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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo]

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Nozomo Hayato
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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo]


Les choses semblaient décidément s’enchainer rapidement ces derniers temps. Hayato venait tout juste d’être promu à la tête d’une équipe, composée de son frère le sabreur fou, Kyou l‘archère et de Pippuko la … traitresse qui usait de genjutsu. Ensemble ils avaient formé la fraiche équipe Tanuki et Hayato en était la tête pensante. Aussi, avait-il fait part de ses doutes auprès de son frère, cette confession avait donné lieu à une longue discussion qui avait animé une partie de leur nuit. Mais de cela, il en était sorti grandi… Déterminé à faire et à faire bien. Dès le lendemain, il avait pris la peine de rencontrer ses génins et de préparer un plan d’action, avant de se jeter corps et âme vers l’aventure. Parvenant finalement à dépasser sa fainéantise habituelle et ne la réservant que pour ses jours de repos. Cependant, à peine commençait-il à se faire à l’idée de devoir assumer quelques responsabilités, qu’il avait été de nouveau nommé à la tête d’une escouade.

À la différence cette fois-ci, qu’il ne dirigerait pas son frère et quelques génins… Mais une équipe de chounins ! Par chance, ils les avaient déjà tous rencontrer auparavant et s’il ne pouvait être sûr de leurs compétences guerrières, il lui avait semblé que l’équipe était très solide. Il serait, comme d’habitude, en compagnie de son frère. L’annonce de sa présence lui avait tout de même été rassurante, ils savaient parfaitement agir en duo… C’était un élément en moins à prendre en considération. La seconde était la chounin aux cheveux roux qu’il avait rencontrée il y quelques jours lors d’une soirée de beuverie, Kalida. Hayato avait eu vent de ses exploits, notamment contre son frère. Elle semblait être une femme forte et indépendante, qu’Hayato allait devoir apprendre à canaliser. L’intendante lui avait d’ailleurs demandé de se montrer attentif à son comportement durant la mission… c’était donc une forme de test pour elle, même si sa présence dans l’équipe prouvait d’ores et déjà sa valeur. Enfin, le dernier mais non des moindres… Ningyo, Hayato ne savait pas réellement ce qu’il devait penser de lui. Il l’avait rencontré alors qu’il aidait Mamie Maté dans sa boutique. Un gaillard costaud, aux attitudes enfantines… Il ne lui avait cependant pas laissé une bonne première impression, lui semblant …. Instable. Mais nul doute qu’il allait être un plus non négligeable pour cette mission.

Avançant en si bonne compagnie il lui semblait être à la tête d’une troupe d’élite, la fine fleur de suna. Tous affichaient une mine résolue, alors que le paysage environnant, composé en grande majorité de sables, défilé à toute allure.  Plus tôt dans la journée, ils avaient rencontré l’intendante Denya dans la tour du Kazekage. Y était alors réunis un bon nombre de ninjas, dont un, qu’Hayato ne connaissait que de réputation. Il était temps pour Suna d’asseoir son autorité, aussi, avait été décidé la formation de deux groupes qui iraient répandre la justice sunajin. Le premier partirait en direction des mines Kashik, qui avaient été investies par une organisation criminelle. Cette équipe était notamment composée d’une de ses génin, Kyou, ainsi que de sa nouvelle amie, Honoka. Si Hayato s’en était trouvé un temps attristé, il avait fini par accepter l’évidence… C’était bien plus sûr ainsi.

Son équipe devait en effet, partir en direction des ports d’Omui. Là-bas ils seraient confrontés à une organisation du nom de "Monstres à queue". Le parchemin de mission qu’Hayato avait parcourue durant la réunion préparatoire de l’intendante, comportait déjà quelques informations : Il leur faudra agir rapidement, l’organisation mafieuse ayant semblerait-il les faveurs d’un des conseillers du daimyo. Le parchemin précisait également le nom de certaines de leurs cibles, qu’ils devraient probablement neutraliser en priorité. Kahei, le comptable ; Masaru Hachiko, le coordinateur ; Iwajiro, le proxénète. Le tout étant chapeauté par les frères Katsuno et Dimire… Si la destruction des Monstres à queue était une priorité, il allait néanmoins falloir faire preuve de retenue dans l’exercice de la force. Les infrastructures du port étaient essentielles et il fallait donc limiter au mieux les dégâts causés.

Une fois les ordres donnés, l’intendante avait fait évacuer la salle à l’exception des deux chefs d’équipe. Après quelques précisions, Hayato s’était finalement retrouvé seul avec l’intendante qui lui avait apporté quelques informations supplémentaires.  

Hayato avait organisé avec précipitation son départ, ainsi que celui de ses camarades. Ne leurs laissant qu’une trentaine de minutes pour rassembler leurs affaires, ils partirent sur-le-champ en direction des côtes d’Omui. Alors qu’ils commençaient leur voyage, il avait été temps pour Hayato d’exercer un topo rapide. "Bon ! Comme vous le savez nous allons être confrontés à une organisation criminelle bien installée. Il semblerait qu’ils aient les faveurs d’une taupe chez le Daimyo, aussi notre venue arrivera bien vite à leurs oreilles. Je ne suis pas du genre à apprécier la précipitation… Mais il va falloir faire vite !" Comme s’il avait souhaité illustrer ses propos, il accéléra le pas en veillant tout de même à ne pas trop fatiguer ses hommes. "Je n’ai pas réellement encore pu réfléchir à un plan d’action, mais une chose est sûre… Nous devons agir rapidement. Dans l’idéal, on peut imaginer qu’on arrive au niveau des quais, qu’on prend le temps de repérer nos cibles et qu’on s’exécute dès qu’une ouverture se présente. Notre priorité sera probablement les deux frères qui dirigent l’organisation… s’ils sont présents du moins. Sinon nous nous rabattrons sur leurs lieutenants : Kahei, Masaru Hachiko et Iwajiro. Il faut peut-être s’attendre à une garde conséquente, mais une fois les têtes tombées et donc les employeurs morts. Nul doute que leurs forces se disperseront." Tournant la tête pour afficher à tous son visage souriant, il conclut enfin. "On va faire le ménage ! Pour Suna !"

La traversée fut plutôt rythmée, ne prenant le temps que pour les pauses réellement essentielles. Le petit groupe arriva ainsi rapidement au niveau des plaines désertique. S’arrêtant aux portes imaginaires de la Côte d’Omui, le jeune homme apporta quelques précisions. "À partir d’ici, nous devrons avancer en toute discrétion... hors de question qu’ils puissent s’organiser en amont.  Yukio ! Tu ouvres la marche, soit attentif aux moindres détails et fait moins signe en cas de problèmes." levant sa main droite au niveau de son front, il referma son index ainsi que son majeur sur son pouce tout en exécutant un léger froncement des sourcils et en projetant ses épaules vers l’avant, signe d’une interrogation. Lui demandant ainsi : "compris ?". S’intéressant maintenant à ses deux autres comparses, il continua "Vous deux vous serez au centre du cortège, Kalida tu observes notre flanc droit et toi Ningyo notre flanc gauche. Je fermerais la marche, je m’assurerais qu’on ne nous suit pas et je surveillerais tous nos flans par la même occasion… Exécution !"

Ainsi organisé le petit cortège avança prudemment vers son objectif… Arrivant enfin aux côtes, une infinité d’eaux s’ouvrait alors devant eux.

Comme on se retrouve ma belle…

Au loin, droit en avant, longeant la côte. Hayato et ses camarades pouvaient enfin apercevoir le port.

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Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser...


Conquéte !



"Il y a le ciel, le soleil et ... Les cartels".

Les bandits, c'est un peu comme la vermine : Il y en a de toutes les sortes. Je le sais bien, mon clan à la réputation d'être l'une des plus grandes saloperies du désert... avec les Kaigans.

Aujourd'hui, on avait à traquer une vermine urbaine... Rat des villes, rat des champs. Les "monstres à queue", pas super sexy ... Par contre, ce qui était sexy, c'était l'équipe qu'on avait envoyée sur le coup. Un commando de choc, avec Hayato et moi comme d'habitude pour les missions un peu chaudes, Kalida qui était la définition même de chaude... À cause de son caractère et de ses techniques, bien sûr ! Et enfin Ningyo, que je ne connaissais que par l'intermédiaire du maté et de sa visite de la boutique. Hayato m'avait confié ces quelques mésaventures avec le petit (grand) et j'avais bien ri à la mention de la petite gifle qu'il avait eu concernant son sourire forcé. "Enfin quelqu'un pour se rendre compte qu'il est un manipulateur". Le Shirogane était physiquement pas commode, on partait plutôt pour une équipe taillée pour le combat... Il fallait espérer que l'infiltration ou la subtilité ne serait pas de la partie, sinon...

"On verra bien."

Hayato était à la tête du groupe, j'étais le second juunin mobilisé. Il devait cogiter un max, je le laissais dans son jus. Son rôle était de réfléchir, moi assurer ses arrières et suivre ses ordres. Depuis le temps, la machine était rodée alors, quand il m'annonça que j'étais en première ligne pour le mouvement vers la ville, en entrant dans la portion des côtes d'Omui de la région des plaines désertiques, je partis tout de suite en tête de peloton en lui faisant un petit signe du pouce pour montrer que j'avais bien tout capté. "Observer, communiquer... Bien sûr, défendre si besoin". Kalida et Ningyo était dans mon dos et Hayato fermé la marche en inspectant nos arrières. Bon plan, normalement une menace viendrait de l'avant donc il serait au bon endroit pour donner des ordres et manier l'arc... Si c'était une situation normale, bien sûr.

Prenant mon poste, je pris grand soin de donner la meilleure image de moi à toute personne qui arriverait à notre rencontre : Pas besoin d'être un samuraï tendu, la main sur le sabre. J'adoptai une posture détendue, les mains dans le dos. À tout moment, je pouvais lâcher une mélodie en sifflant, comme je pouvais dégainer le tantô dissimulé dans mon dos. "Tout va bien". Le plus important dans un combat, c'est le premier coup... Il vaut mieux être celui qui le frappe, que celui qui le subit. Comme aux échecs... "Je n’ai jamais battu Hayato". Je scrutai devant moi, totalement confiant dans la perception de mes camarades. Pas la peine de craindre une attaque dans le dos avec les deux mastodontes qui me servaient de garde du corps : Les mobiliser au centre de la formulation permettait un déplacement rapide de nos béliers de services, bien que je ne connaisse que très peu les compétences du marionnettiste... En dehors de la pratique des fils et du bois.

Très vite, le bleu du ciel vint se conjuguer avec l'azur de la mer. Quel beau spectacle, pendant quelques secondes, je fus soufflé par la splendeur du paysage et j'oubliais d'observer devant moi. Je me recalibrai directement avant de donner une trop grande ouverture à un potentiel ennemi, ou de trébucher comme une bille.

- C'est beau, putain. Je lâchai quand même. Avant d'oublier, j'enlevai le bandeau de Suna pour le glisser dans mes sacs. Pas besoin de montrer illico qui on était.

Le port suivit bien vite, après la mer, devant nos yeux. Un ensemble de bâtiment servant d'habitation, d'entrepôt et de local pour les bateaux. Partout, l'on s'affairait autour de marchandises. Le port était notre première destination, quel meilleur endroit pour envoyer ou réceptionner des esclaves que le port ? Pour récupérer des informations, trouver nos cibles... Ou les deux.

Pas meilleur endroit, je suivais l'instinct et le plan d'Hayato. Les difficultés sont devant nous, mais on allait s'en sortir.
Comme toujours.



Sphinx. Yukio 021

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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] Tenor
La mer, qu’on voit danser…

Conquête rang A






Kalida a passé son temps à lire les rapports de l'ancien intendant et haut conseiller de Suna, Kayaba Akihiko. Ce dernier avait visiblement déjà préparé le terrain en étudiant les côtes d'Omui depuis un certain temps et les quelques informations sur la pègre locale qu'il a pu dénicher valent tout de même leurs pesant de cacahuètes. Depuis le début de la création de cette équipe, la rousse est taciturne, une attitude droite et fière digne d'un bon soldat des rangs de Suna. Visiblement, cette conquête est un véritable enjeu politique qui met des années à se concrétiser. Les réticences d'un Daimyo qui craint que sa réputation n'en subissent les frais, les différentes discussions entre les clans de Suna sur le sujet qui a retardé aussi l'action, mais une chose est claire. Suna a besoin de cet emplacement stratégique car beaucoup le pays est beaucoup trop dépendant à l'importation de matériaux et à l'exportation de leurs pierres précieuses. Posséder le port, c'est assuré une pérennité du village caché du désert.

Bien que visiblement Suna avait pour premier projet de pactiser avec la pègre locale, la décision d'exterminer la mauvaise herbe pour éviter une quelconque pollution dans la politique du village est vite arrivée sur le tapis. La décision du Kazekage est plus que clair, le crime organisé doit disparaître de cet endroit. Il semble en plus que Monstre à queues ne soit pas la seule mafia à faire office dans le port, une autre mafia fluviale spécialisée dans la contrefaçon semble aussi avoir décidé de prendre place qui fait redondance avec les objets volés des monstres à queues. Avec l'appui d'Ebeno Atsuki, ministre du daimyo ainsi que plusieurs personnalités des autorités locales, la marche de manœuvre semble tout de même restreinte.

Bien que le cerveau de Kalida chauffe à grande vitesse devant tant d'information, la kunoichi se focalise avec les yeux grands ouverts pour continuer la lecture des rapports de mission. Un nom ressort également, Miya Shiki, un patron d'un lupanar qu'Akihiko a réussi à avoir dans la poche afin d'avoir les noms des responsables de Monstres à queues. Ce dernier aurait également donné l'information comme quoi « Le Chiffre », la troisième personne le mieux placés du pays est dans le coup.

Ayant peur de se mélanger les idées ou de ne pas avoir compris exactement ce qu'il fallait, Kalida se gratte frénétiquement la tête de sa main droite avant de lever les yeux rapidement quand Hayato prend la parole. Écoutant sagement, la rousse n'intervient pas pendant toute l'explication de la situation mais se contente lever la main à la fin pour prendre la parole :

- Si puis-je me permettre, la perte d'une tête ne fera que pousser les opportunistes à vouloir prendre la place de chef. Il va falloir faire plus que simplement mettre hors d'état de nuire les lieutenants et chef. Faire un exemple clair et concis, c'est pas les idées qui manqueront une fois sur place j'imagine.

Ni une ni deux, voilà la petite équipe sur la route qui se compose des frères Nozomo que la rousse connaît déjà ainsi qu'un dernier homme qu'elle ne connait ni d'Adam ni d'Eve. Un grand dadais qui n'est pas sans lui rappeler une personne qu'elle a pu rencontrer jadis, un fils de paysan qui était une véritable force de la nature. La vision du port fait soupirer Kalida de soulagement, elle en a déjà marre de marcher à cette vitesse dans le désert, la vue de la mer ne fait absolument aucun effet à la jeune demoiselle qui a pour habitude de vagabonder partout quand ça lui chant. Cependant, les instructions de son supérieur la fait tiquer un peu et lève de nouveau la main :

- Si je comprends bien, on va directement patrouiller en ville, je suggère qu'on retire au moins les traces qui montrent notre allégeance à Suna. Pour ce qui est de trouver les chefs, je dirais que le plus simple serait qu'ils viennent à nous. Par un coup monté volontairement foiré contre un des lieutenants. Genre une consommation non réglé assez conséquente ou un vol de marchandise. Je doute sincèrement qu'on puisse les croiser comme ça, qui plus est sans connaître véritablement leurs visages et sans signe distinctifs.

Sur ses dires, la rousse attrape son bandeau qui est posés sur sa taille comme une seconde ceinture avant de le ranger dans une poche pour qu'il soit bien caché. Kalida n'a en aucun cas envie de remettre en cause les ordres, mais plutôt de comprendre la démarche pour mieux agir pour l'avenir de cette mission. Et puis, si ça peut aider le groupe, autant donner son avis.

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Shirogane Ningyo
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J’étais surpris qu’on me laisse aller dans une autre équipe que celle que j’avais d’habitude. Je n’avais pas mes repères et cela m’agaçait énormément… Non, ce n’était pas de l’agacement. De l’angoisse ? Oui, de l’angoisse. Je restais très attentif à ce qu’on voulait de nous. Éliminer la pègre locale et garder le port intact. En même temps c’était logique ! Oui, en soit dit comme cela ce n’était pas bien difficile. Mais je n’aimais pas être séparé de ma jumelle ! Surtout pour aller avec des gens que je ne connaissais pas beaucoup ! Les deux frères oui… mais la femme rousse… non. Et ça m’angoissait. Ma sœur m’accompagna gentiment vers mon équipe et fit signe à mon chef pour lui parler un instant. Je finis par contre de rajuster mes longues manches blanches, mon bandeau était noué autour de mon biceps. Je baissais les yeux sur Hayato en l’écoutant sagement. Une taupe chez le Damyo, notre venue sera fort reconnaissable, prendre le temps… il fallait toujours prendre le temps. Deux frères à tuer ou des lieutenants. Je hochais la tête. Discrétion… Je faisais plus de deux mètres, avec des prothèses en bois… difficile quand même ! Ma marionnette était d'ailleurs roulée en boule sur elle même et enveloppée sorte à faire croire que c'était un sac. Mais soit ! Je restais silencieux et pris ma place dans la formation, toujours silencieux. J’observais le désert avant de regarder les autres et prendre la parole d’une voix calme :

« Pourquoi ne pas se faire passer pour éventuellement une autre mafia venue à la recherche d’une affaire ? Je ne suis pas du genre… discret malheureusement. Mais peut-être qu’avec ça on pourrait les infiltrer de l’intérieur ? »

Je proposais ! Je n’avais absolument rien à perdre après tout. Je suivis de rythme avec difficulté : j’avais de trop longues jambes pour eux et j’avais du mal à tenir ma place. Je m’arrêtais en voyant brusquement la mer. Je mis ma main en visière en regardant devant moi, la bouche formant un beau O.

