Je m’étais tendu en voyant les hommes arriver. J’avais eu peur qu’ils m’entendent, peur qu’ils nous voient, mais rien, ils étaient passé, ils n’avaient rien vu et moi, je m’étais sentis soulagé, heureux que ça ai fonctionné. J’avais eu envie de m’exprimer, mais il était évident qu’un événement viendrait contrarier mes plans. Un élément imprévu, un élément perturbateur, un élément vert, voyant, qui ne manqua pas de m’arracher un sourire quand elle s’écrasa sur le sol. Hako, que pouvait-elle faire ici ? Que pouvait-elle faire ici, sur cette mission ? Je n’en savais rien, mais cet échec était plus que plaisant. Du moins jusqu’à ce qu’elle n’ouvre la bouche. Elle voulait passer aux choses sérieuses, et surtout elle se demandait ce qu’on foutait caché ? Je ne comprenais déjà pas pourquoi Shishio devait repartir, mais je ne comprenais surtout pas pourquoi on nous envoyait quelque chose d’aussi voyant sur une mission qui semblait surtout être d’assassinat. Un nouveau miracle arriva alors lorsque Sora me félicita pour mon illusion. Légèrement pris de cours, je le regardais, hochant la tête sans vraiment savoir ce que je pouvais faire d’autres avant de reporter mon attention sur la ville. On allait devoir récolter des informations, je n’allais pas devoir user de Sharingan, ça me semblait déjà logique. Devoir y aller me stressait un peu plus que prévu, mais je ne pouvais plus reculer, on avait perdu suffisamment de temps et Sora allait perdre patience.
Posant mon regard sur Hako, je sortis enfin de mon silence pour la conseiller, « Tu devrais changer de vêtements, vu ce qu’on doit faire, je ne suis pas sûr qu’une tache vert fluo nous aide à être discret. » et ça, sans avoir d’envie de la contre dire, juste il nous fallait être discret, ne pas attirer l’attention. Sinon on allait mourir. Je ne voulais pas mourir, j’avais des choses à faire, je ne savais pas quoi, mais je devais les faire. Sora l’avait dit de toute façon ? On devait rester en vie. « On va ensemble au village, on cherche à savoir comment ils fonctionnent exactement et on avise à ce moment-là. », soufflais-je en relevant les yeux vers le Jonin. Je n’avais aucune idée de ce qu’il avait en tête, de ce dont on aurait besoin, mais là… On avait plus le choix.
Levant alors les yeux vers Yume, un autre problème me vient à l’esprit. « Yume tu devrais Henge, tes yeux sont trop reconnaissables. », et il était hors de question qu’elle meurt à cause de son sang. Elle était aussi dangereuse à cet instant qu’une Hako ne sachant pas distinguer le vrai du faux. D’ailleurs, comment Hako était censé repérer les ennemis avec du chakra, elle ne savait même pas identifier une pauvre illusion. On était mal parti, vraiment mal parti.
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ft. Sora, Yume & Shishio
Hyûga Yume
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Je restais plus que silencieuse en observant autour de nous, je retiens presque mon souffle en voyant passer les moines et me tendis silencieusement. J’en oubliais presque de respirer en continuant de regarder. J’observai les hommes, pas d’armes… ils semblaient sûrs d’eux, étaient-ce des maîtres du Taijutsu ? En tout cas, ils ne m’inspiraient nullement de la sympathie. Ils rentraient tranquillement chez eux. La voie était libre. Et malgré la nuit tombante, je vis clairement le chakra de Hako. J’ouvris la bouche pour prévenir les autres et surtout Hako… Qui sauta les deux pieds dans l’illusion. Je retiens un rire et posai un doigt sur mes lèvres pour la faire taire en écoutant le sensei. Qui semblait aussi ravi de voir Hako que se faire mordre les fesses par un lion. Bon au moins la grandiose, Hako sort de mon corps, team 2 était au grand complet. Joie, mort et destruction sur nos ennemis. Je souris à Akira avant de fouiller dans mon sac pour tendre quelques vêtements plus sobres à Hako en lui faisant les gros yeux.
« Et ne discute pas, enfile-les, on doit être discrets ! »
Je hochai à nouveau la tête en écoutant Akira, j’étais de toute manière prête à le faire, je n’avais pas trop le choix.
« C’était prévu, ne t’inquiète pas. »
Je lui souris avant de fermer les yeux et de faire un mudra. J’avais déjà arrêté mon byakugan, Henge ou pas si je l’utilisais c’était beaucoup trop flagrant. Je pris l’apparence d’une jeune fille aux cheveux châtains clairs, avec des yeux noisettes et un visage relativement différent du mien. Il fallait bien que mon apparence soit bien différente de celle que j’avais de base. Pas de bandeau de Konoha, je ressemblais plus à une jeune chasseuse avec des vêtements confortables et mon arc dans mon dos. Voilà. C’était parfait.
« Ils ne semblaient pas armés, ils rentraient chez eux. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas forts au corps à corps où qu’ils n’ont pas d’autres techniques. Je pense qu’on peut aller en ville, mais si je dois utiliser mon byakugan, je vais devoir le faire soit en étant caché, soit le faire en changeant mon henge pour passer pour une aveugle. »
Autant prévenir, je tenais à la vie… Même si ce n’était pas toujours visible, en tout cas j'étais prête à aller en ville..
Malgré une arrivée... en fanfare, Hako avait conscience qu'elle avait été envoyé rejoindre son équipe pour une mission particulièrement périlleuse. Donc, après avoir tiré la langue à Akira comme il se doit, elle écouta patiemment (c'est à dire sans trop se dandiner) les instructions de son chef d'escouade. "Pas de soucis, j'ai des milliers de p'tits-espions, senseï !" lança gaillardement la minuscule genin, le pouce levé, la pose conquérante. Mais très vite son coté Aburame repris le dessus et elle redevint sérieuse pour un temps.
La plupart des civils se faisaient une idée fausse et bien souvent exagérée des capacités des shinobi. Mythes et légende savamment entretenues par les ninjas eux-même. Et même entre eux, ils ne connaissaient pas exactement la part d'exagération dans les pouvoirs d'un clan. "Par contre, ça va être assez long et je vais devoir me rapprocher et circuler. Mes insectes n'ont pas l'autonomie d'un aigle royal, senseï, ni la durée de vie. Et j'peux pas en faire des nuages entier, sinon ça risque de se remarquer. Du coup, j'vais devoir me balader au proximité du manoir seigneurial, voire de m'y inviter s'il est trop grand. Pareil pour le temple, mais comme il est à l'écart ça sera sans doute plus facile. Ou j'peux juste aller faire semblant d'y prier un peu le temps que mes bestioles s'amusent avec les bonzes..."
La kunoichi vert-pomme haussa les épaules puis arborra un sourire narquois suite à la dernière remarque de Sora. "Vous inquiétez pas, senseï, j'vous protégerai ! Yume est assez grande pour se débrouiller et Akira se cachera de toute façon derrière un faux buisson au moindre signe de danger. Je me demande s'il espère qu'une jeune fille tombe du ciel dans ses bras à cause de ça..." Fanfaronnades et piques habituelles du lutin vert de Konoha. Mais elle espérait vraiment être capable de protéger ses coéquipiers au besoin. Malgré ce qu'elle avait affirmé, la jeune Aburame ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour son amante secrète, aussi douée soit-elle. Ses magnifiques yeux lavande pâle risquait de trahir son appartenance à un redoutable clan de ninja... Même si pour rien au monde elle ne l'aurait avouée, Hako se souciait aussi du jeune Uchiha. Pas qu'elle le juge aussi nul et faible que ses propos vachards le laisser sous-entendre. La minuscule kunoichi savait bien qu'Akira avait progressé, tout comme elle. Même s'il semblait encore avoir un corps en tofu mou. Lui aussi avait des pupilles aux pouvoirs légendaires qui pourraient trahir son ascendance. Par chance, le sharingan étaient plus discret, ne se dévoilant normalement que sur le champs de bataille.
Sora-senseï n'aurait normalement pas besoin de l'aide d'une petite genin. Normalement. Mais lors d'une mission nécessitant l'intervention de shinobi, l'impossible pouvait se produire. Et elle avait suffisamment affronté son Inuzuka de mère pour connaître un des plus insidieux points faibles des maîtres d'animaux-ninja... La plupart des ninja voyaient les Aburame comme des amoureux de la nature, prêt à défendre le fascinant (pour eux) monde des insectes. Une erreur : les kikaichuu et autres insectes, bien qu’extrêmement estimés et précieux, n'étaient que des outils. Une ressource sacrifiable et remplaçable. Mais ce n'était pas le cas pour les partenaires de Inuzuka et probablement des Inuwashi. Hako avait déjà mis à mal sa mère en menaçant directement son chien géant, l'obligeant à voler à son secours... Si Hako n'aurait normalement pas à défendre Sora, elle espérait pouvoir faire en sorte qu'on ne menace pas son aigle.
Alors que la joyeuse Aburame s'apprêtait à s'élancer pour aller espionner, elle fut arrêter par une remarque du stratège Uchiha, qui avait noté un point de détail important. Le fait qu'elle ressemblait à un lutin vert-grenouille bardé de froufrou. Une tenue ravissante certes, mais peu discrète et qui criait à l'excentrique. Et qui dans le Sekai pouvait se permettre d'afficher sans honte ni soucis pareil costume bizarre ? Un shinobi. Hako grogna un vague assentiment, bien conscience que sa tenue provocante n'aider pas à se fondre dans la masse...
Yume la foudroya du regard, faisant ravaler à la jeune Aburame ses remarques acides envers celui qui avait inventé une technique de transformation des plus chatoyantes. Heureusement son amante était prévoyante et vu le nombre de missions qu'elle avait effectué en compagnie du lutin vert de Konoha, bien préparée : elle disposait d'une tenue de rechange, plus civile et passe partout pour la jeune Aburame. "Ok, ok, j'ai compris..." soupira la petite genin, néanmoins chagrinée de ne pouvoir afficher ces beaux habits. "Fichus fanatiques ! ça aime pas les ninjas et d'un coup à cause d'eux le monde devient plus terne..."
Juste pour agacer ce prude coincé d'Akira (et aguicher Yume), l'insupportable punaise Aburame se dévêtit sans gêne devant eux, avant d'enfiler les vêtements sobres (moches donc) tendu par sa belle Hyûga. Ceci étaient le classique "fondons-nous dans la masse" standard des ninjas de Konoha. Sobres, ternes, sans rien de spécial. Ni les frusques sales d'un paysan, mais loin du faste ou de la qualité d'habits de bourgeois ou de noble. Pire encore : là dedans, Hako ressemblait encore plus à un garçon, un veste marronâtre masquant le peu d'atour féminin de son petit corps d'adolescente... Elle sentait venir les remarques d'Akira, voire de Yum-Yum si elle était d'humeur taquine.
Aussi, le lutin vert pris les devant. "Génial... Dans cette tenue, j'ai l'air plus virile qu'Akira..." lança-t-elle d'un ton sarcastique. Elle dédia quand même un vague sourire et un clin d’œil complice à l'Uchiha, pour bien montrer qu'elle plaisantait. On sait jamais : à cet âge là, les garçons sont parfois de grands sensibles quand on se moque de leur masculinité...
"Bon, j'vais commencer par aller au temple, avant de descendre en ville." annonça la minuscule genin, alors que les autres semblaient plus d'avis de se rendre en ville. "Juste en repérage, j'vais pas attaquer le monastère seule..." Hako avait dû ajouter cette dernière phrases à la hâte sous le regard perçant de son amante et de son senseï. Ils avaient déjà apparemment croisé de ces moines, qui s'étaient dirigé vers le temple. Parfait : plus il y aurait de bonze là-bas, plus Hako et ses petits compagnons pouvaient espérer déceler les personnes d’intérêt. En plus, la minuscule spécialiste en Taijutsu était parfaite pour enquêter là-bas. Elle n'avait pas de nobles manières pour se mêler à la cours du seigneur local, mais avait confiance dans ses arts martiaux et son physique robuste : idéal pour jouer au "jeune disciple en quête d'illumination" et infiltrer le lieu durant le service du soir. En plus, ses insectes sagement à l'intérieur de son petit corps, elle ne présentait pas les stigmate d'un Kekkei Genkai ou d'art ninja trop visible.
S'élançant gaillardement en direction du temple, voyant dans les nombreuses marches un simple exercice d'échauffement, Hako avait déjà milles et un plan dans sa tête. En plus de "prendre la température" du monastère et de rechercher ses maîtres les plus puissant, la minuscule genin comptait bien en apprendre plus sur ce culte fanatique. Et si possible dérober deux-trois trucs, comme des tenues de moines pour son équipe. Si leur cible, Matsuba Kinnori avait quelques accointance avec le culte, ils pourraient s'en servir pour l'approcher ! Encore un plan parfait de Hako-sama ! Prends ça Akira ! Mais d'abord, inspecter ce temple. Dès qu'elle fut assez proche mais hors de vue, la kunoichi déguisée convoqua un petit nuage d'insectes-espions avec son Mushigan. En cette saison, ils pourraient sans doute passer pour des moucherons ou moustiques... Pendant que ces troupes voletteraient dans le temple, elle irait faire ses dévotions histoire de voir ce qu'il se passait dans ce monastère...
Récapitulatif:
Santé
100%
Chakra
98%
Insectes
98% in0% out
Résumé : Hako préviens son senseï des limitations de ses techniques d'espionnages. Elle se change pour passer pour un(e) civil(e). Ensuite, elle se dirige vers le monastère, pour faire un repérage. Et voir si elle peut dérober quelques tenues de moine...
