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Dagues et poisons [PV qui se sent chaud, mission rang A]

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Ça y est ! Cette fois toutes les présentations sont faites, et en bon et du forme. Uesugi Lavi et Kyoshiro Tadake sont tes nouveaux partenaires de joyeusetés en tout genre. Si c'est la première fois que tu croises le jeune chunin d'Uzushio à la verve chatoyante, en revanche tu as déjà fait la connaissance du jonin de Konoha. C'était il y a quelques temps, par l'intermédiaire de sa jumelle, le jour de leur anniversaire commun. De ce que tu sais de ce ninja au physique de géant qui te dépasse d'une bonne tête, il est doté d'une bonne dose de volonté lui ayant permis de passer outre son handicap afin d'atteindre son rêve de devenir shinobi. Plutôt guilleret dans la vie, il n'en est pas moins un redoutable combattant prêt à tout pour faire entendre ses idéaux et protéger les siens, sa sœur plus spécifiquement. Un allié de poids à n'en pas douter, disposant de surcroît d'une place élevée dans la hiérarchie du plus ancien des villages cachés, si ce n'est le plus réputé. Il ne faut pas longtemps avant que Lavi soit autorisé à rejoindre les enfants Churitsu pour les veiller. Il s'éclipse donc dans la chambre qui les accueille.

De votre côté, une fois la demande acceptée par votre hôte, ton clone goûteur ne se fait pas prier pour prendre son rôle très au sérieux, non sans un sens aiguë de la mise en scène. Il repère une sorte de linge suspendu à l'un des crochets solidement fixé au mur, puis l'aménage en un tablier de cuistot dont il se pare sans plus tarder avant d'arracher une bande de son vêtement pour en faire un bandeau frontal. Un doigt tendu vers le ciel comme pour attirer l'attention sur lui, de son autre main il saisit deux baguettes qu'il plonge dans le premier échantillon qui lui fait face.

-Aller, c'est parti mesdames et messieurs. Priez pour moi je vous prie...c'est le moment émotion...alors, on a quoi au menu ? Riz et pousses de bambou....miam...scronch...slurp...pas mauvais...cuisson uniforme et impeccable du riz...on sent bien la vapeur remonter aux narines...pareil pour le bambou...par contre m'dame, les lamelles sont coupées un poil trop larges, et ça manque d'un soupçon d'épices je trouve...vos chefs auraient pu insister plus sur le paprika pour créer une nuance de goût plus raffinée...hmmm...je met un six sur dix...oui je sais, je suis un peu sévère mais c'est pour encore plus les motiver à s'améliorer...ne dit on pas que c'est dans l'échec que l'on apprend à repousser ses limites ? Ok, suivant...Yakitori de poulet accompagné de sa soupe miso...mmmmm...quelle onctuosité...vous savez ce qu'ils mettent comme ingrédients dans leur soupe ? Je reconnais le tofu, les oignons, les carottes, mais là, c'est quoi ce truc vert ? Bon aller huit sur dix pour la soupe et cinq pour les brochettes, bien trop fades à mon goût...suivant...au tour des onigris...ooooh...succulent...cette fois on s'imprègne bien des saveurs de l'assaisonnement...c'est vraiment...Uuurggghh...

Inquiet, tu marques un temps d'arrêt après avoir inspiré une grande bouffée sur ta clope. Le visage de ton kage bunshin change de couleur au fur et à mesure qu'il semble s'étrangler. Ces globe oculaires paraissent vouloir bondir hors de leurs orbites, tandis que sa langue pendouille légèrement à l'extérieur de sa bouche. Les baguettes glissent entre ses doigts tremblants avant de rebondir sur la table pour finir en croix l'une sur l'autre, tels les os qui barrent la tête de mort avertissant d'un acte de piraterie. Il pose les deux mains sur la table, la tête légèrement baissée de façon à masquer son faciès, tousse, plie les genoux, puis se redresse d'un coup face à l'assemblée, tout sourire.

-Naaaaannn...je déconne...c'est parfait !

Pris d'un accès de violence, tu lui claques une bonne taloche sur l'arrière du crâne en l'invectivant pour cette blague de mauvais goût. Sushis, ramens et autres tempuras s'enchaînent ensuite sous le palet de ton double jusqu'à ce qu'il ait enfin testé un peu de chaque met présent sur la table, les ramens obtenant la note maximale tandis que les sakura mochis finissent bons derniers avec un seul point sur les dix possibles. La faute à leur insipidité, comme si l'invasion de Tetsu avait entraîné une subite pénurie de sucre.

Le bunshin ayant fait son office, ceux qui le désirent peuvent maintenant passer à table. Alors que tout le monde est déjà en train de déguster, de ton côté tu t'évertues à séparer les aliments présents dans ton assiette. Hors de question d'avaler quoi que ce soit tant que tout ne sera pas correctement organisé. Le riz ici, les pousses de bambou là, les carottes, oignons et autres légumes extirpées de leur soupe et placées en ligne sur la droite du riz, idem pour les ramens du côté gauche et ainsi de de suite. Seuls les sushis trouvent grâce à tes yeux, admettant que le mélange soit le fondement même de ces assortiments de poissons.

Une fois terminé, tu accueilles avec soulagement le droit de fumer octroyé par la maîtresse des lieux, le général t'arrachant même un sourire lorsque tu le vois extraire une pipe de ses vêtements et en faire rougir le foyer dès la fin du repas. Enfin! Des volutes de fumée s'échappent de concert, recouvrant la pièce d'un doux parfum de tabac et de plantes. Tes idées se remettent tranquillement en ordre, te permettant de participer plus sereinement au débat désormais instauré. Tu te ranges d'ailleurs immédiatement à l'avis du général, tout en insistant avec fermeté sur la nécessité de ne pas trop se laisser aller.

-Assurément, il nous faut veiller madame ! Nos ennemis ne prennent pas le temps de...

Une alerte sensorielle te stoppe dans ton élan. Un chakra puissant venant du couloir est à présent le centre de ton intérêt et tu remarques qu'il en est de même pour ton camarade Konohajin. Tu lui lances un regard interrogatif, t'apprêtant à joindre la parole à ton action, mais tes questions trouvent réponses avant que tu n'aies le temps d'émettre le moindre son. La porte coulisse, laissant apparaître un Sei déjà sur pied et accompagné d'une servante aux charmes indéniables. Rassuré par la présence de ton protégé, tu laisses la tension dans tes muscles se relâcher. De plus en plus détendu, tes sens s'enivrant d'une sérénité certaine, tu désactives même ta sensorialité, te ravisant à propos de ta mise en garde précédente, désormais persuadé que plus rien ne peut vous arriver. Baignant dans un bien être sûr, tu t'adosses au mur, juste à côté de Kyoshiro, non loin des entrants, puis t'apprêtes à entamer une discussion avec le shinobi aveugle à l'instant même où la dame de compagnie propose une pause thé. Tu jettes un œil dans sa direction et lui adresse un sourire aimable.

-Avec plaisir mademoiselle. Peut-être pourrions nous même envisager d'autres partages si le cœur vous en dit...

Alors que tu vas pour enchaîner, un léger frisson te parcourt l'échine. Si ton herbe a cette vertu apaisante pour l'agitation de tes neurones et de ton système nerveux, elle ne te rend pas amorphe pour autant, d'autant plus en mission. Que t'arrive t-il bon sang. Et tous les autres là, qui semblent plongés dans une espèce de béatitude niaise. C'est quoi le délire ?

..............................................

Quelques picotements dans les mains, un voile obscurcissant ton champs de vision, puis plus rien. Juste le néant. Tu te retrouves seul avec toi même, absorbé par un univers aux contours sombres. Autour de toi, le noir le plus total. Cette sensation de vide. Confronté aux ombres d'un passé pas si lointain, tu vois défiler devant tes yeux de sordides images. Un parent tombé au combat, un cousin rentré avec un membre en moins, un ami qui pleure la mort de sa mère, un inconnu égorgé comme un porc sous le regard égaré de ses enfants. Les cœurs se déchirent, les cendres fumantes de corps occis sur le champ de bataille se dispersent en tourbillons de sang. Tout le monde s'étripe, s'entre-déchire, le sekaï a comme des allures de fin du monde. Prisonnier d'une toile habilement tissée, il est en proie au chaos. Toi, tu es là, au milieu de tout ça. Tu restes immobile. Impuissant. Cloîtré dans les limites de tes propres suffisances. Comme ancré au plancher par un fardeau bien trop lourd à porter. Des voix s'élèvent désormais autour de toi, de manière insidieuse et désordonnée.

...honte, vengeance, manipulation, traîtrise, meurtre, diffamation, assassinat...

..............................................

Autant de mots brutalement assénés qui résonnent en boucle dans ton crâne. L'instant ne dure qu'une seconde, mais paraît s'étirer à l'infini. Le voile disparaît soudainement. Tu reprends tes esprits, inspirant un grand coup. Un parfum se fraye un chemin jusqu'à tes narines. Un pot pourri olfactif de jasmin, de cèdre et de muguet que tu n'as jusqu'ici pas senti, l'odeur ayant peut-être été couverte par la fumée de vos substituts. Putain de technique! Tu imprègnes une nouvelle fois tes poumons d'un peu de cet air vicié, rassembles tes idées, puis lances un regard distrait vers Sei et la servante, tout en t'apercevant que ta sensorialité est désactivée.

La situation, bien que périlleuse, te paraît désormais beaucoup plus claire. Ce qui est sûr, c'est que la salle à manger est devenue une véritable souricière et qu'un jeu de dupe est en train de s'engager. Face à toi, deux potentiels ennemis qui ne se doutent peut être pas que tu as échappé à leur emprise, mais tes réserves de chakra ne sont pas au mieux. A côté, Kyoshiro qui semble toujours bercé par l'insouciance, tout comme les autres alliés présents dans la salle. Tous, à l'exception peut être d'un seul, si la portée de cette saloperie n'est pas assez grande pour l'atteindre là où il se trouve. Lavi! Actuellement dans une pièce voisine. C'est sans doute lui l'atout maître de la situation désormais. Les ennemis n'ont aucun visu sur lui, et si par chance aucun des deux n'est senseur, il y a moyen qu'ils ne soient pas au courant de sa présence. Ça fait quand même pas mal d'incertitudes tout ça. Un regard vers ton clone qui te le rend subrepticement, un autre vers Daishi qui pourrait être d'un grand secours si les baffes commencent à pleuvoir, et un troisième pour le shinobi de Konoha.

Le thé va bientôt être servi, et si c'est finalement lui qui est empoisonné, tout le monde est foutu. Impossible d'accorder plus de temps à la réflexion! La fourberie de la technique adverse n'a d'égale que celle dont peut faire preuve tout Nara qui se respecte. Il est temps de le démontrer! En espérant que l'action apportera les résultats escomptés. Armé d'un sourire d'une douceur nonchalante, tu prends la parole.

-Permettez-moi jeune femme, d'être le premier à goûter de votre préparation...te tournant vers le konohajin, un petit coup de coude dans les côtes en prime...t'as vu ça Kyoshiro? Alors qu'est ce que t'en penses? J'ai mes chances avec elle?

Tu éclates d'un rire bruyant auquel s'ajoute une claque, qui n'a d'amicale que le nom, dans le dos de ton partenaire, en espérant que cela suffise à le faire réagir, avant d'adresser un clin d’œil complice à l'attention exclusive du Jonin, en te positionnant dos au reste de l'assemblée.

-Et toi Kyo san? Un petit corps à corps avec la demoiselle, ça ne te tente pas?

Nouvel éclat de rire avant de te tourner vers les deux nouveaux venus pour quémander la tasse de thé désirée puis, tu t'inclines enfin très légèrement en signe de respect, à l'affût de toute velléité de leur part.

-Quel plaisir de pouvoir partager ce thé en si charmante compagnie mademoiselle...seigneur Churitsu, quel plaisir de vous revoir sur pied...à ce propos, pourriez vous me donner le nom de vos médecins? En tant que médecin moi-même, j'aime partager des connaissances avec mes confrères et j'aime savoir à qui je m'adresse. J'ai une petite chanson pour fêter votre retour...

Un sourire se voulant franc. En même temps que tu déplaces dans la pièce et te positionnes à l'opposé du konohajin pour laisser la servante et Seï entre vous deux et concentrant principalement ton attention sur la jeune femme à laquelle tu adresses une mine enjôlée, tu te mets à chanter à tue tête, poussant volontairement ta voix cassée avec l'ardeur de celui qui braille faux sans vraiment s'en rendre compte.

-Quand l'danger pointe à l'horizooon, la vie nous aide avec raisooooonn...et quand on est dans l'embarraaaaas, pour sûr la vie est toujours làààààà...oh merci seigneur Churitsuuuu, d'être revenu parmi nouuuus...et encore merci à la vieeeee, d'avoir entendu tous nos criiiiiis...car maintenant vous êtes guériiiiiiiiiii...

Tu ne sais pas si ce chant, couplé aux informations données à tes coéquipiers un peu plus tôt, sera suffisant pour mettre la puce à l'oreille de qui de droit, mais toujours est il que ton clone profite de la diversion pour tenter une approche discrète, accoudé sur le rebord de la grande table pour chuchoter quelques mots au général Daishi.

-Général, vous devez bien connaître leur nom vous aussi à vos soldats médecins...

Puis ton double se relève pour aller se placer devant Dame Byakuren afin de pouvoir la protéger au mieux de toute agression éventuelle.

Pendant ce temps, dans le couloir un peu plus loin, ton second clone continue son chemin, approchant à grands pas de la salle à manger.


Récapitulatif:
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Eh bien, nous voila dans ce couloir à conter une histoire pour cet enfant. Quelle drôle de scène tout de même, ça nous ramène rapidement à cette époque où nous étions cet enfant à qui une servante raconter une histoire pour nous endormir. Combien de fois nous sommes-nous endormis en écoutant des faits d'armes ou bien des histoires banales à l'eau de rose, des théories économiques sur des échanges musclés, ect... Des histoires sur notre monde, son passé et les mythes l'entourant depuis la nuit des temps. Ah, mon cher Lavi, tu fais fier allure à tenter d'adoucir la nuit de ce petit enfant qui semble rapidement s'endormir sous la cadence avec laquelle tu débites les mots composant l'histoire que tu lui racontes. Même si il ne peut te voir, je peux attester du fait que tu remues beaucoup tes bras pour imager tes dires et que par moment tu t'adonnes à un jeu d'imitation plutôt foireux. Quelle est la vie de ces deux enfants d'ailleurs ? A quoi peut bien ressembler leur quotidien d'ordinaire ? Peut-être jouent-ils un rôle au sein de ce monde que tu ignores encore. Est-ce d'ailleurs un honneur pour toi que de les surveiller ? Sans doute, tu ne le sais pas réellement, mais ça fera une histoire de plus à griffonner sur ce papier que tu viens de sortir. Dans l'obscurité, tu t'amuses à sortir un papier de ton habit et de quoi écrire un peu.

Oui, tu adores écrire et généralement c'est bien de ta vie que parlent les papiers que tu caches secrètement dans tes quartiers à Uzushio. L'art de narrer ton histoire, il est vrai que nous extrapolons beaucoup pour enjoliver les choses et ajouter de l'intérêt à la lecture. J'aime à me dire qu'un jour nous pourrions être un écrivain reconnu. Ce serait une occasion de mêler une nouvelle fois l'utile à l'agréable. Être ninja, être héritier et écrivain, mélangeant l'ensemble de ces points afin de produire un être capable d'être reconnu non pas par ces statuts, mais par ces talents qui nous forgent au fil du temps. Tu écris donc ce passage de ta vie qui résume notre arrivée à Baransu, la tournure des événements et les dernières heures de cette journée qui n'est pas encore terminée.

Nous sommes interpellés par le bruit venant de la pièce principale, mais surtout par le chant de notre nouvel ami Shika. Assez étrange ce personnage, sans doute que la drogue qu'il consomme désormais lui fait perdre pied. Il n'empêche que tu es interpellé par certains mots qu'il prononce lors de son chant. Danger qui pointe à l'horizon ? Ils sont confrontés à un problème ? Non, impossible, sinon nous serions déjà au courant et les fracas d'un affrontement se feraient entendre depuis un petit moment. Pourtant, le fait de les aider revient souvent et c'est réellement étrange. Tu es un optimiste et tu préfères penser que c'est l'effet de la drogue qui le fait parler, pourtant, moi je ne cesse de t'avertir qu'il doit se tramer quelque chose.


- Pourtant j'ai beau réfléchir, ils ne semblent pas en difficulté… Dis-tu alors que tu te redresses afin de reprendre appui sur tes jambes. Pourquoi il dit bien « Lavi nous aide avec raison », « Lavi est toujours là. » et « Merci à Lavi »… Il doit sûrement attendre quelque chose de moi ! Tu tapes du poing dans ta paume en pensant avoir trouvé la raison de ces dires. Les enfants sont sans doute en danger !!!

Penses-tu alors que tu te retournes, mais tu te stoppes une nouvelle fois. Tu ne peux pas te permettre de passer le pas de la porte, nous avons ordre de ne pas pénétrer la pièce et tu le sais très bien. Seul bémol : si il y a un danger pour les enfants on ne peut pas se permettre de ne pas agir ou vérifier. C'est prendre le risque de les laisser dans le danger et donc de ne pas les assister dans leurs problèmes. Pouvons-nous nous permettre de manquer à notre parole ? Bien sûr que oui mon petit éborgné, c'est pour la bonne cause, c'est pour le bien commun et donc justifiable. Dans le pire des cas nous pourrons prétexter avoir eu peur qu'ils soient mis en danger par une menace inconnue. Sérieusement, même la fumette lui fait tourner la tête, pourquoi nous avoir cité, nous, plutôt que le konohajin qui est en sa compagnie ? Peut-être Shika nous voit-il comme un être à chérir… C'est fréquent de se voir convoiter lorsque nous occupons la place d'héritier, l'appât du gain peut-être… Enfin…

Ta main fait glisser la porte et tu jettes un œil à l'intérieur, rien hormis l'enfant qui dort paisiblement. La fille peut-être ? Il faut en avoir le cœur net, et dans le doute peut-être allons-nous les réunir dans une même pièce pour assurer leur sécurité sans avoir à garder deux chambres à la fois. Tu te diriges doucement vers la seconde porte amenant à la chambre de fortune de la jeune fille, ta main fait glisser la porte et tout en canalisant ton stresse tu rentres à l'intérieur. Tes mains viennent doucement réveiller la jeune demoiselle en l'avertissant que nous allons l'amener à son frère afin de garantir une meilleure sécurité. Avec un léger sourire au visage tu te permets de la porte calmement jusqu'à l'amener à la chambre de son frère. Ton cœur palpite et tu ne cesses de te demander si il se passe quelque chose ou bien c'est ton esprit de paranoïaque qui te joue des tours.


- Soyez silencieuse chère enfant, je vais rester ici au cas où. Nous ne sommes pas à l'abri d'un malotru trouvant amusant de vous effrayer pendant votre sommeil. Dis-tu à voix basse alors que tu appuies le terme silencieux par un index posé sur tes lèvres. Je vous laisse vous rendormir, je retourne à l'entrée de la chambre pour veiller au grain !

Il est temps de prendre davantage de précautions mon cher Uesugi. Une fois retournée au couloir et la porte fermée, tu composes des mudras afin de produire un clone parfait de ta personne. Rien de mieux qu'un second Lavi fait de glace afin d'assurer une double sécurité. Ton clone et toi êtes postés à l'entrée de la chambre, scrutant chacun à coté de l'entrée avec attention au cas où. Si le Nara a bien parlé sous l'effet de la drogue alors c'est avoir gâché du chakra pour rien et pris le risque de violer l'intimité des deux enfants pour rien. Dans le cas où c'est un fait avéré, alors nous aurons bien fait Lavi. Prêt à en découdre si besoin, tu espères simplement qu'il n'y a pas grand danger dans la salle à manger et que de ton coté tout va bien se passer.

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Dagues et poisons







Il était connu et compris de toute que chaque individu profitait de la vie pour en découvrir bien des aspects afin de créer ses propres goûts, ses propres préférences pour se forger un caractère et une personnalité propre qui allaient le guider, plus tard, su une voie bien présence. Oui, chaque personne était unique et, si certains citoyens développaient par exemple un goût prononcé pour les arts ou les choses simples de la vie comme observer les étoiles une fois la vie tombée, d'autres prenaient les choses beaucoup plus sérieusement en remettant leur corps et leur esprit à une cause, un but, un combat pour lequel sacrifier temps et sueur serait un bien mince prix à payer. Si les shinobis tombaient inévitablement dans cette seconde catégorie, des guerriers de l'ombre qui finiraient inévitablement par mourir dans l'anonymat, dans l'ignorance générale, il était important de ne pas oublier qu'avant d'être des espions et des assassins ils avaient été des fils, des parents, des hommes et des femmes guidés par leurs goûts et leurs rêves avant que l'appel du devoir ne les amène sur une autre voie. Certains d'entre eux mettaient un point d'honneur à ne pas oublier ce passé, tentant de marier leur vie d'avant avec leur nouveau rôle aussi bien que possible, tentant de s'accrocher à ce qui les avait fait vibrer autrefois pour ne pas oublier l'homme ou la femme qu'ils avaient été jadis, tandis que d'autres faisaient le choix de toute abandonner pour tout recommencer de nouveau.
Dans quelle case était Kyoshiro ? Une seule personne au monde serait capable de donner une réponse claire car, en passant les portes de Konoha, il avait laissé son passé et sa famille derrière lui. Ses parents étaient toujours présents dans un coin de sa tête, assurément, mais l'aveugle savait bien que jamais plus leur famille ne serait rassemblée comme ils l'avaient été jadis : la faute au chemin que les jumeaux avaient choisi. Il n'avait jamais eu de passion ou de rêve, n'avait jamais eu le luxe d'en avoir plus précisément mais, en rentrant au service de Konoha, il s'était découvert un désir d'aider les autres pour rendre la chance qui lui avait été donnée.

