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Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A]

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Uchiha Nikkou
Uchiha Nikkou
Konoha no Chunin
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Uchiha Nikkou
Mission:


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The Mountain of the Five Summits
Thunder Sight
feat Senju Haruka, Senju Naoshige, Hyuga Nori & Inuwashi Sora



Dans le calme de l’aurore, cinq ombres s’étaient défilées par les Grandes Portes à peine entrouvertes de Konoha Gakure no Sato. Vêtus de longues capes indicatrices d’un long périple, ils avaient profité du calme imposé par les derniers vestiges de la nuit pour éviter les regards indiscrets et ainsi s’assurer d’être les premiers à quitter la sécurité de leur village.

Au cours de la nuit même, ils avaient tous reçu le même Ordre de Mission, signé du sceau du Hokage et délivré en personne par le premier membre de l’équipe, Uchiha Nikkou. Une mission d’importance portant le sigle du secret et dont l’important était non seulement cruciale pour le Village, mais dont les répercussions pouvaient être étendus jusqu’aux confins de l’Empire de Tetsu.

Une opération si délicate qu’elle avait été adressée aux meilleurs éléments du Village choisis avec soin par le concours du Hokage et du jeune Uchiha, et ce, en contravention même des acquis stratégiques usuels. Une équipe était habituellement formée de quatre Shinobis, sans quoi la discrétion nécessaire pour accomplir une mission pouvait être compromise et la coopération pouvait se révéler d’autant plus difficile. Mais l’heure n’était plus aux conventions.

Lors de son entretien avec l’Hokage, Nikkou avait peiné à dissimuler l’obsession maladive qui l’habitait. À la seule mention de la maigre possibilité de leur opposer le savoir des hommes à des esprits et créatures mystiques, le corps du jeune Uchiha avait commencé à trembler. D’abord d’excitation, mais bien vite de rage alors que les visages de ses plus chers alliés lui revenaient en mémoire.

À l’époque, ils formaient une équipe soudée et complémentaire de quatre membres, stratégie éprouvée par les Villages et, auparavant, par les Clans eux-mêmes. Mais les tactiques usuelles n’étaient pas de taille face aux forces qui se cachaient dans l’au-delà. Et Nikkou n’était pas prêt à courir le même risque une seconde fois. Sans outre mesure, le Ténébreux avait constitué une équipe de cinq membres, formée seulement des meilleurs éléments de Konoha.

Le rôle principal était codétenu par l’Intendante de Konoha et le Chef du Clan Senju, tous deux non seulement détenteurs du légendaire Mokuton, mais experts dans les arts ancestraux du scellement. En toute précaution, Nikkou n’avait pas voulu courir le risque que l’expert désigné en Fuinjutsu soit vaincu et que la mission soit un échec. Mieux valait-il être préparé au pire.

Il avait également déterminé que la participation d’un Hyuga offrait les meilleures chances de succès. Leur Dojutsu représentait certainement l’un des plus grands avantages de Konoha en matière de traque et de détection du Chakra. Élément de support, on lui avait recommandé, avec une certaine gêne, Hyûga Nori compte tenu de ses facultés d’Eisei-Nin.

Enfin, le Chûnin avait pris en compte l’environnement dans lequel la mission tenait lieu. Les Montagnes du Pays de la Foudre étaient bien éloigné des forêts luxuriantes auxquelles les Konoha-Jin étaient habitués et un combattant adapté à ce terrain pouvait faire toute la différente. Le Chef du Clan Inuwashi s’était alors porté volontaire pour les aider suite à sa demande d’obtenir le soutien du seul clan de Konoha capable de couvrir les cieux.

Et lui-même, digne représentant du Clan à l’Éventail et maître du Ninjutsu capable de subjuguer l’esprit de leur ennemi par le jeu de ses Pupilles démoniaques. Le rôle offensif lui revenait en grande partie, faisant de lui non pas un élément central pour le succès de la mission, mais dont le rôle était nécessaire par amener les autres à bon port. Il n’oubliant pas que le succès de la mission pouvait être assuré par deux, voire un seul membre et que sa propre vie devait servir ce seul but.

Les Cinq Guerriers de Konoha s’étaient ainsi élancés vers les confins du Pays de la Foudre, guidés par l’Intendante de Konoha no Gakure, figure politique ayant non seulement le plus d’autorité, mais ayant eu la chance de parcourir à des fins politiques les différentes contrées du Sekei. À sa gauche en premier rang, Hyuga Nori restait au centre de la flèche pour reléguer les informations recueillies par son Byakugan. À sa suite, Senju Naoshige assurait ses arrières, prêt à ériger une défense en cas de prise à revers ou à empêcher l’avancement d’ennemis. À la droite, Inuwashi Sora demeurait à l’affut, prêt à intercepter du haut des cieux toute attaque ennemie. Et enfin, en retrait à la droite, Uchiha Nikkou terminait la suite, le mudra du Dragon déjà prêt à être formé pour opposer à leur ennemi la fureur enflammée du Clan Uchiha.

De sa position, Nikkou pouvait admirer cette adéquation des plus grands Shinobi de son village, à laquelle il avait l’opportunité, voire la chance de participer. Les trois Jonin à ses côtés représentaient certes le pinacle de la formation Shinobi, sommités respectives dans leur Clan pour leur maîtrise incontestée de leurs arts. Les voir à l’action, fusant à une vitesse avec laquelle il arrivait de justesse à concurrencer, le remplissait d’une excitation nouvelle et d’une certaine sérénité. Leur présence ne pouvait qu’assurer le succès de cette mission, et minimiser les dommages collatéraux à la mission.

La formation en Flèche avait ainsi traversé depuis les forêts du Hi no Kuni jusqu’aux Isthme du Gel les contrées les séparant des Montagnes désertiques du Pays de la Foudre, avalant les distances et franchissant les frontières sans outre considération que leur objectif qui enfin se dessinait à leurs yeux. Le Mont Motogumi.





Récapitulatif combat:
   



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Le Sage sur la Montagne
Senju Naoshige & Senju Haruka & Uchiha Nikkou & Inuwashi Sora & Hyûga Nori

L’ordre de mission était venu en pleine nuit, le tirant d’un fin sommeil dans lequel il s’était plongé depuis quelques heures. Naoshige se levait particulièrement tôt, mais appréciait toujours une bonne nuit lui permettant de ressourcer toutes ses forces. C’était le premier shinobi choisit pour cette équipe qui était venue au sien du domaine du clan Senju, s’attirant les regards plein de hargne et de questionnement venant des membres du clan cofondateur du village. Uchiha Nikkou n’était pas passé inaperçu, avec sa silhouette élancée et ses cheveux de jais, couplé à un visage caractéristique de son clan. Cela avait poussé les questionnements alors que le chef de l’endroit s’était rendu auprès de l’homme qui requérait son attention. La mission semblait, à toute précision, compliquée : elle était basée sur des contes et légendes, analysés par les experts du village. Mais ces contes avaient tous eu des points communs, avec un être surnommé « le sage de la montagne » qui réapparaissait dans chacun de ces mythes, sous la même apparence. En prime, on le distinguait par des dessins de sceaux de fuinjutsu et des cinq éléments, ce qui participait à le rendre plus réelle que d’autres légendes. Sur le qui-vive, le chef du clan Senju s’était préparé. Fort habitué à devoir se dépêcher dans ces cas singuliers, il avait enfilé une tenue adaptée à la mission, pour faciliter ses mouvements, tandis que l’Uchiha avait quitté les lieux pour chercher les futurs membres, donnant rendez-vous aux portes du village  à une heure donnée avant le départ pour un paysage lointain et montagneux.
La vallée de la Foudre.
Naoshige n’avait pas eu l’occasion de se rendre de nombreuses fois dans cet endroit, fort éloigné du village. L’endroit était grandement différent du pays du feu, qui arborait des forêts luxuriantes et denses. Là-bas, montagnes et fleuves se côtoyaient à la hauteur des nuages. Du peu qu’il l’avait vu, le Senju l’avait considéré comme un lieu emprunt d’une beauté différente, singulière. La tâche qui leur incombait allait demandé d’être rigoureux, à l’affut du moindre détail et il n’avait pas oublié un seul de ses outils pour se mettre en route vers les portes. Une fois arrivé, et une fois le groupe complet, ils étaient partis sous la douce lueur de l’aurore, conseillés par l’astre lunaire qui trônait fièrement au-dessus de leurs têtes mais laissait lentement sa place au rayonnant soleil. Il fallut traverser tout le paysage de leur pays natal, en plus de l’isthme du gel et de la vallée des nuages, avant d’enfin poser le pied sur le territoire de la vallée de la foudre.

Naoshige avait été attentif à la composition de l’équipe, en observant chacun de ses membres. C’était une équipe hétéroclite, dont chaque atout allait être mis en oeuvre afin de parachever les ambitions du village. Il avait été impliqué dans cette mission pour une raison, la même que sa comparse du clan Senju : sa maîtrise rigoureuse du fuinjutsu, l’art des sceaux. Tout deux étaient habiles dans ce domaine, en plus de la maîtrise du mokuton. La jeune femme, en prime, était une habile senseur - en plus d’être l’intendante du village. Hyuga Nori, lui, tenait de son clan : ses pupilles laiteuses apportaient un avantage indéniable à l’équipe, une surveillance lointaine. Inuwashi Sora, lui, pouvaient user de son aigle pour dominer les cieux et offrir une couverture supplémentaire, tandis qu’Uchiha Nikkou détenait de fortes capacités combattives accentuées, semblait-il, par une maîtrise rigoureuse du dojutsu igné de sa famille. L’équipe semblait complémentaire et Naoshige assurait fermement les arrières de l’intendante du village, si un danger devait survenir. L’équipe ainsi formée, à la conception réfléchie, avait traversé les vues, jusqu’à ce qu’en toile de fond ne se dessine, au fur et à mesure de leur avancée, une flèche qui s’élevait, transperçant les nuages de sa pointe. À mesure de leur course rapide, ils pénétraient au sein de la région montagneuse et voyait, face à eux, l’imposant pic de Motogumi. Le chef du clan Senju demeurait attentif à ce qui se déroulait autour d’eux, aux aguets du moindre signe potentiel tout en assurant les arrières de l’équipe. Un léger froid se faisait ressentir dans la région, mais la tenue de l’homme était parfaitement adaptée aux conditions climatiques qu’ils avaient devoir affronter en ces lieus, notamment la cape noirâtre qui couvrait son corps.
©️ GASMASK
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Ma main tombait le long d'un pan d'une des hauteurs d'une des maisons du clan des aigles, mon visage ne pouvait cesser de contempler le clair de Lune, la douceur de la lumière des étoiles qui drapaient l'iris de mes yeux. Ma flemme était forte, mais mon corps possédait cette nonchalance habituelle. L'aigle se retrouvait à mes côtés et il chercha avec son bec des petites choses dans mes cheveux. Mon visage souriait, c'était la seule manière de me voir sourire, le pouvoir de mon aigle sur mon caractère était tout bonnement surprenant. Je lisais un livre, entre deux moments d'expectation de la beauté de la Déesse de la nuit, le livre qui parlait de différents poisons vint tomber sur mon visage. La rêverie vint accompagner la torpeur de mon sommeil. 

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La nuit était belle et mes yeux d'une lourde fatigue. Alors que le sommeil me plongeait de plus en plus loin dans les méandres des abysses de mes rêves, quand une chose ou plutôt quelqu'un vint me réveiller de cette étreinte personnelle avec le Dieu du sommeil. Mon regard s'ouvrait alors que je poussai légèrement le livre de mon faciès, un œil s'entrouvrit lorsque le flot de paroles de mon intendant venait me casser les pieds. Une espèce de grognement sorti de ma bouche : 

« - Non, non pas dès le réveil. Pas ta voix dès le réveil va-t-en ! » 


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La voix de l'homme plus mûre vint se faire plus forte, plus expéditive elle était à la limite de l'ordre. Mon visage se tourna dans un mouvement presque animal. En cet instant, j'aurais fait n'importe quoi pour lui décocher une flèche dans son visage de monsieur je sais tout. Il envoyait son aigle, ce vieil oiseau était d'une beauté rare, il était encore plus grand que le mien, car il avait atteint sa taille adulte. Amerika restait encore un jeune aigle ninja quand on voyait l'espérance de vie de nos oiseaux, ninjas. L'énorme et majestueux rapace vint déposer une missive devant ma carcasse, un simple mouvement de rotation vers la droite pour récupérer ce fichu papier. La missive parlait d'une nouvelle mission et la voix de cet homme qui indiquait qu'il avait donné mon nom pour cette mission. Mon regard devint violent, animal et sauvage. 

Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] D4c201bf5468b4c81388ffd16a70d725


Mon sourire devenait carnassier, je voulais manger cet homme. Cependant, avant même que je puisse bouger mon corps de manière rapide et animale, l'intendant avait disparu. Je me relevais avant de partir chercher mes affaires par dépit et d'une haine sans vergogne, mais il était question d'une mission qui pourrait me permettre d'évacuer tous ces sentiments négatifs de mon panel d'émotions. Ma psyché était parfois compliqué ou bien même à l'opposé parfois elle était d'une simplicité enfantine voire adolescente. L'ensemble de mes affaires nécessaire à une mission aussi compliqué soit-elle, la petite trousse de poison qui venait se faufiler dans ma sacoche de ninja, ainsi que mon arc que je plaçais autour de mon torse. La marche jusqu'à la porte était rapide, je me retrouvais en compagnie de tout ce que je détestais. L’hégémonie des différentes puissances qui se retrouvaient sur une mission. Hyuga, Uchiha, Senju, mais bon sang, je me demandais bien ce que je pouvais faire ici. Je n'avais rien de ce genre de clan, j'étais arrivé sur cette mission en tant que sauvageon qui pouvait servir dans une montagne. Le groupe semblait avancé dans une formation puérile et digne des migrations des oies sauvages. Au bout d'un petit moment, je me décrochais de cette formation et restais un peu à distance, je ne voulais pas être ici. La course fut rapide et longue, mon aigle nous avait toujours devancé et m'avait ramené plusieurs informations concernant la topographie des lieux et surtout de la montagne qui semblait se trouver devant nous. 

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Senju Haruka
Senju Haruka
Konoha no Jonin
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Ft. UCHIHA Nikkou, INUWASHI Sora & SENJU Naoshige
Haruka se dirige vers le pays de la foudre avec son équipe.
Le sage sur la montagne
Les échanges patients avec les moines, récemment ralliés au village, avaient porté leurs fruits. Il n’était plus à parier que leurs écrits renfermaient les pistes de savoirs secrets : le sage sur la montagne, figure récurrente des parchemins épluchés par les maîtres en Fuinjutsu de Konoha, avait déjà délivré des indices convaincants sur la réalité de son mythe. Assez pour que l’on envoie la crème du village arpenter les hauteurs du pays de la foudre à se recherche. Inutile de préciser combien les mines à la fois confuses et contrariées des érudits de la feuille, forcés de reconnaître l’intérêt de ces écritures, avaient mises en joie l’intendante pendant des jours.  

Naturellement, Haruka s'était proposée pour intégrer cette escouade qui promettait d'offrir autant de dangereux imprévus que de découvertes majeures. Difficile de prévoir quoi exactement, la troupe d'élite plongeait dans la grande inconnue, n'ayant que l'association de ses multiples talents à quoi se raccrocher en cas de bévue. Ce qui était déjà rassurant en soi, étant donné le profil de ses membres. Mais leurs compétences n'était pas le seul paramètre qui demandait à être évalué, aussi Haruka examinait-elle ses équipiers depuis qu’ils avaient franchi la porte du village pour en apprendre davantage sur leur tempéraments respectifs.

Sa sympathie envers Uchiha Nikkou était acquise : pour avoir déjà été son binôme lors d’une mission, elle pouvait sereinement affirmer que l’homme comme ses compétences lui inspiraient une totale confiance. Il avait également fait preuve de sa perspicacité plus d’une fois lors de leurs entretiens à la tour. Senju Naoshige, ensuite, était une figure familière, aussi fiable que pouvait l’être un chef de clan. Jusqu’à présent, leurs échanges n’avaient été que purement politiques, mais ils semblaient se trouver sur la même longueur d’onde. Le shinobi témoignait également d’un caractère digne qu’elle savait apprécier. Inuwashi Sora, quant à lui, était un individu silencieux et plutôt brut de décoffrage, allant toujours droit au but sans mâcher ses mots. La Senju était à l'aise avec ce franc-parler et cette réserve, elle-même avait rarement besoin de s'exprimer au-delà du strict nécessaire et n'aimait pas tourner autour du pot, mais l'homme flirtait parfois avec la rudesse. Chose qui n'était pas pour servir la cohésion du groupe. Elle craignait qu'il ne soit du genre à en venir aux mains rapidement, auquel cas elle avait passé en revue les techniques dont elle disposait pour freiner ses ardeurs. Toutefois, la kunoichi ne souhaitait pas juger un livre à sa couverture, pensant qu’un homme qui aimait tant les animaux ne pouvait pas cacher un fond complètement abrupt. Après tout, si elle n’avait pas encore confiance en lui, elle avait confiance en l’affection animale de manière générale. Plus précisément en celle de son aigle qui lui indiquait qu’il n’était probablement pas un partenaire si terrible. Hyûga Nori, enfin, était encore un mystère. La jônin ne savait rien de lui, si ce n’est qu’il semblait plutôt avenant, voire bavard.

Il était encore impossible de dire comment ce partenariat se goupillerait. Pour l'heure, Haruka savourait donc le voyage. Outre les paysages somptueux qui berçaient ses regards, la formation de cette équipe était une victoire à de nombreux points de vue. Tant pour l’élargissement de la culture de Konoha que pour la Senju, qui partait à la rencontre de ses rêveries d’adolescente. Mais au-delà de fantasmes réalisés, elle avait trouvé un véritable but en ces recherches, qui n’étaient jadis qu’un cheval de troie pour ses ambitions personnelles. À la poursuite de cet objectif, elle avait tourné la page de vieilles blessures, avancé et mûri. Il avait redéfini sa vie, pour la placer sur un chemin de liberté. Plutôt ironique que ce sentiment lui vienne de quêtes consistant à contraindre et à capturer, mais la vie de la jônin n’était qu’une inlassable boucle répétant ce paradoxe, auquel elle avait fini par s’habituer. Elle se disait qu’inconsciemment, son esprit y expiait quelques traumas non résolus, recherchant le contrôle qu’il n’avait jamais détenu dans sa jeunesse. Mais tout cela importait peu désormais, éclipsé par la profonde satisfaction qu’elle puisait en ses accomplissements, se cristallisant à chaque pas effectué aux côtés de ses partenaires.

La troupe d'élite avait d'ailleurs bien progressé. Ils avaient traversé le territoire Yamanaka que la jônin connaissait bien, déviant parfois sur les terres Inuzuka, puis les marais de l'Isthme du gel et les étouffantes plaines désertiques, pour finalement voir se profiler au loin des pics montagneux, majestueuse chaîne effleurant les cieux. Après un si long trajet, aux climats rudes pour le moins épuisants et inconfortables, l'apparition de ces rocailles suscitait en elle une joie qu'elle s'efforça de contenir.
Entrant régulièrement en mode senseur depuis qu'ils avaient atteint la frontière du Hi no Kuni, la Senju procéda alors à une énième vérification.

