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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo]

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Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



- Allez ! Venez ! Vous étes fier ?! On s'attaque à plusieurs sur un pauvre garçon ?! Et maintenant ? Vindicatif, je m'approchais furieusement des énergumènes qui avaient pensé être intouchables à vingt contre un. L'intelligence et le ninjutsu avaient encore vaincu, peut-être aussi les outils ninja...

Dans le court flash, j'avais entrevu un petit singe tomber du toit... Drôle d'histoire, qu'est-ce qui se passait là-haut ? Des silhouettes, partout devant moi. Hayato ? Ningyo ? Les connards ? Pas le temps de vraiment décrire ces formes, me concentrant surtout sur les quatre survivants qui se dressaient autour de moi. Il fallait faire vite. Éliminer ce groupe pouvait me permettre de soutenir mes camarades. Le kunai emballé dans un parchemin explosif dans une main et le katana dans l'autre, je choisissais mon prochain angle d'attaque.

Du mouvement.

Une grande ombre qui se pressait contre les murs, des plus petites, au sol, qui entouraient le perchoir de l'opportuniste... "Il a besoin d'aide ?" L'urgence pressait à mes tempes, alors que les flammes léchaient abondamment le buste de l'une de mes victimes. Réajustant la prise sur mon katana, je me mettais en garde pour attaquer les plus proches, encore intacts, mis en paquet comme un cadeau par ma tornade. Alors que je commençais à dessiner de ma lame une arabesque, une légère lumière apparue le long du fil de l'acier pour suivre, comme un pinceau sur une feuille, un demi-cercle. Celui-ci vint lacérer la peau des idiots poursuivants... Était-ce assez ? Chaque seconde comptait et me retourner pouvait me coûter un temps précieux, miraculeux, pour les miens. Souriant, amicalement à la mort de mes ennemies, je laissais tomber le kunaï oisivement par terre pour m'enfuir vers la position de Ningyo.

"On est plus fort ensemble." L'un des gnous avait été repoussé par ma boule de feu flamboyante, triste sort qui l'attendait, à terre, quand je bondissais pour lui planter la pointe de mon outil dans la gorge. Une fois la fin donnée à l'un, je continuais ma route en dégageant ma main non-armée pour produire un mudra du chien et...

- Katsu ! Une explosion ! Pas le temps ni l'envie de regarder le destin des types dans mon dos, la mission était devant moi. Avec moins de pensées parasite sous la forme de cadavre à créer, je pouvais voir Ningyo perchait sur un toit avec quelques types occupaient à l'observer...

Un assaut ? Sur le pauvre Shirogane ? Heureusement, j'avais l'un des cadeaux du chuunin qui attendait à ma ceinture. Je devais l'envoyer dès que j'en avais la possibilité... "Alors, fonçons !" La destination était encore loin, mais un mongol qui courait dans une rue n'était pas la stratégie la plus discrète. Je devais devenir l'appât pour laisser mon frère et notre camarade jouer leur jeu. "Je pourrais l'envoyer assez loin ?" Grande distance, mon appui qui n'était pas stable pour un jet solide. Je devais employer d'autres moyens.

"Ninjutsu au secours !" Empoignant la prothèse à mon côté, j'armai mon bras pour projeter le membre devant moi... Vu l'angle, il n'allait pas toucher, évidemment, mais d'un sourire je remobilisai un signe incantatoire pour créer un flux fuuton direct qui allait renforcer la projection tout en déstabilisant, un peu, j'espérais, les glandus devant l'entrée de la maison.

- Ningyo ! À toi de jouer ! Amusé par la situation, je continuais à courir et à crier, derrière les embusqués. Bande de salope ! Vous encerclez un pauvre gamin ! Venez vous frotter à un mec de votre trempe ! Espèce de sacs à foutre ! Je n'allais pas arriver à eux, mais ma voix le pouvait !

Nonobstant le cadavre de macaque qui reposait sur la pierre mouillée ou même la demande de hayato qui se perdit dans le fracas de l'explosion, je n'étais concentré que sur une seule chose, défier le plus de salopards possible pour donner toute latitude à mes partenaires :

- Je vais vous agrandir le fion, bande de con  ! Bon, j'en faisais un peu trop parfois...

Tour:

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Shirogane Ningyo
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Je sentais le sang couler, aussi bien sur mon torse que dans mon dos. Merde… J’avais vraiment besoin d’aide pour réussir à comprendre comment fonctionnaient les équipes quand je n’étais pas avec ma sœur. Je faisais de mon mieux, mais je n’étais pas sûr de réussir à fonctionner avec les autres aussi bien qu’ils le voulaient. J’inspirais profondément, chassant les quelques gouttes de sang sur mon torse alors que mon Mereus se tenait devant moi.

Bombe.
Lumière.
Pause.

Je repris mon souffle tranquillement en regardant autour de moi, j’en ai qui m’encerclent, ceux avec les senbons sont aussi là. Hayato semblait mal aussi… mais peut-être un peu loin pour l’instant. Yukio semblait aussi dans la merde. D’accord, mon Mereus ça va être à nous de jouer. Et Yukio me le confirmait. D’un geste vif Mereus bondit, attrapant au vol ma prothèse et je fis tomber mon haut pour refixer ma prothèse d’un claquement sec, je fis craquer ma nuque avec un sourire amusé, Je pouvais gérer Mereus d’un doigt.

« Mereus c’est parti ! »

Mon Mereus se jeta dans la bagarre et Honoka-chan vient à nouveau me sauver la mise alors que le corps de mon Mereus s’ouvrit pour laisser passer un câble de métal particulièrement lourd, mais surtout enduit d’un poison relativement doux. On en avait besoin vivant après tout pour les interroger. Je n’avais pas peur et ils pouvaient venir, j’avais quelques prothèses pour eux… Et d’autres techniques qu’on pourrait qualifier de vicieuses. Pour l’instant, les battre, récupérer les copains et après on va finir cette mission qui me tapait un peu sur les nerfs. On avait trois jours, pas une minute à perdre. Mon Mereus dansait au milieu des gens, son long câble pointu cherchant la moindre faille, aussi bien pour frapper, que pour attraper les assaillants et les projeter les uns contre les autres. Je n’avais pas peur et j’étais prêt à tous les détruire si c’était ce qu’ils voulaient. Ils voulaient me fâcher ? C’était clairement pas le cas ! Mais s’ils voulaient que je me mette en colère, j’allais le faire.

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Le dos contre les quelques débris qu’il avait écrasé en arrivant, le ninja à l’identité inconnu n’a qu’une poignée de seconde pour comprendre que la fête n’est pas finie. Levant les yeux pour suivre la vague de vent qui quitte le toit, en direction du ciel, il s’empare du gigantesque shurikens sur lequel il avait atterri, se redressant dans le même mouvement. Il avait reconnu, rapidement, les traits de l’homme à qui il avait demandé son chemin, une poignée d’heure plus tôt et ne pouvait déplorer, déçu, que son incapacité à avoir parfaitement compris la situation plus vite. Si seulement ces abrutis ne s’étaient pas perdus, une énième fois, dans les dédales de la ville, peut-être n’aurait-il pas eu à les surveiller…

Et, alors que la tornade se met à descendre pour engloutir le maitre des singes, Hayato se retourne sur le petit corps immobile sur le toit à ses côtés. Le tarsier, autrefois vif, semblait si calme que tous les doutes était permis et c’est peut-être ce qui sauva le stratège de la troupe. Alors que la technique futon fuse, les traits de l’animal se déforment, avant de se déchirer. Implosant, la peau se déchire et, sans plus de cérémonie, expulse son contenu vers l’utilisateur de futon dans un pop presque trop mignon pour la situation. La volée de kunaï fuse alors, une courte seconde, en direction du Sunajin avant d’être balayé au loin par le Vent divin des montagnes et emporté dans la tornade gigantesque qui achève sa descente vers le sol. Dans ce lapse de temps, aussi infime soit-il, l’homme au cheveux long assiste à un spectacle étrange, presque inquiétant. Celui d’un homme, tout sourire, dépliant un parapluie et dont les lèvres articulent, à l’attention exclusive de son spectateur, une série de mots qui n’annonçait rien de bon.

« A tout à l’heure, shinobi. »

D’un bon, le ninja s’engouffre de lui-même dans la tornade, s’envolant sans demander son reste, laissant seulement Hayato avec deux informations capitales et de mauvaise augure. Ce n’est qu’en se retournant vers son frère pour mesurer la situation qu’il comprend que le duo simiesque est terriblement rodé et très certainement loin de son coup d’essai. Depuis sa position à couvert, il assiste alors à la scène, avec la sensation imminente que, s’’il voulait agir, il devrait choisir entre le samouraï mal rasé qui courrait vers leur allié en mauvaise posture et lui-même.

Le combat de Yukio ne dure à peine qu’une poignée de seconde, tant ses adversaires désorganisés ne sont plus qu’une formalité. Coincé au milieu d’homme piaillant dont la vue revient à peine, il en achève deux d’un coup de sabre, qui s’effondre dans un gargouillement mouillé, éclaboussant l’un des derniers survivants dans une gerbe de sang, sans qu’aucune résistance ne puisse être opposée. Abandonnant derrière lui son kunaï piégé, il s’élance vers le marionnettiste, toute lame dehors, haranguant la foule en espérant la diviser à leur avantage. L’explosion dans son dos lui octroie un peu plus d’élan dans sa course, l’aidant à gagner quelques précieux mètres alors que le silence se faisant, derrière lui, faute d’ennemi encore debout. Du moins, à quelques détails prés.

Armant son bras pour son lancer, s’égosillant pour prévenir le retour providentielle d’une prothèse à son propriétaire, l’épéiste dépasse son frère et la menace animal silencieuse dont il perçoit un mouvement discret dans la périphérie de son champ de vision. Occupé à chercher les adversaires que Ningyo commençait à maltraiter, il en oublie que le bruit pouvait être son pire ennemi, dans une situation de bataille. Au milieu de ses éclats de voix, de ses pas qui martèle le sol, des cris de douleurs d’hommes éventrés par Mereus et des hurlements du vent qui chassait férocement la pluie et les nuages qui leur obstruait la vue jusqu’ici, il n’entend que trop tard le déploiement des shurikens qui s’apprêtent à se refermer sur leur proie.

Les shurikens mordent la chaire, poursuivant leur victime sans lui laisser d’échappatoire possible, accompagné d’un rire qu’Hayato ne connaissait trop bien. Derrière le Sunajin, la petite silhouette du tarsier sourit, ses doigts manipulant avec agilité les fils pour modifier et ajuster les angles de son attaque. Ses grands yeux globuleux fixés sur la personne qu’il vient de piéger, il crache à terre en criant de victoire, donnant volontairement une information à ses adversaires, que l’un d’entre eux ne tarderait pas à saisir. Pourtant, si l’archer pourrait s’attendre à ce que cet enfoiré de singe ait imbibé les étoiles métalliques de sa salive, les sensations de l’empoisonné l’en distraie très vite. Ce dernier prend subitement conscience que sa peau, bardée de fils et d’entailles, le brûle avec férocité. Au point où, très vite, l’envie de hurler devient une nécessité et celle de frotter pour se débarrasser de la sensation, presque irrésistible.

*

La prothèse vole, littéralement, au-dessus de la cohue, arrivant à bonne vitesse dans les mains de bois du petit Mereus. Elle s‘envole, à nouveau, retrouvant sa place d’origine sur le bras de son propriétaire, alors qu’une clameur s’échappe de la troupe qui encercle le marionnettiste.

« On va te buter, toi et ton môme de merde ! »

Une série de sifflement s’élève, en réponse à la menace, annonçant à l’homme et le petit garçon que non pas une mais deux salves de senbon venaient d’être tirées dans sa direction. Derrière la maison, à l’abri du couvert du mur, caché dans le dos du Sunajin, une petite équipe de trois s’organise pour faire grimper l’un des leur à hauteur. Une seconde se tente alors à l’exercice, bien moins discrète que la première ignorant la descente peu naturelle de la petite silhouette d’un mètre vingt au visage arachnoïde qui vient se planter devant eux. Dans un chuintement, le compartiment métallique de son abdomen s’ouvre et, une poignée de seconde plus tard, traverse les corps sans défense des malfrats. Toujours vivants, ils s’égosillent, couvrant presque l’exclamation de Yukio, découvrant les effets surprises d’une attaque qui n’annonçait déjà rien de bon pour leur survie. Disposé en rang d’oignon sur le cable de l’enfant qui se remet à danser, à la recherche de ses nouvelles proies, les hommes de mains perdent subitement leur velléité de combat pour chercher leur air. Les cris s’étranglent vite, ne laissant bientôt plus place qu’à un seul son : celui du sifflement cadencé d’un câble métallique sortant d’un enfant dont les gigantesques yeux exorbités donneraient certainement des cauchemars jusqu’à la fin des jours de ceux qui réussirait miraculeusement à s’en sortir.

