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Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige)

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I believe I can fly!!!

Sora

I want to be strong.


Hako avait étrangement accepté la requête, non en fait elle n’avait pas. Elle ne voulait pas aller dormir directement, mon corps s’arquait et une folle envie de lui désoler une flèche dans les fesses avec un peu de poison pour la faire dormir. Elle m’exaspérait, heureusement qu’elle avait son utilité, car en cet instant elle ne comprenait pas où je voulais en venir. En effet, nous savions où il résidait, mais il fallait des informations plus concrètes, des informations qui nous permettraient de le tuer sans élever des soupçons. Le principal problème venait qu’elle venait de défier mes ordres, lorsque je lui avais demandé d’aller se coucher. Mon regard devint glacial et bien plus terrifiant que d’habitude:

« - Je ne me répèterais qu’une seule fois. C’est la seule et unique fois que tu défies un de mes ordres, si je te dis d’aller te reposer. Tu le fais, sans même poser une question! De plus, savoir où il réside, son schéma de fonctionnement, les différentes salles, sa routine… On a besoin de tout ça pour réussir l’assassinat parfait. »

On avait eu un ensemble d’informations qui n’était finalement pas grand-chose, le principal problème était qu’on avait plus d’informations sur le monastère que sur notre cible principale. Akira voulait se blesser, pour trouver un docteur, Yume voulait parler de ses problèmes de fille. D’un côté, la petite Hyuga n’avait pas forcément tort. Il fallait éviter de se blesser, surtout quand on connaissait le corps fragile du petit Uchiha. Je validais l’hypothèse de la petite fille aux yeux d’ivoire:

« - On va suivre le plan de Yume, évitons de se blesser ouvertement. On a déjà assez d’une personne qui se retrouve dans un sale état! »


Pour les informations qu’ils avaient, une chose était simple, la base de cette mission allait se jouer sur les jeunes genin. Je soupirais, cette idée ne me plaisait guère:

« - Au vu de ce qu’Akira dit, il va falloir vous faire confiance. Akira et Yume vous resterez le duo qui bougera dans un premier temps, Hako va se reposer un maximum. Une fois la nuit passée, j’irais me placer dans un endroit en hauteur. Un endroit qui permettra de servir d’endroit idéal pour tuer notre cible d’un seul coup. Une flèche dans la tête, il vous faudra me permettre d’avoir la fenêtre de tir parfaite. Par la suite, avec Hako on fera le plus de débat possible au monastère quitte à tout faire exploser? »

Je pris une grande respiration, puis j’ajoutais:

« - On récapitule, premièrement obtenir un médecin pour soigner notre invité surprise. HakoHako se repose sans rien dire. Après on lancera le plan pour assassiner notre cible. Pour cela, il nous faudra encore quelques informations, s’il faut qu’on utilise des enfants. Akira et Yume semblerait être les meilleurs pour ça. Hako et moi-même nous allons cherche un endroit parfait pour obtenir un endroit qui permettra d’avoir la plus grande fenêtre de tir! Puis, il faudra sûrement après faire exploser le Monastère, ce que Hako sera sûrement content de faire? Ai-je oublié une information? On est tous d’accord? »
Récapitulatif:

Chakra: 90%
Santé: 100%



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Eteindre le feu de l’intolérance

L'équipe enfin réuni, il était temps de mettre en communs toutes les informations collectées pour créer une stratégie d'approche. Cependant, malgré les nombreuses péripéties que la première journée d'enquête avait offertes aux shinobi du pays du Feu, nombres de zones d'ombres restaient à être éclairé. En effet, s'ils possédaient une meilleure connaissance du monastère, de la hiérarchie de l'ordre du Corps Pur ainsi que des secrets que pouvaient renfermer l'architecture de l'édifice, il n'en était guère de même concernant le lieu où se trouvait la cible principale de la mission. Leur seule piste en cette nuit ? Jun, le Maître Queux dont l'attrait pour la jeunesse éveillait bien des craintes auprès de l'aubergiste qui pourtant, tint parole en offrant à Akira la possibilité de travailler pour lui. Mais était-ce une bonne idée de laisser le jeune et frêle Uchiha partir seul en territoire ennemi ? Visiblement, ils n'auraient guère le choix. La jeune Aburame quant à elle, soucieuse de quelques moqueries et de vouloir - malgré la fatigue – rajouter encore et toujours son grain de sel, finit par obéir aux ordres de la belle Hyuga en se cachant sous les couvertures, la faisant plonger quasi immédiatement dans un sommeil de plomb. Concernant l'Impêtueux Inuwashi, il tenta de mettre un semblant de logique et de plan en place. Cela devait être grisant pour ce Jonin, de voir que cette mission de si grande importance tiendrait sans doute sa réussite sur un trio de Genin inexpérimentés qu'il devait chaperonner.

La nuit passa, non sans mal pour le trio qui à tour de rôle tentait de garder en vie leur invité surprise. Car bien que la supercherie de Yume marcha à merveille sur le tenancier, ce dernier avoua avec tristesse à Akira qu'il n'y avait que deux médecins en ville. Le premier et le plus qualifié était un certain docteur se nommant Daichiro Hikari qui n'allouait malheureusement ses services qu'à la noblesse de la haute ville. Le second, un dénommé Mitsuo Ban, oeuvrait bel et bien dans la basse ville, mais qu'à certaines heures de la journée, il fallait donc attendre le lendemain matin. Cela n'empêcha pas cependant Itori de confier au jeune Uchiha une trousse de soin contenant bien plus que le nécessaire à quelques soucis féminin. Cependant, cela évoquait un problème concernant le plan de Sora. Car si, les deux Genin aux pupilles spéciales avaient à faire le lendemain matin et que Hako devait se reposer, il ne restait plus que lui pour mener le blessé mystérieux à l'homme pouvant le soigner...


Le lendemain...

Akira.

Te réveillant à la première lueur du jour, tu descends voir Itori, le tenancier de l'auberge qui te confirme qu'il a bien réussi à t'avoir un petit boulot au sein des cuisines du palais. Rien de grandiloquent, certes, mais l'occasion est trop belle pour la laisser passer. Aussi tu te rends près de la poterne Est, où un jeune garçon aux cheveux blonds et au large sourire attend devant une entrée dérobée, juste assez petite pour qu'un enfant puisse passer.

Spoiler:

« Oh salut ! C'est toi qui cherche du travail ? Je m'appelle Sado et toi ? »

Après quelques échanges de politesse, le curieux garçon se retourne face à la porte et y toque sept fois sur un rythme précis. Un coup, suivi de quatre puis deux. Le bout de bois s'ouvre alors sur un long tunnel éclairé par des torches. Te faisant signe de le suivre, vous parcourez nombres de corridors étroits jusqu'à une autre porte donnant sur le garde-manger du palais. Ici, tu peux voir que de nombreux enfants s'attellent à diverses tâches, allant de la découpe d'animaux en tout genre, à la conservation de denrées dans des bocaux de verres, jusqu'à la simple plonge en passant, bien évidemment par le nettoyage des sols et autres étagères.

« Bienvenu dans la fourmilière ! Ici, on fait tout ce que le Chef nous demande de faire, comme tu peux le voir, les tâches sont nombreuses et varient tous les jours selon son bon vouloir. Sur la droite, tu trouveras un vestiaire avec des tabliers, revient me voir quand tu seras changé. »

Te pointant du doigt la fameuse pièce, tu t'y rends pour revêtir la fameuse tenue de travail. Cependant, durant le court chemin qui te mène à cette salle, tu peux apercevoir que si Sado semble en tout point respirer la joie et la confiance, ce n'est pour autant pas le cas de tous les travailleurs. En effet, nombre d'entre eux affichent une mine soucieuse, voir carrément anxieuse, alors que tu peux voir certains se gratter le bras ou l'épaule, teintant par la même occasion de rouge leurs tuniques. Soudain, te reviens les paroles du tenancier concernant l'importance qu'on ne voit pas ta peau, le Maître Queux s'adonnerait-il au cannibalisme ? Une fois revenu auprès de ton guide, ce dernier te tend le nécessaire à la future tâche qui sera la tienne.

« Tiens ! Le Chef s'est plein hier soir que sa chambre était dans un sale état. Normalement c'est pas vraiment notre travail mais bon, nécessité ne laisse guère le choix ! Tu trouveras sa chambre au second étage dans l'aile Est en passant par l'escalier qui est de l'autre côté de la Réserve par là-bas, je t'aurais bien accompagné mais j'ai à faire ! Ne t'inquiètes pas, je suis sûr tu trouveras, à vrai dire, il n'y a qu'une seule pièce là-bas ! »

Te laissant seul avec tout un attirail de nettoyage, te voilà seul face à l'inconnu. Que vas-tu donc faire jeune Uchiha ? T'affairer simplement à ta tâche en risquant de peut-être faire face à ce supposé mangeur d'enfant ? Glaner des informations auprès des enfants ? Ou te tenter à une exploration un peu plus poussé ?...

~

Yume.

Te voilà face à Migumo dans ce qui ressemble à une antre des plaisirs les plus vils de notre temps. Femme dévêtues, boissons alcoolisés et substances illicites semblent être les maîtres mots de ce lieu caché de tous. Au centre de la pièce, tu peux voir l'homme à la chevelure argenté accompagnée de quelques beautés se lovant auprès de lui en te regardant d'un air amusé. D'un geste, il commande au colosse qui referme la seule issue, te voilà prisonnière malgré toi de ton hôte qui finit par claquer des doigts, se délestant de sa charmante compagnie, récupérant au passage ce qui ressemble à un narguilé, tirant quelques bouffés avant de recracher un épais nuage dans les airs. Son regard, perçant comme celui d'un aigle, cherche à scinder ton âme, alors qu'il se met à gratter son cou où réside une longue cicatrice, sans doute un vestige de quelques déboires ayant mal fini.

Spoiler:

« Ainsi « Ema » tu cherches du travail?Je suis étonné de te voir seule, on m'avait dit que tu avais aussi un frère avec toi ? Qu'importe... Je ne vais pas passer par quatre chemins. Je sais qui tu es, ou du moins, ce que vous êtes. » Tirant sur le tuyau, il cherche à voir en toi une réaction qui te trahirait, cependant, un sourire s'affiche sur son visage, clairement amusé. « Ne t'inquiètes pas, votre secret est bien gardé avec moi. Cependant, il faut avouer que ce n'est pas bien prudent d'ainsi éveiller les soupçons, même avec des histoires aussi romanesques que les vôtres. » Sur ses mots, il se lève, s'approchant de toi d'un pas lancinant, comme s'il jouait la comédie. « Je me nomme Migumo, je suis le Maître de la ville basse. Ici, nul ne se passe sans que j'en sois informé. Que ce soit l'arrivée d'un frère et d'une sœur d'humble naissance tentant de soudoyer des gardes, ou la générosité de deux autres énergumènes se dirigeant vers le divin monastère. Oh l'on pourrait dire que cela n'est qu'une simple coïncidence, mais mon expérience de la vie m'a montré que rien n'arrive jamais par hasard... » Arrivé à ta hauteur, il se penche légèrement, son visage se situant à quelques centimètres de toi. « Surtout lorsqu'on connaît un peu les histoires de votre engeance et la haine que les dirigeants de ce lieu voue à votre encontre. » Se redressant, il te tourne le dos, retrouvant sa place dans son coussin, adoptant une allure des plus nonchalante. « Rassure-toi, je t'ai dis que votre petit secret était bien gardé... À vrai dire... Je serais même préposé à vous aider... Dans le cadre où bien sûr, cela me serait profitable... Dans le cas contraire, une de mes filles s'est fait étranglé par un de mes clients réguliers et une place est à prendre si tu préfères toujours chercher du travail « Ema ». » Te dit-il en affichant un sourire des plus malsains alors que le colosse derrière toi se met à rire, te rappelant que nulle fuite n'est possible.

~

Pour Sora.

Bien peu habitué à devoir jouer les nounous, te voilà dans l'obligation de devoir aider un parfait inconnu. Prenant connaissance de l'endroit où le dénommé Ban office, tu te rends le lendemain sur les lieux, suivant les indications offertes par le jeune Uchiha auprès de l'aubergiste. À ton arrivée, tu constates que le cabinet de ce docteur n'est rien d'autre qu'une tente dont la toile en piteuse état fait penser à tout sauf à un dispensaire. Faisant fît des apparences, - et désireux d'en finir vite afin de suivre ton plan initiale – tu pousses un pan de toile, découvrant avec un certain dégoût les lieux. Tu y découvres en premier lieu un bureau, jonché de parchemin et autres bols entassés avec quelques outils liés à la médecin parsemés par-ci, par-là. Derrière ça, tu peux voir un simple lit, avec à coté une petite table basse où sont amassés divers éléments pour soigner les blessures, tous tâcher de sang et d'autres liquides tous aussi répugnants les uns que les autres. À voir l'état de l'endroit, tu te demandes bien si ce fameux docteur est bien dans la capacité d'aider qui que ce soit. Mais alors que tu continues à ausculter l'endroit, une personne apparaît soudainement derrière un pan de toile à l'arrière de la tente. Surprit par ta présence, ce dernier sursaute, manquant de faire tomber ses lunettes, posant sa main sur son torse pour marquer le choc de votre rencontre.

« Mon dieu, mais prévenez donc lorsque vous entrez, j'ai failli avoir une attaque ! »


Spoiler:

Si une chose te marque bel et bien le concernant, c'est que si son nom évoque une personne de sexe masculin, tout dans son apparence laisse des doutes quant à son genre. Un maigre corps, des membres fins, le visage efféminés encadrés par de long cheveux roses, tu viens à te demander s'il s'agit bien du docteur et non d'une infirmière, tant tout dans sa gestuelle te fait penser à une femme, alors que ce/cette dernier(e) te regarde alors avec plus d'intérêt.

« Bizarre, il ne me semble pas vous avoir déjà vu ? Vous venez pour ? »

Lui expliquant l'état de ce que tu lui expliques être un de tes « amis », le/la jeune médecin se rue sur un petit sac, te sommant de lui t'empresser à lui montrer le chemin jusqu'à la pauvre âme blessée. Arrivant à la chambre après t'être demander tout le chemin si cela était vraiment une bonne idée, vous arrivez auprès de la victime du culte qui peine à respirer. Très vite ce/cette dernier(e) se met à l'ouvrage, apportant les premiers soins nécessaire à cette pauvre âme, alors que soudainement, tu le/la vois réaliser quelques mudras avant qu'elle n'appose ses mains sur la victime, d'où une lueur verte commence à émaner.

« Le pauvre, il a vraiment souffert... Ca va prendre un peu de temps, mais je devrais pouvoir le tirer d'affaire. Je sais pas ce qu'il est arrivé à votre ami, mais ça n'a pas dû être de tout repos... Le pauvre... Pourriez-vous m'apporter de l'eau ? Le pauvre souffre de déshydratation. »


~

Pour Hako.

Profitant du sommeil du juste, tu retrouves peu à peu tes forces grâce à un sommeil plus que réparateur. Après tout, les événements de la veille n'ont pas été de tout repos pour toi et ta horde d'insectes ! Profitant donc des bras de Morphée – et le corps toujours lové sous la couverture – tu ne  discernes pas la lueur du soleil qui perce à travers la fenêtre, ni même le départ de tous tes camarades. Pourtant, alors que tu es plongé dans le plus doux et agréable des rêves – sans doute un de ceux concernant ta camarade aux yeux clairs – tu te fais finalement réveillé par ta horde qui ont ressenti la présence d'un fort chakra inconnu tout prêt de toi. Retirant la couverture, tu aperçois un(e) personne aux cheveux roses arborant des lunettes rectangulaires qui te regarde avec stupéfaction alors que tu décernes qu'émane une lueur verte de ses mains.

« Oh ! Bonjour jeune fille ! »

Étonné de la présence de l'inconnu(e), tu remarques très vite la présence de ton senseï dans un coin de la pièce, comprenant assez vite – tout du moins selon ton état d'éveil – que cette personne devait être le médecin dont l'aubergiste avait parlé.

~

Hako et Sora.

De là plusieurs options s'offrent à vous. N'ayant plus besoin de veiller sur la pauvre victime, vous pouvez suivre le plan initiale de Sora en cherchant un point de vue adéquat pour une attaque lointaine, même si cette dernière ne serait guère en adéquation avec la mort « accidentel » de la cible. Ou bien, l'un de vous pourrai attendre que le blessé se réveille, peut-être aurait-il en sa possession quelques informations des plus intéressantes concernant votre mission ? Vous pourriez tout aussi bien retrouver votre place de « jeune adepte » au sein du culte en vous rendant à nouveau dans le monastère ? Car si les possibilités sont nombreuses, ce qu'il y a de sûr, c'est qu'après le chaos d'hier soir, nul doute que votre absence risque de se faire remarquer. Reste une ultime voie, celle de retrouver le chemin de traverse menant au palais où une embuscade serait tout aussi envisageable. Quelque soit votre choix, nulle doute que tout risquait de s'accélérer durant cette nouvelle journée.


Recap:

Feat.
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Uchiha Akira
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Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 4 Left_bar_bleue3458/1200Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 4 Empty_bar_bleue  (3458/1200)
Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

La nuit avait été compliquée, mais au moins, nous étions ensemble, au matin, après avoir reproduit un Henge pour me cacher de nouveau, j’avais soufflé aux autres, « Je vais descendre voir le tenancier, il aura peut-être une bonne nouvelle pour nous. », murmurais-je en claquant la porte pour rejoindre le rez-de-chaussée. Interpellant l’homme, il m’indiqua m’avoir trouvé un travail, mais il fallait que je me rende rapidement au lieu de rendez-vous pour au moins prendre contact. Souriant, je le remerciais, demandant à ce qu’ils préviennent ma sœur si jamais il la voyait et que je n’étais pas revenu. Je pensais à un premier contact, rien de plus, mais une fois sur place, le garçon semblait si énergique que je ne réalisai pas de suite que j’étais en train de le suivre, « Rei. », nous étions rentré dans un tunnel faiblement éclairé par des torches jusqu’à déboucher dans une pièce rempli d’enfant et de nourriture. C’était… Pas étonnant si un gosse disparaissait, il y en avait tellement…

Observant chaque chose, chaque personne, je l’écoutais avec précaution, mais sans jamais le regarder, il y avait trop à retenir pour ça. Nous étions donc au service de son chef, il y avait du travail, différent chaque jour. M’indiquant une autre pièce, il m’invita à y aller pour me changer et revenir avec un tablier, comme ce que les autres portaient. Hochant la tête, je m’y rendis silencieusement, me changeant comme demandé avant de fouiller rapidement les autres affaires dans l’espoir de trouver quelque chose. Malheureusement, je ne pus y rester qu’une poignée de secondes, à peine une minute, avant de rejoindre le garçon. Cet endroit était étrange, tout le monde semblait stressé, apeuré, sauf Sado. Ca collait avec les mises en garde du tenancier, mais à quel point ?

Ma mission serait donc de nettoyer la chambre du chef, ce qui n’était pas censé être laissé à un de ses travailleurs, mais ils n’avaient pas le choix. M’indiquant donc où serait cette chambre, il m’abandonna avec de quoi nettoyer. J’avais bien compris où je devais aller, mais je n’étais pas certain de vouloir y aller maintenant. Disons que j’avais des questions à poser pour saisir exactement ce qu’il se passe ici. M’approchant donc d’un garçon avec mes affaires dans les mains, je lui demandais d’un sourire gêné et un peu perdu, « Pardon, mais y’est comment le chef ? Vous avez tous l’air bizarre et c’est mon premier travail ici, je dois nettoyer sa chambre, j'ai pas envie que ça s’passe mal. », j’avais pas l’air méchant, juste inquiet, comme eux, mais sans doute pas pour les mêmes raisons. Parlez moi, sans être un vendu comme ce Sado.


☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako




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Hyûga Yume
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Maintenir mon apparence de jeune femme de la campagne face aux autres n’était pas dérangeant. Ce qui me mettait beaucoup plus al à l’aise… c’était de me retrouver dans un salon de plaisir. Je… n’y avais jamais mis les pieds, honnêtement, et j’avais pas forcément envie d’y aller. Non, ce n’était vraiment pas mon genre. L’homme, Migumo, était assit au milieu de cette débauche, alcool, drogue, je le sentais bien dans l’air, et femmes, et même un ou deux éphèbes, nus, ou à peu de chose près. Super… Bon, au moins je serais blindée pour les prochaines missions. Qu’est-ce qu’il y avait de bordels quand même. Non Yume, il n’y en a pas tant que ça, mais c’est une ville pauvre, les gens gagnent leur vie comme ils peuvent. L’argenté Migumo, était entourée de femmes qui semblaient me regarder moqueuses, et lui aussi sembler rire de moi. Plus de sortie. Ema se retourna pour regarder, Yume vérifia s’il n’y avait pas une autre sortie. Je le regardais délaisser ses femmes pour aller fumer. Cicatrice au cou… Je notais aussitôt cette information. C’était peut-être qu’un point faible. Ce que je suis ? Je haussais un sourcil :

« Mon frère a t’ver un boulot lui aussi. Ah ouais ? Et j’serais quoi s’lon vous ? »

Je restais dans mon personnage, je refusais de lui donner la satisfaction de sortir du rôle pour si peu. Ça se trouve il n’avait rien et c’était une ruse grossière. Akira, Akira, sois attentif et fait très attention. Notre secret ? Mmhpf ! Je croisai les bras sur ma poitrine en le regardant s’approcher. J’avais toujours mon arc et au besoin… j’avais mon jûken. C’est ça, approche-toi comme un chat… tu vas voir qui de nous deux est le lion, cafard. Migumo, de la ville basse… Deux énergumènes  ? Putain ! Hako la prochaine fois tu changes de vêtements ! Ema haussa les épaules, cela ne la concernait pas.

« On a pas tenté d’soudoyer. On voulait juste leur montrer qu’on avait d’quoi payer. Sauf qu’ils ont tout prit ces connards. Et j’sais pas, c’est une ville, doit bien avoir des gens qui arrivent, non ? Pareil qu’au monastère ! Et l’a quoi votre dirigeant contre les chasseurs ou les fermiers ? C’grâce à nous qu’peut vivre. »

Merde. À quel point il savait ? Continue de jouer Ema. Surtout rester dans le rôle d’Ema ! Qui soutient son regard sans même un pas en arrière, et une grimace de mépris sur le visage. Il tiendrait sa langue si je le servais. Très bien, j’apprendrais plein de chose.

« J’suis pas une prostituée. Donc accouche au lieu d’faire le félin humain. Qu’est-ce qu’t’veux ? Ça commence à m’gonfler ton p’tit numéro. »

Ema ! Ferme ta gueule.
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Aburame Hako
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Eteindre le feu de l’intolérance

Hako avait beau être habituellement mâtinale, leur infiltration du monastère fasciste et surtout leur exfiltration du prisonnier torturé avaient bien puisé dans ses réserves. De patience, surtout.
Bien que ronchonnant sur l'attitude autoritaire de leur senseï, le fait de pouvoir passer toute une nuit blottit dans les bras de sa douce Yume fini par convaincre le lutin vert de Konoha de la fermer un peu et de suivre les ordres...

