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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo]

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Le récit du temple Dim 13 Juin - 20:28
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Le récit du temple


Au départ de l'homme chauve ne reste plus qu'un duo. Et celle que Ginshirei semblait vouloir protéger est emmenée alors que le soleil commence à être bien haut dans le ciel. Il n'est pas encore midi, mais malgré l'heure, une brassée d'homme rieurs entrent dans l'établissement que le capitaine observe, immobile. Il avance une jambe, puis s'immobilise de nouveau. Bouche bée, yeux écarquillés, il a les bras qui tremblent alors que sa belle a disparu dans un claquement. S'installe un silence court, mais qui pour lui semble être une éternité ; mais la proposition de Hayato le ramène à la réalité et il ne sait comment regarder cet homme, qui déjà s'éloigne. Pas de sortie de sabre, mais un pas d'abord lent. Qui est ce sale type qui a interrompu une rencontre déjà si courte ? Il commence alors à forcer le pas pour rattraper le ninja, alors que l'attention des gens a déjà baissé. L'animation n'est plus.

D'un astre radieux, les rayons éclairent le début de cette ruelle adjacente bordée d'imposants palmiers qui commencent à couvrir la longueur pavée de ce chemin qui semble ne pas être des mieux entretenus. Une clôture de planches cache quelques tonneaux d'un bois neuf et tandis qu'une femme à la mine diaphane passe lentement en chantonnant d'une voix claire, pas grand monde ne semble utiliser cette ruelle aux murs rugueux et bas. Les pavés sont rouges et d'eux émane une légère poussière lorsque l'on marche dessus, faisant ainsi plus de bruit que les pavés ordinaires. Les deux hommes commencent à visiblement transpirer, car le vent passe mal ici, comme en témoigne l'absence de bruissement de feuilles de palmier.

L'amoureux de Chikage s'arrête car Hayato a fait de même. Il écoute ce que veut bien lui dire cet intrigant, mais son regard s'éloigne bien vite à l'écoute de la première phrase et le Sunajin l'entend fortement souffler du nez. Mais lorsque le sujet d'une organisation est lancé, ses sourcils, alors froncés, se haussent.


Pardon ? Vous leur voulez quoi ? Vous savez de quoi vous parlez ? Eh bien moi pas. J'ai une somme à payer, je réunis l'argent, point, j'ai pas besoin d'en savoir plus. Et je vois pas en quoi vos renseignements pourraient me faire gagner de l'argent. C'est-


Avec verve, le capitaine a entamé un vigoureux discours qu'il a cessé aussi sec. Regardant à gauche et à droite du coin des yeux, il se remet le col en ordre et parle alors tout bas.


Combien êtes-vous prêts à payer pour les réponses à vos questions ? Si vous avez écouté la conversation, vous savez que j'ai besoin d'argent. Combien est-ce que vous pouvez allonger ? Si vous me payez, j'aurai la somme plus vite, c'est votre seul moyen de m'aider. N'espérez pas la libérer de votre, ils nous retrouveraient. J'ai entendu parler de gens qui ont voulu jouer les plus malins, on peut pas, ce n'est pas un pauvre gars dans votre genre et un capitaine qui vont tous seuls arriver à faire quoique ce soit. On peut juste accepter leur supériorité et espérer que le daimyo fera quelque chose.





Il essuie sa pipe à opium, le monsieur, apparemment un brin consciencieux de l'image qu'il donne. Bombant le torse, il arbore une mine fière et souriante, notamment quand Ningyo parle de sa soeur. C'est qu'il rit carrément et ne s'en cache même pas ! Il ne rit pas à gorge déployée, non, ne se tord pas non plus dans tous les sens, mais il se gosse d'une voix âpre.


On dit que les femmes savent des choses qu'on sait pas, nous. Peut-être qu'elles ont un pouvoir. En tout cas, c'est pas le sixième sens qui a permis d'empêcher les samouraïs de Tetsu d'aller casser du ninja. Ha ha ha !


Puis il entame un récit, celui d'une histoire que certains présenteraient comme alternative, d'autres comme complémentaire à ce qui est. D'autres encore prétendront que tout n'est que réalité, Akka, en tout cas, semble décidé à poursuivre et montre à qui veut l'entendre un talent véritable : celui de parler rapidement et intelligiblement, avec un débit de parole que tout un chacun aurait bien du mal à reproduire.


Bon ! Je connais pas toute l'histoire du temple, mais je peux vous conter… Mmmh… Ça devrait vous plaire. À cette époque, Geronimo venait d'acquérir son don, j'ignore comment. Sa capacité n'était pas si forte à l'époque et le périmètre qui permettait d'utiliser le ki autour de lui pas bien grand. Il a du apprendre à maitriser ce pouvoir, surtout par la méditation et il a fait grandir la zone dans laquelle on pouvait utiliser le ki. Ce don a réussi à faire pencher la balance des guerres. Mais je ne parle pas des guerres de clans qui, finalement, sont historiquement récentes. Je parle de guerres bien plus anciennes ! Au début du temps de ninjas. Car la guerre a pas attendu que les gens sachent cracher du feu pour exister, pensez-vous. Le jeune homme, encore jeune à l'époque, s'est forgé une réserve d'énergie considérable, assez pour alimenter plusieurs parcelles de terrain. Les seigneurs de l'époque ont alors tenté d'acheter ses services, afin que seuls leurs guerriers puissent utiliser le ki, mais Geronimo ne pouvait pas choisir qui aller accéder à la maitrise du ki. Il n'était qu'un simple canal. Et cela, bien des seigneurs ont eu du mal à l'accepter. Geronimo a été vu par certains comme un traitre et pourchassé par ceux chez qui l'usage du ki était le moins fort. Geronimo a commencé à fuit, traqué nuit et jour ! Il allait finir par mourir transpercé par un coup de lance, lorsque l'arme a été découpée d'un coup d'un seul. Entre le lanceur et Geronimo se trouvait un homme vêtu d'un kimono noir par dessus lequel il portait une toge blanche en lambeaux. Une barbichette brune et des joues mal rasées sous un grand chapeau brodée de paille. Mais nul ne fut impressionné et l'on fondit sur le nouveau venu, qui protégea de tout son possible Geronimo de son long sabre. Lorsque tous ses adversaires furent morts, il aida Geronimo à se relever et se présenta sous le nom d'Iwahara Busodabozo. C'était un ronin ayant servi sous les ordres d'un officier ambitieux : Daiboru Hasako. Iwahara et Daiboru s'entendaient bien, ce dernier étant à la tête d'une brigade conséquente, la Légion Flamboyante. Ils remportaient de nombreuses batailles. Tous deux montaient en grade et Daiboru approchait de son rêve : devenir général. Puis un jour, la Légion Flamboyante, appelée en renfort pour renverser le cours d'une guerre, fut prise en traitre par un allié et prise en tenaille par deux unités. Les officiers oeuvraient à trouver un moyen de s'en sortir et avaient un chemin de salut, mais Iwahara repéra en hauteur des archers sur la voie du salut : c'était un piège. Il allait alerter sa brigade avec un plan de secours dans la direction opposée, mais Daiboru, qui vit les archers au dernier moment, porta un coup de sabre dans le dos de notre héros, qui tomba, et il signala le danger, sauvant ses soldats de la défaite et permettant de tirer ses hommes d'affaire. Il réussit même à rejoindre l'armée principale et à renverser la donne. Les traitres furent exécutés, mais Daiboru, qui avait voulu garder pour lui la gloire de la réussite, présenta Iwahara comme le chef des traitres. Ce dernier fut donc traqué comme un imposteur tandis que Daiboru fut nommé général ; toutefois, l'on douta de lui et la Légion Flamboyant perdit de son éclat. Geronimo partagea ses vivres avec son sauveur et le duo vécut dans une constante fuite et dut vendre ses services à des caravaniers, les protégeant des pillards. Iwahara impressionna par ses talents au combat et sa détermination, réussissant à attirer à lui de potentiels élèves. Il leur enseigna son art et bientôt, il fut à la tête d'un groupe de cinquante épéistes. Geronimo, lui, améliorait sa compétences, mais comprit bien qu'il était en trop grand danger. Il pria l'épéiste et ses élèves de partir, mais ceux-ci, au lieu d'obéir, construire un petit fort de pierre. Arriva Saribo Su, une femme aux cheveux bleus capable du même don que Geronimo et elle aussi poursuivie. Moins puissante que son collègue, elle avait cependant un meilleur contrôle de ses compétences et pouvait choisir de ne pas permettre à certaines personnes d'utiliser le ki.

Accomplissant des missions, ils amassèrent de l'argent et purent employer des ouvriers et des bâtisseurs et firent construire une défense de plus en plus coriace et accueillirent de nouveaux élèves. Iwahara était à la tête de deux centuries, mais l'ennemi se faisait de plus en plus agressif. Ce fut alors qu'Iwahara comprit que le contact avec Geronimo développait sa propre puissance, ce qui expliquait comment ses élèves avaient pu survivre face à un adversaire si redoutable. Il réussit à obtenir des compétences d'esquive inégalées ainsi qu'une résistance au-delà de la normale. Mais un jour, alors que la résistance était établie dans un véritable fortin, des bannières se dressèrent à l'horizon. Le brun des dunes devint noir de monde. Une armée se présentait sur le panorama, formant un demi-cercle autour des fuyards. Busodabozo reconnut les symboles, qui avaient alors changé légèrement. La puissante brigade dans laquelle il se battait jadis était devenue l'Armée Flamboyante qu'un général Daiboru fit charger sans pitié aucune. Cette fois, personne n'allait survivre. Mais Su cria alors à Geronimo de canaliser autour d'elle toute l'énergie qu'il pouvait. Geronimo avait bien tenté l'exercice mais sans jamais réussir tout à fait. Il s'exécuta cependant. Elle hurla aussi à tous les élèves de concentrer leur ki dans leurs mains afin de le-lui rendre. Ils firent ceci, obéissant avec l'espoir d'une solution. Puis elle apposa ses mains sur Iwahara et insuffla en lui tout le ki qu'elle avait pu emmagasiner. Il hurla d'une douleur ineffable qui trancha presque le ciel et tomba au sol. On le fit se réveiller alors que le galop des chevaux assourdissait l'endroit et le sabreur reprit ses esprits. Saisissant sa lame, il réunit dans son bras toute cette nouvelle puissance et assena un violent coup horizontal dans le vide, en direction de cette large armée. Les têtes volèrent, les corps se séparèrent, les torses éclatèrent : en un geste, toute l'armée fut arrêtée. L'Armée Flamboyante, qui avait perdu de sa superbe, avait été anéantie. Les résistants firent encore agrandir leur fortin pour bâtir une forteresse. Lorsque Geronimo mourut et que d'autres prirent sa place, ils vinrent s'abriter au sein de cette place armée sur laquelle l'école Iwahara continua de protéger. On raconte que Saribo Su aura continué à travaillé sa maitrise du ki et que ses descendantes seront à la base d'un art qui, aujourd'hui, est devenu une compétence ninja à part entière. Et en ce jour, ce temple à l'allure de forteresse est enfoui sous le sable. Sous des tonnes de couches d'un sable qui ne demande qu'à révéler ses secrets.


Akka s'arrête et voit ce à quoi il n'aura jusque là pas fait attention : des badauds se sont arrêtés et le récit semble avoir intéressé par les paroles d'un homme capable de parler très vite et très bien, une compétence qui aura surement impressionné et a pu jouer un rôle dans l'attroupement. Il aurait presque une larme qui coule, mais il brosse sa belle barbe publiquement.


Bonjour, braves gens ! Ah… oui, vous semblez forts, mais j'ai connu des gens du nord étant comme vous de solides gaillards, ça n'm'étonne pas. Alors, approchez ! Oh, elle vous intéresse ?


Il donne son tarif et brandit alors un bras et la foule s'accroche à ses lèvres. Cet homme bien coiffé et plutôt richement vêtu, cette femme au panier à moitié rempli, ce vieillard au regard rêveur, cette apparente guerrière qui se tient le menton, semblant sérieusement songer à investir.


Messieurs-dames, j'ai ouï dire qu'une réplique du bâton de Geronimo est en route ! Les successeurs ont fabriqué des bâtons identiques qui appartiennent à l'histoire de ce temple, mais l'original ne sera sans doute jamais retrouvé. Mais pensez-y, cette légende a au moins le mérite d'impressionner et de faire passer un bon moment au coin d'un feu ! Un bâton de Relais de ki, alors, des intéressés ?






Le second Nozomo, frère du premier, sabreur de grand calibre, mince mais fort, est à attendre à l'extérieur, à intérioriser, à faire l'introspection tel Kayaba Akihiko. Mais il ne maitrise pas le suiton, le quartier peut donc dormir sur ses deux oreilles car il ne sera pas inondé. Il maitrise le feu, tel Tomei Ena, cette petite torche. De quoi espérer être plus mature pour le jounin en poste qui attend Akayuki Kalida, la chuunin au poing ardent du quatuor. Et il ne reste pas bien longtemps au même endroit car il sait que cela pourrait sembler suspect, surtout au vu des possibles choses qui se trament à l'intérieur du Bistrot des capitaines. Alors il bouge et constate que dans l'entourage direct de l'établissement, se semblent se trouver que des habitations, pas de commerces sinon la boutique de mode "Aux tendance d'Omui" et un vendeur de délices sucrés comme ces belles grosses sucettes brillantes, ces gaufres au sucre et ses crêpes dégoulinant d'un miel apparemment exquis. "Aux tendances d'Omui" a choisi de parer ses mannequins en devanture de tenues tantôt chattoyantes, tantôt classiques, comme cette robe noire et blanche dont le terne des bretelles noires tressées contraste avec la brillance des manches blanches, un habit qui présente des froufrous blancs au niveau du col et qui sous une mini-jupe blanche couverte de légères rayures grises, a un pantalon noir sur lequel ont été cousus des anneaux de bois noir. Il examine, fait ses calculs, prévoyant une éventuelle fuite, peut-être par les toits. Une mesure utile ? À priori, c'est un coin habité, pas trop éloigné des montagnes, mais il vaut mieux en effet être prudent. Il y a de quoi s'échapper vers le nord par les toits immédiats, mais l'espacement de certaines maisons, selon la voie empruntée, demanderait d'utiliser une technique comme le Shunshin ou de courir pour prendre son élan. Il y a une voie par le sud, une autre par l'ouest, mais là aussi, les sauts sont plus conséquents et en cas de combat, ce ne serait pas forcément un terrain avantageux. Au sol, par contre, les maisonnées sont nombreuses et à cette heure, on voit du monde, ce n'est pas si éloigné de l'entrée de la cité. Mais la populace n'est pas aussi grande que Ningyo et ce n'est pas noir de monde, loin de là, il y a de quoi repérer des gens isolés, mais les artères semblent nombreuses et il semble possible de facilement de perdre. Mais est-ce une bonne idée pour qui ne connait pas déjà la ville ? On n'est est pas au point du dédale, mais pas si éloigné de cette image non plus. Quant au rhinocéros, il n'y a qu'une entrée visible, sinon des fenêtres. Les vitres sont moins présentes au sud, mais dans dans les autres direction, la lumière passe sans sourciller.

Passent les minutes. Il ne s'éloigne pas trop sans toutefois rester trop près, une situation délicate mais qui s'interrompt après une longue attente. Un caillou vient de le heurter qui l'invite sur un toit, où il grimpe pour retrouver la rousse, qui l'explique avoir du rester discrète après sa sortie, sous le conseil avisé de Corumbi. Un travail simple : à peu près une dizaine de personnes pour jouer les gros-bras et impressionner quiconque voudrait tenter de venir réclamer un impôt. Deux équipes se relaient pour que chacun puisse se reposer. Si les types qui viennent taxer sont trop nombreux, faire un rapport détaillé aux Corumbi. Il peut y avoir des gars vraiment entrainés au combat, mais ils risquent surtout de venir en nombre, mais oui, il y aura possiblement des types taillés pour la baston et qui ne se laisseront pas faire et même si Corumbi, Corumbi & Corumbi a surement réuni plus de types balèzes, il ne faut pas sous-estimer l'adversaire. Le reste n'est pas directement les affaires des gens que la compagnie engage.

Mais Kailida semble intriguée et, avec un léger regret, annonce son départ pour le centre de la région. Elle compte bien réussir à s'informer sur les fameux types en noir, afin d'espérer que l'organisation soit elle aussi démantelée pour la gloire de Suna. Elle laisse ainsi le trio de mecs assurer. Car ils réussiront, elle en est certaine. Puis le Phoenix s'envole et disparait dans la pénombre.



Récapitulatif combat:
Carte:


Feat.
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Nozomo Hayato
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La mer qu’on voit danser


À tout moment je lui plante une flèche dans le crâne…

Le regard impassible et le corps faussement détendu, Hayato observait le jeune amoureux qui à nouveau partait pour le rembarrer. Ça commençait à bien faire et l’idée de se débarrasser de cet effronté une bonne fois pour tout passait en une boucle infinie les pensées du jonin. Il concentrait de toutes ses forces son attention sur les dires de l’homme lui faisant face en espérant y trouver la conviction qu’il ne méritait pas un tel sort. Mais voilà que le beau prince s’arrêta dans son discours pour lui murmurer quelques suppliques. Il exigeait un paiement pour des informations ? Informations qui auraient pu être récupérées par la torture ou bien simplement en s’adressant à quelqu’un d’autre ? Décidément. Le jeune étalon ne se prenait pas pour n’importe qui ! Lorsqu’il entendit le garçon lui assurer qu’un "pauvre gars dans votre genre" ne pourrait l’aider, Hayato ne put comprimer son sourire.
Aussi idiot que sûr de lui. Mais pas d’une idiotie saine qui pousse à la compréhension non. Une idiotie des plus désagréables. Il échangea un regard avec l’homme, yeux dans les yeux il lui répondit simplement.