Techniques et objet utilisées :
Technique inventée
MUSHIGAN 【ŒIL DE L'INSECTE】
DOMAINE :
Hiden Aburame
RANG :
D
PORTÉE :
Moyenne (rang D/C) - Grande (rang B/A) – Très Grande (rang S)
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Simple technique d'espionnage du Clan Aburame, consistant à envoyer un petit nombre de kikaichuus en éclaireur ou pour espionner. Un ninja sensoriel ou doté d'un dojutsu adéquat peut repérer les kikaichuus. La portée est limitée mais évolue en fonction du rang du shinobi, les kikaichuus ayant tendance à se perdre si trop loin de leur ninja/nid. Il est impératif d'attendre le retour des kikaichuus espions pour avoir les informations. Celles-ci sont uniquement visuelles et/ou à base d'odeurs. Jutsu idéal pour tricher aux examens (et prouvant par son nom que le Clan Aburame a de l'humour).
Il semblerait que cette équipe soit plutôt bien équilibrée. Hako pourrait vachement nous aider dans le repérage et Akira pourrait couvrir certains de nos actes et surtout durant la période de tentative d’assassinat pour couvrir nos traces. Le byakugan ne sera pas forcément très utile, mais elle pourrait toujours servir comme deuxième archer pour couvrir les distances lointaines. Par contre, niveau caractère, c’était plus compliqué entre le tempérament de feu du lutin vert, la lâcheté du Uchiha et le balai dans le cul de la Hyuga. La mission serait difficile pour cela, Yume avait dû henge ses yeux pour changer la couleur, Hako avait dû se changer suite à la phrase d’Akira. En même temps, elle était haute en couleur normalement et maintenant elle ressemblait à n’importe quelle jeune fille. La phrase comme quoi elle était plus virile dorénavant que l’albinos aux yeux rouges. Un léger rictus venait de se dessiner sur mon visage. Elle n’avait pas totalement tort.
Par la suite, elle expliquait que ses insectes ne pouvaient pas parcourir une aussi grande distance. Ils n’étaient pas aussi tenaces que mon aigle, je me demandais si j’avais visé trop haut. Elle voulait y aller seul en éclaireuse, ce n’était pas une si mauvaise idée. Cependant, je ne pouvais pas la laisser seul, s’il lui arrivait quelque chose, elle restait la plus prometteuse de mon équipe. Je ne pouvais pas me permettre de la perde dès le début de la mission. Je réfléchissais un instant et je me mis à parler :
« - Te laisser y aller seul serait beaucoup trop dangereux. Hako, j’irais avec toi, pour l’instant nous allons que servir d’éclaireur afin de repérer les lieux rien de plus. Si combat il y a lieu, nous effectuerons une retraite où j’enverrais mon aigle vous prévenir du problème. En attendant Akira et Yume, vous allez aller dans la ville récolter quelques informations seul le seigneur, mais surtout sur le bonze qui semble puissant. Si tout vous semble bon, partons, il est temps d’avancer un peu dans cette mission. N’oubliez pas vos dojutsus sont à éviter et à utiliser qu’en derniers recours. »
J’enlevais le brassard de plume que je rangeais dans mon sac. Aucun stigmate de clans ne devait se trouver visible à l’œil nu. J’avançais avec la petite Aburame à mes côtés. Nous deux pouvons passer facilement pour des membres bonzes :
«- Hako, il sera possiblement durant cette mission qu’on puisse se retrouver à se raser les cheveux si nous voulons infiltrer le temple des moines. Tu t’en sens capable ? »
Il n’était pas envisageable qu’on puisse louper. Mon crâne ne présentait pas autant de cheveux que celui de la petit Aburame, donc il serait plus difficile pour elle. Enfin, ce n’était que supposition. Nous arrivâmes dans la cité, je sifflais et l’aigle se mettait à rester au-dessus de nous, mais tout en tournant tout le long de la cité pour ne pas attirer de mauvais regards. Une dernière chose que je devais demander :
« - On commence par le temple ou la demeure seigneuriale ? »
Yume avait prévu le coup avec Hako et elle lui sortie des vêtements neutres avant d’elle-même effectuer un Henge pour changer d’apparence. Je n’étais pas pour qu’elle utilise son Byakugan, quelle que soit la raison, elle passerait inévitablement pour un ennemi et ça nous ne pouvions pas nous le permettre. Si ces hommes en avaient après les Dojutsu, ils savaient naturellement ce qu’il en était exactement et la contraction des rétines de la Hyûga ne passerait pas pour une cécité. J’avais assez fréquenté Kyoshiro pour ça. Hako consentit à se changer, mais bien évidemment elle le fit devant nous, ce qui me fit lever presque aussitôt les yeux vers le ciel pour ne pas être une nouvelle fois confronté à son horrible nudité. Quant à savoir quand elle avait fini ? Il suffisait de l’écouter me critiquer une nouvelle fois pour savoir que c’était bon. Baissant les yeux, je soupirais à cette remarque avant de souffler avec tout l’acide que j’avais, « Et moi je resterais donc définitivement plus féminin que toi avec ton absence de poitrine… C’est cool non ? Tu es convaincante en homme et moi en femme… » c’était blessant pour nous deux, mais au moins Hako finit par partir, suivi de Sora qui nous avait envoyé avec Yume dans le village à le recherche d’information. Hôchant donc la tête, j’attendais qu’il soit hors de vue pour m’isoler à mon tour et passer des vêtements plus sobre, sans la moindre affiliation au clan Uchiha et sans rapport avec Konoha.
Habillé d’un pantalon sombre et d’un t-shirt collant mon buste, j’avais passé une sorte de chemise plus large pour passer pour un paysan de passage avant de cacher mes affaires pour ne pas paraître plus encombré que je ne devais l’être. Cachant mes armes dans une poche dissimulée, je mettais en avant une gourde en terre cuite et mon repas pour n’être qu’un voyageur. Sortant donc de ma cachette, j’avançais vers Yume avant de me pencher pour prendre de la terre et lui en mettre sur les vêtements et le visage. J’en fis de même pour moi et j’initiais une descente toute en lui expliquant pourquoi j’avais fait ça. « On était trop propre sur nous. On ne pouvait pas être crédible comme civil ainsi. », un défaut des ninja sans doute, on savait se blesser, se tacher, mais qu’en combat. Il était rare de voir un ninja sale au quotidien. On représentait un village, on devait être présentable, mais si l’on était civil, qu’on travaillait la terre, ou chassions les créatures de ce monde, il était nécessaire d’avoir l’air d’eux. L’on ne pouvait pas être propre sur soit quand nos activités étaient si précaire. Descendant donc toujours plus, je rajoutais, « Si jamais ils ont fait des recherches sur nous, on va devoir changer de prénom, tu seras Yakusoku Ema et moi Yakusoku Rei et on travaille pour le même agriculteur qui est notre oncle, moi je suis fermier et toi tu t’occupes de la viande, ça me semble le plus logique. » si on devait interroger les gens on devait-être en mesure de répondre à des questions aussi. Plus l’on pouvait en dire, moins il y aurait de suspicion, surtout si on était précis, qu’on n'hésitait pas.
« Nous viendrons du Delta d’Ofusecho dans les plaines fertiles et l’on nous a demandé d’aller chercher des nouvelles graines dans la vallée de la foudre, près du Pic de Motogumi. Il s’agirait de semence résistante à une maladie, du moins ça sera ce que l’on aura dit à notre oncle. Et l’on aura fait escale ici car nous sommes fatigués et pas très certain du chemin à prendre, car nous avons perdu notre carte. Ça te va ? », je me prenais peut-être un peu trop la tête, je le savais, mais ce n’était pas sur place qu’on allait devoir improviser. J’étais brusquement heureux d’avoir appris la géographie du Sekai et d’avoir pris des précautions pour en retenir les lieux principaux. Je pensais ne pas être le seul à avoir une bonne vision du monde et si je pensais qu’il n’était pas nécessaire de rentrer trop dans les détails avec eux, nos réponses assurés pourraient nous garantir un peu de crédibilité. Chose qui ne serait pas venue à l’esprit d’Hako au passage. Les premières maisons apparaissaient à hauteur d’homme et avec elles les premiers humains que l’on ne pouvait pas tromper. C’était à nous de jouer.
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Hyûga Yume
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Je ne dis rien à la remarque de Hako, me contentant de lever les yeux au ciel sans rien dire. Un jour elle se prendrait une mandale et elle n’aurait pas à demander d’où cela venait. Ah ! Et on se séparait, au moins j’étais rassurée pour Hako : elle n’était pas toute seule… Il y aurait quelqu’un pour veiller sur elle et lui mettre de grandes claques derrière le crâne pour la faire taire. Je pris Hako par le col avant de lisser le pli de ses épaules. J’en profitais pour lui glisser quelques informations et quelques ordres pour m’assurer qu’elle ne fasse pas de connerie.
« Hako, tu écoutes bien Sora-sensei, et tu restes calme ! Tu restes discrète ! »
Je lui levais le menton pour qu’elle me le jure les yeux dans les yeux. Je lui donnai une petite tape sur la joue avant de me tourner pour laisser Akira-kun se changer. Je me retournai à nouveau vers lui avant de rester surprise quand il se mit à m’étaler de la poussière dessus, je finis par comprendre avant de l’aider et de bien frotter mes mains ainsi que mon visage.
« T’es un génie Akira ! »
Je l’aidais pour m’assurer qu’on soit proche physiquement en l’écoutant. Je notais les informations sans rien dire. Il semblait plus âgé que moi, donc j’allais l’appeler Rei-kun. Yakusoku Ema et Rei. D’accord. Ça sonnait bien ! Je souris. Des plantes, Delta Ofusecho, Pic de Motogumi. Mais en même temps je paraissais plus vieille. Je souris.
« Parfait ! Tu vas pouvoir m’appeler Nee-chan. »
Je lui souris avant de rajuster ma veste avant de me mettre en route vers la ville. Il commençait à faire nuit, il fallait se dépêcher. Je m’approchai de la porte de la cité en regardant Rei. Tout allait bien se passer. Les gardes étaient particulièrement nerveux où c’était moi ? Je passai un bras autour des épaules de Akira avec un sourire.
« Allez p’tit frère ! On va pouvoir se reposer un peu ! »
J’avais intérêt à bien jouer le jeu d’une jeune fille énergique et protectrice envers son petit frère. Je m’approchai à pas vif des gardes pour me diriger vers la porte, comme-ci la situation était tout à fait normal. La situation était normale. Je glissai un regard à Rei sans rien dire. S’ils nous demandaient nos papiers… Quoi que… Dans ce monde qui en avait ? Mais il ne fallait pas qu’ils nous fouillent, nous avions soigneusement caché nos bandeaux frontal, histoire d’être tranquille. Mais pour l’instant nous n’étions pas nerveux, tout irait bien.
Le groupe, après discussions et piques, s’élançait finalement vers la sinistre ville où se pourléchaient des monstres aux ventres creux, désireux et avides de nouvelles victimes, mus par un pogrom systématique de ces êtres honnis. La décision retenue fut de scinder l’équipe en deux, les détenteurs de dôjutsu, d’une part, les dompteurs d’animaux – insectes et aigle -, de l’autre. La ville s’étendait grossièrement autour d’une rivière assez épaisse pour être confondue avec un fleuve, alimentée par une cascade lointaine, glorieuse et grande fierté des habitants du bourg, souvent traversée par des ponts à l’architecture traditionnelle, typique de la vallée du feu. La longue cité épousait, de même, la montagne trônant au-dessus d’elle, sublimant les contours rocheux d’une telle concrétion.
Longeant la basse-ville, en plein, donc, faubourgs ; nos animaliers, avec leurs mines repues et le teint frais, ne passaient pas inaperçus pour la populace famélique qui, assis sur les porches des masures en piètre état – contraste saisissant avec la richesse de la haute ville -, lorgnaient d’un œil mauvais le duo. De fait, c’est souvent chez les pauvres et les moins instruits que la bile fangeuse d’une politique assassine et raciste prend forme, ainsi, ne reconnaissant pas ces êtres mystérieux, un colosse au visage martial et un enfant androgyne, des murmures commençaient à s’élever, empreints de paranoïa : qui étaient-ils ? Que venaient-ils faire ici ? Au fur et à mesure que l’aiglon et l’insecte s’approchait des escaliers menant au monastère, les regards se désintéressaient, un peu plus voilés par l’anxiété. Les lanternes éclairant le chemin projetait une ombre sinistre sur les marches, sublimant l’arche de bois blanc, promettant un avenir des plus scabreux à ceux qui la franchissait. Seul moyen pour accéder au temple, les moines ne s’étaient pas embêtés à garder le chemin, puisqu’ils verraient arriver, depuis les murs de monastère, quiconque s’approchait depuis ces escaliers.
Le second groupe, emmené par l’intelligence du jeune Akira, se maculait de boue, un air miteux sur le visage et une histoire crédible – du moins pour ceux qui ne prendraient pas la peine de chercher la petite bête -, pénétrait le village avec conviction, mais pas sans crainte. Conscient des regards scrutateurs posés sur eux, il suffisait d’un faux pas, semblerait-il, pour se retrouver à se battre pour leurs vies. Les gardes de la haute ville, empesés dans de lourdes livrées, observaient la fratrie, des sourires moqueurs sur le visage. Les voyant s’approcher, ils reprenaient de leur sérieux, bien décidé à faire leur travail correctement. Stoppant net les deux adolescents, le plus âgé des deux soldats – et le plus haut gradé, reconnaissable par ses galons et boutons de manchettes – demandait d’une voix impérieuse.