Emporté par la fatigue et la retombée du stress de son escapade nocturne chez les moines fous, la jeune Aburame fini par sombrer dans un profond sommeil peuplé de doux rêves que nous tairons pudiquement.
Hako se réveilla donc tardivement, les sens soudain aux aguets. Un présence. Le lit était froid, Yume s'en était allé s'infiltrer à sa manière. Zut.
Ses yeux d'émeraudes croisèrent ceux d'une inconnue derrière des lunettes. Les muscles de la minuscule kunoichi se tendirent prêt à bondir, son essaim ayant détecté une proie potentielle.

Mais bien vite, la jeune Aburame se détendit : fille d'un ninja médecin (et passant son temps à se blesser en entraînement ou en manipulant des explosifs), Hako avait reconnu la lueur verdâtre nimbant les mains de l’inconnue. De l'Iroujutsu.
Intéressant... Ses compagnons avaient donc réussit à dégotter un sacré médecin pour soigner l'ex-captif martyrisé.
Mais au moins, avec des soins dignes d'un shinobi, ce dernier avait ses chances.

Sans plus attendre, Hako sortit du lit, saluant la doctoresse d'un hochement de tête poli.
"'Jour... Vous devez être le médecin... Il va s'en sortir ?" questionna la minuscule Aburame en s'habillant prestement. L'inquiétude dans sa voix était parfaitement sincère : Hako tenait à ce que le prisonnier s'en sorte et pas que pour lui arracher des renseignemant
Peu pudique, elle n'eut aucune hésitation à se changer devant l'inconnue qui devait en avoir vu bien d'autre par son métier ou devant ses compagnons.
Ayant été reconnue comme une demoiselle par le médecin, Hako décida donc de se vêtir en conséquence. De plus, cela compliquerait la tâche des fanatiques du monastère, s'il recherchait un petit garçon...

Impossible toutefois de revêtir sa tenue vert-pomme fantaisie habituelle, pas devant le docteur en tout cas : elle était trop notable, trop voyante et paraissait sans doute trop riche avec tout ses froufrous.
Hako se contenta d'utiliser certains de ces nœuds et une partie de ses vêtements bouffant pour se confectionner une tenue un peu plus passe-partout mais tout un même un poil plus "girly" que les frusques dépenaillé de son rôle de garçonnet de basse-exaction.

"Merci du coup d'main, doc... Votre pouvoir sacré à l'air trop cool !" lança ensuite joyeusement la minuscule Aburame, jouant un peu la niaise face à l'Iroujutsu.
Pas de chance, Yume et Akira, les deux plus diplomates et plus fins du groupe étaient déjà partis jouer leur rôle et tenter de s'infiltrer jusqu'à leur cible. Et Sora-senseï n'était pas le plus sociable des jônin... Il allait donc falloir qu'elle fasse les relations publiques ! Ne sachant pas trop ce qu'avait dit l'Inuwashi au médecin, notamment concernant ses émoluments et la discrétion, Hako décida de rester vague tout en insistant sur la confidentialité des soins. Elle aida donc de son mieux la médecin, mais sans trop en faire pour ne pas griller sa couverture et sans user de techniques ninja.
"Et merci de rester discrète sur cette histoire... C'est visible qu'il s'est pas fait ça tout seul et y'en a qui pourrait recommencer s'ils mettent la mains sur lui..."

Sora revenant avec un peu d'eau pour l'ex-captif, Hako s'empressa de sautiller jusqu'au jônin.
Bien évidemment, elle rêvait d'interroger le martyr sur ses déboires avec les moines et sur l'organisation de ces fanatiques. Des renseignements qu'elle espérait pouvoir retourner contre-eux pour détruire ce culte abject et parasite. Voir brûler ce monastère remplirait de joie le petit cœur de la jeune Aburame.
Mais il allait pour cela falloir attendre que l'ex-prisonnier soit en état.
Elle aurait bien aidée plus que ça la médecin, mais ses talents en la matière étaient plus que limités. A l'aide de certaines techniques de son clan, la petite Aburame pouvait faire des pansements désinfectant en insectes pour nettoyer les plaies ou stopper des hémorragies (comme elle l'avait fait hier) ou bien envoyer ses cohortes drainer certains poisons... Mais c'était tout.
Et se serait révéler ses pouvoirs de shinobi, typiques du clan Aburame de Konoha. Pas forcement une bonne idée dans une cité qui semblait réprouver les ninjas et particulièrement ceux doté de particularité exceptionnelle ou issus d'une lignée...
Elle le ferait si l'Inuwashi lui ordonnait cependnat.

Vu qu'il était entre de bonne main, elle décida de ne pas intervenir et en profita pour s'écarter un peu avec Sora afin de discuter de la suite des opérations.
Si abattre le chef des fanatiques serait un délicieux bonus, il ne fallait pas oublier leur mission principale : organiser un accident fatal pour le seigneur de la ville...
Hier, si elle se souvenait bien, l'Inuwashi avait parlé de se placer en hauteur pour observer les habitudes de leur cible.
La suite était un peu floue, il lui semblait que son senseï avait parlé de lui balancer une flèche à la gueule, mais cela devait être une figure de style ou un signe de son énervement (Hako savait qu'elle était parfois un tout petit peu agaçante).

Même si le lutin vert de Konoha aimait se placer en hauteur pour poser telle une digne héroïne, cheveux aux vents et dominant le Sekai dans une posture conquérante, elle ne voyait pas trop l'intérêt pour l'instant.
Elle n'avait pas la vision d'aigle du compagnon de l'Inuwashi.
"Bon, j'pense qu'il est trop tard et inutile de retourner jouer les gentils adeptes du culte..." attaqua la minuscule genin à voix basse. "On a déjà dû remarquer notre absence... Il faut espérer qu'ils mettront notre fuite sur le compte de la lâcheté devant leur flagellation ou suite aux esprits maléfiques que j'ai balancé dans le monastère..."

Par contre, suivre les moines dans leur souterrain leur avait apprit une chose : ils arrivaient à se glisser subrepticement au palais en pleine nuit.
Cela leur offrait deux opportunités, s'ils trouvaient l'accès des fanatiques : s'y introduire à leur tour pour préparer un "accident" et/ou y tendre une embuscade pour éliminer les fanatiques.
Hako fini par proposer à Sora d'aller observer un peu l'endroit, à l'orée de la forêt, à la recherche d'un passage secret permettant aux moines de se glisser à l'intérieur de la citadelle du seigneur de la ville.
Entre ses insectes et la vision d'aigle de l'Inuwashi (et surtout de son mignon compagnon à plume), ils pourraient sans doute localiser l'entrée dérobé qu'utilisaient les fanatiques.

Là, ayant observé les membres du culte, ils pourraient se métamorphoser en zélote de haut-rang pour se glisser dans le palais.
Vu comme les bonzes avaient apparemment l'oreille du seigneur et semblaient prompts à manier le fouet et à embastiller les gens, y'avait de grande chance que les serviteurs les laissent tranquilles et ferment leur gueule en baissant la tête.
Ils pourraient sans doute déambuler dans le palais pour en noter la configuration et les allez et venues des gardes.
Cela complémenterait les renseignements ramener par Akira : en temps que marmitons, ils n'auraient sans doute pas accès à toutes les pièces du palais, notamment les appartements seigneuriaux. Mais le jeune Uchiha pourrait plus facilement glaner des informations auprès du petit personnel.
En combinant les deux approches, les konohajin pourraient sans doute se faire une bonne idée de la situation dans la citadelle et choisir le meilleurs moyens d'organiser leur "incident".

Hako étant particulièrement imaginative, elle avait évidemment déjà moult idée, qu'elle partagea gaiement avec on senseï de sa voix pépiante.
"Bon, pour la flèche dans la tête, on pourrait faire passer ça pour un accident de chasse..." affirma joyeusement la minuscule Aburame, visiblement peu émue à l'idée d'occire le seigneur de la ville. "Faudrait voir si on pourrait organiser ça en se faisant passer pour un moine... Ils sont pas très chasse d'habitude, non ?  Mais j'suis pas fan de l'idée, ça fait pas très accident et celui qui décocherait le tir malheureux risquerait de finir à l'échafaud... Mmhhhhh... Une chasse à courre et on effraye le cheval de Matsuba Kinnori, qui choie dans un ravin ou une rivière, quitte à l'aider un peu et à lui fracasser le crâne à coup de rocher pour être sur ?"

L'esprit meurtrier de la minuscule kunoichi rebondissait comme une balle, débitant des horreurs sournoises à l'Inuwashi sans coup férir.
"Vu qu'Akira est au cuisine, y'a aussi le poison... P't'être que le seigneur est allergique à un truc ? Et qu'il pourrait le glisser en douce dans un plat ? Ou alors, p't'être qu'il fume de l'opium et qu'on pourrait l'empoisonner avec ça ou en y ajoutant des trucs ? Hmmmm... Cela fait quand même un peu trop assassinat par un shinobi empoisonneur... "Y'a aussi la bonne vieille chûte mortelle... On pourrait saboter un balcon ou un truc du style ! Ou le pousser dans des escaliers bien pentus ou par dessus les remparts. P't'être après l'avoir bourré un peu à coup de sake. Mais faudrait s'assurer que la chute soit bien mortelle... Hmmmm, peut-être en ne faisant chuter que son corps, à la nuque déjà brisée à coup de Taijutsu ? Tchak ! J'sais pas si quelqu'un pourrait faire la différence entre ça et un cou brisé naturellement par une bonne dégringolade..."

En tout cas, il fallait passer à la suite : la préparation de cet accident contre le Seigneur Matsuba Kinnori.
L'ex captif leur fournira peut-être également des renseignements utiles, notamment pour isoler et occire le chef des moines fanatiques. Ou il pourrait peut-être servir de figure de proue à une future révolte du peuple opprimé à la fois par ce culte abject et par ce seigneur intolérant qui faisait honte au Pays du Feu.
Quelques émeutes feraient de merveilleuses diversions le moment venue de décapiter ces deux vipères...


Récapitulatif:



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I believe I can fly!!!

Sora

I want to be strong.



La mission avait lentement débuté et tout semblait ne pas forcément se passer comme il se devait. Un instant, je me demandais quelle stratégie serait la bonne. D’un autre côté, la nuit de repos était bien méritée et Hako malgré son insolence, avait besoin de récupérer du chakra et de la santé. La nuit avait été chaotique par bien des aspects, et j’étais content d’avoir pu trouver un médecin qui n’avait pas posé trop de questions. Le serment d’Hypocrathe n’existait pas dans cette réalité, mais un médecin avait pour vocation de sauver et c’était ce que le vieil homme avait décidé en acceptant de venir soigner notre pauvre blessé.

Maintenant, que cet homme allait pouvoir retrouver un peu e vie. Il fallait que je me décide sur le plan à suivre. Yume et Akira allaient continuer leur jeu de dupe et Hako allait rester avec moi. Il fallait qu’on se décide sur quelle manœuvre choisir pour assassiner l’homme de manière accidentelle. Le point de vue le plus haut permettait surtout de pouvoir observer les habitudes de notre cible afin de déterminer le moment le plus propice pour provoquer l’accident mortel idéal pour cette personne.

Il n’était pas évident de pouvoir planifier le meurtre parfait, de plus, la piste du monastère était définitivement à abandonner, il faudra y aller que si on souhaite remplir l’objectif secondaire. J’avais donné tout ce qui était possible pour faciliter le rétablissement de cette personne. De l’eau, des serviettes, tout ce qui avait été possible. Maintenant, il fallait décider le reste de ce qu’on devait faire, pas de monastère. Hako se mettait à parler d’une multitude de plans pour assassiner le seigneur.

On peut dire que son imagination est véritablement pleine d’idées fertiles, il fallait parfois la canaliser un peu, de manière à trouver la possible solution à cette énigme. Prendre le passage secret des moines pour atteindre la résidence, mais il faudrait pouvoir savoir où il se situe. Trop d’inconnues dans cette équation:

« - Deux hypothèses peuvent être amenées dans le cadre de cette mission. La première serait qu’un de nous deux tente de s’introduire et d’espionner la routine pour créer un schéma routinier, et déterminé comment détruire par un accident. La deuxième serait de viser les hauteurs pour déterminer le point de chute parfait pour tout observer et analyser chaque action permettant d’ouvrir une faille. Reste également ta solution, le problème, c’est qu’on ne sait pas s’ils acceptent les moines directement dans leurs enceintes et surtout qu’il faut qu’on trouve le chemin. Puis, si on se retrouve dans l’enceinte comment faire pour mettre en place l’assassinat. De plus, si notre blessé se réveille… J’ai un doute ! »

Mon cœur loupait presque un battement. Il n’était pas simple de pouvoir optimiser le tout, surtout qu’on n'était pas les plus doués socialement parlant, et surtout la discrétion de Hako n’était pas forcément sa plus grande vertu. Il nous faut surtout un moyen de pouvoir tout gérer. La solution de Hako était la plus risquée, mais elle permettrait d’avoir le plus de chance de réussite. La mienne était plus tempérée, plus sûre, mais elle risquait de nous faire perdre du temps. Je soupirais :

« - Ta solution est sûrement la plus risquée, mais celle qui pourrait nous donner le plus de résultat. Cependant, on ne peut pas se jeter dans ce genre de plan sans avoir plus d’informations. Il y a trop d’inconnus au tableau. Je pense qu’il faudrait mieux qu’on attende le réveil du blessé, récupérons des informations sur le passage et on fonce. De plus, quoiqu’il arrive, il faudra maintenant que tu acceptes de m’écouter sans râler ou en faire qu’à ta tête. Dans le domaine de l’assassinat, un mot de trop, un geste de trop pourra nous coûter la réussite de cette mission. Pour l’interrogation du blessé, je vais te laisser faire, je vais me poster à la fenêtre et partir en éclairage au travers d’Amerika! » 



L’aigle s’envolait et je liais ma vision à lui. L’oiseau se dirigeait vers la zone du seigneur.

Récapitulatif:

Chakra: 90-2=88%
Santé: 100%


Surveillance aérienne
Kûchû Kanshi
【Surveillance Aérienne】

DOMAINE :
Hidden Inuwashi
RANG :
D
PORTÉE :
Grande
CHAMP D'ACTION :
Moyenne
DESCRIPTION :
L'utilisateur lie son chakra à celui de son compagnon animal et l'envoi en reconnaissance à la recherche d'ennemi (ou juste pour observer). Tant que cette technique est active, l'utilisateur voit au travers des yeux de son animal et est considérée comme ayant Vue Surdeveloppée.
Cependant, cela nécessite toute sa concentration : il ne peut pas bouger, utiliser de technique ou voir avec son propre corps tant que la technique est active. Il peut la maintenir en repayant le coût en chakra à chaque tour.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible

ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE

- RANG C :
L'utilisateur peut désormais utiliser le mode Senseur à partir de son compagnon animal pendant toute la durée de la technique.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible


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Eteindre le feu de l’intolérance

La pondération. Une qualité dans le monde des shinobi qui peut ouvrir des portes que la précipitation pourrait se voir refermé. Et c'est malgré la distance qui les séparait que chaque membre de cette équipe de Konohajin se décida à suivre ce précepte. Pourtant, après tous les tumultes de la nuit passée, et à la vue des différents chemins qu'ils avaient emprunté... Etait-ce réellement le bon moment pour se mettre à réfléchir à un plan ? Nul doute que la suite de cette journée allait répondre à cette interrogation. Espérons seulement que nos guerriers soient prêts, ou du moins, autant que faire se peut !

Akira.

Comprenant grâce à ton esprit analytique que quelque chose ne tourne décidément pas rond dans ce château, tu te décides à jouer les imbéciles devant celui qui t'apparaît comme un « vendu » du palais. Après tout, il est le seul ici à sourire alors que tous affichent un air désemparé, presque angoissé, ne cessant de regarder derrière leurs épaules, si quelque chose n'allait pas leurs tomber sur le coin du museau alors qu'ils s'affairaient inlassablement à contenter tous les caprices de ce Maître Queue dont tu ne saisissais pas encore la personnalité et encore moins les horribles vices.

Mais n'étant pas de ceux qui foncent tête baissé dans la gueule du loup, tu te décides à aller collecter quelques informations. Après tout, dans toute cette fourmilière, il devait bien y avoir une travailleuse qui aurait la langue assez pendu pour t'expliquer dans quel bourbier tu venais de mettre les pieds. Cependant, bien conscient que le temps joue contre toi, tu te décides à aller vers un des enfants qui semble le plus craintif, à tel point qu'en te voyant, il n'ose te regarder dans les yeux, tremblant de tout son corps alors qu'il jette quelques coups d'oeil vers toi, zieutant à droite et à gauche si personne ne vous observe. À le voir ainsi, il se rapprochait plus de l'animal sauvage apeuré qu'à un enfant.

Le Gamin:

« Ch...chut... Pas si fort on.... on va t'entendre.... Le Maître est bon... C'est ce que tu dois savoir. Ce que tu DOIS savoir... Personne ne doit dire du mal du Maître... Ce serait pas bien... Et les conséquences hiiii... vaut mieux pas y penser... oh non... Je me souviens... la dernière fois que le Maître était en colère... Ca me fait mal encore, juste là... Mais le Maître est bon oh ça oui !... Nao aussi...apparemment... C'est ce que le Maître a dit lorsqu'il... Je ne dois pas y penser ! Nao doit se remettre au travail et vite... Pas le temps de discuter... »

Vraisemblablement prompt à la rupture psychologique, le peu de détail que tu arrives à lui soutirer ne fait qu'empirer le tableau décrivant cet être pour le moins particulier. Mais alors que tu te mets à réfléchir, tu vois la pauvre âme, te lancer des regards, te poussant à regarder derrière toi, vers le haut, comme si tout allait d'un seul coup devenir plus limpide. Piqué par la curiosité tu te retournes, levant les yeux sur l'immense mur que tu n'avais pas encore vu où un portrait immense arborait tout le mur. Nul doute que tu comprendrais aisément que sur cette toile, se trouvait le fameux « Maître » pour lequel tu travaillais et à voir sa posture, tout comme l'air malsain qui émanait de son visage, tu pouvais aisément te mettre à imaginer les horreurs que ce dernier pouvait faire subir à qui ne remplissait pas son rôle... D'ailleurs, ne voilà pas Sado qui repasse ?

« Hey ! Tu devrais te dépêcher, le Boss va pas tarder ! »

Le Tableau:

~

Yume.

Loin de se laisser décontenancer par son hôte, la belle Hyuga sous le couvert de la jeune Ema, se met à user d'un langage pour le moins étonnant lorsque l'on connaît un peu le Clan de l'Oeil Blanc. Pourtant ici, ce Clan n'existe pas, il n'y a que la pauvre paysanne dont les besoins financiers ne l'empêche pas de sortir les griffes lorsque Migumo commence à vouloir jouer avec ses nerfs. Les uns après les autres, la jeune fille rejette chacune des allusions que la maître des lieux lui offre, tel des perches voguant par-ci et par-là à qui serait prompt à saisir l'opportunité d'obtenir un nouvel allié. Pourtant, malgré cela, la présence d'esprit de la shinobi la pousse à la défiance, presque, à l'arrogance tant ce petit jeu lui tape sur le système. Sans aucune crainte, sa voix se délit, ne manquant pas de marquer de déception le visage de l'homme qui après un long soupire, retourne jusqu'à son siège.

Une fois bien installé, il se met à te regarder à nouveau, se mettant à douter. Ses informations étaient elles juste ? Ne s'était-il pas trop emballé à l'idée de trouver de potentiels alliés ? Il se mit à réfléchir, se demandant si un jour, l'opportunité tant convoité finirait par franchir le pallier de sa porte. Et plus il y pensait, au plus une certaine morosité s'afficha sur son visage. Tenant l'ongle de son pouce entre ses dents, il ne regardait même plus la jeune fille qui était là devant lui, attendant de connaître la suite des événements. Puis, dans un dernier soupire, l'homme à l'immaculé chevelure se pencha en avant, posant ses coudes sur ses cuisses alors que ses mains liés retenaient sa tête.

« Très bien, comme tu n'es pas ce que j'espérais et que le ton avec lequel tu m'as parlé ne me convient guère, tu iras passer quelques temps dans une cellule jusqu'à ce que tu conçois que ta liberté vaut bien l'ouverture de tes cuisses. Dans le cas contraire... On te donnera à manger aux chiens. Dispose moi d'elle, veux-tu ? J'en ai fini avec la marmaille. »

D'un coup violent, tu sens une main t'agripper par la tête. Tu comprends aisément que tu es coincé, et que ton seul échappatoire serait de mettre à terre l'immense Colosse qui te barre le passage. Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'au vu de ta réponse, le petit job vient de te passer sous le nez.

Le Colosse:
~

Hako.

Une fort belle journée qui s'annonçait pour toi jeune Lutin ! À peine réveillé, te voilà déjà à te méprendre sur le genre de la personne se trouvant face à toi et tentant d'aider le pauvre bougre dont tu avais aidé à sauver la vie. Cependant, bien que ton entrain te poussait à porter assistance à ce bon samaritain, l'esprit analytique et logique de ton Clan ont vite raison de cela, préférant jouer les petites filles attentionnés ce qui, au vu du manque d'aptitude du médecin à juger sur les apparences, marche très bien avec lui ! Pourtant, l'arrivée du jônin met fin à votre discussion, très vite, tu t'empresses vers lui, décident très justement de vous mettre à l'écart pour discutailler plus en profondeur de la marche que vous allez suivre.

Mais voilà qu'après de terribles et au combien lugubres scénarios, tu te vois malgré ton originalité plus que débordante, vouée à attendre, inlassablement, indéfiniment, que le médecin que tu ne pouvais décemment pas aider, ai fini son dur labeur et que l'étincelle de vie reprenne le corps inerte de la pauvre âme que vous aviez sauver la veille. En soit, rien de trop compliqué, si on ne connaît pas le tempérament légèrement hyperactive de la jeune Aburame qui n'a pas du voir d'un bon œil qu'on la bride ainsi dans ses actes, alors que sa belle amante et son camarade androgyne ont, quant à eux, la possibilité de se dégourdir les jambes. Cependant, Sora a été bien clair, dorénavant tu te devais de l'écouter et de suivre à la lettre ce qu'il te demandait... Décidément l'âge rendait les gens bien trop sage...

Retournant vers lela monsieurdemoiselle, tu te mets à patienter, regardant la pauvre victime avec l'envie irrémédiable de l'aider. Mais il ne faut pas... Il faut... que tu restes... tranquille... Mais alors que cette phrase te lacère le cœur comme flèche empoisonnée, lale docteur(esse) se tourne vers toi, visiblement peiné(e) par quelque chose.