Toujours rien d'anormal, déclara-telle en sondant les environs.

Puis, se munissant d'une carte rangée dans son paquetage, elle examina l'horizon.

Le pic Motogumi doit être derrière cette chaîne de montagne, les chaînes de montagne de Funaka.


Récapitulatif combat:
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Il devrait être interdit de livrer des missions durant la nuit. Sincèrement, la vie de shinobi était déjà suffisamment éprouvante, pour qu'en plus un hurluberlu se pointe devant chez vous après minuit, baragouinant un charabia d'illuminé à propos d'un vieux montagnard et de gribouillages mystiques. Au moins je ne fus pas celui à devoir l'accueillir, mais j'eus toutefois l’incommensurable plaisir d'être réveillé avant le soleil par un Hyuga en robe. Cela pouvait paraître cocasse, hélas il n'y avait rien de plus terrifiant qu'un cul-serré vous toisant dès le matin, d'autant plus lorsque qu'une bouteille de saké fraîchement vidée vous servait d'ours en peluche. Certes cela m'ôta immédiatement ma gueule de bois, et j'imposai sans doute un nouveau record de vitesse pour la toilette matinale.
Apparemment, après une évidente surconsommation de champignons hallucinogènes, les instances dirigeantes avaient décidé de monter une équipe d'élite pour aller enquêter sur un vieux fou dans la montagne. Parfait, cela me semblait une excellente utilisation des troupes du village, et tandis que j'écoutais religieusement mes aînés, je me demandais quand même en quoi cela me concernait. Sincèrement après équipe d'élite ils m'avaient déjà largué, le fossé ne faisant que s'agrandir quand ils mentionnèrent le fuinjutsu. J'en avais déjà un sur le front, cela me suffisait amplement.

"Eh... Pardon?"

En général je m'abstenais de reprendre mes aînés, mais là ils avaient clairement fait une erreur. On voulait m'envoyer moi, Hyuga Nori, aux côtés de la crème de la crème, pour une mission d'importance capitale? Incrédule au possible, je tentai de bloquer ma respiration, vérifiant sait-on jamais que je ne me trouvais pas dans une sorte de rêve éveillé. Ben non, les grands pontes du clan se répétèrent à l'identique, et ils semblaient bien se marrer devant ma réaction. Avaient-ils enfin décidé de me donner une seconde chance?
Non. L'explication creva toute de suite ma petite bulle d'espoir. Eux aussi doutaient de la pertinence de cette mission, mais ils ne pouvaient décemment pas refuser leur aide. Envoyer un membre de la branche principale était tout simplement impensable, il leur fallait donc quelqu'un de suffisamment utile pour joindre ce groupe d'élite, mais dont la disparition n'endommagerait pas l'équilibre du clan. Bon en gros j'étais la brebis sacrifiable, et je ne pus m'empêcher de repenser au jour où j'avais décidé d'apprendre l'Irou. Ben voila où ça te mène mon vieux de te soucier des autres...

Me voici donc aux aurores, tentant désespérément d'oublier mon mal de crâne, me préparant pour la plus étrange mission de ma carrière. Pour l'occasion j'enfilai un kimono entre le bleu et le gris accompagné d'un Hakama vert, en parfait accord avec une longue écharpe. Un haori ténébreux se posa sur mes épaules, pour contrer le froid, puis j'attachai fermement le bandeau de Konoha sur mon front, masquant ainsi mon stigmate avant de laisser ma chevelure retomber sur le bout de métal. Un sac à bandoulière se hissa dans mon dos, contenant du nécessaire de voyage ainsi que quelques provisions. J'y glissai également ma trousse médicale, mais je pris bien soin de garder le reste de mon arsenal à portée de mains.
Bien des ninjas se foutaient royalement de leur apparence, seulement être membre des Hyuga signifiaient maintenir à tout moment une certaine élégance. Depuis petit j'avais pris l'habitude de soigner ma tenue, et malgré mes vices, ça au moins ne m'avait pas quitté. De plus malgré mon esprit embrumé, je saisissais parfaitement l'importance de cette quête. Il s'agissait clairement d'un test, une occasion de voir si après tout ce temps, il restait encore quelque chose de mon talent.

"Chers compagnons, bonjour! Je suis Hyuga Nori, représentant de mon clan pour cette mission."

Vachement enjoué pour quelqu'un qu'on avait tiré du lit! Et ben non seulement je n'en étais pas à ma première cuite, et quitte à aller en camps de vacance, autant sympathiser avec les copains non? Je n'eus hélas pas l'occasion de démontrer mon charisme que le groupe se mit immédiatement en marche, ou plutôt au galop, adoptant une vitesse de croisière qui me laissa sans voix.

"Bon surtout si vous avez un petit creux n'hésitez pas, j'ai avec moi un éventail d'onigiri qui ferait grogner d'envie un Akimichi!'"

Evidemment que je finis par m'habituer à cette course effrénée, et ceci n'était qu'un exemple des phrases que je lâchai tout au long du voyage. Certain préférait sans doute le silence (non personne ne pointe du doigt le terroriste écolo), mais j'avais bon espoir que sur un groupe de cinq, il y en aurait au moins un pour me renvoyer la conversation. Après tout même si on avait décidé de chevaucher la foudre pour se rendre au Nord, ça prendra tout de même un peu de temps. D'ailleurs pourquoi on allait aussi vite, le vieux machin montagnard était sur le point de crever? Je fus bien tenté de poser la question, mais la présence de l'intendante me rappela que j'étais peut-être bien le seul à prendre cette mission au second degré.

"Un de vous s'est déjà rendu à l'Isthme du gel? J'ai eu l'occasion de faire une mission là-bas... C'est vraiment un endroit hors du commun. Je veux dire le paysage forestier à sa beauté, mais j'avoue que le blanc à perte de vue..."

Oui je devenais de plus en plus bavard, la course aidant à filtrer l'alcool encore présent dans mon sang. J'eus toutefois la présence d'esprit de me taire lorsqu'on traversa la vallée d'Enokizu, quelque peu décontenancé par les intentions meurtrières de l'Inuwashi. En même temps on ne pouvait pas lui en vouloir, les Inuzuka avaient des chiens géants absolument adorables, tandis que lui se trimbalait un oiseau. Alors oui ça ne manquait pas de classe un aigle, mais franchement on faisait mieux comme animal de compagnie non?

Après moult tentatives de conversation, plusieurs heures de contemplation (du paysage, et définitivement pas du charmant bas du dos de l'intendante), et une éternité à se demander pourquoi diantre nous courrions aussi vite, j'eus enfin le plaisir de profiter d'une pause. Nous étions arrivés dans la Vallée de la foudre, et bien-sûr j'étais surement le seul à avoir diversement apprécié ce galop effréné. Ne pouvant hélas pas m'étaler au sol sans perdre la face, je me contentai d'un sublime Adho-mukha-svanâsana. Ça avait l'air cool comme ça, mais en réalité je me retrouvai tout simplement tête en bas, mains en avant et cul à l'air. Continuant à enchaîner les positions de Yoga je parvins d'ailleurs à sortir un Onigiri de mon sac, le tendant entre deux numéros de contorsionniste timidement vers les autres.

"Eh...Du riz les amis?"

Un jeux de mot de piètre qualité je l'avoue, mais après avoir parler pendant tout le trajet, je n'avais plus beaucoup d'humour en réserve. Après avoir partagé avec les éventuels preneurs, j'eus tout juste le temps d'ouvrir le mien que la demoiselle décida qu'il était temps de partir. Alors elle avait beau c..., bon dos la petite, mais là tout de suite elle méritait deux baffes. Heureusement mes connaissances shinobiesques comportaient les arcanes mystiques du "manger-courir", une technique que seule l'élite des ninjas pouvaient espérer maîtriser.

Nous y étions enfin arrivés au Pic de Motogumi.. Franchement ce n'était pas l'idée que je me faisais d'un camps de vacance, mais au moins j'avais couru suffisamment pour me passer d'entraînement pendant un mois. Pour le coup, Hyuga ou pas, je m'écartai du groupe pour me poser sur une roche.
Retournant mon sac à bandoulière, j'ouvris la poche principale, en sortant un petit étui en cuir. Des mains expertes manipulèrent papiers et plantes, roulant en quelques secondes une cigarette de haute qualité. Je n'eus cependant qu'à allumer l'ensemble pour que n'importe quel nez un tant soit peu cultivé comprenne qu'il n'y avait pas que du tabac dans le bidule.
Quoiqu'il en soit je les écoutais parler, enregistrant les différentes informations glanées par chacun, profitant de l'effet relaxant des herbes aromatiques. Sauf qu'à un moment ils me regardèrent un peu intensément, et il me fallut bien dix secondes pour comprendre que ce n'était pas à cause de mon incroyable beauté.

"Ah oui merde... pardon. Voila ça vient... Byakugan."

Alors oui ça pouvait sembler je-m’en-foutiste un Byakugan effectué comme ça à l'arrache avec une clope en main, pourtant l’œil blanc ne perdait rien en efficacité. Étirant au maximum la portée de ma vue légendaire, je tentai dans un premier temps de me faire une idée du terrain, pour finalement me concentrer sur de possibles sources de chakra. Que quelque chose attirât mon attention, je focaliserais de suite ma vision, sacrifiant alors la globalité pour le détail.
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Uchiha Nikkou
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The Mountain of the Five Summits
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D’un seul mouvement, les Cinq Guerriers de Konoha freinèrent leur course, laissant résonner le claquement singulier de leur geta sur les immenses parois rocheuses faisant mur devant eux. Le Pic Motogumi se dressait devant eux. Impétueuse force de la nature transperçant de ses hauteurs acérées la masse nuageuse qui recouvrait le paysage de calcaire et de grisaille de la Vallée de la Foudre. Leur destination et le début de leurs aventures.

« Le Pic Motogumi…incroyable. » Laissa échappé le jeune ébène, la bouche à moitié ouverte de contemplation.

Le Shinobi arborant le symbole mythique de l’éventail sur son hakata pris un moment pour contempler la beauté impériale de ce sommet touché uniquement par les vents dominants. Les yeux en amande détaillèrent, abasourdi, les hauteurs de ce perchoir présomptueux, face auquel les amas de roc qu’ils avaient rencontrés au cours de leur traversée de la moitié du continent faisaient pâle figures.

Devant l’immensité de ce paysage, Nikkou en oubliait pratiquement les forêts pleine de vie du Hi no Kuni, se complaisant de cette furieuse solitude qui semblait remplir la Vallée de la Foudre. Le mélange du manque d’oxygène au fond de l’air froid rappelait un paysage lunaire face auquel il était difficile de ne pas être impressionné.

Naturellement, la formation des Shinobi se brisa alors, les différents membres s’éparpillant un instant pour pouvoir rassembler leurs esprits et analyser les tenants et aboutissants de la situation. D’une flexion mentale, le jeune Uchiha s’imposa la rigueur si familière de son métier, brisant sans autre égard la contemplation pour engager ses réflexes de Shinobi, La mission pouvait officiellement débuter.

« Commençons le repérage. » déclara-t-il sur un ton doux, mais enthousiaste, et dirigé plus particulièrement sur le Hyûga, dont il appréciait particulièrement la tenue, fallait-il l’avouer, mais qui semblait requérir un peu plus de motivation.

Préférant laisser les experts de la traque faire montre leur capacité, après, pour certains, un regard un peu plus insistant que la moyenne, Nikkou se contenta d’observer de ses yeux en amande les proches alentours, à la recherche de la moindre crevasse où un ennemi pourrait les attendre ou repérer le moindre mouvement suspect gravissant les rochers millénaires à leurs côtés. Portant son attention plus sur les horizons, le Uchiha tenta d'enregistrer la topographie des formations rocheuses, cherchant plus particulièrement la présence d'un pic particulier ou encore de cinq pics distincts.

Laissant ses coéquipiers vaquer à leur occupation, remarquant sans trop y porter attention des effluves jusqu’alors inconnus lui monter aux narines, Nikkou ouvrit le sac de toile qu’il portait en bandoulière. D’un geste mécanique, il évita les armes et provisions usuelles amenées dans ses bagages pour refermer les doigts sur le cuir d’un petit carnet. Les premières pages parsemées de gribouillis incompréhensibles reprenant les principaux éléments des contes et légendes dont lui avaient faits part l’Hokage, bien entendu encodés par les soins du Chûnin.

Ligne par ligne, Nikkou relisait en guise de mantra les différents contes rapportés par l’Hokage et les différentes explications ou rapprochements apportés par l’interprétation des érudits de Konoha et du Temple du Feu. Le Sage du Sommet. Le Vieux Maître des Cinq Pics. Pour une ennième fois, il arrêta sa lecture au passage qui attisait l’étincelle de son obsession. ...il pouvait contrôler même les plus puissant Yokai avec sa malédiction savante qui les terrifie...

La solution à ses tourments était peut-être gardée par ce Sage au savoir ancestral. Peut-être que ce savoir mystique venue d’une autre époque serait ainsi suffisante pour dompter les forces étrangères à ce monde. Mais encore fallait-il démystifier les légendes de la réalité, si celle-ci existait réellement. Pour l’instant, les différentes corrélations les avaient mené au Pic Motogumi, mais encore fallait-il se repérer dans cet environnement rocailleux.

« Il doit y avoir un indice quelque part... » murmura-t-il en continuant à la tourner les pages.

Le Ténébreux s’arrêta sur les dessins reproduits dans son calepin. Les gribouillis cédèrent la place alors à des traits fins et calculés composant des dessins sophistiqués illustrant toujours le Sage et des montagnes, parfois agrémentés de formes monstrueuses et de calligraphies soignés. Les exactes répliques des gravures, dessins et gribouillis retrouvés sur les différents documents montrés par le Hokage, possibles seulement grâce aux facultés d’analyse du Sharingan et la dextérité minutieuse des membres du Clan à l’Éventail. Outre les légendes, la vérité pouvait peut-être se cacher dans l'expression artistique de ses prédécesseurs.


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Le Sage sur la Montagne

L'expédition d'élite formée par tant de puissant et prestigieux ninja de Konoha ne pouvait pas échouer.
Mais peut-être n'étaient-ils que lancé à la poursuite d'une chimère...
Néanmoins, Maître Hokage avait été formel : la vieille légende déniché par les experts du Village Caché de la Feuille devait être examiné avec attention.
La Guerre de Baransu l'avait prouvé : la Paix ne pouvait être maintenue que par la puissance et la détermination. Et le Pays du Feu, Konoha, en était les exemples mêmes. Tout élément pouvant accroître leur connaissance des secrets du ninjutsu devait faire l'objet d'un investigation soigneuse par leurs meilleurs experts.

C'est ainsi que l'élite de l'élite de Konoha se retrouva à courir les chemin ardu et verglacé de la Vallée de la Foudre.
Suivant la chaîne des montagnes de Funaka, les shinobi de la Feuille finirent pas déboucher sur la région du Pic de Motogumi.
Si les ninjas avait déjà franchis divers monts impressionnants et des cols glacés, la majesté de l'immense montagne frappa même les cœurs les plus endurcis.

Dominant totalement la région par sa présence à la fois majestueuse et écrasante, le Pic de Motogumi était une merveille de la Nature, terrible et sauvage.
Il écrasait les monts alentours de sa taille titanesque, les réduisant à l'état de nain.
Ses neiges éternelles, couvrant une large partie de sa masse énorme, luisait d'une pureté presque terrible : celle d'un ange inaccessible, d'un dieu froid et indifférent.

Demeure des dieux, évidemment l'endroit était plus que sacré pour la population locale et moult religions, monastères perdus, lamaseries hautes-perchées et sectes austères des alentours et même d'ailleurs.
La légende disait qu'il était habité par une (ou plusieurs) déesses des vents et des glaces, qui descendaient parfois dans les vallées séduire un homme, pour se réchauffer et/ou l’entraîner vers une mort glaciale.
De mémoire d'homme, nul n'avait conquit son sommet, un des plus élevé du Sekai.
De mémoire de ninja, on prétendait qu'un membre du clan Yuki aurait bravé rocs déchiqueté, glaciers et tempêtes de neige pour planter le symbole de son clan au sommet de ce monstre inamovible.
Légende ou réalité ? Impossible à dire. Le sommet se perdait dans des nuages sans cesse changeant.

Ce mystérieux Sage du Sommet de la légende y siégerait-il ?
Niveau mythe, cela serait une évidence... Mais justement, n'était-ce justement pas trop évident ? Et vu l'inaccessibilité du lieu, quel héros aurait pu braver les éléments pour escalader cet impossible promontoire et en revenir pour conter la légende cette ermite aux pouvoirs mystérieux ?
Les shinobi de Konoha était l'élite de leur Village : ils pourraient sans doute, après milles périls épuisant, braver ce mont immaculé.
Gagner le sommet en soit serait un exploit à même d'apporter la gloire à Konoha... Mais tel n'était pas leur mission. Si le sage ne s'y trouvais point, ce serait une terrible perte de temps.

Ne voudrait-il pas mieux rechercher ces fameux Cinq Pics ? S(ils existaient vraiment et n'étaient pas juste un lieu inventé pour pimenter une histoire fictive...
La région était montagneuse au possible, crevassée de vallées profondes et cerné de montagnes immenses et sauvages. La fonte des neiges de milles monts de la Vallée de la Foudre et des alentours avait creusé des ravines profonde, un véritable dédale de pierre où l'Homme se faisait rare. Un guide local serait pourtant sans doute d'une aide précieuse pour localiser ces Cinq Pics légendaire.
Les communautés qui y vivaient étaient farouches, fières de leurs histoires et de leur terres sauvages. Sans pitié, parfois. Isolée, elles n'étaient pas facile à trouver mais avec le Byakugan ou l'aigle royal de l'Inuwashi, cela ne serait guère difficile pour les shinobi de Konoha.

Elles se divisaient essentiellement en trois groupes : les moines, vivant dans des couvent isolé et autarcique, les mineurs ou paysans, des hommes frustre et simple s'accrochant à leurs possessions et leur terre malgré le climat délétère, et les "sauvages", des hommes vivants en tribus libres et sauvages, des montagnards aguerris et nomade (et souvent peu amène envers l'étranger) qui refusait de se soumettre à l'autorité des prêtes ou du Daimyo.

Mais la région du Pic de Motogumi n'était pas que montagnes inaccessibles et vallées secrètes.
Issus d'un volcanisme ancien, de haut-plateaux de basalte noir formait d'imposant promontoires surplombant les flots gris et glacés de l'océan. On les surnommaient les Doigts des Diables.
D'immense falaises déchiquetées de pierre noires défiaient la colère des vagues. Des blocs énormes de pierre volcanique avaient été jeté à la mer, formant un relief chaotique où s'écrasaient violemment l'écume des vagues.
Quelques villages de pêcheurs s'accrochaient non loin de ces titanesques falaises, abrités par quelques rocs brisés formant une anse protectrice.
Il y avait aussi quelques communautés agricoles, exploitant le trop rare terres volcaniques extrêmement fertiles malgré le climat.

