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L'arc sera mien. SOLO RANG A

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Plus d'une corde…

Yume trouva en Sakuragi une mine d'information : la vieillarde devait se sentir un peu seule dans son chariot embaumé par l'odeur des plantes aromatiques et des huiles essentielles. Voilà sans doute pourquoi elle avait invité la kunoichi à partager son logis roulant... Ou bien, la vieille pirate préférait la garder à l’œil et en apprendre plus sur elle.
Car Sakuragi savait se montrer inquisitrice et si elle apprenait pas mal de chose à la Hyûga, elle en profitait aussi pour glaner des informations sur la mystérieuse archère solitaire.

Le visage parcheminée de la rouée marchande s'illumina d'un sourire de triomphe quand Yume réagit à certain de ses propos sur ses condisciples.
"Oh oui, ils ont des archers. Tous les peuples guerriers en ont, évidemment. Certains sont plus doués que d'autres toutefois... Surtout avec un entrainement spécial." lança la vieillarde avant de partir dans un rire caquetant.
"Une flèche tirée presque au hasard a fait mouche et t'as fait bondir on dirait ! Je me demandais bien comment une fière pillarde des sable à la réputation bien établit comme la Ronce s'était retrouvée à négocier et comment nous avions évité, n'en déplaise à ce pingre d'Akiya, cette embuscade nocturne si facilement..."

La soi-disant pirate de sable resta ensuite un petit moment silencieuse, réfléchissant aux mots qui n'avaient pas été prononcé entre elles. Kunoichi. Ninja.
Bien que la vieille semi-contrebandière est toute l'apparence de la sympathie et se montrait une hôtesse courtoise, serviable et à la conversation plaisante riche en informations, Yume ne put s'empêcher d'être mal à l'aise face à son oeil unique qui la scrutait.
Tout comme lorsqu'elle s'était changée, le regard de Sakuragi s'était fait perçant, évaluateur... Calculateur même et dénué de tout sentiment humain, comme si elle jaugeait une marchandise rare ou une opportunité commerciale particulièrement lucrative.

L'atmosphère, bien qu'enfumée par la pipe de la pirate et les odeurs d'épices et de parfum, se détendit ensuite. Elles échangèrent des potins et mêmes quelques grivoiseries où l'innocence apparente de la Hyûga fit bien rire la pirate.
Yume nota quand même que la vieille marchande sembla un poil irrité quand elle décida de s'occuper elle-même de préparer le thé au lieu de se contenter de le servir. Le ton était un peu sec quand elle désigna certains sachets d'herbes séchées à utiliser pour préparer le breuvage favoris de la vieille dame. Peut-être que Yume venait d'insulter son sens de l'hospitalité ? Visiblement Sakuragi s'y connaissait en plantes aromatiques (et autres, plus aux effets plus exotiques) et elle s'était peut-être sentit offensé que la jeune konohajin prennent des initiatives avec son matériel et sa cargaison.
De plus, Yume se rendit compte en rougissant qu'elle ne pourrait servir de biscuit à son hôtesse : elle avait vendue les siens aux Sœurs de la Ronce, avec son onguent et les autres vivres promises aux bandits...

S'en suivit une discussion un peu amère sur la situation réelle de la caravane et la révélation de la petite tromperie de la contrebandière des sables et du chef de la caravane : ils n'avaient pas informé leur troisième associé de leur passage par la sinistre citée de Chigau.
Et en bon père, Tetsunori n'était guère ravis d'amener sa toute jeune fille dans cet antre de débauche où d'après la Ronce se pratiquait l'esclavage. Entre autre trafics dont compter visiblement profiter le Akiyia et sa famille, ainsi que la vieille marchande au cache-oeil de pirate.
 
Un peu curieuse, Yume prétexta quelque besoin naturel pour offrir d'aller porter un thé apaisant au colosse aigri.
De nouveau, l'oeil unique de Sakuragi s'illumina d'un léger ressentiment, mais la vieillarde retrouva vite son sourire et concocta cette fois elle-même une tisane relaxante pour Tetsunori, avant de la confier à la chuunin.
Quittant le chariot pour approcher celui du chef du convoi, Yume avisa Miyako, la femme de Nobuô, en train de faire la vaisselle non loin. En prenant visiblement tout son temps.
Son regard se fit dur et jaloux quand elle nota la présence de la kunoichi, bien trop séduisante et peu vêtue pour approcher le chariot du père de son mari.
"J'envie vos talents martiaux pour pouvoir vous trimballer si impunément seule et avec si peu d'habits sur le dos... Mais vous avez sans doute l'habitude de ne pas porter trop de vêtements." renifla avec dédain la jeune blonde à la peau sombre. Elle sembla hésiter un instant, comme si elle regrettait un peu ses paroles et son ton acide. Yume cru même desceller une petite inquiétude dans son regard habituellement méprisant.
Après un petit instant d'hésitation, elle baissa la voix avant de poursuivre.
"Non, sans déconner, tu devrais faire attention. Même s'il n'y a que nous ici. Certains hommes sont... un peu trop facilement excitables."

Elle n'eut pas le temps d'en dire d'avantage, son mari et Tetsunori sortant en trompe du chariot d'Akiya.
Yume remarqua les poings fermés, le visage tendu du colosse et l'entendit grommeler quelque chose qui ressemblait à "Putain d'irresponsable avide".
Regagnant son fourgon à grande enjambée, Nobuô tout mielleux sur ses talons, il se reprit toutefois en apercevant Yume. Sans aller jusqu'à sourire, le puissant marchand la salua d'un coup de menton ferme et amical.
"Voyez, Umako ne craint rien !" en profita pour glisser Nobuô sur ses talons. "Père sait ce qu'il fait et avec une escorte supplémentaire et d'un tel talent, votre fille craint rien ! On la surveillera le temps que les vieux briscards fassent leurs petites affaires... Je me chargerai même de vendre une partie de votre cargaison au meilleurs prix lors de cette escale imprévue..."
"Nono et sa joli frimousse sont de meilleurs vendeurs que vous, vous le savez bien ! Vous y gagnerez certainement et pourrez surveiller Umako !" pépia gaiement Miyako en rejoignant son mari, s'emparant avec une possessivité avide de son bras, lançant au passage un lourd regard plein de jalousie à Yume. Son mari sembla à la fois gêné et agacé de l'intervention de sa femme, dont il fuyait le regard presque autant que celui de la Hyûga.

Le géant grogna qu'il allait y réfléchir et gagna son chariot, Yume sur les talons pour lui proposer du thé, qu'il accepta après avoir vérifier que sa fille dormait déjà à poing fermé.
Dans un sourire timide, il remercia la kunoichi de Konoha.
"Non, tout ne va pas bien. Ou du moins, pas le mieux possible." commença le rude marchand, peu habituée à s'épencher. Après une petite hésitation, il continua.
"Mais vous protégerez Umako, hein ? Elle est... vive et curieuse. Trop. Et je suis lourd et lent, facilement distrait. La vraie marchande, c'était ma femme..."

Il soupira lourdement, perdu dans ses souvenirs.
"Et Akiya recommence, avec ses martingales et autres plans douteux... J'ai rien contre prendre certains risques en affaire et j'sais bien qu'on peut se faire plus, plus vite, en fermant les yeux sur la légalité ou en s'associant à des gens peu regardant sur la provenance de certaines marchandises... Mais j'aime pas trop ça, surtout quand ma fille est avec moi. Elle est si jeune..."
Il bailla longuement avant de se lever, faisant comprendre à la Hyûga qu'il allait se coucher. Sa colère semblait se dégonfler.
"Mais bon... Ce qui est fait est fait. On va pas changer de route maintenant. J'espère jusque qu'on aura pas d'ennuis..."

Yume prit congé et se leva pour regagner au cœur de la nuit le chariot de Sakuragi.
En chemin, elle croisa Raku qui visiblement allait lui aussi se coucher. Le lancier n'avait jamais été très prompt à se sacrifier pour les autres, aussi il laissait sans le moindre scrupule le brutal Yoru prouver sa virilité en montant la garde seul toute la nuit.
La chuunin lui souffla un baiser au passage, ce qui l'estomaqua un petit instant, surtout associé à la tenue légère de la kunoichi. Il répondit d'un sourire et d'une profonde révérence.
"Tu es sûre de vouloir t'empuantir au milieu des relents de tabac et d'herbes médicinales d'une vieille sorcière, ma douce ?" lança-t-il ensuite, les yeux luisant de désir et de convoitise. "On pourrait se trouver un coin discret et romantique pour passer la nuit à observer les étoiles, serrés l'un contre l'autre..."
Et, l'espérait-il visiblement, faire d'autres choses.
Mais de nouveau, son sourire suffisant déplut à Yume : depuis qu'elle lui avait soufflé un baiser, le lancier la couvait d'un regard un rien trop possessif, sans doute convaincu d'être irrésistible.
Cependant, la vieille pirate l'avait invité à profiter de sa jeunesse et du splendide Raku... En regagnant le chariot de Sakuragi (qui ronflait déjà bruyamment), Yume ratait peut-être une soirée mémorable...

En tout cas, la nuit serait brève et bientôt la caravane gagnerait Chigau. La Hyûga pourrait découvrir elle-même si la réputation douteuse de la cité avait été exagérée.
Et qui sait, elle y découvrirait peut-être de nouvelle opportunité pour se rapprocher de son objectif final : l'arc mythique qu'elle espérait découvrir au court de ses voyages.
Risquerait-elle de se plonger dans les ombres de la ville de contrebandiers ou à l'inverse se contenteraient-elle de garder les chariots en surveillant Umako pendant que les marchands réglaient leurs petites transactions sans doute illégales ?
Le convoi s'endormait, à part le rude Yoru qui scrutait (sans doute vainement) les ténèbres. Yume devait reconnaître que le thé aux herbes de Sakuragi s'avérait fort relaxant ou alors l'épuisement commençait sérieusement à la gagner.
La Hyûga pouvait se coucher au coté de la pirate ou rejoindre Raku (ce qui promettait une nuit bien plus mouvementé) ou bien rôder une dernière fois autour des autres fourgons...


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J’observais la vieille, furieuse de mettre laisser piéger par une manière de faire aussi ridicule. Honteux. Merde. Mais je gardais un simple sourire en inclinant la tête.

« On ne trompe pas le vieux singe aussi facilement. »

Rétorquai-je en gardant un sourire de façade. La discussion continua avant que je ne sorte en tenue légère pour aller voir Tetsunori. Et visiblement j’avais le droit à toujours une remarque de Miyako à qui j’offris un regard froid malgré sa sollicitude. Pas la peine de trop en faire Yume, garde ton calme, cela vaut mieux avec ce genre de personne. Je me penchais vers elle pour répondre.

« Merci de me traiter de prostituée. Mais j’apprécie votre sollicitude. J’ai bien compris que Raku pensait avec son entre-jambe. »

Et je n’allais pas le voir ce soir. Et visiblement Tetsunori était clairement pas de bonne humeur. Je le suivis des yeux sans rien dire avant de le suivre tout court. Oui, alors l’escorte on allait se calmer cinq minutes aussi ! J’étais pas toute seule et j’avais pas envie que l’autre con, à part le pisteur en réalité, pas sûre que beaucoup soit d’une grande utilité ici… Laisser la gamine vendre avec son père… cela serait une idée… ET je pourrais me rendre dans les bas-fonds… Mais je suivis le géant en silence jusqu’à l’entendre un peu me parler. Protéger la petite…

« L’escorte fera de son mieux Tetsunori-sama. Je n’ai que la balle pour la retenir un peu. »

Mais lui aussi me donnait du grain à moudre ! Je me mordis la lèvre.

« Ce n’est pas la première fois qu’Akiya fait cela ? Est-ce que Miyako n’a pas raison ? La garder avec vous sur le stand pour vous aider à vendre ? Ou vous restez en permanence avec elle ? Peut-être aura-t-elle ainsi l’impression de participer et si vous la garder tout proche de vous au milieu des autres marchands il ne lui arrivera sans doute rien. »


J’espérais en tout cas. Je m’inclinai devant lui.

« Je vous souhaite une bonne nuit Tetsunori-sama. »

Je m’éloignais pour tomber sur Raku. Je secouais la tête à sa demande.

« J’ai une nuit blanche dans les pattes Raku. Je lui lasse, j’ai besoin de dormir. Peut-être demain. »

Pitié… qu’on me laisse dormir. Je regagnais ma couchette pour dormir quelques heures, gardant une main sur mon sac… Je m’éveillais pour le départ, faisant une toilette de chat avant de m’habiller et rejoindre mon chameau, je m’approchais de la petite, une fois qu’elle fut réveillée, pour prendre son menton entre mes doigts.

« Écoute moi bien, ma toute belle. La ville où on va est très dangereuse, alors quoi qu’il se passe, tu écoutes ton père et tu lui obéis. Si tu es sage, que tu obéis et que tu restes sagement avec ton papa… je t’offrirais ma jolie balle… ainsi qu’une boite pour ranger tes secrets. D’accord ? »

Je soutiens son regard, attendant sa réponse, avant d’aller prendre ma place dans l’escorte, échangeant des alus avec tous.
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Malgré la fatigue du voyage (et celle dû à la fréquentation de ses compagnons), Yume sacrifia une petite partie de sa nuit de repos pour discuter un peu avec les autres membres du convoi.
Miyako s'avéra toujours aussi jalouse et acide qu’auparavant, voyant sans doute dans la belle konhajin une menace pour son couple. Cependant, la blonde sembla tout de même se soucier un peu plus du bien être de la Hyûga, l'avertissant à mots couverts à propos de ses compagnons.
Un petit hochement de menton discret lui confirma que c'était bien contre Raku qu'elle mettait en garde la kunoichi aux yeux pâle.

Tetsunori appréciait vraiment la sollicitude de Yume et malgré son coté taciturne, le marchand musculeux donna quelques intéressantes information à la Hyûga sur ses compagnons de route.
"Non, en effet. Akiya est... un peu trop avide." continua le père de famille inquiet, répondant aux questions de la konohajin. "Il prend donc parfois... des risques. Et fréquente des gens douteux. Sakuragi aussi, mais elle ne s'en cache pas, enfin pas trop, et fait ça dans son coin. Akiya est moins... scrupuleux et il nous a déjà fourré dans des ennuis avec des gens peu recommandables. Pas bien pour Umako ça. Je comprend le besoin d'argent, surtout après notre dernière expédition qui nous a plus endetté qu'autre chose, mais... A l'inverse de notre chef, je ne suis pas prêt à tout. Donc, je ne veux rien savoir de ses plans et de ses manigances. Avant, c'était ma femme qui faisait le tri, car le vieux a quand même de bonnes idées."

L'évocation de sa défunte épouse renferma un peu sur lui mpême le marchand, mais la mention d'Umako lui rendit presque le sourire.
"Je ne suis pas... bon commercial. Je fais un peu peur aux gens." poursuivit le géant peu amène. "Umako est comme sa mère. Vive. Joyeuse. Aimant discuter. Elle fera une bonne vendeuse... Mais je n'aimerai pas lui faire tenir notre stand à Chigau. Là bas, certains... regarde avec un peu trop de convoitise les jolies petites filles. Il y a des marché aux esclaves dans cette ville et les kami savent où ils trouvent leur... marchandise."
Visiblement, tout comme les Sœurs de la Ronce le père inquiet n'appréciait pas du tout se genre de commerce. Il serait les poings juste à l'évocation de l'endroit, maudissant intérieurement les manigances louches d'Akiya qui les avaient conduit dans ce lieu de perdition.

Il soupira néanmoins, un sourire sur le visage alors que Yume le rassurait.
"J'avais fait une croix sur un beau bénéfice dans ce trou à rat. Mais... Si on reste tout les deux proches d'elle et qu'on la surveille, elle pourra peut-être attirer des clients en effet. Je vais y réfléchir."
Repoussant les invitations insistante de Raku, Yume retourna ensuite se reposer dans la chariot de la pirate des sables.
L'air y était lourd, chargé de senteurs doucereuses qui détendirent bien vite la Hyûga qui ne tarda pas à sombre dans un profond sommeil en compagnie de la vieille apothicaire.

