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Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige)

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Eteindre le feu de l’intolérance



Se lancer corps et âme dans l'action avec pour seul objectif la réussite d'un objectif, peu importe le prix qu'il en coûte, la réussite pour unique credo. Tel est la voie du ninja, un chemin semé d'embûche qui, pourtant, peut s'avérer bien plus dangereux que ce que l'on peut croire...

~

Akira et Yume. 11H40.


Qui a-t-il de plus beau que des amis qui se retrouvent ? Malgré la panique qu'offre la situation et le coup de poing magistrale que se prend le jeune Uchiha de la part de Po, le quiproquo absurde de la scène prend fin sur le sourire de la belle Hyuga qui retrouve enfin ce petit frère pour lequel elle s'inquiétait tant. Pourtant, le temps continue de filer, et avec lui de précieuses secondes qu'il ne faut pas laisser s'échapper. Car devant eux, se trouvent tout le nécessaire à la réussite de cette périlleuse mission. Des plans, l'organisation des tours de gardes, l'assurance que personne ne se trouve entre eux et leurs cibles. Tout est parfait. Peut-être un peu trop ? Seul le temps nous le dira. Pour l'heure, guidés par les indications d'Akira et l'oeil opale de Yume, le petit groupe s'enfonce dans le dédale de couloirs menant à la salle principale. Là, où doit se trouver le seigneur de ce palais, l'homme a abattre. Le destin est en marche, tout coïncide dans une perfection des plus incroyables. La découverte de Migumo, souverain héritier légitime de la ville, la possibilité d'en finir discrètement sans autres effusions de sang. Tout y est, et l'esprit tacticien de l'albinos commence à se mettre en marche. Tant de possibilité, mais une seule chance, une seule opportunité de saisir à la volée cette réussite de mission qui leurs ouvriraient les portes de nombres de louanges...

Pourtant, la sagesse de la princesse de Konoha lui murmure à l'oreille de se délester de Migumo et de sa suite. Tout est trop parfait, elle ne veut pas risquer la vie de ce souverain en devenir en tombant dans un piège des plus absurdes. Dans un murmure, elle émet des ordres et malgré la contestation du futur chef du village, Po, le garde du corps au cœur tendre ne se fait pas prier, l'embarquant avec lui et Sado loin du théâtre de ce futur assassinat au goût d'accident. Ainsi, le duo peut agir le cœur léger, sans se soucier d'un quelconque dégât collatéral. Une belle idée en somme alors qu'ils arrivent devant la grande porte où se trouve le seigneur actuel. Tout semble calme derrière, Yume peut le voir à travers son regard perçant, ne percevant qu'une seule âme, assise en tailleur, dos à eux, dont le niveau de chakra frise le néant. Est-il sage de se lancer à corps perdu dans l'antre du démon ?

La porte s'ouvre en silence. Les deux ombres se faufilent paisiblement, sans faire le moindre bruit dans cette pièce immense illuminé par la seule force d'une bougie se trouvant face au seigneur que les deux peuvent percevoir, ce dernier leurs tournant le dos. La flamme vacillante et faiblarde permet tout juste de discerner les dorures et autres beautés du mobiliers et de l'édifice qui transpire la richesse. Mais le duo n'est pas venu ici pour faire du tourisme. Leur cible est là, dos à eux, une proie facile pour les jeunes gens qui s'avancent, se regardant par moment pour synchroniser leurs actions. Comment vont-ils s'y prendre ? Tant de possibilités... Un senbon bien placé à un point d'acupuncture précis ferait clairement l'affaire. N'a-t-on pas déjà entendu l'histoire de gens pouvant causer des crises cardiaques par ce simple procédés ? Il y avait aussi la possibilité de le plonger dans la folie, le poussant à se tuer lui-même. Le poison aurait été une opportunité viable si l'albinos avait récupéré le poison chez le Maître Queux. Quoi d'autres ? L'étranglement ? Le suicide par défenestration ? La tension monte de plus en plus alors que les deux shinobis sont à deux doigts de réussir cette mission...

Soudainement une fine brise vient caresser la bougie qui s'éteint promptement, laissant les deux konohajins dans le silence et le noir absolu. Sans pouvoir se voir comment synchronisé leurs actions ? Une question qui reste en suspend alors que derrière la porte, on peut entendre un bruissement métallique, caractéristique d'un soldat en armure qui marcherai dans leurs directions. Sans avoir le temps de réagir, les deux portes s'ouvrent en grand, plongeant dans un fracas la pièce qui s'illumine d'une lumière presque aveuglante. Au centre de cette lumière, un homme à la longue chevelure, arborant une armure typique des samouraï avec accroché à sa ceinture, deux longs katana. Et si la surprise est de taille, que ne fut pas celle qui surprendra les Genin en voyant le corps du seigneur tomber en arrière, le visage mortifié et figé par la mort ? La mission est un succès, le seigneur est mort. Mais le duo n'est pas au bout de leurs peines. Car en reportant leur attention sur l'homme qui vient de faire son entrée, ils peuvent alors apercevoir dans l'encadrement, d'autres personnages rentrer en scène. Une femme, arborant un arc, tenant dans sa main le col du pauvre Po gisant sur le sol, alors que Migumo se retrouve menacé par Jun, tenant une lame sous sa gorge, tandis que Sado apparaît vêtu d'un large sourire.

« Vous n'avez pas idée, d'au combien je vous suis reconnaissant braves shinobis... Car en plus de m'offrir sur un plateau une raison à la mort du Seigneur Matsuba, je me retrouve avec deux shinobis, dont l'une qui possède l'oeil blanc de Konoha... Rien que cela aurait pu me satisfaire, mais il fallait qu'en plus vous me rameniez l'héritier du village... » Et alors qu'un épais sourire s'affiche sur son visage, il met fin à une arcane sensorielle, laissant tout le loisir à ceux qui le peuvent de découvrir ses aptitudes à maîtriser pleinement l'art Shinobi. « Cependant... Ce petit jeu à assez durée. » On entend le bruit de nombreux gardes arrivant par les escaliers. « Aussi, je vous serais grès de baisser les armes, sans quoi, je me trouverai dans l'obligation de mettre fin aux jours de notre ami ci-présent. » Jun lâche alors un rire, mettant en avant la lame gisant sous la gorge de Migumo alors que le samouraï répondant au nom de Mitsuyoshi Kenichi s'avance vers le corps inanimé de l'ancien seigneur des lieux. « Voyez le bon côté des choses. Apparemment, votre mission est un succès... » Il s'agenouille cherchant son pouls alors qu'une garnison arrive et vous encercle. « Mort par empoisonnement... Soldat ! Emparez-vous de ces jeunes gens... Ils paieront pour cet acte ignoble ! Tout comme leur complice... »

15H.

Voilà des heures que vous êtes là, tournoyant dans votre cellule au cœur même du monastère, vous demandant comment vous sortir de là. À vos côtés, se trouve Migumo, prostré, tenant sur ses genoux la tête du pauvre Po dont l'état n'annonce rien de bon. La situation est critique mais pas sans issus. Après tout, vous n'êtes pas seul sur cette mission et eux ne le savent pas. Certes, vous avez pu entendre il y a pas si longtemps une lourde détonation au loin, mais rien qui n'affirme que vos camarades soient en danger. Seulement, comment les prévenir d'où vous êtes alors que vous êtes là, enfermé comme de vulgaires prisonniers dans un geôle sentant la pisse et le sang rouillé ? Peut-être que dans le fond la situation est plus dramatique qu'elle n'en a l'air. Bien sûr, vous pourriez à deux vous échapper d'ici. La force de Yume pouvant facilement se défaire des barreaux de cette prison. Mais après ? Comment faire sortir d'ici tout le monde une fois l'alerte donné ? C'est un risque à prendre. Fuir seuls en abandonnant Migumo et Po à leurs tristes sorts, ou attendre de trouver une solution plus viable... Quoi qu'il en soit, un lourd choix vous attends. Quel sera-t-il shinobi de Konoha ? Mais alors que vous cherchez un moyen de vous en tirer, une lourde voix se fait entendre.

« Villageois de Shiramae ! C'est Mitsuyoshi Kenichi qui vous parle ! Comme des rumeurs le laissent à entendre, nous devons aujourd'hui pleurer la perte de notre vénérable seigneur Matsuba Kinnori, mort tristement d'un arrêt cardiaque... C'est donc le cœur lourd que je vous annonce devoir prendre sa succession afin de préserver notre village du chaos. Vous avez dû certainement entendre que la présence de shinobi était à déplorer au sein du village. Et il est vrai. Mais nous avons heureusement capturés deux de ces monstres et ne tarderont pas à capturer leurs alliés. Ils gisent aujourd'hui dans les prisons du monastère et, je peux vous promettre, que si leurs agissements ont à voir avec la mort de notre seigneur. Une peine conséquente leur sera rendu ! »

~

Sora 15H.


Le combat fait rage et de nombreux morts sont à déplorer. Il y a dans l'air un goût de métal, de sang et de poussière. Pourtant, dans le tumulte des éclats de lames et de destruction, un homme se relève, plus fort que jamais, arborant quelques projectiles incrustés dans sa peau, fier d'avoir pu protéger quelques innocents de la folie furieuse de son adversaire, dont le large sourire n'évoque qu'une déraison à la grandeur du mal qu'il a causé. Mais tout acte impose des conséquences, et l'Inuwashi en a cure de jouer les chaperons. Il est temps de laisser son côté bestiale parler, alors que ses yeux sont injectés d'une rage animale, qui, dans un signe incantatoire, change ses traits, le poussant à accepter son autre côté. Peu à peu, ses bras deviennent ailes et sa peau arbore des plumes, tandis que ses mains se changent en serres acérés. Le shinobi ne fait plus qu'un avec cette autre facette de lui-même et cette dernière veut du sang, celui de son opposant. Il est temps pour lui de payer.

Partant à l'assaut de l'archère, cette dernière perçoit avec surprise la transformation de son adversaire, alors qu'un léger sourire s'étend en bordure de lèvres. « Un autre animale » crache-t-elle avant de le voir fondre sur elle, plongeant son regard dans le sien, lui partageant toute la peur qu'une proie se doit de ressentir en présence d'un prédateur plus puissant qu'elle. La gueule du shinobi s'ouvre alors que l'espace entre les deux adversaires est réduit au néant. Et sans attente, un épais nuage sombre se met à sortir de sa bouche. Une immondice à l'odeur putride que la pauvre archère ne peut s'empêcher d'avaler une bouffée, se bloquant alors le nez et la bouche tandis que la voix de l'Inuwashi impose la sentence ultime de cet affrontement.

Mais alors que Masaru disparaît sous l'épais brouillard de poison, une voix se fait alors entendre.

« Villageois de Shiramae ! C'est Mitsuyoshi Kenichi qui vous parle ! Comme des rumeurs le laissent à entendre, nous devons aujourd'hui pleurer la perte de notre vénérable seigneur Matsuba Kinnori, mort tristement d'un arrêt cardiaque... C'est donc le cœur lourd que je vous annonce devoir prendre sa succession afin de préserver notre village du chaos. Vous avez dû certainement entendre que la présence de shinobi était à déplorer au sein du village. Et il est vrai. Mais nous avons heureusement capturés deux de ces monstres et ne tarderont pas à capturer leurs alliés. Ils gisent aujourd'hui dans les prisons du monastère et, je peux vous promettre, que si leurs agissements ont à voir avec la mort de notre seigneur. Une peine conséquente leur sera rendu ! »
Un rire se met à jaillir dans les hauteurs. Un simple regard vers le haut d'un arbre permet au Jounin de percevoir son adversaire riant à gorge déployé alors que le combat vient de prendre une tournure des plus amusantes pour cette dernière.

« Ahahahahah ! Tu n'as peut-être pas peur de la mort ! Mais qu'en est-il de tes petits amis ? Tu es avec eux n'est-ce pas ? Avec le gamin et la fille au regard blanc ?! Ahah ! C'est bien dommage. Je ne compte pas te laisser aller les aider... Quand j'ai une proie en ligne de mire, je ne la partage pas ! »

Un simple mudra et dans le nuage de purée de pois s'extirpent des dizaines de lames acérés, cherchant à empaler le pauvre hybride et l'oiseau qui s'envolent haut dans le ciel.

« AHAHAHAHAHAHAH ! Alors petit oiseau ? Que vas-tu faire maintenant ? T'enfuir comme un lâche pour essayer d'aider tes semblables ? Cela vous ressemble bien à vous autre ! »

~

Hako. 15H.

L'esprit de la jeune Aburame est un torrent qui fluctue au grès des différents paysages que l'existence lui impose. Si bien qu'il ne lui faut pas longtemps pour prendre la meilleure des décisions, au point que l'on pourrait se demander, ce qu'il adviendrait si cette dernière devenait Chunin ? Sans doute que les ennemis de Konoha aurait encore plus de raisons de trembler. C'est donc doué également d'une chance hors du commun que la jeune femme s'extirpe du futur cercueil de pierre pour accourir loin du tumulte des combats vers la tente de ce bon vieux Ban. Un voyage qui ne se déroule sans aucun accrocs, si ce n'est l'étourderie de ce dernier qui permet cependant au lutin de percevoir un détail des plus inquiétants.

En arrivant, elle ne peut s'empêcher de mettre en avant une logique tout à fait fondée. Car bien que l'homme était dans un état des plus pitoyables, le cumule des soins qu'il avait reçu aurait au moins dû lui permettre de reprendre connaissance ? Sans doute, mais quelque chose n'allait pas et la fille de médecin n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Pourtant, son cerveau tourne à vitesse grand V, proposant diverses théories, allant jusqu'à risquer sa couverture pour « recoudre » à un moment donné le pauvre bougre qui commençait à s'ouvrir des plaies. Mais alors quoi ? Un poison ? Cela expliquerait peut-être son inconscience, mais même sans cela, aucune chimie ne permettrai une dégradation pareille d'un état de santé, surtout avec des soins shinobi apportés par deux médecins. Une malédiction ? Voilà qui était des plus probables, cependant, rien sur sa peau ne semble trahir la présence d'une de ces arcanes que nombres de fourbes shinobis maîtrises...

« J'ai vérifié pour le poison et rien. C'est comme si son propre corps ne voulait pas être soigné... si vous voulez mon avis c'est une cause perdue. » déclare épuisée la doctoresse à la forte poitrine, s'épongeant le décolleté ainsi que le front avant de jeter la serviette sur une table où la crasse et le sang séchés se mêlent de manières infectes.

« Ne dis pas ça Hikari, je suis sûr que l'on peut le sauver ensemble ! » rechigne Ban, plongeant son regard remplit d'espoir dans celui de sa camarade qui, dans un soupire, balaye l'air de la main. « Très bien, je prends ce tour, vous, faites en sortes qu'on se fasse pas tuer. » finit-elle par dire en replonger ses mains au-dessus du corps du pauvre malheureux. Cependant, alors que l'autre médecin s'apprêtait à aller se reposer. Une interjection de la petite Aburame le surprit, se mettant à parler de manière confuse alors qu'il s'agenouille devant elle, regardant la plaie avec une certaine honte. « Mon dieu mais oui ma pauvre petite ! Je vais m'occuper de ça. Bon, ça risque de faire un peu mal et d'être gênant, mais je vais te soigner en un clin d'oeil ! » Aussitôt, l'homme use des arts des soins sur la jeune fille, essayant, du mieux qu'il peut de panser ses blessures en lui offrant quelques soins supplémentaires pour la remettre d'aplomb. Mais dans son regard, Hako pourrait voir une certaine inquiétude, tandis que chez Hikari, l'on peut sentir une pointe de dégoût doublé d'un excès de confiance. D'où viennent ses émotions ? Allez savoir. Car alors que tout semble un peu s'apaiser au dehors et que l'envoyé de l'Aburame commence furtivement son envol jusqu'à sa douce. Une voix se fait entendre, faisant tressaillir les deux docteurs.