Amainetsu réunissait tout cela en un même lieu.
Port de pèche vaguement sûr et région au climat un peu plus doux en raison d'émanation d'eau soufrée chauffé (hélas trop puante et dans un climat trop rude comparé à la Côte des Sources Chaude pour générer beaucoup de tourisme) par quelque volcan mourant, c'était l'endroit le plus prospère et la capitale de la région où trônait le Daimyo dans son Château du Héron Noir.
C'était sans nul doute le fief le plus cosmopolite de la région, donc une mine de renseignement potentiel.
Mais si les marins aimaient les mythes et les légendes, la véracité n'étaient guère dans leurs traditions., aisé à obtenir pour qui avait ryô ou bagout.
Plus ouvert sur l'étranger et le commerce, si le lieu était plus riche, il était aussi moins spirituel. Si les plus grands mouvements religieux locaux avaient pignon sur rue, ce n'était pas le cœur de la spiritualité de la région.

Ce titre disputé serait sans doute accordé à Kagayaki.
Petit plateau d'altitude très élevé accroché au pic de Motogumi lui-même, il regorgeait de temples, monastères et autres retraites spirituelles.
Mais l'endroit saint était difficile d'accès, afin d'éprouver le fidèle. Généralement austère, voire ermite, les moines locaux n'aimaient guère la visite de ceux qui n'avaient pas la foi, notamment les aventuriers incompétents et vantard qui croyait pouvoir souiller la montagne sainte de leur exploit.
Néanmoins, nul doute qu'au cœur des temples les plus anciens se trouvaient d'anciennes sagesses qui pourraient mettre les ninja sur la piste de leur légendaire Sage de la Montagne.
Y accéder, par contre...

Bien évidemment, les ninjas pouvaient aussi choisir de partir eux-même en quête du sage, soit en escaladant le pic de Motogumi jusqu'alors inviolé (ou pas, si on croyait en la légende du clan Yuki), soit en cherchant eux-même un indice ou les Cinq Pics à partir des estampes et récits copiés et examinés par le sharingan de l'Uchiha...
   

   
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LE SAGE SUR LA MONTAGNE
Senju Naoshige & Senju Haruka & Uchiha Nikkou & Inuwashi Sora & Hyûga Nori

La fraicheur des lieus, couplée à l’imposant mont qui imposait sa présence, offrait un spectacle terrible au chef du clan Senju. Il ne connaissait que peu cette région, car par le passé, ses missions l’avaient principalement conduit dans des régions limitrophes. Dans ce paysage glacé, le temps semblait même arrêté tant la neige perdurait sur le sol. Le bruit de leurs pas sur cette couche éternelle venait briser le silence tandis que les maigres flocons tombaient sur ciel jusqu’au sol, blanchissant leurs capes. Son regard continuait de détailler le paysage face à lui, si gigantesque, à l’allure d’un véritable monstre tombé du ciel et venu s’écraser sur la terre. Le sommet était si haut qu’il transperçait les nuages, empêchant de voir son bout ; à tout le moins, il n’allait pas être aisé de monter le long de cette montée vertigineuse. Comment un sage pouvait-il d’ailleurs se trouver ici ? Si réellement, il vivait sur cette montagne escarpée, il bénéficiait sans nul doute d’une protection naturelle grandiose, mais fallait-il déjà qu’il y soit. À l’heure actuelle, cette montagne ne semblait pas être l’objectif principal. Il n’y avait aucune sureté sur le fait de savoir si le sage s’y trouvait, peut-être vivait-il dans les villages alentours, dans un champ qu’il entretenait lui-même ou dans une crique, voire une clairière. Les shinobis du village de Konoha n’étaient pas venus sans informations. Conscient des spécifiés de cette région, il restait désormais à savoir vers quoi se tourner et comment ils allaient diviser leur groupe pour mieux chercher les indices sur cet étrange sage qui, disait-on dans la légende, détenait de précieux secrets sur le fuinjutsu. Il y avait donc divers communautés qui pouvaient être interrogés - s’ils y parvenaient - mais ce qui semblait le plus attirer l’oeil du Senju était bien-sûr les communautés religieuses. Bien que toutes les pistes devaient être explorés, c’était bien suite à la conception des temples à Konoha qu’aujourd’hui, ils se trouvaient présents ici. C’était sûrement la meilleure piste qu’ils pouvaient détenir. Mais il fallait définir des groupes pour les expéditions qui allaient suivre, basées sur les compétences de chacun : en tant qu’intendante, Haruka pouvait aisément se rendre au siège de cette région pour y recueillir des éléments, sous le compte de Konoha.

Toujours le regard observateur, le Senju positionna ses yeux sur le Uchiha et sa comparse Senju. « Aviez-vous déjà une idée de comment opérer ? » demanda-t-il premièrement, le visage agréable, un léger sourire au coin des lèvres malgré le froid mordant qui s’emparait de cette région reculée. Il y avait tant à visiter, tant de pistes à explorer, pour recueillir des éléments propices au développement du village. « Il serait préférable que nous nous séparions en plusieurs groupes. » fit le chef du clan Senju en extirpant d’une pochette, une carte du monde shinobi dont la région où il se trouvait été marquée de quelques éléments. « Deux endroits me semblent propices à la récolte d’informations, pour débuter. Amainetsu, seul pôle attractif et politique de la région. Je suppose qu’Haruka pourrait y trouver son compte, en tant qu’intendante de Konoha ; le daimyo s’y trouve présent. Il ne recevrait pas n’importe qui, assurément. » dit-il premièrement, en observant les réactions de chacun, préférant prendre les devants plutôt qu’attendre une idée lumineuse : les possibilités nombreuses, mais il fallait les trier. Il n’avait pas de compte-à-rebours au dessus de leur tête, il valait mieux privilégier toutes les pistes. Si réellement, leurs prises de renseignements s’avéraient infructueuses, alors dès lors, une autre solution se ferait, plus longue et difficile : parcourir la région entière pour y trouver quelques éléments, voire graver la dureté rigoureuse d’un pic enneigé, qui fièrement, trônait tel les yokais des légendes qu’ils voulaient dompter. « Et puisque c’est grâce aux temples que nous sommes ici, Kagayaki est le second endroit rêvé, avec de nombreux monastères et lieux religieux. Cependant, il nous faudra parvenir à y accéder et… Se montrer digne de ce qui se trouve au sommet. » reprit-il gardant ses yeux rivés sur ses alliés. « On peut donc se séparer et se retrouver une fois des renseignements trouvés. Si nous ne parvenons à rien de concret, d’autres pistes seront à explorer, mais cela semble un bon début… » conclut le Senju, en repliant lentement la carte.
©️ GASMASK
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Senju Haruka
Senju Haruka
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Fiche du Ninja
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Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Left_bar_bleue1184/2000Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Empty_bar_bleue  (1184/2000)
Ft. UCHIHA Nikkou, INUWASHI Sora & SENJU Naoshige
L'équipe décide de se séparer en plusieurs groupes pour aller chercher des informations.
Le sage sur la montagne


Le froid de la région parvenait à mordre à travers les vêtements de la jeune femme, pourtant épais et chauds. Si le climat à lui seul pouvait leur indiquer qu’ils étaient au bon endroit, un autre élément ne laissait pas la place au doute. Les joues rosies par ce manteau d’hiver, l’ancienne Oinin s’empressa de les réchauffer en les frottant énergiquement, avant de réajuster son écharpe et de lever les yeux. Devant elle se tenait le maître de la région : le Pic Motogumi, trônant au milieu de ses frères, se dressait fièrement sous les bourrasques glaciales. Voilà une région qui n’épargnait rien ni personne et qui se prêtait aux fantasmes les plus extravagants. À vivre auprès de ce colosse, l’esprit n’en devenait que plus inspiré...et humble. Pas étonnant qu’un sage s’établisse en de telles hauteurs où la nature même semblait vouloir s’élever jusqu’au bout des cieux.

Le groupe s’arrêta donc un instant pour contempler cette vision stupéfiante et réfléchir sur la marche à suivre. Après que son homologue Senju ait développé sa pensée, déjà foisonnante, Haruka prit un instant pour méditer sur ses propositions. Elle pouvait effectivement jouer de son importance politique pour aller flatter le Daimyo, un certain Takeuchi Shirou si elle se souvenait bien, mais l’homme était-il seulement en mesure de la renseigner sur ce genre de légendes ? Là où le faste dominait, la spiritualité était toujours en déclin. Et le mythe qu’ils poursuivaient ressemblait à un secret bien gardé, du genre que l’on ne murmure que dans des endroits coupés du monde où l’on se tient à l’écart de la folie des hommes. Mais sans doute ne fallait-il pas trop sous-estimer le seigneur, qui devait bien savoir ce qu’il se tramait sur ses terres. Dès lors, la question d’une contrepartie en échange de telles informations se poserait forcément, rendant la présence de la Senju essentielle.
L'intendante de la feuille acquiesça donc d’un hochement de tête.

Je suis d’accord, notamment pour ce qui est de former des groupes. Dénicher des informations prendra trop de temps si nous ne nous séparons pas.

Et le Daimyo n’était pas la seule personne digne d’intérêt à la capitale, probablement gorgée de conteurs en tout genre, de délégations religieuses et de marins baroudeurs. Ce qui représentait un nombre considérable de langues à délier. La jeune femme leva donc les yeux vers Nikkou, avant de s’attarder sur Nori.

J’apprécierais l’aide de l’un d’entre vous pour mener les interrogatoires à Amaingetsu, dit-elle en examinant ses partenaires.

Le Sharingan de Nikkou était bien évidemment une arme imparable contre les bonimenteurs, mais son appartenance aux Uchiha pouvait en fâcher plus d’un, et son allure spartiate motiver la fuite plutôt que la sympathie. Nori présentait tout aussi bien mais sous un jour plus avenant, semblant posséder une verve...adaptée, quoi que flirtant parfois avec le verbiage. Il n’aurait sans doute aucun mal à faire du charme à ces dames ou à copiner avec les bons vivants portés sur la boisson. Soit probablement la moitié des commerçant et des marins. Sans compter son appartenance aux Hyûga qui en impressionnerait plus d’un.

Vous autres partiriez à trois pour Kagayaki ? questionna la Senju en se tournant vers ses autres coéquipiers.L’un d’entre vous pourrait partir en éclaireur et explorer un peu la région, voire se mettre en quête d’une des communautés locales. Je pense naturellement à toi Sora, avec ton aigle, tu as plus de chance de les trouver.

Le shinobi semblait en effet tout indiqué pour entrer en contact avec, notamment, ceux que l’on surnommait les sauvages. Sûrement plus réceptifs à son caractère farouche et plus sensibles à l’identité de son clan que les pauvres paysans et les moines isolés, qui auraient vite fait de fuir ou de lui claquer la porte au nez.

Autre chose, je pense qu'il serait préférable que chacun d’entre nous s’abstienne de tout excès de brutalité, sauf si c’est vraiment nécessaire et que la chose est suffisamment discrète, glissa au passage la kunoichi en s’adressant à tout le groupe. En tant que ninja nous avons déjà une forte réputation qui va nous compliquer la tâche. Évitons de nous tirer une balle dans le pied.

Qui plus est, les commérages circulaient vite dans les villages et les hameaux. Personne ne voudrait aider une bande de brutes, surtout pas pour enquêter sur des savoirs sacrés qui permettaient de retrouver un sage respecté, disposant probablement de loyaux partisans pour garder le secret de sa localisation.

Une fois que nous aurons mis au clair nos destinations respectives, décidons également d’un point de rencontre où nous retrouver.
La Senju pointa sur sa carte un flanc du Pic Motogumi, à distance plus ou moins égale entre Kagayaki et Amaingetsu.
Ici ? Ou tout simplement dans l’une des deux villes.

Tandis qu'elle laissait ses équipiers débattre des propositions énoncées, la kunoichi en profita pour les sonder un par un. Mémoriser leurs signatures de chakra respectives lui permettrait de les retrouver si quelque chose ne passait pas comme prévu.


Récapitulatif combat:
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On avait beau nous traiter d'outrecuidants nobliaux, lorsqu'il fallait inspecter le terrain rien ne valait un bon vieux Byakugan. L'autre pouvait bien prétendre faire quelque chose avec son piaf, mais au fond tout le monde ici savait que les seules vraies informations provenaient de mes charmants yeux. Aussi ne lésinais-je pas sur les détails en décrivant les alentours, et tandis que les autoproclamés chefs du groupe débattaient sur l'avenir, je savais déjà quand à moi où je comptais me rendre. Terminant ma clope épicée, je suivais la conversation avec l'air le plus intéressé du monde, même si en réalité il n'y avait qu'une seule chose qui m'importait.
Pitié dieux et démons de ce monde, mettez moi en duo avec Haruka. Non pas que je fusse fermé d'esprit, car croyez bien que je n'avais aucune préférence entre une salade fleurie ou une viande juteuse. Simplement l'intendante semblait bien la plus agréable du lot. En bon cousin j'aurais sans doute du jeter un œil sur l'amateur d'adolescentes, mais déjà je n'étais personne pour juger, et j'aurai largement le temps de disséquer plus tard le promis de Yume.

"J'en pffeheh... J'en suis, je veux bien vous accompagner chère intendante. S'il est vrai que cette quête est pétrie de mysticisme, Amainetsu semble être le pôle majeur de la région. Les aventuriers assez fous pour tenter l'ascension doivent surement passer par là, et à moins qu'ils ne vivent en totale autarcie, les brigades nomades s'y rendent probablement pour commercer. Nous n'obtiendrons peut être pas le chemin direct à notre objectif, mais des informations sur la région, un guide montagnard, et peut être même un fragment de vérité, tout cela pourrait s'y trouver."

Voici un discours plein de bon sens, et il aurait été sans doute plus pertinent si je ne m'étais pas presque étouffé sur ma clope en le commençant. Comme quoi malgré mes airs bons-enfants je restais un ninja! J'eus presque envie de signaler à l'Inuwashi qu'il n'avait pas besoin d'afficher une tête de meurtrier dépressif pour être efficace, mais j'avais hélas trop peur qu'il ne m'ouvrît le crâne pour nourrir son aigle.
Continuer de feindre une attention polie, je sortis de mon sac la copie du parchemin de mission remis aux Hyuga, le relisant afin d'être sûr de n'avoir rien oublier. Cela me frappa tout aussi bien que la première fois, nous courrions réellement derrière une chimère. Nos indices n'étaient autres que contes et légendes, et nous n'avions comme informations concrètes que ce pic insurmontable, et ces hypothétiques cinq Pics. Charmant.

"Il parait qu'un membre des Yuki aurait gravi cette montagne, une piste à creuser? Mon Byakugan ne peut pas atteindre le sommet de ce truc, il nous faudra grimper si on veut des informations. En tout cas si monsieur Fuinjutsu aime les mises à l'épreuve, monter au sommet du Pic serait une parfaite mise en bouche. Enfin mieux vaut-être sur avant de commencer ça. Au fait... les cinq pics, ça ne serait pas les cinq plateaux de roche volcanique plantés dans l'océan?"

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Je n'étais rien qu'un fantôme qui suivait une route tracé par des cadavres. Je ne comprenais absolument pas ma présence dans cet attroupement qui comptait déjà beaucoup trop de membres pour moi, mais en plus, je n'aimais guère la présence de cet homme aux yeux d'ivoires. Il avait un bagout et une logorrhée bien trop proéminente qui ne pouvait clairement pas apprécier l'intérêt même d'un blanc de conversation. Un comble pour une personne qui arbore deux pupilles de la couleur de l'espoir. J'avais limite une envie irrésistible de demander à mon aigle de dévorer une de ses paires mythiques, mais je ne pouvais pas me permettre de déclencher une guerre. En attendant, je me retrouvais dans un triangle composé des trois grands clans du pays des feuilles. Je n'avais clairement pas mon mot à dire, j'étais simplement présent dans la conviction de chacun et dans la paume d'un géant dirigeant comme l'arme d'une machination bien trop grande. 

Je restais constamment comme le rôdeur derrière le groupe, mais j'avais cette impression qu'il était nécessaire de regarder derrière soi. Il était nécessaire de protéger les arrières d'une armée, plus le nombre de ninjas étaient grand plus nous étions visibles. Je n'aimais pas cette formation elle était beaucoup trop pimpant. J'aimais l'ombre et la folie, j'aimais le sang et le vice, l'art de la tuerie et de l'assassinat. Le vent caressait une de mes mèches de cheveux, les différentes montagnes se trouvaient devant nous. L'Uchiha puis les deux senjus se permirent d'utiliser leur art oratoire pour émettre leurs plans. Une séparation en deux groupes. Un plan d'une simplicité déconcertante venant des différents clans les plus influents du village, dans tous les cas la répartition des groupes me semblaient plus qu'intéressantes et pour couronner la chose, j'allais être séparé de Nori et pour l'intégrité de mon ouïe et de ma vue, c'était plus qu'une bonne chose. Enfin, surtout, pour qu'il puisse garder l'intégrité de l'hérédité de son clan, c'était une bonne chose. Encore quelques minutes de plus et mon instinct sauvage aurait pris le dessus et j'aurais tenté d'arracher la jugulaire de cet homme qui empoisonnait notre air avec sa fumée. 


La femme m'encourageait à partir en exploration. J'étais d'accord, c'était une tâche que j'appréciais allégrement. Mon visage pour la première fois depuis le début de cette mission avait ouvrit sa mâchoire dans un sourire magnifiquement aligné et d'une blancheur éclatante. Sans plus attendre, je laissais la sorcellerie de la femme de bois s'effectuer avant de me lancer comme un animal dans la pénombre des arbres qui me surplombaient, j'activais mon mode furtif et me lançais d'arbre en arbre à une vitesse ahurissante. Mon aigle partait en ligne droite volant en rase-motte afin de ne pas trop attirer l'attention, il était temps d'avancer. Il était temps de comprendre la signification de ma place dans cette équipe.

L'ombre était mon domaine, mon regard pénétrait dans la torpeur lancinante du voile noir. La bête était lâchée. Je m'étais arrêté un instant le long d'une branche. Je fusionnais un instant mon chakra avec celle de mon rapace. Mon regard devenait vorace et bestial, ma vue fusionnait avec celle de mon compagnon, le plateau s'ouvrait devant nous et le chemin se créait dans une esquisse mentale et en trois dimensions à l'intérieure même de ma psyché. La technique se coupait et mon corps se remettait en mouvement avançant dans la ligne que mon esprit avait tracé.


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Uchiha Nikkou
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Konoha no Chunin
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Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Left_bar_bleue1947/1200Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Empty_bar_bleue  (1947/1200)
img_rp
The Mountain of the Five Summits
Thunder Sight
feat Senju Haruka, Senju Naoshige, Hyuga Nori & Inuwashi Sora



Les yeux rivés sur son calepin, Nikkou peinait à discerner la ressemblance entre les esquisses qu’il avait reproduit et le mont qui s’élevait devant lui. Les représentations du Pic Motogumi ne lui rendaient certainement pas justice, ignorant la terrifiante dominance de cet environnement brutal, mais ô combien majestueux. Les neiges emportées au gré de vents tournoyaient avec une violence qui n’avait rien à envier au Ninjutsu, terrible tempête qui semblait avoir fait de cee Pic sa demeure, offrant à la vision des petits gens à ses pieds un monde incessible.

Il n’était certainement pas prudent de s’aventurer dans ces neiges éternelles sans avoir trouvé une carte fiable ou encore un guide en mesure de les guider entre ces rocs acérés. Les légendes d’un membre du clan Yuki ayant été capable d’escalader ces lieux ne l’impressionnaient pas. Quelques fables qui n’étaient d’aucune aide dans leur quête principale. Après tout, rien n’indiquait que ce fameux Sage résidait aux abords du sommet.