"Je ne suis pas qu’un pauvre gars seul." Il insista lourdement sur le mot puis reprit. "Et en refusant mon aide vous faites une erreur."

Il s’imagina quelques instants venir placer son kunai sous la gorge du garçon pour lui prouver ses dires, mais l’imbécile serait capable de crier à la garde ou pire encore, d’essayer de l’attaquer. Inutile de répandre le sang d’un innocent, aussi imbu de son assurance qu’il put être. Pendant quelques longues secondes il ne rajouta pas un mot. La scène devait avoir des airs de Western, les deux hommes se faisant face à quelques pas de distance dans une ruelle mal éclairée. Finalement Hayato haussa les épaules et l’air de rien laissait s’échapper quelques paroles.

"Je pensais que nous pourrions collaborer et aider votre amie. Mais je me suis visiblement trompé, de plus au vu de votre attitude, je doute que vous puissiez m’être d’aucune aide."

D’autant que le chef d’équipe ne revenait pas bredouille. Avec ou sans l’aide du garçon, il connaissait l’adresse d’un des bars probablement reliés à l’association ou du moins, suffisamment louche pour être un début de piste. Tournant les talons, il commença à engager son départ.

"Je souhaite bien du plaisir à votre compagne. En espérant que vous parviendrez à lui faire franchir la porte les pieds au sol et non pas devant. Bon courage à vous deux."

Mordrait-il à l’hameçon et viendrait-il finalement quérir son aide sans plus de référence à une quelconque compensation financière auquel le jonin ne pouvait de toute manière pas s’engager ? Tout en faisant mine de s’éloigner à pas lent pour laisser au jeune homme le temps de réfléchir à la question Hayato pensait à la suite. S’il décidait de ne pas le rattraper, alors il représentait un risque. Celui de jouer les dégourdis en vendant la présence d’un homme mystérieux souhaitant remonter le fil de l’organisation. Bien que cela ne mettrait pas directement Hayato en cause, le résultat en serait une vigilance accrue qui pourrait nuire à leurs desseins. Son cœur balançait alors… Le tuer ? Ou lui donner une fausse piste ? Il pourrait se dire être un envoyé du conseillé du Daimyos. Les têtes pensantes mafieuses feraient vite le rapprochement avec leur "ami" et un trouble serait jeté… Il pourrait aussi se dire appartenant aux hommes en noir et jeter les deux organisations l’une contre l’autre…

Mais avant toute chose il devait entendre la réponse du garçon. Aussi, il ne s’éloigna guère et restait toujours suffisamment proche pour l’intercepter avant qu’il ne quitte la ruelle. L’attitude faussement nonchalante, tout son corps était prêt à un demi-tour forcé et une course de tous les diables…
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Je restai immobile à écouter le marchand, notant presque mécaniquement toutes les informations sur cette légende qu’il me donnait. J’oubliais tranquillement le reste du monde, me laissant porter par ses mots, imaginant l’endroit, et tout cela autour de moi. J’aimais tout ce qu’il racontait et qui savait ce dont on pourrait avoir besoin. Un bâton du relais de Ki ? Avec tout ce qu’il avait raconté… Cela pouvait être utile. J’avançais pour lui acheter et je le glissais dans mes affaires, je le mettrais dans mon corps plus tard. Je lui offris un sourire.

« Merci pour l’histoire Maître Rêveur ! Je savais qu’en m’approchant de vous j’apprendrais bien des choses, mon instinct ne me trahit jamais. »

J’inclinai la tête avec respect vers lui avant de m’éloigner, le laissant à ses affaires au vu du nombre de clients que je lui avais involontairement amené… Enfin, pour l’instant, je profitais de la solitude pour m’installer dans un coin paisible et ressortir cette réplique de bâton de Ki pour l’examiner soigneusement, essayant de prendre en compte tout ce qu’on m’avait dit et guettant du coin de l’œil si l’un des frères Nozomo me faisait signe ou non. En attendant, je scrutais mon bâton mais aussi la foule pour voir s’il n’y avait pas quelque chose d’étrange. Pour l’instant, je n’avais certes plus d’ordres, mais e ne pouvais pas non plus juste m’asseoir à une table et boire un coup. Sortir Mereus n’était pas non plus une option, mais écouter par moi-même et sonder la foule autour de moi me semblait une fort bonne idée.

J’observais les danses des gens, j’écoutai leur conversation, usant de ma mémoire pour retenir des détails qui pourraient me sembler important. Et surtout, je gardais un œil sur Le rêver. Il vendait en partie de la camelote, qui lui fournissait et pourquoi ? C’était aussi une question. Les maffieux avaient des contacts dans le milieu de l’art, était-il un de ces contact ou revendeurs ? Là était une question intéressante à soulever un peu. Et est-ce que ce bâton ne cachait-il pas quelques mystères à résoudre ?
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Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



Attendre... Toujours attendre. Le temps s'égrainait comme du sable dans un contenant trop petit. Je me retrouvais à me demander ce qui se tramait là-bas : Un combat ? Une bonne bouffe ? Ralentissant ma respiration, j'essayais de focaliser mon ouïe sur la porte de l'établissement. Espérant, peut-être, deviner le bruit d'impacts ou de cris... Rien, enfin, si.

Le bruit de la foule, des conversations... Telle fille sort avec tel garçon, qui n'est pas assez bien pour elle, mais bon... Tel père de famille a acheté tel jouet à son fils pour lui faire plaisir après la mort de sa mère … "Comme si ça allait atténuer la douleur." Suçotant mes doigts, je cherchai à calculer le temps passé et surtout le temps restant avant que je déboule comme un jeune coq pour sortir ma camarade de là. Heureusement, un caillou vint achever ces pensées : Levant la tête, je vis des mèches rousses disparaitre.

"Elle avait fini."

Me décollant du mur, je rejoignais la belle en haut de l'immeuble. Elle m'expliqua ainsi que sa sortie avait été par une voie dérobée, sur le conseil d'un des habitués et que la rencontre concernait un travail simple : Se balader et racketter en employant des gros bras à l'air patibulaire. "Un travail parfait pour elle !" L'Akayuki avait une vague idée de l'effectif, mais surtout sur les compétences : Certains pouvaient être des gros morceaux à affronter, cerclé de menu fretin, sauf que le nombre devenait souvent un problème.

Hochant la tête, je notai l'information, mais je fus surpris quand elle m'annonça qu'elle allait vérifier certaines informations hors de la ville : Au nom de qui ? Une chuunin qui prenait des décisions sans l'aval de ces supérieurs ? Sans que je puisse répondre, déjà elle disparaissait... "Ah ouais..."

- Tout cela se réglera en conseil de discipline... Hayato et moi, on ne va pas se laisser faire. Soupirant, je m'imaginai déjà expliquer à mon frère que la rousse avait disparu de sa propre initiative. Je m'en foutais un peu, elle prenait ses décisions. Elle était assez grande ! Il fallait juste faire aussi avec les conséquences... "On ne s'engage pas sur une mission pour faire ce que l'on veut et partir comme une fleur." Amatrice...

Me reconcentrant, je définis la suite de la journée : Rejoindre le reste du groupe ? Aller dans le bar ? Surveiller ? Dans ma tête, toutes les idées fusaient, mais je choisis de redescendre pour noter les allez et venu de ce petit quartier général. C'était une piste, autant voir un peu ce que je pouvais en tirer avec les entrées et les sorties : Reconnaitre des gens, avoir une fourchette des temps de trajets, peut-être bien tombé sur un élément, une information ou une scène intéressante pour ma quête, qui sait ? "Il faut que je trouve un truc à faire aussi..." M'occuper les mains, sans clope, pour passer pour un badaud.

Je choisis, en définitif, de me diriger vers le vendeur de délices sucrés que j'avais aperçu durant mon petit tour : Pour prendre quoi ? Un moment fut pris pour choisir, mais je pris une de ces sucettes brillantes... Pas la peine de se saloper les doigts. Revenant à ma position de guetteur du dimanche, j'entreprenais de scruter les environs.

Une heure, peut-être deux ?

Le temps passait, égrainant toujours ses foutues secondes comme un sablier. Avais-je vu quoi que ce soit ? La journée commençant à finir, je me sentis prêt à redescendre vers le port, à l'endroit de la séparation avec Hayato et Ningyo, pour faire mon rapport et peut-être, s'ils n'étaient pas là, aller voir la marine proche de l'entrepôt des marins. "Peut-être bien acheter des clopes aussi, au cas où". La chasse aux informations demandait des outils, c'était les miens...

Récap:

Sphinx. Yukio 021

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L'attente de Yukio Mer 1 Sep - 4:46
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L'attente de Yukio


Dans une rue quasiment déserte s'observent deux hommes. Tous les deux se jettent un regard mutuel tandis que vient à souffler un léger vent qui soulève de fines couches d'un sable qui vole. Hayato fixe Ginshirei, qui fixe lui aussi Hayato. Les bottes du capitaine, marrons et ternies par la poussière, bien ancrées dans un sol de pierre et de sable, font face au shinobi de Suna métamorphosé qui se tient immobile. Dans un silence de plomb, chacun sent battre son propre coeur et ressent perler des gouttes de sueur d'un soleil annonçant presque midi, haut dans le ciel. Des volets claquent alors que volent les mèches d'un homme dont la main droite est agitée, prête à dégainer. Un virevoltant passe en craquant, accompagné d'un vent sec bien audible. La veste du capitaine flotte. Les épaules du shinobi se haussent. Il fait part d'une certaine déception. Puis il tourne les talons et s'éloigne. Il part. Mais il entend une violente inspiration et voit une lame se fiche dans le sol, près de ses pieds, comme pour l'arrêter.


Elle survivra ! Si je paye, elle survivra. Tout ce qui va changer, c'est le nombre d'années à subir…


Ginshirei a froncé les sourcils et montré les dents, mais ses lèvres se calment soudain. Il se rapproche et baisse d'un ton, chuchotant.


Je veux la libérer, mais si c'est pour que l'organisation nous rattrape deux mois plus tard, c'est non. J'ai besoin d'une garantie que vous êtes capables de vous en prendre à eux et de gagner. Sans quoi je vous souhaiterai aussi de la chance pour la suite.





Et bla, et bla, et bla, le récit a mis en pause l'agitation du coin et l'on en oublie d'aller se préparer pour midi, car le Rêveur a rêvé fort et éveillé la curiosité de certains et on s'amasse et touche un peu à tout au point qu'Akka doit cacher sa pipe à opium pour être certain que personne ne la vole, car des mains semblent se poser sur elle, venant d'un peu partout. Il y a tant de gens qu'Akka a juste le temps de lancer un « merci » qu'il est déjà à parler avec une personne aux bras croisés.

Le Shirogane est à présent plus isolé, plus à même d'examiner la réplique en bois de ce qui se présente comme une relique et a bien cet aspect, de par la contorsion du bois habilement tressé et incrusté de cinq éclats de pierre météorique solidement encastrés dans sa structure. Un homme vêtu d'une cape bariolée passe en courant. Du moins, la pierre semble météorique, mais un expert en bricolage et travaux manuels comme Ningyo ne s'y trompera pas, la peinture y est pour quelque chose. Un enfant crie et pleure, mais celui qui semble être son père l'arrache du sol où il se roule et l'emmène sur son épaule en le sermonnant. Toutefois, l'artisanat est de qualité certaine, car l'arrangement du bois est bel et bien humain et l'ajout des pierres a été fait à la main, le tout sans que rien ne s'abime. Un odeur délicieuse s'échappe d'une fenêtre et vient chatouiller les narines du marionnettiste. Un travail de professionnel. Quelqu'un s'approche. Le bâton semble fabriqué dans un bois qui n'est pas des plus communs, car Ningyo ne le reconnait pas tout de suite. Cette personne est un homme semblant ne plus être tout jeune et qui a l'air un peu songeur. Le travail de tressage aura du être long, car effectivement, le bois n'est pas le plus répandu du tout, il s'agit de – TA GUEEUUUUULE ! Avançant d'un pas lent, canne en main, il a un visage qui s'illumine alors qu'il voit de plus près l'ouvrage. Caressant sa barbe, il sourit au marionnettiste et, d'une voix claire, dit :


Je me présente : Kulaya Nengabi, un vieil arpenteur collectionneur. Ce bâton, où l'avez-vous trouvé ? Je… Il ressemble fortement à… C'est dur à croire. Monsieur, combien le vendez-vous ?






Après le départ de Kalida, Yukio va s'acheter à manger et s'en revient à guetter, non sans en vouloir à la rousse d'avoir de manière très égoïste mis de côté son devoir pour préférer son vouloir, un choix que désapprouvera sans doute le Conseil de Suna, mais avec lequel il faudra jouer, car le quatuor est désormais un trio.

À son air détendu, la sucette est plus esthétiquement adaptée que la cigarette. Toutefois, de quelle manière le ninja déguste-t-il sa friandise et comment retire-t-il l'emballage ? Ces détails peuvent faire toute la différence. Mais en tout cas, le plus jeune Nozomo aura de quoi passer le temps. Un temps qui défile d'ailleurs, car l'obscurité de fait de plus en plus présente, jusqu'à ce que notre cher Yukio ne remarque que ce sont simplement ses paupières qui commencent à se fermer. Midi approche. Il voit sortir plusieurs hommes en même temps puis, six secondes après le départ de ces gaillards, un homme en blanc et un autre en noir sortent à leur tour. Le blanc dit au noir :


Ça s'annonce pas trop mal, seule une personne s'est désistée. Tu penses que c'est une espionne ?


Ce cher Riko, que Kalida a brièvement décrit à son acolyte, s'allume une cigarette.


Non. Elle aurait pas pris le risque de me frapper comme elle l'a fait si elle était espionne, elle aurait choisi la discrétion. Mais on verra, si ces racketeurs se pointent à quinze, on saura que oui. On saura qu'on est dans leur colimateur.



Tu sais quoi faire, Riko. Moi, j'ai quelqu'un à rencontrer.


Les deux hommes s'en vont. Et Yukio attend. Les minutes passent, jusqu'à ce que passe une fillette à la coupe bien originale accompagnée d'un grand samouraï qui l'encourage à raser les murs. La jeune fille s'exécute en râlant, puis le quartier s'anime de nouveau et les odeurs volent et entrainent n'importe quoi. Et un duo passe à cheval ! Deux heures ont passé, mais le Nozomo se sent bizarre. Rien de plus normal, car pour lui, quatorze heures approchent. Et il se sent vide. Normal, car pour le vrai Yukio, midi approche. Cet homme n'est pas le vrai Yukio. Enfin si, mais dans deux heures. Voici Yukio du futur. Et Yukio du futur voit le gars de Corumbi, Corumbi & Corumbi de toute à l'heure, cet homme en blanc, qui revient souriant des appontements, se dirigeant vers le nord du pas vif, la mine satisfaite.

Récapitulatif combat:
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Feat.
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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 2 Left_bar_bleue1913/2000La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 2 Empty_bar_bleue  (1913/2000)

La mer qu'on voit danser...

Un sourire se cristallisa sur ses lèvres… Alors qu’Hayato tournait les talons son interlocuteur semblait avoir retrouvé son envie de négocier. C’était une bonne chose, mais le jeune homme restait un peu trop émotif aux goûts du ninja. Le mieux serait de parvenir à obtenir des informations puis de l’écarter de l’affaire pour éviter le caractère imprévisible d’un garçon aussi amouraché. Se retournant afin de faire de nouveau face au capitaine, Hayato s’adressa à lui d’un ton mesuré.

"Survivre est une chose, vivre en est une autre… S’il se passe bien ce que je pense dans cette bâtisse, le moindre jour supplémentaire et un jour de trop pour votre compagne. Je comprends que mon approche puisse vous inquiéter mais je vous le répète, vous n’avez rien à craindre venant de moi, nous poursuivons le même objectif et il est dans notre intérêt commun de nous entraider…"

Laissant un petit temps mort, il continua sans se départir de son calme olympien.

"Comme je l’ai dit, je ne suis pas seul… et si nous parvenons à remplir nos objectifs alors croyez-moi, votre compagne sera libre, définitivement… Et si malgré cela, sa sécurité vous inquiète encore. Nous pourrions nous arranger pour vous faire quitter la ville à tous deux vers un endroit sûr, le temps d’en terminer définitivement avec cette organisation…"

Prenant l’épée plantée dans le sol par le jeune homme, Hayato la soupesa exécuta quelques enchaînements propres au style Nozomo. Le maniement de l’épée n’avait jamais été son fort, mais il pouvait se targuer d’en connaître les bases, comme tout bon shinobi. Peut-être son interlocuteur serait-il reconnaître son expérience ?

C’est un beau sabre, mais sait-il s’en servir ? Je préfèrerais le laisser en dehors de tout ça, mais au besoin, un allié armé pourrait être utile…

"Je vais essayer de vous éclairer davantage sans pour autant compromettre nos objectifs. Tout ce que vous devez savoir est que moi et mon groupe souhaitons mettre un terme définitif aux agissements de la pègre locale. Ainsi, nous devons réunir des informations pour déterminer la marche à suivre."

Il fit un pas en avant et dans un geste dénué de violence, Hayato tendit l’arme en direction du jeune capitaine, pommeau en avant, afin de la lui restituer.

"C’est un beau sabre que vous avez là… Savez-vous vous en servir ? Et attention, je ne parle pas uniquement d’usage théorique mais bien pratique. Avez-vous déjà combattu par le passé ?"

Intérieurement le jeune shinobi s’interrogeait. Devait-il lui faire confiance et révéler son visage ? Voir même son affiliation au village ? Si la première option était envisageable il écarta bien vite la seconde, trop dangereuse et précipitée.