Ainsi Kyoshiro Tadake était devenu un gardien, un protecteur, un soutien pour ceux qui en avaient besoin, une chaude main posée sur les cœurs les plus meurtris et, s'il n'était pas le plus rusé des deux jumeaux, il s'était battu assez souvent pour apprendre à apprécier la simplicité d'un champ de bataille. Deux forces qui opposées leur rage de vaincre, leurs talents et leurs volontés inébranlables en se ruant l'une sur l'autre était ce qu'il préférait de plus car, si faire couler le sang ne l'avait jamais dérangé, il préférait largement la simplicité de ces moments à quelques missions d'espionnage ou d'investigation.
Donc oui la mission d'aujourd'hui n'était pas forcément sa tassé de thé, il n'était pas assez patient pour attendre que la menace vienne à lui depuis n'importe quel recoin des ombres, mais il avait assez d'expérience en la matière pour savoir comment ranger ses préférences dans un coin de sa tête et les mettre en sourdine. Et puis bon, sa sœur n'était peut-être pas là pour le rassurer et le faire sourire mais il n'était pas tout seul non plus, il y avait aussi Shika de présent sur place et, si ce  constat lui enleva une infime partie du poids sur ses épaules, il tenta de faire bonne figure dés son arrivée sur place.

Que pouvait-il faire à part étendre son esprit et repérer les présences alentours ? Rien pour le moment car il n'était pas encore un traqueur assez talentueux pour jouer le rôle de l'électron libre, son style de combat était là pour protéger et soutenir ses petits camarades : pas pour agir en solitaire. Dans les premiers instants il resta donc immobile, dos au mur, sentant les présences tout autour de lui en se demandant si l'une d'entre elles pouvait être la menace qu'il était venu pour neutraliser. Ferait-il une bonne équipe avec le jeune Nara, d'ailleurs ? Échanger un verre avec lui en une occasion très spéciale était une chose, ce jour avait marqué la création de leur lien, mais qu'en était-il de leur coordination en combat ? Une toute autre histoire, une toute paire de manche mais, comme pour bon nombre d'exercice, c'était en pratiquant que cela pourrait s'améliorer.

Droit et digne, les mains jointes dans son dos, les oreilles attentives, le jeune homme ne put qu'être amusé par le petit spectacle de la copie de son camarade mais n'en fit pas montre pour autant, essayant d'ignorer les effluves qui venaient chatouiller son nez. Oui il avait déjà mangé mais, tout gourmand qu'il était, pouvait-il rester de marbre face à l'odeur de la soupe, ou du poulet ? Pas vraiment il savait que son estomac allait vite se rebeller contre cette vile tentation mais il ne bougea pas pour autant, car son rôle était de surveiller et il mettait un point d'honneur à s'y tenir. En parlant d'effluves, justement, Kyoshiro capta la fumée d'une cigarette en se demandant quel goût cela pourrait avoir. Devrait-il tester, pour sa culture personnelle ? L'idée était tentante mais pas aujourd'hui, peut-être dans un contexte un peu plus privé et hors de portée de l'appel du devoir.

Petit à petit, sans vraiment s'en rendre compte, le jeune homme sentit ses membres et son corps tout entier se détendre comme si la pression disparaissait comme autant de grains de sable dans la tempête. Cette tête inconnue rentrait, accompagnée d'une odeur de femme tout aussi inconnue et pourtant le jeune homme ne s'inquiétait pas plus que ça, supposant qu'il s'agissait d'un moment de repos bien mérité avant que les affrontements ne reprennent de nouveau. Il y croyait jusqu'à ce qu'une claque et une question vinrent le tirer de sa torpeur, jusqu'à ce qu'il réalise que son camarade s'adressait à lui concernant ses chances de plaire à cette femme.

« Tu déconnes ? Elle est trop mignonne pour toi. »

Un petit sourire amusé sur le visage, fidèle à lui-même, Kyoshiro répondit à la seconde question de son camarade avec autant d'entrain et d'amusement que précédemment.

« L'idée est tentante, j'avoue. Mais j'imagine que mademoiselle a mieux à faire, n'est-ce pas ? »

En n'importe quelle autre circonstance il aurait dragué cette servante juste pour voir s'il pouvait lui faire perdre ses moyens, juste pour voir si elle était véritablement discrète ou si elle faisait semblant, mais aujourd'hui l'aveugle ne se prit que partiellement au jeu. Pourquoi ? Parce qu'il était en mission et, contrairement à ce qu'on pouvait penser de lui, il était encore capable de faire la part des choses.
Oh oui il savait que quelque chose ne tournait pas rond ici mais, sans pouvoir mettre le doigt sur le quelque chose en question, il se contenta de suivre son camarade et de se mettre à son opposée, de l'autre côté des deux nouveaux arrivants. Était-il simplement tendu à cause de la menace d'une attaque éventuelle, ou le menace venait-elle de rentrer dans la pièce ? Il n'en savait rien, foutrement rien mais baisser sa garde une nouvelle fois n'était clairement pas une option. Aussi, se fendant de son habituel sourire enjôleur qui faisait sa force et son charme, Kyoshiro activa son mode senseur et posa une main amicale sur l'épaule de la servante.

« Ne faites pas attention à lui, il aime bien faire son intéressant. »

L'aveugle n'était pas suspicieux de nature mais, malgré tout, si la demoiselle tentait de se dérober à lui pour entreprendre une action risquée, il refermerait sa poigne sur son épaule pour l'immobiliser.

D'où viendrait l'attaque ? Il l'ignorait et l'attente allait le rendre dingue.





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Entre dagues et poisons

Le retour d'un Chûritsu Seï en bien meilleure forme sembla ragaillardir l'atmosphère de la maisonnée assiégée.
Un peu trop pour que ça soit naturel aux yeux avisés (et pas encore avinée) du chef des Nara.
Alors que tous faisait fête au Seigneur des lieux, la belle dame de compagnie commença avec grâce la préparation d'une cérémonie du thé on ne peut plus traditionnelle, malgré l'ambiance plutôt dispersé des convives.
Shika réclama gaillardement le droit d'être le premier à être servis, son comportement et ses insinuations faisant rougir la jeune servante, en profitant de ses grivoiseries sous-entendue pour asséner une rude claque à son allié de circonstance, tirant le konohajin des rets du vil ninjutsu du Papillon Noir. Les sens mystiques de l’aveugle lui ramené des informations… étranges. Sans doute le résidu d’une ou plusieurs techniques ayant été déployées. L’ennemi était donc proche…

Un peu intimidé (et sans doute troublée par le fait de voir deux Shika parfaitement identique), la dame de compagnie chercha des yeux le soutien de Seï, qui hocha la tête, souriant de toute ses dents. En effet, il aurait normalement été plus protocolaire que ce fut le maître des lieux qui fut servit en premier. ou en dernier.
"Tenez, monseigneur invité..." balbutia la demoiselle, tendant une tasse de macha au Nara. "J'espère que vous le trouverez à votre goût."
Elle rougit derechef suite à l'échange grivois entre Kyoshiro et le chef du clan indépendant, puis s'écarta après moult salamalec et inclinaison pour aller remplir les tasses des autres convives. Elle rit brièvement aux pitreries du chef des Nara, avant de masquer son sourire derrière sa main, gênée de s'être laisser-aller alors que même Dame Byakuren regardait le shinobi chantonner avec un petit sourire indulgent. Nul doute que tous dans la pièce était encore envouté par les effluves troublantes du Papillon Noir.

"Hélas, nul médecin Chûritsu n'aurait été assez doué pour me ragaillardir aussi vite... C'est un ninja qui s'en est chargé. Il est resté au dispensaire s'occuper de troupes de Daishi." répondit Seï à la question quasiment noyée dans le flux de paroles du Nara hyperactif.
Le vieux Général, à l'air un peu à l'ouest, les yeux dans le vague, répondit quand à lui au clone du Nara.
"Nous n'avons hélas très peu de gens formés à l'art secret de l'|i]Iroujutsu[/i]. Mutilations, balafres et cicatrices sont le lot des samouraïs et nous affrontons la mort sans pouvoir compter sur quelque pouvoir magique !  Nous devons nous soigner avec la médecine traditionnelle, qui tue ou sauve selon le bon vouloir des Kami... Des membres du clan Omura et d'autres shinobi ayant des talents de guérisseurs ont été déployés dans des entrepôts et maisons proches des remparts, afin de remettre sur pieds nos troupes et celles des ninjas alliés... Notre médecin-chef à la citadelle connaît quelques bases d'Iroujutsu, mais il aurait bien été incapable de remettre sur pied Seï aussi vite..."

Kyoshiro s'avança bien vite quand la jeune dame de compagnie voulu aller continuer son service, la saisissant par l'épaule et la faisant sursauter sous cette poigne virile.
Visiblement paniquée, elle fuyait son regard (qu'il n'avait pas).
"M-Monseigneur... J'ai...j'ai l'habitude des hommes qui festoient... V-Votre ami ne me trouble guère." balbutia-t-elle nerveusement, avant de baisser la voix pour chuchoter. "V-Vous êtes plutôt bel homme et...euh... mais... je ne peux pas...  Et je dois servir tout le monde..."
Elle semblait presque convaincue que le konohajin allait l'entrainer dans un coin sombre pour abuser d'elle.

La scène sembla visiblement irriter Seï.
Est-ce que le dirigeant suprême de Baransu n'aimait pas que l'on s'approche trop prêt des servantes ? En tout cas, en plus d’être agacé, le chef de famille semblait un poil nerveux. Sa main ne s’éloignait guère de son katana. Tiens d’ailleurs, cela frappa le clone de Shika : Seï n’avait-il pas perdu lors de son combat contre la soubrette aux cheveux d’azur ?

Entendant le chant idiot du Nara, Lavi se doute bien qu'il se passait quelque-chose de louche dans la salle de banquet.
Ou alors, on avait servit le sake sans lui... Mais c'était douteux que le chef du clan Nara en personne se laisse aller à l'ivrognerie en mission.
Méfiant tout de même, l'uzujin vérifia tout d'abord que ses petits protégés allaient bien.
Pris d'un doute, Lavi osa réveiller une enfant qui se remettait péniblement de ses blessures et avait faillit être violée par un serviteur de confiance.
Les yeux déjà plein de larme de Saya s'agrandirent de terreur en découvrant soudain un homme penchée sur sa couche.

Heureusement pour le shinobi du Village Caché des Tourbillons, les réflexes de fille de samouraï de la petite eurent le dessus sur sa panique. Au lieu de hurler comme une possédée, elle chercha des yeux une arme.
Cela laissa quelques secondes à Lavi pour s'expliquer et assurer qu'il n'était pas un assassin ou un violeur pédophile.
Bon gré, mal gré, elle accepta de se faire porter jusqu'à la chambre de son frère, mais elle insista pour avoir au moins une lame, un kunaï ou un poignard pour pouvoir se défendre alors qu'elle n'était visiblement pas en état. Il était probable qu'elle allait avoir du mal à retrouver le sommeil, voir se forcerait à veiller pour défendre son petit frère...

Se retirant dans le couloir, Lavi invoqua un clone de glace, au cas où.
Il faisait confiance à ses alliés de circonstance pour protéger les Chûritsu adultes. A les entendre ripailler, ils semblaient bien s'amuser !
Mais lui était un véritable ninja, un chuunin d'Uzushio !
Il n'allait pas festoyer juste parce que l'ennemi avait été apparemment repoussé. Il accomplirait sa mission en redoublant de vigilance.
Du coin de l'œil, il vit passer Shika, qui descendait des étages et retournait vers la salle à manger. Sans doute un clone, le chef du clan Nara en ayant déployé quelques-uns dans la Citadelle.

Quelques instants après, le vigile d'Uzushio et son double glacé entendirent des nouveaux pas qui approchaient, eux aussi descendant des étages supérieurs de la forteresse.
Une femme parue, plutôt jolie avec ses cheveux roses. Elle portait un étrange costume de soubrette, qui semblait avoir bien vécu... Cela mit immédiatement la puce à l'oreille de l'uzujin.
"Seinary Nioi !" murmura pour elle-même l'étrange apparition, se rapprochant d'un pas nonchalant de Lavi et son double. "Ooooh ! Vous êtes jumeaux ? Que faîtes vous ici ? Vous n'êtes pas des Chûritsu... Vous êtes un ami ninja ?"

Son ton était délicieusement ingénu et respirait la sympathie. Instinctivement, l'uzujin avait envie de lui faire confiance et de la protéger.
""Je cherche la petite Saya... elle a été attaquée, la pauvre ! Et blessée ! Je dois changer ses pansements. Je suis bien embêtée : dans toute cette confusion on ne m'a pas dit où elle était... Vous le savez, vous ?"

Récapitulatif combat:
         



Feat.
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L'ambiance, pourtant si légère en apparence, est d'une lourdeur insoutenable, même si chacun l'appréhende à sa façon, en faisant avec ses propres contraintes, qu'elles soient dues à la sournoiserie d'une technique ou à ses propres angoisses. La scène qui se joue en ce moment n'est que duperie et patience. Patience que tu aurais beaucoup plus de mal à conserver si la salvia ne remplissait pas le rôle qui lui est dévolu. Ta tasse de thé en main, tu te gardes bien de la porter à tes lèvres, prétextant finalement vouloir attendre que d'autres soient servis avant de t'en délecter. Pour détourner son attention et retarder son service au maximum, tu adresses de nouveau la parole à la jeune femme.

-C'est curieux, j'ai l'impression de vous avoir déjà croisé quelque part...ce doit être vos yeux sans doute...

Heureusement, Kyoshiro te sauve de l'envolée lyrique dans laquelle tu t'apprêtes à te lancer, sans réellement savoir où elle te mènera. Il saisit promptement la fille par l'épaule, sa méthode pour lui faire perdre du temps semblant bien plus efficace que la tienne, bien qu'elle ait déjà eu le temps de distribuer son offrande à Seï et au général. Tu consacres ainsi le laps de temps accordé par le jounin de Konoha à réfléchir à la situation avec plus de précision.

A dire vrai, tu es en proie à un dilemme  dont tu n'arrives pas à te dépêtrer. Il y a trois points à intégrer pour y voir un peu plus clair. D'un côté il y a ton clone et toi, ainsi que Kyoshiro au regard de ses précédentes actions. Tous les trois êtes conscients de ce qui se trame ici et maintenant. D'un autre côté, il y a la soubrette et celui que tu supposes fortement être un faux Seï. Ces deux là sont clairement vos ennemis et croient, ou du moins espèrent que vous êtes toujours pris au piège de leur technique. Ce qui en soit vous donne un avantage certains tant qu'ils en restent à ça. Enfin, il y a Daishi, que tu ériges en clé de voûte de l'ensemble de ce château de carte à l'équilibre incertain. Actuellement, le chef de la garde de Baransu est complètement abruti par la perfide technique apaisante des autres, et nul doute que vous en prendre maintenant à Seï aurait pour conséquence de retourner le général contre vous. Ce qui de fait vous enlèverait un allié pouvant se révéler très précieux à partir du moment où les coups commenceront à pleuvoir.

Du coin de l’œil, tu remarques un mouvement. Le clone à ton effigie vient d'esquisser un déplacement vers les deux intrus avant de se raviser en pointant son regard dans ta direction puis en s'adressant à Daïshi pour qu'il le laisse goûter à son thé en premier. De ton côté, sachant la servante sous bonne garde, tu te déplaces de nouveau dans la pièce en direction du mâitre des lieux.

-C'est vrai seigneur Churitsu que les ninjas médecins peuvent se révéler utiles dans certaines circonstances. J'ai moi-même quelques bases en Iroujutsu...pour plus de sûreté, laissez-moi donc vérifier que tout est ok pour vous...de plus nous pourrons boire le thé ensemble à cette victoire écrasante...

En même temps que tu termines ta phrase, tu te retrouves à côté de Seï, tendant la tasse dans sa direction comme pour trinquer, avant de lui faire prendre la direction de ta bouche. D'un geste faussement maladroit, tu la laisses choir au sol légèrement en arrière, avant de te confondre en excuses et de faire mine d'aller la ramasser pour te retrouver derrière la cible, gardant un œil attentif sur ses éventuels mouvements.

-Vous m'avez l'air tendu Seï Dono...vous devriez pourtant profiter comme le reste de votre famille maintenant que le danger est écarté...l'heure de la fête n'a t-il donc pas encore été sonnée pour le grand homme que vous êtes?

C'est alors que tu es interrompu par ton clone qui te coupe la parole pour prendre la relève.

-Seigneur Churitsu...pour avoir participé à la bataille, je n'ai pas souvenir que nous ayons pris le temps de récupérer votre sabre en quittant la pièce qui vous a vu être défait...je suis heureux que vous ayez eu le temps d'y retourner, je sais l'importance de cette arme pour vous samouraïs. Votre manière de transpercer cette soubrette aux cheveux bleus était renversante...vous avez vu la souffrance dans son regard, c'était jouissif non ?

Si la mise à mort supposément perpétrée par Seï est bien évidemment fausse, ton kage bunshin pèse chacun de ses mots de manière à ce que l'autre réagisse de manière suffisamment violente pour faire percuter Daïshi et le sortir de la tromperie dans laquelle il est plongé.

En même temps que le speech de ta copie, tu accentues ta concentration sur les mains du Churitsu en te rapprochant d'un pas rapide, avant de disparaître subitement suite à l'accomplissement de quelques mudras. Un scalpel glisse de ta manche jusqu'à ta main. Essayant de poser la lame contre la gorge de l'adversaire supposé, tout en tentant de saisir de ta main gauche la garde de son sabre, tu lui murmures quelques mots à l'oreille.

-Ne pensez-vous pas qu'il est temps de vous dévoiler tel que vous êtes...seigneur...

Derrière vous, plusieurs coups retentissent à la porte de la salle à manger. De l'autre côté de celle-ci, ton second clone est enfin de retour et n'attend plus que l'autorisation de vous rejoindre.

Récapitulatif:
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« Plaît-il ? »

- Le représentant du clan Nara n'est pas censé être dans la salle à manger ?

« Un clone sûrement. N'en a t-il pas fait allusion ? Ah… Il faut dire que tu te fais si peu attentif à ce genre de détails… »

- Ou alors je fais tout bonnement confiance à mon nouvel ami ?

« Tu ne cesses jamais tes frasques, ça m'agace. »

Ne peux-tu pas plus écouter ton clone à l'avenir ? Mais est-ce réellement ce qui doit retenir notre attention ? Quel est ce doux parfum qui se diffuse ? Agréable, n'est-ce pas mon cher éborgné ? Oui, très certainement que c'est un parfum agréable. De quoi te mettre en confiance, mais de quoi m'inquiéter aussi. Au fur et à mesure que les secondes passent, tu sembles de moins en moins attentif à ma voix alors que notre cher clone de glace semble, de son coté, sur ses gardes. Pourquoi donc ? Une silhouette se dessine à l'horizon, et tu relâches peu à peu ton attention alors que ton double reste toujours aussi perplexe devant ta réaction. Que tu es idiot mon cher Lavi, se faire avoir de la sorte et maintenant je ne peux plus rien faire pour toi. Une simple claque peut-elle te réveiller ? Ou te faut-il l'herbe que fume se Nara afin que tes sens se mettent de nouveau en éveil ? Toi qui semble intéressé par la gente masculine, te voila sous le charme d'une soubrette se présentant tel le messie venant sauver l'enfant que tu gardes précieusement.

Changer les pansements ? Ont-ils déjà été changé, oui ou non ? T'ont-ils semblé être dans un piteux état ? Bonne question. Con que tu es, tu préfères la détailler du regard alors que ton doppel reste devant l'entrée à la garder sans dire un mot. On doit bien avouer que celle-ci ressemble fort aux servantes que nous avions étant enfant. Douce, oui, elle semble bien douce, mais les nôtres ont su se montrer aussi douce que cruelle quand le moment était venu de nous inculquer certaines valeurs. Que dois-tu croire maintenant ? Toi qui n'écoutes plus ma voix, d'ailleurs, pourquoi je me casses encore la tête à te narrer quelque chose ? Bonne question, encore une fois. Te voila maintenant à faire des courbettes avant de prendre la parole. Seras-tu sortir les mots qui conviennent le mieux à la situation ? Puis-je te faire confiance ?