*

Et, comme si le chaos n’était pas déjà à son paroxisme, une nouvelle pluie se déclenche, remplaçant la première, tirant un haussement de sourcil surpris à celui qui pensait l’avoir pourtant dissipée. D’abord sous la forme d’un sifflement, qu’Hayato et Yukio identifie presque aussitôt à celui d’une multitude de flèches, la menace se précise lorsqu’ils jettent un regard vers le ciel. Emergeant de la tornade laissé par le Sunajin, une silhouette, suspendue à un parapluie, domine la scène de toute la hauteur offerte par la technique dont il était prisonnier encore une poignée de minute auparavant. Pire encore, il n’était pas seul : les bords de son outil de vol luisaient, à intervalle régulier, crachant sans discontinuer une véritable pluie de projectile sur la totalité de la zone, au mépris de la présence de ses alliés. Cette fois-ci, pas d’eau ni de tonnerre, mais bel et bien l’éclat, humain et terrible, du métal qui visait la chaire.




Résumé de l'action:
Barres de vie:

Carte de la ville:


Feat.
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LA mer qu’on voit danser…

Tout c’était déroulé exactement comme il l’avait espéré. Si ce n’était peut-être quelques détails mineurs et sans importances… Comme par exemple, le fait que le singe ne soit ni plus ni moins qu’un piège grossier. Il l’avait certes imaginé, mais n’en avait aucune assurance avant que dans un son presque comique il avait implosé et manqué de le cribler d’armes tranchantes. Si ce n’était également, la relative tranquillité avec laquelle son adversaire accepta de se voir emporté au cœur de sa technique pourtant dévastatrice et qui plus était, avait en réalité caché sa véritable arme de prédilection sous une forme plus anodine, celle d’un gros shuriken. Autre menu détail imprévu dans le capharnaüm que devenait le combat, l’attaque sournoise du marsupial qu’il avait envoyé voler quelques minutes plus tôt, à l’encontre de son fraternel.

À moitié tapis dans l’ombre, le junin dut renoncer à toute tentative de discrétion au profit de la sureté du samouraï. Les yeux rivés sur l’attaque imminente, il s’égosilla pour s’assurer que cette fois-ci, ses mots parviendraient jusqu’aux oreilles du cadet Nozomo.

"YUKIO DERRIERE TOI !"

Il aurait voulu en faire davantage et il s’était d’ailleurs afféré à la composition de quelques mudras. La technique était encore toute neuve pour lui, mais il n’entrevoyait guère d’autre moyens de porter assistance aussi vite à une cible si lointaine. Le sunshin, où le déplacement quasi-instantané aurait été la solution. Oui. Il en était convaincu. Malheureusement, un mouvement qu’il discerna du coin de sa vision périphérique le fit se stopper dans ses gestes. Parapluie ouvert et à quelques mètres du sol, l’homme perfide et adepte des macaques, sortait triomphalement de la prison venteuse. Une moue dédaigneuse peinte sur le visage, Hayato renonçait le cœur lourd à son projet initial. Yukio était un junin compétent, il saurait se sortir de cette situation ! Aussi et avec un remords certain, il tourna les talons pour faire face à son adversaire.

Sortant magiquement des dessous du parapluie, un déluge de senbon s’écoulait à la manière de perles humides. Bien qu’étant de longue date formait aux secrets des arcanes shinobi, Hayato ne put s’empêcher de ressentir une certaine surprise devant l’attaque. D’où sortaient toutes ses armes ? Y avait-il une dimension parallèle dans laquelle attendait, frétillant, tout l’armement du bonhomme ? Écartant cette pensée au combien inopportune, il s’affaira plutôt à la controffensive. Intuitivement il commença à malaxer son chakra futon. Même à cette distance, il devrait être capable de l’atteindre d’un coup bien senti, cependant une douleur renouvelée, effet du poison craché plutôt par le satané singe, le contraignit à l’immobilité. Tout juste fût-il capable de baisser la tête et de se protéger sommairement de ses bras. Des dizaines d’aiguilles vinrent se planter en divers endroits de son corps, bien que de son ressenti, Hayato pensa en avoir sur lui des centaines. Un hérisson. Voilà à quoi il devait ressembler à cet instant.

En tout point il pouvait assister au long processus de l’écoulement de son sang. Les aiguilles étant fines, elle ne permettait guère de créer autre chose que du compte-goutte, mais cela n’en demeurait pas moins éreintant. Un air sévère vint s’inscrire dans le regard du junin. Trop de douleur différente, trop de sournoiserie… trop de… TROP !

Bandant son arc, le junin s’affaira dans un déluge de flèche. Il n’employa nullement de chakra et n’était en définitif rien de plus à l’instant, qu’un homme d’expérience, qui était passé maître dans le maniement de son outil. Une première flèche, puis une seconde et enfin une troisième. La rage au ventre et une fine couche de larmes voilant ses yeux, il déchaina avec violence son emportement.

"FILS DE…"


Récapitulatif combat:
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



"Singe contre singe, alors."

J'en devais une à Hayato, sans lui j'aurais pris de plein fouet les attaques de ce primate de merde... Moi qui pensais qu'il était cané, ou au moins en bout de course, voilà qu'il jouait avec des fils. Il était intelligent, mais quand mon frère cria un danger derrière moi, j'eus le temps d'user d'un arcane secret de tout bretteur : Balancer mon sabre dans tous les sens ! Un flux de chakra mineur dans la lame, comme un réflexe à la vision des jets qui venaient dans ma direction et les saloperies d'étoile ninja n'étaient qu'un mauvais souvenir.

- À nous deux, sale bête. Je n'y connaissais rien en faune extérieure au désert, mais je savais qu'un truc comme ça, c'était vicieux. C'était moche. Je le détestais déjà et pas seulement parce qu'il m'avait tiré dessus. Tu veux des shurikens ? En voilà !

Tirant de ma sacoche cinq outils de ninja à peu près similaire à ceux qu'il m'avait balancé, je projetai habilement quatre pour en garder un. De par sa taille, l'animal pouvait être agile et rapide, je devais attirer son attention sur autre chose et le danger de sa peau entaillée pouvait en être une bonne source de déstabilisation. Le reliquat de mon jet, je le gardai en main pour y coller, sur la partie plate, un parchemin explosif. Souriant, j'imaginai déjà le résultat ! Les doigts tendus, je mobilisai un mudra du coq pour transformer dans ma bouche l'air en chakra laiteux et l'appliquer sur l'objet qui devint un disque parfait. "Tu vas m'en dire des nouvelles !"

Dans ma vision périphérique, je fus presque capable de voir l'ombre du type au parapluie qui s'envolait, sans doute pourchassé par mon frère... Cependant, je n'avais aucune idée du chaos dans mon dos. L'attaque du singe m'avait totalement coupé de ma dynamique pour aider le pauvre Ningyo. "J'espère qu'il va bien." Je ne me faisais aucuns mourons pour le grand dadais, ce connard était dur et revêche... "Je l'ai bien entraîné pour résister aux coups fourrés."

La rue était devenue un champ de bataille et son parallèle le devenait tout autant... Tant pis pour la discrétion ? Un peu, mais cela pouvait empirer si on laissait un de ses types s'en tirer. "Je m'occupe de cette saloperie et je vais aider Hayato." Dans cette entreprise, je lançai mon projectile boosté au vent pour trancher en deux mon opposant. Dans le même temps, une nouvelle s'additionna à la première : Des senbons. Beaucoup de senbon. Le mec au parapluie avait fait des siennes ? J'avais vu ce genre de technique dans une mission avec la regretté Pippuko. Les projectiles percérent ma peau durement, me faisant grogner bruyamment. "Saloperie de ninja au shurikenjutsu, vous avez pas les couilles de vous battre, vous devez planer..." Luttant contre ma colére, je me concentrai sur mon adversaire.

Qu'importe si je le touchai, la technique me permettait de passer outre la plupart de ses défenses, ainsi, dans mon esprit, le shuriken allait déboucher dans son dos, après impact ou non. La situation arrivant, j'objectai d'un nouveau signe incantatoire, celui du chien, pour murmurer, trés fier de moi :

- Katsu... Le parchemin explosa à l'arrière garde de la bête qui, sous le souffle de l'explosion et à la faveur de son poids léger, environ un kilogramme à vue de nez, fut projeté vers moi. "Moi aussi je suis malin !"

Armant mon katana, j'attendais de le recevoir pour dessiner dans l'air et, j'espérais, dans sa chair, un peu de mon sublime kenjutsu. Un coup oblique, partant de mon épaule gauche à ma hanche droite. Chez les Nozomo, on travaillait beaucoup sur des frappes diagonales. Ce n'était pas au vieux singe qu'on apprenait à faire la grimace !

"Le style de Suna ! Sac à merde !"

Tour :

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Shirogane Ningyo
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Mon môme ? Ils pensaient que Mereus était mon fils ? Oh… pourquoi pas après tout ! C’était presque gentil… si on oubliait qu’il disait que c’était de la merde ! Mon Mereus n’était pas de la merde. Si bien que si j’avais déjà très peu de scrupules à les frapper et les neutraliser sans peur. Je le laissais s’amuser mon Mereus avec les gentils petits personnes qui voulaient visiblement notre peau… Mmh… Dommage pour eux ! Mereus… Hey ! Ça piquait les petites aiguilles dans le dos ! Je me retournai pour y envoyer Mereus avant de comprendre quelque chose en voyant un homme dans les airs. Et merde !

Mereus bondit aussitôt, je le fis me rejoindre en réalité, vers moi et il déploya de justesse son bouclier de chakra devant nous. Je l’avais dans le viseur, pas la peine de faire plus ! Il commençait à m’agacer à vouloir nous planter des trucs dans la peau ! Les projectiles rebondirent sur mon bouclier de chakra et je grimaçai un peu, d’autres gens… toujours et encore. Bien…

« Mereus ! On y retourne ! »

Je me redressai, bien campé sur mes pieds, désolé Hayato ! Je te balance une lame ou de l’aide dès que je peux ! Laisse-moi juste nettoyer un peu le bordel ! Et j’arrive ! Tiens le coup s’il te plaît ! Mon Mereus reprit sa place et à nouveau son long serpent épais de métal sortit de sa cachette. Il s’élança sur les bords du toit pour l’abattre sur les grimpeurs pour les tuer ou du moins leur briser les membres et le nez. Je fronçais les sourcils en continuant de matraquer ces gens qui m’agaçaient prodigieusement. J’allais finir par faire un massacre… Mais il fallait absolument conserver du chakra pour l’instant, j’irais aider Hayato une fois que ce putain d’attroupement serait dispercé… Où était mon gaz lacrymogène ?

Récap:
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La rue toute entière se couvre de dents de fers, acérées, brillantes sous le couvert d’une nuit maintenant paisible. Prise entre les feux des différents ninjas, les maisons revêtent une étrange allure de porc-épic, dont quelques tintements et bruits de poterie brisées viennent annoncer les supplications des toitures mises à rude épreuves. Bientôt rejoint par les cris de la horde qui tentaient de parvenir jusqu’à Ningyo, les sifflements et carillons joyeux du métal à la recherche de chaire à pénétrer continue de marquer le tempo désagréable de leur rencontre.

Seul observateur de la scène, le ninja et son parapluie surplombe la scène des combats, l’œil soucieux de déterminer à qui il avait affaire. Le remue-ménage de l’étrange trio ne laissait présager rien de bon pour l’organisation de Démon à queue et l’homme n’était pas encore suffisamment secoué pour s’arrêter de réfléchir. Quasiment débarrassé de ce qui lui restait de subordonné, il ne disposait plus d’aucun avantage stratégique sur les shinobis dont le nombre n’avait pas réduit. Pire même, il avait augmenté, bien plus que prévu, passant d’un simple géant à la crinière de feu et un vieillard un peu trop curieux à trois hommes parfaitement en possession de moyen de leur nuire. La résistance, nouvelle, avait des allures inquiétantes et l’absence d’appartenance à un quelconque gang de la ville des trois loustics qui se débattaient avec les aiguilles ne plaisait guère à leur adversaire. Il pouvait encore se battre, mais il savait d’avance qu’il ne pourrait pas l’emporter et cette possibilité lui laissait un goût amer qu’il n’était pas sûr de pouvoir apprécier. Pour autant, il ne fit pas demi-tour, laissant son instinct de survie s’étouffer sous la conscience terrible d’une réalité tout autre : s’il réussissait à s’en sortir vivant, il allait disposer d’une prime si faramineuse qu’il pourrait peut-être enfin arrêter de travailler pour quelqu’un.