« Ah, ça ne suffira pas je pense... Mes réserves en Chakra commencent à être critique et dans l'état, je ne pense pas pouvoir le sauver... Il faudrait l'aide d'Hikari... » Soudain, son regard se porte vers toi. « Pourrais-tu me rendre un service ? Je dois absolument rester avec notre ami pour continuer les soins, mais sans l'aide d'un autre docteur, je ne pense pas pouvoir arriver à vraiment le soigner. Aussi, j'ai mon confrère, le Docteur Daichiro qui vit dans la ville haute qui pourrait nous aider. Bon, bien sûr, normalement il ne soigne que les nobles ou le Seigneur du Palais, mais il m'en doit une suite à une affaire de morpions... Bref. Pourrais-tu aller le quérir pour moi ? Tiens, je vais te donner un passe, il suffira de le donner aux gardes à l'entrée de la ville-haute. Je sais que c'est beaucoup demander à une aussi mignonne et jolie jeune fille mais tu veux bien faire ça ? Pour notre ami ? »

~
Sora.

Etonnante décision que voilà. Encore une fois, tu préfères partir à la recherche d'informations plutôt que de suivre ce qui semble pourtant un bon plan. La raison prendrait-elle le pas sur insubordination légendaire de l'Inuwashi ? Bien conscient des enjeux de la mission, tu te décides de jouer la carte de la sécurité, tentant de canaliser du mieux que tu le peux la petite Aburame en lui donnant la tâche de surveiller le réveil du blessé. En soit, cela semble être un très bon plan, préserver les éléments perturbateurs en essayant de glaner de plus amples informations. Et te voilà déjà parti, laissant à Amerika la joie de pouvoir à nouveau se dégourdir les ailes dans cette gorge où cascades et verdures ruissellent le long de ces pans tortueux et abruptes.

Une nouvelle fois, ton compagnon à plume te fait part des mêmes particularité que la première fois que tu as usé de sa vision. La même topographie, les même déboires de moines et de pauvres gens qui ne cessent d'augmenter la haine déjà immense que le peuple possède envers votre engeance. Cependant, cette fois-ci, le magnifique rapace se décide à t'offrir quelques précisions concernant le Monastère, où tu peux y voir un peu plus d'effervescence que la veille. Etait-ce de votre fait ? Ce qu'il y a de sûr, c'est que les moines commençaient à se mettre en marche, se divisant en petits groupes armés, se dirigeant vers la basse-ville. Qu'importe le pourquoi de cet émoi, cela n'annonçait rien de bon si jamais vous veniez à vous faire attraper par eux ! Le temps vous était compté, c'était une certitude.

Pourtant, alors que tu cherches à t'enquérir de plus d'informations concernant le but de toute cette agitation, ton camarade entends quelque chose d'étrange, comme un sifflement caractéristique qu'il n'a pourtant l'habitude que d'entendre à tes côtés. Soudainement, un flash survint, l'informant du danger à venir. Mais alors que l'oiseau entraîné à ce genre de situation, esquive le projectile, il le voit partir au loin, puis, dans un mouvement ample, revenir vers lui, comme si la flèche était guidé par le battement de ses ailes. Tandis que la menace d'une blessure par flèche est grandissante, l'oeil avisé de la créature ailé peut cependant s'apercevoir qu'une nouvelle flèche vint d'être tiré, par un homme se trouvant sur les remparts du palais. Est-ce un ennemi ? Ou un simple chasseur en quête de viande fraîche ? Ce qu'il y a de sûr, c'est que pour Amerika, il faut agir, et vite !  


Récapitulatif:

Feat.
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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

Sérieusement, je ne savais pas ce que j’avais fait à ce gamin pour qu’il sursaute autant en me voyant, mais il semblait paniqué, comme si sa vie était en jeu et ses réponses furent pour le moins… Terrifiante. Ô bien évidemment, il n’avait rien dit de concret, c’était plus dans son comportement, dans les indications qui liaient l’état d’esprit de son maître à lui, aux conséquences cachées et puis il y eut le tableau, l’image de cet homme au regard rouge et aux cheveux mauve. Son sourire était glacial, la peinture salissant son visage était terrifiante, tout comme ce qu’il y avait sur ses mains. Cet homme était un véritable danger, je devais sortir ces gosses d’ici et… Et Sado fit son retour. Je devais me dépêcher, le maître des lieux n’allait pas tarder… « Pardon oui, j’y vais de ce pas ! » lui assurais-je faussement paniquer. Prenant mes affaires, je suivais le chemin indiqué, trébuchant pour appuyer mon personnage.

Une fois dans les couloirs, tout fut plus calme, il y avait quelques gardes parfois, mais personne ne s’arrêtait sur moi, j’étais comme invisible alors que j’arrivais jusqu’à cette chambre. Toquant par sécurité, personne ne répondit alors que j’attendais sagement derrière la porte. Finissant par rentrer, je découvris une chambre, sombre, les couleurs pourpre et noir assombrissaient tout, donnait en ambiance lugubre et morne. Il y avait un lit, large, un bureau surplombé par une peinture dérangeante et puis il y avait une petite table sur laquelle reposait une bouteille et une fenêtre à côté d’un fauteuil. Cette chambre était en chantier, sale, sans dessus dessous, on avait l’impression qu’il y avait eu un combat ici, une lutte. Cet homme était de moins en moins fiable, mais j’allais devoir chercher quelque chose ici, voir dans le reste du palais. Pour le moment, je préférais faire profil bas, faire ce qu’on m’avait demandé pour le moment. Commençant par refaire le lit, enfin par essayer, je retirais les draps pour les secouer à la fenêtre, d’ailleurs je les avais toutes ouvertes pour aérer et éliminer l’odeur âcre. Refaisant le lit aussi bien que possible, j’étudiais chaque chose que j’avais dans mes affaires pour savoir ce qu’on attendait de moi. Nettoyant un peu tout, j’avouais que le tableau m’oppressait assez et ce fut pire quand après avoir fait tombé un chiffon au sol, je me mis à genoux, regardant sous le lit au passage, je vis des cordes. Tirant dessus pour les ranger je ne sais pas où, j’eus un sursaut d’effroie quand je remarquais les taches de sang s’y trouvant. Qu’est-ce que cet homme pouvait bien faire ici ? Posant les cordages sur le lit, je passais un coup de balai en dessous. M’occupant finalement des objets de surface notamment ce qu’il y avait dans cette bouteille. De l’alcool, rien d’extraordinaire. Reposant, je continuais jusqu’à arriver au bureau.

Fouillant alors, je cherchais des informations sur le seigneur de cette ville, sur comment le trouver et quoi faire pour qu’il disparaisse sans éveiller de soupçon. Soyons francs, dans tout ce que je trouvais, il n’y avait qu’une fiole étrange que je ne préférais pas ouvrir. Remettant tout en place en gardant bien en tête ce que j’avais pu lire, je refermais les fenêtres avant de sortir de la chambre pour faussement me perdre dans le dédale des couloirs. Si ce n’est un fou, je n’aurai pas plus d’information… Enfin du moins je croyais.


☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako




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Hyûga Yume
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Je crois que je l’avais vexée. Mais autant dire que je m’en moquais complètement. Je n’allais pas faire sauter ma couverture devant le premier venu, et puis quoi encore ? Lui tailler une pipe là maintenant tout de suite ? Quoi que peut-être c’était ce qu’il voulait ! Mais c’était ni mon genre, ni celui d’Ema. Et oui, désolé pas désolé en fait. En tout cas mon numéro semblait le fâcher et le contrarier.Ema s’en moquait, Yume voulait voir ce qu’il allait oser faire ou non. Techniquement il avait toutes les cartes en main. Ouvrir mes cuisses ? Déjà que je les avais pas ouvertes pour Naoshige, quoi qu’il ne me l’eût même jamais demandé… Paix à son âme. Je grimaçais légèrement quand il m’attrapa par les cheveux. Ah oui ? On touchait carrément aux cheveux des femmes sans oser demander l’autorisation ?

Je n’avais pas besoin d’activer mon Byakugan pour faire ça. Mes doigts frappèrent avec violent juste dans la trachée de l’homme en délivrant un peu de chakra pour le blesser et surtout le faire lâcher. Mon autre main avait déjà saisi mon arc et trois flèches touchèrent le bois et embrassèrent la corde avant d’être lâchée à toute vitesse pour venir frapper juste autour de l’homme. Je me déplaçais aussitôt en crabe pour me mettre à quelques distances de l’homme qui était beaucoup trop grand à mon goût.

« T’as crus que j’savais pas m’défende ? Tu sais pas qu’on touche pas l’cheveux d’une femme sans son autorisation ? »

Est-ce que l’autre avait sentis ma véritable chevelure sous celle plus hirsute et moins soyeuse qu’Ema ? Je ne savais pas. Je pinçais légèrement les lèvres en les observant tous les deux. J’allais devoir faire très attention.

« J’suis p’tre qu’une paysanne, mais j’suis pas faible ! »

Ma liberté, au pire, je me débrouillerais.

« Alors, c’quoi ton travail ? J’ai plus d’ressource que c’que tu peux penser ! »

Le « Connard » n’était pas très loin, mais pour l’instant j’allais aussi devoir le faire parler un peu. Sil voulais vraiment me convaincre de lui révéler ma « vraie » nature. S’il voulait vraiment me convaincre de sortir de mon henge… il allait devoir être persuasif.»


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Aburame Hako
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Éteindre le feu de l’intolérance

Hako se contint très difficilement pour ne pas rouler des yeux au ciel. Piou-piou-senseï était tellement timoré ! On aurait dit Akira !
Alors qu'elle se cassait la tête à ourdir de sombres complots et proposait milles et une façon d'occire leur répugnante (sans doute, vu comment il s'accoquinait avec les moines fous) cibles, voilà qu'elle devait encore attendre ou être confinée à des tâches indignes de son talent.
Et n'oubliez pas de sourire...

L'Inuwashi psycho-rigide semblait prendre la moindre suggestion comme une remise en cause de son autorité.
Bon sang, c'était pas parce qu'elle n'était qu'une petite genin qu'elle n'avait pas le droit d'avoir des idées ou de prendre des initiatives !
De toutes l'équipe n°2, Hako se considérait justement comme la plus imaginative et la plus à même d'improviser librement.
Akira était incapable d'agir correctement sous la pression et Yume souffrait des préconceptions rigides dû à son éducation chez ses coincés du cul de Hyûga !

"Parfois, il faut savoir prendre des risques pour réussir. On ne peut pas toujours attendre les conditions optimales ou d'avoir absolument toutes les informations avant de bouger !" ne put s'empêcher de grogner la minuscule kunoichi. "Et j'écoute. J'vais donc m'occuper de notre ami, comme la joyeuse petite infirmière que je ne suis pas, au lieu de m'infiltrer au cœur du danger comme la kunoichi, la joyeuse petite machine à tuer surentraînée qui m'a valut mon bandeau frontal de Konoha... Mais j'entends et j'obéis, Ô Maître et je sers Konoha dans la joie !"

Le ton était sarcastique et irrévérencieux, comme à l'accoutumée chez le lutin vert de Konoha.
Elle réussit quand même à ne pas tirer la langue à Sora comme la sale gamine qu'elle était.
D'un tourbillon, elle passa brièvement au garde-à-vous, puis alla sautiller gaiement jusqu'à la chambre du blessé.
Avant de retourner à son chevet et auprès du médecin, Hako sourit quand même à son senseï, l'air soudain un peu plus sérieuse.
"Bonne chasse et... soyez prudent." termina la minuscule Aburame, vaguement gênée. Elle voulait cependant faire comprendre au jônin son point de vue. "Mais n'hésitez pas à me faire appeler ou à m'envoyer votre joli aigle, s'il faut passer à l'action ! Ou aller en renfort d'un des deux autres... Ne.. croyez pas que je ne suis qu'une petite délurée trop excitée. J'fonce souvent tête baissée, c'est vrai mais... J'ai d'quoi gérer derrière. Nous ne sommes avec Yum-Yum et Akira, peut être que des genin... Mais nous avons des talents utiles et des points forts très différents, qui ne demandent qu'à être utilisés."

La kunoichi vert-pomme laissa donc le jônin aller faire son repérage.
Avant de retourner auprès du médecin (qu'elle prenait toujours pour une femme), la petite Aburame... alla s'enfermer dans les toilettes, pour méditer.
Ou plutôt pour nourrir en urgence son essaim de son chakra : elle avait consommée par mal de ses légions lors de leur sauvetage héroïque dans les souterrains sordides du monastère.
Connaissant Akira et Yume, avec leur malchance légendaire (était-ce lié au dôjutsu), ils finiraient par s'attirer des ennuis et avoir besoin d'un prompt renfort Aburame... Auatnt être prête ! Contrairement à ce que semblait penser Sora-senseï, elle n'était pas complétement débile ou irresponsable !

Hélas, le médecin semblait avoir besoin d'elle et la petite Aburame ne put restauré davantage ses troupes à six pattes. Elle se hâta donc de rejoindre la chambre du malade, affichant un air d'inquiétude polie.
Hako ayant été élevé par un père médecin, en plus d'être une kunoichi, elle pouvait au moins se rendre vaguement utile. Le plus dur était justement de ne pas trahir son entraînement et ses connaissances bien trop avancée pour une banale gamine.
Heureusement, la doctoresse semblait essentiellement concentrée sur son patient en piteux état.
Mais cela restait quand même une tâche ingrate, même si la minuscule genin espérait de tout son cœur que le martyr des fanatiques s'en sorte, même s'il n'aurait peut-être pas la moindre information utile pour les shinobi.
Hako l'avait sortis des geôles de ces cinglés pour lui sauver la vie, pas parce qu'il saurait peut-être quelque-chose sur ce culte abject ou sur leur cible.

Hélas, la praticienne de l'Iroujutsu semblait à bout de force. Si l'ex-captif avait reprit quelques couleurs et que ses plaies les plus répugnantes avaient pris meilleure allure, il ne semblait pas complètement tiré d'affaire.
Joie et félicité, le docteur sollicita la kunoichi vert-pomme !
"Et comment !" affirma presque joyeusement la jeune Aburame, un grand sourire confiant aux lèvres (d'autant plus qu'on lui avait dit qu'elle était mignonne, elle qui passait bien trop souvent à son goût pour un garçon) en s'emparant du laisser-passer. Elle bouffait sciemment un peu ses mots, pour paraître un poil moins cultivée. "Comptez sur moi ! J'vous l'ramène au plus vite !"
Elle détala à fond de ballon, avant de revenir illico.
"Et c'est quoi votre nom, doc' ? Histoire que j'puisse me présenter d'votre part aux gardes ou à ce Daichiro... Hikari ?"

Quittant en toute hâte l'auberge, il fallut une nouvelle fois toute la volonté de la jeune Aburame pour ne pas courir en ville à pleine vitesse d'un shinobi entraîné ou même de bondir de mur en toit.
Normale, soit une gamine de la ville normale, Hako...
C'était si... frustrant !
Mais cela lui offrait aussi quelques opportunité. Avisant de la terre boueuse prêt d'un lavoir, une méchante idée fin à l'esprit de l'ingénieuse petite Aburame.

Ce laisser-passer du docteur était particulièrement intéressant, lui offrant un accès à la haute-ville, bien plus prochaine de la citadelle où se terrait leur cible... En obtenir un ou plusieurs pour son usage personnel pourrait s'avérer intéressant. Hélas, la pierre de jade gravée était un peu haut-delà des capacités de faussaire improvisée de la petite Aburame... Encore que...
Feignant de s'amuser dans la boue comme une gosse, elle préleva un peu de glaise, formant une simple boule qu'elle empocha en douce.
Puis, s'abritant dans une ruelle déserte à l'ombre d'un porche, Hako s'en servit pour faire une moulure du laisser-passer. Une fois la glaise sèche, elle pourrait peut-être trouver un moyen de fabriquer une réplique du précieux sésame à partir de l'empreinte du lasser-passer.

Pour ne pas éveiller les soupçons, Hako alla ensuite discrètement rincer la pierre de jade, afin une moue du plus haut coupable, du style "jeune fille qui a tachait un truc qu'elle aurait pas dû, maman va me gronder si elle s'en aperçoit".
Ensuite, le lutin vert de Konoha trottina (courut en fait, bien qu'à une vitesse qu'elle jugeait affreusement lente) gaiement jusqu'à la haute-ville.
Tout sourire, elle n'hésita pas à jouer les joyeuses petites filles faisant une commission importante, citant le nom du médecin devant les gardes et leur demandant où elle pourrait trouver le docteur Daichiro, brandissant presque avec fierté sa pierre de jade gravée, tel le trésor qu'elle devait représenté au yeux d'une enfant de la basse ville.

Hako comptait sur son charisme pour que tout ce passe dans problème.
Sans sa tenue vert exotique, elle paraissait tout à fait normale (bien que joyeusement surexcité). De petite taille, les joues bien ronde, les yeux pétillants de vie et toujours souriante, la petiote Aburame respirait la sympathie et l'innocence enfantine (Oh, si ils savaient...) et elle n'avait généralement aucun mal à se lier d'amitié avec autrui ou se rendre attachante.
Contrairement par exemple au rude Inuwashi qui lui servait de chaperon sur cette mission...
Hako avait en outre un avantage sur ses camarades claniques : à part sa petite taille (qui l'aidait en plus à paraître inoffensive et enfantine), elle n'avait pas de très marquant que l'on pourrait associer à Konoha ou des shinobi. Pas comme les yeux lavandes pâle de Yume ou pire le sharingan d'Akira. Et même si l'Uchiha n'activait pas ses précieuses (à voir) pupilles, il avait le malheurs d'avoir des cheveux d'albinos. Pas ce qu'il y avait de plus discret...

Du coup, Hako n'hésita pas à sourire et à bavarder joyeusement avec les citoyens de la haute-ville ou les gardes pour se faire indiquer le cabinet du docteur.
Il était peu probable que quelqu'un connaisse tous les gamins de la ville et si on l'interrogeait, la kunoichi avait une imagination fertile pour broder quelque mensonge crédible.
Elle s'empressa donc de courir (se traîner, selon ses standards) chez le docteur, tambourinant sans grâce à sa porte (après tout, ne venant théoriquement pas de la haute-ville, il était logique que ses manières laissa à désirer).

"Docteur Daichiro ! C'est vot'collègue qui m'envoie !" pépia gaiement la jeune Aburame, furetant des yeux de partout. Le poste du praticien était également fort intéressant : il soignait apparemment le seigneur des lieux et devait donc avoir un accès au palais.
Et il pouvait donc peut-être... être remplacé par un ninja ayant des intentions peu louables. Raaah, si Piou-piou-senseï n'était pas allé au diable vauvert, ils auraient pu espionner ce médecin et prendre son apparence pour se glisser dans la citadelle pendant qu'elle conduirait Daichiro au chevet de l'ex-prisonnier !
Ou juste fouiller son cabinet, histoire de voir s'il n'avait pas quelque-part un laisser-passer plus avancé pour s'y introduire...

Mais bon, pour l'instant, elle devait remplir sa mission : ramener le docteur auprès de son (sa) collègue !
Dommage cependant qu'elle n'ai plus guère d'insectes en réserve dans son nid intérieur... Elle aurait bien laisser un clone pour fouiller en douce chez Daichiro... Bah, on verrait plus tard !
Donnant le nom de la médecin, Hako insista pour que le docteur vienne avec elle jusqu'à l'auberge et le chevet du malade.
"... Et l'docteur m'a dit d'vous dire que si vous voulez pas, j'devais vous rappeler que vous lui d'viez un service après cette histoire de morpions !" débita à toute vitesse la minuscule genin, affichant volontairement un air ingénue et curieux. "D'ailleurs, c'est quoi ça, des morpions ?"

Bien évidemment, la jeune Aburame le savait parfaitement. Il y avait même d'intéressante souche étudiée par les scientifiques de son clan, qui pouvait être utilisées de manière rigolote sur des hommes ayant un regard trop libidineux quand ils posaient leurs yeux concupiscent sur sa belle Yume...
Mais outre le fait de rappeler sa dette au médecin, Hako le questionnait sur ça pour le mettre mal à l'aise (ce n'est pas le genre de chose dont on discute normalement avec une gamine à peine adolescente). Pour lui faire baisser sa garde et qu'il ne s'interroge pas trop à propos du lutin vert de Konoha...
Même si sa mission n'était pas très palpitante, cela n'allait pas l'empêcher de bien l'exécuter !




Récapitulatif:



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I believe I can fly!!!

Sora

I want to be strong.







Je me retrouvais à marcher dans une ruelle. Mon corps se posait sur un mur, mon pied se posait sur une des parois. Mes yeux s’étaient mués en deux pupilles de rapace. Nos regards qui ne faisaient plus qu’un, on arrivait à voir le monastère, la ville se mettait à fourmiller de différentes manières, une violente poussée d'activités et d'hommes qui s’amusaient à faire leur petit chemin dans la ville. Il fallait que je me dépêche de retrouver Hako, parce qu’il fallait agir très rapidement. Cependant, l’incongru arriva. Un bougre d’idiot tirait sur mon Amerika. Il se retrouvait à esquiver la première flèche, mais celle-ci était chargée d’un étrange chakra qui se mettait à le suivre. Le regard affolé de l’animal se lançait, il piquait à toute vitesse vers le sol, mais il ne pouvait pas l’esquiver indéfiniment. La flèche se fichait dans une des serres de l’aigle. Le sang se mit à gicler alors qu’il effectuait un hurlement extrêmement strident.

Mon regard vint pour la première fois devenir celle d’un démon. Il montait d’un simple bond, il n’avait jamais sauté aussi haut. Grâce à l’aide de son oiseau et sa vitesse, il bandait son arc qu’il chargeait d’un chakra. Le tir Assassin, était une technique particulière… Elle pouvait permettre d’attaquer à une certaine distance et avant tout, c’était un moyen de pouvoir permettre à mon aigle de revenir vers moi. La suite, est que j’avais noté la place de l’archer et surtout que j’allais assassiner cet homme et le faire souffrir de la manière la plus puissante. Je le donnerai à nourrir à mes lions d’une manière qu’il puisse comprendre ce qu’est d’attaquer un animal…

Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 4 E28440526dd41dd188f15598381dc1f7

La flèche se tirait ayant pour but de viser la tête de l’homme grâce à sa vision de l’aigle. La flèche fonçait à toute vitesse vers l’archer, quant à la deuxième flèche que l’ennemi avait tirée, l’aigle se faisait toucher sur le bas de l’aile. L’homme des remparts allait devoir s’occuper de ma flèche pendant que l’aigle rebroussait chemin à toute vitesse vers ma position. Je réceptionnais Amerika dans mes bras, mon regard vérifiait l’état de l’aigle qui semblait n'avoir subi que des dégâts légers. Cependant, il était hors de question que je puisse laisser cet homme s’en sortir. Néanmoins, je respirais un grand coup, il était temps de tout faire péter et j’avais la personne adéquate pour ça. Mon corps se mettait à bondir de toit en toit tel un guépard.