« Que c’est beau ! Incroyable ! »

Je me mordis la lèvre pour ne pas continuer, Hakai m’avait dit de faire très attention à ce que je disais. Je défis mon bandeau pour le cacher dans les plis de mon large habits fait d’un beau tissu chatoyant. J’observais les autres sans rien dire. Kalida… Mmh… je n’étais pas à l’aise avec elle à côté, mais je ne dis rien. Je plissais le nez à son plan :

« Ça fait gros sabots je trouve. »

Je sentis la tape mentale de ma sœur sur mon épaule pour me faire taire. J’observais le chef, c’était lui qui disait. Mais en tout cas, j’étais sur de l’observation en tout cas. Je ne voulais pas foncer dans le tas.

« Provoquer un affrontement direct n’est pas une bonne idée, vraiment pas, on risque de faire des dégâts matériels et on a besoin des infrastructures pour Suna. »

Il valait mieux faire très attention.
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Heureux qui comme les Sunajins a fait un long voyage


L'équipe n'a que trente minutes pour se préparer. Chacun se sépare et rentre s'apprêter pour un long voyage.

Quelques tours de vis, un huilage du pantin, un lustrage du bras, un brossage de dents, de ses mains habiles, le marionnettiste tape un coup de marteau sur un clou pour l'enfoncer parfaitement dans Mereus et l'enfile sur son dos.


SHIROGANE NINGYO

Expert en explosifs






Désolé de briser le quatrième mur, mais : pas du tout.




Au temps pour moi.


SHIROGANE NINGYO

Marionnettiste










Forgé à encore plus haute température, le nodachi est un sabre long et lourd qu'il faut manier à deux mains, mais il est extrêmement destructeur et permettra de ne pas manquer tes adversaires.



Face à ce vieil homme, un ninja plus jeune le fixe, puis cligne trois fois des yeux et fait signe de silence en plaçant son index droit devant sa bouche.


En effet, c'est un peu visible et pas forcément idéal en lieu clos pour l'infiltration. Alors essaie donc cette paire de sabre jumeaux ! Kenichi et Sinichi, du nom de deux anciens jumeaux ayant accompli des exploits par le passé. Idéaux pour parer et attaquer en même temps.


Le jeune homme lui fait des signes de mudras d'une main. Le vieil homme soupire.


Saleté de ninjutsu.




Le regard malicieux, le jeune homme range un tanto dans le dos de sa ceinture et rengaine un son sabre. Clac !


NOZOMO YUKIO

Sabreur élémentaire









Elle lit, lit, relit le rapport remis par la hiérarchie. Elle cogite et réfléchit en mêlant les informations à son expérience du terrain, à ses apprentissages passés. L'analyse des renseignements est en effet parfois capital pour mettre à bien une mission.


AKAYUKI KALIDA

Analyste, tacticienne






L'Akayuki embrase soudain son poing et réduit immédiatement en cendres le rapport qui restera donc secret.


AKAYUKI KALIDA

Une main de feu dans un gant brulé









Trente minutes après avoir confié le rapport à son équipe, il arrive au lieu de rendez-vous en ayant pris soin de remplacer la corde de son arc et de s'être préparé de nouvelles flèches.


NOZOMO HAYATO

Chef d'équipe







Dans le rapport, il est écrit que le Port d'Omui est le terrain de jeu d'une organisation criminelle nommée "Monstres à queues" dirigée par Dimire et Katsuno et qui couvre plusieurs secteurs d'activité : l'alcool, la drogue, l'esclavage, les objets d'art, les faux médicaments, les rackets et la prostitution. Si Dimire a la gestion de la majorité de ces secteurs, Katsuno s'occupe de ce qui touche aux esclaves et aux objets d'art, sans oublier les liens avec l'un des ministres du daimyo local nommé Ebeno Atsuki.

En infiltrant le lupanar d'un dénommé Miya Shiki afin de faire passer pour un intéressé à s'implanter là, le haut-conseiller a appris l'identité de trois grands noms de l'organisation. Kahei, le Chiffre local, une tête en matière de mathématiques, un pro des statistiques. Iwajiro recrute les proxénètes tandis que Masaru Hachiko gère les entrées et sorties des filles. L'observation aura permis de voir qu'un gang local semble chargé des rackets.

L'organisation Monstres à queue semble succéder aux pirates, qui ont eu leur heure de gloire et trafiquaient aussi, mais la mafia locale a réussi à se diversifier plus encore.

Il est à noter que le traffic d'objets d'art du port semble perturbé par les affaires d'une autre organisation sans nom présente sur le fleuve central de la région, qu'on appelle les "types en noir". Ces derniers semblent occuper le terrain, taxant tout produit passant par là-bas et a une mainmise sur le commerce de contrefaçons. L'équipe d'exploration aura d'ailleurs pu voir deux d'entre eux au port-même.

L'emplacement des locaux de la police est aussi indiqué.


Sous le soleil, l'équipe commence sa marche et déjà Hayato insiste sur l'importance de la vitesse d'exécution et un désaccord se présente quant aux cibles à attaquer en priorité. Les deux chefs ? Les lieutenants ? En tout cas, le brasier et l'archer ne semblent pas s'accorder sur le sujet.

Le commando quitte les murs du village, le désert de Suna, traverse le désert, part au-delà du Pays du vent pour arriver dans des plaines arides, chaudes, tantôt sablonneuses et tantôt rocailleuses, dans des vastes étendues pour prendre la direction du sud.

Avant même d'arriver au port, alors que des montagnes se dressent devant l'équipe, ils peuvent apercevoir la vaste étendue aqueuse qu'est la mer au sud. De l'eau à perte de vue, plus que dans les simples fleuves du Pays du vent. Une immensité bleue et verte sous un ciel tout aussi bleu. Des vols d'oiseaux nombreux indiquaient la présence de bancs de poissons. Le calme de l'eau, sa présence sur la ligne d'horizon, cette impression d'infinité noie certains dans l'émotion. Des bateaux passent au loin et certains semblent se diriger vers l'autre côté de cette frontière naturelle pas si différente de celle de Suna. En formation décidée par Hayato, les ninjas pénètrent le port d'Omui et balayent du regard ces maisons, ces établissements et se rendent plus au sud encore, s'approchant des débarcadères.

On s'y affaire, on s'y rue, on en vient, l'activité est intense car l'on est chargé. Des chevaux, de boeufs et leurs chariots vont et viennent, vides ou pleins, déposent ou prennent et tous ces visages ! L'un est bien vieux. L'autre est une femme, malgré son air de marin renfrogné, surement une femme qui bosse dur, qui sue et qui porte la culotte. Lui, il ne doit pas porter une grande attention à sa présentation car il n'entretient pas du tout sa barbe, ni ses cheveux, ni ses vêtements et semble sale. Que voit-on, que voit-on ? Du jaune, du blanc, du vert. Que voit-on ? Un vent marin dans l'air. Peut-on voir le vent ? Devant le spectacle des appontements en effervescence, devant ces vols de mouettes, devant le bleu des étendues marines et célestes, il était possible d'y croire.

Un panneau. Deux panneaux. Trois. Quatre. Beaucoup de panneaux. On y indique l'emplacement du cirque et par endroit, il y a même le programme du lendemain matin. Des combats se jouent ce matin entre des opposants de haut niveau à la manière d'un battle royal, tout combattant contre tout combattant. Les cinq meilleurs seront sélectionnés pour participer au championnat de combats régional afin de se voir offrir une place d'instructeur martial ainsi qu'un fief non loin de la citadelle du daimyo. L'enjeu semble dépasser celui de la simple course de dromadaires du lendemain après-midi. En tout cas, le lendemain sera un jour sportif très mis en avant. D'autres panneaux pointent les auberges et l'une d'entre elles apparait un peu plus souvent : le Gai Timonier. Mais les bars semblent ne pas manquer et même certains entrepôts ont aménagé un coin repos pour que les marins viennent y boire un petit quelque chose avant de repartir. Un capitaine s'éloigne discrètement pour aller plus au nord, semblant soucieux de ne pas être vu, rasant les murs. Le Doux Ouragan est un bar calme car pas directement à côté des débarcadères, donc pas le plus fréquenté du port du tout.

Tant de lieux, tant de choses à voir, tant de personnes à rencontrer- Les débarcadères semblent cependant être ce qui intéresse le quatuor, mais restera-t-il là ou ira-t-il chercher une opportunité ailleurs ?

Carte:

      
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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo].


Le chemin jusqu’au port avait été l’occasion pour Hayato d’étudier en peu plus en détail les rapports fournis par le village. Alcool, drogue, esclavage, faussaire, racket et prostitution… Le secteur d’activité des Montres à queues était très étendu. Une mission de renseignements précédemment remplie avait permis d’obtenir le nom des trois lieutenants. En passant par la maison close d’un dénommé Miya Shiki. Le rapport faisait également mention des « types en noir » qui séviraient sur les bords du fleuve et qui perturberaient le commerce d’œuvre d’art de la mafia locale. C’était donc potentiellement deux organisations auxquelles la petite troupe aurait à faire… Cependant, l’ordre de mission n’y faisant pas référence, ça ne devait pas être une priorité. Peut-être qu’au détour de leur pérégrination, pourraient-ils recueillir quelques informations ? Mais ils ne devraient sans doute pas chercher plus. Ça pourrait cependant être des alliés de fortune si la tâche s’avérait trop complexe … Monter les organisations l’une contre l’autre et les contraindre au combat pourrait être une bonne manière d’affaiblir leur force. Sans prendre le moindre risque.

Arrivé au niveau de l’entrée du port. Hayato en profita pour faire un nouveau petit topo.  "Nous arrivons donc, j’ai pu prendre connaissance des rapports et il semblerait que la tâche soit plus ardue que de primes abords. Prudence étant mère de sureté, je compte sur chacun d’entre vous pour dissimuler au mieux vos identités.  Notre ordre concerne seulement les monstres à queues, mais une autre organisation pourrait être présente. Si vous trouvez l’occasion de recueillir quelques informations… Elles seront toujours bonnes à prendre. Évitez au maximum de vous retrouver seul, surtout toi Kalida… Étant donné leur activité d’esclavagiste, tu pourrais attirer leurs regards. "

Pénétrant enfin les murs et se dirigeant vers le port, la petite troupe observait attentivement les environs. Le lieu était fourmillant d’activité et des festivités semblaient en cours. Un nombre incalculable d’affiches présentaient les activités sportives organisées durant les prochains jours. Une grande épreuve de combat devait avoir lieu, avec une récompense alléchante à la clef… Rien qui ne soit directement en rapport avec leur mission cependant. Peut-être plus tard ? D’autres panneaux indiquaient la direction d’une auberge visiblement réputée « le Gai Timonier », il pouvait être intéressant d’aller y faire un tour, afin de glaner quelques informations. Mais, ça n’était pas urgent… Ils iraient de toute façon bien assez tôt pour se reposer, une fois les lueurs du jour éteintes. Un couple de marins semblait sortir du lot. La femme, à l’allure renfrognée et peu gracile maugrée son mari, à la barbe hirsute et aux vêtements à la propreté relative.

Un beau couple… À leur manière…

Enfin une activité suspecte attira immédiatement l’œil aiguisé du jeune junin… Un homme, visiblement capitaine, se dirigeait en toute discrétion vers le nord du port. Les activités que le groupe souhaitait observer ne devaient sans doute pas se tenir en pleine rue. Les réseaux mafieux avaient généralement la décence d’opérer en secret, la nuit tombée ou dans des lieux isolés. Aussi, un homme louche restait un homme louche et peut-être pourrait-il offrir une porte d’entrée vers un début de piste.

Mouais… Plutôt maigre comme piste… Mais il faut bien commencer quelque part

Cherchant Yukio, Hayato l’observa alors étant occupé à reluquer un groupe de marin… Sans doute voulait-il discuter avec eux… La piste était aussi maigre que la sienne… La division du groupe était envisageable. Il n’avait visiblement pas été repéré et il fallait commencer par brasser large. Tout en tâchant de ne pas perdre le capitaine des yeux, le jeune homme se place aux côtés de son géant compagnon et lui assena en un souffle, d’une voix tout juste perceptible. "Ningyo, suis mes traces de loin et reste attentif…" Dans un même temps, tout en se dirigeant nonchalamment vers Yukio, il sortit quelques cigarettes et les lui glissa dans les mains. De nouveau dans un souffle, il lâcha quelques mots. "On se retrouve plus tard, surveille bien Kalida et ne prenez pas trop de risques." Sans un regard en arrière pour son frère, Hayato se lança alors à la poursuite du capitaine. Profitant de la foule pour se fondre dans le décor, il progressait prudemment en laissant toujours une distance de sécurité entre lui et sa cible. Il se montrait également vigilant quant à son environnement et aux divers passants qu’il put rencontrer.

Pas d’hommes suspects en noir dans les environs ?

Régulièrement, il plaçait à l’intention de Ningyo quelques indices sur la direction à suivre. Ici, une cigarette, un mégot, une trace de kunaï sur le mur, des bouts de plumes issues d’une de ses flèches… Il ignorait encore ce que l’homme pouvait avoir à cacher. Si le jeune junin détestait reposer ses plans sur des considérations telles que l’intuition. Il fallait néanmoins commencer quelque part…

Et puis… Il est vraiment louche le bonhomme…

Résumé:

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Nozomo Yukio
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La mer, qu’on voit danser…


Mission de conquéte A



Le port était chargé de bruits, d'odeurs, d'images... Les gens s'affairaient à porter, tirer, discuter ou crier. Une activité liée à la mer qui m'était inconnu. Suna était un village actif, le bruit était omniprésent en adéquation avec la concentration démographique, mais pas ainsi. L'eau attirait le monde puisque le port était une porte sur un monde autre, un "dehors" attirant pour le commerce ou l'aventure. "Je pourrais presque m'habituer à cette ambiance". L'air marin me chatouillait les narines alors que nous nous rapprochions des docks.

Rapidement, Hayato se mit à nous prévenir sur les modalités de notre visite dans le coin : Discrétion sur notre identité de ninja, présence d'une organisation autre que les "monstres à queues", rester grouper... La plupart des éléments me semblaient logique, je regardai rapidement les deux colosses pour voir s'ils étaient décontenancés. "Non ? Bon ça va". L'idée d'une concurrence entre notre cible et une organisation autre me parut alléchante. Le chaos facilitait notre travail et puis si on débarrassait la ville des deux gangrènes, ce serait pas mieux ? À réfléchir, si on avait l'occasion.

- Bien compris, si on peut créer une guerre des gangs, qu'on n’hésite pas. Une petite blague, pour détendre l'ambiance. J'avais bien compris et j'étais d'accord.

Du coin de l'œil, je vis un joli groupe d'hommes virils se diriger vers un entrepôt en piaillant sur la traversée. Des marins ? Sans doute, nos cibles faisaient dans le trafic et la mer était peut-être la plateforme la plus employée pour cela : Vitesse de transit, le bateau peut transporter beaucoup par rapport à un chariot, et pas de chance que les marchandises se fassent la malle... Les esclaves pouvaient soit accepter leurs sorts, soit mourir. Beau dilemme. Les marins auraient des informations, c'était une piste comme une autre alors autant essayer quelque part. Hayato saisit ce que je voulais faire, il était malin le salaud. Se rapprochant furtivement de moi, il déposa trois cigarettes dans ma main ouverte. On faisait ça : Utiliser le tabagisme comme un moyen de gagner quelques points de sympathie chez un informateur, sous condition qu'il fume. Je n'avais pas fan de ces bâtons de mort, mais j'avais appris à fumer sans tousser pour paraitre le plus pro possible de l'empoisonnement à petit feu. Proposer une cigarette, c'était paraitre généreux et sympa. Ce nombre réduit suffisait : Une pour moi, une pour ma cible et une par sécurité au cas-où. Mon aîné me donna un point de rendez-vous plus tard dans la journée et me donna l'ordre de surveiller Kalida.

Lui-même allait suivre furtivement un mec louche, sans doute un capitaine selon sa tenue. Il prenait Ningyo avec lui, enfin... Le colosse allait le suivre de loin, sur la base de marques et d'artefacts laissés en évidence. Hayato était peut-être le plus furtif de nous quatre, j'imaginais mal Kalida ou Ningyo donnait dans l'infiltration. Moi-même, j'avais beaucoup de progrès à faire dans ce domaine-là. Un type pour suivre la cible, l'autre pour soutenir le premier si besoin. C'était acceptable, si tout se déroulait comme prévu. "Il a un plan, il fera gaffe au petit... Enfin, le grand". Mon frère parti en chasse, Ningyo sur les talons à bonne distance, je parlai à voix basse à Kalida.

- Notre mission, si nous l'acceptons, est de recueillir des informations sur les "monstres à queue" de ce groupe-là. Je désignais de l'index la queue de la délégation qui rentrait dans l'entrepôt. Tu utilises le stratagème que tu veux, tant qu'on n’apprend pas qu'on est des ninjas de Suna.  C'est une piste maigre, mais c'est un début.