Voltigeant dans les airs, il tournoie quelques secondes, avant de se recroqueviller contre le manche de son parapluie pour préparer son coup suivant, marquant une demi seconde de surprise lorsque l’une des flèches d’Hayato vient se planter dans son épaule. De peur de subir les autres projectiles, il lâche l’objet avec lequel il planait, utilisant son peu d’appui pour ajuster au mieux sa trajectoire, adressant une grimace à la fois agacée et satisfaite qui n’annonçait rien de bon à son adversaire archer. Il tombe alors, comme une pierre, les mains jointes dans une nouvelle technique qui tire un rire fou à son tarsier de compagnie. Impuissant mais victorieux, le stratège de l’équipe voit alors son compagnon marionnettiste disparaitre dans un nuage de fumée, dont la couleur ne laissait rien envisager de bon.

*

Habile, le singe serpente dans la rue pour esquiver les projectiles, seulement signalé par son cri animal un brin moqueur, continuant son assaut sur son nouvel ennemi. Précipité, le tarsier décide d’opter pour le contact, persuadé qu’il serait bien plus à l’abri à courte portée à cause de sa petite taille. Et ce fut là son erreur. Rien ne pouvait prévenir le petit tarsier des effets désagréables de la technique de vent ni du parchemin explosif qu’il n’avait, malheureusement pour lui, pas les moyens d’esquiver. S’il tente malgré tout de passer sous l’aura venteuse du projectile, ce dernier lui tranche violemment le dos, lui arrachant un autre rire strident et désagréable. Bien loin de s’inquiéter de sa blessure, le petit corps simiesque persiste dans son élan, avalant la distance entre lui et le grand gaillard au sabre, ses petites pattes effectuant des mudra de mauvaise augure alors que son attention, déportée une courte seconde vers son propriétaire qui l’avait déjà criblé de senbon, revient vers le Sunajin. Une lueur de malice éclair le regard du singe, alors que ses joues se gonflent à nouveau, avant qu’il ne relâche la technique en même temps que son propriétaire, sa présence seulement trahie par son agaçant rire simiesque.

*

Un bruit mat vient s’ajouter au paysage sonore de Ningyo. Autour de lui, le monde n’est plus qu’acier, sang et chaos, achevant le peu de personne encore debout qui était à son contact, le roux oublie, temporairement, la menace volante de leur combat. Arrivée à hauteur de son nouvel adversaire, le ninja au parapluie relâche sa technique dans un souffle, couvrant la scène d’un voile de fumée violacée malsaine. Instantanément, l’air se densifie, obstruant la vue de ceux qui trouve à l’intérieur du nuage dont l’effet toxique commence presque aussitôt à se faire ressentir. Respirer devient brutalement douloureux, alors que les larmes montent aux yeux des victimes de la technique empoisonnée, mais l’enfer ne s’arrête pas là. Des pas résonnent, autour du ninja dont la vision lui est maintenant inutile, ne laissant plus à sa portée qu’une maigre chance de repérer son ennemi encore debout, avant qu’une autre surprise ne lui tombe dessus.





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La mer qu’on voit danser…

La tête levée vers le ciel, l’archer aurait pu s’imaginer l’espace de quelques secondes dans un jeu forain. La cible planait au-dessus la zone, se pensant sans nul doute à l’abri des attaques. Arc en main, le futur intendant avait alors décoché une série de flèches dont une seule atteint finalement la cible. Le trait s’était enfoncé de plusieurs bons centimètres dans l’épaule du gaillard, qui dans une grimace atroce avait relâché son parapluie, se mettant ainsi à l’abri d’autres projectiles. Loin de retomber lourdement au sol, le mercenaire, habile combattant, exécuta une série de mudras avant de rejeter une nuée empoisonnée sur son nouvel adversaire.

Du bas de la ruelle, Hayato avait assisté à la descente de son opposant, sans pour autant pouvoir en apprécier le point de chute. Il ne savait qu’une seule chose, sur le toit où l’homme avait fait relâche, se trouvait Ningyo. Toujours partiellement affaibli par le pernicieux poison qui rappelait en tache brune sur sa peau toute sa corrosivité. Le chef d’équipe eut bien du mal à bander ses muscles pour entamer la montée du toit en une série de bond. Arrivé au sommet, il vit le nuage qui dangereusement s’approchait de lui. Malaxant son chakra, il s’était attendu à en souffrir terriblement, mais fut surpris de constater que ses canaux fonctionnaient de nouveau normalement. Drainant puissamment son énergie jusqu’à sa jambe droite, l’adepte du nintaijutsu exécuta ce geste qu’il avait répété des heures durant dans ses multiples entrainements. Quittant le sol, il projeta de son coup de pied sauté une gerbe de vent qui, il l’espérait permettrait de souffler le poison hors de la zone, en plus de peut-être, faire vaciller l’adversaire.

Celui-ci, bien qu’encore apte au mouvement, accusait très clairement le contrecoup du combat sans merci. N’oubliant pas la mission qui était la sienne, Hayato se demanda s’il serait possible d’immobiliser l’homme sans le tuer. Peut-être pourrait-il offrir des renseignements riches, dont manquait cruellement la troupe sunajin ? Armant son arc, il profita de la relative confusion entrainée par son apparition impromptue sur le toit, pour décocher une première flèche, infusée de son chakra futon, au niveau des jambes de son adversaire. Bandant derechef son arc, il mit en joug le combattant et chercha à le prendre à partie.

"Le combat est terminé. Si tu bouges, tu meurs."

La menace était bel et bien réelle. Au moindre mouvement, l’archer relâcherait son attaque. Il aurait bien entendu préférer pouvoir exprimer plus calmement les choses, mais au cœur d’un combat, il était complexe de diffuser un discours trop long. Espérant avoir attiré sur lui toute l’attention du mourant. Il continua d’une voix plus calme.

"Vous avez le choix maintenant. Vous pouvez vivre ou mourir. Tout dépendra de votre aptitude à répondre à nos questions. Alors, que choisissez-vous ?"

Ningyo, lui aussi, semblait se tenir prêt à réagir au moindre écart du bonhomme. Dans son dos, Hayato crut percevoir la présence de son fraternel, qui revenait victorieux de son combat. Seul contre trois shinobis, le mercenaire allait-il choisir une ultime attaque ?


Récapitulatif combat:



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Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



Au décor de la rue, ouvragée et sale, le paysage devint bien plus sombre... un gaz violet, rapide et dévastateur, entoura ma silhouette alors que le singe était à portée. Si prés et en même temps si loin, dans cette technique je ne pouvais percevoir sa présence autrement que par l'ouïe. Son rire, seul repère dans le gaz épais, ne me permettait pas de décemment identifier sa position. J'avais d'autres problèmes, en fait...

Loin du simple mécanisme de dissimulation, cette saloperie gazeuse était aussi chargée d'un produit hautement toxique qui emplit rapidement mes poumons. Toussant durement, je m'accroupis pour essayer de capter un peu d'air près du sol, mais en vain : Le ninjutsu, arme malicieuse, m'empêchait d'employer de banales tactiques pour esquiver le mal. "Il faut combattre le feu par le feu !" Retenant mon souffle, j'utilisais ma main non armée pour composer des mudras simples déjà vue durant le combat : Un flux de vent vers l'avant, pour repousser le mal de mes bronches. Rapidement, le nuage s'enfuit devant moi et ma technique, restait les dégâts déjà causés sur mon corps.

Le singe ? Cette sale bête apparut assez vite, maintenant que sa cachette était littéralement éventée. Elle avait bien pris, sa peau étant constellée de brûlures et de plaie immonde qu'un excellent docteur aurait du mal à soigner. "Tant pis pour elle". Le rire toujours bruyant, comme si cela l'amusait d'approcher la mort de-ci prés, je ne pus me résoudre à la laisser partir... De la clémence ? Un amour des animaux ? Le poison avait dû pourrir également ses valves pulmonaires, sans doute que la meilleure chose à faire était d'achever ce tarsier de malheur.

- Crève, saloperie. Divine épitaphe, précédent la pointe de mon katana qui cherchait à planter son crâne. Je n'avais aucun remords. Des shurikens et du poison, c'était clairement un danger.

Chose faite, je détendis un peu mes muscles avant de tousser de nouveau... La respiration irrégulière, je compris assez vite que le poison allait prendre du temps à s'évacuer avec l'oxygène : cela collait à mes bronches ? Mon sang était déjà contaminé ? Qui sait ? En tout cas, je fis volte-face pour apercevoir un nuage analogue au mien, en haut, sur un toit... Celui-ci disparut bien vite. Il y avait un manipulateur de fuuton et je devinais bien vite qui il était.

Dans la périphérie de la maison de Ningyo, où le gaz chevronnait tout ça, des cadavres et des armes au sol... Plus de menace de ce côté-là ? Suspicieux, je dus faire un choix rapide : Buter des serviteurs inutiles ou monter aider contre la vraie menace ? Non pas le tarsier, mais son propriétaire, sans doute... "Ou alors le singe était le vrai ninja ?" Secouant la tête, j'évacuais la rue pour monter, au moyen d'un arcane basique du ninja : La marche sur les surfaces.

Destination, hayato et Ningyo. Ceux-ci se battaient contre le type au shuriken fuma dans le dos qui étrangement n'avait plus son gros outil... Il l'avait utilisé ? Surveillant les blessures de mes camarades, je ne vis pas de grosses entailles. "Étrange." Mon frère tenait en joue le salaud et lui proposait de capituler. Un interrogatoire ? Pourquoi pas.

La lame de mon katana contre mon épaule, reposant tranquillement, je m'approchais un peu plus pour annoncer un fait qui allait appuyer l'ultimatum :

- Ta bande est éliminée, ton singe aussi... Il ne reste que toi.   M'amusant à tapoter le métal contre mon vêtement, je souris à l'ennemi d'une manière cruelle. On peut être très sympa, comme les pires enflures... choisi ta destinée.

Peut-être qu'il allait coopérer ? Peut-être qu'on allait devoir le buter ?

Tour :


Sphinx. Yukio 021

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J’avais oublié l’homme en haut alors que ceux en bas m’accaparait un peu. C’était un peu compliqué à mes yeux à cet instant. Qu’est-ce que je pouvais faire pour l’instant pour avancer plus rapidement ? Je ne savais pas. Il fallait que j’avance ! Je le perçus du coin de l’œil, le mouvement, de l’homme et bondis dans un sunshin pour éviter l’attaque de poison. Mon Mereus tomba au sol dans un cliquetis mécanique alors que le nuage de poison se répandait devant moi. Loupé. Et Hayato bondit dans les airs pour le dissiper d’un coup de pied avant de le mettre en joue. Je n’allais pas rester en arrière ! C’était hors de question après tout que je sois le boulet de l’équipe !

Je bondis à nouveau pour tendre la main et mon chakra se déploya autour de l’homme au parapluie pour le ligoter. Si on avait le chef, les autres hésiteraient peut-être à acheter ! Mais en attendant, je l’avais ligoté pour éviter qu’il n’attaque pour l’instant. Mereus était toujours inanimé et je n’étais pas inquiet : si on l’abîmait, j’avais toujours de quoi le réparer sur moi. En attendant… le parapluie ! Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? Le tué ? On en avait besoin des informations qu’il y avait dans sa tête… Alors simplement le ligoter, je tournai la tête vers les plus faibles qu’on avait déjà bien matraqués. Enfin, surtout mon Mereus :

« Vous avez envie de continuer le combat ? Ou vous préférez soit vous rendre, soit fuir ? »

Je voyais les cadavres par terre avec encore des armes dans les mains et une idée germa dans mon esprit. Ils voudraient encore se battre ? Très bien. Ils seraient servis s’ils n’avaient pas envie de se rendre, j’avais encore une main de libre après tout…


Récap:
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Les pattes resserrées autour d’un kunaï qui ne lui appartenait pas, le tarsier plonge son regard dans celui de l’épéiste, une courte seconde avant d’être emporté par le vent des montagnes. L’animal, tout aussi roublard qu’il avait pu le démontrer jusque-là, était démuni. Incapable d’esquiver, il accueillit la mort dans un cri strident, de grosses larmes perlant des deux sphères globuleuses dans lesquelles se reflétaient l’éclat du sabre de son adversaire. Purement et simplement empalé sur le katana, il gesticule une dernière fois avant d’enfin s’effondrer pour de bon. Yukio, s’il accusait le coup de la fin de son échauffourée avec le singe des enfers, n’eut guère d’autre obstacle pour l’empêcher de rejoindre son frère et l’immense marionnettiste qui les accompagnaient.

Balayé par la réactivité de l’archer aux cheveux, le nuage de poison se retrouve chasser en arrière, libérant Ningyo et leur adversaire. Ce dernier, toujours là, marque un temps d’arrêt, surpris d’être à découvert. Immobile comme un lapin terrifié, il ne tressaille même pas lorsque la flèche d’Hayato se plante à ses pieds, pas plus qu’il ne fait mine d’esquiver les fils de chakra qui entoure ses membres, avide de mettre un terme à ses mouvements. Si la sentence des deux sunajins étaient on ne peut plus clair, le ninja n’avait toujours pas daigné faire le moindre signe, que ce soit en reddition ou en rébellion. Apathique, il attendait son heure, saucissonné et pris en tenaille, la seule conscience de sa défaite semblait lui retirer toute velléité guerrière.