« Villageois de Shiramae ! C'est Mitsuyoshi Kenichi qui vous parle ! Comme des rumeurs le laissent à entendre, nous devons aujourd'hui pleurer la perte de notre vénérable seigneur Matsuba Kinnori, mort tristement d'un arrêt cardiaque... C'est donc le cœur lourd que je vous annonce devoir prendre sa succession afin de préserver notre village du chaos. Vous avez dû certainement entendre que la présence de shinobi était à déplorer au sein du village. Et il est vrai. Mais nous avons heureusement capturés deux de ces monstres et ne tarderont pas à capturer leurs alliés. Ils gisent aujourd'hui dans les prisons du monastère et, je peux vous promettre, que si leurs agissements ont à voir avec la mort de notre seigneur. Une peine conséquente leur sera rendu ! »

Que va donc faire le lutin vert-pomme de Konoha face à cette annonce ? Accourir à la rescousse de sa belle emprisonnée dans le donjon du vilain de cette histoire ? Ou rester au chevet de cet homme en passe de mourir, pour enfin comprendre, le mal qui le ronge de l'intérieur ?

~

Fuir, ou combattre. Une vie pour une autre. L'existence comme la vie de shinobi est faite de choix. Des choix, dont nous devons tous assumer les conséquences, parfois aux détriments de nos convictions, parfois pour le bien de tous. La seule certitude étant, qu'à la fin de cette histoire, la mort restera la seule gagnante.

Récapitulatif:

Feat.
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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

C’était une blague sérieuse. On avait réussi à l’atteindre cette chambre, on avait même évité à cet héritier d’être blessé et au final le mec avait été tué par son propre clan, Sado nous avait trahis et on se retrouvait en prison. On avait merdé. Je n’avais pas calculé ça, je m’étais laissé avoir et.. Et voilà que l’autre taré se faisait passer pour une victime auprès de toute la ville… L’avantage c’était qu’il était bien question de deux personnes, donc les autres étaient encore en liberté et mieux encore, ils savaient où nous étions. C’était peut-être ce qui me poussa à rejoindre Yume pour lui faire part d’un plan pour sortir d’ici. « Va falloir bouger. », car attendre qu’on vienne nous chercher me paraissait trop dangereux. On ne savait pas ce qui nous attendait dehors, ni si c’était une embuscade. « Il faudrait que tu évacues les autres… » commençais-je pas bien sûr que ce ne soit pas un risque pour moi.

« Je vais tendre une toile de foudre vers les gardes, il faudra que tu forces la porte à ce moment-là. Dès qu’ils vont bouger ils seront piégés. » et je n’aurais plus qu’un flanc à protéger… En espérant qu’on ne me tombe pas trop dessus. « Je lancerais une soumission de la brume pour camoufler vos mouvements. Ca te semble bien ? » demandais-je toutefois car ça restait un plan ou je devais rester en arrière justement. Échangeant quelques détails, on finit par se mettre d’accord et c’est sans perdre plus de temps que j’envoyais la toile.

La suite ? Tout se passa assez vite, il y eut un bruit et presque aussitôt j’enchaînais avec une soumission qui ne devrait pas gêner Yume au vu de ses yeux. Et puis elle savait que j’étais là non ? Le seul problème à tout ça, c’était bien que si ça nous dissimulait ici, je n’avais aucun contrôle sur la portée de cette technique et voir apparaître des dizaines de clones de moi avait de quoi alerter. C’était pour ça qu’elle devait y aller et moi non. Elle était objectivement plus forte et plus rapide que moi. Je ne pourrais pas faire l’affaire en cas de course-poursuite et avec un peu de chance Hako et Sora finiraient par nous trouver. Préférant toutefois assurer mes arrières, je plaçais deux parchemins explosif autour de moi, un sur le flanc que je n’avais pas sécurisé et un dans mon dos. L’un me protégerait, l’autre me permettrait de fuir… En espérant que ça ne donne pas sur le vide, quoi qu’au moins je pourrais en voir d’avantage sur ce qui nous entourait.

C’était à elle de jouer maintenant.



☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako




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Hyûga Yume
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Dire qu’on était dans la merde… c’était pas peut dire. J’avais oublié que la politique était beaucoup plus importante, avec le pouvoir, que a loyauté. Techniquement nous aurions pu repartir tranquillement, notre mission était réussie. Mais disons que les geôles… c’était sympa aussi ? Yume, tu délires un peu. La fatigue… l’inquiétudes… Et savoir comment on allait se sortir de là… Je n’avais pas envie de perdre Akira… Ni aucun de nos deux acolytes. Est-ce que Hako et Sora-Sensei allaient bien ? J’espérais. J’étais inquiète pour tout le monde. J’observais avec attention autour de moi, je me sentais… à la fois inquiète… et étrangement calme. Peut-être parce que je savais qu’on allait s’en sortir. J’avais fini par arrêter mon apparence factice. J’étais appuyée contre le mur, à observer le mouvement des gardes avant de me tourner vers Akira. J’écoutais son plan, gardant un œil sur les gardes. J’écoutais avec attention son plan.

« Parfait. Couvre-moi pendant que je m’occuperais d’eux. Regarde le ciel, je te dirais par là que tout va bien. Je vais utiliser le tunnel dont ont parlé Hako et Sora. Tu as intérêt à arriver rapidement p’tit frère. »

Je clignai des yeux, activant mon byakugan avant de regarder la porte. Jûken ! La porte vola et je laissais Akira gérer les gardes avec les illusions et les raiton. Je bondis sur la porte de la seconde cellule avec l’héritier et Po à l’intérieur. La porte s’ouvrit dans un petit claquement, je bondis sur l’héritier, soulevant en passant Po. Il ne partirait pas sans. J’en étais presque sûre. Et encore… s’il mourait… malheureusement je serais obligée de lui demander d’abandonner son corps. Je fronçais les sourcils en sifflant sans lui laisser le temps de parler.

« On y va ! Je ne sais pas combien de temps ça dura. »

Le tunnel ! Il fallait trouver le tunnel, mais je crois que l’héritier savait où c’était ? Sinon il fallait se dépêcher. Et bordel de… respire Yume, ce colosse pesait une tonne ! Mais on n’allait pas l’abandonner ! Il fallait faire vite. Il fallait juste se dépêcher ! Et dès que je serais à l’extérieur, je lancerais ce maudit cerf-volant et j’espérais qu’Akira allait bientôt me rejoindre ! Je ne pouvais pas laisser mon petit frère tout seul longtemps !
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I believe I can fly!!!

Sora

I want to be strong.





Il se retrouvait dans une situation qui était plutôt rocambolesque, cette mission n’avait rien d’un long fleuve tranquille, bien au contraire tout semblait s’étioler d’une manière bien trop rapide. Le plan s’était tout bonnement détruit comme un parchemin qui s’était fait brûlé d’un coin à l’autre… Rien n’avait fonctionné, la faute de l’Inuwashi, maintenant l’annonce de cette nouvelle qui venait de s’étendre dans le village. Akira et Yume avait été capturé, le Seigneur s’était fait assassiné… En soit le motif de base de la mission était réussi, néanmoins il y avait beaucoup trop d’inconnus dans cette équation. 

Le coeur de l’archer voudrait le faire se mouvoir jusqu’à l’endroit où étaient les deux genins, afin de les sauver, mais il y avait un grand risque… Le risque que cette femme tue d’autres civils étaient bien trop important… Akira et Yume comprendraient qu’il devait d’abord tuer cette femme, avant de pouvoir continuer les choses, il fallait limiter les pertes humaines avant tout… Surtout les civils…

Il ne lui restait pas beaucoup d’options, il ne possédait plus énormément de chakra, il n’avait pas tant d’options que ça. Il possédait des serres et des plumes, il possédait une vitesse non-négligeable. Il fallait aller vite, il fallait choisir le bon poison, le ralentissant, le drainant, le corrosif… Il fallait qu’il se dépêche, il n’avait pas infligé de nombreux dégâts, néanmoins cette femme avait balancé plusieurs techniques, il fallait viser sur le côté chakra. Le chakra drainant se versait sur mes serres et d’un bond, le chef de clan enchaînait une salve de coups placés de serres. Le but était simple, permettre de diminuer les ressources de chakra de son adversaire, si cela pouvait simplement fonctionner, rien n’était simple, la situation était beaucoup trop complexe…

Il fallait qu’il se dépêche, mais il devait garder des réserves pour réussir à aider les deux petits genins, puis il avait foi en ses deux genins, ils étaient d’une puissance dévastatrices surtout lorsqu’ils étaient deux.

Hako devrait également tenter d’aller à la suite des genin, Sora devait retrouver le lutin vert avant de foncer à la poursuite des deux jeunes gens. Il tentait de frapper un deuxième coup au niveau de sa tête avec un coup de pied rotatif.

Puis, il se dirigeait à toute vitesse vers la possible destination où pouvait se trouver Hako. Amerika avait pris de l’avance en cherchant dans les cieux s’il voyait les deux médecins et Hako. Il faudrait par la suite partir à la rescousse des deux autres genin, mais tout seul il ne pourrait pas faire grand chose.

Récapitulatif:

Doku【POISON】 Olfi
POISON DRAINANT

DOMAINE :
Poison
RANG :
D
TYPE :
Blessure
TIMING :
3 tours
DESCRIPTION :
Dès qu’une personne est blessée par une arme enduite de ce poison, elle commence à lentement se vider de ses réserves de chakra, subissant un drain Léger pendant 3 tours ou jusqu'à la guérison.


Hiden : Aigle ninja【CLAN INUWASHI】 1491647776-four-legs-technique
Futatsu no tsubasa
【DEUX AILES】

DOMAINE :
Hiden Inuwashi
RANG :
D
PORTÉE :
Contact
CHAMP D'ACTION :
Contact
DESCRIPTION :
L’utilisateur concentre son chakra et accentue ses traits les plus bestiaux : ses bras se recouvrent de  plumes et ses ongles deviennent des griffes acérées. Cet état bestial dure 3 tour et augmente la Vitesse de l’utilisateur d'un rang ce qui permet au ninja de sauter plus haut, qui devient un hybride. Ses attaques ne sont plus à négliger et cette forme de combat est idéale pour des tactiques de « hit&run » : de violents assauts suivit d’une prompte retraite par de grand saut.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible, à chaque tour.


Chakra: 56-2=54%
Santé: 75%


Amerika:

Santé: 90%



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Aburame Hako
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Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 5 Left_bar_bleue2642/1200Eteindre le feu de l'intolérance [mission Rang A] (pv: Akira, Naoshige) - Page 5 Empty_bar_bleue  (2642/1200)
Éteindre le feu de l’intolérance

Pendant que Sora nettoyait derrière eux et éliminer les menaces, Hako aida les médecins à conduire leur étrange patient jusqu'au cabinet de Ban.
La minuscule Aburame avait jugé ce dernier plus discret, car dans la basse-ville, loin donc de la demeure seigneuriale et des nombreux gardes qui devaient protéger leur cible.
Il ne restait plus qu'à espérer que Yume et Akira est pu s'infiltrer et localiser le seigneur. Connaissant la redoutable efficacité de sa délicieuse Hyûga, ils avaient peut-être déjà mis en place un plan pour causer quelque accident mortel... Akira avait beau être une tanche en combat, c'était un stratège prudent et un illusionniste capable de concocter quelque viles fourberie qui amènerait le tyran jusqu'à la tombe...
Si jamais ils n'y étaient pas arrivé, la kunoichi vert-pomme avait encore quelques idées, notamment à l'aide de l'entrée discrète des moines...

Mais Hako avait pour l'instant d'autre soucis : malgré les soins, le martyr qu'ils avaient tiré des geôles sordides des fanatiques ne s'était toujours pas remis.
C'était fort étonnant, vu qu'il n'y avait pas qu'un seul médicastre à son chevet. Et des docteurs à même d'user de l'iroujutsu. Ayant vu son père à l'oeuvre : alors même qu'il n'était qu'un membre fort mineur du clan Aburame et un ninja-médecin n'ayant rien de particulier, il avait été capable de réaliser de vrais miracles, ressoudant les os, régénérant muscles et peaux à l'aide de son chakra.
Leur patient aurait dû déjà être sur pied. Ou au moins, stabilisé.

Quelque-chose l'empêchait de se remettre et en bonne kunoichi, Hako vit deux solutions : soit un poison quelconque qui sapait les forces vives du mourant aussi vite qu'on le soignait, soit un sceau de fuinjutsu qui bloquerait les soins.
Ce dernier point était plutôt flou dans l'esprit affûté de la petite Aburame : elle n'était pas spécialiste et n'avait que très vaguement étudié la question. Essentiellement pour voir si elle aurait pu concevoir des parchemins explosifs ou lever le sceau maudit de Yume. Hélas, elle s'était bien vite rendu compte qu'elle n'avait ni talent, ni la patience ou l'intellect pour réussir ce genre de tour de force...

Le lutin vert de Konoha s'ouvrit à mots couvert de ses suppositions aux médecins.
Hikari semblait à la fois agacée et désespérée et affirma avoir vérifié pour le poison. Se perdant un instant dans la vision de son opulente poitrine en sueur (eh, elle ne pouvait pas faire grand chose, alors autant profiter un peu du spectacle... Yum-Yum lui manquait...), Hako réfléchit : la doctoresse ayant ses entrées au palais et soignant le tyran local, elle devait donc savoir de quoi elle parlait.
Pas un poison, donc. Hako avait quand même envie de vérifier à l'aide d'une technique de son clan, au cas où la médecin n'aurait pas... donnée son maximum pour un inconnu. Ou se serait juste trompé : disciple de Sora et de son propre père qui jouait les empoisonneur à l'occasion, Hako savait que les poisons concoctés par les shinobi étaient rares et redoutable. Allait savoir quel recette horrible et occulte les moines fous auraient pu dégotter dans quelques écrits de leur temple ou sur le cadavre d'un des ninjas qu'ils haïssaient temps.

L'intervention de Ban eut l'approbation pleine et entière de la kunoichi vert-pomme, bien trop tête de mule pour abandonner. Ce homme vivrait ! Même si ce n'était qu'un mendiant inculte et sans rapport avec leur mission, Hako l'avait tiré des geôles fétides de ces cinglés qui s'étaient amusé à le torturer. Pas question qu'il meure !
"Oui, on doit le sauver !" s'enflamma la minuscule genin, la voix remplit d'une inébranlable détermination. "Pas un poison ? Hmmmm... Peut-être un art secret de moines ou de ninja..."
Elle lança un regard un poil hésitant aux deux docteurs. Bon, avec le combat de Sora, s'ils se posaient cinq minutes et réfléchissaient, ils ne tarderaient pas à griller sa couverture de toute manière.
D'autant plus que Ban allait l'examiner pour la soigner : le praticien des bas-quartiers devaient déjà avoir vu son lot de blessures... Une fillette normale aurait sans doute eut le bras complètement transpercé et présenterait une blessure horrible et sanglante et non quelques égratignures et une hémorragie déjà stoppée par ses kikaichuu.

Elle dédia un regard lourd de sens à Hikari.
"Désolé encore de vous entrainer dans toute cette histoire. Mais... On en peut pas fermé les yeux sur une vie en danger, non ?" déclara la jeune Aburame avec un sourire timide mais qui se voulait sûr d'elle et réconfortant. "On vous protégera et si vous le souhaitez, on parlera jamais de votre implication..."
Hako ne voulait pas que la doctoresse abandonne ou pire, s'en aille prévenir leur ennemi. Sa position sociale et ses accointance avec le seigneur lui assurait un bon train de vie, sans histoire. Rien ne l'obligeait à aider des inconnus (encore moins s'il s'agissait de shinobi). Néanmoins, c'était l'amie de Ban et la petite Aburame comptait là-dessus, ainsi que sur sa fierté professionnelle.

