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 :: Zone Rp - Le Sekai :: Tempête de lames : le siège de Baransu :: La citadelle Chûritsu Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Dagues et poisons [PV qui se sent chaud, mission rang A]

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Un rictus, juste un rictus froid.

Je vide mes poumons en découpant le visage de l’ennemi en polygones, car c’est comme ça qu’on en apprend le plus. Le tissu imbibé de sueur me colle à la peau tandis que mes deux doigts retournent sur mon fourreau.

Pourquoi s’arrêter alors que la cible est là ? Comme elle l’a toujours été depuis le début ? J’en sais rien, faut croire qu’il me faut souffler et qu’elle souhaite se délecter du faux instant de victoire. Bargh, j’peux pas le lui reprocher, je parie que je ferais la même chose à sa place.

Sauf que je suis pas à sa place. Je me recampe sur mes pieds et utilise mon bras comme support à ma lame dont la pointe est à mi distante parfaite entre nous. Faut que je fasse gaffe à pas trop jouer avec sinon je vais finir par m’éblouir… Mais attend !

Lentement, mais sûrement, je me décale pas à pas sur la gauche, en cercle. Bientôt je m’intercalerai entre elle et le seigneur qui ne saigne plus. J’enjambe le cadavre se vidant sur le tapis pourpre et lavande, les rossignols chantant à chacun de mes mouvement mais se taisant pour l’ennemi. La pièce trop petite retient mon esprit dans la scène présente, m’empêche de diverger, et c’est encore heureux. Encore un peu, un tout petit peu…

La lueur apparaît sur ma lame, je le vois car la luminosité de mon habitacle augmente d’un seul coup. Lentement mes pupilles forment des spirales autour de moi pour cerner où se situe la tâche convoitée, lentement. Pas sur les murs brûlés à mi hauteur, pas sur les peintures et poèmes accrochés au murs, pas sur la table d’érable cernée d’une coupole de fruits renversés ou d’une serviette propre, ni sur les futons accrochés au murs… Sur la deuxième porte de la pièce.

Je la fait valser, et tout va très vite. Ses yeux se ferme alors qu’elle beugle quelque chose d’incompréhensible. Moi, j’accélère, mes genoux craquent et se plient en avant, comme si je m’appuyais dans le vide, le visage à quarante cinq degrés de la futur trouée en deux. J’ai une crampe à la voûte plantaire, merde.

Voile noir, je tombe dans un fracas lourd. Je cherche à reprendre pied car tout mon corps me dit que je suis en suspension dans l’air, l’acier m’empêchant d’avoir conscience d’être appuyé contre… rien. Bordel de pute, qu’est-ce qui se passe.


«-Vous m’avez déçu Capitaine. »

Oh non.

«-Je me disais bien qu’un jour vous viendriez vous rendre à moi. »

Pas ça.

«-Et j’ai juré qu’en ce jour je ferai tout mon possible pour pouvoir vous faire part de ma plus haute déception. »

Je n’ai même plus la force de me relever, mes yeux s’ouvrent devant un voile aussi noir que l’espace interstellaire, sans même me permettre de distinguer quelconque relief. Non, je ne veux pas bouger.

«-Entre traîtrise et incompétence, je ne sais pas quoi commencer. »

Mes muscles se détendent comme dans un dernier effort pour profiter. Profiter avant quoi ? M’en fout, les larmes me montent aux yeux. Je me laisse aller… je crois.

«-Tout ça pour une famille, c’est quand même misérable. Vous, un ennemi, et incapable de vous défaire d’eux en plus ? »

Je… Je vais m’arrêter là je crois. Ma peau s’ouvre pore par pore pour se faire étouffer par le tissu, et mes nerfs se durcissent comme pour m’empêcher de faire quoi que ce soit.
Bordel de dieu, oui. Il a raison, Ashikaga à raison. Je sais que j’ai fait le mal, juste… j’y ai cru. Peut-être y crois-je encore, à cet idéal que je m’éventre à chasser en espérant qu’il me rendre heureux. Peut-être que je n’ai pas de famille à retrouver, où de page à tourner, peut-être. Mais j’ai eu un chef, j’ai eu un honneur, car contrairement à l’avenir le passé lui est figé. Et dire que je pensais pouvoir effacer le certain au profit du probable… Quel con !…


«-Ais-je besoin d’en dire plus ? »

«-Non. »

Je me lève alors et rattrape ma lame. Elle et moi, nous sommes seuls ici, au milieu du néant, néant que j’ai crée. La miséricorde envers elle m’enjoint de ne pas le faire, de ne pas l’utiliser une dernière fois pour ce genre de pratiques. Mais bon, la miséricorde envers moi même m’empêche de faire autre chose de ce choix. La pointe vers mon abdomen, les bras tendus beaucoup trop courts pour prendre la lame par dessus la garde. Mes mains saignent de la tenir par le fil, mais après tout, n’est-ce que ce que j’ai fait depuis le début ?

Je ferme les yeux, j’inspire fort. La noirceur me rentre dans les narines à grande bouffée. J’ai décidé, je m’en vais. J’ai fini ici. Il m’a suffit de seulement quelques mots de mon seul ami sur terre pour pouvoir me planter. Je présume qu’on peut enlever la misère à un homme, mais qu’on n’enlève pas la misère à homme… J’ai vécu dedans, normal que je meure ainsi. Allez… Haut les coeurs.


«-C’est un piège ! Une illusion ! »

J’ai envie d’ignorer, j’ai envie de laisser couler, je le veux. Rien ne pourra plus m’empêcher de… Pourquoi mon coeur se remet-il à battre ? Pourquoi mes poumons se remplissent-ils encore ? Je revis ! AhhhahahahGh. J’étouffe, de l’air ! Je crache mes bronchies.

J’ai l’impression d’être le roi du monde. D’avoir été changé de toutes les façons possibles. Ce nouveau monde s’offre enfin à moi, et c’est plaisant d’enfin me rencontrer./

Je me vomis dans le masque, c’est immonde, mais bizarrement analogue à se passer le visage sous l’eau. Je me relève comme je peux et ouvre les paupières. L’aspect gluant de ces dernières me floute la vue. J’ai l’impression d’être immergé totalement… Merde !

La commode en face de moi est-elle renversé ? Je suis couché, je remonte à ma hauteur, la tête bringuebalant et son centre de gravité déplacé par les fluides gastriques me pourrissant les narines. Merde. Ma lame dans ma main.

Un kunai tiré. NON !

Mes muscles s’imbibent de chakra alors que je coure et fait le bélier. L’épaule de la soubrette me rentre dans le poitrail et je profite de sa petite taille pour lui donner un coup de boule au passage. Le nodachi racle le sol de la jugulaire déjà ouverte de soldat tombé, lui faisant cracher une antépénultième gerbe de sans. Aucun cri heureusement. Seulement l’air de mon matelas bleuté sortant de ses poumons en un cris de surprise. Les éclairs qui faiblissaient auparavant autour de moi recommencent à faire du bruit, parfait.

Un choc bleuté de foudre s’abat sur ma camarade de rixe alors que je passe en mode parade après l’avoir projetée contre un mur d’un coup de pied bien placé. Ses coups de kunaï sans style, précipités, je les pare tous avec ma concentration, comme si la lame disparaissait entre moi et l’ennemi. L’odeur de brûlé commence à se faire sentir.


«-On enlève un homme à la misère, mais jamais la misère à un homme. Certes. »

Encore un coup de kunaï paré dans un flux d’étincelles et un mouvement indiscernable.

«-Encore faut-il que l’homme se laisse faire. »

Récapitulatif:
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Spoiler:

" Vite ! Le Seigneur a disparu ! "

Quel fiasco ! La mission venait à peine de commencer que déjà, l'ennemi frappait un grand coup. La citadelle entière était en état d'alerte. Les soldats déboulaient dans les couloirs sans un mot échangé. L'offensive menée par l'ennemi avait quelque peu chambouler toute l'organisation de notre camp. Au loin, le Senkage pouvait percevoir des indications hasardeuses lâchés par les samouraïs complètement décontenancés en l'absence de leur chef. Les cris résonnaient dans son esprit mais il ne parvenait pas à s'arrêter. La seule chose qui l'obsédait était identifier la source de la détonation.

Il avait un mauvais pressentiment. Bien plus que ça, au fond de lui il savait que son clone était responsable de la première explosion. Sa plus grande crainte était que l'on ait pris le contrôle de son double pour annihiler la descendance Churitsu. D'innombrables soucis allaient arriver sur Uzushio si jamais c'était le cas. Grâce à son ouïe remarquable, il distingua sa signature. Il accéléra le pas pour finalement arriver au bout du couloir. Enfin du moins, de ce qu'il en restait. Busujima était accroupi, tournant le dos au chef d'Uzushio tandis que le clone se contentait d'observer.

Cette scène ne suffit pas à rassurer Tsuri. L'espace d'un instant, il aurait voulu échapper à ses responsabilités. Se rapprochant de ses camarades, la mâchoire serrée, il posa la main sur l'épaule de son clone en fermant les yeux. Inconsciemment, Tsuri avait contré le genjutsu. Le double était désemparé, son récit était quelque peu chaotique. La crispation montait, chose rare chez Tsuri-Sama. Face au récit de son clone, il ne pouvait que secouer la tête, le poing serré à en saigner. Coupant court à la conversation, le Senkage décida de se poser un moment, ordonnant au responsable du bazar dans la pièce, de soigner l'homme de main de Suna. Les mains jointes, le regard empli de haine, il utilisa une technique de méditation rapide qu'Aoshi-Sama, un vieil ami, lui avait apprise. Durant tout ce temps, les protagonistes n'avaient échangé aucun mot.

" Yare-yare .. " dit-il juste après que son clone ait rendu l'âme. " Il semble que je n'y ai pas été de main morte avec vous. Je vous prie de m'excuser de ne pas être venu en personne dès le départ. Cela aurait évité que cela dégénère à ce point. "

Chacune de ses articulations craquèrent lorsqu'il se redressa. Après avoir assimilé la mémoire du Tsuri enragé, l'original semblait capable de retrouver la soubrette maléfique. Cependant ce n'était pas sa priorité. Il exposa son plan à Busujima.

" Il est préférable de s'en tenir au premier plan. Elle a failli à sa mission et, au vu de son tempérament, elle reviendra d'elle même. Ne leur laissons pas imposer leur rythme. Nous allons tous retourner à la salle prévue, rejoindre Kenshin et son escorte. Ainsi que Dame Byakuren. "

Il continuait.

" De plus, étant donné sa maîtrise en poison et en illusion, il vaut mieux ne pas l'affronter seul et tout faire pour l'abattre du premier coup. Espérons qu'elle ne soit pas capable de se soigner et qu'elle ne revienne pas trop vite à la charge. Ça nous permettra de nous occuper du second souci "

Celui que l'on surnommait " Le Médiateur " lâcha un signe de tête prononcé à son camarade de fortune, comme s'il voulait lui faire comprendre qu'ils n'étaient pas au bout de leur surprise. Cependant, Saya commençait à émerger et il ne pouvait pas la faire céder à la panique vu comme elle avait l'air téméraire. Une fois la marche à suivre annoncée, Tsuri hissa la jeune héritière sur le dos de Busujima, pour le ménager du mieux qu'il le pouvait. Ce sentiment de culpabilité le rongeait. Cette peste aux cheveux roses ne s'en sortira pas comme ça.

Récap:
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Entre dagues et poisons

Dans la chambre en ruine de Saya, un miracle avait lieu : non seulement le clone du Senkage avait réussit à repousser l'ennemi, mais  le jônin de Suna, faisant fit de la réputation de cruauté de son Village Caché, s'activait à sauver une gamine.
Non seulement il avait pu stabiliser l'héritière spirituelle des Chûritsu, mais son ninjutsu médicale ressouda ses chairs.
Saya était désormais hors de danger et pourrait être transportée hors de ce champ de bataille. Pour l'instant, la jeune fille encore blessée et sous le choc pavait sombré dans un sommeil réparateur. Les ninja pouvaient maintenir la ramener à sa famille.

Se frayant un chemin entre les maigres patrouilles restantes dans la citadelle qui accouraient suite à l'alarme (et aux explosions tonitruantes), le véritable dirigeant d'Uzushio fini par atteindre la chambre dévastée.
Après avoir dissipé son clone afin d'obtenir une vision claire de la situation, il s'excusa vaguement et commença à soigner le sunajin bien amochée par son héroïsme. Par chance, Meyo était lui aussi formé aux arts ninja de la guérison.