Une minute s’écoule, sans qu’aucune réponse ne leur parviennent, n’ayant pour seul fond sonore que la fin d’un affrontement simiesque à une poignée de mètre de là. Tendus tous les trois dans l’attente, les shinobis s’observent en chien de faïence. Qui oserait faire le premier pas ? Qui craquerait, sous la menace de l’autre ? Alors que les pas de Yukio se rapprochent dans le dos de son jumeau, ce dernier prend conscience d’un détail inquiétant. En effet, concentré comme il l’était sur les mouvements de sa cible, il avait négligé une réalité de mauvaise augure : la personne, face à eux, ne respirait plus. Avaient-ils eu raison de lui à l’usure ? Le doute était permis mais la possibilité n’était pas inexistante. Pourtant, la scène avait un étrange goût de déjà vu que le jeune homme n’aurait su exactement replacer. Pourquoi ? Comment ? Toujours était-il qu’il avait déjà vécu ce qui allait se passer et que c’était sans doute ce qui allait le sauver.

Ningyo, s’il n’avait pas une aussi bonne vue, pu malgré tout avoir un avant-goût de la supercherie lorsque ses fils attinrent les articulations de l’homme au parapluie. Un être humain et ses jointures produisaient une sensation qu’il connaissait moins bien que celle des marionnettes qu’il utilisait tous les jours, mais bien plus reconnaissable que cette impression étrange de se refermer sur une structure molle et vide. Comme un pressentiment, le Shirogane n’eut qu’une courte seconde d’avance sur son ainé pour le prévenir de ce qui commençait, discrètement mais surement, à gonfler la fausse chaire du pantin creux dont il tirait les ficelles.

Sous les yeux médusés de Yukio, le ninja implose, libérant de sa carcasse factice une volée de kunaïs vers ses coéquipiers. S’il était bien trop tard pour réagir à l’assaut, le jeune homme prit néanmoins conscience d’un fait terrifiant sur un champ de bataille : l’ennemi était toujours en vie. Et il n’avait aucune idée d’où il se trouvait.



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La mer qu’on voit danser…


La victoire semblait être leur et les sunajins vinrent vite cercler l’adversaire qui restait parfaitement impassible. Une attitude qui ne manqua pas de rendre le junin au combien suspicieux. L’homme au parapluie n’avait même pas tressailli lorsque sa flèche était venue se planter dans sa jambe. Était-il déjà mort ? Essayant tant bien que mal d’ouvrir le dialogue, Hayato était passé outre cette première impression et avait articulé une forme de trêve. Même les éclats de voix du futur intendant peinaient visiblement à motiver le bougre… Les mâchoires de l’archer se crispèrent en même temps que ses sourcils se froncèrent. Il y avait comme un arrière-gout de déjà vu… De l’incompréhension, le jeune homme transita bien vite vers l’exaspération.

"Il ne connait qu’une seule technique ou quoi ?!"

Le stratège n’était pas dupe et il ne lui avait fallu guère de temps pour que lui revienne en mémoire le cadavre factice de tarsier, qu’il avait soufflé un peu plus tôt.

"Ningyo, recule, c’est un faux."

Joignant geste à parole, le chef d’équipe recula d’un bâtiment alors que déjà, ses prunelles prenaient un aspect bleuté caractéristique d’une amplification à base de chakra. Le fieffé coquin s’était comme évadé dans la nature et Hayato pourrait jurer que celui-ci n’était guère un utilisateur de doton.

"Il doit bien être quelque part… Faut le retrouver ! "

Une évidence pour le junin en effet ! Comment pourrait-il laisser un adversaire s’en aller, porteur de si précieuses informations ?! Ne risquait-il pas de rameuter toute l‘organisation sur leur dos ? Tout en en profitant pour faire fuiter les capacités des sunajins ? Impossible ! Impensable ! Pour autant, si l’homme se montrait suffisamment habile pour échapper au regard de l’archer, alors que feraient-ils ? La troupe ne pouvait décemment pas rester les bras ballants à l’endroit même de leur premier affrontement… Partir vers les docks peut-être ? Ou dans n’importe quel autre haut lieu de l’organisation ? Ils pourraient même en profiter pour répandre de fausses rumeurs ?! En grimant de multiples façons leurs traits, ils pourraient faire courir le bruit qu’une petite armée secrète œuvrait en ville ? Avec un peu de chance, l’organisation par crainte, organiserait ses forces et chercherait à fortifier leur position. Ainsi regroupés, ils seraient alors possibles, après avoir mandé des renforts, d’éliminer toute l’organisation d’un seul coup et sans perte civile ?

Les yeux toujours fixés sur son objectif, l’esprit du junin s’enflammait en supposition et autres possibles. Ils pourraient aussi choisir la prudence ? S’en aller quérir du soin dans des lieux de plaisance ? Yukio avait fait référence à une certaine maison close qui lui aurait apporté leur savoir-faire médical. Repensant à la tâche saumâtre qui le démangeait encore, Hayato ne pouvait nier vouloir profondément, trouver main experte qui saurait l’en débarrasser. Peut-être pourraient-ils y faire un tour ? Mais pour l’heure… La traque était lancée.


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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



"Fils de chien".

Devant moi, un spectacle regrettable : d'une victoire, nous étions passés à une amère déveine. Hayato, tenant en joue le ninja attaquant, compris vite que quelque chose n'allait pas. Quoi ? Le manque de respiration ? D'une mine défaitiste ? Ou juste d'une réponse à sa proposition ? En tout cas, le vil clone plein de shrapnel explosa sans que je ne sois à proximité... je ne pus en dire autant pour mes deux compères.

La main devant les yeux, par réflexe, j'en avais assez de me faire figer la peau par des senbons ou autres, je fus agréablement surpris du manque de dégâts de mon côté... même si ma respiration était encore maladive, la faute à cette saloperie de bête. "Du poison..." Le nuage avait laissé sa trace dans mon corps et un temps allait devoir être pris pour l'extirper naturellement par quelques respirations. En tout cas, actuellement, je prenais cher.

Hayato avait esquivé l'attaque, et Ningyo ? Sans regarder le sort du grand Shirogane, persuadé sans doute de sa résistance face à une attaque si sournoise, j'entrepris comme mon frère à la recherche systématique de cette petite merde qui nous avait filé entre les pattes : Mais quand ça ? Seuls les témoins du spectacle des toits pouvait le dire, moi j'avais eu mon opposant à virer de ce côté de l'existence. Ce que je savais, c'est que dans la rue où le rouquin et moi étions, il n'y avait pas le type au shuriken fuma/parapluie... je l'aurais en venant vers mes camarades. Il était donc, possiblement, dans la rue adjacente.

Naturellement, mon regard porta sur la parallèle du champ de bataille : L'avenue n'avait rien à envier, un espace dans la chaussée était quasiment éventré et les objets chargés le sol de détritus et de morceaux de métaux et de bois qui étaient plutôt censés être articulé ensemble : Une explosion ? Une tornade ? Pas le temps de vraiment y réfléchir, saisissant que le chef d'équipe allait rester sur sa hauteur, propice à l'archerie et aux tactiques, je descendais : Je n'avais aucun sens vraiment sur développé ni un talent quelconque de senseur. Mes techniques étaient basées sur la vitesse et les dégâts, rien qui pouvait m'aider dans une traque active.  

Bref, j'allais juste courir partout en espérant trouver une piste !

Au pied du bâtiment où les trois zozos s'étaient trouvés, je cherchais des traces : Du sang ? Des bruits ? Un senbon tombé à terre comme une preuve de la bienveillance de la vie ? Peut-être que le guet, au-dessus de moi, allait avoir plus de chances...

"Sinon, on fait quoi ?"

Le temps allait commencer à devenir une ressource appauvrit : Les alliés dans la maison et maintenant une fuite d'informations ? "Nom d'un Ermite, on est dans la merde..." Malgré le boucan qu'on avait fait, si l'on partait personne n'allait pouvoir remonter jusqu'à nous, mais avec un mercenaire qui se barrait pour prévenir ses supérieurs, on allait moins passer inaperçu... "Surtout le grand roux." Nos capacités allaient être diffusées également, l'effet de surprise était une faveur qui disparaissait peu à peu de mon esprit, plus le temps passé sans voir de traces. Sans débouchées dans notre recherche, la solution était la fuite pour nous soigner un coup et réfléchir... Ou alors jouer la vitesse et attaquer pendant l'inertie de la préparation de l'organisation.

En tout cas, il fallait aller vite...

- Putain, c'est pas jo-jo tout ça. Tout allait devoir prendre sens avec la réussite ou l'échec de notre traque.

Tour:

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Marionnette… Non… Cela y ressemblait… Mais ce n’était pas pareil…

« Hayato bouge ! »

Ce n’était pas normal ! Ma main libre vola, les fils de chakra dansèrent un bref instant dans les airs pour attraper le cadavre qui jaillit brusquement comme un mur protecteur où s’enfoncèrent les kunaïes, quelques-uns dessinèrent des lignes rougeâtres sur mes jambes, mais le cadavre en fut surtout criblé comme une pelote d’épingle. Je le repoussais d’un geste brusque alors qu’il retirait des kunaïs de son corps et de mon autre main je fis revenir Mereus pour qu’il grimpe sur mon dos en s’enroulant dans ses bandes. J’avais une nouvelle marionnette pour l’instant. Un peu plus organique… mais ça comptait quand même un peu. Non ? Je ne savais pas trop, mais c’était pas la question actuellement.

Je regardais autour de moi, prêt à utiliser ce cadavre comme une arme alors que les deux autres Nozobro étaient occupés à vérifier la suite des opérations. Je n’avais aucune technique pour traquer, mais j’avais des techniques pour tuer après tout. J’étais un ninja après tout… Je continuais de surveiller ce que avec mes propres yeux je pouvais voir… Voyons, qu’est-ce que nous pouvions faire ? Déjà notre temps était compté… trois jours et nous ne devions pas forcément se faire attraper. Les Docks ? Par où commencer ? Retrouver la petite fille avec un ruban dans les cheveux que j’avais aidés ? C’était peut-être pas la bonne idée. Je me mordis les joues en continuant de regarder autour de moi avec attention, mais est-ce que je pourrais voir quelque chose que les autres n’avaient pas vu ? J’en doutais et à cet instant je préférais suivre, j’avais besoin de ravoir tous les éléments devant les yeux pour réfléchir. Mais là à cet instant, je voulais juste connaître leur avis à eux et obéir à un ordre. Je demanderais qu’on me laisse le temps de reprendre toutes les notes pour mieux réfléchir.



Récap:
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Dix minutes. C’était environ le temps qu’il avait fallu aux Sunajins pour se débarrasser de leur adversaire et assister, impuissant, à la fuite du dernier survivant et le plus redoutable d’entre eux. Le toit, vidé de sa présence fantoche, paraissait brutalement bien vide, au milieu d’une rue qui portait encore les stigmates de la bataille qui y avait fait rage. Constellée de milliers de senbon et des cadavres en plus ou moins bon état de la fine équipe sur les traces de Ningyo, le calme qui régnait semblait aussi irréel qu’il se mettait petit à petit à peser lourd.

Au loin, le son du parapluie qui leur avait fait tant de mal apprend aux ninjas que l’objet a terminé son vol droit vers l’esplanade dont les odeurs de brulés, de sang et de mort commençaient petit à petit à voyager. Dans une ville comme celle-ci, il ne faudrait sans doute que peu de temps avant que la nouvelle du massacre ne parvienne aux oreilles des gangs et, peut-être, des autorités. Si pour certain, elle marquerait sans doute l’avènement d’un nouveau groupuscule, à la recherche de reconnaissance, elle sonnait bien plus comme une condamnation silencieuse pour les trois assassins de l’ombre du Pays du Vent. La rumeur irait, tôt ou tard jusqu’aux oreilles des frères Katsuno et Dimire, ne venant rajouter qu’une énième contrainte à leur quête déjà trop complexe. Kulaya et son épouse disposait encore de bien assez de temps pour survivre, mais leurs protecteurs en auraient-ils assez pour remonter jusqu’à la source avant que Monstre à Queue ne prenne la contremesure de leur action ?

Pour l’heure, la situation devait rester sous contrôle, et les frères Nozomos l’avaient bien compris. L’un à l’affut sur les toits, l’autre à la recherche de leur évasive cible dont il avait occis le singe de compagnie, ils tombèrent bien vite sur un début de piste. Si les alentours dévastés semblent peu loquaces, l’intendant et son frangin trouvent bien vite ce qu’ils cherchaient. Si d’abord, la trace de sang infime tombée sur le toit pousse Hayato à sauter sur la maison suivante, il en indique bien vite la trainée à l’épéiste qui se met alors en chasse, sabre encore au clair.