- Eh bien, que voila donc ? Une douce compagnie ? Vous êtes donc censé changer les pansements de la petite Saya ? Si je puis me permettre… Et nous voila donc lancés sur un long monologue mon cher Lavi… Vous me rappelez les servantes que j'avais jadis et qui prenaient soin de ma personne… Auriez-vous des parents qui, par hasard, auraient servi le clan Uesugi fut un temps ? Cette délicate chevelure me rappelant les Sakura de nos jardins ne cesse de retenir mon attention. Tu te saisis de sa main droite, comme pour la réchauffer. Un regard si charmeur, je ne peux que plier le genoux devant vous ! Donc ! Eh bien, tu finis enfin par te reprendre alors que ton propre clone te dévisage. La petite Saya se repose, et je ne suis pas contre l'idée que vous puissiez lui changer ses pansements, néanmoins… Pourquoi ne pas être directement allé à la rencontre de Dame Byakuren ? C'est que même entourloupé par un mauvais sort, tu sais saisir ta chance quand elle pointe le bout de son nez ! Je préfère que nous l'avertissions de votre venue ! Je n'ai guère l'envie de me faire taper sur les doigts ! C'est tout de même la réputation de mon village, ainsi que celle de mon clan, qui sont en jeu. Ne pensez-vous pas ?

Notre cher ami semble rester de glace. Pourtant, alors que tu ne remarques même pas la supercherie dont tu es victime, lui semble perplexe malgré le fait d'être sous l'influence de ce vil stratagème de cette démone de Soubrette. Pourtant, il semble bien sous son emprise, est-ce son cœur de glace qui le bloque autant à tomber sous son charme ? Ou est-ce ta débilité qui le laisse sans voix ? Je ne saurai pas mettre un mot dessus pour être honnête, mais toujours est-il qu'il va bien falloir prendre ne décision et à défaut de m'écouter, tu peux toujours essayer de tenter de te sortir de ce pétrin sans même t'en rendre compte. Tu es toujours là, face à cette demoiselle, tandis que notre double semble toujours garder l'entrée de ladite chambre des enfants que nous protégeons.

- Donc ce que je propose, c'est que mon ami ici présent qui n'est autre que le reflet de ma magnifique personne va rester auprès de vous le temps que je prévienne Dame Byakuren de votre arrivée. Ainsi vous pourrez changer ses pansements, moi je pourrai m'estimer heureux de ne pas avoir manqué à mon devoir et nous pourrons reprendre notre affaire où nous l'avons laissé !


« Et naturellement, on ne me demande pas mon avis à moi ? »

- Ne fais pas le jaloux voyons, je te laisse la chance de nous offrir une chance supplémentaire !

Et tu crois sérieusement que ça va lui suffire comme excuse ? Sérieusement Lavi… Il va falloir se reprendre le plus vite possible et réussir à entendre de nouveau ma voix. Va t-elle se rendre compte que ce n'est pas un clone ordinaire ? Je ne l'espère pas. Tu laisses là une opportunité de la piéger sans même le savoir. Pour toi, c'est simplement le laisser là en sa compagnie afin de ne pas la laisser seule, mais en réalité tu laisses une chance inouïe de sauver ta face d'éborgné et l'honneur de notre village. Espérons au moins que ça porte ses fruits et que nos hôtes sauront t'éclaircir les idées. D'ailleurs, que font-ils maintenant ? Tu n'en sais rien, et moi non plus, cela m'inquiète grandement, toujours autant que je ne peux même pas agir en de telles circonstances. C'est navrant.

Tu pars donc vers la salle à manger tandis que le clone de glace reste sur place. Que vas-tu donc découvrir de beau là-bas ? Peut-être aurons-nous une explication sur ce chant de ce cher Nara ou peut-être pas…


« Et sinon… Vous avez effectué votre formation de médecin où exactement ? C'est que je ne sais pas faire la conversation, donc je tente ma chance comme je peux… »
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Dagues et poisons







Le Tadake était un homme de la chaleur et de la fête, des rires et des chants, des danses et de l'alcool coulant à flot aussi cherchait-il toujours des situations qui lui permettaient de satisfaire ces penchants avec modération, car ce mot pourtant si simple n'avait jamais été son point fort mais, maintenant que vous avez cette information en tête, vous imaginez à quel point il ne se sentait pas à l'aise dans la situation actuelle. Il était un homme qui avait besoin d'action, de sentir la chaleur des flammes lécher son corps, d'entendre la complainte de ses muscles hurlant sous l'effort. Peut-être était-il capable d'une patience presque infinie quand il savait que cela en valait réellement la peine, mais cette posture n'était pas du tout naturelle chez lui à tel point que tous ceux qui le connaissaient un minimum ne tardaient jamais à remarquer son inconfort. Le Nara ici présent n'était peut-être pas un inconnu aux yeux du jeune Tadake, pas au même sens que le second shinobi présent en tout cas, mais tous les deux ne se connaissaient sans doute pas encore assez pour que Shika se rende compte de cet inconfort. Kyoshiro était un maître dans l'art de faire bonne figure, de faire face même aux plus ennuyeuses des conversations comme c'était le cas ici, car il avait la capacité à se focaliser sur son seul objectif : l'accomplissement de sa mission.

Pour l'heure il ne saurait dire d'où viendrait l'attaque et cette seule idée commençait à l'agacer quelque peu, car il  préférait toujours savoir un minimum dans quoi il s'engageait, mais il allait devoir se faire violence jusqu'à ce que la situation se clarifie un minimum. Pour l'heure, heureusement, la diversion du jeune Nara permit à Kyoshhiro de regagner un brin de sourire tout en enclenchant le contact avec cette servante, afin de la jauger un minimum comme pour évaluer une potentielle menace. Ce n'était là qu'un test, qu'un test de plus dans une situation sombre et complexe, mais à la grande surprise de l'aveugle son interlocutrice ne réagit pas vraiment comme prévu. Il s'était attendu à ce qu'elle l'ignore ou qu'elle rentre éventuellement dans son jeu, peut-être même qu'elle se trahisse un minimum, mais pas qu'elle le rejette comme il ne l'avait pas été depuis plusieurs années. Après tout il était un charmeur, un enjôleur et quand il le désirait bon nombre de femmes tombaient sous l'effet de son sourire, mais aujourd'hui le shinobi ne se souvenait même plus à quand remontait son tout dernier râteau. Surpris par cette réaction, surtout parce qu'il n'avait eu aucune intention de draguer cette serveuse en aucune façon, le jeune homme tenta de formuler une réponse...en vain.

« Ah non, ce n'est pas du tout ça. C'est...oh non, laissez tomber.  »

C'était sans doute mieux ainsi, sans doute mieux de ne pas insister en supposant que cette réaction n'était pas là le jeu d'une très bonne actrice. Il garderait un œil sur elle, façon de parler en tout cas, mais son intérêt se tourna rapidement vers son camarade Nara et ce qui semblait être son clone, au ton de voix parfaitement similaire. Ce dernier semblait s'intéresser à Seï en donnant quelques détails morbides sur une mise à mort et, si le jônin de Konoha ne vit pas tout de suite l'intérêt d'une telle remarque à part mettre une ambiance de merde, l'esprit de Kyoshiro s'arrêta sur ce sabre qui n'avait pas été récupéré. Comme était-il parvenu en sa possession, alors ? D’instinct, avant même la dernière tirade de son camarade Nara, le senseur décida d'étendre son esprit en dehors de son corps, de sentir toute la demeure et les alentours afin de faire un décompte des forces en présences. Il allait sentir toutes les présences, tout être vivant ici, parvenant à faire la distinction entre civils et shinobis, dans l'espoir de repérer quelques puissants chakras qui pourraient se révéler être des menaces potentielles.

Puis vint la dernière intervention de son collègue accompagnée d'un tintement métallique dont il devina aisément la nature : le Nara allait essayer de mettre le dernier arrivé au pied du mur.
« Oh, ça risque d'être intéressant. »

Joignant le geste à la parole, concentrant toujours ses sens sur la perception de son environnement et des forces en présence, Kyoshiro baissa son bras droit et fit glisser en dehors de son étui attaqué à sa cuisse le kunai  autour duquel il referma sa poigne. Un peu après l'autre, avec un calme maîtrisé et né de l'expérience, il avancerait en direction du Seigneur menacé par Shika en attendant une réaction à cette provocation, en attendant de sentir s'il se trahissait ou si son camarade avait fait fausse route.

Oh oui Kyoshiro espérait que les masques tombent maintenant car il en avait assez d'attendre cette menace sourde, il préférait savoir qui était son ennemi plutôt que d'attendre que ce dernier vienne à lui. Quoi qu'il se passe, quels que puissent être les mots échangés à l'avenir, le jônin soutiendrait son camarade dans son idée et le défendrait au besoin.






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Entre dagues et poisons

Devant la porte menant à la chambre ou Lavi avait confiné les enfants Chûritsu, l'uzujin baguenaudait avec la soubrette aux cheveux roses qui venait de le rejoindre, soi-disant pour changer les pansements de l'adolescente qu'elle n'avait pas pu abattre.
Elle rougie joliment et minauda devant le chuunin d'Uzushio qui lui prenait la main.
"Allons messire, un peu de tenue, votre frère nous regarde et j'ai du travail !" rétorqua-t-elle en désignant le clone qui restait de glace devant ses simagrées. "Je n'ai point l'honneur de connaître le clan Uesugi. Peut être pourriez-vous me parler de lui une fois ma tâche accomplie ?"

La servante retira délicatement sa main, feignant la pudeur.
"Dame Byakuren a donné son accord, bien sûr. C'est une de ses chambrières qui est venue me chercher. Je suis une des rares femmes de la Citadelle formée à l'art médical, même s'il n'égale pas les prodige des ninjas comme vous..."

Cependant, Lavi avait une idée et tête et même les tours du Papillons Noirs n’arrivaient pas à lui ôter. Il était après tout chargé de la sécurité des enfants et Tetsu avait prouvé son talent pour la fourberie et l'infiltration : il fallait vérifier les dire de cette belle demoiselle apparut de façon si opportune.
Il proposa donc d'aller s'enquérir de l'autorisation de Dame Byakuren, tout en laissant son clone de glace comme garde-chiourme.

La soubrette aux cheveux roses maugréa sur la perte de temps et sa "paranoïa de ninja" en gonflant les joues comme une petite fille vexée.
Mais elle n'insista pas et laissa le chuunin partir au petit trot vers la salle à manger, dédiant un haussement d'épaule et un sourire ravageur au clone.
"Nous sommes à Baransu, vous savez ?" pépia-t-elle, gaiement pour répondre à la question du double de glace, quand Lavi se fut éloigné. "Beaucoup de savoir et de richesses s'échangent en ces lieux..."

Elle plissa les yeux pour dévisager le faux chuunin d'Uzushio.
"Et donc messire, vous êtes un reflet ? Une sorte de clone ninja, je suppose ? Comme c'est mystérieux !" continua-t-elle en batifolant à coté du double de glace. Intérieurement, elle comptait le temps qu'il faudrait au véritable Uesugi pour gagner la salle principale. Pas longtemps. Il faudrait agir vite. "Même s'ils sont mal vu ailleurs, j'ai toujours trouvé les shinobis fascinants... Quelques signes de mains et ils domptent les éléments !"

Maintenant. Ce n'était qu'un clone, qu'elle pourrait sans doute aisément dissiper.
Alors qu'elle singeait les mudra dans son discours de joyeuse écervelée, la soubrette accéléra soudain, composant en un instant une véritable séquence de signe shinobi.
"Fûton : Ryû KôhaSenkaigire !" s'exclama-t-elle, abattant avec une violence inouï sa jambe désormais surchargée de chakra Fûton sur le double de Lavi.
A tord, la tueuse de Tetsu pensait avoir affaire à un Kage Bunshin, ne réalisant pas la dramatique erreur de s'attaquer au double de maître du Hyoton...


Dans la salle à manger principale de la Citadelle Chûristu, le jeu des masques se poursuivait.
Kyoshiro n'avait réussit qu'à apparemment embarrasser la jeune dame de compagnie qui servait le thé (ou du moins essayait, chose délicate avec les soi-disant joyeuses simagrées du chef des Nara).
Le contact avait néanmoins donné quelques informations à l'aveugle de Konoha : elle n'était pas sous un banal henge et il s'agissait bien d'une femme.
Il l'aurait sentit : la douce texture de sa peau, sa voix, son odeur était indubitablement féminine. Pourtant, il avait une impression étrange et le konohajin décida donc de, figurativement, la garder à l'oeil.

Elle alla donc servir le thé à Daishi, tout sourire. Ni lui, ni Dame Byakuren ne semblaient ressentir l'atmosphère de menaces imminente et de perfidie qui suintait sous ses airs de fêtes.
Le clone de Shika s'interposa, voulant à nouveau jouer au goûteur.
Là, plus du subtilité possible : si ce faire servir en premier avait été une demande raisonnable, exiger de s'emparer de la tasse de Daishi démontrait bien que le Maître des Ombres n'avait aucune confiance en la boisson servie.
D'un geste un poil énervé (était-ce un signe qu'il retrouvait ses sens ?), le vieux stratège fit signe au double impertinent de reprendre son rôle de goûteur.

La servante se renfrogna, mais ne dit rien, dédiant juste un regard glacial au double du Nara avant de s'exécuter.
Si encore le Nara avait clairement annoncé la couleur dès le début et assumé son rôle de goûteur et ses suspicions... Mais Daishi ne grommela que pour la forme, alors qu'il aurait dû entrer dans une colère noire devant ce manque de tact flagrant.
Shika mettait tout de même en doute la probité de son personnel de maison ! Une dame de compagnie de l'épouse du Seigneur Chûritsu !
Son manque de réaction traduisait l'influence sournoise de l'art méphitique du Papillon Noir...

"Je vous assure que tout va bien de mon coté. Les praticiens ninjas sont de véritables faiseurs de miracles." rétorqua Chûritsu Seï l'air un poil agacé en s'écartant légèrement de Shika qui avançait vers lui. "Je n'ai pas la moindre envie de retourner m'allonger pour satisfaire votre curiosité ou votre paranoïa. J'aimerais retrouver ma femme et profiter d'un peu de paix et de détente. Quand à cette victoire, je ne la jugerais pas si écrasante..."
D'un mouvement d'un menton, il désigna les hauteurs de la Citadelle, dévastées par le combat entre le Senkage, l'infiltrateur de Suna et la tueuse de l'Empire.

Le Nara continua son manège, reversant sciemment sa tasse. Cela agaça encore plus le dirigeant des Chûritsu.
"Vous semblez encore plus tendu que moi, qui vient d'échapper à une vile tentative d'assassinat. Vos mains tremblent donc, shinobi ?" railla le samouraï, qui ne quittait pas des yeux le chef du clan Nara.
Son regard se faisait de plus en plus dur. Saine colère et agacement devant les pitreries de Shika ? Ou bien une haine plus ancienne ?

Le clone coupa la parole à Seï, attirant l'attention du dirigeant suprême de Baransu sur lui.
Il plissa les yeux, visiblement méfiant et dubitatif sur les propos du clone.
"Je suis un guerrier, il est vrai, mais je ne prend aucun plaisir à donner la mort ou à faire souffrir." affirma-t-il d'un ton glacial. "Je ne fais uniquement que ce qui est nécessaire. Et je dois vous avouez que mes souvenirs de l'attentats sont encore un peu flou... C'est certainement un miracle si je suis encore en vie et parmi-vous."
Le sous-entendu était clair : il mettait ouvertement la compétence du Nara en doute.

Cet échange acide n'eut aucun effet sur le Général, qui attendait toujours que le clone amateur de massacre lui rende son thé.
Devant ce manque de réaction du vieil homme, le clone décida d'avoir recours à une bousculade plus physique... Du moins, c'est ce que cru son original, qui ne lâchait pas les mains de Seï des yeux.
Le double s'affala soudain, chutant sur Daishi de la plus théâtrale de manière...avant de disparaître dans un nuage de fumée !

Pendant ce temps, le Nara avait mis son plan en marche : en un instant il s'était rendu invisible et s'était coulé derrière le dirigeant suprême de Baransu, lame en main.
Totalement pris par surprise, Seï glapit en sentant le froid de l'acier contre son coût, accompagné du ton fielleux du Maître des Ombres. La main ferme du Nara l'empêchait de dégainer.
Et elle lui apprenait aussi beaucoup de choses...

De si près, une fois les volutes enivrantes de l'étrange technique du Papillon Noir dissipé, le chef des Nara eut la confirmation que ses théories étaient juste : ce n'était pas Seï.
Le déguisement était subtil, un Daï Henge particulièrement habile ou une autres techniques de déguisement encore plus vicieuse, qui trahissait sans nul doute un spécialiste du genjutsu. Et ce poid... Bien trop faible pour un homme de la carrure de Seï. Sans doute une femme. Et vu son étrange et troublant parfum, sans nul doute celle qui avait invoqué la technique perturbant leur sens...

"Au meurtre !" s'écria-t-il après un battement de surprise, pile au moment où le clone de Shika s'effondrait, vaincu par le terrible poison contenu dans la tasse de thé servie à Daishi.
Mais le cœur n'y était pas : le faux-Seï se savait découvert.
La mémoire du clone, notamment celle de l'explosion de souffrance quand ses entrailles avaient littéralement fondues sous le poison sirupeux.

Le choc en retour fit un bref instant vaciller la prise du Nara, qui entailla légèrement la peau du faux Seï.
Ce dernier retrouva son apparence, sachant son déguisement inutile. Plutôt que d'essayer de dégainer, il réussit à signer quelques mudra en profitant de cet instant de distraction.
"Ryôseirui no kyôfu !" s'exclama celle qui se révéla être une splendide jeune femme aux cheveux couleur de sang.
Aussitôt une puanteur s'éleva d'elle, celle d'une bête fauve, d'un terrible carnassier.
L'odeur parlait directement au cerveau primitif, terrifiant le petit mammifère lâche qui se terrait à la racine de l'arbre généalogique des hommes.
On n'avait plus qu'une envie : la fuir, s'éloigner, mettre le plus de distance possible entre ce monstre et soi-même, et se barricader.

Ses sens mystiques en éveil, Kyoshiro sentait bien évidemment le déploiement de la technique. A légère distance, le konohajin ne fut donc pas affecté.
Mais son attention se retrouva vite accaparée par d'autres problèmes surgissant de ce chaos.
Il sentait le clone du Nara, derrière la Porte, ainsi qu'une source de chakra digne d'un shinobi qui arrivait elle aussi dans le couloir menant à la salle à manger.
Plus loin, il ressentait également deux autres forces, juste à coté de là où dormait les enfants.
Étendue au maximum, la zone de détection du konohajin lui révéla également que Daishi disposait d'un chakra digne d'un shinobi. Et au loin, là où devait se trouvait le dispensaire, il ressentait également une autre puissance de ce type.

Mais tout cela n'était que des informations anecdotiques pour Kyoshiro.
Dans sa vision, une autre source de puissance venait d'apparaître en plein milieu de la pièce ! Comme si un braiser venait de s'allumer, la jeune demoiselle de compagnie déployait maintenant un chakra qui n'était pas du tout celui d'un simple civil !
Et elle composait déjà des mudra à une vitesse stupéfiante après avoir bondit à l'écart le plus loin possible de Seï et des ninjas !

"Suiton : Kirigakure ! Fini la subtilité !" cracha-t-elle en invoquant une brume incroyablement épaisse dans la pièce. Sa voix était dure, plus âgée. Cela ne générerait pas le Senseur de Konoha, mais l'inquiéta : même si l'atmosphère était humide avec ce maudit orage, invoqué un brouillard aussi dense trahissait une kunoichi extrêmement puissante.
Reprenant enfin leur esprit, Byakuren et Daishi poussèrent des cris d'horreurs, perdu dans la nappe blanche. A la merci de la lame d'un assassin.
Kyoshiro sentit alors la tueuse de l'Empire se déplacer vers la femme de Seï...


Récapitulatif combat:
         



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Enfin! L'autre se dévoile, non sans avoir tenté une entourloupe supplémentaire en criant au meurtre. Si jusqu'à maintenant tout a l'air plus ou moins calculé dans chaque camp, le jeu de position entamé un peu plus tôt, digne d'une partie d'échec et devant déterminer celui qui aura le plaisir de donner le coup le plus salement placé en premier, paraît toucher à sa fin. Tout cela te rappelle des souvenirs qui auraient pu te rendre nostalgique d'une époque révolue si tu n'avais pas décidé de la renier. En un instant, les événements s'enchaînent.

Ton clone tout d'abord, se dissipe dans une agonie qui ne laisse aucun doute sur la nature du liquide versé dans les tasses.