Yume fut réveillé par les cris et bruits de préparatif du départ, la nuit s'évanouissant comme un rêve aux lourdes senteurs parfumées.
Sakuragi s'était visiblement déjà levée, ayant rangé la majorité de sa carriole sans même réveiller la Hyûga qui dormait à poings fermés. La chuunin l'entendait s'occuper des bêtes dehors : la caravane était déjà sur le départ. Elle avait un peu trop dormi !
Pourtant, la konhajin avait un léger mal de tête, peut-être à cause de la chaleur ou des odeurs lourdes d'herbes aromatiques et médicinales qui flottaient dans le chariot.
Passant une main sur son front, elle eut la surprise de le trouver légèrement... humide. Ou huileux. De la sueur peut-être ?
La kunochi s'habilla bien vite et rejoignit les autres, déjà sur le départ.
Elle en profita pour aller proposer divers cadeau à Umako pour qu'elle se tienne tranquille à Chigau. La fillette avait déjà les yeux pleins d'étoiles devant les présent évoqués par Yume.
Son père informa à mi-voix la konohajin qu'il n'était visiblement pas le seul à s'inquiéter : apparemment Sakuragi et Akiya s'était engueulé à propos de quelques choses en début de matinée.

Raku la salua rapidement, déjà vautré sur un chameau.
"Te voilà, resplendissante comme l'astre du jour et je l'espère pleinement reposé !" s'enthousiasma le lancier, dédiant un sourire canaille à la Hyûga. "Et nous sommes demain. J'espère que nous pourrons passer ensemble la prochaine soirée. Je connais quelques troquet à Chigau, ainsi que des endroits plus confortable pour... se reposer ou se livrer à un corps à corps endiablé."
Vu son rictus goguenard, il ne devait pas spécialement parler d’entraînement...

Yoru, le rustre chef des escorteurs fit évidemment la moue en voyant Yume se lever la dernière. Mais étrangement, il ne dit rien, alors qu'il chasse du regard le lancier trop entreprenant.
Il informa Yume que Hiromichi s'était déjà mis en route pour inspecter leur route. Ni lui ni le colosse n'anticipait de grand danger avant l'arrivée en ville : ils quitteraient vite ce qui s'était avéré être le territoire des Sœurs de la Ronce et les Os des Démons. Une fois hors de la forêt pétrifiée, ce ne serait que petites collines rocailleuses et plaines désertiques à la végétation chiche. Peu de couvert, un soleil écrasant et donc des lieux peu propices aux embuscades à moins d'être un Kaigan capable de se fondre dans le sable et les roches poussiéreuses.
Yoru s'arrêta un instant face à la chuunin, les yeux durs mais semblant tiraillés entre son déplaisir de la Hyûga qui l'avait humilié et autre chose... Peut-être la reconnaissance de ses talents.
"Méfies-toi des gens désespérés." fini par lâcher dans un souffle quasiment inaudible le colosse d'un ton amer.
Faisait-il allusion aux pauvres hères de Chigau ? A Raku, dont le regard semblait de plus en plus possessifs ?

Le convoi se remit en route juste avant l'aube.
Comme prévue par le chef des escorteurs et l'éclaireur, le trajet ne présenta pas vraiment de danger, à part un soleil écrasant et un environnement morne. Nulle trace de bandit ou de Kaigan pour rompre la monotonie du voyages.
Yume nota qu'au début du voyage, c'était la blonde Miyako qui conduisait le chariot de tête, son mari Nobuô et le viel Akiya s'étant enfermé dedans pour discuter sans doute de leur opportunité commerciale. Ce n'es que lors de la pause de midi à l'ombre trop petite d'un cailloux gigantesque que le vieux marchands et son fils reprirent les rennes.
Raku, comme à son habitude, somnolait sur sa monture, peu soucieux de son travail de protecteur de la caravane. Il se réveilla cependant quand le soleil commença à décliner et que la cité de Chigau fut en vue.

Le bourg était plus étendu que ce à quoi s'attendait la chuunin. Et c'était littéralement un trou : la ville croissait comme un tumeur sur les bords d'un cratère sur le flanc d'une montagne à moitié effondrée.
"Apparement, dans l'ancien temps il y avait des mines de cuivre ici." l'informa Hiromichi, qui avait rejoint la caravane à l'approche des portes de la cité. "Il y a encore plein de tunnels qui courent sous la ville. Des gens y vivent ou s'y cachent des forces du Daimyo, eux ou leurs marchandises."
En pénétrant dans Chigau, la Hyûga ne put s'empêcher de ressentir du dégoût pour la ville. Les rues étaient sales, tortueuses, pleine de mendiants et d'hommes aux regards torves, à la mine patibulaire. Certains saouls ou défoncés, voire les deux. Et bien sûr, nombreux étaient ceux qui lorgnaient avec une envie à faire pâlir Raku sur les courbes de l'archère.
Les bâtiments étaient crasseux, retapés via des matériaux de récupération ou à l'inverse, fortifié et splendidement ornés.
Il était évident qu'un fossé colossal séparé les pauvres, vivant dans des ruines, dans un bidonville chaotique et les riches qui exploitaient aux mieux ce marché noir.

Akiya connaissait son affaire et savait quelles pattes graissés : le convoi fut autorisé à gagner un caravansérail certes un peu miteux mais qui semblait relativement sûr et bien placé pour un commerce presque toujours légal.
Il se fit tout miel en montrant les étals aux marchandises sans grand intérêt mais parfaitement licites à Tetsunori, lui affirmant qu'ici sa petite Umako ne risquait sans doute rien.
Grommelant, le géant accepta donc de monter le stand, confiant surtout en la protection de Yume et dans le fait que sa petite fille chérie serait sage vu les jouets promis par la Hyûga.
La konohajin pu découvrir les splendeurs que cachait leur chariot : des tissus et tapis d'une qualité honorable sans être extraordinaire, mais d'un goût exquis.
Même s'il était peu aimable et communicatif, Tetsunori s'y connaissait et avait étrangement un très bon sens de l'esthétisme.
S'il avait eu accès à une source de produit de meilleure qualité et s'il pouvait aligner deux mots sans avoir l'air de vouloir égorger un client, il aurait sans doute eut pas mal de succès.

Sakuragi déballa elle aussi une partie de ses affaires et curieusement réussit à convaincre Raku de garder sa boutique et de faire le vendeur, lui remettant des notes pour les prix.
La vieille pirate des sables annonça qu'elle avait à faire en ville pour quelques heures et elle pria Hiromichi de l'accompagner, au grand déplaisir du pisteur. Il n'osa cependant pas refusé ce "service" à une grand-mère, même s'il n'aimait pas les villes. Vu son sac remplit et le fait qu'elle glissa une petite dague au tranchant étonnamment huileux dans sa manche, nul doute qu'elle allait dans les bas-fond (enfin, un peu plus bas qu'ici) pour y vendre des plantes et remèdes un peu moins légaux...

Akiya et sa famille composèrent aussi leur propre stand, visiblement vendant divers épices, fruits secs, vins et quelques mets exotiques conservés dans des amphores scellés.
Le vieillard annonça que lui aussi avait à faire en ville et qu'il amenait Yoru comme escorte au cas où, laissant donc Nobuô et Miyako tenir la boutique.
Avant de partir, il fit appeler la Hyûga, qui remarqua que son regard n'arrêtait pas d'aller et venir entre elle et la femme de son fils.
"J'ai quelques... affaires à mener en personne en ville." annonçant le vieillard d'une voix de miel. "Je compte sur vous pour veiller sur la caravane et mes pauvres ouailles en ce lieu de péché, notamment la petite Umako."

La chuunin trouva qu'il en faisait un peu trop dans le rôle du grand-père et responsable de la caravane soudain préoccupé par la sécurité de tous, alors que c'était lui qui avait insisté pour venir.
Il baissa la voix, se faisant conspirateur.
"A la nuit tombée, j'aurai peut-être un petit... service à vous demander. Rien de bien méchant, juste une livraison. Mais j'apprécierai que cela reste entre nous et que vous vous en chargiez personnellement. Et en doute discrétion. Je peux compter sur vous ? Il y aura certainement un joli bonus à la clé..."
L'affaire, quelle qu'elle fut, était sans doute illégale. Ou au moins, douteuse, le vieux responsable de caravane ne voulant apparemment pas mettre les autres marchands ou escorteurs dans la confidence.

En tout cas, une fois le maître de la caravane partie, Yume aurait quartier libre jusqu'à son retour.
Devait-elle rester dans le caravansérail, surveiller les boutiques installés par les membres du convois ou aller vieller sur la petite Umako ?
Vu que Raku avait été coincé par la vieille Sakuragi pour servir de vendeur, le lancier serait bien obligé de bosser et surveiller la caravane (enfin, il fallait l'espérer) : la Hyûga pouvait en profiter pour s'absenter et explorer la ville... Ou pour suivre Akiya ou la pirate du désert dans leurs affaires un brin louches.

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Bon et bien… pour le dire vulgairement… on était pas dans la merde avec cet équipage… À part Tetsunori et sa fille… j’avais l’impression que tellement de gens avait de casseroles aux fesses que je pourrais en ouvrir une boutique… J’écoutais sagement, notant au passage tout ce que Tetsunori pouvait me dire… Akiya était avide et courait beaucoup de risque pour le gain… Sakuragi était du même genre, mais en solitaire, là où le chef entraînait tout le monde. J’inclinai la tête.

« Je protégerais Umako durant la journée. »


Je plongeai mes yeux dans ceux du colosse.

« Je te laisserais la gérer entièrement seul la soirée et la nuit. Je lui offrirais ce que je lui ai promis et te laisserais gérer. »

Je jouais déjà bien assez la nounou avec ma sœur, j’allais pas non plus le faire en mission ! Même si je le faisais déjà pas mal ! Mais c’était autre chose. J’avais tout autant besoin d’information sur l’arc et je l’obtiendrais… Je souris à Tetsunori avant de le laisser et aller me reposer. J’avais visiblement besoin de sommeil puisque je me levais tard… Mais j’entrepris de me préparer, remercier mon adorable logeuse d’un léger baiser sur la joue de la vieille femme pour la remercier d’avoir été si gentille et aimable avec moi. Je finis par me hisser sur mon chameau alors que Raku s’approchait aussitôt pour me faire des remarques… Je fronçais légèrement les sourcils.

« Peut-être bien. »


Et Yoru vient me parler, je tendis l’oreille et mon regard glissa sur Raku :

« Bien compris. »

Et c’était une putain de ville bidon-ville ! Je fronçai le nez avec les odeurs, en examinant la ville et je rapprochai mon chameau du chariot de Tetsunori pour surveiller la petite fille. Mais ce fut le père qui vient me parler. Des tunnels ? C’était intéressant noter également alors que son chameau marchait dans un tas marron non identifié.

« Merci de l’information. »


Et au moins… Nous devions être dans l’un des coins craignant le moins de ce bidon-ville géant… Ma logeuse réussit à claquer Raku, il faudrait que je m’en méfisse sérieusement. Que je m’en débarrasse ? Sans doute. J’approchais d’Akiya quand il me demanda. Silencieusement, j’écoutais les instructions. J’allais le faire, surveiller tout le monde. Bonus… Livraison.

« Aucun problème. Ça sera fait. »

Je m’éloignai pour revenir près d’Umako et Tsetsunori avant de me percher sur un tonneau, observant le moindre passant, le moindre acheteur… Ainsi que la gamine que je repris deux fois alors qu’elle semblait s’éloigner de son père. Je dus intervenir une ou deux fois pour un mauvais payeur, pour une tentative de vol… Mais en soi… Ce n’était rien de grave. Je surveillais surtout la petite qui faisait bien vendre… Il fallait l’avouer. J’aidais à ranger avant d’attraper Umako pour la faire grimper avec son père dans le chariot et lui donnais le premier cadeau avant de donner la balle à son père.

« Umako ? Je donne la balle à ton père. Et tu l’auras en sortant de la ville si tu restes bien sage. D’accord ? Je n’ai pas envie que tu la perdes dans la ville. »

Je lui embrassais le front.

« Reste bien avec ton papa. »


Je souris à Tetsunori et sa fille avant de m’approcher du patron et de lui faire un signe de tête, j’étais prête pour la course, mais je lui expliquai gentiment ce qu’il s’était passé dans la journée.
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Plus d'une corde…

La caravane était finalement arrivée dans le village à la réputation douteuse de Chigau. Et cette dernière ne semblait pas usurpée.
Même si certain n'aimait guère l'endroit, cela n'empêcha pas les marchands de monter leurs stands dans un caravansérail un peu miteux ou d'aller vaguer à leurs petites affaires probablement louches en ville.
Yume avait décidé de rester surveiller le convoi et les étals hâtivement dressés. Celui lui permettait aussi de garder un œil sur la toute jeune Umako, une proie de choix pour des esclavagistes peu regardant qui traînaient vraisemblablement en ville.
Tetsunori apprécia l'aide pour contrôler la gamine, dont l'attrait de la nouveauté et de l'interdit aurait pu conduire à s'éloigner de son père et de leur magasin éphémère. Mais avec la promesse d'un jouet splendide, la petite demoiselle fut sage comme une image et aida son père à tenir son stand.
Grâce à elle, les ventes se firent plus simple et nul doute que Tetsunori appréciait la rentrée d'argent impromptue. Le géant, d'abord amer de devoir risquer son unique rejeton dans ce bouge, fini par retrouver le sourire en encaissant les pièces.

La présence de Yume, une kunoichi particulièrement vigilante et entraînée à l'infiltration (et donc au contre-espionnage) fut également du pain bénit pour les autres familles marchandes.
Les yeux lavandes pâles de la Hyûga traquèrent les petits voleurs à la tire, maigres et sales, qui tournaient autour des chariots et des étals. Même sans Byakugan, elle repéra des hommes à la tête de fouine et aux mains habiles, plus professionnel que les gamins décharnés mais tout aussi malhonnête. Sans parler des faussaires et arnaqueurs qui tentaient de gruger les commerçants du convoi.
Grâce à sa vigilance constante (il ne fallait pas trop compter sur Raku, trop occupé à gérer le stand de la pirate de sable et qui de toute façon, ne semblait jamais prendre son travail de surveillance au sérieux), aucun incident ne fut à déplorer.

Le temps passa cependant lentement pour la konohajin. Le soleil ardent écrasait la ville sale et poussiéreuse sous une chaleur accablante, mettant également à mal ses yeux délicats. Les tentures et bâches des étals n'offrait qu'un bien maigre refuge et l'eau restait limité, vendue à un prix scandaleux en ville.
De plus, surveiller des boutiques un rien misérable (il était visible que la caravane n'avaient pas des marchandises de qualité exceptionnelle) et houspiller de mendiants, racketteurs minables, voleurs maladroits et bonimenteurs des bas quartiers n'avait rien de très passionnant.
Et cela ne durait jamais très longtemps : à la souplesse et au sens de l'observation de Yume, les racailles du coin comprenaient vite qu'ils avaient visiblement à faire à une archère à l’œil de lynx, entraînée et dangereuse.

Le soleil baissait, éclaboussant de pourpre les murs miteux ou grandiose (pour les riches, sans doute mafieux) de la ville quand Akiya revint de ses "courses" en ville avec Yoru. Sakuragi quand à elle n'était pas encore rentrée.
Grommelant, le rude chef des escorteurs annonça qu'il prenait la suite de la chuunin pour la surveillance des stands et des membres du convoi, la libérant pour qu'elle aille accomplir le "service" demandée par Akiya ou pour qu'elle puisse visiter la ville.
Évidemment, Raku aurait voulu venir, proposant déjà à Yume une sortie dans quelque estaminet qu'il connaissait, un établissement de plaisir et de débauche faisant auberge, nommée Les Plumes du Vautour. Hélas pour le lancier, la vieille pirate n'était toujours pas revenue et il devait garder la boutique ou au moins, y faire figuration...

Akiya s'approcha de Yume, pour lui remettre un coffret de bras, scellée par un petit cadenas. Bien que peu lourd, il était un brin encombrant, la konohajin devrait sans doute le porter à deux mains, dans ses bras.
Nobuô s'approcha alors de son père, visiblement nerveux et hésitant.
"Alors, c'est décidé ? On pourrait...euh... confier cela à Miyako, comme prévue." souffla à voix basse le marchand, comme un conspirateur. Son père le foudroya du regard, mais sa voix s'avéra toujours de miel quand il prit la Hyûga à témoin.
"Notre nouvelle et splendide recrue pourra bien mieux se charger de cette course. Et je sais que grâce à son expertise, cette petite affaire sera au final encore plus profitable !"
"... Si vous le dîtes, père."