La traque, plutôt aisée, ne leur prend qu’une dizaine de minute. Le shinobi, bien peu soucieux de dissimuler sa fuite, avait sans doute compté sur l’élément de surprise de sa dernière technique pour gagner du temps, négligeant ses blessures qui le ralentissait bien plus que prévu. Ils finirent tous trois par lui mettre à nouveau la main dessus, aidés par le sang qu’il avait semé et quelques rares passants qui avaient pu apercevoir un homme avec une flèche plantée dans l’épaule. La recherche prend finalement fin lorsque, suite à une erreur de jugement, l’homme au parapluie se retrouve acculé dans une impasse, ses poursuivants sur les talons.

De nouveau pris au piège, cette fois-ci le ninja au parapluie ne cherche plus ni à lutter ni à s’enfuir. Il s’assoit sur le sol sale, dos à l’impasse dans laquelle il se trouve, levant les mains en l’air, du mieux qu’il le pouvait, pour signifier sa reddition. Assuré d’avoir transmis sa volonté pacifique, il se désintéresse de l’arrivée de ses ennemis pour se concentrer sur la flèche encore fichée dans son épaule. Le carreau, tiré avec une précision effroyable, lui paraissait difficilement retirable sans recourir à l’aide de quelqu’un disposant de véritables compétences médicales. Rentrer au QG lui semblait exclu, pour la simple et bonne raison que les trois individus qu’il avait traqué et échoué à éliminer se tenaient devant lui, avec très certainement la ferme intention de terminer le travail qu’ils avaient commencés. Dans un grognement de douleurs, le ninja lève les yeux vers les trois silhouettes, esquissant un sourire calme malgré sa position hautement incertaine.

« J’aurais peut-être dû demander du renfort, finalement. » En mauvais état, l’homme au parapluie n’en demeurait pas moins encore dangereux et il était parfaitement conscient que ses interlocuteurs le savait. Et, plutôt que de miser sur ses dernières forces pour espérer survivre, il s’en remit à ce qu’il savait faire de mieux : être polis. « Est-ce que Yoko a pu s’enfuir ? » Seul le silence lui répond, tirant une étrange mimique à la fois inquiète et navrée à l’homme. « Le singe. Mon singe. Yoko. »

Alors que le silence s’installe à nouveau, une courte seconde, le shinobi dévisage l’équipe pour essayer de lire la réponse qu’il cherche sur les trois visages éclairés par la lune. Il reste ainsi, immobile et ouvertement inoffensif, jusqu’à ce que le verdict tombe, fanant son sourire de bravade alors qu’une larme lui échappe pour couler le long de sa joue.

« Le sale petit fripon. Même pas foutu de ficher le camp avant de crever… » Les mâchoires serrées, il continue de pleurer sans un bruit, dardant un regard mauvais vers la dernière personne avec laquelle il avait vu Yoko en découdre. Un court instant, l’idée de se rebeller lui traverse l’esprit. Venger son précieux compagnon le libérerait sans doute de l’étau qui se refermait sur son cœur mais ne lui retirerait jamais le poids douloureux que prendrait bientôt l’absence du petit tarsier dans la poche interne de son manteau. « A la guerre comme à la guerre, comme on dit, n’est-ce pas ? »

Prisonnier, l’homme, amer, n’eut d’autre choix que d’offrir à ses adversaires victorieux ce qu’ils voulaient. Il n’avait que vaguement entendu la question qu’on lui avait posé pendant qu’il s’enfuyait mais il n’avait aucune envie de trahir les siens. Alors qu’il écoute les questions qu’on lui pose, il en sélectionne deux qui lui plaisait tout particulièrement, et dont il assumait que la réponse ne couterait rien à personne. Deux cadeaux, qui aurait pu être trois si le connard d’épéiste n’avait pas tranché sa boule de fourrure préférée, auquel il répondrait sincèrement dans le flot de ce qu’on lui demanderait. Laissant à ses interlocuteurs le choix de mettre fin à sa vie ou non, il n’avait plus qu’une seule exigence.

« Vous n’auriez pas un peu de tabac ? »

Une exigence qui lui servit d’excuse, profitant de l’infime relâchement de ses tortionnaires, il plonge aussitôt la main dans ses fontes pour s’emparer de sa dernière fiole de poison, qu’il dégoupille pour l’avaler avec précipitation. S’ils leur concédaient un morceau de victoire, il ne les laisserait pas choisir la façon dont il allait mourir.



Résumé de l'action:
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Feat.
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La mer qu’on voit danser…


La traque fut bien moins complexe que l’eut craint le sunajin. À peine avait-il promené son regard dans les ruelles qu’il repéra les multiples taches de sang, qui en trainées écarlates, remontaient la piste du fuyard. Lançant le roquet samouraï à la poursuite des traces et progressant de son côté depuis les toits, Hayato mit en place la formation du désert, refermant l’étau autour de sa cible et parvenant finalement jusqu’à l’acculer dans une impasse. Se laissant retomber des hauteurs pour faire face au pauvre homme apeuré, Hayato conserva néanmoins une certaine distance de sécurité, combien même celui-ci leva bien haut ses deux mains en signe de reddition.

Bandant son arc, il avait reformulé sa proposition. Un marché simple, clair, net et précis. Des informations, contre la vie sauve. Bien entendu, Hayato craignit que le prisonnier ne montre pas tant de bonne volonté. Crainte exacerbée encore davantage, lorsque dans un silence évocateur, l’homme blessé comprit sa double peine. Il ne venait pas simplement de perdre un affrontement, mais aussi son compagnon de toujours. La vie shinobi était ainsi faite et combien même cela aurait pu attrister le sunajin, il ne se laissa pas démontait en réitérant une ultime fois ses questionnements.

Seul le silence répondit aux multiples interrogations et finalement, en dernière volonté d’un condamné à mort, l’homme au parapluie quémanda une cigarette. C’était alors que dans un dernier espoir futile, il avait avec sa fourberie habituelle, tenté de porter la main à sa besace pour en extraire une fiole. Celle-ci était tout juste décapsulée qu’il s’apprêtait déjà à en boire le contenu. Dans sa précipitation, sans doute l’homme n’avait même pas identifié la provenance de ce son si caractéristique. Un bruit sourd et vibrant, qui précédait l’arrivé fulgurante d’une nouvelle flèche. Expert dans son art, Hayato avait eu tout le loisir de viser avec précision et dans un éclat tonitruant le trait vint faire éclater en morceaux la fiole, avant de terminer sa course dans la main du shinobi.

Comme lassé de toute cette puérilité, Hayato se saisit d’une nouvelle flèche qu’il banda en direction du coquin. Sa voix se fit grave et sa déception était palpable. Il allait pour en terminer avec l’outrecuidant, mais Ningyo avait arrêté son geste. Soucieux visiblement de s’essayer lui aussi à l’interrogatoire. Baissant la pointe de son arme sans pour autant désarmer, le chef d’équipe laisse le Shirogane procéder.

Étonnamment cela sembla fonctionner et le jeune homme parvint à obtenir quelques réponses évasives. Quand le récit vint à se tarir, de même que l’utilité du prisonnier. Hayato n’hésita pas une seule seconde. Relevant son arc, le chef d’équipe relâcha sa corde et un ultime bâton perçant, vint s’enfoncer dans le crâne de l’honnête homme. Il en était fini du combattant et ne resterait bientôt plus de lui qu’une chaire rognait par les vers. La lassitude étreignit le junin, la mort n’avait rien de ragoutant, ni d’excitant. L’absence de vie, c’était aussi l’absence d’histoire. Avec son dernier souffle, l’homme avait cessé d’exister autant dans le monde que dans les souvenirs de tous. Tournant les talons, le bourreau gratifia ses camarades d’un regard entendu. Ils avaient fait ce qu’il fallait faire et aucun ne s’en émouvrait.

"Au moins sa mort aura était rapide."

Mécaniquement le futur intendant rebroussa chemin tout en réfléchissant à la suite. Quelles étaient les possibilités de la fine équipe ? Remonter la piste à partir du peu d’informations à leur disposition ? Ils pourraient bien réussir à mettre en péril l’une des ô combien multiples branches de l’organisation en profitant de l’effet de surprise… Car oui, il ne restait guère plus de temps durant lequel les sunajins pourraient profiter de cet avantage. La rumeur de l’affrontement devait ‘ores et déjà se répandre partout en ville et il était sans doute déjà bien trop tard pour essayer d’en dissimuler les preuves. Alors que faire ?

"On devrait probablement trouver un coin calme pour récupérer un peu, ça nous laissera l’occasion de nous organiser mais aussi de laisser les choses retomber un peu… Le mauvais point c’est que pour l’organisation aussi ce sera l’occasion de se remettre en formation… Ils ne doivent pas être habitués à ce qu’on leur résiste, à en juger comment ils ont pu se permettre d’envoyer une troupe de mercenaires à nos trousses en cassant tout sur leur passage… De vrai petit roi en leur domaine."

Marquant une pause, le sunajin se remémora l’ensemble des informations à sa disposition. Le lupanar pourrait faire l’affaire, mais si celui-ci était relié à l’organisation, ne risquaient-ils pas d’y faire une mauvaise rencontre ? Ou au contraire une très bonne ! Avec un peu de chance, l’une des cibles s’y trouverait en quête de plaisirs interdits… Plantant son regard dans les prunelles de son frère, le chef d’équipe interrompit la marche d’un signe de main.

"On va prendre de nouveaux traits. Si on a bien fait notre travail, ils ne savent pas encore à quoi on ressemble, autant poursuivre dans cette voie. "

Quelques mudras plus tard, Hayato prenait de nouveaux traits. Au diable l’apparence monotone dont il avait déjà usé par deux fois dans la cité. Cette fois-ci il accapara l’apparence d’un homme des docks. Solidement bâti, arborant un tatouage en forme d’encre sur l’épaule, de court cheveux blonds coiffés en brosses et des yeux d’un bleu perçant. L’homme avait le mérite d’être aussi charmant qu’intimidant, une doublure parfaite pour la destination qui allait être celle des sunajins. Une fois grimé et faisant bien attention à éviter de croiser leurs victimes. La troupe avança d’un pas décidé vers le lupanar, guidé par Yukio.

"T’sais vraiment où c’est hein !? Pi’ y ressemble à quoi s’bâtiment ? Y a quoi là-bas ?"

Une attitude presque jouasse alors qu’il poussait un peu mais avec force camaraderie, son fraternel. Il voulait donner l’image d’un marin de retour au port qui allait avec ses compagnons en quête de gueuse. Un sourire malicieux vint alors s’inscrire sur son visage… Une idée cocasse, une idée maligne, pour parfaire son rôle. Quoi de plus crédible que la moquerie d’un marin envers son mousse ?

"Ça sera l’occasion pour le petit d’voir enfin un bout d’fesse ! T’vas devenir un homme garçon !"

Toujours dans son rôle de coquin tactile, il asséna une bonne tape dans le dos du destinataire de ses brimades et vogua ainsi de grossièreté en blague salace jusqu’à enfin arriver en vu de la bâtisse. Sourire satisfait aux lèvres, le shinobi alerte qui se cachait sous les traits de l’homme bourru, nota immédiatement la présence sur l’enseigne, du signe représentant l’organisation. Peut-être allaient-ils la-bas, enfin démêler les trop multiples fils qui à la manière d’une toile d’araignée, enserrées la ville dans ses intrigues.




Récapitulatif combat:
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



“Les pêchés parlent, le meurtre crie.” Une pensée obscène devant la scène sous mes yeux : Il voulait la mort, Hayato lui avait donné... Avant tout ça, le grand roux avait offert une dernière clopes. Un moyen comme un autre de lui tirer des informations. Beaucoup de questions, peu de réponses... Mais des bonnes. L'épargner quelque instants avait été une bonne chose. Enfin, on lui avait arraché son compagnon et même le droit de choisir sa fin. "A la guerre, comme à la guerre, alors." Sournois jusqu'au bout, il avait essayé de filer dans la mort comme dans la vie.

- Repose en paix, fils de pute. Il ne méritait aucune pitié, à notre place, il aurait pris un assez vrai plaisir à nous tirer les vers du nez. Nous étions presque meilleurs que lui.

Presque.

Mon frère s'était retourné, blasé de la suite des événements : D'un interrogatoire, on était passé à être une bande de con au fond d'une impasse avec un cadavre sur les bras. "Et pas qu'un." Pas le temps de s'occuper d'une quelconque dissimulation : Le bruit, les cris, la rumeur... Tout circulait vite en ville et nous étions sans doute déjà dans la mouise.

- C'est peut-être mieux comme ça. On doit avancer, le temps presse... Là où le chef d'équipe cherchait à se reposer et s'organiser, je proposais de continuer pour profiter des quelques heures où tout partait en vrille. Bien vite, la décision fut prise : On allait voir les prostituées.

