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Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige)

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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

On avait merdé et royalement, sinon nous n'aurions pas eu le droit à ce petit monologue, à ces mises en garde et à toute cette ambiance dramatique. Mais de là à se faire remarquer, à se révéler ? Non, il en était hors de question et Yume semblait de mon avis. Yume qui au passage voulait aller voir seule ce dont il en retournait. Je n'étais pas pour, elle devait s'en douter, inutile d'insister sur combien je n'aimais pas ce plan. D'un autre côté, il fallait bien avancer et après avoir loué une chambre et réalisé la proximité dont on allait devoir faire preuve, elle reprit sans masque sur son plan. Aller à la boutique le lendemain. Soupirant alors, je lui exposais une autre proposition, « Je suis pas pour que t'y ailles seule, mais en attendant on pourrait peut-être redescendre à l'auberge et poser quelques questions. De toute façon, on peut rien faire d'autres. » concluais-je donc dans un soupir avant d'ouvrir la porte et de dire, « J'vais voir avec l'aubergiste par ou qu'on peut passer Ema ! » puis sans attendre de réponse et après un clin d'œil, je descendais de nouveau dans la salle qui s'était un peu vidée entre deux.

M'avançant près du comptoir, je regardais l'homme avant de lui sourire tout penaud, « S'cusez moi, si je fais la vaisselle, j'pourrais avoir un truc à boire ? J'peux même nettoyer quand vous allez fermer ! » proposais-je plein de bonne volonté, mais surtout pour continuer dans mon rôle de gamin serviable. Sans attendre sa réponse, je m'asseyais sur un haut tabouret avec de sortir une feuille de parchemin abîmé avec des listes de choses que j'avais noté à la haute avant de descendre et notamment un chemin hypothétique jusqu'ici, « On doit aller au Pic de Motogumi 'vec ma soeur, mais on sait pas trop où c'est qu'on doit aller ? Vous savez vous ? Ou p'être que vous avez une carte ?! » nouer un dialogue avec lui et ce même si l'on avait déjà été repéré comme étant potentiellement étrange était important. Je devais continuer. « J'voulais d'mander à l'aut'e gars aux portes de la haute ville, mais l'gars il a pas l'air trop aimable ! Il est toujours comme ça ? » voilà où je voulais en venir, ce que je voulais faire. Discuter de la haute ville, de ce qu'il pouvait y avoir pour qu'une telle réaction nous soit destinée. J'espérais aussi que l'homme en viendrait à me parler sans que j'aie besoin d'être plus précis. Il semblait évident qu'il y avait une scission, mais à quel point ?

Je ne pouvais pas rester là à attendre, j'avais besoin de savoir où l'on avançait, surtout en sachant qu'Hako et Sora étaient sans doute déjà rentré. Si Yume n'était pas avec moi, elle y serait sans doute aussi, raison de plus pour ne pas laisser la nuit passer de suite sans chercher à en savoir plus. Et puis au pire, je ferais le ménage et ça appuierait le fait qu'on était des paysans volontaire et voulant juste rejoindre notre destination.


☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako


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Eteindre le feu de l’intolérance

Groupe Sora & Hako - Ligne chronologique A

La stratégie des deux Konohajins était pragmatique. Ils avaient tous les deux les moyens de récolter de nombreux renseignements via leurs capacités. Amerika était désormais au dessus de la cour du monastère. Il avait la vue dégagée sur les patrouilles de gardes. Une dizaine d'hommes tout au plus se relayaient dans l'enceinte et deux hommes à chaque porte. Tous avaient une bure vert foncée.

Soudain, un loquet s'ouvrit et les moines en tenue blanche se dirigèrent vers l'arrière de la salle de prière. Hoshi Bunmei, leur maître, les y attendait et les regardait d'un air sévère. Sans un bruit, ils se dirigèrent vers une sorte de trappe à l'arrière de la salle de prière. Tout le monde semblait éviter cette trappe à part les hommes qui s'y engouffrèrent. Amerika ne put voir qu'un boyau éclairé d'une vague lueur de torche. Son instinct animal ne le trompait pas, cette zone était spéciale. Une odeur de mort en émanait. Autour, rien. Un silence lugubre ponctué des claquements de quelques moines zélés qui, ivres de douleur, continuaient l'exercice seuls dans leur chambre. Comme si leur bêtise les ferait accéder à une quelconque illumination divine. Pour des shinobis entrainés, l'endroit ressemblait de près ou de loin à un foyer pour jeunes gens perdus et manipulables. L'endroit idéal pour créer une armée et aller casser du shinobi en forêt. Menés par un homme charismatique, nul doute que ces gens pourraient causer du trouble à de jeunes shinobis. Si le mal n'était pas purgé, le danger croîtrait de jour en jour.

Les deux shinobis avaient le choix. Tenter de se faufiler jusqu'à un des bâtiments, que ce soit la salle de prière, la potentielle salle des armes, la trappe. Ou attendre le lendemain matin. Au vu des prières du soir, je vous laisse imaginer les ablutions matinales. Quoi qu'il en soit, ils allaient devoir agir. Et vite.

Akira Ligne chronologique A

Pauvres enfants. Voilà ce que s'était dit l'aubergiste en les voyant arriver. Pour rendre service, il indiqua à Akira le pic de Motogumi tout en nettoyant les verres sur un croquis qu'il venait de faire du coin de la main. Itori était un homme usé par la vie. Après une dizaine d'années à courir les champs pour se faire un peu d'argent, il avait enfin pu monter son établissement. Mais voilà. Dans sa malchance, il n'avait pas choisi le bon endroit. La clientèle était rare entre le monastère de fous à lier et le fief voisin. Bon, cela lui permettait d'avoir un petit train de vie mais bon... Voir ces deux gamins un peu perdu l'avait un peu affecté. Il se revoyait jeune à courir le pays pour un peu de pain et quelques pièces. Attendri, il raconta un peu l'histoire du coin.

"T'sais p'tit. J'irai pas chercher des noises aux types de la haute ville. Le seigneur rigole pas. Et ses samouraïs non plus. Tu devrais aller chercher du travail pas loin. Pas au monastère et pas au château. Fais-moi confiance là dessus."

Il réfléchit un moment en essuyant quelques verres.

"Bon... Sinon, tu peux aller voir si Jun, le cuisinier du palais, recrute des commis. En pratique il en recrute toute l'année pour faire ses courses. Cela te fera gagner quelques pièces. Mais attention. Il traine une sale réputation. Personnellement, je vous conseille de faire ce que vous avez à faire dans le coin et de déguerpir. Il ne se passe rien ici."

Il continua ainsi à papoter quelques instants et demanda à Akira son histoire. D'où pouvaient venir ces deux gamins? D'ailleurs, où était l'autre? Sans doute couché au vu de l'heure.

Yume - Lendemain matin - Ligne chronologique B

Une boutique de plantes comme une autre. Des arbustes, des fleurs, des arbres. Une serre. La vieille dame qui gérait cette boutique ne paraissait pas avoir d'âge. Le nombre de plis sur son visage donnait l'impression qu'elle n'avait pas d'yeux. Pourtant, elle salua la Hyuga d'une petite courbette et s'arrêta quand elle entendit le nom de Migumo et vit la statuette.

Un sourire de malice se dessina sur son visage tandis qu'elle dévisageait Yume. Une jeune personne. Une nouvelle fois. Hmpf. D'un geste de main, elle invita à la suivre son interlocutrice. Passant dans l'arrière-salle, elles débouchèrent dans la serre. Marchant jusqu'à un bonzaï, elle descendirent un petit escalier en colimaçon en pierre avant d'arriver devant une grande porte de bois. La vieille femme toqua trois fois. Quelques pas résonnèrent et une montagne de muscles de près de deux mètres fit racler la lourde porte pour l'ouvrir. A son flanc, un poignard qui aurait pu passer pour une épée dans les mains d'un homme normal. Etrange. Derrière lui, on pouvait découvrir une grande pièce avec deux alcôves. De magnifiques tapis et coussins étaient posés ça et là et de ravissantes créatures enlaçaient un homme. Migumo. Celui-ci était habillé d'un riche peignoir de soie pourpre et crachait une fumée enivrante. Il discutait avec deux hommes qui semblaient apparemment en colère. Quand Migumo vit Yume, il sourit et l'invita à venir s'asseoir tandis que les deux hommes s'éloignaient en pestant. Ils s'impatientaient contre une situation qui n'avait que trop duré. Ils étaient prêts à en découdre et Migumo se contenta de les calmer et de les inviter à fumer un peu plus loin avec ses hôtesses.

Yume se retrouva donc seule face à Migumo. Par rapport à hier, il n'avait plus du tout la même allure. Il transpirait la richesse et le luxe. Un air vif. Un regard perçant. Il semblait voir au delà de la jeune kunoïchi. Sa métomorphose était pourtant parfaite.

"Bienvenue chez moi Ema. Tu cherches toujours du travail?"


D'un signe de tête, il ordonna au colosse de fermer la porte. Une douce lumière filtrait par des ouvertures au plafond. On se serait cru dans un souk, la musique en moins.

Sombre lieu que ce monastère. Les hauts prêtres et leur chef viennent de rentrer dans une trappe secrète. Du côté du tripot, Akira récolte quelques infos et une opportunité pour rentrer au palais. Mais bon, cela aura sans doute un prix. Yume se fait conduire à Migumo.
La suite, dans le prochain épisode.


Recap:

Feat.
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I believe I can fly!!!

Sora

I want to be strong.


 
À travers les yeux de mon aigle, j’avais pu remarquer pas mal de choses. Une trappe au fond d’une cours, un schéma de fonctionnement assez étrange dans la cours de ce cloître. Le Dieu Luminaire avait laissé place à la Déesse Lunaire et celle-ci semblait être de parfaite compagnie, cependant malgré la nuit et son obscure voile l’activité régnait dans le lieu de culte. D’un simple geste, l’aigle prit une trajectoire différente, il partit vers la ville pour voler autour de cet endroit, il semblait rechercher Akira et Yume. En même temps, Sora avait beau ne pas posséder trop de cœur, il ne pouvait pas s’empêcher de vouloir protéger son équipe. Il voulait simplement vérifier qu’Akira n’était pas trop un fardeau pour Yume.

L’aigle se posait non loin du monastère attendant le sifflement de son maître vu que la technique venait de se terminer. Mon corps se mettait en mouvement vers Hako, il était temps de lui partager mes informations :

« - Tiens toi prête, il est temps de bouger. De ce que j’ai pu comprendre, il y a une trappe où quelque chose se trame. Cet endroit semble être un simple lieu de manipulation de gens simple d’esprit ou d’une profonde souffrance. Ils se servent de leurs faiblesses et douleurs pour en créer de parfait robot. Cet endroit est dangereux, nous devons faire extrêmement attention. Un plan est nécessaire, je pense que nous devrions passer par l’armurerie pour récupérer nos armes. La suite, il faudra agir rapidement, je pense qu’il faudrait créer une diversion, potentiellement, lâcher un nuage de poison sur l’ensemble du monastère pour qu’on puisse s’insérer dans la trappe et viser le chef du monastère ? Qu’en penses-tu ? Si, tu as une autre idée, je suis preneur. »

En fonction des réponses de la petite Aburame, nous nous déciderons à bouger afin d’atteindre cette trappe ou passer par un nouveau chemin.
Recap:

Envoi l’aigle récupérer des informations sur Yume et Akira, puis stoppe la technique. Amerika se pose non loin du monastère attendant des signes de Sora. 

Il donne diverses options à Hako et le laisse décider.

Chakra: 98-2= 96-2 (maintien de la technique de surveillance un seul tour de plus)%
Santé: 100%


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Aburame Hako
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Eteindre le feu de l’intolérance

La nuit complice avait enveloppé l'horrible monastère et ses zélotes. L'heure du crime avait sonné : les ninjas de Konoha allaient se mettre en chasse.
Comme Sora, Hako était persuadée qu'il fallait raser cet endroit maléfique, abattre les chefs de ce culte délétère, brûler ce bastion d'intolérance jusqu'au fondations... Et peut-être même au delà.
L'aigle de son senseï et ses légions avaient en effet découvert une étrange trappe où se déroulaient sans doute quelque affreuse cérémonie sanglante de ce culte maudit.
Il était temps de se mêler à la fête !