« Oh ! Halte ! Vous croyez faire quoi ? Vous avez une autorisation expresse de pénétrer ces lieux ? »
La haute ville, lieu du seigneur, protégée par de fortes murailles, était autant un temple de la démesure architecturale que du fiel haineux ; il s’agissait là de la racine du mal où aristocratie et élus du vil personnage y habitant se retrouvait dans l’opulence et l’élitisme qui les caractérisait. Y entrer serait le meilleur moyen de couper la tête au serpent répandant son venin dans les esprits et les cœurs, causant moult malheur. Avant que les jeunes konohajins puissent répondre, deux enfants aux bouilles d’anges et en livrées, différentes de celles des soldats, portant des paniers de pain – des sortes de commis de cuisine -, les bousculaient et continuèrent leur chemin jusqu’à une petite porte, plus loin, où ils toquèrent selon un rythme étrange, puis, après quelques secondes d’attentes, entrèrent, passant ainsi la muraille.
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Aburame Hako
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Hako soupira en voyant que Sora s'inquiétait pour elle. Comment pourrait-elle faire ses preuves si à chaque initiative, elle se faisait accompagnée par son senseï ou la stricte Yume ? Qui d'ailleurs, une fois de plus, avait plus ou moins été désignée comme la chef des genin et la personne la plus mature, au point d'avoir à encadrer l'autre inutile d'Akira... Pourquoi Sora ne lui faisait pas autant confiance qu'à sa belle Hyûga ? Mais bon, c'était lui le chef d'équipe et la minuscule genin n'avait pas son mot à dire... "Comme vous voulez, Sora-senseï..." grommela tout de même la jeune Aburame, vaguement boudeuse. "Pourtant, l'danger, ça me connaît. Mais bon, on va faire selon votre plan..." Enfin, plus ou moins. Hako était connue pour interpénétrer un peu à sa sauce les ordres.
"Allons donc demander l'hospitalité à ces charmants fanatiques..." ricana joyeusement le lutin vert de Konoha. "Promis, j’essaierai d'éviter qu'on ai à se battre tout de suite !" Comme l'avait dit l'Inuwashi, ce n'était pour l'instant qu'un simple repérage. La kunoichi grogna en caressant sa crinière en bataille de cheveux châtain, quand Sora évoqua l'idée de faire raser le crâne.
"Théoriquement, oui, j'suis capable de me séparer de mes beaux cheveux. J'suis une kunoichi, pas une gravure de mode !" répliqua vertement la petite Aburame, un poil vexée que son chef d'escouade pense qu'elle se laisserait arrêter par ce genre de détail. D'un autre coté, cela risquait l'attirer l'attention s'ils devaient changer de déguisement. Et si Yume masquerait superbement son amusement avec son entraînement d'impassible Hyûga, il fallait s'attendre à moult piques de la part d'Akira. "Mais si possible, on va essayer d'éviter. On est pas forcé de se convertir en un jour ! Et on sait pas encore si ce culte a des traditions de ce genre..."
Ayant décidé de leur cible, la konohajin naine et son maître asocial se mirent en route, direction le monastère où avait disparu les moines. Et de fait, ils durent traverser une partie de la cité. Hako était consternée par le spectacle pitoyable qu'elle découvrait en cheminant vers le temple surplombant la ville. C'était une cité du prospère Pays du Feu, cet endroit ? La basse-ville ne faisait pas honneur aux terres défendues par Konoha ! Même si la pauvreté, les différences de classes et les inégalités sociales existaient partout, cet endroit semblait fort miséreux. Un défaut de gestion du seigneur local ? Sans doute n'était-il qu'un incapable parvenu ou un tyran peu soucieux de son peuple. Voilà qui ne serait pas étant de la part d'un empaffé qui avait décidé un pogrom contre les possesseurs de Kekkei Genkai qui avait le malheurs de naître sur ces terres.
Emplit d'une saine colère, Hako serra son petit point. Ayant fait la guerre de Baransu, la kunoichi vert-pomme (bien que présentement plutôt terne) savait à quoi conduisait ce racisme et cette intolérance. Elle comprenait et approuvait désormais sa mission d'assassinat : ce serpent devait être impérativement décapité !
Mais en traversant ces faubourgs décatis, à la population de crève-la-faim souleva un problème dans l'esprit analytique de la minuscule Aburame. Même si elle avait adopté une tenue passe-partout, comparé à ces nécessiteux, elle et Sora semblait bien pimpant... Elle soupira : de toute façon, elle n'aurait guère pu cacher son corps sain et robuste de kunoichi en pleine santé et parfaitement entraînée.
Pendant un instant, le lutin vert de Konoha envisagea de recourir à quelque henge pour se rendre un poil plus loqueteuse, mais bien vite elle y renonça. Elle et l'Inuwashi avaient traversé la ville et il suffirait d'un bavard pour s'étonner de son soudain revers de fortune auprès d'un moine pour compromettre sa mission d'infiltration. Et autant se présenter auprès de fanatiques suspicieux anti-ninja sans arborer un déguisement issus des arts shinobi...
Du coup, il allait falloir ruser. Et mentir. La petite genin eut un sourire de requin : voilà un défi amusant ! Et il lui fallait prouver à ce faquin d'Akira qu'elle pouvait tout à fait réussir une investigation par elle-même. Bon, en compagnie de Sora, leurs maîtres, mais la kunoichi voulaient également prouver à son chef d'escouade qu'on pouvait lui faire confiance.
Pour le moment, il lui fallait simplement découvrir qui était le dirigeant de cet ordre maléfique de moine-guerrier, pour l'occire au besoin. Et si possible, la rouée petite Aburame aurait aimé s'y faire inviter pour dérober quelques vêtements monastiques. Cela serait potentiellement utile pour approcher leur véritable cible : le Seigneur Matsuba Kinnori.
Hako nota que rien que le fait de s'être engagé sur le chemin du monastère avait fait détourné le regard des pauvres âmes de la basse-ville. Nul doute qu'ils craignaient eux aussi les moines-guerriers, sans doute à cause de leurs purges ou de leur brutalité. Ces saints-hommes n'étaient peut-être pas si angélique que ça pour les pauvres...
Sautillant (Hako était incapable de s'en empêcher) sur le long chemin chichement éclairés par des lanternes qui étiraient des ombres inquiétantes, la jeune Aburame proposa une couverture à son senseï à voix basse. L'endroit, impressionnant avec son torii blanc cadavérique, se prêtait aux murmures. "Nous serions des frères de la famille Inumusha, de exploitants agricoles plutôt aisés dont les terres sont assez loin de la ville." proposa Hako, utilisant sa fertile imagination pour concocter une histoire crédible. "Notre père se serait remarier suite au décès de sa première femme, notre mère et nous enverraient au monastère pour proposer un don de riz pour célébrer la naissance de son nouveau fils au prochain solstice... Et, suite à une idée de sa nouvelle femme, pour voir si nous deux on ne pourrait pas entrer dans les ordres, afin de ne pas causer de problème de succession et d'avoir moins de bouche à nourrir... D'ailleurs, une fois arriver en ville, on se serait fait dérober notre argent par des tire-laines et on demanderait, à notre grande honte, l'hospitalité pour la nuit."
Hako avait une petite tendance à lire trop de roman... Et, confiance en son imagination, elle se sentait capable de broder à loisir sur cette histoire si on l'interrogeait. Son air gamin jouait pour elle dans ce genre de situation... A voir si Sora approuverait son histoire ou trouverait un mensonge de son cru pour expliquer leur présence à cette heure.
Juste avant d'arriver à l'entrée du temple, Hako feignit de devoir relacer ses sandales et s'accroupit dans l'ombre pour composer secrètement quelques mudra et faire appel à son essaim. "Mushigan !" souffla-t-elle à voix basse, convoquant une nuée d'insectes espion qu'elle envoya voleter vers le temple. Il passerait probablement pour des moustiques ou autre moucherons nocturne. En tout cas, espérons-le. "J'ai envoyé une partie de mes légions explorer un peu, Sora-senseï." expliqua-t-elle à l'Inuwashi avec un clin d’œil. "Mes insectes sont plus discret qu'un aigle et avec un peu de change, ils trouveront de bonnes choses à manger... C'est à dire des gens disposant d'un chakra intéressant..." Et pendant ce temps, ils pourraient se présenter aux bonzes et leur servir quelques mensonges... Mais c'était à d'abord Sora, l'adulte de les annoncer. Fichue taille ridicule !
Récapitulatif:
Santé
100%
Chakra
98%
Insectes
98% in0% out
Résumé :
Concocte un mensonge qu'elle propose à Sora pour justifier leur présence à cette heure en direction du monastère. Quand elle est assez prêt, elle convoque le Mushigan (je l'avais fait un peu trop en avance dans le post précédent, apparement)
Techniques et objet utilisées :
Technique inventée
MUSHIGAN 【ŒIL DE L'INSECTE】
DOMAINE :
Hiden Aburame
RANG :
D
PORTÉE :
Moyenne (rang D/C) - Grande (rang B/A) – Très Grande (rang S)
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
Simple technique d'espionnage du Clan Aburame, consistant à envoyer un petit nombre de kikaichuus en éclaireur ou pour espionner. Un ninja sensoriel ou doté d'un dojutsu adéquat peut repérer les kikaichuus. La portée est limitée mais évolue en fonction du rang du shinobi, les kikaichuus ayant tendance à se perdre si trop loin de leur ninja/nid. Il est impératif d'attendre le retour des kikaichuus espions pour avoir les informations. Celles-ci sont uniquement visuelles et/ou à base d'odeurs. Jutsu idéal pour tricher aux examens (et prouvant par son nom que le Clan Aburame a de l'humour).
L’enfant Aburame semblait déçu et un peu abattu par le fait que j’impose ma présence à ses côtés et qu’elle ne puisse pas y aller seul. En même temps, nous étions sur une mission d’un rang bien trop élevé pour laisser une simple genin aller seul affronter des choses qui pouvaient la dépasser. Je posais ma main dans sa chevelure d’un geste assez amical et je rajoutais d’un ton qui se voulait jovial:
«- Nous sommes dans une phase d’infiltration. Il faut éviter toute esclandre et surtout éviter le combat pour le moment. Dans une ville de cette ampleur, nous ne pouvons pas savoir combien sont des potentiels ninja, de plus si on se retrouvait avec des ninjas de hauts rangs en trop grand nombre, leurs faire face serait dangereux. Nous devons agir avec la possibilité de se replier constamment pour établir une certaine stratégie et toujours avoir un coup d’avance sur l’adversaire. »
Pour ce qui était de la possibilité d’une conversion religieuse, on devait simplement garder cette idée en tête et surtout s’y préparer. Je lui répondais d’un ton plus ou moins neutre:
« - Je sais que tu en es capable, je prévenais simplement qu’il était possible de se retrouver dans ce genre de situation. Les éventualités sont toujours à s’envisager. Il vaut mieux prévenir que guérir et se retrouver devant le fait accomplie, jeune kunoichi. »
Nous partîmes en direction de notre cible. Cette ville était sous le joug des différences sociales. L’endroit était miteux, les gens nous regardaient d’un mauvais oeil. En même temps, lorsque le monde semblait contre les gens, il était difficile de voir en des nouvelles bouches, un potentiel savoir ou bien même une potentielle crise. Ce monde inégalitaire, ce village qui se faisait gouverner par les riches tentait bien que mal de survivre, je ne pouvais pas comprendre ce genre de politique, mais parfois nous n’avions pas le choix. Deux enfants étaient assis dans le coin d’une ruelle, mon coeur s’emplissait d’une douleur inexpliquée. Je m’agenouillais devant ces deux petits enfants avant de leurs donner deux petites rations de ninja. Leurs regards venaient de s’illuminer, un simple petit sourire de ma part avant de reprendre ma route. Nous arrivâmes non loin de l’édifice qui constituait notre objectif.
Il était vrai que notre corps pleins de vigueurs, nos visages plutôt en bonne condition dénotait dans l’environnement. Nous pouvions rien y faire et surtout que si nous étions habillés de loques qui étaient les stigmates d’appartenance au monde d’en bas et il aurait été alors inaccessible de pénétrer dans cette partie. Il fallait toujours voir l’aboutissement et ne pas s’arrêter au présent.