Sage décision ? Sans doute, mon seul contact avec l'une de ces gentes dames m'avait permis de m'extirper d'un fuinjutsu assez relou... Ainsi, peut-être que le salut était dans la maison de plaisir. Une seule façon de le savoir. Toussant des blessures internes causés par le dénommé Yoko, cette saloperie de petit singe, je suivais le nouveau marin dans sa danse furtive : Autant ne pas se faire repérer, au cas où. D'un Henge bien mis en place, je pris une forme amusante et presque anodine.

Un gros marin, un peu bedonnant, mais bien bâtit pour le transport de marchandise... de courtes dreadlocks courraient dans ma nuque alors que mon regard patibulaire se posait sur le blond qui me servait de frère et Ningyo pas encore métamorphosé.
Le Henge:

- Su'vez moi, j'connais un passage. Tapant amicalement sur mon bidon, surplombant des abdominaux définitivement bien caché, je sortais de la ruelle en expliquant à mon compagnon de plaisir quelques informations : L'Paradis des glycines. Un bel endroit. On va tr'ver de la chaleur, c'est moi qui t'le dis ! Ricanant comme tout bon salaud qui allait s'en filait une ou deux derrière le gosier, entre deux coups de semence, je répondais à la bourrade du type au tatouage avec un coup d'épaule amicalement rustre.

"Les marins discutent par la violence, nan ?" J'étais loin de tout savoir et mes aventures avec l'Albatros, des mois plus tard, allaient me donner une meilleure image des moussaillons : Entre gueule de bois et concours de pisse. À ma réponse, Hayato gonfla sa couverture en prenant à partie le pauvre Shirogane qui prenait le rôle du jeune homme qu'on allait dépu... Inviter à boire un verre dans un jardin. "Des plantes grimpantes, comme c'est... imagé."

Bien vite, l'enseigne vint à notre regard : Le signe de l'organisation était disposé sur la façade, comme un avertissement ou un signe de qualité. En tout cas, nous n'étions jamais bien loin du Démon à queue... Il y avait il un endroit dans le patelin qui n'était pas lié à la pègre ? La police pouvait profiter de certaines de nos informations, si elle n'était pas parsemée de ripoux et de vilains. Les deux agents que j'avais rencontrés ne m'avaient pas semblé mauvais, mais je pouvais me tromper.

"Une piste, plein de pistes..." Notre séjour parmi les lianes n'allait pas arranger nos questionnements.

- Si vous voyez une vieille, app'lez moi. J'aime bien les... Vous savez... Vieux pots, meilleures soupes. Toussa toussa. Mon contact était la maquerelle, ou la grande sœur du coin, c'était ma manière à moi de prévenir mes camarades...  

"Toute métaphore est poésie.” Pas sûre.

Tour :

Sphinx. Yukio 021

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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 4 Left_bar_bleue575/2000La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 4 Empty_bar_bleue  (575/2000)
Mon cadavre continuait de nous suivre tranquillement pendant que nous fouillons les ruelles jusqu’à trouver le… et bien un autre futur cadavre. Il ne fallait pas plaisanter. Demander du renfort… Je gardais le cadavre devant moi, au cas où, s’il tentait une attaque. Le singe ? Quel singe ? Je regardais les deux autres, je ne savais pas de quel singe il parlait… mais eux visiblement… oui ? Et il servirait plus de carpette qu’autre chose visiblement… Du tabac ? Mon cadavre animé prit le paquet de Hayato pour en sortir une et lui tendre pour qu’il la prenne. Je sursautais quand Hayato tira dans une fiole de poison et que sa flèche se planta dans la main de l’assaillant. Je levai une main de bois pour prendre son arc en lui jetant un regard.

« Attends. »

Mon cadavre s’inclina pour glisser entre les lèvres de l’homme la cigarette et l’allumer avant de rendre son paquet à Hayato.

« Avant de mourir… dis-moi, est-ce que les seigneurs et les autorités vous protègent-ils ? Y aurait-il d’autres shinobis comme toi ? Est-ce qu’il y a d’autres bandes dans le coin rivales à la tienne ? Est-ce qu’il y a des tensions dans votre organisation ? Est-ce qu’il y a un point de rendez-vous pour vos membres ? Y-a-t-il un endroit où nous pouvons nous soigner ? »

J’attendis qu’il parle avant de me redresser, lâcher le bras de Hayato pour qu’il l’achève. Je me fichais d’être engueulé pour ce que j’avais fait. Mais pour l’instant on avait une possibilité d’avoir des réponses. D’un geste, je fis tomber mon cadavre animé une fois que l’homme se prit une flèche dans la tête. Un traître vivant ?

« Un traître est un traître, il aurait pu parler à ses camarades. »

Je les suivis tranquillement en les écoutant, rajustant légèrement Mereus dans mon dos pour qu’il ne tombe pas ou ne bouge pas. Un coin calme, j’étais tout à fait d’accord. Je hochais la tête en les écoutant, cela m’allait parfaitement. Après une hésitation je repensais à un marchand que j’avais vu à Suna… Et je pris son apparence, une chance qu’il soit proche de ma taille et de ma corpulence. Crâne rasé à part une houppette de cheveux noirs et bouclé sur la tête, la peau mate. Euh… j’étais un peu mal à l’aise ! Mais puisque je devais passer inaperçu…

Silencieusement, je suivis Yukio qui avait ses dreadlocks en direction de ce paradis des glycines… De la chaleur ? D’accord. Un bout de fesse ? Je fronçais les sourcils en regardant Hayato… Un homme ? Mais… je l’étais déjà… J’avais eu ma puberté… Je regardais Hayato sans comprendre en continuant de marcher près de lui. Les vieux pots… meilleurs soupes…

« Hein ? »

J’avais rien compris…


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Alice ça glisse ! Au pays des merveilles ...
« Nous sommes les seigneurs ici, pas besoin de la protection de qui que ce soit et, même si c’était le cas, vous pensez sincèrement qu’un homme de main le saurait ? »

S’il hoquette quelques secondes de douleurs à cause de ses blessures, l’homme au parapluie n’en demeure pas moins terriblement honnête. Une honnêteté qui se trahit même, quelques instants, sur son visage alors que son sourcil se relève dans une mimique désobligeante. Il n’avait jamais été assez bon pour faire partie du cercle dirigeant, mais la possibilité qu’on le méprenne comme membre de celle-ci était ridicule. Conscient de ses forces et de ses faiblesses, le ninja ne pouvait affirmer qu’une chose : il était meilleur pour la diversion que pour la direction des singes qui constituait son équipe de loubard. Mais ce n’est pas le cas de tous les membres de l’organisation, bien loin de là.


« Oh des shinobis, y’en a. Pleins et bien plus dangereux que moi. C’est pour ça qu’on a pas de rivaux, que des perdants, et ceux qui tentent de doubler Monstre à Queue ne vivent pas assez longtemps. La ville entière connait l’endroit où se trouve le QG, personne n’a survécu à la visite. Alors, pourquoi avoir peur ? C’est vous qui devriez trembler. Même avec les médicaments dans la réserve vous n’irez jamais jusqu’au bout… »

Si sa tentative de suicide tombe à l’eau, l’homme ne peut s’empêcher d’éclater de rire en considérant la flèche qui lui transperçait la paume. Le contenu de sa fiole, explosée, coulait le long de ses doigts, se répandant sur la plaie que venait de lui faire l’archer. Une de plus, une de moins, le ninja ne comptait plus les traits qui perçait sa peau, persuadée que l’archer le transformerait, tôt ou tard en porc-épic. Il ne lui restait plus beaucoup de temps, puisque le poison gagnait son organisme, tout comme la patience de ses assaillants semblaient arriver à son terme. Le combat, acharné, avait été beau et, la conscience tranquille, la clope au bec, le borgne adresse une dernière tirade à ceux qui l’avait battu.

« On se reverra en enfer avec Yoko, les po... »

Les ultimes paroles du ninja flottent, une courte seconde, avant de s’évaporer dans les airs. Sa raideur musculaire l’abandonne, laissant tomber à terre la main blessée et empoisonnée alors que son propriétaire s’écroule en avant. Face à plat contre le sol poussiéreux, le fameux ninja au parapluie ressemble maintenant davantage à une poupée de chiffon désarticulée, la flèche responsable de son trépas dépassant de l’un de ses pariétaux brisés par le coup. Le silence s’abat sur l’allée, enveloppant les trois sunajins de la chape de plomb désagréable qui collait à leur peau, à chaque fois qu’ils devaient remplir leur devoir.

Abandonnant le corps sans vie derrière eux, les compères rebroussèrent chemin, avisant de la marche à suivre pour leur ambitieux plan. Des trois jours, il ne leur restait maintenant que deux et vingt-trois heures trente à mettre à profit dans la destruction de leur ennemi. Suffisamment de temps, dont ils comptaient user pour prendre un repos nécessaire avant la longue journée qui les attendaient le lendemain. S’ils avaient obtenu quelques informations intéressantes, il n’en demeurait pas moins qu’il leur manquait la plus cruciale d’entre toutes : l’emplacement exacte du QG de Monstre à Queue. De tous les lieux qu’ils avaient pu croiser, les shinobis n’en connaissaient qu’une poignée capable d’accueillir une organisation de cette ampleur, dont un qui avait été explicitement pointé comme un traquenard. Si les docks étaient donc exclus, où pouvait bien se trouver le fameux repaire de méchant qui leur échappait encore ? Il leur fallait un endroit stratégique, un endroit où l’accès aux différentes parties de la ville pouvait se faire rapidement, que ce soit à l’allée ou au retour, chargé ou non… Réfléchissant autant à leurs possibilités qu’à leur programme de la nuit, les trois hommes sous leur nouveaux traits reviennent sur leur pas, progressant paisiblement jusqu’à la destination promise.

Si la nuit tombante masquait les détails d’ordinaire visible durant la journée, il était malgré tout difficile de rater le Paradis des glycines, une fois entré dans la rue. Les portes coulissantes, d’ordinaire neutre, étaient ouvertes, dévoilant aux yeux des passants une ribambelle de jolie oiran aux tenues colorés et aux maquillages délicats. Rassemblées en petit groupe, certaines jouaient à un étrange jeu, encouragée par l’une de leur ainée dont les doigts graciles courraient sur le manche d’un koto en ébène. La musique, ainsi que la comptine enfantine des spectatrices tapant dans leurs mains pour marquer le rythme, n’étaient troublée que par les éclats de rire lorsque l’une des femmes prenait l’autre de vitesse en soulevant la coupe sur laquelle elles tapaient toute deux, savourant sa victoire dans le son déchirant d’un œuf qu’on venait de briser dans un cri de surprise et de dégoût.

Aucun homme n’était visible sur cette jolie vitrine de bonne humeur, offerte aux yeux espiègles de passant dont les coups d’œil ne cachaient que bien peu les intentions. Des types, tout aussi larges que les métamorphoses des Nozomo, se retenaient difficilement de baver sur les naissances de cou ou les chevilles qu’ils entrevoyaient ici et là, au milieu de l’innocence enjouée des prostituées qui ne jetaient pas un regard à leur spectateur. Une seule d’entre eux, à la peau basanée et aux cheveux sombres parsemés de quelques mèches blanches, surveillait assidument la rue en fumant sa pipe, imperméable à l’ambiance gaie qui avait lieu tout prêt d’elle. Yukio n’eut aucun mal à reconnaitre la maquerelle, pas plus qu’il ne fut étonné de la voir balancer son calumet entamé sur un client un peu trop décidé à rejoindre ses jolies protégées. Elle le houspille avec véhémence, couvrant un court instant les chants et les rires, alors qu’il recule lorsque la majorité des filles cesse leur jeu pour le dévisager avec dédain. La pipe, elle, tombe piteusement non loin de lui, bien moins intimidante que la vingtaine de regard ourlé de khôl qui épie avec intelligence le moindre de ses gestes. Penaud, il bafouille une série d’excuse difficilement compréhensible avant de déguerpir sans demander son reste sous l’hilarité des oirans.


« Bon vent, monsieur ! » Hurle même l’une d’entre elle, défaisant sa chevelure soigneusement ramenée en chignon pour la brosser avec ses doigts manucurés.

Son immense sourire, moqueur, fait briller son regard sombre, lui donnant un petit air charmant, alors que son regard croise celui de la large silhouette d’Hayato. Rousse comme un renard, elle adresse un clin d’œil confiant au grand gaillard, avant de reprendre ses activités en compagnie des autres filles. Le manège reprend, une poignée de seconde plus tard, alors qu’une blonde aux formes généreuses en adresse au grand marchand du désert, suivit d’une plus petite dont la coiffure rappelait celle de l’apparence d’emprunt de Yukio. La maquerelle, elle, laisse les hommes profiter du spectacle, ne cessant de tapoter à intervalle régulier derrière elle un écriteau qui semblait refléter les prix de l’établissement.

Une fille, 5 ryos. Deux filles, 7 ryos. Trois filles, 10 ryos. A payer avant prestation, négociable avec l’accompagnatrice.