-JETEZ TOUS VOS TASSES, ELLES SONT EMPOISONNÉES !!!

Puis le retour de mémoire fait des siennes. La violence est telle que chacun de tes organes semble se liquéfier. Cette désagréable sensation ne dure qu'un infime instant, mais suffisamment longtemps pour te faire desserrer ton étreinte, donner la possibilité au daï henge de respirer un peu et le laisser lancer une technique.

La stupeur. Puis l'effroi. D'un bond réflexe vers l'arrière tu t'éloignes le plus loin possible du faux Seï, seulement stoppé par le mur de la salle à manger, juste à côté de la porte d'entrée, contre lequel ton dos vient s'écraser dans un bruit sourd en même temps que ton scalpel te glisse des mains sous l'effet du choc et atterrit à tes pieds. Le souffle court, frissonnant, tu secoues la tête de gauche à droite pour tenter de rassembler tes esprits,. Grimaçant, tu frappes frénétiquement du poing la paroi dans ton dos, en essayant de te convaincre qu'il s'agit simplement là de l'une des techniques vicieuses dont ce clan de parias a le secret. Rien n'y fait. Chaque fois que tu poses les yeux sur ton adversaire, ta peur s'intensifie. Saloperie de papillon noir!

-Rrrrrrrraaaaaaaaa....comme au bon vieux temps hein...bredouilles tu pour toi-même.

Ne pouvant soutenir la vue de la femme à la chevelure écarlate, tu concentres ton attention sur la dame de compagnie qui à son tour ne tarde pas à lancer une technique. Du suiton. Pour ne rien arranger à la situation, une brume épaisse se répand dans toute la pièce, obstruant ton champ de vision. La garce. Bien que ce soit finalement un mal pour un bien, puisque l'image de la kunoïchi aux cheveux rouges s'estompe également dans le brouillard, se dérobant à ton regard, ce qui te permet de retrouver un semblant de contenance. Même si sa présence non loin continue de te tétaniser. Sans doute la dame de compagnie compte t-elle profiter de cette diversion pour mener à bien ses desseins. Ton sang ne fait qu'un tour. Tu actives ton mode senseur dans l'espoir d'y voir au moins un peu plus clair, sentant une masse de chakra se propulser en direction de Kyoshiro, du général et de dame Byakuren, sans trop savoir quelle est sa cible. Les plus faibles. Toujours protéger les plus faibles en premier. Ceux qui ne peuvent pas se défendre à armes égales. Dans le cas présent, il s'agit de Byakuren, mais tu es bien trop loin et mal en point pour intervenir directement. Plus le temps pour les courbettes. Sans y mettre aucune forme, tu t'exclames.

-GÉNÉRAL, PROTÉGEZ DAME BYAKUREN, NOUS NOUS OCCUPONS DU RESTE...

Quelle blague! Comme si c'était si simple. Comme si vous aviez l'avantage. Ce n'est pas le cas, même si tu comptes sur les talents de ton camarade Konohajin pour mettre la femme en échec. De par sa cécité, il est sans doute le moins affecté d'entre vous par le kirigakure. Toujours plaqué contre le mur, tu saisis l'un de tes trois kunaïs restant pour le jeter de toute ta maigre force, plus ou moins aléatoirement, en direction de la source de chakra la plus mobile tout en gardant un œil sur une éventuelle menace à venir.

De l'autre côté de la porte, c'est le moment choisi par ton clone pour entrer dans la pièce, alerté par tes mises en gardes que quelque chose d'anormal est en train de se dérouler dans la salle. Égaré par la brume environnante, il t'aperçoit, à un mètre sur sa gauche. Tu le reconnais également.

-Deux adversaires...deux femmes...une droit devant, une autre plus loin dans le brouillard...reste-là et aide-moi, je vais en avoir besoin...lui chuchotes-tu d'une voix essoufflée.

Le kage bunshin remarque ta peur, quelques gouttes de sueurs perlant sur ton front et ta poitrine se gonflant plus vivement que d'ordinaire. Armé du kunaï que tu lui a cédé un peu plus tôt, il le lance à l'aveugle, droit devant vous en suivant tes quelques indications, puis tend l'oreille, au cas où le moindre bruit suspect pourrait lui donner un peu plus d'informations. De ton côté, tu jettes un œil vers la porte avec l'envie de fuir le plus loin possible d'ici, mais une gifle appuyée du second Shika te ramène à la raison. Plus attentif aux environs, tu empoignes tes deux pointes ninjas restantes, encore légèrement tremblant mais prêt à répliquer en cas de besoin.

Récapitulatif:
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- Nous n'aurions jamais dû quitter notre Soubrette… Plus le temps de prévenir qui que ce soit, nous devons nous hâter de retourner auprès d'elle et d'assurer la sécurité des enfants !

Tu l'as finalement senti… L'odeur de la peur de faillir à son devoir. Le vacarme régnant dans la salle à manger, le spectacle se déroulant sous nos yeux lorsque le clone du Nara a ouvert la porte pour y entrer, tout cela a fini par mettre tes sens en alerte et tu fais bien de courir aussi vite que tu le peux. Peut-être vas-tu enfin de nouveau entendre ma voix et cesser de te faire berner comme tu le fais depuis le début. Espérons seulement qu'il ne soit pas trop tard et qu'aucune attaque n'a été effectuée. Car si notre cher ami de glace a rendu l'âme, je ne donne pas grande chance de survie à notre carcasse si les enfants ne sont déjà plus de ce monde. D'ailleurs, maintenant que j'y pense… Se battre va être bien difficile sombre éborgné, il va falloir faire attention à ne pas briser le mur vous séparant des enfants. Donc, champ de bataille restreint, choix de techniques limités… Et sans l'aide de nos comparses se trouvant déjà bien embêté à repousser l'ennemi tout en protégeant l'ensemble des individus qui étaient présent autour de la table à manger, ça va être tendu.

Enfin, nous voila presque de retour à notre point de départ et espérons que nos chers lurons soient toujours aptes à respirer, sinon c'est notre tête que nous retrouverons plantée en haut de la citadelle, fièrement plantée sur une pique… Et notre village accusé d'avoir manqué à son devoir. Dans quelle affaire t'es-tu encore foutu jeune héritier. Était-ce donc une si bonne idée que de proposer notre aide ? Allons-nous encore devoir perdre un œil ou bien un membre à cause de ta bêtise ? C'est une bien bonne question. Je n'ai même pas le temps de te souffler mes idées que te voila déjà en train de contempler notre soubrette à la jambe de glace.

Tes yeux s'écarquillent progressivement alors que tu reprends tes esprits devant ce spectacle des plus désastreux. Je t'avais prévenu Lavi… Je te l'avais bien dit ! Cette sorcière de soubrette était bien loin de l'idée que tu te faisais d'elle. Qu'allons-nous faire maintenant ? Par chance, elle n'a pas eu le temps de se libérer de l'emprise de notre clone et nous avons encore le temps de nous présenter une seconde fois. Alors, qu'as-tu à me dire jeune héritier ?


- Nul besoin de fanfaronner… Tu as le don de te la raconter lorsque tu as raison. Pour information, ce n'est pas que je ne pouvais plus t'écouter, c'est simplement que tu me gonfles à toujours me parler. Donc… Je suppose que je vais te laisser ma place. Ne compte pas sur moi pour te narrer quoique ce soit, je me sens déjà bien assez bête comme cela. Tu as carte-blanche pour cette fois. Venge l'honneur du pauvre éborgné que je suis.

Tu as eu au moins le réflexe de chuchoter tout cela pour ne pas nous faire remarquer. En cela, je te reconnais mon amour d'héritier. Je vais donc m'exécuter et prendre la place qui me revient de droit. Bonne chance pour l'aventure que tu vas vivre dans les tréfonds de notre esprit tordu, je saurai te faire signe quand l'heure de ton retour aura sonné.

_______________

Me voila enfin au commande en train de contempler cette garce de soubrette. Ne jamais sous-estimer le parfum d'une femme, il vous fait tourner la tête, enivre vos sens et trouble votre perception du temps et de la réalité. Les enseignements de Mère quant à la gente féminine ne sont pas si erronés que cela dans le fond, loin de là en réalité. Enfin, il va être temps pour moi de passer à l'action et trouver une solution pour écarter cette demoiselle de la couche des minots de Dame Byakuren. La repousser ne va pas servir à grand-chose, le temps que je m'avance et elle va charger de nouveau. Lancer un assaut direct me paraît être une bonne solution, néanmoins, c'est prendre le risque de toucher tôt ou tard les enfants. Si ma mission est de les protéger, la sienne est sûrement de les tuer, conflit d'intérêt donc… Vais-je devoir m'arracher les cheveux afin de trouver la solution parfaite à notre problème ? Bien bonne question.

Nous allons jouer les deux à la fois. Peut-être bien qu'avec un grain de provocation elle va bien vouloir daigner prendre ma tête avant de s'occuper des gosses. Jouons sur notre chance, elle nous a fait défaut qu'une seule fois par le passé et c'était à cause de cet éborgné de mes deux. L'excitation prend place, je sens l'adrénaline me faire pousser des ailes. C'est que je me sens capable de me pisser dessus si elle s'avère plus féroce que moi.


« Navré de te voir la jambe habillée de ma glace, voyons si nous pouvons briser celle s'étant immiscée entre nous ! »

Je sors rapidement des shuriken que je lance vers elle avant de joindre mes paumes. Il est temps de passer à l'action.

« Fûton : Reppûchô ! »

Une rafale de vent se déclenche alors, poussant les dix shuriken que je viens de lancer en sa direction. Autant dire que j'espère grandement faire mouche avec cette attaque que je viens de lancer. Néanmoins, je me dois d'appuyer cette première salve par une seconde, le temps qui m'est donné se fait de plus en plus rare. Des mudra se composent rapidement alors que mon regard se porte sur notre soubrette.

« Tsubame Fubuki… »

L'envol des hirondelles qui naissent sous mes yeux se fait rapide, suivant ma précédent technique et cherchant à la rejoindre afin de prendre de la vitesse. Cela va t-il porter ses fruits ? Je me le demande bien intérieurement. Je ne fais que deux pas afin de m'avancer avant de m'arrêter de nouveau. Si je m'approche trop, je ne pourrai pas la faire avancer en ma direction. Je sais pertinemment que je n'ai pas une réserve de chakra illimité et certaines de mes techniques me vaudront sûrement un coût très élevé. Je me rends aisément compte qu'il est trop tard pour que les hirondelles profitent de mon futon pour accroître leur vitesse et leurs dégâts. Je vais devoir me contenter de cela, néanmoins je tiens à y ajouter une pointe de provocation afin de jouer sur un nouveau pari, un pari bien risqué.

« Je sais pertinemment la raison de ta venue : tu en as après la vie des enfants de Dame Byakuren ! Je vais donc te faire une proposition honnête : les enfants seront à toi à la condition que tu sois en mesure de prendre ma vie. Force est de constater que ton sens de l'observation ainsi que celui d'analyse sont à revoir, tu n'as pas été apte à différencier un Kage Bunshin d'un Kori Bunshin, alors laisse moi douter de tes talents même si il est vrai que tu as su berner l'autre idiot avec ton sortilège. Néanmoins, je ne suis pas comme lui, il va en falloir bien plus pour me faire perdre la tête, donc qu'en dis-tu ? Es-tu prête à prendre ma tête avant de prendre celles de ces enfants ?  Et pendant que nous y sommes, à qui ai-je donc l'honneur d'avoir à faire ? »

Je reste sur mes gardes, mes sens sont en éveil alors que je reste à ma place. Je suis tendu, très tendu. L'adrénaline ne va pas suffire à animer mon corps lors de cet affrontement, est-ce-que je tremble ? Sans doute que oui, cependant, est-ce là de la peur ou bien de l'excitation ? Je ne le sais même pas moi-même. Je regrette maintenant de ne pas être dans mes quartiers à bouquiner ou bien à batifoler avec mon peintre adoré. Mon pays et mon village me manquent tellement, je me demande même si je vais réussir à rentrer un jour et sortir de ce cauchemar. Une femme ne m'a jamais fait autant d'effet !

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Dagues et poisons







La tension était à son comble et, si intérieurement le jeune homme espérait une résolution rapide de ce jeu de dupes, il savait aussi que lorsque ces masques tomberaient du sang viendrait également colorer le sol. Oui il était un homme d'action, un homme qui ne se sentait réellement vivant que lorsque le brasier de la bataille le faisait presque suffoquer mais il était ainsi un gardien, un protecteur, le garant de la paix pour Konoha et ses habitants. Il savait donc qu'espérer de la violence était mal de sa part, qu'un outil de guerre ne devait vraiment trouver de la satisfaction que lorsque la société n'avait plus besoin de lui, signe de paix et de félicité , mais alors pourquoi n'arrivait-il pas à penser à autre chose ? Il avait énormément d'énergie en lui et très peu de patience, de l'énergie qu'il pourrait utiliser à d'autres tâches bien plus utiles que la recherche permanente de conflits pour donner un quelconque sens à sa vie misérable. Il vivait pour ces instants-là, pour le silence qui précédait toujours la plus terrible des tempêtes et, s'il sentait déjà son corps et ses muscles se raidir un peu plus en sachant pertinemment que le conflit viendrait bientôt, il tenta de faire la paix dans son esprit pour sé parer à ce qui allai venir. Ce n'était pas correct de sa part d'attendre avoir joie un combat mais il savait d'expérience que l'homme était un loup pour l'homme et que, aussi longtemps que ce monde serait rempli d'armes, il y aurait toujours des personnes pour les manier.
L'être humain était très doué dans le fait d'infliger de la souffrance à ses congénères, bien trop doué pour cela.

Puis, bientôt, alors qu'il regagna un semblant de concentration, l'homme écouta son camarade Nara l'alerter de la présence de poison et ce simple avertissement fut le seul signal dont il eut réellement besoin. Son esprit l'alerta de plusieurs puissances dont il nota calmement la présence pour plus tard mais, lorsqu'une impulsion de chakra fut sentie à l'autre bout de la patience, bien qu'il n'en subisse pas vraiment les effets, le shinobi de Konoha sentit l'adrénaline se diffuser à travers tout son corps. Cela commençait, cela commençait enfin ! Lorsque la brume s'installa, lorsque sa peau capta l'humidité dans l'air, l'homme rangea aussitôt son kunai et, joignant ses mains en plusieurs signes qu'il connaissait par cœur, il usa de cette humidité pour former trois copies conformes de sa personne. Il ne savait pas encore combien d'adversaires arpentaient ces couloirs et, plutôt que de se laisser prendre par surprise, il préféra couvrir autant de terrain que possible.
Entendant son camarade appuyer sur l'importance de protéger la dame présente dans cette pièce, les sens toujours aux aguets, l'aveugle laissa une de ses copies bondir à travers la brume pour se positionner tel un rempart devant la cible de celle qui était responsable de cette brume.

« Je m'en occupe !  »

Ce manque de visibilité ne le dérangeait pas le moins du monde, se sentant comme un poisson dans l'eau pour ainsi dire, mais il savait qu'il ne pourrait en être de même pour ses petits camarades. Alors que deux de ses clones se dispersaient dans la pièce pour aller soutenir le Nara, éjectant quelques shurikens dans la direction approximative de celle qui en avait paralysé de peur plus d'un quelques secondes plus tôt, le créateur se tourna vers sa troisième copie servant de rempart.
Ayant gardé en tête la position de celle qui se cachait dans la brume, le shinobi forma quelques signes avec ses mains et, brisant la tension qui s'installait, énonça le nom de la technique utilisée.

« Suiton – Mizu Rappa ! »

Un jet d'eau viendrait bientôt percuter la fouine dans la brume et permettrait à Kyoshiro de gagner un peu de temps, de réfléchir à la suite des événements. En règle générale sur un champ de bataille il pouvait se lâcher complètement sans crainte des conséquences mais ici, à quelques mètres derrière lui, il y avait au moins une innocence qui ne méritait pas d'être une victime malheureuse de cet affrontement entre deux guerriers de l'ombre. Attrapant fermement son kunai, prêt à accueillir ce qui se présenterait devant lui, le Tadake avait désormais réduit à néant l'aspect jovial et chaleureux de sa personnalité pour redevenir la machine, l'instrument, l'arme qu'il était réellement.

Le temps des rires était bien loin, aujourd'hui du sang allait couler et ce ne serait pas le sien.

Il allait bientôt rejoindre sa copie et l'aider à défendre la dame. Défendre et vaincre son adversaire : telles étaient ses priorités.





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Entre dagues et poisons
L'enfer se déchainait dans la salle à manger de la citadelle Chûritsu. Et plus particulièrement sous le crâne du chef du clan Nara.
Non seulement ses pires suspicions furent confirmer, mais l'adversaire qu'il croyait maîtriser se révéla être un monstre terrifiant. Par instinct, il rompit le combat et recula précipitamment devant l'indicible menace, jusqu'à heurter douloureusement le mur de la pièce.
Une brume surnaturelle enveloppa alors la salle dans un manteau blanc et épais, dérobant heureusement à la vue du Nara son redoutable adversaire.
Reprenant ses esprits, le Maître des Ombres activa ses sens mystiques, décelant désormais deux sources de chakra ennemis à proximité. Visiblement, la dame de compagnie, en plus d'être une empoisonneuse, n'était pas ce qu'elle prétendait être.
Son clone d'ombre le rejoignit alors qu'il beuglait des avertissements aux Chûritsu.
Guidé par ses sens surnaturels, Shika expédia un kunaï en direction de ce qu'il pensait être la fausse dame de compagnie. Impossible par contre d'avoir un tir assuré ou de viser les points vitaux dans cette purée de pois...

Cette dernière esquiva sans mal le projectile expédié à la va-vite. Comme si elle connaissait la position exacte de Shika... Ce qui n'était pas étonnant vu les cris et la gouailles du Nara hyperactif. Cependant, le roué chef du clan Nara se douta que si leur adversaire avait invoqué une brume pareille pour se dissimuler, c'est qu'elle devait avoir un moyen de localiser ses cibles malgré tout...
En miroir, son double expédia une autre lame de métal en direction de la terrifiante femme qui avait pris l'apparence de Seï. Contrairement à son créateur, le Kage Bunshin ne ressentait pas la moindre crainte face à cet adversaire.
Le clone d'ombre eut plus de succès dans son assaut : la femme aux cheveux couleurs de sang poussa un cri douloureux quand la lame mordit cruellement sa chair.

Beniko, la tueuse de l'Empire qui avait pris l'apparence de Seï grogna : leur secret éventé et la tentative d'empoisonnement ayant échoué, il allait falloir se battre... Et si les deux jumelles n'avaient pas réussi à vaincre ces ninjas, seule sa maîtresse avait une chance. Mais cette égoïste avait déjà déployé sa brume d'assassin, qui la gênait autant (voir moins, si elle comptait les lames ayant déchirées sa chair) que les shinobis !
Membre du Papillon Noir, ses talents servaient essentiellement à l'infiltration et l'espionnage. Elle devait laisser le champ libre à Honami, l'empoisonneuse et maîtresse des brumes, une ex-kunoichi que son organisation avait "sauvée" des purges de l'Empire pour ses talents de tueuse.

Ignorant de douleur, la jeune femme aux cheveux écarlates signa rapidement quelques mudra.
"Kokoni Arazu !" murmura-t-elle en se concentra sur ses souvenirs de la pièce pour déployer son illusion.
Fourbe, Beniko modifia la disposition de la salle : la porte principale se trouver maintenant à gauche du Nara et de son double, au lieu d'être à droite... Voilà qui devrait retarder un peu la fuite des cibles... Et peut-être lui permettre de s'échapper.
Beniko dégaina son katana, dans la vague direction du Nara et de son double.
"Meurs, chien !" cria-t-elle, enragée en expédiant une onde de chakra tranchant d'un coup de lame. "Issen !"
Elle surjouait la colère et espérait forcer le Maître des Ombres sans doute rendu méfiant (voire craintif) par sa technique précédente à esquiver et à se perdre dans le brouillard.
Au lieu de poursuivre l'assaut, la jeune femme se rua vers la "vraie" sortie.

De son côté, Kyôshiro entra aussitôt en action dès que les masques tombèrent.
Nullement gênée par le brouillard, le jônin aveugla expédia lui aussi une volée de shuriken sur l'ennemi qui avait fait étonnamment fuir le chef du clan Nara.
Prise en sandwich par l'attaque du clone du Nara et celle du shinobi du Village Caché de la Feuille, l'assassin de l'Empire poussa un nouveau cri de douleur quand la volée de shuriken déchira sa chair. Visiblement, son armure avait été aussi illusoire que son apparence...
Le konohajin invoqua également des clones aqueux en renfort. On allait voir qui était le meilleur utilisateur de Suiton : lui ou la soi-disant dame de compagnie !
Un des doubles liquides s'élança aussitôt pour faire rempart de son corps entre l'assaillante et Dame Byakuren.
Et bien lui en prit : le clone aqueux intercepta in-extremis un coup mortel qui visait l'épouse du dirigeant suprême de Baransu. Il explosa littéralement sous l'impact, révélant sa nature.
Localisant sa cible grâce à ses sens mystiques, Kyoshiro lui expédia un puissant jet d'eau avant qu'elle ne porte un nouvel assaut.