Sora semblait avoir quelques idées, mais étonnamment, l'Inuwashi demanda l'avis de la petite genin, connu pour son imagination débordante (et farfelue). Bien sûr, le cerveau hyperactif du lutin vert de Konoha regorgeait d'idées plus ou moins tordues.
"J'suis pas sûr qu'un nuage de poison nous aide beaucoup... Cet endroit pourri est plutôt grand, avec plusieurs bâtiments et pas mal de recoins... En plus, j'ai pas envie de crever en respirant ton haleine !" contra la jeune Aburame en réfléchissant. "Mais gazer ces connards dans leurs souterrains pourrait être une option amusante ! Encore faudrait-il être sûr qu'il n'y pas d'autres sorties ou de ventilation... Le mieux c'est d'aller voir en douce !"

Hako adorait les diversions et les attaques surprises... La jeune Aburame se creusa donc la tête pour en trouver, afin qu'ils puissent se glisser jusqu'à la trappe s'en avertir tout le monastère de fous furieux.
Hélas, milles fois hélas, des explosifs étaient donc hors de question.
Même si ça attirait l'attention des gardes en bure verte, cela alerterait tout le couvent qu'une attaque avait lieu. Mais ça restait une option de dernier recours pour semer la panique.

Après avoir informée Sora, la minuscule genin éventra donc une paillasse de leur chambre pour y glisser un parchemin explosifs. Elle plaça une lanterne à huile non loin. Prévue pour détoner sur commande, la déflagration pourrait enflammer la literie et provoquer un début d'incendie. Parfait pour causer un peu de chaos et fuir...
Mais pas l'idéal pour procéder à une infiltration...

Un sourire de requin barra bien vite les traits poupins de la kunoichi de Konoha.
"J'ai une idée amusante... On va envoyer tout ce joli monde à la chasse aux rats ou... aux farfadets !" annonça gaillardement la jeune Aburame à son chef d'équipe. "Il fait nuit. L'endroit est glauque à souhait et remplit de crétins superstitieux. Je vais leur envoyer quelques esprits frappeurs les inquiéter..."
Elle tira de son sac sa tenue vert-pomme de kunoichi, qu'elle avait soigneusement cachée sous diverse hardes. Sans gène, elle se changea devant Sora avant de composer une série affreusement complexe (et tordue) de mudra.
"Venez à moi mes p'tits démons nocturnes ! Chibi Mushi Bunshin !"

Des volutes noires de kikaichuu s'écoulèrent des manches froufrouteuse du lutin vert de Konoha, se condensant bien vite en minuscules répliques joyeusement déformées d'elle-même.
"Voilà quelques lutins pour semer le chaos dans ce couvent maudit..." souffla la jeune Aburame avant de donner ses instructions aux mini-clones.
"Groupe n°1 et 2, dispersez-vous autour de nous dans le monastère. Dès que vous voyez un bonze, faîtes diversion  Renversez des objets, volez des trucs, agitez les tentures, renverser des choses. Introduisez-vous dans les pièces et les cellules pour jouer aux yokai auprès des novices. Montez sur les poutres et lancez des ricanements inquiétants ou moqueurs ! Vous êtes des fantômes, des esprits venue hanter ses lieux ! Essayez d'pas trop vous montrez quand même et fuyez loin de nous dès que possible si on vous prend en chasse. Groupe n°3, vous restez en arrière pendant qu'on va à la trappe : si y'a un moine qu'on a pas vu, vous vous en occupez en attirant son attention. La violence et dévorer le chakra sont autorisés."

Hako espérait que ses Chibi arriveraient à remplir leurs différentes missions. Certains pouvaient se montrer... créatifs quand leur maîtresse était hors de vue. Ou pas assez explicite dans ses instructions.
Mais en tout cas, ils avaient maintenant une armée de faux-fantômes prêt à hanter le monastère.
Ils pouvaient donc se mettre en route vers la trappe pendant que les mini-clones allaient ennuyer les gardes et autres moinillons.
Profitant des ombres et de sa petite taille, Hako se coulait derrière la moindre colonnade, attentive aux patrouilles. Elle avait laissé ses vêtements de civil roulait en boule dans sa litière (on ne pouvait pas appeler ça un lit) sous une couverture rêche, au cas où quelqu'un aurait envie de jeter un coup œil rapide à leur chambre.

Si jamais les mini-doubles échouaient à attirer l'attention des gardes, Hako avait encore d'autres options dont elle s'ouvrit à l'Inuwashi.
La première était le bluff : Hako avait soigneusement observé la garde rapprochée de Hoshi Bunmei durant la "prière". Assez pour qu'elle puisse utiliser sa meilleure technique de métamorphose : le Dai Henge.
Vu l'aura de dangerosité de ces moines blancs, cela suffirait peut-être à faire s'écarter les toges vertes de leur chemin...
Est-ce que les gardes auraient compté les moines se rendant à l'arrière de la salle de prière ? Oserait-ils contredirent un de leur supérieur ou en bons moutons décérébrés s'écarteraient-ils juste devant la robe et un air revêche ?

Enfin, il restait l'option de la violence... Si jamais un seul garde restait en position, voire deux, Hako pourrait silencieusement leur envoyer son essaim en profitant de l'obscurité pour lentement mais sûrement drainer leur chakra jusqu'à l'évanouissement ou la mort...
Remarqueraient-ils les sombres insectes qui se gorgeraient peu à peu de leur énergie vitale ? On verrait bien. Ensuite, il n'y aurait qu'à les appuyer contre un mur, comme s'ils montaient encore la garde... ça ne tiendrait bien sûr que jusqu'au matin ou la relève... Ou que jusqu'à ce que quelqu'un leur parle. Mais bon, vu l'endroit, la sociabilité ne devait pas être la première qualité de ces moines en robes vertes.


Récapitulatif:



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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

Laissant Yume se reposer, j'étais descendu pour récupérer quelques informations et le moins que l'on puisse dire c'était que si j'étais un peu déçu au début de n'avoir eu qu'une mise en garde, je ne fus que satisfait de la suite. Il fallait que j'aille voir un certain Jun qui était le cuisinier du palais, il recrutait beaucoup de commis toute l'année pour faire des courses, mais d'après tenancier, l'homme était dangereux. Pour qu'il y ait autant de besoin pour des commis, c'était que soit il était tyrannique, soit il les mangeait, mais ce n'était pas suffisant pour me faire peur et reculer. Il y avait une porte de sortie et on devait la prendre. Si Hako et Sora étaient en danger à cause de nous, cela serait terrible. Racontant donc mon histoire dans les grandes lignes à l'homme afin qu'il ne trouve toujours pas ça suspect, je finis par en revenir au sujet qui m'intéressait vraiment. « On n'a vraiment b'soin d'argent Monsieur. J'crois que même si il est bizarre votre Jun, on pourra peut-être y arriver pour avoir assez pour l'prochain village ! » soufflais-je avec toute l'innocence dont j'étais capable. Cet homme ne me faisait pas peur, enfin j'essayais de m'en convaincre.

« Vous savez d'ou c'est qu'on peut le trouver Monsieur Jun ? » demandais-je alors. Je me doutais bien qu'à la nuit tombant il y avait peu de chance de pouvoir avoir une réponse, ou un travail, mais si l'homme était louche et sur un malentendu, cela pourrait passer non ? Je n'avais pas le choix de toute façon. Rester ici éternellement avec le risque d'être potentiellement surpris dans la nuit ne me semblait pas être une meilleure solution. Cette ville semblait-être assez taré comme ça pour prendre le risque de faire confiance à quiconque. Quoi que le tenancier semblait être quelqu'un de bien, ou du moins quelqu'un de pas aussi fou que les autres. « J'devrais aller réveiller ma sœur ? » lui demandais-je alors.

Et en parlant de soeur, Yume venait justement de faire son apparition. J'avais dû être un peu trop lent sans doute, mais c'était pas si mal vu ce que je venais d'apprendre et d'ailleurs, j'allais lui partager avec toute l'innocence du monde. « Monsieur vient d'me dire qui y'a un homme, un Jun, il est cuisinier au palais et il peut recruter ! On va pouvoir se faire un peu d'sous avant de repartir ! » oui j'étais suffisamment crédible dans le rôle du gamin enjoué, mais c'était pour que l'homme lâche d'autres infos pour pouvoir rentrer. On ne pouvait pas refuser grand chose à quelqu'un de motivé non ?


☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako


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Hyûga Yume
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Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 3 Left_bar_bleue3498/1200Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 3 Empty_bar_bleue  (3498/1200)
Je grondais un peu. J’étais assez grande pour que Akira me laisse explorer une piste seule… Oui, chaque mission avait ses risques et j’étais plus que bien placée pour les connaître par cœur. J’avais une mère morte après une mission et un père devenue aveugle. J’entrepris d’examiner nos affaires et les ranger à nouveau d’un geste presque hargneux. Je me sentais en colère. Qui était le con qui avait décidé d’envoyer trois genins tous avec des dojutsus héréditaires dans une mission contre des gens qui ne supportaient pas les dojutsus ? Cho avait-il mare de son poste et qu’il faisait tout pour être démis de ses fonctions ?! Quel con… Enfin, non, je ne devais pas dire ça, qu’est-ce que je devais faire. Je mordis mon poing sans rien dire un petit moment. Qu’est-ce que faisait Akira ?! Je descendis rapidement dans la salle de l’auberge, après avoir remis mon Henge bien sûr. Je soutiens son regard avant de soupirer.

« Ouais, on y va. J’vais juste chercher des affaires, soyons prudents, t’sais. »

Je haussais les épaules avant de remonter chercher nos sacs et de redescendre, je lui donnais le sien avant de suivre docilement Akira dans les rues de la ville. Après tout les cuisines… quoi de mieux pour empoisonner un seigneur ? Mais je n’avais aucun poison… Il faudrait user d’une autre méthode. Je regardai Akira un bref instant avant de regarder devant moi. J’imaginais que Hako et Sora s’occupaient des moines, avec une entrée dans le palais… on devrait pouvoir approcher l’homme qu’on devait assassiner… Je me mordis les joues.

« Tu sais qu’il y a un risque qu’on soit séparé ? Mais on va avoir une place de choix. Joli coup. »

Je lui donnais une tape sur l’épaule. Mais l’homme qu’on avait vu me donnais une mauvaise impression… il devait avoir des espions partout, qu’est-ce qu’il savait ? Et surtout est-ce que ce n’était pas un piège ?
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Eteindre le feu de l’intolérance

Groupe Sora & Hako

L'astucieuse stratégie de l'Aburame venait de créer une confusion sans précédent dans ce monastère sordide. Les moines venaient de sortir des dortoirs pour pourchasser les différentes apparitions. Malgré cela, l'ordre était revenu assez "vite", les moines en tenue verte se contentant de prendre sous leur férule les moins gradés afin de chasser les mini-clones avec des torches. Certes, la vision des clones les répugnait au plus haut point mais ils avaient l'obligation de défendre le monastère.
Nombre d'entre eux se frayèrent donc un chemin à coups de torches contre les "esprits" qui venaient les chamailler.

Heureusement pour les deux shinobis, la diversion était parfaite pour créer une ouverture. Une seule et unique qui leur avait permis d'avancer vers la mystérieuse trappe. Pas besoin de se métamorphoser car dans le chaos ambiant, personne ne semblait les avoir vu. Du moins, les shinobis ne surprirent personne à les regarder. Tant mieux car la trappe était lourde et être deux leur permit de l'ouvrir sans grand bruit. Pas de clé, seuls deux lourds battants de bois ornés d'acier. Pas d'indication spécifique sur ce qui les attendait. Un simple écho leur parvint. Lointain. Des voix. Un cri guttural. Des bruits de pas. Quelque chose se passait dans ce sombre boyau complètement éteint. Une torche avait du être récupérée à l'entrée car on voyait un porte-torche vide. Allaient-ils s'aventurer là-dedans? Avaient-ils le choix?