Ni trop cher, ni pas assez, la maitresse de l’établissement semblait disposer d’une marge confortable qui lui permettait de gâter ses protégées de quelques bijoux et objets de luxe. Les sunajins, eux, disposaient d’un choix large, dont les divers talents se voyaient plus ou moins dans le comportement ouvertement aguicheur des jeunes femmes offertes à leur regard. Musique, poésie, massage, conversation, dessin … L’éventail était large et séduisant, tout comme leur hôtesse aux lèvres peintes de diverses nuances de violet en hommage au nom de l’établissement qui leur offrait sa protection.



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Nozomo Hayato
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La mer qu’on voit danser

Ah qu’ils étaient beaux nos chers sunajins métamorphosés ! Une parfaite troupe de marin qui claudiquait gaiement vers le lupanar local. Hayato et Yukio s’en tenaient à leurs rôles de lieutenant rabrouant le pauvre mousse. N’en faisaient-ils pas un poil trop ? Peut-être bien. Mais qu’importait ! Ainsi donc ils avancèrent, suivant le Yukio aux dreadlocks à travers les différentes ruelles. Tout juste le temps fut-il suffisant pour que soucieux, le chef d’équipe se remémore et enregistre les informations d’importance. Avant de voir sa cervelle éclabousser les murs, l’homme aux singes crapuleux avait de bonne grâce répondu à quelques questions. Même en cet instant, alors qu’il se trouvait aux mains de ses tortionnaires, il semblait parfaitement sûr de la supériorité de ses alliés. Il n’était qu’un homme de main, selon ses propres dires, mais il était indéniable qu’il tirait une certaine fierté de son organisation. Deuxième point inquiétant, la confirmation d’une présence shinobi en masse. Ainsi donc la ville était truffée d’arme sur patte, pouvant en l’espace de quelques signes, raser la ville. Voilà qui ne manquerait pas d’être… gênant. Enfin, une dernière allusion avait sauté aux oreilles du stratège. La mention faite à une réserve de médicament, qui se trouverait probablement dans le QG des Monstres à Queue. De toute évidence et d’après toutes les indications, il n’était pas envisageable d’envahir ladite place forte, mais toutes informations pouvaient avoir son intérêt.

Bien vite le bâtiment, mais surtout les quelques dames qui d’amusaient joyeusement sur le devant, ne manquèrent pas d’attirer l’attention d’Hayato. Il aurait été difficile de se méprendre sur les activités proposées par la maison.  Cependant, la réaction protectrice de la tenancière, elle aussi, n’avait pas manqué de surprendre le chef d’équipe. Maison close certes, mais le respecter de ses dames était de mise. Preuve supplémentaire, s’il en fallait une, le prix sans être exorbitant, restait plutôt élevé au vu de l’activité proposée. Faisant mine de marquer un temps d’arrêt Hayato gratifia son cadet d’un coup de coude tout en lui désignant d’un signe de tête, la tenancière.

"J’crois que tes désirs sont exhaussés !"

Il avait consciemment manqué de discrétion, quoi de plus improbable qu’un marin faisant messe basse ! Avançant avec la certitude de l’homme aux bourses pleines, au sens aussi bien figuré que littéral. Il vint se planter devant la bonne dame, tout en laissant son regard coulisser vers les jeunes filles. Celles-ci s’occupaient comme elles le pouvaient, de chants et de rires. Étaient-elles également payées pour cette représentation théâtrale de bonne humeur ? Un frisson de dégout parcourut l’échine du shinobi. Esclavage et prostitution, deux volets d’une seule et même pièce, aux yeux de l’enfant adopté. Carrant un peu les épaules et gonflant sa poitrine, Hayato mima avec un fort amusement intérieur, l’homme de peu d’éducation se donnant de l’importance.

"Bien b’jour m’dame ! Nous, mes amis et moi, voudrions profiter des services de vos filles ! On a d’l’argent !"

Comme pour prouver sa bonne foi, le faux marin vint planter sous le nez de vieille dame, une bourse bien pleine. Souriant avec confiance, il vint poser son regard tout comme son dévolu sur la petite rousse qui lui avait adressé un clin d’œil un peu plus tôt. Elle semblait de bonne volonté, avec un peu de chance, il serait aisé de converser avec elle. Comme si l’information n’était que subsidiaire et remontait soudainement en sa mémoire, le chef d’équipe adressa une seconde supplique à la maquerelle.

"Dites-moi m’dame. Nous revenons d’un long voyage et la mer ne nous a pas épargnée. Vous proposeriez pô des soins ? Un quelque chose du même genre ?"

N’occupant guère plus l’espace, Hayato laissa son frère prendre les manettes, alors qu’il s’occupait en feignant de sourire amicalement à la rouquine.


Récapitulatif combat:
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Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



Une autre lumière, des accompagnateurs... Tout était différent cette fois-ci, même le petit spectacle devant l'établissement. Des jeunes femmes qui jouaient, accompagné de musique et surtout d'une surveillance accrue de cette dame qui m'avait rendu service plus tôt dans la journée. Si sous cette apparence boulotte, je ne risquais pas de me faire reconnaitre, il fallait bien que je démontre mon lien avec ce jeune homme qu'elle avait aidé avec ses petits problèmes de glyphes chakratique. Imaginant, avec beaucoup de perversion, l'inventeur de cette saloperie de fuinjutsu souffler à l'une de ses conquêtes quelques mots tendres tels que "j'ai le pinceau tout dur", je regardais patiemment la petite représentation visant à montrer les charmes et les talents de ces produits esthétisés. "N'allez pas me dire que ces doigts servent juste à courir sur un instrument de musique."  

Seulement, des pensées parasites vinrent dramatiser le spectacle : L'organisation ennemie semblait plus forte et tentaculaire que prévu... Enfin, si on croyait les mots du ninja que l'on venait d'acculer contre un mur, empêcher de se suicider pour enfin le clouer d'une flèche bien placée. À prendre avec des pincettes donc, même si on pouvait parfaitement imaginer sa petite brigade être plutôt une force de racket ou d'intervention rapide plutôt que l'équivalent des forces spéciales dans les villages. Bref, il devait sûrement rester des gros morceaux et ils allaient bien vite être au courant qu'une menace avait écharpé tout un petit bataillon de connard, un singe et un shinobi de bonne facture. Les bras croisés, le regard un peu plus dur que je ne voulais, je repensais à certains de ses mots : Toute la ville connaissait l'emplacement du QG, sans jamais y avoir mis les pieds... Un problème de survivance. "On va se jeter dans la gueule du loup ?" Pour l'instant, j'avais plutôt envie de me jeter sur autre chose. C'est l'idée qui fut transmise à un badaud qui fut bien reçu par la mégère, celle-ci lui jeta sa pipe comme pour montrer qu'à trop s'approcher du feu, on se brûlait... Surtout quand on ne payait pas.

La transaction faite, on pouvait bien aller se cramer dans le brasier des passions éphémères. C'était ce que me fit remarquer Hayato, sous les traits d'un homme qui ne pouvait pas être génétiquement mon frère. Tant mieux, au final ! Notre ressemblance, même légère, pouvait jouer contre nous. Me frottant les mains, je m'amusais :

- Le désir n'est pas ce que tu vois, mais ce que tu imagines, hehehehe. Les yeux mi-clos, le sourire grand et puissant, je m'approchais en même temps que mon partenaire pour prendre connaissance de certains points.

L'introduction du chef d'équipe montra qu'on avait l'argent, il fallut juste demander maintenant ce qu'on voulait. Le grand dadais profita de la situation pour quémander des soins. De mon côté, je sortis également mon argent pour jouer un jeu plus amusant.

- On vient de la part d'un homme que vous avez croisé ce matin, un petit problème de signes d'après ce qu'il m'a dit... J'ai pas bien compris, en tout cas il m'a chargé de rembourser sa dette, alors... Sortant cinq ryos, je les disposais dans ma main ouverte, libre d'être prise ou non. J'aimerais une demoiselle, pour le moussaillon derrière moi... Si possible, j'apprécierais que la première expérience de mon ami soit entre les... bras délicieux de cette belle blonde ! Cajoleur, je fis un clin d'œil à Ningyo derrière moi. J'aimerais aussi avoir un tête-à-tête, mais avec une bien jolie dame. Sans argent présenté, je fis ma proposition. Votre prix sera le mien, ma chère, combien pour que l'on puisse s'écarter un peu de ce public ? Toujours amical, j'avais fait jouer mes pions : La dette de Yukio, l'argent dispensé pour le petit derrière moi et surtout une carotte financière en ne cherchant pas à négocier le prix pour la maitresse des lieux.

Tout devait aller bien, hein ?  

Bien entendu, je n'allais pas cracher sur quelques soins... Si l'opportunité était présente. Faisant tinter la bourse dans ma main, l'autre toujours ouverte comme une invitation à accepter et à me suivre, j'indiquais à mes camarades que pour s'amuser il fallait être en bonne santé : On allait accepter les services classiques de l'établissement après avoir eu un moment pour être chouchouté. Le but était simple : Parler de manière plus intime avec la dame pour avoir les informations, si elle s'y connaissait en fuinjutsu c'était qu'elle était bien loin de la simple maquerelle.

"Peut-être une ennemie ?"

Tour:

Sphinx. Yukio 021

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J’avais écouté soigneusement tout ce qu’avait dit l’homme sans rien dire pour ma part. Je n’avais pas besoin d’en dire plus ! Après tout les autres notaient aussi. Les seigneurs étaient la mafia. Ça on avait compris. Il y avait des shinobis, ça c’était une très bonne information ! Il faudrait être très prudent. Plus que d’habitude ! Les médicaments de la réserve ? Je fronçai les sourcils sans comprendre jusqu’à ce que Hayato l’achève et je ne dis rien. Il n’y avait rien d’autre à dire, à part qu’il fallait se changer. Changer d’apparence et suivre les deux autres sans rien comprendre à ce qu’ils disaient. Pourquoi les gens étaient…

Oh.

Oh que je comprenais brusquement où on était. Un bordel. Et zut ! Je me sentis rougir jusqu’à la racine des cheveux. Déjà qu’ils étaient bien rouges ! Mais alors là ! J’avais presque envie de fuir. J’eus un petit mouvement de recul, parfaitement mal à l’aise dans ce lieu ! Non ! Non ! Je ne voulais pas être là ! C’était hors de question ! Je ne voulais pas ! Je reculais à nouveau d’un pas, pas que j’étais dégoûté, juste parfaitement mal à l’aise. Ça ne me plaisait pas ! Pas du tout ! Je secouais la tête.

« Non ! Non ! Merci ! »

Une des filles, la blonde je suppose, se mit à rire :

« On est timide ? »


Je balbutiais avant de reculer et de sortir au plus vite sous les rires des filles. Oui et bien ! Non ! Non ! Je ne pouvais pas ! C’était hors de question.

« Je vous attends dehors ! »

Lançais-je par-dessus mon épaule en claquant juste après la porte derrière moi. Je sortis dans la rue avant de m’asseoir à quelques pas, sur une bite d’amarrages. Comme une femme de matelot ? Je soupirais en enfouissant mon visage dans mes mains. Laissez-moi tranquille ! Pitié ! Laissez-moi tranquille avec tout ce genre de truc ! Je restais assis dans mon coin. Que les autres se fassent plaisir… moi j’avais pas envie, ça me plaisait et cela me mettait très mal à l’aise.Je préférais attendre dehors, je comprenais pas trop ce qu’on faisait là… Non… je secouais la tête, on était pas censé être en mission ? Nee-chan… Je comprends plus rien !
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Alice ça glisse ! Au pays des merveilles ...
« Est-ce que tu vois marqué hôpital quelque part, jeune homme ? »

La maquerelle dévisage son interlocuteur, son expression changeante ne sachant trop s’il s’agissait là d’une blague de mauvais goût ou d’une question sérieuse, laissant tomber sur la discussion un silence lourd de sens. Il n’y avait, effectivement, nulle part mention que quelques talents médical ou médicinal, si on excluait la pratique de la cérémonie du thé et, un peu plus en retrait dans la salle qui servait de scènes aux prostituées, du massage. La vielle femme n’ajoute rien de plus, comptant sur la perspicacité du matelot pour qu’il déduise la réponse à sa question idiote, alors qu’elle reporte son attention sur le dreadeux.

« Un petit problème de signe … » La description, qu’elle répète le temps que son esprit retrouve à quoi on pouvait bien faire allusion, la laisse perplexe jusqu’à ce qu’enfin son visage s’illumine après une poignée de seconde. « Mais oui ! L’épéiste un peu mignon mais carrément perdu ! » Ses traits s’obscurcissent alors, dans une moue déçue. « Je pensais qu’il viendrait en personne, tiens, vu l’intérêt que ça avait semblé susciter. Mais qu’importe. »  


La maquerelle chasse une mouche imaginaire devant elle, d’un revers de la main, avant de jeter un regard à l’étrange marchand qui se trouvait dans le deux des deux compères. Elle le détaille un peu, soupesant le pour et le contre, comparant au client les différents profils de ses filles, pour finalement tomber sur celle qui ferait son bonheur. A la mention de la plantureuse blonde, l’experte secoue la tête pour marquer son désaccord.