"On ne peut pas abandonner ! Ses plaies se rouvrent." continua donc la minuscule genin, décidée à être un peu plus franche avec ses compagnons d'infortune. "Ce n'est pas naturel et on n'arrivera à rien si on ne trouve pas la cause de sa... malédiction. Nous avons tiré ce malheureux des geôles du monastères, où ses zélotes inconscient passent le temps à flageller les novices et visiblement à torturer des gens, heureux de leur impunité vu leur connivence avec le pouvoir en place."
Le ton de la jeune Aburame s'était fait beaucoup plus froid, dur et mature que celui affichait quand elle jouait son personnage de fillette.
"Mettons-le nu. Si ce n'est pas du poison, quelque-chose le... contamine. Peut-être un sceau de Fuinjutsu, une marque ou une amulette."

Les docteurs pourraient sans doute déduire de ses propos qu'elle était une kunoichi, mais cela n'avait plus guère d'importance dans l'immédiat : il fallait sauver ce malheureux. Ban l'aiderait probablement malgré tout et si Hikari décidait de faire des siennes ou rebiquait, Hako se ferait un malin plaisir de lui signifier sa.. contrariété. Pareil si la doctoresse à l'opulente poitrine jouait les effarouchées ou tentait d'avertir la soldatesque.
Hako aida donc sans la moindre pudeur ou hésitation à dévêtir le malheureux, n'hésitant pas à réduire en lambeaux ses hardes ou même les pansements déjà en place (de toute façon, il faudrait les refaire si les plaies continuaient à se rouvrir).
La kunoichi vert-pomme inspecta longuement l'ex-captif, y compris ses dents, sa bouche et ses narines. Elle le renifla comme un petit chien, regrettant de ne pas être doté de l'odorat de son Inuzuka de mère : elle aurait sans doute vite repéré l'odeur d'un poison ou de l'encre.

"Allez, restez avec nous ! Luttez !" grogna la kunoichi vert-pomme, encourageant l'ex-prisonnier. "On vous a sortis de cet enfer, c'est pas pour nous claquer entre les doigts !"
Qu'est-ce qui pouvait provoquer cet état, si ce n'est le poison ou le Fuinjutsu ? Des insectes ? Il existait dans son clan une souche amateur de chair humaine, qui dévorait les gens de l'intérieur... Non, elle s'en serait déjà rendu compte et ça ne cadrait pas.
Hikari avait eut l'impression qu'il ne souhait plus vivre... Et si c'était réellement le cas ?
Une sorte de genjutsu qui le plongerait dans un coma où le malheureux subirait encore milles et une tortures ? Est-ce que cela se refléterait sur son corps réel ? Raaah, où était Akira quand on avait besoin de lui ?

En désespoir de cause, Hako lança un regard lourd vers Hikari et Ban, qui achevait de la soigner.
"Gaspillez pas trop sur moi, doc'..." grogna le lutin vert de Konoha, amère et déterminée mais toutefois reconnaissante. "J'suis bien plus résistante que j'en ai l'air."
Elle inspira lourdement avant de se décider.
"Je vais... tenter deux-trois trucs de mon cru. Ne soyez pas choqué, mais soyez prêt à entrer en action s'il a une réaction..."
Bon, adieu sa couverture... Mais elle n'avait pas le cœur de laisser crever cet homme. Pas après avoir vu l'état de cette ville,  des quartiers pauvres et de ce foutu monastère de monstres sans âme.

Promptement, Hako composa quelques mudra, avant de lever ses mains au dessus du blessée.
"Mushi Dokunuki !" souffla la minuscule Aburame, expédiant ses kikaichuu à la recherche et à l'éventuelle neutralisation d'un poison qui aurait échappé à Hikari. Elle lança un regard inquiet aux médecins, qui avait peut-être reconnu là une des fameuses techniques du clan Aburame de Konoha. Elle tenta de les rassurer. "Ils ne lui feront rien."
Et pour sa dernière hypothèses...
"Chakra Kyuin !" s'exclama la minuscule kunoichi, absorbant briévement le chakra au gisant, prenant bien soin de ne pas lui drainer toutes ses maigres forces. S'il était pris dans un genjutsu mortifère, peut-être que cela lui permettrait de s'en libérer. Ou que cela perturberait une éventuelle technique inconnu, quitte à ce qu'elle la subisse elle-même. Hako se savait particulièrement robuste.
Voilà, elle avait tout tenté, même au risque d'outré ses alliés de circonstance. Hako n'était pas médecin, mais elle avait fait de son mieux avec ces maigres moyens de genin.

Hélas, l'univers semblait conspirer contre les konohajin. Une annonce sinistre enflamma la colère du lutin vert de Konoha.
Le seigneur Matsuba Kinnori était mort. Yume et Akira devait avoir réussit leur mission... Mais ils semblaient avoir été fait prisonnier !
Sora-senseï était-il dans le lot ? Non, c'était trop tôt et on parlait tout de même d'un jônin... Et l'annonce avait mentionné que deux captifs.
Les imbéciles !
Ils (Akira) s'étaient sans doute précipité et avait occis le seigneur séance tenante ! Le meurtre devait passer pour un accident ! Et ils (Akira) avaient été assez nazes pour se faire capturer malgré le Byakugan de Yume !

Le premier réflexe de la jeune Aburame aurait normalement été de tout abandonner séance tenante, de charger dans une rage folle jusqu'au monastère et de le ratiboiser (avec ses occupants) à coups d'explosifs et de Poing de la Justice.
Mais elle avait une autre vie entre les mains. Des médecins sans doute désormais apeurés par leur complicité forcée avec des ninjas qui avaient peut-être occis leur seigneur.
Mais le cerveau du lutin vert de Konoha tournait à plein régime, trop concentrée sur l’énigme posée par l'ex-captif aux blessures éternelles.

On lui avait souvent répété : charger bille en tête ne servirait à rien !
Si elle se précipitait au secours de Yume, elle ne ferait que révéler sa présence et celle de sa planque chez les médecins. Malgré son héroïsme et son incroyable puissance, elle ne pouvait décemment pas espérer abattre tout un monastère de fanatiques fous.
Sans parler de la soldatesque déjà sans doute à cran après la mort du seigneur et le combat en ville de Sora.
De plus, l'annonce n'avait parlé que de capture et de crise cardiaque. L'assassinat n'était pas avéré. Pour l'instant, ses alliés (si c'était bien eux, il restait la possibilité que les gardes est chopés quelques pauvres pégu parce qu'il fallait quelqu'un à blâmer) était en prison, mais pas menacer dans l'immédiat. L'enquête était en cours.
Elle avait donc encore un peu de temps.

Hako pris donc une profonde inspiration pour se calmer et desserra les poings qu'elle avait fermés inconsciemment.
"Bien, voilà que les choses se compliquent un peu..." grinça la kunoichi vert-pomme d'un ton acide. "Cet homme doit vivre et se remettre. Vite."
C'était désormais quasiment un ordre qu'elle donnait aux médecins.
"Il doit être stabilisé et j'aimerai l'interroger avant de devoir... M'absenter."
Comprendre : assaillir un monastère... Hako avait encore un atout dans ses manches : le souterrain. Il menait après tout aux geôles du monastère. C'était risqué, car les moines pouvaient avoir réaliser que c'était par là que c'était enfuit leur captif... Mais ferait-il le lien entre le malheureux et les ninjas ?
Et même si cela regorgeait de piège, Hako espérait pouvoir les déjouer ou s'en sortir quand même, portée par la rage de vaincre.
Passer par le passage secret permettrait aussi d'éviter de trop se faire remarquer, notamment par la garde.

Donc : continuer de soigner le malheureux martyr, au moins pour un temps. Ses insectes avaient dû délivrer son message à Yum-Yum : la jeune Hyûga savait donc où la trouver. Hako faisait pleinement confiance à son amante : bien que souvent un poil timorée (selon les normes de la jeune Aburame), elle était une kunoichi surpuissante. Ce n'était pas une cellule qui la retiendrait bien longtemps. Au pire, elle pourrait semer la zizanie (les illusions d'Akira pourraient aider, pour une fois), le temps qu'elle monte son expédition de secours.
L’appui de Sora serait le bienvenue, mais Hako était prête à s'en passer si nécessaire. Après tout, le jônin avait d'autre chat à fouetter et pourrait jouer les croquemitaines en ville et entraîner la soldatesque à ses basques, laissant le champs libre pour une opération coup de poing de la jeune genin. Il avait dû déjà éliminer l'archer qui les avait attaqué de devait sans doute gagner une position stratégique.
Hako grogna, espérant juste que son senseï ne rapplique pas ici avec toute la milice aux fesses... Naaaan, c'était un jônin quand même. La petite Aburame lui aurait bien envoyé un message d'insectes, mais elle devait économiser son chakra si elle voulait tenter de sauver Yum-Yum et Akira.



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Eteindre le feu de l’intolérance



Fuir ou combattre. La vie de shinobi est faite de choix. Et lorsque la présence oppressante de la mort se glisse de plus en plus sur les épaules des guerriers de l'ombre, il n'y a plus de temps pour laisser quoi que ce soit au hasard. Cette histoire au fond, n'est peut-être qu'une infime d'un grand tout encore plus vaste que nos quatre héros et pourtant. Dans ce tumulte chaotique qu'aura été cette mission, aussi bien d'un point de vue du hasard que des péripéties humaines qu'il en retourne, l'inéluctabilité se ressert sur trois âmes. De futurs héros ? Seul l'avenir nous le dira, mais déjà, en cet instant fatidique, où tout semble s'écrouler... La chance, elle, semble vouloir leur sourire.

Sora.

Fier d'un esprit acerbe, et doué de toutes les qualités d'un homme juste, bon et de l'expérience du combat, l'Inuwashi n'avait en réalité pas bouger. Sous forme hybrid, il pense à toutes les éventualités, se demandant si en usant d'un poison drainant le chakra, son ennemi ne tomberai pas à terre. Une possibilité parmi des milliers d'autres. Mais il ne peut se permettre de laisser à la chance une seule emprise sur le destin de cet équipe. La mort rode et les Genin qui l'accompagne ne mérite pas de subir le poids de ses erreurs.

Finalement, alors que l'archère se rit de lui, le calme semble le reprendre, mettant fin à sa transformation, lui rendant sa forme humaine. L'oeil clos, il pense à Akira et Yume, sans doute encore captif de leurs ennemis. Doit-il aller à leur rescousse ? Non. Il ne le peut. Car fuir devant un tel adversaire viendrait à exposer leurs vies à un danger plus grand encore. Son esprit se tourne vers Hako, le lutin vert-pomme de Konoha dont l'attitude plus qu'exemplaire ne mérite pas d'être bafoué en accourant vers elle. Après tout, elle est la gardienne de trois vies innocentes et connaissant les aptitudes de celle qui a survécu à Baransu, il devait faire confiance.

Croire. Une notion si abstraite pour les guerriers de l'ombre. Concevoir que l'espace d'un instant, son statut, sa puissance ou ses aptitudes peuvent ne pas être la solution d'un problème. Peu à peu, une idée lui vient en tête. Le jugera-t-on ? Seuls les vainqueurs écrivent l'histoire, ceux qui fuit ou meurt ne tombent que dans l'oubli. Et en tant que Jounin, si quelque chose doit arriver à quelqu'un...

Son œil s'ouvre, remplit d'une détermination nouvelle, faisant taire soudainement son adversaire qui reprend son sérieux. Tombant de sa branche, elle s'avance de quelques pas vers l'homme-oiseau, dont le compagnon se met à tournoyer dans le ciel. La tension monte, les deux guerriers savent qu'un seul shinobi sortira de ce duel. Et alors que la mort s'invite comme une évidence, les deux opposants se mettent à sourire. Mourir au combat, pour défendre la cause. Tel est la voie.

Le temps semble ralentir, les combattants rentrent en mouvement, dégainant une première salve de flèche qui s'entrechoquent, créant des étincelles à l'impact. Une deuxième tentative qui se solde par une esquive mutuelle. Telles deux ombres, Sora et Masaru s'affrontent, devinant les gestes de l'autre, répondant par la même puissance, jusqu'à ce que l'un d'entre eux, finisse par tomber. Le fracas de l'affrontement résonne dans toute la gorge, créant la curiosité de certains gardes qui, voyant l'un des Capitaines de la Garde se battre, sonnent l'alerte. Une cloche tinte à l'horizon alors que le visage de l'Inuwashi laisse transparaître un léger rictus. Pourquoi ? Bientôt toutes les garnisons viendront en soutiens à Kazehara, alors, pourquoi ce sentiment de satisfaction ?

Le combat continue, et le métal s'entrechoque tandis que la vitesse des deux adversaires augmente. Bientôt, il est presque indicible de conter la furie des attaques millimétrés des deux opposants tant leurs niveaux semble égale. Le temps file, et l'étau se resserre sur l'Intendant de Konoha qui, grâce à son lien avec le Roi du Ciel, est prévenu de l'arrivée des garnisons du Seigneur. Il est temps. se met-il à penser, sifflant son compagnon qui, en un piqué des plus majestueux, plonge vers son camarade qui réalise les signes incantatoires d'une arcane cachée de son clan. Une lumière aveuglante perturbe la vision de l'archère et des renforts. Un épais nuage de fumée recouvre le champs de bataille et lorsque, enfin, la poussière retombe, la peur reste l'unique maîtresse.

Car ce n'est pas un homme, mais une bête gigantesque qui se dessine dans les voûtes dansantes de la terre. Un monstre à l'allure d'oiseau, dont la grandeur n'a d'égale que sa puissance. D'un coup d'aile, il envoi valser une bonne partie des gardes, provoquant une panique tandis que Masaru se jette à corps perdu contre son nouvel opposant. Mais c'est sans compter l'oeil du faucon qui perçoit l'attaque, et par un simple réflexe musculaire, s'empare du corps de la jeune femme, le plaquant sauvagement à terre avant que ses serres ne lui transperce la peau. Son hurlement résonne, s'insinuant dans l'esprit des renforts dont les jambes tremblent déjà. Jamais il n'aurait pensé devoir se battre contre un titan pareille ! L'un d'eux brandit une bannière accroché à une lance. La cloche résonne à nouveau, mais cette fois-ci, c'est un tout autre son qui en sort.

La terre se met à trembler sous les coups de pattes du démon qui pique, tranche et fauche les vies des pauvres hommes qui lui font face. Mais très vite, un autre son se fait entendre. Celui de dizaines, voir, de centaines d'hommes, qui au loin descendent en trombe les escaliers du monastère, guidés par un homme à la carrure de Titan. Une nouvelle bataille et un nouvel opposant pour le Jounin qui, malgré sa force bestiale, arrive à sourire. Oui, il a réussi son plan, tout était calculé. Certes, il s'agissait là d'un pari risqué, mais dans son cœur, il sait qu'il n'a pas d'autres choix que de faire confiance à ses camarades et si pour cela, il doit se sacrifier, alors il s'agirait de la plus belle des morts qu'il aurait pu avoir. La bataille continue, mais très vite, le but n'est pas de tuer, mais d'enrager ses adversaires, tandis que dans un hurlement semblant marqué sa peur, il commence à fuir, menant à sa suite les troupes armés du monastère et de Kenichi hors de la ville. Combien de temps pourra-t-il les tenir loin d'Hako, Akira et Yume ? Il n'en sait rien, il fera de son mieux. Et alors qu'il commence à disparaître avec sa suite, un hurlement, résonne dans tout le village. Une voix, que seuls ses élèves pourront comprendre.