Le vieux chef de caravane congédia son fils d'un geste, entraînant Yume à l'écart pour lui expliciter sa mission, baissant la voix.
"Comme vous devez bien vous en douter, cette histoire n'est pas... tout à fait légale." commença Akiya avec sa voix de velour. "Vous devez livrer ce coffret à un endroit bien particulier. Aller à la Forge du Gouffre et annoncer à l'entrée que vous venez pour un vin fin, de l'étranger. Il vous conduiront dans un endroit discret et convenu, en sous-sol. Et sûrement un brin inquiétant. On vous demandera sûrement de vérifier ou montrer la marchandise. Ne le faîte qu'en sous-sol, sans jamais lâcher le coffret : permettez juste à qui le demande de jeter un œil à l'intérieur avant de le verrouiller de nouveau avec la clé que voici. Laisser ensuite le coffret en bas, puis remonter à la forge pour donner le clé en échange du paiement. Ce qu'il contient est fragile, coûteux et craint la lumière : prenez en soin et... oubliez tout ce que vous pourrez voir. Il ne fait pas bon d'être curieux dans cette affaire..."

Les instructions étaient claires et bien évidemment du dernier des suspects. Yume s'imagina un instant une Hako en train de secouer le coffret pour tenter de deviner ce qu'il contient. Peut-être que cette fois, elle avait de la chance que ses coéquipiers ne soient pas là.
Trouver la Forge du Gouffre n'étaient pas difficile : beaucoup de gens la connaissaient (et frissonnaient ou se mettaient à balbutier en entendant le nom) et la ville n'étaient pas très étendue.
En chemin, la Hyûga nota que Les Plumes du Vautour, la grande auberge vantée par Raku comme étant la plus belle et confortable de la ville était dans un sale état. Porte défoncée, murs en partie éboulés, fenêtre brisée... Et elle nota des tenues de deuil et de sales blessures, relativement récentes, chez le personnel. Un videur (vu sa carrure et ses muscles) avait même perdu un bras, ses bandages sales encore tâchés de sang. Il devait y avoir eu une sacrée rixe ici !

La Forge du Gouffre fit encore plus mauvaise impression que le village à la konohajin.
Bien qu'étant une archère, elle était une kunoichi et savait jaugé de la qualité des armes et de la frappe du métal. Ici, on était dans le degré zéro de la forge de katana. Certaines armes en devanture prenaient même la rouille !
De plus, d'autres marchandises déplurent aussitôt à la Hyûga et auraient sans doute enragées les Sœurs de la Ronce : des menottes, des chaînes et fers lourds pour les captifs, ainsi que des cages à taille humaine. Grossières, mais solide.
L'endroit étaient fréquenté par des hommes uniquement, massifs, souvent tatoués et couturés de cicatrices et à l'air peu amène. Et ils semblaient plus intéressé par lancer des regards torves de concupiscence à la Hyûga, à fumer ou à boire plutôt qu'à forger des outils...
Bref, un endroit charmant qu'elle espérait quitter au plus vite...

Feat.
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Par tous les kamis… Soit. Aller Yume t’étais allée dans des coins pire que ça, et vu les personnes ici, même avec les bras occupés par ce coffre tu t’en sortirais sans mal aucun ! En partant de la caravane, je m’étais drapée dans une cape sombre, gardant mes armes sur moi, juste au cas où. Quoi que même sans arme, j’en étais une, alors c’était bon. Mais n’empêche… Cette ville devrait être entièrement rasée et purgée pour éviter ce genre de prolifération. Et qu’avais-je dans le coffre pour que cela semble craindre tout et n’importe quoi ? Un organe frais ? Je crois que je préférais ne pas savoir… Moins j’en saurais, mieux c’était. Et le bouge dans lequel voulait m’amener Raku, c’était hors de question.

Je fis une à une toute les étapes réclamée par mon patron du jour, mon dieu, ce sous-sol… glauque à souhait. Est-ce qu’il y avait des traces de sang dans ce coin là ? Sans doute. On me réclama de voir la marchandise, à nouveau uniquement en sous-sol quelques fractions de secondes par un couvercle entrouvert avant qu’il ne soit refermé sèchement et que j’offre à mon interlocuteur un regard glaçant. Je laissai le coffre en sous-sol avant de remonter à la forge pour échanger la clé contre paiement. Pas de curiosité sur ce qu’il y avait dans le coffre…

Mon regard glissa sur les armes alors que je glissai le paiement à l’abri des regards avant de m’éloigner pour examiner les armes soigneusement. On était en deçà du pire forgeron de Konoha… Mais je pris le temps de tout examiner soigneusement malgré tout, mains dans le dos… Ça serait ici que j’aurais des informations sur l’arc. Je m’avançai vers l’homme avec nonchalance pour le regarder dans les yeux.

« J’ai quelques questions… D’ordre personnel à vous demander. Je suis archère, voyez-vous, et j’ai entendu parler d’un arc dans la région… Un arc incroyable. Qu’on ne peut trouver dans les magasins classiques… Peut-être seriez-vous capable de m’en dire plus. »

Je parlais d’un ton calme et bas, en soutenant son regard sans ciller. J’avais très envie qu’il me parle de l’arc que je recherchais.

« On parle de cet arc dans quelques très vieilles légendes. »


Ajoutais-je en haussant les épaules.
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Plus d'une corde…

Ayant accepté le "service" fort louche d'Akiyia, Yume s'enfonça à son grand déplaisir dans cette ville à la réputation douteuse. Étant une kunoichi, la chuunin n'avait cependant aucun mal à naviguer dans les bas-fond et à faire fuir d'un regard glacial les voleurs à la petite semaine et autres lourdauds concupiscent qui ne mériteraient qu'un coup de pied bien sentis dans leur virilité...
Même avec son encombrant coffret dans les bras et sa cape sombre, la Hyûga fendit la masse des grouilleux comme un kunai acéré. Instinctivement, les malandrins locaux l'évitèrent et elle ne tarda pas arriver à la Forge du Gouffre.
Un endroit glauque, suintant le crime et la dépravation.
Bah, elle commençait à avoir l'habitude.

La konohajin méprisa les soi-disant "forgerons" qui glandaient là en lançant des regards torves aux passants et alla directement s'adresser à un homme massif un peu plus propre sur lui, torse-nue, bien musclé et fortement tatoué, avec un regard un peu moins éteint que les autres.
Sans doute un lieutenant de la pègre du coin ou, sait-on jamais, un véritable artisan. Peut-être les deux.
"Bienvenue ! Moi c'est Shûren. Un instant, on va faire un peu de place en bas pour votre... vin." annonça le forgeron avec un clin d'oeil complice. Il semblait cependant un rien nerveux. "Et j'dois prévenir... des gens. Des...euh... clients."
Il envoya aussitôt quelques-uns des glandeurs s'égailler en ville. Visiblement, la transaction secrète d'Akiya n'était pas sans importance. Nul doute que ces gredins allaient prévenir le haut du panier de leur organisation. Ou peut-être allaient-ils rameuter plus de gardes... Mais pour l'instant, personne ne semblait vouloir menacer Yume.

Vu que ça allait prendre un petit moment, la chuunin en profiter pour questionner ce forgeron douteux.
Sait-on jamais, il aurait peut-être par miracle entendu parler de l'arc légendaire qu'elle recherchait...
Ses questions suscitèrent curieusement un étrange sourire goguenard.
"C'est une mode chez les jeunes filles, c'est ça ? Ou un mot de passe que je connais pas ?" s'étonna la brute tatouée, se grattant la tête d'un air pensif. "Z'êtes la seconde à me parler d'un truc du genre. Y'a environ une semaine, y'a une donzelle bizarre qui m'a posé la même question. En moins polie."

Un type avec un cache-oeil qui passait mollement le balais dans le coin y ajouta son grain de sel.
"Eh, c'était pas la gonzesse qui trainait avec l'espèce de loup-garou ? Ceux qui ont mis à sac les Plumes du Vautour ?"
"Ouais, ça doit être ça... Bon sang, j'ai bien fait d'lui répondre à cette pétasse ! Y'a eu des morts là-bas, malgré les videurs et les clients qui n'sont pas des enfants d'coeurs..."
Voilà qui confirmait que l'auberge fétiche de Raku s'était bien faîte défoncée récemment. Un loup-garou ? Cela puait le ninja, un Onryou par exemple. Et une autre jeune femme qui cherchait un arc spécial... Yume avait-elle de la concurrence ?

La forgeron mafieu secoua la tête pour chasser l'incident de son esprit puis soupira lourdement et montra d'un geste la sa boutique douteuse.
"C'est tout ce qu'on a pour l'instant. Parfois y'a des gens qui nous ramènent des armes ou des objets intéressants à refourguer ou à... stocker. Mais en ce moment, c'est un peu calme de ce coté. J'malaxe le fer, moi, j'suis pas un érudit : en légende, j'y connais pas grand chose. Pour ce genre de chose, j'vous conseille d'aller voir le vieux Chikahide. Il fait antiquaire et écrivain public. Et d'autres trucs..."
Baissant la voix, le forgeron ajouta une ultime information.
"Je crois bien qu'c'est un ninja à la retraite ou un truc du style..."

Il était certain que la Hyûga n'en apprendrait pas plus ici. Elle pourrait peut-être passer chez ce Chikahide après sa livraison suspecte... Mais si l'homme s'avérait bel et bien être un ninja, lui parler de l'arc pourrait succiter une certaine convoitise malvenue... Et pas dit qu'un retraité venu s'enterrer dans ce trou en sache plus.
En tout cas, il commençait à y avoir pas mal de gens un peu louche dans le coin, en relation avec le monde des ombres... Yume commença à être impatiente de quitter la ville et de reprendre sa quête.
En tout cas, un sbire ressemblant à un moine défroqué bedonnant et portant en guise de ceinture un kusarigama lui annonça que la "cave à fin" était prête à recevoir sa visite.
Il la conduisit via une trappe et un long escalier, jusqu'à une porte de fer profondément en sous-sol. Au moins, il faisait frais. Et sombre.

Il lui ouvrit la porte particulièrement épaisse et robuste, nanti d'une trappe (actuellement fermée) pour qu'on puisse jeter un oeil dans la pièce en toute sécurité. Elle avait tout de la porte de prison.
"Poser votre coffret sur la table, à coté de la bougie et ouvrez-le en grand. Des... clients regarderont à travers de trappes. Discrétion oblige." lui susurra le trafiquant au bel embonpoint et à la tonsure monastique. Il semblait nerveux.
Yume s'avança et entendit la lourde porte se refermer derrière elle. L'homme ne l'avait pas suivit.
Elle était dans une petite salle souterraine, dont la décoration glauque lui déplut aussitôt. Des fers sur les murs. Un caisse de rebuts de forge qui pouvait aussi être des instruments de torture. Et était-ce des traces de sang dans le coin ? D'autres portes solides et fermées au quatre coin de salle, avec une trappes de fer qu'on pouvait faire coulisser de l'extérieur pour regarder ici.
Tout ça puait le repère de la pègre, d'esclavagiste même.
Mais elle devait accomplir sa mission pour sortir au plus vite de là.

Un lourde table basse trônait au centre de la salle. Elle devait pouvoir servir de chevalet de torture. Un bougie miteuse posé dessus donnait une lumière chiche à l'endroit.
Yume déposa le coffret qui l'encombrait. La trappe de la porte en face de la table s'ouvrit alors : on l'observait. Impossible de dire qui et combien exactement, du moins pas sans le Byakugan.
"Veuillez montrer la marchandise." ordonna une voix d'homme, avide et sans manière. Il déguiser sa voix derrière un foulard ou un truc du genre.
L'expression aimable comme une porte de prison prenait ici littéralement tout son sens.

Pressée d'en finir, Yume se pencha sur le coffret et l'ouvrit promptement.
Il eut un petit bruit de verre brisé. Yume craignit un instant d'avoir été trop vite et d'avoir endommagé un objet précieux.
Puis son sang se glaça : s'était bien pire.
D'une fiole brisée dans le coffret s'échappait une fumée verdâtre, probablement toxique. La bougie crépita, sa flamme et la lueur virant au vert-brun marécageux.
D'un geste sec Yume referma le coffre piégé en un instant. Mais malgré sa vitesse légendaire, elle avait été prise par surprise et du gaz s'était échappé, remplissant la pièce et les poumons de la konohajin. Déjà, elle sentait les vapeurs insidieuses et glaçante saper ses forces.

La trappe d'observation de la porte d'en face s'était refermé dès que la Hyûga s'était baissé pour ouvrir le coffret.
Toute cette transaction n'était qu'un piège !
"Y'a plus qu'à attendre maintenant..." déclara presque joyeusement une voix derrière la porte, celle de Shûren, le forgeron qu'elle avait questionné. "Prêt, doc' ?"
"Bien sûr, même si j'aurais aimé un endroit plus... adéquat pour œuvrer... Et qu'il est dommage de charcuter une si belle jeune fille..."
"Si Akiyia n'a pas mentit, c'est une Hyûga, le clan légendaire de Konoha. Il paraît que leur yeux valent une fortune ! Et si s'en ai pas une et bien... y'a quand même des clients pour les filles de joie aveugles."
"Une... Hyûga ? C'est une kunoichi ? Euh... Je ne suis pas certain que mon poison fonctionne pleinement contre des ninjas !"
"Et c'est maintenant que tu me dis ça !?"
"Il est fait pour estourbir des animaux ou des filles de ferme à réduire en esclavage ! C'est mon chef d'oeuvre, mais j'ai pas signé pour de la chasse au shinobi moi !"
"Et merde... Masato ! Va voir !" beugla le forgeron.

La trappe de la première porte que la Hyûga avait franchie, désormais derrière elle, se rouvrit et le faux-moine lança un coup d’œil dans la salle. Les vapeurs commençaient à se dissiper et la konohajin était toujours debout.
"Patron, on a un problème. Elle dort pas."
"Chiérie ! Va falloir l'assommer à la main. Bah, après son shoot de drogue, elle doit pas être bien vaillante, hein doc' ?"
"... Euh... Oui, oui, certainement. C'est un produit puissant !"
Les deux portes de fer s'ouvrirent, révélant les esclavagistes de la pègre prêt à en découdre.
Le forgeron, devant elle et portant de lourds gantelets de fer sur ses avant-bras musclés. Et leur qualité semblait supérieure à ce qu'il vendait : visiblement, il prenait soin que de ses propres armes.
Derrière lui, un jeune homme à la peau brune, avec des lunettes et jouant nerveusement avec une cigarette. Vu sa blouse, sans doute un médecin. Un chirurgien.
Dans le dos de la konohajin, Masato, le mafieux bedonnant à l'allure de moine défroqué s'avança, dépliant un kusarigama. Même si l'arme n'était pas idéale vu l'endroit, il semblait bien savoir le manier... Cependant, il n'attaqua pas, hésitant sur l'état et la combativité de la chuunin.


   
Récapitulatif combat:
         


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Hyûga Yume
J’avais actuellement d’autres choses à penser que cet arc, quand bien même j’avais compris que je n’étais pas la seule sur la piste et que je devais passer voir Chikahide. Et je venais de me faire trahir. Putain. De. Fumier. De. Sac. À. Merde… À peine le poison respiré, j’avais bondi en arrière en sentant mes muscles se serrer et contraindre prendre mon corps à aller plus lentement. Je détestais ça… J’activais aussitôt mon Byakugan alors que mon dos touchait le mur. Je levai les yeux vers les agresseurs, haineuse… J’allais les massacrer… Mais j’allais devoirs faire très attention… Je devais pour l’instant m’économiser et faire autrement.

« Vous voulez une Hyûga avec un Byakugan… hein ? »

Je levai mes yeux vers eux pour admirer leur chakra et surtout récupérer mon souffle. Et qu’ils s’approchent. Des armes… d’accord. Très bien. J’avais encore mon arc sous ma cape, mais ce n’était pas le lieu pour s’en servir. Non, j’allais devoir leur apprendre ce que c’était une ninja, une Hyûga… Ils allaient découvrir le Jûken et ses dégâts avant que je n’aille éclater sa gueule au marchand… Ou… il y en avait un qui allait regretter profondément ce qu’il venait de faire. Ma main glissa légèrement vers mes kunaïes. Ils allaient comprendre ce que ça voulait dire se manger un coup de Jûken à pleine puissance dans le cœur. J’allais leur faire cracher leurs poumons et leurs organes internes. Et toi petit médecin… J’allais aussi m’occuper de moi.