Nous serions des frères de la famille Inumusha, il avait mélangé mon nom avec le nom de ses insectes. Deux frères, j’avais envie d’exploser de rire. Elle s’était clairement résignée à être pris comme un homme, son visage androgyne n’aidait pas, mais quand même. Son récit était digne de Hako, mais il n’était pas dénué d’intérêt, j’allais lui faire confiance, même si j’aurais été plus traditionnel, il fallait encourager les initiatives de ce genre. Je souriais et je répondais à la jeune femme:
« - Histoire capillotractée, mais nous allons partir sur ça. Cela semblait une bonne idée. »
Elle avait envoyé ses insectes en reconnaissance et nous devions nous annoncer. Je les regardais d’un air satisfait:
« - Bonjour excusez nous de vous déranger nous sommes deux frères. Notre belle-mère nous a envoyé ici pour s’engager, car nous sommes dangereux pour elle et son héritage. Nous nous sommes résignés et avons accepté, nous ne sommes pas très riche et nous demandons asile, si vous voulez bien nous aider? Mon petit frère se sent assez faible. »
« Ça ne pourra pas être pire que ton style actuel… » soufflais-je donc à l’intention de Hako avant qu’elle ne soit contrainte de partir avec notre sensei pour une mission somme toute risquée. Tout ne tenait qu’à un fil ici, qu’à un jeu d’acteur, qu’à ce que l’on déciderait de faire et c’était pour cela que j’avais fait en sorte de préparer au mieux notre descente vers le village. C’était quitte ou double et notre mission nous empêchait de nous tromper. Marchant donc avec ma prétendu soeur jusqu’aux gardes de la haute ville, je n’eus pas besoin de trop analyser la situation pour savoir que l’on ne pourrait pas passer sans nous y arrêter. On nous observait, mais nous n’étions que des paysans, alors il fallait être aussi simple, innocent et inquiet d’une erreur que l’aurait été un groupe de civil épuisé et éreinté par une marche trop longue et visiblement salissante. L’un des hommes s’avança donc d’un pas pour nous arrêter avec cette arrogance et cette carrure digne d’un homme vivant pour son grade. Il fallait une autorisation expresse pour rentrer ici, mais quelques secondes après nous avoir informé de cela, des enfants réussirent à pénétrer à l’intérieur. Ils semblaient y travailler, ils connaissaient les lieux et si il fut un instant tentant de les imiter, la présence de l’arc de Yume et nos visages inconnus auraient plus de chance de nous faire repérer. Il fallait donc jouer une carte de la sécurité, quitte à revenir un peu plus tard dans la journée avec le visage de ces enfants. Pour l’heure, nous ne pouvions pas reculer, l’on pouvait juste jouer une carte, celle de la volonté et la servitude.
« Yakusoku Rei, monsieur. » soufflais-je avec une voix faussement enrouée. M’inclinant légèrement, mais pas aussi militairement qu’un ninja, j’essayais de jouer le gueux avec le minimum d’éducation requis face à une autorité. « Non, désolé, on n’en avons pas… On vient de faire une longue route et on cherchait un lieu pour nous dormir et manger, on ignorait qu’il fallait avoir quelque chose pour rentrer, pardon. » continuais-je de dire la tête baissée pour ne pas le défier, pour le laisser appuyer la domination qu’il semblait vouloir nous imposer fièrement. Il fallait brosser ce genre d’homme dans le sens du poil, ne pas le vexer. Il était loin de savoir à quel point ce cinéma était inutile, mais moi je le savais, je m’étais suffisamment caché pour ça. « On ne demande pas grand chose, juste un peu de paille et un bout de pain, on peut même payer pour votre hospitalité. » cherchant dans une poche, je sortis quelques vieilles pièces avant de relever les yeux comme un enfant suppliant un adulte, « Et on peut travailler, ma sœur sait s’occuper de la viande, elle taille les meilleurs pièces de n’importe quel animal et moi monsieur, je suis fermier, mais je sais aussi travailler ce que la terre nous donne, ou même nourrir des bêtes. » l’espoir dans ma voix, la bonne volonté, celle de feu, mais celle qu’aurait cet enfant, cet adolescent face à ses maigres compétences ne pouvant guère faire de miracle, mais pouvant peut-être convaincre. J'avais aussi essayé de parler de face respectueuse, mais moins retenu qu'à mon habitude. Un fermier n'était pas coutumier des figures de style non ?
Je laissais mes pièces apparente dans cette main tremblante, visiblement épuisé par le voyage. Ne pas trop en dire pour ne pas paraître suspect, pour pas que cette arrogance ne devienne une paranoïa, c’était un peu stupide, mais c’était une partie d’échec que l’on pouvait peut-être mener sans avoir à dépenser trop d’énergie pour le moment. Après tout, l’on ne savait pas de quoi serait fait la suite de cette mission. L’on avait besoin d’information, de savoir où aller et ce n’était pas en restant bloquer ici que l’on y arriverait. Seulement… L’ignorance me faisait préférer cette carte pour l’instant, celle de la tromperie, de l’usurpation ne pouvant-être qu’un plan B. Nous étions des gosses, quel serait le danger pour eux ?
☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako
Hyûga Yume
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Pas de doute… Les gardes n’étaient pas les plus chaleureux qu’on puisse voir. Vraiment pas. Mais je serrais les dents et les mâchoires. Il fallait rester calmes, polis et amical. Tout irait bien. L’homme était fier de ce qu’il était, si bien qu’il fallait aller dans son sens, je n’allais pas jouer la carte de l’intimidation, nous n’avions rien, si ce n’était mon arc, mais déclencher quelque chose comme une agression en pleine ville… Ce n’était pas du tout une bonne idée. Vraiment pas. Malgré l’agressivité, il valait mieux rester tranquillement et simplement dans nos rôles. Ne pas s’agacer. Mon personnage était joyeux, serviable et heureux malgré la vie difficile. Je m’inclinai devant le garde et ouvris la bouche mais Akira me devança. Rapide Akira-kun. Et lui aussi était un bon acteur ! Je restais également dans une position plus soumise, j’entourais Akira d’un bras protecteur, une moue sauvage sur le visage. Il en faisait un peu trop là ! De quoi acheter le passage ? Ça suffira pas. Ils semblaient trop fermés sur leur position. Je fouillais également mes poches, mais je ne sortis pas de pièces. Il valait mieux être prudente. Je serrais Akira contre moi avant de parler.
« J’suis Yakusoku Ema, moi m’sieur. On est désolé, on savait pas qu’fallait un laissé passé… On voudrait juste passer la nuit dans la cité. Si on peut pas passer, pourriez nous indiquer s’il vous plaît un endroit ou dormir ? On veut pas d’causer d’soucis ! On veut juste s’reposer un peu… Rien d’autre. On a marché toute la journée ! On vient du Delta d’Ofusecho dans les plaines fertiles, c'pas tout à côté. »
Je cassais volontairement mon vocabulaire parfait en continuant de serrer Akira contre moi. Si on ne pouvait pas passer, on pourrait peut-être trouver quelques informations. Mais les bas-fonds me semblaient pas trop mal pour commencer. Même si la ville haute aurait été toute aussi intéressante… Mais pour l’instant on ne pouvait pas passer, mais au moins on savait ce qu’on devrait trouver un laissé-passé pour accéder tranquillement à la ville haute. Et si c’était le cas on devrait changer d’apparence. J’essayais un petit sourie pour les gardes. Il fallait le faire, essayer quand même. Cela ne coûtait rien de tenter, puis avec nos bouilles innocentes… ça fonctionnerait peut-être ?
Si le geste plein de bonté de l’Inuwashi lui semblait être une offrande de paix envers le peuple affamé et miteux – comme il le dit si bien -, la réalité est tout autre : ces enfants, bien contents de s’être vu offrir des rations tactiques, s’étaient empressés d’aller montrer ce don et de propager les rumeurs. Ainsi, la discrétion fut à oublier, les mots se déplaçant plus vite que le couple de ninjas. Les on-dit s’ébruitaient rapidement, instillant doute, instabilité et intérêt pour ces êtres étranges : un colosse et un gamin (du moins, c’est ainsi qu’ils la voyaient) marchant vers le monastère, sereinement, sans crainte sur le visage, distribuant rations et espoir dans le cœur des enfants pauvres des faubourgs. La révolte est-elle à venir ? Ou est-ce qu’ils s’agissaient de ces démons dont on parlait tant ?
Approchant le monastère par le seul accès possible – à moins d’être un expert en escalade et de grimper la façade abrupte, visible de tous -, c’est-à-dire, les escaliers, le duo échangeait des informations pratiques ; ils s’inventaient une vie, justifiant par la même (du moins ils l’espéraient) la nécessité d’ouvrir les portes de ce majestueux bâtiment, rien que pour eux. Profitant d’un instant, la petite Aburame renvoyait en éclairer ses bestioles afin d’en apprendre un peu plus sur l’organisation d’un tel centre de fanatique. Après une telle manœuvre, les faux-frères s’avançaient avec entrain face à un moine grassouillet, garde pour la nuit sous deux grands feux éclairant le chemin et la majestueuse porte. Après avoir écouté d’une oreille lasse avec un flegme qui n’a d’égal que son ventre, il frappait, avec une force surprenante, sur le battant d’acier. Quelques secondes plus tard, une ouverture apparut, laissant passer des yeux perçants dans la nuit.
« Y a des novices qui se présentent, on les attendait ? Y en a un qui est mal en point, d’après ce qu’il dit. »
L’ouverture se fermant dans un claquement sourd, le ventripotent moine reprenait son poste, regardant (sans réellement les voir) le colosse et l’enfant. Plusieurs minutes passèrent avant que l’opercule s’ouvrit encore dans un fracas métallique ; un hochement de tête plus tard et les gonds glissaient sur eux-mêmes dans un son sinistre. Révélant une cour terrifiante, vidée de ses occupants, ainsi qu’un moine au crâne rasé, acète dans son apparence, les veines visibles qui leur tint ce discours.
« Nous n’attendions aucun novice mais nous avons toujours besoin de main-forte, surtout en temps de guerre. Je vais vous présenter à vos chambres, vos nouveaux effets et, ensuite, je m’occuperai de votre introduction au groupe. Suivez-moi. »
Il les menait, alors, plus loin dans les entrailles de ce bâtiment où cris et appels à l’aide silencieux se multipliaient…
Groupe Yume & Akira
Malgré le refus catégorique de l’adjudant aux galons rutilants, les deux adolescents tentaient, bon gré, mal gré, de pénétrer – grâce à un exercice d’éloquence – dans la ville haute. A vrai dire, tenter d’amadouer des brutes enorgueillis par leur fonction n’était pas la meilleure des tentatives, alors tendre des pièces à ceux-ci, aveuglés d’une puissance militaire, protégés par les autorités de la ville et le seigneur sanguinaire qui s’y terrait ? Suicidaire. L’adjudant ramassait le pécule, comptait les pièces et fit mine de réfléchir avant de se tourner vers son collègue. D’un regard complice, un sourire en coin, il rebiffait les deux adolescents avec un rire cruel.
« Non mais vous me prenez pour qui ? On a besoin de personne ici et certainement pas de gueux dans votre espèce. Z’avez qu’à vous planquer avec les autres péquenauds, rien à foutre de vous et de votre histoire ; sauf si vous avez un sauf-conduit, bien sûr. Cassez-vous avant qu’on se fâche. » Comme pour appuyer ses propos, il tapait de manière menaçante la guandao qu’il portait en bandoulière.
Non loin de là, un homme accroupit dans l’ombre observait la scène avec attention et s’éclipsa, discrètement : il avait des choses à raconter à ses amis…
Feat.
Aburame Hako
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En chemin, Hako découvrait une facette plaisante de son sensei : l'Inuwashi se souciait visiblement du bas-peuple. Étonnant. Même si Konoha pronait un certain respect pour toutes les classes sociales de la sociétés, la petite Aburame savait bien qu'il y avait beaucoup de propagande là-dessous et qu'en réalité la plupart des ninja, richissimes assassins aux services de tous ceux qui pouvaient payer leurs services, se soucieux plus du bien être de leur famille, de leur clan ou de leur Village Caché que des misérables...
Hako elle-même n'était pas une sainte : même si son coté de petite héroïne la poussait naturellement à se mettre du coté des opprimés et à les défendre contre le Mal et les exploiteurs, ce n'est pas pour ça que le lutin vert de Konoha allait dédier sa vie à combattre les inégalités ou tenter de bouleverser la société. Enfin, si un peu. En voyant cette ville si mal gérée, au peuple si malheureux et apparemment en proie à un racisme anti-shinobi (enfin, anti Kekkei Genkei) la kunoichi vert-pomme n'avait qu'une envie : remplir sa mission et ouvrir un second sourire au kunaï sur la gorge du Seigneur Matsuba Kinnori. Ah non, zut : il fallait que ça passe pour un accident. Fichue politique !
En tout cas, Sora ayant attiré l'attention avec sa générosité, il allait falloir inclure ça dans sa litanie de mensonges... La petite Aburame eut un rictus mauvais, songeant à son confrère Uchiha. Voilà pourquoi les plans minutieusement préparé pendant des heures, au poil de cul près et avec des douzaines d'embranchement tactiques et "et si" ne servaient à rien... Il était impossible de tout prévoir et la réalité du terrain avait toujours tendance à tout foutre en l'air. Mieux valait être attentive, suivre le flux des événements et improviser avec brio !
L'humeur de la minuscule genin ne s'améliora pas après avoir le long escalier menant jusqu'au monastère des soi-disant fanatiques. Il fallait évidemment qu'après avoir traversé un quartier crasseux à la populace mourant littéralement de faim, le premier saint-homme qu'ils rencontrent au porte de ce temple soit un moine grassouillet se flattant la bedaine. Parfois, Hako regrettait de ne pas avoir hérité de l'affinité Katon de sa mère.
La kunoichi vert-pomme était néanmoins en mission. Une fois celle-ci accomplit et les chantres du Mal qui pourrissaient cette région passé de vie à trépas, elle comptait bien murmurer deux-trois suggestion aux autorité de Konoha ou du Daimyo du Pays du Feu pour purger cet endroit. Si les locaux ne s'en chargeait pas avant. Hako avait l'intuition que le peuple n'était pas bien loin de sortir les fourches et les torches...