« Je m'en remet à vous, rendez moi fier ! »

~

Akira


La malchance. Une fois de plus, le jeune Uchiha albinos voit une opportunité de briller lui filer entre les doigts. Pire ! Le voilà enfermer dans une geôle, passant pour le bourreau d'un crime qu'il n'a même pas commit. Déjà dans son esprit, tourne et retourne les commentaires de sa camarade vert-pomme. Une habitude à force ? Sans doute, mais la rage qu'il ressent est complète sans pour autant le consumer. Il faut qu'ils se bougent, ils n'avaient pas le choix et en toute franchise, rester prisonnier pour le restant de ses jours n'est pas vraiment dans les projets du jeune homme dont le destin fabuleux l'attends autre part.

Très vite, l'esprit analytique d'Akira lui permet de mettre en place un plan. Face à eux, des dizaines, voir des centaines de gardes. De l'autre, un blessé mortel, un fils de seigneur bafoué et sa camarade. Sur un jeu d'échec, la partie semblerai perdu d'avance, et pourtant. Témoignant de facultés intellectuels hors normes, le jeune homme se relève, faisant part de son plan à la jeune Hyuga qui, remplit d'une confiance aveugle envers son « petit frère », décide de le suivre sans broncher. Les mots sont échangés. Chacun sait ce qu'il doit faire. La tension monte, tandis que la jeune femme s'avance vers les portes, les détruisant avec une facilité des plus déconcertantes.

Mais pas le temps de niaiser pour Akira qui déjà met en place son piège, le temps que Yume se saisisse du Colosse et sorte accompagné de Migumo. Pour les Konohajin, il n'y a aucun doute, fuir n'est pas une solution. Jamais un Genin de cet équipe ne laissera des innocents subir le courroux de personnes mauvaises qui ne cherchent qu'à détruire ce que tant de belles âmes ont essayé de préserver. La toile de foudre s'étend sur le sol piégeant les pauvres gardes qui succombent au choc, s'étalant sur le sol. C'est le moment que choisi l'albinos pour lancer son illusion de zone. C'est alors que des dizaines d'Uchiha surgissent des tréfonds du donjon, s'abattant sans relâche sur les pauvres moines du monastère encore présent. Eux qui avaient porté une haine sans pareille pour le Clan à l'éventail, se voient submergé par une vague d'Akira prêt à en découdre avec le moindre d'entre eux.  Tout semble bien se passer tandis que le stratège voit sa camarade filer avec les deux hommes vers la cour principale où se trouve le chemin menant à l'extérieur, bien aider par la foule de détenteur de sharingan qui s'abattent sur quiconque commence à trop s'approcher d'eux.

Conscient de son effet de surprise, l'Uchiha avance, tentant de maintenir le « peu » de moines qui se trouve dans le monastère. Un fait qui ne manque pas de lui sauter aux yeux alors qu'il se demande ce qu'il peut bien se passer. Mais c'est sans compte le hurlement du Colosse, appelant Yume qui finit par distraire le jeune prodige, le poussant jusqu'à une rambarde où il peut voir en contre-bas sa camarade en prise avec un homme, dont l'armure et la carrure ne laisse place à aucun doute sur qui il s'agit. Mais tandis que le doute commence à s'insinuer dans son esprit, une voix, inhumaine, transcende l'espace. Un cri, porteur d'un message pour le jeune homme qui se retrouve face à un dilemme. Fuir, ou combattre. D'un saut il peut rejoindre le champs de bataille, tandis que dans sa tête résonne la voix de son senseï.

« Je m'en remet à vous, rendez moi fier ! »

~

Yume.


L'injustice. Une fois de plus, la jeune Hyuga voit la politique et la justice des hommes bafouer de pauvres vies innocentes. Le cœur serré par tant de vilenie, la belle kunoichi tente de trouver une solution à tout ce merdier, se demandant comment ils allaient bien pouvoir se sortir de cet enfer, mais surtout, comment ils pourraient aider le pauvre Migumo à s'en sortir, tandis que la vie de Po semble sur le point de s'éteindre. Mais alors qu'elle voit l'Uchiha, le regard perdu sur le sol, un message lui parvient, portée par une singulière petite messagère qui lui transmet une information des plus capitales. « Sora se bat. Suis en planque chez le médecin Ban. »

Mais alors qu'elle s'apprête à en faire part à son camarade, ce dernier se relève, lui présentant le début d'un plan qui semble bien risqué. Pourtant, s'il y a bien une chose que la jeune femme ne fera jamais, c'est de douter sur l'intellectuel du jeune Uchiha. Comme une évidence, elle accepte de le suivre dans son entreprise, prenant conscience de toutes les parties du plan avant de se mettre immédiatement en action. Chargeant ses mains de chakra, elle défonce sans aucun mal la porte de la geôle, créant un brouhaha qui, très vite, ramène des gardes qui tombe immédiatement dans les pommes après avoir subit le piège d'Akira. Du temps. Voilà ce qu'il venait de lui offrir alors qu'elle se saisit du Colosse, cherchant à le porter lui et son Maître, loin de tout ceci.

Mais alors qu'ils s'apprêtent à passer la porte, des bruits de pas se font entendre dans le couloir. Des moines et des gardes arrivent, prêt à en découdre avec les prisonniers cherchant à s'échapper. Et alors que la jeune femme voit la fin lui arriver droit dessus, une ombre passe à côté d'elle, suivi d'une autre, puis d'une autre, tandis que bientôt, c'est une vague d'Akira qui déferle sur les ennemis, les plaquant au sol, leurs marchant dessus, laissant un libre passage pour la belle Yume qui s'engouffre aussi vite qu'elle le peut.

Instinctivement, Migumo lui montre le chemin pour accéder à un passage secret qu'il empruntait lorsqu'il était petit. Sans doute le même que lui avait parlé Hako. Mais pour cela, il fallait qu'ils descende jusqu'à la grande cour où se situait ce passage. Et elle se devait de l'avouer, sans la présence de son « petit frère », sans doute n'aurait elle jamais pu aller aussi loin ! Forçant du plus qu'elle pouvait pour ne pas réduire à néant les efforts de l'Uchiha, la Hyuga pressa le pas, arrivant relativement vite au passage secret que l'héritier légitime ouvrit sans attendre, provoquant l'ouverture d'une porte immense menant à un tunnel. Une aubaine pour eux ? Oui. Mais alors qu'elle posa un pied vers le salue, un frisson étrange lui parcouru l'échine.

Sans se retourner, elle savait. Cette présence, ce chakra, ce sentiment de puissance. Il n'y avait aucun doute pour la combattante dont le cerveau calculait toutes les possibilités. Mais si l'esprit est une faculté de la belle Yume, le cœur en est un maître plus convainquant. D'un murmure, elle glissa l'information perçu par Hako à Migumo, lui ordonnant d'aller la quérir. Et si ce dernier voulu à un moment donné protester, la jeune femme ne lui laissa pas le choix, le projetant lui et son lourd camarade dans l'interstice de la porte avant d'en refermer l'accès.

Etait-ce de la folie ? Ou simplement son cœur, qui l'avait motivé à agir de la sorte ? Alors que le chaos provoqué par la myriade d'Uchiha continuait, elle savait qu'en se retournant, elle ferait face à l'homme par qui tout avait commencé. Etait-elle assez forte pour le mettre en échec toute seule ? Que pouvait-elle bien se dire en un moment pareille ? Mais tandis que le doute commence à s'insinuer dans son esprit, une voix, inhumaine, transcende l'espace. Un cri, porteur d'un message pour la jeune femme qui se retrouve face à un dilemme. Fuir, ou combattre. D'un mouvement elle peut se lancer sur le champ de bataille, tandis que dans sa tête, résonne la voix de son senseï.

« Je m'en remet à vous, rendez moi fier ! »

~

Hako.


L'impuissance. Une fois de plus la jeune Hako l'était face à une situation qu'elle n'arrivait pas à contrôler. Tout partait dans tous les sens, et aucune logique ne semblait ressortir de tout ça. Qu'on lui demande d'être calme et sage alors qu'elle était plus productive en électron libre. Les agissements de Sora, pourtant Jounin, qui se révélaient être encore plus irréfléchis qu'un Genin sortant de l'Académie. Akira et Yume hors d'attente, sans doute en danger face à de vilains méchants qu'elle aurait pu corriger d'un coup de pied bien placé ! Rien n'allait. Et si ce n'était pas suffisant, il y avait cet homme, qui ne semblait pas vouloir se remettre sur pied alors que tout était fait pour. L'agacement semblait commencer à monter chez la jeune Aburame. La vie d'un innocent et de ses amis étaient en danger et elle était là, à devoir faire le chaperon tandis que d'autres se battaient sans doute. Il fallait cependant qu'elle reste concentré sur sa tâche. L'heure n'était plus aux entourloupes, mais bien à l'action, si bien qu'elle finit par se dévoiler, provoquant la stupéfaction de Ban qui pourtant, à l'instar d'Hikari, afficha à épais sourire en voyant pareil prodige. Car de sa vie de médecin, il n'avait jamais qu'entendu des rumeurs sur ce Clan aux Insectes dont les compétences médicales étaient, à ses yeux, un puits intarissable de savoir. Cependant, de l'autre côté, Hikari semblait plus, dégoûté, plus indigné que la jeune fille avec qui elle parlait de garçon il n'y a pas si longtemps puisse être une shinobi. Très vite, elle a un geste de recul pour le corps, laissant la jeune femme faire ce qu'elle a à faire.

Son attention se porte uniquement sur le corps du prisonnier. Usant de ses compagnons, elle cherche à déceler le moindre poison, la moindre anomalie qui pourrait expliquer son état. L'idée d'un genjutsu lui vient soudainement à l'esprit, la poussant à réaliser une autre technique pour perturber les flux de chakra... Mais rien. La mort semble avoir son emprise sur le pauvre homme et ne désire pas la lâcher. C'est un fait, il doit mourir et le lutin vert-pomme ne doit pas s'en offusquer, c'était son destin et nul ne peut rien y faire.

« Patronne, patronne ! Hey,hey c'est moi ! » lui murmure soudainement un de ses insectes posés sur son épaule, le tirant de ses songes. « On a fini de faire l'inspection, pas de poison, ni de fuinjutsu, ni de quoi que ce soit d'autres à signaler ! Par contre, c'est pas beau à voir là-dedans ! Plusieurs organes sont touchés, mais c'bizarre. C'comme si on avait refermé et ouvert à nouveau ses blessures, mais avec du chakra tu vois patronne ? Et genre ça, cinq ou six fois en peu de temps vu comment cicatrise ses tissus. D'ailleurs là, ça commençait à s'ouvrir à nouveau ! »

Le problème ne venait donc pas d'un fuinjutsu ou d'un quelconque poison, alors d'où pouvait-il venir ? Se dire qu'on avait refermé et ouvert ses plaies cinq ou six fois et en peu de temps ? Ce n'était pas possible, les deux seuls personnes qui l'avait touché était Ban et Hikari qui s'étaient relayés à tour de rôle et... serait-ce le fait d'un des deux médecins ? L'un d'eux serait-il un traître cherchant à mettre fin aux jours du prisonnier ? Hako avait-elle été aussi aveugle tout ce temps ? Mais tandis que le doute commence à s'insinuer dans son esprit, une voix, inhumaine, transcende l'espace. Un cri, porteur d'un message pour le lutin vert-pomme qui se retrouve face à un dilemme. Fuir, ou combattre. D'un mouvement elle pouvait se retourner et voir que la femme à l'énorme poitrine s'était volatiliser tandis que dans sa tête, résonne la voix de son senseï.

« Je m'en remet à vous, rendez moi fier ! »

~

Impuissance, injustice et malchance. Trois mots qui aujourd'hui définissent ce que vous étiez hier. Pourtant, un cri qui s'élève dans le ciel vous laisse le choix. Serez-vous les héros de demain ? Genin, tout repose sur vous dorénavant.

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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

J’avais sincèrement cru qu’on allait s’en sortir. Elle avait pu partir, j’arrivais à maintenir nos ennemis à distance et tout se passait bien. Jusqu’à cet instant, jusqu’au cri qui me fit me pencher vers l’extérieur pour voir Yume en prise avec une personne qui était bien trop impressionnante pour ne pas être dangereuse. Je ne pouvais pas la laisser là. Elle devait évacuer nos alliés, elle ne pouvait pas rester aux prises avec un ennemi. Sans réellement réfléchir je sautais par-dessus la rambarde pour atterrir sur le dos de l’homme. Y collant mon ultime parchemin explosif, je me reculais à la hâte pour lancer un Jibashi, une course d’éclairs rampant jusqu’à lui pour finalement l’électrocuter. « Fuis. » lui ordonnais-je alors que j’envoyais une nuée de Shuriken reliés à mes doigts par des fils. S'il voulait s’en défaire, il faudrait qu’il évite les changements de direction.

Sora semblait avoir fait une part de son travail, et ce n’était pas spécialement pour lui que je venais de me mettre en danger. En fait, ça avait été instinctif, car elle était une amie, ma famille et que je l’avais envoyée au front sans réfléchir. J’avais les mains qui tremblaient. Je pense qu’une partie de moi devait avoir compris ce que je venais de faire et savais aussi que c’était suicidaire. Une autre partie pensait à mon illusion encore en cours, aux complications que cet homme aurait à avoir du renfort. « Katsu. », soufflais-je alors pour enclencher mon parchemin et attirer toute l’attention de l’homme si je pouvais encore en manquer.

« Je m'appelle Uchiha Akira et j’ai un Sharingan. », ils avaient du mal avec ça non ? « Tu préfères la fille ou le garçon avec des yeux magiques ? », qu’elle parte loin, assez pour que moi-même je puisse disparaître car là… J’étais vraiment pas dans une position de force. J’étais le gars qui agissait en arrière, qui combattait en support, jamais en face. Certes j’avais repris mes distances, mais ce n'était pas assez, pas quand le contact serait évidemment le seul moyen de protéger Yume. J’allais devoir y arriver, quoiqu'il en coute.



☽ • ☾
ft. Sora, Yume & Hako




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Hyûga Yume
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Aller ! Plus vite ! Plus vite ! Nous ne pouvions nous permettre de trop traîner. Migumo devait avancer en soutenant Po et mon petit frère de cœur nous couvrait. Akira par pitié… reviens-moi vivant. J’avais compris où on devait se rendre. Chez le médecin Ban… Mais à cet instant il fallait protéger l’homme, le véritable héritier, on ne pouvait pas non plus le laisser en plan. Je faisais au plus vite pour, au-besoin, retourner en arrière et retrouver mon petit frère. Il ouvrit, Migumo… Mais je le sentis que je ne pourrais pas passer. Non, la puissance derrière moi me l’interdisait. Je regardais Migumo.

« Vous avez intérêt à être en vie. Planquez-vous et pansez vos blessures en attendant votre heure. »

Je refermais derrière lui la porte, lui interdisant de répondre à l’ordre ainsi qu’à l’endroit où je lui avais dit d’aller. Je fermais les yeux, pas besoin de Byakugan pour savoir où frapper. Cette fois… c’était mes flèches qui avaient soif de sang. Je me retournais lentement vers l’homme silencieusement. Un duel donc ? Sensei. Vous serez fier de moi. Vous êtes le seul, en dehors de Naoshige parmi les adultes, à croire en moi. Je vous rendrais fier. Je combattrais. Je ne pus faire un mouvement qu’Akira se jeta sur l’homme en m’ordonnant de fuir. Non. Ceux qui abandonnent leurs compagnons sont des moins que rien. Je ne fuirais pas. Mais il avait l’attention de l’homme et avec sa toile électrique. Et il venait de se mettre une pancarte sur le front et une cible sur le cœur. J’avais encore moins de raison de l’abandonner. Je saisis mon arc et une flèche embrassa mes doigts, se gorgea de mon chakra et je lâchais mon trait en bondissant vers Akira. La flèche fonça sur notre adversaire.