Je ployais légèrement le genou comme-ci le poison faisait effet. Je lâchai une quinte de toux en me recroquevillant sur moi-même comme-ci le poison faisait effet. La haine battait dans mon sang et c’était sans doute cela le plus dangereux. Pour eux. Pas pour moi. Je devais absolument garder la tête froide pour mieux les massacrer un à un…

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Plus d'une corde…

Le "petit service", la simple mission de livraison un peu douteuse s'était avéré être une trahison. Une embuscade, envoyant Yume dans le piège d'esclavagisme et mafieux convoitant le Byakugan.
D'ailleurs, comment Akiya avait-il découvert le nom de son clan et qu'elle possédait ce don légendaire ? Le vieux marchand n'avait pas paru le noter lors de leur rencontre, ni pendant le voyage. Etait-il en réalité plus érudit, vicieux et bon acteur qu'il n'y paraissait ?
En tout cas, ses informations étaient visiblement incomplète, car il ne connaissait visiblement pas le sceau maudit de la Bunke... Même si par miracle les truands triomphait, jamais ils ne s'empareraient du secret des Hyûga.
Tout ceci n'était donc qu'un immense gâchis. Voilà donc pourquoi Tetsunori avait qualifié les plans habituels de son chef de caravane de martingales foireuses...

Mais la Hyûga ne comptait bien évidemment pas succombé ou se faire capturer par quelques esclavagistes miteux d'un trou perdu des Plaines Désertiques. Elle était en quête d'une légende et en plus avait peut-être de la concurrence... Portée par la colère et dissimulée par sa capuche sombre, elle activa secrètement son Byakugan si convoité en reculant. Il était temps de donner une leçon à ses agresseurs.
Feignant une faiblesse à cause du poison bien supérieur à son effet réel, elle se prépara à contre-attaquer. Dégainer son arc et se battre avec au corps à corps, dans une cave, serait difficile (mais pas impossible pour une kunoichi de son rang), mais sa haine la poussait à donner à ces ruffians ce dont ils voulaient s'emparer : l'art ultime des Hyûga.
Même affaiblis par le somnifère toxique, sa vivacité et sa force l'emporterait sûrement contre ces malfrats.

Déjà les pupilles légendaires de son clan dévoilèrent une information intéressante sur les armes que portait Shûren , le forgeron mafieux et probablement le chef de leur bande. Les lourds gantelets blindés qui couvraient ses poings et ses avant-bras n'étaient pas juste de bête gants de métal : un ingénieux mécanisme y était monté, permettant de faire jaillir deux lames tranchantes, les transformant en une paire de katar.
"Tes yeux intéressent beaucoup de monde et nous couvriront d'or. Assez pour quitter ce trou et vivre dans le luxe à jamais ou monter une bande redoutable dans un endroit plus propice." annonça le musculeux brigands dans un sourire avide. "Et même sans ça ou si tu survis à.... l'opération, j'ai des clients pour les belles poulettes comme toi ! Voilà qui remboursera les dettes du vieux !"

Sans doute trompé par l'apparente faiblesse de Yume, il bondit en avant sans prendre la moindre précaution ni usé de ses armes dissimulés.
C'était logique : il voulait s'emparer de la kunoichi intacte.
Sa grosse main ganté de fer jaillit, voulant emprisonner la tête dans une étreinte mortelle pour l’étouffer jusqu'à l'évanouissement.
La brute habituée à battre le fer et relativement bien entraînée avait une poigne puissante.
Se coulant discrètement derrière la Hyûga (un mouvement inutile en raison du champs de vision du Byakugan) avec une agilité que ne laissait deviner son embonpoint, Masato le mafieux à l'allure de moine défroqué attaqua à son tour, utilisant la chaînes de son kusarigama pour tenter de stranguler la Hyûga. Là encore, le brigand voulait visiblement la prendre vivante et intacte, cherchant à l'incapaciter plus qu'à la blesser. L'assaut était cependant dangereux : l'homme n'était vraisemblablement pas un amateur.
De son coté, le médecin se tenait en retrait, fouillant dans sa besace nerveusement mais sans non plus trop se presser. Le Byakugan de la konohajin l'informa qu'il disposait là dedans de scalpel mais également de senbon et de quelques fioles de liquide. Probablement du poison ou d'autres anesthésiques.
Les esclavagistes n'avaient cependant pas encore réalisé à qui ils avaient affaire.



   
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Hyûga Yume
Oui, bla bla bla… j’avais bien compris qu’il voulait mes yeux ! C’était pas de premier. Ni le dernier. Ni le dernier, à nouveau, à vouloir ma mort. Alors que je les laissais approcher et tenter de m’étrangler avec une chaîne. Mais seulement… Ils venaient de se jeter dans la gueule du loup. J’observais le meneur et un sourire étira mes lèvres.

« T’es ni le premier, ni le dernier à vouloir mes yeux et mon corps. Tu seras pas le dernier à échouer. »

Connard.

Les toxines avaient plus ou moins quitté mon corps et je sentis clairement mes forces revenir dans mon corps… Qui s’anima presque aussitôt avec une vivacité supérieure à ce qu’ils pouvaient connaître. Je bougeais rapidement alors que je faisais attention aux lames dans les bras de l’autre enfoiré alors que ma main libéra, d’une douce caresse, une décharge de chakra dans les poumons, et les côtes, de celui qui m’étranglait avant de couler hors de son étreinte pour frapper celui qui était le chef au niveau de son ventre sans aucune pitié… Mon regard blanc se glissa vers le médecin et à nouveau un sourire cruel étira mes lèvres et je fondis sur lui…

Mon coup toucha son genou avant que je ne referme la porte d’un coup de pied et que je ne m’enroule autour de lui, plongeant la main dans son sac, pour entourer ma main de la sienne… et ramener un scalpel contre sa gorge, plantant légèrement la pointe dans sa chair…

« Je devrais t’arracher les yeux… Donne-moi une bonne raison pour ne pas te transformer en un cadavre sanguinolent. »


Et j’avais frappé extrêmement violemment, j’avais fait exprès, bien évidement… Sans doute un peu trop. Mais là… j’avais besoin d’évacuer une partie de la colère… Qu’une toute petite partie de la colère… Et j’observais les deux premières victimes en enfonçant un peu plus la pointe de la lame.

« Vous m’avez mis très en colère… tu comprends pourquoi… j’espère ? »

Je susurrais doucement à son oreille en gardant son autre main tordue dans son dos. Je m’en foutais complètement de le tuer, cela ne serait ni le dernier, ni le premier.

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Plus d'une corde…

Croyant stupidement la Hyûga presque complètement empoisonnée et inoffensive, les deux malandrins avaient commit l'erreur de l'attaquer sans méfiance au corps à corps, à l'aide de techniques basiques essentiellement destinées à l'immobiliser et à l'assommer. Le troisième larron, le médecin, était resté en retrait. Plus méfiant ou simplement moins à l'aise à l'idée de tabasser la demoiselle qu'il devait "opérer".
Grâce à son entraînement supérieur et son Byakugan, Yume se libéra en un instant de la prise de ses agresseurs.
Deux coups puissants du terrible Jûken de son clan brisèrent l'élan du forgeron et du faux moine mafieux. La surprise et la douleur furent telle qu'ils restèrent un instant perplexe. Masato vomit.

La chuunin en profita pour se glisser en un instant dans le dos du médicastre, toujours occupé à fouiller frénétiquement dans son sac.
Mais la Hyûga fut plus prompte que lui et elle, elle n'avait pas à chercher à l'aveugle les instruments du chirurgien : après lui avoir à moitié démit le genoux d'un coup sec, elle s'empara d'un scalpel et l'en menaça.
Captif, le genoux douloureux et sa lame sous la gorge, le jeune médecin balbutia une réponse à la kunoichi.
"Ouais ! J'pige ! Mais j'ai juste été embauché pour cette connerie ! J'fournis les produits et le savoir-faire et c'est tout ! On m'avait pas parlé de ninja ou je ne sais quoi ! Juste d'une fille à endormir pour prélever ses yeux !"

Vu son affolement, il ne mentait pas. Ces capacités de combat semblait au mieux être celle d'un genin débutant, voire d'un civil. Rien en lui ne semblait constitué une menace, à part peut-être ses fioles de poison. Et avec un bras douloureusement tordus dans le dos et un scalpel sous la gorge, il n'allait pas s'en servir de sitôt !
Hélas, avec ce boulet tremblotant sur les bras, impossible pour la Hyûga de sortir de ce sinistre donjon. En plus, si elle remontait à la surface maintenant, nul doute qu'elle serait poursuivit. Elle était apparemment dans l'antre du Mal local, un repaire s'esclavagiste et de mafieux. Allez savoir combien de petites frappes elle trouverait en haut et qu'ils pourraient lui envoyer aux fesses.
Le plus simple était d'éliminer ou d’estourbir ici en toute discrétion Shûren et Masato. Avec ses talents naturels pour la furtivité, Yume pourrait ensuite aisément se glisser hors de leur repaire, sans que l'alarme ne soit donnée.

Il fallait aussi qu'elle se décide à propos du chirurgien : il n'était vraisemblablement qu'un instrument loué pour l'occasion et ne verrait aucun problème à la fuite de la Hyûga. Lâche, il ferait tout pour sauver sa peau... Mais méritait-il vraiment la clémence de la konohajin ? Elle n'était sans doute pas la première jeune fille à succomber à ses anesthésiques ou à passer sous son bistouri...
Par contre ses sinistres acolytes, les esclavagistes de la pègre, commençaient à se remettre en grommelant et en lançant des jurons entrecoupés de grimaces de douleur.
Apparemment, les mafieux avaient quand même un certain entraînement, pour avoir survécus à l'art secret des Hyûga.

"Petite salope..." siffla Shûren le forgeron, en crachant du sang mais en se mettant en position de combat. Dans un cliquetis, il déploya les lames cachées dans ses poings blindés. "Tu aurais pu survivre, t'endormir tranquillement... Tu te serais juste réveillée aveugle. Là on prendra ces maudits yeux maléfiques sur ton cadavre !"
"Euh... Elle a un otage. Moi." rappela le médecin au comble de la panique. Il était coincé entre la colère toute à fait compréhensible de sa "patiente" et celle du chef de la pègre locale. "Et je suis le meilleurs chirurgien de la ville."
"Et bien, on stockera son corps le temps d'en trouver un autre..." intervint alors Masato qui se redressait lui aussi, un filet de vomi aux lèvres et n’arborant plus du tout l'aspect d'un moine jovial mais celui d'un ivrogne rubicond en colère.

Le moine défroqué commença à lentement faire tourner son kusarigama au dessus de lui, comme s'il se préparait à attaquer. Masato semblait toutefois excessivement prudent : son arme n'était guère idéale pour un combat dans les salles souterraines de leur repaire.
Néanmoins, son visage rougeaud affichait maintenant un sourire cruel et confiant.
De son coté, Shûren louvoyait, ses lames brandit et cherchant un angle d'attaque.
"Désolé doc', j'aurais préféré ne pas avoir à faire ça... Mais il faut qu'elle apprenne qu'elle est sa place. Celle de victime ! Neko no Binshô-sei !"

Le forgeron bondit soudain, s'aidant de ses katar pour bondir d'un mur au plafond avant de retomber à coté d'elle. Yume avait curieusement du mal à se concentrer, son attention attirée par le moine défroqué et son arme tournoyante, dont le sifflement lancinant et pénible la déconcentrait. Sans le Byakugan, elle aurait pu manquer l'assaut de Shûren.
Visant son flanc, il déchaîna une attaque surpuissante en croisant brutalement ses deux lames. Et tant pis si la Hyûga utilisait le médecin comme bouclier.
"Hosa Dan !"

Il s'agissait de son arcane la plus puissante et la plus secrète. Shûren ne comptait plus le nombre d'ennemis (et aussi pas mal d'alliés voire d'amis) qui avait été tranché en deux pas ses katars.
C'était cependant une technique épuisante, qu'il utilisait normalement en dernier recours... Mais le forgeron mafieux était loin d'être bête : leur future victime, leur poule aux œufs d'or les avait presque mis au tapis d'une caresse. Plus question de la sous-estimer !
Et pendant ce temps, Masato continuait à faire tourner ses chaînes. Le sifflement du vent devenait de plus en plus fort, de plus en plus irritant pour la Hyûga. Il lui vrillait le cerveau, pire encore que la voix de crécelle d'une petite Aburame.
Au point de ne plus entendre les voix ou les bruits de pas...


   
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Ohoho… les cocos… Pensiez-vous sérieusement que c’était assez ? Surtout avec ce genre d’attaque sur moi ? J’avais eu pire… Bien pire ! Et cela ne me dérangeait pas du tout d’être attaqué. J’allais devoir les tuer de toute manière.sans aucun doute. Je n’avais pas peur d’eux. J’allais les tuer tous les trois et leur apprendre ce que c’était un Hyûga ! D’un mouvement vif je lâchai le scalpel d’un geste vif avant d’envoyer une décharge de chakra sur le forgeron. Dans le même temps, ce putain de sifflement me rendait folle, je projetai en avant, sur le forgeron quitte à ce qu’il se tue sur la lame de l’autre.

Quant à l’autre connard… À nouveau je bougeais, dansant sur l’air du vent pour revenir le frapper et cette fois en pleine tête pour le faire taire. Même pas un coup violent une petite tape de la paume en pleine tempe. J’allais devoir de toute manière tous les tuer… J’allais tous les tuer… Pour sortir d’ici vivante. Et sûrement fuir la ville très rapidement pour ne plus avoir à faire avec la caravane et tout le reste. Mais ça c’était autre chose, répandre le sang et des clones… Quoi qu’il aurait fallu que je semble morte pour être tranquille ! Mais pour l’instant, tous les tuer, et après… on verrait le reste ! Je devais déjà survivre à ça, enfin survivre… je savais que je réussirais à les battre ! Je ne doutais pas de moi contre eux après tout.

Je serrais légèrement les dents avant d’à nouveau pivoter sur mes pieds pour refaire face à l’homme et au médecin ainsi qu’aux connards de services, prête à en remettre une couche et les écraser soigneusement comme les insectes qu’ils étaient sous mon talon vengeur.

« Et vous ? Votre place c’est comme un cadavre crachant du sang… Insecte que vous êtes. »

Répliquais-je. La place de la victime ? Pas vrai… Je l’avais déjà été. Plus jamais je ne le serais.

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Plus d'une corde…

Yume avait réussit à endormir la méfiance des esclavagistes et sa contre-attaque fut douloureuse pour les malandrins. Néanmoins, il s'agissait de malfrats sans foi ni loi et vaguement expérimentés. Assez en tout cas pour être dangereux.
Malgré leur honte et leur colère, ils se mirent en position de combat, prêt à en découdre et usant de stratagème sournois, comme un vil genjutsu débilitant.
Le médecin, pièce rapportée au gang vraisemblablement embauché uniquement pour son savoir-faire en anesthésiques et chirurgie, n'en menait pas large. Lui n'était visiblement pas un combattant...

Et malheureusement pour lui et la Hyûga, un pion sacrifiable. Shûren, le forgeron qui semblait à la tête de ces bouchers, bondit avec souplesse, usant de ses katar pour se mouvoir promptement et selon un angle d'attaque normalement imprévisible... Mais c'était sans compter le légendaire Byakugan qu'ils convoitaient et dont Yume savait usé d'un art consommé.
Lâchant son scalpel, elle poussa l'otage dans les bras mortifère du truand aux katars qui déjà se ruait vers eux.
Shûren n'hésita pas un instant à tailler en pièce son allié pour tenter d'atteindre la kunoichi aux yeux lavande pâle. Dans un gargouillis immonde, le chirurgien fut promptement débité en tronçons sanglants.
Malgré ce bouclier humain, les lames de l'esclavagiste déchirèrent la chair de la konohajin, même si leur tranchant fut émousse par les flots de sang et de chairs de sa malheureuse victime.

Shûren grogna, plus agacé par le peu d'efficacité de sa meilleure attaque que par le sacrifice de son collègue.
Ne souhaitant guère se frotter plus avant aux lames garnissant ses gantelets, Yume expédia une onde de chakra vive et précise. Quasi invisible dans la pénombre de cette chambre de tortures souterraines, la vague d'énergie guidée par le mythique Byakugan expédia le bandit au loin, même si la chuunin aurait aimée l'envoyer à plus grande distance encore.
Hélas, bien que massive, la cave des esclavagistes n'était pas si grande et un mur épais interrompit vite et douloureusement le vol plané du mécréant, qui s'effondra à terre un instant désorienté par le choc.
Cependant, le forgeron de la pègre s'avéra tenace et résistant : déjà il commençait à se redresser en grognant, une haine féroce luisant dans ses yeux.
Jusqu'à présent, le mafieux avait tout fait pour ne pas abîmer par mégarde les précieuses pupilles de la Hyuga. Visiblement, ses scrupules s'étaient envolés...