« Un grand gaillard comme lui devrait adorer notre Kikuno. Elle est douce, chaleureuse et elle sait mettre en confiance, de quoi rassurer cette petite chose perdue. Mais je comprends que Hana puisse monopoliser quelques … attention. » Un sourire passe, fugace, en entendant la proposition du Sunajin alors qu’elle se tourne vers la salle pour faire signe aux heureuses travailleuses dont on sollicitait les services. « Higan, montre à ces hommes leurs chambres. »


Les trois jeunes femmes, visiblement déjà attentives après avoir entendu leur prénom, s’échangent un regard entendu avant que la jolie rousse ne se redresse. Son kimono vert pâle, léger, ne laissait que peu de place à l’imagination mais c’était, sans doute, son déhanché qui rendait difficile l’exercice de détacher son regard de ses jolies courbes féminines. Tout sourire devant les clients, Higan donne un coup de hanche à son partenaire du soir, lui tirant ostensiblement la langue pour le provoquer avant de filer comme une anguille à l’intérieur de la bâtisse par l’un des couloirs. Elle ne se retourne qu’une brève seconde, posant ses mains sur ses hanches, une expression taquine sur le visage, ses lèvres maquillées articulant une invitation silencieuse aux hommes à qui elle servait de guide. Délestée d’une partie de son auditoire, la maquerelle se concentre alors sur l’audacieux bonhomme qui attend sa réponse, bourse en main.

« Mon prix, jeune coq, est celui d’une femme fatiguée qui ne peut pas se permettre de lâcher ses ouailles des yeux de peur qu’un renard ne vienne se glisser à l’intérieur du poulailler. Cependant … » Théâtrale, la gérante marque une pause au milieu de sa phrase, les yeux fixés sur l’argent qu’elle entendait cliqueter à chaque mouvement. Elle ne hausse pas les sourcils, de voir le porte-monnaie plein à rapport offert à ces yeux mais la lueur au fond de son regard, elle n’augure rien de bon. « Si vous faites preuves de patience ou de suffisamment d’endurance pour rester éveiller et prolifique d’ici l’aube, votre vœu pourrait s’exaucer contre dix ryos en plus. Et sans doute que pour vingt, je pourrais peut-être fermer plus tôt … »

Avait-elle ajusté son prix en fonction de ce qu’elle venait de voir ? Probablement. Très certainement, même. Mais comment lui en vouloir ? Les trois lurons allaient très certainement passer la nuit dans l’établissement et.

*

Une petite silhouette, menue, se glisse aux côtés du faux marchand assis à l’amarrage, posant ses deux magnifiques yeux roses sur ce dernier. La jeune femme s’assoit sur le quai, son kimono assortis à son regard étendu en corolle autour d’elle, laissant pendre ses deux jambes nues dans le vide. Elle reste là, sans mot dire et lorsqu’enfin, le shinobi remarque sa présence, la jeune femme lui adresse un sourire tranquille, et une main amicale.

« Kikuno. » Laissant le plaisir au marionnettiste de lui répondre, la prostituée poursuit. « Vous savez, quitte à attendre les autres, vous devriez venir boire le thé avec nous. La nuit va être longue et vaut mieux pas trop trainer seul dehors quand les marins sortent des tavernes, ça n’apporte rien de bon. » Levant une main en l’air, elle lui présente son petit doigt dans une mimique enfantine. « Promis, personne ne tentera rien. Juste un peu de musique, de sucrerie et des jeux, le temps que les adultes cessent de faire des bêtises. »



Résumé de l'action:
Barres de vie:

Carte de la ville:


Feat.
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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 4 Left_bar_bleue1913/2000La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 4 Empty_bar_bleue  (1913/2000)

La mer qu’on voit danser.

La plantureuse jeune femme vint s’approcher du groupe et d’un coup de hanche expert vint bousculer le faux marin avant de lui tirer la langue, espiègle. En d’autres lieux et d’autres circonstances, nul doute que le chef d’équipe aurait entrevue dans le charmant bout de femme, une compagne potentielle. Cependant il ne pouvait s’ôter parfaitement de la tête qu’il se trouvait face à une femme de profession. Raison suffisante pour lui arracher une certaine appréhension. Jouant néanmoins le jeu de la dame, il répondit à son déhanché hypnotique avec un souffle long tout en la suivant avec insistance des yeux.

Pas besoin d’être sur un bateau pour tanguer, se disait-il, à demi-amusé par son propre trait d’esprit. De l’autre côté, plantée comme elle l’était devant les trois faux matelots, la maquerelle ne se laissa pas démonter un seul instant. Reine en son royaume, elle avait deviné l’opportunité qui se présentait à elle et en profita pour marchander à la hausse. Comment lui en vouloir après tout ?

Visiblement très consciencieuse dans son travail, elle avait également mis à disposition du géant Shirogane une femme d’apparence douce et rassurante. Jusqu’où les ninjas allaient-ils laisser filer la mascarade ? Était-ce bien prudent de laisser le garçon en tête à tête avec une jeune femme ? Autant de questions qui commencèrent à graviter dans l’esprit du chef d’équipe. Toujours faussement absorbé dans son échange de regards amusé avec la rouquine, Hayato ne prit qu’un instant pour se retourner vers son frère, alors même qu’une proposition à l’intérêt certain venait d’être faite. Contre un subside, la maquerelle pourrait fermer l’établissement et permettre donc à la troupe de se reposer en toute sérénité. D’un échange de regards, le chef d’équipe voulut adjoindre son intérêt à la proposition. Mais une ombre demeurait dans son tableau.

Allaient-ils pouvoir faire confiance aux dames ? Pourraient-ils mettre fin à leur métamorphose une fois enfermés dans la bâtisse ? La discrétion concernant la clientèle était une norme pour pareil établissement, néanmoins, il était sous contrôle de l’association adverse. Alors qu’en penser ? Pour l’heure il avancerait prudemment de son côté. Il faisait confiance à Yukio pour savoir prendre les bonnes décisions et devait, faute de mieux, s’en remettre à la chance concernant le grand enfant. Face à l’insistante invitation de la jeune femme au doux nom d’Higan, qu’il avait déjà que trop retardé, il finit par la suivre jusque dans ses nouveaux quartiers.

Loin de la maison de passe où s’enchainaient les clients dans une cohue aussi sale qu’odorante, le Paradis des glycines avait tout de l’établissement luxueux. La décoration, bien qu’austère de richesse, rayonnait de couleur chatoyante et agréable au regard. Le long du premier couloir, une longue bande de Glycine retombait de ses éclats violets en direction des passants. Suivant la rouquine dansante, ou plutôt son postérieur taguant, il déboucha finalement jusque dans une chambre coquette. Malgré une taille raisonnable, tout le nécessaire semblait être à disposition. Une table de toilette présentait un pichet d’eau devant un miroir, un petit coin avait été ménagé pour casser la croute, une table basse présentait ainsi à la clientèle quelques mets et une bouteille de saké. Enfin, pièce maitresse et principale qui occupait la majorité de l’espace, un lit aux draps satinés.

Confiante et sans doute bien habituée, la rouquine s’était, provocatrice jusqu’au bout des ongles, installée avec nonchalance sur le lit tout en continuant de dévisager son client. Refermant la porte, l’Hayato grimé venait de rentrer dans l’arène. Irait-il jusqu’à faire de même pour la reine ? S’affairant pleinement à la visite de sa chambre, le jeune homme contempla les quelques décorations. Des glycines bien entendue, mais aussi quelques tableaux de faible valeur ainsi que d’autres objets de curiosité. Passant proche d’une des plantes aux petites fleurs rose pâle, Hayato laissa s’y aventurer sa main et dans un souffle de satisfaction, commença sa danse.

"L’endroit est charmant…"

Tournant son regard vers la jeune femme, il essaya de jauger sa marge de manœuvre. Jusqu’à quel point lui semblerait-il bizarre de ne pas voir le grand gaillard lui fondre dessus ? Peut-être était-elle plus habituée qu’il le pensait. D’après certaines histoires qu’il avait pu entendre par le passé, les prostitués jouaient bien souvent pour les hommes un rôle de confidente. Sorte de gardienne des secrets… N’étaient-elles pas les mieux placées pour s’informer ?

"Et vous l’êtes encore davantage."


La flatterie n’avait que peu de change de l’atteindre, il en convenait parfaitement. Mais au moins cela aurait peut-être l’occasion de rasséréner la dame. Elle pouvait s’imaginer maitresse de la situation. Position bien plus propice aux confidences. Marchant de quelques pas, Hayato s’arrêta devant la petite tablée. Il n’avait pas réellement faim, mais le repas lui permettrait de gagner un peu de temps. Regardant les mets proposés, il se tourna vers la jeune Higan.

"J’ai la dal… Je dois avouer que je suis affamé. Voudriez-vous partager un repas ?"

Engoncé dans son rôle de faux rustre qui essaie de se maintenir, Hayato s’installa à table et commença à déguster. Autant poli que calculateur, il prit grand soin de fournir de quoi boire à sa compagne du soir. Mimant un instant de gène face au silence, il vint le rompre avec une conversation "anodine".

"Vous devez vous sentir bien ici. La femme dehors à l’air de beaucoup tenir à vous. Puis c’est un bel établissement ! Vous devez rameuter toute l’élite locale ahah !"


Doucement mais surement, Hayato s’affairait à créer un lien, aussi factice pouvait-il être.

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Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



Devant les propositions de la maquerelle, je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire. Flottant sans mal sur le visage plus rond de mon marin, je ne savais pas bien ce que cela donnait conjugué ensemble. La dame me proposait de garder quelques sous contre le temps bien utilisé, mais pour quoi ? Rester éveillé ne m'avançait pas plus... La journée avait été longue et je ne me voyais pas aller me fatiguer avec une autre, alors que ma cible était devant moi. Rester alors à jouer un peu de musique, devenant mécène d'un groupe excentrique de jeunes femmes bien disposée de leurs doigts et de leurs bouches... L'idée me plaisait, mais la mission passait avant tout.

- Il y a des délices qui ne sauraient attendre. Louchant derrière moi, je fus faussement surpris de la disparition de mes acolytes. Ningyo n'avait pas aimé ma petite blague, même si je l'utilisais à bon escient pour mon plan. De son côté, Hayato s'esquivait avec une donzelle, sans doute pour lui sucer quelques informations ou bien se faire suc... "Bon, revenons à nos moutons." C'était un long voyage et mes amis sont trop las... Heureusement, le travail donné à certaines de vos filles donne un peu plus de calme à votre établissement. Portant l'index à mon oreille, amusé, je cherchais un potentiel bruit. Pour l'instant. Ouvrant ma bourse, je sortais vingt ryos que je transmettais sur le bois devant la dame. C'est un signe que nous puissions nous croiser, mais il faut parfois encourager la chance.

Du bout du doigt, à côté de l'argent rudement investi, je dessinais dans une poussière invisible les contours du fuinjutsu entrevue ce matin. Bien sûr, ce n'était perceptible que si elle suivait le mouvement de ma main... Mais sa proximité avec l'or pouvait bien inciter cette observation. Un rond, quelques segments droits et des courbes esthétiquement mis en place, de mémoire, dans le dessin virtuel. Une preuve que je n'étais pas simplement en quête d'un trou.

- Nous avons besoin d'aide, je sais de source sûre que vous êtes une estimable alliée. "Pas vraiment, mais un compliment est toujours de bon augure." Si je dérange, dites-vous bien que je partirais sur le champ en amenant mes camarades, mais s'il y a une opportunité pour que nous puissions nous entraider... Argent contre service ou service contre service, alors je suis prêt à tendre ma main. Soupirant, un peu fatigué de cette entrée rocambolesque dans la cité de notre conquête, je retirais ma main pour regarder les filles jouer et s'amuser, attirant les regards et les désirs des passants. Si vous acceptez, je vous suivrai à l'écart pour parler de certains sujets... Des cercles, des courbes et ceux qui les tracent. Les dix ryos supplémentaire viendront avec.  

Je n'avais pas oublié le prix de tout ça.

Si c'était un piège, alors nous étions en danger si écarté les uns des autres... Le combat avait été rude et les blessures me picotaient encore un peu la peau, sous le camouflage de chakra. Si la maquerelle avait refusé le repos sous couvert de services plus... fatiguant, peut-être qu'avec ces nouvelles informations cela avait changé.

- Maintenant que j'ai payé pour la fermeture de votre établissement pour la soirée, y a-t-il l'opportunité de quelques soins ? Rien qu'un beaume cicatrisant serait un beau cadeau. Un sourire, aimable. Il est sûr que votre bonne volonté fera venir l'épéiste un peu mignon ! Un petit rire, lot quasiment quotidien dans ces maisons de passe.

Tour:

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