La tueuse de l'Empire avait réussit à s'échapper, mais au final elle avait échoué : Saya était sauve, bien que sans doute un peu traumatisée par l'expérience.
Et Kenshin devait être en sécurité avec sa mère, les autres clones du Senkage et le double monstrueux de Busujima et quelques gardes de la citadelle.
Mais les deux shinobi se doutaient bien que Tetsu n'en resterait pas là. Qui sait combien d'autres assassins se terraient peut être encore dans le bastion des Chûritsu ?
Plus inquiétant encore pour l'uzujin : où était passé Sei ? Le rônin arriverait-il à empêcher une autre tentative d'assassinat ?

Au centre de la citadelle, la salle à manger des Chûritsu s'était transformée en véritable forteresse pour rassembler et protéger la famille dirigeante de Baransu.
Le clone du sunajin moucha Dame Byakuren, ayant remarqué sa nervosité. Elle déploya un magnifique éventail pour masquer ses traits, dardant un regard glacial sur Iguane.
"La dignité n'est jamais mal placée." rétorqua-t-elle d'un ton sec et qui aurait pu geler le vin des coupes luxueuses. "C'est ce qui nous sépare des barbares ou des bêtes."
Vu l'apparence du clone monstrueux de Busujima, l'insulte était plus que sous-entendue... Mais ne voulant pas s’aliéner l'un des défenseurs de sa famille, elle ne poussa pas plus loin, allant rassurer son fils, puis s'enquérir de la situation auprès d'un des gardes.

C'est ce dernier qui fut envoyé répondre aux interrogations du monstre.
Le factotum lui apprit que le passage n'était guère conçut pour le tourisme. Il serait praticable à genoux, et encore ce serait bien difficile pour des gens en armures ou trop massifs. Il y aurait des passages particulièrement pentus. De plus, il fallait aussi disposer de clefs pour déverrouiller des grilles de fer, non seulement pour accéder au passage, mais aussi dans les égouts eux-mêmes : les Chûritsu connaissaient la passion des ninjas et des assassins pour les chemins dérobés, fussent-ils puants et des précautions avait été prise.

Kenshin s'approcha ensuite du clone pour lui proposer une partie, semblant soudain oublieux des tragiques événements alentours. Sa concentration était bonne, voir hors normes, mais après quelques coups, le double animal du sunajin savait qu'il pourrait l'emporter si il se concentrait et jouer sérieusement. La gamin manquait d'expérience.

Dans une autre partie de la citadelle, Otomo, ex-samouraï était présentement occupé à préparer son suicide. Il avait faillit à l'Empereur et devait racheter son honneur par expiation samouraï traditionnelle.
Mais l'imposant nodashi du rônin n'était guère adapté pour ça. Il se rata, s'entaillant les mains et le ventre mais sans touche de points vitaux.
Une nouvelle sensation d'échec consternant s'abattit à nouveau sur le tetsujin déchue. Il pouvait même entendre le raidissement de mépris du Shogun devant ce spectacle pathétique.

Mais l'ex-samouraï s'accrocha à la vie, la douleur et la bile lui éclaircissant l'esprit. Il vomit sous le choc et la puanteur et l'acidité brulant sa gorge le ramenèrent à la réalité. Les insidieux murmures l'accablant de honte cessèrent sous ses hoquets glutineux.
L'épreuve mentale avait lourdement meurtris le rônin, au point d'avoir perturbé sa concentration : le chakra enrobant son armure jusqu'alors étincelante s'était dissipé. Quelques éclairs d'électricité statiques crépitèrent, inoffensifs, avant de disparaître.

Il balaya la scène, incrédule, voyant les derniers défenseurs essayer d'esquiver et de protéger leur Seigneur d'un danger que lui ne voyait pas. Sei beugla à l'illusion, mais trop tard : ses troupes s'étaient fait piège.
L'habile tueuse aux cheveux d'azur ne manqua pas cet instant de flottement et se glissa entre leurs défense, prête à égorger le dirigeant de Baransu.
Otomo réagit à une vitesse normalement impossible pour un homme aussi lourdement engoncé dans le fer. Il réussit à bousculer la tueuse, changeant l'arc fatal de son kunaï. Sei hurla quand la lame lui traça un sillon sanglant à travers la mâchoire. Il garderait sans doute une cicatrice, mais il était en vie et furieux.
La tetsujin grogna de colère, repoussée par un coup de pied de l'ex-samouraï.
Le chef des Chûritsu porta à l'instinct un coup de katana, mais la soubrette avait souplement accompagnée la charge brutale d'Otomo et il la rata.

Le rônin, tout à son devoir, dressa aussitôt une muraille d'acier entre Sei et la tueuse aux cheveux bleus, usant au mieux de son entrainement militaire, même si son titanesque nodashi s’avérait fort peu pratique pour les combat de couloir. Elle cracha et siffla quelques insultes alors que ses attaques s'avéraient désormais totalement vaines, mais les coups du rônin ne portèrent pas plus.
Sei, la joue et le bras en sang se relevait en position de combat derrière Otomo, guettant une occasion d'aider l'ex-tetsujin.
Les autres samouraï de la citadelle sortirent de leur torpeur et s'attaquèrent eux aussi à la tueuse, la prenant à revers.
Comprenant qu'elle ne pourrait survivre longtemps face à autant de lame, la meurtrière en puissance composant promptement un mudra.

A la grande horreur d'un samouraï Chûritsu, le coup parfait qui allait embrocher l'assassin qui avait attenté à la vie de son maître et lui apporter la gloire ne traversa que le corps déjà défunt d'un de ses amis.
La soubrette réapparut plus loin dans le couloir, essoufflée. Ses forces vives et son énergie s'épuisait. Elle allait échouer... Mais ce n'était que partie remise !
A la vitesse d'un serpent, elle sortit un parchemin de stockage, alors que l'escorte vengeresse de Sei la chargeait, gênant du coup Otomo.

Du rouleau, la tueuse de l'Empire tira une énorme boule bardé de pointe qu'elle envoya par dessus la troupe.
Les yeux du rônin s'écarquillèrent sous son masque souillé. Un explosif ! La salope bleutée formait déjà le mudra du serpent !
Les gardes de Sei étaient probablement condamnés, à moins que la chance et leur armure ne les sauvent de l'explosion et des shrapnels.
La soubrette allait aussi profiter de l'explosion pour fuir !

Récapitulatif combat:
         

Feat.
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Nous débarquons dans la salle commune.
Saya dans mes bras, masquant tant bien que mal ma fatigue alors que la porte s'ouvre sur tout le reste de l'assemblée, je me force à sourire malgré mes traits quelques peu marqués par la fatigue. Je donne dans les tons chauds, ne cherchant pas à cacher que j'ai pris cher mais que ce n'est pas si grave que ça. Que je peux toujours marcher même alourdi d'une gamine.
Intérieurement, je dirais bien "zut" au Senkage pour m'avoir dégommé avec une onde sonique, mais il a fait bouclier par la suite et sans lui je serais dans un piteux état, sans compter que Saya ne serait probablement plus de ce monde.

-A la fin de tout ça, vous devriez refaire sa chambre. Iguane lève la tête de sa partie de Shogi, avec sa mine de vieillard constipé qui trahit une concentration intense.

En me voyant, mon clone fait les yeux ronds puis a un rictus en comprenant que j'ai pris tarif aujourd'hui. Il me fait signe d'approcher une fois que j'ai terminé avec Saya ; je la confie à un samouraï et sa mère, en leur donnant pour consigne de l'allonger quelque part et de vérifier sa température et son état sur une base régulière, le temps que je récupère un petit peu de ce qui vient de m'arriver.
Parce que, quand même, la on commence sérieusement à approcher ce qu'on peut qualifier de "journée de merde". Je me suis pris des frappes à rendre sourd des éléphants, des bulles de vide, un samouraï qui devait faire deux fois mon poids et la, je suis sûr que je vais me prendre les sarcasmes de quelqu'un.
Je me pose à côté d'Iguane, il me détaille ce qui a été entendu, je regarde brièvement la partie avant de comprendre que Kenshin va passer un sale moment face à mon double. Puis vais m'échouer à côté de Saya, je m'assois contre le mur et porte une main à mes côtes ; j'ai mal, pas au point de ne pas pouvoir bouger, mais rester immobile quelques instants me fera le plus grand bien. Sans compter que j'ai l'excuse de surveiller les signes vitaux de la gamine ; d'ailleurs elle est... Belle j'imagine?
Enfin, je dis ça, c'est en présumant une certaine beauté quand elle est en forme et maquillée. La, à moitié ensanglantée et avec sans doutes encore le corps en état de choc, elle ne ressemble à rien pour une demoiselle de son rang.
Je me plie sous l'effet de la douleur, ça fait mal putain.
Je vérifie l'état de Saya au passage avant d'avoir un petit dialogue de regard avec Iguane.

Ne détruit pas trop le gamin.
-Je sais.
Je mime un mudra. Tu veux que je vérifie ses capacités?
-Oui.


Je ramène les genoux vers ma poitrine et pose la tête sur mes bras, je ferme les yeux, vachement diminué par ce premier affrontement. Il faut que je me repose sinon je ne vais jamais être d'attaque pour la suite, même pas besoin de regagner du chakra, comme si c'était possible avec Iguane dans les parages, j'ai juste besoin d'un instant de vide pour être un peu plus alerte...

***
J'insiste un peu auprès du garde pour savoir où sont les clefs des grilles, histoire que si la situation tourne mal nous puissions déguerpir. Ou au contraire, que si quelqu'un passe par la, nous sachions qui est responsable de ça s'il n'y a aucune trace d'effraction. Je n'exclus pas la possibilité d'un infiltrer de longue date dans le château.
Un agent dormant. Puis mon original rentre, dans un salle état.
La prochaine fois que Takeshi doit quitter cette salle, je viens avec lui. C'est quand même mon original, je ne vais pas laisser le principal propriétaire de notre corps se faire moucher par une salope en soubrette.
Je porte mon regard sur le jeu, Kenshin, je vais le soulever comme une petite pute, puis je m'en vais déglinguer son armée avec à peu près autant de force que je carambolerai la soubrette si j'en avais l'occasion. Mais selon "Takechou", pour citer celle qui nous fend le cœur à chaque fois que nous pensons à elle, je dois aussi m'assurer que le marmot ne sera pas un poids mort si... Si quoi d'ailleurs? Nan... Ne me dites pas par tout le Kami, le Shinigami et le saint Kazekage qu'il veut faire fuir les gosses par les égouts si ça tourne au vinaigre, quand même pas.
Enfin, j'imagine qu'elle aurait fait la même chose pour nous. Vu ce qu'elle a fait, elle n'aurait pas rechigné à nous traîner à moitié mort dans les égouts.

-Quel talent Kenshin. Je brise la pointe de son assaut en rappelant une pièce qui semblait inutile jusque alors. La situation se bloque en ma faveur pour quelques tours.Tu as du talent pour ton âge. Je jette un oeil à Saya, ce n'est pas innocent, j'ai envie de voir si le fait de voir sa soeur dans cet état peut le mettre dans un état désastreux (comprendre un incapable de fuir ou de combattre, la catatonie quoi). Une fois que la partie sera finie, va voir Takeshi s'il n'est pas trop fatigué. Il joue bien et différent de moi, ça te donnera d'autres horizons tactiques à explorer. Sans compter que ta sœur sera sans doutes heureuse de te voir à ses côtés quand elle se réveillera. Moi j'irai voir du côté du cellier, si ça ne te dérange pas bien sûr.

Rapport de situation :
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«-Par pitié Hiro, j’espère que tu m’en veux pas »

«-Crève… en enfer… espèce d’ordu... »

Un dernier murmure quitte ses lèvres et fait vaciller ses moustaches finement taillées, néanmoins saccagées de sang et de salive, comme de l’écume sur le rivage.