Akira & Yume

"Jun est au palais. Tu peux te présenter demain matin à la poterne est, je ferai passer un mot gamin. Ca te va?"

Il observa les deux gamins d'un air de plus en plus circonspect. Les recommander à Jun n'était pas la meilleure des options de carrière mais celui qui était venu lui parler semblait vraiment avoir besoin de travail. Soit. Il leur donna donc quelques petits tuyaux. Ne jamais se faire remarquer, venir habillé avec des habits longs. Montrer le moins de chair possible. Enfin bon. Il ne leur dit pas cela directement mais usa de quelques détours alambiqués pour leur faire comprendre. Le maître-queux du palais aimait la chair fraîche. Et pas le boeuf ou l'agneau.

Le tavernier resservit à boire aux deux jeunes personnes et discuta encore avec elles un petit moment. Il était d'humeur affable et leur donnerait tous les renseignements en sa possession pour peu que les deux enfants n'aient pas sommeil. Avaient-ils des questions supplémentaires? Tiens bon. V'là qu'il se prenait d'affection pour eux. Demain, il leur offrirait la nuitée chez lui. Grand coeur et pas d'argent comme disait sa femme.

Un tunnel mystérieux et un cuisinier peu recommandable. Un mélange entre Top Chef et la Moria. Que va-t-il se passer? La suite, dans le prochain épisode.

Recap:

Feat.
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Sora

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J’avais eu raison de croire en l’imagination débordante de la demoiselle verte pomme. En même temps, elle était une arme redoutable, personne ne pensait comme elle. Le fait est que ses stratégies étaient perturbantes, personne ne pouvait comprendre sa folie. Les stratégies loufoques, c’était le point fort de la petite Aburame. Et en cet instant, elle venait d’en créer une de toute beauté, le schéma cognitif qu’elle avait créé venait de se mettre en place et la troupe constituer de clones d’insecte avait réussi sa sale besogne d’une main de maître. Ma main se posait dans ses cheveux :

«- Ton imagination, est ta plus grande qualité Hako. »

Nous arrivâmes devant la trappe. J’attrapais un des battants avec l’aide de Hako. D’un simple sifflement, l’aigle vint pénétrer par une petite fenêtre pour venir se poser sur mon épaule. Il était nécessaire de posséder mon aigle dans certaines circonstances. Un simple mudra et un double venait de se créer, nous étions trois maintenant. Mon double aidait de manière à ce que le battant fasse le moins de bruit possible.

La noirceur de ce qui se montrait devant nous ne disait rien qui vaille. Les bruits étaient étranges et n’auguraient rien de bon, mais nous avions bien trop avancé pour s’arrêter là. Nous devions continuer, il était de notre devoir d’avancer :

« - Allons-y Amerika, Hako. On fonce!! »

Je sautais dans l’ouverture tout en prenant soin de bien refermer l’ouverture après Hako et Amerika. Nous fonçâmes tous les deux vers la lumière qui semblait être le feu de l’enfer lui-même…

Récapitulatif:

Chakra: 94-2=92%
Santé: 100%

Hiden : Chien ninja【CLAN INUZUKA】 1491647513-man-beast-clone
GIJU NINPO : JUJIN BUNSHIN
【CLONE DE L'HOMME BETE】

DOMAINE :
Hidden Inuwashi
RANG :
D
PORTÉE :
Contact
CHAMP D'ACTION :
Contact
DESCRIPTION :
Cette technique permet au compagnon animal de l’utilisateur de se métamorphoser en une copie exacte de son maître. Il devient très difficile de les différencier (ils ont par exemple la même odeur et leur chakra se ressemble). Le compagnon animal peut alors se battre sous cette forme et notamment utiliser les techniques combinées du clan Inuwashi avec son maître.
Par contre, un coup violent dissipe la transformation.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible

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Eteindre le feu de l’intolérance

Hako avait eut raison de faire confiance en ces mini-clones pour semer la discorde dans le si rigide monastère. C'étaient de véritables avatars du chaos, des concentrés d’espiègleries et d'anarchie.
Bref : une parfaite diversion, surtout contre des gens naturellement superstitieux et stressés, privé en plus de leurs dirigeants.

Ceux-ci devaient sans doute tenir un conseil de guerre ou se livrer à quelque atroce rituel. Ou à des actes de débauches. Dans les romans que dévoraient la petite Aburame, les Grands Prêtres Perfides s'autorisaient bien souvent tout ce qu'ils interdisaient à autrui.
Elle ne serait même pas étonnée que le dirigeant suprême de cette secte soit un malade mental doté d'un Kekkei Genkai tout minable, qui jalouserait depuis toujours les ninjas les plus puissant, comme les Aburame, les Hyûga ou les Uchiha minus Akira.

En tout cas, sa diversion ayant fait merveille, les ninja de Konoha purent se glisser subrepticement dans le temple pour l'explorer plus avant.
Le rude Sora-senseï félicita même la jeune Aburame. Chose particulièrement dangereuse, vu son ego.
"Eh, eh ! C'est ça d'être géniale ! Et d'être ninja ! Les autres Aburame se sont moqués de ma technique, au début - avant que les mini-clones les mordent - mais elle est utile finalement !" ricana joyeusement à voix-basse le lutin vert de Konoha, au comble de la fierté.

L'Inuwashi siffla son aigle, qui ne tarda pas à se métamorphoser en réplique un peu sauvage du jônin. Hako ne fut guère surprise, sa mère et son chien géant pouvait faire se genre de chose aussi.
D'ailleurs, pendant un bref instant elle se demanda si elle pouvait espérer arriver un jour à métamorphoser chacun de ses kikaichuu en réplique d'elle-même. Ou si elle pourrait fusionner avec eux, comme griffon-senseï ou sa mère sous forme de chien à deux têtes...
Tout le Sekai ressentit un frisson d'horreur inexplicable à ces idées.

Aider du clone bestial, les konohajin soulevèrent la lourde trappe mystérieuse en silence.
Du sombre souterrain montait des cris, des voix et des bruits de pas.
"Génial, un souterrain maudit..." grinça dans sa barbe (inexistante) la petite kunoichi dans un sourire torve. "Un de plus..."
Un porte-torche malheureusement vide confirmait que le terrible chef du monastère et ses sbires étaient bien passé par là.
Devait-il s'enfoncer dans ce boyau ? Quelles monstruosités les y attendaient ?

Hako n'hésita pas, pas plus que son chef d'équipe qui lui ordonna de poursuivre.
"Un instant, Sora-senseï..." siffla à voix basse la minuscule genin. "J'sais pas vous avec vos yeux d'aigle mais moi j'y vois goutte... Il nous faut des guides : j'ai pas envie d'heurter un gong à la con dans le noir et de voir ces cultistes fous nous tomber sur le râble. Pas que j'ai peur, hein ! Juste qu'on devrait mettre toutes les chances de notre coté, surtout si on doit tous les buter..."
Cette prudence était un peu étonnante chez Hako, mais la petite Aburame avait pas mal mûrit (tout est relatif) ces derniers temps. Yume, Sora et Akira passaient leur temps à lui dire de réfléchir avant d'agir et leurs conseils avaient (peut-être) fini par se frayer un chemin dans le crâne épais de la kunoichi vert-pomme.

Signant quelques mudra, Hako fit appel à ses minuscules éclaireurs.
"Mushigan !" souffla-t-elle en envoyant un petit nuage d'insecte en éclaireur. Il lui indiquerait le chemin et pourrait localiser les moines et même peut-être l'avertir si ils remontaient vers eux.
En tout cas, la minuscule Aburame les suivit, le plus silencieusement possible et attentive au moindre danger que ses petits espions pourraient lui signaler.
Pour être certaine de ne pas déclencher quelques pièges (elle avait déjà donné dans la grotte au golem avec le chef du clan Nara), le lutin vert de Konoha concentra son chakra sous ses pieds, escalada un mur et se percha au plafond tel un étrange cafard vert-pomme.

Elle déglutit, étrangement nerveuse (c'était l'influence de cette secte pernicieuse et de ce monastère maudit).
"Sora-senseï... Quand on les aura trouvés, on fait quoi ? On se cache juste dans les ombres pour les espionner ou... on tente une... élimination ?"
Hako n'aimait guère tuer, mais ces fanatiques avaient amplement prouvés qu'ils ne méritaient que la mort. Briser en deux leur immonde grand prêtre serait un délicieux plaisir...
Mais... Il n'était qu'une simple secondaire, certes importante, de leur mission.

Et l'attaquer juste à deux (trois en comptant l'oiseau métamorphosé) dans son repaire secret, avec ses plus fidèles lieutenants serait délicat... Même une tête-brûlée comme elle en avait conscience.
Elle n'avait pas idée de la puissance de ces moines et d'après les légendes certains savaient utiliser le chakra. Pas aussi bien qu'un shinobi, évidemment ! Mais en temps que grande utilisatrice de clones dans ses combats, Hako connaissait le poids du nombre...
"Dîtes-moi combien ils sont et essayez de voir si y'a une autre sortie quelque-part." ordonna la minuscule genin à ses éclaireurs.
Pour l'avoir subit à l’entraînement, elle savait que Sora-senseï se servait de vil nuages de poison. Enfumer les zélotes maudits serait peut-être une délicieuse solution, une punition divine.


Récapitulatif:



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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

L’homme ne semblait pas vraiment à l’aise avec l’idée de nous envoyer là-bas, l’homme en question ce Jun, semblait adepte de certaines pratiques que je n’aurais pas qualifié de saine. Il était pourtant un point d'accès et nous étions des ninjas, ca devrait aller. Ainsi donc l’on pourrait se présenter le lendemain au matin pour essayer d’y aller. Nous donnant plus d’information qu’il n’en fallait, j’avais un peu plus conscience de la problématique. Il nous faudrait des vêtements long, de quoi se cacher en somme. « C’est un travail de coursier ? Ou plus de petite main dans les cuisines ? » demandais-je pour essayer de connaître nos possibilités de mouvement dans les lieux. « Et y’a d’autres enfants c’est ça ? » et là c’était bien pour savoir si oui ou non j’allais avoir des témoins à gérer. Autant dire que ca me plaisait d’avoir le plus d’info sur le métier. On allait avoir à faire et je ne voulais aucune surprise.

Yume avait d’ailleurs fini par rejoindre notre chambre, me laissant finir la discussion et la prise d’information, je continuais à poser quelques questions techniques jusqu’à ce que moi aussi je ne simule une fatigue - qui n’était pas si éloignait - pour rejoindre la Konohajin.

Il ne nous restait plus qu’à attendre et à espérer que tout ce passait bien pour Hako et Sora. De toute façon, l’on saurait très vite si quelque chose n’allait pas et il faudrait peut-être agir dans un sens inverse au plan initial pour s’en sortir. Je n’espérais vraiment pas en arriver là, mais je devais me préparer réellement à cette hypothèse. C’est bien pour ça que cette nuit, si j’arrivais à dormir, cela ne serait que d’une oreille. De toute façon qui pourrait dormir ici comme une masse ? Personne. Trop de danger, trop de risque de débordement, surtout quand on avait déjà été repéré. Cette statuette de chien devait bien avoir une utilité, mais laquelle ? L’on en saura de toute façon plus en arrivant au Poterne Est demain. D’ici là, l’angoisse ne devait pas m’étouffer.