D’un œil distrait il regarda vers le ciel, découvrant de magnifiques nuages blanc cotonneux qui parsemaient un ciel bleu rayonnant.

Le temps passe… Il va falloir que je pense à retrouver mes compagnons… Espérons qu’il se décide enfin à me parler.

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Spoiler:
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Quelle est la meilleure manière d’attirer l’attention ? Ou de s’attirer l’amitié du marchand ? De lui apporter moult clients. Je le laissais parler en écoutant soigneusement. Il fallait être attentif au moindre détail. J’aimais ça. Regarder la foule tout en écoutant tout cela… J’inspirais profondément l’air salé ainsi que les odeurs des gens autour de moi. L’homme était plongé dans se ventes et de ma haute taille j’entrepris de regarder avec attention son étal. Peut-être il y avait autre chose qui était que de la camelote. Enfin… je pris le temps, malgré mon inconfort de cette foule et des bruits… Mais ce n’était pas très important, il fallait que je me concentre sur le morceau de bois que j’avais dans les mains.

Je m’assis tranquillement à l’écart pour examiner sous toutes les coutures l’objet que j’avais entre les mains. Mon œil expert essayant de voir s’il était en toc comme la structure… La sculpture ! Quelque part c’était pareil, non ? Enfin pour l’instant mon bâton. Je fis courir mes doigts sur le bois pour voir s’il n’y avait pas un truc caché ou si le bois était vraiment vieux ou pas. Je grognais un peu en sentant une personne près de moi. J’aimais être tranquille quand j’avais besoin d’être seul. Je levais les yeux pour voir l’homme. Un vieux… Il fallait être sympathique. Et doux avec eux. Je passais une main sur mon visage pour le regarder droit dans les yeux avant de pointer le doigt vers le marchand.

« Je l’ai acheté là-bas à Akka le Rêveur. Peut-être aura-t-il une pièce de collection pour vous Kulaya-sama. Pourquoi il vous intéresse ? J’aime les histoires ! »

Il allait devoir parler… Et au pire je dirais non. Parfois il fallait dire juste non. Je serrais délicatement mes doigts autour du bâton. Légèrement mal à l’aise je lui offris quand même un grand sourire. Hakai-Chan disait que je savais parfois très bien jouer le simplet. Et… j’avouais qu’à cet instant j’aurais aimé que Hayato… Ou alors c’était Yukio ? Je ne savais plus où j’en étais et je commençais à m’inquiéter. J’aimais avoir un pilier près de moi… Qu’est-ce que je devais faire maintenant ? Quelqu’un que je connaissais ? Par pitié ?
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Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



Faire la surveillance d'un coin, c'était sans doute mieux à deux... La mine satisfaite de ma gourmandise, accrochant les éclats de sucre parfumé avec mes dents, je jouais avec l'emballage. Pour ne pas avoir de restes de l'empaquetage sur l'aliment, j'avais enlevé délicatement le contour pour éviter d'arracher quoi que ce soit et de détruire l'unicité de l'objet. Midi approchant, le sucre me revigorait alors que mon premier repas de la journée demeurait lointain... Pour ce midi, c'était confiserie ? "Pas top."

Les trois repas par jour étaient la base d'une alimentation variée et équilibrée. Chacun d'entre eux permettait l'apport d'éléments nécessaires comme les vitamines, minéraux, protéines, fibres et oméga. Le petit déjeuner apparaissait particulièrement important. Il représentait 20 à 25 % des apports énergétiques journaliers. Une alimentation variée et adaptée à l'âge contribuait à rester en bonne santé et à prévenir certaines maladies, associée à l'activité physique, elle favorisait le maintien du poids. Enfin bref, tout ça pour dire qu'une sucette pour un repas, ce n’était pas assez et surtout, trop de sucre... Soupirant, je laissais mon esprit déambuler vers les passants qui... Passaient ?

Une troupe sortie finalement du bar : Des costauds, des moins costauds... Des bandits de tous poils, finalement, les plus lents firent un brin de causette... Assez fort, ou alors j'étais assez prêt ? En tout cas j'entendis. Ils soupçonnaient Kalida d'être une espionne, ils allaient être sur leur garde ? Le blondinet rassura vite l'inquiet sur leur capacité à se défendre contre quinze types... Une information sur les défenses ? Bien vite, les voyous se séparent, l'un d'entre eux devant rencontre quelqu'un. Rapidement, je scrutai son visage et ses habits, sa posture également, pour retenir un peu son aspect. La prochaine fois, peut-être qu'une filature allait s'imposer ? En tout cas, je restai sur place à regarder un peu la suite des événements.

Quelques minutes et une fillette, avec des cheveux étranges, arrive avec un gardien porteur de sabre qui la prévient de faire un peu attention : Raser les murs ? Fronçant les sourcils, je suivis leur démarche jusqu'au débouché de la rue où je les perdis. "Étrange." Mon calepin mental s'annotait successivement sur la population proche de l'établissement. Le bruit et les mouvements s'amorçaient avec la chaleur : La ville rayonnait de son influence et de sa densité. Ne bougeant pas, je laissais mon ventre s'associer à mon cerveau pour me crier : Va bouffer, mais je sentais que quelque chose allait arriver ! Cela arrivait toujours ! Une piste, un élément à surligner, à gribouiller, à écrire en majuscule sur la liste des trucs à remarquer ! Finalement, le mec de tout à l'heure débarqua : Il avait croisé celui ou celle qu'il devait rencontrer ? En tout cas, il avait l'air content et dépassa le QG de sa bande de traitre pour aller vers le nord.

Pas de monde avec lui, ses potes ou ses associés. Jetant la barre de la sucette, depuis longtemps suçoté, je le suivais d'un pas léger. Me faisant passer pour un touriste, les yeux en l'air pour admirer les toitures et l'architecture alors que ma vision périphérique était bloquée sur lui : Ses habits blancs, on ne pouvait pas les rater et sa tignasse non plus, d'ailleurs.

Est-ce que je m'éloignais ou me rapprochais de Hayato et Ningyo ?

Tour:


Sphinx. Yukio 021

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La bouche e cristal, Hayato dévoile par so sourire sa det e or et… désolé. La bouche en cristal, Hayato dévoile par son sourire sa dent en or et… désolé. Enfin, la bonne humeur se manifeste à nouveau sur Townsville grâce aux Super nanas ! Promis, j'arrête. Hayato sourit enfin. Il est content, le chef d'équipe, car il a bien l'impression d'avoir attrapé un poisson. Et quel poisson ! Un individu certes colérique mais qui s'est tout juste calmé pour manifester un intérêt dans le projet que le ninja laisse miroiter. L'objectif fait rêver : débarrasser la cité portuaire des bourreaux de sa belle et permettre au couple de couler des jours heureux. Oui, mais, car il y a un mais. Le capitaine affiche un regard distant, encore. Dans les pupilles de l'amoureux luit la résistance, qu'il a l'air de combattre en clignant des yeux. Son regard s'élève et observe les nuages, puis se pose sur le sol, comme sombre. Le discours du ninja déguisé a fait effet, oui, mais il y a encore une retenue trop présente pour qu'il affiche ne serait-ce qu'une moitié de sourire ou une pointe d'espoir. Elle est à peine visible, telle une larmichette dans son oeil. Il souffle du nez, n'ose rien dire, mais le ninja voit bien ses lèvres fébriles, comme brûler de dire quelque chose. Il ne relève pas la tête et des bruisse,emts de feuilles de palmier ont le temps de prendre tout le champ auditif. Il n'y a plus rien, sauf le vent.

Puis le son d'une lame que l'on sort du sol. Il regarde, l'air dépité, mais il regarde et voit ce coup fort porté en diagonale pour se terminer par une position de la lame à la verticale, bloquant toute attaque. Le Nozomo poursuit par des gestes simples et amples avant de faire un bond en avant pour un puissant coup d'estoc. Ginshirei cligne deux fois des yeux devant le spectacle, puis assiste au reste, se redressant petit-à-petit. Et Hayato lui explicite son but. Notre homme parait alors pensif mais pas mal à l'aise. Il reprend gentiment son arme, souriant poliment.


J'ai du tuer pour défendre mon équipage.


Un silence s'installe.


Vous voulez des infos ? Alors oui, je prends votre offre pour la sécurité. Et vous feriez mieux de bous renseigner avant de savoir où vous mettez les pieds. Mais mon info… N'attaquez jamais les deux frères au Gai Timonier, c'est un coupe-gorge pour qui voudrait leur faire du mal. Ce n'est pas leur base, mais ils sont trop bien entourés. C'est là que j'ai rencontré pour Katsuno. Mais c'est un bon endroit pour les informations, je pense, pour les bruits qui courent ou pour surprendre une conversation, mais ne les attaquez jamais là-bas ! Et ça vaut pas la police. On ne m'ôtera pas de l'esprit qu'ils doivent avoir quelque chose. Même si la ville est corrompue, ils doivent avoir des informations, forcément !


Il respire un coup, les yeux grands ouverts et transpirant, fixe. Il cligne des yeux, silencieux, puis souffle du nez et regarde Hayato. Il semble hésiter, bouche bée, puis dit :


Et… pensez à faire un tour au sud mais hors de la ville, derrière la barrière rocheuse. On raconte des choses, ça pourrait vous intéresser.





Le nouvel arrivant semble pouffer. Il pose une main devant sa bouche, puis rit intérieurement. La voix de l'homme est profonde et son regard semble irrésistiblement attiré par la "relique" achetée par Ningyo.


Hahaha ! Si Akka vous a vendu cette pièce. il a du vous l'enrober dans un récit. Mais j'aimerais me pencher dessus. Si c'est un objet authentique, alors ce que vous avez acheté vaut une fortune. Vous semblez ne pas vous en rendre compte. Accepteriez-vous de me suivre chez moi pour m'accompagner dams mes recherches, so vous ne voulez pas vendre ce bâton ?


Mais du côté d'Akka, maintenant entouré et inaccessible une voix s'élève.

Pour une fois que tu as une pièce intéressante, tu ne préviens pas ? Où est ce bâton ? Où ?


À ce cri, l'arpenteur sursaute et a un instant comme de paralysie, mais regardant le marionnettiste en tremblotant, il sourit et dit :


Dépêchons-nous d'aller chez moi, si vous acceptez ma proposition, monsieur. L'endroit devient malfamé.





Yukio du futur part en filature et se cache derrière les maisons, puis sur les toits. Sur la pointe des pieds, il progresse, il avance tel un ninja, subrepticement, on aurait presque cru le voir faire montre de sa furtivité, chose absurde car la discrétion réussie ne se montre pas. Il suit le Corumbi blanc qui semble ne pas remarquer sa présence, se faisant tout petit. L'on change de quartier, on remonte vers le nord et se dessine plus de raffinerie, car le désert regorge de pétrole. Pas taper ! En plus, on dit "raffinement", donc la blague tombe à l'eau.
Le gaillard marche vite, mais Yukio du futur aussi. On voit des fleurs pousser dans ce désert, en fait, et des belles plantes soigneusement entretenues. L'oeuvre d'un botaniste ? La population est mieux habillée, portant kimonos, robes et vêtements de bonne facture. Bientôt, voici le ninja du futur caché pour observer une grande résidence de deux étages, rez-de-chaussée non-compris. Une façade beige accueillant une immense porte en lourd métal et de nombreuses fenêtres espacées. Et c'est entretenu : pas une tache. Des cactus en fleur et arbustes décorent les alentours. Et c'est bien entretenu, aucune branche trop haute à laquelle grimper pour atteindre un étage. Le cher Corumbi est en tout cas entré dans la résidence, accueilli par un vigile pas net à l'entrée, un mec en cotte de maille portant un sabre à la ceinture. En venant ici, Yukio du futur aura constaté une présence accrue de la police, qui semble toutefois éviter certaines maisons sans que ce ne soit une certitude.

Yukio du présent, lui, s'apprête à vivre les deux heures déjà vécues par son double et aperçoit une fillette suivie d'un homme bien plus grand qu'elle vêtu d'un épais kimono noir qui semble l'encourager, par des mouvements de mains, à marcher le plus près du mur.


Doremi, tu es pas drôle ! Pourquoi est-ce que je serais plus en sécurité contre les murs ?



Une bonne question que pose la fille. Pourquoi ? Hein, Doremi ?


Il y a dans ce port des gens dangereux. Je veux absolument éviter que tu les rencontres.



Et la fillette soupire avant de continuer son chemin, non sans jeter un coup d'oeil aux alentours. Et Yukio, qui n'a pas les yeux en face des trous, de se raviser : c'est une fille de plus de dix ans, la quinzaine. Mais midi approche : un bon café et il n'y paraitra plus. La fille, donc, lève les yeux au ciel, enfonce vivement ses mains dans les poches de son haut et marche alors à lents et longs pas délicats, imitant le cliché de l'imitation de la discrétion.


Bon, direction le bar ! En rasant les muuuuuurs pour faire plaisir à Doremi.



Le ronin sourit.


Tes commentaires n'y changeront rien.



Plus tard, des gens chevauchant passeront. Plus tard, mais Yukio du présent suivra-t-il la voie de son double ? Après tout:, il ne devrait pas être trop tard pour tenter de rattraper Riko ou le Corumbi blanc du présent.


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La mer qu’on voit danser


Plongé dans son mutisme, le silence proposé par le capitaine, ne rendait qu’omniprésent le bruit du vent… Au loin, très loin, une voix pouvait tout juste être distingué… "Du sucre, des épices et des tas de bonnes choses. Telles étaient […]" la voix mourut aussi vite qu’elle était apparue laissant de nouveau nos héros seuls au milieu d’un pesant silence.

Il avait touché juste… La résolution de son vis-à-vis s’affaissait à vue d’œil. Bien qu’un soupçon de fierté l’empêchât de s’épancher entièrement. En tout cas, le jeune capitaine assura s’être déjà battu pour les siens… Il n’était pas rare de se retrouver engagé dans un combat pour un marin. La piraterie faisait des ravages sur les côtes du Sekai mais il était au moins admirable de constater qu’un officier avait déjà mis la main à la pâte. Le silence qui avait suivi avait été lourd de signification. Il avait tué oui, mais il n’y était pas préparé. Pas comme pouvait l’être un shinobi.  En repensant au moment décisif durant lequel il avait retiré l’essence vitale d’un de ses homologue humain, il était submergé par ses souvenirs. Probablement douloureux.  Non pas qu’Hayato était devenu totalement impassible à la mort d’autrui. Mais donner la mort alors qu’il revêtait son habit de shinobi était quelque chose de… normal. Nécessaire bien souvent.  

Finalement Ginshirei sortit de ses pensées et accepta de se livrer au shinobi déguisé, acceptant au passage la protection qu’il avait proposé pour les deux épris. Il allait donc falloir s’arranger pour exfiltrer les amants vers Suna. Il n’agirait pas dans l’immédiat, ce serait risquer d’alerter leurs adversaires, mais il allait devoir garder cet objectif supplémentaire en tête… La suite fut une succession de pistes.

Ne pas attaquer les deux frères au Gai Timonier, un bar sans doute… Pas une base mais un repère bien surveillé... Lieu de renseignement… La police ? Il est évident qu’elle ferme les yeux sur les activités illégales dans la ville. Mais pour que la pègre se soient contrainte de corrompre… C’est bien qu’ils ont des choses à faire cacher, non ? ça ne coute rien de le noter en tout cas…

Après une légère hésitation, le capitaine finit par ajouter quelque chose de bien plus mystérieux. Si jusque-là il avait intuitivement justifié ses paroles. Il avait en revanche entouré ça dernière tirade d’une aura de… secret. Un lieu isolé et se trouvant hors des limites directes de la ville ? Le cerveau du junin turbina à plein régime.

Un camp de résistant ? Une base reculée ? Un lieu de stockage pour leurs marchandises illégales… humaines et autres ?

Une information arrêtait valait bien toutes les suppositions du monde. Aussi Hayato voulu immédiatement rebondir sur le sujet, mais il se ravisa bien vite. Dans une négociation, la pire chose à faire était de montrer à l’autre, ce que l’on désirait le plus. C’était cette connaissance qui avait joué en la faveur d’Hayato. Le capitaine était prêt à tout pour sa belle. Relâchant ses épaules, voulant ainsi marquer la confiance qu’il attribuait à son vis-à-vis, il commença par expliquer calmement.

"Bien… Le moment venu je m’arrangerais pour que vous puissiez sortir de la cité. Y a-t-il une adresse à laquelle vous trouver ? Réfléchissez bien. C’est le seul endroit où nous nous risquerons à venir vous récupérer afin que vous rejoigniez votre compagne. Si jamais vous deviez être introuvable… Je peux au moins vous assurer que nous exfiltrerons votre amie…"

Avec une moue désolée, Hayato aventura son regard vers la rue passante qu’il avait quitté plus tôt. Pas de trace de Ningyo à l’horizon, ni de son frère et de Kalida… Ou bien ils étaient très bien cachés. Après son silence de circonstance, il continua sans laisser percevoir une once de sa curiosité.

"Je vous remercie pour vos informations, plus que votre amie, c’est cette ville entière que vous aidez… Pour résumer, des informations au Gai Timonier, chez la police et … Derrière la barrière rocheuse ? Que devrons-nous nous attendre à y trouver ? Sera-t-il nécessaire de combattre ?"

Après avoir laissé à son nouveau… partenaire ? Le temps de répondre, Hayato le remercia à nouveau avec sincérité avant de prendre congé. Il aurait préféré retrouver son corps propre, mais n’ayant pas le confort de l’intimité et ne voulant pas rester statique devant l’homme en attendant que celui-ci s’en aille. Il prit les devants en s’éloignant vers une quelconque direction. Mémorisant son parcours, il s’éloigna le moins possible de son point de départ et mis un terme à la technique dès qu’il fut assurer d’être seul. Retournant sur ses pas, il retrouva enfin l’allée principale.