Je partis alors vers l'entrée du bâtiment de stockage, préparant ma plus belle bouille innocente. Qu'est-ce que je pourrais dire ? "Avec mes vêtements et mon sabre, je peux dire que je suis un voyageur qui cherche un travail, je viens prendre la température pour savoir s'il y a une possibilité et ce qu'ils font". L'entrepôt était spacieux, mais occupé par la carcasse de boite éventré ou en dynamique de l'être. Des grandes structures en fer soutenaient des caisses empilées et les gens s'affairaient pour porter, placer ou ouvrir tous ces beaux contenants. "Une vraie fourmilière". L'endroit qui m'intéressait était l'angle entre deux piliers où les hommes étaient assis par terre, buvant dans leurs gourdes ou fumant des clopes. "Bien, bien..."

D'un pas léger, je me dirigeais vers eux en souriant. Un homme s'empoisonnait les poumons contre un pilier, j'allais vers lui lentement. Me donnant l'air d'un type qui cherche quelque chose, qui n'est pas sûr.

- Salut, excuse-moi, tu aurais du feu ? Je tendais en évidence ma cigarette pour expliquer l'objectif du feu. La transaction faite de sa main tenant la source de feu à ma bouche respirant les premières bouffées de la mort, je pouvais entamer les hostilités. Les premiers mots furent des banalités sur la météo, le bruit... Puis, je me mis à m'ouvrir un peu. Je cherche un travail dans le coin, j'ai pas mal bourlingué et je voudrais avoir un endroit pour me stabiliser. Je désignai mon sabre du menton. J'en ai marre d'avoir à me défendre, la ville semble une solution sûre.

Je voulais qu'il me parle un peu de ce qui se passe en ville : C'était sûr ? Avec deux organisations qui se partagent la ville, pas vraiment. De plus, savoir si mes possibles informateurs étaient dans les trafics, même par quelques mots glissés dans une phrase, était un moyen de nous diriger. Les bouffées que je prenais me piquaient la gorge, mais je tenais bon.

C'est vraiment dégueulasse, Hayato.

Récapitulatif:

Sphinx. Yukio 021

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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] 115759
La mer, qu’on voit danser…

Conquête rang A






Toute cette activité donne un peu mal au crâne à la rousse, ce mélange d'odeur de vase, de pisse et autres épices probablement enfermés dans les caisses ne donne pas spécialement envie de manger. Le chef de groupe de séparer les effectifs, chose certes compréhensible pour mieux couvrir le terrain et paraître moins suspect. Mais hélas, ça peut vite se retourner contre le groupe si l'un des deux binômes est pris à partie. Kalida en a conscience et il va falloir la jouer fine, enfin... Fine...

Aux yeux de la kunoichi, nous avons affaire à des mafieux, il faut donc savoir se faire respecter, montrer qu'on en a dans le slip, qu'on ne se laisse pas marcher sur les pieds sans que celui d'en face en paye le prix. Les mains dans les poches, le regard un peu plus menaçant avec des mouvements de tête de temps à autre pour montrer qu'elle est sur ses gardes. Kalida faite en sorte que son langage corporel correspond à celui d'un mafieux, du moins, selon ses clichés et ses expériences.

Yukio semble aller glaner des informations prêtes des marins en se la jouant détendu avec la clope au bec, c'est une stratégie mais qui ne correspond pas vraiment à la rousse. Balayant du regard la zone, Kalida cherche la présence d'un type qui peut avoir l'air riche, louche, ou vicieux, voire plus intelligent que la moyenne du peuple qu'elle a sous les yeux. Se grattant un peu le cou sous le menton, la demoiselle s'avance vers un homme qui semble un peu à part dans l'ombre et qui pourrait être le bon poisson pour elle.

Un peu brute dans sa manière de parler, Kalida sort les mains de ses poches pour hausser les épaules et paraître un peu orgueilleuse et sûr d'elle. Elle force même légèrement sur ses muscles pour paraître plus imposante et montrer qu'elle est pas là pour rigoler :

- Désolé d'te déranger mais, j'viens d'arriver dans l'coin. Il paraît qu'il y a du bon travail à faire dans les parages. Genre... Protection, surveillance, voire intervention physique, si tu vois le genre... Tu saurais filer le bon tuyau ?

Un sourire léger mais carnassier en coin de lèvre, la femme peut vraiment paraître comme un requin qui cherche à trouver le bon banc de poissons à dévorer. Malgré ça, elle a tout de même son regard qui se balade de temps à autre ailleurs pour vérifier qu'elle n'est pas surveillée.

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J’observais la ville autour de moi avec attention, avec ma haute taille je pouvais voir des détails ou des choses que les autres ne pouvaient pas voir. Je compris rapidement que nous étions en face d’un plateau d’échec pour une partie à multijoueur. Monstre à queue, Kahei, types en noirs. Très bien ils se partageaient le port… logique. Qu’est-ce que qui était le plus facile pour une organisation de se répandre ? Il fallait absolument avoir axé au port, c’était une plaque tournante du commerce. Le port c’était la liberté, alors une rivalité entre gang n’était pas étrange. Ce n’était vraiment pas étonnant qu’on en trouve plusieurs ici. Il faudrait donc véritablement faire attention. Mereus restait roulée en boule dans mon dos comme un petit sac à dos. J’aimais que mes marionnettes restent très discrètes. Je tournais la tête vers Hayato, Kalida ne devait pas être seule, prostitution et esclavagisme et compagnie. Changer d’identité ? D’accord. Je restais silencieux attendant simplement une remarque d’Hayato. Je hochais la tête :

« D’accord.»

Je le laissais partir devant, je comptai trente secondes avant de me mettre à marcher. J’avançais avec nonchalance en regardant autour de moi. C’était une jolie ville, je n’aimais pas être seule, mais j’étais en mission, il fallait que je continue à rester très calme. Puis il fallait avouer que quelque part j’aimais être seul, même si l’endroit était inconnu. Mon regard attrapa un mégot et je le suivis. Je sentis quelqu’un me rentrer dans les jambes. Une enfant qui me regarda avec de grands yeux. Je me baissais avant de lui tendre la main. Elle était très bien habillée en tout cas. Je lui souris avec douceur.

« Tu ne t’es pas fait mal Shojo-san ?
- Je cherche ma maman ! Tu ne l’aurais pas vu ? »

Sa maman ? Je secouais doucement la tête.

« Tu veux grimper sur mes épaules, tu la verrais peut-être de là-haut ? »

Elle accepta aussitôt, j’adorais les enfants. Je la soulevais délicatement pour la poser sur une épaule et elle eut un beau panoramique de la foule, elle m’indiqua sa maman. Une dame, très, très bien habillée qui semblait paniquée. Je pouvais le comprendre. J’avançais vers elle avant de lui tendre sa fille, je lui souris simplement sans rien demander d’autre avant de reprendre ma « visite » de la ville. Je n’étais qu’un touriste pour eux après tout. Je récupérais la piste d’Hayato avec ses cigarettes. La dame était… particulièrement bien habillée comparée au reste de la population. Et elle avait l’air tellement soulagée de retrouver sa fille, comme-ci on aurait pu l’enlever. Je fronçais légèrement les sourcils, renvoyant aussi doucement que possible un ballon à des gosses. Les enfants m’aimaient bien et c’était réciproque. Mon regard continuait de fouiller la ville, le port et la foule. Je pourrais peut-être trouver quelque chose ? Je ne savais pas. En tout cas j’étais attentif à tout. Mereus restait sagement roulé en boule.
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Les senteurs du port Dim 14 Mar - 23:54
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Les senteurs du port


Tandis que l'on s'approche des débarcadères, les odeurs se font légion et envahissent les narines de quiconque n'est pas habitué au sel marin, à la fraicheur d'un hiver de la Côte. Ce fumet venant d'une rotisserie et l'haleine fétide de dizaines de solides gaillards revenant des champs de coton que sont les moutons des vagues. Des entrepôts sortent des odeurs de vêtements puants portés par des marins en manque d'hygiène et ce couple… est plutôt propre. Elle est pas belle, elle crie comme une poissonnière, mais elle est propre. Un bon point pour le couple.

Dans le ciel bleu, des blancs oiseaux dessinent des cercles et fondent sur l'eau ou les bateaux pour espérer y dénicher du poisson frais et délicieux, de la viande qui fond sur la langue. Dans les entrepôts, on voit les rayons du soleil se refléter sur le gris et le bleu des écailles brillantes de ces animaux marins aux nageoires si colorées. Les prises sont éclatantes et se mêlent à des fruits, des légumes, des viandes, mais aussi des produits emballés, des savons, des liqueurs, mais aussi des armes, des ustensiles de cuisine, des outils de nettoyage et de jardinage, d'horticulture, puis du foin, beaucoup de foin ! Du froment, de la nourriture pour le bétail ! Et des planches, de la pierre, d'argile, du gravier, des gravats, des galets, des énormes rondins de bois. Tout cela allait se ranger dans divers hangars, transporté par des hommes, des chevaux, des boeufs, des charrues, des charriots, manipulé par des systèmes de cordes et de poulies.

Et de loin, l'on devinerait le bruit des vagues venant s'éclater sur les estacades.

De partout, ça vit, c'est fou ! Le port et ses tons bruns fourmillent de travailleurs, de badauds, de touristes et militaires. Ces derniers ne semblent pas être issus de la faune locale, car les uniformes portés par ces soldats, sous-officiers et officiers semblent d'excellente facture. Un groupe de ces représentants de l'armée maritime régionale revient des appontements et de tous, un homme se démarque par un air fringuant et avenant. Puis le groupe se sépare. Le commandant apparent de ces officiers choisit de s'enfoncer dans la ville accompagné d'un noiraud au sourire cynique. Les autres entrent dans un bar tranquille, le Bistrot des capitaines, dont n'émanent point de grands cris en comparaison à ailleurs. Un établissement tranquille, dirait-on, sérieux vu de l'extérieur. Aux fenêtres, des femmes font descendre des paniers au moyen de cordes pour récupérer des marchandises sans avoir besoin de descendre et à la confiance qui semble régner, le système a fait ses preuves, même si l'on peut s'étonner qu'un endroit si parcouru ait recours à des habitudes propres aux quartiers d'habitations peu fréquentés. Un chauve fin au crâne dévêtu marche à grandes enjambées, vêtu d'une tenue propre aux artistes martiaux n'utilisant pas d'armes. Comme pressé, il va plus au nord. Des miliciens semblent patrouiller régulièrement dans les rues de la ville. On voit qu'ils ont un uniforme semblable, dans les tons bruns et gris, une tenue sobre, des yeux balayeurs sur cette vision panoramique, celle de la mer. Le groupe aux pontons est au milieu du monde.


IL EST FRAIS, MON POISSON, PÊCHÉ DU JOUR ! LE BON POISSON MARIN QUI NE DEMANDE QUE VOTRE TALENT POUR ÊTRE PRÉPARÉ !



Le port d'Omui est le théâtre de centaines d'interactions, comme les ventes du marché, où l'on crie à arracher le tympan des honnêtes gens.


CREVETTES ! QUI VEUT DES CREVETTES ? ET DU BON CALAMAR TOUT FRAIS ! CRABES, HOMARDS, ACHETEZ MES BEAUX FRUITS DE MER !



Quelles crevettes bien roses ! Et ce poisson qui semble vivant tant il est frais ! Et ces fruits venus du nord et de l'est que l'on vend plus loin ! Les couleurs de ces étalages tapent à l'oeil et les aliments sont comme hypnotisants, exquis au visuel. Et les gens passent, s'arrêtent et babillent et papotent, que de conciergerie verbale. On parle des taxes honteuses mais inévitables qui sont évitées en ce moment grace à la présence exceptionnelle de la marine, mais cela ne durera pas, elle repart bientôt. Toute bonne chose a une fin, ma petite dame. Et ça grouille de monde, tant de gens ordinaires, mais aussi des personnes plus originales, comme ce vieux qui passe avec sa canne à pêche. Quoiqu'en y regardant de plus près, son outil semble être celui d'un professionnel et il est habillé en circonstance, avec ses bottes et son ciré. Autour de son épaule, il a enroulé une longue corde terminée par un crochet s'apparentant à un mousqueton. Un autre mousqueton est d'ailleurs installé à sa ceinture, un morceau de cuir solide. Un système de sécurité, peut-être ? Il a aussi une valise dans laquelle l'on peut imaginer une collection de crochets et une multitude d'appâts. Un grand filet sur l'épaule gauche, un type plus grand semblant avoir le même visage moins ridé que le pêcheur le suit. Le duo quitte le port par l'entrée qu'a empruntée le quatuor de ninjas.

Tap ! Tap ! Tap ! Tap ! Des bruits de marteaux. L'on retape les pontons et remplace des planches pourries par des planches neuves, quitte à obtenir une plateforme dépareillée et moins homogène sur le plan de la palette des couleurs. Mais l'on ne changera pas toutes les planches pour autant. Une tache de neuf s'installe donc au milieu de cet ancien bois. Le chef d'équipe des ouvriers, un petit mal rasé d'environ quarante-cinq ans, s'avance vers la réparation et se penche. Ses doigts viennent se poser sur le résultat, exercent une pression. Celui à qui appartient la main pose cette fois-ci le pied, puis appuie, rien ne se passe. Les ouvriers se sourient les uns les autres et le chef d'équipe est content, tous plient bagages et repartent.

Et on a des plans ! Des plans pour la journée, pour l'heure qui vient, pour les minutes qui suivent. Les marins ont leur heure de retour au navire ! Korewa Rangiku, une combattante connue pour apparaitre tant dans des pièces de théâtre que dans des réels duels en arène, semble prendre du temps pour flâner avant son duel contre la brute Kishikino Gokudera, un nabot dont la petitesse est inversement proportionnel au talent. Mais il n'est pas si petit que cela, donc Rangiku peut se permettre un moment de détente avant de terminer sa préparation à l'affrontement. Un jeune homme à la longue crinière tient une jeune femme par la main et ils se dirigent vers l'ouest pour monter dans une barque et remonter le courant vers le nord. Mais pas signe de rackets sur le port. La marine semble rendre la racaille discrète. Le jour est idéal pour les affaires, sauf pour celles des ninjas. Mais ils ont aussi un plan. Ils commenceront par se renseigner sur place et pour cela, ils forment deux binômes. Hayato et Ningyo s'affairent à de la filature, tandis que Yukio et Kalida adoptent leur propre marche à suivre.

Séparation.

Le chef d'équipe a repéré un capitaine louche. Tiens, tiens, tiens, se dit-il, que cet homme est bizarre. Pourrait-il être lié à un quelconque traffic ? S'échappe-t-il pour cela ? Après avoir lâché quelques cigarettes à son frère, il suit cet homme. Sur la pointe des pieds, arc et carquois sur le dos, il se mêle à la foule et ne fait qu'un avec la ville. Les habitations ne sont pas des buildings, mais sont construites pour la majorité sur trois ou quatre étages. Sur certains balcons, on voit des cactus fleuris. Parfois même des fleurs, simplement, car la Côte d'Omui est la région du désert la plus fertile. Que d'eau, que d'eau ! Et que de monde, on se réunit près des lacs et des mers. Pas comme un village de crétins qui vont se planquer dans le désert entre des murs de pierre gigantesques pour crever de chaud alors que les fleuves, même au Pays du Vent, existent. Le capitaine rase d'abord les murs, puis passe soudain au milieu de la basse. Hayato regarde le mur qui, maintenant, n'a de barbe qu'à un seul endroit, la faute à quelqu'un qui ne fait son travail qu'à moitié. Le géant qui le suit est attiré par un mégot, signe laissé par son chef afin de tracer un itinéraire. Puis pouf, le géant sent ses vêtements poussés contre sa peau brusquement. Que voit-il en regardant ? Une fille aux grands yeux qui retient des petites larmes alors qu'elle observe le jeune homme, impressionnée par sa carrure, puis ses pupilles se posent deux secondes sur ce drôle de sac dans son dos. Le colosse se penche et s'adresse aimablement à elle pour lui demander si elle va bien.


Je cherche ma maman ! Tu ne l’aurais pas vue ?




Il a le coeur attendri, ce géant et cette gamine le fait fondre. Ses habits son beaux, son noeud dans les cheveux peu commun, ses parents doivent prendre soin d'elle. Il propose à la petite de la porter afin de retrouver cette mère qui lui manque. La fille sèche ses larmes bien vite.


Oui.




Sur l'épaule du Sunajin elle est posée et semble surprise, elle n'a pas du surplomber le monde d'aussi haut et près à la fois. De là, elle peut pointer une femme bien vêtue, mieux que sa fille, plus raffinée, mais tout aussi inquiète. Les retrouvailles sont teintées d'un soulagement palpable lorsque la petite crie « Maman » en sautant dans les bras de cette femme, qui a couru vers elle pour l'embrasser en la serrant fort contre elle pour la rassurer. La fillette se blottit et cette femme tourne doucement sur elle-même. Chacune ressent la chaleur corporelle de l'autre et entend battre le coeur de l'autre. Puis la mère repose et sa fille et en se retournant.


Merci beaucoup, monsieur… monsieur ? Monsieur !