La haine, la haine comme dernier sentiment sorti de la bouche de cet homme transpercé accidentellement par son ami, son camarade, son pilier d’appui dans cet instant singulier, probablement un des plus terribles qu’il soit possible de vivre dans ce monde de merde.
Combien de mes amis sont déjà morts comme ça ? Beaucoup trop, beaucoup trop pour que je puisse dire si oui ou non il est une bonne chose de voir sa vésicule biliaire beugler en coeur avec la rage alors que notre corps prend une retraite anticipée. Que pense-t-il ? Est-il en train de regretter ? Rien, pas même une lueur dans se yeux alors qu’il tombe sur le sol. Pense-t-il encore ? Si ça se trouve, les morts voient et vivent, pensent encore, pendant un certain temps avant de réellement monter au ciel.
Et nous on leur ferme les yeux, comme si on les privait de leur propre fin, comme si on coupait court à leurs derniers moments parmi nous.

J’espère que ma famille aura pu profiter des fleurs avant d’aller rejoindre le ciel.

Je me retourne, et le vomi dans mon masque fuite sur le parquet lissé par les semelles de bois. Encore debout qu’ils disaient, encore vaillant qu’il faut être. Haha, moi, vaillant, mon cul sur la commode. Je me met à courir en direction de la nouvelle position de la soubrette.

Je ferme les yeux et me concentre sur mon chakra. J’ai encore mal au fond, et la meurtrissure des sentiments sont les plus dures à recoudre. Mon coeur bat beaucoup trop fort, et mes poumons s’effritent chaque seconde qui passe. Rien, plus rien qu’un flot de chakra tarit sur ma cuirasse. J’essaie de l’allumer, en vain. Seuls des claquements se font à l’extérieur, avec quelques étincelles fugaces, signe de manque de carburant.

Les genoux craquent, et les muscles développent une nouvelle force unique alors que je me baisse, que mon poitrail de fer vient taper sur mes genoux et que je plaque la main chaude de sang sur le heaume congelé de mon armure pour éviter l’énorme sphère piégée qui roule dans la pièce, comme un signe latent de mort et de destruction. Mes yeux s’alignent à nouveau en face des trous et des jointures de mon attirail alors que je tend la lame devant moi.

La salope, les mudras de déclenchement.

J’suis ptèt pas né chez les shinobis, mais j’ai un honneur, un cerveau et des réflexes. Faim aussi, j’ai incroyablement faim. J’ai gerbé tout ce que j’avais dans le corps au point d’avoir des crampes, pire que la tasse de Konoha. La dernière fois que j’ai eu faim comme ça c’était quand… Je sais plus. Je fout de la foudre sur mon sabre en puisant dans mes dernières forces, mon estomac en rut s’amusant à me beugler que contrairement au messie je ne change pas l’air en raiton.


«-J’ai dit non, connasse. »

La lame cogne contre son corps et son visage se crispe comme si son rectum n’y croyait plus. A force de bouffer du riz on finit forcément coincée, si bien que l’énergie de son transit se matérialisé en gerbe de feu qui naît au creux de ses mains de poupée. Eh ouais salope, on fait mumuse avec ses doigts en oubliant que l’Empire préfère les solutions concrètes aux paraphrases de ses connards de ninjas.

Ses mains se délient alors. Plus rapides que l’éclair. Hoho. J’ai réellement faim.

J’avale alors, et cumule, les derniers mètres qui me séparent d’elle et lui enfonce un magnifique coup de boule option respect d’autrui dans les molaire. Je crois que je vais me péter le dos à me baisser aussi bas, il n’empêche que comme toujours, je trouve le moyen d’ouvrir ma gueule.


«-ÉLOIGNEZ LE SEIGNEUR DE LA SPHÈRE ! PLANQUEZ-LE !

ET FOUTEZ MOI CETTE MERDE DEHORS, PLUS VITE QUE ÇA! »


Faut tout leur dire. Pas étonnant que c’est l’Empire qui est à Tetsu et non l’inverse.

Une impulsion électrique autour de moi.

On est parti.


Récapitulatif:
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Entre dagues et poisons

L'arrivée du sunajin et de son précieux fardeau mit en émoi la salle à manger.
Immédiatement sa mère et les samouraïs se ruèrent vers la petite blessée. Dame Byakuren darda un regard glacée sur les deux shinobis qui étaient sensé préserver sa famille.
Mais elle ne dit rien : sa fille était en vie et même si elle brûlait du désir d'agonir d'injure ces protecteurs incompétents, au moins ils tentaient de la soigner.

Evidemment, avec cette distraction, la partie de shogi tourna court. Kenshin, déconcentré, perdit contre le clone et craignant pour la vie de sa sœur n'écouta pas vraiment les compliments de ce dernier.
Le gamin était grisâtre : non seulement il était épouvanté par l'état de sa très chère sœur, mais il réalisait aussi que peut être, c'était vers lui que se tournerait les Chûritsu s'il arrivait malheurs à son père.
Jusqu'ici, ce n'avait été qu'une idée lointaine. "Un jour", il hériterait de la direction du clan (même si Saya était à ses yeux bien plus dignes de cette charge que lui). "Un jour", quand il serait adulte, voire vieux. Quand il saurait, quand il aurait été formé...
Mais maintenant, ce jour lointain pouvait brutalement se changer en heure, voire en minute. Kenshin était au bord de la panique, contemplant son impuissance face aux blessures de sa sœur.

Dans la salle de banquet, transformé en forteresse dans la forteresse, le Senkage décida d'envoyer ses clones aux nouvelles dans la citadelle.
Il était inquiet pour le général des Chûritsu : il était possible que Tetsu ai lancé une attaque simultanée sur la majorité des dirigeants du clan et Otomo semblait fort tarder pour ramener Sei...
Lui-même était... perturbé.
Se passant une main lasse sur le visage, il se coula discrétement vers Busujima pour lui murmurer à l'oreille.
"Le poison... La technique que la soubrette au cheveux roses à utiliser..." marmonna-t-il, l'air de souffrir ou plutôt... de se contenir. "Elle m'affecte encore. Je crains de... déraper à nouveau. Je vais donc aller traquer cette peste et défendre le bastion de loin. Si jamais je devais à nouveau sombrer et m'en prendre à vous et à la famille Chûritsu. Uzushio en porterait le blâme. C'est trop risqué : je vous confie les choses ici. Je vous enverrais des renforts si je trouve des shinobis un poil compétent."

Alors qu'il s'apprêtait à sortir pour traquer la tueuse aux cheveux roses, un afflux de souvenir arrêta le Senkage.
"Otomo à des ennuis. Il se bat. Quelque-chose à détruit mon clone, qui allait vers la salle du conseil." informa-t-il le sunajin et son double monstrueux.
"Mais par contre, avant ça il a croisé dans les couloirs le chef du clan Nara et l'a brièvement informé de la situation. Un Maître des Ombres sera sans doute fort utile pour arrêter des assassins..."
Sentant la rage et la colère issue des restes de la technique de la soubrette s'amplifier encore, il se hâta hors de la salle.
Cette maudite technique... Oui, c'est ça... L'utilisation du Kage Bunshin l'avait d'une manière ou d'une autre amplifié... Le retour de la mémoire du clone lui avait empoisonné l'esprit !

Voyant arrivé la sphère explosive, Otomo se rua en avant pour tenter d'interrompre son déclenchement. Il était d'une incroyable vivacité pour un homme en armure lourde encore sous le contrecoup d'un ignoble choc mental.
Il aurait sans doute pû interrompre le simple mudra du serpent nécessaire à l'explosion dans des conditions normales.
Si il n'y avait pas eut les autres samouraïs Chûritsu qui combattaient (vainement) la tueuse aux cheveux bleus, eux aussi tout aussi engoncé dans leurs armures. Les envoyer bouler en chargeant la soubrette lui coûta une précieuse seconde.
Une de trop.
La tetsujin railleuse acheva son mudra et l'enfer se déchaina dans le couloir. Malgré le kunai qu'elle reçut dans la jambe et qui explosa lui aussi, elle sourit.

Mais les cris d'Otomo avait eut moins l'avantage de prévenir les survivants de la garde de Sei.
L'un d'eux, recommandant déjà son âme auprès de ses ancêtres, s'était jeté sur l'explosif, alors qu'un autre jetait à terre son Seigneur et faisait rempart de son corps.
Ils furent hacher menu par l'explosion titanesque, mais sauvèrent ainsi la vie du maître de Baransu, tout comme l'apparition soudaine (bien que fort brève) d'un rempart de rocs invoqué par le Nara qui arrivait.
Ce dernier resta cependant à terre, sonné et blessé par le choc de la déflagration titanesque.
Un shrapnel décapita un clone du Senkage qui montait les escaliers.

La mitraille et les flammes s'abattirent sur le dos d'Otomo et sur la soubrette qui hurla, elle aussi en partit touchée par sa propre attaque.
La technique du rônin l'avait en effet empêché d'effectuer le nouveau kawamiri qu'elle préparait.
Et sa cible était encore en vie ! Un mur de terre était soudain apparut et bien que balayé par l'explosion, il en avait atténué les effets.
Une main d'ombre avait aussi jaillit de nulle part s'enroulant vivement autour de l'ex-samouraï, interceptant certains débris et lames enflammées.
Et l'autre brutasse lui tapait dessus avec son imposant nodashi ! Une chance que cela ne soit pas une véritable arme d'intérieur.
"Seinaru Nioi !" souffla-t-elle en direction de l'imposant ex-samouraï. "J'ai manqué à ma mission et je suis vaincue. Je ne suis plus un danger, je vais me retirer pour informer mes maîtres de mon honteux échec. Je me ferais ensuite sepukku pour expier ma faute. J'ai reconnu en vous un formidable guerrier qui a porté haut nos couleurs. Il est inutile de verser plus de sang… Vous allez me laisser partir..."
Aux yeux d'Otomo, ce n'était plus une impitoyable tueuse qu'il avait devant lui, mais une faible femme, désespérée, honteuse et vaincu... Elle respirait littéralement l’honnêteté.

Récapitulatif combat:
         

Feat.
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-Woooh...votre stock d'armes est de toute beauté...les kunaïs là, c'est quoi cette pierre verte incrustée à leur extrémité ? Du jade ? De l'émeraude ? Non je demande parce que c'est pas le même prix pour les deux en théorie...personnellement je ne suis pas un grand fan du jade...par contre l'émeraude, ça, ça me fait vibrer de tout mon être dès que j'en touche une. Est-ce-que vous savez que chaque personne ressent des émotions différentes en fonction de la pierre qu'il tient en main ? Moi c'est l'émeraude qui m'apaise, me fais du bien...ma mère c'est l'améthyste. Tout dépend de nos chakras intérieurs paraît-il...bon après, c'est vrai que tout le monde ne croit pas à ces trucs là en même temps. Vos shurikens là, je dois admettre qu'ils sont magnifiques eux aussi...par contre j'aime pas les shurikens. A dire vrai je n'aime pas du tout leur préhension, si tu fais pas gaffes, une fois sur deux tu te plantes un doigt sur une des branches...d'après vous lequel des deux fait le plus mal ? Lequel à la portance la plus effective ? Y a un type comme ça qui s'est pointé un jour à Inari pour vendre ses armes. Forcément, pour nous prouver la qualité de celles-ci, il a testé devant nous...cet abruti n'a pas trouvé mieux à faire que de blesser un cerf...je vous laisse imaginer la suite, il a passé un sale quart...

Un mouvement, puis deux, puis plusieurs. Affolés ! Désordonnés ! Autour de toi les visages ont changés, l'allégresse précédente ayant cédée la place à la peur et à l'incompréhension. Tous s'agitent de manière désorganisée, paralysés par la soudaineté de la situation.

Et merde. A quoi bon s'accorder quelques jours de repos avec le mot détente pour leitmotiv si c'est pour se retrouver au milieu d'un bordel tel que celui-ci. A la base tu n'es à Baransu que pour dépenser les derniers ryos acquis à la sueur de ton front au cours de ces huit dernières années, et en fin de compte, te voilà embarqué dans une aventure dont tu te serais bien passé. Au milieu de l'agitation, tu saisis quelques bribes d'explications. Tetsu...invasion...protéger...et d'autres encore. Tetsu a investi la ville, bloquant les accès pour s'adonner librement  à un jeu de massacre ayant probablement pour but de réduire au silence la seigneurie du coin en éliminant au passage un maximum de ceux qu'ils considèrent comme des cancrelats nuisibles à leurs envies de conquêtes et de pouvoirs. La panique s'empare de la ville entière tandis que le seigneur Churitsu, plus haut dignitaire de l'endroit, pare au plus pressé en réunissant ses troupes puis en distribuant à la volée une poignée de missions rédigées en urgence.