Les experts de Konoha n’étaient parvenus qu’à recueillir quelques indices tout au plus de l’existence de ce Sage et l’associer à cet endroit, sans autre indice sur sa localisation particulière. Pour une telle expédition, il leur fallait plus que quelques indices décernés dans quelques légendes désuètes. De l’avis du jeune Uchiha, la meilleure source d’information résidait certainement dans les lieux spirituels entourant la région.

Les Moines du Temple du Feu lui avaient glissé un mot sur le plateau de Kagayaki, centre spirituel de la région où de nombreux temples avaient établis leur demeure près du Pic de Motogumi. Il s’agissait certainement de leur meilleure source d’information compte tenu de l’objet de leur mission.

« Nos devons concentrer nos efforts sur deux objectifs : recueillir des informations sur ce fameux Sage, mais également trouver un guide connaissant le Pic Motogumi et l’environnement. » répondit-il au Chef du Clan Senju lorsqu’il sollicita son opinion. Les cinq Shinobi semblaient déjà s’entendre sur la marche à suivre, une certaine cohésion se formant déjà entre les cinq compagnons. « Amainetsu est un endroit plus accessible et ses habitants seront certainement les plus propices à proposer leur aide à des étrangers. Il y aura peut-être un guide ou tout du moins des renseignements sur la direction générale à prendre pour la suite de la mission. Haruka-san et Nori-san vous êtes sûrement les membres les plus appropriés pour cette mission. Vous pourrez églement vous renseignez sur l’existence de Cinq Pics, car en effet si les Doigts des Diables sont les seuls à répondre à cette description, il faudra explorer cette région. » acquiesça-t-il après que Nori se soit exprimé sur la question. Le Byakugan aurait certainement été plus qu’approprié pour les orienter dans la région, mais son flegme serait certainement mis plus à profit auprès des citoyens du Pays de la Foudre.

« Naoshige-san, commencer par Kagayaki sera effectivement plus efficace de notre côté. Les moines sont rarement ouverts à l’arrivée d’étrangers, mais peut-être que la nouvelle alliance de Konoha avec les Moines du Pays du Feu pourra nous faire gagner quelques points. » laissa-t-il échapper sur un ton dénotant sa perplexité. Les cultes religieux préféraient habituellement garder jalousement leurs secrets, quelques arts mystiques seulement dignes des initiés. Leur arrivée aux temples seraient très probablement mal reçues, mais peut-être que leurs intérêts pour les légendes qu’avaient étudier les Moines du Temple du Feu démontreraient leur sérieux qu’ils accordaient aux arts mystiques.

« À mon avis, il serait indiqué de nous rejoindre ici, à mi-chemin entre les deux destinations. Le plateau de Kagayaki est proche du Pic, mais encore faut-il savoir si nous ne faisons pas fausse route dans en nous dirigeant vers le Pic lui-même plutôt que les Doigts des Diables. » affirma le Ténébreux en indiquant les deux endroits sur la carte sortie par le Chef du Clan Senju. À ce stade de la mission, il était certainement encore trop prématuré de désigner leur véritable destination.

Le point de rencontre fixé, Nikkou regarda le Chef du Clan Inuwashi filer en direction des cimes éloignées des montagnes, bien trop heureux de se départir des autres membres de l’équipe pour œuvrer en solo. Un tel comportement ne lui indiquait rien qui aille. Le dédain et la rage sourde du maître aquilin constituaient des variables imprévisibles pour l’esprit calculateur du jeune Uchiha. Lui-même n’était pas habitué de travailler en équipe, mais il savait, en bon Ninja, mettre de côté toute individualité au profit de l’équipe et de la mission. De l'autre côté, le noble duo formé de l'Intendante et du jeune Hyûga disparaissaient sous quelques étranges volutes de fumée opiacée, leur élégante tunique battant aux vents déchaînés alors qu'ils prenaient la direction de la côte vers la ville côtière d'Amainetsu. De toute évidence, leurs parures feraient bonne impression dans la grande ville, mais Nikkou ne pouvait ignorer cette crainte sinueuse qui s'instillait à la vue de ces personnalités hautes en couleur qui seraient bientôt confrontées aux personnalités hagards de cette région éloignée. Et alors que lui et le Chef Senju se dirigeaient vers les hauteurs du Mont en direction des temples, le Uchiha ne put réprimer la pensée que ces Shinobi d'élite brillaient certes par leur individualité, mais que chaque histoire n'avait habituellement qu'un seul héros. Le vrai défi de cette mission consistait peut-être plutôt à gérer les différentes personnalités du groupe d’élite formé pour cette mission…


Récapitulatif combat:
   



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Le Sage sur la Montagne

L'élite de Konoha décida de se séparer  en trois groupe en quête des mystères et légendes du Pic de Motogumi.
L'Intendante de Konoha, bras droit du Hokage, pris la direction de Amainetsu la capitale de la région. Une ville côtière plus étendu et cosmopolite que les rares villages isolés et monastères cachés de cette région sauvage.
Si elle annonçait (discrètement ou de manière plus marquée) son auguste présence, la Senju était certaine de se faire ouvrir les portes des nobles et même du Daimyo. Son art consommé de la diplomatie pourrait lui permettre de se créer un petit réseau et de rencontrer les puissants (officiel ou officieux) locaux. Qui sait, quelqu'un pourrait avoir une piste sur la réalité de ces légendes... Mais cela pourrait aussi tourner au cirque politique, avec moult réceptions et autres réunions consommatrice de temps. Et d'aucuns pourraient s'interroger sur la présence de l'Intendante de Konoha en ces lieux reculés du monde...
Elle serait accompagnée de Hyûga Nori, dont le Byakugan, la connaissance des ombres et le bagout ferait merveilleuse pour récolter des renseignements. Ou écumer les bars et les bas-fond pour y assouvir ses vices.
Le tueur de la Bunke ferrait merveille pour glaner rumeurs et récits de marins vantards et alcoolisé ou pour s'acoquiner avec les personnes louches qui ne manquaient pas de prospérer dans les ombres d'un carrefours commercial. Par contre, ces pupilles pâles risquaient d'attirer l'attention s'il n'y prenait garde...

Une autre équipe avait été envoyé en direction de Kagayaki, le coeur spirituel (officiel du moins) de cette région déjà bien porté sur le mysticisme.
Autant dire que Uchiha Nikkou et Senju Naoshige se rendait à la seconde capitale de ces terres, le bastion du pouvoirs religieux du Pic de Motogumi.
Tant que l'Uchiha n'affichait pas les armes et les pupilles écarlates de son clan violent, les deux konohajin pourraient rester discret et se fondre dans la masse des pèlerins.
Ou au contraire, se présenter comme quelques envoyés diplomates du Pays du Feu. Konoha s'était après tout ouvert à la religion. Certes, dans le but inavoué (enfin, pas publiquement) de percer certain mystère du Sekai et de récolter quelque sagesse ancienne qui pourrait être militarisé...
Il faudrait quand même qu'ils se méfient de leur manque de foi ou de compréhension des subtilités des cultes locaux.

Enfin, solitaire et taciturne, Inuwashi Sora et son aigle avait été envoyé explorer la région sauvage.
Sente de montagne, vallée perdu et haut-plateau isolé seraient un terrain propice pour les talents du chasseur et de son allié maître des cieux.
Le climat rude et l'air raréfié des hauteur ne gênaient nullement un ninja aussi aguerrit.
Le konohain se faisait fort de dégotter la piste de quelques montagnards vivant en tribus libres dans ces chaînes de montagnes vallonnées. Ou de dénicher quelque antique retraite monastique coupée du monde.
Là, ils pourraient arracher certains renseignement, par la menace ou la diplomatie.



Amainetsu

Haruka et Nori arrivèrent bien vite à la cité côtière : c'était un des lieux les mieux desservie de la région.
Blottis dans une anse relativement abrité, au pied de falaise de basalte noir, la cité était clairement divisé en trois quartiers.
En arc de cercle, sur le front de mer se trouvait les faubourgs les plus populaires.
Bars à marin, auberges de peu de prix, entrepôts et docks formaient un premier rempart entre la mer et la ville, suivit ensuite d'habitations plébéiennes formant un fouillis inextricable de venelles et d'allées, certain sombre et louche.
Les patrouilles de la milice locale y était rare, mais comporté toujours un samouraï en armure complète portant les couleurs du clan Takeuchi. En les croisant, Haruka remarqua que bien souvent ce dernier avait un chakra digne d'un shinobi.

On trouvait ça et là un petit temple, plus que dans une ville d'une région moins porté sur la spiritualité, mais sans commune mesure avec les édifices religieux des autres quartiers. Le plus souvent, on y vénérait des esprit protecteur locaux ou de la mer.
On dénotait aussi quelques luxueux manoirs, flottant comme des îles au milieu de la crasse. Sans nul doute les propriété de marchands riche mais roturiers. Et aux portes de certain, on trouvait des hommes patibulaires et massif, avec cicatrice, gueule cassé et parfois tatouages qui annonçait que certaines fortunes n'étaient pas toutes légales... Là encore, la Senju pu ressentir une ou deux fois le chakra d'hommes entraînés, sans doute d'anciens shinobi désormais au service (ou dirigeant) la pègre locale...

Venait ensuite le Quartier des Fumées.
Plus en autour, plus prestigieux, il puait presque autant que la basse-ville portuaire en raison des émanations soufrées suintant du sol curieusement tiède.
Comme son nom l'indiquait, des vapeurs montaient souvent de quelques sources et même du sol ou de l'eau de petite rivière se jettant dans l'océan. Les sources les plus prestigieuses étaient sises dans d'imposant ryokan qui singeait tant bien que mal le luxe de la Côte des Sources Chaudes.
D'autres, considérées comme sacrése, étaient enceinte à l'intérieur de splendides temples, notamment celui de la Lumière Céleste (dont la fief principal était à Kagayaki) ou de la Source de la Sérénité (un culte plus local mais populaire vu ses œuvres de charités). On trouvait également le temple de la Forge des Âmes, un des rares édifice construit en pierre de basalte et dont le domaine était composé de jardin zen et de fumerolle montant de la terre volcanique. La rumeur le disait secrètement lié au culte de Jashin.

L'endroit était bourgeois et on y trouvait les domaines de riches marchands influents et de nobles mineurs. Les principaux cultes y avait pignon sur rue et il n'était pas rare de croiser un moine austère en train de faire la quête auprès de riche curiste. C'était là aussi où logeait les étrangers qui avaient les moyens et le quartier était riche en auberges de bonne tenue, voire excessivement luxueuse.
Les patrouilles de la milice y était plus fréquentes mais comportaient moins souvent un homme du Daimyo en harnachement de guerre. Visiblement le quartier était considérée comme plus sûr et il ne fallut pas longtemps aux shinobi pour apprendre qu'y verser le sang y était considérer comme un blasphème.
La pègre devait bien y exister, mais de manière bien plus discrète.
Il y avait par exemple, à la "frontière" avec les quartier du bord, un canal d'eau tiédasse sentant le souffre qui était bordée de lanternes rouges, annonçant un quartier des plaisirs, de moins en moins luxueux et regardant au fur et à mesure qu'on s'approchait de l'océan.

Enfin, adossé à la falaise et surplombant la ville se trouvait le quartier noble, disposant des propres murailles. Sur une butte trônait l'imposant Château du Héron Noir dont les mur blanchis à la chaux contrastaient avec le noir absolu de ses tuiles et des poutres peintes. Le bastion central devait bien faire entre cinq ou sept étages (l’architecture avec de nombreuses ruptures, avancées et toits rendait à dessein l'évaluation difficile), ce qui donnait une certaine envolé au bâtiment dominant la ville.
Autour se trouvait les maisons et manoirs des clan samouraï servant le Daimyo, ainsi que les petites maisonnées de nobles plus mineurs ou de serviteurs (ou de favoris roturier).

On ne pénétrait dans le quartier quand montrant pattes blanches aux samouraï montant la garde aux portes et ici on ne trouverait que des criminels en col-blancs.
Les patrouilles n'y était guère fréquente, mais toutes composées de samouraï dont certain avaient un chakra digne d'un shinobi.
La région étant religieuse, ont y trouvait certains temples, petits mais savamment entretenue, dont un de la Lumière Céleste servant de gardien aux mausolées des défunts de la famille Takeuchi.  

Qu'allait faire Haruka et Nori ?
Se poser discrètement sur le bruyant front de mer ou dans le quartier des fumées ?
S'annonçait comme ninja de Konoha ou essayez de se fondre dans la foule ? Demander audience auprès du Daimyo ? Écumer les bars ou essayer d'obtenir quelque rendez-vous avec un sage bonze local ? Infiltrer la pègre locale pour glaner quelques informations ?

Kagayaki

Accéder au cœur spirituel de la région était à la fois aisé et compliqué.
L'endroit était connu et les maigres voyageurs se risquant sur les routes serpentant dans les montagnes déchiquetés pouvaient facilement renseigner les shinobi.
Mais l'accès à la cité monastique était particulièrement éprouvant, véritable mise à l'épreuve du fidèle venu chercher l'illumination.
Les chemins se faisaient de plus en plus petits et tortueux, parfois vertigineux et creusé à flan de falaise.
Le vents, le froid, le temps changeant de la haute-montagne mettait à mal même l'organisme supérieur de ninjas entraînés.
Et parfois, comme pour moquer les efforts du fidèle, on tombait soudainement sur un escalier de pierre de milliers de marches abruptes et verglacées qui escalader la montagne inhospitalière.

Débouchant au final sur un plateau d'altitude où l'air se faisait déjà rare, les shinobi de Konoha purent enfin voir les bâtiments de la cité monacale saupoudrée de neige.
C'était une terre froide et aride, flottant au milieu des nuages et totalement dominée par la présence écrasante du Pic de Motogumi.
Les pagodes à cinq ou six étages qui s'élançaient vers les cieux semblaient être une parodie risible du géant de pierre dont il devenait difficile de saisir l'immensité de si près.

L'ensemble de temples adossé à la montagne sacrée étaient inutilement (qui oseraient envoyer une armée se perdre dans ses cols montagneux enneigés) protéger non pas par une mais par trois rempart de pierre qui divisait la cité monacale en trois demi-cercles concentriques de plus en plus petits.
On passait de l'un à l'autre par une seule et unique porte, de plus en plus petite et rebutante.
La première était donc la plus large et était présentement ouverte. Elle portait sur son fronton le kanji "人" gravé dans la pierre.
Deux immenses géants de bois sculpté l'encadrait, divinités guerrières grimaçantes incarnant une force sacrée à même d'effrayer ou de faire douter les visiteurs.
Deux austères moines-guerriers, armé de longs bâtons de bois dur au bout ferré attendaient et interrogeaient les rares visiteurs de ces lieux.
Visiblement, on n'entrait pas dans Kagayaki sans une bonne raison.

Toutefois, dans le premier cercle, on trouvait quelques auberges rustiques pour les pèlerins, commerces et entrepôt. Clairement, l'endroit était la partie "séculaire" de la cité religieuse.
Nul luxe ici et les rares magasins étaient essentiellement tournée vers la religions et le savoir : statuaire, chapelet, sculptures sur bois de divinité ou de sages de l'antiquité, rouleau de sutra et livres religieux.
Et aussi quelques commerces plus terre à terre, de bois, fourrure et nourriture, rare en ces lieux.
Le jeu, la débauche et la viande semblaient proscrits, mais on trouvait pas mal de remèdes et décoctions d'apothicaires. L'alcool était réservé aux cérémonies aux offrandes et aux occasion exceptionnelle.

Ces lieux reculés étaient paisible, mais on voyait de temps en temps passer dans les rues des escouades de moines aux corps forgés pour le combat, formé par les cultes locaux les plus militant.
Cependant, les deux shinobi savaient par expérience que là où l'on trouvait des hommes, même à la piété affichée, on trouvait du vice.
Nul doute que s'il y avait une pègre secrète ou quelques magouilleurs plus intéressé par l'or que par la prière, c'était dans ce quartier qu'il la trouverait, sans doute dans une salle enténébrée d'un établissement douteux ou dans un obscur entrepôt.
Avec tant d'interdit, il devait bien y avoir quelqu'un de décidé à fournir une réponse coûteuse aux tentations des novices...

La seconde porte n'avait pas les dimensions de la première, mais restait imposante.
Elle était aussi beaucoup plus festonnée et richement décoré. Ses deux immenses gardiens n'étaient plus en bois brut sombre, mais savamment peint pour rendre les visages grimaçant encore plus impressionnant. Les yeux scintillant de statue semblait jaugé l'impudent mortel qui s'avançait.
Le fronton était orné du kanji "無", dont les traits avait été repassé à l'or fin.
Là encore, deux moines-guerriers filtré les visiteurs et si la porte restait ouverte en journée, seuls les moines avaient un accès permanent à cette partie de la cité.

Le bas-peuple, les pèlerins et les visiteurs ne pouvaient pénétrer dans ce quartier qu'à heures fixes, pour se rendre aux différents services proposées par pléthore de temples, du plus fastueux et gigantesque, comme l'imposant édifice aux murs dorées à l'or fin du Temple de la Lumière Céleste au simple rocher gravé de symboles à demi-effacés de la Foi Pure.
Ils y avaient visiblement différents cultes et divers degrés de foi, du fanatique qui se flagellait à demi-nu pour expier les péchés du monde au simple intellectuel un peu grassouillet qui devait faire quelques écarts et profitait de cette retraite pour se soustraire à quelque obligations sociale ou familiale.

Hommes et femmes étaient strictement séparés bien qu'accueillit, sauf dans le très secret Temple du Lotus Blanc qui était délibérément mixte et avait une réputation de culte assez sulfureux basé sur le tantrisme.
A l'inverse, le Culte du Verger Céleste était exclusivement féminins et accueillait les épouses rejetée, les orphelines et femmes réprouvées. Il exerçait un mélange de fascination et de répulsion encore plus grande que le Lotus Blanc.
La plupart des religions étaient représenté à ces lieux, y compris le sanglant [/i]Culte de Jashin[/i] ou le Culte d'Ichibi.

Si les débats philosophiques entre les différentes congrégations étaient autorisés, voire encouragée, la violence et l'insulte était proscrite. Et apparemment, c'était aux jashinistes qu'on confiait les contrevenants.
Des moines issus d'ordre guerriers étaient là pour sévir et déconseiller aux fanatiques de se montrer trop fougueux.
Bien évidemment, les ninjas savaient que cette tolérance n'était que façade.

La dernière porte était totalement fermée. Elle était la plus petite, en bois simple, sans ostentation. Le kanji "神" tracé de manière simple mais exquise y était apposé.
Nul divinité gardienne ou bonzes aux muscles saillants et aux bâtons solides ne la gardait.
On pouvait devinait derrière un long escalier de pierre serpentant à travers une vallée de tombes et conduisant à un unique petit temple de bois, adossé au Pic de Motogumi.


Qu'allait faire Nikkou et Naoshige ?
Se présenter aux portes comme ninja et envoyé de Konoha sous un quelconque prétexte à même de satisfaire la curiosité inquisitrice des moines ?
Jouer aux pèlerins ?
Et une fois dans la cité, chercheraient-ils ses ombres ou sa lumière ?