Je retournais à la chambre, mais le docteur était tout seul avec le prisonnier :

« - Où est la petite demoiselle ? »

Il était temps que nous détruisions ces païens et infâmes vauriens. Lorsque la petite Hako revenait :

« - Il est temps de tout détruire ! Il est temps que je détruise cet archer qui a osé toucher à Amerika ! »

L’aigle posait sa tête sur la mienne et d’une voix apaisante, il me dit:

«- Ne t’inquiète pas, je n’ai rien de grave ! »

Mon regard ne désemplissait pas de cette rage bestiale qui m’animait, et même les mots de mon meilleur ami ne pouvaient pas me faire descendre en pression.






Récapitulatif:

Amerika subit les deux techniques, mais avec l’aide des yeux d’Amerika, Sora décoche un tir assassin.


Chakra: 88-2- 15= 71%
Santé: 100%

Attaque guidée
Yûdô Kôgeki
【Attaque Guidée】

DOMAINE :
Hidden Inuwashi - Kyujutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur envoi son compagnon repérer un ennemi à portée (dont il connaît l'existence et que l'animal peut voir, au moins en partie, depuis les cieux) pour le localiser avec précision.
La prochaine technique de Kyujutsu de l'utilisateur ne pourra pas être esquiver sans technique. De plus, le tir pourra s'effectuer totalement à l'aveugle, sans nécessiter pour l'utilisateur de voir l'ennemi.

CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible



Archerie 【KYÛJUTSU】- Bukijutsu[ARC]  L9he
HITOGOROSHI DAN
【TIR ASSASSIN】

DOMAINE :
Kyûjutsu
RANG :
B
PORTÉE :
Énorme
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L’utilisateur tire une flèche très précise et à portée gigantesque avec son arc. Si le vent le lui permet, et s’il voit assez bien, il peut tirer d’un sommet de montagne à l’autre et toucher une cible de cinq mètres de diamètre. La précision du tir est liée à la vue du personnage, si bien que normalement, l’utilisateur ne pourrait effectuer un tir précis que sur une portée Moyenne. Les dégâts du tir sont importants, et ne sont pas affectés par la distance.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte


Amerika:

Santé: 100-5-5= 90%



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Eteindre le feu de l’intolérance


La vie de shinobi est faite de choix. Certains d'entre eux mènent à la félicité, d'autres, à une mort des plus atroces. Mais alors que l'équipe de Konohajin se met doucement en place, inconscient du mal qui doucement ressert ses griffes autour d'eux, un élément s'apprête à tout faire basculer. Serez-vous prêt pour cela jeune ninja du pays du Feu ? Ou serez-vous victime de la folie sanguinaire de cette intolérance qui grandissait au sein de cette gorge ?

~
Akira. 10:59

Après t'être fait remonté gentiment les bretelles, tu finis par te rendre sur le chemin menant à la chambre du Maître Queux. Ne rencontrant aucune difficulté sur le chemin, tu découvres avec une certaine horreur la scène chaotique de cette pièce aux allures lugubres. Certains détails viennent à te choquer, après tout, comment ne pas l'être en voyant cette corde recouverte de sang coagulé ? Pourtant, ton intelligence supérieur à la moyenne te permet de garder un certain calme, t'affairant au travail que l'on t'avait confié, bien conscient qu'au plus vite tu aurais fini ta lourde besogne, au plus vite tu pourrais t'en aller d'ici. Une logique qui te sera très profitable, même si dans tes recherches, tu ne trouves pas grand chose te permettant de créer les prémices d'une future attaque envers le Seigneur de ses lieux. Il faut que tu partes, et vite. Tu le sais. Ton instinct te pousse inconsciemment à faire vite... et il fait bien.

Car alors que tu fermes la porte derrière toi, des bruits de pas se font entendre au loin. Sans y prêter attention, tu t'engouffres dans un couloir, cherchant le chemin qui te mènera peut-être jusqu'à quelques informations importantes, voir, à ta cible ? Quel coup de théâtre cela serait si finalement, l'instigateur de son assassinat ne serait autre que le descendant du Clan que le Seigneur Matsuba haït le plus au monde. Pourtant, au détour d'un croisement de couloirs, tu te figes, entendant quelques voix s'élever.

« Quel est la situation au monastère ? »
« Des troubles ont été rapporté suite à ce que les moines qualifieraient de « manifestations démoniaques », cependant, à part le départ de quelques uns de leurs effectifs, aucun dommage n'est à déplorer, selon eux... Cependant... »
« Cependant ? »
« Il semblerait qu'un de leurs prisonniers se soit échappé durant la cohue. »
« Laisse-moi deviner... L'Inuzuka ? »
« En effet. »
« Tsss Bunmei nous met dans une situation délicate par son incompétence... »
« Que voulez-vous faire ? »
« Rien. Pour le moment je tiens à ce que cela reste entre nous. Inutile de prévenir le Seigneur Matsuba. Tachez d'organiser plus de ronde au niveau du bastion. »
« Je m'en occuperai personnellement. »


Soudainement, tu entends que les pas se dirigent vers toi. Que vas-tu donc faire ? User d'un nouveau Genjutsu au risque de te faire prendre la main dans le sac ? La panique commence à te prendre, tu pourrais rebrousser chemin, passer à côté d'eux en jouant la carte du nouveau laquais du Maître Queux. Pourtant, alors que ton cerveau se met à réfléchir à cent à l'heure, un son te fait sursauter. Ce son ? N'est autre qu'une inspiration bruyante prenant sa source bien trop prêt de ton oreille pour que cela ne te surprenne pas.

« Te voilà... »

Stupéfait, tu constates avec horreur que le personnage dessiné sur le tableau dans les cuisines se dresse devant toi en chair et en os. Un large sourire est dessiné sur son visage alors qu'il vient lécher le bout de ses doigts d'une manière très peu rassurante. C'est alors que les deux personnes que tu as entendu plus tôt arrivent. L'un d'eux, une femme aux cheveux courts bleutés tiens dans son dos un arc immense, quant à l'autre... Il s'agit d'un homme au charisme étouffant, le regard sévère, arborant de long cheveux coiffés en une queue de cheval immense, vêtu alors d'une armure digne d'un grand samouraï et de deux katanas vissés à la ceinture.

« Toi... Que fais-tu ici ! » dit le Samouraï d'une voix écrasante de sévérité. Mais alors que tu t'apprêtes à répondre, tu sens une main se poser sur ton épaule, te faisant frissonner alors que tu sais que cette main appartient à l'homme dont tu viens de ranger la chambre.

« Allons, allons Mitsuyoshi-sama, ce petit fait partie de mes commis de cuisines. » Rassura le Maître Queux, appuyant sa poigne sur ton épaule.
« Et que fait-il hors de la cuisine ? » demanda la jeune femme vêtu de noir.
« Ah, ma chambre était dans un état catastrophique, j'ai demandé à ce qu'on la range, mais le petit a dû se perdre voilà tout. » expliqua l'homme angoissant qui s'empressa de rapprocher son visage du tiens, reniflant alors ton odeur. « N'est-ce pas vrai ? » ajouta-t-il d'une voix suave et à la fois inquiétante.
« Qu'importe. » coupe alors le guerrière aux katanas. « Je ne veux personne vagabondant dans les couloirs, ramenez le en cuisine immédiatement Jun-Sama. »
« Bien entendu. » répondit le Maître Queux en s'inclinant, laissant passer les deux guerriers qui disparurent à un embranchement.

Les Deux Guerriers:

Mais alors qu'ils disparaissent, l'homme s'empresse de te plaquer contre le mur, collant son corps au tiens alors que son visage s'engouffre dans ton cou, reniflant ton odeur comme l'on respire le parfum d'un bon plat. Il sort alors sa tête, la posant à quelques millimètres de ton visage, laissant sa langue parcourir ta joue alors qu'après coup, il se retire, se mettant à se cambrer en affichant sur son visage une expression des plus psychotiques.

« AHHHHHH ! CE PARFUM ! CE GOÛT ! » il replonge alors son regard dans le tiens, passant sa langue sur sa lèvre inférieure. « Tout simplement... exquis. »

Il t'attrape alors par le col, te soulevant hors du sol, t'emmenant à sa suite jusqu'à sa chambre où il te jette sur le lit, refermant la seule issue à double tour avant de lâcher un rire des plus démoniaques alors qu'il s'approche de toi.

« Il est peut-être un peu tôt pour ces choses-là mais... tu seras un magnifique amuse-bouche... »

~
Yume 10:05

Voilà une réponse des plus impressionnantes ! La petite Ema n'est pas du genre à se laisser faire aussi facilement, ce qui, couplé aux connaissances martiales de la Hyuga fait mouche ! De deux doigts, tu arrives à te retirer de l'emprise du Colosse, n'attendant pas qu'il puisse répliquer avant de réaliser quelques tires de sommation, mettant en joue les deux hommes qui te font face. Bien entendu, avec tes connaissances et ton expérience, tu sais que ce combat ne s'arrêtera pas là. Tu prends donc vite conscience de ce qui t'entoure, y-a-t-il une autre sortie que tu pourrais emprunter si jamais le combat tournait au fiasco pour toi ? La tension augmentait d'un cran, alors que tu continuais à jouer le jeu de l'innocente paysanne. Un jeu qui ne prend plus pour Migumo. Mais alors que tu t'apprêtes à recevoir une nouvelle charge, des sanglots se font entendre.

« Mimiiiiii elle m'a fait maaaaaaaaaaaaaal ! »

Stupéfaction. Le Colosse à l'allure si impressionnante est littéralement entrain de fondre en larme, se jetant au pied de Migumo qui s'est alors relevé, s'empressant de le prendre dans ses bras comme s'il s'agissait d'un enfant. D'un regard sévère, son visage se tourne vers toi, la colère se ressentant dans chacun de ses mots.

« Mais pour qui te prends tu ! Faire du mal comme ça aux gens ! On t'a pas apprit à respecter les gens plus faibles que toi ! »

Plus faible ? Mais enfin de quoi parle-t-il ? C'est lui qui a commencé les hostilités et pourtant, la scène vire au véritable drama lorsque tu vois de chaudes larmes s'écouler des yeux du pauvre Colosse dont la voix enfantine laisse à entendre une certaine part de « retard » de sa constitution psychique. « Mimiiii, j'ai maaaaaal, elle est méchante la demoiselle bouhouhouhouhouhou ! » continue l'armoire à glace qui ne te paraît plus si impressionnant que cela, alors que tu constates que l'allure de Migumo a changé, devenant presque... féminine, dans sa manière de parler et d'agir.

« Tu peux être fière de toi ! Rah ! Je suis désolé mon bébé, promis la demoiselle ne te fera plus de mal, c'est promis je te protégerai. » Son regard se tourne vers toi, visiblement éreinté que son petit manège n'ait pas porté ses fruits. « Quant à toi vas-t-en ! Si tu n'es pas shinobi tu ne nous es d'aucune utilitée !... Moi qui espérait que tu puisses nous aider à mettre fin à la barbarie du Monastère ! » « Mimii j'ai maaal. » « Allons, allons, ce n'est rien ça va passer... » Son regard se retourne vers toi. « Tu aurais pu y aller plus doucement ! C'est un garçon sensible ! Regarde l'état dans lequel tu l'as mit pfff... » « Mais Mimi, comment on va faire pour Miya si la méchante demoiselle n'est pas ninja ? » « On avisera mon beau... Mais je te promet qu'on vengera ta sœur et toutes les personnes que cet enfoiré de Matsuba a tué... Je te l'ai promis et je compte bien tenir ma promesse !... T'es encore là toi ? Je t'ai pourtant demandé de t'en aller ! » « Mais elle est forte la méchante demoiselle Mimi... Elle pourrait nous aider non ? » Tu vois le Maître des lieux caresser les cheveux de son garde du corps, comme un parent prendrait soin de son enfant alors que sa voix se fait plus douce. « Non mon beau, je ne pense pas qu'elle soit capable de nous aider. Pas avec Mitsuyoshi et Kazehara qui garde le château... » « Et en passant par le chemin ? »

Les mots du Colosse finissent par faire douter Migumo qui pose son regard sur toi, se demandant si cela serait une bonne idée de miser leur vie sur une pauvre paysanne sachant jouer de son arc. Mais après tout, la situation est pour lui et les siens, de plus en plus catastrophique. Peut-il se permettre un tel pari ? Quant à toi jeune Hyuga, n'est-il peut-être pas temps de baisser les armes et peut-être jouer différemment cette partie ? Après tout, le « chemin » dont vient de parler le Colosse semble des plus intéressants... Ne crois-tu pas ?

~
Hako 14h34.

Il y a dans ce monde deux types de personnes. Ceux qui attendent, et ceux qui agissent. Clairement, la jeune Aburame ne faisait pas partie de la première catégorie. Pourtant, malgré son empressement à vouloir aider Ban, le docteur androgyne, le lutin vert-pomme de Konoha n'en n'oubliait pas l'objectif de leur mission, ni la furtivité demandé à l’exécution de cette dernière. Voilà donc partie, avec un laisser-passer bien étrangement sophistiqué et le prénom du Docteur qui ne manqua pas de se présenter à la jeune fille lorsqu'elle lui demanda son prénom. Après tout, il n'était guère monnaie courante de rencontrer de nouvelles têtes dans le village, si bien que tout le monde connaissait l'étrange médecin aux cheveux roses. Gratifiant son messager d'un large sourire ainsi que d'une petite tape sur l'épaule, Ban vit la kunoichi partir à tout rompre, ou tout du moins, aussi vite qu'un civile lambda le pouvait !

Jouant la carte de la petite âme innocente cherchant à faire œuvre de bonté, elle s'attira la sympathie de nombres de passant, ne manquant pas de faire sourire par sa jovialité les gardes, bien trop habitué de voir Ban confier son laisser-passer en cas de grandes nécessité. Et dieu sait que cela arrivait souvent ! Ce qui permit à la Konohajin d'arriver sans encombre après plusieurs minutes devant la maison du Médecin de la Haute-Ville, l'imminent Daichiro Hikari. Usant de toute la violence qui lui était capable envers la pauvre porte en bois de la bâtisse, elle ne tarda pas à s'ouvrir sur une femme à la beauté et au charisme qui, au vu de l'orientation sexuelle de la jeune Aburame, ferait sans aucun doute son petit effet.

Hikari:

« Hum, bonjour demoiselle, voilà une belle petite... Tu dis que Ban requiert mon aide ? J'aurais bien aimé t'aider, cependant je crains être en pleine consultation dans l'immédiat... »

Soudainement, son visage se fige lorsque tu viens à lui parler de cette fameuse histoire de morpions, qui, en tout point, semble des plus tabous concernant la jeune femme qui soudainement s'agenouille devant toi, te laissant entrevoir la beauté de ses courbes et de son visage qui, malgré les tournures de phrases, n'arrivent pas à cacher sa gêne.

« Hm...pas si fort veux-tu ?...Bien... Bien entendu que je vais venir aider Ban. Laisse-moi juste finir mon rendez-vous tu veux bien ? Je n'en ai guère pour longtemps, si tu veux, tu peux m'attendre à l'intérieur ? »

T'invitant à rentrer, tu découvres avec tes yeux d'enfants pas si enfantin que ça, la belle bâtisse où office la magnifique doctoresse qui d'un magnifique déhanché disparaît derrière une large porte en bois. Te laissant seule dans une salle d'attente, tu te retrouves à devoir patienter (encore) que la jeune femme finisse son affaire en cours, ce qui, à ton grand étonnement, ne dura pas plus de cinq minutes. C'est alors que tu vois dans l'encadrement une personne passer. Il s'agit d'un homme à la longue chevelure coiffé d'une longue et épaisse queue de cheval, arborant une armure de Samouraï avec deux katanas vissés à sa ceinture. Tu le vois se stopper, jetant un regard sévère vers toi, avant de reprendre sa marche et de disparaître derrière l'immense porte d'entrée du Cabinet. Au même moment, la doctoresse arrive vers toi, te faisant signe que vous pouviez y aller.

Le Samouraï:

Désormais seule avec elle, que vas-tu donc vouloir bien faire ? La mener à la pauvre âme en mal de soin ? Ou profiter de cette opportunité plus que magnifique qui se présente devant toi ? Car après tout, vous êtes seules désormais, et bien qu'elle est des plus belles, elle n'en demeure pas moins assez...frêle ?...

~
Sora 14h15.

Attaquer le compagnon d'un Inuwashi ? Quelle infamie ! L'on comprend bien vite comment Sora ne peut sciemment pas en rester là, d'autant plus qu'Amerika se prend malencontreusement les deux projectiles, ce qui ne manque pas de provoquer un hurlement de douleur de la part de l'animale. Et on sait bien l'amour que le Jonin possède pour son compagnon. Pourtant, lorsque l'on regarde bien la scène, était-ce la meilleure des réponses ?

Kazehara Masaru est une jeune femme qui, de part son talent exceptionnel pour certains arts martiaux, notamment dans celui de l'archerie, s'est très vite imposé comme une combattante émérite et hors pair. Il y a de cela quelques années, elle avait fait la connaissance d'un autre guerrier s'évertuant à l'art du maniement du sabre. Ensemble, ils sillonnaient le Sekai à la recherche d'un Seigneur et d'un but à accomplir. Un objectif que le Seigneur Matsuba Kinnori ne tarda pas à offrir au duo de choc qui s'imposèrent jusqu'à devenir garde personnel de ce dernier. Un statut qu'ils ne tardèrent pas à mettre à profit, l'un se trouvant au sein même du château, tandis que l'autre, vagabonder à horaire fixe sur les Remparts entourant la demeure du chef de la ville. Cependant, Masaru avait un vice que tous connaissait : La Chasse. Elle était de ces êtres qui adorait tuer pour le plaisir, d'autant plus les animaux de races qui feraient au final de beaux trophées à accrocher à son tableau de chasseresse. Ainsi, lorsqu'elle vit pour la première fois l'Aigle au combien magnifique sillonnant le ciel, son sang ne fit qu'un tour, déployant toute la rigueur de son art afin d'atteindre sa cible. Chose qui fut, sans pour autant la mettre à mort, ce qui ne tarda pas à éveiller une certaine frustration doublé d'une admiration pour le rapace qui malgré la fourberie de ses tirs, avaient su éviter la première salve. Un fait étonnant qui ne tarda pas à la faire sourire, cherchant dans son carquois une nouvelle flèche.

Mais alors qu'elle mit en joue l'oiseau, un élément vint à troubler sa visée. Un sifflement lointain, qu'elle reconnu de par sa singularité, qui, couplé à la vue que l'on peut imaginer de la part d'un tel personnage, lui permit de voir la flèche arriver vers elle. D'un geste rapide, il lâcha la corde, laissant le projectile se perdre dans les airs avant de réaliser un simple mudra, qui lui permit d'esquiver la flèche fatale qui lui était destiné, la laissant se planter dans le mur du rempart à quelques centimètres de sa tête, ce qui, avec la puissance du jet, ne manqua pas de faire voltiger sa chevelure bleuté.

Détournant les yeux vers l'objet qui aurait pu lui être fatale, elle la retira de son socle, la regardant intensément, avant de voir que l'aigle avait disparu. Un sourire carnassier se dessina sur son visage, alors qu'elle brisa la flèche en deux, la jetant par terre avant de disparaître dans les ombres.

Une nouvelle partie de Chasse pouvait commencer.

~

Quatre Shinobi, quatre temporalité, quatre chemins pour une seule mission. Serez-vous à la hauteur? Ce qu'il y a de sûr, c'est que plus le temps file, plus l'étau sur vous se resserre... Choisissez-bien votre destin guerriers de l'ombre !

Récapitulatif:

Feat.
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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

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Je n’avais pas eu à marcher longtemps pour tomber sur quelque chose d'intéressant. Deux personnes, un homme et une femme, discutaient de quelque chose d’intéressant. Il était question de trouble - sans doute Hako et Sora - puis d’un prisonnier s’étant échappé. Un Inuzuka d’ailleurs. Ils étaient réticents aux dons, aux dojustu, mais en serait-il de même avec les Hidden ? Un certain Bunmei était la cible des commérages et ils ne voulaient pas prévenir qui que ce soit. C’était une bonne chose. On avait une marge de manœuvre pour faire du vent sans pour autant qu’une tempête ne soit pas déclarée. Seul problème à présent, c’était bien que j’allais devoir leur faire face et qu’il fallait que je réfléchisse vite. Commençant donc à chercher comment me créer un alibi, je sentis quelque chose se glisser dans mon dos. J’étais mort là ? J’en étais certain dans un sens, l’homme venait de me couvrir, expliquant que j’étais un de ses commis et qu’il m’avait demandé de nettoyer sa chambre. Le souci dans tout ça ? C’était qu’il avait gardé sa main sur mon épaule, enfonçant ses doigts au plaisir dans mon épaule. Hochant toutefois la tête après un rapide calcul se voulant réaliste sur mes chances de survie face à trois personnes, mes craintes se confirmèrent dès qu’ils partirent.

Plaqué contre le mur, l’homme se transforma en une espèce de psychopathe qui ne cacha en rien ses intentions lorsqu’il me lécha le visage. Du peu, que j’avais compris, il avait des pratiques étrange et j’étais à la fois paniqué et mal à l’aise de sentir son corps ainsi contre moi. Me saisissant par le col, il me souleva hors du sol pour me ramener à sa chambre ou il me jeta sur le lit. Nous enfermant alors, son rire se mit à raisonner dans ma tête à mesure qu’il s’approchait. Je n’étais pas certain de vouloir être le moindre amuse-bouche face à lui, mais je n’allais pas avoir le choix, malheureusement, quoi que je fasse, j’allais devoir jouer avec finesse. « Je… Je suis désolé… Je ne voulais pas... » soufflais-je avec une panique pas si simulait que ça. Je devais gagner du temps pour réfléchir et trouver une solution. Il avait des pratiques étrange non ? On nous avait enferms ici… On savait qu’on était là, du moins, on pouvait le déduire… Si je réussissais à le mettre hors d’état de nuire et que je sortais par la fenêtre, personne ne saurait et il me suffirait de prendre l’apparence de quelqu’un d’autre, ou de simuler des blessures…

« Monsieur ch’ais pas ce que vous voulez, moi j’ai juste b’soin d’argent pour reprendre la route avec ma soeur. » continuais-je avec autant d’incertitude. Quoi qu’il cherche, quoi qu’il veuille, je devais comprendre avant de me tirer d’ici, « J’veux pas vous faire de mal m’sieur, mais mon père y m’a appris à m’battre pour défendre ma soeur, j’veux juste travailler, j’veux pas d’ennuis et j’veux bien faire des trucs pour vous aider, mais faut arrêter d’rire monsieur ! » continuais-je en reculant dans le lit avant d’en sortir pour remettre la couverture en place, comme si cela pouvait changer quoi que ce soit. Il devait s'attendre à une résistance polie, après tout, des gens hors d'un village pouvaient mordre. La réalité, c’était que j’avais besoin d’être sûr qu’il y avait personne, j’avais besoin de m’approcher des murs pour écouter et… Hako m’aurait certainement traité de mauviette léthargique, mais ils y avaient deux gardes, on pouvait naviguer, mais la marge de manœuvre restait faible. Je devais réfléchir, surtout qu'il y aurait sans doute Sado en bas... Il ne laisserait rien passer. Je ne voulais pas tout faire merder et apporter une honte de plus à mon clan.



☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako




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Hyûga Yume
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Les gens ne pouvait-il pas être clair ? Au vu de la situation, je rangeais mon arme avant de regarder le colosse qui pleurait dans les bras de l’homme étrange. Alors, ça, c’était pas de la comédie. J’avais une sœur je savais reconnaître les vraies larmes. Je restais immobile face à ce triste spectacle, le cœur serré. Le chemin ? Je penchais la tête sur le côté. Avec un soupir je finis par me masser la nuque, je ne pourrais pas ôter le henge, j’étais trop prudente ! Mais je pouvais légèrement baisser la garde. J’ouvris mon sac avant de fouiller dedans pour y récupérer des caramels avant de m’approcher du colosse pour lui tendre.

« Désolé de t’avoir fait mal, tu m’as fait très peur, alors j’ai agi méchamment, c’est ma faute. Tiens, je ne sais pas si tu aimes les caramels. »

J’avais repris ma diction totalement normale. Je finis par relever les yeux sur Migumo en plongeant mes yeux, toujours de la même teinte marron clair de ceux d’Ema. Je finis par me redresser.

« Vous savez quand même que vous êtes assez flippant ? Visiblement, vous avez des informations qui me sont utiles, et nous avons un objectif commun. Vous aviez bien deviné, je suis une shinobi. J’ai également besoin d’aller au monastère. Donc, maintenant que nous nous sommes mit… d’accord, j’aimerais savoir qui est Matsuba, ce qu’il a fait et sur ce chemin. Sachant que je suis disposée à vous aider. Et surtout qui sont Mitsuyoshi et Kazehara. »

Akira… s’il te plaît ! Reste en vie et surtout ne te fait pas prendre dans les griffes d’un psychopathe sniffeur d’enfant. Je restais quand même à quelques distances en continuant de les regarder avec attention.

« Si vous voulez que je vous aide, vous allez devoir me donner toutes les informations que vous avez maintenant ! Si vous voulez la vengeance, je peux peut-être m’en occuper. Sachez une chose, j’essaye de tuer aussi vite que possible sans torturer. Alors, si vous voulez une longue agonie, ce n’est pas sur moi que vous devrez compter. Si vous voulez juste une mort, on peut s’arranger. »

Et comme de base, c’était de base ma mission… j’allais pas en plus les faire payer. Donc avoir des informations, retourner à l’auberge, préparer le plan d’attaque, espérer que les deux autres étaient encore là… et faire mon boulot. Et espérer qu’Akira ne se soit pas fait… Je secouais la tête :

« Nous avons assez perdu de temps. Tous les trois. »

Et sans doute la ville entière.
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Aburame Hako
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Éteindre le feu de l’intolérance


Hako était plus que ravie de faire une course pour le (la ? C'était aussi flou qu'un jeune Omura !) docteur s'occupait du mutilé.
La minuscule genin préférait de loin de dépenser et agir plutôt que de rester dans une chambre moisie à servir d'assistante pas franchement utile à un médecin.
Du coté, elle s'en était aller pour explorer un peu la ville, en sautillant gaiement pour paraître encore plus enfantine.
Au passage, elle s'amusa à essayer de prendre une empreinte de son laisser-passer d'emprunt pour la ville-haute... Sait-on jamais, cela pourrait peut-être resservir !

Toujours aimable et joyeuse, la kunoichi vert-pomme (hélas pas présentement pour ce fameux soucis de discrétion qui semblait si cher à leur commanditaire, voir à son sensei et à Yume) n'avait pas eu de mal à s'attirer la sympathie des gardes et des passants, se faisant ainsi donc facilement indiquer le cabinet de Daichiri Hikari.
Là, usant de son charme (un poil envahissant) et de sa bonhomie, elle se présenta au médecin pour tenter de le convaincre de venir au chevet du martyr des cultistes.

Première surprise : le docteur s'avérait être une belle doctoresse aux formes splendide. Un peu trop d'ailleurs pour la minuscule Aburame, qui ne pu s'empêcher de lorgner avec une certaine jalousie sur la poitrine (bien trop) généreuse de la médecin.
Bien évidemment, Hikari ne sembla pas d'abord très enthousiaste pour se ruer toutes affaires cessantes auprès d'un nouveau patient dans la basse-ville...
Hako se résolut donc, tout sourire, à user d'un art ninja ancestral qui avait fait ses preuves : le chantage.

"Hi, hi ! C'est vrai que m'man dit que j'suis mignonne ! Mon nom, c'est Kaho ! Enchanté, docteur !" minauda la petite Aburame, appréciant toujours les compliments. Elle prit ensuite l'air (faussement) innocent pour parler morpions avec la médecin.
Cela fut très efficace ! Encore une victoire du lutin vert de Konoha !
"Ok, pas d'soucis j'vous attends !" chantonna gaiement la minuscule genin avant d'aller sautiller à l'intérieur, dissimulant un sourire à la fois carnassier et rigolard.

Tiens, tiens... Hako avait d'abord juré que Ban s'était contenté d'apporter ses lumières sur les parasites (sans doute plus fréquent chez la populace de la basse-ville) pour aider un patient d'Hikari... Mais vu la réaction de la doctoresse, il n'y avait probablement pas eut de patient du tout dans cette histoire !
Ricanant à moitié, la jeune Aburame se demanda ce que penserait Hikari de l'étonnant contrôle de son clan sur les insectes et autres parasites. Son visage poupin se teinta d'ironie amusée : si son père était le maître des lucioles pour draguer de l'Inuzuka, elle pourrait devenir le fléau des plaisirs nocturne, la dresseuse de morpions !
Voilà l'inconvénient quand on demandait à Hako de patienter : son imagination partait en vrille !
La salle d'attente n'était guère intéressante, même si en bonne hyper-active, le lutin vert de Konoha se fit un devoir de farfouiller et jeter un œil un peu partout.

Heureusement, la doctoresse revint après à peine cinq éternités. Toujours curieuse (et de toute manière, les gosses sont toujours curieux de tout, non ?), la minuscule Aburame lorgna vers celui qui devait être le dernier patient de la médecin. Ou un messager.
En tout cas c'était visiblement un samouraï, qui en imposait pas mal avec ses doubles lames et sa belle armure. Alors que l'homme la foudroyait du regard, Hako lui répondit d'un grand sourire et d'un petit geste de la main faussement intimité.
L'esprit analytique de la petite Aburame quant à lui se mettait en branle : il y avait de forte chance que le guerrier soit au service du seigneur local ou de son clan. Mémoriser sa bouille, l'aspect de ses vêtements, sa démarche et ses manières pouvait s'avérer utile. On n'a jamais assez de déguisement ou de connaissances.

Hako rejoignit la doctoresse qui se préparait à partir en rassemblant les instruments de son art.
Elles étaient seules toutes les deux : la médecin ne semblait pas avoir de domestique ou d'apprentis. Et d'après ce qu'avait dit Ban, elle soignait pourtant la noblesse, voir le seigneur local.
Ce dernier point était très intéressant pour la kunoichi vert-pomme déguisée. Très tentant. La toubib était mignonne, mais semblait plus habituée aux livres et à la préparation de remède s d'apothicairequ'au combat. Fort de son expérience en Taijutsu, Hako estima qu'elle pourrait sans doute la vaincre bien vite et l'assommer...
Là, elle pourrait prendre son apparence pour se glisser dans la citadelle, puis organiser ni vue, ni connue un petit accident fatal pour  Matsuba Kinnori... Emballer c'est peser !
Elle pariait qu'elle pourrait y arriver avant même que Sora-senseï ne soit revenu...

Non !
Elle avait promis d'être sage, d'obéir et de pas en faire qu'à sa tête. L'Inuwashi bougon lui avait ordonné. Il devait avoir un plan pour la suite de cette mission... Et puis se serrait gâcher les efforts de Yum-Yum en tirant la couverture à elle par une (brillante) action d'éclat solo. Bon, et ceux d'Akira, s'il arrivait à faire un truc qui tourne pas au drame, pour une fois...
Serrant les dents, le lutin vert de Konoha poussa un douloureux soupir intérieur et renonça à sa glorieuse infiltration.
"On y va ? Ban m'a dit que c'était assez pressé !" pépia la kunoichi Aburame en forçant sur la jovialité. Bien vite cependant, sa curiosité de ninja revint en force. Exploiter toutes les possibilités, toujours !
"C'était qui le monsieur ?" questionna donc le lutin vert de Konoja. "Il avait super la classe dans cette belle armure et des beaux cheveux ! Moi j'espère épouser un samouraï quand j'serais grande, même si m'man dit que c'est pas pour nous... Il était malade ? J'espère que c'est pas grave... Il avait des morpions lui aussi ? Et z'êtes déjà aller au palais ?"

Tactique approuvée de la jeune Aburame : noyer son interlocuteur sous un flots de questions et de paroles, affichant un air naïf tout en rappelant des choses potentiellement gênantes. Rien de mieux pour troubler l'autre et ainsi obtenir des réponses plus sincères à ses questions.
Sautillant gaiement sur le chemin, la jeune Aburame conduisit Hikari jusqu'à l'auberge et le patient mal en point qui y attendait avec Ban. Elle espérait qu'Akira et Yum-Yum faisaient des trucs un peu plus passionnants...
Ma foi, elle avait quand même réussit à faire connaissance avec une médecin de la haute et à prendre un empreinte d'un laisser-passer. Pas trop mal pour une genin ayant reçu explicitement l'ordre de ne pas bouger.
Si l'ex-captif se remettait, elle pourrait l'interroger une fois les docteurs partis.
D'ailleurs, chemin faisant, la kunoichi vert-pomme mémorisa les traits et les manières d'Hikari. Après tout, elle n'était pas obligé de la remplacer tout de suite. Une fois qu'elle aurait informé Sora-senseï, elle pourrait peut-être tenter de se faire passer pour la doctoresse afin de s'infiltrer dans le palais. Il suffirait d'occuper la vrai ailleurs.
Par contre avec ce physique, il allait falloir qu'elle recourt au Dai Henge si elle voulait se doter de pareillse courbes !  
Et Hako comptait aussi bien oublier de rendre son laisser-passer à Ban. Avec un peu de chance et si elle semait assez le chaos avec ses questions, il oublierait peut-être de lui réclamer...

Récapitulatif:



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Eteindre le feu de l’intolérance



Des choix ont été fait, certaines opportunités qui aurait pu s'avérer prometteuses ont été délaissé, tandis que d'autres commençaient à comprendre que pour réussir cette mission, ils allaient devoir user de bien plus que de la force brute. Pour autant, était-ce au final de bons choix ?...

~
Akira. 11h04.

Que de tourment pour le pauvre albinos dont l'existence n'est déjà pas facile ! Voilà qu'il se retrouve emprisonné dans une chambre à la merci de ce qui ressemble plus à un psychopathe qu'à un Maître Queux. On ne choisit pas sa famille, mais on choisit bel et bien ses alliés. Si ce dernier était capable de telles horreurs, qu'en serait-il des autres que l'Uchiha avait entraperçu un peu plus tôt ? Pas le temps d'y réfléchir que déjà le cliquetis de la serrure annonçait déjà les sombres desseins de ce gourmet aux goûts plus que discutable. Alors qu'il voit sa proie sur son lit, lieu de débauche et d'avarice, il ne peut s'empêcher d'afficher un large sourire qui se voudrai, paisible, voir presque réconfortant et qui contraste que d'avantage avec l'aura malsaine qui ressort de l'énergumène qui d'un pas lent, s'approche de son bureau.

« Désolé ? Allons bon, et de quoi voudrais-tu donc t'excuser ?.. Tu n'as rien fais de mal. »

Et alors qu'il arrive derrière l'immense meuble de bois sombre, il s'y penche, te faisant entendre le cliquetis reconnaissable de verres s'entrechoquant. Toujours avec de belles manières, tu le vois réapparaître, toujours ce sourire collé à son visage, alors qu'il se dirige maintenant vers le fauteuil près de la fenêtre avec dans ses mains, un verre et une fiole à la couleur étrange. À l'écoute de tes paroles, son sourcil vient à s'arquer.

« Ah bon... Tu as une sœur... Voilà qui est intéressant... »

Il arrive à hauteur de la bouteille et sert un verre raisonnable, puis un autre, reposant le liquide rougeâtre, il ne cache guère le petit liquide à la couleur étrange qui glisse de manière habile entre ses doigts pour au final se délester de son contenu dans chacun des deux verres. Une ou deux gouttes, pas plus ! Mais alors qu'il arrive à se saisir des magnifiques ouvrages contenant le curieux mélange, son sourire s'efface légèrement, marquant un certain agacement aux vues des paroles de son hôte forcé, avant de reprendre avec un sourire un peu plus, feint, légèrement plus forcé. Et c'est avec la même démarche lente, qu'il s'approche du lit et du petit Uchiha qui s'évertue à jouer la comédie.

« Te battre ? Allons bon qu'elle idée !... Je ne te veux aucun mal voyons. Je voulais simplement boire un petit verre avec mon nouvel employé...toi ! Rien de plus enfin, qu'est-ce que tu es allé t'imaginer. Ahlala les enfants, plein d'imagination et d'insouciance... Que je regrette le temps où j'avais ton âge... M'enfin, buvons à ton nouvel emploi veux-tu ? Ne t'en fais pas, il n'y a que très peu d'alcool dedans, c'est une boisson que l'on fait par ici, et j'aime bien y rajouter un peu de sirop de lavande, ça offre une pointe florale dont tu me donneras des nouvelles ! »

Il te tend le verre, ne pas l'accepter serait for mal venu, surtout qu'au vu de ses paroles, il n'y a rien à craindre à part un peu d'alcool. Mais s'il mentait ? Pourtant, il en a lui aussi mit dans son verre, tu l'as vu, il n'y a eu aucun tour de passe-passe ni aucun mensonge sur le fait que les deux verres, possèdent quelques gouttes de cette fiole que tu aurais peut-être dû examiner plus en détail ? Quoi qu'il en soit tu te dois de vite réagir, car déjà, son regard perçant plonge dans tes pupilles, te faisant ressentir une pression de plus en plus intense. Tic-tac, le temps file, que vas-tu faire jeune Uchiha ?

« Tchin-tchin ! »

~


Yume. 10h35.

Les gens ne pouvaient donc pas être clairs ? Voilà une interrogation des plus paradoxales pour une Shinobi qui n'osait revêtir totalement sa véritable apparence. Cela était-il un piège de plus ? Une pauvre pièce de théâtre pour le moins douteuse visant à faire savoir ce que Migumo savait déjà au fond de lui ? Quoi qu'il en soit, la belle Hyuga fait le choix d'offrir un peu de vérité à cet étrange duo aux allures bien étranges. L'annonce d'une guerrière de l'ombre en aurait normalement effrayé plus d'un, mais pas le Colosse, ni le fameux « Mimi », qui virent en cette révélation, une possibilité de pouvoir changer le destin du village à jamais ! Mais cette nouvelle alliée n'est guère avare sur ses questionnements si bien qu'elle les enchaîne avec une vitesse qui met quelque peu dans le désarroi sont hôte qui l'invite à s'asseoir à ses côtés.

Prenant dans ses mains un verre propre, il y servit dedans quelques choses d'assez doux, au parfum de litchi totalement dénué d'alcool. Le pauvre bougre avait en horreur les effets de ce curieux remède que tant de gens semblait apprécier. Non, lui préférait le doux parfum des cerisiers en fleur et de l'herbe fraîchement coupé qui embaume les sens. Un étrange mélange au vu de l'apparat des plus désinvoltes dont il se targuait il y a peu.

« Tout a commencé il y a des années maintenant... » dit-il en te tendant le verre. « Tu aurais vu ce village, qu'il était beau ! La basse-ville n'existait pas à l'époque, il n'y avait que des champs de fleurs, qui se partageaient la terre avec quelques plantations. Nous vivions principalement de commerce et des fruits que la terre nous offrait. En ce temps-là, tout le monde souriait, et le Seigneur de ses terres et bien... Passons. » Il marqua sa dernière parole d'un cul-sec qui n'avait guère d'intérêt au vu du jus de plante qu'il buvait, mais tu compris aisément, surtout au vu de ton passé, qu'un lien des plus intimes le relier à cet homme qui, comme tu t'y attendais, ne devait plus être de ce monde. « Puis Matsuba est arrivé. Et il a planté une graine dans le village que je n'aurais jamais cru voir croître : La Haine. La haine, envers tout ceux qui possédait des yeux particuliers, ou un don surnaturel qui pour lui, était contre nature. Si bien qu'à force de raconter ses horreurs, les villageois pourtant de base si peu craintif, ont commencé à avoir peur d'une chose qu'ils n'avaient jamais vu. Peu à peu, il a gagné en pouvoir, évinçant le Seigneur que le peuple jugeait trop « inconscient des dangers de tels êtres abominables »... Ce fut ainsi que je fus chasser de ma maison et mon père décapité sous mes yeux alors que je n'étais qu'un enfant... » Tu vois alors le Colosse poser sa tête sur les genoux de Migumo, le regardant avec une grande tristesse. « Quant à Mitsuyoshi et Kazehara... Ils sont arrivés peu de temps après que Matsuba ai intégré le village. De beaucoup, ils ont oeuvré pour que les desseins de leur Maître se réalisent... Ce sont des Ronins. Des guerriers sans maître qui pensaient sans doute pouvoir redevenir ce qu'ils étaient en servant un être comme Matsuba. Au final, parfois, je viens à me demander si à comparaison, ce ne sont pas eux... les pires... » Une autre gorgée et voilà que l'homme récupère la pipe de son narguilé, tirant une grande bouffé de tabac au parfum citronné avant de le rejeter en un immense nuage opaque, dont les volutes dansaient en arabesque jusqu'à disparaître. « Si je peux te donner un conseil, fais surtout attention à Kazehara. Cette femme... n'est pas humaine... Il y a quelque chose en elle... d'animale... Fais très attention à elle si jamais tu viens à devoir la confronter. »

Soudainement, une porte s'ouvre sur une enfant, pas plus haute que trois pommes, qui accours vers les bras du Colosse qui la saisit, la faisant tournoyer dans les airs, provoquant moult rire de la gamine qui finit par retrouver le sol et donner un étrange papier à Migumo. Il te demande de l'excuser un instant, mais alors que la moitié de tes questions n'ont pas encore trouvé de réponse, tu vois son visage se ternir d'une stupéfaction qui n'annonce rien de bon, alors que d'un coup, son regard se tourne vers toi. « Rassure-moi... Ton « frère »... N'est pas vraiment allé voir le Maître Queux.. n'est-ce pas ? » Pourtant, ton visage en dit long, trop long. Très vite, tu vois l'homme se redresser, prenant une toute autre allure qu'il avait pu avoir précédemment, le chef reprend sa place.

« Il nous faut nous hâter, et vite ! Si jamais le Maître Queux met la main sur ton frère, il risque d'aller au devant de nombreux ennuis ! Nous passerons par le passage souterrain. » Il claque alors des doigts et apparaissent à nouveau les deux jeunes femmes aux corps de déesse fort peu vêtus. « Les filles, je vous laisse la boutique ! » D'un pas, il se retrouve devant toi. « Il faut y aller, maintenant ! » D'un claquement de doigt, le Colosse se jette sur toi, te soulevant tel la princesse Hyuga que tu es pour t'emmener dans sa course vers un dédale de couloir, pour enfin atterrir après un long saut dans... Des égouts ? « C'est le passage le plus sûr pour atteindre les cuisines... Nous en avons pour un moment, mais d'ici peu, nous pourront sauver ton frère. »

Visiblement, le duo ne te donnait guère le choix, mais en même temps, au vu de la menace grandissante sur Akira, aurais-tu agi autrement ?...

~


Hako.14h47.

Ainsi la jeune Aburame laisse passer devant elle cette opportunité pourtant si alléchante, préférant suivre à la lettre les ordres de son Senseï qui pourtant de son côté, n'a guère était sage. Mais cela, elle n'en sait rien et puis, il y a la vie de cet être qu'elle a elle-même sauvé d'une mort certaine. Il pourrait être la clé à nombres de questions qui restaient en suspens sur ce qui se tramait dans ce village. La voie de la sagesse était elle la bonne à suivre ? La réponse allait venir, bien plus tôt qu'elle ne l'aurait cru.

Mais bien que suivant les ordres, la jeune demoiselle n'en demeure pas moins ce qu'elle est : Une Aburame. Si bien qu'elle ne tarde pas à continuer son investigation, sous les traits d'une enfant trop curieuse, elle pose des questions à la chaîne, ne laissant que peu de temps à la doctoresse pour mettre du tri dans ses idées. Le visage soucieux, mais feignant que tout va pour le mieux, elle se retrouve accablé de questions auxquels elle ne peut cependant pas répondre. Comment allait-elle s'en sortir ? Parcourant le chemin du retour vers l'auberge, sa langue finit par se délier.

« En voilà une petite fille bien curieuse ! Mais tu sais, les médecins comme moi doivent respecter le secret professionnel de leurs patients... Mais c'est vrai qu'il s'agit d'un bel homme ! Un beau samouraï qui, je dois l'avouer, est plutôt charmant derrière son air sévère tu ne trouves pas ? » Tu la vois rougir, visiblement, la jeune femme n'a guère l'opportunité de pouvoir parler librement de ces ressentis. Pourtant, lorsque la question des morpions revient sur le tapis, son visage se ferme et le rouge passion se transforme en une teinte un peu plus honteuse. « Hm. Non, il n'a pas ce genre de … problème. Et si tu veux bien, j'aimerai que tu évites d'en parler à haute voix, ce n'est pas quelque chose que l'on parle comme ça. Je sais qu'une jolie petite fille aussi mignonne peut comprendre cela n'est-ce pas ? M'enfin, avec la bouille que tu as, je suis sûr que tu dois en faire tourner des têtes ! Nul doute qu'un jour tu trouveras un beau jeune homme à épouser !... » Soudain, un sourire s'affiche sur son visage alors qu'elle se penche vers toi, t'offrant une vue imprenable sur ses courbes alors que son regard plonge dans le tiens avec une intensité pour le moins... troublante. « Et oui, je suis déjà allé au Palais ! Figure-toi que je suis le médecin du seigneur en personne ! Ahah » Elle se redresse alors en riant, recommençant à marcher alors qu'elle couvre sa bouche de sa main avant de reprendre un air un peu plus sérieux. « Et ça fait des années que je travail ici... Tu aurais vu à l'époque comment ce village était... Cela n'a décidément plus rien à voir... Mais bon, les temps changent c'est ainsi ! Et toi qu'aimerais-tu faire de ta vie lorsque tu seras plus grande ? Tu as un amoureux ? »

La conversation s'enchaîne le long de la traversée des rues sur des sujets plus frivoles. Au final, le lutin vert-pomme n'aura guère eu de chance dans ses recherches. Un revers du karma pour avoir suivit des ordres alors que son instinct lui hurlait sans doute d'en faire qu'à sa tête ? Peut-être. Mais voilà que déjà vous arrivez toutes deux devant l'auberge. Te faisant signe de lui montrer le chemin, vous entrez dans la bâtisse, où quelques âmes se trouvant là se retourne à l'arrivée de la magnifique et plantureuse jeune femme qu'est Hikari. Il faut dire, avec des habits et des formes pareilles, le contraire aurait été bizarre ! Pressant le pas, vous arrivez devant la chambre, ouvrant la porte, alors que ton senseï, te voyant arriver, te balances une phrase des plus directes, faisant fit que tu puisses être suivi par la jeune femme qui s'arrête alors sur le pallier. « Hum... Je dérange peut-être ? »...