Si tu penches en première intention vers une tentative d'évasion discrète, tu juges rapidement l'entreprise trop périlleuse pour être tentée. Sans compter que si Tetsu décide de s'attaquer à Baransu, pas sûr que ses ambitions se limitent à cette région. Or, plus au sud, il y a Inari, ainsi que ton clan, pour lequel tu t'es porté garant d'une sérénité préservée. Bien que tu ais du mal à canaliser l'ensemble de tes réflexions, toutes te mènent à la même conclusion. Plus le choix, tu vas devoir t'impliquer. Tu te renseignes sur les différentes missions engagées et récupères finalement le parchemin de mission relatif à l'une d'entre elles, ciblant plus précisément la protection du seigneur et sa famille. Nul doute que s'ils tombent, la cité est foutue.

D'un pas alerte, tu prends la direction de la citadelle, essayant de ne négliger aucun détail en observant les alentours. L'action te demande un effort considérable, tes pupilles ayant des envies vagabondes difficilement contrôlables. Pour palier à cette hyper-activité qui te caractérise, tu dénoues la blague à tabac placée à ta ceinture, en extrait une feuille à rouler et une bonne dose de salvia divinorum que tu incorpores au morceau de papier avant de refermer ce dernier autour de l'herbe, un coup de langue précis se chargeant de sceller l'ensemble. Tu glisses la tige entre tes lèvres avant de reproduire cinq fois supplémentaires le même schéma, rangeant les cigarettes ainsi roulées dans le fond de la blague. Tu sors une allumette de sa boîte, la craques et fumes sans modération la plante, espérant ressentir le plus rapidement possible les effets apaisant qu'elle te procure. Hors de question de te laisser aller à tes déconcentrations dans une telle situation. Tu dois te canaliser, et garder toutes tes forces vives pour ce qui t'attend !

Tu ne tardes pas à apercevoir l'entrée de la citadelle, en même temps que la garnison qui en protège l'entrée.Seul les personnes munies du parchemin sont autorisées à pénétrer à l'intérieur, les autres étant refoulées de manière plus ou moins violente. Écrasant ton mégot sous ton pied avant de le jeter dans le cendrier portable prévu à cet effet, tu sors ton parchemin et l'agite nonchalamment devant le visage du garde qui prend en charge ta fouille et ton interrogatoire. Après plusieurs secondes, il te laisse entrer. Pas pressés les gars! Tu t'avances dans le hall et reluques les forces en présence. Tu reconnais immédiatement le senkage. Pas que tu l'ais rencontré directement, mais tu as pu apprécier sa figurine, en exposition sur un étal lors d'un marché d'hiver, pendant ton passage à Uzushio. Tu notes également avec surprise la présence d'un type aux allures de samouraï ainsi que celles d'un sunajin et de quelques autres ninjas sans doute en quête d'héroïsme.

Les trois cités plus haut forment rapidement un trio à part en se mettant à l'écart du reste de la troupe pour échanger quelques mots que tu ne peux discerner, avant qu'ils ne disparaissent à l'angle d'un couloir menant aux appartements familiaux. Après t'être enquis de la situation avec le plus de minutie possible, tu proposes de ton côté de garder un œil averti sur l'extérieur de la demeure, en patrouillant autour de celle-ci pour empêcher au mieux toute intrusion intempestive. Un kunaï dans la main, tu t'empresses d'allumer une seconde cigarette de sauge des devins tout en commençant ta déambulation.
Il ne faut pas longtemps pour que tu décides de changer de cap. Une explosion incommensurable retentit peu après, faisant voler en éclat tout un pan de l'édifice, tandis qu'une femme aux cheveux roses s'extirpe difficilement des décombres avant de prendre la fuite. Quelque chose est en train de se tramer là haut et l'heure n'est plus à la ronde.

Deux possibilités s'offrent à toi. Tenter de poursuivre la soubrette qui n'est assurément pas nette ou te rendre à l'endroit d'où provient toute cette agitation, afin de te rendre compte de l'état des personnes à protéger, tes connaissances en Iroujutsu pouvant s'avérer utiles en cas de blessés. Après un bref instant de réflexion, tu te rues au plus vite à l'intérieur de la citadelle, la clope au bec et le kunaï à la main, profitant de la course pour accrocher un parchemin explosif à ton arme de jet.
Tu parcours les couloirs à vive allure jusqu'à ce que tes pas te guident à un corridor marqué des traces d'une agitation récente. Une odeur que tu ne connais que trop bien et que tu essayes d'esquiver depuis peu se répend dans l'air. Une odeur de mort. Tu ne sembles pas être le seul à t'inquiéter de l'ampleur des dégâts puisque tu croises là le senkage qui t'informe rapidement sur ce qu'il sait de la situation. Il ne faut pas longtemps pour que tu parviennes sur les lieux du combat. Le chaos y règne. Un beuglement marqué du sceau de l'urgence s'élève.

-ÉLOIGNEZ LE SEIGNEUR DE LA SPHÈRE ! PLANQUEZ-LE !

Quelques mètres devant toi, le seigneur churitsu apparaît blessé pendant que quelques uns de ses gardes réagissent à l'avertissement en se jetant sur leur chef pour le protéger en faisant don de leurs propres corps. Un peu plus loin devant encore, le type au allures de samouraï n'est apparemment pas au mieux de sa forme et fait face à une autre soubrette, aux cheveux bleus celle-ci. Les deux sont au corps à corps. Ils n'ont pas l'air de s'échanger des amabilités, le sabre de l'homme se dirigeant vers son opposante pendant que cette dernière compose des mudras probablement destinés à activer la sphère placée au milieu de l'arène mortuaire. Tu sais que tu n'as que quelques secondes pour agir au mieux de tes capacités, sans certitudes quant à la réussite de ton entreprise.

Le kunaï toujours en main, tu l'expédies vers la femme en visant clairement sa cuisse droite, puis après avoir mémorisé le plus précisément possible la situation spatiale du samouraï, tu t'agenouilles à côté de Sei en te positionnant d'une manière qui te permettras, tu l'espères, de toi aussi profiter de la protection de la garde rapprochée, puis invoques un rempart de terre qui s'extrait du sol pour venir protéger le seigneur et t'offrir un abri supplémentaire. Pourvu que ce soit suffisamment solide pour limiter les dégâts découlant de la suite. Si ton temps d'action est compté, la vie du samouraï l'est aussi, et quitte à échouer, autant tenter l'impossible dans la fraction de seconde impartie. Après avoir composé une série de mudras rapides, tu fais appel à ta mémoire des positions de chacun dans l'espace actuel alors qu'une main d'ombre gigantesque jaillit du sol, s'étirant jusqu'à l'homme au sabre afin de l'envelopper dans le but de le protéger de la déflagration. Ça craint tout de même, qu'est ce qu'il t'a pris de venir te foutre dans ce merdier !

Spoiler:
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Le diagnostic de Saya est pour le moins... Navrant.
Je savais que les dégâts avaient été amortis, mais j'aurais espéré mieux ; plusieurs côtes cassées, les muscles respiratoires en mauvais état, quelques hémorragies internes d'amplitude très mineure (des bleus quoi), une certaine perte de sang. Elle vivra, mais elle risque de rester inconsciente un bon bout de temps si je la laisse comme ça.
Ce qui est quand même dramatique quand il y a des tueurs à tout les coins de rue, on ne va pas se le cacher, surtout face à l'Empire de Tetsu qui ne reculera devant rien pour briser le moral des troupes. Violer une gamine inconsciente ils en sont bien capables. Les fils de putes!
Je siffle Iguane qui rapplique illico alors que le gosse du seigneur semble au bord de la crise d'angoisse, mais j'ai besoin d'une autre paire de mains pour soigner Saya en vitesse ; le temps joue contre nous, il est impératif de remettre la gamine d'aplomb avant que les choses ne tournent au vinaigre, quitte à ce que je finisse comme une loque.

-Iguane, tu te charges des ecchymoses, je ressoude les côtes et le reste.
-Profite en pour lui raccommoder l'h...
-Ses intestins vont bien merci. Suis-je obligé de glisser par dessus sa phrase. Mon clone et moi échangeons un regard. Il ne s'est rien passé dans la chambre de Saya. Iguane sourit. Connard.
-C'est toujours un plaisir.

Mon double reptilien finit très vite de soigner les dégâts légers sur l'héritière potentielle alors que je reforme correctement ses côtes.
Enfin, ça c'est ce qu'un apprenti iryonin dirait. C'est pour les gens médiocres que de ressouder manuellement des côtes.
En réalité je suis en train d'appliquer une méthode très courante chez les urgentistes du désert, quand il s'agit de réparer cinq gus qui sont en puzzle à même le sol après une escarmouche face aux Kaigans qui a très mal tourné ; j'applique une image mentale de ma cage thoracique sur celle de Saya et reforme tout à mon image.
Evidemment j'ajuste un peu et ne refait pas tout, les parents Churitsu ne seraient pas très content que leur fille gagne plusieurs centimètres sans crier gare.
Ce qui me laisse d'ailleurs dans un sale état à la fin de tout ça, je baille aux corneilles et me repose contre un mur, alors que Iguane se relève victorieux, très fier d'avoir fait de la figuration dans cet acte médical. Je lui fais un bref topo de ce qui s'est passé dans les quartiers de Saya, ce qui le stimule un peu plus, il a un sourire de carnivore.

-Parfait. Je reviens, je vais voir du côté de sa chambre alors. J'ai la dalle! Sur les deux samouraïs qui y sont restés, il doit bien avoir de quoi récupérer un peu d'énergie.

Moi je sais surtout ce qu'il l'intéresse ; je lui ai dit que c'était la soubrette aux cheveux roses qui avait commandité le viol de Saya et qui avait tenté de la tuer. Toute ma solde qu'il va essayer de se la taper.
Iguane quitte la salle en me laissant une dernière consigne.

-Si mémo-transfert et que je reviens, tu me butes. Sinon, quinze. La bonne réponse à avoir sera donc quinze s'il devait revenir.

C'est un protocole pour identifier ceux de notre faction quand on est de garde la nuit ; on convient d'une somme à atteindre, la sentinelle hurle un chiffre, puis l'autre doit en répondre un autre de façon à atteindre la somme convenue.
Six et neuf, huit et sept, un et quatorze, ce genre d'addition quoi.

-Joue avec Kenshin. Il est doué. Je soupire.

J'imagine que la journée d'un Sunajin ne se termine jamais.
Je me traîne jusqu'à Kenshin qui... Est dans un sale état mentalement parlant.

-Hey, ne t'en fais pas pour elle ça va aller, j'ai vu et j'ai soigné pire. Elle devrait reprendre ses esprits d'ici peu. J'imagine que c'est la première fois que tu vis ce genre de truc non?C'est un peu la même pour moi la.

J'avais bien participé à quelques simulations de siège en tant que défenseur et attaquant, dans des vieux avants postes ou villages abandonnés aux alentours de suna. Mais jamais quelque chose d'aussi poussé que le siège de Baransu évidemment.

Rapport de situation :
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Le temps d’une course, il peut s’en passer des choses. On a le temps d’apercevoir les lames du parquet défiler sous soi, les peintures sur les murs entachés de vermeille fuir sur les côtés du heaume dans un dernier élan pour retrouver leur liberté loin du combat. À la longue on a l’habitude de voir le terrain défiler. Mais je dois avouer que cette fois là c’est un peu différent. Probablement parce que pour une fois j’ai un sac de viande un peu plus précieux que la moyenne à défendre, et que les tas qui sont censés faire mon boulot me gênent pour atteindre la salope qui vient tout perturber.

Sincèrement, ça aurait pu être une super journée. La fenêtre derrière l’assassin qui dessine sa silhouette en ombres chinoises laisse voir malgré le papier de ris tamisant un soleil cuisant dehors, entre deux nuages. Ouais, bon, il pleut, il n’empêche que j’aime bien la pluie moi. Il fait frais, on entend une musique délicate de petits tapotements sur la carlingue alors qu’on marche dans les rangs, en attente d’une affectation. La météo est un des seuls trucs qui n’a pas changé depuis le début de mes emmerdes. Juste que maintenant je marche seul.

Enfin, j’aimerais marcher seul, car là les sacs à merde me font chier.