Mais le temps qu'il se redresse, Yume devait s'occuper de son gros acolyte. L'espèce de moine de la pègre faisait toujours tournoyer son arme, emplissant la pièce d'un sifflement affreux et dérangeant qui vrillait les tympans de la chunnin de Konoha.
Difficile de se concentrer et impossible d'entendre quoi que ce soit à cause de cette stridulations immonde. Il fallait que ça cesse !
Usant de son incroyable vitesse, Yume fondit sur Masato et se glissa sous sa garde. Maintenir son étrange et irritante technique lui prenait visiblement toute son attention.
En un instant, les poings vifs de Yume le lardèrent de coups ressemblant presque à une danse ou des caresses... Jusqu'à ce que l'obèse se mette à hurler de douleur et à tousser du sang.
"M...Maudite... sorcière !" parvint à balbutier le mafieux bedonnant, peinant à respirer. Yume put désormais l'entendre clairement, malgré son mal au crane. Le son horripilant de son arme avait cessé, lui confirmant qu'il s'agissait bien là d'une technique shinobi ou approchante.

Yume les toisait avec mépris, attisant la haine des deux survivants.
Poussant un grognant, le massif mafieux expédiant promptement une extrémité de son arme sur la Hyûga, dans un mouvement rageur que le Byakugan de la kunouchi jugea exagéré.
D'ailleurs, il la rata de peu... Du moins, jusqu'à ce qu'il tire sur le chaîne, ramenant sournoisement la lame dans le dos de la konohajin.
"Bûmeranburêdo !" siffla comme un serpent en colère le moine défroqué.
Et Masato n'était pas le seul à vouloir en découdre.
Profitant de son altercation avec l'obèse, le forgeron s'était redressé. Il se rua vers la Hyûga pour l'étourdir sous un barrage de coups de pieds d'une violence inouïe.
"Des insectes, hein ? On va te montrer le danger des scorpions du désert, gamine !" s'exclama le mafieux, peu au fait de l'entomologie (Hako l'aurait sans doute tuer rien que pour ça). "Prends ça ! Tarenkyaku !"





   
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J’arrêtais mon Byakugan d’un minuscule battement de cil, je savais que si je tirais plus, j’aurais mal et je perdrais de la concentration. D’un mouvement souple je sortis mon arc et mes flèches. Pas le temps de réfléchir, je bougeai dans le même temps, dansant au milieu de leurs attaques comme-ci elles n’existaient pas. Je ne pouvais pas perdre trop de temps, je les avais en visuel. Ma corde chanta une première fois d’une flèche gorgée de mon propre chakra et je visais la tête du forgeron beaucoup trop résistant à mon goût. Plus je mettais du temps à les vaincre, plus je risquais ma peau. Mais je ne pouvais pas non plus tout donner d’un coup ! Non, je devais faire attention. Très attention.

Je sentis la lame raser mon corps alors que je fis une nouvelle pirouette souple, tirant à nouveau une flèche de mon carquois pour bander mon arc, à nouveau gorgée de chakra, pour viser le prêtre en pleine tête. Il ne fallait pas que je les loupe… Ou que je ne me laisse trop… Mmh… Non, je devais me servir de ma tête. J’avais quelques informations et je ne pouvais pas retourner de toute manière à la caravane… J’avais la plus grande partie de mes affaires, j’avais tout ce qu’il fallait. Tout ce dont j’avais besoin maintenant c’était de fuir la ville.

La porte. Non, mauvais idée de sortir s’ils n’étaient pas morts… ils gueuleraient pour attirer le monde. Et je ne pouvais pas m’attirer une foule entière sur mes fesses. J’avais encore besoin de les tuer, ou de les blesser assez, pour pouvoir m’enfuir sans qu’ils gueulent comme des putois ? Est-ce qu’il me restait des parchemins explosifs ? Hako en aurait sûrement… Une autre idée me vient et je masquai mon sourire en bougeant à nouveau entre eux dans l’objectif de les obliger à se frapper l’un l’autre.

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Plus d'une corde…

C'était désormais un combat à mort qui s'était engagé entre les esclavagistes boucher et la kunoichi de Konoha.
Un instant, Yume caressa l'idée de profiter de sa vitesse visiblement fort supérieure à celle des deux balourds pour fuir la sinistre cave... Mais la chuunin savait que ce serait prendre un risque : elle ne courrait pas (pas encore) plus vite que le son et le forgeron semblait être un chef de la pègre locale.
Nul doute que son échoppe miteuse grouillait de sbires. Elle en avait vu quelques-uns qui glandaient là en venant... Pas qu'ils fussent dur à tuer mais la Hyûga voulait éviter d'épuiser ses forces en se frayant un chemin sanglant en ville.
D'autant plus que dans ce trou à la réputation douteuse, beaucoup de péquenaud du coin devaient bosser pour la pègre et pourraient se lancer à ses trousse. Or, elle avait encore à faire en ville.

Yume décida donc de poursuivre le combat. Les cadavres ne hurlent pas des ordres et les minables du dessus mettraient sans doute un temps avant d'aller voir ce qui se passaient dans la chambre de torture souterraine. Elle pourrait donc certainement s'esquiver discrètement une fois les malfrats occis.
Chose plus simple à dire qu'à faire, malgré tous les talents martiaux de la chuunin.
Juste avant qu'elle désactive son Byakugan, ses pupilles légendaires révélèrent la fourberie du moine défroqué et de son arme qui revenait à toute vitesse dans le dos de la Hyûga. Il avait donc feint de la rater à dessein !
La ruse éventée, la vitesse surnaturelle de la konohajin lui permirent d'éviter la lame-boomerang, au grand désarroi de Masato.

Souhaitant éviter de gaspiller ses forces et épargner un trop grand effort à son dojutsu, la Hyûga voulu prendre du champs et dégainer son arc.
Un choix tactique qui aurait arraché un rictus gêné au stratège Uchiha de son équipe. Ce n'était pas vraiment l'arme idéale pour un combat en intérieur et encore moins lors d'un corps à corps...
Le temps de saisir et sortir l'arme, d'encocher une flèche et de viser, le brutal Shûren fut sur elle, la rossant copieusement à coups de pieds surpuissant, un rictus de joie mauvaise aux lèvres.
Le bougre mettait à profit sa force de forgeron et un entraînement quasiment digne d'un shinobi !

Il fallut toute la rapidité de l'Eclair Blanc de Konoha pour que Yume se dégage du torrent de coups et prenne suffisamment de champs pour utiliser son arc.
Chargeant son tir de chakra élémentaire, la kunoichi aux yeux lavande pâle décocha promptement une flèche en direction de la tête de faux-prêtre bedonnant. Si cela ne le tuait pas d'un coup, cela le dissuaderait peut-être de se ruer au combat.
En vrombissant, la fléche arracha la joue et une partie de la mâchoire du brigand, lui arrachant un cri qui se transforma en gargouillis sanglant.
Il avait néanmoins réussit à esquiver un coup mortel...
Cependant, il saignait abondement, se tenant son visage mutilé. Son regard se teintait de panique. Il hésitait : attaquer ou pas ? Même sans Byakugan, Yume pu le voir lancer un regard tenté vers la porte menant aux escaliers vers la surface... Et les renforts.

Dans un mouvement souple, la Hyûga expédia un autre projectile perforant sur Shûren qui se ruait déjà sur elle.
"Tu es à moiiiiii ! Hogo Kyoran !" hurla le forgeron mafieux, dressant une barrière de lames avec ses katars tout en bondissant sur la konohajin. Hélas, il avait un peu surestimé la protection de ses armes : les katars brisèrent bien la flèche, mais la pointe surchargée de chakra Fûton pénétra sa protection improvisée et sa chair.
Il hurla sa rage, continuant à avancer pour faire pleuvoir sa danse de griffes métalliques avides de sang sur la chuunin.
"Je vais te dépecer ! Joge" éructa le vandale, terminant son assaut par de nouveaux coups de lame.
Un vrai maniaque.... Mais il savait se battre, même si l'oeil expert de Yume commençait à déceler des signes de fatigue dans ses assauts frénétique. Il ne pourrait sans doute pas continuer longtemps à ce rythme... En tout cas, espérons-le.

Masato de son coté reprenait ses esprits, se tenant d'une main ensanglanté la tête et observant le combat.
Il n'osa pas attaquer : malgré ses talents, son arme restait assez peu maniable en intérieur et il risquait de toucher son chef. Pas que ça l'aurait bien dérangé d'habitude, vu qu'il n'aurait rien eu contre une promotion impromptue... Mais lui aussi avait pris conscience qu'il s'agissait désormais d'un combat à mort contre une kunoichi. La moindre blessure supplémentaire pourrait faire pencher la balance...
De plus, il était lui-même en piteux état et son courage avait ses limites (très vite atteintes).
Il lorgnait la sortie, n'osant cependant pas s'y ruer : le moine défroqué avait été témoin des prouesses à l'arc et de la rapidité effroyable de la Hyûga.
Si elle arrivait à se sortir du corps à corps contre Shûren et qu'elle lui déchait encore une autre flèche, s'en était fini de lui...
Il lui fallait donc faire diversion.

D'un mouvement de poignet, il fit tournoyer la chaîne de son arme pour l'enrouler autour de son bras, tout en rengainant à la ceinture la faucille qui pendait à l'autre beau.
Peut-être que la kunoichi de Konoha le remarquerait et jugerait qu'il se rendait... Ou s'apprêtait à mendier pour sa vie.
Mais en réalité, il lui restait encore quelques atouts vicieux dans ses manches.
Enfin, juste de quoi gagner un peu de temps.
Il composa les signes cabalistiques idoines, comme lui avait apprit un jour un vieux moine.
"Yasashî Kyôki..." siffla Masato entre ce qui restait de ses dents, convoquant une illusion pour plonger la Hyûga dans la folie. Ou au moins, la distraire un peu le temps qu'il se taille d'ici ! Ou que Shûren la déchiquette de ses lames.
Décollant ses amples fesses du mur, le mafieux bedonnant se coula discrètement (espérait-il) vers la sortie, l'air libre, des renforts et un rebouteux ou quelque médicastre qui pourrait lui sauver la vie et lui éviter de ne pouvoir manger qu'avec une paille.


   
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Rester dans l’économie ne se ferait pas… Et je commençais à avoir des petits jouets partout… Très bien, on allait finir de plaisanter ! Ils voulaient vraiment goûter du Hyûga ? J’avais récupéré assez de mon Byakugan, et même si j’avais dû utiliser l’arc, j’vais sentis légèrement les coups passer. C’était rien à côté de ceux de Hako qu’il puisse me croire. Mais je n’allais pas m’amuser à lui dire, et puis quoi encore ? Ce prêtre me cassait sérieusement les couilles ! Enfin, les ovaires. Il avait des griffes le petit forgeron. J’évitai sa charge mais pas son double coups verticale ! Je les sentis m’entailler la chair, mais ce n’était pas grave ! Mon arc retrouva sa place et mes doigts se refermèrent sur mes bombes fumigènes avant de les envoyer au sol. J’activai à nouveau mon Byakugan avant de bouger à nouveau en fixant mon attention sur le prêtre, en ignorant soigneusement les jouets sur lequel je marchai.

Cible verrouillée. Le prêtre allait goûter à quelque chose.

Le chakra enveloppa mes mains en prenant la forme de tête de lions. J’eus un sourire vicieux avant de foncer vers le prêtre aussi discrètement que possible pour venir le frapper en pleine tête et enchaîner quelques autres coups, hors de questions qu’il fuit et qu’il me mette dans la merde. J’avais de quoi récupérer rapidement dans mes affaires ! Mais pour l’instant sortir de là serait une bonne idée. Mais après le plus compliqué serait de fuir la ville. Tant pis pour la caravane. Ils n’auraient qu’à se plaindre à leur connard de chef. Mais une chose à la fois : d’abord, je les tue, après on verra… C’était la dernière fois que je partais pour une telle mission en solo, mais en même temps c’était aussi pour les protéger… au cas où.


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Plus d'une corde…

Shûren, le forgeron chef de gang s'était rué sur Yume, fendant l'air de sa paire de katars et griffant la kunoichi encombrée par son arc.
Mais si elle avait subit les assauts à outrance du mafieux, la konohajin avait pu en profiter pour reposer ses yeux et leur précieuse pupille. Elle pouvait désormais de nouveau déployé l'art ancestral des Hyûga et sans doute rapidement mettre fin au combat... En tout cas, c'était ce que la chuunin espérait.
Cependant, son attention fut distraite non seulement par la charge du malfrat mais par l'apparition un brin incongrue de jouets d'enfants. Un peu comme ceux qu'on aurait pu trouver dans la chambre de sa petite sœur, si les membre du clan n'étaient pas si austères et fermés à la seule idée des plaisirs enfantins.
Ces jouets cependant s'animèrent bien vite, leur aspect se tordant et devenant fort inquiétants...


Troublée, Yume ne put esquiver la suite de l'assaut du forgeron esclavagiste. Mais par chance, la kunoichi aux yeux lavande pâle travaillait depuis des années avec un maître des illusions, un Uchiha qui plus est. Aidée par son Byakugan, elle ne tarda pas à constater que les jouets grotesques et distordue qui s'agitaient pour attirer son attention n'étaient en fait sûrement qu'un vil genjutsu pour la distraire. En eux-même, ils ne présentaient probablement pas de danger.
Comme pour confirmer ses suppositions, la vision légendaire du clan Hyûga lui révéla que le gros poussah blessée de Masato essayait discrètement de s'éclipser : le mafieux obèse allait abandonner son chef aux mains mortelles de la Hyûga...
Tant mieux, cela ferait un adversaire de moins !

Enfin, non : Yume était chuunin et elle se doutait bien que la première chose que ferait ce lâche serait soit de verrouiller la porte en fer menant à la surface (ce qui ne l'arrêtait sûrement pas mais pourrait s'avérer casse-bonbons), soit de courir mander des renforts. Et alors adieu élimination discrète des facheux et son évasion mystérieuse...
La kunoichi aux yeux pâle décida d'agir au plus vite : ce fourbe illusionniste devait périr au plus vite ! Il était plus vicieux et prudent que le forgeron arrangée, qui restait juste une simple brute à gérer.

Il fallait néanmoins échapper à l'emprise de fer de Shûren, qui rêvait visiblement de la dépecer avec ses katars.
D'un mouvement incroyablement fluide, la Hyûga rengaina son arc et attrapa à la place une bombe fumigène. Cependant, la kunoichi avait beau être d'une rapidité effroyable, un combattant de la trempe du forgeron mafieux n'allait pas rater pareille ouverture dans sa garde.
"Tu aimes ça ? En voilà encore ! Joge !" jubilait le sinistre Shûren, déchaînant de nouveau ses lames contre la konohajin. "Tu aurais dû accepter ton destin d'aveugle ! Je prendrai tes maudits yeux sur ton cadavre !"

Mais le butor déchanta bien vite : d'un geste, c'était lui que Yume venait de priver de la vision, claquant sa bombe fumigène au sol
Les volutes obscures envahirent immédiatement la sinistre salle de torture. L'illusion de Masato se dissipa également.
La chuunin de Konoha quand à elle n'était évidemment nullement gênée par la fumée : son Byakugan lui révélait la position de toutes ses cibles.
D'un bond elle rejoignit en un instant le moine défroqué qui s'échappait en silence. Surpris, Masato laissa échapper un petit couinement de surprise et de peur.
La Hyûga fondit sur lui, bien trop rapidement : il fut totalement pris par surprise par l'assaut furieux de la kunoichi.
L'une des arcanes secrètes les plus puissante du clan Hyûga frappa le faux prêtre en pleine tête.

Grâce à son Byakugan, Yume put suivre l'effet délétère de son chakra sur le crâne du malheureux. Son cerveau fut littéralement transformé en bouillie. Ses yeux explosèrent sous l'impact et même les os du crâne  se fendirent sous l'afflux terrifiant de chakra savamment guidé.
Masato s'effondra dans un ultime gargouillis, mort sur le coup. Un fin presque trop douce pour un être abject : combien de jeunes filles avaient finies entre les griffes de cet esclavagiste ?
Toujours perdu dans la fumée, le chef des truands fendait vainement l'air et la brume de ses lames, ignorant du sort sinistre de son compère.