Prise par surprise par le jaillissement aqueux, la fausse dame de compagnie fut repoussée, donnant le temps au général Daishi de se jeter à tâtons sur la femme de son seigneur pour l’entraîner plus loin, suivant les ordres du Nara (et son bon sens).
Néanmoins, l'assaut avait été brutal et surprenant et le brouillard n'arrangeait rien. Il fallut quelques instants au vieux stratège Chûritsu pour retrouver la femme de Seï.
"Protéger ma sortie !" beugla le vieux guerrier en poussant Baruken devant lui et en se ruant vers la porte. Il offrait son dos aux ennemis, mais ainsi il pourrait peut-être intercepter un coup mortel visant l'épouse de son Seigneur.
Le vieux guerriers, trompait par la brume et l'illusion de la tueuse aux cheveux écarlates ne se rendait pas compte qu'il allait vers un mur...

Honami, assassin de l'Empire du Fer, au service (secret) du Papillon Noir se redressa, trempée.
Quel manque de chance : un autre maître du Suiton ! Et visiblement, il disposait comme elle d'un moyen de traquer ses ennemis dans le brouillard... Elle aurait dû s'y attendre en découvrant que l'un des gardes du corps engagée par les Chûritsu portait un bandeau sur les yeux...
Cela aller rendre ses attaques furtives difficile... Devait-elle de nouveau dissimuler son chakra ? Mais si, comme elle, l'homme disposait de sens sur-développés, cela risquait de ne pas suffire...
Se lancer dans un duel de techniques Suiton ? Curieusement, la tueuse en mourrait d'envie. Forcé de se restreindre au cœur de cet Empire hypocrite, cela faisait des années qu'elle n'avait pas pu donner pleine mesure de sa puissance...
Mais un combat de cette envergure pourrait s'avérer problématique en intérieur... Et son adversaire pourrait utiliser l'eau invoqué à son tour. Bref : c'était risqué.

Cependant, la mercenaire du Papillon Noir avait d'autres cordes à son arc. Jamais elle n'avait faillit à ses missions pour le compte de l'Empire du Fer.
Promptement, elle composa quelque mudra.
"Dokugiri !" souffla-t-elle, vomissant un nuage de poison méphitique en direction de Kyoshiro et de ses doubles. Et avec un peu de chance, de ses vraies cibles...
Elle se devait aussi de vérifier les capacités de ses adversaires qui avait réussi à la localiser dans la brume. Mortelle et silencieuse, elle expédia promptement un kunaï  dans la vague direction du konohajin et celle du Nara qui lui avait envoyé la même chose.

Un autre combat, ayant pour enjeux la vie de deux enfants se déroulait un peu plus loin.
La soubrette aux cheveux rose jurait abondement, sa jambe bloquée dans le cercueil de glace qu'était devenue le double de Lavi.
Ce dernier avait fait demi-tour, retrouvant par ailleurs ses esprits une fois loin des effluves corrupteurs du Papillon Noir. Réalisant ce qui se passait, l'uzujin expédia promptement une volée de shuriken vers la tueuse de l'Empire, qu'il propulsa à une vitesse inégalée via une de ses techniques Fûton.
Surprise par le retour du shinobi d'Uzushio et par la vivacité de l'attaque, la soubrette rosée ne pu rien faire. Les lames tourbillonnantes tranchèrent douloureusement dans sa chair et lacèrent un peu plus ses habits déjà en piteux état.

Immédiatement, elle jura et sortie un de ses propres kunaï.
"Fûton : Shinkûjin !" s'exclama-t-elle en soufflant du chakra sur le poignard, le transformant en véritable sabre ondoyant. En quelques coups vifs et précis, elle explosa la glace qui la retenait prisonnière.
Ses coups de lames à moitié invisible furent d'une telle violence qu'en plus de déchiqueter les restes du clone gelé, elles fendirent la porte coulissante menant à la chambre des enfants et laissèrent de profondes marques sur les murs du couloir.
Réveillé par le bruit, les enfants hurlèrent. Ils étaient cependant encore hors de portée de la tueuse.

D'ailleurs Lavi n'en avait pas fini avec elle : il lui expédia une volée de lame de glace que la soubrette ne put pas esquiver, trop occupée à se libérer et à déchaîner sa rage.
Grognant de douleur, elle finit par se tourner vers l'uzujin moqueur dont la personnalité semblait avoir changée.
Cela n'étonna ni n'émut la tueuse : souvent en plein combat, la soif de sang changeait les gens. Elle dédia un sourire malveillant au shinobi d'Uzushio.
"Proposition acceptée, jeune coq..." ricana la soubrette en se mettant en garde. "Quand à mon nom, je le soufflerais à l’oreille de ta tête tranchée…"
Elle se savait pourtant en danger : elle avait déjà beaucoup combattu cette nuit : ses réserves de chakra s’épuisaient et elle était déjà bien blessée.
Il allait falloir faire vite et ruser. Bien : son adversaire manier la glace et le vent. Cela leur faisait au moins un point commun.
Voyons s'il était meilleurs qu'elle...
"Fûton : Kaze Supairaru !" s'écria-t-elle, soufflant une petite sphère de vent tourbillonnant très concentré en direction de l'uzujin à une vitesse impressionnante.



Récapitulatif combat:
         



Feat.
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Légende:

Cet endroit précédemment en proie aux entourloupes est devenu un véritable champ de bataille sur lequel les coups pleuvent dans tous les sens. Si tu parviens à repérer les différentes sources de chakra grâce à ta sensorialité, tu ne fais que les distinguer dans cet épais et handicapant brouillard. Si ton lancer à l'aveugle n'obtient que la conclusion mérité, ton clone semble avoir plus de chance que toi, la trajectoire plus rectiligne de son lancer favorisant la réussite du jet. Non loin de toi, quelque part au milieu du brouillard, la femme du papillon noir hurle sa douleur lorsque le kunaï vient se planter dans sa chair.

Il ne lui faut d'ailleurs pas longtemps pour brailler son mécontentement et embrayer sur une contre-attaque. Un gengutsu. Une saloperie de gengutsu. En même temps que peux tu espérer d'autre de la part d'un membre de ce clan. Toujours adossé au mur de la pièce, laissant la porte d'entrée à quelques pas sur ta droite, tu vois celle-ci disparaître puis réapparaître sur ta gauche. Tu secoues brièvement la tête en te frottant les yeux pour t'assurer que tu ne rêves pas. Ça ne semble pas être le cas. Bordel Shika, secoue-toi. Un gengutsu, on a dit un gengutsu. Et en plus, celui-là ne t'est pas étranger puisque Ao l'a utilisé sur toi au cours d'un entraînement. L'environnement trompeur, le truc qui permet de faire bouger le décor environnant. Tu te concentres un instant et te balances une grande gifle pour sortir de cette duperie. Tu ne peux retenir un discret mais instinctif ''salope'' à l'encontre de la fausse Seï, qui ne tarde pas à enchaîner alors que tu distingues difficilement le général Daishi et dame Byakuren qui semblent se diriger vers ce qui pour toi aussi était la fausse porte il y a encore quelques instants.

«Meurs chien»...elle ne compte donc pas s'arrêter là cette garce «Issen»...Hein? Quoi? Tu hésites un instant avant de réagir. ''Comment ça je saigne?''

Suffisamment intelligent pour comprendre que tu es en train de te faire berner par un gengutsu mais largement assez con pour comprendre de travers des paroles beuglées par l'adversaire. Si bien que le temps de réaction supplémentaire engendré par un coup d’œil furtif vers d'éventuelles afflictions, te fais perdre bien plus que du temps. Alors qu'au dernier moment tu tentes d'esquiver d'un bond sur ta droite sans vraiment savoir d'où elle arrive ce que tu as finalement adopté comme étant une attaque à la façon d'être criée, tu n'as pas la marge suffisante pour rabattre ta jambe gauche. La technique vient te lacérer la cuisse, déchirant ton pantalon à cet endroit. Un malheur n'arrivant jamais seul, tu ne comprend rien lorsque subitement, quasiment en même temps, ton avant bras gauche te fait atrocement souffrir. En y portant ton regard tu constates un kunaï fiché dans tes chairs, quelques gerbes de sang jaillissantes de la plaie ainsi formée.

C'est de pire en pire, et maintenant l'autre qui tente de fuir, ni vue ni connue, en passant par la vraie porte. Le corps meurtri, tu tiens pourtant encore debout, bien que vacillant clairement sur ta gauche, le mur étant cette fois un appui fort utile pour t'aider. Bordel, et encore bordel. Dans la brume, si ta sensorialité te permet de distinguer deux points chakra, tu crains un manque de précision dû à une visibilité d'ensemble un peu trop aléatoire. Cette brume. Parlons-en. Elle te gâche clairement la vue autant que la vie. Lavi justement, tu ne sais pas ce qu'il devient, mais si tu laisses la grognasse du papillon noir s'esquiver, ton jeune partenaire risque de se retrouver dans le pétrin. Mais en même temps, Kyoshiro a maille à partir avec un adversaire apparemment des plus coriaces. Tu sais également que tu n'as pas le choix, tu ne pourras pas maintenir cette technique plus longtemps. Cette purée de poids n'arrangeant décidément rien, tu n'as aucune idée de ce que ça donnera une fois lancée. A dire vrai tu n'as plus trop d'idée sur grand chose. La seule chose dont tu sois sûr là tout de suite, c'est que ton bras et ta jambe côté gauche te lancent et que tu seras bientôt à court de chakra une fois ta technique lancée. C'est le moment de te décider Shika. Kyoshiro ou Lavi, l'assassin de l'empire ou la fille du papillon noir. Ok, Kyoshiro. Non. Attends. Daishi et dame Byakuren sont tes priorités.

Tu indiques à ton clone de se rapprocher et lui donnes quelques consignes, tout en lui glissant dans les mains un kunaï et un scalpel, avant qu'il ne s'élance en direction du général et de la maîtresse de maison pour leur expliquer la situation et les sommer de le suivre jusque vers la vraie sortie. Tu appliques au plus vite que ton bras te le permet le mudra du rat et étires ton kagemane en provenance de Kyoshiro, espérant que la technique fonctionnera malgré la distance. Si elle fonctionne, alors peut être auras-tu une chance de stopper la fausse Seï dans son élan, l'ombre arrivant dans son dos alors qu'elle est maintenant toute proche de la sortie. Pas moyen, tu ne laisseras pas un membre du papillon noir s'enfuir sans rien tenter. D'autre part, tu as suffisamment confiance en Kyoshiro pour qu'il s'en sorte seul de son côté. Après tout, son handicap l'avantage bien plus que toi dans ce brouillard, lui qui depuis tout petit s'est habitué à vivre dans le noir. De son côté, ton clone a enfin rejoins ceux que vous devez protéger à tout prix, et commence à se diriger vers la sortie. Sans éclat de voix, tu t'adresses à la femme aux techniques émotionnelles.

-Des shinobis à la solde de l'empire...vous êtes donc tombés si bas...

A deux doigts de t'écrouler, tu sers ton kunaï dans ta main droite, près à le lancer au moment le plus opportun.

Récapitulatif:
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Dagues et poisons







Enfin il y était. Il avait attendu tellement longtemps qu'un affrontement vienne briser cette tension qu'enfin, lorsque les masques furent tombés, le jeune homme sentit un rush d'adrénaline traverser tout son corps et l'accepta avec joie. Il était conscient qu'espérer la violence était l'inverse de ce qu'il devrait faire, que les shinobis avaient justement été créés pour mettre un terme aux conflits afin que la paix puisse régner mais, en toute franchise, Kyoshiro avait toujours été un homme ayant besoin d'action pour se sentir réellement vivant. Un entraînement était une chose, une nuit en bonne compagnie aussi, mais une bataille ? Sentir que sa vie ne tenait qu'à un fil ? Cela créait chez lui une tenson qui faisait renaître ses réflexes de guerrier, de tueur, de froide machine capable de tuer femmes et enfants pour l'accomplissement de sa mission. Il n'était pas fier de cette facette-là mais savait qu'elle était nécessaire, car personne ne pourrait jamais rien accomplir d'important en se salissant un peu les mains. Les siennes étaient souillées depuis longtemps alors, bon, pourquoi pas une fois de plus ?

Il laissa donc son clone s'élancer pour protéger les deux cibles prioritaires et, s'il ne partageait pas de connexion physique ou mentale sa copie, le son de l'eau tombant sur le sol lui suffit à comprendre que cette copie avait été terrassée par l'assaut de cette inconnue. Qui était-elle ? En d'autres circonstances il aurait pris le temps de poser la question, de la comprendre pour mieux la détruire ensuite mais désormais, au vu du danger et des cibles non-loin de lui, il savait ne pas pouvoir se permettre un tel luxe. Au lieu de cela il repoussa son adversaire d'une attaque mais, bien qu'il ne sentit pas l'ombre de son camarade se détacher de lui, il fut intrigué par un point surprenant. En arrivant ici il avait été informé des différentes entrées, alors pourquoi est-ce que ses deux cibles se dirigeaient à l'opposée de la sortie la plus proche ? Là où ils allaient il n'y avait rien, rien de plus qu'un mur et, inconscient d'être sous l'emprise d'une illusion, il beugla à l'attention des deux VIP.

« De l'autre côté ! L'autre !  »

Comprendraient-ils ? Son camarade – ou son clone – se chargerait de le leur faire comprendre apparemment, ce qui lui enlevait déjà un poids des épaules. Avec eux en moins à s'inquiéter, il pourrait se concentrer pleinement sur le combat comme il savait si bien le faire. Mais bientôt ses pensées furent chassées par le nom d'une technique que captèrent ses oreilles. Dokugiri...Dokugi...Doku ? Ah la saleté, du poison ! Ne sachant pas trop d'où l'attaque pourrait venir, ne souhaitant pas prendre de risque, l'un des clones de l'aveugle recula à ses côtés alors que l'original, lui, composait une série de signes avec ses mains. Inspirant, sentant l'eau remplir ses poumons et sa gorge, le shinobi expulsa tout cet elixir de vie sous la forme d'une barrière protectrice qui viendrait s'opposer à cette attaque et, peut-être, repousser le projectile qui lui fut également lancé.

« Suiton : Suijin Heki »

Rien n'était moins certain évidemment mais il devait essayer, il devait tenter quelque chose au lieu de subir bêtement cette attaque sans réagir. Le second clone encore en vie, de son côté, vint contourner l'attaque pour courir se joindre au Nara qui avait, lui aussi, fort à faire. Ferait-il la différence, ce clone ? Pas forcément, mais il ne fallait rien laisser au hasard, surtout pas ici. Fort de ce constat, le premier clone, au côté de son créateur, attendit que la barrière se dissipe avant de composer une série de mudras et, l'instant d'après, un puissant torrent d'eau s'expulsa de sa bouche dans la direction supposée de la manieuse de poison.

« Suiton : Suidan »

Attaque et défense, à deux ils pouvaient au moins s'occuper de cela pour le moment mais, pour combien de temps ? Ses réserves de chakra n'étaient pas infinies et, de ce qu'il en savait, le Nara n'était pas en meilleur état non plus. Quant au troisième ? Impossible de le savoir pour le moment.





HRP:
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Le calme avant la tempête, la marée qui monte avant de voir la silhouette d'une catastrophe naturelle se présenter à vous. La sueur perle sur mon front tandis que j'entends hurler les enfants maintenant à la vue de cette soubrette. Dans quoi me suis-je engagé ? Vais-je sortir indemne de cette affrontement ? Cette inconnue me paraît déjà plus féroce et dangereuse que l'assaillant m'ayant privé d'un de mes globes oculaires. Pourquoi je fais cela déjà ? Pour ma propre survie ? Pour la réussite de ma mission et l'honneur de mon village et de mon clan ? Pour ne pas vous mentir, en cet instant présent je pense surtout à sauver ma peau en espérant naïvement pouvoir extirper les mômes des griffes de ce démon. Malheureusement, le temps que je pense à tout cela, que l'ensemble des informations parviennent à mon cerveau, notre adversaire est déjà démise de l'emprise de ma glace et lance déjà sa contre-attaque.

Pas le temps de niaiser, de toute évidence je vais devoir encaisser les coups de cette technique. Alors, si je dois la prendre de plein fouet je préfère encore avancer. M'élançant l'espace de quelque seconde, je reçois bien rapidement le choc de cette contre-attaque. Quelle sensation étrange que de se faire renverser par une telle attaque et de ne plus toucher sol. Le fait de perdre mes appuis ne m'aide pas beaucoup, mon cerveau n'a pas le temps d'enregistrer les images que mon œil lui envoie que je me retrouve de nouveau au sol, mon buste frappant le parterre de bois. C'est à vous couper la respiration et vous faire paniquer.

Néanmoins, je peux affirmer que notre soubrette de la citadelle doit bel et bien se retenir ou alors est-ce mon corps qui s'accommode de mieux en mieux à la douleur d'un coup ? Je ne saurai le dire moi-même. C'est fou ce que l'on peut penser à la seconde lorsque l'adrénaline parcourt votre corps. Enfin, je me relève bien vite afin de ne pas laisser mon adversaire prendre ses aises et me préparer un nouveau coup de Trafalgar.


« Eh bien… Tu nous as réveillé les enfants. Je m'étais juré de ne pas changer les couches cette nuit ! Enfin, on reste bien calme les enfants, je remets notre Sakura à sa place et je vous ramène à votre mère. »

De nouveau mes jambes se mettent en mouvement afin de tenter de parcourir la distance me séparant de notre ennemi. J'effectue une série de mudra avant de laisser un clone apparaître afin de feinter notre amie. Nous stoppant net, une nouvelle série de mudras s'effectue alors que nous ne l'avons pas encore rejoint, néanmoins l'un des deux cesse toute activité manuelle alors que l'autre la termine.

« Fûton : Daitoppa »

Une rafale de vent se déclenche alors, visant directement la demoiselle tandis que notre incapable n'ayant servi que de leurre s'élance vers les enfants afin de les rejoindre. La question qui se pose alors est la suivante : va t-il réussir à les rejoindre à temps ou du moins va t-il être en capacité de les rejoindre sans essuyer une nouvelle attaque. Cependant, c'est une stratégie qui me paraît viable, l'un de nous protège les enfants tandis que l'autre affronte l'ennemie. Rien de plus, rien de moins.

« Disons que nous prenons là une précaution,

des fois que tu puisses manquer à ta parole,

mais nous te sentons tout de même assez confiante,

pour ne pas douter du fait de nous arracher la tête du restant de notre corps,

nous sommes déjà impatient d'entendre ton nom,

alors tu ne verras sûrement pas d'objection,

sur le fait qu'en attendant nous les protégeons ? »

Il faut espérer que lors de l'attaque elle n'ait pas remarqué lequel des deux est parti pour protéger les enfants. Pouvons-nous être certain de ficeler une stratégie unique et compétente ? Si la vie peut se résumer à boire une tasse de thé en écoutant ruisselet le ruisseau parcourant notre jardin, alors je signe maintenant… Malheureusement, il en est tout autre de la réalité et c'est bien cela qui me chagrine sérieusement.
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Entre dagues et poisons

En un instant la grande salle à manger de la citadelle Chûritsu était devenu le théâtre d'une violence sans nom: l'affrontement des ninjas aux buts opposés.
L'assaut des assassins Tetsu avait été à la fois vil et brutal, déroutant les sens pour essayer de faucher les têtes de leurs cibles.
Mais les shinobi de l'Alliance de Baransu avait plus d'un tour dans leur sac et réservait quelques surprises aux meurtriers de l'Empire du Fer.
Les ninja embauchaient par les Chûritsu avait à présent l'avantage du nombre grâce à l'utilisation, savante de clones d'ombres et d'eau.
Et la cécité de Kyoshira s'avérait un avantage imprévu : le konohajin aveugle ne se laissait pas distraire par le manque de visibilité et les tours pendables des illusionnistes de l'Empire.

Le jônin de la Feuille encouragea Dame Byakuren et Daishi à fuir dans la bonne direction, ses sens affûtés nullement trompés par le genjutsu sournois des tueuses de Tetsu.
Son interjection fit réagir la maîtresse des lieux.
La femme de Seï connaissait après tout son domaine sur le bout des doigts. Les cris du ninja lui firent comprendre qu'elle avait été abusée. Immédiatement, elle se rua vers la véritable porte de sortie, traînant presque un vieux général perplexe et guidée par le clone du cheffe du clan Nara qui les avait rejoins.
Kyoshiro invoqua promptement une barrière d'eau sous-pression pour les protéger, ainsi que lui-même.
Cela ralentirait le poison, laissant le temps aux deux Chûritsu de sortir dans le couloir... Mais cela ne neutraliserait pas le nuage méphitique, qui finirait par remplir la salle...