«-Bougez votre cul ! »

Trop tard, le genoux de fer de ma cuirasse vient enfoncer un plexus par ici tandis qu’un coude vient dégommer une nuque alliée. Bilan, j’ai le temps d’avec la vitesse accumulée de me sentir décoller du sol, d’apprécier une bonne bouffée de lumière lorsque je passe dans l‘entrebâillement des carreaux, de sentir ma main glisser le long de ma lame qui vient heurter le parquet. Gros plan sur les mains de la cible, je ferme naturellement les yeux lorsque le haut de mon crâne vient se coller contre sa poitrine et que tout mon corps s’affaisse verticalement sur un matelas de chair et d’os encore vivants.

L’explosion survient, et j’ai tout juste l’occasion de voir le clone du Senkage se faire décapiter violemment dans la fumée avant qu’une volée de shrapnels viennent s’abattre sur moi. De l’intérieur de la boîte, la chaleur de l’air enfermé sous le tissus se comprime à chaque pointe d’acier qui traverse le fer. Je n’ose même pas plaquer mon casque sur mon visage. Je baisse la tête.

La musique de la guerre c’est comme la musique de la pluie, mais en plus fort. Si bien que les gouttes auxquelles je rêvait il y a quelques secondes me reviennent dans la tronche, quelques centimètres de longueur en plus et coulées dans l’acier le plus lourd qu’il puisse être. Mes pensées s’accrochent. J’ai mal. Je suis crevé de partout. Il faut que je tienne, même si je sens que quelque chose vient de me percer l’épaule. Bordel.

Ils avaient pas ça à l’époque des conquêtes. Sinon je m’en souviendrait, j’aurais adorer en balancer quelques unes dans les buissons des singes. Nan. Franchement. Ashikaga va falloir qu’il revoie ses technique et son matos, parce que là on est au niveau moins un du bushido. Les pointes me transpercent de part en part alors que je pense à tout ce qu’on m’a dit. C’est dans les moments les plus durs qu’il faut tenir, qu’il faut serrer les dents. Serrer les dents, je crois que je viens de m’exploser une molaire. Mais après tout, qu’est-ce qu’une dent face à une vie de justesse et de droiture. J’ai tout perdu, mais ça tout le monde le sait. La chose que je veux montrer, c’est que je suis toujours en vie, et qu’après tout ça, c’est pas une bombe qui va m’ôter mes battements de mon cœur.

J’ouvre les yeux.

Quel est l’enculé qui m’a volé mon moment de gloire ? Pourquoi y’a pas la moitié des pointes qui se sont arrêtées dans le blob noir qui me cercle moi et elle à la ceinture ? PUTAIN ! J’ÉTAIS BIEN PARTI ENFANT DE FOUTRE. Je relève les yeux pour voir un gamin lancer un kunaï avec une banderole rouge envers la pute qui me sert de matelas.


"-Toi, t’es con."

Une autre explosion vient de derrière moi, cette fois. Et là je me retiens le heaume alors que mon cul encore une fois quitte la terre ferme pour m’envoyer valser. Jamais deux sans trois qu’on dit, il n’empêche que j’aimerai bien qu’on s’arrête là. Même si cette fois l’armure encaisse beaucoup mieux le choc, il n’empêche que je m’étale comme une merde sur le sol, le regard bercé par la main de Sei essayant de se dégager de la pile de viande hachée qui l’a protégé du carnage.

Mes mains quittent la position antinaturelle de « en vrac là où elles peuvent » pour me relever délicatement du parquet qui après tout, me semble confortable. Quoi que, les miches de la gamine étaient pas mal non plus. Je remet mes yeux en face des trous alors que la main de mon sabre me retombe sur le genoux. Hop, toujours ça de fait. Manquerait plus que je perde ma lame, et le mouchoir de Yurikô au passage.


« -La mort ou le déshonneur hein ? Si on peut éviter l’un et l’autre c’est pas mal non plus. »

J’avale rapidement quoique fébrilement les derniers mètres qui me séparent du chef des lieux et attrape sa main pour le relever. Il est amoché, et pas qu’un peu, même si ça aurait pu être pire. Je lui époussette l’épaule, la tête brumeuse et éloignée de tout protocole de politesse. Après tout, qui serait capable de me faire chier pour un contact physique quand trois hommes musculeux ont fait don de leur corps vers vous dans un tumulte de sang et de sper…

"J'ai manqué à ma mission et je suis vaincue. Je ne suis plus un danger, je vais me retirer pour informer mes maîtres de mon honteux échec. Je me ferais ensuite sepukku pour expier ma faute. J'ai reconnu en vous un formidable guerrier qui a porté haut nos couleurs. Il est inutile de verser plus de sang… Vous allez me laisser partir…"

Je me retourne alors lentement, le yeux envahis par.. des fleurs de cerisier ? Elles viennent d’où ? Bordel. On est reparti pour un tour de magie ?

Mes pas défilent, faisant craquer le parquet rossignol sous le fer de mes bottes, les cliquetis seuls distorsion perceptibles du silence pesant dans la pièce. Le seigneur à beau me crier dessus, aucun mot ne me parvient. Seule la gamine. La gamine.

Elle est mignonne en vrai. Délicate, bien loin de l’assassin assoiffée de sang que j’ai envie de crever. Je regrette même de l’avoir insultée maintenant que j’y pense. J’espère qu’elle m’en voudra pas, j’ai autre chose à faire que de me faire des ennemis, surtout quand c’est des petites choses délicates… Comment vouloir la taper ? Mon regard traverse les cadavres par terre que je maudis pour avoir oser lever la main sur une enfant. Le haut de sa tête arrive au bas de mon champs de vision après ma promenade, alors je réalise que je me suis déplacé.

Un grand vide m’attrape le coeur. J’aurais presque aucune idée de pourquoi, mais bon, quand on a été instruit par l’Empire, on apprend vite que l’ignorance et le doute ne sont que des faux remparts face à la douleur. Alors je cherche. Je fouine. Je vois, je passe sur ses cernes, ses grandes mirettes bleues et ses boucles colorées. Sur sa tenue tâchée de vermeil comme un tableau de dame Byakuren.

Je crois que j’aurais aimé que la mienne finisse ainsi. On dit que l’instinct paternel n’existe pas. Mais une fois encore je pisse à la raie de tout ceux qui pensent autrement que moi, à défaut d’être mandaté pour aller raser leurs piaules. J’aime cette gosse, elle me fait du bien, en m’offrant temporairement tout ce qui me manque. Je la prend dans mes bras.


«-Otomo-Senpai! Pas comme ça. »

«-T’inquiète gamine… tout va bien se passer, tontontomo est là, Ashikaga ne te fera aucun mal… Tu es en sécurité. »

L’énergie vitale de mon corps, mon chakra, coule sous mes pied pour venir resserrer son corps frêle dans notre étreinte. Je veux me racheter, ensuite on verra pour la mettre en sécurité.

H.R.P.:

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Tout s'est déroulé en une fraction de seconde pendant laquelle tu n'as plus rien maîtrisé. C'est fou ce que si peu de temps peut paraître une éternité lorsque l'on perd le contrôle de toute chose. Si le mur érigé à la hâte remplit en partie son office en bloquant la majorité des armes déployées, il ne peut évidemment rien contre le souffle d'une explosion dont personne ne ressortira indemne. Le rempart explose littéralement sous tes yeux et les quelques gravas fondant sur toi sont les dernières choses que tu observes avant de perdre le fil.

Bien que planqué au mieux derrière le tas de chair qui offre sa vie pour protéger le seigneur Churitsu, l'un des rares kunaïs ayant réussi à éviter le mur de terre vient se ficher dans ton avant bras droit tandis que le souffle de l'explosion te repousse en arrière. Tu voles sur quelques mètres, recroquevillé autant que faire se peut sur toi-même, des morceaux de terre éclatée venant te rouer de coups en même temps que ta technique de main d'ombre se rompt. A la manière du fœtus peu pressé de découvrir le monde, tu atterris violemment sur le sol un peu plus loin, en boule, les paupières closes et les bras en protection autour de la tête.

Tu restes ainsi un court instant, jusqu'à être sûr que l'orage est passé. Ton crâne émet un bourdonnement désagréable et permanent. Tes yeux, lorsque tu les rouvres ne parviennent à aucune mise au point, la scène ne t'apparaissant que sous la forme de quelques mirages difficilement reconnaissables. Tes tempes vibrent au rythmes de sons que tes oreilles ne peuvent déterminer avec précision, si ce n'est une phrase qui s'extirpe du marasme ambiant pour te signifier quelque chose que tu ne peut nier sur l'instant...*toi t'es con*...va savoir pourquoi, c'est toujours ce genre de connerie qui émerge quand tu es déjà bien profond dans le trou et plutôt happé vers le bas que proche d'en sortir.

Tout tes sens, sans exception, sont chamboulés par la tournure des événements. Mais bordel, pourquoi tu t'es embarqué là-dedans, ça n'a rien à voir avec tes méthodes tout ça. Obligé de débarquer dans un corridor où il y a tout juste la place pour ne pas se marcher dessus, et tout ça avec le minimum d'informations sur la situation. Au moins, maintenant tu y vois un peu plus clair en ce qui concerne celle-ci. Enfin, y voir n'est peut être pas le terme le plus judicieux étant donné que ton regard ne peut actuellement se focaliser sur rien d'autre qu'un vague brouillard de frustration.

Tu te frottes les yeux puis te redresse lentement en t'aidant de la main gauche. Une fois la station verticale adoptée, tu retires le kunaï qui te mord les chairs avant d'essayer de faire un compte rendu de la situation. Ton corps vacille de gauche à droite, encore en manque de repères, mais tu ajustes progressivement la mire jusqu'à obtenir un équilibre satisfaisant, aidé en cela par une vision de plus en plus nette. Tandis que tu évites encore tout mouvement, le samouraï qui t'as balancé l'injure est déjà sur pied et se dirige vers la soubrette en chancelant, pendant que Sei est désormais à découvert, sans doute extirpé de l'amas de corps déchiquetés par une main salvatrice étant donné son état.

Tu hésites un instant puis te diriges vers le seigneur à protéger. Sous tes pieds, tu n'entends rien des cliquetis du parquet rossignol. Pourtant tu en ressens chacune des vibrations au travers de tes membres. Les jambes d'abord, puis jusque dans ton crâne par réaction en chaîne. A hauteur du Churitsu et alors que tu t'apprêtes à lui administrer quelques soins, tu observes à nouveau l'autre type de plus en plus proche de la fille aux cheveux bleus. Sa démarche, malgré la fatigue semble curieusement plus enjouée qu'agressive. Tu t'agenouilles au côtés du seigneur tout en gardant un œil sur la scène devant toi, et appliques la paume mystique en malaxant ton chakra de manière à soigner des blessures élevées.

Les sons recommençant à titiller ton ouïe de façon un peu plus habituelle. Tu entends à présent le Tetsujin bredouiller quelques amabilités à l'attention de votre adversaire en même temps qu'il l'enlace. Plus de doute, soit il a quelque chose derrière la tête, soit il est sous l'emprise d'un gengutsu ou d'un autre truc dans le genre. Et dans le deuxième cas, ça n'annonce rien de bon.
Tes sensations enfin recouvrées à un niveau acceptable, tu te relèves une fois le soin accompli, et étires ton kagemane en direction de l'ennemi, espérant profiter de l'opportunité offerte par ton partenaire pour lier ton ombre à celle de la femme ainsi immobilisée par l'étreinte de l'autre.
Si jamais tu t'empares de son ombre et parvient à la manipuler, tu comptes bien en profiter pour envoyer une bonne gifle au samouraï histoire de le ramener à la raison.

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Entre dagues et poisons

L'assassin du Papillon Noir frémit, constatant que les explosions tonitruantes s'enchainaient, sans pour autant occire sa cible ou ses ennemis.
Pire encore... Cette sinistre forme ténébreuse qui avait enveloppé l'ex-samouraï pour le protéger... Par tous les enfers, un de ces maudits Nara ! Que faisait-il ici ? Pourquoi cette bande de mollassons dépravés étaient sortis de leur si précieuse réserve ?!
On lui avait explicitement dit de ne surtout pas entrer en contact avec ce clan honnit.