☽ • ☾
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Eteindre le feu de l’intolérance

Groupe Sora & Hako

Le boyau était sombre et humide et se divisait en de nombreuses intersections. A vue d'oeil, il s'agissait d'un ancien souterrain reconverti. Seul un initié aurait pu trouver le trajet adéquat mais les petits insectes furent des plus utiles. En plus de cela, ils purent même éviter les collets posés là par un quelconque moine. Le service de sécurité était quasi inexistant mais de nombreux pièges ou faux chemins se présentaient à eux. Déjouer le dédale leur prit un long quart d'heure. Quart d'heure pendant lequel ils entendirent des bruits de pas, des cris. Ce qui les ralentit le plus dans leur progression fut sans doute quand les insectes rapportèrent une odeur et un goût de sang. En quantités abondantes. Et séchées. Le hic, c'est qu'ils le rapportèrent un peu "tard" pour le spectacle qui s'offrait à eux. A l'envers sur le plafond, ils purent voir une salle semi-circulaire barrée d'une porte en fer cadenassée. Derrière celle-ci, deux autres portes cadenassées de l'autre côté de la pièce et, chose bien plus intéressante, un individu inerte, attaché par les bras à deux chaînes pendus au plafond. Un prisonnier sans doute. Le quantité difficilement mesurable de sang au sol sous-entendait une torture prolongée et l'odeur de la pièce, mélange de sang et de rejets corporels, agressait les nez les plus endurcis. Non loin, on pouvait percevoir des pas et des murmures vers les deux boyaux du fond. Les deux shinobis venaient de trouver une des geôles de ce sordide endroit. De là, ils ne pouvaient évaluer l'état du prisonnier mais sans doute leur apporterait-il plus d'infos, s'il était en vie. Pour le moment, seul son corps nu et décharné, meurtri par diverses taillades et brûlures plus ou moins anciennes, pendait dans la pièce. Les shinobis allaient-ils rentrer? Le risque d'être entendu était grand dans ce souterrain aux milles échos.

Akira et Yume

Itori semblait préoccupé mais n'avait pas plus d'informations. Jun aimait les enfants, trop pour que ce soit légal. C'est tout ce qu'il savait et moins il en savait mieux ça allait pour lui. Aux yeux de la loi, il était sans doute coupable de savoir ces quelques infos et de ne pas les divulguer mais bon...

"J'sais pas trop pour le boulot. Mais ouais y a des enfants. Un sacré paquet."

Les papotages continuèrent quelques instants jusqu'à ce qu'Akira ne simule une fatigue. Crédible du moins. Itori sourit et salua le jeune personnage en finissant de nettoyer ses verres. Bien que sa cantine ne soit pas la meilleure de la région, il s'estimait obligé de la rendre propre comme un sou neuf chaque soir. Pour faire preuve de respect comme lui avait appris sa vieille mère. En attendant, il se faisait un peu de soucis pour les deux gamins. Par précaution, il irait porter un mot chez Jun demain pour voir s'il avait de la place pour eux. Quelque chose de simple et de pas trop proche du vieux cuistot.

Boyaux et boyaux et boyaux hé (sur un air de Dalida). Ca n'en finit plus mais vous avancez in fine grâce à l'astuce et la malice de la jeune Aburame, plus attentionnée que son senpaï. Certes, Amerika l'avait alerté de nombreux pièges mais, à se poser la question, le doute persistait quant à savoir s'il les aurait tous évités. Akira papote encore un peu. Oui, il y aura des témoins. Combien? L'histoire ne le dit pas.
La suite, dans le prochain épisode.


Recap:

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Sora

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La sombre clarté était assez particulière, on ne voyait pas grands chose, Hako se servait de ses insectes pour détecter l’ensemble de ce dédale. Un instant, je me demandais si Yume aurait pu être utile dans cet endroit et éviter d’avancer dans l’antre du diable. Nous n’avions pas le choix, il fallait faire en sorte de trouver notre chemin. L’odeur était abominable et elle piquait les yeux, j’avais déjà connu cette odeur. Une folie meurtrière, nauséabonde démontrant une certaine décomposition. Un sang épais qui avait dû couler à haute dose et s’était rendu dur à force de temps. J’avais suivi le sillage de la petite fille vert pomme, tout en marchant au plafond.

Le chemin avait été assez long, et nous étions sorties indemne grâce aux dons de la petite fille verte. Il était compliqué d’utiliser les dons d’Amerika dans un environnement aussi petit et clos. Nous arrivâmes vers le centre de l’enfer, l’odeur de la chair était encore plus présent, elle prenait l’ensemble des narines. On ne pouvait pas comprendre sans pouvoir sentir cette puanteur. Mon regard se mit à très rapidement inspecté l’environnement de la pièce. On dirait que le purgatoire venait de se présenter devant nous.

Un homme se retrouvait dans la position d’une offrande, il était attaché d’une manière révoltant son corps était couverts d’entailles purulentes et dont la nécrose commençait à apparaître sur les tissus blessés. Nous devions faire un choix, tenter d’interroger quelqu’un ou bien rebrousser chemin, le risque était présent, puisque le fait que ce soit une galerie extrêmement longue permettait au son de se propager extrêmement rapidement.

Je m’approchais pour susurrer à l’oreille de la petite personne qui m’accompagnait :

« - Nous pouvons sûrement récupérer quelques informations auprès de cet homme, mais le risque est grand. Au vu de la difficulté de cette tâche, je vais te laisser récupérer les informations et je vais couvrir notre position. Mon arc et mes poisons permettront de garder une distance suffisante. Les yeux d’Amerika pourront me guider. »


J’attrapais mon arc ainsi que plusieurs flèches. Je me posais dans un endroit où je pouvais prévenir l’apparition de certains ennemis. Il était temps que je me serve de mes aptitudes d’archer pour couvrir, notre quête d’information.
Le son qu’on effectuait pouvait se répéter dans l’espace pour trahir notre position, mais nous pouvions également se servir de ce son pour prédire une potentielle attaque. 

Je fermais les yeux tout en tenant mon arc, j’étais prêt à me focaliser sur le son environnant afin de pouvoir effectuer mon travail d’assassin. Amerika sous sa forme humaine, se posait derrière moi en ouvrant les yeux, il me permettrait d’être mes yeux, pendant que je me concentrai essentiellement sur le son.
Récapitulatif:

Chakra: 92-2= 90%
Santé: 100%

Ninjutsu sans affinité : Ninpō Temp10
Ki Nobori no Shugyô
【Escalade des Arbres】

DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
E
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur concentre une partie de son chakra dans ses pieds (ou ailleurs) et le module pour pouvoir marcher sur une surface solide comme un mur ou bien un arbre.
Il n'est nécessaire d'activer cette technique qu'une seule fois par combat, peu importe le nombre de fois qu'une surface solide (ou autre) doit être traversée.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible


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Aburame Hako
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Eteindre le feu de l’intolérance

Le souterrain s'avérait encore plus sombre et plus profond que prévu. Une porte de sortie d'urgence ?
C'était ce qu'avait initialement pensée la minuscule Aburame, rampant au plafond comme quelque étrange cancrelat vert-pomme.
Mais dans ce cas, pourquoi l'élite dirigeante de ce temple maudit s'y rendrait nuitamment ?
Bien évidemment, les romans d'aventures (et ceux à l'eau de rose, qui s'avéraient parfois tout aussi cocasse en péripéties improbables) que dévoraient Hako lui fournissait la réponse : les sectateur fou devaient se livraient à quelques rituels impies et innommables (nécessitant souvent le sacrifice de jeune vierge dépoitraillée), qui risquaient de choquer mêmes leurs ouailles décérébrés.

L'odeur horrible confirma ses suppositions et son cœur se pinça... Car elle l'avait que trop reconnue.
Malgré son jeune âge, le lutin vert de Konoha avait eu le malheurs de connaître l'horreur la plus noire de la guerre.
Durant le conflit de Baransu, elle et d'autres ninjas avaient infiltré un camp de prisonnier de l'Empire du Fer... Où les horribles geôliers de Tetsu avait abondamment torturé leurs captifs, spécialement les shinobi. L'odeur de leurs cellules, elle aussi évidemment en sous-sol et poisseuses de sang et autres fluides répugnants.
Hako avait dû abréger les souffrances de nombre d'entre eux et ses insectes s'étaient repu de leurs corps martyrisé, afin de ne rien laisser à la curiosité de l'Empire...

Un prisonnier horriblement mutilé pendait dans la pièce où ils finirent par déboucher.
Deux portes et des bruits de voix et de bas : les cultistes fous n'étaient sans doute plus très loin, dans un autre boyau.
Hako se méfiait des portes et même de la salle : vu la profondeur de l'endroit et les actes barbares dont il était le témoin, les fanatiques tenaient à leur tranquillité. Ils avaient pu laisser des pièges ou des alarmes !
Mêmes enrobés dans des discours de haine et des accusations contre le ninjutsu, si leurs tortures et leurs assassinats venaient à être révélés avec preuves à l'appui, le peuple risquait de se soulever contre ces bourreaux et exploiteur.
De plus, tant de dépravations, si elles sortaient au grand jour, forceraient la main au Daimyo, àKonoha ou d'autres cultes monastiques qui ne pourraient plus fermer les yeux sous prétexte de non-ingérence avec le pouvoir local...

Que faire donc ?
Honnêtement, Hako étaient pour tout tenter pour raser ce monastères de psychopathes. Elle rêvait que Sora donne l'ordre d'assaut en enfume de son poison ce nid de rats !
Mais avant ça... La jeune Aburame avait toujours eut un faible pour aider son prochain : s'il y avait une chance pour que le malheurs prisonnier torturé soit en vie, elle devait tout faire pour le délivrer !
Ou... Si c'était déjà presque trop tard, lui offrir une mort rapide.
La minuscule genin serra les dents. Elle l'avait déjà fait, elle pourrait le refaire.
Mais elle était pas obligé d'aimer ça.

Hako, bien qu'étant une kunoichi, une arme normalement froide et réfléchit, se fichait plus ou moins des éventuels renseignement que pourrait détenir le martyr. Elle voulait le sauver !
Mais avant qu'elle s'élance au nom de la Justice et du Bien, l'Inuwashi se coula à coté d'elle pour lui murmurer ses instruction. Elle lui darda un regard noir.
La mission avant tout. Et se faire repérer maintenant ou manquer d'obtenir des infos risquait de la compromettre et des les empêcher d'abattre le chef de ce culte maudit.
Mais... ça sonnait un peu trop comme une piteuse auto-justification à son goût.
"Je m'en charge." siffla-t-elle néanmoins, pour une fois consciente de ses responsabilité. "Mais... Si possible j'aimerai qu'on le délivre. Physiquement ou... autrement."

Autant annoncer la couleur : elle ne ferait pas parler par la force ou la menace et ne prolongerait pas inutilement l'agonie de ce pauvre malheureux.
Sans attendre la réponse de son senseï, la jeune Aburame se coula le long du plafond pour pénétrer dans la pièce souillée par les hauteur, en silence et de toute la discrétion dont elle était capable.
L'ouïe aux aguets, la petite genin s'approcha des chaînes qui retenaient l'homme, cherchant éventuellement comment les défaire. Anxieuse, la jeune Aburame observa aussi la poitrine décharnée de l'homme torturé : ce soulevait-elle encore ?
Quant elle fut à portée, Hako accéléra brutalement, vive comme l'éclair ou quelque insecte prédateur.
Sa petite main bâillonna promptement le prisonnier. Celui lui permettait aussi de prend son pouls et de savoir s'il était en vie.

Cas Prisonnier en vie:

Cas Prisonnier mort:

Hako passa ensuite à l'examen des portes cadenassées.
Elle y colla une oreille avant de jeter un œil au travers d'une éventuelle serrure.
D'où venaient les voix ?
Sentait-elle un souffle d'air qui pourrait annoncer une sortie des souterrains ? Cela pourrait leur fournir un point de fuite, une fois qu'ils se seraient charger du chef de ses malades.
Car pour Hako, nul doute : il devait périr et vite !

Récapitulatif:



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Groupe Sora & Hako

Le prisonnier était dans un état déplorable et la réflexion de la jeune Aburame pour le délivrer de sa condition, d'une manière ou d'une autre, était la première preuve d'humanité en ces lieux depuis de longues années. Se faufilant près de lui, elle put sentir un pouls. Faible, fragile. Mais un pouls tout de même. Il était bel et bien vivant.
Son corps sembla s'animer d'une énergie ténue quelques instants.