Roulant des yeux, le lutin vert de Konoha se prépara à jouer son rôle. Sora-senseï était décidément fort taquin et la mettait certainement au défi. De tous les genin de l'équipe n°2, Hako était l'une des plus résiliente et semblait dotée d'une endurance inépuisable. Et voilà qu'elle devait jouer au petit garçon fragile !
Néanmoins, Hako sourit dans le noir : elle ne se déroberait pas et invoquant l'esprit du faible éphèbe Uchiha de son groupe, la genin se mit à trembler légèrement puis se pendit lourdement aux bras de l'Inuwashi. "Je... je... vais bien... Onii-san..." ânonna Hako apparemment douloureusement, le souffle volontairement court. "... Il y avait... beaucoup... de marches... C'est tout. Je... peux travailler ! Ne me renvoyez pas !"
Ils furent introduit dans l'enceinte. La sécurité ne semblait donc pas extrême. D'un autre coté, les gens avaient tendances à éviter les ordres de moines-guerriers fanatiques, aussi les bonzes n'avaient sans doute pas spécialement pris de précautions. Surplombant la ville, ils pensaient sans doute avoir largement le temps de voir venir une éventuelle menace. Attendant le retour de ses insectes-espion, Hako suivait Sora en continua de respirer bruyamment et de le tenir par la manche en traînant des pieds. Il faudrait qu'elle fasse attention de ne pas trop en faire cependant : même si les moines semblaient avoir besoin de main-d’œuvre, il jetterait peut-être dehors un faible inutile... Et la petite genin n'avait pas la moindre envie d'être envoyée à l'infirmerie : si elle était examinée de trop près par un religieux vaguement compétent en médecine, il remarquerait sans doute qu'il lui manquait quelque chose entre les jambes et que ce n'était pas des gros biceps que dissimulait sa tunique...
Leur nouveau guide avait tout du zélote fanatique. Sec comme un fouet, il en inspirait la même sympathie. Autant le gardien grassouillet puait le laisser-aller et la fainéantise, autant ce moine-là semblait être un illuminé du genre à forcer tout le monde à suivre de terribles austérités sans queue ni tête. "Une... guerre... ?" questionna Hako, continuant à haleter pour paraître à bout de souffle. "C'est de ça que... parlait notre... nouvelle m'man ? Pour la pureté..."
Hako commençait à se demander si cette humble reconnaissance avait été une bonne idée... C'était se jeter dans la gueule du loup. Le lutin vert de Konoha sourit néanmoins : elle aimait les défis et ne reculerait pas ! Toutefois en s'enfonçant dans le monastère enténébrée, Hako fronça les sourcils, de plus en plus inquiète mais aussi en colère. Elle frissonna en tendant l'oreille. Etait-ce des gémissement ou des cris étouffés qu'elle avait entendue ? Où ? Pourquoi ? Que ce passait-il derrière le secret de ces murs soi-disant saints ? Cet endroit avait une sinistre aura... Il lui rappelait bien trop le Camp n°13 de la guerre de Baransu... La petite Aburame se demandait combien de temps elle allait pouvoir jouer son rôle avant de succomber à l'envie de purger l'endroit par le fer et par les flammes. Ou plutôt par les pains dans la gueules et les insectes dévoreurs d'âme. Toute cette ville puait le Mal ! Espérons que Yume et Akira n'aient pas de problèmes de leur coté...
Récapitulatif:
Santé
100%
Chakra
98%
Insectes
98% in0% out
Résumé :
Hako essaye de paraître faible et essoufflée, mais pas au point d'être envoyée à l'infirmerie (car on risquerait de découvrir son sexe). Elle questionne le bonze austère en marchant, tout en rêvant d'incinérer cet endroit maudit.
La réalité était affreuse, le monde était d’une cruauté sans pareille et la lutte des classes ainsi que l’appât du gain se présentait sous toutes ses formes. Une violente désillusion. Une puissante masse qui pesait sur l’ensemble de nos corps, mon coeur qui se perdait dans la violente nausée de la société. Un jour, je ferais en sorte que l’homme puisse regagner son autonomie et sa liberté. Un monde qui comprendrait l’importance de chaque vie, de la nature et de la vanité que la race Humaine avait tendance à croire bien trop présente et difficilement compréhensible.
Notre duo impromptu venait de se trouver devant des hommes dont l’un semblait s’être gorgé d’ivresse et d’opulence. Un temple, cela me paraissait plutôt être l’endroit qui couvrait les gens dans la paresse et le graisse. Un bon religieux devrait protéger son corps comme son propre temple. Il frappait sur la porte d’un martèlement plutôt violent et le bruit mécanique d’une chose qui se déplaçait vint jusqu’à mon oreille. Un instant les rouages de cette porte ressemblaient à ceux de mon cerveau qui venait de s’activer. On nous demandait de devenir des êtres qui devait embrasser leurs foi, nous devions devenir des soldats religieux et finalement cela ne serait pas plus compliqué de paraître meilleur prophète religieux que cet homme la bedaine dédaigneuse. Ils nous prièrent de nous accompagner dans une chambre avec des lits. Un instant je réfléchis, Hako semblait bien se prêter à notre jeu d’acteur. Elle faisait la personne faible ce qui était assez comique à voir dans d’autres circonstances je lui aurais amené une certaine raillerie bien mérité, mais ce n’était clairement pas le moment. Ma voix se faisait pleine de gratitude:
« - Je vous en remercie de pouvoir nous accorder un peu de repos dans votre temple. Nous deviendrons des personnes utiles, nous vous en ferons la promesse. Tant que mon petit frère peut se refaire une santé, je suis votre homme. »
Nous pénétrâmes dans l’édifice un peu plus profondément dans les ténèbres d’un lieu qui n’était que de foi. Enfin c’était la théorie, un dieu qui privilégiait l’anéantissement de personnes pour leurs particularité était qu’une mascarade. Je ferais payer a ces gens leurs vanité et leurs médiocre foi. J’espérai que nous allions réussir notre mission. Il fallait attendre de se visiter l’ensemble de la bâtisse, chaque recoin de mon regard se posait sur les murs, les colonnes, les gens. Il fallait observer chaque détails qu’on pouvait voir, l’ensemble de l’architecture. Il fallait observer des failles, des endroits où je pourrais me positionner afin de décocher une flèche sans être vu pour assassiner l’ennemi. De plus, je devais essayer de voir si on pouvait avoir une vue dégager sur la demeure seigneuriale pour observer les mouvements de la demeure. Il ne fallait pas que j’éveille les soupçons à scruter l’ensemble:
« - Il y a quand même pas mal de monde. La guerre est si violente que ça? Comment pouvons nous aider? » Recap:
Ces singes n’avaient rien comprit à mon offre, je ne les soudoyais pas eux, c’était des singes, quel intérêt. Au moins Yume avait anticipé ça en parlant juste d’un endroit ou dormir, car bien naturellement, les deux gorilles jouèrent des coudes pour nous faire comprendre qu’on était que des bouseux. S'il n’y avait aucun risque de se faire remarquer, l’on aurait pu leur mettre un petit Genjustu dans la tête, mais le risque était trop grand à présent. Fait chier. M’inclinant alors fortement, je mimais un stresse en affirmant, « Chuis désolé m’sieur, je voulais pas vous offenser, je voulais juste payer honnêtement notre nuit. », me redressant alors, je continuais, « Mais si nous pouvons dormir dans la basse ville, nous irons la-bas. Merci pour vos indications. » faisant donc demi-tours, je bouillonnais alors que l’on descendait vers la basse ville. Je devais me contenir, exploser ne servirait à rien sur le coup. Bon ça permettrait de souffler sans doute un peu, mais j’avais horreur de tomber sur des ignares qui prenaient de l’intelligence pour de la stupidité. Bon ce qui m’énervait sans doute plus c’était bien de ne pas avoir prévu ce genre de réaction, mais comment prévoir que des adultes puissent agir ainsi face à des jeunes adolescents ? Cet endroit était bel et bien problématique. Il fallait vraiment faire quelque chose, déjà pour purger ces ignorants.
« J’ai horreur de la débilité. » soufflais-je entre mes dents. Tournant la tête vers Yume, je demandais « Tu sembles avoir plus d’idée que moi pour traiter avec la stupidité humaine, comme quoi fréquenter Hako a des avantages. » ajoutais-je la mâchoire fermé. Je chuchotais toujours, inutile de me vendre auprès des gardes qui étaient loin, ni auprès des villageois dont l’on s’approchait.
Soupirant alors, « Désolée, ça me stresse, je fais n’importe quoi. » m’excusais-je alors que l’on arrivait non loin des habitations. M’arrêtant alors, je la regardais, nous étions à l’abri de la vue des gardes, mais aussi des villageois, du moins pour le moment, les pauvres avaient sûrement beaucoup à faire pour respecter notre intimité. On devait trouver comment passer et peut-être que cela impliquerait de devoir demander de l’aide aux gosses qui semblait servir la haute ville. Je voyais que ça pour le moment, mais je n’étais pas le seul sur cette mission et je supposais que l’ego de Yume était moins blessait que le mien, ce qui devait peut-être aider pour réfléchir.
☽ • ☾
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Fiche du Ninja Grade & Rang: Chunin Rang B - Cheffe de la Bunke Ryos: 420 Expérience: (3498/1200)
Forcément… Les gardes étaient des pourritures, je serrais Akira contre moi, je le sentais bouillir, mais il fallait rester calme. J’avais l’habitude de subir l’humiliation de la branche principale. Je m’inclinai devant l’homme en marmonnant des excuses. Je reculai en entraînant Akira avec moi. Et bien on allait devoir se faufiler dans la haute-ville et trouver des idées dans la basse-ville. J’observai autour de moi avec attention en fronçant les sourcils. Il fallait absolument serrer les dents et s’assurer qu’on nous entendrait pas. J’observais Akira avant de secouer la tête.
« Non, ça s’appelle être de la branche secondaire. Crois-moi, ils sont du même calibre certains. »
Soufflais-je d’une voix calme. C’était ce qu’il fallait : rester parfaitement calme. Nous allions devoir nous calmer et profiter de ça pour entendre des rumeurs. Il fallait trouver une auberge, bondée de préférence, et écouter avec attention. Je le laissai s’arrêter avant de froncer les sourcils. Il fallait qu’il se calme, si bien que je lui massais machinalement la nuque tout en continuant de réfléchir.
« Calme-toi Rei-chan. Ça va aller. On va trouver une auberge. »
Je glissai mon bras autour de ses épaules avant de l’entraîner pour regarder les auberges. Il en fallait une bondée, mais avec des gens qui ne semblaient pas forcément heureux. Quoi que ici ça semblait monnaie courante. J’en pris une qui semblait être particulièrement bondée et avec beaucoup de personnes pauvres. J’observai Akira.
« On va y aller, ouvre bien grand tes oreilles Rei-chan. Ça va aller t’inquiète pas. »
Il fallait faire très attention… J’ouvris la porte et une odeur de sueur, d’alcool. Une odeur d’auberge classique . Je conduisis Akira-kun jusqu’à une table et lui fis un clin d’œil en lui disant que j’allais chercher à manger. Je me faufilais dans la foule en écoutant toutes les conversations que je pouvais en passant. Cherchant la moindre indication. Je pris du pain et du fromage et reviens vers Akira en glissant un regard vers lui avant de continuer à observer la foule et écouter les conversations.
Le monastère s’ouvrait sur une cour qui fut, dans le passé, un lieu de recueil d’une grande société paisible où la bile fangeuse d’une haine aveugle n’existait pas – ou dans les livres d’enfants. Aujourd’hui, cette cour de pierres plates, bordée de colonnes agrémentées de lierre et à la fontaine tarie depuis des années, n’était que la représentation physique de ce qu’était devenu le faste monacal : un temple de la haine et de l’ascétisme. Tout autour de cette cour intérieure se présentait plusieurs portes (quatre, pour être précis, et cerclées de fer) et un escalier unique, directement sur la droite de la porte d’entrée. Leur guide ne semblait pas s’intéresser aux souffrances du petit être qui se blottissait dans les bras de son supposé grand-frère, préférant jeter un regard dédaigneux, méprisant. Décidemment, l’effort de guerre amenait à faire bien des concessions sur la force des soldats.
C’est par cet escalier en question qu’ils grimpaient à l’étage, en direction d’une chambre dortoir où une demi-douzaine de lits trônait, contre le mur, un coffre au pied de chaque sommier. Les faisant pénétrer dans l’endroit, l’ascète leur indiqua deux lits, au fond de la pièce, où étaient entreposées des tuniques trouées, ensanglantées (mais le sang séché – on pouvait le gratter pour en faire tomber les résidus). Les livrées brunes arboraient ce poing blanc cerclé de ronces argentées confirmant l’identité de cet ordre de moine-guerrier, sur l’une d’entre elles, un trou au niveau du cœur faisait bailler le vêtement, sur l’autre, quelques traces de lacérations, rien de plus.
« Leurs précédents propriétaires sont morts pour la Cause. Honorez-les en portant leurs vêtements. »
Cela dit, il restait, les bras croisés, devant la porte, regardant ses deux novices tandis qu’au loin, un cri de douleur se levait, rapidement étouffé par le tintement sinistre d’une cloche rouillée. Il ne réagissait pas, les yeux brûlants de haine, un sourire ignoble plaqué sur son visage. Derrière lui passait quelques moines ; sils se rassemblaient, visiblement, pour un moment de prière collectif grâce à l’appel de la cloche susdite.