~
Sora & Hako. 14H49.

L'attente est interminable pour le Jonin qui rêve de vengeance. Qu'un pleutre ait osé s'en prendre à son compagnon lui est insupportable, si bien que dans le feu de l'action, le calme et la agesse que l'on aurait espéré d'un shinobi de son rang se sont embrasés et n'ont laissé place qu'à une flèche assassine qui, malheureusement pour lui, n'a pas atteint sa cible. Malgré les mots rassurants de son aigle, le ninja bouillonne, il n'espère qu'une chose, tuer la personne qui a osé blessé Amerika. Mais cependant, la responsabilité du blessé passe avant tout, si bien que voyant que Ban a envoyé son élève à la recherche d'une aide supplémentaire, il se décide à attendre, patiemment, n'arrivant pas à décolérer d'un tel affront.

Les minutes passent, le cerveau de l'Inuwashi tourne à cent mille. Mais que peux dont bien faire l'Aburame ? Le temps semble s'arrêter pour lui, si bien qu'il n'arrête pas de tourner en rond, tel un lion dans une cage qui pourrait se libérer de ses responsabilités mais n'en fait rien. Et alors qu'il s'apprête à vouloir jeter un œil par la fenêtre, un bruit se fait entendre dans le couloir. Des bruits de pas. Hako ? La porte s'ouvre sur la genin vert-pomme et aussitôt, le Jounin lui saute dessus, lui faisant part du changement drastique de plan de leur mission !

Mais alors qu'un sourire des plus carnassiers doit sans doute éclairer son visage, une voix se fait entendre. Dernière le lutin, une magnifique jeune femme aux courbes envoûtantes se dessine dans l'ouverture de la porte. Sa voix, égale à celle d'un ange, brise le silence malaisant dans lequel le retournement de situation les avaient plongé.

« Hum... Je dérange peut-être ? »

Elle est belle, non, magnifique, mais le soucis ne vient pas tant de sa beauté, mais plus des paroles de Sora qui doit faire face à sa bêtise. Comment va-t-elle réagir ? Et son élève ? La tension se fait sentir et pourtant, d'un seul coup, l'attention de la doctoresse se fige sur le lit où se trouve le blessé, avec à ses côtés, Ban, haletant, au bord de la rupture. Très vite, Hikari accourt vers son ami, le saisissant par les épaules alors que ce dernier s'effondre contre elle.

« Ban ! Tu n'es pas fou de te mettre dans un état pareil ! »
« Il le fallait Hikari... J'ai réussi à fermer la plupart de ses plaies mais, il a encore besoin de soin au niveau interne... Je... Je vais t'aider. »
souffla le médecin qui avait déjà du mal à se redresser tout seul.
« Ne soit pas bête, je vais prendre la relève. Va te reposer et lorsque ça sera fait, tu reviendras m'aider d'accord ? »
« Très bien... »
« Vous là, oui vous avec les gros muscles ! Vous pouvez le porter dans une autre chambre pour qu'il puisse se reposer ? »


Si la tournure de la phrase laissait entendre une quelconque question, il n'en était rien. La doctoresse donnait des ordres au Jounin qui aurait été mal avisé de ne pas y répondre. Attendant que son confrère sorte de la pièce, la jeune femme attacha ses cheveux en une queue de cheval haute, frottant ses mains l'une contre l'autre alors que son regard se posa pour la première fois sur la victime. Si Hako était attentif, elle aurait pu voir l'étonnement dans le regard de la belle et un certain... dégoût. Sans doute qu'être médecin du seigneur l'avait épargné depuis bien trop longtemps aux horreurs dont Ban avait pourtant l'habitude. Un instant, elle resta figé, regardant le corps inerte et boursouflé. D'une voix faible, elle questionna l'Aburame. « Qu...qu'est ce qui lui est arrivé ?... »

Attendant la réponse, elle finit par poser ses mains au-dessus du corps du pauvre bougre et très vite, une lumière verdâtre se met à échapper de ses mains. C'est le moment où Sora rentre à nouveau dans la chambre et qu'une flèche vient à passer par la fenêtre, se plantant à quelques centimètres du Jounin, faisant sursauter la doctoresse qui essai malgré elle, de ne pas perdre le contacte avec son patient.

« Mon dieu mais ! C'est quoi ça ! »

Un autre sifflement se fait entendre et un projectile, bien visible, apparaît à nouveau par la fenêtre, mais cette fois-ci, c'est le lutin vert-pomme qui semble en être la cible... Et si par chance, elle venait à esquiver ce projectile et qu'un des deux guerriers de l'ombre venait à avoir l'audace de passer la tête par une ouverture, ils ne verraient pour autant rien à l'horizon. Pourtant, ils se doivent de faire quelque chose envers cette menace qui les acculent... La partie de chasse a commencé il y a bien longtemps, mais qui est le chasseur et qui est la proie ?...

Récapitulatif:

Feat.
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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

Cet homme était tout sauf normal. Il faisait semblant d’être sympathique alors qu’il venait de me jeter sur son lit. Dans sa folie, on était d’accord sur un point, je n’avais rien fait de mal, du moins pas avec lui, pas encore. Le regardant se mouvoir dans l’espace, il trouva appréciable le fait que j’ai une sœur, sans pour autant apprécier l’idée que je sache me battre de toute évidence. Ce n'était pas bien compliqué à deviner, surtout qu’il était assez… Généreux dans sa façon de s’exprimer. Sa façon d’être, sa façon de fondre sous cette violence retenue lui était propre et là, il venait de se figer, comme s'il avait reçu un coup de massue et alors qu’il préparait les verres, il semblait plus… Polie ? Propre ? Quoi qu’il en soit, c’était une réaction que je ne connaissais que trop bien pour ne pas la retenir. Il n’aimait pas qu’on lui résiste, ou du moins il ne s’y attendait pas.

M’assurant donc qu’il ne me voulait aucun mal, il me tendit un verre rouge enrichi d’une goutte de ce qu’il y avait dans la fiole que j’avais vu un peu plus tôt. Il jouait un rôle, il voulait me faire boire, mais les gosses en bas, ils semblaient tous éteints, brisé, blessé… S'il n’y avait aucune drogue, il se passerait quand même quelque chose que je n’apprécierais pas et… J’avais un mauvais pressentiment, très mauvais. « J’ai pas très soif. » murmurais-je alors qu’il me tendait toujours mon verre. Quelque chose clochait, il me fixait, il me regardait droit dans les yeux et… Je me sentais mal. Incapable de savoir s'il était question d’un genjutsu ou de la gêne, je m’assurais de garder bel et bien mon regard dans le sien avant de mettre une main dans mon dos pour effectuer l’unique mudra nécessaire à la réalisation d’un Kai. Ignorant parfaitement si je devais lutter contre quelque chose de puissant ou non, je pris l’assurance de déployer une certaine dose de chakra pour me libérer de toute emprise. Je venais peut-être de gaspiller mon énergie, mais je ne pouvais plus rester passif. Je devais absolument réagir, mettre mon plan à exécution. Prenant une grande inspiration, je ramenais mes deux mains devant moi pour composer à la hâte les Mudras assez faciles d’un Narakumi avant de l’y plonger… Ce qui sembla passer.

Attrapant les verres avant qu’ils ne tombent, je me couchais sur le sol afin d’attraper la corde ensanglantée et de saucissonner l’homme de façon à ce qu’il ne puisse plus user de ses bras, ni de ses jambes. Enfonçant alors une taie d’oreiller dans sa bouche, j’y enfournais sa tête dans la seconde avant de la sceller à son cou par un morceau de tissu que je venais d’arracher. Ni une, ni deux, j’ouvris la fenêtre pour regarder s'il n’y avait pas des gardes, ou qui que ce soit pouvant me remarquer. Il serait stupide de se faire remarquer comme ça, mais ca semblait ok, alors je passais par cette dernière avant de m’accrocher à la corniche. J’aurais aussi pu y marcher tranquillement, mais je préférais continuer à passer pour un simple gosse ayant eu peur et prenant la fuite. Fermant au mieux la fenêtre, je commençais simplement à me tracter vers les premières fenêtres que je vis et qui n’étaient pas sa chambre.

Ce mec était définitivement trop louche.




☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako




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Hyûga Yume
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Bien visiblement, nous pouvions donc commencer à parler sérieusement sans essayer de se tuer mutuellement. Je pris le verre qu’il me tendit avant de renifler le contenu. Ce n’était pas de l’alcool. Je bus une petite gorgée. Du jus de fruit. Cet homme était décidément bien étrange. Un beau village avant. Cela semblait paradisiaque dit comme cela. Je le laissais boire alors que moi j’ouvrais grandement mes oreilles pour absorber plus d’information que de jus de fruits et de plantes, quand bien même c’était bon.Matsuba avait donc amené la haine et la désolation, soutenu par ces étranges moines. Et l’homme en face de moi était le seigneur légitime des lieux. J’eus une petite grimace compatissante en hochant doucement la tête. Pourquoi… le nouveau chef ne l’avait pas tué ce gamin ? N’avait-il pas pensé qu’il pourrait se venger ? Deux ronin pour protéger le nouveau chef. D’accord.

« Pourquoi ne vous a-t-il pas tué ? C’était… dangereux de laisser en vie le fils unique de l’ancien chef. »

Si nous pouvions le remettre en place, cela serait sans doute plus utile que de partir en laissant cet endroit sans chef. Kazehara… Quelque chose d’animal ? Merde ! Une Inuzuka ? Ou un clan animal ? Peut-être… Je ne pouvais pas en jurer malheureusement, je n’avais pas assez d’informations de ce côté-là :

« C’est-à-dire, « animal » ? Elle peut sentir un ennemi à dix kilomètres ? Vous avez des soutiens dans la ville ? Si on parvenait à chasser ces hommes, vous pourriez reprendre votre place… »

J’eus à peine le temps de finir ma phrase qu’une petite fille entra et j’eus un doux sourire en les regardant jouer ensemble un instant. Avant que mon sourire ne se fige et que mon visage ne se transforme en un masque d’inquiétude :

« … Si ? »

Des ennuis ?! Oh merde ! Akira ! Il fallait se dépêcher maintenant ! Il ordonna à ses deux compagnes de prendre soin du magasin et avant même que je n’ai pu faire in geste, le grand colosse m’attrapa et me porta comme une princesse dans des égouts. S’il y avait une Inuzuka, l’odeur putride de ce lieu, nous cacherait un peu. Je fermais les yeux avant de les rouvrir en utilisant mon Byakugan pour vérifier l’endroit autour de nous. Akira… Où es-tu mon ami ! S’il te plaît !

« Dis-moi quelles informations tu as sur les ronins ! Tout ce que tu sais ! »

Fis-je d’une voix basse sans descendre des bras du colosse. J’essayais de retenir les passages comme je le pouvais.

« Combien y a-t-il de passage comme celui-ci dans la ville ? Combien de personnes sont au courant ? »

Plus il me donnerait d’information, mieux cela serait ! Nous n’avions pas vraiment de temps à perdre ! Il fallait optimiser celui qui nous était impartit.


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Aburame Hako
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Éteindre le feu de l’intolérance

Hako avait évidement réussie sa mission : ramener l'amie du docteur sans coup férir, sans attirer l'attention et en glanant en plus ça et là quelques informations utile.
Notamment sur cette séduisante Hikari (diantre, comment faisait-elle toutes pour avoir de si gros... Il faudrait qu'elle demande à Yurikô-sama une fois rentré au village), qui s'avérait être apparemment un médecin de la haute noblesse du coin et avait ses accointance avec le seigneur local.
Bref : un nouvelle méthode pour accéder à leur cible ! Hélas, trop soucieuse de martyr tiré des geôles des moines fous et sans cesse rabrouée pour ses initiatives, la jeune Aburame ne creusa pas cette piste.
Pour l'instant.

Chemin faisant, la minuscule genin songeait déjà à milles et une façon d'employer la doctoresse.
Déjà, prendre son apparence... Cela devait être possible avec un bon Dai Henge (ou un Sexy Jutsu, à ce niveau). L'état du blessé était grave et ils pourraient peut-être convaincre cette Hikari (sans doute via l'entremise de Ban) de rester à son chevet plus que nécessaire, donnant le temps à une petite expédition punitive au palais...
Ou alors, il serait peut-être possible de la soudoyer, notamment pour certifier une mort "naturelle" ou "accidentelle" du seigneur, suite à un empoisonnement ou une "chute".
Mais d'un certain coté, ça ennuyait un peu la petite Aburame : déjà parce qu'elle avait sa fierté et aurait aimé (briller) réussir toute seule (ou plus probablement avec l'aide de Yum-Yum, voire des deux autres clampins) la mission. Ensuite, parce que fondamentalement la kunoichi vert-pomme avait bon cœur : elle ne voudrait pas attirer trop d'ennui à Hikari.

Le lutin vert de Konoha continua de papoter de tout et de rien avec la doctoresse tout en la conduisant à l'auberge.
"J'sais pas, parce que j'étais pas née ou trop jeune avant mais c'est vrai qu'en ce moment c'est plutôt tristouille... " grogna la jeune Aburame, tâtant ainsi un peu l'opinion de la médecin sur la situation de cette contrée. Elle baissa un peu la voix, pour n'être entendu que de Hikari. "Faut espérer que ça change de nouveau alors ! Pour du mieux !"
Elle éluda la question sur son avenir d'un haussement d'épaule suivit d'un sourire. Hako voulait éviter de trop en dire, quitte à passer un peu pour une écervelée : ayant toujours vécus dans un Village Caché, elle ne savait pas trop quel pourrait être les rêves ou aspirations d'une gamine du bas-peuple qu'elle était sensée incarnée. Elle ne voulait pas être trop spécifique et lui donner une caste ou un métier d'avenir.
Hako pressa également un peu le pas, inquiète pour le blessé.

Alors qu'elle conduisait Hikari auprès de Ban et de l'ex-prisonnier des bonzes fous, Hako croisa un Sora particulièrement agités.
Ne pouvait-il donc jamais sourire ?
Le voilà qui était d'office agressif avec les médecins !
Elle dédia un petit sourire d'excuse à la doctoresse et s'esquiva pour discuter dans le couloir avec son sensei. Qu'avait-il appris pour être d'une humeur aussi massacrante ?
Hako s'empressa de l'informer à propos d'Hikari, notamment de son poste au palais. Elle s'attendait évidemment à quelques félicitations.
Il n'y en eut pas.

Et l'humeur massacrante de Sora s'avéra être au sens propre.
"Tout détruire ? On assaille directement le palais ? Ou le temples des connards sadomaso en toges ? On était pas sensé se faire discret et faire passer tout ça pour un accident ?" interrogea la kunoichi vert-pomme, visiblement perdue.
Mais visiblement, le jônin semblait au comble de la colère... De ces quelques mots abscons et furieux, la minuscule Aburame compris que visiblement l'aigle royale de l'Inuwashi avait été attaqué par un archer
Bizarre... Mais elle n'avait pas toutes les données.

Néanmoins, les ordres de son chef d'équipe ne semblait pas avoir de sens, allant même à l'encontre de la mission !
Et Yume et Akira, alors ? Ok, Hako se savait puissante et piou-piou-senseï était un jônin après tout... Mais ne pas les attendre, ce serait se priver de la moitié de leurs effectifs et de leur puissance ! Bon, un peu moins, vu qu'il y avait Akira de l'autre coté...
Du coup, le coté mauvaise tête du lutin de Konoha fini par ressortir devant le comportement vengeur de l'Inuwashi.
"Attendez, attendez, si j'ai tout pigé, vous vous êtes fait capter comme un idiot, Amerika a été attaqué et maintenant vous voudriez aller casser la gueule à celui qui lui a tiré dessus ?"
C'était une sorte de test idiot de son sensei ou quoi ?

La mère de la petite Aburame étant une Inuzuka, elle comprenait très l'attachement d'un shinobi à son compagnon de toujours.
Mais il y avait des limites !
"Bah, Amerika n'est pas en sucre, c'est un ninja lui aussi !" affirma doctement la minuscule genin en hochant la tête avant de dédier un grand sourire à son senseï. "On trouvera bien l'moyen de le venger à un moment où à un autre, si l'occasion s'présente... Mais il faut d'abord attendre les autres et décider comment on organise notre petit accident, non ? Allons écouter le diagnostic du docteur..."
Et la rouée petite Aburame rouvrit la porte de la chambre, pour éviter une engueulade entre quatre yeux pour insubordination.

Même si cela semblait être un drame pour Sora, l'incident n'avait sûrement rien de bien grave.
Un samouraï doué à l'arc et aimant la chasse avait dû vouloir abattre ce bel oiseau de proie pour satisfaire sa fierté... Et malgré tout, Amerika s'en était sortis !
Ce n'était qu'une petite mésaventure sans grande conséquence... Alors que si par exemple dans une rage vengeresse, Sora se mettait à grimper sur les toits façon ninja et à balancer une pluie de flèches sur l'autre archer ou pire, aveugler par sa rage, lui balançait carrément une technique ninja... Là, cela serait bien plus grave !
Il fallait donc qu'elle calme le jeu... Mais bon, son senseï était un i]jônin[/i], jamais il n'aurait fait ce genre de truc idiot digne de...hum... d'elle-même quand elle était toute genin débutante ?
Ô combien de fois Akira l'avait tancée pour ses brutales initiatives... Mais c'était du passé !

Hikari interrogea la kunoichi vert-pomme sur l'état du patient.
"... J'sais pas trop. J'suis pas médecin et j'étais pas là..." commença par mentir la kunoichi vert-pomme. Mais en voyant de nouveau l'état du malheureux et stressée par le comportement rageur de Sora, elle ne put retenir sa colère et ses propos.
"Disons qu’apparemment il n'est pas tombé sur un culte prônant l'amour et la tolérance."
Le ton était plus que venimeux, la petite Aburame vibrant presque de colère. Hako avait été la témoin direct des agissants sanguinaires et barbares de ces moines. Ils paieraient, oh oui !

Mais avant ça, calmer le sensei.
Peut-être qu'avec les soins de deux praticiens de l'Iroujutsu (visiblement Hikari maîtrisait cela aussi), l'ex-captif pourrait reprendre ses esprits et leur donner quelques informations... Même si Hako ne l'avait pas vraiment sauver de ces tortionnaires que pour ça.
Ensuite, il faudrait qu'elle demande l'autorisation (Raaah ! Les procédures !) à Sora d'aller soit enquêter du coté du souterrain reliant le palais et le monastère, soit carrément d'entrer dans la citadelle (déguisée en Hikari par exemple. C'était évidemment à elle de le faire, l'Inuwashi n'ayant aucune grâce féminine). Ou d'aller récupérer Yume puis Akira qui se serait sans nul doute plongé dans les ennuis jusqu'au cou...

Hélas, un destin taquin décida de perturber les plans de la jeune Aburame.
Avant même qu'elle n'eut trouvé comment calmer son chef d'équipe, une flèche traversa la fenêtre, allant se planter bruyamment à deux pas de l'Inuwashi.
Hako jura, alors que les médicastres sursauta.
"Une attaque !" pépia la kunoichi vert-pomme, inquiète non seulement pour le malheureux alités mais aussi pour les deux docteurs. Ils avaient été assez généreux pour les aider et voilà qu'il se retrouvait au milieu des tirs !

Mais qui ? D'où ? Pourquoi ?
Ses yeux d'émeraudes se plissèrent de jugement, dans une imitation inconsciente de Yume.
"... Senseï..." souffla-t-elle tout bas, d'un ton hésitant entre le mépris ouvert et la franche rigolade. "Est-ce que par hasard vous, un jônin spécialiste de la traque, auriez été suivit et auriez ramener des inconnus jusqu'à notre planque ?"
Oh bon sang, et dire qu'elle avait parié que ce serait Akira qui provoquerait quelque catastrophe !

Un nouveau sifflement se fit entendre.
Hako ne réfléchit même pas : la kunoichi vert-pomme entra aussitôt en action. Pas le temps d'utiliser une technique, mais elle devait protéger le blessé et les médecins.
Aussi, elle avança carrément vert la fenêtre, bras en croix.
La flèche se planta en vibrant dans sa chair rendu dure comme du cuir par le chakra. Le sang jaillit.
"Bordel !" grogna la minuscule genin. Pas que de douleur, plutôt de frustration. Elle avait été sage, n'avait pas fait de vague et c'était le senseï qui rameutait des ennemis ? Et elle avait en plus était infoutu de localisé le tireur.

Hako grogna, réalisant soudain que Ban et Hikari ne devait pas avoir l'habitude de voir une (fillette) adolescente se faire plus ou moins volontairement à moitié empalée par une flèche et s'en soucier comme d'une guigne !
"Hikari-san, Ban ! Est-ce qu'il est transportable ? Je crois qu'on lui en veut encore... Et à nous tous !" s'exclama la minuscule Aburame, laissant transparaître un peu de sa panique. Comment sauver leur couverture ? La mission ?
Son aventure chez les moines fous lui avait coûté moult de ses forces, tant en insectes qu'en réserve de chakra : bien que téméraire, Hako savait qu'elle n'avait pas pleinement récupérée... Et Sora lui avait demandé de s'économiser !

Néanmoins, le tireur était une menace, digne d'un shinobi... Mais l'affronter en plein jour... C'était se griller encore plus !
Surtout si elle devait (ce qui serait sûrement le cas) avoir recours à des techniques de shinobi !
Et même si par miracle ils arrivaient à occire l'archer sans faire trop de raffut, que dire aux médecins ?
Raaaah ! Pourquoi ce fichu commanditaire avait-il insisté sur la discrétion ! Fichus politicard !
Oh, ça lui donnait une idée...
Elle n'était plus Aburame Hako, kunoichi de Konoha accompagnée de son rustre de jônin-sensei mais Kaho, super-résistante de la ville ! Déjà les mensonges s’enchaînait dans son esprit... L'ex-captif était l'un des chefs d'un groupe de résistant locale, capturé et tabassé par les moines et la milice et libérée par la cellule locale dirigée par Sora (avec elle en temps que jeune messagère/espionne).

Ouais, ça pourrait passer. Sûrement.
Qui sait, cette histoire de résistance était peut-être bel et bien vrai ! Après tout, vu les exactions des bonzes et du cruel et incompétent seigneur local, il devait bien y avoir un certain mécontentement chez le peuple... Son histoire de rebelles se tenaient, non ?
Bah, on verrait plus tard de toute façon : d'abord protéger les soigneurs et le blessée.