Il avait de nouvelles informations et un nouvel objectif. Le temps était à la réflexion… Sans doute ses camarades auraient eux aussi glané quelques racontars en ville. En croisant les sources, le jeune homme espérait approcher une vision juste de la situation.

Commençons par le début… Il ne devrait pas être trop dur à remarquer…

S’allumant une cigarette, Hayato ouvrit l’œil, espérant trouver en brassant du regard l’allée. L’imposante silhouette du marionnettiste.
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Résumé:
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Shirogane Ningyo
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Il y avait beaucoup trop de monde. Beaucoup trop de monde. Beaucoup trop de monde… Je n’en pouvais plus il fallait qu’on me sorte de là… Où était mon Mereus ? Je n’en pouvais plus ! Il fallait que je parte d’ici ! Et rapidement. Ou d’une autre manière… Qu’est-ce que je devais faire ? Est-ce que ce n’était pas une fuite ? Que dirait Hakai ? Hakai serait déçue de moi ou pas ? Non, je ne pouvais pas rester, je ne pouvais pas rester. Il fallait que je parte, je ne me sentais pas bien. Oui mais pour aller où ? Il n’y avait nul endroit sécuritaire ici… Pourquoi ? Où ? Où sont Yukio et Hayato ? Je ne pouvais pas les attendre… J’avais envie de pleurer… J’avais peur… Je tournais le regard vers le vieil homme. Se pencher sur mon bâton ? Suivre. Lui…

Je sursautais au cri et bondis sur mes pieds, j’avais le souffle court… L’homme voulait aller loin. Je ne cherchais même pas à comprendre pour l’attraper avec une certaine douceur pour le poser sur mon épaule et je me mordis la joue.

« Je veux bien discuter du bâton. Chez toi. Je verrais si je veux le vendre plus tard. Guide-moi. »

C’était à lui de me guider, je le laissais faire en fuyant au plus vite cette foule, la tension… tout ça. J’allais devenir fou si je restais là encore plus longtemps… Je m’enfonçai dans la ville, il ne fallait pas que je reste là… je sentais la crise arriver et je voulais juste qu’on me laisse tranquille. Juste qu’on me laisse en paix, dans le silence, le calme et l’étude de quelque chose loin de tout le reste et que les frères me retrouvent… ce n’était pas difficile. Mais en attendant… courage fuyons… avec un vieux sur l’épaule.
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Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



La vie était une question de voie : Plusieurs embranchements et une piste à emprunter, délaissant les autres. Vraiment ? Pas tout à fait...

J'avais noté des noms, des adresses, un schématique plan de la ville et de ma trajectoire dans celle-ci. Un ninja, en mission, se devait d'être concentré et concentrique dans son objectif : Une jeune fille et son garde, rigide et ordonné, je clignai des yeux pour annoter et retenir le nom.

"Doremi." Un nom étrange pour un homme, en suivant le blondinet en début d'après-midi, je pensais encore à ce drôle de nom. Une partie de moi, comme les requins, se tenaient prêt à sauter dans une poubelle ou au coin d'une rue durant ma filature, une autre divagué sur ce drôle de nom. "Je m'appelle bien Yukio, alors que je viens du désert."

Le blond, qui avait pris contact avec Kalida, remontait dans le nord... Je suivais le bougre, cherchant à ne pas me faire repérer. Les pas de ma cible conduisirent ainsi vers un quartier bien plus riche avec de drôles de bâtiments… L'œuvre de quelconques architectes fantasques ? En tout cas, il rentra dans la cour d'une de ces maisons : Deux étages, avec un rez-de-chaussé et tout le nécessaire pour mener une belle vie.

"A Suna, on a ça aussi, des belles maisons !" Le domaine Akayuki recelait de belles demeures, j'avais eu la chance de visiter celle de Ogawa et Shirokuma. Surveillant les lieux, d'un coin de rue, je vis donc la protection de l'endroit : Un garde, armé et protégé. C'était juste le comité d'accueil, bien plus de saloperie pouvait m'attendre à l'intérieur.  

Une maison de riche, nickel chrome, une surveillance par un garde... J'avais remonté la queue du serpent pour avoir la tête ? Si on voulait taper sur les chefs, il fallait venir par là.

"Je suis seul, pas la peine de jouer les héros." Lentement, je reculais. J'avais fait mon travail de reconnaissance, sans ma paire, je n'étais pas en mesure d'affronter un grand nombre de voyous. Soupirant, je me retournais pour assister au passage de policiers. Lorgnant sur leur uniforme et leur arme, j'observais leurs agissements : Les marins m'avaient dit que la police échouait face aux racketteurs, mais leur présence ici signalait qu'ils protégeaient l'endroit... Un service de sécurité public, mais trop peureux, car ils évitaient certaines rues. Les riches appellent la richesse, mais aussi la magouille... Un réseau gagne énormément d'argent, on retrouve des bases sur les docks et le port, mais les types crèchent plus loin. Ils s'élèvent du conflit, se protègent, vivent dans l'opulence loin des rats et des piliers de leurs richesses.

La police pouvait m'apporter quelques piéces au puzzle. Adoptant un sourire aimable, je m'approchai d'une des patrouilles pour poser quelques questions :

- Bonjour ! Je viens du port, mais je me suis perdu... Je suis où là ? Le quartier est vraiment différent de ce que j'ai pu voir à côté de la mer. C'est vraiment joli ! Et bien surveillé, les gens ne doivent pas avoir de soucis de cambriolage... Un ton affable, je faisais les potins. Avec des types en armures aux entrées, vous avez vraiment besoin de faire des patrouilles ? Un air surpris, mais cordial... Je ne voulais pas me mettre à dos la fonction publique.

Les mains bien en évidence, j'avais appris la leçon avec le marin : Ne pas me montrer trop agressif, juste faire le touriste perdu. Prendre de l'information et aller chercher mon frère et Ningyo, c'était la suite de ma journée... En tout cas pour l'instant.

Tour:

Sphinx. Yukio 021

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Le Quartier de l'aise Sam 16 Oct - 8:38
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Le quartier de l'aise


Il aura été bien sur ses gardes, notre capitaine, mais Hayato aura réussi à lui arracher des mots plus agréables à entendre que cette méfiance à son égard et ça, le futur intendant ne peut qu'apprécier. Son intuition semble ne pas avoir été trop mauvaise à suivre cet homme et personne d'autre et ce qui aura pu s'apparenter à un duel de regards n'aura été qu'un temps de réflexion dont l'ainé du duo des Nozomo aura su tirer le meilleur, tant par son intelligence que par l'instinct qui lui a susurré de ne pas laisser tomber cette piste. Mais le chef d'équipe se montre prudent et au lieu de bondir sur les informations qui l'intéressent, il préfère se retenir, non sans que le capitaine ne hausse un sourcil, poings serrés.


Et maintenant, vous proposez quoi ?




Son ton n'est pas serein, il respire fort et sous ses sourcils froncés, ses pupilles brillent d'un malaise palpable. Il n'est pas encore serein, c'est alors que Hayato lui donne la marche à suivre. Le silence a presque le temps de s'installer mais est interrompu par un profond soupir buccal. Ginshirei ferme les yeux deux secondes, mais ces secondes, Hayato les sent passer. Il sent dans cette pause un apaisement et là, lorsque les paupières de son interlocuteur s'ouvrent, il y a dans les pupilles de celui-ci comme une lueur d'espoir au-dessus d'une bouche sans sourire.


Je serai à l'Albatros, un bistrot du nord de la ville, juste avant le passage vers la zone des riches. Je serai visible.



Il pose la main droite sur son col et semble vérifier qu'il est bien mis.


Merci de vos efforts. Mais soyez prudents, j'ai besoin que vous réussissiez. Vous vous attaquez à une organisation puissante, alors ne vous faites pas repérer.


Puis vient enfin un résumé par Hayato. Le capitaine acquiesce, acquiesce, puis se tait. Il tourne le tête, regarde de l'autre côté, méfiant. Mais il n'y a personne. Ses yeux regardent au sol et il semble se mordre la langue, mais sans regarder le ninja, il finit par lâcher :


C'est là qu'on livre les esclaves.




Ses iris pivotent vers le shinobi, puis il ajoute, en parlant légèrement plus vite :


Au port, on vend de tout, de la pêche à des l'alcool et malheureusement, on vend aussi des esclaves. Et on se fait racketter, en général. Mais pour les esclaves, le marché ordinaire régulé par les autorités et ça rapporte gros. Je crois. Mais justement, je pense que les trafiquants doivent être discrets et peu nombreux, donc en étant aussi discrets qu'eux, vous devriez pouvoir épier sans vous faire remarquer. Mais le silence est de mise


Il époussette ses vêtements, mais ils sont déjà sans poussière.

Puis vient le temps de la séparation. Sans mot dire, le ninja quitte le capitaine pour retrouver sa forme véritable, celle du beau Hayato, futur intendant de Suna. Et le shinobi de chercher son compagnon d'arme des yeux, mais nulle trace de lui. Étrange, le Shirogane n'est pourtant pas l'image de l'invisibilité. Où est donc le garnement ? Ce qu'ignore le chef d'équipe, c'est qu'un peu plus tôt, le grand homme a quitté les lieux sans laisser un mot sur la porte du frigo, cette machine qui n'existe pas mais serait bienvenue dans le désert. Où est Ningyo ? Mystère.




On crie, au loin, et Akka ne semble pas de joie, ce qui n'est pas étonnant, puis il jette un violent :


TU ME FAIS CHIER ! Va te faire voir, pauvre con ! Je te propose des pièces chaque semaine, je viens chez toi exprès pour te les montrer et toi, tu me repousses, alors c'est normal que je te préviennes plus ! Tu sais où tu peux te le mettre, ce bâton ? Moi non plus, mais si tu le retrouves, enfile-le où je pense !


Il a beau être éloigné, sa voix est reconnaissable tant elle est un cliché de vieux bourlingueur qu'a tant connu l'aventure. Mais l'échange entre l'autre personne, que Ningyo ne peut apercevoir de là où il est, devient houleux.

Fais attention à la manière dont tu me parles, Akka ! Je ne tolèrerai pas qu'on me manque de respect de la sorte.



Je peux toujours te chier dessus, ça te manquera de respect d'une autre sorte, tu seras content !


Cette fois, tu dépasses les bornes ! Je vais te faire regret-


Messieurs !




Cette dernière voix est plus jeune que celles d'Akka et de son interlocuteur qui, à l'écoute, semblent avoir un âge proche, mais le troisième homme, car c'en est un, devrait avoir entre la trentaine et la quarantaine. Son ton est calme et sa voix chaude et rassurante. La foule autour de lui semble faire moins de bruit, mais le marionnettiste les voit, tous ces gens, à droite, à gauche, devant, derrière. Midi approche et c'est l'effervescence. Dans tous les sens, on entre, on sort, on marche, on court, on cause, on file. De cette fenêtre s'échappe une odeur de gigot. De là, un doux fumet, des légumes fris. Des enfants rentrent chez eux, suivis par ce qui semble être un père en colère derrière ces tourbillons vivants. Et le Shirogane n'est pas à son aise, il peine à le dissimuler. Le quotidien du quartier est trop animé et c'est ainsi que l'arpenteur pose une main calme sur l'épaule gauche du ninja, mais cette épaule lui sert finalement de fauteuil. Un siège peu atypique, mais qui aura le mérite d'avancer de lui-même.


Dans cette direction ! Sortons de la foule par là. Et ensuite, vous irez à gauche…



Et le vieil homme de guider son porteur à travers un chemin qu'il connait pour progresser vers le nord. Ensemble, le duo arrive au quartier aisé, bien plus calme, bien moins fréquenté, bercé par le son d'une fontaine autour de laquelle poussent de belles grandes plantes et fleurs.


Vous pouvez me poser, monsieur…  Quel est votre nom, déjà ?



Et le vieil homme de sourire devant ce décor de grandes maisons aux toits de tuiles et aux hauts murs en pierres cuites, en granit ou en argile poli. Certaines façades arborent d'imposantes fresques là où d'autres ont des colones ou des fenêtres à triple vitrage. Une dame en élégant kimono passe sous son ombrelle et salue le duo d'un geste de main.


Bien le bonjour, monsieur Kulaya. Monsieur, mes hommages.




Dame Hideyate, bonjour.



Cette femme vêtue de rouge s'en va souriante tandis que l'arpenteur se dirige vers une maison à deux étages, rez-de-chaussée compris, une bâtisse pas bien impressionnante, mais lorsqu'il ouvre la porte, le marionnettiste constate l'épaisseur des murs, qui doivent être capables de supporter u poids colossal. À l'intérieur, quelques tableaux représentant des batailles et des poteries évoquant aussi des combats. De la belle ouvrage, mais le Shirogane aperçoit quelque chose. Cette femme sur la toile, elle adopte la même position qu'une Kusaribe. Exactement la même que pour une technique particulière. Et ce combat, il semble opposer une armée à une simple troupe. Et ce pot, c'est… tous les ouvrages sont évocateurs, car ils semblent suivre le récit conté par Akka un peu plus tôt.


Bienvenue dans la demeure d'un arpenteur collectionneur ! Je suis passionné par toutes les histoires et légendes entourant la première maitrise du chakra et comme je connais Akka, il vous a surement raconté la légende. Mais je manque à mes devoirs. Puis-je vous servir du thé ? Alubarna, préparez le thé, s'il vous plait ! Vous êtes aussi collectionneur ? Car voyez-vous, cet objet pourrait ne pas être authentique, son apparence à elle seule a une grande valeur à mes yeux. C'est une preuve tangible que certains mythes peuvent s'entrechoquer sans que nous ne soyons sûrs de la véracité de l'un ou de l'autre.


Un servant arrive, une théière et deux récipients sur un plateau.


Je vous ai vu arriver de loin par une fenêtre et me suis permis d'anticiper votre arrivée, monsieur.



En effet, sur le plateau se trouvent quelques gâteaux de riz ainsi que des figues et des dattes, que le servant pose sur une table basse autour de laquelle deux fauteuils confortables ont été installés. La voix claire de celui qui est probablement Alubarna contraste avec son air de bonhomme, mais convient à des mains fines de musicien à corde.


Si monsieur et son hôte souhaitent se détendre…






Yukio du futur n'est pas fou, ou alors si peu, il sait limiter son aventure et préfère la voie de la sécurité, là où son frère préfère interroger un type au risque que celui-ci n'alerte tout le quartier. Qui est le sage du duo ? Mystère. C'est sans doute la preuve que l'être humain est imprévisible.

Yukio du futur, donc, dans la place après avoir suivi ce cher monsieur de Corumbi, Corumbi et Corumbi, a tout noté et dans sa mémoire sont gravés lieux et noms propres, visages et voix. Méthodique et rigoureux, il fait tourner son cerveau à plein régime, ce qui explique son besoin de sucre : chaque neurone tourne à plein régime. Et afin de compléter ses informations, le cadet Nozomo s'en vient auprès de la maréchaussée locale. Eh bien, voici donc ce qu'il obtient en guise de réponse : un rire. Puis :


Vous êtes dans le Quartier de l'aise, qu'on appelle le quartier des riches. C'est là qu'on trouve le siège du seigneur du fief, dans cette grade maison.



La policière, qui est une jeune femme au teint halé, pointe de l'index gauche un haut bâtiment de bois dont l'architecture est calquée sur la pagode. Imposant immeuble de sept étages, rez-de-chaussée inclus, domine largement le quartier et ses façades brunes au sommet et partiellement pierreuses aux étages du bas lui donnent une allure de place forte.


Le quartier est essentiellement résidentiel, même si on trouve des boutiques de luxe, donc oui, c'est différent du port et c'est bien protégé par les habitants eux-mêmes, donc pas de cambriolage.



Elle sourit à son collègue, qui prend la suite.


Il n'y a pas de cambriolage. Ni chez les riches, ni chez les pauvres. On a une police privée en ville et ses méthodes sont plus dissuasives que les nôtres. Et surtout, nous, la police conventionnelle, nous avons des moyens ridicules et des effectifs dérisoires. Depuis que la police privée est là, le budget de la protection de la cité a chuté. Je suis tout juste majeur, j'ai fini ma formation il y a un mois. J'ai été affecté ici et en deux jours, j'ai été promu sergent-major. C'est la crise. Donc pour ce qu'on est utile… autant venir ici, c'est un bel endroit.



Puis c'est le noir complet. Yukio ne voit ni n'entend plus rien. Et soudain, revoilà la lumière, la policière rigole et son collègue soupire. Mais ce que voit le ninja semble flou et il n'y pige rien, tandis que l'image devient nette. Puis il baisse les yeux et aperçoit avec surprise un grand symbole de fuinjutsu à ses pieds. Le policier regarde au même endroit et s'étonne.


Qu'est-ce que vous regardez, monsieur ?





Yukio du présent, lui, voit deux cavaliers filant à vive allure, si vite que leur visage n'est pas reconnaissable derrière des cheveux au vent, des cheveux qui semblent ne pas être de la région, sans doute d'une zone du nord du sekai. Mais leurs cris sont bien audibles.

Allez, allez, on se dépêche ! On passe te test dans peu de temps, faut se préparer !




Ta gueule, Karai, je sais ! Mais on a beau le connaitre, tu crois vraiment que ça va nous aider ?




Aucune idée !




Puis quelque chose attire son attention, au sol. À ses pieds, il découvre un sceau. Il n'est pas expert, mais c'est du fuinjutsu, il le sait.