"De... l'eau. Pitié."

Il n'était pas en mesure de parler plus que cela et la jeune Hako sentit en touchant son corps qu'il était dans un état de fièvre avancée. Sans doute délirait-il également, cas typique de certains prisonniers malmenés dans des environnements peu agréables. Son corps n'avait en tout cas plus la force de frissonner. Pour le sortir d'ici, il faudrait le porter. En tout cas, les chaînes ne résistèrent pas très longtemps au combo du métal et des insectes. Le prisonnier sembla vouloir murmurer quelque chose à la jeune enfant tandis que les insectes faisaient leur oeuvre. Sa condition n'irait pas en s'améliorant car les coups et brulures qu'il avait reçu étaient déjà en train de l'attirer vers l'autre monde depuis longtemps. Pour qu'il survive, il allait falloir l'exfiltrer. Et vite.

Malheureusement pour eux, la porte cadenassée semblait bien plus robuste que ce qu'ils en avaient vu au premier abord. Certes, deux shinobis pourraient la forcer à force de travail mais cet exercice ferait sans doute un peu de bruit. Avant de se résigner à agir, la jeune kunoïchi sentit cependant un très léger souffle d'air arriver de sous la porte. Suivi ou précédé d'une sorte de claquement? Elle ne saurait le dire mais elle venait d'entendre quelque chose de lointain tandis que les voix se taisaient. Les individus présents dans le boyau s'étaient évaporés dans la nature. Ou peut-être leur tendaient-ils une embuscade plus loin? Dur de savoir avec l'atmosphère qui se dégageait du lieu.

Il allait falloir prendre une décision. Et vite.

L'homme à l'aigle veille et la fille à l'insecte agit. Le prisonnier est en "sécurité", pour le moment. Survivra-t-il cependant? Seule l'histoire le dira. La suite, dans le prochain épisode.

Recap:

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Sora

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L’homme était encore en vie, il ne semblait pas y avoir de problème venant pour le moment du dédale de couloirs, mais il fallait continuer de se méfier. Je me retournais vers la porte qui possédait un énorme cadenas, ma voix se posait vers le petit lutin vert :

« - Penses-tu que tes insectes pourraient manger le mécanisme des cadenas ? Si non, pourrais-tu les envoyer en reconnaissance vers le courant d’air ? Savoir si le risque du bruit vaut le coup ou non ? Dans tous les cas, fais ce que tu peux. Je continue d’observer et de faire en sorte de te couvrir. Si ça vaut le coup, t’as le droit de faire exploser la porte ! Pour le prisonnier, on essayera de le faire sortir avec nous. Il peut avoir des informations essentielles. Donne-lui de l’eau comme tu peux, il faut qu’il soit vivant. »

Mon regard se posait de nouveau dans les différents couloirs, comme un vieil homme quasi-ermite, je me posais avec mon arc pour vérifier chaque partie. L’aigle continuait d’épier chaque mouvement, pour ma part, je continuais de fermer les yeux pour me concentrer essentiellement sur l’ouïe. Le souffle se calmait, mon corps s’harmonisait avec le silence du couloir, nous ne faisions plus qu’un. Une véritable harmonie.

Je m’étonnais parfois dans la confiance que je pouvais donner à ces genins, j’avais beau être extrêmement dur avec eux, ils étaient pour pleins d’aspects une fierté. Pour une fois, je remerciais le fait d’être dans ce village pour tenter d’inculquer une éthique, un espoir. En effet, si pour ma part, mon âme était définitivement baigné dans les ténèbres les plus obscures, la leur était baigné d’une douce lueur, si pour certains, elle était naïve. Cependant, pour d’autre c’était cette innocence qui permettait de pouvoir changer les choses. Dans l’avenir, ce trio serait un des trios les plus affluents, en effet Akira est voué à faire changer les choses chez les Uchiha, Yume va changer les choses dans le clan Hyuga et Hako… Il était difficile de trouver qu’une seule chose, Hako risque de soit faire changer les choses de manières intelligentes, soit tout faire exploser pour tout reconstruire, avec ce petit bout on était sûr de rien.

Le lutin vert était la personne que j’avais décidé de garder sous le coude dans cette mission, au fond de moi, j’avais besoin de voir son impulsivité, son imaginaire, mais surtout ses tendances un peu explosives agir dans une mission. La Hyuga et le Uchiha étaient plus tempérés et j’avais moins peur pour eux. Pour le moment la genin verte de Konoha avait été plus qu’intéressante, elle avait toujours des idées farfelues, mais pour déstabiliser l’ennemi, il fallait apprendre à réfléchir comme elle. Enfin, sans le côté à vouloir tout détruire.
Récapitulatif:

Chakra: 90%
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Aburame Hako
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Eteindre le feu de l’intolérance


Hako poussait un petit soupir de soulagement : elle sentait un pouls faible sous ses doigts. Le captif martyrisé était donc bel et bien en vie et la jeune Aburame s'empressa de le détacher le plus silencieusement possible.
Convoquant ses insectes, la minuscule genin commença à panser ses horribles blessures. L'homme était mal en point, fiévreux et à l'agonie.
"Cela va aller, tiens l'coup !" souffla-t-elle au malheureux d'un ton à la fois doux, peiné et déterminé.
Tirant de ses milles et une poches de sa tenue froufrouteuse une petite gourde, Hako se hâta de faire boire le prisonnier.
Mais dans son état, il ne tiendrait pas longtemps... Que faire ?
"On va te sortir de là, alors accroches-toi !"

Sora-senseï avait beau aimer les animaux (enfin, que les aigles, ce qui était bizarre, voire un peu fétichiste), c'était un jônin très service-service. La mission avant tout et cætera, tant pis pour les malheureux locaux ou autres "dégâts collatéraux".
Il fallait espérer que l'Inuwashi soit suffisamment ému pour la détresse du suppliciée et outré par l'horreur de se monastère abject pour vouloir le sauver.
Hako frissonna, espérant qu'il ne lui ordonnera pas d'abréger les souffrances de ce pauvre homme... D'autant plus que dans son état, il ne pourrait guère leur fournir de renseignement utile sur ces immondes cultistes !

Une fois le martyr défait de ses chaînes et vaguement installé, la kunoichi vert-pomme alla examiner la porte cadenassée.
Elle n'entendait plus les voix des misérables religieux et cru entendre une porte claquer (ou un truc du style), ainsi que percevoir un léger souffle d'air.
Se pourrait-il qu'il y ai une sortie plus loin derrière cette porte ?
Cela pourrait expliquer en partie ce souterrain : à la base, cela devait sans doute être juste un issue de secours secrète pour les moines, pas des geôles infâmes.

Nourris aux récits d'aventures rocambolesques, Hako pariait que les hauts dirigeant de ce culte impie n'appliquaient pas (pas tous en tout cas) la rude vie monacale qu'ils imposaient à leurs pauvres disciples.
A tout les coups, ils allaient "méditer" en ville dans quelque discret établissement de plaisir où assouvir leurs vices immondes ! Ou même ils pouvaient aller festoyer à la table du répugnant seigneur de la cité !
Bref : il y avait de bonne chance qu'il existe par delà cette porte étonnamment solide une sortie discrète... Parfait !
Car Hako ne voyait pas trop comment évacuer en catimini le prisonnier affreusement meurtris s'ils devaient repasser par le monastère...
Conclusion : il fallait continuer à avancer, quitte à se jeter dans la gueule du loup !

Sora-senseï semblait être arrivé à la même conclusion, aussi il demanda à la jeune Aburame si ses légions pourraient se charger de la serrure de la porte.
Hako prit le temps de la réflexion : c'était une bête serrure et une porte, certes solide... Ne pouvaient-ils pas simplement la défonc... crocheter ? Bon, il fallait bien avouer que le lutin vert de Konoha n'avait pas vraiment la patience et l'agilité, ou même des outils pour faire ça discrètement.
Aaaaah ! C'était pour ça la question de Sora-senseï ! Il voulait faire ça en douce !
C'est vrai qu'exploser la porte à coup de (i]Poing de la Justice[/i] ou de parchemins explosifs manquerait un peu de subtilité et délicatesse...

"Manger, non, probablement pas." avoua en chuchotant la minuscule Aburame en haussant les épaules. "Mes kikaichuu ne mangent pas le métal. Mais c'est une idée de souche spécialisée intéressante, faudra que j'en parle à p'pa..."
Hako réfléchit, s'agitant autour de la serrure, l'examinant de ses yeux rond vert émeraudes. Elle n'était certe pas une cambrioleuse pantantée, mais rester une ninja, formée à s'introduire là où on ne voulait pas d'elle.
"Bon, par contre, j'peux toujours essayer d'injecter mes p'tits amis pour remplir les interstices. Qui sait, j'arriverai peut-être à actionner le mécanisme ainsi... Mais disons que j'vais pas de technique Aburame spécialement dédiée à ça et que j'vais devoir improviser. ça marchera p't'être pas..."

Un sourire de requin envahit un instant le visage poupin de la kunoichi vert-pomme.
"Si ça rate, on pourra toujours la forcer à l'ancienne... On est loin du temple et j'ai l'impression qu'ils se sont barrés... Et même sinon, c'est classe comme entrée : on défonce la porte en hurlant Police de Konoha !"
Bon, il y avait peu de chance que l'antipathique Inuwashi soit d'accord pour une action aussi directe et... flamboyante.
Il fallait donc espérer que ses insectes se révèlent aussi utile que prévu.
Mais avant ça...

Hako se tourna vers le prisonnier agonisant et composa rapidement une série de mudra.
Cette escapade nocturne commençait à lui coûter beaucoup de chakra et d'insectes...
"Mushi Bunshin !" souffla-t-elle, convoquant un trio de doubles formé à partir de kikaichuu. "N°1 et N°2, vous transporterez le blessé. Attention, il est salement amoché ! Alors, prennez pas d'risques... N°3, tu serviras d'éclaireur..."
"Et de démineur. Joie et félicité..." grogna sarcastiquement le clone en question. Néanmoins, il obéirait à sa maîtresse pour la plus grande gloire de Konoha et du clan Aburame.

Hako ne voulait pas s'handicaper plus que de raison en territoire ennemi en transportant le captif blessé.
Elle risquait de devoir se battre, tout comme l'Inuwashi et Amerika. Les vrais ninja devaient donc avoir les mains libres si jamais il fallait fesser du cultiste.
Et, il fallait malheureusement le reconnaître, la taille minuscule de la jeune genin n'en faisait pas une déménageuse efficace... D'où les clones, ses fidèles serviteurs
L'inconvénient par contre, c'était que les |i]Mushi Bunshin[/i] n'étaient pas des as en combat et en discrétion, incapable d'user de ses techniques ninja. Du coup, ils risquaient de se prendre le moindre traquenard.
Voilà pourquoi elle en condamner un d'office à leur servir d'avant-garde. Si les moines avaient piégé leur sortie secrète ou s'ils leur tendaient une embuscade, autant qu'ils s'en prennent à une doublure en insectes dévoreurs d'âme !

Hako se concentra ensuite sur la serrure.
Comme suggéré par Sora, elle commença par injecter un certain nombre d'insectes, leur ordonnant d'aller de l'autre coté (qui sait, c'était peut-être juste un loquet à débloquer) ou à faire jouer les mécanismes de la serrure, telle une clé de chitine plus ou moins fluide et changeante.
Si cela ne suffisait pas, elle et Sora utiliserait leur talents de shinobi pour crocheter la serrure, voire carrément défoncer la porte.
"Mushigan !" souffla par ailleurs la kunoichi vert-pomme, envoyant une escouade de minuscule espion à travers la serrure et le bas de la porte explorer plus avant les souterrains, à la recherche d'une éventuelle sortie... Ou de zélotes vilement embusqués dans les ténèbres.
"Sensei... Par contre, j'vais commencer à être limitée niveau bestioles et chakra, avec tout ça..."
 