"Tu ne m'échappera pas comme ça !" piaffait le forgeron, furieux de la dérobade de la kunoichi.
La fumée n'allait pas s'éterniser et Yume se trouvait sûr le pas de la porte, le corps ventripotent et ensanglanté de Masato abattu sur les premières marche. Sa matière cérébrale et du sang suintaient de ses oreilles et de ce qui restait de son visage.
Avec sa vitesse, l'Eclair Blanc de Konoha pourrait sans nul doute s'échapper maintenant. Elle jaillirait dans la boutique et pourrait se carapater à toute vitesse, prenant par surprise les autres mafieux qui rôdaient sûrement autour de la forge.
Mais elle laisserait alors un témoin, un survivant, un mafieux peut-être avide de vengeance. Voilà qui risquait de compliquer sa quête...

Ou bien... Elle pouvait se retourner et finir le travail en prenant aussi la vie de Shûren. Après, elle pourrait sans doute s'esquiver de là en toute discrétion vu ses talents en infiltration.
Au moins, la pègre la laisserait tranquille pour pas mal de temps. Peut-être même à jamais : les grouillots qu'elle avait vu là-haut n'étaient que des petites frappes : sans ordre et sans chef puissant ou charismatique, ils ne se lanceraient sans doute pas dans une vendetta contre une kunoichi.
Mais combattre d'avantage, c'était aussi gaspiller son temps, son énergie et elle même si elle croyait être capable d'occire sans trop de soucis le forgeron , elle n'était pas à l’abri d'une erreur et d'une blessure plus ou moins grave....



   
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Hyûga Yume
Ce con parlait beaucoup trop pour moi, même s’il me blessait légèrement. Et de toute manière je venais de tuer son collaborateur. J’avais encore un peu de réserve de chakra, mais je ne pourrais pas tenir comme ça encore très longtemps ! Cela pourrait se faire. Tant pis pour la flaque de sang et de tout un tas d’autre truc à mes pieds. Ce n’était pas la première fois que je tuais… Mais de cette manière c’était assez sale. Hako aurait adoré… Akira… il m’aurait étranglé pour cette improvisation la plus totale. Mais il n’était pas là pour l’instant… Il me tuerait quand je reviendrais, si je revenais. Cependant, cet homme était un gros abruti… il pensait vraiment qu’on laissait nos dojutsu dans protection ? Oh que non… C’était même tout l’inverse. Enfin, lui expliquer cela était une véritable perte de temps que je n’avais pas réellement à gaspiller… Surtout à cause de la fumée.

Cible verrouillée.

Il se fatiguait à taper dans le vide comme un abruti… J’eus un sourire mauvais avant de fondre sur lui pour lui offrir une valse de coup de mes paumes jumelles du hakke dans toutes les zones possibles pour lui faire un maximum de dégât en un minimum de temps. Je n’avais plus que ça à faire. Je devais le tuer pour ensuite fuir. Le laisser en vie serait mettre en danger la caravane. En soit, je voulais surtout protéger la petite fille et la grand-mère. Sinon le chef pouvait crever la gueule ouverte maintenant ! J’en avais plus rien à foutre.

Mais lui… en attendant, ce forgeron de mes ovaires, j’allais lui faire vomir son cœur… Je devais le tuer maintenant avant d’être totalement à court de chakra, à défaut d’être à court de vie. C’était bien pour cela que mes attaques étaient faites pour qu’il meure. Maintenant. Et qu’il cesse d’être une menace et un parasite pour ce monde. Et pour venger toutes et tous ceux qu’il avait mutilé, blessé, exploité, tué ou bien pire.

Et je n’aurais pas pu régler cela en disant que mon Dojutsu était scellé. Jamais ils ne m’auraient cru et en même temps je n’avais aucun regret de le tuer.


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Plus d'une corde…

La fumée de la bombe ninja de Yume avait fini de se dissiper et c'est avec une joie malsaine que Shûren constata que sa "captive" ne s'était pas enfuie comme il s'y attendait. La folle !
Il brandit ses lames, un sourire gourmand aux lèvres. Il allait se faire un plaisir de lacérer le corps de la kunoichi aux pupilles légendaires, avant de prendre un malin plaisir à lui arracher ses yeux pour les vendre.
Elle ne fuyait pas et s'était révélée une combattante hardie, mais elle allait bientôt comprendre son erreur et découvrir qui régnait sur la pègre de Chigau...
"Masato, immobilises-là, qu'on en finisse !" grogna le forgeron esclavagiste, cherchant des yeux son bedonnant complice. Sa voix assurée et pleine de rodomontades se cassa en un filet ridicule quand il constata que nul n'allait lui répondre.

Au pied de Yume, vaincue dans une tentative de fuite humiliante se trouvait le corps déchiqueté du moine défroqué. Sa tête n'était plus qu'une répugnante pulpe sanglante.
Si Shûren avait eu deux sous de bon sens, il aurait filé, quitte à s'enfermer lui-même dans un des sinistres cachots de son repaire. Ou il aurait imploré grâce en priant les dieux d'êtres cléments.
Mais non : le mafieux avait acquis sa position en se frayant un chemin dans les rangs de la pègre locale par la violence et l'intimidation. Bien qu'excellent combattant, le forgeron n'était pas le couteau le plus affûté du tiroir et manquait de sans commun.
Il était également trop fier pour reculer.
Shûren fit donc le pire choix possible : enragé, il se rua vers la Hyûga lames en avant.
"Je vais te découper ! Je jetterai les bouts de ton cadavre aux chiens du désert ! Hogo Kyoran !" éructa le musculeux brigand, déchaînant ses katars en arabesques frénétiques, pour couvrir son approche et lacérer le corps de Yume.
Il se méfiait toujours de l'arc de la konohajin, n'ayant tirer aucune conclusion de l'état de son complice.

Si le malfrat savait se battre et qu'à plusieurs reprise il avait réussit à blesser salement la chuunin de Konoha, il n'en restait pas moins qu'une petite frappe d'un trou perdu face à l'élite du Village Cachée de la Feuille. Et n’importe quel shinobi du Pays du Feu aurait pu lui apprendre qu'affronter une Hyûga au corps à corps était une erreur. Souvent la dernière.
Guidée par l'expérience et l’infaillible Byakugan, il ne fallut pas bien longtemps à la kunoichi aux yeux lavande pâle pour se glisser sous sa garde.
Une nouvelle fois Yume déploya l'un des arts les plus secret de son clan. Ses paumes iridescentes défoncèrent les côtes du mafieux. L'onde de chakra pénétra le corps du malheureux, explosant ses organes internes, broyant son cœur et prenant sa vie en un instant.

Shûren s'effondra à genoux, son visage enragée et brutal passant d'un coup à la plus totale des surprises alors que son monde virait au rouge, puis au noir éternel.
Par réflexe, il hoqueta, tentant d’ânonner une question, d'exprimer ses dernières paroles. Il ne put que vomir son sang et ses tripes déchiquetés par l'impitoyable Hyûga.
Dans un dernier gargouillis, il rendit l'âme. Ce n'était pas une grande perte.

Le combat terminée vint le silence. Le Byakugan de Yume lui révélait aucun autre adversaire dans les parages. Pas de bruit non plus : l'affrontement sanglant était passé totalement inaperçu.
Il faut dire que cette pièce souterraine servait de salle de torture et sans doute à d'autres choses peu avouable : malgré la sinistre réputation de Chigau, la pègre devait apprécier un semblant de discrétion.
La porte de la sinistre geôle était restée ouverte : Yume pouvait donc quitter cet endroit qui commençait à puer le sang et la mort.
Le jeune médecin avait été déchiqueté par le chef des brigands (bien aidée en cela par une poussée de la kunoichi).
Elle avait décapité le moine défroqué, repeignant l'escalier et le mur avec du sang et des bouts de cervelle.
Elle avait défoncé la cage thoracique du forgeron esclavagiste qui était mort dans une flaque de sang et de vomi.
Il était temps de s'enfuir de là.

Vu que personne ne s'était rendus compte du combat et que les sbires de la pègre n'oseraient pas descendre déranger leur patron en pleine "opération", la chuunin spécialiste en infiltration n'aurait aucun mal à se glisser à l'extérieur et catimini et à mettre les voiles en toute discrétion.
Mais pour aller où ?
Sa mésaventure avait appris à la Hyûga plusieurs choses intéressante.
Déjà, que le chef de la caravane, Ayaki, l'avait trahis. Il avait (aller savoir comment) reconnue une Hyûga et avait monté ce pipeau à propos d'une livraison secrète pour l'envoyer directement dans un piège. Il était complice, voir instigateur.
Devait-elle rentrer discrètement à la caravane pour l'interroger et lui faire payer sa trahison ?

Les mafieux avaient aussi mentionné un antiquaire, un vieil écrivain public du nom de Chikahide. Qui sait, l'homme serait peut-être un diamant dans la boue de Chigau, un érudit qui pourrait la mettre sur la piste de l'arc légendaire...
Vu que même la pègre avait entendu parlé de lui, il ne devait pas être difficile à trouver. Et il y avait aussi de forte chance qu'il trempe dans de la contrebande ou des activités louches, vu l'endroit et sa réputation auprès des mafieux du coin.
Du coup, c'était peut-être risqué de s'y frottait, d'autant plus qu'elle avait beaucoup usé de son chakra...

Pourrait-elle juste se reposer ? Chigau était un repaire de contrebandier et marchands douteux : la cité dépravé disposait donc de pas mal de bar et autres établissements de jeu et de plaisir où elle pourrait peut-être reprendre haleine... Mais pour combien de temps ? Et que ferait la pègre une fois les corps déchiquetés retrouvés dans les souterrains ? Et Akiya et sa caravane ?
Yume avait aussi appris que quelqu'un d'autre avait questionné les forgerons, en terme un peu trop similaire à son coup. Un duo, composé d'une demoiselle impolie et d'un... loup-garou ? Des ninja concurrent en quête eux aussi de l'arc légendaire ? Et qui auraient défoncé l'auberge favorite de Raku...
La Hyûga pourrait peut-être essayer de se renseigner sur eux, histoire... d'éliminer la concurrence.

Elle pouvait aussi décider de quitter elle-même ce trou pourrie : même sans la caravane, elle ne devrait pas être bien loin de Shindatoshi, qui devait normalement être sa prochaine étape.
L'autre cité marchande serait plus développée et accueillante : elle y trouverait peut-être d'autres indices pour la suite de son périple.
Mais seule et sans guide, le trajet serait sans doute épuisant...

   
Récapitulatif combat:
         


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Hyûga Yume
Je soufflai entre mes dents en regardant le carnage… C’était quand même d’un salissant ce genre de chose… Je massais ma nuque un instant avant de m’approcher du médecin qui devait encore avoir quelques utilités dans son sac. Je baissai les yeux sur ma tenue en jurant. Merde ! Je l’aimais bien ma tenue moi ! Qu’est-ce que je devais faire ? J’étais sûrement trop fatiguée pour partir maintenant… Il y avait bien ce Chikahike à aller voir… Ou la femme avec le Loup-Garou… sûrement un Inuzuka ? Hako saurait mieux me dire. Mais il y avait l’autre enfoiré à aller voir… Je grognais un peu avant de faire quelques mudras et prendre une autre apparence. Visiblement, il n’y avait plus personne… mais je n’allais pas rester ici !

Je sortis rapidement de la pièce, laissant le carnage derrière moi,j’avais pris l’apparence d’un homme banal en remontant également ma cape sur mon front pour me cacher… C’était une journée banale dans la vie d’une ninja après tout. Je marchais d’un pas vif. J’avais besoin de me reposer et de dormir… La caravane serait pour l’instant une bonne solution… Et il fallait des réponses de l’autre enfoiré… J’allais le tuer…

Je me faufilai dans la ville, lançant de temps en temps un regard derrière moi pour m’assurer de ne pas être suivie. Mais j’étais presque sûre de ne pas attirer l’attention. Et la caravane était toujours là… Tant mieux. Je m’approchais à pas vif en dissipant au passage ma transformation pour attraper l’épaule d’Akiya :

« J’ai à te parler. »


Je ne lui laissais pas le temps de répondre pour l’entraîner dans son chariot d’une poigne ferme. Un kunaï apparu dans ma main et je plaçai la pointe sur sa gorge. Je restais mortellement calme dans mon attitude et c’était ça le pire pour lui.

« J’espère que t’attends pas un trop gros payement… Parce que comme tu vois je suis là. Entière. Je vais pas pouvoir en dire plus sur toi si tu ne parles pas dans la minute qui vient. Parce que tu vois, je suis légèrement agacé par ce coup que tu m’as fait… Je pense que tu peux le comprendre. »

Je lui offris un sourire froid en serrant ma main sur son épaule.

« Tu vas gentiment répondre à mes questions, sinon je t’arrache lentement les yeux. On est d’accord ? »

Bien sûr qu’on l’était.

« Comment as-tu su que j’étais une Hyûga ? Pensez-tu vraiment que j’allais gentiment me laisser faire ? Quel est mon prix ? Et dernière petite information : que tu sois d’accord ou pas, on part demain, et arrivée à Shindatoshi, je garderais le chameau et je te dirais à qui donner ma paie. Avant que j’oublie, je suis gentille actuellement. Tu n’aimerais pas que je te fasse subir ce que j’ai fait à tes petits copains. Et non, tu ne peux pas leur demander. Et tu me dois une tenue neuve. »

Je piquais légèrement la peau de ce porc sans ciller :

« Parle. Ou je te jure, tu vas regretter encore lus ce que tu as tenté de faire. Puisque t’es au courant que je suis une Hyûga, sache que mon village sait où je suis. Et que tu viens de te priver de la protection du village du feu et d’attiser sans aucun doute toute la colère de mon clan. »

Est-ce que je venais de le condamner à mort ? Peut-être. Est-ce que j’avais des regrets ? Non.

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Plus d'une corde…

Une fois les esclavagistes apprentis-boucher vaincus, Yume fouilla le corps du jeune médecin que les truands avaient embauché pour l'occasion. Il aurait dû mieux choisir ses employeurs...
Le médicastre déchiqueté ne portait pas grand chose sur lui, encore moins en état. Sa mallette comprenaient par contre quelques bandages, de la gaze, du fil à coudre et des aiguilles, des scalpels soigneusement entretenus (pouvant éventuellement servir d'arme ou de kunai) et d'autres instrument chirurgicaux à l'aspect peu engageant. La trousse médicale ne valait pas celle, standardisée, des shinobi et surtout pas celle d'un ninja-médecin. A part panser ses blessures et éviter les infections, il n'y avait rien là-dedans capable de requinquer la kunoichi aux yeux pâles. Logique en un certain sens : il était venu prélever, pas soigner.
S'y trouvait également de l'alcool pour désinfecter les plaies et deux fioles au contenu liquoreux et suspect. Peut-être des poisons, mais Yume n'était pas spécialiste de la chose.
Si la konohajin arrivait à obtenir l'adresse du cabinet du jeune homme, peut-être qu'elle y trouverait plus mais aller savoir...

La Hyûga quitta aisément l'endroit, grâce à sa discrétion naturelle et un déguisement.
Dans la forge servant de couverture à la pègre, personne n'avait remarqué le combat. Les sbires à l'air mauvais continuait de glaner aux alentours, n'osant sans doute pas déranger leur boss dans ses petites manigances.
Bien : il allait s'écouler un peu de temps avant qu'ils découvrent le massacre et la chuunin serait sans doute loin ou cachée.
Yume décida donc de retourner à la caravane, un plan qui avait deux principaux attraits.
L'un étant de disposer d'un endroit où se reposer, qui plus est mobile et avec des guides.
L'autre étant d'avoir la satisfaction de pouvoir questionner Akiya sur sa trahison.