D'un mouvement de poignet, Hako récupéra un kunai dans sa besace et y attacha une petite sphère, avant d'expédier le projectile à travers la fenêtre
"J'aime pas trop qu'on me tire dessus. Katsu !" pépia la minuscule Aburame, faisant exploser au dehors sa bombe lumineuse. Voilà qui lui permettrait peut-être de gagner un peu de temps et d'aveugler l'archer.
Elle se tourna aussitôt vers Sora.
"Visiblement, votre vengeance fait livraison à domicile..." ricana amèrement la kunoichi vert-pomme en pointant la fenêtre d'un coup de menton. "Et si vous vous chargiez de ça, pendant que j'm'occupe du blessé, de Ban et d'Hikari ?"

Après tout, il y avait de forte chance que tout ça soit sa fautes.
"J'préfère pas m'exposer aussi, si c'est pas nécessaire..." souffla à voix basse la petite genin à son sensei. "Histoire qu'au moins l'un de nous deux n'ai pas toute la milice de la ville au cul..."
Elle se tourna ensuite vers Ban et Hikari, leur adressa un sourire mi-figue, mi-raison mais débordant néanmoins de confiance.
"La situation est compliquée... On vous expliquera tout plus tard promis ! Et j'vais vous protéger... J'ai... Plus de ressources que j'en ai l'air."
Il leur fallait évacuer le blessé pendant que Sora s'occuper de son confrère à l'arc.
"Désolé de vous entraîner là-dedans..." s'excusa platement la kunoichi vert-pomme. Pourtant ses yeux d'émeraudes luisaient d'anticipation. De l'action ! Il était temps de se bouger.
Cela la frustrait de ne pas pouvoir se battre contre l'archer elle aussi, mais la mission passait avant tout.
Et puis Hako était plus une spécialiste du corps à corps ou de la mi-distance... Elle n'avait guère de technique à même d'abattre facilement un archer. Elle n'aiderait Sora que s'il lui ordonnait.


Récapitulatif:



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Invité
Invité

I believe I can fly!!!

Sora

I want to be strong.






Je me retrouvais en compagnie de Hako qui semblait clairement désemparée pour mon comportement qui dénotait clairement du calme et du masque impassible que j’arborais constamment. Il me sommait de m’emmener dans le couloir afin de discuter. D’un autre côté, mon corps souhaitait soupirer, mais la rage était trop présente. Elle parlait de manière un brin sarcastique ou un peu trop d’un ton irrespectueux. Elle disait qu’Amerika n’était pas en sucre, mais d’un autre côté depuis la perte de mon père, j’avais cette peur irrationnelle de voir Amerika mourir ce qui avait tendance parfois à me faire perdre pied. Même si son ton était réprobateur et un brin complètement anormal avec son chef d’équipe. En cet instant, son ton me permettait d’ouvrir les yeux. Amerika était vivant, Amerika allait bien et c’était le plus important. Je me devais de reprendre pied. Etrangement, un sourire se mit à se dessiner sur mon visage, ma main se portait sur la tête de la petite Aburame:

« - Merci, tu as réussi à me faire redescendre sur terre. Tu as raison, on va se réorganiser et faire en sorte d’arranger les choses et encore si je peux tuer ce chasseur, crois-moi que je ferais en sorte de la démolir. »

Nous nous retrouvâmes dans la salle de base, je m’excusais d’un mouvement tête auprès des deux médecins. Hako parlait avec les deux médecins, j’essayais de respirer calmement de manière à maintenir le calme enfin plutôt retrouver le calme qui m’avait perdu, parfois l’électron vert avait des moments de lucidités extrêmement utiles. Je la féliciterai plus tard, en la laissant faire un tour du village sous ma forme de griffon. Soudainement, la situation basculée par ma faute, une flèche vint se loger dans la jambe de la petite genin. Le malade et les médecins étaient primordiaux, même si les conditions n’étaient pas idéales et le petit lutin vert avait raison que c’était ma faute:

« - Hum il semblerait que lancer une flèche assassine sur la traqueuse pour couvrir la retraite d’Amerika ne soit pas mon idée la plus percutante… Hako tu emmènes les médecins et le malade dans un endroit à l’abri. Par la suite, tu essayes de retrouver les deux autres et si je suis toujours pas de retour, vous infiltrez un peu plus loin. Vu la bêtise que j’ai faite, je vais battre cette archère et après je trouverai un endroit idéal pour prendre de la hauteur sur la ville et si une alarme se met à résonner j’attirerais l’attention pour vous permettre d’avoir une fenêtre d’infiltration. Maintenant partez, je m’en occupe! »

Je sortais par la fenêtre qui avait été utilisée pour tirer sur la petite fille. Après avoir attaqué un animal, elle s’en prenait à une gamine cette archère n’avait définitivement aucun honneur. Il était temps de faire en sorte qu’elle ne puisse plus rien faire du tout. Amerika reprit son envol, il servait surtout à dénicher la présence de l’ennemi. Une fois la présence identifiée, elle ne pouvait pas être hyper loin. En effet la fenêtre de tir était une ouverture petite, il fallait un point et un angle parfait ce qui n’ait clairement pas évident.

L’aigle trouvait la position qu’il me communiquait avant de ne pas rester réellement sur la même position, il tournait et continuait à dessiner des mouvements imprévus pour ne pas devenir une cible facile. De plus, maintenant que j’avais la position de l’adversaire, je chargeais une flèche de chakra qui se mit à crépiter, il était temps de toucher cette femme et de le fuit faire comprendre qu’elle ne s’en sortirait pas aisément. La flèche se mit à décoller vers cette femme, d’un prompt saut je me rapprochais de cette personne. Une portée plus courte me permettrait de pouvoir user à la fois de la voie de l’archerie, mais également de mon Hiden ou bien de mes poisons.

L’arsenal que je possède n’est pas bien grand, mais il me permettrait de détruire cette archère, puis d’essayer de ne pas tout faire foirer. En tant que Jonin et en tant que chef d’équipe je devais rattraper cette erreur un brin trop humain qui ne me ressemblait clairement pas.


Récapitulatif:

Amerika subit les deux techniques, mais avec l’aide des yeux d’Amerika, Sora décoche un tir assassin.


Chakra: 71-2-5= 64%
Santé: 100%

Attaque guidée
Yûdô Kôgeki
【Attaque Guidée】

DOMAINE :
Hidden Inuwashi - Kyujutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur envoi son compagnon repérer un ennemi à portée (dont il connaît l'existence et que l'animal peut voir, au moins en partie, depuis les cieux) pour le localiser avec précision.
La prochaine technique de Kyujutsu de l'utilisateur ne pourra pas être esquiver sans technique. De plus, le tir pourra s'effectuer totalement à l'aveugle, sans nécessiter pour l'utilisateur de voir l'ennemi.

CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible



Archerie 【KYÛJUTSU】- Bukijutsu[ARC]  Ej54
GENSO SHOGAKKÔ
【TIR ÉLÉMENTAIRE】

DOMAINE :
Kyûjutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Grande
CHAMP D'ACTION :
Spécial
DESCRIPTION :
L’utilisateur imprègne son prochain tir de chakra élémentaire. À l’utilisation, l’utilisateur doit choisir un élément de chakra dont il a choisi le domaine de ninjutsu correspondant (s’il n’a pas le domaine de ninjutsu affinitaire, il peut choisir son affinité primaire). Les effets de cette technique dépendent de la nature de chakra utilisée, comme indiqué :
- Katon : Le tir explose à l’impact, infligeant des dégâts élevés dans un rayon de quelques mètres (champs d'action Faible), pouvant toucher plusieurs personnes très proches.
- Doton : Les dégâts du tir sont multipliés, et ont un impact contondant important, si bien qu’il brise les défenses physique de rang inférieur ou égal à C.
- Suiton : Le tir ignore les milieux non-solides, si bien qu’il peut traverser les murs d’eau, les vents et le feu, par exemple. Il inflige des dégâts légers.
- Raiton : Les dégâts du tir sont élevé, et il inflige une décharge électrique à l’impact, qui peut faire lâcher une arme ou gêner les déplacements de l'ennemi touché. Ce dernier ne peut pas utiliser de technique supérieur à son rang pendant 1 tour.
- Fûton : Le tir est bien plus rapide que d’habitude, et perce les défenses souples comme les armures légères (rang C ou moins) ou le bois. Il inflige des dégâts élevé est s'avère difficile à esquiver sans technique.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne



Amerika:

Santé: 90%



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PNJ
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Eteindre le feu de l’intolérance



Le temps. Être immuable jouant inlassablement contre nous. Certains voient en lui un bienfaiteur, d'autres, un ennemi dont il faut déposséder l'essence. Pourtant, s'il y a bien un point sur lequel tous se rejoignent, c'est que, qu'importe votre force, votre sagesse ou votre courage, lorsque arrivera l'inéluctabilité de votre destin, le temps finira toujours par vous manquer...

~

Akira. 11H10.


Te retrouvant dans une position des plus incommodante, tu finis par choisir la solution la plus logique pour toi. Te méfiant de l'imposant regard du Maitre Queux, tu uses d'arcanes basiques pour te protéger d'un quelconque envoûtement, finissant par plonger ton adversaire dans des tourments que, pour des raisons de censures, nous garderont sous silence. Tu aurais pu te suffire à cela, laissant derrière toi le corps perturbé de spasme de ta victime dans cette chambre où l'odeur de la mort imbibe jusqu'à les murs. Mais non, prudence étant mère de sûreté, tu te décides à ligoter le pauvre bougre, profitant de sa faiblesse pour le mettre totalement hors d'état de nuire. Même s'il parvient à se défaire de ton illusion, comment pourrait-il se sortir de cette magnifique preuve de dextérité à l'art du bondage ? Nul doute que sans aide, il était voué à rester à jamais emprisonné dans cette chambre qui avait dû voir nombres de ses victimes se tordre de la même douleur...

Ne cherchant cependant pas à tenter ta chance outre mesure, tu te décides à passer par la fenêtre, faisant fit de tout ce qui se trouve dans la chambre, te laissant à corps perdu dans l'escalade du mur du château, découvrant, malheureusement pour toi, que la moindre erreur pourrait t'être fatale, tant le vide incommensurable qui se trouve sous tes pieds t'attire. Au moindre faux pas, c'est la mort qui t'attends. Pourtant, loin de te décourager, ou peut-être justement par couardise, tu te décides à te hisser vers les hauteurs, forçant sur tes maigres bras pour atteindre la fenêtre de l'étage du dessus, qui, par chance, est belle et bien ouverte. Tirant fortement sur tes muscles, tu te hisses à son niveau, profitant des reliefs de la façade pour atterrir dans une pièce pour le moins... atypique.

L'armurerie. De tous les endroits sur lesquels tu aurais pu tomber, tu finis dans celui où se trouves toutes les armes, armures et autres nécessités pour mener une bataille contre n'importe quel ennemi, une chance pour quiconque manierai une de ses armes entreposées contre les murs de cette pièce... Mais est-ce ton cas ? Ce qu'il y a de sûr, c'est que tu ne t'empêches nullement de regarder les quatre coins de la pièce, ton œil analytique arrivant facilement à déceler que sur le bureau remplit de papiers, un plan y figure. Il ne manquerait plus que ce dernier soit celui du palais et... mais... c'est le cas ! Un plan complet du bâtiment, contenant les passages secrets ainsi que diverses informations comme le nombre de chambres, où les passages permettant d'atteindre la chambre de ton hôte. Une aubaine qui serait dommage de ne pas saisir... Mais alors que tu te noies dans une certaine contemplation de ta chance, tu entends que derrière la porte, quelqu'un arrive. Que vas-tu donc faire jeune Uchiha ? Affronter ce nouvel ennemi qui doucement, ouvre la lourde porte faite de bois et de métal ? Ou la jouer plus subtile ? Ce qu'il y a de sûr, c'est que tu n'es plus très loin de ton objectif !

~

Yume. 11H10.


Les questions fusent, l'inquiétude également. Ce qui n'était qu'une simple mission des plus simplistes se transforme soudainement en véritable intrigue politique, la princesse Hyuga se retrouvant malgré elle, aux côtés de l'héritier légitime de cette ville. Le destin peut être parfois fort étonnant, surtout lorsque ce dernier lui avoue que s'il a pu rester en vie, ce n'est que grâce à la chance et à un certain Ban, qui l'aurait sauvé d'une tentative d'empoisonnement alors qu'il revenait d'un rendez-vous médicale. Une coïncidence ? Pour la douce Kunoichi, ces paroles relevaient plus de l’ignominie que de l'information réellement importante et pourtant...

« Kazahara est un maître dans l'art de la chasse. De ce qu'on dit, jamais elle n'a raté une cible et le peu qui ont survécu à ses attaques le sont uniquement par sa simple volonté. Mais croire que l'arc est son seul atout serait une erreur. En plus d'être spécialement vile et sournoise, elle est aussi connu pour être une très mauvaise perdante, partant facilement dans des extrêmes pour le moins dangereux... Comme cette fois ou pour une simple partie de Go perdue, elle s'est décidé à raser le bâtiment complet... Il ne faut surtout pas la sous-estimer et encore mois l'attaquer de front ! »

Vos pas continues dans la mélasse et les excréments alors que grâce à ta vue, tu peux voir une porte se dessiner non-loin.

« Quant à Mitsuyoshi Kenichi... Je ne sais pas grand chose de lui, si ce n'est qu'il est un bretteur hors pair. Plus que ça... c'est comme s'il avait toujours un coup d'avance sur tout et tout le temps. Si jamais on le croise, je te conseil de fuir. Car tous ceux qui se sont mesurés à lui n'ont pas eu le temps de le regretter... »

Mais alors que ses paroles se terminent, vous arriver à une porte dérobé. Dans la précipitation, Migumo active le levier permettant à l'ouverture de s'ouvrir, laissant entrer une douce lumière accompagné d'un léger fumé loin d'être désagréable aux vues de là où vous vous trouviez. Et tandis que le Colosse te repose à terre, te laissant grimper les petits escaliers en colimaçon, vous vous retrouvez nez à nez avec un curieux personnage. Pas plus haut qu'Akira, une tignasse blonde et un sourire figé sur le visage, ce dernier vous regarde, visiblement agréablement surpris.

« Maître Migumo ? Po ? Qu'est ce que vous faites ici !? »
« Chut Sado moins fort ! On a reçu ton message concernant le nouveau venu, tu sais où il est ? »
« Euh oui, je l'ai fais monter dans la chambre de Jun pourquoi ? »
« Il faut que tu nous y emmènes et vite ! »


Partant à tout rompre parmi les couloirs et différentes allées du palais, ton regard acéré s'aperçoit avec une pointe de surprise qu'à part quelques civiles, le bâtiment semble bien vide de toute menace. Un rapide coup d'oeil autour de toi te fait percevoir quelques personnes, mais tous semblent se trouver dans la partie opposé de l'immense endroit où le jeune Sado semble te mener. Mais alors que vous vous apprêtez à vous engouffrer dans le couloir menant à la chambre du Maître Queux, tes sens t'avertissent de la présence d'une personne que tu connais fort bien, se trouvant cependant à l'étage du dessus. Sans attendre, tu fais signes à tes camarades, te lançant à l'ascension des derniers escaliers menant à un long corridor où, sur le côté droit, se trouve une lourde porte faite de bois et de métal. Et si tu te trompais ? Et si tout ceci n'était que le leur d'un esprit des plus avisés ? Ce qu'il y a de certains, c'est que le Colosse répondant au nom de Po, semble bien décidé à l'ouvrir...

~

Hako. 14H51.

Beaucoup de pression, qui, soudainement, se pose sur les épaules de la pauvre Genin. Elle qu'on avait raillé, lui demandant de rester sages, de suivre les ordres, de ne pas faire de vagues, d'user de malice et de ruse pour atteindre l'objectif qui était le leur. La voilà seule, face à une situation des plus alarmante et sans réel soutiens. Trahis par son propre senseï dont le sang chaud l'a poussé à faire voler en éclat leur couverture, elle doit faire un choix. Combattre, ou fuir. Bien heureusement, l'esprit analytique digne des membres de son Clan la pousse vers la solution la plus viable. Il n'y aurait eu qu'elle, sans doute aurait elle plongé à corps perdu dans la bataille, mais ce n'est pas le cas. Non, il y a la vie de cet homme, qui, malgré les soins constant qu'il reçoit depuis un moment, ne semble pas vouloir se réveiller. Lui qui semblait si bien partie sur la voie de la guérison, quel maléfice a bien pu le plonger dans un tel sommeil ? À l'article de la mort, nous réagissons tous différemment. Bien heureusement, la présence de deux maîtres de l'Iroujutsu facilite grandement les choses.

Cependant, cela n'enlève pas une dure réalité que la pauvre Hikari finit par cracher dans une certaine panique. « On pourrait, mais ça lui coûterait sans doute la vie... » Sa voix est tremblante, et alors que le doute s'insinue encore plus profondément dans son cœur, Ban fait son entrée, rassurant son amie sur la suite. Ce dernier se retourne vers la Kunoichi, lui adressant un sourire confiant sur la suite à venir. « Ca va aller. On peut aisément le mener à la haute-ville dans le cabinet d'Hikari ! Ca fait une trotte, mais là-bas personne n'osera attaquer de front le docteur du palais ! » assure Ban, visiblement plus habitué que sa confrère à ce genre de choses. « Tu es pas fou ? On va pas se trimbaler jusqu'à chez moi avec ce cadavre ambulant ! Je ne risquerais pas ma vie pour lui ! » vocifère la jeune doctoresse, dont le ton, des plus cinglants, contraste énormément avec l'abnégation qu'elle semblait faire preuve il y a pas si longtemps.

« On peut aussi non le porter jusqu'à mon office. Ce n'est pas l'endroit le plus sûr, mais au moins nous y serons caché. » déclare le docteur en regardant la jeune kunoichi.

Qu'importe le choix d'Hako, il faut faire vite, car bientôt, la bataille commence au dehors. Et bien que le stratagème du lutin vert-pomme ai fonctionné à merveille, il lui faut profiter de cette opportunité. Et même si le choix de l'arrivée, n'exposera aucune complication en chemin, ni même de complication particulière concernant la pauvre âme en souffrance. Au détour d'une montée, alors que Ban manque de tomber en lâchant sa prise sur le pauvre homme, la jeune Genin à l'oeil affûtée, pourra aisément se rendre compte d'un léger filet de sang suintant le long d'une plaie qui, pourtant il y a peu, était refermé... Et si jamais, une fois arrivée à destination, la jeune demoiselle venait à en faire part à Ban, alors ce dernier pourrait lui assurer, qu'avant d'aller se reposer, il avait, assurément, refermé toutes les plaies du pauvre garçon...

~

Sora. 14H51.

La chance est une maîtresse cruelle. Parfois elle nous sourit, parfois elle nous tourne le dos. Certains diront qu'elle n'est qu'affaire de talent ou de destiné. Ce qu'il y a de sûr pour l'Inuwashi, c'est que malgré ses bavures, la Chance semble bel et bien être de son côté.

Car si l'attaque au combien discutable de ce dernier sur une chasseresse, - qui, accessoirement, se trouvait être l'un des deux Rônins de la garde personnelle du seigneur de la ville, - n'avait porté comme fruit qu'un assaut à leurs encontre, il se pourrait bien que l'altercation à venir soit plus à propos pour le Piou-piou senseï. Se reprenant enfin en main, Sora se décide à aller combattre l'archère qui s'en est prit à Amerika. Bien heureusement pour lui, la petite boule lumineuse de sa Genin eut un effet des plus importants sur la suite du combat. En effet, ne s'attendant pas à une telle chose en plein jour, Masaru avait usé de cette vue digne des plus grands archers pour s'enquérir de la moindre information concernant sa cible. Un acte qui lui vaut de se retrouver aveugler, alors que la bombe lumineuse du Lutin Vert vient à exploser, brouillant sa vue, lui faisant atrocement mal alors qu'il s'extirpe de sa cachette, se frottant les yeux en maudissant le démon qui vient de lui ôter la vue.

Mais ses tourments auraient pu s'arrêter là, si l'Inuwashi, dans une tactique des plus ingénieuses, n'avait pas envoyer son compagnon parcourir le ciel, tournoyant jusqu'à mettre sans grand mal la plume sur la jeune femme qui se frotte frénétiquement les yeux. Une flèche vint à être décoché, chargé d'un flux de chakra électrique claquant dans les airs, qu'en tant normal, la jeune femme aurait pu aisément esquiver ou contrer. Mais pas dans son état. Si bien qu'alors qu'elle vient juste de retrouver un semblant de vision, le projectile se fige dans son flanc, lui extirpant un hurlement de douleur alors que son corps heurte le sol, maculant de sang les plantes qui l'entoure.

« Enfoiré... Tu veux jouer à ça... Tu vas voir ! »

La haine lui fait serrer les dents, tout comme la douleur la pousse à poser sa main à l'endroit où la flèche la transperce encore. D'un coup sec, elle brise le morceau de bois, non sans étouffer un nouveau hurlement, des larmes de colère se glissant le long de ses joues, masquant d'avantage sa vue, alors qu'elle retrace de mémoire l'endroit où se trouve l'auberge. C'est alors qu'elle se relève, faisant fit de la douleur, réalisant quelques mudras, avant que ne s'extirpe des bosquets, un long parchemin vers le ciel... La suite ? Est à la portée des erreurs du Jônin...


Certains se retrouvent, d'autres se séparent, des choix sont fait et les conséquences en découlent... Pourtant, dans cet amas de péripétie, le temps, commence à manquer... Tic, tac...

Récapitulatif:

Feat.
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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

Ne pas tomber, ça avait bien été le let motiv de toute cette progression jusqu’à l’étage supérieur et le pire, c’était sans doute que ce n’était pas le plus dangereux. Qu’adviendrait-il si en passant par la fenêtre, je tombais nez-à-nez avec un garde ? Je ne voulais pas l’envisager, je préférais penser à ne pas tomber pour le moment et éviter au passage de penser à combien, je n’avais aucune force physique. Épuisé et tremblant, j’étais arrivé à cette fenêtre que j’avais franchie sans prendre garde et c’est après quelques secondes d’immobilités que je compris où j’étais, mais surtout combien j’étais seul. Soulagé, je profitais du calme avant une évidente tempête pour commencer à fouiller la pièce et surtout ce bureau où il devait bien y avoir quelque chose d'intéressant. Initialement, j’avais espéré trouver quelque chose sur les tours de garde, voir une carte avec leur position et soyons rêveurs, l’indication de la chambre du seigneur. Mais à croire que la chance était de mon côté, il y avait une carte, elle donnait beaucoup d’information comme le fait que j’étais sur le bon étage pour trouver notre cible, mais en fouillant un peu plus, je réalisais surtout qu’il y avait beaucoup trop de monde dans le coin.