Récapitulatif:



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Eteindre le feu de l’intolérance

Groupe Sora & Hako

Le prisonnier sembla boire l'eau un instant et reperdit conscience. Il était faible, terriblement faible. De l'autre côté, sa stratégie porta ses fruits. La serrure céda facilement et les insectes espions lui indiquèrent que le boyau continuait sur environ une trentaine de mètres avant de déboucher dans les bois, du moins à l'odeur, non loin d'une grande masse de pierre immobile. Ils étaient à bout de forces, signifiant la distance certaine avec la sortie du boyau. Trente mètres, pour ces petits bouts de vie, c'était un effort colossal loin de leur maîtresse. Et ils avaient tenu bon.

En attendant, qu'allaient faire les deux ninjas? Sortir le prisonnier par le boyau nouvellement trouvé ou faire demi-tour? Apparemment, voilà qu'ils décidaient d'emmener le prisonnier dans le nouveau trou. Le souterrain était bien entretenu et des traces de passages fréquentes marquaient le sol. Sans doute les moines qu'ils avaient vu plus tôt. Ou pas. A vrai dire, ils n'avaient pour le moment aucun moyen de le savoir. Leurs pas les menèrent pourtant sur une porte close qui, après ouverture, sortait en contrebas des murs du château, côté forêt. Non loin, des gardes menaient une ronde sur les remparts et deux d'entre eux gardaient une poterne. Sans doute les personnes qui les avaient précédés étaient allées au château.

Cela dit, l'accès semblait restreint et les gardes peu tendres sur l'endroit. De nuit, le château était une place forte des plus redoutables. Surtout qu'avec le prisonnier, s'y rendre semblait peu possible. Qu'allaient donc faire les deux shinobis?

Il allait falloir prendre une décision. Et vite. Surtout que le prisonnier venait de cracher un caillot de sang peu rassurant.

L'homme à l'aigle veille encore et la fille à l'insecte agit. Le prisonnier est en "sécurité", pour le moment. S'ils ne font rien, sa survie semble compromise? Vont-ils agir? Seule l'histoire le dira. La suite, dans le prochain épisode.

Recap:

Feat.
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Sora

I want to be strong.




Parfois, mon esprit se déconnectait du monde qui l’entourait, en cet instant Hako avait parlé plusieurs fois, mais mon esprit avait étrangement remplacer plusieurs de ses mots par des sons inaudibles. Avais-je pris un trop fort coup sur la tête ? Un instant, je me demandais si mon cerveau ne luttait pas fortement contre une possible pathologie mentale. J’avais peur de ce qui pouvait advenir, mais rien n’était que de se concentrer un instant sur la mission actuelle. Amerika posait sa main sur mon épaule. Mon regard se levait vers lui, un instant, je compris qu’il me ramenait à la réalité. Le cadenas venait de se libérer de son joug métallique et d’un piaillement, mon corps se levait avec celui de mon double ailé. Je marchais avec lui, les minis clones soulevèrent le corps du prisonnier décharné. Il était clairement rachitique, le pauvre faisait peine à voir. On s’avançait un peu plus, dans la pénombre du labyrinthe ténébreux.

Le tout avait des tournures de cave mal agencé, c’était énervant de ne pas comprendre réellement l’intérêt de cet endroit. Nous avançâmes un peu plus dans les ténèbres avant de pouvoir percevoir une certaine lumière transparaître, nous arrivâmes sur une sorte de portail en une matière un peu ferreuse, celle-ci nous donnerait sur une sorte de sortie, mais vu les lumières qui n'arrêtent pas d’aller et venir au-dessus de nous… J’avais l’impression que l’ensemble était un peu compliqué à percevoir. Il devait y avoir des gardes qui faisaient le pied de grue afin de déterminer des ombres ou pire. 

Je me tournais vers le petit lutin vert, pour lui dire :

« - Tu vas éviter d’utiliser d’autres techniques et des insectes. On va devoir faire en sorte de pouvoir s’échapper retrouver les autres, faire en sorte que tu te reposes et essayer de guérir notre partenaire décharné. On va ouvrir le portail, et je vais viser un endroit un peu au loin avec une flèche afin de lancer une manœuvre de diversion, suite à ça vous courrez le plus vite possible. Amerika va vous aider à porter cet homme pour gagner le plus de vitesse possible ? À moins que tu as quelque chose de meilleur pour faire diversion ? »

Deux options, si Hako valide le plan:

Si Hako valide le plan:




Si Hako a une autre idée:


Récapitulatif:

Chakra: 90%
Santé: 100%



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Aburame Hako
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Eteindre le feu de l’intolérance

Le captif que la jeune Aburame venait de libérer semblait vraiment mal en point. Hélas, à part des bandages sommaires (et parfois répugnant),  Hako n'avait guère de compétence médicale.
Son père avait bien essayé de lui apprendre, mais la kunoichi vert-pomme n'avait ni la patience, ni la talent et encore moins la précision pour user de ninjutsu médicale (ou tout ce qui dépassait les premiers soins).
Pour le lutin vert de Konoha, héroïne autoproclamée, la suite était évidente : pour sauver le malheureux, il fallait l'évacuer au plus vite.

Deux de ses clones chargèrent en douceur l'ex-prisonnier, pendant que les konohajin crochetait la porte.
Hako envoya quelques éclaireur en amont de ce nouveau boyau ténébreux.
Personne, en apparence du moins.
Néanmoins méfiance, la jeune Aburame envoya sa dernière doublure en avant-garde. Si les moines fous avaient laissé quelque traquenard, autant que ce soit un clone que se le bouffe...

Il s'avéra que les précautions de la minuscule genin étaient inutiles.
Ce souterrain semblait bien entretenu et fort emprunté... Visiblement une sortie discrète pour l'élite de ce monastère de fanatique racistes.
Mais quel était son but ? Voilà qui titillait fortement la curiosité de la jeune Aburame... Mais elle avait d'autres choses à penser, avec l'ex-captif à conduire en lieu sûr.
Par chance, Sora-senseï semblait lui aussi vouloir évacuer au plus vite l'homme, source de renseignement potentiel.

Hako l'informa diligemment des découverts de ses éclaireurs : une forêt et des constructions massives en pierre.
Maintenant, il fallait prendre une décision : fuir le temple en accompagnant les clones de la minuscule Aburame et le prisonnier ou rebrousser chemin et reprendre comme de si rien n'était leur apparence d'apprentis bonzes ?
La petite genin était hésitante : ses clones, aussi pratique soient-ils, n'avaient guère d'autonomie et d'imagination. Au moindre problème, l'ex-prisonnier serait en danger de mort.
Mais fuir maintenant mettrait potentiellement la puce à l'oreille des moines... Surtout que ses Chibi jouant aux Yokai avaient bien semé la zizanie dans le monastère.

D'un autre coté, entre flagellation et culte sadique, les bonzes sanglants devaient avoir leur lot de défections... Réussies ou non.
Avec un peu de chance, ils pourraient penser que les deux jeunes recrus s'étaient carapaté de peur après cette "invasions d'esprit".
Hmmmm... En lançant en ville quelques rumeurs sur la vengeance de l'au-delà, ils pourraient peut-être même rendre ça vaguement plausible et saper la crédibilité des moines auprès d'un peuple que ne devait déjà pas les porter dans leur cœur...

"On évacue, sensei ?" questionna cependant la jeune Aburame, espérant que l'Inuwashi, parfois peu tendre, serait pour cette option.
Par chance, son chef d'escouade souhaitait lui aussi quitter cet endroit maudit et sauver le malheureux captif torturé.
Ils s'engouffrèrent donc dans les souterrains sur les talons des éclaireurs insectoïdes (ou simulant son apparence) de la kunoichi vert-pomme.
Hako resta un instant en arrière, alors que ses doubles portaient le prisonnier : elle essaya de refermer au mieux la porte depuis l'extérieur. Sait-on jamais, les moines ne remarqueraient peut-être rien... Peu crédible, vu la disparition de leur victime, mais plus elle rendait l'ennemi perplexe, plus elle pourrait le surprendre...
Les deux konohajin, les Mushi Bunshin et leur fardeau finirent par déboucher à l'extérieur en contrebas d'un magnifique et imprenable château seigneurial, coté forêt.
Amerika retrouva l'air libre avec une joie certaine et après avoir arpentée les souterrains de ce culte malveillant, Hako était plus de son avis.

"Intéressant..." souffla à voix basse la petite Aburame, ses yeux d'émeraudes luisant de malice, voire de malévolence. "On dirait que nos joyeux ascètes aiment s'inviter en toute discrétion à la cour du notre cible..."
Du coup, cela pourrait faire un lieu d'embuscade, quand viendrait l'heure (Ô, tant attendue !) d'éliminer le chef répugnant de ce culte inique.
"Je me demande s'il y a un passage secret pour leur permettre d'entrer en douce dans le château..." murmura le lutin vert de Konoha, cherchant quelques traces au sol et sur les murs de la forteresse seigneuriale.
Cela pourrait faire un excellent point d'entré pour des assassins comme eux, venus châtier l'imbécile qui dirigeait si mal cette région du Pays du Feu et ternissait la réputation de leur contrée.
"Qui sait, on pourrait plus tard se faire passer pour quelques conseillers spirituels de cet ordre de moines dégénérés, maintenant qu'on connait leur uniforme... Et je suis quasi-sûre que les gardes du chateau ne chercheraient pas noise à des fanatiques pareils..."

Hélas, cela attendrait. Hako n'avait guère le temps de fouiller plus que ça : leur prisonnier toussa du sang et il y avait visiblement des patrouilles de samouraï sur les remparts.
Ils devaient évacuer au plus vite, surtout que ces clones semblaient s'être épuisé à transporter le captif agonisant.
Sora lui ordonna de s'économiser, ce qui amena une petite moue boudeuse sur le visage poupin de la kunoichi vert-pomme (et ce même si la kunoichi vert-pomme avait elle-même averti son maître de ses propres limites).
Hako n'aimait pas qu'on mette en doute ses capacités et sa résilience, même si les propos du jônin était du bon sens : la kunoichi vert-pomme avait usé et abusé de ses insectes et de son chakra durant leur expédition nocturne.

Sora exposa son plan, reposant sur une diversion plutôt classique.
Il est vrai que l'Inuwashi, comme sa Yum-Yum d'amour, était un archer-ninja, ce qui lui conférait une portée que n'avait pas le lutin vert de Konoha.
S'il semait la zizanie au loin en allumant un incendie, les deux ninjas et l'ex-prisonnier pourrait probablement s'esquiver en douce.
Hako jugeait cependant l'idée un poil excessive : pour l'instant, personne ne les avait remarqué et ils pourraient peut-être très bien gagner la basse-ville en douce, profitant de la nuit, quitte à escalader quelques murs avec leur talent de shinobi...

Néanmoins et pour l'avoir combattu, Hako se rappela que malgré ses apparences de butor asocial, Sora-senseï était plus taillé pour la précision et la vitesse. Archer, il ne devait pas aimer le conflit direct et, tout comme la minuscule genin, ne serait pas à même de transbahuter leur trouvaille agonisante en sécurité tout en escaladant et bondissant de toit en muraille...
Ses clones peinaient déjà à traîner le blessé.
"Ok... Mais il va falloir qu'on prenne en charge le captif, à deux..." souffla la jeune kunoichi en rejoignant ses clones. Ses derniers se défirent avec joie de leur fardeau sur leur maîtresse et son maître.

La petite Aburame donna ensuite ses derniers ordres à son escouade de doubles.
"Bon, vous aussi vous allez jouer les fantômes... Dès que Sora-sensei aura fait son truc, vous vous carapater dans toutes les directions ! Pas besoin d'être hyper discrète, bien au contraire, agiter les fourrés ! Mais essayez qu'on ne vous identifie pas trop... Les gardes vous remarqueront peut-être, mais c'est pas grave : qu'ils gaspillent leurs flèches sur vous ou qu'ils vous coursent, ça en fera moins après nos fesses ! Et dispersion au moindre coup ! On ne doit pas voir mon visage ou même ma silhouette de trop près !"
Les clones épuisés saluèrent de façon martiale (probablement pour montrer qu'ils étaient conscient qu'il s'agissait d'une mission-suicide) avant de s'égailler dans les fourrés, prêt à accomplir leur ultime devoir en servant de diversion.
Hako chargea le prisonnier sur ces petites épaules en serrant les dents, faisant signe à Sora de l'aider.