« Ensemble Akira-kun ! »

Je ne lui laissais pas le choix. Il avait déjà trop donné pour que moi-même je ne puisse me salir les mains rien qu’un peu. Je lui fis un signe de tête, bouge Akira ! Bouge si tu peux ! Une nouvelle flèche fendit l’air jusqu’aux pieds de notre cible et explosa en un haut nuage de fumé. De quoi l’aveugler pour quelques minutes ! Je jetais un regard à Akira et lui offris un sourire. Il était l’heure de leur montrer ce qu’un duo de la Team 2 valait. Qu’ils nous craignent alors que nous n’étions même pas au sommet de notre puissance ! Le regard que j’avais offert à Akira voulait tout dire : Je ne partirais pas sans lui. Et si nous devions fuir cela serait ensemble. Je le protégerais, c'était mon devoir.

« Réveille les loups ! »

De mémoire il avait une technique de chien de foudre. Il pouvait les lancer sans problème !

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Aburame Hako
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Éteindre le feu de l’intolérance

Rien ne marchait !
Aucune trace de poison ou de sceau de Fuinjutsu. Colère et désespoir envahissait peu à peu la petite Aburame. Elle devait sauver cet homme ! Elle devait aller rejoindre son aimée (et l'autre albinos aux yeux magiques au rabais) avant qu'une nouvelle catastrophe ne les frappe.
"Réfléchit, Hako, tu as forcément raté un truc..." marmonna pour elle même la kunoichi vert-pomme, de plus en plus désespérée.
Elle en était réduite à abandonner sa couverture et à révéler ses pouvoirs de kunoichi et pire encore, ceux de son clan.
Évidemment, Hikari ne sembla pas apprécié cette démonstration répugnante à base d'insectes grouillants. Ban, bien que fortement surpris, sembla plus intéressé par l'art étrange de la jeune Aburame.
Devait-elle abandonner ? La vie de cet inconnu valait-elle tous ces efforts et de mettre en danger Yume et Akira ?

C'est alors que ses légions l'informèrent d'un fait étrange : ses insectes avaient inspectés le corps (et même son intérieur) à la recherche de toxine ou autre maléfice de Fuinjutsu, en vain.
Mais les kikaichuu, en bon prédateur de chakra, avaient repéré une étrange signature énergétique.
Du chakra avait été utilisé pour à la fois panser les blessures, même interne, mais aussi pour les rouvrir.
Les yeux d'émeraude de la petite genin s’agrandirent.
Hako se mit littéralement à vibrer de rage, laissant transparaître la furie de son essaim.

Quelle idiote !
Le lutin vert de Konoha était la fille d'un ninja-médecin. Elle n'avait pris en compte que le cote médecin. Pour quelqu'un de fondamentalement compatissant (et obstiné) comme Hako, un docteur devait tout faire pour sauver son patient.
Mais l'Iroujutsu pouvait aussi être une arme de guerre ou d'assassinat...
Vu qu'elle avait écarté toutes les causes possibles... Il ne restait que le sabotage !
La minuscule kunoichi tourna un instant son regard vers Ban.
Non, le médecin tentait de faire de son mieux depuis le début malgré ses maigres ressources. Il lui aurait été facile de se déclarer impuissant, de bacler en douce son travail et de laisser agoniser l'ex-captif.

Une autre personne n'avait fait que renâcler, jouer les défaitistes et user de ses dons à contrecœur. Une médecin à l'ample poitrine, qui servait ce porc de tyran local.
"Hikariiii..." siffla méchamment la kunoichi vert-pomme, cherchant des yeux la doctoresse traîtresse.
Un hurlement de son sensei distrait hélas un instant la jeune Aburame, qui tarda à voir s'éclipser la perfide médicastre.
"Ban ! Soignes-le une dernière fois !" ordonna sans coup férir la petite genin tout en pansant de nouveau les blessures de l'ex-prisonnier avec ses insectes. "Il n'y aura plus d'interruption ou d'aggravation : c'était l’œuvre de cette garce d'Hikari ! Mes insectes ont sentit son chakra qui aggravait les blessures !"

Mais pourquoi ? Quel danger représentait cet martyr aux yeux de la doctoresse ? Souhaitait-elle briller aux yeux de son maître en effaçant la preuve vivante (ou plutôt moribonde) de exactions des ces moines fous ?
Pour la savoir, Hako se précipita illico sur ses traces, dégainant deux kunaï.
Porter par la rage, la kunoichi vert-pomme n'avait qu'un but : stopper la médecin traîtresse avant qu'elle ne donne l'alerte plus avant.
Se servant de ses kunaï comme piolets, elle bondit sur un mur, prête à s'abattre sur la doctoresse pour l'immobiliser au sol dès qu'elle l'apercevrait.
Une fois Hikari neutralisée, elle pourrait laisser Ban soigner l'ex-captif, en espérant qu'il reprenne conscience. Et enfin elle pourrait voler à la rescousse de Yume et d'Akira...



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Eteindre le feu de l’intolérance



Qu'est ce qui défini un héro ? Est-ce son train de vie ? Tous les instants de son existence, dictés par un code, une manière de penser ? Dans certains mondes, un héro se défini par les gens qu'il cherche à sauver, pour d'autres, il ne s'agit en réalité que de trois ou autre moments. Des instants infimes dans l'existence qui nous mettent devant deux possibilités, faire le bien, ou au contraire, faire le mal. Et en cet instant de pure chaos, le trio le plus incroyables de Konoha vient de prouver que le courage n'est pas qu'une affaire des puissants de ce monde. Eux aussi, Genin qu'ils sont, peuvent prouver que dans leurs cœurs, sommeille les prémisses d'une véritable Légende.

Hako.

La colère et la rage animent la jeune Aburame. Comment ne pas la comprendre ? Elle qui a cru en la bonté des médecins, en ce serment que tous sont supposés suivre quoi qu'il leur en coûte. Aujourd'hui, elle voit ses croyances bafoués, et sa naïveté est mise à jour de la pire des manières. Trompée par la belle et sulfureuse Hikari, le lutin vert-pomme de Konoha n'arrive plus à se contrôler. Son hurlement, aussi puissant que féroce trahit toute la tristesse qui, à cet instant, s'est tout bonnement transformé en désir de vengeance. Comment a-t-elle pu lui faire ça ? Mettre à mal la vie d'un innocent, tout ça pour sauver sa situation ? Quel monstre peut faire une telle chose ?
Et si ces questions peuvent tournoyer dans l'esprit de la jeune femme en devenir, ses pensées elles, sont dirigées vers un seul point : Retrouver cette pétasse.

Hurlant ses ordres à Ban, ce dernier ne cherche pas plus à comprendre et s’exécute sur le champs. Il y a un temps pour tout, et il le sait, les réponses à ses questions viendront plus tard, pour l'heure, il se doit de sauver, encore une fois cette pauvre victime. Pourtant, ses forces s'amenuisent de plus en plus. Arrivera-t-il à gérer la fatigue ainsi que le sauvetage de cet homme ? Au fond de lui-même, il sait qu'il n'a pas le choix. Non pas parce qu'il a peur des répercutions que cela aurait avec la jeune fille qui part en trombe à la recherche d'Hikari, mais bien parce que si jamais il n'arrive pas à sauver cet innocent, jamais son âme de médecin s'en relèverai.

Pendant ce temps, au dehors, une traîtresse court comme si elle avait le diable aux fesses. Et dans le fond, sans doute aurait-elle préférée avoir Satan et ses légions de démons plutôt que le lutin vert-pomme. Car une chose est sûr. Rien n'est plus vicieux et dangereux qu'un lutin mal luné. Et c'est sans attendre qu'elle prend en pleine face, ou du moins de plein dos l'assaut d'Hako, qui, avec une agilité digne d'un guépard, fond sur sa cible après l'avoir repérer. L'assaut est sans équivoque, la jeune femme aux formes plantureuses tombe face contre terre. Et si l'on pourrai croire que l'épaisse poitrine aurait pu servir d'airbag à sa chute, il n'en fut rien pour son visage qui vint heurter le parvis rocheux d'un chemin menant à une maison. Son nez ? Fracturé. Sa dentition ? Partiellement défoncée. Pourtant, la pauvre doctoresse n'aura guère le temps de s'en faire, car de son crâne, s'extirpe déjà un épais filet de sang qui, peu à peu, se transforme en une flaque cramoisie.

Une de moins.

Qu'allait faire la jeune guerrière dorénavant ? Prendre des nouvelles de la pauvre victime ? Ou aller aider ses amis ? Ce qu'il a de sûr c'est que le temps lui est compté et que, si d'aventure, elle se rendait vers l'entrée du monastère, seule voie permettant à l'heure actuel un accès rapide vers ses compagnons, elle ferait la connaissance d'un homme for charmant. Un gentleman, qui, en la voyant arriver, lui proposera de faire demi-tour gentiment. Un nouvel obstacle pour l'Aburame ?

Akira et Yume.

L'amour et l'abnégation. Voilà ce qui pousse parfois les héros à se dévoiler. Pourtant, ici, l'altruisme n'est pas le mettre mot qui anime ce duo aux pupilles incroyables. Non, il s'agit avant tout d'une évidence, une affection entre les deux protagonistes qui, malgré leurs désirs de sauver l'autre, vont se battre ensemble pour faire face à l'adversité. Après tout, qui a dit que les héros combattaient seuls ? Certainement pas Akira qui, après avoir redoublé d'ingéniosité et d'un sang-froid à tout épreuve, a fini par sauter directement dans la gueule du loup, profitant de l'effet de surprise pour coller un parchemin explosif sur le dos du samouraï qui, sentant l'appuie, se retourne en dégainant son sabre. Prêt à frapper celui ayant osé le toucher, il se voit pourtant dans l'incapacité de bouger, subissant de plein fouet une attaque électrique qui le fige sur place avant de lui tirer un lourd hurlement. Métal et foudre ne font guère bon ménage et le pauvre Kenichi l'apprend à ses dépends.

Genou à terre, pointe de lame se reposant sur le sol, le pauvre homme ne pensait pas avoir à faire à autant de résistance de la part de simples enfants. Mais c'est mal connaître les membres de cette équipe, dont la représentante Hyuga n'hésite pas à décocher deux flèches. L'une, pour faire mal, l'autre, pour aveugler. Et si la première touche sa cible en plein dans la hanche, la seconde quant à elle, les plonge dans l'inconnu la plus totale. Dans ce brouhaha ambiant que continuent à faire les faux doubles d'Akira, l'ouï n'est plus une option pour prévenir une quelconque riposte, quant à la vue, la princesse vient de réduire cette possibilité à néant. Une chance, que les deux jeunes gens possèdent un attribut leurs permettant de faire face à ce genre de problème, alors que les hurlements d'une explosion se font ressentir dans la pièce.

Pourtant, alors que la suite de l'assaut se profile avec une autre attaque de l'enfant du tonnerre, le duo n'a guère le temps de se réjouir qu'au dernier instant, couvert par la propre attaque de Yume, une lame de chakra se dirige droit sur eux. Visiblement, la fumée ne semble pas poser énormément de problème au Samouraï que les Genin perçoit à travers la découpe du chakra. À travers cette interstice, Akira pourra sans doute percevoir un léger sourire, mais pas plus du visage de leur ennemi, alors que ce dernier disparaît aussitôt de leur champs de vision. Où est-il parti ? Sans doute que l'oeil blanc saura les aider à connaître sa position, tandis que l'oeil rouge permettra d'avoir une chance d'esquiver la prochaine attaque qui se prépare. Pour l'heure, les deux shinobis ont une opportunité de s'enfuir. La prendront-ils ? Ou feront-ils face ?


Trois ou quatre moments. C'est tout ce qui compte dans une vie pour devenir un héro. À vous de choisir Genin de Konoha, la voie que vous décidez d'emprunter.


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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

J’étais incertain, j’étais là, prêt à me battre, mais pas prêt à sacrifier Yume qui refusait de bouger. Si j’avais su faire mouche, ce n’était en revanche pas sans conséquence, car ma sœur s’embarqua elle aussi dans cette affaire. Envoyant un nuage de fumée depuis une flèche, elle me priva de la vue, élément essentiel pour moi. Tournant la tête vers Yume, je lui demandais, « Recule s’il te plaît. », mais avant d’obtenir gain de cause, de sentir une douleur vive au bras. Baissant les yeux, je compris que l’homme venait de se défendre et à en voir le sang qui s’écoulait de la plaie, il venait de sortir son arme.

Composant alors une succession de mudra, je lançais une toile face à moi pour immobiliser au mieux l’homme en cas de mouvement. Chose qui serait sans doute regrettable s' il venait à recommencer. « Yume, on peut réussir cette mission ensemble si tu les sauves !. », si on se faisait tous tuer, il n’y aurait rien à faire, rien à gagner. Préparant donc mes Kunais, j’activais mon Sharingan dans un seul but, pouvoir réagir en cas de soucis, pouvoir éviter ou contre-attaquer. Je ne savais pas à quoi m’attendre, je ne pourrais en effet rien faire tout seul avec ce nuage. J’avais besoin d’aide, mais pas celle de Yume, celle d’Hako, ou le retour de Sora. Yume était celle qui pourrait remettre en ordre cette ville, ce coin. C’était sur elle que tout se reposait, elle devait vraiment partir.

« S’il te plait part, Hako va arriver, ça va aller ! Tu ne peux pas te battre et les défendre en même temps ! », soufflais-je entre mes dents. Elle devait faire autre chose, elle devait penser à l’ensemble, faire confiance à son équipe, « Il ne pourra pas m’atteindre, j’ai un Sharingan, ne l’oublie pas. », même si ce n’était pas un gage de confiance me connaissant. J’étais un Uchiha, je pouvais faire des miracles, je pouvais m’en sortir, mais il ne fallait pas que je pense à rien, que je ne recule pas pour rien.




☽ • ☾
ft. Yume & Hako




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Hyûga Yume
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Je n’étais pas prête à abandonner mon meilleur ami. C’était hors de question que je fuis et que je le laisse crever pour rien. Je fronçais les sourcils à sa remarque. Akira… C’était pas le moment de jouer aux héros ! Vraiment pas ! Il me déconcentra assez pour que son attaque me taillade le bras. Je fronçais les sourcils. L’adrénaline coulant en flot dans mon corps m’interdisait d’avoir mal. Je n’y prêtais pas réellement attention à cette blessure. Il lança à nouveau sa toile. Je secouais la tête à sa remarque :

« Akira, je ne te laisserais pas ! Va avec eux ! Je peux le retenir ! Va avec Hako ! On a besoin de ton génie tacticien ! Je peux le retenir et tu le sais ! Je ne te laisserais pas en arrière ! Va avec eux ! ET toi tu oublies que j’ai un Byakugan ! »

Que je n’avais pas, pour l’instant, activé. Je voulais l’activer le plus tard possible. Surtout que pour l’instant, je n’en avais pas réellement besoin. Je savais où il était ! Non, Akira, je ne te laisserais pas seul contre cet adversaire.

« Ai confiance en moi ! Je peux le vaincre ! »

Qu’importe s’il avait ou non une armure. Mes flèches sauraient le trouver. J’attrapais deux nouvelles flèches. À nouveau, une lèche traqueuse qui partit, j’avais attrapé une fois son chakra, une deuxième n’était pas bien compliquée. Je me déplaçais à l’opposée d’Akira. On avait assez travaillé ensemble pour que je puisse lui faire confiance et qu’on n’ait pas à se concerter toutes les deux secondes. Puis ça serait à moi de m’habituer à lui, à mon meilleur ami, pas l’inverse. Et s’il attaquait Akira, ça me laisserait une porte ouverte pour venir le frapper avec mon jûken.

« Va-t-en Akira ! »

File ! Que je puisse lâcher les lions, que tu puisses sauver. Je pouvais encaisser. Beaucoup plus que toi ! Et qu’il me croit désarmé au corps à corps serait parfait à mes yeux ! Je lui offrirais la danse des Hyûga ! Mais pour ça, je devais l’attirer vers moi. Akira… comprends que je peux le faire ! Et qu’avec ma vitesse semer le reste du temple serait une formalité !