En arrivant au caravansérail, Yume ne dénota aucun changement : Raku se morfondait en veillant sur la boutique de la vieille Sakuragi, toujours pas revenue de son tour en ville en compagnie de Hiromichi, apparemment.
La jeune Umako servait de mascotte sur le stand de son taciturne colosse de père, l'aidant à conclure des ventes. Nobuô et sa femme s'occuper de leur propre commerce, alors que le brutal Yoru déambulait ça et là pour effrayer les petits voleurs à la tire.
Une idée dérangeant traversa alors l'esprit de la kunoichi de la Feuille : quand son père lui avait confié cette fausse mission de livraison, Nobuô avait mentionné que c'était sa femme, Miyako, qui devait à la base sans charger. Étrange : Yume était quasiment sûre que la blonde jalouse n'était pas une kunoichi. Et qu'évidemment, elle ne possédait pas le si précieux et tant convoité Byakugan...
La Hyûga attendit que le vieil Ayaki s'isole dans son chariot pour lui fondre dessus en toute discrétion.
Le vieillard glapit et même sa peau desséché de baroudeur du désert devint moite de transpiration et de peur quand il reconnu la konohajin.

"Ce-ce-ce n'est pas ce que vous croyez ! J'ai... J'ai été forcé !" bégaya le chef de la caravane, visiblement paniqué. "Ma... Nos vies étaient en jeu ! Et...euh... je savais que vous vous en tireriez toute seule, avec vos formidables talents."
Il parlait trop vite et était bien trop nerveux pour que ce soit totalement vrai. Yume n'avait pas besoin des talents de détecteur de mensonge d'Akira pour le savoir.
En tout cas, il n'avait pas crié ou appeler à l'aide : soit Akiya était conscient que cela ne changerait pas grand chose pour Yume et qu'au contraire cela pourrait provoquer son courroux, soit il ne voulait pas de témoin qui pourrait le contredire alors qu'il allait tenté de s'en sortir en baratinant.

Couteau sous la gorge, le vieillard affolé ne se fit pas prier pour répondre aux questions de Yume.
"C'est Sakuragi qui a reconnu vos yeux et m'a révélé les légendes sur votre clan prestigieux !" balança rapidement la marchand, sans doute espérant faire porter le chapeau à la pirate du désert. "L'air de rien, elle en sait des choses, notamment sur le monde de l'ombre. C'est une contrebandière !"
Il soupira, plongeant des yeux un peu trop larmoyant dans le regard pâle de la konohajin.
"J'avais... Nous avons des dettes. Cette aventure pourrait être la dernière et pour monter cette expéditions... J'ai dû emprunter à des gens pas forcément recommandable. Qui pourraient user de violence contre ma famille ! Aussi, sous la pression... J'ai honte de le confesser... Mais je vous ai vendu, vous une étrangère dont je ne savais rien, en échange de l'effacement de mes dettes et de la survie des miens ! Bien évidemment, j'espérais que vous pourriez rosser ces coquins et vous sortir seule de ce traquenard honteux... "

Ayaki était un vieux marchand roué : il était évidemment qu'il essayait de s'en sortir grâce à son bagou, n'ayant aucune chance lui-même contre la kunoichi. Et il serait mort avant que Yoru et Raku n'arrivent... D'ailleurs, vu les talents évident de la Hyûga, pas sûr que même avec ses deux gardes de caravane il s'en sorte. La diplomatie était sa seule option.
Malheureusement pour lui, Yume avait l'habitude des personnes qui parlait trop, très vite et qui avait tendance à biaiser leur rapport de mission... Le vieux marchand se présentait presque comme une victime qu'on aurait forcé à comploter contre la chuunin de Konoha.
Mais comment la maffia locale, pas vraiment glorieuse ou étendue, aurait entendue parlé comme par hasard de la Hyûga qui servait d'escorte à une caravane qui n'était même pas attendue en ville ?
Non, c'était bien lui qui avait pris l'initiative d'aller trouver les esclavagistes pour leur vendre les yeux de Yume. Pour rembourser des dettes, peut-être... Mais aussi peut-être juste pour s'enrichir.

"Bien évidemment on partira quand vous voulez ! Et on vous conduira sans soucis à Shindatoshi ou ailleurs à votre convenance ! Vous n'aurez même pas à monter la garde ! Et je me fais fort de convaincre Miyako de vous trouver une nouvelle tenue dans ses affaires. Tetsunori sait aussi étonnamment bien coudre. Je paierais tout !" continuait à toute allure le chef de la caravane, visiblement bien décidé à retourner dans les bonnes grâces de Yume.
C'est alors qu'on pénétra dans le chariot sans s'annoncer.
"Akiya, vieux débile, j'ai de nouvelles infos ! J'espère que tu n'as pas encore... Oh. Visiblement si." déclara sombrement la vieille Sakuragi, avant d'aviser Yume tenant en otage le marchand en sueur. Elle se passa une main lasse sur le visage.
"Bordel, t'es vraiment le roi des plans foireux !" soupira la pirate du désert en allumant nerveusement sa pipe. "Il a fait quoi exactement et est-ce que j'dois déjà creuser ma tombe et celle des autres ?"

Résumé:

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Hyûga Yume
J’assurais ma prise sur le vieux marchand sans honte aucune. J’avais très envie de le saigner là tout de suite et le regarder se vider de son sang pour savourer la vengeance. Mais mon cousin m’avait demandé de ne pas m’engager sur cette voie… Je ne pouvais pas. Malgré ma folle envie céder à cette pulsion. Par contre, je m’assurerais qu’il ne puisse plus jamais embaucher un shinobi de Konoha à moins de trente kilomètres à la ronde… On se foutait pas de ma gueule ainsi. Et dire que c’était sa femme qui devait assurer le transport ? Mon cul ouais. Juste un moyen de me rassurer que tout irait bien. Il ne vendrait pas sa femme sans contre-partie. Elle n’avait rien d’extraordinaire, mais j’aurais dû me méfier. Pas ce que je croyais ? Je haussais un sourcil.

«Tu bégayes beaucoup. Tu espérais que je m’en tire. Mais si j’étais morte, tu aurais économisé un salaire. »

Sac à merde. Je le secouais un peu pour le faire parler. Sakuragi. J’aurais dû m’en douter. Contrebandière, ça j’en avais rien à foutre, je l’avais bien compris qu’elle n’était pas tout à fait dan la légalité. Et ses excuses commençaient plus à me taper sur les nerfs qu’autre chose. Je serrais un peu plus mes doigts et enfonçai légèrement la pointe de mon arme dans sa chair. Je murmurais d’une voix basse :

« Sakuragi a dit des choses, rien ne te forçait à user de ce subterfuge. Tu aurais pu être honnête. Tu ne l’as pas fait. Alors, peut-être que t’es à court d’argent, mais j’aurais dû laisser les ronces du désert te faire la peau… »

En parlant de la vieille… Elle arriva alors qu’il finissait à peine de parler. Je portais un regard noir sur la vieille femme. Creuser sa tombe… Je la sondais du regard sans lâcher l’homme à qui je sifflais :

« Tente de bouger et t’auras même plus de queue pour pisser et ta langue agile servira à nourrir les chiens au lieu tenter d’émettre de pitoyables excuses. »

J’observais la vieille contrebandière en tenant toujours l’homme.

« J’imagine que tu es au courant que leur piège pitoyable n’a servi à rien. Ce porc lâche m’a dit que c’était toi qui lui avait expliqué deux trois petites choses sur qui et quoi j’étais. Mais il m’a dit que me vendre était… son idée… Si on peut dire, pour se sauver de ses dettes et de soi-disant de menace sur sa famille. Il m’a aussi affirmé qu’il espérait me voir m’en sortir toute seule. »

J’observais la vieille femme sans rien dire pendant une seconde.

« Sakuragi, j’espère que tu répondras honnêtement à mes questions. Quand as-tu compris qui j’étais et pourquoi tout révéler à ce fils de chien ? Tu sembles bien au courant de choses… Est-ce toi qui les as mit en contact ? Et toi qui as donné l'idée de me vendre ? Pour l’instant, je ne vais tuer personne… Si les réponses sont sincères et honnêtes. J’imagine qu’aucun de vous deux n’entendent à quoi ressemblent les corps de vos… amis ? Si on peut appeler cela ainsi. D’ailleurs… Question, pour vous deux. Quel est mon prix ? Que je connaisse ma valeur après tout. »

Je jetais un coup d’œil au porc que je tenais toujours, avec mon kunaï sous la gorge, et un petit filet de sang coulant sur sa gorge.
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Plus d'une corde…

Voyant que ses dérobades et faux-fuyant ne semblait pas prendre sur Yume, Akiya se contenta de hocher la tête de manière paniqué et pitoyable. Un brin trop d'ailleurs : le fourbe marchand n'avait pas abandonné l'idée de se victimiser.
Là, il se voûtait, tremblotait, essayant de passer pour un faible vieillard dépassé par les événements (ce qui n'était pas complètement faux), peut-être déjà sénile ou malade.
Néanmoins, le maître de caravane était assez roué pour ne pas tenter d'argumenter trop avec une Yume en furie.
L'arrivée en fanfare de Sakuragi fut pour lui une bénédiction : une distraction pour la Hyûga et quelqu'un sur qui rejetait la faute... Ou au moins, la partager.
Hélas, les menaces extrêmement explicite de la kunoichi de Konoha lui paralysait la langue de peur, le privant de son meilleur atout : son bagou.

Tirant longuement sur sa fine pipe, la pirate du désert regardait la scène, consterné. Il était clair qu'ils avaient un problème, l'autre vieil idiot ayant une fois de plus été impatient, plongeant la caravane dans la merde avec une de ses initiatives tordues.
Et voilà qu'il s'était attiré l'ire de la garde de caravane sans doute la plus puissante de leur groupe. Pire : d'une kunoichi d'un clan renommé de Konoha.
Et comme à son habitude, le bon vieil Akiya essayait de rejeter la faute sur les autres, elle en l'occurrence.

La vieille contrebandière choisit vite la coopération et la diplomatie : comme son condisciple, elle n'était pas en mesure de s'opposer physiquement à la Hyûga.
Elle ignora sciemment les remarques de la chuunin sur Akiya, ses plans sordides et ses excuses. Après tout, elle le connaissait depuis des années et si ses martingales foireuses leur avait souvent causé pas mal d'ennuis, notamment pécunier, quand ça marchait personne ne se plaignait... Si elle le pouvait, la pirate du désert essaierait de lui tirer les miches du feu.
"Je l'ai compris dès le premier jour. Pas immédiatement, mais sur le chemin avant notre premier arrêt. Après, ça n'a été que de la confirmation." répondit donc Sakuragi. "Une étrangère à la peau pâle, jeune et belle demoiselle voyageant seule. Des habits pour se garder le visage dans l'ombre. Une excellence martiale prouvant que tu n'avais rien d'une aveugle... J'ai vite compris que tu étais une kunoichi."

Elle souffla la fumée de sa pipe, s'essayant sur une caisse pour prendre une posture de conteuse.
"Pour ton clan, ce n'était qu'une hypothèse. J'ai pas mal roulé ma bosse... Et comme tu le sais désormais, parfois aux limites de la légalité. Voire carrément au delà. Je connais un peu le monde des ombres, même si j'ai personnellement jamais vraiment eu affaire à de vrais ninjas. Quelques autodidactes, indépendants ou déserteurs ayant fuit leur clan, à l'occasion. Ils sont prêt à payer cher pour certaines produits et beaucoup de discrétion..."
Elle soupira avant de poursuivre son histoire.
"C'était y'a une bonne quinzaine d'année. J'était plus jeune, plus belle et moins sagace. Je me suis accoquiné avec Yazori le Tranché. Enfin, à l'époque il n'avait pas ce surnom. Un contrebandier, qui passait en douce des drogues dans le tout neuf Pays du Feu. Malin comme un renard, mais aussi un maître artisan, spécialiste des boîtes à secrets et autres coffres à doubles fonds. J'étais l'une de ses fournisseuses attitrée et c'est pour ça que je sais ce qui lui a valu son surnom. Et qui en est responsable... Un jour, ses trafics ont vraiment énervé le Daimyo et il a mandaté des ninjas pour le coincer et le prendre en flagrant délit. C'était apparemment des Hyûga."

D'un geste vague de sa pipe, la pirate du désert désigna les caisses soigneusement rangées dans le chariot d'Akiya.
"Yazori, une fois qu'on l'eu fait évadé des geôles du Pays du Feu, m'a parlé de celui qui l'a arrêté. Il m'a décrit le port hautain et la tenue impeccable digne d'un noble méprisant, avec des yeux étranges, plus pâles qu'une perle, un regard plus glacial que la mort. Il m'a dit que ce ninja, ce Hyûga avait découvert absolument tout ses secrets, ouvrant les tiroirs dissimulés, révélant les doubles fonds du chariot, des caisses et exposant à la vu de beaucoup trop de samouraïs et douaniers du Daimyo fascinés toute une belle cargaison de narcotiques illégaux. Et c'est ainsi qu'en punition de ses actes, le maître artisan et contrebandier Yazori eut les mains tranchés, gagnant son sinistre surnom..."

Pensive, elle tira une nouvelle bouffée de sa pipe.
"Le pauvre en était devenu obsédé par la vengeance. Il s'est renseigné sur ce clan de ninja de la toute nouvelle Konoha et c'est de lui que je tiens tout ce que je sais des Hyûga. Notamment que leur yeux semblent spéciaux et convoités par d'autres shinobi, prêt à y mettre le prix. Je me suis barrée de l'organisation du Tranché, voyant bien qu'il glissait vers une pente dangereuse. Je crois qu'il est mort depuis." termina la vieillarde avant de hocher la tête d'un air peiné en direction d'Akiya. Un brin d'agacement perça dans sa voix éraillé.
"Akiya est mon collègue, mon compagnon de route et le chef de notre caravane. J'ai fini par partager ce que je croyais avoir deviné à ton sujet. Ne serait-ce que pour nous protéger : une kunoichi de Konoha, infiltrée dans notre caravane et sans doute en mission ? Allez savoir dans quel genre d'ennuis elle aurait pu nous conduire..."

Le visage parcheminée de la vieillarde se fit plus amer.
"J'ai cependant recommandé d'attendre, d'être juste sur nos gardes. Mes déductions n'étaient que des hypothèses et il me fallait vérifier certaines choses... Bon, je vais pas le cacher : je ne suis pas une belle et douce âme. La compagnie va mal, les finances sont en berne et Akiya n'a sans doute pas trop mentit sur ses dettes. Tu étais une inconnue, certes sympathique et utile mais aussi dangereuse et... potentiellement lucrative. Bien qu'on est commençait à se lier et que tout le monde dans la caravane t'apprécie... Si un quelque chose t'arrivait et qu'on pourrait vendre tes yeux de ninja... Et bien je cracherais pas dessus !"
Sakuragi se tut un instant, histoire de voir comment Yume allait prendre cette confession.

Après un petit instant, un rire caquetant plein d'amertume échappa à la vieille pirate du désert.
"Mais comme à son habitude, Akiya a vu une opportunité et a agit trop vite, sans réfléchir, sans attendre que je vérifie mes hypothèses."
"C'est que je n'avais pas le choix... Mes créanciers....La pègre de Chigau..." intervint Akiya d'une voix faible et geignarde.
"C'était déjà un marché douteux et sans doute pas terrible pour quelque chose d'aussi précieux !" coupa sèchement la contrebandière du désert. "Et surtout... Maintenant je suis allée me renseigner. Hyûga-sama, dîtes-moi si je me trompe mais tout ça aurait été inutile, hein ? Ô l'ironie..."
"Comment ça ?" balbutia le chef de la caravane, perplexe.

Sakuragi afficha un sourire désabusé et se tapa le front d'un doigts sec et osseux.
"Le thé d'hier était très relaxant..." avoua la pirate du désert d'un air roué. "J'ai pu examiné un peu cette chère Yume, histoire de confirmer mes hypothèses et j'ai découvert quelque-chose qui m'a fort intrigué. Je suis allée voir en ville un érudit de ma connaissance pour lui faire examiner quelque-chose. C'est assez logique que les Hyûga protègent leurs yeux, qui semblent être la source de leur pouvoir. Je ne le savais pas avant et donc je n'avais pas pu le dire à Akiya. Apparemment, on ne peut pas voler ce qu'il y a de plus précieux chez un Hyûga..."
La vieillarde avait donc profiter du sommeil de Yume pour l'examiner discrètement... Et elle avait alors remarqué le Sceau de l'Oiseau en Cage. Et était aller en ville pour se renseigner à ce sujet. Elle avait donc des contacts plutôt intéressant et en lien avec le monde shinobi.
Sakuragi avait visiblement terminé de répondre. Elle n'avait pas caché son coté contrebandière du désert, ni ses connaissances (certes partielles) sur le monde des ombres des ninjas. La vieillarde n'avait pas nié non plus qu'elle n'aurait eu que peu de scrupules à vendre les yeux de la Hyûga si cela avait été possible et si l'occasion s'était présentée.
Maintenant, qu'allait faire la chuunin de Konoha ?