Mais pour l'instant, le konohajin aveugle avait d'autre priorité : il devait neutraliser la fausse dame de compagnie avant qu'elle ne s'élance à la poursuite de ses cibles.
La tueuse qui s'était fait passé pour Seï se rua aussitôt vers les fuyard, alors que Kyoshiro était occupé à dresser son mur d'eau pour les protéger du poison et des projectiles de l'assassin déguisée en dame de compagnie.
Heureusement, l'intuition de Shika s'avéra une fois de plus déterminante : s'étirant de la faible ombre du konohajin, un tentacule noirâtre attrapa celle de Beniko qui poussa un cri de rage en se retrouvant immobilisée par le Kage Mane du chef du clan Nara.
Guidée par le clone, les deux Chûritsu quittèrent la salle sous les cri de rage de la tueuse immobilisée.

Cette dernière n'avait plus la force de briser l'emprise des ombres de l'ennemi ancestrale.
Ne pouvant plus bouger de manière volontaire, son katana et ses arts du combats ne lui était plus de la moindre utilité...
Et le Nara n'allait pas lui laisser composer les mudra pour le plonger dans une illusions ou la laisser faire appel à ses techniques secrètes. Et plus, il se méfierait probablement même si elle arrivait à déployer à nouveau son aura terrifiante.
Mais elle restait tout de même une assassin du Papillon Noir et elle disposait de terrifiantes ressources pour ce genre de situation...
"Utagai o uetsukeru !" murmura Beniko en se concentrant sur son corps, activant ses maigre réserve de chakra pour modifier ses phéromones...

Son aînée resta professionnelle, analysant la situation avec discernement.
Les ninjas de l'Alliance de Baransu à contrer ses assauts, à anticiper leurs feintes et leurs attaques les plus sournoises. Et ceux malgré le brouillard et le nuage de Poison...
Cela ne pouvait donc signifier qu'une choses : ils disposaient de sens mystiques, d'une perception très aiguisée allié à une expérience et une intelligence sans faille.

Honami hésita un instant : elle pouvait très bien disparaître et se glisser hors de la salle pour traquer ses cibles et les éliminer... Mais elle ne connaissait pas l'entendu exacte des perceptions et de la finesse des sens de ses ennemis.
Cet instant d'incertitude faillit lui coûté la vie ou du moins l'humilier grandement.
Le double de Kyoshiro avait fini d'exécuter une série de mudra et propulsa un puissant jet d'eau sous pression dans sa direction.
D'un signe, la tueuse disparut d'un prompt Kawamiri en entendant le torrent arriver, remplacée par un bout de paravent ornemental que le jet d'eau explosa.

Bien, le konohajin voulait la guerre ? Et bien il l'aurait !
Quel manque de chance tout de même d'affronter un autre manieur du Suiton !
Dès qu'elle se fut repositionner pour esquiver l'attaque aqueuse, l'assassin de l'Empire expédia un kunaï relié à un parchemin explosif vers un des impudent, qu'elle fit immédiatement sauter, espérant détruire soit détruire un double de l'aveugle de Konoha, soit blesser l'original.

En tout cas, il y avait un avantage à affronter un autre utilisateur du Suiton : elle ne manquerait pas d'eau !
Le konohajin lui avait offert un jolie terrain de jeu bien détrempé avec ces deux dernières techniques et ses clones.
"Suiton : Suikoudan !" souffla Honami après quelques mudra, invoquant un technique effrayante en forme de gigantesque requin sur lequel elle bondit immédiatement.
La créature aqueuse s'abattit en un instant sur celui qu'elle pensait être le véritable Kyoshiro. On avait tenté de la noyer, elle ! Et bien ils allaient le regretter ! Et quy'il était libérateur de pouvoir enfin déployer toute la puissance de sa maîtrise des éléments sans se soucier du qu'en dira-t-on et des restriction de l'Empire !
La tueuse en bondit immédiatement après l'impact, son tantô au poing pour égorger le konohajin. Car de tout les liquides, celui qu'elle préférait voir couler rester le sang encore chaud de ses ennemis...


Dans le couloir à présent dévasté menant à la chambre improvisée des deux jeunes héritier du clan Chûritsu, la fausse soubrette était splendidement agacée.
Déjà, parce qu'elle s'était fait avoir par le clone de glace de ce jeune foutriquet (qui semblait en plus avoir un grain), ce qui lui avait coûté bien trop de chakra à son goût.
Ensuite, parce qu'elle n'avait toujours pas remplit sa mission et que ses cibles hurlaient à présent d'une voix suraiguë du plus haut désagréable.

Et en plus, le ninja d'Uzushio qui lui faisait face semblait bien plus coriace que prévu.
Elle l'avait grandement sous-estimée et sa dernière attaque avait été trop molle... Mais ayant déjà combattue le Senkage et un sunajin, il ne lui restait guère de réserve.
Comble de malheurs, comme elle l'uzujin maniait le vent en plus de la glace (un étrange pouvoir dont elle devrait se méfier).  Il y avait donc de grande chance que des attaques de projectiles ne l'émeuvent guère.

Alors qu'elle réfléchissait, Lavi était déjà en train de contre-attaquer. Il se dédoubla à nouveau, semant le trouble dans l'esprit de la soubrette au cheveux roses, qui ne sut lequel des deux attaquer.
Cet instant de doute fut suffisant pour que le chuunin d'Uzushio complète ses mudra et souffle un véritable tempête qui balaya les kunai qu'avait envoyé par réflexe la tueuse.

Les vents puissant la repoussèrent l'éloignant dans le couloir et la mettant pour l'instant hors de portée des enfants.
En se redressant, elle darda un regard promettant milles morts à l'uzujin qui la provoquait ainsi.
"Mon nom ne vous regarde pas, les clowns siamois..." siffla-t-elle, sa voix dégoulinante de venin et de promesse d'indicible souffrance. "Je le murmurerai peut être à l'oreille de vos têtes tranchées..."
Bon, on verrait lequel d'entre-eux était le meilleurs manieur de Futon...

La soubrette se méfiait des techniques de clonage que maîtrisait le gamin, mais il était apparut dans un nuage de fumée, comme un clone tout a fait classique ou un de ces fameux Kage Bunshin.
Elle n'avait pas vu le moindre éclat de glace ou courant d'air froid... Elle pris donc le risque.
"Je te rend la pareille : Fûton : Ressenpû !" s'exclama-t-elle en soufflant de terribles courants d'air compressé pour repousser et déstabiliser Lavi et son double avant que l'un d'entre-eux ne se réfugie dans la chambre.
Et cela la protégerait un instant des projectiles le temps que concentrer son chakra pour l'assaut suivant. Elle couru aussitôt vers l'uzujin.
"Fûton : Ryû Kôha Reppûken !" s'écria la soubrette aux cheveux roses, abattant dans une charge foudroyante son poing surchargé de chakra sur sa cible, générant au passage une puissante onde de choc qui fit trembler les murs.
Pour l'instant à l'abri dans leur chambre dont la porte avait été défoncée, les héritiers des Chûritsu hurlèrent à nouveau de peur.

Récapitulatif combat:
         



Feat.
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Légende:

Une souricière! Voilà ce qu'est Baransu depuis le début. Une véritable souricière dans laquelle tu fais office de pitoyable proie. Comme tant d'autres qui, comme toi ce sont laissés entourlouper par les joyeusetés de la fête sans même se rendre compte de ce qui se tramait. Assurément tu ne verras plus jamais la ville et son festival de la même façon après ça. Il y a d'abord eu cet orage, puis lentement, la ville a été mise à feu et à sang, les shinobis présents grouillant de manière d'abord désordonnée avant d'essayer de se rallier au seigneur Churitsu afin d'organiser la défense et de limiter au mieux les dégâts.

C'est comme cela que tu t'es retrouvé ici, dans la citadelle du maître des lieux, vacillant de ci de là, à peine maintenu sur tes jambes par le mur salvateur contre lequel tu es adossé. Abîmé, épuisé, tu hésites à te laisser aller à un sommeil que tu juges amplement mérité. Tes paupières s'engagent dans une succession de vas et viens de bas en haut, indépendamment des désirs énoncés par ton cerveau. Pourtant tu tiens encore, motivé par la volonté de mener à bien la mission qui t'a été confié, quand bien même devrais-tu en subir les conséquences.

Tu te redresses un peu. Le poisson à mordu à l'hameçon. Tu sens sa résistance à l'autre bout de ton ombre. Il faut agir vite car tu ne pourras pas le maintenir sous ton emprise bien longtemps. Tu balayes la salle du regard, ou du moins ce que l'épaisse brume désormais installée te permet de mirer. Ton double a rejoint Byakuren et le général, les armes au poing, et tandis que tu t'apprêtes à lui indiquer que c'est à son tour de jouer et d'en finir avec ta prise, un clone à l'effigie du jounin de Konoha surgit du brouillard pour venir se positionner à tes côtés. Une aubaine.

Quelque chose d'autre retient ton attention. Quelque chose qui ne te dit rien qui vaille. Plus tu inhales l'air ambiant et plus tu sens tes poumons se charger d'un flux néfaste. Tu tousses un peu. Du poison? Bordel, manquait plus que ça. Quand bien même tu n'en as pas la certitude, il faut trouver une bouche d'aération, ne serait-ce que pour évacuer le brouillard et y voir un peu plus clair dans tout ce foutoir. Changeant finalement tes plans initiaux, tu enjoins ta copie de filer au plus vite par l'entrée principale avec les Churitsu, en prenant soin de laisser la porte grande ouverte après leur passage. Tu espères ainsi diluer les effets de la brume et du possible poison en les laissant aller à leur gré dans le nouvel espace offert par le couloir.

Derechef, tu tournes la tête vers le Kyoshiro aqueux.

-Kuf kuf...au bout de mon ombre, je la tiens...kuf kuf...suis la et achève cette femme...kuf kuf...vite je ne tiendrais pas longtemps...

A peine as-tu terminé d'indiquer à l'autre tes intentions qu'une étrange sensation t'étreint. Le doute s'immisce dans ton cerveau. Est-elle toujours au bout cette garce du papillon noir? Depuis combien de temps te bats-tu? Combien d'armes te restent t-il? Combien en avais-tu au début? Cinq kunaïs et deux scalpels. Les scalpels, ceux offerts par Mayä. Hors de question de les perdre. Deux c'est bien ça. Où sont-ils? Un dans ta main, et un autre dans celle de ton clone. Ca fait deux deux. C'est bien ça deux. Deux scalpels, le compte est bon. T'es sûr? Mais oui tu viens de compter. Attends, recompte, on ne sait jamais. Un ici, un deuxième là-bas, le compte est bon. Un soulagement. Mais de courte durée. Est-ce que t'as bien pensé à donner toutes les directives aux membres de ton clan avant de venir. En cas de problème c'est Kumako qui prendra ta place. Les missions ont été distribuée à qui de droit. Merde, est ce que tu as pensé à répondre à la lettre du Daimyo?

Tu perds progressivement ta concentration, gesticulant dans tous les sens pour t'assurer que personne n'est en train d'essayer de te planter de quelconque façon. Deviens tu fous? Ton ombre se fait de moins en moins manipulatrice. La résistance te paraît de plus en plus faible. Ressaisis-toi bordel. Et ce foutu clone d'eau, il en met du temps à remplir son devoir. Attend deux secondes. Es-tu pris dans un gengutsu? Tu empoignes fermement ton scalpel avant d'inciser ton avant bras. Rien ne se passe. Ce n'est pas un gengutsu! Crétin, c'est le papillon noir en face. Tu le sais bien, au moins aussi fourbes dans leurs techniques que les Nara ou encore les Yamanaka. Il te faut t'assurer de quelque chose.

Tu écartes grand les bras avant de rabattre tes deux mains l'une contre l'autre avec fracas, puis de reproduire le mouvement plusieurs fois successivement créant ainsi une salve d'applaudissements digne des plus grands cabarets du sekkaï. Si l'autre est toujours sous ton emprise, alors des applaudissements similaires devraient répondre en écho au milieu du brouillard, et ainsi faciliter la progression du faux konohajin dans sa direction.

Ta gorge te pique de plus en plus, te faisant te courber plus franchement en toussant. Tu n'en peux plus. Le bassin collé contre le mur, tu t'affaisses lentement jusqu'à te retrouver sur le cul, ton kunaï toujours à la main.
De son côté, ton kage bunshin, fidèle à la mission qui lui a été confiée, progresse vers la porte en marchant à reculons, aux aguets de la moindre tentative d'agression adverse. Il garde ses protégés dans son dos et leur intime discrètement d'ouvrir la porte et de sortir. Toi tu te déplaces sur le côté gauche, perdant de vue ton double et tente d'induire en erreur vos adversaires quant à la position des Churitsu dans la pièce, parlant de manière à être entendu par tous.

-Général, dame Byakuren, je suis bien aise que vous m'ayez rejoint. Pourriez vous m'aider à me relever je vous prie...

Si vos ennemis possèdent de quelconques aptitudes sensorielles, il est certain que ta petite tentative de duperie ne servira à rien. Dans le cas contraire, qui sait si cela ne permettra pas de brouiller un peu les pistes et d'offrir les quelques secondes supplémentaires nécessaires à la réussite de votre mission.

Récapitulatif:
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Ce que l'on prévoit n'est pas forcément à prendre pour acquis. C'est désormais une certitude. Je peux affirmer que je vais garder un souvenir mémorable des soubrettes et des sakura après ce combat. Enfin, mon clone qui était resté sur place se fait tout aussi bien balayé que moi ayant entamé une course vers les enfants. Je dois maudire mon manque de pratique car il cause la disparition de mon clone d'ombre. Misère. Me voila à devoir me relever une nouvelle fois, mon corps tout en entier se met à trembler sous la pression alors que mon œil se pose sur le visage horrifié et terrorisé des enfants se présentant à moi. Ils sont encore bien trop loin pour que je puisse effectuer la technique que je me garde depuis le début, tant pis.

« Eh… »

Aucun répit ne m'est accordé, j'aperçois la donzelle qui se rue sur moi comme une hyène désireuse de s'offrir un second repas. La jungle ne me sied guère les amis et je dois bien avouer m'incliner devant tant d'acharnement. Ai-je du respect pour mon adversaire ? Je pense pouvoir affirmer que oui. Que ce soit une question d'honneur ou non et même si ma vessie fait pression pour que je la déleste d'un poids, je vais devoir redoubler d'effort pour abattre l'ennemi qui se présente face à moi. Je tente d'esquiver en effectuant une série de mudra au même moment, une tornade vient alors m'entourer.

« Futon : Kamikaze. »

Malheureusement pour moi cette technique n'est pas suffisante pour stopper l'attaque de mon ennemi qui finit par percer le voile et atteindre le flanc gauche de ma cage thoracique. Le choc m'envoie alors valdinguer sur la droite alors que je cherche à me rassurer en retombant sur mes jambes. Mon crâne a terminé son trajet en embrassant le bois du mur de ce maudit couloir. Bourdonnement de malheur, l'artifice cachant mon œil meurtri finit par tomber. Je ne vais plus pouvoir jouer de mes charmes désormais.

« Hyôgan Dômu. »

Dis-je alors qu'un dôme de glace vient à enfermer la soubrette. J'ai pensé m'en servir pour protéger les enfants, mais cela semble être une prison à la hauteur de mon adversaire. On peut dire que cet assaut frontal a été une bénédiction pour ma personne à contrario d'en être un pour mon corps. Un filet de sang vient couler le long de mon menton avant qu'une goutte ne finisse par perler jusqu'à s'écraser sur le sol. Maintenant… les enfants !

J'entame une semi-course vers eux, la douleur semble m'empêcher de courir comme je l'entends, dommage. Je ne doute pas du fait que la demoiselle saura se sortir de ce piège aisément, alors le moins que je puisse faire est de permettre à ces mômes de se carapater et de se cacher le plus vite possible. Je prends soin de garder mon deuxième œil fermé, j'en ai ma claque d'entendre hurler.


« Je vous conseille de m'attendre un peu plus loin et si possible de vous cacher dans la première pièce venue. Si vous entendez le bruit d'un hiboux sortez, sinon restez où vous êtes. », dis-je à voix basse alors que je me retourne pour garder le dôme. Sous peu je vais devoir admirer de nouveau le visage de ce monstre.
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Dagues et poisons







Si le jeune homme n'avait pas été assez doué dans le fait de contenir ses émotions, s'il n'avait pas déjà pété un plomb très récemment, il aurait sans doute laissé une partie de sa juste colère prendre les rennes pour qu'il puisse, silencieusement, prendre du plaisir dans ce fichu combat qui avait tardé à venir et qui devenait un peu brouillon. Il aimait la pureté d'un champ de bataille sous son aspect le plus simple, à savoir deux fronts qui se faisaient face et qui se ruait dessus, avec tout ce qu'ils avaient de rage et de détermination. Mais ici ? Ici ce n'était pas du tout le cas pour la simple raison que le scénario s'était compliqué lorsqu'on y avait incorporé des civils, des êtres bien faibles qui nécessaitaient la protection de ces formidables guerriers de l'ombre. Kyoshiro comprenait très bien que la vie n'avait rien d'aussi simple qu'un champ de bataille et que, par la force des choses, il serait régulièrement amené à sortir de sa zone de confort, mais ne pouvait-il pas avoir ce qu'il voulait pour une fois dans sa vie ? D'accord il avait une soeur formidable et une femme extraordinaire mais...qu'en était-il du plaisir dans sa vie de shinobi ? Une question pour un autre moment, sans doute.

Pour l'heure il devait combattre des femmes et, si l'idée ne l'enchantait que très moyennement, il se força à éteindre son humanité juste pour cet instant, pour ce combat, pour ne plus rien ressentir et redevenir la froide machine qu'il avait été jadis. Il fit face à  cette mystérieuse femme qui, en plus d'oser esquiver sa technique avec une simplicité enfantine, avait pris le parti d'attaquer à son tour le jeune homme avec une forme acqueuse de son cru. Fronçant les sourcils face à cette attaque, laissant ses sens lui indiquer ce qu'il se passait également tout autour de lui, reconnaissant la gravité de la situation, il accepta un petit sacrifice pour la bonne cause. Son second clone fut réduit à l'état de flaque tandis que lui, de son côté, força sur ses jambes et esquivant le requin – ainsi que, sans doute, l'attaque qui suivit – d'un petit Shunshin qu'il avait pensé nécessaire.
Oh oui il savait faire front et user de ses techniques défensives, mais quel intérêt s'il ne parvenait pas à faire pencher le combat en sa faveur ? Il devait gagner et, malgré le fait que le poison commence déjà à prélever un tribut chez l'aveugle, ce malheureux privé de lumière décida de s'écarter grâce au Shunshin. Quelques pas en arrière, assez pour être hors de portée de l'attaque directe, peut-être même assez pour sortir du nuage de poison, mais surtout assez loin pour gagner en amplitude de mouvement. Pionchant dans sa poche, il jeta sur sa cible un kunai sur lequel était enroulé une note explosive. Une fois à portée l'explosion toucherait sans doute la création acqueuse et sa maîtresse : il devait s'en assurer.

De son côté, le dernier clone encore débout écouta les instructions faiblardes du Nara, s'aidant du bruit pour savoir dans quelle direction s'étendait l'ombre.

« C'est comme si c'était fait.  »

Plongeant ses mains dasn ses poches, le clone se rua sans hésiter dans la direction indiquée et, lorsque ses sens captèrent une présence, il sortit les mains de ses poches. Le kunai dégainé viendrait se planter dans la gorge de cette traîtresse tandis que de l'autre main, pour faire bonne mesure, le clone viendrait poser une note explosive sur le haut du crâne de son adversaire. Pas de pitié, pas de fioriture, pas de subtilité : elles devaient toutes mourir.

Ainsi soit-il.










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Entre dagues et poisons

Inutilement, la tueuse du Papillon Noir bandait ses muscles pour s'extraire de l'ennemi honnit.
Bien évidemment, on ne s'échappait pas de l'emprise ténébreuse du Maître des Ombres du clan Nara... Presque aussi épuisée que  Shika, elle n'avait pas les moyen de rompre la technique et devait se contentait d'essayer de le troubler par ses propres vilenies.
Mais las, le chef du clan Nara ne relâcha pas sa prise fuligineuse malgré les doutes naissant dans son esprit.
Son double entraina dans le couloir les deux Chûritsu, les mettant pour l'instant en sécurité alors que le double-duel faisait rage dans la salle à manger dévastée, humide et embrumée.

Voyant filer ses proies, l'assassin de l'Empire enragea, d'autant plus que l'autre zouave faisait faire des pitreries à son corps contre son gré, tout en appelant des renforts !
Mais quitte à mourir lors de cette mission, elle emporterait au moins l'ennemi héréditaire avec elle !
"M-Meurs s-sale m-manieur des t-ténèbres !" grogna-t-elle en concentrant son chakra dans ses maxilliaires. "Fukumi Hari !"
Contractant ses mâchoires, elle cracha soudainement sur le chef des Nara les deux senbon qu'elle avait camouflée dans sa bouche.