« Ca répond à ta question gamin. Dépêchez-vous, nous devons prier. »
Groupe Yume & Akira
Rebuté à l’entrée de la ville haute, le couple d’adolescent devait se retenir mutuellement de ne pas causer un esclandre qui compromettrait l’intégrité de la mission. Après un instant afin de se calmer, la prénommée Yume décidait de chercher endroit où se reposer, une taverne. C’est donc dans un monde oisif, d’alcool et de jeu que pénétraient deux mineurs ; la Hyûga allait chercher du pain et du fromage tandis que l’Uchiha s’installait, seul, à une table entre deux tablées bondées où chants et jeux de cartes se multipliaient. Les pauvres hères de ce village s’amusaient comme ils le pouvaient, oubliant par ce même biais les malheurs de leurs vies – tant à cause du labeur insupportable qu’à cause du climat guerrier régnant dans la basse ville, confisquant vivres et biens en faveur d’une lutte contre un ennemi invisible. Cependant, si l’on tendait l’oreille, la majorité des personnes présentes là semblaient heureuses : leurs vies avaient un sens que ce combat sublimait. Chacun avait son importance : les cordonniers réparaient les chaussures de l’armée, les tanneurs préparaient les selles de la cavalerie, les maréchaux-ferrants, les fers, les forgerons, les armes…
Quelques chuchotements, par-ci, par-là, parlaient, craintivement, d’un colosse et d’un petit garçon s’étant rendu au monastère. Si quelques-uns se réjouissaient de la possibilité de l’arrivée de deux moines-guerriers supplémentaires, d’autres pensaient qu’il s’agissait, justement, d’une expédition punitive de ces êtres aux pouvoirs honnis. Ragots et rumeurs se multipliaient que la porte s’ouvrait alors, révélant un homme sévère, le corps sec sanglé dans un kimono de pourpre. Chose étrange, personne ne semblait l’avoir remarqué, soit par désintéressement, soit par respect (ou par crainte), les conversations continuaient toujours autant. L’homme était suivit de deux femmes, deux jumelles, et se dirigeait droit vers le couple d’adolescent.
Arrivé à leur hauteur, il parlait d’une voix grave, posée mais inaudible pour les tables jouxtant celle de la Hyûga et de l’Uchiha. « Qui êtes-vous ? Que venez-vous faire ici, à soudoyer des gardes pour pénétrer la ville haute ? Ne songez pas à faire un geste inhabituel pour deux adolescents, je n’hésiterai pas à vous trancher la gorge dans ce tripot. » L’éclat de ses yeux noirs prouvait son aptitude à un tel art et une telle prouesse…
Feat.
Aburame Hako
Konoha no Chunin
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Fiche du Ninja Grade & Rang: Chuunin - Rang B Ryos: 1871 Expérience: (2642/1200)
Quel étrange monastère... Hako avait certes lu (en diagonale) le briefing de la mission, mais cette endroit était bien plus sinistre qu'elle ne l'avait imaginée. Était-elle bien toujours au Pays du Feu ? Comment le Daimyo avait-il pu laisser croître pareil nid de vipère intolérante, alors qu'il s'était allié à Konoha depuis des décennies ? Pourquoi n'intervenait-il pas pour sauver les pauvres gens de cette région soumise à ce régime idiot et tyrannique ? Ah. C'était eux l'intervention. Les sauveurs. Les dirigeants les plus raisonnable du Pays du Feu devaient être empêtrée dans quelques jeux politiques... Fichus faux-semblants !
En tout cas l'endroit était à la fois inquiétant et spartiate. Bien, en un sens : les nouvelles recrues ne devaient pas se bousculer au portillon, ce qui expliquait sans doute pourquoi les deux shinobi n'avaient pas été davantage questionnés. Et, il fallait espérer, cela pouvait indiquer un certain manque de moyen chez ces bonzes maléfiques... Hako pris les vêtements en s'inclinant gauchement, surtout pour masquer son dégoût. Non pas de la tenue monacale souillée, elle avait l'habitude du sang et de la sueur, mais de celui qui lui tendait. "Nous... nous en montrerons digne." ânonna la minuscule genin, simulant toujours le garçonnet en train de reprendre son souffle peu à peu. Faible, mais pas trop et voulant se montrer digne de sa nouvelle vie au service des Dieux.
Jouer se rôle idiot lui permettait de ne pas trop penser à la colère qui montait en elle. Cette endroit lui rappeler bien trop la guerre de Baransu. Et le Camp n°13. Y-perpétrerait-elle un nouveau massacre ? Même si elle n'était pas (contrairement à ce que pensait Akira, voire parfois Yume), la jeune Aburame n'était pas une vas-t-en-guerre. Mais là, le lutin vert de Konoha priait presque pour que Sora-senseï donne le signal de l'assaut. Ses kikaichuu festoieraient sans remords sur le corps de ces malades !
Non, Hako. La mission d'abord ! Ils étaient venus ici en reconnaissance, afin de mieux connaître leurs ennemis et les soutiens de leur véritable cible. Parmi ces moines, il fallait savoir qui était le chef pour éventuellement décapiter ce culte sordide (un petit à coté de la mission qui déjà la ravissait). Et qui sait, aux milieux des sectateurs zélotes, il y avait aussi peut-être des gens qui les suivaient de force... Hako avait beau avoir de la détermination et être capable d'enhardir son cœur pour prendre une vie (surtout quand c'était mérité. Là, elle allait même y prendre plaisir), elle n'était pas fan des massacres gratuits... Autant éviter d'être un remède pire que le mal. Montrer que les shinobi avaient un peu de tempérance serait un véritable camouflet pour ses idolâtres enragés.
En tout cas, un objectif était remplis pour la jeune Aburame : elle disposait désormais d'une tunique monacale de cet ordre sinistre. Voilà qui lui permettrait peut-être de s'immiscer près du seigneur local sous un prétexte quelconque afin d'organiser un petit accident. La kunoichi vert-pomme (pas actuellement) nota donc consciencieusement dans un recoin de son esprit l'apparence de la livrée, de son symbole. Même si elle ne pouvait pas dérober ce soir l'habit monacale pour une raison ou une autre, elle devrait pouvoir être à même de le reproduire. Il faudrait voir ensuite s'il y avait des différences perceptibles selon les différents prélats. Ils avaient sans nul doute une tenue de novice sacrifiable. A voir si les hauts gradés du temple en porté des différentes ou disposaient de symboles de rangs distincts...
La minuscule kunoichi choisit une tunique volontairement un poil trop grande et à peine lacérée, avec surtout des trous à des endroits choisis pour qu'ils ne révèleraient pas ses formes féminines (certes peu développée). Hako l'enfila ensuite rapidement, faisant l'air de rien en sorte de garder son grand-frère et son imposante carrure entre elle et le fanatique. Ainsi, elle espérait dissimuler son véritable sexe au bonze. Elle épousseta un peu le vêtements répugnant pour faire tomber un peu de sang séchée (dans son idée, même un moine novice devait se montrer vaguement propre sur lui et respectueux de sa bure) et se donner un air vaguement présentable. "Je suis prêt à servir, maître..." termina la petite genin d'un ton timide et servile, se collant encore un peu à l'Inuwashi.
Il était temps d'aller écouter quelques sermons sans doute barbant et xénophobe. Bah, elle se distrairait en écoutant le rapport de ces petits espions qui avaient dû fouiller un peu les alentours. Espérons que la chasse ai été bonne ! Ensuite, ils aviseraient avec Sora sur la suite des opérations. Si l'occasion se présentait; peut-être qu'ils pourraient trouver un moyen d'assassiner directement le fou qui dirigeait cette répugnante congrégation de fanatiques.
Récapitulatif:
Santé
100%
Chakra
98%
Insectes
98% in0% out
Résumé :
Hako enfile une tunique ample et qui ne révèle pas trop sa féminité (déjà pas bien évidente), en utilisant négligemment l'imposant Sora comme paravent. Elle rappelle ensuite ses espions pour avoir un rapport des proies juteuses qu'ils auraient pu localiser.
Le duo dans le monastère avait débouché sur une chambre où des affaires étaient déposés. J’avais bien observé la structure de l’édifice et en prenant un peu de hauteur par les toits ou bien par une des petites tours sur les coins. Enfin, elle permettrait également de pouvoir déterminer la topographie des lieux de manières plus exactes. Un endroit, il me fallait un endroit et surtout une diversion peut-être qu’à un moment Hako pourrait me permettre de faire ça. Notre cible devait être parfaitement tuée et de manière à ne pas être vu.
L’assassinat était quelque chose de compliqué, mais il méritait un stratagème parfait pour réussir cette mission compliquée. Les deux vêtements posés sur nos lits, ils appartenaient à des morts, des personnes semblaient avoir succédé à ces tenues, ce qui voulait dire qu’il y avait une malédiction dans ce lieu. Quelque chose, ne tournait pas rond, le culte était sûrement quelque chose de particulier, si la foi pouvait entraîner des offrandes voire bien pire. Il y avait aussi le fléau de la guerre, est-ce que cela pouvait entraîner autant de décès ? La réponse était évidente, mais je ne savais pas, j’avais cette fichue impression que quelque chose était derrière tout ça. Hako disait qu’on allait honorer les morts, mais est-ce que les morts ont réellement besoin d’être respecté ? Ils sont morts, ils ont été assez doués pour mourir… Pitoyable…
J’attrapai les vêtements et sans rien dire, je changeai de tenue. Le cri qui avait retenti dans le couvent avait causé un sentiment d’effroi dans mon corps. Je ne pouvais rien paraître, puisqu’il était compliqué de ne pas s’interroger sur les agissements de ces lieux, mais nous étions sous couverture. Il était temps de prier, un concept qui ne m’était pas étranger. L’aigle volait toujours au-dessus du complexe. J’étais en tenue de sous-fifre pour ce culte étranger, mais avec la petite femme nous irons jusqu’à la prochaine étape.
Prier, n’était pas une chose difficile, j’étais plutôt habitué à louer les dieux comme Saruta-Hiko, mais dans un domaine étranger où nous ne savions même pas ; quel Dieu ils pouvaient vénérer, l’équation comportait beaucoup trop d’inconnu. Nous suivîmes l’homme jusqu’à la salle de culte, cela allait nous permettre de récolter d’autres informations. Je regardais le jeune petit frère :
« - Dis, tu n’as pas trop mal. Comment se passe la visite, marcher ne te fait pas trop de mal ? »
J’espérais qu’elle puisse comprendre que je lui demandai si elle avait récupéré des informations au travers de ses camarades les insectes.
Nous avions fini par trouver une taverne, un endroit ou simuler un repos avec un peu de pain et de fromage, si l'idiotie des gardes me faisait encore bouillonner, Yume nous avait trouver un endroit fort intéressant ou il suffisait juste de tendre l'oreille pour en apprendre d'avantage sur ce qu'il se passait ici. Revenant donc avec de quoi manger, l'on écoutait sagement, en silence, jusqu'à entendre parler des nouvelles recrues, deux moines, un petit, un grand... Relevant les yeux vers Yume, j'avais l'impression qu'elle comme moi sachions de qui il était question, et si cela voulait dire qu'eux avançaient, il fallait de toute urgence en faire de même. Si nous rations le rendez-vous, si l'on ne récupérait pas assez d'information, on pouvait mettre toute cette mission en péril. Il fallait agir et vite. Seulement, avant de vraiment pouvoir penser à un plan, un homme suivi de deux femmes entra dans la taverne, il nous repéra, avant de fondre sur nous pour nous demander qui nous étions et pourquoi l'on avait essayé de soudoyer les gardes. Lui aussi c'était un crétin ? Non mais l'endroit était peuplé de con, ce n'était pas possible autrement.
Gardant donc ma colère pour moi, je tachais de paraître humble, dans l'acceptation de cette autorité. Baissant donc la tête, je répondis, « Yakusoku Rei m'sieur et Yakusoku Ema, on vient du Delta d'Ofusecho. » continuais-je pour répondre à sa première question, si il avait vu la scène il avait du entendre aussi, ce crétin devait nous tester. « J'voulais pas soudoyer les gardes monsieur, je sais pas trop comment ca fonctionnait ici, mais je voulais juste montrer que j'avais d'quoi nous payer une nuit... Je me suis mal fait comprendre, mais j'voulais vraiment pas manquer d'respect à qui que ce soit, je voulais juste trouver un endroit où se reposer. » toujours tête baissée, dans une soumission devant appuyer mes mots, « Si y faut sanctionner quelqu'un c'est moi monsieur, ma soeur faut pas lui faire de mal... S'il vous plait, je voulais pas faire quelque chose de mal, et elle elle a rien fait. », je ne pouvais pas le forcer à me croire, je pouvais juste espérer qu'il le fasse en lui donnant toutes les clés pour y croire. Espérons qu'il soit déjà moins stupide que les autres.
Relevant dans les yeux vers lui, je restais dans une position d'acceptation de mon sort hypothétique, j'évitais d'en rajouter, cela pourrait laisser croire que j'avais quelque chose à me reprocher, en revanche, je laissais mon attitude continuer à parler pour moi. Quant à Yume au vu de ce que l'on avait attendu, elle savait tout comme moi qu'il ne fallait pas se faire repérer et que réussir à rentrer était plus qu'urgent. On devait continuer comme ça, ensemble, mains dans la main.
☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako
Hyûga Yume
Konoha no Chunin
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Fiche du Ninja Grade & Rang: Chunin Rang B - Cheffe de la Bunke Ryos: 420 Expérience: (3498/1200)
Les nouvelles allaient très vite par ici. Deux nouveaux moines ? Bonjour Hako ! Bonjour Sensei ! Je croisais le regard d’Akira et hochai la tête sans rien dire en croquant dans un bout de pain. On confisquait les biens des gens pour un ennemi invisible ? Et bien nous, les ninjas, allions le détruire cet ennemi. Et le plus rapidement possible. Les moines semblaient… être crains et apprécié. Étrange. Je remuais le nez mais ne dis rien, laissant Akira écouter, mon attention se porta sur la porte, l’homme qui entra portait du pourpre, tranchant sans difficulté au milieu des pauvres hères. Mais personne ne le regarda… Il était suivi de jumelles, je fronçais les sourcils sans rien dire. Et il s’approcha de nous. Oh tiens, des menaces, ça faisait longtemps ! Je retiens un grondement de colère. Je laissais Akira, pardon, Rei, répondre. Je hochais la tête :
« C’quoi ça ?! On voulait pas l’soudoyer, heureusement qu’on lui a pas montré tout notre argent ! On doit ach’ter des graines, c’déjà assez qu’on c’soit fait piquer une partie d’notre argent pour qu’en plus on s’fasse menacer ! »
Je finis en marmonnant qu’on avait déjà assez de notre belle-mère. J’engouffrais un morceau de pain et de fromage en passant un bras autour des épaules de mon « frère »
« C’pas ta faute Rei, t’inquiète pas, on a encore assez pour les graines. Pis sinon j’travaillerais pour avoir assez. T’biles pas, j’dirais à la vieille sorcière qu’c’cest d’ma faute elle te frappera pas. »
S’il fallait aller dans le drame, nous y allions à fond ! On avait un rôle à tenir. Je regardais à nouveau l’homme en kimono.
« Et vous c’quoi votre nom ? Ç’passe toujours comme ça dans votre ville ? Les gardes piquent le pognon des jeunes puis après on s’fait menacer ? »
Je jouais mon rôle de grande-sœur protectrice mais venant de la campagne, à peine dégrossie. J’étais prête à pas mal de chose pour le bien de cette mission. Compte tenu de la passivité de la foule : personne ne nous aiderait si ça partait en conflit.
Ce monastère empestait le mal à plein nez. L'Inuwashi avait même perçu ce cri masqué en partie par le clocher. Amerika avait même perçu l'origine du son. Derrière la salle de prière vers laquelle se dirigeaient Hako-chan et Sora se trouvait une trappe d'accès qui, semblait-il, descendait sous l'immense salle de prière. Les cris venaient de s'y étouffer à l'instant d'ailleurs, laissant les cloches tinter quelques instants tandis qu'après avoir redescendu l'escalier, ils traversaient la cour, suivis d'autres moines qui sortaient de dortoirs similaires. Le moine qui les avait accueilli marchait devant eux, jetant un coup d'oeil en arrière de temps à autre. Une quarantaine de moines faisaient crisser le gravier à l'unisson avant de pénétrer dans l'immense salle de prière. Les insectes du Lutin Vert avaient cependant bien oeuvré. A l'exception de la grande salle de prière dans la cour, trop grande pour être intégralement sondée, ils avaient récolté quelques informations intéressantes. Des images de dortoirs, de cuisines. Une odeur de brûlé. De sang. Principalement des habitations. Oh. Une odeur d'acier également. Elle provenait d'un des bâtiments les plus proches du centre de la cour.
Sous l'oeil de leur guide, ils ne pouvaient se permettre de laisser filtrer ces infos alors Sora convint d'employer des jeux de langage. Une bonne idée. Pendant ce temps, ils pénétraient dans la grande salle pour prier. Celle-ci n'était ornée que de deux grandes idoles représentant un Shiva colérique, laissant trôner entre elles un escalier surplombé d'un autel. Au sol, des tatamis à peine nettoyés, comme neufs. Discrètement, leur guide les invita à s'agenouiller parmi les autres moines, dans un silence glaçant. D'un coup d'oeil rapide, ils purent constater que tous les moines avaient la même tenue qu'eux à l'exception de certains, au regard plus alerte et à l'air plus violent, qui portaient une bure verte foncée. Une dizaine tout au plus. Pas d'autres jeux de couleur pourtant. Jusqu'à l'arrivée d'Hoshi Bunmei et de sa garde rapprochée. On ne pouvait pas le louper tant il était différent.
Le crane lisse comme un miroir, une mine sévère, on pouvait se demander si cet homme avait déjà souri dans sa vie. Entouré de cinq hommes en kimonos blancs brodés de fleurs de cerisier rouges écarlates, il s'avança et grimpa derrière l'autel dans un silence glaçant. Les moines s'inclinèrent en signe de respect et les deux shinobis reçurent une tape dans le dos pour le faire également.
« Mes frères, nous voici réunis pour notre prière du soir. Béni soient nos enseignements et la lumière qui inonde nos vies. Nous aspirons au Corps Pur. Rien ne saurait nous distraire du chemin vers la perfection. Comme à notre habitude, je vous propose d'entonner le psaume de purification rituelle ce après quoi nous vous distribuerons vos outils de perfectionnement. Ensemble, nous rejoindrons le Corps Pur. Après moi. Ohhhhhmmmmmmmmm. »
A l'unisson, la totalité des personnes dans la pièce s'élança dans un tonnerre guttural qui se répercuta dans chaque coin de la pièce. Après avoir "prié" pendant près de dix minutes, ils s'inclinèrent de nouveau devant leur Maître et des moines firent passer des lanières de cuir à chacun d'entre eux, plus ou moins épaisses selon la couleur des bures apparemment. L'homme qui avait mené Hako et Sora ici les regarda en souriant et leur tendit à chacun une lanière de cuir tandis qu'un claquement commençait à retentir non loin d'eux. Un rituel d'auto-flagellation. De mieux en mieux. Chance pour la jeune Aburame, il ne fallait pas enlever ses habits. Le Maître semblait se retirer à ce moment-là vers une porte à l'arrière de la salle de prière. Au vu des deux hommes au visage dur à l'entrée, la route était barrée. Il allait falloir trouver une autre solution.
Groupe Yume & Akira
L'homme les regarda d'un air contrit. Un instant. Puis sourit. Sérieusement? Ils pensaient vraiment lui jouer le coup des deux paysans stupides? Non pas que cet archétype n'existe pas mais les environs ne regorgeaient pas de loustics dans ce genre car tous étaient moines par ici. Il connaissait tous les bouseux du coin et la probabilité que deux bouseux venant de loin arrivent, de surcroît à cette heure-ci, sans se renseigner à la taverne du coin en premier relevait de l'incohérence la plus totale. Bref. On n'allait pas lui faire ce coup-là. Il continua de sourire.
« Très bien. Rei et Ema. Vous voulez trouver une chambre pour la nuit. Vous voyez le Monsieur là-bas? C'est Itori, l'aubergiste. Il loue des chambres à la nuit et vous accueillera avec plaisir. »
Petit silence dramatique tandis que les deux comparses regardaient en direction du patron du lieu. Le temps qu'ils reposent les yeux sur leur interlocuteur, celui-ci avait posé sur la table une petite statuette en bois représentant un chien et laissé son regard parcourir la salle.
« J'ai du faire erreur pardonnez-moi. Si vous cherchez du travail, je serais ravi de vous en donner. Demandez Migumo à l'échoppe de plantes. Bonne soirée. »
Ne leur laissant pas le temps de déblatérer plus longtemps, il se leva et s'en fut silencieusement. Les deux shinobis n'avaient pas réussi à duper cet homme. Qui était-il? Quelqu'un de terrifiant au vu des regards qui se détournaient de lui dans le tripot. Et qu'en était-il du travail dont il leur avait parlé? Certainement pas quelque chose de légal. Une chose était sure, aller travailler pour cet homme reviendrait à admettre qu'ils n'étaient pas ceux qu'ils prétendaient être.
La situation se corse. Autoflagellation ou réalisation des basses oeuvres d'un mystérieux inconnu? Quels choix vont donc faire nos shinobis pour mener à bien leur prochaine mission? La suite, dans le prochain épisode.
Recap:
Rien de nouveau sous le soleil à part ce qui est dit. Vous restez libre d'agir à loisir pour Yume et Akira. Pour Hako et Sora, après la petite séance de détente par le cuir, vous êtes libres de retourner à votre dortoir, un couvre-feu étant imposé trente minutes après la fin des prières.
Feat.
Aburame Hako
Konoha no Chunin
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Fiche du Ninja Grade & Rang: Chuunin - Rang B Ryos: 1871 Expérience: (2642/1200)
Tout en cheminant jusqu'au lieu de prière, la jeune Aburame rapporta sagement toutes les informations que ses insectes-espions avaient apprit dans le monastère, usant de métaphore comme l'Inuwashi. "Je... Je vais bien grand-frère... Le monastère est si grand ! On pourrait s'y perdre..." murmura la kunoichi déguisée, lui faisant comprendre que ces espions n'avaient pas tout sonder. "Il y a tant de nouveaux frères habitants ici... On pourra manger à notre faim ici quand nous en serons digne, je le sens..." Ainsi, la minuscule genin évoquait que ses légions avaient essentiellement visitées des habitations, dortoirs et des cuisines. Et qu'elle avait détecté une odeur de brûlé. "... Et la lumière divine réchauffera nos cœurs et nos âmes, reforgeant notre corps meurtris pour servir les Dieux. Nous serons le glaive de la Justice Divine ou nous mourrons en essayant ! Il a a beaucoup d'appelé et peu d'élus..."
La petite Aburame mentionnaient ainsi l'odeur pesante du sang et de l'acier. Une hypothèse lui était venue et elle donna un coup de menton subtil vers un bâtiment proche du centre de la cour que ces bestioles avaient jugé suspecte en raison de son odeur de métal. S'y trouvait-il une armurerie ou une forge pour alimenter la soi-disant pogrom de ses fanatiques ? Ou une prison, qui pourrait contenir des malheureux doté d'un Kekkai Genkai qui serait tomber dans les griffes de ces fous... En tout cas, il faudrait sans doute fouiller davantage les lieux (avant si possible de les détruire).
Plus Hako découvrait la "vie" de ce joyeux monastère, plus la jeune Aburame se retrouvait convaincu de l'utilité de sa mission et même des shinobi en général. Elle était une arme répugnante, un assassin de l'ombre, une dérangeante contradiction : une enfant-soldat, payer pour occire autrui à l'aide d'un corps contrefait à l'aide de techniques occultes et de drogue qui la rendait surhumaine. Un monstre, dans l'imaginaire collectif du Sekai. Et la kunoichi vert-pomme en était bien consciente.
Mais à voir ce culte de fanatique, ces bonzes aux regards fous qui buvaient les paroles de leur gourou avant de se flageller en cœur... Hako se savait désormais être un mal nécessaire. La minuscule genin endura la honte de devoir s'agenouiller devant ces barbares, le sermon répugnant et l'odieuse séance d'auto-flagellation en serrant les dents. Cet endroit méritait d'être epurgé par le feu. Non. La plupart des bonzes qui avaient la même robe souillée qu'eux (les novices du culte sans doute) n'était juste coupable que de leur faiblesse de caractère et des pieux mensonges des illuminés en chef. Nul doute que ce chauve inquiétant au regard fou avait distillé son venin auprès de la populace et du seigneur local. C'était lui le chancre qui rongeait cette région, la rendant indigne du noble Pays du Feu. Il devait périr.
Le monastère était étendu et les bonzes fort nombreux. Un assaut en règle sur ce nid de vipère intolérante s'avérait hélas impossible, même pour elle. Il fallait donc aux konohajin ourdir un plan subtil pour éliminer les dirigeants de cette engeance répugnante. Sans leur chef, nul doute que les lâches fanatiques se débanderait, surtout quand le Daimyo nommerait un nouveau chef pour reprendre les restes de cette région sinistrée.
Hélas le chauve semblaient se déplacer entourer de ses plus vils sycophantes... Il faudrait donc l'en séparer. Peut-être que par "chance" le dégénéré en chef aurait des penchants libidineux pour les jeunes garçons (ou les délicieuses kunoichi sous un habile déguisement) ? Mouaip... Mieux valait ne pas y compter. Vu l'ambiance, c'était sans doute plutôt un taré ascétique obsédé par la pureté du corps et de l'esprit (et qui ne se rendait pas compte de sa folie), qui aimaient uniquement méditer et pratiquer des austérités...
En tout cas, cette déplaisante session de "prière" avait donné pas mal d'information à l'esprit analytique de la jeune Aburame. Déjà, il existait bel et bien des différences de tenues entre les moines, trahissant la hiérarchie interne du culte. Les robes brunes, comme la leur, étaient sans doute réservées aux novices et aux prêtres de bas rangs... Et changeait sans doute fréquemment de main, vu les salissures sanglantes. A tout les coups, cette secte maudite utilisé les novices plus ou moins comme esclave et chair à canon pour ses pogrom. Peu de nourriture, de l'ascétisme à outrance et des flagellations rituelles... Sans doute des épreuves douloureuses et potentiellement mortelle pour prouver sa "Foi".
Ensuite, on devait sans doute gagner une robe cette bure vert foncée. Voir une déclinaison de sa couleur favorite portée par ces sectateur illuminé enrageait en silence la petite Aburame. La dizaines de prélats portant cet habit méritaient sans doute la mort. Les Kami savaient quelles atrocités ils avaient dû commettre pour l'obtenir... Cependant là n'était pas le but de la mission de la kunoichi de Konoha. Si l'occasion se présentait de faire un massacre, elle n'irait pas contre l'envie d'appliquer un petit châtiment divin à ces zélotes malsains... Mais la mission avant tout : abattre le seigneur local dans un "accident" et si possible occire le chef des moines fanatiques.