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Aburame Hako
Aburame Hako
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Éteindre le feu de l’intolérance

Bon sang, pourquoi tout ne se passait jamais comme prévus !?
Hako était figée sur place, choquée à la fois de la trahison infâme de Hikari et minée par la culpabilité. Envers le malheureux captif qui avait littéralement était torturé deux fois : par les moines puis par la doctoresse à forte poitrine.
Envers Ban, car la kunoichi vert-pomme venait de fendre le crâne de son amie. Même si la médecin s'avérait être une traîtresse qui avait sans doute ralentit leur soin pour conserver sa place ou couvrir l'ancien régime en place, elle ne méritait pas un tel sort...
Et enfin, envers elle-même : la jeune Aburame n'avait une fois de plus pas su contrôler sa force. Une fois de plus un "pas-si-innocent" était mort par sa faute. Cela lui rappelait tristement ses terribles erreurs de jeunesse, quand lors de sa première mission, elle avait éclaté le crâne d'un bandit que son équipe était sensé capturé vivant...

A trop fréquenté (et affronté, amicalement ou non) des ninja, Hako avait oublié combien les gens étaient fragile, combien il était facile de faucher une vie avec son entraînement.
Mais elle n'avait pas le temps de s’apitoyer sur sa maladresse causée par sa rage. La konohajin vert-pomme avait une mission.
Par acquis de conscience, elle vérifia le pouls de la doctoresse, espérant juste l'avoir salement sonné et mise dans le coma. Si c'était le cas, elle la porterait en toute hâte jusqu'au cabinet de Ban. Il pourrait sans doute au moins lui prodiguer les premiers soins, même si le doux docteur semblait déjà bien épuisé.
Sinon, elle cacherait rapidement le corps dans une venelle. Au passage, la minuscule Aburame s'empara du laisser-passer d'Hikari.

Bon, que faire maintenant ?
Retourner assister Ban ? A part pour les premiers secours de base et quelques tours Aburame pour nettoyer les plaies, stopper les hémorragies et contrecarrer les poisons les plus faibles, Hako n'avait guère de compétences en médecine.
Maintenant que la traîtresse était hors d'état de nuire, elle pouvait compter sur le docteur pour remettre enfin sur pied l'ex-captif traumatisé.
Le lutin vert de Konoha aurait voulu être là à son réveil pour l'interroger sur ce culte maléfique, sur qui il était réellement. Mais n'était-ce pas déjà trop tard pour ça ? Et aussi sans doute pour passer (une fois de plus) pour une héroïne à ses yeux...
La petite Aburame grimaça, hésitant entre satisfaire sa curiosité et ses désirs égoïste et se ruer au secours de son aimée (et d'Akira, cette nouille molle étant un danger pour sa délicieuse et compétente, Yum-Yum.

Leur soit-disant chef d'équipe, cet étrange jônin avait semé un véritable chaos en ville. De l'assassinat discret, on était passé à une sorte de révolution de palais, un opportuniste briguant apparemment la place du seigneur local et semblait prêt à rejeter sa mort sur les ninjas de Konoha (ce qui était, pour ce qu'en savait Hako, la pure vérité).
Il fallait nettoyer ce bazar. Et tirer Yume et Akira des griffes vengeresses de la populace, des moines et des "remplaçant" au tyran local. Et purifier par le feu ce culte de psychopathe qui s'amusait à torturer les gens dans leurs geôles secrètes.
Peut-être que l'ex-captif pourrait rallier le peuple contre les moines et les dirigeants corrompus. Son corps meurtris présentait les preuves de leur abus.

Mais on verrait plus tard. Impossible de dire si Ban arriverait à remettre vite sur pied le martyr.
Pendant ce temps, ses coéquipiers étaient en danger et les moines fous pouvaient masquer les preuves ou resserrer leur étreinte sur le nouveau dirigeant de la ville, pour continuer à empoisonner leur esprit et s'enrichir dans l'ombre pour continuer leur sale épuration !
Le seigneur corrompu était mort, on nettoierais plus tard pour nier toute implication de Konoha. Il fallait d'abord abattre le mal à la racine.

Enfin décidée, Hako se mit en route vers le monastère.
Mais non pas par la route principale, qui risquait d'être surveillé après les déclarations tonitruantes des nouveaux dirigeants. Non, la kunoichi choisit une approche plus subtile et sournoise : usant du laisser-passer, elle retourna aux abord du palais pour emprunter l'issue secrète des moines.
Normalement, elle déboucherait directement sur les prisons et Hako pourrait tirer ses compagnons des griffes de la secte.
Si Yume n'avait pas déjà annihilé ce culte de cinglés... Mais avec Akira dans les pattes, sa Hyûga risquait d'être en danger.
Le cœur lourd mais fermement décidée à en finir, Hako s'élança vers les souterrains, se méfiant d'une éventuelle embuscade ou de pièges.

Récapitulatif:



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Eteindre le feu de l’intolérance


La voie du Ninja est semé d'embûches, d'obstacles parfois insurmontables seuls, et à quelques moments, de lourdes décisions. Les Genin de Konoha découvrent une fois encore que la vie qu'ils ont choisi n'est pas celle que l'on peut s'imaginer aux seins des murs protecteurs du village caché du pays du Feu.

Akira & Yume.

Pourtant, dans l'adversité, deux amis continuent à se battre, souhaitant que l'autre sauve sa vie pour prendre sur leurs épaules le poids de ce combat à mort. Excès de confiance ? Ou simple envie de protéger la personne qui leur est chère ? Que cela soit de l'Albinos Uchiha, ou de la Princesse Hyuga, si les intentions sont plus que louables, la vérité sur la situation montrent que ce n'est qu'ensemble, qu'ils réussiront à faire face. Car c'est avec une aisance déconcertante que les deux ninja se fourvoient à la vue de leur adversaire, lui-même se cachant dans les ombres. Le garçon aux pupilles rougeoyantes se décident à activer son don, juste après avoir tendu une toile électrique pour les protéger. Une brillante idée qui, couplé à la dextérité de la jeune kunoichi aux yeux pales, crée un combos parfait contre un combattant usant du corps à corps. Néanmoins, un détail des plus importants semblent leurs avoir échappés.

La fumée n'empêche pas les paroles d'atteindre ses ennemis.

Soudainement, la porte principale s'ouvre légèrement, alors que les flèches finissent par atteindre leur cibles. Une belle victoire ? Non. Un simple contre-temps pour le Samouraï qui pourtant, n'a subit aucun dégât de la toile de foudre qui malgré tout s'est enclenché pour se resserrer sur un ennemi. Mais qui ? Quelle est ce nouveau challenger venant défier l'existence de ces jeunes Genin ? Le visage tuméfié par la douleur, son regard de dément n'arrive cependant pas à cacher l'immense joie qui se lit sur son visage. Les yeux écarquillés par l'excitation, le corps cambré vers l'arrière alors qu'un rire sordide sort de sa bouche. Qui est-il ? Akira lui, le sait.

« AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH ! Cette odeur ! Un Uchiha... Bien sûr... »

Jun, le Maitre Queue, fait son entré en scène. Alors que perché à l'étage, le Samouraï toise les deux Konohajin, retirant les deux flèches qui ont fait mouche de son corps en les brisant sur le sol.

« Uchiha Akira... Hyuga Yume je présume donc ? » commence-t-il à dire alors que l'étau se resserre sur le duo. « Voilà qui est plus qu'intéressant... Je n'aurais jamais pensé que Konoha nous envoie deux possesseurs de Dojutsu... Un cadeau qui mérite clairement de se battre sérieusement. »

Quittant son perchoir, le guerrier retombe au niveau du champ de bataille, sortant lentement son arme de son fourreau avant de se mettre en position d'attaque. Cette fois-ci, pour les Genin, il n'est plus question de fuir, le travail d'équipe va être obligatoire face à ces deux ennemis. D'ailleurs, sans attendre, le Maître Queue crache de sa bouche un nuage opaque à la couleur plus que douteuse. Nul doute que cette technique va rappeler aux Konohajin les frasques de leurs Senseï tandis que sans attendre, il envoie une série de senbon sur la position connue des deux ninjas. De l'autre côté, le Samouraï reste stoïque, lançant simplement un couteau de lancée sur l'Uchiha, lui souriant, attendant patiemment la suite des réjouissances pour porter un coup qui risque d'être fatale, tandis que, avec sa vision plus que éclairé, ce dernier saura voir qu'au bout de cette lame, une petit objet s'y trouve attaché. Un objet qu'il reconnaît, tant sa collègue vert-pomme aime à les utiliser.

Hako.

De son côté, la jeune Aburame choisit une voie particulière. Préférant laisser de côté l'aspect le plus « directe » de ses habitudes et ne pas foncer dans le tas. Une décision qui, malheureusement pour ses camarades, leurs vaudront de se battre contre deux adversaires au lieu d'un. Mais ça, elle ne le sait pas, et use de l'intelligence pragmatique de son clan pour se faufiler jusqu'au fameux chemin menant aux douves les plus sombres du monastère. Sur le chemin, pas âme qui vivent, si bien que tout cela semble presque... Etrange, lorsque l'on sait le chaos qui git là dehors. Avançant comme elle le désire, elle peut se laisser aller à penser à la jeune femme dont elle a si tragiquement ôté la vie. Fera-t-elle plus attention à ses actes la prochaine fois ? Nul doute que le temps saura y répondre, alors que, suivant le cours de ses souvenirs, elle arrive à remonter le dédale jusqu'à la fameuse entrée qui lui permettra sans doute de retrouver ses amis qui se trouvent dans une situation peu louable.

Et alors qu'elle finit par presque arrivée au bout du tunnel, elle voit au loin une masse, à peine perceptible tant la luminosité ambiante est variable. On dirait un homme, ou peut-être deux ? Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'ils avancent vers elle. Que va faire la jeune femme face à cette possible nouvelle menace ? Ce qu'il y a de sûr, c'est que lorsqu'un des deux hommes, le plus sveltes des deux, finit par la voir, il sort une dague et la pointe vers elle. Un obstacle de plus pour l'Aburame qui a le choix entre foncer tête baissée, ou se rappeler de la tragique fin de la doctoresse à la grosse poitrine et au sang qui continue de maculé le sol du pauvre endroit où elle a laissé son corps...

La Voie du Ninja n'est guère une ligne parfaitement droite. Oscillant au grès du tumulte de l'existence, elle oblige les jeunes pousses à prendre des décisions. Mais tout choix, implique des conséquences... Quels seront les vôtres Shinobi ?


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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

Au final nous ne fûmes pas trop de deux lorsque de toute évidence, une nouvelle personne s’ajouta à nos ennemies. J’avais reconnu la voix, c’était l’autre taré, et il semblait s’intéresser à mon sang, encore plus si c’était possible. Fais chier, on était entre deux feux et on avait des personnes à évacuer. « Tu prends le balaise en armures, je m’occupe de psychopathe, j’ai déjà eu à faire à lui. » murmurais-je alors qu’un nuage de poison arrivait à moi. Je ne voyais rien, entre la fumée de Yume et le nuage de poison, j’étais à l’aveugle, mais il y avait une chose que je savais, c’est que ce connard allait continuer à se réjouir de ma présence. Me tournant donc vers lui, je ne pus éviter les Senbons qu’il avait lancé, j’avais mieux à faire après tout, en plein poison, je commençais déjà à ressentir les effets de ce dernier dans mon corps et je n’avais pas de temps à perdre. Plongeant donc la tête la première, il me fallu quelques secondes pour le distinguer enfin et une fois à son niveau, je lui donnai un coup de pied avant de me propulser en arrière pour lui envoyer un Raiton Jibashi en pleine face, du moins je l’espérais.

Ne perdant pas de temps, je profitais du bruit de la foudre ayant rencontré un obstacle pour envoyer un shoshuriken sur lequel j’avais placé mon dernier parchemin explosif. Quoi qu’il y ait en face, une nouvelle explosion retentit à l’instant où mon Katsu fut prononcé.

Je me fichais pas mal de mes réussites, je voulais juste… Donner du temps et ce taré n’aurat de cesse de s’en prendre à moi. Il était obsédé par mon sang, il saurait perdre des heures avec moi, j’en étais sûr. Yume, elle finirait bien par reculer à force de rencontrer un mur. On pouvait le faire ensemble, mais elle devait accepter cette diversion.

« Encore en vie ? Si tu veux me sentir approche ?! » soufflais-je alors que très clairement, je subissais déjà de lourd dégât dû à cette exposition prolonguée. Il fallait que ça se dissipe, dans l’idéal, il fallait que Yume use de ses talents en Futon pour le faire, parce que je faisais une belle diversion, mais une diversion qui commençait à voir trouble et à tousser avec force. Que foutait Hako ?! Je voyais qu’elle pour nous sortir de là.



☽ • ☾
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Hyûga Yume
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Je vis le kunaï partir. Hako ! C’était pas gentil de passer ses techniques à d’autres ! Surtout dans ce cas-là c’était la merde ! Double feu avec le maître bizarre qu’Akira semblait connaître un peu trop. Je hochais la tête à sa remarque. Je m’éloignai d’un bond en arrière en couvrant ma bouche pour éviter en partie le nuage un peu trop étrange ! J’en avais inspiré déjà un peu trop ! Je m’occupais de l’armure. D’accord, c’était parti ! On allait s’amuser tous les deux ! Je clignais des yeux, avant de sortir du nuage de fumé. Il fallait que je m’éloigne un peu pour pouvoir le chopper au vol, ce chevalier en armure ! Je plissais les yeux, je voulais aussi éviter la trop grosse explosion de lumière. Réfléchis Yume, Réfléchis… Je ne voulais pas m’approcher, pour une Hyûga c’était con. Il fallait qu’il s’approche de lui-même ! Qu’il me croit plus faible que je ne l’étais.

Je plissais les yeux, pas de Byakugan ! Pas encore ! Cela ne servirait à rien. Mais son armure avait des failles, il ne semblait pas réussir à esquiver mes flèches. Volonté de me faire croire qu’il était plus fort ? Qu’il ne ressentait pas la douleur ? Très bien, on allait jouer à attrape moi si tu peux :

« Kenichi-chan ! On a peur d’une petite Hyûga ? Une petite princesse ? »

Je n’étais pas spécialement douée dans la raillerie. Non, pas du tout même ! Mais là… il fallait l’attirer. Je plissais nouveaux les yeux. Je venais de lui envoyer trois flèches et lui planter trois sur trois. Pourquoi pas après tout. Je devais pouvoir l’attirer avec une flèche plus… Est-ce qu’un petit grappin… J’attrapais une flèche, la recouvrant de chakra, je savais où il était à peu près. Je lâchais mon trait, recouvert d’une épaisse couche de chakra pour le toucher, surtout son katana, et lui arracher des mains. Même si ce n’était pas beaucoup… Il fallait que je l’attire vers moi. Viens chercher l’archère. Tu vas le regretter ! Ce n’était pas ton armure qui allait me gêner pour frapper.
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Aburame Hako
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Éteindre le feu de l’intolérance


Hako était splendidement agacée. La mission était plus ou moins remplit, en apparence, mais la situation virait au chaos. Ses coéquipiers (nonobstant cet imprévisible senseï au mignon petit aigle) semblaient en danger. Et sa colère et son impatience avait coûté la vie à Hikari, la doctoresse à la si ample poitrine mais au comportement de fourbe traîtresse...
La curiosité innée du lutin vert de Konoha la poussait à s'intéresser à cette affaire, au mystérieux captifs qu'ils avaient libéré et essayer de soigner. Ce devait être quelqu'un d'important, vu comme la médecin du vil seigneur local avait tout tenté pour l’entraîner vers la mort...