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Oh je sentais que l’agacement continuer de monter et j’avais très envie de meurtre actuellement. Surtout que l’autre continuait de gémir et se faire passer pour une victime. Il allait en devenir une s’il continuait de me casser les pieds en essayant d’attirer ma pitié. À part attiser ma colère, il ne réussissait à rien ! Mais c’était autre chose. Et Sakuragi ? Qu’avait-elle à dire ? Visiblement elle n’avait pas envie de finir comme l’autre poltron que je tenais fermement et qui n’osait plus, ou presque, respirer. Si bien que, heureusement pour elle, elle se mit rapidement à table et je me refusais de desserrer ne serait-ce qu’un peu les doigts sur son col à mon otage si on pouvait le dire ainsi.

Visiblement… mes yeux me trahiraient toujours… Et mon entraînement… Mais je ne pouvais pas me les arracher et… ce genre de chose, alors je serais condamnée à faire avec. Je hochais la tête, logique qu’elle ait donc deviné qu’il y avait quelque chose d’étrange dans mon comportement que j’étais une ninja… et par extension une Hyûga. Et c’était parti pour l’explication du pourquoi du comment elle avait compris. Yazori le tranché… Oh… je m’en souvenais de cette histoire. Et c’était quoi cette histoire d’un port hautain ? Les yeux je ne pouvais rien dire, ils étaient blancs, flippant auraient dit certains.

« J’en avais entendu parler de cette histoire. »

Les histoires qu’on se racontait entre Hyûga… Et j’en avais entendu parler, de cet idiot croyant pouvoir tromper les yeux d’un Hyûga. J’inclinai la tête.

« Je dois donc en déduire que j’ai l’air d’une noble pédante et hautaine ? »

Et pourtant, je faisais tout mon possible pour ne pas paraître ainsi. Mais oui, nos yeux étaient convoités. Ça je le savais, c’était bien pour cela que nous avions nos sceaux, en partie. Mais c’était autre chose… L’organisation du Tranché ? Mort ? En tout cas, pas forcément d’un Hyûga, mais je ne me renseignerais pas sur ça actuellement. Je soupirais un peu à sa remarque.

« Je suis effectivement en mission. Seulement, vous n’auriez pas été impliqué. J’avais besoin d’un groupe pour me déplacer. Je crois que j’aurais dû rester seule… »


Je continuais d’écouter l’histoire de la vieille pirate en silence. Son honnêteté était… intéressante après tout. Mais Akiya était un abruti. Ça on était d’accord. Inutile… Je ne dis rien, la laissant finir. Maudite pirate… Plus jamais je ne partais seule sans mes coéquipiers préférés. Pourquoi je faisais encore confiance aux gens ? Je ne savais pas. M’examiner ? Je serrais les dents.

« On protège ses biens. Effectivement. On ne peut voler notre Byakugan. »

C’était un peu plus complexe que cela ! Mais, je n’allais pas non plus tout lui dire. Je relâchai ma pression sur Akiya pour le pousser sur le côté pour qu’il sorte.

« Prépare la caravane. Nous partons. Cela vaut aussi bien pour vous tous que pour moi. »

Je le suivis du regard avant de regarder Sakuragi avec attention.

« J’apprécie ton honnêteté Sakuragi. Dis-toi qu’une fois que nous aurons atteins la ville des marchands tu n’auras plus à te soucier de moi. »

Je plantai mon regard dans le sien en rangeant mon kunaï.

« Mais toi qui sais plein de chose… Aurais-tu entendu parler d’un arc légendaire ? J’imagine que de savoir que je ne sers pas à te faire gagner de l’argent te permet d’arrêter de vouloir me droguer ? »


Je lui offris un regard froid… J’avais envie de m’installer quelque part et de me reposer… De dormir… Sauf qu’ici, j’étais entouré de traître…
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Plus d'une corde…

Splendidement agacée par ces civils avides d'argent et qui osaient espérer pouvoir duper des shinobis, Yume écouta la confession (ou au moins, les explications) de Sakuragi.
La vieille pirate du désert, contrebandière et dealeuse à ses heures, ne sembla rien caché à la kunoichi aux yeux pâles. Il était également visible qu'elle était splendidement agacée par les initiatives de son maître de caravane.
La corsaire des sables eut un petit sourire sec à l'une des questions de la Hyûga.
"Je n'ai fait que rapporter les propos du Tranché..." gloussa la vieille dame en tirant sur sa pipe. "Que vous les associez à votre clan ou à vous même... ça vous regarde. Mais en ce qui me concerne, je dirais... pas exactement. Réservée et un peu trop propre pour une mercenaire du désert. Et votre matériel, vos armes, sont d'une qualité excellente, bien supérieure aux matériels des soudards normaux qui rôdent dans le coin..."
Yume ayant vu l'état de la maigre forge tenue par la pègre locale, elle ne pouvait que constater la différence avec le matériel standardisé et soigneusement entretenue par Konoha.

La pirate du désert plissa les yeux suite à une autre remarque de la konahajin, lâchant un nouveau ricanement amer.
"L'ennui avec certains ninjas, c'est que même s'ils restent anonyme... Des amis de leur victimes peuvent vouloir se venger, même sur des innocents qui ont juste convoyés un shinobi sans y prendre garde. C'est même plus facile : on fait un bon bouc émissaire. Et même sans cela, un clan ou un Village Caché peut vouloir... effacer toute trace d'une opération. Enfin, c'est c'qui ce raconte..."
Là encore, Yume ne pouvait le nier, surtout que Konoha disposait désormais secrètement d'une unité d'élite chargée spécifiquement de ce genre de chose : les ANBU.
Et même sans eux, certains ninjas sans scrupules (sans doute par exemple des sunajin) n'hésiterait pas à couvrir leurs traces en assassinant tout ceux qui auraient croisé une équipe de leur clan ou de leur village. Surtout après une mission foireuse.
Est-ce que Konoha enverrait des ANBU faire le ménage si elle foutait trop le boxons dans les environs sans ramener au Village Caché de la Feuille l'arc légendaire tant convoité ?

"Néanmoins, je pense que vous avez pris la bonne décision en voyageant avec une caravane. Le désert est encore moins hospitalier avec une femme seule, surtout plus habitué aux douces ombres du Pays du Feu. Ne serait-ce que pour vous guider... Et puis les rencontres sont une des choses les plus fascinantes d'un voyage." continua la vieillarde en dédiant un sourire apparemment sincère à la kunoichi aux yeux lavandes pâles.
Muet et toujours terrorisé, Akiya hocha vigoureusement la tête (enfin, tant qu'il pouvait loin du coutelas de Yume) pour approuver les dire de Sakuragi. Il espérait sans doute que la Hyûga passe l'éponge sur sa trahison, à défaut de le pardonner.
Yume relâcha son étreinte sur le vieil homme, qui commença aussitôt à balbutier excuses veules, remerciement éperdus et compliments dithyrambiques sur la "belle et noble kunoichi du Pays du Feu" dont il se déclara "l'éternel serviteur".

Coupant court à ses salamalecs, Yume lui ordonna d'aller immédiatement préparer le départ de la caravane. Elle avait décider de ne point attendre pour quitter ce lieu maudit.
Sans doute un bon choix : tôt ou tard, les sbires de la pègre locale allaient se rendre compte qu'elle avait réduit leur état-major en pulpe sanglante. Même si les rats du désert n'était pas dangereux un à un, en meute ils pouvaient mordre... Ou pire : lui faire perdre du temps.
La chuunin devait se remettre en quête au plus vite : les rumeurs glanées en ville semblaient sous-entendre qu'elle avait de la concurrence.
Akiya s’éclipsa avec une hâte indécente, malgré quelques profondes révérences et paroles mielleuses et vibrantes d'émotion glorifiant la tempérance de la Hyûga que Yume n'écouta même pas.

La corsaire des sables se leva à son tour, ayant fini sa pipe et devant elle aussi apprêter son chariot. La kunoichi de Konoha lui posa quand même quelques dernières questions. La vieille roublardes avait plus d'un tour dans son sac et visiblement quelques contacts avec le monde de l'ombre.
"Oh, mais tu pourrais encore m'en rapporter !" ricana Sakuragi, l’œil pétillant. "Déjà en sauvant mes vieux os et ma cargaison d'autre bandits de grand chemin. Cela nécessiterait une pleine attention et donc moins de tisane, donc rien à craindre de ce coté là. Et j'ai rien de plus...hummm... efficace qui me permettrait de t'assommer assez longtemps pour aller te marchander auprès d'établissement de plaisir pas très regardant. En plus tu ne serais pas assez bête pour retomber dans le panneau et de toute manière, c'est pas le genre de Shindatoshi. On y respecte la loi. Enfin, plus qu'ici en tout cas..."

La vieille apothicaire pris un petit moment pour réfléchir à la question concernant la quête de la chuunin de Konoha.
"Désolé, mais j'ai jamais été trop babioles religieuses, antiquités ou armement. J'fais plus dans l'vivant, les plantes, les champignons, les huiles et les parfums. J'ai entendu des histoires bien sûr, mais dès qu'un jeunot abat par chance plus de deux scorpions du désert ou remporte un combat normalement perdu d'avance avec le vieil arc du grand-père, ça vire à la légende où on glorifie ses talents martiaux ou son arme..."
Sakuragi ralluma sa pipe, semblant soudain se rappeler de quelque-chose.
"J'suis allé voir une vieille connaissance de Chigau pour... en apprendre plus sur ton clan. Un érudit local que j'connaissais et qui me devait un service. Il a mentionné qu'il avait dû se terrer dans une planque pour éviter d'être questionner par, je cite, une harpie et son molosse qui avaient défoncés une auberge juste parce qu'on lui avait mis la main au cul. J'crois bien qu'il a dit que leur question était à propos d'un arc."

La pirate du désert, pensive, souffla un nuage de fumée trop odorant au goût de Yume. Cependant, ce n'était que son tabac habituel (qui devait bien être coupé avec quelque-chose, la connaissant).
"Si nous étions passé par le Monastère de Hogo, t'aurais sans doute pu questionner les prêtres. C'est généralement des gens instruits et qui gardent des archives... Mais bon, ceux là sont particulièrement coincés du cul et à cheval sur le règlement. Et ils aiment faire payer une petite dîme aux marchands qui passent par chez eux... Je pense qu'à Shindatoshi tu trouveras de quoi te renseigner. Peut-être un barde dans les tavernes, notamment le Cimeterre Brisé : c'est une cité marchande et les gens parlent et aiment se raconter des histoires. Y'a aussi une belle enclave du Culte du Dieu des Sables, soutenue par les Kaigan. Y'a pas mal de pèlerins qui font des traversées du désert à la recherche de l'illumination et qui connaissent des légendes sur ce qui dort sous les sables... Oh ! Y'a aussi un groupe de jeune dont j'ai entendu parlé : le Tamis de Mino. Des historiens ou des scientifiques. Mandaté par quelque riche noble et soutenu par je ne sais plus quel culte, ils se font jeter d'un peu partout mais ils font des expéditions dans le désert et reviennent parfois avec des vieilleries précieuses. Enfin, quand ils reviennent."

Nul doute que la vieille contrebandière donnait volontairement un maximum d'informations à la Hyûga pour lui plaire. Et peut-être pour la remercier de ne pas avoir occis de membre de la caravane.
En tout cas, elle avait offert quelques pistes intéressante à la kunoichi aux yeux pâles.
Déjà, devait-elle forcer la caravane à rebrousser chemin pour gagner le Monastère de Hogo ? Vu la description de Sakuragi, c'était sans doute plutôt une forteresse de moine-soldat qu'un centre de culture mais aller savoir... D'autant plus qu'une arme légendaire aurait pu intéresser ces religieux, surtout s'ils devaient se protéger des Kaigan et de leur culte sanguinaire. Une arme mythique pourrait tenir à distance les fâcheux...
Mais elle pouvait aussi décider de poursuivre vers la cité marchande de Shindatoshi où elle aurait d'autres pistes à creuser...

En tout cas, la caravane fut vite sur le pied de guerre et prête au départ, Akiya ne ménageant pas sa peine pour motiver tout le monde, pour faire plaisir à la Hyûga (ou espérant ainsi en être débarassé le plus vite possible. Ou alors, il voulait lui aussi fuir Chigau au plus vite).
Son fils Nobuô lançait à Yume des regards nerveux, visiblement aussi coupable que le père. Sa femme à l'imposante touffe blonde par contre ne traita pas différemment la kunoichi, s'étonnant juste qu'ils partent si promptement.
Tetsunori fut ravis de quitter ce bouge sordide, sincèrement soulagé que rien n'ai menacé sa fille, comme Yume l'avait promis. Les deux souriaient joyeusement à la Hyûga et les yeux d'Umako pétillaient, comptant bien rappelé à la kunoichi qu'elle lui avait promis un jouet.
Rentré avec Sakuragi, Hiromichi l'éclaireur semblait lui aussi ravis de quitter les yeux. L'homme taciturne salua presque gaiement Yume, son regard déjà perdu vers les terres désolés et silencieuses qu'il affectionnait tant.
Le brutal Yoru était toujours aussi bourru, mais lançait parfois des regards un rien perplexe à la Hyûga et à Akiya : le chef de la sécurité avait bien perçu la tension entre elle et son employeur. S'étant rendus en ville avec le vieux maître de caravane, Yoru devait savoir qu'il y avait eu une rencontre, voir un marché avec la pègre. Mais allez savoir ce qu'il savait exactement...

Quant à Raku, le lancier au sourire charmeur, il fut enchanté d'abandonner son poste de vendeur et vigile. Ce n'est pas pour ça qu'il aida beaucoup aux préparatifs de départ.
Il fut fort chagriné de ne pas pouvoir pu faire découvrir les estaminets locaux à la belle Hyûga. Toujours collant, il raconta néanmoins une rumeur récemment glané auprès d'un client pendant son absence.
"... Et je comptais bien vous amener ma douce dans la plus prestigieuse auberge de la ville. Mais hélas, elle est visiblement fermée suite à une rixe. Apparemment deux sinistres personnages, un homme et une femme aux yeux verts et aux cheveux bleu pâle, y aurait déclenché une bagarre générale. Ou plutôt, ils auraient rossé tout le monde à eux seuls ! Il se murmure qu'il s'agirait de ninja. L'un d'eux aurait même à moitié changé en fennec du désert ou quelque-chose du genre... Mais bon, c'est sans doute des délires d'ivrognes. J'espère qu'une fois à Shindatoshi je pourrais vous conduire dans un véritable établissement digne de vous, comme par exemple le Cimeterre Brisé !"

Génial, voilà que le lancier allait essayé de la coller même à la prochaine étape.
En tout cas, la caravane était prête et Akiya donna le signal du départ. Leur destination était bien à une journée et demi, en voyageant toute la nuit. Visiblement le maître de la caravane était pressé de fuir ou de débarrasser au plus vite de Yume : il ne comptait pas faire d'étape, quitte à user les bêtes et les hommes. Nul n'osa se plaindre, même si Raku soupira beaucoup.
Vu son ascendant sur Akiya, la Hyûga pouvait être plus ou moins dispensé de garde durant le trajet. Hiromichi ne prévoyait pas de difficulté majeure durant le voyage : pas de tempête de sable et la route semblait moins propices aux embuscades de malandrins... Mais néanmoins, on ne pouvait jamais être sûr de rien.

Yume pouvait donc tirer au flan si elle le voulait, voire même somnoler dans un des chariots couvert : celui de Tetsunori avait désormais un peu de place vu les ventes surprises à Chigau, mais Umako risquait d'accueillir sa nouvelle maman/grande sœur avec l'enthousiasme d'un lutin vert de Konoha. Celui de Sakuragi avait déjà de quoi accueillir la Hyûga, mais ferait-elle encore confiance à la corsaire du désert ?
Bien évidemment, Yume n'aimerait guère squatter celui d'Akiya même si c'était possible et qu'il ne lui refuserait rien, lui aussi un peu plus léger après leur étape à Chigau.
En tout cas, vu qu'ils allaient rester en mouvement constamment, il ne fallait pas s'attendre à un grand confort et un sommeil trop réparateur...

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