Il fallut tout l'art de la dissimulation et du théâtre à la tueuse de Tetsu pour masquer à la fois son amusement vicieux de voir le rônin tomber dans ses rets maléfiques mais également supporter son contact répugnant et glauque.
Elle avait échoué dans sa mission, mais si elle parvenait à s'esquiver de là, ce ne serait que partie remise.
Visiblement, les malheureux défenseurs de Baransu qu'avait embauché en urgence sa seigneurie Chûristu n'étaient que des brutes, incapable de travailler en équipe.
Les meilleurs tueurs de l'Empire en viendraient sans doute à bout ou les ignoreraient purement et simplement pour frapper au cœur de la citadelle assiégée...

Simulant un frisson pour masquer son dégout au contact de cet ex-samouraï adipeux et puant, traître à l'Empire, une idée machiavélique lui vint alors qu'une convulsion terrible lui vrillait soudain les jambes.
Enfer ! Ce pourceau l'immobilisait non seulement entre ses doigts graisseux et calleux, mais avec quelque fourbe technique électrique ! Un piège de Raiton ? Sans doute pour pouvoir la violer à son aise, comme le soudard qu'il était ! Elle avait dû un peu trop forcer sur les hormones de sa technique... Ou alors, il avait un penchant coupable pour les jeunes et belles demoiselles en détresse.

Mais cela pouvait être exploité.
La soubrette aux cheveux d'azur se pencha sur le rônin, ce traître écœurant, pour lui murmurer amoureusement à l'oreille.
En l'enserrant comme un amant, ses doigts se croisèrent alors qu'elle puisa dans ses dernières ressources...
"Merci, ô noble samouraï !" susurra-t-elle en déclenchant sa technique deKimagurena Sasayaki . "Mais je ne crains point le courroux de notre noble Maître... Vous n'êtes donc pas au courant ? C'est pour nous venger que l'Empire s'abats sur cette ville impie ! Le Shogun est mourant, presque assassiné par un ninja à la solde de Baransu !"
Elle coula un regard venimeux et lourd de sens vers le Nara en train de soigner le Seigneur des lieux. Quelle déveine ! Nara et praticien de l'Iroujutsu !

La tueuse de Tetsu n'avait pas la moindre idée des motivations du rônin. Sa mise était fort semblable à celle des samouraïs de l'Empire, mais pourtant, il se vendait à ses ennemis. Restait-il un fondement de loyauté envers le Shogun sous cette carapace de traître et de perdant ?
Cette (fausse) révélation renforcée par ses dons d'illusionnistes et le restant de sa technique phéromonale suffiraient-elle à faire basculer le rônin de son coté ?
Son chakra était quasiment épuisé, il allait falloir qu'elle face des pieds et des mains pour fuir... Si le guerrier déchus sombrait dans une rage folle (ça avait l'air d'un sanguin) contre ses alliés et employeurs, elle pourrait sans doute profiter de la diversion pour s'éclipser.
Même si elle ne parvenait qu'à semer le doute ou provoquer un esclandre, ce serait suffisant. Et cela préparerait le terrain pour les autres assassins du Fer...

Elle relâcha son étreinte de ses bras (pas si) frêles sur l'ex-samouraï, pour lui laisser le champ libre s'il décidait soudain de venger le Shogun ou s'y sommer le Seigneur Chûritsu de s'expliquer.
La soubrette aux cheveux couleur de ciel d'été dû soudain se mordre la lèvre pour ne pas crier sa frustration, sentant cette fois l'intégralité (ou presque) de son corps lui échapper.
Déjà paralysé par la technique d'Otomo, voilà qu'un vil filet d'ombre venait de la capturer en prime !

Les yeux écarquillés et impuissante, elle se vit gifler violemment le samouraï (se faisant mal à la main sur son masque facial dégoûtant et plein de vomi). En miroir auprès du Sei dont il avait stoppé les hémorragies, le Nara baffer le vide.
La tueuse, l'esprit vif et prompt à saisir la moindre occasion y vit alors un moyen d'accréditer sa version des faits.
"Otomo-dono ! Ce n'est point moi !" minauda-t-elle, surjouant un peu la détresse. "Ce ninja impie contrôle mon corps pour vous frapper !"
Peut-être qu'avec les restes de la technique hormonale du Papillon Noir et son mensonge illusoire, elle pourrait toujours retourner le rônin contre ses alliés. Ou au moins le faire douter, même si la claque avait chassée la brume d'innocence crédule et de désir dans laquelle il était plongé...


Dans la salle à manger de la citadelle, transformé en forteresse, le spécialiste en infiltration de Suna et son double hideux achevaient de soigner l'héritière spirituelle des Chûritsu, sous le regard inquiet (mais digne) de sa mère et de son petit frère.
La jeune fille avait sombré dans un sommeil réparateur, épuisée par le choc et la reconstruction de son corps martyrisé. Elle était désormais hors de danger, même si elle garderait sans doute quelques cicatrices et serait faible pendant quelques temps.
L'effort était épuisant pour le sunajin, lui-même encore blessé.

Mais en voyant la petite demoiselle commençait à respirait paisiblement, un soulagement palpable envahit la salle : le labeur de Busujima s'avéra récompensé et les membres de la maisonnée le regardait maintenant avec un respect accrus. Il cru même voir un sourire sur le visage glacial de la maîtresse de maison, qui se précipita au chevet de son enfant pour prendre le relais du ninja du désert.
L'épuisement du ninja n'échappa à ses yeux d'artiste habitués à découvrir les moindres détails.

"Vos soins sont miraculeux, mais il aurait toutefois été préférable que vous ne deviez pas en arriver là et que vous ayez pu protéger Saya de ses agresseurs dès le début... Mais je comprends que les aléas de la guerre sont par nature... imprévisibles. Puissiez-vous mieux anticiper les prochains et défendre avec honneur et efficacité ma famille."
La noble Chûritsu hésita, trop fière et trop inquiète pour sa fille, mais infiniment reconnaissante. Elle fini par poursuivre d'une voix plus douce et plus sincère.
"Merci, shinobi." laissa-t-elle tomber, caressant délicatement le front de sa fille. "Les Chûritsu vous seront éternellement redevable, à vous et à Suna. Mon mari a bien fait de placer sa confiance en vous."

Le clone monstrueux du sunajin fut alors envoyé en exploration des quartiers de l'héritière de Baransu.
Son départ diminua encore la nervosité de la salle, même si les bruits d'alarmes, d'explosions et de bataille qui retentissait dans la citadelle faisaient craindre le pire pour Sei.
Mais que faisait donc Otomo ?
Le shinobi du désert tenta de réconforter Kenshin, qui avait en effet vu son quotidien bouleversé.
La guerre d'abord, mais elle lui avait jusqu'à présent paru lointaine, bien au-delà de sa tour d'ivoire et des épais remparts de la forteresse familiale. Maintenant, il la vivait. Elle avait frappé sa sœur adorée. Peut être son père.
En quelques instant, il pouvait se retrouver chef du clan Chûritsu malgré son âge et son inexpérience patente. Voire même, cela pourrait être son tour : il y avait des assassins qui rodaient, qui s'étaient déjà ris de ses gardes et même de la protection de ces ninjas étonnants.
Kenshin contemplait sa propre mortalité. Et il ne pouvait rien faire...

Néanmoins, bien qu'il n'était visiblement pas un guerrier, le garçon avait hérité de la dureté d'acier de ses parents samouraïs.
"O-Oui, c'est la première fois que je vois... ça..." confirma-t-il en frissonnant légèrement, mais sans détourner son regard de celui du ninja du désert. "M-merci d'avoir soigne Saya !"
Il se dandina d'un pied sur l'autre avant de poursuivre.
"Dîtes... Je n'avais jamais imaginé qu'on pouvait r-refermer p-pareilles b-blessures... Le ni-ninjutsu est vraiment étonnant ! Et u-utile, au moins celui qui permet de soi-soigner... V-Vous penser que quelqu'un comme m-moi pourrait ap-prendre se genre de chose ?"

Kenshin n'aimait pas l'art de la guerre, même si son devoir et son sang l'obligeait à s'y intéresser. Mais le fait d'imaginer pouvoir aider les gens avec ce genre de pouvoir médical était fascinant !
Sa mère, évidemment, ne l'entendait pas de cette oreille.
"La pratique du ninjutsu, fût-il médical, n'est pas digne d'un fils de samouraï." intervint-elle un poil sèchement, s'excusant tout de même d'un regard vers Busujima. "Vous avez vos propres spécialité et devoir, mon fils. Si la médecine plus naturelle vous intéresse, nous pourrons faire venir quelques précepteur pour vous en donner les bases..."

Iguane s'était faufilé dans les couloirs de la citadelle pour regagner les quartiers dévastés de Saya.
Il croisa en chemin quelques patrouilles de gardes ameuté par les alarmes, mais son bandeau frontal de Suna lui permit d'éviter tout incident, malgré son apparence terrifiante (mais il était presque sûr qu'un jeune samouraï Chûritsu devrait changer de pantalon après l'avoir croisé au détour d'un corridor).
Les appartements de l'héritière avaient été transformés en véritable ruine.
Les pauvres samouraïs de garde qui étaient tombés dans les rets méphitiques de la soubrette aux cheveux roses, tueuse patenté de l'Empire, puis dans la crise de folie du Senkage n'avaient eut aucune chance.
Ils étaient bel et bien morts.
Le corps du quasi-violeur faisait une tâche sinistre dans les jardins en contrebas de la chambre désormais ouverte à tout vent de la petite demoiselle Chûritsu.

De la soubrette aux cheveux roses, nulle trace. Disposant de l'agilité des ninjas, elle avait disparue. Avec les débris éparpillés aux quatres vents, la nuit et la tempêtes, impossible pour Iguane de la pister efficacement sans techniques particulières ou sens spéciaux.
Avait-elle fuit ? Non, le spécialiste en infiltration connaissait bien cette engeance... Elle se terrait probablement quelque part, dans la citadelle ou non-loin, pensant ses plaies et fomentant son prochain coups.
Les assassins étaient des êtres opiniâtres et les ninjas (ce qu'elle était vraisemblablement) étaient encore pires. Elle ne renoncerait pas à la première contrariété, surtout après être passée si près du but.
Le clone hésita à poursuivre ses recherches : devait-il s'élancer sur les toits de la citadelle ? Descendre dans le jardin ? Ou bien juste rentrer faire son rapport ?

Récapitulatif combat:
         

Feat.
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-Ce n'est que le devoir de tout shinobi qui se respecte. Pas les enfants quand même.

J'ai beau être un homme de l'ombre et, selon les mots de certains dissidents du sable qui ont eu le malheur de me croiser "le plus vil enculé que la terre ait portée", il n'en reste que les enfants devraient êtres épargnés par tout ce carnage. Je refuse que Saya ou Kenshin soient des dommages collatéraux de tout ça, même si à un moment ou un autre ils le seront, autant minimisé au maximum leur exposition aux combats.
J'ai un petit sourire en écoutant le gamin ; il veut apprendre le ninjutsu médical? Ce sera un plaisir, ensuite sa mère vient couper court à toute réponse en lui faisant comprendre que non, ce n'était pas quelque chose qu'un fils de samouraï devait savoir faire.
Par esprit de contradiction, je me permets une petite remarque pas trop innocente.

-J'ai été médecin à Suna, avant de réellement devenir un ninja au sens commun du terme. Je peux toujours lui inculquer les bases si vous voulez. Sourire un brin chicaneur. C'est à la portée de peu de gens d'apprendre le ninjutsu médical, mais ceux qui ont de l'esprit y arrivent en général. Sur une note plus sérieuse dame Byakuren, auriez-vous un futon qui traîne dans la salle? J'aimerais bien pouvoir m'allonger et récupérer un peu en vue de la prochaine escarmouche, Saya est hors de danger mais... Je suis sur le point de dormir debout, j'aimerais être au sommet de ma forme pour le prochain combat, j'ai tout donné pour lui permettre de... J'ose? J'ose. Résister au tir ami du Senkage. L'assassine a tenté de nous empoisonné l'esprit et ça a presque marché sur Meyo. Soyez attentive à des sujets qui se comporteraient étrangement.

Je garde une mine relativement neutre avec le dévoilement de cette information, je suis la pour protéger les enfants, pas non plus miner les relations entre Baransu et Uzushio.