Récapitulatif combat:
Carte:


Feat.
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Nozomo Hayato
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LA MER QU’ON VOIT DANSER


Hayato sortait tout juste de sa conversation épineuse avec le capitaine… Un risque prit certes, mais des informations à la clef ! Restait donc maintenant pour le jeune homme à retrouver ses compagnons. Naturellement il se dirigea vers la rue passante, dernier lieu où il avait pu entrevoir l’impressionnante stature du Shirogane. Mais à son grand désarroi, celui-ci restait introuvable. Parcourant les foules, il longea un peu l’avenue espérant tomber un peu par hasard sur une touffe rousse. Malheureusement, la voie était en proie à une activité surprenante. Des hurlements et un semblant d’agitation attirait en grande cohue les passants. Tendant distraitement l’oreille, Hayato crut comprendre qu’un conflit avait éclaté entre un marchand et sa clientèle. S’assurant que son ami ne se retrouva point parmi les belligérants. Il resta quelques secondes à s’interroger.

Où avait bien pu passer le chunin ? Il n’était pas inhabituel, ni dénué d’intérêt, de se séparer durant une phase d’observation… Pour autant, il n’était guère rassuré de n’avoir aucune main sur la situation. À l’heure actuelle, le chef d’équipe n’avait aucune assurance, seulement des suppositions. Le plus probable étant que Ningyo ne le voyant pas revenir, avait choisi de retrouver le reste de l’équipe. Ainsi, Hayato, le cœur soudainement rendu léger par les odeurs alléchantes qui couraient dans les rues animées.

Se balada sur l’avenue, le cœur ouvert à l’inconnu. Il voulut dire bonjour à tous les passants. Au port d’Omui, au port d’Omui.. Au soleil ou sous la pluie, à midi ou a minuit. De belles parures, des encens, des bijoux, dignes artisans. Il y a tout ce que vous vouliez au port d’Omui.

Même des esclaves…

Perdant immédiatement son humeur guillerette, Hayato se refocalisa sur l’immédiat. Il devait retrouver ses compères. L’heure n’était pas aux balades déchainées. Peut-être la chasse aux informations avait été tout aussi fructueuse pour Kalida et son frère. Peut-être même courait-il un quelconque danger… Tout comme Ningyo… Non, décidemment, l’heure n’était pas à la fête. Prêtant l’œil çà et là sur le trajet, le ninja essaya au petit bonheur de son parcours de discerner des traits connus… La piste du quai des esclaves piquait ardemment sa curiosité, bien entendu l’esclavage était monnaie courante sur le territoire du vent. Pour autant, le jeune archer ne pouvait accepter pareille pratique. Lui-même, avec son frère n’était pas passé si loin de cette basse condition. Sauvé tout juste par leurs capacités à manier le chakra… N’avaient-ils pas déjà par le passé risqué leurs vies pour sauver une esclave aux abords d’un oasis ?

La piste n’était peut-être pas la plus intéressante pour le bien de la mission, oui, mais pour lui elle n’en restait pas moins des plus urgentes. L’une des personnalités qu’ils recherchaient, ne s'occupait-il pas expressément des esclaves ? Il devrait donc se trouver là-bas… Prospecter, identifier et abattre. Dans un monde parfait tel serait le plan à suivre. Mais il faudrait alors d’ores et déjà mettre en place un plan plus global. Attaquer l’un des centres revenait à risquer d’agiter toute l’organisation… Pour couronner le tout, voilà qu’il lui fallait maintenant composer avec un sauvetage express dans un lupanar du coin…

On est pas suffisamment payé pour ces conneries…


Résumé:
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Shirogane Ningyo
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La dispute était de plus en plus violence et j’avais l’impression que les cris frappaient directement dans mon crâne. Il y avait trop de monde, je ne pouvais pas rester ici. C’était trop dangereux, je savais qu’on aurait dit que je fuyais mon poste… Mais j’avais peur. J’avais juste… peur. C’était primaire, plus fort que moi… Je ne voulais pas faire une crise. Je n’avais personne ici pour m’aider. Je n’avais que Mereus sagement caché dans mon dos, et même si je l’adorais, à cet instant, il ne m’était pas très utile pour ne pas dire inutile. Parce qu’il n’avait pas les mots, il n’avait pas la douceur de ma sœur dont j’avais besoin dans ces moments-là. Je saisis l’homme pour le poser sur mon épaule comme un sac à patate avant de m’éloigner au plus vite de cet endroit.

Il avait au moins une voix calme et je faisais tout mon possible pour me focaliser dessus, obéissant à ses ordres sans même une hésitation. Du bout du bâton j’essayais de laisser quelques marques ! Mais j’avais tellement peur de ne pas gérer une crise que ce n’était sans doute pas assez. Vers le Nord. C’était tout ce que je pouvais savoir. Et pourtant je n’avais pas toute une troupe de cavalier avec moi ayant capturé trois ninjas ! Bref, ce n’était pas la question. Le quartier fut rapidement plus calme et surtout beaucoup plus cossue et lorsqu’il me le demanda le vieil homme, je finis par le reposer au sol en douceur. Je fermai les yeux un instant pour profiter du bruit paisible de la fontaine. Inspire, expire Ningyo. L’eau tombe tout doucement dans son bassin, j’aimais le clapotis de l’eau, je finis par suivre à nouveau le vieil homme. Mon nom.

« Ningyo. »

J’allais pas dire que j’étais un Shirogane dans la minute. Voir pas du tout. Les maisons étaient très belles en tout cas et j’observai brièvement la femme. Dame Hideyate et Kulaya-sama. D’accord. Son kimono était très beau en tout cas. Et la maison devant laquelle on s’arrêta était presque… pauvre ? Comparée au reste des maisons. Cependant, même si e rentrant je me pris le linteau de porte, sans le casser pour une fois, je notais la taille des murs…

Mon attention fut aussitôt captée par les œuvres d’arts et j’ôtais mes chaussures avant d’entrer pour regarder les poteries, les tableaux… Mais surtout une toile avec une si jolie femme… Une Kusaribe ? Je plissai les yeux en l’observant avec attention, cherchant dans ma mémoire quelle était cette technique et qui pouvait-elle être. Je repensais au récit d’Akka… cela semblait coller. Arpenteur. Je ne savais pas quoi en penser, mais je hochais la tête. Du thé ? Oui s’il voulait. Mais pour l’instant je regardais surtout beaucoup plus les œuvres d’art que le reste. Machinalement, je fouillais dans mes larges poches pour en retirer un carnet et un crayon pour prendre des notes sur ce que je voyais. Les similitudes, les différences, l’histoire qu’Akka m’avait raconté… Boire du thé ? Collectionneur ?

« Pourquoi pas… Je suis en quelque sorte collectionneur oui… »

Focaliser mon intérêt et mon esprit sur quelque chose me permettait d’oublier le reste et de diminuer la crise et la peur qui auraient pu monter encore. Je tournai à peine la tête vers le serviteur aux mains très fines… Je l’observais un instant avant de revenir sur le tableau. Les mythes s’entrechoquer…

« Sans doute pourrais-je vous laisser regarder… Comment vous avez eu ces pièces ? »

Si ce bâton était une clé j’avais pas intérêt à le laisser filer. Cependant, j’étais trop occupée à observer l’entrée pour vouloir m’asseoir. Puis si c’était soit pour me faire empoisonner soit me coincer dans un fauteuil, je préférais rester assis. Mince, est-ce que j’avais mit assez de signe pour les autres ? Bon, je m’étais cogné à un linteau de porte que j’avais légèrement tordu sans le détruire ! Mais quand même.
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Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



L'épaule contre un mur, je fixais le temps passé délicatement, presque tendrement... Surveiller un coin, c'est toujours une tâche barbante. Seul, alors que Kalida était partie comme une traîtresse, je ne pouvais me fier qu'a ma seule détermination et mes yeux... Pas de filet sécurité, personne pour surveiller mes arrières.

"Je préfère quand même quand Hayato est là."

Fonctionner par paire, c'est exactement ce que faisaient les cavaliers qui me passèrent devant... Un test ? Leur jeunesse devait me tirer l'oeil, mais je préférais me tourner vers le bar : Retenir leur discussion ? Peu de chances, mais déja me posais des questions sur le contenu de leur évaluation, sur quel sujet ? Rapidement, j'imaginais un contrôle de mathématiques ou de sport... Peut-être même une série de frappe en kenjutsu ou au bojutsu. Tapotant de mon index sur la pierre froide, je me rappelais presque tendrement de mes premières armes avec un katana et des séries, longues et dures, qui avaient pavé mon apprentissage.

"La mémoire musculaire, c'est fantastique quand on l'exerce, mais pour l'obtenir..."

Levant un genou pour le détendre, aillant quelques fourmis, je continuais à regarder le bar, mais bien vite, je pus exercer mon oeil à l'observation d'un curieux signe sous moi... "Etrange."

Je ne connaissais rien du fuinjutsu et c'était sans doute là un fort fardeau... Que je subis ensuite.

Oui, car, le reste de ma ballade, suivant un pauvre fou qui s'était rapatrié dans une demeure de riche, je pus vite sentir une faiblesse... Ce n'était pas normal. Le manque de nourriture ? L'afflux en sucre n'avait peut-être pas réglé toutes mes ressources. J'avais bien pensé m'arrêter quelques secondes pour acheter à manger, mais la filature n'attendait pas ! Alors, cet affaiblissement ne fit que croître...

Devant les policiers, je sentais bien que quelque chose n'allait pas, mais je devais rester le plus innocent possible... Déjà que mes questions n'étaient pas des plus innocentes, elles. Bien vite, j'obtins les réponses :

Le Quartier de l'aise, aka le quartier des riches, où l'on pouvait trouver le siége du chef du patelin... Alors, les voyous étaient bien implantés, si proches du pouvoir politique de la cité, peut-être même qu'il était lié à tout ça ? L'un des interlocuteurs osa un doigt dressé vers une maison, une grande même, sur une petite dizaine d'étage. Le rang était transparent, c'était du bel ouvrage pour un homme puissant. Aussitôt, une nouvelle information me sauta aux oreilles : Une police privée, un genre de milice... Au service de qui ? J'ouvris la bouche pour demander quand ma vision s'assombrit, assurant cette faiblesse dans une bonne partie de mon corps.

Ce n'était pas normal.

Respirant calmement pour essayer de ne pas paniquer devant la perte de mon sens le plus précieux, je clignais des paupiéres avant de constater que tout reprenait... La défiance me guetta vite alors que la tension était palpable sur mes traits. Un genjutsu ? Une attaque de ninjutsu médicale ? A mes pieds, je distinguai des traits et ma vision baissa pour observer un curieux pentacle, des signes inconnus et pourtant...

Oui, c'étaient les mêmes que ceux que j'avais vus devant le bar.

"Du fuinjutsu ?" Mon coeur rata un battement, qu'est-ce que j'avais raté pour ne pas voir un type s'approcher pour poser son sort ? Ou bien, c'était à distance ? Le désastre de ne pas être senseur me vint à l'esprit alors que j'essayais de comprendre, en paralléle la police restait devant moi à voir, eux, un type essayant de ne pas se mettre en position de combat, attentif et pourtant en vaste incompréhension.

- Je... J'ai eu un moment de faiblesse, j'ai sauté un repas et me voila bien béte dans un quartier inconnu... Ahaha. Dites moi, comment je fais pour rentrer au port ? Le chemin le plus rapide ? Soupirant pour mimer la suite de mon trauma, je réussis à sourire amicalement. Vous pourriez m'escorter au cas où j'ai encore ce type de probléme ? Je me sens vraiment pas bien.

C'était un pari risqué : Quiconque voulait m'attaquer, parceque oui je prenais ça pour une attaque, n'allait pas se risquer à s'en prendre à cette police publique, certes amaigrie, mais toujours dépositaire d'une autorité... Certaine ? Pour autant, si l'assaillant était sérieux, je pouvais avoir besoin de mes talents chakratique et du public ne pouvait que compliquer la situation... Dans tous les cas, je ne pouvais ignorer les signes : Affaiblissement, fuinjutsu... Malheureusement, je devais avoir besoin d'aide, le sort n'était pas finit, mais je ne savais rien de cette science mystique des signes incantatoires.

- Je suis certain que... Vous méritez votre grade, malgré votre âge et votre inexpérience. Un petit rire, presque une blague alors que je m'inquiétais tout bonnement de la suite des événements.

"Nous sommes repérés ?"

- Mais... Pourquoi une police privée ? Au service de qui ? La réponse devait sûrement me donner un lien, évident, avec la maison du type du bar... Et celui ou celle qui m'avait mis dans la panade.

"Putain, pourquoi je n'ai pas de paire, moi ?" Hayato me manquait un peu, lui il pouvait savoir ça, non ?

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Éparpillés


Le marin a choisi, il placera apparemment sa confiance en la forme métamorphosée de celui que l'on appelle Yayato lorsque l'on est un bébé et que l'on commence à apprendre à parler. Qu'il ne se plaigne pas, certains entendent leur nom bien plus écorché que cela, le chef d'équipe peut s'estimer heureux de ne pas avoir subi une modification drastique : ces chers Nanuki, Hihiyo, Yeya et Hiokuna ont des fois du mal à se reconnaitre lorsque les plus jeunes les appellent. Il a fini par être loquace et donner une piste intéressante. Deux pistes intéressantes, en fait. Si le noiraud regarde d'abord partir le ninja avec l'oeil contrarié, il finit par se retourner pour quitter la ruelle dans le sens inverse. Sans doute pour ne pas être vu en compagnie de cet homme avec lequel il aura discuté durant plusieurs minutes, d'un pas d'abord lent, puis plus décidé. Mais avant de quitter le tableau, il lance :


Les trafics peuvent avoir lieu n'importe quand.




Il disparait. Et Hayato, car tel est son vrai nom, de reprendre forme normale, abandonnant ce costume afin de retrouver ses attributs physiques qu'il aura cachés à son interlocuteur. Une méthode de vil et sournois ninja, bien sûr, car ces gens 'osent montrer leur vrai visage et préfèrent se cacher derrière quelques subterfuges aussi astucieux que vicieux et sans honneur. Mais qu'est-ce que la fierté personnelle lorsque l'on peut revenir au village avec une réussite et se voir couvert de gloire peu importe la méthode de travail utilisée pour servir son employeur ?

Mais un conflit a éclaté ! Le chef d'équipe l'a entendu et craint que le géant qui l'accompagne ne s'implique. Hayato s'approche donc, mais constate que le grand Shirogane n'est pas là. Est-il dissimulé ? Il n'est en tout cas pas impliqué dans le conflit qui n'a finalement pas éclaté, ce qui permet à l'archer de voir la fin de ce qui n'aura été qu'une simple embrouille. Alors que des badauds se sont arrêtés, une dame de jeune vêtue, choquée, a reculé pour se plaquer contre un mur tandis que deux personnes ont les mains posées sur un barbu grisonnant sans pour autant le retenir, comme pour l'inviter à se retenir lui-même. Devant lui se trouve un beau visage plus jeune que le sien, posé sur un corps habillé d'un complet violet foncé sur une cravate noire. Des chaussures cirées, bien sûr, collent au costard. Mais à cette classe dans le costume presque sans aucune poussière vient s'ajouter un sac de sport en bandoulière vert dont la sangle beige vient encore plus jurer avec l'allure de celui qui porte l'accessoire. Les bras un peu écartés, cet exhibitionniste de richesse, paumes dirigées vers le grisonnant, doigts dirigées vers le ciel, semble faire signe à Akka de ne pas avancer. Il pivote pour tourner la tête vers un plus vieil homme aux cheveux blancs dont les mèches tombent sur le visage. Aussi blanc que ses cheveux, plus blanc qu'eux même, son costume, qui lui a un col et des boutons de manchette montrant une aise plus importante que le beau gosse en bleu foncé. Sous ses rides, une bouche inexpressive, mais au-dessus, un regard semblant cacher de la fureur ou de la frustration, qui oscille entre Akka et celui qui s'est interposé, qui dit de sa voix chaude, mais avec autorité :


Inutile de vous offrir en spectacle. Akka, vous effrayez plus les gens qu'autre chose.





Puis il se tourne vers l'homme en blanc et, avec plus de calme, ajoute :


Quant à vous, monsieur Asao, sachez vous montrer bon perdant. Soyez plus attentif, la prochaine fois, anticipez. Je vous déconseille toutefois de vous faire remarquer plus que vous ne l'avez déjà fait.


Mais à ce spectacle, le chef d'équipe préfère se demander où est Ningyo, car le colosse est grand et sans subterfuge, il ne passerait pas inaperçu, mais les quelques marques qu'aura laissées les Shirogane ne sont pas suffisantes : il y a encore du monde dans les rues, on y marche et dans le brouhaha du presque-midi, le plus avisé des guides perdrait sa concentration ainsi que le nord. Hayato ne trouve aucun indice qui pourrait le mener au marionnettiste. De plus, son chemin est bien différent car remontant au point de départ, là où les ninjas se sont séparé. Ce même endroit où des panneaux indiquent le chemin de l'arène et son spectacle, d'autres le Gai Timonier, d'autres divers établissements, dont des domaines capitaux, comme l'hôpital et la police.

Puis il songe et sa vie passée lui revient en tête. Cette vie d'avant, d'il y a bien longtemps. Lorsque son frère et lui partageaient véritablement le même vie. Un songe bien éloigné de son compagnon géant.




Ningyo, lui, est chez Kulaya, une demeure pas si riche de l'extérieur mais bien plus intéressante à l'intérieur, en atteste le comportement du shinobi, qui observe les lieux. Pas une plante, pas une babiole posée sur un meuble qui ne représente quelque fresque. Bien heureusement, il y a des bougies, mais l'essentiel de la décoration évoque le récit d'Akka, cela saute aux yeux et à ce constat, le Shirogane voit la logique de s'intéresser au bâton. L'arpenteur semble passionné par ces histoires au point d'offrir du thé à ce nouvel administrateur et possesseur d'un bâton dont le marionnettiste, en le regardant de près, ne voit rien de bien singulier encore une fois, mais rien ne l'empêche de prendre des notes, son hôte le laisse faire avec une gentillesse folle. Il n'a rien dit pour le dégât causé en entrant et ne dit rien à son hôte qui se focalise plus sur les oeuvres en place. Au contraire, il prend le plateau à Alubarna tandis que ce dernier le pose et approche, pour directement servir le thé lui-même, portant le plateau maladroitement, mais la boisson reste intacte.