Par monts et par vaux

Inuwashi Sora était libre d'explorer ces terres venteuses. Son aigle royal se réjouissait de fendre l'air glacé des montagnes.
Très vite, le chasseurs se rendit compte de l'énormité de sa tâche : la région avait un relief tourmenté, riche en vallées profondes creusées par les flots impétueux lors de la fonte des neige, formant un véritable labyrinthe de cols escarpés et glacé, de canyon aux falaises vertigineuses, de gorges où cascadaient d'impétueux torrents et de défilé majestueux.
A basse altitude, des forêt de conifères dense et profonde abritaient de petits villages où l'on rencontrait d'austères bûcherons (le bois semblaient essentiellement être vendus aux temples) et de rude trappeurs.
Le konohajin se doutaient que certains d'entre eux vivaient à dessein loin des hommes, soit par pure misanthropie, soit pour fuir un lourd passé.

Plus en hauteur, on trouvait de petits plateaux reculés où vivotaient des communautés de mineurs. Fer et cuivre était envoyé en direction de la capitale, pour le commerce ou forger les armes des samouraï.
L'or était là encore le plus souvent réservés aux temples.
Dans ces campements (plus que de véritable village) les gens étaient secrets, méfiants, n'aimant pas l'étranger ou l'espion qui guetterait "le filon".
On avait tendance à résoudre les problèmes par soi-même, sans attendre la justice seigneuriale.
Les nobles qui administraient ses régions bâtissaient leurs bastions dans de petite ville au cœur des vallées les plus accueillante, récompensant les méritant en attribuant les rares terres cultivables.

On tombait ça et là sur de petits autels, des stupa ou des rochers ceints d'un cordage sacré, preuve de la religiosité de la région.
Tout les voyageurs que croisa Sora étaient pieux, chose peu étonnante quand on vivait dans l'ombre de la terrible présence du massif Pic de Motogumi.
Loin des routes, à part les moines, les gens étaient aussi peu instruit, ce qui compliquait un peu la tâche de l'éclaireur : les gens connaissaient leur voisinage et c'est tout.
Lieu-dit et légendes locales abondaient, changeant même d'une vallée à l'autre. Le concept de géographie étaient vague pour els gens du commun. Si les trappeurs et autres forestiers connaissaient leur village, leur colline, leur forêt comme leur poche, bien peu avait une vue d'ensemble de la région.

Très vite, le pisteur de Konoha en conclut que les plus informaient seraient les peuples nomades de la montagnes Sans terre fixe et reconnaissant l'autorité du Daimyo qu'à demi-mots, ils devaient connaître le pays en long, en large et en travers pour échapper aux collecteurs d’impôts ou à la justice (d'après les rumeurs qu'il avait pu glaner, certain avait une notion particulière de la propriété privée).
L'autre solution étaient bien évidemment les religieux.
La région regorgeait de temples et monastères, qui abritaient sans nul doute des érudits. Et certains faisaient de longs et dangereux pèlerinages : ils devaient donc connaître les divers lieux de culte de la région, même les plus reculés ou... légendaires.

Qu'allait faire Sora en priorité ? Infiltrer une de ces communautés religieuses austère et autarcique, donc forcement suspicieuses envers les étrangers ?
Essayer de traquer les nomades, sachant qu'ils étaient sur leurs terres et pouvaient se montrer violent ?

HRP:

   
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Senju Haruka
Senju Haruka
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Fiche du Ninja
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Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Left_bar_bleue1184/2000Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Empty_bar_bleue  (1184/2000)
Ft. UCHIHA Nikkou, INUWASHI Sora & SENJU Naoshige
Haruka est arrivée à Amaintesu, en plein cœur des faubourgs entourant la ville. Elle décide de se rendre au Quartier des Fumées pour frapper aux portes du temple Jashiniste local.
Le sage sur la montagne


La Senju était assaillie par des odeurs plus entêtantes les unes que les autres, tantôt soufrées, tantôt putrides. Même si quelques manoirs se paraient d’un certain luxe, l’artifice ne suffisait pas à faire oublier l’austérité de la côte. Pour tout dire, ils ressemblaient à une couche de poudre sur une peau malpropre : un masque ostentatoire qui ne trompait guère les sens. Mais plus encore que tout le reste, il était un spectre impossible à oublier : celui du basalte noir surplombant les édifices, tel un sombre manteau recouvrant Amainetsu. Autour d'elle, cette chape obscure semblait voiler l'endroit jusqu'aux figures des habitants qui, à son image, se révélaient ternes et inamicaux en apparence. Comme dans tous les faubourgs, sans doute, refuge récurrent des malfrats et des laissés-pour-compte.
Délaissant ses contemplations, la Senju se mis rapidement en quête d'un point d'intérêt. Les badauds s’affairaient auprès des marchands et les discussions allaient bon train entre les habitants. On entendait des éclats de rire gras, des chats feulant au coin des rues et des enfants s'égosillant en se courant après, entourés par une pléthore de comptoirs et de boui-boui plus ou moins infects, et elle n'avait envie de mettre les pieds dans aucun d'entre eux.

La jônin soupira. Tant pis, surtout pour la bouffée d’air frais dont elle avait imaginé s’emplir les poumons en marquant cette pause. La mine incommodée, elle déposait donc son paquetage en se gardant bien d’inspirer un peu trop fort.
À l’intérieur, son bandeau ninja se trouvait soigneusement enfoui à l’abri des regards : elle jugeait bon de ne pas trop en dévoiler aux passants. Ici, le visage scélérat de la pègre semblait orner bien trop de portes et posséder beaucoup trop de chakra à son goût. Elle ne se faisait cependant pas trop d'illusions, la kunoichi qu'elle était ne passerait certainement pas inaperçue très longtemps, puisqu'à en juger par le chakra de certains samuraï et colosses balafrés qui arpentaient les rues, quelques-uns devaient bien être dotés de sensorialité. Quant à annoncer sa présence, c'était hors de question. Du moins pour l'instant. L’évènement serait si inhabituel pour ces gens qu’on la traînerait de réceptions en réceptions,  de propositions flagorneuses en sujets politiques – auxquels elle ne pourrait évidemment pas se soustraire – sans aucune garantie d’obtenir une réponse satisfaisante au bout de ce manège infernal, s'il prenait un jour fin. Voilà qui l’épuisait d’avance. Mieux valait mettre les pieds dedans après avoir glané des informations auprès d’autres sources moins contraignantes.

Sitôt décidée, Haruka tira de ses sacs une poignée de feuilles annotées qu’elle entreprit de relire, malgré l'effervescence de la ville. Les renseignements de Konoha avaient judicieusement délivré à chacun d’entre eux une petite liasse de parchemins aux informations précieuses sur la région, dont Amainetsu. Commencer son investigation dans les faubourgs était un pari qu'elle hésitait à prendre. Elle n'avait rien en commun avec les "gens d'ici", que pouvait-elle attirer si ce n'est le mépris ? Et puis, entre les parasites habitués à aborder les jeunes femmes, les filous imbéciles qui tenteraient de la duper et les armoires à glace qui ne la prendraient pas au sérieux, elle avait l'intime conviction qu'elle aurait à se démener pour peu de résultats. Non, mieux valait prendre contact avec des individus plus spirituels dans le quartier des Fumées avant d'achever sa visite par une audience dans le château du Héron Noir.

La Senju souleva son paquetage afin de le replacer dans son dos, puis fit son premier pas en direction du Quartier des Fumées. Noyée au milieu de la foule – bain aux effluves poissonnières –,  elle marchait à bonne allure, esquivant quelques coups d'épaule et demandant son chemin lorsque les panneaux ne le lui étaient plus d'aucune aide. C'est au détour d'un coin de rue qu'elle put finalement apercevoir le toit de quelques luxueux temples, et l'en s'y enfonçant, observer la foule se décanter en même temps que les odeurs pestilentielles. Le Quartier des Fumées était ostensiblement plus sûr et bourgeois que les faubourgs.
Enfin... si l'on considérait que frapper aux portes de la folie était plus sécurisant que des avenues glauques.
Au milieu des fumerolles, le regard de la kunoichi détaillait les portes du temple Jashiniste devant lequel elle venait d'arriver. Démesurée, écrasante, voilà qui seyait bien à ce qu'elle ne considérait être qu'une vulgaire secte de fêlés. Pourtant, même si cela ne l'enchantait guère, elle pensait que ces férus de destruction pouvaient détenir des informations à propos du Sage sur la Montagne. Eux qui ne cherchaient que le feu et la cendre avaient bien dû se renseigner sur les Bijuu, incarnations du ravage, et les sceaux qui permettaient de les soumettre. Et si elle se trompait, advienne que pourra.
D'un geste ample, elle s'employa à frapper la porte à l'aide de son imposant heurtoir, prête à s’annoncer poliment en tant qu'archiviste de Konoha.


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Enfin, j'étais seul, enfin, je pouvais respirer cet air qui me faisait défaut depuis le début de la mission, je détestais devoir faire équipe avec des bavards tels que Nori. Je préférai le fait d'être en solo sur ce genre de mission. La récolte d'information était plus simple seule, on passait inaperçu et surtout, il était plus simple de rester discret dans ces cas-là. J'aimais pouvoir découvrir les choses par mes yeux ainsi que ceux de mon meilleur ami Amerika et il était plus simple de pouvoir converser avec lui qu'avec un autre humain. Les animaux savaient comprendre la nature de mon cœur et non les humains. 

Notre chevauchée sauvage au travers des arbres nous permit de se retrouver un peu plus loin devant une vue magnifique. Mes cheveux se mirent à voler légèrement au gré du vent, j'avais beau avoir des cheveux très fins et court ils n'hésitaient pas à se faire avoir par les humeurs du vent. Sur la route, je voyais plusieurs personnes, ils semblaient tous se diriger vers le lieu de dévotion et de culte que le temple attirait de plusieurs manières. Un lieu de culte, je me demandais quel Dieu était à l'honneur dans cette région, si c'était Saruta-Hiko peut-être que je pourrais me laisser aller à une confession et quelque petites prières et offrandes pour le dieu de la Terre qui m'avait donné naissance. Cependant, le problème de ces différents lieux était plutôt qu'ils étaient infestés de plusieurs personnes et cela me gênait fortement, je préférai les lieux isolé et grand. Je n'étais pas forcément claustrophobe, mais je n'aimais simplement pas les différentes odeurs animales des différentes personnes qu'on pouvait trouver dans ce genre d'endroit. 

Un instant, je me référai à la topographie des lieux, il y avait différentes pistes qu'un traqueur pouvait suivre, mais plusieurs étaient risqués. Des renseignements, je pourrais forcément en trouver dans un lieu religieux de l'acabit d'un temple, mais ce n'était clairement pas un endroit agréable et je serais facilement gêné s'il fallait agir dans l'ombre. Le monde pouvait être un avantage et un désavantage, le petit village en contrebas indiquait des gens qui n'aimaient pas la société, ils étaient plus qu'idéal pour récolter des informations mineures, il y avait peu de chance qu'un groupe de parias puissent connaître grand chose à toute l'ampleur de la topographie des lieux et ces subtilités. La dernière était de suivre les traces d'un peuple nomade, un peu dont j'avais entendu parler deux personnes qui passaient à côté de moi. Cependant, un peuple nomade ne devait pas forcément aimer être traqué, c'était la possibilité la plus belliqueuse, mais en même temps gagner la confiance de ce genre de groupe était comme sympathisé avec des gens du voyage. Les nomades étaient les instigateurs de la plupart des rumeurs et ils étaient au courant de tout. Je m'asseyais contre un arbre, mon but trouvé, une trace au travers des yeux de mon aigle. Ma voix se faisait sympathique : 

« - Amerika, je compte sur toi ! » 


Mon regard s'injectait d'une dose de chakra et celui-ci se liait à mon aigle. Un lien indéfectible symbolisé par l'unisson de nos chakras. Je ne pouvais pas bouger, mais il était nécessaire de faire ce repérage avant de continuer à avancer vers les Nomades, je ferais en sorte d'être rapide afin de ramener assez d'informations pour Naoshige. 

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Uchiha Nikkou
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Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Left_bar_bleue1947/1200Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Empty_bar_bleue  (1947/1200)
img_rp
The Mountain of the Five Summits
Thunder Sight
feat Senju Haruka, Senju Naoshige, Hyuga Nori & Inuwashi Sora



Les deux silhouettes longilignes perdues dans le claquement des pans de leur hakata gravissaient à pas lents les dernières marches de pierre. Ils affrontaient les violentes bourrasques des montagnes avec un aplomb stoïque, refusant de plier l’échine sous les caprices de la région montagneuse. Avisés, les deux shinobi demeuraient de marbre face aux épreuves communes aux pèlerins des régions, préférant éviter faire étalage de leurs talents militaires en arrivant dans ce lieu sacro-saint.

La dernière marche franchie, Nikkou se posa un instant pour contempler le plateau montagnard sur lequel siégait la vertueuse Kagayaki. De contentement, le Ténébreux prit une grande respiration en contemplant l’horizon, laissant l’air frais des montagnes le remplir de son mordant glacé en s’offrant le luxe d’apprécier le calme plat de leur destination.

L’ascension avait été ardue pour les deux Shinobi résolus à dissimuler au maximum leurs capacités et, par conséquent, leur Chakra. Aux faits des techniques mystiques des Moines Guerriers du Pays du Feu, le jeune Uchiha avait fait part à son compagnon qu’il valait certainement mieux de se déplacer de manière naturelle afin de respecter le caractère sacré du pèlerinage. L’atteinte de leur destination n’en offrait qu’une vision plus majestueuse, emprunte d’une solennité inconnue des terres plus fertiles du Pays du Feu, laissant transcender un mysticisme épuré des couleurs plus vives de leurs patois.

Les réflexes militaires de son entraînement lui revenant aussitôt, Nikkou en oublia bien vite la scène pour détailler les points de sortie et d’entrée de la cité fortifiée. Après tout, ces temples ne demeuraient pas moins la cible de leur mission. La cité monacale offrait trois entrées. 人, la Porte des Hommes. 無, la Porte du Néant. Et 神, la Porte Divine. La première semblait somme toute un passage obligatoire pour les voyageurs.

« Naoshige-san, nous devrions commencer par nous familiariser avec l’endroit et récolter des informations avant d’investiguer. Je doute que nous aurons un accueil favorable si nous forçons notre entrée dans les Temples. Nous aurons plus de chances en démontrant une certaine piété à mon avis » murmura-t-il en désignant l’entrée de la première porte qui, si plus austère, semblait plus appropriée pour les voyageurs. Il fallait en premier lieu trouver refuge et après il serait aisé de dégoter quelques informations de base sur l’organisation des lieux et sur les hiérarchies en place.

D’un seul pas, les deux Konoha-Jin se frayèrent donc un chemin en direction des deux statues guerrières et de leurs protecteurs à échelle humaine, en attente de leur tour. Avisé, Nikkou détaillait le processus que faisait subir les deux Moines Guerriers aux nouveaux-arrivants, tentant de glaner quelques informations qui faciliteraient leur passage.


Récapitulatif combat:
   



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LE SAGE SUR LA MONTAGNE
Senju Naoshige & Senju Haruka & Uchiha Nikkou & Inuwashi Sora

Ce n’est qu’une fois la succession de marches et de pentes glissantes affrontés, que le duo arriva enfin au sommet de la montagne. Le silence, à cette hauteur, était religieux alors que devant eux s’étalait l’impressionnant lieu religieux. Observateur dans les moindres détails, le Senju prenait compte du fonctionnement de ces lieus. Trois portes, trois quartiers différents. Cependant, si chacun était différent, il était clair qu’il faudrait passer par le premier, pour accéder au second et éventuellement tenter de pénétrer dans le troisième, qui semblait fermé aux pèlerins. Il était nécessaire pour les deux shinobis de faire montre d’intérêt envers leurs religions s’ils désiraient se frayer un chemin dans les lieus, qui attiraient une foule impressionnante malgré une distance importance à parcourir et des conditions météorologiques difficiles. La cité religieuse se divisait en trois partis et chaque porte permettait d’arriver à un demi-cercle. S’ils pouvaient se présenter comme des envoyés de Konoha, le faire face à des religieux ne semblait pas être la meilleure solution ; cela pouvait être perçu comme une menace que de voir un village shinobi arriver jusqu’ici, dans un lieu aussi calme. Ils devaient avant toute autre chose s’intéresser aux différentes religions présentées ici, réussir à connaître un minimum les coutumes locales et peut-être trouver des informateurs qui accepteraient de partager leur savoir en leur présence.

Il exécuta un bref signe de la tête en guise d’acquiescement. — « Il nous faut effectivement récolter des informations avant d’espérer rencontrer des hauts-placés de ces temples et nous ne devons pas imposer notre présence. » répondit en premier lieu le Senju, qui observait l’entrée de la première porte d’un regard concentré, afin de voir ce que faisaient les pèlerins pour passer cette porte. — « Montrer en priorité de la piété plus que tout autre chose semble nécessaire dans un tel lieu. » accentua l’homme, d’accord avec les paroles de son partenaire Uchiha. Ils étaient de deux clans différents, rivaux, mais cela ne voulait pas dire pour autant qu’ils ne pouvaient pas être d’accord sur la marche à suivre lors d’une mission. Emboitant le pas, Naoshige suivit son coéquipier vers la première porte, celle qui semblait davantage accessible aux pèlerins et aux novices. Il demeurait observateur de ce que faisaient les moines-guerriers gardant la porte, tendant l’oreille pour entendre ce qu’il se disait aux alentours, dans l’espoir de quelques informations utiles.

Récapitulatif combat:
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Le Sage sur la Montagne

Amainetsu


Construit un basalte noir et disparaissant parfois dans d'inquiétantes fumées, privilégiant les formes déchiquetés et les angles aigu, il sourdait du Temple de la Forge des Âmes une impression de dureté et de menace pas vraiment subtile.
Les jardins, soigneusement taillés, offrait une touche de vie frappante par rapport au rude édifice.
Beaucoup de jardin sec, également, suivant des géométrie rigide et offrant au regard des pierres abrupte, une vision de montagnes miniature aride et sauvage trahissant la vision d'une Nature brutale et sans pitié.
Y avait-il là un message ? Du genre "La vie prospère malgré des conditions terribles en suivant un ordre rigide ?" ou bien à l'inverse "La vie est fragile, à l'ombre d'une indicible et sombre menace ?"
Cela cadrerait avec le credo de cet endroit un brin lugubre...

C'était évidemment un des temples les plus important du Quartier des Fumées, mais aussi un des moins fréquentés.
Visiblement, on n'y entrait pas pour le plaisir, mais si l'accès était libre.
A coté des jardins de pierre sèche, Haruka pu voir des disciples à l’entraînement sous la surveillance d'un bonze vêtue du pourpre et de noir qui avait tout du sergent-instructeur.
L’œil exercée de la kunoichi ne pu s'empêcher de remarquer de subtile différence entre les arts martiaux enseignés ici et ceux qu'elle avait déjà pu observer chez d'autres moines.
Ici, ils enseignaient à tuer.
D'ailleurs, à l'inverse de nombreux autres cultes, les armes tranchantes étaient autorisées.