La minuscule Aburame secoua la tête : ce n'était pas le moment de penser à ça ! Ses amis étaient en danger, captif des fanatiques. S'ils se rendaient compte qu'Akira (et surtout Yume) venaient de Konoha et disposaient de légendaires dôjutsu, cela pouvait mal tourner.
Bon, Yum-Yum savait se battre et ne tomberait probablement pas dans les pièges de ses zélotes ou leur mettrait une fessée... Mais c'était déjà bizarre qu'elle est était capturée ! Sans doute une bourde d'Akira...
A moins que le soit-disant stratège du clan Uchiha est eut l'idiotie de se faire emprisonner exprès par les moines fous en faisant semblant de se rendre pour infiltrer le monastère... Naaaan, c'était une idée idiote.

Hako ne pouvait s'empêcher d'être quand même inquiète (et pas que pour le faible Akira). A Baransu, lors d'une mission d'exfiltration de prisonnier de guère, elle avait perdu un coéquipier de fortune, un jeune genin Miyamoto. Et là, par mégarde et parce qu'elle n'avait pas su retenir ses coups, Hikari était morte. C'était une traîtresse, mais quand même, la kunoichi vert-pomme ne souhaitait pas sa mort.
La mort rodait toujours autour d'elle... Mais c'était le lot de tous les shinobi.
Le lutin vert de Konoha claqua ses joues poupine pour se remettre les idées en place : pas le temps de déprimer ! Pas le temps de douter ! Il fallait agir !

Mais ces questionnements avaient incité la bouillante konohajin à faire preuve d'un peu de prudence. Plutôt que de foncer tête-baissée directement vers le danger, Hako se décida à une approche plus subtile.
Se souvenant du souterrain secret des moines qui aboutissait à leur geôles, elle décida de s'introduire par cette sombre voie plutôt que d'aller faire sauter la porte du temple à coup d'explosifs.
Le briefing de leur mission réclamait de la discrétion (il semblait qu'un jônin ne l'ai pas bien lu... Ou alors c'était un plan trop compliqué pour le petite genin vert-pomme). Le nouveau parvenu qui voulait s'emparer du pouvoir avait accusé des ninja d'être responsable de la mort du seigneur. Mais s'il n'avait personne à présenter à la foule... Cela resterait une accusation dans le vent. Voire les gens commenceraient à douter de lui et de ses intentions.

Du coup, il lui fallait libérer Yume et Akira (s'ils ne s'étaient déjà pas échappé), le plus discrètement possible. Et au passage, si elle pouvait expliquer sa façon de penser au chef de ce culte sordide, ce serait tout bénef' !
La kunoichi vert-pomme s'enfonça donc résolument dans les souterrains obscure reliant la ville et le monastère.
Se méfiant d'éventuel pièges ou d'une embuscade, la kunoichi vert-pomme se glissait dans l'ombre tel un gros cafard froufrouteux.
Hélas, la minuscule Aburame ne fut pas assez discrète : elle fini par tomber sur deux hommes dans le souterrain.
Hako pensa d'abord à les éviter en bondissant au plafond, mais comble de malchance l'un d'eux, le plus svelte, la repéra et dégaina une courte lame.

Bon, tant pis. Elle était déjà profondément engagée dans cette voie caverne, pas question de faire demi-tour. Le temps jouait contre elle et surtout contre ses alliés.
Le lutin vert de Konoha soupira, releva la tête et avança crânement vers les inconnus. Plissant les yeux dans la pénombre, elle chercha à voir si ces gêneurs portaient la toge du culte ou s'ils s'agissait de samouraï en mission.
La mort subite de la doctoresse lui ayant mit un peu de plomb dans la tête, la jeune Aburame n'attaqua pas immédiatement malgré l'arme brandie.
Même si la probabilité était faible, il pouvait s'agir de novices fuyant cet antre du Mal en profitant de la confusion ou même de courageux amis du martyr essayant de venir le libérer en ignorant que les konohajin l'avaient déjà sauvé... Et même s'il s'agissait de gardes du temple, elle se devait de leur donner une chance de se rendre. Une seule.

"On peut faire ça de deux manières..." lança doctement la kunoichi vert-pomme d'une voie douce trahissant une confiance inébranlable en sa propre supériorité, tout en préparant un assaut vicieux. "Vous pouvez être mon ami, me laisser passer, oublier tout ça et vivre ou vous opposer à moi et mourir dans des souffrances inimaginables... Le choix est votre ! Et si vous appartenez au culte de ce monastère, je vous conseille de le quitter au plus vite et d'aller méditer sur vos choix de vie, l'amour, la paix, la tolérance et le fait de ne pas vous dresser contre une petite inconnue passablement énervée. Profitez de ma mansuétude et faîtes le bon choix !"

Pendant son petit discours ponctué de menaces, la fourbe petite Aburame laissait discrètement s'écouler un flot d'insectes noirs dévoreurs de chakra le long de ses jambes.
Elle comptait profiter de l'obscurité des souterrains pour masquer son essaim et tendre un piège et ses peut-être adversaires. Si l'un de ces types voulait s'en prendre à elle, il aurait une sale surprise en avançant ! Une mare grouillante de kikaichuu l'attendrait, prêt à se gorger de son âme au moindre ordre de la kunoichi vert-pomme...


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Eteindre le feu de l’intolérance


Les conséquences. Au-delà de nos actes, elles sont les conditions sine qua none à toute existence. Pour tout action, il y a son effet.

Hako.

Le charisme du Lutin vert-pomme n'est plus à démontrer. Que cela soit à Baransu, ou lors d'autres événements, le prénom de l'Aburame résonne dans les esprits comme synonyme de mortalité. Et alors qu'elle rencontre ces deux inconnues au sein d'une cave peu éclairé, l'aura meurtrière de la jeune fille parvient jusqu'au duo qui se met à trembler de tout son saoul. Est-ce là où tout doit finir pour ces pauvres âmes cherchant le salue ? Tant de choses s'étaient passés en si peu de temps et maintenant, ils devaient faire face à la grande faucheuse. Quelle pitié pour ces pauvres bougres ayant encore l'espoir de survivre à tout ça.

Pourtant, alors que tout semble perdu d'avance, la voix de la kunoichi résonne jusqu'à eux, éveillant une lueur au bout de ce long tunnel ténébreux. Très vite, le plus grand comprend qu'elle n'est pas de ses ennemis. Mais alors, qui cela peut bien être ? Un souvenir éparse lui revient en mémoire alors qu'un léger sourire s'affiche sur son visage. Il semble, rassurée, presque heureux que cette ombre menaçante soit celle dont il a eu vent.

« Es-tu... »

Sa voix se brise alors que la petite ombre s'avance de plus en plus vers lui. Pour seul réflexe, il se colle contre la parois, la laissant passer en ne la quittant pas du regard. La tension est palpable pour le pauvre bougre qui tiens son ami inconscient à bout de bras. Que doit-il faire ? Et si elle vient à l'attaquer ? La mort pour seule option, il se décide à jouer la carte de l'espoir, se poussant du passage.

« Je ne veux pas de problème... Mais si tu n'es pas du monastère, ni des hommes de Kenichi alors... Es-tu ami avec les deux shinobi qui m'ont aidé ? Si oui, va vite les aider je t'en supplie ! Ils sont en grave danger ! »

Ces mots, ils les avaient soufflé alors que la minuscule mort passe à côté de lui. S'arretera-t-elle pour discutailler ? Ou préférera-t-elle foncer au secours de ses camarades ? Quel que soit son choix, au bout de ce tunnel se trouve une immense porte de pierre que seule une grande force, ou une belle explosion saura faire céder. Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il est temps pour Hako, la célèbre Lutin Vert-Pomme de Konoha de faire son entrée dans la bataille !

Akira et Yume.

Prit au dépourvu en plein sandwich, le duo décide de se partager les adversaires. D'un côté, Akira fonce dans la purée de pois, subissant de lourds dégâts tandis que son esprit analytique lui permet d'enchaîner deux attaques. La première fait son petit effet alors que le Maître Queue se tord de douleur, hurlant des immondices sur le côté maternelle du pauvre Uchiha qui enchaîne avec un magnifique lancé de projectiles qui viennent se loger dans le bras du pauvre bougre. À genoux et meurtri, ce dernier lâche jurons sur jurons tandis que la douleur lui tord le visage. Gouverné par la haine, il se lance à l'assaut de sa proie, faisant fit du poison qu'il inhale en trop grosse quantité tandis qu'il se jette à corps perdu sur le garçon. Pure folie ? Pas tant que cela, car alors que le jeune albinos tente de gagner du temps, son corps commence à le lâcher. Par quelle immondice ? Regardant les senbons logés dans son corps, il perçoit un liquide rosâtre s'en échapper. Un poison ? Pas le temps de réagir que l'homme lui saute dessus, plongeant ses crocs dans l'épaule du pauvre gamin.

De son côté, la jeune Hyuga tente le tout pour le tout, cherchant à user d'une stratégie étrange pour attirer le bretteur jusqu'à elle. D'une flèche, elle essaye de se saisir de son katana. Une tactique qui aurait pu être payante si la force de son opposant ne lui était pas supérieur, brisant le lien du projectile avec une aisance déconcertante pour la pauvre femme qui doit revoir son plan et vite. Et alors qu'elle commence à se mettre en marche, le Ronin se met à rire, toisant Yume tandis que sa main se pose sur le manche de son sabre. « Tu la veux ? » lui demande-t-il en saisissant sa lame. « Tu l'auras voulu... » Un instant plus tard, le voilà qui disparaît dans la poussière, réapparaissant juste derrière son adversaire après lui avoir donner un puissant coup de sabre. « Piètre adversaire. » lui susurre-t-il avant de lui assener un revers visant la tête.


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Uchiha Akira
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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

J’avais espéré, j’avais juste espéré qu’il me laisse tranquille, qu’il s’arrête là, mais cet homme était fou et moi, j’étais en train de m’étouffer dans ce nuage de poison. Je devais en sortir, je devais retrouver l’air frais et… Il me tomba dessus, il me fit mordre la poussière avant d’en faire de même sur mon épaule… J’étais… J’avais mal, j’étais brisé par le poison et je n'étais pas certain de m’en sortir. Moi qui avais si souvent eu peur de la mort… Je la voyais soudainement, fière, face à moi… Perdant peu à peu le fil de mes pensées, je sus simplement attraper un Kunai que je plantai dans la gorge de l’homme. Sans grande conviction. Sans grande force. Me dégageant non sans mal, je titubais jusqu’à la lumière du jour, jusqu’à l’extérieur de ce nuage ou, en sang, je finis par m’écrouler sur le sol.

Qu’on se moque si on voulait, qu’on me traite de faible, qu’on dise autant de choses qu’il y avait de mot, je m’en fichais, j’étais juste à bout de forces, épuisé par le poison sans doute et proche de suffoquer. S' il était encore en vie, je ne le serais plus à l’instant où il sortirait de là. J’espérais réellement que Yume s’en sorte mieux que moi. J’espérais réellement qu’elle saurait vaincre son ennemi et qu’elle pourrait rentrer au village.

Pourquoi avoir envoyé des Genins ? Pourquoi nous avoir abandonnées ? Sora aurait dû… Il n’aurait pas dû nous laisser là… Il était tout ce que le monde pouvait faire de mal. Il n’était pas… Il n’était pas quelqu’un de bien. Pas quand il abandonnait ses élèves en plein enfer… Il…

J’avais fini par fermer les yeux, l’oxygène entrant trop difficilement dans mes poumons. J’allais finalement mourir ? Il fallait croire...


☽ • ☾
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Il était fort le bougre, cela serait mentir qu’il ne l’était pas. Force contre force ! Mais je préférais que ce soit moi qui prenne que Akira ou un autre. Sa lame traça une ligne de feu sur mon torse et dans la tête face à son revers violent. Piètre adversaire ? Vraiment ? Byakugan. Mon œil s’illumina de mon dojutsu et un sourire étira mes lèvres. Croyait-il que je n’avais pas fait exprès de l’attirer près de moi ? Quelle stupidité d’approcher une Hyûga au corps à corps. Même s’il n’était pas au courant. Dommage… Ce n’était pas ton armure qui allait m’empêcher de toucher tes tenkestus. Crois-moi, tes coups, tu vas les regretter.

Toujours légèrement penché devant lui, légèrement sonnée par son revers mes jambes se mirent en position pour lui offrir une danse dont il se souviendrait s’il ne mourrait pas de ma main.

Je me redressai, mon Byakugan m’offrant une vision de son système de chakra et mes doigts armés de chakra, frappèrent avec violence son armure. Pas besoin de force, juste de la précision et crois-moi tu vas le regretter. Les deux premiers coups lui offrirent un avant-goût avant qu’une demie seconde plus tard il puisse déguster le reste de ma danse sur son corps. J’avais vu Hako arriver, mais je n’avais pas besoin d’aide, Akira était en plus fâcheuse posture que moi. Elle le saurait. Deux, quatre… pas besoin de compter, je savais où j’en étais. Il se prit une avalanche de coups, de quoi bloquer ses tenkestus pour un petit moment. C’était pour moi le plus important : l’empêcher de trop user son chakra, je pourrais le finir plus rapidement. Et en parlant de vitesse, je lui avais cachée la mienne pour l’instant.

Mes derniers soixante-quatre coups l’envoyèrent au sol et je me remis en garde devant lui.

« Piètre adversaire. »

Lâchais-je en le regardant de haut. Qui était le plus faible maintenant ?


Récap:
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Aburame Hako
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Cette fois, la minuscule Aburame ne s'était pas précipité, malgré son angoisse et sa colère. Peinée par la mort plus ou moins involontaire de la doctoresse aux gros seins et rendu prudente par le chaos déclenché par son senseï et par le "meurtre" du vil seigneur local, Hako n'avait pas immédiatement ouvert les hostilités avec les inconnus suspicieux croisés dans les sombres tunnels du monastères des fanatiques.
Bien que visiblement paniqués (peut-être par elle-même et son apparition inattendue), les deux gus ne semblaient pas hostile.
Ils donnèrent même un précieux renseignement au lutin vert de Konoha : ses amis étaient en danger !

"Ok, vous vivrez ! Barrez-vous d'ici ! J'ai des amis à délivrer et des mandales à distribuer !" balança la kunoichi vert-pomme à toute vitesse en les dépassant en courant. Yume ! Yume était en danger ! Et Akira aussi, mais c'était le quotidien de cette lavette... Mais elle ne perdrait plus jamais un membre de son équipe !
Elle laissa néanmoins derrière elle ses insectes sournois, en embuscade, leur demandant juste d'épargner les fuyards. Avec autorisation de boulotter le chakra de tout ce qui pourrait se pointer ensuite.
Abandonnant les deux hommes, Hako se rua vers les profondeur ténébreuse des geôles souterraines du temple maudit... Pour se faire arrêter par une immense porte de pierre, qui lui fit lâcher des jurons salés.
"Bordel, on va pas se laisser emmerder par une putain de porte !" grogna la petite Aburame mal embouchée en sortant un parchemin explosif. "Katsu !"

L'explosion détruisit l'obstacle, soulevant cailloux et poussière tout en surprenant les combattants des souterrains.
Hako jaillit comme une furie de la fumée. En un éclair, l'esprit analytique du lutin vert de Konoha analysa la situation.
Akira, rampant à terre et mal en point, l'air encore plus pâle et maladif que d'habitude. Il essayait faiblement de repousser son assaillant qui avait pas l'air bien frai non plus.
Yume, au prise avec un samouraï (sa gueule disait vaguement quelques choses à la minuscule Aburame, mais elle ne s'en souciait guère pour l'instant : il menaçait sa Yum-Yum).

Dès qu'elle sortit des débris d'un bond magistral, la kunoichi vert-pomme balança immédiatement une volée de shuriken vers l'assaillant du jeune Uchiha, visant la tête.
Même si elle s'inquiétait (n'allez pas lui dire !) pour leur soi-disant stratège qui avait l'air à l'agonie, la fourbe petite Aburame ne comptait pas en fait lui porter secours dans l'immédiat. Elle espérait juste que ses projectiles sifflant l’abîment assez pour qu'Akira puisse le finir ou s'éloigner.
L'assaut était une diversion supplémentaire (en plus de son arrivée tonitruante pour bondir sur l'assaillant de Yume.
"Daiiiinamikkuuuu Entorrrri !" beugla le lutin vert de Konoha, sautant pied en avant sur le samouraï.