Vous êtes aussi un collectionneur ? Je vois que vous avez le flair d'un limier, monsieur. Voici votre thé. Si vous souhaitez rester debout, vous êtes libre de le faire. Je constate que les pièces de a collection vous intéressent. Moi aussi, tous ces récits me passionnent et j'aime me plonger dedans par des illustrations telles que les fresques, les peintures sur vases, par les statues. Vous n'avez d'ailleurs pas encore vu la statue du légionnaire flamboyant, dans la pièce d'à côté.



Il pose le récipient de thé sur une colonne, aux côtés d'un vase représentant plusieurs samouraïs menés par un commandant au sabre enflammé, une image facile permettant de reconnaitre aisément de quelle armée l'on parle.


J'ai acheté certaines oeuvres à des gens qui ignoraient leur valeur. Quant aux autres, j'espère que vous m'excuserez, mais en tant que collectionneur, je garderai secrètes certaines de mes sources. Mais je me dis qu'en tant que collectionneur, vous pourriez être intéressé… Que collectionnez-vous ? Vous semblez ne pas si bien connaitre les contes et légendes entourant les relais de chakra. J'ignore ce que vous cherchez, mais peut-être pouvons-nous effectuer un échange de bons procédés. Je pourrais utiliser mes connaissances au sein des arpenteurs pour vous aider à trouver ce que vous désirez.






Yukio du présent a constaté la présence d'un sceau qu'il identifie pour une mystérieuse raison comme présent devant le bar. Sans doute un délire du à la fatigue qui lui a pris, comme s'il ne se sent plus complet.

Il manque presque de voir passer ce beau blond aux cheveux courts vêtu d'un manteau de cuir sur lequel deux épaulettes viennent servir de décorations particulières. À côté de cet homme, un autre habillé de manière plus sombre. Tous deux marchent d'un pas pressé.


On arrive. Le spectacle aura valu la peine, non ?



L'homme sombre de répondre :


Rangiku a offert un beau spectacle. J'ai par contre été déçu par le duel des sabreurs pour sa rapidité. Le iaido, c'est impressionnant, par contre, ça ne permet pas de profiter d'un combat.



Le blond se met à rire, haussant les épaules.


C'est dommage, en effet. Mais Baiaro n'allait pas attendre de se faire découper pour le plaisir des yeux des spectateurs. Mais oui, c'est regrettable.



Les deux semblent avoir assisté à des combats et reviennent du spectacle et s'en vont vers les embarcations. Bientôt, le coin est traversé par d'autres personnes parlant du même sujet : des combats, du spectacle, du sang. Il y a des déçus, des satisfaits, des dégoutés, des attristés, des cyniques, mais personne ne met en avant l'horreur de voir des gens se battre. Personne ? Cela ne dérange personne ? Depuis quand ?

Yukio du futur, lui, face à la police, vient de subir un genre de malaise. Ou une illusion. Cela semble plutôt être la seconde solution tant le coup de mou est finalement faible. Tout sa semblé disparaitre. À moins que le symbole, qui se trouve suivre Yukio où qu'il se déplace, même s'il n'est pas posé sur lui mais sur le sol, n'y soit pour quelque chose. Difficile à dire pour qui ne pratique pas l'art des sceaux, car le pentacle ne ressemble en rien à de quelconques signes qu'il aura vus auparavant, du moins cela ne lui saute pas aux yeux, il n'a pas souvenir d'avoir été pris dans une telle technique par le passé, mais il n'est pas expert en fuinjutsu et sans maitrise, aucune information.

Devant le flic, il ne mentionne pas ce problème, non, qu'allez-vous penser, le policier semble ne pas voir le pentacle. Le sourire du shinobi semble convainre les deux représentants des forces de l'ordre qui se regardent, puis l'homme répond :


D'accord, le plus simple sera de vous accompagner pour vous éviter des ennuis de santé.



Le trio progresse alors en direction du port, mais alors que Yukio du futur réfléchit au mal qui le ronge, il voit une boutique d'allure ordinaire, un vendeur de services, mais… ce qui est écrit est pour le moins particulier : "Guérison des empoisonnements et destruction des sceaux, médecine rapide". Étrange, mais pas assez pour que le sabreur ne perde de vue son objectif : récolter des informations.


Police… ce n'est pas une police officielle, plutôt un service privé. Il est très présent et dissuasif aussi. Elle sert une boite privée.



Sa collègue semble pâle. Lui ne regarde pas le ninja dans les yeux. Ils escortent le shinobi, mais ne disent apparemment pas toute la vérité.




Récapitulatif combat:
Carte:


Feat.
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Nozomo Hayato
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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 2 Left_bar_bleue1913/2000La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 2 Empty_bar_bleue  (1913/2000)

La mer qu’on voit danser…

En guise d’intermède l’archer qui arborait de nouveau ses propres traits, balaya du regard la drôle de scène. Un désaccord entre marchand ? Un client mécontent ? Rien que ne sortit en tout cas de l’ordinaire. Pour autant, guerrier de l’ombre aux arcanes étrennés, Hayato ne manqua pas de remarquer un homme à l’allure des plus atypiques. Celui-ci était habillé d’une façon très particulière, vêtements cintrés d’un blanc éclatant, semblant tout droit surgirent d’un autre temps et sac à l’accroche comme l’aspect tout aussi incroyable. L’occasion pour notre héros de réaliser les écarts de mode pouvant exister d’une région à l’autre. L’habit ne faisait pas le moine, disait l’adage, pour autant un espion éclairé savait qu’il était parfois préférable de s’attarder à l’étude des petits détails.

Aussi, laissant trainer son oreille, le jeune homme notifia l’existence d’un enjeu de pouvoir dans la conversation d’apparence anodine. L’entremetteur devait jouir d’une certaine réputation, voir d’une autorité, puisqu’il cloua sans mal le bec des deux opposants. Si sa voix s’écoulait en prononciations mielleuses, ses ordres n’en restaient pas moins tranchants et ferme. S’il ne put discerner l’identité de l’homme, il conserva précieusement en son esprit les noms des deux autres hommes : Akka et Asao. Quittant la scène, Hayato s’était mis en quête de ses camarades. Marchant dans les ruelles jusqu’à son point de départ, il s’étonnait encore d’en être réduit à son isolement. Impression renforcée lorsqu’il découvrit la place vide de tout shinobi. Comment avait-il pu perdre la trace d’un géant aux traits enfantin, d’une flamboyante jeune femme et d’un samouraï à la masse capillaire effroyable ?

S’il ne trouvait aucune réponse, le constat n’en restait pas moins véritable. Le chef d’équipe était seul dans cette rue parallèle au port. Bien entendue, sa curiosité le piqua en de multiples endroits. Il aurait pu partir en direction de cette fameuse compétition, ou encore poursuivre les conseils de son informateur en rendant une visite de courtoisie aux forces de l’ordre… Soupirant, il contint son empressement. Le temps n’était plus aux découvertes en solitaire, ses amis avaient peut-être des problèmes et il était de son devoir de reconstituer son équipe.

Profitant de la pause imposée, le jeune homme explora les échoppes tout en s’assurant de rester à vue. Le village devait bien disposer de quelques marchands ambulants, prodigueurs de mets raffinés et locaux (ou riche en matières grasses).  Aussi après un rapide comparatif de ses différents choix, l’archer porta son dévolu et s’alourdit d’un repas à emporter. Prenant place dans un coin certes tranquille, à l’ombre des bâtiments depuis lequel il jouissait d’une vue d’ensemble sur les environs. Il prit le temps de mastiquer, déglutir et profiter des saveurs offertes à son palais. Un moment de calme, de vide, durant lequel il fit rejouer le fil de ce début de journée. Essayant tant bien que mal de chasser l’inquiétude qui petit à petit venait ronger ses tripes.

Un géant et une gueularde ça devrait pas pouvoir se perdre…

Car en effet, c’était presque avec surprise qu’il ne remarqua pas le moindre cri rageur, le moindre éclat de voix. La jeune Kalida lui avait été décrite comme une guerrière certes remarquable et douée d’un sens inné du combat rapproché, mais aussi comme un élément perturbateur qu’il devrait garder à l’œil… Peut-être avait-elle compris toute l’importance de son affectation ? Qui outre les objectifs primordiaux pour le village, s’avérait être un test devant justifier sa légitimité ? À en juger par l’absence d’esclandre, l’idée lui sembla cohérente. Un bon point que le Nozomo ne manquerait pas de faire-valoir à sa hiérarchie, une fois la mission accomplie.

Toujours dans son repas et la tête pleine de pensées diverses, Hayato profita de son isolement pour méditer ses informations. Il avait mis la main sur différentes pistes, mais déjà il comprenait toute l’ampleur de sa tâche. L’organisation criminelle était parfaitement implantée sans pour autant agir en plein jour. La multiplication des lieux pourrait causer des ennuis à la troupe sunajin. Comment en effet mettre au point une attaque coordonnée sur l’ensemble des points chauds ? À quatre ils pouvaient au mieux scinder en deux groupes leurs forces, mais du renfort resterait potentiellement nécessaire. Dans ce cas, peut-être pourrait-il faire parvenir une missive au village ? Mandant ainsi l’envoi d’une troupe d’hommes qui n’aurait plus qu’à exécuter le plan d’attaque préparé en amont ? Question légitime bien qu’un peu hâtive.

Portant la dernière bouchée de son repas à sa bouche, le shinobi esseulé déposa ses baguettes et s’enquit de jeter ses déchets. Une gorgée d’eau plus tard, faisant passer les pernicieux grains de riz bloqués dans sa trachée, il s’alluma une cigarette. Si l’attente venait à s’éterniser il allait lui falloir partir en quête de ses compagnons, mais par où commencer ? Allait-il devoir s’aventurer au petit bonheur la chance dans les ruelles du port ? Il pourrait favoriser les grands axes et espérer ainsi tomber enfin sur un visage connu…

Super discret un mec qui fait des aller-retour dans toute la ville…

Résumé:
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Shirogane Ningyo
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Je continuais à observer, prendre des notes, admirer le lieu. Il était intéressant et pour une fois, hors de mon atelier, tout mon esprit était en éveil. Tant de chose à voir, à apprendre, à comprendre ! C’était fascinant. J’avais l’impression d’être un enfant dans un magasin de bonbon ! Mais je passais d’œuvre en œuvre, notant sur mon carnet les points communs, les différences et tout ce genre de chose, c’était comme un jeu de piste… sauf que moi je voyais les indications me sauter presque aux yeux dans tous les détails. C’était comme un fil rouge… Je ne bougeais presque pas dans cette petite pièce, de peur de briser un indice ou perdre le fil. C’était comme monter une marionnette, il fallait être attentif. Sa voix me parvient un peu. Collectionneur… En quelque sorte.

« Le légionnaire flamboyant ? »

Mon regard tomba sur une petite statuette et tout doucement je la saisis pour l’examiner.

« Je suis… plus curieux que collectionneur. Je m’intéresse toujours à des choses que d’autres ignorent. Vous n’avez pas remarqué que ce que vous avez… à entre eux des points communs ? Et d’ailleurs… vous l’avez eu où celle-là ? »

Je lui désignais la statuette. Si c’était une réplique ce n’était pas très grave… sinon dans le cas inverse, c’était du toc. Je le laissais servir le thé en continuant de suivre ce fil rouge. La création… Certains motifs me semblaient récurant, mais surtout familier. LE BÂTON ! Je pris aussitôt le bâton pour l’observer et comparer mes notes et surtout les vases et tout cela… Je hochais la tête. Ses moyens illégaux n’étaient pas dans mon intérêt, pour l’instant… Ses sources… La mission Ningyo ?

« Je cherche la connaissance. J’ignore ce que je cherche, je ne le sais que lorsque je le trouve. Qu’est-ce que c’est les arpenteurs ? Est-ce que vous avez un grand morceau de papier ? Très grand ? De quoi recouvrir une table. J’ai peut-être une idée et mon carnet est trop petit pour que je consigne tout ce que je veux et que je réfléchisse. Ma foi… cela peut vous intéresser. »

J’ignorais si cela serait dans sa passion de la maîtrise primaire du chakra ! Mais surtout ce que j’avais sous les yeux pourrait être très intéressant.

« J’ai deux amis avec moi. Est-ce que je peux les ramener ? Ils seraient sans doute intéressés par tout cela ! »

Eux auront des idées pour l’utiliser dans la mission ! Je n’avais pas vraiment oublié les deux frères Nozomo… juste. Un peu occultés. Kalida par contre je l'avais complètement oublié. Mais je saisis le vase avec précaution pour le soulever à la lumière et observer le filigrane de la porcelaine pour le reposer et griffonner dans mon carnet qui était déjà au bout et ses pages étaient noires d’idées, de réflexions ou de croquis de mécanisme.
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Nozomo Yukio
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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 2 Left_bar_bleue2847/1200La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 2 Empty_bar_bleue  (2847/1200)


La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



L'ennui est un sentiment assez faible, pour qui le ressent assez souvent... Pour quelqu'un à la vie remplie, il est effarant et solide comme une balle reçue en pleine tête. Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaires, sans divertissement, sans application.

C'était peut-être le cas pour la cité, vu la farandole de locaux qui se pressaient devant moi en louant des combats... Proche ? J'avais cru entendre, au port, qu'un tournoi se déroulait... Cela avait tenté Kalida, avant qu'elle ne présente sa petite initiative de se barrer en quête de menace extérieure à la mission. Sur le coup, au beau souvenir de ma camarade, je serrai le poing en laissant passer la troupe... Des jeunes, des moins jeunes.

Il fallait s'amuser dans une commune noyautée par le crime.

Plus tard, dans ma vie, je me retrouvais encadré par des policiers qui me ramenaient au port... Une bonne chose, assurément, si on évitait de parler du fait que j'avais un signe qui me collait au basque. Glissant sur le pavé, visible uniquement par moi, la chose me suivait comme un petit chien.

Du coin de l'œil, je cernai une petite boutique qui avait un nom bizarre... Proposant des services très particuliers et précis. Cependant, j'avais demandé au duo de choc de m'escorter et je me voyais mal leur dire d'attendre comme... Oui, comme des petits chiens. Soupirant, je me retournais vers les représentants de l'autorité qui m'indiquèrent que la "police" parallèle était un service privé. Très présent et dissuasif aussi, servant d'autres que l'administration de la cité. Je fronçai les sourcils alors que la camarade du monsieur devient toute pâle...

Un problème ?

- Cela semble vous déranger, je peux comprendre si cela fausse totalement votre budget ou vos effectifs... J'imagine que la paye est nettement différente dans le privé. Que fait l'administration du coin ? Je veux dire, laisser les intérêts de la protection à un service non-public, ça craint, non ? Surtout que j'imagine qu'ils ne travaillent pas du tout avec vous, préférant faire leurs manœuvres dans leur coin. Je soupirai. Désolé, c'est juste que je ne comprends pas tout et avec mon petit malaise, je manque de concentration... Je vois sur le port des problèmes de racket, mais il y a deux services de sécurité qui se court-circuitent.

"C'est ennuyeux, mais si je propose mes services je me lie à une institution publique... Je vais devoir apparaitre alors que le travail d'un ninja est plutôt de disparaitre."

- Enfin... On cherche du travail avec mon frère, vous auriez un plan pour nous ? Hormis mon petit moment de faiblesse de tout à l'heure, je suis plutôt solide ! J'essayais de sourire pour me montrer le plus à l'aise possible. Vu ce que vous dites, sans doute que vous avez besoin d'effectifs, je me trompe ?

Recap:

Sphinx. Yukio 021

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Midi ! Plus deux heures, selon les cas



Il est presque midi et Hayato a envie de bouffer. Il veut du gras, du sucré, quelque chose de malsain pour la santé, alors il va s'acheter de quoi se remplir la panse. Boulangeries, confiseries, épiceries, les commerces ne manquent pas dans le sud d'Omui, mais dans le coin, il y a surtout ce magasin en vrac dont s'échappent des rires. Le marchand cause de choses et d'autres avec une personne qui semble être un client, il ont l'air de rire et en approchant, il voit que personne ne semble attendre. Aussi ne tarde-t-il pas à entrer puis sortir avec son bonheur en mai, une part de pancréas de biche aux pruneaux, même s'il a bien hésité entre cela et les couilles d'oursin aux amandes. Après tout, il aime le porc au miel, don du pancréas de biche aux pruneaux, ça passera, se dit-il.

Il cherche ensuite un coin calme et point trop exposé au cercle de lumière, mais force est de constater que celui-ci et à son zénith, mais Hayato n'a point trop de difficulté à trouver un endroit à sa convenance, où il peut ainsi déguster un plat qui ne lui est pas familier, mais quoi de mieux que de gouter à la nourriture locale ? Après tout, il pourra ainsi conseiller les autres membres de son clan lorsque sur la Côte flottera une autre bannière. Mais le chef d'équipe est en pleine reflexion : s'il ne trouve déjà pas deux de ses acolytes qui pourtant ne sont pas la crème de l'inaperçu, comment envisager de faire tomber l'organisation criminelle implantée ? Il semble envisager la possibilité qu'elle agisse sur un large terrain, ne se regroupant pas en un point précis, ce qui rend plus complexe la chose. L'idée d'écrire au village pour obtenir des renforts à envoyer à diverses places peut ne pas être mauvaise, mais il sait qu'une lettre mettra du temps à arriver à Suna et dans ce temps imparti, il faudrait récolter des informations. Il y aura le temps pour l'équipe de s'organiser, mais le temps passerait pour tous. Pour les Sunajins, mais aussi pour les autres.