Mais il s'en va déjà, le colosse marionnettiste, et la mère ne peut le rattraper. Déjà, il s'enfonce dans la foule. Le Nozomo a laissé d'autres indices à son adresse. Une trace de kunai. Des plumes issues de ses flèches. Un… bol de maté. Une canette de Narutonic. Une flèche sur le sol. Un dessin de zizi sur le mur pointant la direction à prendre. Un ballon gonflé à l'hélium attaché à un banc. Une statuette du kazekage sur laquelle on peut lire : « Gloire à Suna. » Ningyo arrive dans une allée dont chaque mur est bordé d'une ligne de bougies allumées et plantées sur des piquets d'un mètre de haut où est gravé le message : « Par ici, Ningyo. » Puis il frappe du pied dans une balle qui s'envole vers d'autres enfants qui s'amusent comme des fous.

Progressant, suivant, Hayato poursuit sa filature et voit le marin ralentir. Un pas. Puis un pas. La foule n'est plus une foule, mais la rue reste agitée et au milieu de cette agitation, le capitaine progresse doucement. Le ninja poursuit furtivement son objectif, mais voit alors une femme rejoindre sa cible. Elle est en tenue légère et sort d'un établissement nommé "La joie des marins", un lieu de divertissement pour adultes dont la pancarte est grande au-dessus de la porte principale et écrite en une police originale mais pas très lisible. Il l'enlace et la caresse de ses mains calleuses et dit d'une voix profonde de crooner :


Chikage ! Chikage, enfin !




De grandes mains parcourent un dos nu et elle encoure le cou du capitaine de ses bras.


Ginshirei ! Oh, tu m'as manqué ! J'ai eu si peur, tu es absent depuis si longtemps !




Celui qu'elle appelle Ginshirei recule alors la tête, qu'il baisse. Son air désolé s'accompagne de stress lorsqu'il se pince la lèvre inférieur.


Je… C'est un sacrifice, chérie. J'ai retardé notre arrivée à terre et fait pêcher mes hommes pour profiter du jour où viendrait la marine dès que j'ai su que l'amiral Hioririnsho viendrait ici. Avec la flotte présente, jamais ces vauriens n'oseront venir nous taxer illégalement. Je dois penser à ces choses, je ne veux pas risquer de perdre ma place.


Chikage regarde son chéri avec tristesse, puis pose sa tête contre son cou.


Et me perdre, tu y as pensé ? Tous ces clients qui arrivent, qui passent et repassent, qui souillent mon corps violemment, qui me fouettent, me scarifient, m'étranglent pour…



STOP !




Il l'interrompt, les yeux écarquillés, alors qu'elle pleure et se blottit contre lui, en sanglots.


Bientôt. Bientôt j'aurai réuni la somme. Je t'achèterai à ces fumiers et nous pourrons partir. Katsuno et moi avons un accord. Tu ne seras plus jamais l'esclave de personne, je te le promets, mon amour.



Comment peux-tu penser qu'on peut faire confiance à un pareil connard ?



Chikage se blottit plus encore contre lui et tente vainement de retenir ses larmes. Il l'enlace. Il l'enlace plus encore et l'embrasse.


Je te le promets !




Le couple s'embrasse langoureusement, longuement. Il semble ne souhaiter se décoller pour rien au monde et reste là, au milieu des gens qui passent.


De leur côté, Yukio et Kalida choisissent de se séparer. Ils tenteront la récolte d'informations par une véritable approche, une plongée dans la vie du port. Le Nozomo a accepté la mission et déjà trouvé sa cible : une bande de grognards qui rient et bossent. Ils sont allés se réfugier dans un hangar. Un bon sang d'entrepôt où des puissantes poutres de métal en soutiennent d'autres, qui à leur tour soutiennent des caisses. On monte au moyen d'échelles, mais surtout de systèmes d'échafaudages si branlants que l'on se demande comment la structure tient debout. Et ça chlingue ! Vu que ça bosse, les marins suent comme des boeufs et comme il n'y a pas que deux minuscules fenêtres situées en hauteur, ça renifle à vous assommer une bourgeoise. Le Nozomo est bien petit par rapport à ce complexe plus grand vu de dedans que de dehors. Mais un angle intéresse le Nozomo. Les quatre bonshommes qu'il a vus plus tôt sont là, réunis. Les quatre sauf un, qui est contre un pilier, tenant une théière dont le tuyau verseur est obstrué par un apparent bouchon de gomme. Et cet homme-ci propose à ses camarades une devinette.


Eh, quelle est la différence entre un daimyo et un Chinoike ?



Les trois autres réfléchissent pendant six secondes et semblent attendre la réponse.


Aucune ! Le daimyo, c'est un seigneur et le Chinoike, c'est un saigneur !



Un seul pouffe de rire, mais point d'éclat.


Elle est nulle, celle-là.




Ah, parce que tu rigoles, des fois ? C'est bon à savoir, parce qu'on te voit plutôt tirer la gueule.



Un autre sourit et dit à ce gars aux longs cheveux :


C'est vrai que tu es pas un rigolo, toi. Je t'ai jamais entendu rigoler à une boutade. Même quand on cause de sexe, même quand on boit, tu as toujours cette troche blasée.



La victime de ces attaques tape su poing sur le sol et élève une voix rauque.


Je ris ! Ouais, ça m'arrive ! Mais là, c'était vraiment nul !




Pour le coup, je suis assez d'accord, c'était pas terrible.




Vous êtes durs, les gars. On est pas à un concours d'humour, on fait escale, lâchez-vous !



Le type au long cheveux se retourne vers son collègue en retrait et lance :


Bon, tu vas le faire, oui ou merde ? Tu as perdu, tu as perdu ! Allez, fais pas ta pleureuse.



La cible de son interpellation s'énerve et hausse le ton.


Okay, fais pas chier, je vais le faire ! Pas besoin de le répéter !




Il regarde la théière. Il regarde. Ses collègues, qui semblent s'impatienter, puis soupire et soulève le couvercle de la théière, puis y plonge le nez et renifle un grand coup. Sans tarder, il retire ses narine et tire une longue langue alors que des collègues se marrent comme des baleines.


AAARGH, dégueulasse ! Tu as mis quoi ?




Tu connais la règle, c'est secret à chaque fois.




Mais là, c'est pas naturel, c'est une technique ninja de puanteur.




Il renifle à nouveau, de loin.


Ça se trouve pas dans la nature, ça !




C'est le moment que choisit le sabreur pour entrer en scène. Du feu ? Pourquoi pas, après tout, ça propose une clope en face. Allez, on peut bien sortir une allumette après avoir renfilé une connerie pareille. Tout ça à la suite d'un pari stupide. Et le gage, c'est encore plus con. Et ça papote à propos de banalités. La gaillard dit bien que la meilleure météo possible au port d'Omui, c'est une absence de pluie de taxes. Ça, c'est mauvais pour les affaires, alors heureusement que la marine est là en ce jour.

Mais le ninja vient à causer sérieusement. Et il montre son arme. Le gaillard a un réflexe de recul accompagné de peur.


Eh !




À cette interjection, ses potes se retournent immédiatement vers la conversation et semblent prêts à se lever.


Y a un problème ?




Le marin fixe le Nozomo, dont le visage est toujours teinté d'innocence, mais aussi d'un peu de méfiance maintenant. Quelques secondes passent, puis il fait signe d'apaisement à ses potes.


C'est rien, les gars. Désolé, mon gars, mais tu devrais pas montrer ton sabre comme ça. Pas dans ce port, ça va donner te filer la poisse. À l'arène, ça passe, mais ici, non, tout le monde va penser que tu viens taxer du pognon ou de la marchandise.


Il cligne des yeux et regarde la sabreur, fixant le manche, puis recommence à fumer. La clope se teinte de rouge et l'air de plus de gris.


Tu veux te stabiliser ? Vu ton sabre, je te dirais de bosser chez la police. Ici, ils sont payés à rien foutre, ils sont trois fois rien et jamais là au bon moment. Enfin, ils ont bien essayé de concentrer leurs efforts sur les débarcadères, mais ça a suffi… trois semaines. Pendant trois semaines, ils ont surveillé massivement pour éviter que les bandits du port nous prélèvent la gabelle, mais crois-moi bien, ils sont pas cons, les bandits, ils sont allés chercher les capitaines dans les auberges et les tavernes directement. Et depuis, rien. Y a ça. Sinon, en fixe, tu peux essayer d'être le champion local en arène, mais si tu en as marre de te défendre, ce sera pas forcément super. Par contre, j'imagine que ça paie bien. Ou bien, oui ! Je sais ! Si tu es vraiment bon au sabre, tu peux toujours espérer devenir instructeur du fief ! Je crois que le précédent est mort il y a trois ans et que personne l'a remplacé. Là, c'est sûr que ça paie bien, que tu as un poste stable tant que tu restes au niveau.


Le gaillard tire une nouvelle latte et semble pensif, plaçant ses mains sur ses hanches. Il rejoint ses potes.


Les gars, si tu sais maitriser un sabre, tu as quoi comme métier fixe ici ?




En fixe avec un sabre ? Ben, y a la police.




Je lui ai déjà dit police, champion d'arène local, instructeur.




Le type lève l'index et un sourcil, relevant le bon conseil :


Instructeur, c'est pas mal.




Il y a la marine ! Quand tu y penses, ils sont là, tu peux directement te présenter. En plus, il parait que l'amiral est bon au sabre aussi, il peut te tester. Mais faut se dépêcher, il parait qu'ils vont pas rester longtemps.


Mais il a dit fixe, non ?




Ouais, fixe.




Le gars aux longs cheveux hausse les épaules.


Ah, ben s'il veut du fixe…





Et il veut pas avoir besoin de se défendre.




Le très chevelu lève soudainement la tête et pouffe avant de reprendre son air blasé.


Il veut bosser avec des sabres mais pas avoir besoin de se défendre ? Mais c'est complètement con ! S'il veut pas se défendre, il prend du fil et il fait tisserand, mais il bosse pas avec un sabre !



Il demande des conseils, pas des commentaires.




Mais ta gueule, il faut faire preuve de bon sens ! Tu crois que les ninjas qui maitrisent le feu, ça s'en sert pour rôtir la viande ? Quand tu maitrises le sabre, c'est pareil, tu l'utilises pour des trucs de sabreur !



Moi, j'ai un pote ancien ninja qui fait les trucs avec les signes sur le sol ou sur des papiers, quand tu marques de dessins. Maintenant, il a monté sa boite et il bosse pour des riches, il te fait des protections de malade, je te jure, même si tu es ninja, tu passes pas.


Et une discussion qui semble pouvoir durer des plombes commence.


Kalida, elle, trouve que l'approche de Yukio ne lui convient pas. Ce n'est pas son style, elle aura tendance à aborder la chose différemment. Toujours de l'approche, mais c'est sans doute le style détendu du Nozomo qui ne lui plait pas. Pour elle, qui dit mafia dit respect. Chercher des marins ? Non, elle va plutôt chercher dans le gros poisson. Et pour aborder du caïd, elle doit avoir l'air d'un caïd aussi, semble-t-il. Son regard devient alors celui de la force du vent. Point de Kanashibari sans mudra, mais la férocité au fond des pupilles. L'oeil vif, elle scrute, à l'affut, prête à appréhender tout individu se démarquant de par sa stature financière ou son regard futé, sa malice dans l'oeil ou son odeur nauséabonde. Quelqu'un qui semble ne pas totalement se fondre dans le décor ? Elle trouve.

Plus loin, en retrait au début d'une ruelle sombre, un homme vêtu de noir et fumant la cigarette est en train d'observer l'agitation, semblant toiser la foule. Il tire sur sa sèche une bonne bouffée et exhale, cachant son visage derrière une danse grise. Respect ! Et pour se faire respecter, l'Akayuki se doit d'avoir l'air d'être sure de ce qu'elle fait, elle avance d'un bon pas, mais alors qu'elle approche, un homme de blanc vêtu accourt vers sa cible par la gauche et un autre homme en costard s'en vient par la droite. Et plus dans l'ombre, un quatrième homme voit sa silhouette révélée. Le périmètre est relativement dégagé dans un rayon de vingt-cinq mètres, car peu de gens rasent les murs et comme la zone est un lieu de travail, l'on marche en ligne droite, sans détour, pour aller vite. Mais ces hommes, eux, semblent pouvoir se payer le luxe d'observer la fourmilière grouiller.


Le coup de la marine fonctionne ! C'est du génie !




Le fumeur hausse les épaules par fausse modestie mais les quatre hommes sont vite interrompus par l'arrivée d'une femme solidement charpentée. L'homme venu de la droite la voit et son visage se déforme sous l'effet de la peur.


Attention ! Elle a des muscles !



L'homme qui vient de gauche est pris de frayeur et celui de l'ombre se protège de ses bras.


Bande d'abrutis. Nous avons tous des muscles ! Mais je ne vais pas me déshabiller pour les montrer.




Moi non plus.




Sans façon.




Très peu pour moi.



Celui qui semble diriger le quatuor lâche sa cigarette et la jette au sol, l'écrasant du pied. Son collègue en blanc sourit nerveusement.


Physique, hein ? Vous voulez un travail physique ? Ça tombe bien, j'ai ça. Corumbi, Corumbi & Corumbi, nous sommes des nouveaux armateurs qui allons reprendre les choses en main. Je suis Jacobu, voici en blanc mon frère Rosheru et en noir, mon beau-frère Ikaro. Et en effet, nous cherchons des bras. Nous avons…



Il s'interrompt et cligne trois fois des yeux.


J'ai bien cru que tu allais tout dire avant d'avoir vérifié ses antécédents.




Ça, je m'en fiche. Là, ce que je me dis, c'est… Qu'est-ce que vous avez à nous apporter ? Avoir des muscles, c'est pas tout, encore faut-il savoir s'en servir. J'ai connu des hommes de grand gabarit que je pouvais battre moi-même. Riko !



Il claque des doigts de la main droite. L'homme de l'ombre a disparu. Ayant compris l'intention de son chef apparent, il a anticipé et s'est rapidement rapproché de la rousse, deux dagues en main. faisant virevolter le manche de sa dague droite, il la tient alors fermement et l'emplit de son énergie et saute sur l'Akayuki.


Uragiri o kakeru !



Toute la science de cet homme se cache derrière un coup des plus banals, mais il vise précisément le flanc gauche de Kalida et avance vers elle dangereux vers sa cible.

Récapitulatif combat:

Feat.


      
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Nozomo Hayato
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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo].

L’animation du port était remarquable, il était rare d’observer pareille effervescence à Suna. C’était en réalité plutôt logique, la concentration urbaine va naturellement se concentrer autour des fleuves, des côtes, des grands axes routiers. Il n’y avait finalement que Suna pour décider de construire en plein cœur du … vide d’un désert. Appliqué dans sa filature, Hayato ne prête que peu d’attention aux éléments l’entourant. Il rase les murs, évite les passants et çà et là, dépose quelques indices à l’intention de son compagnon géant. Après quelques minutes de marche le capitaine fini par patienter au-devant de ce qui semblait être une maison close.

Hayato avait observé la scène qui se présentait alors devant lui, mais surtout, avait écouté avec attention. Un petit sourire était alors apparu sur le visage du junin. La piste qu’il avait poursuivie était maigre… Mais finalement fructueuse. Un capitaine devant réunir une somme probablement très importante pour racheter la liberté de sa douce. Un mélodrame contemporain, qui aurait pu être l’objet d’une pièce de théâtre. Les pièces du puzzle semblaient s’emboiter à la perfection ; le capitaine serait probablement un allié de choix, il fallait l’interroger. Mais comment en être sûr ? La peur ne risquait-elle pas de le dominer ? Ou pire, ne risquait-il pas de vendre la présence du shinobi en l’échange de la libération de sa compagne ?

Le risque était réel… inquiétant, mais l’opportunité était d’autant plus intéressante. Caché au coin du mur, Hayato attendit d’être finalement rejoint par son compagnon. Voyant le géant, qui dépassait bien d’une tête la foule, il lui fit un léger signe lui indiquant de venir. Lorsque Ningyo se présenta devant lui, Hayato sortit deux cigarettes de son paquet et en tendit une à son camarade. Il ne lui semblait pas que celui-ci soit fumeur, mais cela rendrait leur discussion moins suspecte. Intérieurement, le jeune homme espérait que le géant comprendrait sans indication le stratagème.

D’un autre côté… J’ai déjà pu "subir" son manque de tact…

Tout en allumant négligemment sa cigarette, Hayato échangea quelques rapides mots. "Fais semblant de fumer. " Recrachant un nuage vers les cieux, lui tendit de quoi allumer la cigarette au chunin. "J’ai une piste, je vais aller l’interroger. Inutile de nous compromettre tous les deux, je vais prendre le risque seul. Reste dans les environs. " Sa cigarette était tout juste aux trois quarts consumés que déjà il se redressait, prêt à partir. Regardant les passants il se concentra quelques secondes sur leurs visages… Il fallait quelqu’un de standard… d’oubliable. Un homme répondant parfaitement à ces critères, sans doute un bourgeois, passait justement dans la rue. Un visage parfaitement normal, s’en était presque troublant. Il devait avoir dans la trentaine et son visage était tous juste marqué par les ravages du temps.  

Parfait.

S’enfonçant dans une petite ruelle, Hayato tourna la tête en tout sens, s’assurant de ne pas pouvoir être observé. Sûr d’être seul, il composa quelques mudras et réapparut, affublé des traits banals du passant. Revenant à la rue, il porta le regard vers la scène romantique, le jeune homme aux traits modifiés attendit quelques secondes, espérant que la belle retournerait à ses affaires. Mais après quelques minutes d’enlacement, d’amourette, de poésie et d’embrassade baveuse. La jeune femme et le jeune homme étaient toujours tout deux enlacés.