L'heure n'était plus à la subtilité et la petite konohajin ventila sa colère sur sa cible.
"Bienvenu en enfer..." susurra le lutin vert de konoha d'un ton venimeux, ses yeux d'émeraudes luisant d'intentions maléfiques et violente.s "Hako-chan est arrivée."
On ne touchait pas à ses coéquipiers. On ne menaçait pas ses amis ! Et surtout, on ne touchait pas à un seul cheveu de sa Yum-Yum !
"Tarenken !" brailla la minuscule spécialiste en Taijutsu, déchaînant une véritable tempête de coups de poings sur le samouraï, cherchant à lui briser l'armure, les os, l'âme même. Oubliée toute idée de prudence, d'épargner ses ennemi ou même de simple modération !


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Eteindre le feu de l’intolérance


Un effet qui mène à d'autres causes, bien plus lourdes et mortelles que les précédentes... Et si le combat fait rage et que la lumière semble s'annoncer au bout de ce long tunnel, quelque chose, dans l'ombre, attends son heure...

La bataille fait rage et les combattants ne laissent aucune place à la moindre pitié. Si l'attaque sauvage de Jin laisse Akira dans un sale état, le jeune Konoha-jin peut s'estimer heureux d'avoir au plus profond de lui, l'essence même du guerrier : L'instinct de survie. En proie au pire des poisons, couverts d'ecchymoses et servant de repas à un esprit des plus tordus, l'Uchiha se saisit de son arme de prédilection. Un simple Kunaï, qui pourtant, trouve dans un ultime réflexe son fourreau dans la gorge de son assaillant. La surprise est complète pour le pauvre homme qui sent qu'il n'arrive presque plus à respirer. Doucement, sa gorge s'imbibe de sang, empêchant l'air d'atteindre ses poumons. Malgré tout, l'animal blessé ne perd pas de vu sa proie.

Et c'est animé par la plus vile des bestialités qu'il tend à rejoindre Akira, toussant des gerbes de sang en essayant de reprendre sa respiration, alors qu'en même temps, ses yeux écarquillés se voient injectés de plus en plus de sang perlant le long de ses joues. Un cadavre, il n'est plus que ça, brandissant sa main vers l'albinos, claudiquant vers son objectif en marquant ses pas de bruits étranges provenant de sa gorge d'où un épais ruisseaux de sang s'extirpe jusqu'au sol. Il est là, à quelques pas de ce qu'il désire, un sourire maculé de carmin teintant sa dentition. Si proche, et pourtant, si loin. Le poison fait son effet, comme la plaie béante à sa gorge. Doucement son esprit vacille, animé par l'orgasme psychique de pouvoir se saisir du Genin. Une agréable sensation qui s'arrête net alors que des projectiles se figent à l'arrière de son crâne. Son visage est figé d'incompréhension et sans attente, il tombe face contre terre cherchant à atteindre de sa main la chevelure argenté d'Akira qu'il n'arrivera jamais à atteindre.

Dans de l'autre côté de la salle principale du Monastère, un autre combat fait rage. Un combat de titan, entre un vétéran samouraï et une jeune Hyuga dont la force et l'habilité aux arts ninjas n'est plus à prouver. De l'insulte de son opposant, la jeune femme en tire une force nouvelle, usant de sa malice tout comme de sa technique pour l'atteindre, lui infligeant la pire des attaques de son Clan. Un point après l'autre, le guerrier sent son souffle se couper. Quelque chose ne va pas et pourtant, rien ne semble vraiment l'atteindre. Trop tard, il comprend qu'il s'est fait avoir de la pire des manières. Il a sous-estimé son adversaire et en paye maintenant le prix, se faisant littéralement mettre à terre, subissant la même raillerie qu'il a lancé quelques instants plus tôt.

Le souffle coupé, c'est la colère qui le pousse à se relever, posant sa main sur son arme alors qu'au moment même où la contre-attaque allait partir, une fulgurante explosion lui bloque la vue et le pousse à se protéger le visage des projectiles de roches qui parcourent l'espace. Qui cela peut bien être ? Est-ce possible que ? Non. La détonation est celle d'un parchemin explosif. Il reconnaît ce bruit caractéristique entre tous. Alors qui ? Si la question reste en suspend, ce n'est que la surprise qui anime son visage lorsqu'il prend conscience du coup qu'il vient de prendre dans la tête. Est-ce la Hyuga ? Non. La couleur des habits de son opposant ne correspondent pas, ni la voix d'ailleurs. Un autre shinobi ? La rage prend le pas sur la colère. Il est hors de question que tout cela finisse ainsi. Pas après ces années à jouer les larbins pour un seigneur inutile.

Les coups pleuvent à une vitesse folle sur la carcasse d'un samouraï qui ne bouge presque pas. L'honneur du guerrier prend place, subissant et attendant la moindre ouverture. Là. Elle y est. Entre deux coups de poings il esquive et prend de la distance avec un saut périlleux arrière qui le fait arriver sur la balustrade à l'étage. Accroupi, il regarde son assaillant. Au loin, l'albinos semble hors d'état de nuire. Bien. À deux contre un, le combat risque d'être déjà assez problématique. Essuyant le sang perlant de sa bouche, son sourire s'étend sur son visage.

« Je vois... Il semblerait que je vais devoir annihiler plus d'un shinobi du pays du Feu aujourd'hui... Très bien. Jouons ainsi ! »

Main sur le manche de son sabre, ses muscles se bandent, et c'est dans un éclair qu'il disparaît, apparaissant non loin du duo, assenant un coup de sabre grossier et pourtant d'une puissance incommensurable. Le coup part, détruisant un des quatre piliers retenant les étages et le toit du monastère. L'édifice commence d'ailleurs à trembler alors que son sourire se veut dément. Sans attendre, un autre coup part, le même, visant les deux Genin à nouveau mais vient encore détruire un autre pilier qui cette fois-ci, tombe sur celui qui lui est adjacent, faisant trembler tout le bâtiment.

« Ahahahah. Vous pensez pouvoir me battre ? Qu'en est-il de toutes les pauvres âmes encore présentent dans le monastère ? Ou même celle de votre ami ? Vous êtes voué à mourir ! Et je compte bien être votre bourreau ! »

Tout commence à partir en vrille. Akira est presque K.O, l'édifice menace de s'écrouler à tout moment et votre adversaire, plus que jamais, semble prêt à donner sa vie pour vous voir mourir...



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Aburame Hako
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Éteindre le feu de l’intolérance

Comme à son habitude, Hako fit une entrée tonitruante, explosant l'entrée et se jetant pied en avant dans la mêlée.
Le lutin vert de Konoha déchaîné eut l'immense satisfaction de pouvoir vider une partie de sa colère contre le samouraï méprisable qui avait osé menacer sa Yume. Et Akira, un peu.
"Bon sang, l'autre mauviette est déjà à terre..." grommela la kunoichi vert-pomme en lançant un coup de menton en direction de l'Uchiha albinos. Cependant, on pouvait (si on cherchait bien) détecter une pointe d'inquiétude pour son coéquipier dans sa voix. Elle l'encouragea... à sa manière. "Allez, on se lève et on fini le taf, feignasse !"

Hélas, à encourager Akira, la minuscule Aburame laissa une ouverture à son adversaire, qui en profita pour sa carapater loin de ses petits poings haineux.
En plus, l'arrivée bruyante et surprenante de la petite genin avait évidemment gênée Yume, qui n'avait donc pas pu achever le samouraï.
Elle n'aurait sans doute pas eut besoin de l'aide explosive du lutin vert de Konoha.
Leur adversaire encore vaillant toisa un instant ses jeunes proies, étrangement souriant malgré la dérouillée qu'il venait de prendre contre deux frêles (enfin...) demoiselles.

Le samouraï que Hako aurait juré avoir déjà vu quelque-part (elle y réfléchirait après) scella lui-même son destin en les reconnaissant comme ninja du Pays du Feu. Il devait avoir reconnu le style de combat de sa belle Hyûga ou de ce niais d'Akira s'il avait activé ses pupilles magiques.
"T'en as pas eu assez ?" provoqua la minuscule genin en se mettant en garde, un sourire carnassier plein de confiance en elle-même aux lèvres. "Reviens prendre ta correction, lâche !"
Hako le provoquait à dessein : même si elle se savait pas au mieux de sa forme, ses réserves de chakra et d'insectes s'épuisant bien trop vite à son goût, c'était son rôle dans l'équipe n°2 : attirer l'attention de l'ennemi, prendre les coups et créer une ouverture fatale pour Yume.
Ou Akira, si jamais il se révélait capable de quelque-chose.

Mais le samouraï ne répondit pas immédiatement au défi de la kunoichi vert-pomme. Il fondit à une vitesse ahurissante vers... un pilier qu'il découpa proprement d'un mouvement de sabre surpuissant.
"Il fait quoi, ce bigleux ?" eut à peine le temps de s'étonner la petite Aburame, avant de voir l'épéiste fondre sur eux et le poteau derrière elles.
Par réflexe, le lutin vert de Konoha s'interposa... Enfin plus ou moins : leur adversaire s'avérait particulièrement rapide.
Pourquoi fallait-il toujours qu'elle tombe sur des fanas de la vitesse ? C'était le boulot de Yume !
Et il était puissant, en plus, l'autre escogriffe ! Ou c'était elle qui était un peu trop petite : il parvint non seulement à la pourfendre, mais aussi à détruire le pilier !

Le bâtiment trembla dangereusement, faisant pleuvoir débris et poussière autour d'eux.
Hako balança un puissant coups d'épaule dans le bide du samouraï pour le repousser pendant qu'il se rengorgeait et se vantait de son plan.
Cet idiot espérait les enterrer vivant ? Pas question !
"Une tactique de pleutre !" railla la minuscule Aburame couturée de coupure sur ses bras. "Où est passé l'honneur des samouraï ? Battre un lâche comme toi serra facile ! Quant à ton plan foireux et tes otages..."

Hako signa immédiatement quelques mudra et planqua ses mains au sol.
"Dôton : Doroku Kaeshi !" s'exclama la petite konohain en affichant un sourire  triomphant. Répondant à soin appel, un pilier de roc vint remplacer le poteau détruit.
D'une roulade, le lutin vert de Konoha se précipita vers l'autre pilier détruit par le samouraï et renouvela sa technique pour ériger une nouvelle poutre de soutien en rocher. Il fallait espérer que ça soit suffisant, au moins pour gagner du temps afin d'occire ce gars et de se tirer de là.
"Eh, eh ! Alors, t'aimes mon ninjutsu ?" ricana l'insupportable Aburame, masquant sous la vantardise et l’esbroufe son chakra en train d'être dilapidé. Elle n'hésita pas à mentir effrontément. "J'peux faire ça toute la journée et avoir encore assez de jus pour te poter l'cul."
Une parfaite exagération, mais elle espérait que ça couperait l'envie au cuistre de leur faire s'abattre ce monastère maudit sur le crâne.
Pas qu'elle y tienne, mais il était possible qu'il y ai quelques innocents là-haut...

L'ennui, c'est qu'à jouer les maçons, la kunoichi vert-pomme ne pouvait guère mettre ses menaces à exécution et triompher du sabreur... Mais elle n'était pas seule dans l'équipe n°2 de Konoha !
Bon, c'était pas pour aujourd'hui qu'elle se couvrirait de gloire pour impressionner sa mie.
Son éternel sourire goguenard aux lèvres, le lutin vert de Konoha se tourna vers sa douce Hyûga.
"Yum-Yum... Désolé, j'crois que j'ai faillit te voler ta proie... Dégommes-moi ce clampin."




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J’avais l’air d’une poupée, le problème étant que je n’étais pas une poupée. Ou alors une poupée mortel. Il ne fallait pas plaisanter. Mais du coin de l’œil je vis qu’Akira avait besoin d’aide. Hako, c’était pas moi que tu devais aider ! Merde ! Ce n’était pas à moi que tu devais aider ! Mais soit, j’allais le finir, le samouraï ! Mais surtout envoyer Hako récupérer Akira et moi finir le samouraï. Qui ne semblait pas avoir bien prit le fait que je lui donne une petite leçon pour se rappeler que se moquer d’un adversaire n’était pas une bonne idée. Mais il fallait surtout que je reste attentive au moindre des mouvements de mon adversaire ! Et il fallait que moi-même je me déplace vivement. Ne pas rester en position trop longtemps ! Surtout que j’avais récupéré presque au vol mon arc. Je vis le sang couler de sa bouche. Les âmes tout ça ! Trancher la pierre… Il avait oublié, et surtout ne savait pas, que ma chère Hako était spécialiste des pierres. Les pauvres âmes ? J’en doutais. Quant à Akira… J’attrapais une flèche, zigzaguant entre les pierres, mon Byakugan se plongea sur notre adversaire :

« Fonce Hako ! Récupère Akira ! »

Allez ! Ce n’était pas le moment de faire du sentimentalisme ! Je gonflai une flèche de mon chakra, me déplaçant toujours vivement avant de glisser sur le sol entre deux piliers et décochais mon trait qui fondit pour frapper le samouraï en pleine tête. J’allais bientôt devoir prendre une pilule… Il fallait absolument se dépêcher de le vaincre, je devais frapper vite et fort et cette flèche… Avec les soixante-quatre poings… il ne devrait pas esquiver avec un sunshin ! Et s’il était assez rapide ? Possible. Mais je n’allais pas abandonner aussi facilement ! J’avais une responsabilité envers Hako et Akira. Ce n’était pas rien.

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Éteindre le feu de l'intolérance

☽ • ☾

J’avais du mal à respirer, du mal à comprendre tout ce qu’il se passait, je voyais juste une forme verte surgir de nulle part et pousser la situation encore plus loin, hors de tout contrôle. Les choses menaçaient de s’écrouler et si je pouvais encore m’en sortir, qu’en serait-il d’elle ? J’étais un poid, j’étais apeuré à l’idée d’y aller et de mourir et je ne pouvais rien faire. Difficilement, j'approchais des fils à des Shurikens d’un côté et des kunai de l’autre, faisant tellement de noeud dans l’espoir que ça tienne que j’avais commencé à m’entailler les mains, je finis par me redresser et viser autant d’endroit que possible pour retenir, même quelques secondes, la chute du bâtiment. Les lames s’étaient figées dans la pierre, les fils s’étaient tendus, mais rapidement certaines commencèrent à lâcher ici et là. Je n’avais plus de force, j’étais épuisé, je ne pourrais pas faire plus et d’ailleurs, il fallait que je sorte de là, j’étais pas très loin de toute façon.

Me trainant à l’extérieur, mes poumons étaient en feu, ma vision commençait lentement à se troubler et j’étais incapable d’en faire plus et même si je le voulais, est-ce que je le ferais ? J’avais peur, j’étais pétrifié. Mes amies étaient en plein combat et moins, la seule chose que je faisais c’était reculer pour sauver ma vie. Juste pour vivre. J’étais lâche, j’étais faible, je n’aurais jamais dû venir, je n’avais rien de ce qu’il fallait pour mener à bien cette mission.

Titubant jusqu’à un mur d’un immeuble voisin, je me laissais glisser le long de ce dernier avant de saisir mon ultime Kunai et de prier pour qu’elle sorte. J’étais vidé, je n’étais même pas sûr de pouvoir poignarder qui que ce soit si on se présentait à moi. Tremblant de plus en plus, je devais me retenir de pleurer, de ne pas être plus ridicule que je l’étais déjà.

J’étais lâche.



☽ • ☾
ft. Yume & Hako




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