L'intendante de Konoha se présenta comme une simple archiviste en quête de sagesse, mais ne cacha pas son appartenance à un Village Caché de shinobi.
Dès qu'elle annonça se fait, le factotum qui gardait l'accès aux bâtiments principaux du temple se casse en deux dans une courbette respectueuse.
Affichant une politesse exquise sans être veule, il demanda à "l'honorée visiteuse" de patienter, l'introduisant dans une petite salle d'attente, le temps qu'il aille quérir le père-supérieur.
Visiblement le culte local avait un certain respect pour les ninja.

La salle d'attente était un brin oppressante, riche en odeur de fumée, il semblerait que le temple disposait de sa propre forge où les disciples affrontait feu et acier pour créer leurs propres armes et du souffre des sources qu'abritait le temple.
L'endroit était anguleux, avec des poteaux de bois sculpté impressionnant, des statues de divinités gardiennes ricanantes, des tentures générant des zones d'ombres et cassant les lignes de vue. Il y avait même là quelques armes posait sur des coussins pourpre, avec un petit panneau comptant leur histoire où les haut-fait de leur porteur. L'une d'elle, un poignard appelé la Larme Écarlate, portait même l'insigne du clan Chinoike.
Sur un mur, une antique calligraphie impressionnantes annonçait "Ne recule pas devant la Mort". Haruka nota que les symboles contournés pouvait aussi se lire comme "Ne recule pas à donner la Mort"...

Après quelques instants, deux moines vinrent à la rencontre de la konohajin.
Le premier était petit, la peau bronzée, un collier de barbe noire soulignant son visage en lame de couteau. ses yeux de fouine inquisitrice pétillait de curiosité et il se frottait machinalement les mains. Il portait une robe monastique noire bordée de ligne écarlate qui dissimulait ses mouvements. Il ne marchait pas, il se coulait d'ombre en ombre.
Si ce type avait été à la cours d'un Daimyo, Haruka l'aurait immédiatement fait préventivement exécuter pour traîtrise. Ce n'était sûrement pas le genre de personne à qui tourner le dos.
Il se présenta d'une voix évidemment mielleuse, voire fielleuse, comme étant le Recteur Fukami Gosho, Gardien de la Foi et du Feu Sacré.

L'autre était encore pire, selon la kunoichi.
En effet, même pour la shinobi expérimenté qu'était l'Intendante de Konoha, décrire l'homme s'avérait... compliqué.
Un visage neutre, sans trait marquant, aisé à oublier ou à perdre dans la foule. Une robe de bure monastique mais pas aussi sombre et impressionnante que son collègue. Juste... terne. Une taille et une corpulence banale. Il respirait l'ennui, même son regard semblait délavé.
Il ne semblait même pas... être là.
Et c'était le Père Supérieur du Temple de la Forge de l'Âme, Celui-Qui-Avait-Un-Pied-De-Chaque-Coté, Hidekazu Aritsune.

"C'est un honneur que de recevoir une envoyée de Konoha." susurra le Recteur après une profonde courbette. "Même si vous semblables sont craints, ils servent l’Équilibre, tranchant les âmes des impies et apportant le jugement final. Hélas contre monnaie sonnante et trébuchante, ce qui évidemment vous condamne au final..."
"Paix, mon ami. Vous n'êtes pas avec vos novices pour faire la leçon à notre visiteuse." lança le Père Supérieur d'une voix douce et ferme, mais qui manquait de caractéristique parfaitement identifiable. Il avait légèrement l'accent local, mais Haruka sentait qu'à tout moment il aurait pu le perdre. "J'imagine que votre visite, si loin du Pays du Feu, a un but. Mon collègue espère une conversion, mais l'univers offre rarement de tel cadeau. Que pouvons-nous pour votre âme à al fois souillé et bénis par le sang ?"

Se sentant en confiance malgré elle face à ce bonze si banal, bien loin des fanatiques sacrificateurs qui hurlaient le nom de Jashin la bave aux lèvres en commettant des atrocité, Haruka décida de prendre le risque et commença à questionner les deux hommes.
Elle apprit qu'ils voyaient les Bijuu comme des catastrophes naturelles ou mieux, surnaturelle, l'Essence de la Destruction Aveugle, à la fois châtiments et épreuves imposés par les dieux.
De fait, jamais le Temple de la Forge de l'Âme n'avait cherché à les soumettes ou s'opposer à eux : ce serait un blasphème. Par contre, il encourageait les disciples à se forger un corps à même de résister et à riposter sans hésitation et avec violence contre les aléas de la vie. Mais l'idée d'appliquer se principe contre des Bijuu n'aimerait pour eux qu'une mort glorieuse...

La mention du Sage sur la Montagne ne fit qu'amener un petit sourire satisfait sur le visage du Recteur. Visiblement pour lui ce n'était que légende et conte pour enfant.
Son compère restait quand à lui plus neutre et énigmatique, presque un peu rêveur.
"J'ai lu de tel histoire dans ma jeunesse. J'ignore si ces légendes contiennent une part de vérité." souffla Hidekazu Aritsune. "J'ai souvenance que dans l'une d'elle, un héros orgueilleux affrontait milles épreuves pour rencontrer le Sage qui garderait les Chûtes de l'Absolue Vérité et lui demandait le secret de l'immortalité. Le Sage sourit alors et lui répondit : Vos exploits sont déjà entré dans la légende, vos hauts-fait vous ont gravé dans l'Histoire, vous rendant immortels..."
"Ah ! Je la connais aussi ! Et le Sage fini par Il ne vous reste plus qu'à passer de l'autre coté pour gagner votre place auprès des Dieux Guerriers. avant de l'occire. Une belle histoire !"

"Certainement. Je me rappelle d'une version plus sobre et amusante où le Sage change le héros en basalte noir en déclarant : Vous voici roche immortelle, un jour vous serez sable, puis brique d'une maison, dans un cycle éternel. Dans la plupart de ces histoires, le Sage n'est pas vraiment... Généreux. Sa connaissance a toujours un prix ou nécessite des épreuves morales, spirituelles ou physiques. Et parfois, souvent même, le Héros souffre de la Vérité obtenue ou ne reçoit que rarement ce à quoi il aspirait exactement."
L'homme semblait songeurs, se demandant sans doute s'il n'y avait pas finalement un fond de vérité dans tout cela. Après tout, Konoha avait détaché ici une kunoichi pour enquêter sur ces contes.
Le regard terne du Père Supérieur se coula vers les jardins de pierres,pensif. Haruka sentait bien que quelque-chose titillait le bonze.
Peut-être pourrait-elle en apprendre plus si elle aiguillait correctement les pensées du moine...


Sur les traces des nomades


Sora et son aigle exploraient la région montagneuse et sauvage, s'arrêtant de temps en temps dans quelques lieux de cultes isolés pour discuter avec un pélérin ou offrit leur dévotion.
Le rude konohajin apprit vite qu'ici, stèle et autel n'était généralement pas dédiée à une divinité précise, mais à des Kami locaux : esprits de la montagne, de la forêt, des sources, de la glace. On glissait oboles et prières pour s'attirer leurs grâces ou leurs protection. Ou juste, leur indifférence.

Mais bien vite, le sauvage Inuwashi se remettait en route, préférant fuir la compagnie des hommes et voyageurs pour gagner les étendues sauvages.
Il se mit donc en quête des tribus nomades des montagnes, qui partageraient sans doute plus de point commun avec lui et pourraient lui fournir de précieux renseignement sur ce qu'il était venu chercher dans ces terres encore en grande partie indomptée.

Avec l'aide de son aide royal, il ne fallut pas longtemps au shinobi pour déceler les traces d'une tribus de chasseurs gravissant les sentes boisées d'un pic reculé.
Il se mit en chasse, suivant la tribu à travers monts et forêts, les observant à distance par les yeux de son aigle.
Sora conclut que même si ces nomades étaient d'habiles forestiers et de bon traqueurs, ils n'avaient pas l’expertise d'un ninja aussi doué que lui.
Suivre leurs traces en toute discrétion n'était qu'un banal exercice pour un shinobi de sa trempe, d'autant plus que les trappeurs n'étaient pas sur leur garde...

Le rude konohajin s’intéressa à l'organisation de la tribu qui campait dans une forêt de pins sur les pentes d'une montagnes aux contours déchiquetés. Ils ne suivaient pas les routes et connaissaient visiblement des passages sûr et rapide pour passer d'un versant à l'autre, des cols secrets et des chemins de chasse connu d'eux seuls.
Le ninja décela chez eux trois figures d'autorité.
La première était la plus évidente : le chef des chasseurs. Une brute massive, expert au maniement de la lance et de l'arc et qui haranguait les troupes d'une voix de stentor. Un être simple, frustre, un giboyeur aimant la vie au grand air et sa liberté. Sora capta son nom dans l'air clair des montagnes : Noboru.
Son physique et ses talents de forestiers en faisait un adversaire potentiellement redoutable même pour un ninja.

Pendant du chasseur, l'autre figure importante de la tribus qu'identifia le konohajin était une petite femme, très âgée.
Cette grand-mère  du nom de Nagatsuki représentait l'autorité "intellectuelle" du petit groupe perdu dans les montagnes. La conteuse, la sage-femme, l'experte en herbes et médecines de la tribus. Elle se chargeait d'organiser les repas, de diriger les femmes (la majorité ne chassaient pas). Parfois, on venait la consulter pour choisir un chemin ou un animal à sacrifier aux Kami.
Elle se livrait aussi parfois à la divination, lisant dans les entrailles d'animaux abattus ou dans le vol des oiseaux, prédisant le temps (sans se tromper, même si apparemment Amerika faussait ses observations) malgré le climat changeant de la montagne. On respectait son expérience, mais elle n'était pas réellement vue comme une "sainte femme". C'était plutôt la matriarche, la sorcière de la tribus.
Sora n'étant pas Senseur, il ne savait pas si la vieille pourrait représenter une menace en combat. Néanmoins, elle en représentait une pour la poursuite de ses observation discrète : malgré son âge, la vieillarde avait bon oeil et les cercles décrit par le compagnon de l'Inuwashi allait finir par l'intriguer...

Il fallut un petit moment au konohajin pour se rendre compte de l'importance de la dernière personne influençant les errances de la tribus.
C'était une joyeuse petite fille de dix ou douze ans, qui portait des vêtements plus chatoyant, plus raffiné que la majorité des nomades. Elle se prénommait Fukumi.
Son rôle était peu clair au début, mais Sora fini par comprendre que c'était elle et non la vieille l'autorité religieuse des nomades. Au début, il avait cru qu'on ne la faisait chanter et réciter les prières qu'à cause de sa voix d'ange (même le rude Inuwashi fut ému par ses chansons d'une incroyable pureté et justesse), mais il s'avéra qu'elle était une sorte de prêtresse à "d'élue de lumière", attirant la chance et le bonheurs par sa simple présence. On la consultait sur beaucoup de chose, demandant sa bénédiction pour un gibier abandonnant, pour trouver une source propre, un chemin sans danger, pour chasser la neige. Elle semblait avoir des intuition étonnante et Sora se demanda si elle n'avait pas des talents de ninja Senseur. Il faudrait faire attention en l'approchant, au cas où...
Elle était un peu le pendant "lumineux" de la vieille sorcière et semblait presque aussi instruite (bien que plus innocente et naïve) qu'elle.
La gamine pourrait faire un otage d'importance en cas de problème.

Maintenant, l'Inuwashi bourru devait faire un choix : devait-il se contenter de suivre la tribus en espérant glaner un indice sur le Sage de la Montagne ou les Cinq Pics au détour d'une conversion espionner en douce ?
Au bien devait-il prendre le risque de se révéler à eux pour les questionner directement ? Et dans ce cas, comment se présenter : en tant que ninja ou juste un autre vagabond des montagnes ? De ce qu'il avait vu, ces gens respectaient la liberté plus que tout... Mais n'aimaient guère partager leurs territoires de chasse.
Il y avait aussi l'option la plus shinobi : enlever nuitamment un des membres de la tribus pour le soumettre à la question...

Kagayaki


D'un commun accord, Nikkou et Naoshige avait décidé de taire leur appartenance au Village Caché de la Feuille pour pénétrer au cœur de la cité-sainte.
Jouant les humbles pèlerins, les deux konohajin n'eurent pas de mal à passer la Porte des Hommes. Les deux ninja étaient assez malin pour simuler une piété exemplaire à même de satisfaire les gardes questionnant les visiteurs.
Si l'endroit était difficile d'accès, il restait source et destination de nombreux pèlerinages. En minutant bien leur arrivée, les roués shinobi purent s'assurer d'un questionnement minimum.
Néanmoins, même sans son mythique sharingan le très observateur Nikkou nota que leur vêtements de très bonne qualité et leur absence de guide ou d'escorte attira quelque curiosité...

On ne les arrêta cependant pas et les konohajin purent s'introduire dans la cité et en découvrir les merveilles.
Jouant la fond la carte de la piété, les Noashige et Nikkou rendirent visible aux temples et autels accessible dans le quartier, tout en ouvrant les yeux et les oreilles.
Les gens ne se sentait pas menacé, dans leur ville sainte fortifié en dehors de tout chemin commerciaux. Si les temples locaux étaient parfois riches, montait une expédition juste pour les piller n'avait guère de sens. La ville était bien défendue par ses murs et sa situation isolé, sans parler des ordres de moines-guerriers. N'offrant ni richesse, ni position stratégique particulière, elle ne pourrait n'être que la cible d'un conflit religieux...

Très vite, ils trouvèrent un logement sobre et austère mais propre où on ne les arnaqua que moyennement et se mirent au parfum des règles de la cité et de sa disposition si particulière.
En montrant une dévotion satisfaisante, ils pourraient même être admis (du moins temporairement) au delà de la Porte du Néant.
C'était là que ce trouvait les temples et donc l'érudition. Bien évidemment, ils pourraient aussi attendre la nuit froide et profonde dans ces montagnes pour escalader les murailles...

En bavardant avec les autres pèlerins en visite, prêtre de bas rang et camelot vendant des objets religieux, les shinobi purent glaner quelques noms et rumeurs.
Dans le quartier populaire, se trouvait l’entrepôt de fourreurs, surnommé "La Fourrure du Tigre Blanc", où on pourrait déguster un bon steak de venaison et boire quelques lampées d'alcool revigorant, si on se lassait du jeûne, des pousses de bambou ou du tofu frit.
Il serait dirigé par un certain Fujio Izaya, homme à l'embonpoint certain et à la carrure d'ours, prêtre peut-être défroqué d'Amenko, la Divinité de la Vie, de la Santé et de la Force.
On racontait que si on avait besoin de chose sans qu'un recteur monastique ne le sache, c'était à lui qu'il fallait s'adresser...

Les konohajin n'apprirent rien de précis sur le Sage de la Montagne, à part majoritairement la redite de légendes qu'ils connaissaient déjà.
Un vieux moine édenté assura que son tombeau se trouvait au delà de Porte de Lumière. Un bonze au regard fou (qui fut d'ailleurs ensuite bastonné par les gardes et expulsés de la ville) partit dans une harangue délirante, assurant que le Sage avait fondé cette citée sainte pour que tous cherche la Lumière et la Vérité Divine, avant de l'abandonner, la maudissant et la traitant de "repaire d'idolâtres se complaisant derrière les murs de leur propre suffisance".
Mais personne à qui les ninja parlèrent ne savait exactement comment franchir la dernière porte de la ville (pour un Jashiniste qu'ils croisèrent, c'était la porte de l'au-delà, qu'il fallait franchir en se sacrifiant devant).
Quelques noms d'érudits ou de sources d'information potentielle leur parvint quand même aux oreilles.

Ainsi, au riche Temple de la Lumière Céleste se trouvait une imposante bibliothèque, qui prospérait sous la houlette de l'Archiviste d'Or, Tomoyo Daichi. Ce serait un généalogiste de talent et un bon historien, un peu imbus de sa personne et de son importance par contre.
Hélas, elle n'était pas ouverte au public et aux simples pèlerins, même pour une simple visite. Quant à l'Archiviste, moult nobles le consultait et il était peut être possible d'obtenir un rendez-vous quand il se rendait dans les quartiers populaires pour les rencontrer... Ou en se faisant passer pour eux après les avoir mis hors-course.
L'homme étant féru d'histoire et de généalogie, il ne serait aussi pas étonnant qu'il s'intéresse au mythique Sharingan des Uchiha ou au légendaire Mokuton du clan Senju. Révéler leur pouvoir de ninja pourrait peut-être attirer son attention... Mais aussi sa convoitise.
Bien évidemment, les ninjas pouvaient aussi essayer de s'infiltrer dans le temple, même si celui-ci, richissime, disposait de gardien à même de repousser la convoitise des voleurs...

Un autre nom de sage revint dans les rumeurs glanée par les shinobi de Konoha : Michiko Reita, dite La Cultivatrice des Cieux, une prêtresse de haut-rang du Culte du Verger Céleste.
Hélas, cette secte était strictement féminine et vivait cloîtrée dans la partie de la ville au delà de la Porte du Néant.
Secret, il semblerait que ce culte soit très au fait des mystères de ce monde, y puisant apparemment la force et le secret pour défendre ses ouailles contre la concupiscence masculine.
Moult fantasme dans ces rumeurs sur un ordre exclusivement féminin, bien sûr, mais la sagesse de ses prêtresses semblait unanimement reconnue : il n'était pas rare qu'elles soient consultés par les autres prêtres pour trancher lors d'un jugement.
Les konhajin pourraient-ils se faire passer pour des femmes en quête d'un refuge sacré ? Ou bien se risqueraient-il à tenter une approche furtive du couvent en pleine nuit ?


HRP:


   
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Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!

Sora

I want to be free.


 

Le regard couplé à celui de mon aigle, le sens de ma vue aiguisé par celui qui m’avait permis de partager sa vision. Amerika était un aigle possédant une des vues les plus aiguisés de mon clan, il était puissant et rapide, mais il me permettait surtout de pouvoir observer les événements de manières particulièrement précises. Un instant, j’observais cette tribu qui me paraissait être quelque chose que j’appréciais fortement, un lien avec la nature qui me paraissait si puissant. Le lien que mon clan semblait créer avec moi-même. Un instant, je voyais en ce clan un air de famille. La vieille était la parfaite incarnation de Tsubasa, le grand chasseur était celui qui était parfaitement incarné par Toya notre fidèle et puissant ninja ressemblait de nombreuses manières à celui que l’écho du vent avait prénommé « Noboru ». La jeune fille qui semblait être une sorte d’apôtre ou de messie était le reflet de ma place dans mon clan, l’héritage divin de Saruta-Hiko qui m’avait donné le titre de « chef de clan ». Nous nous ressemblions par bien des aspects, je n’avais pas envie de leur mentir, je n’avais clairement pas envie de les tuer ou bien pire, je voulais simplement essayer de comprendre cette tribu et ils pourraient peut-être me permettre d’obtenir des renseignements sur celui qu’on appelait le sage de la montagne. Je sifflais et Amerika venait de revenir à mes côtés en même temps que mon chakra avait quitté le corps de cet être ailé. Un jour, j’aimerais pouvoir voler avec lui, faire avec lui un vol sur une certaine distance.