Bon … J’ai pas toute la journée

Une petite affichette publicitaire c’était décollée et trônait désormais au sol. Écrasant sa cigarette de son talon et laissant son camarade derrière lui, Hayato avança les traits modifiés vers l’épris. Au passage il ramassa l’affichette qu’il tenait alors d’une main. D’une voix douce, feignant une attitude amicale il s’adressa finalement au couple. "Bien le bonjour mes chers amis ! Veuillez pardonner mon intrusion ! Je ne connais que très peu la ville et j’aurais voulu vous demander quelques renseignements." S’approchant plus proche et tendant faussement l’affichette comme une carte en direction du couple, il s’adressa à l’homme d’une voix maintenant plus basse et sérieuse "J’ai entendu votre conversation et j’aurais quelques questions… Nous avons visiblement des objectifs associables et je pourrais donc vous aider... " Hayato regarda ensuite autour de lui, soucieux de pouvoir converser en toute tranquillité et discrétion. En plein cœur d’une rue passante et devant un lupanar. On avait fait plus discret…

Bon…Dans un premier temps… isoler le poisson… Espérons qu’il soit curieux.

Faisant mine de tourner son plan vers une direction, Hayato demanda à voix haute. "Par là-bas vous dites ? Vous pourriez m’y accompagner ? " Se rapprochant un peu plus et abaissant de nouveau la voix. "Nous avons des objectifs similaires… Cette conversation pourrait être très enrichissante, si vous voulez bien me suivre. " Hayato espérait avoir obtenu l’attention du capitaine et qu’il accepterait donc de le suivre jusqu’à un lieu plus … paisible.

"C’est gagnant, gagnant… Si tu m'aides à obtenir des informations sur l’organisation, ta belle sera libérée."

Technique utilisée et résumé:

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Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser...


Conquéte A



Quatre hommes qui blaguent, l'un tenait une théière bien étrange que les trois autres regardaient d'un air louche. Moi, je fumais au côté d'un des marins présent qui avait, il semblerait, reniflé un truc qu'il ne fallait pas. Alors que je montrais mon sabre, celui-ci eu un mouvement de recul et les autres furent alertés. Levant les mains, innocemment, je précisais ma pensée :

- T'inquiète pas mon ami, je ne suis pas là pour voler quoi que ce sois. J'ai appris à manier le sabre pour me protéger des intentions que tu me prêtes, le monde est vaste... Et un peu dangereux. Attaquant de nouveau ma clope, j'écoutai la discussion des hommes concernant mon futur emploi... Policier, champion local de l'arène, instructeur, soldat dans la marine. Tant de choix, si peu de temps...

Policier ? Pourquoi pas, chercher des pistes pour les crimes et les mafieux était dans la digne voie de ma mission. Néanmoins, ils avaient sans doute lâché l'affaire après le chou blanc de leurs trois semaines de surveillance. Peut-être surveillaient-ils un autre endroit ? Il faudrait se renseigner. "Les mecs à qui parler sont donc dans les bars, il faudrait chopper en flagrant délit les racketteurs".

Champion d'arène ? Inutile, pour l'instant, on n'était pas là pour se battre contre des compétiteurs. Dans ce genre d'événement, les paris étaient orientés vers l'économie grise, mais rien ne m'inclinait vers la voie du sport de combat.

Instructeur ? À l'image du champion d'arène, ce n'était pas vraiment dans ma perspective de la prise d'informations. Il y avait sûrement des gens à qui parler là-bas, mais c'était maigre... Très maigre.

Enfin, soldat de la marine ? Me frotter à un sabreur excitait un peu mes sens, mais ce n'était pas ici le plus important : La marine pouvait avoir des informations sur les trafics, qui seraient des débuts de pistes pour remonter vers le gros poisson. Quoi de mieux que des marins pour pécher ? "Oui, c'est intéressant ça".

À l'énonciation du paradoxe sur ma condition : Chercher un travail sans pour autant profiter de mes talents, je me dis que c'était pas faux, mais je voulais quand même me défendre, un peu. Coupant l'anecdote du type au fuinjutsu devenu créateur de protection pour des bourgeois, j'énonçai :

- Ahah ! Nan, je suis là pour trouver du travail sans risquer ma peau, je l'ai assez fait avec mon frère. Vos idées de métier pour un type comme moi me plaisent, mais on dirait que je vais encore avoir besoin de mon sabre pour autre chose que gagner de l'argent... Je fis une petite moue pour marquer ma pensée. Le port sonne comme un endroit peu sûr, avec votre histoire de racketteur et de policier qui se font lourder. Tirant sur son bâton de cancer, j'éjectai un peu de fumée sur le côté pour n'embêter personne. Vous qui avez les bonnes infos, on dirait, il y a des lieux à éviter ? Des gens à fuir ? Des noms à ne pas trop prononcer ? Des lieux contenant des gens avec des noms qu'il ne faut pas approcher ?

Rigolant vaguement à ma petite boutade, je laissai mes informateurs informels me répondre avant de préciser un peu les choses. J'avais rapidement sélectionné deux pistes, peut-être pourrais-je en apprendre plus ?

- On dirait que la police a lâché l'affaire avec vos bandits. Du coup, il n'y a plus rien qui vous protège de ces types-là ? Une milice ponctuelle de marins et de commerçants ou alors vos employeurs qui en ont marre de se faire faucher des choses et engagent des professionnels ? Arrivant sur la fin de ma cigarette, je l'écrasai sur la garde de mon katana, avant de continuer. La marine est tentée de faire quelque chose ? Je n'ai pas envie d'aller me battre pour devenir le champion des gros bras et enseigner à des gamins, c'est vite lassant. Pensant à mes petits élèves du domaine Nozomo, j'eus un peu honte de mes paroles, mais il fallait justifier mes questions. Policier et soldat de la marine, si c'est pour être dans une guerre contre des voyous ... Disons que je n’ai pas survécu pour me faire poignarder dans le flanc pendant un tour de garde. Me grattant la joue lentement, je guettais les réactions de mes nouveaux collègues. Enfin, je verrais avec ce que mon frère a trouvé plus loin dans le port. J'ai surtout peur qu'il me ramène un travail un peu moins légal que vos propositions, il a moins de scrupules que moi.

Rigolant franchement à l'idée d'un Hayato qui jouait les voyous, je détendis un peu mes membres pour écouter le groupe. Ils étaient assez drôles, dans leurs manières un peu bourrues et pourtant assez attendrissants : Ils avaient voyagé énormément, ça se voyait, les petites disputes n'étaient rien, car sur le bateau, ils travaillaient de concert pour faire avancer le navire. "Comme le grand dadais et moi".

- Et vous ? Marin, c'est une bonne situation ? Vous transportez quoi ici ? Ma curiosité était bien entendu intéressée, sans doute qu'ils avaient transporté certaines marchandises ou entendu parler de trafics pas super légaux. Maintenant que la discussion se voulait plus agréable, j'osai une petite blague pour me les mettre dans les poches. À propos, Pourquoi les marins-pêcheurs se marient-ils toujours ? Attendant un petit temps, scrutant mes confrères de la mer, je lâchai la réponse. Pour être sûrs d'avoir une belle-mère. D'un grand sourire, j'accueillais la réaction.

"Allez, mes braves, vous avez des trucs à me dire, je le sens !"

Recap :

Sphinx. Yukio 021

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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] 0*XCI91LI11LtGTizS
La mer, qu’on voit danser…

Conquête rang A






Il fallait s'y attendre à ce piège vieux comme le monde, soupirant avec un air de déjà vu, Kalida se gratte un peu la nuque de sa main gauche en répondant :

- Vous savez ? On peut gérer ça comme des gens normaux et...

Alors qu'elle va pour finir sa phrase, la femme se fait sauvagement planter dans le flanc, ne bougeant même pas d'un pouce, stable sur les appuis. Elle lâche la fin de sa phrase dans un souffle lassé :

- Civilisés....

La rousse tourne donc sa tête vers le mec, baissant le regard vers le couteau quelques secondes avant de regarder de nouveau le mec. D'un air un peu sceptique, elle dit avec un flegme hors normes :

- J'peux savoir ce que t'essayes de faire ?

Aussi rapide que l'éclair, Kalida vient surprendre son adversaire direct en lui mettant deux doigts dans les narines histoire de le surprendre et l'immobiliser. Tandis qu'elle s'amuse à remuer ses doigts pour donner une sensation fort désagréable au dénommé Riko, l'Akayuki regarde l'homme qui semble être le chef, perplexe :

- Donc en gros vous n'êtes personne et vous essayez de devenir quelqu'un... Pas vraiment intéressant pour moi de bosser pour un anonyme.

Suite à ça, elle met un énorme coup de boule au pauvre homme qui a fait l'erreur de venir au corps à corps avec la spécialiste du Taijutsu. Le coup a vraiment pour but de coucher l'homme en un coup brutal et unique histoire d'installer le respect aux autres idiots qui voudraient la prendre en traitre à nouveau. S'essuyant les doigts contre le tissu de son pantalon, regardant le couteau resté plantée dans son flanc, elle préfère ne pas le retirer histoire de soigner la blessure convenablement et éviter au passage un risque d’hémorragie en retirant la lame. D'un petit geste du doigt, elle tapote le manche de l'arme en disant avec lassitude mais aussi un côté très franc :

- Oh ça m'gonfle... Une tenue toute neuve...

Se faisant craquer la nuque en basculant la tête de gauche à droite puis les épaules en faisant des moulinets dans le vent :

- Vous auriez au moins pu me laisser le temps de m'échauffer, j'vais avoir des courbatures si ça se trouve.

Ne comptant pas laisser le chef fuir, elle avance lentement et compte bien démolir n'importe quel autre homme de main qui voudrait lui barrer la route. Ce type essaye de s'installer, il a peut-être des informations sur les gars en noir et Monstre à Queue...



Récapitulatif combat:
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Shirogane Ningyo
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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] Left_bar_bleue575/2000La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] Empty_bar_bleue  (575/2000)
J’avais largement évité de demander quoi que ce soit à la mère de la petite fille et même de lui donner quoi que ce soit : même pas mon nom, ou nom d’emprunt ! Non, je le voulais pas ! Juste un simple sourire et un signe de main. Et oui ma dame, il restait des êtres qui ne demandaient rien en retour d’une bonne action. C’était à cela qu’on voyait une bonne action : par son désintérêt total pour la récompense après l’acte. Nos missions n’étaient pas de bonnes actions parce qu’on était payés pour le faire ! Aider une petite fille à trouver sa maman, oui c’était une bonne action dans la mission. Je suivais sagement les traces de Hayato, restant à bonne distance pour ne pas éveiller des soupçons après tout. Jusqu’à ce qu’il me fasse signe de venir. J’obéis à nouveau sagement, Nee-chan me l’avait dit de lui obéir. Je tendis les doigts pour prendre la cigarette qu’il me tendait… C’était ridicule entre mes grands doigts… Mais soit, j’acceptais qu’il me l’allume avant d’en tirer une bouffée, je haussais un sourcil à sa remarque.

« J’avais compris. »

Pourquoi… tout le monde me prenait pour un idiot ! Je savais très bien faire mon métier ! Mais soit… donne-moi des indications stupides, tu ne serais ni le premier, ni le dernier. Je me retiens de tousser, recrachant un beau nuage de fumé en tirant une longue taffe de cigarette. Je hochais la tête en finissant en trois bouffées la cigarette.

« Compris. »

J’écrasais le mégot avant de jeter dans la poubelle la plus proche, suivant vaguement Hayato des yeux. Je préférais continuer à chercher quelques informations en écoutant les conversations autour de moi. J’eus même le culot de m’approcher de quelques étals pour observer les denrées à vendre. Ne pas attirer l’attention, c’était la base du ninja. Sauf que le ninja moyen faisait pas deux mètres de haut ! Enfin bref. Rien pour les marionnettes ici ! Je fus néanmoins attirer un étal comportant des produits que je n’avais jamais vus. Pas d’ici ? J’avançais souplement vers le marchand, restant derrière la table où il vendait, pour admirer sa collection.

« Vous avez une collection magnifique d’objets à vendre maître marchand ! D’où viennent tous ces produits ? C’est la première fois que j’en vois autant ! »

Je lui offris un beau sourire essayant aussi de voir si en offrant à bâtons rompus avec lui, je puisse obtenir quelques informations supplémentaires sans taper sur personne et sans faire du grabuge !
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Ces gens qui semblent savoir quelque chose


Il la regarde. Elle le regarde. Lentement, ils se serrent dans les bras l'un l'autre et s'embrassent à nouveau avec une passion telle qu'on souhaiterait assister à ce spectacle encore et encore. Tant d'innocence, tant de tendresse, aucune intention hostile. Simplement l'amour fou de deux personnes pour l'autre. Peu importe la chaleur, peu importe les passants, il n'y a qu'eux. Et puis le vent. Un léger souffle qui rappelle à Hayato la raison de sa venue et le sort de sa condition de spectateur. Alors le Nozomo, vêtu de son costume de parfait inconnu, tant pour les personnages de cette scène que pour les lecteurs de ce message, entre en scène et muni d'un accessoire, aborde le couple l'air de rien, surprenant, arrivant comme un cheveu sur la soupe. Ginshirei se retourne vivement, tenant toujours de sa main gauche le haut de la hanche d'une Chikage qui, surprise l'a lâché et tient ses bras en l'air, à la hauteur de sa poitrine, comme figée de stupeur. Lui approche doucement sa main libre de sa ceinture.


Qui êtes…




Mais déjà le ninja s'avance et le capitaine est en train de dégainer un katana lorsque le ninja lui susurre, doucement, tel un comédien de téléfilm français, si doucement que sa cible peine à comprendre, qu'ils semblent avoir une affaire en commun. À ce moment, le jeune homme dresse son bras gauche en barrière entre l'inconnu et sa bien-aimée, avant qu'elle ne l'invite à le baisser et faire des gestes moins brutaux, car déjà certains passants semblent s'inquiéter.

Au même moment, un marchand sourit à un géant. Le grand Sunajin rabaissé a choisi de s'attarder sur l'étal de celui qu'un écriteau présente comme Akka le Rêveur.


Oh ? Ah, oui, vous avez l'oeil ! Mais vous êtes pas du coin, hein ? Ici, tout le monde sait qu'Akka le Rêveur vous fera voyager à travers des produits de qualité !


Ressemblant plus à un voyageur qu'à un rêvasseur, l'homme vêtu d'un long manteau de cuir noir clair  à l'intérieur rouge pose une main sur une épaisse ceinture tenant un pantalon sombre et au-dessus de laquelle un pull déchiré laisse entrevoir un torse velu et bien solide pour un homme semblant avoir la cinquantaine. Sans sourire, il pose sur la table une statuette blanche à l'effigie d'un homme d'âge mûr au visage évoquant l'est.


Cette statuette, par exemple, que j'ai depuis aujourd'hui vient de la mer ! En marbre blanc véritable. Je vends des bibelots étrangers, mais vous pouvez aussi trouver des produits plus ordinaires, comme des vases et de la vaisselle ornée de sceaux Sarutobi et Nara, qui daterait d'un temps où les deux étaient très liés.



Il montre ensuite divers colliers et bijoux étincelants et un talisman banal, puis fait voir une pipe à opium.


J'ai des bijoux de qualité, monsieur, qui sauront ravir ces dames, mais aussi cet objet. Deux morceaux de bois attachés à un morceau de cuir de daim. On raconte qu'il vient d'un jour où le clan Nara risquait l'extinction. Implorant les kamis, le chef aurait sacrifié le plus beau mâle de la forêt d'Inari pour demander la faveur des cieux. Une histoire qu'aucun Nara ne reconnaitra comme véridique, mais qui ne peut que chagriner ceux qui vivent dans les Grandes forêts. Il y a aussi cette pipe à opium. C'est un tout nouveau modèle, voilà pourquoi vous n'en avez jamais vu. Quoique l'opium ne pousse pas dans les montagnes rocheuses, je crois, car vous venez de là-bas. J'en suis sûr. Je suis certain d'avoir dvu des grands tailleurs de pierre comme vous dans cette région. Dans l'alimentaire, j'ai des légumes, beaucoup de légumes qui viennent des plaines fertiles et des grandes forêts. Si vous avez besoin de fil de bonne qualité, je peux vous en vendre aussi, il vient de terres plus orientales que la Côte.





De vraies gonzesses, ces mecs ! Et ça cause et ça cause, ça papote et ça osera dire que les femmes sont bavardes. Et bla et blan et bla !

Et les autres gars qui bossaient se sont posés aussi. C'est un moment tranquille où chacun semble peinard, bien l'inverse du cliché du marin qui peut mourir s'il opère mal, faisant sombrer ses amis avec lui.

Et ça discutaille, ça fait des réflexions à la con, puis ça réfléchit à des autres métiers dans le coin. Les cerveaux fument, car quelqu'un vient demander des renseignements bien spécifiques. L'un des marins commence à sautiller sur place.


Je commence à avoir des fourmis dans les guiboles.




Celui qui a en premier parlé à Yukio commence à marcher tout en regardant le plafond de l'entrepôt et en remuant les bras. Un autre regarde le Sunajin pendant quelques secondes. Mais lorsque la sabreur demande des informations sur la ville, plus précisément, il se fait fixer fermement.


Heu… On en sait rien. On est des marins, on passe notre vie sur l'eau.