Rattrapé par le Karma sans doute, quelqu’un sembla ouvrir la porte et la seule chose qui me vint en tête fut de prendre l’apparence de Jun. Il y aurait sans doute moins de problèmes à trouver ce pervers ici au lieu d’un serviteur non ? Non, visiblement pas, car à peine la porte fut ouverte, que déjà un homme aussi massif qu’une porte me fonçait dessus pour me mettre une droite qui m'envoyait au tapis. Seule bonne nouvelle, il avait la force d’une fille, enfin d’Hako, soit quelque chose que j’avais l’habitude. Malheureusement mon charme se brisa par la même occasion et alors qu’il s’apprêtait à armer un nouveau coup, il s’arrêta, comme un idiot, me fixant comme si ma véritable identité était plus acceptable, « C’est pas ce que vous croy... » commençais-je à dire avant de voir Yume et d’enfin avoir une solution à tout ce merdier.

Elle avait l’air d’être avec eux, plus qu’être une prisonnière, alors sans plus tarder et malgré le sang qui coulait le long de mon arcade sourcilière, je me précipitais vers elle pour la prendre dans mes bras. Elle n’avait rien, je n’avais aucune idée d’où étaient les autres, mais elle était en vie et sans blessure. « Ils sont avec toi ? Nous ? » demandais-je avant d’avoir une réponse qui me fit l’attirer dans mon sillage. D’ailleurs, il y avait Sado avec elle ? Qu’est-ce qu’il foutait ici ?

Lui montrant le plan et les tours de garde, je lui expliquais ce que j’avais trouvé, « Il est sur cet étage. » soufflais-je à voix basse, « On à trois couloirs à traverser pour atteindre sa chambre. Il faudrait vérifier s' il y est, je crois que j’ai une petite idée sur quoi faire » continuais-je, « Le seul problème, c’est que c’est censé être infesté de garde, il faudrait que tu nous guides sur ce coup... », peut-être que je me tirais une balle dans le pied, mais il fallait rejoindre cette zone et on n'aurait pas d’autre possibilité. La laissant donc regarder tout ce qu’il y avait et tout ce que j’avais trouvé, je relevais les yeux sur les trois hommes qui semblaient bien différents de Jun. J’espérais qu’on pouvait vraiment leur faire confiance, mais dans le doute, autant rester vague. À elle de décider ce qu’elle voudrait faire, mais c’était maintenant ou jamais. Et dans le doute, je repris le visage de ce sadique qui serait le plus à même de justifier notre présence.




☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako




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Hyûga Yume
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Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 4 Left_bar_bleue3498/1200Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 4 Empty_bar_bleue  (3498/1200)
Bon visiblement on avait du boulot ensemble pour remettre l’héritier légitime sur le trône. Kazahara, maître de l’arc, mauvaise perdante, ne pas l’attaquer de front. D’accord, l’attaquer dans le dos. Pour une fois que ma furtivité serait utile. Mitsuyashi, bretteur hors pair, coup d’avance. D’accord c’était noté.

« Alors on fera tout pour ne pas le croiser ! Ou le tuer dans le dos. »

Au revoir mon langage d’Ema ! Mais ce n’était pas grave ! Je remerciais le géant de m’avoir porté tout le long des égouts, évitant ainsi cette soupe de déjections et autres ordures. Je reposais les pieds par terre avec un certain plaisir, quand bien même j’étais soulagée de ne pas avoir eu à me salir. J’aurais fait brûler mes vêtements après. Visiblement ici, il était connu Migumo ! Sado. Je suivis aussitôt le mouvement, il semblait bien connaître son endroit… Pourquoi ne pas avoir essayé d’empoisonner l’homme s’il avait accès aux cuisines ? Soit ! Suivons pour trouver Akira. J’en avais oublié le nom de code qu’on avait décidé. J’observai les étages avant de suivre le Sado… Il y avait quelqu’un que je connaissais que trop bien au-dessus de nous !

« Par ici ! »

Je leur fis signe de venir de mon côté pour monter vers la personne qu’il fallait retrouver. Avant même d’avoir le temps de prévenir Po de ne pas frapper… Ouille. Je n’avais même pas eu le temps de le prévenir de ne pas frapper. Je me précipitais vers lui avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever.

« Ouais. Ils sont avec nous. Ça va ? »

J’essuyais rapidement son front couvert de sang.

« Je te présente Po, Migumo, l’héritier de cette ville, il souhaite nous aider. »

Bon je pouvais dire adieu à ma couverture. Mais tant qu’il ne savait pas à quoi ressemblait mon visage. Et il fallait juste qu’Akira ne dise pas mon nom. Je regardais le plan avant de froncer les sourcils puis de lever les yeux pour examiner les étages avec attention.

« Il n’y a aucun garde… Y aurait-il un accident ou quelque chose comme ça ? »

Hako… Est-ce que tu aurais fait exploser quelque chose ? Je serrais un peu les dents avant de me mettre en route en suivant les indications de couloirs. Je continuais de surveiller les alentours. Je n’aimais pas ça. Je pris le bras d’Akira :

« Je n’aime pas ça, c’est trop calme. Il n’y a qu’une personne par là… tout seul. »

Je me tournais vers Migumo :

« Retournez à l’abri. Il se peut que cela soit un piège, mettez-vous à l’abri. Il faut que vous soyez loin. On vous avertira quand ça sera fait. Allez, partez ! »

Pas question de le perdre. Je regardais Po avec attention.

« Ramène-le à l’abri, d’accord ? »

Si on était que deux ça irait mieux ! Surtout que je n’aurais pas à m’inquiéter qu’il lui arrive quelque chose à cet héritier.


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I believe I can fly!!!

Sora

I want to be strong.





Il avait failli en tant que Sensei, il s’était allé laisser aller à des sentiments, le problème d’une personne qui n’en exprime que très peu… C’est que lorsque le fléau des sentiments s’accapare de son âme, il n’est pas très doué pour les retenir, la cage ou l’étau qui le protège du reste du monde se met à s’étioler voir se briser le jonin se met à perdre pied et parfois à s’emporter. Il doit continuer à garder ce masque imperturbable qui lui permet d’être un assassin et un traqueur hors pair. Néanmoins, ce n’était plus le cas, en cet instant il se retrouvait dans un duel. Un duel entre deux ninjas qui s’étaient faits la main en tant que combattant à distance. L’archère semblait s’être prise les dégâts de sa flèche électrique, néanmoins elle avait une sorte de résistance au raiton, elle avait réussi à passer outre les effets. Elle était une combattante expérimentée, il était réellement difficile d’imaginer ce genre de choses, mais le combat allait être extrêmement compliqué.

Elle s’était déplacée pour lancer une nouvelle technique, cette fois-ci rien à voir avec une botte d’archetier, on se retrouve plus dans une technique qui ressemblait fortement à du shuriken jutsu. Pas le temps de réfléchir trop, il y avait des civils, bien trop impossibles de tous les protéger. Néanmoins, un enfant avec sa soeur semblait se retrouver dans le feu de la technique. Il pouvait esquiver, mais c’était des enfants, ils ne méritaient pas de finir ainsi, le corps du chef de clan se mit à se mouvoir rapidement. Son corps dans un bond se retrouvait à protéger les deux enfants recevant la technique pour les protéger:

« - Rentrez chez vous, dépêchez-vous! »

Le sang sortait de nombreuses plaies et il se mit à cracher une simple gerbe de sang. Le plus important c’est que les enfants terrifiés se mirent à courir chercher refuge chez eux entre les effusions de sang. Définitivement cette mission était étrange, passez du temps dans la formation des genin avait peut-être un peu trop rendu le Jonin tendre. Lui qui d’habitude aurait regardé l’ensemble des habitants se faire détruire sans même sourciller avait bien changé. Il se redressait d’un sursaut et son regard se teintait d’une rage démoniaque, il était temps de tuer son adversaire et il ferait en sorte de le faire. D’un simple mudra, son corps se muait dans une forme plus rapide, plus tranchante. Les ongles formèrent des sortes de serres. Sa vitesse se muait à son apogée, il bondissait d’un simple bond pour approcher à toute vitesse l’archère, un mudra puis, un deuxième une véritable purée de pois sortait de sa bouche. Les mots sortirent de son corps:

« - La mort ne m’effraie pas, qu'en est-il de toi? »

Il reculait d’un bond pour observer la suite des évènements. Il était prêt à continuer à se battre et surtout faire attention à ne pas se retrouver dans une situation dangereuse.



Amerika continuait de grimper dans les airs de manière à rester hors du champ d’action de l’archère, mais ça permettrait de préparer une technique particulière.

Récapitulatif:



Chakra: 64-1-5= 56%
Santé: 100-25(S en constit)=75%

Hiden : Aigle ninja【CLAN INUWASHI】 1491647776-four-legs-technique
Futatsu no tsubasa
【DEUX AILES】

DOMAINE :
Hiden Inuwashi
RANG :
D
PORTÉE :
Contact
CHAMP D'ACTION :
Contact
DESCRIPTION :
L’utilisateur concentre son chakra et accentue ses traits les plus bestiaux : ses bras se recouvrent de  plumes et ses ongles deviennent des griffes acérées. Cet état bestial dure 3 tour et augmente la Vitesse de l’utilisateur d'un rang ce qui permet au ninja de sauter plus haut, qui devient un hybride. Ses attaques ne sont plus à négliger et cette forme de combat est idéale pour des tactiques de « hit&run » : de violents assauts suivit d’une prompte retraite par de grand saut.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible, à chaque tour.


Doku【POISON】 Nuage_10
DOKUGIRI
【NUAGE DE POISON】

DOMAINE :
Poison
RANG :
C
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Moyen
DESCRIPTION :
Le chakra de l'utilisateur est malaxé dans le corps et ensuite transformé en substances chimiques spéciales qui sont enfin éjectées par la bouche. Lorsque cette substance entre en contact avec l'air à l'extérieur du corps, elle se transforme instantanément en une brume de poison de rang égal à celui de l'utilisateur.
Ce poison est unique, voici ses caractéristiques:
Rang: variable
Type: Respiration
Timing: Tant que le personnage se trouve dans le nuage + 1 round complet après en être sorti
Description: Ce poison, créé à base de chakra, inflige des dégâts élevés continus. La brume se dissipe d'elle-même au bout de trois rounds. Elle est sombre et opaque, si bien qu'elle peut servir de nuage de dissimulation.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
CONSOMMATION DE POISON :
Aucune


Amerika:

Santé: 90%



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Aburame Hako
Aburame Hako
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Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 4 Left_bar_bleue2642/1200Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 4 Empty_bar_bleue  (2642/1200)
Éteindre le feu de l’intolérance

D'où sortez ce fichu archer ? Une moine plus malin que les autres qui aurait réussir à les suivre et percer le nouveau déguisement mettant cette fois en valeur sa magnifique (évaluation personnelle) poitrine de demoiselle en pleine croissance ?
Un ennemi de l'un des docteurs ? Un malfrat local ? Ou plus sinistre, quelqu'un qui avait réussit à suivre les pérégrinations de Sora-senseï et de son aigle, portant de redoutables spécialistes de la traque...
Ce dernier point étant hélas le plus probable, vu la fureur de l'Inuwashi. Apparemment, son aigle royal avait déjà rencontré des soucis
Mauvais, c'était mauvais !
Et dire qu'on lui avait ordonné d'être sage, de ne pas prendre d'initiative, de se faire discrète et de se ménager !

En tout cas, son chef d'escouade semblait plus ou moins avoir retrouvé ses esprits.
Zut, elle aurait dû questionner plus sa mère sur ses ennemis atavique ! Est-ce que les Inuwashi avait une espèce de technique de rage bestiale ou un truc du style ? Sora, le maître des poisons, avait-il été drogué ?
Pas le temps d'approfondir la question : Hako encaissa l'assaut de l'inconnu et balança par la fenêtre un peu au hasard une bombe lumineuse pour gagner du temps.
Le flash était assez puissant pour fonctionner même au soleil et c'était la Némésis des archers (et des utilisateurs de dôjutsu comme sa douce Yum-Yum et ce niais d'Akira). Avec un peu de chance, l'éclat ne se remarquerait pas trop en plein soleil...

Prodigieusement agacée mais gardant étonnamment la tête froide (merci l'esprit analytique des Aburame), la kunoichi vert-pomme pris la pleine mesure de la situation.
Bon, il était temps d'improvisé. Il ordonna quasiment à son senseï d'aller s'occuper des joyeux problèmes qu'il leur avait collé au cul.
La première priorité du lutin vert de Konoha était d'assurer la sécurité de Ban, de Hikari et du malheureux martyr qu'ils avaient tirés des griffes du monastère !
Parce que Hako refusait d'abandonner ou de plier le genoux devant les contrariété du destin !

Un brin autoritaire mais s'excusant au passage, la petite kunoichi s'excusa auprès des médecins, leur enjoignant de fuir avec le blessé. Son cerveau carburait à fond, cherchant déjà quels mensonges ou demi-vérités elle allait bien pouvoir leur sortir pour expliquer tout ce bordel.
La minuscule Aburame demanda tout d'abord si le blessé était transportable. Si ce n'était pas le cas, elle allait devoir passer en mode guerre de tranché contre un ennemi dont elle ignorait le nombre et les talents, à part l'archerie...
Et plus le temps passé, plus l'esclandre risquait d'attirer l'attention malvenue de quelque milice locale ou pire, des bonzes fanatiques ou de samouraï du seigneur qu'ils étaient venu accidenter.

Hikari semblait fort affolé et commença par répondre par la négative, amenant un grognant fort peu féminin de la part de la petite kunoichi de Konoha.
Cependant Ban se montrait plus calme et moins dubitatif sur le transport de l'agonisant.
Les deux docteurs échangèrent quelques propos virulent : la délicate doctoresse du seigneur local ne voulant visiblement ni risquer sa peau et sa réputation pour un étranger moribond.
Ban avait suggéré d'amener l'ex-captif jusqu'au cabinet de son amie et malgré ses protestations, Hako savait qu'elle pourrait sans doute l'y forcer, par la menace ou le chantage. Devant les hauts cris de sa compagne à l'opulente poitrine, le médecin avait fait machine arrière, suggérant de porter le blessé jusqu'à son propre atelier.

La jeune Aburame réfléchit à toutes vitesses, pensant le pour et les contre, dessinant des arbres décisionnel dans son esprit acérée. Akira ne l'aurait sans doute pas reconnue : Hako pensait avant d'agir.
Et elle pensait vite, très vite, aussi vite qu'elle agissait dans sa jeunesse. Petit à petit avec l'expérience, son corps surentraîné commençait à se synchroniser avec son esprit vif et imaginatif. Nul doute que bientôt, elle serait une chuunin.
En un instant, elle soupesa les choix qui s'offraient à eux.

Déjà, vu que le blessé était transportable (elle avait tendance à croire Ban, plus terre à terre que Hikari), pas besoin de s'enterrer ou de tenter une sortie pour affronter le ou les ennemis. Laissons les donc à Sora-senseï. Il devait bien avoir un plein pour les abattre en vitesse et en doute discrétion ou au moins écarter le danger.
Médicalement parlant, conduire l'ex-prisonnier chez Hikari était le plus avantageux. Doctoresse réputée de la noblesse, elle devait disposer d'un cabinet tranquille, propre et fort fournit en remèdes.
Cependant, c'était loin de la Basse-Ville et il faudrait de nouveau montrer patte-blanche devant la soldatesque qui gardait l'accès à la Haute-Ville.
Avec les deux docteurs et leur laisser-passer, cela ne poserait sans doute pas trop de problème. Hako se savait assez imaginative pour fournir quelque mensonge potable à la garde afin d'expliquer le moribond qu'ils trimballeraient...

Mais c'était laisser des traces. Des témoins qu'en plus la minuscule Aburame n'auraient pas le temps de faire taire définitivement. De plus, Hikari était sans doute le meilleur médecin de la ville. Si les moines ou quelqu'un cherchait l'endroit où pourrait se remettre un tel agonisant, c'était bien chez elle.
Du coup, le cabinet de Ban serait sans doute plus indiqué : plus proche et sans doute plus discret, même si certainement moins bien équipé. Mais avec les soins qu'avait déjà reçu l'ex-captif, c'était un risque qu'ils pourraient courir.
De plus, Ban œuvrait dans la basse-ville : il n'y aurait pas de contrôle jusqu'à chez lui. De plus, le jeune homme semblait sympathique et populaire. Nul doute qu'en ces temps difficiles, il était apprécié du bas peuple. Ceux-ci seraient donc peut-être moins enclin à le dénoncer ou à aller reporter à la soldatesque le fait qu'il trimballait un demi-mort avec une gamine et Hikari (le fait qu'il soit ami ou amant devait être connu).

"Très bien, on l'amène chez Ban." se décida donc le lutin vert de Konoha, aidant aussitôt les deux médecins à transporter leur patient. "P'pa va distraire les assaillants, on file en catimini de l'autre coté le plus vite possible !"
Aussitôt dit, aussitôt fait : ils se hâtèrent hors de la chambre et sortirent promptement de l'auberge avant de se retrouver aux milieu des combats.
La minuscule Aburame cru entendre une vrombissement sinistre, une espèce de grêle mêlée de claquements métalliques. Il fallait espérer que Sora-senseï est un bon plan !
Genre pas se transformer en griffon géant cracheur de gaz empoisonné au milieu de ville en prétendant être un Yokai ou quelque envoyé divin. Ce genre de chose avait tendance à attirer les pluies de flèches, les piques et les fourches.

Par chance, nul assaillant mystérieux ne se dressa sur leur chemin.
C'était presque dommage : Hako avait un peu (un poil) de frustration à ventiler. Le genre à faire sauter avec perte et fracas des monastères de zélotes racistes.
Non, Hako, la mission, toujours la mission... Cela viendrait à la fin, en cerise sur le gâteau.
Pourvu que pendant ce temps Yume et Akira s'en sortent... Elle n'avait pas encore eut le temps de se poser cinq minutes pour convoquer des insectes messagers et avertir les autres...

Alors qu'il gravissait péniblement (l'homme pesait son poids, malgré le fait que la minuscule Aburame eut renoncer à dissimuler sa force de kunoichi au corps splendidement sculpté par la pratique du Taijutsu) une côte, Ban trébucha, manquant de faire choir leur précieux (enfin, allez savoir... C'était peut-être juste un malheureux des bidonvilles ramassés là par les moines pour satisfaire leurs envies violentes et perverses) fardeau.
Hako jura, battant ses muscles étonnamment puissant pour son petit gabarit. L’œil exercée de la kunoichi vert-pomme, fille de ninja médecin, remarqua lors un filet de sang inquiétant sourdant d'une des plaies du blessé. Le faux-pas du docteur n'avait pourtant pas été si violent que ça, pour rouvrir une plaie.
Curieux ça... Entre ses insectes et les soins de Ban puis d'Hikari, l'état du captif était toujours aussi mal en point.
Profitant d'être au contact du martyr et que les médecins étaient plus occupés à le transporter et à fuir au plus vite, Hako usa de nouveau de ses talents Aburame, convoquant un nouveau pansement d'insectes avec son Yôshû ni Chiyu.
Cela ne le soignerait pas mais empêcherait plus de saignements.

Finalement, la petite troupe et le blessé finirent par arrivé au cabinet de Ban.
Alors qu'elle couchait le blessé, Hako rappela à elle ses insectes avant que les médecins ne s'en aperçoivent (enfin, l'espérait-elle).
"Bon, je ne pense pas qu'on ai été suivit... On devrait être tranquille pour finir de sauver notre ami." souffla la kunoichi vert -pomme avant de montrer la nouvelle tâche de sang toute fraîche sur les bandages et le corps du blessé.
"Quelque-chose ne va pas chez lui. Il s'est remis à saigner."

Ban lui assura qu'il avait pansé l'ex-prisonnier dans les règles. Hako avait tendance à le croire. Le docteur avait toujours été diligent et au petit soin. De plus, une malfaçon n'aurait pas échappé en plus à un second médecin venu en renfort. De plus en plus curieux...
"Il y a quelque-chose d'étrange chez lui." affirma sombrement la minuscule Aburame, pensive. "Même si je ne suis pas médecin, j'ai quelques connaissance en premiers secours et je sais qu'on l'a pansé dans les règles..."
Et même avec des insectes Aburame, capable de nettoyer, désinfecter et sceller les plaies superficielles.
"... Et vous avez tout les deux utiliser cet art médical qui peut faire des miracles. Il devait déjà être bien plus en état ! Tiens d'ailleurs...euh... J'sais que c'est p't'être un peu abusé, mais si vous pouviez aussi jeter un œil à mes blessures."

C'est vrai qu'elle s'était prise une flèche dans toute cette confusion. Portée par l'adrénaline la minuscule genin n'y avait pas prêté grande attention. Souhaitant toujours essayer de conserver statut de kunoichi et surtout son clan exact secret, elle ne pouvait pas de nouveau se panser à l'aide de ses légions insectoïdes.
Du coup, elle préférait laisser faire les deux médecins, alors qu'elle réfléchissait. La blessure était banale et le lutin vert de Konoha particulièrement résilient : cela mettrait en confiance les docteurs de répéter des gestes simples et efficaces.

Hako était songeuse : elle avait déjà vu son père lui réparer des os et des blessures ou brûlure particulièrement impressionnantes. Et il était loin d'être le ninja-médecin le plus puissant de Konoha.
Bien évidemment, Ban et Hikari ne devait même pas avoir une once des connaissances et de la puissance de son paternel, formé par les Aburame et Konoha. Mais quand même...
"C'est possible qu'il soit... J'sais pas... empoisonné ? On peut vérifier ça ?" questionna la kunoichi vert-pomme en se penchant sur le blessé pour humer son haleine et ses plaies à la recherche de quelque mystérieux poisons. Elle disposait d'une technique Aburame pour purger quelques toxines simples et pourrait l'essayer en dernier recours, mais allez savoir ce qui affectait l'ex-prisonnier...
"Ou... maudit ?"

Ce n'était pas exactement le terme qu'elle cherchait. Mais le blessé pourrait très bien être victime de quelques techniques secrètes de ces bonzes fous. Certains moines avaient des techniques proches de ceux des ninjas.
Maudit... Hmmmm... Hako ne s'y connaissait pas vraiment mais le plus souvent les techniques shinobi qui perduraient aussi longtemps étaient celles du Fuinjutsu.
Sans pudeur, elle se mit à examiner en détail l'ex-captif, cherchant une marque. Soit d'une injection, soit d'une marque quelconque qui pourrait expliquer son état.

La petite Aburame s'excusa un instant sous prétexte de se laver les mains, s'isola un instant.
Une fois seule, elle composa promptement quelques mudra pour convoquer ses insectes-messagers à l'aide de sa technique du Kami no Messenjâ. Impossible de savoir si son aimée était à portée mais il lui fallait tenter le coup.
"Trouvez Yume !" ordonna-t-elle à ses discrètes légions volantes en composant un message crypté selon un code basique de Konoha. "Dîtes lui : Sora se bat. Suis en planque chez le médecin Ban."
Comme ça, sa délicieuse Hyûga saurait où ils étaient passés. Avec ses yeux, elle aurait vite fait de repérer et récupérer Akira au besoin, voire même Sora.
Qui sait, connaissant l'efficacité redoutable de sa discrète petite amie, elle avait peut-être même déjà occis en secret l'ignoble pourceau qui régnait sur ces terres...




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