De son coté, Kyoshuri réagit avec une incroyable vivacité : d'un prompt shunshin, il esquiva le terrifiant requin aqueux de l'autre tueuse de Tetsu.
Il profita de la surprise pour lui expédier un kunaï délicieusement garnit d'un parchemin explosif.
L'explosion dispersa le faux squale, rependant à nouveau de l'eau dans la pièce. Son adversaire grogna, vaguement prise dans l'onde de choc.
"Agile comme un petit singe..." siffla la soi-disant dame de compagnie, un sourire effroyablement malsain aux lèvres. Elle commençait à sérieusement s'inquiéter : Beniko s'était stupidement faite stopper par le Nara et elle affrontait un konohajin disposant à la fois de sens mystique et du Suiton... Elle n'aurait pas pu plus mal tombé !
Mais c'était dans ce genre d'épreuve que prévalait l’entraînement militaire et la rigueur de Tetsu.
Il lui fallait se débarrasser de ces ninjas !

Les jérémiades du Nara ne trompait pas son ouïe affinée par des années de pratique de l'espionnage et de l'assassinat : les deux nobles fuyaient.
Bref : l'occasion était manquée... Mais ce n'était que partie remise ! Entre ses talents pour le déguisement et l'infiltration et sa vitesse, elle aurait tout le loisir de les traquer. Une fois ces deux gêneur éliminés.
Et elle ne pouvait plus attendre : malgré leur sous-effectifs et les ordres que le faux-Seï avaient donné, les troupes Chûritsu finiraient un jour ou l'autre par venir en renfort...

Continuer leur duel au Suiton serait sans doute inutile et ne ferait qu'alimenter les munitions de l'ennemi. Elle devait donc en finir vite et fort.
"Vous me manquez déjà, bel athlète...Dansu Uzumaki Shi !" susurra la fausse dame de compagnie en se ruant vers Kyoshiro à une vitesse folle, deux lames courtes dégainées tout en tourbillonnant sur elle même en une folle danse de mort d'une fluidité et d'une vivacité incroyable. Ses lames fendaient l'air en accord, prêt à repousser le moindre projectile ou à déchirer les chairs d'un ennemi trop lent.

En un instant, Honami fut sur le jônin de Konoha, ses poignards s'abattant telle une tempête de lames chaotiques avide de balafrer le shinobi de la Feuille. Peut être par chance, l'aveugle ne pouvait voir l'horrible sourire avide de sang de celle qui avait été jusqu'alors une belle femme.
Profitant de son mouvement tourbillonnant, la tueuse de l'Empire déchaîna une de ses plus terribles techniques d'assassinat.
"Rakuen Kara Jigoku e no Suraisu !" s'exclama-t-elle en abattant brutalement une lame sur Kyoshiro après une ultime volte.
L'assaut était d'une vivacité et d'une précision sans pareille : rien à voir avec les coups de poignards apparemment aléatoires précédent. Surchargé de chakra mortifère, l'assaut laissa une trace rémanente en fendant l'air. Un homme normal aurait probablement était éventré en un instant, voire purement tranché en deux.

Mais niveau violence, les shinobi de l'Alliance de Baransu n'était pas en reste.
Profitant de l'immobilité de sa proie, le clone aqueux de Kyoshiro s'élança pour planter la fausse-Seï. Elle ne put éviter le coup de kunaï du double du jônin, mais parvint à bander ses muscles afin d'éviter un coup mortel.
En accord, le Nara pliait lui aussi sous l'impact.
Mais son créateur lui avait confié un parchemin explosif, que le clone appliqua immédiatement sur le crâne de la tueuse de Tetsu aux cheveux écarlate.
Elle n'avait aucun moyen d'éviter l'explosion !
Nul doute par contre que la déflagration romprait le sortilège maudit de ce fieffé Nara !
Si elle y survivait, elle pourrait peut-être contre-attaquer... Ou au moins, emporter avec elle ses adversaires !


Près de la chambre des enfants Chûritsu, Lavi se battait pour sa vie (et la leur).
Le chuunin d'Uzushio invoqua prestement des tornades protectrices pour essayer d'éviter ou de minimiser l'impact de la charge de la soubrette folle furieuse.
Hélas, sa technique n'était pas assez puissante et l'attaque foudroyante du poing surchargé de chakra Fûton de la tueuse aux cheveux roses mordit cruellement les chairs de l'uzujin.
Lavi avait un plan et il commença à se concentrer pour invoquer ses talents glaciaire... Mais la soubrette n'avait pas vraiment envie de lui en laisser le temps !
"Fûton : Kaze Supairaru !" s'exclama-t-elle d'un ton rageur.
Après avoir souffler dans sa main, elle expédia à Lavi une orbe de vents compressé, juste avant que la glace ne l'encage.

Le dôme de glace l'emprisonna. De rage, la tueuse aux cheveux rose le larda de coup de pied et de kunaï. Mais rien n'y faisait : la prison gelée tenait bon.
Haletante, elle se rendit compte qu'elle avait mal calculée son coup... Elle n'avait plus assez de chakra pour déchaîner une technique suffisamment puissante pour détruire cette cage glacée... Elle devait donc attendre qu'elle fonde ou que son adversaire la libère (ou tente de la tuer).
Pendant ce temps, ses cibles fuyaient sans demander leur reste sous les conseils de l'uzujin...
L'assassin de l'Empire se mit à réfléchir à comment sortir de cette impasse glaciale. Ne pouvant atteindre l'impudent avec ses armes ou ses techniques destructrice, il lui restait la fourberie...
"Kimagurena Sasayaki..." murmura-t-elle en concentrant son chakra dans sa voix. Quel dommage qu'elle n'ai plus assez de ressources pour renforcer cette technique avec ses capacités secrètes...

A travers sa blanche prison, elle s'adressa à son geôlier d'Uzushio avec des accents plein de vérité.
"Ok, ok, je me rend !" soupira-t-elle d'un ton las qu'elle n'avait pas à feindre tant elle se sentait épuisée. "Ce...Ce n'est qu'une mission et... en tant  que... kunoichi, je n'ai pas une... incroyable loyauté envers... l'Empire... Libères-moi et je te promet que... je ne tenterais rien contre toi... ou les gosses ! Je n'en ai d'ailleurs plus la force... Mieux encore, je t'aiderais et coopérerais : il y a... d'autres assassin de Tetsu... dans la Citadelle. On peut remercier... le clan Kisho pour ça... Une de leur mercenaire nous a ...fournis un plan détaillé des... défenses de la ville et de la Citadelle..."

Bien évidemment, la soubrette n'avait pas la moindre intention de tenir parole. Si Lavi la libérait, elle jouerait la comédie, le temps de trouver une occasion d'égorger le chuunin ou mieux encore, les enfants.
Sa voix haletante respirait pourtant la plus pure sincérité de part son vil genjutsu.
Et d'ailleurs, en espionne rouée, la tueuse aux cheveux roses avait glissé quelques demi-vérités dans son laïus. Après tout, lors de sa capture et de son interrogatoire, Nobushi Kisho avait bel et bien fournie de son plein gré moult renseignements qui avait bien aidé à planifier ces tentatives d'assassinat.

 

Récapitulatif combat:
         



Feat.
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Légende:

Ton stratagème ne fonctionne évidemment pas, tes adversaires étant bien trop aguerris aux affres du métier pour se laisser berner par un subterfuge aussi simpliste. Mais au moins, le principal est sauf, les Churitsu accompagnés de ton clone son enfin à l'extérieur de cette maudite salle à manger et doivent commencer à appréhender la saveur d'une liberté en passe d'être sécurisée. De même que la brume se dissipe enfin peu à peu, en même temps que le poison, laissant apparaître plusieurs formes toujours indistinctes malgré tout. Toujours assis contre le mur de la pièce, tu déchire un pan de ton vêtement pour te l'attacher autour du visage, en prenant soin de recouvrir le nez et la bouche, afin de te protéger au mieux des résidus de poisons autant que d'une prochaine éventuelle attaque du même type.

T'as l'air malin, étendu là à enfiler des perles quand le jounin de konoha est toujours en train de risquer sa vie. Sans parler du jeune uzujin plus loin qui est lui même peut être en proie à quelques troubles. Mais tu n'en peux plus. Blessé, tu l'es assurément, mais tu ressens surtout une extrême fatigue. Tes ressources en chakra sont quasiment épuisées. Tu jauges qu'il te reste au mieux assez d'énergie spirituelle pour lancer une technique et une seule. Pas plus. Si tu es amené à le faire, il ne faudra pas te tromper. Cette fatigue. Envie de dormir, de récupérer pour revenir plus fort. Tes paupières papillonnent dangereusement, oscillant entre l'irrépressible envie de se clore et l'indéfectible besoin de continuer la mission qui t'a été confiée.

La fausse Seï toujours au bout de ton ombre, le clone de Kyoshiro fait le boulot en se jetant sur sa cible, sans que tu ne puisses voir encore le résultat de l'assaut, bien que perçoives un contact entre les deux. Les coups échangés sont suffisamment violents cependant pour dissiper l'emprise de ta technique. Te voilà seul avec toi même, et ce n'est que bien trop tard que tu vois les deux senbons arriver sur toi. A croire qu'elle a un sixième sens, car les deux pointes filent droit vers tes yeux. Sûr que si elle avait voulu le faire exprès elle n'aurait pas réussi. Par réflexe autant que par crainte de devoir par la suite te présenter comme étant un grand fan du konohajin, et par la même de ne plus pouvoir admirer les beautés de ce monde, tu bascules la tête vers la droite, du plus vite que ta condition actuelle te le permet. Un senbon vient se planter dans ton épaule, tandis que le second se fracasse contre le mur derrière toi, non sans avoir arraché un peu de chair de ta joue, une giclée de sang rajoutant à l'effet dramatique. Bien que les douleurs dans l'épaule et sur la joue soient réelles, ça aurait pu être pire. Plus qu'à espérer qu'elle n'ait pas enduit ses pointes d'un quelconque poison, ce que tu te demandes lorsque tu constates que tu as du mal à bouger le bras du côté touché.

Dans le couloir, les trois fuyards profitent du marasme pour s'exiler, ton kage bunshin prenant la direction de l'infirmerie lorsqu'il est interrompue par Byakuren.

-Mes enfants, nous devons aller voir comment ils vont, nous devons les emmener avec nous, les protéger...

Le clone à ton effigie lance d'abord une moue désabusé à l'assistance avant de se reprendre en constatant que le général semble d'accord.

-Ok, voilà ce que je vous propose...je vais me rendre jusqu'à la chambre dans laquelle ils ont été enfermés...pendant ce temps, je vous en prie dame Byakuren, vous et Daishi, rendez-vous à l'infirmerie pour rejoindre votre bien aimé...et quand vous serez là-bas, vous tomberez sur un autre moi, celui qui a accompagné le seigneur Churitsu tout à l'heure. Expliquez-lui ce qui se passe ici et dites lui de ramener ses fesses au plus vite...et ne vous inquiétez pas pour vos enfants, ils sont sous bonne garde avec le ninja d'Uzushio, je n'en doute pas une seconde...

Une fois la tirade terminé, le Shika de fortune se rend jusqu'à la chambre des enfants, sentant de plus en plus l'odeur du combat au fur et à mesure qu'il se rapproche. Bingo. Une fois sur place il voit Lavi face à un grosse sphère de glace qui n'est assurément pas là pour servir de décoration.

-Lavi kuuuuun...que se passe t-il ici? Comment vont les enfants? Qui est ton adversaire? Parmi nos adversaire il y en a qui ont la capacité de jouer avec les émotions de leurs proies, et plus encore... ne te fie surtout pas à tes sens...

La phrase avait été lancée à la volée, peut-être peu compréhensible par le ninja d'Uzushio, mais elle avait pour toi beaucoup de sens et c'était ton rôle de coéquipier que de dévoiler les informations dont tu disposais. Tu ne savais que trop bien toutes les fourberies dont étaient capables les membres du papillon noir. Si en face d'elle se tenait un membre de ce clan alors peut être était-il déjà en train de s'amuser avec son hiden.

Récapitulatif:
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Dagues et poisons







Chaque décision d'un être humain en situation de danger était guidé par son instinct de survie, par une peur primaire de connaître la froide caresse de la grande faucheuse et, parmi cette masse de moutons apeurés, parmi ces hommes et ces femmes, émergeaient des individus dont le rôle et la mission les poussaient à ignorer et repousser cette peur dans un coin de leur tête. L'exercice n'avait rien de facile, cette peur était ancrée très profondément dans le cerveau de chaque individu, si bien que ce n'était qu'à force de temps et d'exercice qu'un homme pouvait parvenir à baisser le volume de cette voix jusqu'à un niveau acceptable. Même s'il n'avait aucune raison de s'en vanter ou de le crier sur tous les toits, le jeune homme avait connu la froide caresse de la mort quelques semaines plus tôt et, fort de cette désagréable expérience, il avait appris à maîtriser cette voix jusqu'à la réduire totalement au silence. Il était un homme, un guerrier, un amant, un protecteur et ne laisserait personne l'emporter loin de celles qui faisaient battre son cœur : de cela, au moins, il en était sûr.
Bien entendu chaque mission comportait un facteur de risque, tous devaient en être conscients et cette mission-ci n'y faisait pas exception, mais le jeune homme avait découvert dans cette sombre grotte une rage insoupçonnée le poussa aux pires atrocités, juste pour survivre un instant de plus. La volonté de vivre, telle était cette sensation qui grandissait dans sa poitrine alors que le combat faisait rage dans cette immense et riche demeure. Certes il aurait préféré être en présence d'autres shinobis qu'il connaissait bien, comme Daiki ou sa sœur par exemple, là il aurait pu coordonner ses actions pour  plus d'efficacité mais, malheureusement, on ne pouvait toujours se payer le luxe de choisir ses partenaires du jour. Il devait conjuguer avec les forces en présence du mieux qu'il pouvait et, s'il n'était pas le plus grand stratège de sa génération, il était tout de même assez intelligent pour comprendre que cette situation était tout sauf facile. Pour lui comme pour les autres présents dans cette pièce. Il sentait déjà la douleur le tirailler, sentait déjà ses réserves de chakra s'épuiser second après second sans vraiment savoir où en étaient ses coéquipiers et adversaires sur ce point mais, malgré tout, malgré le chaos qui régnait dans cette pièce, Kyoshiro Tadake continuerait à se battre jusqu'à ce que son corps ne puisse plus suivre le rythme. De cela, au moins, il en était sûr.

Il se débarrassa donc de la création aqueuse de son opposante et, alors que son dernier clone debout se préparait à attaquer sa cible au kunai si celle-ci venait à se libérer, l'original se focalisa sur celle qui le salut d'un adieu comme si elle était certaine de pouvoir en finir sans peine. Connaissait-elle la valeur de l'homme devant lui et ses épreuves traversées ? De toute évidence non, sinon elle n'aurait pas proclamé si aisément la fin de ce combat, ce à quoi le concerné répondit avec panache et détermination.

« Approche !  »

Il n'était pas du genre à se replier face au danger et cela lui avait joué des tours plus d'une fois, fuir ne faisait pas partie de son vocabulaire et aujourd'hui ne ferait nullement exception. L'espace d'un instant il réalisa l'étendue de sa faiblesse, le manque de réflexes, le manque de variété dans ses techniques car oui il sentait venir cette dame, il la sentait approcher de lui mais...beaucoup trop vite pour qu'il puisse y faire quoi que ce soit. Il n'avait pas la vitesse ou la force de sa sœur, il n'était jamais aussi fort que ceux qu'il soutenait et aujourd'hui il s'en rendait de nouveau compte : il avait encore beaucoup trop à apprendre. Il eut beau bondir en arrière, espérant s'échapper, il ne put fuir la douleur familière de la peau et la chair s'écartant sous la caresse d'une lame.
Pliant genou à terre, posant une main sur la profonde estafilade de laquelle s'échappait déjà son fluide vital, il serra les dents. Il ne crierait pas, il ne donnerait pas ce plaisir à cette garce en revanche, même à terre, il demeura aussi téméraire et acharné qu'à son habitude.

« C'est...tout ?  »

Une seconde après l'autre il força sur ses jambes pour se relever, tentant de faire fi de la douleur comme il avait su le faire par le passé. Ce n'était pas la première fois qu'il sentait son torse s'ouvrir en deux, ce souvenir le ramenant dans cette grotte humide où il avait tout perdu et, même à ce moment-là, il n'avait pas crié, pas supplié. Oh oui il la ressentait cette colère, cette indignation face à l'imminence de sa mort et, fort de ce constat, il se redressa avant de faire connaître à tous la force de sa détermination.

« IL EN FAUDRA PLUS POUR M'ABATTRE !  »

L'instant d'après il utilisa son chakra pour créer trois copies de lui-même qui viendraient entourer la dame de compagnie, celle qui venait de tenter de le tuer. Comme un seul homme, les trois copies tenteraient de coller chacune une note explosive sur la dame, afin que la déflagration l'emporte mais, si elle tentait de fuir, les clones enrouleraient leurs notes autour de kunai avant de l'expédier vers cette garce. De son côté, Kyoshiro bondirait en arrière pour prendre un peu de distance avant d'expédier un jet d'eau puissant vers son adversaire, juste après que les trois explosions aient eu lieu, pour l'éjecter en arrière et lui prouver une chose, une seule.

Elle venait de faire chier le mauvais shinobi.






HRP:
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Ma main posée sur le dôme et précédemment séché par la dernière technique de cette soubrette je prête attention à ce qu'elle me dit. Puis-je la croire sur parole ? Après tout je dois bien admettre qu'elle n'est plus en état de faire quoique ce soit. Si c'était le cas je pense que le dôme ne serait plus là depuis un moment. Néanmoins, un serpent sait se faire entendre du plus naïf lorsqu'il s'agit d'éviter la mort. Enfin, je suis partagé entre le fait de la libérer ou bien de la laisser emprisonnée. Faute avouée à moitié pardonnée, non ? Puis, on ne peut lui retirer son charme, elle peut faire une magnifique femme à marier et Père va être ravi si l'on arrive à la convaincre et à la ramener au village pour la faire notre…

Eh merde, je me laisse tenter par les bas-instincts de l'autre éborgné de malheur. Je pense m'être assez donné aujourd'hui et puis il faut avouer qu'il n'est pas encore dans notre nature que d'ôter la vie à quelqu'un. De souvenir nous n'avons jamais ôté la vie à qui que ce soit en ce bas monde, alors nous n'allons pas commencer aujourd'hui. Ne ne sommes pas de ces assassins ayant pris d'assaut la citadelle de Churitsu, loin de là. Nous sommes de fiers ninjas d'Uzushio et rien d'autre, issu d'un clan de couard avec la boule au ventre lorsqu'il s'agit de regarder les plaies parcourant désormais notre corps. Ce combat fut une rude épreuve pour nous et pour la suite je vais te laisser la place cher héritier. J'en ai ma claque de cette journée et j'ai joué mon rôle pour aujourd'hui !




- Yataaaaaaaaaaah ! Bon, on peut conclure un pacte, non ? Tu me dois ton nom car je t'ai vaincu et j'ai dans l'idée de te faire prisonnière pour tenter de convaincre Uzu de te faire mienne. Si tu es une mercenaire, eh bien je suis prêt à payer le prix fort pour que tu deviennes ma femme ! Commences-tu à déblatérer alors que tu t'imagines déjà un mariage politique parfait, mais faut-il encore convaincre les gens de Tetsu de la laisser partir en vie et ça c'est loin d'être une partie de gagnée ! C'est que l'on m'ennuie avec les traditions par chez moi et qu'une femme se doit d'être à mon bras pour que l'on ne m'embête pas. Je ne vais pas te cacher que je préfère de loin la gente masculine, mais tu es à mon goût et ça ne me dérange pas que ton nom soit associé au mien. Une femme de caractère ça vaut de l'or, mais surtout ça ne court pas les rues ! Enfin…

Alors que tu t'apprêtes à dissiper le dôme vous séparant, une silhouette fait son apparition et prend subitement la parole. Qui ose donc perturber ce dialecte nuptiale qui est le tien ? Ah… C'est ce cher Nara qui doit sûrement revenir de la salle à manger. Ont-ils réussi à se sortir du pétrin qui était le leur ? D'ailleurs, tu ne comprends pas tout de ce qu'il te dit… Jouer avec tes sens ? Sommes-nous donc certain de bien apprécier cette soubrette pour ce qu'elle est ou joue t-elle avec nos sens pour nous charmer ? Toi qui as cru pendant quelques instants pouvoir te marier, voila que l'on te sort de ton lit douillé. Laisse moi reprendre les commandes quelques instants.