L'incisif d'ajouter :


Il faut demander tes infos à la faune du coin, pas à nous. Nous, on a jamais vécu ici et je pense pas y habiter un jour.




Pareil. Si on sait que le port fait peur, c'est parce que les marins le savent. La police qui fait rien, c'est évident, sinon les capitaines auraient pas à payer la gabelle. Donc à part ça, il on sait rien et on compte pas vraiment savoir. On sait juste que c'est tranquille pour le moment et qu'on va en profiter avant que les moustiques reviennent.


Puis des cris viennent de leurs amis, qui ont apparemment sorti la bidoche. Il y a de la viande sèche pour tout le monde. Dix plats ? Non, mais de quoi en distribuer à chacun.


Eh, bonne idée ! OH ! Amène par là ! Ouais, on a pas eu.




Et la distribution commence, tout le monde ne se concentre plus que sur cela. Le port ? On parlait de port ? La barbaque d'abord, c'est l'estomac du marin qui parle, par les mille mers !


Pour le coup, tu devrais demander au marché il y a des gens qui connaissent un peu mieux le coin.




Encore que ! Il y a des marchands qui voyagent, des chasseurs qui sont ici parque c'est très habité, tout le monde connait pas tout le monde.




Mais il a raison, il doit y avoir des pêcheurs qui sont stationnés là.





Parce que nous, on vient pas si souvent ici. Tu évites le repère de ces bandits et puis à priori, c'est bon.




Il engloutit un morceau de viande tandis que ses collègues boivent pour faire passer la bouffe tout en écoutant le résumé de ce gars perspicace qui a l'air de bien piger que la police est un ensemble de branquignoles incapable d'imposer le respect chez les honnêtes travailleurs du port. Cependant, l'on regarde la cigarette de Yukio d'un mauvais oeil et cette action fait froncer plus d'un sourcil, car on ne rigole déjà plus beaucoup. Le plus moustachu fait sauter un morceau de viande dans sa bouche et mâche. Puis on rit. Qu'il est marrant, ce gaillard, c'est vraiment comme ça a été dit plus tôt, s'engager dans ces voies en ayant peur de se battre, voilà qui ne peut faire que glousser l'auditoire.


Ben dans ce cas, je vois pas. Fais un boulot où ton sabre te servira à rien !




Le très chevelu allume une clope, décontenancé.


Fais tisserand. Si même être instructeur est pas à ton goût, c'est encore la meilleure voie. En plus, tu enseignerais pas à des mômes, tu racontes des conneries.



Un instructeur, ça apprend à se battre aux soldats du fief. Même nous qui sommes marins, on sait ça.



D'ailleurs, tu viens d'où pour vouloir t'installer ici ?




La police combat les bandits, la marine combat les pirates. Et pour répondre à ce que tu as demandé plus tôt, je crois pas que la marine va faire quoi que ce soit, elle a jeté l'ancre au milieu des bateaux normaux et j'ai pas du quoi que ce soit comme déploiement ou autre.


Et ça repart en brouhaha, on parle de tous les côtés à ne plus s'entendre et ça résonne un max.


Ouais, ça va, c'est dur, mais c'est le plus beau métier du monde.




Par contre, si tu as peur de te battre, c'est pas fait pour toi. Il y a les pirates, mais il y a surtout la mer et elle, elle cherche pas à te tuer, mais elle te fait pas de cadeau non plus. Tu peux pas la supplier et elle a coulé plusieurs navires.



Là, on dépose des médocs. Des bandages, des tas de bandages, des plantes, des liquides. Et c'est tout. Tout ce qu'on dépose, c'est des médocs.







Nulle ! Tu es aussi drôle que l'autre !




Tu sais ce qu'il te dit, l'autre ?






Que l'on ne reproche pas sa violence à Kalida, car elle n'est que la réponse à une attaque physique fichtrement réussie. Elle a même souhaité entamer une discussion intelligente, entre gens de bons rapports, comme il convient de faire lorsque l'on est bien éduqué. Mais bien sûr, ces mufles de fu***ng white males semblent ne pas avoir entendu les choses de cette manière.

La rousse ne bouge pas, tétanisée par la sournoiserie qui provoque chez les Corumbi un sourire malicieux. Riko, un genou à terre, tient fermement le manche de son arme, visage contre terre, par pudeur, attendant le cri effrayé d'une victime totalement prise au dépourvu. Il ne se délectera pas de ce spectacle et aimerait que ses employeurs fassent de même, mais c'est sans doute trop attendre d'eux. Mais après quelques secondes, il n'entend aucune réaction. Étrange. Son regard se tourne vers la blessure. La lame est pourtant bien plantée dans un flanc. Ses yeux regardent plus haut. Sa cible le toise.

Ce qu'il essaie de faire ?

Il esquisse un large sourire et essuie les traces de sang. Kalida a l'air de ne pas être satisfaite. Il tente bien un mouvement mais la kunoichi le surpasse en terme de vitesse et sans crier gare, l'humilie en insérant deux doigts dans ses narines, le forçant à se relever douloureusement, puis elle triture les parois nasales avec malice, profitant de sa supériorité, alors que les deux frères semblent ressentir pour le pauvre Riko une compassion pleine de compréhension. Jacobu a même porté les mains à son nez et se le touche. Mais le combattant n'a pas dit son dernier mot et il tourne le manche de son arme dans la chair de son adversaire. Cette action aura pour conséquence un subit rapprochement du haut du corps des deux ennemis suivi d'une collision crânienne et de la chute de l'un des deux bagarreurs au sol. Les trois spectateurs constatent la supériorité au combat de la Sunajin. L'on se regarde tandis que la rousse fait preuve d'une nonchalance dans sa victoire, cela semble amuser tant qu'impressionner. Les trois chuchotent en visant des yeux tant Riko que celle qui l'a mis à terre. L'employé a les yeux ouverts et fixe un ciel matinal comme seule animation. Quelle surprise que cette défaite éclair ! Il n'en revient pas… il a été mis au tapis après un échange aussi court, lui qui a pourtant porté le premier coup. Il ne sait que penser, son esprit est comme vide. Il n'y a que le ciel. Et le son du vent. Ikaro pouffe soudain et voilà que l'Akayuki remet ses articulations et avance d'un pas décidé, mais alors Rosheru lui passe à côté et se penche sur le vaincu, pour lui adresser un sourire narquois ?


Alors Riko, une rousse te cure le nez et te voilà à zyeuter les nuages ? C'est pas sérieux, tout ça. Allez, relève-toi.



Ikaro pouffe à nouveau tandis que Riko se retourne et se relève. L'amusement de Jacobu est aussi palpable, mais celui-ci semble plus apte à parler.


Corumbi, Corumbi et Corumbi, vous ne connaissez pas ? Nous sommes transporteurs, sur terre et sur mer. Enfin, sur fleuve, nous venons à la conquête de la mer. Nous existons depuis plusieurs années, mais le port, le fameux, c'est une première pour nous.


Mais le blonde revient à la charge en fonçant de toute sa puissance sur la kunoichi après avoir sorti de sa ceinture un nouveau couteau aiguisé.


Tanken furasshu !




Mais ce n'est pas du gout de son patron qui s'écrie, sans trop élever la voix, pointant un tanto dans la direction, visage menaçant. Plus de sourire, maintenant et même Ikaro a abandonné sa mine réjouie pour s'allumer une cigarette.


Ça suffit, Riko ! On est plus là pour ça. Madame, rendez-vous dans dix minutes au Bistrot des capitaines. Frappez à l'arrière porte et chuchotez le code "Tu as de la mouette ?" et suivez le tenancier au sous-sol. Je vous y attendrai. Messieurs, madame, séparons-nous.


Et là, sans prévenir, chacun des hommes emprunte un chemin différent pour partir et laisser l'Akayuki seule, là, sans autre indication que le Bistrot des capitaines.





Bien sûr, compte là-dessus.



De sa voix grave, l'amoureux esquisse un sourire défiant à l'égard du ninja et a l'air de fermer toute communication entre eux. Gonflant le torse d'un souffle, il se rapproche de son aimée et secoue lentement la tête.


Tu ne m'auras pas. Je sais pas ce que tu veux, mais je me laisserai pas avoir. Casse-toi.



Mais elle le prend par le bras, l'homme qu'elle aime, et lui murmure :


Chéri ! Et s'il dit vrai ?




Aucune chance !




Récapitulatif combat:
Carte:

À Kalida:

Feat.


      
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Rikudô Sennin
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Nozomo Hayato
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La mer, qu’on voit danser


Planté au milieu de la route, Hayato avait contemplé, incrédule, l’échec cuisant de son approche. Le jeune homme à l’allure soupçonneuse se révéla être un parfait paranoïaque (il aurait pu s’en douter !). Bon… L’approche n’était sans doute pas des plus subtiles, mais il avait espéré pouvoir au moins les écarter de la ruelle passante. De soupçon, le capitaine avait dérivé vers la colère et alors qu’Hayato s’approchait pour dispenser quelques mots susurrés. Son vis-à-vis l’avait violemment stoppé tout en portant la main à sa ceinture… Baissant le regard, le jeune junin aux traits transformés put constater la présence d’une arme, du même acabit que celle de son frère.  

Les voyages en mer sont plus dangereux qu’on ne le pense.

Malgré les diverses tentatives, l’homme repoussa toute approche en bloc… Mais une lueur d’espoir persistait. La jeune fille, du nom de Chikage semblait, elle, plus disposée à écouter les dires du junin. Les méninges en ébullition Hayato s’interrogeait : Devait-il s’appuyer sur elle ? Ou bien risquait-il de définitivement se mettre monsieur sang chaud à dos ? Il ne semblait pas commode, du genre bagarreur. Pourtant, au vu de la situation, un combat était inenvisageable, quand bien même frapperait-il en premier. Reculant d’un pas, respectueux, Hayato observa quelques secondes en silence le couple qui avait interrompu ses embrassades.

Portant un rapide regard dans les alentours, l’archer constata que quelques curieux observaient la scène de loin. L’approche "discrète" se soldait donc par un échec… Comment rebondir ? Il fallait à tout prix les isoler, pouvoir discuter plus pleinement et sans craindre d’être écouté.

Tendant ses deux mains vides vers les amoureux, en signe d’apaisement. Hayato se contenta de quelques paroles… "Je ne vous veux aucun mal, veuillez ranger votre épée s’il vous plait. Vous risquez d’être embarqués par les gardes." Le regard du jeune homme voyageait de l’homme à la femme, il espérait secrètement que celle-ci intercède en sa faveur. "Je ne sais pas ce que vous semblez comprendre à mon sujet. Mais je peux vous garantir que vous vous trompez…" Fixant finalement son regard dans celui de l’homme à convaincre, il continua. "Si vous acceptez simplement de discuter avec moi dans un lieu… Plus calme. Je pourrais vous expliquer." Reportant son attention sur la jeune femme, il conclut enfin. "Vous pourrez venir également si vous le souhaitez. Une seule chose est sûre… Vous n’avez rien à y perdre…"

Les dés étaient jetés… Il restait à savoir comment le jeune homme impétueux allait réagir. D’un œil faussement distrait, Hayato observa de nouveau les environs à la recherche de son immense camarade. Celui-ci semblait affairé auprès d’un marchand. Très bon point… Il cherchait à se rendre utile et puis… Peut-être aura-t-il plus de chance dans ses démarches !

S’il continu à me repousser tant pis. J’irais chercher d’autres pistes… Je ne vais pas risquer de griller ma couverture aussi vite. Est-ce que tout va bien du côté de Yukio et Kalida ?

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Shirogane Ningyo
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Akka le rêveur. Le nom m’avait intrigué. Surtout qu’au vu de son apparence il me semblait plus être un pirate avec son long manteau, son pull déchiré… Vraiment un marchand ? Ou il y avait quelque chose derrière ? Je lui offris un sourire. Après peut-être était-ce juste un style qu’il se donnait ? Peut-être les deux ? Était-il en lien avec la mafia ? J’observais ses gestes, sa manière de parler, mais aussi ce qu’il présentait. Peut-être que quelque chose me sauterait aux yeux ? Ou alors j’allais tomber sur quelque chose qui me plairait vraiment ou que je pourrais offrir à ma sœur ? Mais la priorité n’était pas, pour l’instant, à ma sœur. Elle allait bien, et était en sécurité. C’était à moi de la rendre fière et sourire. Concentre-toi Ningyo.

Je me penchais sur la statuette sans la saisir. Aujourd’hui, de la mer ? Je n’étais pas sûr… de comprendre ce qu’il voulait dire. Du marbre, au pire ça faisait une bonne matraque… Nara et Sarutobi… Je hochais la tête. Ce n’était pas ça que je voulais. Des objets rares, voilà ce qui était plus intéressant pour moi. Mais je me montrais attentif à tous ses mots. Des bijoux ? L’objet en bois m’intéressait… parce que l’histoire derrière était belle. De l’opium ? Nan, j’allais éviter ! Il croyait que je venais des montagnes rocheuses ? Je lui offris un sourire.

« Peut-être que mes parents en avaient, du sang des Montagnes rocheuses. Mais comme vous Maître Akka le rêveur, je vis poussé par le vent, chacun de mes pas est guidé par lui et ce qu’il peut me susurrer au creux de l’oreille. Alors disons que mon sang vient du monde que je parcours. Mais j’évite l’opium. »

Je me penchais comme pour lui confier un secret faisant attention à l’étal pour ne pas le renverser.

« Cela me rend malade. »

Je hochais la tête avant de m’intéresser à la statuette de marbre, j’attendais surtout que Hayato ne me fasse signe ou qu’il se passe un truc qui m’obligerait à partir.

« Vous l’avez trouvé en mer cette statuette ? Pourriez-vous me conter cela ? Ou même quelqu’une de vos aventures, Maître Akka. Vous m’avez l’air d’être un homme de connaissance et je m’en voudrais de passer à côté de cette occasion incroyable de pouvoir vous écouter. »

Et au pire j’acheterais quelques bijoux pour ma sœur et grand-mère.
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La mer, qu’on voit danser…

Conquête rang A






Les choses prennent une autre tournure pour la rousse qui était à la base partie pour tous les dézinguer. Mais voilà qu'elle se retrouve avec un rendez-vous avec ces étranges hommes. Une piste potentielle pour les concurrents de Monstre à Queue, au final, la kunoichi ne peut pas rêver mieux ! Ces gars doivent avoir des informations sur la cible et une fois que l'organisation du port est détruite, l'équipe pourra alors faire un nettoyage plus approfondi avec la disparition de ces hommes en noir.

Esquivant de justesse l'attaque, Kalida exécute par réflexe une attaque-éclair en contre avec un revers du poing en plein dans la tronche de son assaillant sans même se retourner à la manière d'un maitre kung Fu. « Tu as de la mouette ? » drôle de mot de passe mais soit, l'experte martiale n'a pas le temps de faire la moindre remarque qu'elle se retrouve seule dans les ruelles sombres.

Retournant non loin de l'endroit où elle a laissé Yukio, elle regarde le couteau encore planté dans son flanc en se demandant si elle devrait le retirer ou le garder pour éviter que ça ne pisse le sang. Quel dommage qu'il n'y ait aucun expert en Iroujutsu dans le groupe mais bon, il faut faire avec. Le Nozomo en loin, Kalida fait un geste assez remarquable et ample pour attirer son attention avant de s’engouffrer de nouveau dans la ruelle avant de lui parler sans oreille qui traîne aux alentours :

- Bon... J'ai avancé de mon côté, j'ai rendez-vous avec des gars bizarre qui pourraient bien être les gars en noir. Ils m'ont parlé de transport fluvial, ça à l'air de collé. Je me rends au Bistrot des capitaines. Je dois y aller seul par la porte arrière, tu me couvres ?

Bien qu'elle semble très sérieuse dans ses dires et sans aucune douleur visible marquée sur son visage, le couteau lui reste là et le sang commence peu à peu à remplir le tissu de sa tenue. Après un rapide échange de regards pour se donner confirmation, Kalida se dirige vers le lieu de rendez-vous en prenant soin de camoufler la lame avec les tissus et privilégie les ruelles sombres pour éviter le plus de regard possible.

Un regard à droite, un regard à gauche, en haut, et la rousse se décide enfin à frapper à la porte en question avec un long soupire. Elle prononce ensuite les mots qu'on lui a donné assez fort pour qu'on l'entende de l'autre côté de la porte mais pas assez pour que ça résonne dans la ruelle :

- Tu as de la mouette ?

Le moment de vérité, est-ce que c'est une véritable piste ? Ou un traquenard ? Dans tous les cas, la demoiselle est prête à agir comme il se doit. Heureusement qu'elle n'a pas des techniques Katon à grande échelle sinon le bâtiment pourrait bien finir en cendres plus vite qu'on ne le pense.



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La mer, qu'on voit danser...


Conquéte



Grande déception : Ils n'avaient rien de plus pour moi, je me prends même quelques vannes en route... Dommage, la vie était faite de réussites, mais aussi d'échecs. J'avais tiré suffisamment de jus de ce fruit, c'était déjà cela de pris : Le marché comme lieu d'informations et la police ainsi que la marine pour actionner quelques leviers. D'un sourire, je répondais à tout le remue-ménage :

- Merci beaucoup ! J'ai ce qu'il me fallait ! Me relevant, je tendis une clope à celui avec qui j'avais partagé un moment de fumette. Une règle chez moi : Toujours récompenser les informateurs, même s'ils ne savaient pas qu'ils aidaient un ninja. J'avais suffisamment appris, Hayato allait être content et l'on allait pouvoir échafauder un plan. Je vais m'en aller, j'espère que le vent et la mer seront cléments avec vous, au revoir ! Que les moustiques ne vous asticotent pas trop. Je souris devant le champ lexical du nuisible, j'allais chasser d'autres comme ça.