Mon corps se relevait alors que le fier rapace se posait sur mon épaule droite. J’avançais d’un pas assuré vers le village de la montagne. Mon corps se faisait droit comme une pique, un étau serrait mon cœur, je n’étais clairement pas doué pour les relations sociales, mais je voulais me présenter sans un simple mensonge. J’arrivais devant les gardes de ce village comme ce Noboru:

« - Bonjour, je me présente. Sora Inuwashi, chef d’un clan ninja qui vit en harmonie avec les aigles. Je ne viens pas en tant qu’ennemi, mais j’aimerais pouvoir parler avec votre cheffe afin de pouvoir échanger sur votre vision de la vie et de votre symbiose avec la nature. Nous prions Saruta-Hiko, mais j’aimerai prier vos dieux et pouvoir respecter vos croyances. » 



Je sortais de ma besace, plusieurs fruits que j’avais normalement pour me sustanter, mais cette fois-ci, je le proposais vers les gens:

« - Mon offrande peut paraître modeste, mais ils proviennent d’un champ où nous les avions fait poussé. L’amour donné à ses fruits est le don que j’aimerais offrir à votre Kami.»

Amerika venait d’ouvrir ses ailes pour signifier son respect. Je n’avais que du respect pour cette tribu, mais j’espérai surtout que ces nomades accepteraient de me faire l’honneur de m’apprendre leurs manières de vivre. Pour une fois, que je ne souhaitais pas tuer quelqu’un. Je détestais les sociétés, je détestais les hommes, mais j’espérais qu’un jour, je pourrais trouver un endroit, un mode de vie qui me permettrait de faire en sorte d’améliorer ma symbiose avec la nature et l’énergie vitale de tout ce qui m’entourait.

Recap:

Chakra: 98%
Santé: 100%

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Uchiha Nikkou
Uchiha Nikkou
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Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang B
Ryos: 1174
Expérience:
Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Left_bar_bleue1947/1200Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Empty_bar_bleue  (1947/1200)
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The Mountain of the Five Summits
Thunder Sight
feat Senju Haruka, Senju Naoshige, Hyuga Nori & Inuwashi Sora



L’accès à la ville sainte avait été plus simple que Nikkou ne l’aurait espéré. Les gardes prostrés à l’entrée n’avaient dénié accorder qu’un regard curieux, si ce n’était condescendant, aux deux shinobi, jaugeant sans plus que du dédain leur accoutrement et leur manière absous de la piété usuelle qu’arborait les fidèles. Rien de suspect toutefois aux yeux de ces gardiens qui devaient composer jour après jour avec les infidèles venus prétendre à quelque spiritualité.

Le duo de shinobi pénétrèrent l’enceinte des lieux avec une excitation dissimulée, freinant leur ardeur pour observer les lieux. Les lieux étaient calmes, transpirant une certaine ferveur religieuse, sans pour autant pouvoir prétendre au mysticisme spirituel recherché par les deux shinobi en quête des secrets d’un ancien monde. Pendant un bref instant, Nikkou se plu à appriécier la quiétude cérémonielle des lieux, jalousant les membres de cette communauté dont l’existence tournait autour d’un objet plus grand que les moeurs de ce monde. Une foi indéniable qui guidait leur vie sans leur imposer l’émoi des questionnements humains.

La pénitence doublée de la richesses somme toute modeste des temples imposait un respect cérémoniel à la population, mais l’austérité qui s’en dégageait ne rendait que plus difficile leur quête d’information. Au cours de leur visite, ils s’arrêtèrent donc simplement à quelques endroits pour s’enquérir des principaux lieux où aller payer leur respect, en profitant pour demander des renseignements supplémentaires sur les hautes instances, sans jamais trop insister de peur à montrer un intérêt suspicieux dans ces lieux de piété.

Après avoir repéré les lieux et les principaux établissements de la ville sous l’excuse d’une visite moniale aux différents temples principaux, le Uchiha et le Senju en profitèrent pour trouver un lieu où poser leurs maigres possessions. Heureusement la modestie de la méthode de voyage des shinobi collait à la perfection avec la sobriété du style de vie des pèlerins et religieux de la région.  Une fois installés, il était temps de mettre à profit le fruit de leur enquête préliminaire pour mieux orienter leurs prochaines actions.

Le constat était clair. La Porte des Hommes était visiblement une façade à la véritable vie spirituelle dissimulée derrière l’austérité des autres Portes. Un lieu d’accueil, un brin reculé et difficile d’accès pour donner aux visiteurs l’impression de quelque pèlerinage qui leur mériterait les faveurs de quelques dieux anciens. Il demeurait pourtant que la Porte des Hommes demeurait l’endroit de prédilection pour débuter leur investigation.

« Visiblement, la légende du Sage des Cinq Pics demeure même en ces lieux une simple légende…au moins savons-nous que ce fameux Sage a peut-être au moins jouer un rôle dans le développement de cette Cité. Je doute que son tombeau soit réellement ici…le secret aurait été plus difficilement gardé s’il était si facilement accessible. Mais enquêter sur la Porte du Néant me parait quand même notre meilleure chance…ne serait-ce que pour avoir accès aux connaissance du Culte du Verger Céleste » pensa-t-il haut et fort en se couchant sur son lit pour fixer le plafond en ressassant avec minutie les différents détails glanés au cours de leurs différentes conversations avec les locaux.  

La curiosité malsaine du Shinobi le poussait à rêver de gravir les Portes inaccessibles pour s’infiltrer  dans la nuit noire et dérober les secrets incessibles des sectes primaires. Heureusement, l’importance de la mission retenait cependant ses ardeurs, le poussant à oeuvrer de logique plutôt que de passion. Malheureusement, cette option était encore trop précoce à ce moment pour être envisagé. L’accès à la Porte du Néant était hors de leur champ de possibilité pour l’instant et le Culte du Verger Céleste ne les accueillerait certainement pas à bras ouverts…et Nikkou doutait qu’un simple henge serait suffisant pour tromper des prêtresses formées afin de protéger les jouvencelles des tromperies et cruautés des hommes.

« Malheureusement, je pense que la Porte du Néant est hors de portée pour le moment. Et avant de penser à une méthode plus drastique, nous ferions bien de nous renseigner davantage. Le Temple de la Lumière Céleste me semble être notre meilleure source d’information. » déclara Nikkou avant de se relever d’un bond, motivé par sa quête de savoir, ou plutôt de pouvoir.

Le Temple de la Lumière Céleste était facilement identifiable. Le plus imposant de bâtiment de la région, sculpté d’une pierre blanche immaculée et aux fins ornements dorés, brillant au sein de cette région montagnarde au gris prédominant. Feignant l’admiration, Nikkou circula aux alentours en admirant, sans réel sentiment, l’immensité des lieux pour rechercher plus distinctivement les lieux du savoir. C’est après quelques essais qu’il trouva enfin une section laissant entrevoir par l’une des fenêtres quelques étagères de livres cordés. La section gardée par des moines à la carrure impressionnante laissait croire qu’il s’agissait bel et bien du haut lieu de savoir promis par les autres pélerins qui en avaient vanté les mérites, en dépit du fait qu’il n’avait pas pu y accéder.

Il ne restait alors plus qu’au Shinobi de faire preuve de patience. À en croire les rumeurs, l’Archiviste d’Or aimait fréquenter les quartiers nobliaux et c’était peut-être la seule occasion de s’attirer ses faveurs. Prostré dans le couvert des ombres, loin des yeux guetteurs des moines situés à l’entrée, Nikkou attendait le moment où le saint prêtre d’or ferait son apparition. De là, il pourrait le suivre en catimini et certainement trouvé un moyen de s’attirer ses faveurs.



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LE SAGE SUR LA MONTAGNE
Senju Naoshige & Senju Haruka & Uchiha Nikkou & Inuwashi Sora

Une montée longue, des épreuves à la hauteur de la destination. Face aux multiples regards divins se dressait un mont, où tout en haut, la cité-sainte s’était développé. Dans un tumulte de murmures, les deux shinobis avaient bravé les vents et la neige pour défier la colère divine. Face à tant de complications, face aux intempéries souveraines des dieux, ils avaient fait front ; Uchiha et Senju, dans une lutte commune qui était tout simplement le village, afin de le voir grandir et s’affirmer dans ce monde. Il était presque étonnant de voir que parmi les membres de l’équipe, ces deux-là avaient décidé de parcourir le long tracé montagneux au coude-à-coude : après tout, l’un était un membre du clan Uchiha et l’autre n’était autre que le chef du clan rival, les Senju. Mais les inimités n’avaient pas d’égal, face à l’unité sans précédent du village. Les deux konohajins n’eurent aucun mal à entrer dans l’enceinte de la ville religieuse et à l’intérieur, l’ambiance semblait différente : les personnes qui marchaient n’avaient aucune crainte, car le lieu était suffisamment protégé et de manière naturelle pour qu’il n’y ait aucune réelle menace. Observateur, le Senju regardait tout autour de lui - que cela soit les autels ou les temples, il y en avait pour chaque culte existant. Naoshige n’était nullement croyant, bien qu’il connaissait quelques préceptes ; il respectait la nature, mais ne la vénérait pas pour autant.

L’auberge dans laquelle ils avaient trouvé refuge été d’un confort suffisant. Il n’avait nul besoin d’être dans un palace pour se ressourcer et le prix semblait, à tout le moins, suffisamment peu cher pour valoir la peine de le dépenser. À force d’écoute et de discussion, il s’avérait clair que la porte des hommes n’était pas l’endroit où les hauts-placés de cette ville se tenait mais qu’ils devaient, malgré tout, débuter leurs investigations dans cet endroit précis. Un nom plus qu’un autre résonna dans l’esprit du Senju : Tomoyo Daichi. D’après les rumeurs, l’homme était d’importance au sein du temple de la lumière divine et c’était sûrement à cet endroit qu’il faudrait commencer, car il fallait un début à tout. Archiviste d’or était son titre et les rumeurs prétendaient qu’il appréciait, de sa ferveur religieuse, l’étude de l’histoire et de la généalogique. « Dirigeons-nous là-bas. » répondit d’un ton simple le Senju. « Si on en croit ce qu’on écoute, l’archiviste serait la personne la plus adéquate pour nous aider ; si réellement, ses domaines de prédilection sont l’histoire et la généalogie, ne serions-nous pas les mieux placés pour lui offrir un certain savoir sur nos clans, faire de lui le premier théoricien des clans Uchiha et Senju ? » questionna d’un ton rhétorique le jounin de Konoha, d’un ton lent mais avec un léger sourire, le visage lumineux malgré la fraicheur des lieux. « Les rumeurs sur les origines de nos clans sont nombreuses et je ne doute pas qu’il appréciera entendre nos histoires, voire peut-être nos particularités… » expliqua le Senju, sur les bases de ce qu’il avait entendu tout autour. Il fallait commencer quelque part et cette mission était suffisamment importante concernant l'avenir de Konoha pour qu'ils prennent le temps de rencontrer cet homme. Les deux shinobis s'étaient donc rapprochés du temple, pour voir, au travers des fenêtres, les pièces contenant les livres. Cependant, entrer risquait d'être compliqué et une seule erreur pouvait être dangereuse ; s'ils se montraient imprudent, ils seraient interdits de visiter les autres lieux. Cela ne pouvait pas arriver : à la fois attentif et patient, Naoshige s'était positionné non loin des portes du temple, contemplant sa prestance gigantesque. Il fallait qu'ils rencontrent cet homme, car s'ils parvenaient à s'attirer ses faveurs et sa confiance, il deviendrait un allié dans cette entreprise et une source de savoir qu'ils pourraient mettre à profit.

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Senju Haruka
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Fiche du Ninja
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Ryos: 1760
Expérience:
Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Left_bar_bleue1184/2000Le Sage sur la Montagne [Mission Event Rang A] Empty_bar_bleue  (1184/2000)

Le Sage

sur la Montagne

Ft. Uchiha Nikkou, Senju Naoshige & Inuwashi Sora


Il fallait bien l'avouer, Haruka s'était attendue à rencontrer des énergumènes hautement plus inquiétants, bien qu'ils n'aient rien de moines ordinaires. Et encore : le Père Supérieur aurait mis à mal cette dernière observation si elle n'avait pas eu l'occasion d'apercevoir quelques disciples en plein entraînement.
De tous les dangers qu'elle avait ainsi imaginé rencontrer en pénétrant un temple Jashiniste, l'absence de menace évidente était bien la dernière chose à laquelle elle avait songé. Ce culte qu'elle aurait jadis comparé à un taureau brutal révélait finalement les traits sobres d'une araignée, à la toile invisible et aux crochets létaux. Peut-être, finalement, avaient-ils plus de choses en commun avec les ninja qu'elle ne l'aurait cru. Gémellité qui lui aurait autrefois inspiré une franche répugnance, mais qui, désormais, lui semblait aussi effrayante qu'elle en devenait juste.
Aussi considéra-t-elle avec intérêt les premiers mots du Recteur à son intention. L'argent était-il donc la seule chose qui les séparaient ? Elle qui avait pourtant manqué de lui cingler qu'elle n'aurait pas rechigné à lui percer bénévolement le coeur.
Heureusement, elle s'était tue.

Quelques peu déstabilisée, la Senju se reprit en consacrant toute son attention au Père Supérieur, figure étrangement rassurante.
À ses dires, elle ne comprit que davantage à quel point tout, absolument tout ce qu'elle avait cru savoir au sujet des Jashinistes, était éloigné de la vérité.
À son sourire, elle su que l’ordre n’était pas excentrique au point de voir une vérité en un conte.

Haruka se sentit sotte. Si même eux moquaient cette légende, que dirait-on de l’intendante d’un Village Caché convaincue de sa réalité ?
La dame de Konoha serra imperceptiblement le poing. Il lui semblait faire un bond de 15 ans en arrière, confrontée aux yeux rieurs de ses aînés la première fois qu’elle avait évoqué ces mythes anciens.
Son visage se fit alors ombrageux, gravant une profonde sévérité sur ses traits délicats, puis s'évanouit aussitôt tandis qu'elle revenait à elle-même.

Si le Sage est si terrible que vous le dites, et si je veux caresser l'espoir de le trouver, je crois alors que je devrai suivre l’un de vos préceptes... répondit-elle en désignant du menton le mur sur lequel était inscrit Ne recule pas devant la Mort. À moins qu’il ne faille le lire à l'envers...

Elle reposa les yeux sur le bonze, pour mieux le surprendre dans une soudaine réflexion. Pensivement, son regard se perdait dans le jardin de pierre qui, tel que l'avait interprété la kunoichi, représentait probablement la chaîne de montagnes qui se dressait dans la région.
Ses iris verts dardèrent aussitôt le moine, le fusillant d'interrogations muettes qui n'attendaient qu'une chose : la délivrance d'une réponse, dont elle pressa l'arrivée avec quelques mots soigneusement choisis.

L'entreprise peut paraître folle mais je ne suis pas découragée pour autant. Si je parviens à affirmer la véracité de cette légende, ce sera un véritable bouleversement pour l'Histoire... Certains écrits prétendent que le Sage résiderait au sommet du Pic Motogumi, d'autres en un lieu légendaire que l'on nomme "les Cinq Pics", mais ce dernier n'apparaît sur aucune carte. Auriez-vous une idée sur l'identité et l'emplacement d'un tel endroit ?
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Le Sage sur la Montagne

Auprès des nomades


Appréciant visiblement ce qu'il voyait, des gens simples et libres vivant en communion avec la nature, Sora décida de révéler sa présence et ses origines shinobi. Le konohajin espérait que sa sincérité toucherait les nomades.
Évidemment, l'apparition soudaine d'un ninja mis la tribus sur ses gardes. Lances et arcs se pointèrent vers l'Inuwashi qui gardait posément son clame et s'introduisit auprès du peuple libre des montagnes.

Son comportement pieux, son aigle (animal fort honorable et respecté dans ses terres sauvages) calmèrent un peu les nomades.
Le chef s'avança, lance au poing mais sans la pointer obligeamment vers le ninja.
"Salutations, étranger ! Je ne vous souhaite pas la bienvenue cependant, ninja... Ici, nous n'aimons guère vos semblables sans foi ni loi, qui se complaisent dans l'ombre, le meurtre et le sang pour de l'argent." commença la brute, crachant presque le dernier mot avec un mépris évident. Il poursuivit en mettant tout de même un peu d'eau dans son vin, conscient qu'une bataille contre un shinobi n'était jamais gagnée d'avance.
"Nous acceptons néanmoins vos offrandes et ne voulons pas d'ennuis avec vous ou votre clan. Les lois de l'hospitalité sont sacrées et je vous indique donc à notre feu, pour partager notre repas et nos contes. Mais à la moindre incartade, les rapaces de ces monts se repaîtront de vos entrailles..."

Le chef des nomades lança un vague regard interrogateur vers la jeune Fukumi, qui hocha la tête positivement. Une lueur de curiosité luisait dans les yeux de la pré-adolescente, qui n'avait guère l'occasion de rencontrer des étrangers à la tribus. Mais ses trait fermé trahissait aussi une certaine inquiétude.
"Votre offrande est accepté, puissant ninja. Puisque ces fruits sont issus de l'amour, partageons les sous le regard des dieux. Pour nous la chair abondante, pour eux les sentiments de partage."
En silence, elle essaya de souffler un avertissement à ses compatriotes. L'homme qui se tenait devant elle avait une puissance terrifiante.

La vieille Nagatsuki par contre semblait plus rétive, plissant des yeux suspicieux en examinant le ninja.
"Mmmmmhhh... De l'amour pour la culture de nourriture ? Douteux. Les sédentaires ne font qu'arracher les fruits des entrailles de mère Nature pour le profit. Mais soit... Un don ne peut être refusé. S'il est impie, les Kami vous puniront de votre outrecuidance, de toute façon..."

L’ancêtre continua d'attaquer verbalement l'Inuwashi dès qu'il fut installé autour du feu de la tribu et ses offrandes confiés à la petite prêtresse pour une distribution générale.
"Cet aigle royal... Vous dîtes vivre en harmonie avec lui. Mais n'est-il pas plutôt votre esclave, réduit à la servitude pour menez vos combats ? Condamné à verser le sang non pas lors du cycle de la vie mais pour d'égoïste bataille ? N'avez-vous pas transformer un bel animal libre et sauvage en outil pour glaner quelques ryô en vous complaisant dans le meurtre ?"

Le chef des nomades ne disait rien, sortant un alcool local pour le partager avec son visiteur.
Comme la vieillarde, il n'avait guère confiance en l'étranger. Cependant, cet homme avait visiblement su se débrouiller dans ces forêts et montagnes sauvage. C'était sûrement un grand guerrier et un bon chasseur, chose que respectait le colosse. Et il avait capté l'inquiétude de sa jeune prêtresse, qui recommandait en silence la prudence.
Sa méfiance était essentiellement dû à la peur pour ses ouailles. Souriant de manière forcé, il attendait de voir comment ce ninja aller réagir aux provocations de la vieille sorcière. Pourvu que cette vieille baderne acariâtre ne les condamne pas tous ! Jamais il n'avait vu la douce Fukumi aussi tendue ! C'était de mauvais augure !
Lui-même n'avait que faire de l'aigle de son visiteur. Voire il en était même un peu jaloux : l'animal avait un prestance grandiose et devait s'avérer fort utile pour la chasse : les aigles étaient des rapaces féroce à la vue incroyable.