Lui et sa garde rapprochée portait une tenue fort distincte. Blancheur de la pureté et fleur de cerisier couleur de sang. Cette touche délicate enragea encore plus Hako, qui se força pourtant à sourire d'un air béat, comme un gamin en transe face à des saints-hommes de légende ou des demi-dieux. Mais derrière l'air volontairement niais de son visage poupin, l'esprit fureteur de la jeune Aburame analysait et mémorisait un maximum de détails des robes cérémonielles et des visages de ces mécréants. Elle voulait pouvoir se métamorphoser en l'un d'eux au besoin, pour par exemple approcher leur véritable cible : le répugnant Seigneur Matsuba Kinnori.
Hako n'hésita pas un instant à se fouetter ardemment, comme un novice ayant sa vertu à prouver. En fait, le plus dur n'était pas de simuler la douleur (il le fallait pour ne pas trahir sa robustesse naturelle et son entraînement de kunoichi spécialiste du Taijutsu), mais de contenir sa rage. A chaque coup de lanière de cuir, environnée des pauvres hères embrigadés par cette secte tordue, Hako se mordait les lèvres pour ne pas crier, mais de rage. La jeune Aburame aurait voulu bondir, écraser comme un œuf le crâne luisant de ce Hoshi Bunmei et briser ses membres à lui et à ses sbires qui se complaisaient à regarder leurs soi-disant frère se flageller et souffrir, alors qu'un peuple perdu, affamé, attendait une aide à deux pas de leur monastère. Mais c'était impossible et elle le savait : malgré son aspiration à l'héroïsme, le lutin vert de Konoha n'était pas suicidaire. Son senseï et elle ne pouvait pas abattre un bastion remplit de moine-guerrier à eux deux... Surtout qu'ils ne savaient rien des compétences martiales de ces bonzes. Parfois certains moines avaient apprit à se défendre eux-même et maîtrisaient presque aussi bien le Taijutsu ou d'autres arts étranges similaire à ceux des ninja.
Le chef de la congrégation de fanatiques se retira bien vite, gagnant une autre salle, gardée. Intéressant. Il était peut-être possible de l'isolé. Déjà la kunoichi vert-pomme échafaudait des plans sournois en retournant vers le dortoir sordide... Est-ce qu'elle et Sora devait jouer aux bons petits bonzes ? Progresser dans les hiérarchies pour gagner la confiance de leur cible et abattre le moine fou dès qu'il serait seuls ? Cela semblait être la voie la moins risquée, mais... Combien de temps cela prendrait-il ? Quelle tâche répugnantes devraient-ils exécuter aux dépends d'autrui juste pour satisfaire les lubies des frères supérieurs ? Non, ce serait sans doute trop long... Il y avait un couvre-feu... Sans doute avec quelques patrouilles de recteurs de temps en temps, mais rien que des ninjas ne puissent normalement éviter, surtout avec l'aide de ses insectes. Devaient-ils tenté dès cette nuit un coup de force pour assassiner le dirigeant des sectateurs ? Raaaah ! Quel dommage que Yume ne soit pas là ! Avec son Byakugan et ses talents naturels pour la discrétion, elle aurait sans doute pu se faufiler jusqu'au bonze au crâne rasé en toute discrétion et lui faire sa fête ! Même les pitoyables illusions d'Akira auraient pu être utile pour désorienter les gardes !
Une fois qu'ils furent assez isolés, la kunoichi vert-pomme déguisée en petit garçon s'enquit de la suite des opérations auprès de Sora. "Senseï, on fait quoi maintenant ? On tente de botter le cul aux méchants maintenant ? On explore cette nuit en douce ? Ou on se taille pour rejoindre les autres ?" souffla la minuscule genin à voix basse. Sa dernière proposition serait un peu l'aveu d'un échec... Et risquait de mettre la puce à l'oreille des moines. Il devait y avoir bien peu de novices qui faisaient le mur. Pour s'éclipser en douce, il leur faudrait sans doute plutôt attendre un moment propice...
Récapitulatif:
Santé
99%
Chakra
98%
Insectes
98% in0% out
Résumé :
Hako transmet ses informations à Sora. Hako est colère mais observe attentivement les tenues et les visages des moines aux tenues différentes, surtout les plus importants entourant le grand-prêtre. Hako se flagelle gaiement avec la lanière de cuir, simulant plus de douleur qu'elle n'en ressentait.
La situation était compliquée, le monastère était quelque peu austère, entre la religion, la dévotion, les cris. Tout était un amalgame de choses condescendantes et pas évidentes à comprendre. L’ambiance qui glaçait le sang, le courage qu’on était obligé de sollicité pour garder un quelconque ancrage dans la réalité et pouvoir se focaliser sur notre objectif et réussir à concevoir un plan possible et une quelconque idée de comment se sortir de cette affaire. Nous arrivâmes dans la salle de prière, l’ensemble était étrange, l’allure mystique. Nous nous retrouvâmes dans une cérémonie d’autoflagellation ce qui est assez étrange, mais la douleur était souvent un hommage particulier et une offrande pour la plupart des dieux. La douleur est une particularité normalement du Kami Jashin, mon regard se posait dans les yeux du moine qui nous avait accompagné jusqu’ici:
« - Une offrande pour Jashin. »
J’avais compris que les insectes de Hako avait parcouru une grande distance, elle avait été intelligente dans sa façon de parler. La subtilité de pouvoir amener des informations sans se faire repérer, n’était pas forcément chose aisée. D’un côté, Hako m’avait été dépeinte par un intellect assez limité, mais finalement elle ne l’était pas tant que ça. Le monastère était grand, beaucoup trop grand. Dans la nuit, je me glisserait dans l’acuité visuelle de mon fidèle meilleur ami afin d’observer la nomenclature et le plan de cet endroit.
J’attrapais la ceinture pour me frapper le torse, la douleur n’était pas forcément extrêmement prenante, en même temps, lorsque nous étions ninjas, la douleur était une chose coutumière. Cependant, il fallait faire en sorte que nous la découvrions, je me plaignais moins que mon doux petit frère, mais je serrais fortement les dents, de manière à faire croire que la douleur était présente.
Par la suite, nous étions dans l’ensemble de prière et tout ce qui va avec. L’ensemble avançait, mais le principal dirigeant s’était retiré de la salle et j’avais compris par le regard du petit lutin vert, que c’était potentiellement le moment d’aller tuer cette personne. Cependant, il fallait être extrêmement discret.
On se retrouvait isolé à un moment et la petite fillette déguisée en homme, elle posait pas mal de questions qui semblaient plutôt intelligente. Trois options, se battre, explorer la nuit tombée, ou bien essayer de retrouver l’autre duo. Il est vrai que Yume aurait pu être utile à l’aide de ses pupilles. La réponse était simple:
«- Nous allons devoir explorer cette nuit, parce qu’il est impossible de s’attaquer directement. En effet, nous devons absolument tuer l’être de la manière la plus discrète possible. Puisque si on se loupe, on va se retrouver avec tout le monastère. Il va falloir avant toute chose noter les tours de gardes, les mécaniques des nuits... Nous avons besoin d'un plan. »
Nous repartîmes dans notre chambre, je me posais sur la fenêtre. Amerika vint se joindre à moi, mon chakra vint se coupler avec mon oiseau:
« - J’ai besoin que tu me montres la vision parfaite de cet endroit. Nous allons avoir besoin de noter la routine parfaite et les temps de garde… pour déterminer le moment parfait. »
L’aigle reprit son vol très rapidement accompagné de mon chakra.
Recap:
Chakra: 98-2= 96% Santé: 100%
Kûchû Kanshi 【Surveillance Aérienne】
DOMAINE :
Hidden Inuwashi
RANG :
D
PORTÉE :
Grande
CHAMP D'ACTION :
Moyenne
DESCRIPTION :
L'utilisateur lie son chakra à celui de son compagnon animal et l'envoi en reconnaissance à la recherche d'ennemi (ou juste pour observer). Tant que cette technique est active, l'utilisateur voit au travers des yeux de son animal et est considérée comme ayant Vue Surdeveloppée. Cependant, cela nécessite toute sa concentration : il ne peut pas bouger, utiliser de technique ou voir avec son propre corps tant que la technique est active. Il peut la maintenir en repayant le coût en chakra à chaque tour.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG C :
L'utilisateur peut désormais utiliser le mode Senseur à partir de son compagnon animal pendant toute la durée de la technique.
Je le sentais très mal celui-là en face… Très, très, très mal. Ne pas griller notre couverture, rester calme, rester sereine. Je hochais la tête à sa remarque. Dix contre un qu’il nous avait grillé à des kilomètres. Je tournai vivement le regard vers l’aubergiste avant de regarder à nouveau l’homme. Equi avait posé une statue de chien sur la table. Et on serait obligé de la prendre, sinon ça serait suspect. Migumo. OK. J’enregistrais avant d’incliner la tête :
« Merci, z’êtes bien aimable. Bonne soirée à vous. »
Non, pas quelqu’un de bien. Je regardais la statuette puis Akira avant de parler d’une voix basse :
« On s’est fait griller si tu veux mon avis… Il va falloir qu’on aille le voir histoire de continuer à être dans notre rôle. Histoire de voir quel genre de travail il peut nous proposer. Je préférerais y aller, comme je suis une grande sœur protectrice, comprends bien que… Mmmh… J’aime vraiment pas ça… »
Je me massai la nuque avant de lui laisser finir le reste du repas pour aller réserver une chambre pour deux. Histoire de… passer une « bonne nuit de sommeil. ». J’avais un doute comme à la qualité de la literie et ce genre de chose dans une auberge miteuse. Je pris la statuette avant de l’enrouler dans une tenue au hasard pour être sûre qu’il n’y ait pas… je ne savais même pas ce qu’il pourrait y avoir avec une statuette de chien… Mais soyons prudents. On ne l’avait pas assez été. Je fis signe à Akira de venir avec moi et monter à l’étage pour une chambre. Unique. Avec un lit double. AH ! Bon et bien… pas le choix… Je soupirais un peu avant de poser nos affaires sur le sol et me frotter le visage. Je tirai soigneusement les rideaux et fouillai sans bruit la chambre pour m’assurer qu’il n’y avait rien. Trop prudente ? Sans aucun doute. Mais je préférais l’être. Je finis par fermer la porte à clé avec un soupire et d’arrêter le henge. Ça faisait du bien… J’observai Akira avec attention :
« J’irais à sa boutique demain, et toi ? Qu’est-ce que tu veux faire ? »
J’étais sûre et je ne changerais pas d’avis. J’avais Akira en arrière pour me secourir, mais si on avait besoin d’argent… On devait y aller et il semblait avoir des informations là-bas… il semblait en avoir beaucoup. Et tant pis si je risquais la torture, j’étais une ninja. Pas une petite poupée.
La nuit passa lentement, fallait dire que l’ambiance était bruyante autour de nous. Je finis par me lever tôt, m’habiller avec les mêmes habits que la veille et de sourire à Akira avant de lui ébouriffer les cheveux avec un sourire.
« Allez, courage Rei, je reviendrais ce soir ! »
Je lui fis un clin d’œil avant de sortir et de me diriger vers la boutique qu’on nous avait indiqué la veille. Je posais le chien sur le comptoir et je demandais Migumo en regardant autour de moi pour essayer de trouver quelque chose ou un indice.
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Je m’étais tendu en voyant les hommes arriver. J’avais eu peur qu’ils m’entendent, peur qu’ils nous voient, mais rien, ils étaient passé, ils n’avaient rien vu et moi, je m’étais sentis soulagé, heureux que ça ai fonctionné. J’avais eu envie de m’exprimer, mais il était évident qu’un événement viendrait contrarier mes plans. Un élément imprévu, un élément perturbateur, un élément vert, voyant, qui ne manqua pas de m’arracher un sourire quand elle s’écrasa sur le sol. Hako, que pouvait-elle faire ici ? Que pouvait-elle faire ici, sur cette mission ? Je n’en savais rien, mais cet échec était plus que plaisant. Du moins jusqu’à ce qu’elle n’ouvre la bouche. Elle voulait passer aux choses sérieuses, et surtout elle se demandait ce qu’on foutait caché ? Je ne comprenais déjà pas pourquoi Shishio devait repartir, mais je ne comprenais surtout pas pourquoi on nous envoyait quelque chose d’aussi voyant sur une mission qui semblait surtout être d’assassinat. Un nouveau miracle arriva alors lorsque Sora me félicita pour mon illusion. Légèrement pris de cours, je le regardais, hochant la tête sans vraiment savoir ce que je pouvais faire d’autres avant de reporter mon attention sur la ville. On allait devoir récolter des informations, je n’allais pas devoir user de Sharingan, ça me semblait déjà logique. Devoir y aller me stressait un peu plus que prévu, mais je ne pouvais plus reculer, on avait perdu suffisamment de temps et Sora allait perdre patience.
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Hako préviens son senseï des limitations de ses techniques d'espionnages.
Elle se change pour passer pour un(e) civil(e).
Ensuite, elle se dirige vers le monastère, pour faire un repérage. Et voir si elle peut dérober quelques tenues de moine...
Techniques et objet utilisées :
【ŒIL DE L'INSECTE】