Une brève tape sur l'épaule d'un autre, sur mon passage, pour optimiser l'effet familier et sympathique, puis-je m'en allais : Je laissais l'image d'un gros nul, bizarre et ignorant. C'était mieux que de faire sentir le danger que je représentai. Ricanant, je me dirigeai vers la sortie de l'entrepôt. Derrière moi, d'autres marins s'activaient pour porter des caisses sur des rafiots ou les débarquer et les mettre sur de grosses étagères en fer. La vie et l'activité avait tourné autour de moi, pendant mon entrevue. Kalida, Hayato et Ningyo ? Qu'avaient-ils trouvé ?

J'allais avoir ma réponse pour la première.

Sortant du bâtiment, je perçus rapidement la rousse qui me faisait des grands gestes : Je me dirigeai tout naturellement vers elle, qui me tira dans une ruelle. "C'est un peu tôt entre nous, en plus on est en mission, ma grande !" Par chance, l'Akayuki était professionnelle et c'était plus le lieu de messe basse que d'un rendez-vous amoureux.

Des gars en noir, un rendez-vous seul derrière un bar, ... Et je devais la couvrir ?

Hochant les épaules, je me dis que mes pistes pouvaient attendre, la sienne paraissait chaude comme la braise. Le Bistrot des capitaines, hein ?

- D'accord, je te suis. Essaye de dialoguer le plus possible, si ça dérape... Hmm... Je réfléchissais à mes propositions et le choix de mes mots... Fait en sortes que je sache, pour que je puisse t'aider, sans tout casser. Je ne tenais pas à ce qu'elle foute le feu à l'établissement, mais un gros bruit suffirait à ce que je comprenne.

Kalida ne laissait rien paraitre, mais je voyais vite le poignard dépasser de sa hanche et un peu de sang couler... Sans un mot, elle partit pour rejoindre son lieu de rencontre, mais je l'attrapai par l'épaule pour lui proposer mon aide :

- Je peux essayer de fermer ta plaie à l'aide de moyen... Un peu flamboyant. Je n'allais pas laisser partir ma camarade avec une grosse protubérance sur le côté : Blessure apparente donc point faible, infection, maladie, ... Tout était une raison pour la soigner, surtout qu'un poignard en pleine rue, c'était étrange.

Elle hocha la tête et je sortis mon tantô pour appliquer un flux de chakra Katon sur la lame : Subitement, je retirai l'objet pour appliquer ma lame courte chauffée à blanc, relevant légèrement le pan du haut, déjà déchiré par l'attaque. La rousse souffrait-elle ? Comme d'habitude, elle ne laissa rien paraitre.

"Un roc".

Je la laissai s'éloigner, comme Hayato et Ningyo, je prenais mes distances au cas-où nous étions suivis... Deux individus, vus en train de sortir en même temps d'une ruelle, c'était étrange. Autant la jouer la plus fine possible.

Bien vite, nous arrivions devant l'établissement : Est-ce qu'il répondait au cliché d'un repaire de bandit ? Quoi qu'il en soit, je me postai à bonne distance, contre un mur, mâchouillant mon doigt pour me faire passer pour un individu qui voulait arrêter la clope... J'avais filé la dernière au marin, je me retrouvai bien con pour faire diversion et me donner l'image d'un mec tranquille en train de faire sa pause. J'observai tout le monde : Cherchant Hayato et Ningyo s'ils passaient par là, scrutant pour repérer des ennemis, attendant un signe de ma partenaire...

Kalida tapa à la porte, moi je faisais la vigie... Le moment de vérité ? Une petite tension naquit au creux de mon ventre, il pouvait se passer mille choses dans cette auberge, entouré de je-ne-sais-qui. Nous étions deux en cas de problème, mais il fallait d'abord que la rousse me prévienne... Je me donnais un temps imparti, si au bout d’une heure, il n'y avait pas de signes de l'Akayuki, je fonçai dans l'établissement. Trop long ? Pour une discussion, ça paraissait concordé. Trop court ? Pour une bagarre, une heure suffirait à la kunoichi pour faire assez de bruits pour que je remarque.

Mon plan paraissait sans faille, non ?
"Que ferait Hayato à ma place ?"

Sphinx. Yukio 021

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« Tu as de la mouette ? » Lun 3 Mai - 21:29
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L'approche de Hayato aura été douce et diplomatique, mais cela n'aura empêché le capitaine de se poser en obstacle peu réceptif au discours de l'archer qui, sous son déguisement, a pourtant été calme et discret. Mais par la faute à une situation peut-être plus tendue que le Nozomo ne l'aura pensé, Ginshirei a montré les crocs, mais pas son envie d'échanger.

Nozomo Hayato, sous les traits de quelqu'un d'autre, fait face à un marin semblant prêt à dégainer derrière lequel une femme qu'il semble aimé se trouve. Et cette femme semble émettre l'hypothèse selon laquelle le ninja pourrait aider. Mais voilà, son amoureux ne l'entend pas de cette manière.

La Joie des marins est un établissement rectangulaire blanc de trois étages, rez-de-chaussée compris, aux fenêtres carrées dont les stores sont souvent baissées ou les volets souvent fermés. Sa porte en bois est abritée par deux colonnes de soutènement en molasse portant un long balcon longeant la façade avant. Devant ce décor dont vient Chikage, Hayato tente de continuer la carte de la douceur dans son approche et malgré la défiance visible, il a le temps de parler et son propos semble les intriguer tous les deux dès la seconde phrase. Mais ils ne semblent pas effrayés, plutôt dans l'incompréhension. Il garde la pose, mais soudain, son sang ne fait qu'un tour.


Rien à perdre ? Et Chikage ?




Et la concernée de rougir à la prononciation de son prénom, non sans regarder Hayato, puis son homme, puis Hayato. Mais malgré ce qui semble être de la lucidité, elle ne dit rien. Est-ce de la peur, de la timidité ? De l'admiration pour la défense chevaleresque de son amoureux ?

Le vent souffle et des passants semblent s'inquiéter assez sérieusement. Au vu de cela et avec contrariété, le capitaine rengaine, mais continue à s'interposer, solide comme un roc. Elle essaie de parler, mais elle n'ose pas. Puis elle lui chatouille l'oreille, le faisant réagir.


Amour… s'il te plait, éc…




La porte de la Joie des marins, abritée par les balcons du premier étage, vient de claquer et sort, tout de blanc vêtu, un immense chauve à la moustache taillée. Chikage semble pétrifiée. Ginshirei se retourne et est affecté, car il serre sa belle contre lui, ce qui fait sourire le nouvel acteur entré en scène.


Amoureux ou amnésiques ? C'est là qu'est la question !




Ce gros et grand homme imposant saisit la femme et, tandis que le capitaine va dégainer, il tend simplement un bras et dit d'une voix caverneuse :


Du calme, bouillonnant héros. Tu connais la règle et les risques. Si tu veux libérer ta belle, récolte la somme. À moins que tu veuilles qu'on discute des conditions de sa détention ici ?



Ginshirei rengaine. Et c'est bien cette dernière phrase qui l'a fait ranger son arme. Il dévisage le chauve, serrant les dents.


Ouais, je sais…




Puis le chauve remarque le ninja déguisé et, prenant un air sérieux, il toise le capitaine :


À moins que ton ami ne soit preneur. Monsieur, notre établissement propose de nombreux divertissements, avec une salle de jeux au sous-sol, vous pouvez aussi bénéficier de la compagnie de nos hôtesses pour divers services plus ou moins spécialisés. Nos travailleuses sont toutes plus belles les unes que les autres, comme vous pouvez le voir grâce à l'une de nos employées : Chikage. Intéressé ?


Semblant outré, Ginshirei n'a cependant pas la rage dans l'oeil, cette fois, mais de la défiance vis-à-vis de ce type. L'archer voit qu'il serre intérieurement les dents et ses pupilles pointent maintenant le jounin, le front plissé. Le chef d'équipe comprend alors que le capitaine se montre un brin plus ouvert et acceptera à priori de le suivre et d'écouter ce qu'il a à dire.

Plus loin, celui que l'on appelle « Akka le rêveur » est pleine discussion avec celui que l'on appelle « Shirogane Ningyo. » Le premier tient dans les mains une pipe à opium en souriant aux dires du géant en face de lui.


Ah, vous êtes pas le seul à ne pas aimer, beaucoup préfèrent la simple cigarette. Mais j'ai toujours trouvé qu'il y a dans l'opium un truc qui envoute et donne envie de voyager.


Il repose l'objet et époussète son long vêtement avant de passer deux doits dans sa chevelure fournie. Jetant un oeil à la sculpture, il se sent flatté par ce « maitre » et inspire profondément, caressant d'abord le marbre blanc, dont le marionnettiste, habitué à travailler la matière, voit des éléments bizarres. En y regardant de plus près, on dirait du travertin.


Je ne l'ai pas trouvée, malheureusement, mais je l'ai achetée et je sais reconnaitre de la belle ouvrage quand j'en vois. C'est une réplique miniature d'une statue géante dédiée à l'un des Relais de la légende. Il y a une histoire qui dit que peu après que les premières personnes ont réussi à utiliser l'énergie, les ninjas de l'époque en somme, quelques élus ont reçu le pouvoir d'être des canaux de ki. Et c'est seulement en étant dans un large périmètre autour d'eux que les anciens ninjas pouvaient utiliser l'énergie de leur corps comme ils le font. Cette statuette représente Kaonemukata Geronimo, dont un temple est enfoui dans des cavernes souterraines dans la région du Pays du vent. Ce serait pour cette raison qu'il y a autant de clans de ninjas par là-bas. Une histoire bizarre que je trouve bidon et pas crédible, mais qui manquera pas d'intriguer certains et qui sait, il y a peut-être un peu d'exactitude.



Il éclaircit sa voix et pose plus en avant l'ouvrage, la mine fière.


Mais ça reste une belle pièce. Qu'importe qu'on croie à la légende, la statue originale a, parait-il, été taillée dans de l'or et mesure plus de vingt mètres, soutenant le toit de son temple. Et sa petite réplique est un travail d'orfèvre. Travailler si fin et si bien, ce n'est pas donné à tous les artisans. Alors, intéressé ?





À trop vanner le pauvre Yukio, les marins lui donnent peut-être l'impression qu'il a perdu son temps, mais hélas, ils ne sont pas d'ici et ne sont pas la meilleure source de renseignement. Toutefois, le sabreur peut s'estimer heureux, car ils ont été bavards et ont su donner quelques pistes durant leur pause et sa compagnie les a sans doute changé de l'habitude, où ils sont toujours entre eux : la présence du Nozomo est un élément peu usuel dans le quotidien de ces gaillards habitués à rester entre hommes du même équipage.

Debout, le ninja annonce son départ et l'incisif fait craquer son cou tandis que les autres le regardent sans émotion particulière.


Ah ? Tu as ton bonheur ?



Au cadeau de Yukio, le concerné répond par un sympathique sourire et prend la cigarette. Sentant sur son épaule une amicale tape, il lance :


Merci mon gars. Et j'espère que tu trouveras le courage de te servir de tes sabres. Instructeur du fief, c'est vraiment maitre d'armes, tu enseignes à des soldats sans te frotter forcément au danger. Pense sérieusement à cette option.


Une dernière petite parole ? Soit, cela rend l'au revoir plus chaleureux.


On espère aussi. Allez, bonne chance !




Tiens, d'ailleurs, ça me fait penser à une blague.





Ah ? Encore ? Tu sais, on peut faire une pause au niveau des blagues.




Yukio n'entendra pas la prochaine plaisanterie et quitte l'endroit pour voir une Kalida qui se montre et présente une piste apparemment plus intéressante et qui a un délai. Un rendez-vous à ne pas rater qui pourrait être lié à une seconde organisation criminelle, celle des types en noir, ce qui serait une opportunité en or. Mais que serait alors Corumbi, Corumbi et Corumbi ? Les ninjas pourraient sans doute le découvrir lors de la rencontre. Enfin, Kalida découvrirait le fin mot de l'histoire, tandis que son camarade la couvrirait en cas de difficulté.

C'est ainsi que dans la ruelle se trame quelque chose, on planifie, on échafaude. On fait travailler les méninges et le plan ne semble pas si mauvais. Il est simple, mais la situation montre une piste assez évidente : quelqu'un a envie de rencontrer Kalida dans un endroit discret pour discuter sérieusement et le sabreur d'accepter de couvrir sa collègue, non sans user de son chakra pour prendre soin d'elle, cette force de la nature qui ne bronche pas. C'est ainsi que l'on part vers l'établissement, qui de loin semble être une simple auberge aux murs d'un brun sale pas aussi entretenu qu'il devrait l'être, soutenu par des poutres de bois, quelque chose de bien simple. Le bas de la façade sud est de cailloux formé, mais pas le nord, l'est et l'ouest. Un choix architectural ou une protection ayant un réel impact ? Le sud regarde la mer, mais rien d'autre et pas de montagne d'où risqueraient de tomber des rochers.

La rousse frappe. Un fumeur de pipe ouvre. La rousse donne son code. La rousse entre et est invitée à suivre le fumeur, un barbu de blanc et marron vêtu faisant la cinquantaine et semblant usé par les années, qui boite de la jambe gauche, mais suffisamment peu pour avancer d'un bon pas. À gauche, puis on descend un escalier, puis l'on prend un long couloir, on passe une porte de bois et descend un escalier de dix marches et il tire un rideau pour que la rousse entre dans une salle au revêtement de pierre et éclairée à la bougie. Aucune décoration si ce n'est un bouclier sur un mur, mais pas de tableau, pas même de tapis au sol, juste un plancher solide, une grande table et des chaises. À l'arrivée de la kunoichi, dix hommes se tournent vers elle et l'observent en silence. L'un semble admirer, d'autres semblent tenter de jauger et cet homme en blanc assis à la table, c'est Corumbi Rosheru. Debout derrière lui se tient un Riko muet.

Il tape immédiatement dans les mains et le rideau se ferme.


Parfait, vous êtes tous là. Je vais entrer directement dans le bain. Nous avons besoin de puissance. Nos navires vont arriver sous peu dans l'ouest du port, dans un emplacement spécial, réservé pour nous. Hors de question de payer la gabelle, les impôts du daimyo sont dix fois préférables. Vous êtes réunis ici pour former notre première force de dissuasion en vous présentant comme notre garde portuaire. Votre rôle sera de surveiller nos navires lorsqu'ils seront au port et veiller à empêcher que quiconque ne les approche. Ces bandits n'approcheront jamais nos navires en groupes trop nombreux et trop visible ; la police reste présente, ils doivent rester discrets. Profitez de votre supériorité numérique et de votre supériorité en terme de force brute. Vous êtes engagés pour votre talent au combat et à neuf, vous serez une force assez dissuasive. Nos navires arrivent ce soir au port, lorsque le soleil se couchera et nous comptons surprendre ces bandits en vous réunissant seulement quelques minutes avant que n'arrivent les navires afin qu'ils soient intimidés. La pression psychologique sera notre arme principale. La raison de notre rencontre ici est simple : garder cette entrevue secrète. Si vous étiez venus chez nous, ces salopards auraient su que nous préparons quelque chose. Il faut absolument qu'ils ne s'attendent à rien, que nous montrions que nous pouvons réunir un groupe de combattants puissants en un temps record. Avant que nous parlions de l'aspect contractuel, je souhaite savoir si vous avez des questions.


Quant à l'extérieur, tout est calme.

Récapitulatif combat:

Feat.
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Nozomo Hayato
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La mer, qu'on voit danser...

À nouveau le dénommé Ginshirei ne sembla daigner écouter les suppliques du pauvre jonin. Se braquant de nouveau dans une attitude toute chevaleresque, il se dressait devant son "adversaire", buste en avant et tête haute.

Pathétique…

Face aux multiples anicroches, Hayato commençait à ressentir… Comment dire… Un certain… Oui. Un certain agacement. Il lui sembla que l’opération était finalement peine perdue. À quoi bon s’obstiner auprès d’un homme aussi revêche et colérique ? Une chance qu’il ait pensé à modifier son apparence ! Tous les esclandres provoqués par le garçon, attiré à mesure des minutes, plus en plus de curieux.

Il allait donc pour se retirer quand un claquement de porte le retint sur place. Sortant du bâtiment, un solide gaillard au crâne luisant autant que sa moustache. Afficha en toisant la petite troupe, un air mauvais et ceux malgré son semblant de sourire. Prenant la fille, il avait menacé le garçon. Comme l’avait imaginé Hayato, la jeune femme était retenue prisonnière. Une sorte de rançon était exigée en échange de sa libération. Une information supplémentaire vint cependant à ses oreilles. Pour appuyer la menace, sans doute les ravisseurs laissaient-ils entrevoir le risque d’un travail peu ragoutant, en cas de non-respect des closes. De la prostitution, sans aucun doute…. Avec peut-être quelques sévices malsains en prime. Rien de bien ragoutant en tout cas.

Semblant enfin remarquer sa présence, le macro s’était adressé au ninja aux traits transformés. Lui proposant les délicieux plaisirs de son entreprise. Dans un faux sourire Hayato déclina son offre, sans pour autant fermer définitivement la porte… Il pouvait être amené à y revenir plus tard.