Occupée à préparer les rites et bénir les offrandes de nourriture puis à les distribuer, la jeune Fumiko n'intervenait pas, même si son regard était un poil courroucé quand il tombait sur Nagatsuki, qui les mettait tous en danger par ses propos agressifs. Cette momie desséchée savait se rendre détestable ! Secrètement, elle espérait que cette intéressante nouveauté qu'était le shinobi passerait l'épreuve... Et ne décide pas de les exterminer tous !
Les Kami lui montrait clairement le danger : cet homme et son aigle ruisselait de puissance ! Divine ou démoniaque ? Cela, elle n'arrivait pas à le deviner...


Kagayaki


D'un commun accord, les deux konohajin avait décidé que Tomoyo Daichi, l'Archiviste d'Or du Temple de la Lumière Céleste serait probablement leur meilleure et plus accessible source d'information dans la cité sainte.
Un visite au plus grand temple de la ville leur permis de contempler (de loin) la riche bibliothèque du monastère, les confortant dans leur choix.

Hélas, l'homme était fort occupé et ne recevait pas sans raison... Cependant, nombreux étaient les visiteurs qui venaient le consulter.
Ainsi, en patientant sagement, les deux ninjas de Konoha ne tardèrent pas à voir l'Archiviste sortir des murs épais du majestueux et richissime temple pour se rendre dans les quartiers plus profane.
De ce que leur ouïe affûtée de shinobi capta, il allait rencontrer un noble de la région à propos d'une dispute territoriale suite à un problème de succession peu clair. Visiblement des dates et âge ne cadraient pas avec une grossesse normale de quelque héritier...

C'est alors que l'imposant Naoshige s'avança, un plan en tête.
Les gardes du corps du viel homme (d'imposant moine-guerrier à la musculature impressionnante et aux bâtons ferrés d'or) s'interposèrent immédiatement, alors que l'Archiviste plissait les yeux, peu ravis de l'interruption.
Il était cependant habitué à ce que des solliciteur impatient tente de le convaincre de s'intéresser à leur cas pathétique...

Mais alors qu'il allait donner l'ordre à ses sbires de rosser ces manants, la voix de miel du chef du clan Senju susurra d'intéressante nouvelle.
Les yeux de l'Archiviste d'Or s’agrandirent. Des ninjas ! Et l'incroyable possibilité de s’intéresser aux mythiques lignées des Uchiha et des Senju ! Des clans rivaux ayant enterré la hache de guerre pour fonder le mystérieux et lointain village caché de Konoha ! Des familles disposant de traits si marquant : le légendaire Mokuton et le mythique Sharingan ! Il en salivait d'avance.

Un rendez-vous fut donc pris, dans la soirée, car le vieil homme devait tout de même s'acquitter de sa mission initiale auprès du noble qui avait tant donné au Temple de la Lumière Céleste.
En échange de l'étude de généalogie de ces deux clans shinobi, Tomoyo Daichi promit de mettre ses vastes connaissances à la disposition des deux konohajin... Mais à condition qu'ils lui prouvent qu'ils étaient bien ce qu'ils prétendaient être.
Une discrète démonstration du Mokuton et du Sharingan s'imposait donc...

Après cela, les shinobi de Konoha purent être reçu dans la massive bibliothèque du temple, recevant un sauf-conduit qui leur donnait libre accès (jusqu'à ce que Daichi le révoque) à cette partie de la cité-sainte et au Temple de la Lumière Céleste.
L'Archiviste d'Or commença par interroger longuement l'Uchiha et le Senju sur leur clan respectif, ses familles, ses dirigeant, ses lignées et évoquant même, l’œil goguenard, les éventuels "accident en mission" et autres maîtresses et coucheries éventuelles des ninjas de ces clans. Une curiosité effroyablement déplacée et maniaque, mais l'accès aux connaissance du vieillard était à ce prix...

"Bien... Que puis-je faire pour vous ?" déclara finalement l'Archiviste d'Or en reposant la plume qui avait noircie tant de parchemins. "J'imagine que vous ne venez pas ici pour réaliser les fantasmes généalogiques d'un vieil homme ? Et pardonnez mon outrecuidance, mais vous ne semblez pas non plus touché par la grâce de la Lumière Céleste. Vous êtes des hommes de l'ombre, j'imagine que vous recherchez donc quelque sombre secret..."

Amainetsu


Pour des bonzes prônant meurtres et massacres, les cultistes de Jashin avaient fait plutôt bon accueil à l'Intendante de Konoha, voyant derrière ses kunaï la main exécutrice de leur dieu.
La politesse de la Senju qui savait dépassé les a priori avait également joué en sa faveur, même si les moines semblaient un brin amusée de sa quête.

Le Recteur considérait les légende sdu Sage sur la Montagne comme de simples contes et il sourit de manière un brin condescendante devant l'idée prouver leur réalité et à la mention de la montagne sacrée.
"Une quête sans doute vaine. Je pense que le Sage sur la Montagne n'est qu'une figure purement narrative, le moyen pour l'auteur de ces histoires de dispenser une certaine morale. Les légendes regorgent de ce genre de chose. J'ai entendu moult conte dont certain le mentionnant comme l'un de très nombreux divins habitant du Pic de Motogumi."
Il soupira longuement, contemplant l'immense montagne qui dominait la région dans le lointain.
"Que Jashin me pardonne, mais soyons terre à terre cinq minute." continua le vieil homme, un brin amer, n'aimant pas briser les légendes par une triste réalité. "Cette montagne inviolée est sacrée autant qu'immense. Et glaciale. J'ignore si vous le savez, mais passé une certaine hauteur, il devient même difficile de simplement respirer. Nous ne comptons plus les morts des fous qui ont tenté de la gravir malgré le froid et les vents terrifiants. S'il existe quelques communautés ascétiques de masochistes à la fois fous et bénis sur ces flancs, il n'y a rien d'autre... Au sommet, vous ne trouverez probablement que désolation. Ou la demeure des Dieux. Un endroit qui n'est pas la place d'un mortel."
Il ricana sèchement avant de poursuivre.
"Ou même d'un immortel. A part les esprits divins aux idées et désirs bien éloignés de l'humain, qui aimerait passer sa vie là-bas ? Si votre Sage existe, ce dont je doute, sa demeure n'est certainement pas dans ces lieux inhospitalier."

Le Père Supérieur de Jashin, Hidekazu Aritsune hocha la tête, acceptant la critique presque blasphématoire de son condisciple. Vu leur culte qui leur faisait sans cesse se tenir en présence de la mort, ces moines n'avaient pas peur de grand chose, y compris des dieux.
"J'approuve mon collègue mais pour une autre raison, là aussi s'appuyant sur la logique : bien peu de légendes parlent explicitement de ce qui se trouve au sommet du Pic de Motogumi. C'est un sanctuaire sacré, pur et inviolé. Or, dans les contes mentionnant le Sage de la Montagne, les quémandeurs finissent par le rencontrer, certes parfois après de terribles épreuves... Mais cela voudrait dire que sa demeure est accessible."
"Intéressante analyse, mais cela supposera que ces légendes ont un font de vérité et que leurs auteurs se basent sur une certaine réalité et non une licence poétique."
"Oui. Je pense donc que vos Cinq Pics sont le meilleurs indice pour votre quête. Hélas, je ne connais aucun endroit nommé ainsi..."

Il lança un regard inquisiteur au Recteur du Temple de la Forge de l'Âme, qui secoua la tête négativement.
"Je n'en ai jamais entendu parlé non plus... Mais cela ne veut pas dire grand-chose. Notre contrée est vaste et riche en lieux-dits. Il s'agit sans doute d'une appellation locale... Et dans la région, ce n'est pas les pics et monts qui manquent ! Votre quête est sans doute vaine, ma chère..."

Le Père Supérieur sourit doucement en contemplant le jardin sec. Il avait une idée, presque une inspiration divine. Un signe de Jashin  ?
D'un mouvement étonnant souple et silencieux, il se porta en un instant auprès de Haruka, à portée de couteau.
Pour une kunoichi, cette fluidité effroyable était fort troublante : la Senju avait l'impression qu'à tout moment cet homme troublant au trait si commun aurait pu l'égorger, elle, l'Intendante de Konoha.
C'était comme s'il était là, sous ses yeux, mais sans dégager la moindre présence, la moindre menace... Tout en pouvant l'occire à chaque instant !

La konohajin lut dans ses traits indistinct qu'il avait une idée. Peut-être une réponse à ses questions... mais qu'il lui en coûterait.
"Voyons ça comme une demande de notre Dieu. Un assassinat à planifier, sur une cible à déterminer à partir de maigre indice. Que savons-nous avec les légendes que nous avons évoqué ? Les lieux : le Pic de Motogumi... Mais la montagne sacrée a aussi donné son nom à notre pays. Les Cinq Pics. Vu le noms, ils doivent être une formation assez reconnaissable, pour justifier qu'on les nomme ainsi parmi tant d'autre montagne et chaos rocheux. Les particularités : ce cher Fukami-san a évoqué une légende où le visiteur du Sage est changé en basalte noir. Donc probablement en terre volcanique. Elle évoque aussi le passage du temps et l'érosion. Donc, le vent et l'eau. J'ai moi même mentionner un conte où le Sage garderait les Chutes de l'Absolue Vérité, un endroit qui bien sûr n'est nommé sur aucune carte... Mais qui évoque de nouveau des flots impétueux... Qu'avons-nous dans la région qui rassemblent tout ça ?"

Les yeux du Recteur s’agrandirent de surprise suite aux déclarations du Père Supérieur. Il tourna immédiatement son regard vers le jardin sec qu'ils pouvaient contempler depuis le temple.
Comme souvent, ces paysages de pierre reproduisaient la nature. L'un d'eux représentait grosso-modo la région, avec le massif Pic de Motogumi sous la forme d'un cône de sable parfait.
Et là, un source sulfureuse faisant jaillir de la vapeur entre deux pierres savamment disposé, surplombant un semi de pierre noire et de sable.

Avant qu'il n'ai pu parlé, un kunaï noir comme l'ébène, visiblement taillé en verre volcanique se planta dans le sable, non-loin de l'ensemble de pierre séche où s'étaient posés les yeux du Recteur.
"La vallée d'Ishinokaosu." conclut l’énigmatique Hidekazu Aritsune, auteur du lancer de poignard, se tournant vers Haruka. "Il s'agit d'une profonde vallée reculée au nord du Pic de Motogumi. D'impressionnantes chûtes d'eaux et des torrents se fraient un chemin au travers d'anciennes coulées de lave. Un véritable chaos rocheux, un labyrinthe sauvage et isolé. L'endroit n'offre aucun intérêt stratégique et économique et la progression y est rude, les marchands l'évite donc. Les rivières déchaînés y ont creusés de profondes vallées et des reliefs étonnant, dont de nombreux pitons rocheux et autres pain de sucre. Il ne serait guère étonnant d'y trouvait cinq pics de basalte non loin d'une cascade... Et peut-être un Sage recul au sommet d'un éperon rocheux."

Enfin Haruka avait un indice, une destination ! Sa visite au Temple de la Forge de l'Âme débouchait bel et bien sur une solution !
Le Haut-prêtre de Jashin se pencha alors sur elle, sa voix sans ton précis suintant néanmoins d'une sourde menace.
"Le Dieu du Meurtre vous a bénit, vous et votre quête, kunoichi. Puisse le sang couler dans votre mission. En échange de son aide, mon maître réclame une vie humaine. Avant la fin de votre mission, il vous faudra consacrer au moins une âme à mon dieu..."
Il n'ajouta pas d’ultimatum suite à sa demande. Cela n'était pas nécessaire.
Le Père Supérieur se retourna, alors que le Recteur raccompagnait Haruka. L'entretien était terminé et elle avait désormais une dette de sang envers Jashin.



Résumé:


   
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Vivre seul, avancer dans les ténèbres à l’abri de la Lumière!

Sora

I want to be free.


 
Les gardes qui me regardaient d’une manière un peu dédaigneuses, en même temps, j’avais décidé d’être sincère, même si je savais qu’au fond de moi le métier de ninja n’était pas forcément un métier que les gens appréciaient. En même temps être payé pour tuer des gens et se jouer des gens dans les ombres étaient quelque chose que personne ne pouvait réellement comprendre, mais en même temps on aidait des gens qui étaient dans une certaine détresse. Ils m’acceptèrent dans l’enceinte de leurs villages, mais à la moindre écartade je finirais écarter en tant qu’offrande pour le kami. Je pouvais comprendre leurs réticences, en même temps, il n’était pas évident de pouvoir accepter de croire une personne qui avait pour but de se jouer des gens afin de les tuer. Cependant, il était hors de question de pouvoir tuer une tribu qui semblait en parfaite harmonie avec les animaux et la nature. Hors de question, je veux savoir comment ils arrivent à faire cela. 

Je répondais au chef d’un simple geste amical de la tête :

« - Merci de votre considération. Je vous promets de me tenir à carreau, si vous le souhaitez, je peux vous laisser mon arc, si cela vous permet de croire en mes intentions pacifiques. De plus, j’aurais pu vous mentir sur mon métier, mais en même temps, je préférai être sincère. »


Je vis le regard du chef envers la jeune fille, mine de rien le chef n’était qu’un titre et c’était elle qui avait la raison et la décision pour chaque action. J’étais carrément admiratif de l’importance d’un Messiah dans ce genre de tribu nomade. La pré-adolescente venait de s’avancer vers ma personne et de me parler, elle parlait de partager l’offrande afin de respecter les Dieux. J’aimais cette façon de voir les choses, mais étrangement elle semblait siffler un avertissement aux autres membres de la tribu concernant ma puissance. La vieille femme arrivait vers ma personne, je me retrouvais à avoir communiqué avec les trois têtes puissantes de ce clan. Le cerbère qui dirigeait cette troupe de nomades, la pré-adolescente, l’homme, la vieille. Une métaphore qui correspondait aux trois âges d’une vie. J’allais répondre à cette femme, mais elle avait un discours plus qu’acerbe. Une orgie de couteaux envoyés d’une bouche qui devaient blesser ma psyché, mais cela n’avait pas forcément d’impact sur ma personne, puisque j’avais une façon de penser bien particulière. Une fois le discours de cette vieille femme aux âges qui pesaient sur ses épaules et dont on pouvait compter l’âge au travers de ses rides.

Je répondais à cette femme d’une manière bien précise :

« - Je comprends ce que vous dites, mais sachez une chose dans mon clan, on attend simplement que les fruits tombent de l’arbre pour les récolter. De plus, pour ce qui est de mon aigle, il est avant tout mon meilleur ami, vous pouvez sûrement lui demander, mais je ne sais pas si vous pouvez comprendre le fonctionnement du langage aigle. Je donnerai ma vie et plus pour mon ami, mais il est normal de penser que nous utilisons ces animaux fier et majestueux pour des combats. Je ne vous mentirai pas, vous pouvez me poser un grand nombre de questions, mais j’aimerais savoir comment fonctionne votre société. Je suis totalement curieux de votre façon de vivre. »
Recap:

Chakra: 98%
Santé: 100%

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Le sage sur la montagne
Senju Naoshige & Uchiha Nikkou & Senju Haruka & Inuwashi Sora

Sans vergogne, Naoshige avait décidé de mettre à exécution son plan, se rendant aussitôt auprès de l’archiviste qui quittait les murs de son palais remplit de libres. Nul crainte ne s’était lue dans ses yeux quand les deux gardes du corps s’étaient postés face à lui, mais pour autant, il avait laissé paraître un air humble sur son visage, ne voulant pas attirer l’attention plus que de rigueur. De ce qu’il avait entendu, c’était le moment ou jamais : après cela, l’homme allait rendre visite à un noble et cela pouvait prendre un temps considérable. C’est là que le Senju prit la parole, pour annoncer quelques bonnes nouvelles à l’homme, en annonçant le nom de sa lignée - et celle de son confrère. Cela avait attiré le regard du savant qui leur faisait face et sans mal, ce dernier avait laissé son regard s’éclairer d’une lueur intéressée… et un rendez-vous avait été pris aussitôt, accompagné d’un sauf-conduit, une lettre patente qui leur donnait droit à entrer dans ce prestigieux temple à l’allure royale. Les deux Konohajins revinrent donc quelques heures plus tard, à l’heure ordonnée, pour rencontrer l’homme qui se prétendait être un généalogiste. Le chef Senju savait déjà qu’il faudrait offrir quelques informations, en échange de quoi, ils pourraient avoir accès à la connaissance de l’archiviste : il avait déjà en tête de quoi annoncer à l’homme, car depuis que le clan Senju avait rejoins Konoha et à la mort de Senju Hashirama, son fonctionnement avait légèrement changé…
En guise d’informations, Naoshige annonça notamment la nouvelle direction du clan, celle où les chefs étaient désormais élus. Il annonça même qu’il était le chef du clan à l’heure actuelle et qu’il officiait avec un conseil, au sein de leur domaine. Quelques informations qui ne valaient rien, pour les gens du commun mais qui pourraient aisément être confinées dans un livre, utiles à l’histoire.

Il n’y avait aucun doute sur le rang que pouvait occuper le Senju dans son clan, tant sa posture était exemplaire et son attitude digne des chefs de ce monde… L’archiviste s’intéressa ensuite à leurs buts et il s’avança d’un pas, laissant paraître un léger sourire sur ses lèvres. « Daichi-sama, nous sommes ici pour une raison précise, qui concerne autant notre village que ma propre personne. » avoua l’homme sans vergogne, préférant jouer la carte de la sincérité. S’il avait pu être déplacé avec ses questions, l’archiviste n’en restait pas moins quelqu’un aux ambitions plus… scientifiques et dès lors, préférait jouer la même carte que lui - surtout que ce n’était pas un mensonge. « En tant que spécialiste du fuinjutsu, j’accorde une attention particulière aux secrets de ce monde et à ceux laissés par la figure légendaire du sage des six chemins… » expliqua l’homme, sur un ton tout à fait calme mais intéressé. « Notre mission consiste justement à enquêter sur une légende qui pourrait en être liée, de près ou de loin, avec une figure qui se nomme le sage sur la montagne. Ce personnage ne semblerait pas être qu’une légende, car il apparaît dans de nombreux mythes… certaines gravure représentent le sage, accompagné de sceaux de Fuinjutsu et de symboles liés aux éléments. » continua-t-il de dire, en voulant détailler la chose à l’homme qui était face à eux. « Comme vous pouvez le voir, les clans Uchiha et Senju travaillent aujourd’hui main dans la main à la recherche de ce qui pourrait être une avancée pour notre village, mais aussi pour le monde. Pendant longtemps, les clans ninjas ont été en guerre et de nombreux secrets, datant d’époques antérieures, ont été perdus. Si nous parvenions à résoudre ce mystère et peut-être, à trouver où se cachent les secrets du sage, nous pourrions percer certaines ombres de l’histoire. » Il parlait d’une voix calme, une voix qui était douce et compréhensive, dans le but simple que l’archiviste ne s’intéresse au but qu’ils cherchaient à accomplir. « C’est avant tout en expert du Fuinjutsu que je vous demande votre aide, à vous, Daichi-sama, qui aimait tant l’histoire. Nul doute que vous pourriez comprendre mon envie insatiable de connaissances du passé, lié au domaine que je n’ai eu de cesse de travailler… à l'instar de vous. » clotura-t-il, sans sourire, avec un sérieux complet.
©️ GASMASK
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