Clope au bec, le ninja se trouve face à un autre choix. Attendre et espérer qu'il ne trouve une piste à exploiter ou s'aventurer par les rues, sans savoir où il va. Ouest ? Sud ? Il essuie son museau pour faire partir les grains de riz ayant accompagnée la viande émincée. Rien de particulier ne se passe. Le choix lui appartient.



Ningyo vit un rêve éveillé. Le voici dans un paradis visuel et il en est conscient, il le sait, comme il le dirait lui-même, comme dans un magasin de bonbons en tant qu'enfant. Kulaya se retourne et le voit d'ailleurs dévorant une poterie des yeux au point qu'il ne serait même plus surprenant qu'il commence à la lécher pour la gouter.


Busodabozo est son nom. Si Akka vous a raconté l'histoire, il a du parler de ce guerrier ayant appartenu à la Légion flamboyante et qui a été trahi par son ami, dont il a du par la suite affronter l'armée par la seule force de son sabre. Il est maintenant appelé le Légionnaire flamboyant. C'est une figure importante de la légende que j'affectionne et j'ai acheté une représentation à taille humaine de cet homme, ou du moins de ce portrait qui a été brossé de lui, car les précisions concernant l'apparence des héros du mythe sont moins nombreuses que je l'aurais aimé. Certains l'imaginent ainsi, d'autres comme cela, mais rien de bien précis. Il en est de même pour bien de légendes que je connais, en fait.



Et le Shirogane de s'exciter en prenant des notes devant toutes les oeuvres d'art. Une excitation de que l'arpenteur semble ne pas saisir, car son visage semble perplexe.


Cette statuette ? Je l'ai trouvée dans une brocante. Quand il ne s'agit pas d'une matière précieuse, les gens ne cherchent pas à savoir la valeur d'un objet. On a même vu du bronze jeté. Les grns reconnaissent surtout l'or. Je n'ai alors eu qu'à tendre le bras et débourser une somme dérisoire.



Il voit ensuite le bâton et Ningyo qui se focalise comme jamais sur ses oeuvres qu'il commence à regarder de plus près. Il observe toutes les images mais touche, aussi. Aucun matériau ne lui semble étrange. Pourquoi le grand rouquin porte-t-il une attention si particulière à sa collection ? Est-il vraiment un simple curieux ? Peut-être que la valeur des objets l'intéresse. Ceci dit, il cherche peut-être réellement la connaissance. Alors l'arpenteur pose la main droire sur sa poitrine, cherchant à serrer son coeur, fermant les yeux. Il souffle paisiblement du nez.


Nous autres arpenteurs sommes aussi des curieux, mais très actifs et certains savent où chercher. Mais je vous comprends, j'étais comme vous. Alubarna, notre invité souhaite une grande feuille qui recouvrirait une table ! Et de l'encre !



Kulaya tourne la tête et pointe du doigt une table d'étude.


Cela devrait faire l'affaire pour que vous étudiez. Seul. Je vous ai invité vous et vous seulement. Et puisque je parle d'invitation, je vous propose de partager un déjeuner avec ma femme et moi-même. Mon épouse cuisine comme une grande cheffe de restaurant. Nous pourrions parler de notre curiosité commune autour d'un bon repas.







Yukio du présent semble décidé à ne pas bouger de là où il est malgré tout ce qui se passe autour de lui, prenant le risque de manquer des opportunités de se renseigner dans le cadre de sa mission, des opportunités qui risquent d'ailleurs de ne pas se reproduire deux fois. Il semble aussi oublier le temps qui passe. Les minutes filent et alors qu'arrive midi, il n'a toujours pas acheté de quoi se sustenter dignement. Ce ne sont pourtant pas les mets qui manquent par ici : galettes de pelures de saucisson, mousse de fraise au vin, couilles d'oursins farcies, panse de brebis aux amandes, il n'y a que du bon. Hors du grignotage, il y a de quoi faire, la gastronomie de la région a ses curiosités.

Puis repasse une tête connue, celle d'un homme sombrement vêtu qui était accompagné il y a quelques minutes d'un blond. Il est maintenant seul et revient vers le centre-ville, apparemment pressé, répétant :


Un alcool de bonne qualité. Un alcool de bonne qualité. De premier choix si possible.



Mais hormis lui, la rue est presque déserte. Il y a des gens, là-bas, mais cet homme lui-même ne fait que passer. L'on peut entendre l'agitation d'autres rues mais ici, c'est calme il n'y a que des tintements de couverts émanant de l'extérieur. Sauf cette fille et ce gars louche, qui lui touche la cuisse alors qu'elle crie : « Lâchez-moi ! » Mais il la suit et continue ses tentatives d'approches, jusqu'à pousser la femme dans une ruelle. Elle hurle, mais ses cris sont étouffés. Il ne serait pas surprenant qu'il ait mis une main sur la bouche de sa cible. Apparemment, seul Yukio a remarqué cette pauvre femme qui doit en ce moment avoir la peur de sa vie.

Yukio du futur, lui, est escorté par un duo de la maréchaussée. Ces deux-là sont à l'écoute et assez bavards, comme des frustrés évacuant leurs contrariétés en parlant.

Ne délaissant pas ses guides au premier commerce venu, démontrant une politesse que l'on n'imaginerait pas venant d'un Nozomo tant ils sont le cliché des Sunajins pour les Sunajins eux-mêmes, il écoute avec attention les forces de l'ordre et la tableau dressé de la situation. Une situation dont il comprend bien qu'elle n'avantage à priori pas ses interlocuteurs, aussi cherche-t-il à creuser, à comprendre de quoi il retourne.


Disons que cela nous laisse nous occuper des quelques terres hors de la cité, qui appartiennent quand même au fief. On a bien assez de temps pour délivrer des autorisations et procéder à des arrestations dans les règles de l'art. Pour jouer le service de sécurité, ils sont doués, mais pour intervenir, mon supérieur m'a dit qu'ils ont failli faire intervenir les inspecteurs du daimyo tant ils n'ont pas de méthodes professionnelles. Donc nous avons notre mot à dire. Et puis, surtout… Hum ! Je préfère parler pour eux de société de sécurité, ils n'ont aucune procédure publique, ils n'interviennent que pour des particuliers en dépensant le moins possible, donc leurs services ont des lacunes, mais apparemment, ce système a séduit la hiérarchie. C'est dommage !



Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le discours du policier prend un autre ton, le propos devient moins grave, semblant même mettre en avant les services publics pour a qualité de leurs travail et leur formation professionnelle. Le flic a l'air de même bomber le torse, flatté par ses propres phrases, à en oublier qu'il n'est en service depuis pas si longtemps que ça malgré son grade. Sa collègue répond donc à sa place en lui tapant sur l'épaule.


Du travail ? Ici, au port ? Oui, nous avons besoin et…




Et surtout envie, avouons-le.




J'avoue sans au-cun souci ! Mais nos moyens sont minces et surtout, il y a une-



Mais la policière est interrompue par des cris. Derrière le trio, venant tout droit de la boutique qui a été remarquée par Yukio, une dame plutôt âgée de tient devant la porte, la tenant ouverte.


Jeune homme ! Oui, vous, le beau jeune homme ! Vous avez un problème aux pieds, c'est ça ?




D'un geste de doigt, elle pointe le sol, comme pour montrer le sceau qui suit Yukio tel une ombre. Bizarrement, elle semble capable de le voir, contrairement aux policiers qui n'ont rien remarqué.


Venez donc, il vous faut régler cela au plus vite.u







Récapitulatif combat:
Carte:


Feat.
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Nozomo Yukio
Nozomo Yukio
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La mer, qu'on voit danser


Feat: Conquête A



"Merde..."

Qu'importe la faim qui me tenaillait le vent, en voyant ainsi une dame en détresse, je m'approchais du lieu de sa disparition : Une ruelle sombre, là-dedans des sons étouffés. Risquant une tête, fâche par l'accident alors que je devais surveiller les lieux, je pus apercevoir un gros dégueulasse qui essayait de foutre sa main dans des endroits normalement inaccessible, sauf invité...

"Quel enfer !"

Non pas que je sois agacé d'être ainsi dérangé, même si un peu quand même... Il fallait aussi se dire que je voyais devant moi la preuve que la souillure humaine était bien présente partout, même hors des lieux de barbarie habituelle comme le désert.

- Et c'est nous les barbares. Frustré par la tournure de la mission, abandonné ainsi par mes camarades et forcés de monter la garde pour avoir un début de piste, je m'engageais dans l'entrée de l'urbain pour foncer sur l'agresseur.

Lui, il était trop occupé à jouer de ses privilèges, mais en lui attrapant l'épaule pour le goupiller d'un coup sec face à moi, je savais qu'il savait. Sans aucuns mots de ma part, il commença à s'excuser, visiblement déjà habitué à se faire péter la gueule, mais juste pour la récidive hypothétique, je lui fracassai la tête contre le mur.

- Dégage, si tu ne veux pas que je te coupe le peu de chose qui te relie à la gent masculine !

De l'autre côté de ma vie, j'étais tranquillement en train de marcher, près de la police qui était décidément bien superflu dans cette ville : Remplacée en partie par ce "service de sécurité", l'autorité publique conservait les méthodes et le professionnalisme qui faisait défaut aux nouveaux venus. Hochant la tête, je comprenais assez bien les enjeux : Cette police privée plaisait aux particuliers, car ils n'étaient pas reliés à la cité, ainsi ils pouvaient s'arranger entre eux sans trop regarder la loi...

En bref, ces mecs étaient totalement corrompus et au service des puissants... Peut-être même que nos cibles avaient un lien avec tout ça, peut-être même que c'étaient nos cibles. Il fallait creuser cette piste...

- Et ce service, il a un QG dans le coin ? Comme un commissariat, ou quoi ? Ou alors ils agissent vraiment en secret ? Tapotant sur ma cuisse, un peu amusé par l'entrain apparent du monsieur, je continuais. Non pas que je m'intéresse à eux pour m'employer, mais je visite le coin et avoir des points de repère, vous savez...

"Je pense qu'ils comprennent."

Bien vite, ils embrayèrent sur ma proposition d'emploi, clairement emballé par des nouvelles recrues... La piste de la police pouvait donner des beaux résultats, mais cela pouvait aussi sacrément me limiter.

"Une quoi ?" Des cris, derrière nous, une dame qui s'approchait pour me parler... "Le beau jeune homme ?" Assez content d'être appelé ainsi, je me retournais en souriant. Elle voyait le fuinjutsu a mes pieds et proposait de s'en occuper ?

- Vous pouvez le voir ? Nonobstant mes gentils policiers, je m'approchais de la dame. C'est quoi cette merde ? "Comment expliquer ce retournement aux agents ?" Me retournant légèrement, je souriais aux deux pauvres loustics qui ne devaient rien comprendre. Je crois qu'elle sait pourquoi j'ai eu un malaise et comment éviter que ça se reproduise... Je ne veux pas plus abuser de votre temps, merci du peu de distance que nous avons parcouru ensemble, je vais essayer de retrouver le port après ça, peut-être avec l'aide de cette charmante sauveuse ! "Il faut bien rendre la pareille !" Si l'emploi intéresse mon frère, où se trouve le commissariat ? Histoire que notre conversation n'est pas aboutie à du vide !

Écoutant scrupuleusement les indications, je signai un au revoir rapide pour suivre l'hypothétique ninja qui pouvait me sauver la mise... Ou plus me foutre dans la merde.

"Si elle trouve que je suis beau, elle ne peut pas être méchante, si ?"

Tour:

Sphinx. Yukio 021

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Shirogane Ningyo
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Budodabozo… Un guerrier de la légion flamboyante. Sans doute. Je hochais la tête en l’écoutant. Mythes, légendes. Incertitudes. Je voyais surtout juste une simple énigme qui n’était pas du tout résolu et qui me donnait très envie de la résoudre. Les énigmes logiques étaient mes préférés après tout. Beaucoup n’aimaient pas, moi oui, parce que c’était ce que je comprenais mieux, ce n’était que des calculs et des observations. Après si tout le monde ne pouvait pas comprendre… J’étais plus heureux d’être dans mon petit monde, paisible… Les calculs et tout cela… c’était si bien, pas de prise de tête ! Et ça personne ne pouvait me le retirer. Si on savait réfléchir, et qu’on savait les règles, tout allait très bien après tout. Mais en tout cas, certains de ses objets à l’homme, Kulaya, étaient en toc. J’inclinais la tête sur le côté.

« Vous êtes au courant que c’est du toc ? »

Je lui avais dit directement avant de reprendre mes observations. Mon carnet termina dans ma manche. Cet endroit était une cave à énigme géante ! Oui ! C’était si bien ! Arpenteurs… Actifs, curieux… Savoir où chercher.

« Qu’est-ce concrètement un Arpenteur ? Cela fait plusieurs fois que vous en parlez, j’ignore toujours ce que c’est. »

Et son serviteur apporta le papier et de l’encre. Je demandais poliment à faire venir les autres et il refusa. Je fronçais légèrement les sourcils… Seul. Pourquoi vouloir que je reste absolument seul. J’inclinai la tête.

« Ne dérangez point votre épouse. J’ai de quoi manger sur moi. Pendant l’étude, je n’aime pas du tout être dérangé. »

Je lui offris un sourire poli avant de m’installer devant la table et de tirer mon carnet de ma manche. J’attendis d’être complètement seul avant d’ouvrir brièvement la fenêtre pour créer cinq clones que j’envoyais à la recherche des deux frères pour les faire venir discrètement ici. Je reviens m’installer à la table avant de me mettre à noter tout ce que j’avais remarqué, revenant régulièrement aux œuvres et revenant sur la grande feuille qui se couvrit de dessin, de remarque et d’annotation. Le chemin se faisait tout doucement et j’avais l’impression que les lignes tracées et dessinées donnaient à la fin comme une sorte de carte. Un trésor ? Peut-être. Je remis tout au propre dans mon carnet, au cas où, en continuant de prendre notes et remarques sur tout ce que j’avais autour de moi. Je codai quelques informations sur mon hôte avant de ranger le carnet dans ma manche. Machinalement, je déboîtais mon bras pour me masser brièvement l’épaule et de remettre la prothèse avec un petit « clac » reconnaissable. Je me mordis un peu les joues avant de me redresser en entendant mon hôte revenir alors que je me mâchais la langue avec attention.

« Kulaya-san. »

Je l’invitais à s’approcher pour regarder, ce qui pour moi était parfaitement clair, la grande carte que je venais de trouver dans ses œuvres d’art.

« Je crois qu’on tient quelque chose. Une fois qu’on a attrapé le bout de la pelote, il n’y a qu’à détricoter ! »

J’eus un rire amusé.




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Nozomo Hayato
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La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 2 Left_bar_bleue1913/2000La mer, qu’on voit danser… Mission de conquête rang A [PV. Nozomo Yukio, Akayuki Kalida, Shirogane Ningyo] - Page 2 Empty_bar_bleue  (1913/2000)

La mer qu’on voit danser

Sa cigarette consumée jusqu’au dernier centimètre possible sans se bruler complétement, Hayato se retrouvait donc face à un choix fatidique. Rester ici, lieu le plus probable de réunion pour toute la petite troupe, au risque de laisser ses camarades dans l’embarras (Allez savoir quels genres de problèmes ils auraient pu rencontrer dans une ville pleine d’inconnus ?) ou partir à leur recherche, au risque cette fois de les manquer… Le temps ne cesserait néanmoins pas de s’écouler alors que dans le crâne du jeune shinobi résonnaient les deux possibilités.

Tic tac

Assis à l’ombre d’un bâtiment sur la place, le ninja regardait impuissant le temps qui passait.
Tic Tac
Assommé par l’attente, il se leva et partit vers les rues du port.
Tic Tac
Un coup d’œil à gauche, puis à droite, une cigarette entre les lèvres et les mains dans les poches.
Tic Tac
Entêtante musique de l’horloge qui clic et clac sans cesse dans sa tête.
Tic tac…

MAIS BORDEL ILS SONT OU ?

Bonne question que celle de notre héros ! Où pouvaient bien être ses camarades ?! S’amusaient-ils dans une secrète partie de cache-cache ? Étaient-ils ensemble, buvant et chantant dans un bar ? Avaient-ils des ennuis ? Avaient-ils besoin de lui ? Autant de questions sans réponse et une incertitude certaine, qui déjà fleur de peau, irrita encore davantage le chef de meute. L’avenue parallèle au port lui avait semblé être la plus animée. C’était pour cette raison qu’il l’avait laissé ses pas l’y mener. Avec un peu de chance l’un de ses camarades se trouverait là-bas ?

Un sourire vint étirer son visage lorsque, au détour de sa balade, il aperçut aux loins les reflets roux d’une chevelure. De bonne stature, les muscles de ses bras apparents. Nul doute ! Kalida ! Il avança donc d’un pas déterminé vers cette silhouette lui tournant le dos. Celle-ci était visiblement affairée dans une discussion avec une jeune femme. Peut-être un informateur ? Parfait ! Si tous avaient profité de la séparation pour trier les pistes, cela ne rendrait que simple l’élaboration d’un plan en béton ! Se plantant derrière la tignasse rousse, il vint poser une main sur son épaule. Pas de doute, la guerrière avait appris à cultiver son corps ! Quelle largeur ! C’était impressionnant au toucher ! Un vrai corps d’homme !