Bon, plus qu'à gagner le ville et trouver un coin tranquille pour soigner un peu mieux l'homme qu'ils avaient délivré.
Il faudrait aussi retrouver Akira et Yume... Cela ne devrait pas être trop difficile, vu la touffe blanche du jeune Uchiha, étranger à la ville.
Prudent comme il l'était, le soi disant stratège du clan à l'éventail avait sans doute choisit une approche molle et commencer simplement à prendre la température de la ville en gagnant quelque banale auberge.

Quelques piécettes auprès des mendiants locaux (la cité ne semblait pas reluire de prospérité) leur permettrait sans doute de la dégotter. Sinon, ils prendraient une chambre eux-même, histoire de passer la nuit au calme et laisser un peu de temps au captif pour se remettre...
Dans le noir, ils pourraient toujours faire passer le captif pour un cousin un peu trop éméché qui avait besoin d'une chambre... Mais idéalement, il leur faudrait trouver un docteur vaguement compétent.
Là encore, peut-être qu'en glissant quelque argent à un aubergiste peu regardant, ils pourraient trouver un patricien discret mais efficace...

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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

Les enfants étaient la clé, même s' il était certain que l’on aurait fort à faire pour ne pas finir dans une situation complexe. Du moins si on croyait le tavernier et j’avais envie d’y croire. Nous reposant donc pour la nuit, je ne fis que dormir d’un œil. Nous n’étions pas en sécurité et Hako et Sora traînaient dehors, quelque part. Et c’est justement un bruit qui me sortit de ce sommeil approximatif. Quelque chose était tombé dehors, quelque chose de cassant. Sortant la tête dehors, je vis deux silhouettes dans l’obscurité, deux silhouettes à une taille étrangement familière. Une des ombres était grande, immense, mais fine alors que la seconde était plus petite, vraiment plus petite. Comme si un adulte se baladait avec un enfant, les observant de plus prêt, ils semblaient transporter quelqu’un. Regardant Yume dans son lit, je finis par reporter mon attention sur le duo avant de passer par la fenêtre pour sauter dans la ruelle. Je devais en avoir le cœur net, ou du moins signaler qui j’étais, car j’avais toujours ce Henge d'activer me faisant passer pour un simple fermier crasseux.

M’avançant alors, je posais ma main sur la plus frêle créature, visiblement épuisé, « Rien de cassé par ici ? » demandais-je sans révéler mon visage caché sous une capuche. Si je me trompais, je ne devais pas griller ma couverture, pas plus que je ne pouvais les exposer s'il s’agissait d’eux. La nuit me prive d’un de mes sens les plus précieux, quoique la mission m'empêchait de tout quoi qu’il arrive. Je ne devais pas porter de Dojutsu. « Vous seriez-vous perdu dans vos rêves ? Ils semblent brillants ? », cette phrase n’avait de sens que dans notre langue natale ou les rêves se prononçaient Yume et brillant Akira. Impossible de nous confondre, de ne pas nous reconnaître et après à peine quelques secondes, il sembla assez évident que c’était eux. « On a une chambre… La fenêtre ouverte. » désignais-je en murmurant alors qu’une seule ouverture était visible et accessible. L'intérieur était faiblement éclairé par une bougie, de quoi les aider à nous localiser.

Ils ne pouvaient pas rentrer comme ça, pas sans que cela soit suspect au vu de ce qu’ils avaient avec eux. Autant qu’ils viennent squatter chez nous. M’assurant que personne ne remarque la situation, je lançais le temps qu’ils montent un Genjustu de zone censé camoufler leur entrée et accessoirement rendre la montée plus compliquée, mais ils devaient l’avoir repéré, au pire ils se seraient pris un linteau, ce qui ne ferait qu’une bosse.


☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako





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Hyûga Yume
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Dire que je n’aimais pas cette situation était un euphémisme. Je la détestais purement et simplement. Mais soit, il fallait faire avec, se faire regarder comme une simple poulette, un simple chiffon qu’on allait user jusqu’à la trame avant de les jeter. Cette situation au palais était très étrange, et je n’étais pas sûre d’aimer, j’avais peur qu’on prenne Akira pour un esclave, juste bon a nettoyer et subi… Quoi que non, c’était la meilleure chose ! Il serait des plus discrets et il pourra récolter toutes les informations possible. Je fermais les yeux un instant, j’étais fatiguée et l’appel de mon lit se faisait ressentir avant d’aller à cette boutique avec cette statuette de chien. Était-ce, là aussi une bonne idée ? J’en doutais. Rien ne me semblait être une bonne idée. Cette mission était plus glissante qu’une savonette… Non, trop de paramètres que je ne maîtrisais pas, c’était angoissant pour moi.

Je suivis mon ami, et petit frère dans notre scénario, dans la rue juste à côté de notre auberge. Je compris rapidement et un léger sourire étira mes lèvres lorsque je compris à qui il parlait. Ils avaient l’air bien mal en point, les pauvres, un lutin et un aigle. Qu’avaient-ils vu ? Ou vécu ? J’espérais qu’ils puissent nous rejoindre rapidement sans glisser en plus sur une peau de banane, ils avaient l’air d’avoir déjà assez dégusté comme ça sans en rajouter en plus. Je ne fis qu’un sourire sans rien dire de plus avant d’entraîner Akira derrière moi pour leur laisser de la place. Nous n’allions pas pouvoir passer beaucoup de temps ensemble en tout cas.

Je montai quatre à quatre l'escaliers, de l'auberge avant de lui faire signe d'aller dans la chambre avant moi voir pour ouvrir la fenêtre. Je reviens au plus vite dans la chambre après ma ronde qui aurait put sembler nonchalante, toujours sous henge, sauf qu'elle ne l'était pas. Nous n’avions malheureusement pas de temps à perdre. Ni pour eux, ni pour moi. Il fallait que nous partagions rapidement nos informations avant de nous séparer à nouveau pour reprendre nos rôles.
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Le plan, étrangement, fonctionnait plutôt bien, j’avais perdu différentes flèches et les doubles de Hako avait sûrement été détruit par l’ennemi, mais nous avions réussi. J’avais porté le prisonnier avec l’aide de mon aigle en forme humaine pour permettre de nous déplacer plus rapidement. Un instant, nous étions assez rapides et bizarrement, Amerika avait repris sa forme ailé en ville afin de retrouver la position des deux venins. Nous les trouvâmes dans une sorte d’auberge, mais nous nous retrouvâmes surtout en dehors des locaux. Hako, Yume et Akira, ainsi que le pauvre prisonnier.


Ils avaient une chambre, c’était la seule information que pour le moment, j’avais retenu. Avant même de pouvoir discutailler avec les autres, des diverses informations obtenues, il fallait poser le corps décharné du prisonnier dans un lit de manière qu’il puisse déjà se reposer un minimum. 

Je redescendais et sans même réellement demander l’avis à Hako, je lui ordonnais :

« - Hako, tu pars tout de suite te reposer. Tu as consommé beaucoup de chakra, il faut que tu récupères ton chakra. Je vais m’occuper de donner les informations aux deux autres. »

Il attendait de voir le mini lutin de Konoha puisse prendre place également dans la chambre avant de pouvoir reprendre diverses respirations pour reprendre mon souffle. La course et tout le reste avait été éreintant. Cependant, je m’en sortais plutôt bien quand on voyait l’état de celui qu’ils avaient torturé. Bon, il fallait reprendre les diverses informations obtenues durant cette excursion dans le couvent avant toute chose, je vérifiais qu’il n’y avait personne qui pouvait nous espionner :

« - L’endroit était un complexe étrange. Il y avait différents moines, mais surtout beaucoup de civils qui s’engageaient faute de mieux. Ils semblaient avoir un culte pour Jashin et la douleur. Ils sont complètement fous et n’ont pas peur de la douleur et je suppose du combat. L’homme qu’on a ramené avec nous, était prisonnier dans une sorte de galerie sous le monastère. Il y a plusieurs personnes dangereuses dans cet endroit et le seigneur semble posséder de loin de tours de gardes. Il ne va pas être simple de pouvoir s’y introduire. C’est un bref résumé des informations qu’on a obtenu. Nous allons laisser les deux se reposer, on va bouger pour que vous puissiez me donner les informations que vous avez obtenu et nous allons tenter de concevoir un plan. Des idées par rapport au lieu où réside le seigneur ? »


Ils restaient dans les ombres de la chambre évitant d'attirer trop l'attention, surtout que le monastère commençait à s’affoler au loin. Il ne fallait pas rester à découvert, mais il fallait avant toute chose privilégier le repos des deux personnes les plus mal en point et on avait besoin des informations de ce blessé. J’écoutais dorénavant les informations d’Akira et de Yume.

Récapitulatif:

Chakra: 90%
Santé: 100%



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Aburame Hako
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Eteindre le feu de l’intolérance

Transbahutant tant bien que mal l'ex-prisonnier de ce sombre monastère, les deux konohajin avaient réussit à fuir cet antre du Mal. Hako ne rêvait que d'une chose : y retourner pour bouter ces fanatiques par le feu... Ou plutôt, les faire goûter au Poing de la Justice et à ses légions célestes (ou juste dévoreuses de chakra).
Mais la minuscule Aburame avait quelques autres priorités avant ça... La première était de s'occuper du blessé.
La seconde était de retrouver leurs compagnons dans cette ville sordide sous le joug d'un seigneur tyrannique (ou suprêmement xénophobe et incompétent). La misère des bas-quartiers qu'ils avaient traversés avant de se rendre au monastère restait encore au travers de la gorge de la kunoichi vert-pomme.
C'était indigne du Pays du Feu ! Et donc, indigne de Konoha !
Donc venait la troisième priorité : la mission. Provoquer un petit accident fatal au fat imbus de lui-même et engrossé par les impôts des malheureux citoyen ! Oui, Hako n'avait pas encore ne serait-ce qu'aperçu le seigneur de la contrée qu'elle en avait déjà une splendide idée...

Le souterrain des moines avait étrangement débouché en contrebas des murs du château de leur cible, coté forêt.
Cela avait intrigué l'esprit analytique de la petite Aburame, qui rangea l'information dans un coin de son esprit si agité.
Pendant un instant, elle fut tentée de se ruer à l'assaut des murailles de la citadelle. De se frayer un chemin jusqu'à la chambre à coucher du tyran, défoncer sa porte et l'occire promptement (et avec classe) sous le regard horrifié ou soulagé de ses nombreuses concubines (ce genre de vilain avait toujours pléthore de donzelles réduite sen esclavage pour satisfaire ses nombreux vices).
Hélas, malgré son coté casse-cou, Hako n'était pas non plus suicidaire et connaissait (vaguement) ses limites...
Leur enquête au temple des zélotes l'avait bien épuisée : il fallait remettre ce genre d'action héroïque à plus tard. Zut, en plus leur commanditaire avait demandé un assassinat discret pour ne pas faire de vagues dans la noblesse du Pays du Feu... Fichue politique !

Les deux konohajin réussirent à se faufiler jusqu'en ville sans (apparemment) trop attirer l'attention, avec leur pesant et encombrant colis.
S'ils avaient croisé un patrouille, ils auraient toujours pu faire le coup classique du trio ramenant un camarade bourré de quelque fête (la tenue bigarrée de la kunoichi vert-pomme pouvant accréditer quelque mensonge sur une soirée costumé ou clownesque).
Mais pour l'instant, tout se passait plutôt bien et les ninjas (et l'ex-captif) se coulait doucement dans la nuit noire à la recherche de quelque refuge.