"Je vous remercie mais j’ai fort à faire pour l’instant. Peut-être plus tard ?" Attendant que le bonhomme ramène la jeune femme à l’intérieur. Hayato porta un regard qu’il voulait énonciateur de sa supercherie vers son "ami". Celui-ci portait les stigmates de la frustration sur l’ensemble de son corps. Dents et poings serrés, il semblait vouloir hurler à s’en détruire les amygdales. Après un bref soupir, Hayato revint sur sa décision prise plus tôt… Après tout il n’avait devant lui rien de plus qu’un amoureux transit, voulant protéger sa belle.

"Bon… Maintenant que nous sommes seuls à seul… Accepteriez-vous de me suivre ?"

Sans attendre de réponse, Hayato se dirigea vers une ruelle adjacente. Vérifiant avant de s’y engager, que celle-ci ne soit pas trop usitée. D’un œil, il veilla également à capter l’attention de son camarade qui semblait occupé auprès d’un marchand. Toute source d’informations était bonne à prendre après tout. Espérant que celui-ci enregistre sa position, il attendit d’être rejoint ou non par le jeune homme au sabre facile.

Si celui-ci vint le rejoindre il se serait aventuré en quelques questions. "Comme je vous l’ai dit. Je ne suis pas votre ennemie, je pense que nous poursuivons un but commun et nous avons tout intérêt à nous entraider. De ce que j’ai pu entendre, vous semblez avoir un arrangement avec ses types. Ils tiennent votre bien-aimée en otage c’est bien ça ?  Font-ils partis d’une organisation ? Les monstres à queue, ce nom vous dit-il quelque chose ?" Franc jeu ? Peut-être un peu trop même ? Mais il sembla à Hayato que les détours diplomatiques ne scieraient pas au caractère tempétueux de son vis-à-vis.

Si en revanche, le jeune homme décidait de faire faux bond au shinobi, celui-ci désactiverait sa technique à l’abri des regards avant de retrouver son partenaire devant le marchand.

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Visiblement l’Art se vendait parfois mieux que les petits pains. Je n’avais pas oublié ce détail, au-delà d’une simple considération personnelle d’aimer les belles choses… et voir si je ne pouvais pas trouver une relique pour ma marionnette. Mais nous étions en mission ! Et je n’avais pas envie de fumer de l’opium. Ou de fumer quoi que ce soit. J’inclinai la tête sur le côté en l’écoutant parler avant d’avoir un mince sourire, et me penchant légèrement vers lui, lui chuchotai sur un air de confidence.

« Ma sœur surtout me l’interdirait si cela ne me rendait pas malade. Et elle m’interdit aussi le tabac. Croyez-le ou non, je préférerais affronter douze démons seul que de la mettre en colère. Et croyez bien qu’elle sent les mensonges et tout cela plus vite qu’un chien sent son os ! »

C’était aussi Grand-Mère qui ne voulait pas. Mais je n’allais pas lui parler de Grand-Mère. ET surtout Hakai allait m’étrangler pour cette comparaison. Mais ça, il faudrait qu’elle le sache. J’étais incapable de lui cacher quoi que ce soit. Je le laissais reposer l’objet avant de me redresser pour observer la statuette de marbre. Ou pas. Je l’avais vu, si cela était du marbre je voulais bien me couper un doigt. Quoi que cela ne me ferait rien. Mais ça, en face il ne le savait pas. Une réplique ? J’écoutais avec attention l’histoire de Kaonemukata Geronimo. Un temple enfoui ?! Oh ! Mais j’étais entendre cela ! Bidon et peu crédible ? Comme ta statuette… Ningyo, retient ta langue. J’inclinais la tête sur le côté :

« L’histoire du temple m’intéresse, maître Akka vos paroles ont le don de me faire pousser des ailes à l’aventurier que je suis. Concernant la statue… peut-être ai-je beaucoup de force et que je ne me rends pas compte, mais elle me paraît légère ! »

Je pris très lentement la statuette en rien du tout pour la soulever. J’essayais de voir à l’oreille si elle n’était pas creuse et s’il n’y avait pas quelque chose à l’intérieur. Mais en attendant… peut-être pourrais-je continuer à parler au marchand ? Je lui souris.

« Avec cette histoire en tout cas soyez sûr que je vais la prendre ! Au pire cela fera un cadeau à ma sœur ! »

Elle allait me découper en morceaux !
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La mer, qu'on voit danser...


Mission de conquéte



"Regarde le monde Yukio, il te parlera."

Être ninja, c'était beaucoup de choses : Être discret, ce que je ne faisais guère ; savoir se battre, avec une arme ou avec son énergie tirée et malaxée ; connaitre quand il faut agir, cela passait par l'expérience ou tout simplement l'instinct ; enfin... Observer.

Observer les possibilités, observer les failles, observer les réactions... Regarder, au lieu de juste voir les choses. C'était le B.A-BA dans notre métier, pourtant les gens s'orientaient vers le combat. Les capacités visuelles perdaient en importance dans la tête des shinobi, autant que l'ouïe ou l'odorat. Je n'avais, d'ailleurs, moi-même pas développé autre chose que mes compétences martiales, mais je ne négligeais pas le savoir et l'expérience. Notre mission, comme bien d'autre, ce n'était pas que de la destruction... Il fallait repérer les cibles, reconnaitre le terrain, pour éviter de se faire piéger. "Si on se bat, il faut que ce soit rapide et efficace. Pas de collatéral..."

Conquérir, c'était aussi plaire à la nouvelle population. Devenir vassal d'une force catastrophique qui avait rasé tout un quartier ou conduit à un incendie intense, ce n'était pas très rassurant... Nous étions des pubs mobiles de la puissance de Suna. Représentant la première impression de la région avec la puissance du désert...

"Les pauvres, vous n’avez pas eu les meilleurs."

Kalida et moi nous ne faisions pas dans la dentelle, je ne connaissais pas vraiment les manières de Ningyo mais je pouvais imaginer qu'il n'était pas le plus furtif des ninjas... Hayato restait le plus "normal", même si les dégats qu'il faisait pouvaient être assez graphiques.

J'avais appris assez tôt à me servir de ma tête... Et pas pour mettre des coups de boules. Travailler avec mon aîné, c'était beaucoup réfléchir et moins foncer dans le tas. Le métier de ninja, c'était ça : Monter des plans, essayer de le suivre et puis si besoin le jeter par la fenêtre pour se jeter dans le tas... "Je le fais pas souvent, car ça se passe souvent mal." Sans mon frère, je devais jouer le rôle et de la brute et de la tête. Cela ne m'allait pas, mais je pouvais quand même jouer des bases du travail : Observer, noter, ...

Je n'étais pas qu'un type qui agitait son sabre !

Notre ascension vers la destination de Kalida fut l'occasion pour moi de jouer les spectateurs. Des rues droites, animés, qui pouvaient cacher à tout moment une lame ou un larcin. Une foule aussi peu clairsemée était le lieu idéal pour les pickpockets de tout genre... Et bien souvent, les villes concentraient les activités et la pauvreté. Protégeant mon sac d'une main experte, je marchai d'un pas vif en tentant de garder mes distances avec Kalida pour ne pas faire comprendre que nous étions ensemble. J'étais un chaland comme un autre... Un type avec un katana, mais qui avait un air inoffensif, était-ce associé à un air un peu stupide ? Mon jeu était au point, depuis le temps, j'étais aidé par la génétique.

"Une tête de con, cela ne s'invente pas."

La preuve, le marin avait tiqué en voyant mon sabre, pas ma tête, et bien vite ils avaient cru que je ne savais pas trop l'utiliser... Que j'étais aussi un peu bête, je ne pouvais pas leur en vouloir. Avant de partir, ils ont insisté sur le travail d'instructeur. Je le gardai à l'esprit, même si je ne voyais pas trop les possibilités à l'égard de ma mission... Ils ne savaient pas ce que je cherchai vraiment, pour eux j'étais un chômeur comme un autre. "J'avais presque envie de partir avec eux sur les mers." Par une curiosité un peu obsessionnelle, je jetai un coup d'œil derrière moi durant mon ascension : La mer était turquoise, encadré dans ma vision par les bâtiments. Des bateaux allaient et venaient lentement, et je percevais même le haut des mâts de ma position. Souriant, je me dis qu'un jour, je pourrais observer le monde du haut de ces grandes tours de bois... Pour l'instant, j'avais une quête à faire et une protection à assurer.

Les couleurs des habits dans cette région étaient assez bigarrés : Moins de marrons ou de beige. La sobriété du désert n'avait aucun effet ici de par la croissance et la fertilité de la région. De plus, le brassage culturel dans ces lieux de passage faisait que les ethnies ainsi que les accessoires de mode se croisaient encore et encore. Dans mon village caché, je ne voyais que des sunajin et parfois des visiteurs invités par les pontes. Ici, tout le monde pouvait aller et venir. Ce qui expliquait la criminalité...

Ce qui expliquait ma présence.

La vie dans un port me semblait bien plus animé, bien plus excitante ! Rencontrer, échanger... C'était un bonheur, de loin, mais je sentais bien les relents de noirceurs en soubresauts derrière cette plaque colorée. La police et la marine faisaient bien peu de chose... La ville appartenait à des forces moins officielles et plus dangereuses, qui s'en doute se trouvaient dans cette auberge face à moi. Vivre ici, c'était accepter de côtoyer chaque jour le beau comme le laid de l'humanité. Une ruelle pouvait devenir un coupe-gorge, un rince-gorge après le travail devenir une rixe ou un racket par une organisation. Le dérapage de la vie, sur route de montagne glissante... Combien étaient mort dans cette rue ? Combien agonisaient dans les basfonds ? Combien subsistaient sur les trafics et la douleur ? "On va cramer toute cette pourriture, ça va être vite vu !"

C'était du business, bien sûr. "C'est toujours du business."

Nous étions ici pour des enjeux politiques, pas pour le "bien commun". Nettoyer le port, c'était donner une bonne image de Suna, pas pour aider qui que ce soit. Nous nous aidions nous-même et c'était le hasard qui faisait que nous étions dans une position méliorative. Si conquérir la région demandait d'assassiner des dirigeants, nous pouvions être mobilisés pour jouer les assassins... C'est d'ailleurs ce que nous étions, à la base.

"Une lame dans l'ombre,
Une flêche silencieuse"


Les Nozomo ne pouvaient dire le contraire : La guerre était sale, comme la politique, comme beaucoup de chose... Les moyens étaient tous les bons, quand il fallait gagner. Un combat ou un territoire. "Pour une fois que je fais quelque chose de bénéfique pour une population, autre que la mienne." Ma population ? Sunajin adopté, j'étais aux antipodes d'être le serviteur dévoué et aimé du bon peuple de Suna. Une grosse tribu de commère et de méprisants personnages. "Heureusement que je suis payé... Au lance-pierre."

Adossé contre un mur, à attendre et à observer, je guettais les mouvements à l'entrée du bâtiment. Celui-ci avait une face quelque peu énigmatique : Une simple auberge, en apparence, aux murs d'un brun sale, quelque chose de bien simple qui n'éveillaient pas la suspicion. Pourtant, le bas de la façade sud montre un renforcement par de la pierre et des cailloux, là où le reste de l'extérieur restait peu protégé. Le sud face à la mer : S'attendaient-ils à un pilonnage du port ? Les assurances demandaient-elles ce type de défense dans un port commercial ? J'imaginai bien le cahier des charges des maçons pour construire la place : "Mettez tout sur la façade sud, qu'il puisse se prendre de plus de mitraille possible ! Le chakra, ça fait des dégâts !"

Pour l'instant, le Bistrot des capitaines avait l'allure d'un rhinocéros campé sur ses positions. Une allure défensive, mais faisait-il tache avec les autres bâtiments ?

Glissant mon regard sur les constructions environnantes, je vis bien des choses : Des couleurs, c'était toujours une question de couleur. La pierre faisait corps avec le paysage : Le bois, avec l'humidité environnante, pourrissait à vue d'œil alors il fallait construire dans le dur, le très dur. Ce choix de matériau assurait des immeubles à deux ou trois étages qui ne jouaient pas des pieds durant les années. La pierre ne bougeait pas. Une peinture discrète assurait des façades dignes, cassant un peu l'idée reçue de la pierre monochrome qui unissait le paysage dans un ennui mortel : Ici du rouge, là du bleu... On restait sur des couleurs primaires, mais s'associait très bien des banderoles ainsi que des devantures aux lettres bien plus variées dans la colorie. Mon index dans la bouche, je notai certaines adresses pour filer des rendez-vous à mes alliées ou bien avoir des points de repéres si l'on devait m'indiquer une destination.

La ville n'était pas tentaculaire, mais la concentration de population et du bâti faisait qu'avoir une carte mentale relativement bien faite serait un plus. La mission demandait d'observer et de noter : Les ennemies connaissaient la ville, il était nécessaire de se rendre familier avec le port pour être le plus efficace possible. "Pour que ce soit bientôt la nôtre." Avec les adresses, je calculai rapidement les distances pour atteindre les toits : Combien de pas ? En partant d'une ruelle, serions-nous discrets ? En cas de course poursuite, une échappatoire aérienne serait peut-être à privilégier plutôt que de fendre la foule. De jour, c'était logique... De nuit, la question pouvait se poser par rapport à la furtivité. "Faire passer Kalida et Ningyo en hauteur permettrait d'annuler totalement leur gabarit... Important." Moi-même, je n'étais pas le plus discret, mais j'étais plus fin et moins grand. Hayato, lui, était le plus avantagé pour tout ce qui est du doigté et de la filature : Se fondre dans le bazar urbain était une partie plaisir pour lui, encore mieux, c'était ce qu'il lui fallait !

M'impatientant, je décidai de faire un petit tour pour examiner le bâtiment dans ses aspects les moins protégés : L'arrière du rhino, quoi. D'un pas léger, souriant, je déambulai en essayant d'être le plus discret possible. Faisant corps avec la foule qui passait dans la rue, à gauche de l'entrée. M'arrêtant à une boutique, je jetai un œil aux produits proposés pour continuer ma route et passer derrière ma cible. Il y avait-il une ruelle plus adaptée à la surveillance ? Je n'en avais cure, je regardais juste de loin. Me faire repérer en jouant trop près du terrain de jeu était dangereux, je voulais uniquement repérer les points d'entrées et de sortie pour une intervention rapide, maintenant ou plus tard.

"Si c'est la tanière du lapin, autant savoir où sont les trous."

En parallèle, je jetai de brefs regards pour isoler les fenêtres dans mon esprit : Un passage terrestre, comme aérien, restait un passage. Le temps de mon contournement, je gardai l'esprit clair sur mon trajet et ma position par rapport au bâtiment. Arrivé au maximum de mon trajet dans le dos de l'animal pachydermique, j'achetai une gourmandise à un marchand du coin avant d'exécuter un nouveau virage pour observer la façade à droite de mon point de départ. Finissant mon circuit, je dégustai ma pâtisserie contre le mur où j'avais élu domicile il n'y a pas moins de quelques minutes.

Quelque chose avait bougé pendant mon absence ? Je n'en savais rien, la vie continuait avec les foules et les couleurs. J'avais plus de sucre dans mon sang et une meilleure vision du bâtiment où discutait ma camarade. Peut-être que mon tour n'allait servir à rien ? Surtout si elle cramait le coin. "Au moins, Hayato et Ningyo sauraient où nous sommes... Comme toute la ville."

"Pitié Kalida, crame pas tout."

Soupirant, je me demandais où en était mon frère et notre allié Shirogane ? Notre piste était excellente, mais eux-mêmes avaient pu trouver quelque chose d'intéressant ! Ce soir, lors du débriefing, nous allions partager et croiser nos infos, histoire de monter un plan pour les prochains jours... Et tenter de le suivre un tant soit peu.



Sphinx. Yukio 021

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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] 4C4CB00C24B9CC07235EF6C18693E8188D20692F
La mer, qu’on voit danser…

Conquête rang A






Dans la gueule du loup, voilà où se jette Kalida, après, est-ce plutôt pas le loup qui entre dans la bergerie ? La question peut se poser vu le tempérament flamboyant de la demoiselle. Descendant dans les sous-sols lugubres du bâtiment, guidé par ce curieux fumeur de pipe, la demoiselle observe la mise en scène de ce groupe criminelle. Ne le laissant point avoir par le coup de pression avec tous les regards vers elle, la femme croise les bras est reste plongée dans le mutisme pendant tout le long du monologue du chef.

Visiblement c'est plus pour un job d'un soir qui peut faire office d'entretien d'embauche. Sceptique, elle penche la tête sur le côté, réfléchissant au maximum de ses moyens pour trouver une question. Puis, l'idée lui vient et elle lève la main :

- J'en ai une.

Rebaissant la main, elle pose ses deux paumes sur les hanches en penchant la tête sur le côté, un aspect un peu idiot pour la jeune combattante qui ne semble pas spécialement doué d'une intelligence supérieure :

- On risque de rencontrer des gars du même genre que nous sur le terrain ? Savoir si j'dois m'échauffer ou si on n'en branle pas une.

Juste faire les gros bras plantés comme un radis dans le port n'avait rien d'amusant pour la rousse, mais prendre aussi l'information que Monstre à Queue a potentiellement des Shinobis dans leurs rangs est tout de même intéressant à savoir...



Récapitulatif combat:
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