***

Alors elle a fuit par les parois de la citadelle, selon Takeschlag. Je me penche au dessus du vide et ne peut que constater la tâche rouge en contrebas, il l'aura bien cherche celui-la, si quelqu'un doit toucher à Saya c'est moi. Je lui fais un enfant à celle-la, mais pas tout de suite, quand les circonstances feront que je ne risque pas d'être interrompu ou griffé au visage pour cause d'indécence.
J'ai le choix très audacieux entre ; aller visiter les jardins, ce qui ne me tente pas trop vu que je risquerai de me prendre une volée de flèches mal placée ou me balader sur les toits. Ce qui ne me tente pas non plus puisque avec cette orage et mon arsenal, je serai bien foutu de servir de paratonnerre.
Je me retourne vers la chambre de Saya, marche calmement vers le cadavre déchiqueté du pauvre type par l'onde sonique de l'ombre mollassonne des tourbillons et récupère son sabre. Si je reviens en vie il sera pour Saya, vu qu'apparemment elle serait douée avec un sabre, je me demande si elle s'y connait en kenjutsu ou alors si c'est juste une façon de parler. J'imagine bien la gueule de Takeshi si en fait la seule chose qu'elle sait faire, c'est claquer un vieux kata face à la pute aux cheveux roses. Bon, quand il faut y aller, faut y aller.
Je prends mon élan, cours et me sert de la marche sur les parois verticales pour changer mon référentiel de gravité et atterrir sur le mur de la citadelle, parallèle au sol en contrebas. Aujourd'hui je me sens gargouille, je me décide à me balader sur les toits de la citadelle. Si je finis en paratonnerre c'est pas grave, ça me fera une anecdote à raconter à Takeshi, de toute façon les coup de jus on a l'habitude, Saeko elle était d'affinité primaire raiton et elle s'en cachait pas au lit. C'est peut-être pour ça qu'aujourd'hui j'ai un fétiche pour la souffrance, faudrait que j'en parle à Takeshi vu que c'est mon psy attitré (le sien? C'est moi. C'est pour ça que c'est bien d'avoir un clone conscient de lui-même, je pense donc je suis, donc je peux psychanalyser mon original mais on s'égare).
N'empêche, faudrait que je lui en parle au blondin.

BREUM D'accord tonnerre, j'ai compris.

Je continue mon ascension avant de me retrouver sur les toits de la citadelle, dans un réflexe d'assassin, je monte au point le plus haut du château et me met debout, m'offrant un vaste panorama sur les alentours.
J'entends aussi un aigle mais point de volatile dans le ciel, je deviens fou je crois.
J'observe un peu la situation en quêtes d'indices qu'elle aurait pu laisser (j'ai quand même réussi à bousiller quelques tuiles en arrivant jusqu'ici. Enfin, j'imagine que ça ne se verra pas trop à côté des tirs de catapultes.)

-Petite soubrette, j'ai du ménage à te faire faire, viens ici s'il te plaît. Je suis sûr qu'on pourrait négocier un truc.
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"Mais je ne crains point le courroux de notre noble Maître... Vous n'êtes donc pas au courant ? C'est pour nous venger que l'Empire s'abats sur cette ville impie ! Le Shogun est mourant, presque assassiné par un ninja à la solde de Baransu !"

Mes yeux se dilatent, mes pupilles s’élargissent. Mon sang n’a même pas le temps de faire un tour dans mon corps.

C’est… impossible. Le Shogun, le maître de l’acier, de la rigueur et de la droiture, assassiné par un shinobi ? Il faut croire que la peste frappe n’importe qui sans différence. Mes bras se serrent contre elle alors que je me dis que quelque part, la seule âme du monde méritant d’être sauvée s’éteint. Mon ventre se serre, et mes molaires crissent dans ma bouche. Je n’ai pas envie, pas les moyens, pas la force de la croire. Je sais que je mourrais, si j’en avais la force. J’ai mal. Déjà par tout ce qu’elle m’a fait faire… Mais là, je n’ai pas envie de souffrir. Mon esprit se barricade, vient se lover à l’arrière du casque alors que je me laisse tomber dans ses bras.

Putain.

Pas Ashikaga.

Ils n’ont pas le droit.

Je n’ai pas réussi à venger ma famille. Alors je le vengerai lui.

Je vais leur faire bouffer.

Ils vont crever la gueule ouverte, les boyaux à l’air rempli de souffre lorsque je ferai brûler chaque village de consanguin qui peut avoir été impliqué dans le mort du Maître. Je traverserai le Sekai entier, malade de porter tout ces trisomiques notoires, afin de leur faire remonter le cul à travers le corps, leur briser les membres fibre par fibre de leurs os avec toute la patience de l’homme qu’ils ont tué. Je les ferai hurler, encore et encore, afin que leur bouche ne soie plus qu’une ouverture béante, afin de pouvoir faire entrer toute ma haine et leur arracher les cordes vocales sans que ça frotte. Ensuite j’irai brûler ceux qui n’ont rien à voir avec cet assassinat de couard sans couilles, et enfin le monde sera laver de la peste, de la faiblesse, de l’autisme et la crasse dans laquelle les seuls phares de lumière coulent de manière injuste.

Je crois à la vie après la mort, pas pour aller au paradis, mais pour que des gens comment eux aillent aux enfers.

Je me ferai seppuku avec tout l’amour du monde pour rejoindre le Shogun dans son nouveau palais d’argent.

Sinon ? J’atterrirai avec tout ces déchets dans les limbes, et je passerai le reste de l’éternité à la faire souffrir dans un lieu où les secondes ne seront plus là pour les sauver de mon courroux.

Un énorme cri quitte ma poitrine alors que j’écrase la soubrette contre mon plastron, j’en ai mal au poumon. La chaleur de mon corps augmente alors que mon souffle se fait sec. L’intérieur de mes poumons s’effritent et tout le chakra fuit par les pores de ma peau dans une détresse qui fait écho. Mes jambes céderaient presque si elles n’étaient pas tétanisées par la colère. La colère !

Une explosion arrive autour de moi, d’un genre nouveau. Mes paupières brûlent de l’intérieur alors que des flashs me rendent aveugle. De la lumière m’enveloppe et ma rage chauffe autour de moi, si bien que je sue comme un gros gros porc. J’ai mal, mais je suis bien décidé à faire partager ma souffrance. Des éclairs quittent mon corps. Peut importe où ils vont. J’en ai plus rien à foutre. Que la soubrette en prenne plein le cul, j’en ai rien à faire. Churitsu peut aller se faire mettre, et Shika suce déjà des chibres, souhaiter sa mort ne changera rien de plus à sa condition de sous merdre shinobie.


«-CREVEZ ! CREVEZ TOUS TELS QUE VOUS ÊTES ! »

Une claque me revient à la figure par la chose que je serre dans mes bras dans le but de la casser comme une brindille. J’en ai plus rien à foutre, je veux qu’elle meure. Je veux que tout le monde meure. Crevez la gueule ouverte, avalez vos couilles, allez vous faire empaler. Mais crevez, crevez bordel !

Je donne un coup de boule à la soubrette par réflexe et son front contre le mien me fait bouillir. Qu’elle se vide de son sang ! Le prochain sera Churitsu, puis le Nara, ensuite viendra le monde et la terre qui finira dans les flammes ! OH PUTAIN VOUS ALLEZ TOUS SOUFFRIR !


«-PERSONNE NE MÉRITE DE VIVRE ICI, J’AI DIT PERSONNE »

Je lâche la gosse et tombe au sol, autour de moi les morts convulsent à cause du courant. Parfait. Bientôt le Sekai fumera des cendres des cadavres de ses habitants.

Récapitulatif:
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«-CREVEZ ! CREVEZ TOUS TELS QUE VOUS ÊTES ! »

Décidément, rien ne se passe jamais comme prévu avec ces foutus samouraïs. D'abord ce séjour, qui devait être un intermède reposant dans ta nouvelle vie de chef de clan, s'est rapidement transformé en un pugilat à grande échelle sous l'impulsion des armées Tetsujin, et voilà que maintenant, le type en armure devant toi se met à agir comme un crétin, vociférant quelques absurdités en accord avec ses agissements moribonds et synonymes de traîtrise à première vue. Tu as bien remarqué un échange préalable entre les deux, la soubrette désormais sous l'emprise de ton kagemane ayant notamment murmuré quelque chose à l'autre, mais tu ne peux en déterminer la nature exacte, les sons ne parvenant pas jusqu'à tes oreilles, de toute façon encore trop flouées par l'explosion précédente. Cette fois, il a complètement pété les plombs ! Tentative de corruption ? Utilisation d'un jutsu visant à perturber sa réalité ? Bipolarité ? Ou juste débilité chronique ? Par défaut autant que par espérance, tu optes pour l'une des deux premières hypothèses en même temps que des éclairs commencent à jaillir de ton insondable supposé partenaire du moment.

Si la gifle téléguidée atteint son but au même instant, elle n'a pas l'effet escompté, du moins en apparence, puisque le samouraï ne semble pas pour autant sortir de sa torpeur. Ses actions ne font au contraire que perpétuer l'imprévisibilité entrevue jusqu'à présent. Pour preuve, la protection recouvrant son crâne s'abat violemment sur le visage de la soubrette aux cheveux bleus. Le choc se fraie un chemin jusqu'à ton propre corps par l'intermédiaire du lien de chakra créé par ta technique, jusqu'à ce que la violence qui en découle te fasse frémir suffisamment longtemps pour regarder l'autre se laisser choir au sol, apparemment torturé par la colère qui l'anime, ses attaques ciblant indifféremment la kunoïchi et le duo que tu formes avec Sei. La jeune fille encaisse plusieurs décharges tandis que tu constates avec soulagement que les éclairs n'atteignent ni toi ni l'homme sous ta protection. Une attaque de zone !

Au plus vite, tu te dois d'analyser la situation, de réfléchir aux solutions les plus bénéfiques selon les objectifs fixés, et d'agir en conséquence. Par ordre d'importance, protéger Sei en lui évitant toute agression supplémentaire, capturer la soubrette pour lui soutirer quelques informations possiblement utiles ou au pire l'éliminer pour ne pas lui laisser la possibilité de s'enfuir et donc de nuire à nouveau après avoir récupéré, et enfin déterminer les raisons de la furie du samouraï et stopper son accès de violence en espérant que celui-ci soit effectivement la conséquence d'un gengutsu ou autre saloperie dans le genre plutôt que d'une quelconque rébellion de sa part !

-Seigneur Churitsu, sans vouloir vous commander et si vous en avez la force placez vous derrière moi et ensuite reculez de plusieurs pas je vous prie...

Manipulant ton ombre avec brio, tu commandes à la fille de se saisir du kunaï repéré un peu plus tôt à sa ceinture, puis d'avancer vers le type en armure. Quand bien même tu lui ordonnes d'agir ainsi, sa progression est ralentie, tant par sa propre résistance que par les salves électriques qui la percutent. Par mimétisme à tes propres mouvements, elle se glisse à côté du samouraï et tente de lui taillader l'extrémité des doigts, seules parcelles de chair apparentes au milieu de l'imposante cuirasse qui le recouvre. L'avant-bras endolori, les membres agités par le contre coup de l'explosion, une goutte de sueur perle sur ton front pendant que tu fixes ton coéquipier, à l'affût de la moindre réaction positive de sa part. D'une voix ferme et pressante.

-HEY MEC...DE QUEL CÔTÉ ES-TU ? IL EST TEMPS DE TE DÉCIDER ET D'ARRÊTER TES CONNERIES !!!

Sans plus attendre, tu malaxes ton chakra en octroyant à la femme aux cheveux bleus toute l'attention dont tu disposes. Une main d'ombre s'enroule alors progressivement autour de la belle, jusqu'à atteindre son cou et l'étreindre de plus en plus fort. D'une voix monocorde, le regard sombre et inexpressif.

-Dis nous ce que tu sais sur tout ce bordel ou meurs !

Sans réellement savoir où cela te mènera, tu affiches une assurance froide et meurtrière qui s'accorde plus spécifiquement à tes instincts d'assassin.

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Entre dagues et poisons

Le dernier gambit de la tueuse de l'Empire semblait porter ses fruits : entre ses dons maléfiques, ses techniques fourbes et ses mensonges empoisonnées, elle avait retournée le rônin contre ses alliés !
Les samouraïs se pavoisent de leur soi-disant honneur indéfectible ! Mais les ninjas connaissent bien la triste réalité du coeur humain. Et le Papillon Noir était justement passé maître dans l'art de manipuler les sentiments.

Hélas pour la soubrette aux cheveux d'azur, la détresse et la colère d'Otomo furent bien plus explosive qu'elle ne le pensait.
Manipuler par l'ennemi le plus sournois, sa pauvre claque pour remettre en place les idées du samouraï déchu retourna contre elle l'ire du rônin écumant.