Non mais vraiment. Un corps d’homme. Genre littéralement. Eh bien oui ! Notre ami l’ignorait mais Kalida était depuis belle lurette partie vers de nouvelles aventures. Aussi, c’était un parfait inconnu, à la chevelure fort bien entretenue, qui l’avait dévisagé. Un peu gêné, Hayato repartit donc la queue entre les jambes, écumant de plus belle les ruelles du port. Son frère et Ningyo restaient parfaitement introuvables. À moins que ? Sortant dont ne savait où, le grand enfant chunin, au pas de course venait de passer en trombe devant lui. Une seconde d’analyse et d’inquiétude, durant laquelle, le junin inspecta les lieux, soucieux d’identifier un potentiel poursuivant.

Personne…

De loin, il poursuivit donc son camarade visiblement peu vigilant. Un détail vint tout de suite tarauder l’archer aux sens affutés. Le Ningyo qu’il poursuivait n’avait… pas d’ombre ? Un clone ? Il avait donc bien un problème ! Accélérant le pas pour rattraper la copie intangible, il ne put rien faire d’autre que progresser à ses côtés. Celui-ci le ramena tout droit à… son point de départ. Un poil saoulé par la situation, mais tout aussi inquiet. Il poursuivit de plus belle le clone lorsque celui-ci fit route inverse.

Mène-moi à ton invocateur mon gros…

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Lisse, comme une timeline toute propre
« Mais oui, suis-je bête ! » Un sourire bienveillant éclaire les traits de l’ainé, alors qu’il secoue la tête devant son emportement à mettre la main sur une nouveauté dans sa quête de secret. « Voyez ça comme une association de gens très curieux, qui pousse leur talent vers la satisfaction de celle-ci dans tous les domaines d’intérêts qu’ils possèdent. »

La fenêtre, ouverte, avale les clones, sans résistance. Cinq roux, imposants, posent le pied dans la ville, avec un seul objectif en tête : retrouver ses camarades. Un premier prend la voie des airs, bientôt suivi d’un second, tandis que les trois restants touchent terre avant de s’éloigner tranquillement, chacun dans une direction.  Fructueuse ou non, leur recherche démarre, évoluant en parallèle de la conversation du shinobi et de l’Arpenteur qui venait de réapparaitre par la porte. Bientôt, un sursaut parvient au géant. Pas de souvenir, pas d’information, mais une certitude t’assaillit : L’un des clones a disparu. Pourquoi ? Comment ? Il l’ignore, mais il sait. La ville n’est pas sûre. Et son intuition se révèle bientôt confirmée.

« Vous ne dérangez point mon épouse, au contraire. Elle se fait un devoir de nourrir les bouches qui passent un peu de temps avec son rabat-joie de mari ! »


Tous les deux penchés sur la carte, Kulaya plisse les yeux, essayant de suivre le raisonnement de son invité avec attention. Détricoter la pelote, détricoter la pelote… Mais oui, bien-sûr ! Le vieil homme s’empare de d’une ficelle, qui trainait dans son capharnaum, et de quelques clous avant de revenir à la table, tout sourire. Il plante alors la première pointe à l’un des endroits de la carte dont avait parlé Akka, puis une autre. Bientôt le morceau de cuir est constellé de tige en métal, dont chacune désigne un lieu important de la vie de Busodabozo, illuminant le visage de l’arpenteur d’un sourire satisfait. Se tournant vers son homologue archéologue, il lui tend alors sa bobine de ficelle, fier de lui.

« C’est l’heure de détricoter, mon cher. Trouvons donc cet emplacement de trésor légendaire ! »



Trois cris épars, plus forts que le tintamarre ambiant, accompagnés du tonnerre sonore d’une dizaine de pas, passent à leur tour le montant de la fenêtre restée ouverte. L’attention de l’Arpenteur quitte alors leur ouvrage, son front se barrant d’une ride de plus lorsque ses yeux se lèvent vers l’origine du bruit. Il n’avait pas le souvenir d’avoir ouvert les battants de bois et de papier de riz, sans doute était-ce son invité, étouffé par la poussière qui régnait en maitresse absolue sur son cabinet. Après tout, sa femme ne cessait de le rabrouer malgré son insistance pour éloigner les reliques de la lumière traitre du soleil qui pouvait en altérer les couleurs, il pouvait parfaitement comprendre le grand rouquin. Mais le son provenant de la rue était une horrible distraction dans son étude de la carte que venait de dégager le jeune homme, aussi se dirigea-t-il en grommelant vers l’encadrement de la fenêtre.

Les sens de Ningyo, eux, perçoivent une nouvelle disparition. De bonne ou de mauvaise augure, cette dernière rejoint la mystérieuse raison qui a provoqué la première, faute d’explication. Le vieux Kulaya s’immobilise bientôt devant sa lucarne pour observer la scène en contrebas. Médusé, ses yeux se posent sur la réplique exact, parfaite, de la personne qui se trouve à présent derrière lui. Accompagné, de surcroit, par ce qu’il devine être un des compagnons de celui-ci. Le visage avenant de l’Arpenteur se fane, alors qu’un regard en arrière lui apprend que son invité est toujours penché sur le vieux morceau de peau de vache peint. Il n’y avait guère trente-six explications à un dédoublement comme il en possédait l’exemple et il n’était pas encore assez sénile pour supputer qu’il s’agissait là d’un simple jumeau. Refermant les battants derrière lui, l’archéologue s’adosse au mur, fixant son camarade de son regard plein d’intelligence.

« Vous êtes ninja jeune homme, n’est-ce pas ? »

La bienveillance de l’hôte du Sunajin n’avait pas disparu, mais il semblait légèrement plus réservé, plus indécis quant à la suite à venir. Si la compagnie intellectuelle était un délicieux baume à un homme dont l’épouse ne partageait pas la passion, il n’en demeurait pas moins un ninja recherché par une figure locale que toute personne sensée qui aime l’art préfère éviter.

« J’ai bien peur que votre devoir vous appelle dehors. Il semblerait que vos talents aient attirer quelques regrettables rencontres et je doute que votre ami s’en sorte seul. » Il n’y avait aucune malveillance dans les paroles de Kulaya, peut-être seulement une pointe de déception et de réserve. Il n’avait pas envie d’avoir des ennuis, maintenant qu’il avait mis la main sur une ville avec autant de passage de bibelot archéologique. Pourtant, il répugnait à relâcher dans le vide ce jeune espoir curieux qu’il avait déniché dans la rue, puisqu’il avait été assez aimable pour lui permettre de poser ses yeux sur le bâton. « Nous discuterons plus tard. En espérant qu’il ne soit pas trop tard pour que ma chère et tendre rajoute un couvert supplémentaire. »

Il congédie le shinobi, déçu de ne pouvoir continuer l’étude en cours mais conscient que sa présence pourrait bientôt devenir un fardeau. L’Arpenteur regarde le jeune homme faire son choix, silencieux, tiraillé entre le regret d’une confiance trahie qu’il avait peut-être accordée trop facilement, la frustration d’être à nouveau seul avec ses idées qui tournaient en rond et l’inquiétude de ne pas savoir si cette charmante personne n’était pas venue lui voler ses trésors.

*

Lorsque le clone qui accompagne le stratège du village des sables rejoint enfin son point de départ, après quelques détours tarabiscotés, il s’immobilise au centre de la petite esplanade. Sa tête se lève, fixant l’une des maisons à proximité avec obstination, avant de la désigner à son compagnon, avec un immense sourire satisfait. Ni une ni deux, il croise les bras et se met à attendre qu’Hayato se décide à agir. Et c’est précisément à cet instant, que le chaos se déchaine.


Si l’étrange duo l’entend d’abord, il finit bien vite par voir l’origine de l’agitation qui régnait dans la rue adjacente. Une poignée de seconde après que les premiers cris n’aient déchirés l’air, une silhouette familière apparait au bout de l’esplanade résidentielle. Cheveux rouge au vent, surplombant les alentours de ses deux mètres fort peu discrets, Ningyo se dessine devant eux, en pleine course poursuite. Mais alors que la soudaineté de la situation laissait les rares passants stupéfait, une réalité percute Hayato avec violence. Il y avait deux Ningyo. Deux Ningyo, en pleine rue, dont l’un poursuivit par un certain nombre de personne. Une menace irrémédiable pour la suite de leur mission, si ce menu détail venait à se savoir. Derrière le clone numéro deux, les bruits se rapprochaient dangereusement. Qui que fut la bande de sauvage à ses trousses, ils seraient bientôt là. Il allait falloir réagir, et vite.

*

« Pardon, Pardon. » Les excuses du malandrin pris en flagrant délit par le SUnajin étaient certes frugales, mais le son de sa voix hypnotique, rendait difficile de quitter son regard de fouine. « Hé bien, hé bien. » L’homme lève les mains en l’air, faisant briller la bouteille d’alcool fraichement acquise au soleil. « En voilà, de l’agressivité. »

L’éclat, qui n’aurait dû n’être qu’une peccadille dans le champ de vision du sabreur, devient brutalement extrêmement lumineux. Beaucoup trop d’ailleurs pour l’homme en position de force qu’il était, l’obligeant à se protéger les yeux à deux mains, de peur d’y perdre la vue. Le son et les sensations, eux, n’eurent pas l’air d’être affectés par le tour de passe-passe. Aussi Yukio entendit-il clairement son interlocuteur prendre la fuite malgré les sanglots soulagés de la jeune femme qu’il avait secouru. Aveugle, cependant, il n’eut pas l’occasion de se lancer à la poursuite du malotru, manquant malgré lui de basculer le cul par terre, tant la technique utilisée le désorientait.

Il fallut bien une bonne poignée de minute au Jonin pour reprendre ses esprits. Pour son plus grand plaisir, la pauvre femme était toujours là, à le dévisager sans comprendre ce qui venait de se passer. De ses grands yeux mauves, elle était restée recroquevillée contre le mur où elle s’était faite attaquée, genoux repliés contre sa poitrine, ses mains encore fermée et réunies au niveau de son visage. La seule différence se tenait sans doute dans ses jolies prunelles encore rougie par les larmes qui avaient coulées, mais surtout, dans l’absence de tremblement de terreur pour sa vie. Elle était saine et sauve, pour l’instant.

« Merci. » Sa voix tremble un peu, mais elle répète le mot une fois ou deux supplémentaires, pour se donner contenance. « Merci. Merci. Merci. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans vous… » Elle hoquète un peu, à l’idée même de ce qui aurait pu se passer sans le courageux sabreur, avant de se risquer, un peu timidement, à tendre une main vers son sauveur. « V-Vous allez bien ? Vous aviez l’air … effrayé vous aussi ? »

Toute civile qu’elle était, le jutsu n’avait, semble-t-il, pas eu d’effet sur la pauvresse. Chance pour elle ou simplement hors d’atteinte ? Yukio n’en aurait sans doute jamais la réponse, à moins de retenter l’expérience.

« Ce n’est pas la première fois. » Une fois, deux fois, elle répète, sa voix passant d'un murmure incertain à l'affirmation. « Ma sœur a eu le malheur de tomber sur lui, il y a quelques semaines et … » Sa voix se brise. Elle était consciente qu’elle avait eu de la chance. Une chance insolente même. Jetant un regard vers un des coins de la rue, elle reprend son discours haché. « Il est parti par-là, si vous voulez vraiment... lui couper ça. » Elle marque un temps d'hésitation, rougissant à la mention de l'appareil génital en péril, avant de se risquer à poursuivre. « Dites, vous pouvez vraiment le lui couper ? La police a beau être là, elle ne fait rien et je n’ai plus les moyens de payer… » L'espoir, fragile, faisait trembler l’octave doux de sa voix et, si ses yeux ne s’étaient pas encore embué en replongeant dans ses douloureux souvenirs, cette fois-ci les larmes étaient revenues. Elles dégringolaient sur ses joues, avalant la distance et ruinant son joli maquillage avec un appétit vorace, insatiable. « S’il vous plait, trouvez-le, j’ai peur pour mes filles… »
 

Le visage de la civile sans nom disparait dans ses paumes alors qu’elle tente de cacher son désarroi pourtant palpable. Inconsolable, elle reste là, encore assise dans la crasse des rues mal famées du port, sans plus réussir à réagir à aucune sollicitation extérieure. Elle repartira bientôt vers le chemin de chez elle, rien n’en était moins sûr, mais pour l’heure, la brave femme aux yeux violet sanglotait violement. De honte, de peur, de soulagement et de souffrance réunie, au service d’une simple certitude qui l’accablait chaque jour un peu plus : elle vivait, jusqu’à ce que le hasard mette la mauvaise personne sur son chemin.

En continuant sur la piste encore chaude, Yukio rejoint enfin ses deux moitiés séparée dans le temps. Lorsque sa frimousse de voyageur dépasse de l’allée, il entraperçoit une tête familière, qu’il décide de suivre, faute de trouver l’autre malotru qui terrorisait le voisinage. Ce dernier semblait avoir d’ailleurs mystérieusement disparu, sans laisser de trace. Peut-être était-ce là un autre de ses tours de passe-passe ?
Toujours est-il qu’à cet instant précis, présent et futur fusionne, permettant à notre valeureux Sunajin de n'évoluer plus que dans une seule scène, où il se trouve rudement bien entouré et informé. Il n’avait, certes, toujours pas mis la main sur l’autre engeance du démon mais il disposait de moyen bien plus élaboré qu’auparavant pour remplir ses objectifs, dans la gigantesque ville inconnue où le trio du pays du vent évoluait jusque-là.

« Un QG ? Pour être honnête, je n’en ai aucune idée.
- Certains racontent que c’est le Gai Timonier. D’autre pense que le chef sait où il se trouve mais refuse d’y aller.
- S’il est aussi payé que nous, sincèrement, comment lui en vouloir ? »

Les deux représentants de l’ordre se regardent en grimaçant mais évite, encore et toujours, de croiser les yeux du sabreur. Ils durent même se retenir de soupirer de soulagement, lorsque la vieille femme s’empare de la conversation, pour le plus grand plaisir de son interlocuteur qui y voit, enfin, une porte de sortie miraculeuse. L’homme et la femme salue leur compagnon de route et la dame qui daigne avoir pitié de lui avant de rebrousser chemin vers la caserne, débarrassé de cette étrange personne aux trop nombreuses questions.

« Langage, jeune homme. » La vieille femme le rabroue, avant de se pencher vers le sol sous Yukio, étudiant le symbole complexe qui l’ornait avec un œil dubitatif. « C’est du travail d’amateur, il en manque un bout en plus. »

Peu commode, la matrone aux cheveux ondulés esquisse une moue concentrée, dessinant encore plus de rides dans son visage déjà marqué par le temps. Une petite mèche blanche croit même bon de s’inviter à l’étude du fuinjutsu, s’échappant de la coiffure rigide de sa propriétaire pour aller s’écraser contre sa joue, obstruant légèrement sa vision. La vieille, elle, ricane avec dédain en la rabattant derrière son oreille.

« Pas étonnant qu’il vous suive, du coup. Il était censé vous retenir là où vous avez marché dessus. Il n’a, à vrai dire, aucune autre utilité et devrait se dissiper tout seul d’ici... Maintenant. »

Comme réceptif à l’annonce de la spécialiste, le sceau se met à trembler. L’image de la technique se brouille et se déforme, maintenant bien plus proche de la patate que du cercle parfaitement tracé, avant de finalement s’évaporer, aussi soudainement qu’il était venu. Satisfaite, la vieille se met à sourire, dévoilant des dents dans un état relatif à son petit protégé.

« Nous proposons diverses …prestations, à l’intérieur. Pensez à revenir accompagné et à dépenser un peu dans mon établissement, pour ce menu service, jeune homme. »

La femme fait demi-tour, retournant vers l’auberge qu’elle avait quittée pour tromper son ennui. Yukio, lui, prend enfin toute l’ampleur de l’identité de sa bienfaitrice : Son visage avait beau ne pas être maquillé de blanc, son kimono, lui, ne laissait aucun doute quant au métier de la matrone. Le col de son vêtement dévoilait sans pudeur la naissance de son cou et une partie de ses épaules, comme il était de coutume pour les oirans en service. La qualité et la richesse du tissu, ainsi que les paroles de la vieille dame, laissait largement sous-entendre qu’elle n’évoluait pas seulement avec les prostituées mais qu’elle y avait un statut particulier. La maitresse maquerelle, ou grande sœur comme l’appelait ses paires, s’enfoncent dans l’établissement sans un regard en arrière pour celui qu’elle venait d’assister, ne laissant au sabreur pour tout nom pour la retrouver que celui de Paradis des glycines.

Autour du Sunajin, le carrefour était relativement calme. Ça et là, quelques filles semblaient tenter de rapatrier quelques clients vers l’auberge mais le quidam moyen ne s’y attardait guère. Il n’y avait là, une fois de plus, pas de trace de ses deux cibles précédentes et il découvrit bien vite que ses autres bienfaiteurs avaient préféré s’éclipser sans demander leur reste. Une multitude de possibilité s’offrait maintenant au sabreur. Il pouvait continuer de discuter avec son ainée, au risque d’entrer seul et d’y faire passer le contenu de sa bourse. Il pouvait chercher ses camarades, puisque deux heures s’étaient écoulées depuis leur dernier contact.


Alors que Yukio esquissait un premier pas vers sa destination, il esquive de peu une silhouette massive. Cette dernière, malpolie, ne prend qu’une courte seconde pour observer la personne qu’elle a bien failli emporter avec elle. C’est alors, seulement, que l’épéiste reconnait quelqu’un qu’il connait bien, juste avant que ce dernier ne se volatilise dans un coin de rue proche. Ningyo. De là où venait le jeune homme, des dizaines de cris s’élevaient de tous les recoins des rues, la ville s’éveillant soudain de sa torpeur paisible. Quoi qu’il se passe, le géant rouge s’était, semble-t-il, attiré quelques ennuis, dont les premières frimousses, armées, émergeaient déjà des allées adjacentes pour le rattraper.

Récapitulatif combat:
Carte de la ville:


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