« Nous avons enfermé ladite soubrette dans notre prison de glace, mais pas sans essuyer quelques ennuis au passage. Les enfants sont en sécurité un peu plus loin et n'attendent que notre signal pour sortir de leur cachette et se faire escorter. Par ailleurs, nous allions la libérer pour en faire notre prisonnière et notre femme sans doute… Si elle abuse de nos sens cela ne nous pose pas de problème du moment qu'elle nous délivre le nom qu'elle nous doit ainsi que son consentement pour les épousailles. », nous voila en train de fusiller du regard notre comparse. « Par ailleurs, n'auriez-vous pas quelques reproches à vous faire chez les indépendants ? Paraît-il qu'un membre du clan Kisho soit coupable d'une sorte de… trahison ? Pour avoir fourni les plans de la citadelle ainsi que de leurs défenses. En étiez-vous informé Nara Shika ? »

Est-ce un ton accusateur que nous employons maintenant ? Jusqu'à preuve du contraire rien n'empêche que tout cela ne soit une mascarade. Notre esprit est troublé par tant de réalités et de vérités sur le monde extérieur. Nous rêvions d'un simple voyage, d'une exploration, mais nous avons été embarqué dans une bataille n'étant pas la notre et au-devant de bien des dangers maintenant. A qui faire confiance ? Nous sommes perdus, tel que nos mains viennent presser notre chevelure à mesure que la douleur s'empare de notre crâne. Être schizophrène présente bien des inconvénients, comme celui de devoir partager son corps avec deux personnalités commençant à se faire front pour savoir laquelle des deux doit prendre les commandes désormais. L'épuisement cause un sentiment de perdition, trouble de la mémoire, trouble de la personnalité… Très emmerdant tout cela.

- Veuillez nous excuser cher Nara… Nous peinons à nous entendre et nous en perdons nos moyens… Ce que nous voulions dire est… saviez-vous qu'il y avait parmi certains clans indépendants… des traîtres à la solde de ces vils individus… ? Que devons-nous faire de cette femme ? Quant aux enfants… ils attendent notre signal pour sortir de leur cachette. Un hululement de hiboux saura les faire sortir et les rassurer, vous comprenez ? De ce fait il faut établir un plan... Pouvez-vous y réfléchir ?

Oui, que faire de cette soubrette ? Car ce n'est pas la fonte de la glace qui fait que le dôme commence à se désagréger, mais bien notre volonté qui agit sur celui-ci. Malheureusement la décision a été prise durant le dialogue précédant l'arrivée de l'indépendant. Un doigt se pose sur nos lèvres alors qu'un clin d'oeil à l'attention du Nara fait son apparition. Une nouvelle fois un clone de glace fait son apparition suite à une série de mudra effectuée. Cette technique sera la dernière car malheureusement le chakra se fait rare dans les environs.

Voilà que nous partons rejoindre les enfants alors que notre double de glace reste avec le Nara afin d'accompagner la soubrette. Le tout étant de la duper pendant que nous, l'original, allons assurer de nouveau la sécurité des enfants. Enfin, avec le peu de moyens qui sont encore à notre disposition nous n'irons sans doute pas bien loin.

Le dôme appartenant au passé, il ne reste plus que le Nara, notre double et la soubrette sur les lieux tandis que plus loin nous simulerons le chant d'un hiboux afin de les faire sortir.


« Alors que proposez-vous ? Rejoindre les enfants afin de les escorter à la salle à manger ? Qu'en est-il de la situation de ce coté-ci d'ailleurs ? », son regard se pose sur la soubrette. « Quant à toi, que dis-tu d'être attachée le temps du trajet ? »

C'est que ce type de clone est peu expressif malheureusement…

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Entre dagues et poisons

La tueuse du Papillon Noir qui avait usurpé les très du maître des lieux vomit du sang, à genoux.
Gravement blessée par les assauts des défenseurs des Chûritsu, ses mains tremblaient, sa vision se faisait trouble. Mais au moins le choc semblait avoir rompu l'emprise ténébreuse de son ennemi atavique.
Sa vie s'enfuyait à travers ses horribles blessures... Mais pas question de reculer. Pour Tetsu ! Ou plutôt, pour le Papillon Noir.
Dans son esprit perclus de douleur, c'était maintenant une affaire personnelle : oublié les nobles samouraïs défendant Baransu qui avait déjà quitté la pièce. Enfuis le puissant shinobi de Konoha qui affrontait l'autre assassin de l'Empire.
Elle voulait la vie du Nara.

Il ne lui restait plus guère de force, autant physique que dans ses réverses de chakra... Elle allait devoir faire vite et frapper fort.
Elle passa en revue ses possibilités. Un vicieux genjutsu ? Non. Elle n'avait plus les réserves de chakra nécessaire pour convoquer une illusions puissante à même de tromper un Nara sur ses gardes... Ce clan honnit avait la réputation d'avoir l'esprit brillant.
Un vil tour de ses techniques secrètes du Papillon Noir ? Même les intellectuels les plus brillant pouvaient se faire manipuler par leurs instinct... Mais hélas, elle avait déjà usé de nombreux de ses entourloupes. Il serait sur ces gardes et hélas ce genre de technique n'étaient que rarement mortelles..
Donc : plus de tromperie ou d’esbroufe. Elle allait régler ça à l'ancienne.

Ramassant son katana, elle chercha son adversaire détesté des yeux.
Brume et poison s'étaient à présent dissipés, la pièce ayant était ouverte à tout vent dans la fuite des Chûritsu et les affrontements.
Oui, là, contre un mur ! Il semblait dans un état aussi pitoyable qu'elle. Parfait !

D'un bond, elle conjura ses dernières forces et se rua vers le chef du clan Nara en poussant un cri de guerre tetsujin.
Après tout, elle était la bâtarde d'un samouraï !
"C-Crèves, sa-sale c-chien ! Burêdosutômu !" beugla la rousse en envoyant un véritable déluge de lames vers Shika.
Elle aurait aimé quelque-chose de plus subtile, car Beniko avait beau connaître l'art de l'épée, comme tous les fiers membres du Papillon Noir, elle se targuait d'occire ses adversaires de manières plus... cérébrale. Mais parfois, la violence sans finesse et les attaques simples avaient aussi du mérite.

De son coté, Kyoshiro affrontait une adversaire redoutable maniant la dague avec une précision mortelle.
La tueuse de l'Empire se glissa sous la garde du jônin aveugle, tranchant avec délectation chair et muscles. Le sang jaillit pour son plus grand plaisir.
Un instant, elle cru avoir remporté le combat, son attaque foudroyante ayant touché le konohajin de plein fouet.
Mais Honami avait sous-estimé la puissance de Kyoshiro et la Volonté du Feu.

Profitant de l'instant de distraction de son adversaire qui se croyait triomphal, l'aveugle invoqua trois clones d'eau, auquel il confia prestement des parchemins explosifs.
Les doubles aqueux du konohajin se jetèrent immédiatement sur la tueuse de l'Empire dans une attaque suicide.

Mais cette fois, c'était l'aveugle qui avait sous-estimé son adversaire. La mercenaire de l'Empire était au moins du niveau d'un excellent jônin.
Il ne lui fallut qu'un instant pour se remettre en garde et décapiter deux clones de ses lames jumelles, les renvoyant au néant.
Par chance, elle n'avait que deux mains et sa vitesse inhumaine avait des limites : le dernier double parvint à se glisser sous sa garde et à se faire sauter avec elle afin d'être sûr qu'elle n'esquiverait pas.

La déflagration projeta la tueuse à terre dans un grognement de douleur, sa robe en partie en flamme malgré l'environnement détrempée par les échanges de techniques Suiton.
D'un geste rageur, elle se débarrassa de son haut fumant, révélant une poitrine bandée. Déjà, elle se dressait lames aux poings, prête à bondir de nouveau pour achever Kyoshiro...
Le dernier clone de l'aveugle se jeta sur elle en essayant de la prendre par surprise afin de l'égorger avec un kunai, mais Honami était déjà prête à le recevoir. Son ouïe acéré lui avait permis d'entendre arrivé la doublure au bruit de ses pas dans les flaques d'eau. Un aller-retour d'acier avec ses dagues et le clone aqueux se retransforma en flaque.
Elle allait maintenant pouvoir s'occuper de leur maître...
Mais c'était sans compter le torrent que lui envoya alors le jônin de Konoha.

De nouveau, Honami fut repoussée et renvoyée à terre, heurtant douloureusement un des murs de la salle à manger dévastée.
Péniblement, elle se redressa péniblement, ses yeux luisant de haine, promettant le meurtre. Elle plongea la main dans une de ses poches, y prélevant une pilule de soldat qu'elle s'empressa d'avaler.
Même avec ce stimulant, le combat ne devait pas s'éterniser. Le ninja de Konoha aurait déjà dû être mort !

"Il est beau, le soi-disant courage de Konoha... On a peur des embrassades de l'Empire, ninja ? Aurais-je était trop entreprenante ?" persifla-t-elle, venimeuse. "Il est temps de finir cette danse, mon mignon... Kiba no Odori !"
D'un bond, elle se rua à l'assaut avec une vitesse stupéfiante, faisant décrire de savantes et mortelles arabesques à ses deux dagues, cherchant la faille pour taillader le jônin de Konoha.
Il fallait espérer que cela suffise à vaincre ce maudit aveugle ! Ses réserves de chakra s'épuisaient drastiquement et elle allait bientôt en être réduite à se battre qu'à la dague !

Un des doubles de Shika parcourait les couloirs de la Citadelle, essayant de rejoindre Lavi et surtout la chambre des héritiers Chûritsu.
Le clone d'ombre beugla un avertissement avec toute la volubilité coutumière de son original.
En tout cas, l'uzujin semblait avoir les choses en mains : le couloir semblait avoir connu un affrontement titanesque, mais les enfants apeurés étaient saufs.
Et un énorme dôme de glace se dressait, enfermant la soubrette aux cheveux roses.

Lavi était plongé en pleine discussion avec sa captive, son coeur influençait par les illusions pernicieuses de la demoiselle.
Cette dernière, derrière son bloc de glace, sourit méchamment en écoutant les propos de l'uzujin. Pigeon.
"Mon nom ? Soit, c'est de bonne guerre. C'est Sakura, pour des raisons évidentes, tu vois... Tu avais deviné, en fait ! " minauta-t-elle amicalement, n'attendant en fait que la dissipation du dôme pour s'échapper et castrer cet impudent. Comment s'était-il présenté, déjà ? Ah oui... "Vu que j'ai échouée, te suivre à Uzushio me semble une bonne idée, Uesugi-san. Et si pour obtenir l'asile je dois me soumettre à un mariage politique... Soit ! Cela protégera votre réputation et vos... préférences. Vous êtes plutôt beau garçon et plus fort que moi, ce qui est rare..."

Dire que si elle avait été en pleine forme, elle en aurait fait son chien !
Mais ces tentatives d'assassinats en série qui avait échouée par manque de chance (tomber sur le Senkage en personne ! Quel manque de bol) lui avait trop coûté. Elle n'avait même plus les réserves de chakra suffisantes pour éclater ce misérable glaçon !

Perturbé par les murmures empoisonnées de la tueuse du Papillon Noir, la schizophrénie de l'uzujin reprenait le dessus, le rendant peu sensible aux avertissements hurlait par le clone du chef des Nara qui approchait.
D'autant plus que la soubrette aux cheveux roses l'avaient parfaitement encouragée, donnant son nom comme demandait et acceptant même les épousailles.
Et elle avait instillé le doute en livrant une terrible vérité.

Lavi avait déjà commencé à désagréger le dôme, libérant ainsi sa future.
Néanmoins, le temps que la glace recule, l'uzujin rendu vaguement méfiant ou intrigué par les propos du faux Nara convoqua un nouveau double arctique de lui-même.
Il en profita pour s'esquiver, rejoignant les héritiers des Chûritsu.

Sakura (c'était malheureusement son vrai nom, qu'elle détestait. Parents sans imagination !) eut la surprise de découvrir non pas un benêt à sa merci, mais deux personnes.
Dont une porté les symboles du clan Nara !
Ni une, ni deux, elle ne resta pas là pour voir si l'uzujin avait réellement succombé à ses charmes. D'un mudra, elle exécuta un prompt kawamiri dès que le dôme se fut assez abaissé.

"La peste soit cette journée maudite !" cracha-t-elle, examinant la situation d'un peu plus loin, à la place d'un morceau de porte défoncée lors de leur bataille. "Un Nara maintenant ! Désolé, Uesugi-kun, finalement je crois que cela ne va pas être possible entre nous !"
La soubrette n'avait plus assez d'énergie pour engager un nouveau combat, surtout contre deux adversaires. Elle peinait déjà à tenir debout et voyait floue.
Elle expédia un kunai décoré d'un parchemin explosif sur le double de glace de Lavi et le Nara, avant de tourner les talons et de s'enfuir à toute jambe vers les étages.
Que les deux autres tueuses du Papillon Noir se débrouillent !


Récapitulatif combat:
         



Feat.
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Légende:

Dans le couloir, ton clone d'ombre arrive à hauteur de Lavi, mais son intervention est trop tardive pour espérer inverser l'action en cours. La soubrette aux cheveux roses, experte en techniques d'illusions, s'extirpe doucement mais sûrement de son cocon de glace après avoir manipulé le jeune chuunin d'Uzushio à sa convenance. Une fois totalement libérée, elle reprend rapidement les choses en main, accrochant un parchemin explosif à chaque kunaï qu'elle lance, un dans la direction du clone de glace, le second dans celle de ta copie, avant de détourner les talons et de prendre la fuite. Armé d'un kunaï et d'un scalpel, le faux Shika hésite une fraction de seconde entre esquiver le lancer, ce qui au regard de sa vitesse devrait être faisable mais risque de lui faire perdre un temps précieux, ou alors accepter sa dissipation pour se donner la possibilité de stopper, ou du moins ralentir l'échappée de l'autre. Il opte finalement pour la seconde solution, ne déviant pas de la trajectoire de l'arme qui vient à sa rencontre pour lancer à la fois le scalpel et le kunaï qu'il tient en mains, le premier visant l'arrière de la cuisse de la soubrette quand le second prend la direction de sa nuque. Il est allé au bout de ce qu'il pouvait faire et accepte avec résignation de disparaître, ce qui arrive au moment où la lame de la soubrette entre en contact avec son corps, en même temps qu'une explosion retentit pour parachever le travail.

A l'intérieur de la salle à manger, la brume est à présent quasiment dissipée, dégageant ainsi ton champ de vision. Sur ta droite, un peu plus au fond , Kyoshiro et une femme à la solde de l'empire qui lui fait face. L'affrontement paraît acharné, les blessures des deux belligérants faisant foi de la rudesse de celui-ci. Devant toi, à quelques mètres, l'épéiste du papillon noir se débat dans son sang. Son katana un peu à l'écart, elle est dans un état au moins aussi pitoyable que le tien. Tout en geignant, elle gratte le sol, en recherche d'appuis pour se remettre debout, animée d'une aversion ancestrale. Tu sais! Mais tu n'as jamais eu idée de l'ampleur de ceci. Aux contours du regard plein de haine avec lequel elle te fusille, tu apprécies un peu mieux la chose. Ta vision se floute et les souvenirs d'un passé pas si lointain vient hanter tes pensées.


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-Dis papa, pourquoi les gens y meurent quand c'est la guerre?

-Parce que la nature de l'être humain est imparfaite et que nous commettons tous des erreurs Shika...tous. Et j'espère qu'un jour ta génération et les suivantes auront l'occasion de ne pas commettre les mêmes.

La main de ton père, délicatement posée sur ton crâne, est empreinte d'une chaleur bienveillante, tandis que sa voix semble clairement émettre du regret. Tu n'es alors âgé que de quatre ans et les mots de ton géniteur tournent dans ta cervelle sans que tu ne comprennes vraiment leur sens véritable.


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Toujours adossé au mur de la salle à manger, tu pousses fort sur tes jambes pour te relever, difficilement. Deux fois, tu manques de glisser mais te rattrapes de justesse en plaquant  ton épaule contre la cloison, jusqu'à ce qu'enfin tu sois de nouveau debout, les bras ballants, un filet de sang serpentant le long de ton bras droit, au bout duquel le kunaï que tu serres entre tes doigts fait office de gouttière. L'hémoglobine finit ainsi sa route au goutte à goutte sur le sol, jusqu'à former une petite flaque rougeâtre. D'un revers de manche, tu essuies les souillures qui couvrent ta figure puis, les yeux mi-clos, tu engages un pas titubant dans la direction de ton adversaire. Au même moment que toi, elle s'est remise sur ses deux jambes et te toise, écumante d'une colère dont tu ne peux sans doute pas jauger toute l'intensité. Tu plonges ton regard dans le sien, comme pour chercher une faille au milieu de tout cet acharnement. Voilà donc ce que les anciens ont généré.


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-Papa, dis c'est qui le papillon noir dont je t'ai entendu parler?

-Quoi? Quand as-tu entendu...hmmpfff...c'est un secret pour les grands Shika! Promets-moi de ne plus jamais prononcer ce nom ici et je t'en prie, essaye de l'oublier!

Tu as sept ans, l'époque des premiers entraînements à la manipulation des ombres. De mémoire, tu n'as jamais revu un air aussi grave que ce jour là sur le visage de ton père. Il détourne d'ailleurs rapidement la conversation alors que tu insistes.


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Deuxième pas vers la kunoïchi, alors même qu'elle ramasse son katana avant de figer à nouveau son regard sur toi, faisant montre de toute son antipathie à ton égard. Peux-tu réellement la blâmer pour cela? Le seigneur est sauf, tout comme Byakuren et Daishi. Du moins sont-ils plus saufs que peu de temps auparavant. Il n'est plus question ici de mission. Plus question de se battre pour l'honneur de Baransu. Il est juste question de revanche à prendre sur un passé qui aura gâché votre avenir, le sien plus particulièrement. Tes yeux s'embuent en la regardant se démener pour passer outre sa douleur. Elle veut son tête à tête, elle va l'avoir. Tu ne peux pas lui refuser. Du coin des lèvres, tu décroches un rictus laborieux. Towa se foutrait bien de ta gueule si elle te voyait combattre au corps à corps, et si tu possèdes quelques techniques d'iroujutsu qui pourraient t'être utiles dans un moment comme celui-ci, tu n'as plus assez de ressources pour les utiliser.


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-Papa...qu'est-ce-que...comment est-ce possible? Pourquoi?

-Je te l'ai dit un jour Shika, nous commettons tous des erreurs...et en tant que leader du clan, il est désormais de ton devoir de ne pas les reproduire.

Tu viens tout juste d'être intronisé à la tête du clan quand tu apprends la vérité. Planté là, au fin-fond des sous-sols de la stèle Nara, tel un roseau, vacillant mais ne rompant pas face aux récit, gravé dans la roche, de votre histoire. La découverte fait l'office d'une véritable bombe. Toi qui a toujours été élevé dans le respect du travail d'équipe, tu ne comprends pas comment une telle chose a pu arriver, mais tu saisis que toute ta vie tu porteras en partie les stigmates d'une culpabilité due à la disparition d'un clan entier. Hommes, femmes, enfants. C'est du moins ce que tu penses à ce moment là.


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Troisième pas. Tu marques une pause dans ton avancée, la respiration haletante après chaque effort effectué. Vous êtes désormais face à face, à quelques mètres l'un de l'autre, les yeux dans les yeux, unis par les entailles qui vous recouvrent le corps, reflets d'un combat qui attend ses derniers assauts. Les battements de ton cœur, d'ordinaire si maîtrisés, deviennent incontrôlables. Une larme parvient à se frayer un chemin et roule contre ta joue alors que tu t'adresses à elle de manière à ce que personne d'autre que vous deux puisse entendre ce que tu lui dis.

-Tu...tu n'es pas responsable...je ne le suis pas non plus...mais même si ça ne changera sans doute rien pour toi, je t'en prie...pour les erreurs du passé, accepte mes excuses...

"C-Crèves, sa-sale c-chien ! Burêdosutômu !"

C'est ce que tu récoltes pour toute réponse, tandis qu'elle rassemble ses dernières forces pour se ruer sur toi en abattant sa lame. Les coups de sabre pleuvent mais tu ne comptes pas lui céder de terrain, chaque coup porté par la furie compliquant l'équilibre de tes appuis. Tu titubes mais continue de faire front, tentant de parer avec ton arme. En vain. Si par chance, plus que par maîtrise, tu parviens à contrer quelques rares coups tranchants, la plupart transpercent ta garde pour te lacérer les chairs. La douleur à l'épaule étant toujours bien vivace, ta main gauche vient au soutien de l'autre tenant le kunaï, afin d'éviter qu'il ne s'échappe malencontreusement. Tu plies genoux mais ne cèdes pas, avant de rassembler les quelques forces encore en ta possession, puis d'élancer tes bras vers son torse.

-Il...il est de notre responsabilité à toi et à moi de...de ne pas reproduire les fautes de nos anciens!!!

Tandis que son dernier coup d'épée vient te caresser douloureusement la cuisse gauche, tu fais fi de la souffrance autant que faire se peut et abats ta lame sur ton ennemi, bien décidé à lui planter dans le cœur pour en finir une bonne fois pour toute.

-Je...je t'en prie, donne...donne-moi ton nom...que les futurs générations de Nara ne l'oublient jamais...

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