Hako soufflait, commençant (ce qui était étonnant de sa part) à ressentir une certaine fatigue. Le malheureux martyr pesait quand même son poids ! Et elle ne pouvait pas le brusquer. Le manque de force de son senseï l'intriguait aussi tout autant (même si elle était reconnaissante de l'aide), surtout qu'elle l'avait déjà vu sous une forme de bête ailée monstrueuse.
Le lutin vert de Konoha se demandait si l'archerie ne lui avait pas un peu trop ramollit les muscles. Ou alors, avait-il les os creux, comme un oiseau ? C'était un Inuwashi, après tout !

Au détour d'une ruelle, un loqueteux s'approcha. Un mendiant ? Ils en avaient croisé légion. L'homme s'enquit évidemment de l'étrange trio qui se traînait dans les rues enténébrés de cette cité maudite.
"Nan, ça va. On a besoin d'rien !" lança le lutin vert de Konoha d'une voie peu amène. Devait-elle assommer à ce paysan un brin trop curieux ? Il n'avait rien fait, mais il fallait éviter d'attirer trop l'attention...
Vu la pauvreté ambiante, y'avait des chances pour qu'un local aillent bavasser auprès de la garde en échange de quelques piécettes... Il semblait plutôt jeune... Un peu trop pour errer dans les rues seuls en pleine nuit. Un giton à monnayer ? Un appât pour quelque embuscade de malandrins des rues ? Hako se raidit, repérant plus loin dans les ombres une autre silhouettes bien plus discrète.
La kunoichi vert-pomme leva un regard inquisiteur vers son supérieur hiérarchique, attendant l'ordre d'attaque.

L'énergumène échangea alors quelques propos sibyllins avec Sora, qui se détendit aussitôt. Son aigle qui patrouillait dans les cieux l'avait amené au bon endroit.
A la grande surprise d'une kunoichi vert-pomme peu observatrice et trop fatiguée pour reconnaître un henge, le cul-terreux s'avéra être Akira et la silhouette ténébreuse sa ravissante Yume !
Ils avaient réussit à infiltrer la ville et à se dégotter une auberge discrète.
Traînant toujours leur fardeau, ils passèrent par la fenêtre ouverte par l'Uchiha. Merci les techniques ninjas d'escalade des murs !

Là, ils purent allonger plus confortablement l'ex-prisonnier et échanger leurs informations.
Sora-senseï ordonna immédiatement à la jeune Aburame d'aller dormir, pour son plus grand déplaisir.
"Eh ! J'ai pas sommeil !" protesta immédiatement le lutin vert de Konoha, répriment un bâillement. Zut, si. Et en plus, c'était vrai qu'elle avait dû utiliser beaucoup de techniques de son clan. Ses réserves de chakra et d'insectes étaient au plus bas, sans parler de l'effort et du stress d'avoir dû transporter l'ex-captif.
"... Enfin, j'vais l'faire, mais avant il faut qu'on s'occupe du prisonnier !"
Pour la jeune Aburame c'était en effet là le plus vital. Non pas qu'elle voulait impérativement lui arracher quelque informations (Hako estimait en avoir assez vu pour prendre une décision : buter le chef des moines fous à tout prix), mais plus que parce sa compassion naturelle la faisait s'inquiéter pour l'homme qui avait été torturé.

"Je n'ai pu que lui administrer les premiers soins et même si mes insectes pansent, nettoient les plaies et atténuent la douleur, c'est pas aussi miraculeux que l'Iroujutsu de mon père..." continua la kunoichi vert-pomme fort têtue et inquiète. "Il lui faut un médecin et de vrais soins... Akira, Yum-Yum, vous n'avez pas de l’onguent ou une trousse médicale ?"
Peut probable, aucun des deux n'étant un ninja médecin... Mais sait-on jamais : Akira par exemple, passer son temps à se blesser, avec sa constitution de faible. Et comme il se targuait d'être un fin stratège, il avait pû prendre ses précautions...

Hako écouta aussi en silence (au moins au début) leur chef d'équipe donner quelques informations sur ce culte infâme.
La jeune Aburame fut surprise que son senseï est identifié la divinité que vénérait apparemment ces fanatiques qui détestaient les ninjas doté de pouvoirs héréditaires qu'ils jugeaient contre-nature. La kunoichi vert-pomme ne connaissait pas ce Jacinthe ou son culte, mais Sora semblait sûr de lui...
"Flagellation, humiliation publique, discours haineux... Un endroit charmant. Dommage qu'aucun de nous ne soit un spécialiste du Katon..." grinça la minuscule genin avec un rictus torve. "Kaori nous aurait été utile... Non ! Jamais je n'aurais permis qu'on l'envoie là-bas. ce temple maudit n'est pas un endroit pour une jeune fille..."
Bon, elle n'était guère plus âgée. Mais c'était pas pareil.

Hako bailla cette fois sans se retenir.
Demain (ou même cette nuit, si ses coéquipiers étaient assez en forme pour ça), ils pourraient chercher un médecin pour l'ex-prisonnier, s'il n'était toujours pas en état.
Et il leur faudrait passer au plat de résistance : l'élimination de ce seigneur corrompu.
Hako ne put s'empêcher de ricaner brièvement quand Sora interrogea les deux autres shinobi sur le lieu de résidence de ce dernier.
"J'ai comme qui dirait une idée..." se raillat-elle, désignant du pouce l'endroit d'où il venait, c'est à dire les murailles de la citadelle de la ville. Réalisant qu'elle se moquait de son chef d'équipe et non d'Akira ou d'un autre genin, Hako rougit vaguement et tenta (mal) de se rattraper aux branches.
"...Enfin, j'imagine qu'il a p't'être une résidence secondaire ou quelque manoir plus confortable en ville ou à la campagne..."

Elle tenta de noyer le poisson en apportant d'autres informations au récit de Sora.
Fière de sa mémoire (et de sa passion pour les vêtements, surtout les voyant), la minuscule Aburame décrivit en détail les toges et robes de ces fichus fanatiques. Même si elle n'avait pas pu dérober de véritables habits monastiques de haut-rang, Hako les avait soigneusement observés et elle se targuait de pouvoir les reproduire assez fidèlement avec son Dai Henge au besoin.
"J'trouve ça curieux que le tunnel de ces cultistes avide du sang des innocents débouche si près des murailles de la citadelle... M'est avis que nos bons moines sont pas si frugaux et ascètes que ça, dans les hauts rangs ! Cela ne m'étonnerait pas qu'ils fassent bombance au château et y déversent leur fiel raciste dans les oreilles du seigneur... Mais c'est p't'être une chance pour nous. On pourrait justement s'infiltrer comme ça pour observer la cible et qui sait lui organiser un p'tit accident..."

En plus, vu la réputation de la secte, y'avait des chances qu'en arborant juste une toge de haut rang et un air méchant, les gardes locaux baissent les yeux, de peur de s'attirer le courroux des fanatiques.
C'était en tout cas une idée à tenter, selon la kunoichi vert-pomme.
Mais Sora, Yume et Akira aurait peut-être une autre idée... Leur maître pouvait déjà utiliser son aigle pour survoler un peu les terres seigneuriales, afin de préparer une infiltration (probablement nocturne) plus classique.
Et peut-être que le pauvre malheureux qu'ils avaient libéré pourrait leur en apprendre plus sur la situation de la région...
Hako laissa échapper un autre bâillement. Il devenait visible qu'elle était épuisée : il était enfin temps d'obéir aux ordres...
"Yum-Yum, j'vais me coucher, on partagera le lit. Les hommes n'ont qu'à faire preuve de galanterie et on a besoin d'une couche pour le blessé..."



Récapitulatif:



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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

Après un moment de flottement, ils nous reconnurent et après avoir rejoint la chambre et coucher le blessé, Sora recommanda à Hako d’en faire de même au vu de son état, ce qu’elle ne semblait pas vouloir faire. L’Inuwashi commença alors à nous faire un compte-rendu pour le moins pas très éclairant. On avait affaire à des fous, des fanatiques de la douleur… On devait en conclure que les torturer ne servirait à rien ? J’avouais un peu pédaler dans la semoule et avec le peux de choses découvertes de notre côté, je ne me sentais pas forcément en meilleure posture. L’argent serait donc une clé, ou un levier du moins comme le faisait remarquer Hako entre deux conneries. « De notre côté c’est pas très glorieux, je pense qu’on nous a repéré, on a voulu rentrer dans la haute ville, sans succès, en discutant avec le tenancier de l’auberge on a appris qu’on pouvait peut-être rentrer en travaillant pour le cuisinier, mais visiblement soit il viole les enfants, soit il les mange car il semblait pas très chaud à l’idée qu’on y aille. » soufflais-je avec précaution, à voix basse, comme pour ne pas éveiller le moindre soupçon.

« On sait comment rentrer dans la haute ville, mais il faudra être un enfant, pour la suite, je suppose qu’on aurait une chance d’approcher la cible et de laisser quelqu’un empoisonner son repas. », mais ça serait risqué, surtout si on arrivait à quatre et non deux. « Il ne faudrait pas arriver à 4 en même temps, sinon ils sentiront l’embrouille, on se balade à 2 depuis des heures. », c’était assez évident, mais il était peut-être important de le souligner. Sait-on jamais. Donnant d’autres détailles que j’avais pu noter, il y avait sans doute quelque chose à faire, mais j’étais plus vraiment concentré, pas avec un homme blessé.

« Je vais m’ouvrir le bras et aller demander au tenancier s' il ne connaît pas quelqu’un qui pourrait me soigner. Je fais confiance à cet homme, il ne m’enverrait pas vers quelqu’un de peu recommandable. Ça vous va ? » avec un médecin, on pourrait soigner l’homme et peut-être avoir les informations qui nous manquaient. Bien évidemment je n’irais pas me lacérer le bras si quelqu’un d’autre avait une solution, mais d’ici là, ça ressemblait à la seule solution viable. Sortant donc un kunai, j’attendais leur feu vert.


☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako


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J’observai le corps devant moi sans rien dire, il était vivant c’était déjà ça, je tournai le regard vers Hako à l’annonce de sensei toujours silencieuse. Je tournai la tête vers l’homme pour écouter les dernières informations. Le culte de Jashin et de la douleur, d’accord, des personnes dangereuses, des tours de gardes. Je pris la parole ensuite :

« Un homme est venu nous voir, il nous a donné une figurine de chien en nous proposant d’aller le voir à sa boutique en demande Migumo. Mais il n’était pas seul et tout le monde s’est tu lorsqu’il est rentré. Il y a quelque chose de louche là-dedans, j’irais voir demain matin. »

Je laissai Akira poursuivre derrière moi, hochant la tête en l’écoutant Akira. Je levai les yeux au ciel, les hommes alors :

« Dis que j’ai mes saignements menstruels et que je me tords de douleurs sur le lit. Ça ira tout aussi bien et surtout tu ne t’abîmeras pas. Tu verras à quel point évoquer le sang des femmes fait se bouger les hommes. Enfin, normalement. »

Je donnais une claque derrière le crâne de qui affirma ne pas avoir sommeil. Ce n’était pas une question de sommeil, mais de « Tais-toi et obéis bordel ». Je réfléchis une minute à ce que j’avais dans mon sac, mais pas d’onguent ou quoi, juste quelques bandages… Je secouai la tête :

« À part mes pilules de chakra et des bandages je n’ai rien de mon côté. »

J’écoutai sagement ses informations, un tunnel près des murailles ? Ça sentait surtout une possibilité d’intervention surtout. Je le formulais aussitôt à l’oral.

« Ça sent surtout une possibilité d’intervention à tout moment. Il faudra piéger le tunnel de manière nature ou le faire s’ébouler. Un accident serait une bonne chose effectivement, Akira il me semble qu’on pourra, infiltrer tout ça si tu te fais embaucher. Et donne-moi ce Kunaï ! »

Je lui pris des mains avant de regarder Hako :

« Cache-toi bien derrière les couvertures. »

Lui indiquais-je avant de me lever quelques instants, le kunaï en main, tourner le dos aux autres dans un coin de la pièce et me tailler la cuisse pour avoir un peu de sang là où il fallait.
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