Un puissant coup de boule casqué de fer lui brisa le nez. Une douleur qu'elle pouvait surmonter, espérant que la rage du guerrier désespéré se retourne contre le vil manipulateur des ténèbres.
Dès que le rônin aurait tourné sa haine contre le Nara, il la relâcherait peut être. L'ex-samouraï serait aussi sans doute trop occupé pour l'immobilisé avec son étrange technique électrique... Elle pourrait fuir !
Et revenir se venger...

Mais les espoirs de l'assassin du Papillon Noir en prirent un coup quand de l'armure d'Otomo jaillirent soudain pléthore d'arcs électriques. Plus surprenant gênant que douloureux, mais ça la prit par surprise. D'autant plus que le mastodonte puant dans son armure souillée continuait à la broyait entre ses grosses paluches !
La tueuse grogna, mais elle était d'une constitution bien plus robuste que sa frêle apparence et ses vêtements de soubrette ne le laissaient supposé.

Toujours contrôlée contre son gré par le Nara, elle agit en miroir avec lui quand il s'empara d'un de ses kunaï.
Brandissant sa propre arme, elle frappa Otomo, visant les doigts avec la mortelle précision et la puissance de son corps parfaitement entraîné au meurtre.
"Bessire ! Be ninda des omb'es ! Est lui qui faut élibiner ! Je bous aiderez à benger not'e Baître !" hurla-t-elle, essayant d'être la plus convaincante possible, même si son nez brisé et les coups reçus ne l'aidait pas vraiment....
Dommage qu'elle n'ait plus assez de ressource pour user de ses talents d'illusionnistes ou de ses techniques secrètes...

C'est alors que l'ombre qui la retenait se fit pression, escaladant son corps lentement, rampant sur ses habits déchirés et fumant à cause des éclairs, gagnant son cou vulnérable pour commencer à le broyer.
"Dis nous ce que tu sais sur tout ce bordel ou meurs !" menaça l'insidieux Nara, ne récoltant en retour qu'un regard de pure haine.
Étranglée, le visage en sang et électrocuté, la soubrette ne voyait plus que deux solutions.
Soit ses mensonges perfides aveuglaient assez le rônin pour qu'il s'en prenne au Nara, la libérant au passage.
Soit... Et bien il lui restait un ultime atout en réserve, même si elle n'aurait jamais cru devoir s'en servir.

Elle ouvrit la bouche pour parler, mais seuls quelques gargouillis incohérents s'en échappèrent.
Une simagrée, bien sûr. Le Nara ne l'étranglait pas encore suffisamment fort pour l'empêcher de parler... Mais entre ça technique traîtresse et les coups de l'ex-samouraï, peut être qu'il tomberait dans le panneau et se rapprocherait pour satisfaire sa curiosité.
Ou se ferait charger par la colère du deuil impérial.
Si elle devait y rester... Il fallait que son ultime ennemi soit le plus proche possible d'elle.

Blessée et recouvert du sang et des entrailles des hommes qui avaient sacrifiés leurs vies pour lui, Churitsu Sei obéit tant bien que mal, titubant derrière le ninja. Malgré ses soins, il entendait à peine et avait du mal à se mouvoir, après la déferlante de violence qu'il avait subit.
Il recula et faillit s'empaler sur les katana dégainés de ses troupes. Le Seigneur de Baransu retrouva son sourire en voyant les armures vertes et or de sa maison. Deux fidèles samouraïs harnachés pour la guerre venaient d'arriver en renfort.
Ils étaient même suivit par le maître queux armé d'un imposant hachoir à viande et d'un petit commis de cuisine, à peine à garçonnet, qui s'était casqué d'une marmite et brandissait maladroitement deux couteaux de boucher.
La scène incongrue rassura le dirigeant suprême : sa ville, sa famille n'était pas tombée.
"Ninja ! Nous mettons le Seigneur en sécurité !" beugla un samouraï en se mettant en garde derrière Shika, prêt à périr au besoin pour empêcher quiconque de suivre son collègue qui pris Sei sous son aile et l’entraîna immédiatement à l'écart, escorté par les vaillant cuisiniers.


Dans la salle à manger de la citadelle, transformé à la fois en derniers bastions et hôpital de campagne, Busujima demanda à se reposer.
Dame Byakuren n'avait pas relevé les propos du sunajin, se contentant d'un geste évasif pouvant aussi bien signifiait "plus tard" que "pas même en rêve" face aux yeux brillant de curiosité médicale de son rejeton.
Elle donna des ordres avec une efficacité consommée et un lit de camp fort confortable fut dressé pour le ninja-médecin épuisée. Saya étant elle aussi alité, des dispositions avaient déjà été prise pour ramener de quoi l'installer au mieux.
Prévenante, la maîtresse des lieux fit même mander des paravents pour que Busujima et Saya puisse s'isoler. Et ils pourraient toujours servir à arrêter quelques shurikens.

Le spécialiste en infiltration nota que Chûritsu Byakuren avait l'ouïe fine et la cervelle bien faîte : tous les serviteurs qu’elle envoya quérir nouvelles et équipements copièrent le protocole entre Busujima et Iguane, définissant un mot de passe variable.
Une servante servit même une tisane au tilleul au sunajin, preuve de l'efficacité et de l'attention au détail de la maitresse de maison et remerciement pour avoir sauver sa fille.
Néanmoins anxieuse, Dame Byakuren laissait papillonner ses yeux sur les différentes portes de la salle, attendant des nouvelles de son mari...

Sur les toits battus par le vent et les flots, Iguane ne trouva rien.
Les éclairs se faisaient de plus en plus menaçants et aucunes traces de la moindre soubrette aux cheveux roses ? Et si elle n'avait été qu'un étrange fantasme pervers de son créateur ?
Dans les hauteurs de la citadelle, le double monstrueux avaient une vue plongeante sur le manoir qui s'agitait comme une fourmilière sur laquelle on venait de pisser.
Visiblement, des troupes Chûritsu revenaient en toute hâte de la ville et des remparts, inquiet pour leur Seigneur après les explosions. Il faut dire que le Senkage avait fait un trou béant dans les appartements royaux !

Issus d'un spécialiste de l'infiltration, la créature à demi-humaine grogna : cette agitation ferait un couvert parfait pour que Tetsu envoie d'autres assassins infiltrer le bastion !
Entre la pluie, l'obscurité et la panique, qui remarquerait qu'il y avait un samouraï ou deux de plus à se précipiter comme des demeurés ?

D'ailleurs, de sa position d'hideuse gargouille remarqua au loin une troupe dense de Chûritsu (allait savoir, il n'avait pas de vision nocturne ! Des gens en armure en tout cas, les éclairs faisaient luire le métal) qui rentrait en toute hâte dans la Citadelle.
Au vue de leur démarche, certain étaient blessés.



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-Veille sur ta sœur Kenshin. Suis-je obligée de conclure pour éviter de... Jeter un froid en laissant le refus de la mère.

Une tisane au tilleul?
Je dois avouer que ce n'était pas vraiment ce que j'attendais, si j'attendais quelque chose, mais je ne vais pas me plaindre de recevoir une tisane. Je trempe vaguement les lèvres avant d'user de mon savoir éminemment ninja pour dissimuler une grimace ; le sucre, où est passé le sucre? Sur les blessés pardi ; le sucre retarde les infections en forçant la pourriture à se nourrir d'autre chose que des corps, certains s'en servent même comme désinfectant, mais pour ma part, je ne suis pas certains de la pertinence d'une tisane sans sucre. Je me traîne jusqu'à mon lit de camp avant de m'effondrer dedans, enlevant mes bottes par soucis de propreté (mais pas les chaussettes), pose ma boisson et m'abandonne dans un sommeil bienvenu.
Saeko, je ne sais pas où tu es, je sais que tu désapprouvais toujours que je sois un éclaireur, mais si seulement tu étais à ma place là. Une toubib d'élite serait plus que le bienvenu aujourd'hui. Une copine pour moi aussi.
Je m'emmitoufle dans mes couvertures. La nuit va être longue.

***

Ah, alors c'est ainsi qu'ils comptent entrer? En se faisant passer pour samouraïs loyalistes. Très malin, très pertinent.
Ils font chier.
Je dévale les toits à toute vitesse, diminuant mon afflux de chakra au niveau de mes pieds pour me laisser gentiment glisser avant de reprendre le contrôle et débouler à mon point de départ plusieurs mètres en bas. J'arrive dans la chambre de Saya, j'hésite à farfouiller dedans avant de trouver ça inadapté, et puis aussi parce que je n'ai pas envie que des samouraïs de Churitsu m'interrompent pendant que je farfouille dans ses affaires à la recherche d'une arme.
Nan sérieusement, si la gamine s'est coupée les cheveux, ça veut dire qu'elle avait un truc tranchant ou des ciseaux non? Dans tout les cas, je retourne sur mes pas et enjambe une flaque de pisse au passage ; faudrait que les samouraïs arrêtent de faire les fiers vu ce que je viens de voir. Y en a un qui a dû changé de pantalon. Je reviens finalement à la salle centrale.

-Euh... Huit?
-Sept. On me laisse entrer.

Ensuite?
Je sollicite dame Byakuren pour lui faire part de ma vision des choses. Va falloir faire du triage si on veut garder Takeshi et Saya en sûreté.

-Une tripotée de blessés arrive, ils vont demander asile ici à coup sûr. Je peux aider avec les premiers soins mais bon... Disons que les chances qu'il y ait un assassin dans le lot sont assez importantes vu l'afflux de troupes. Ça risque de sérieusement augmenter les risques si vous les acceptez tous. Réfléchissez bien avant de prendre une décision. Cette pute ne va pas vouloir m'accorder du crédit, donc je lui refile directement la merde avant d'en prendre pour mon grade (fin', elle a encore rien répondu mais elle va me sortir un joli laïus je paris) pour ensuite aller me poser du côté de Takeshi.

J'irai bien surveiller Saya, mais je vais finir au trou si je fais ça, donc je me pose devant le paravent de Takeshi comme un bon clone bien servile.
J'espère vraiment qu'après ça il me jugera digne d'aller écumer tout les bordels de Suna avec lui. Le jour où il se décidera à enfin recommencer à draguer évidemment.
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Le coup de kunaï part et me fait ressentir la colère. Putain ça fait mal. Un flot de liquide chaud jaillit de mes doigts, et me rappelle mes soirées où le saké sort de mon verre. Souvent parce qu’il va finir dans la gueule de quelqu’un.

« -HEY MEC...DE QUEL CÔTÉ ES-TU ? IL EST TEMPS DE TE DÉCIDER ET D'ARRÊTER TES CONNERIES !!! »

«-Ferme la le rat... »

L’acier noir ne couvre pas mes doigts clairs tranchés dans leur largeur. J’ajuste les paumes pour faire coïncider les coupes de chaque appendice et savoure délicatement le picotement qui me ramène à la réalité. La réalité du sang, des corps à 37,7°C et des coeurs qui battent. Le mien tambourine dans ma poitrine comme un… comme un… Je fulmine.

"Bessire ! Be ninda des omb'es ! Est lui qui faut élibiner ! Je bous aiderez à benger not'e Baître !"

«-TOI TA GUEULE ! »

Un autre coup de boule dans son nez de merde, et j’entends le cartilage déjà désaxé venir faire un câlin à mon casque. Qu’est-ce que j’en ai à foutre d’une gamine fragile ? Qu’est-ce que j’en ai à foutre d’un seigneur de château ? Qu’est-ce que j’en ai foutre de la pléthore d’enfants autistes qui courent dans les rues et se font appeler guerriers ?

Le seul et réel guerrier de ce monde est mort, ou alors c’est qu’une question de temps. Tout ce qu’il m’a appris, lui et sa personnalité, vivent en moi.

Je vais retarder sa mort un petit peu, on va dire qu’il peut pas crever si des têtes tombent toujours en son nom.

Je me relève lentement du sol, en appuyant sur mes mains qui me font mal. Mais la douleur est superficielle. Mes yeux virent aux éclairs qui sautent de mon armure vers le parquet, laissant une petite tâche noire et une petite volute de fumée à chaque fois. C’est ça le but du monde, les éclairs existent car ils font mal. Le shogûn lui continuera d’exister tant que je serais encore là pour prendre des vies comme il me l’a appris.

La bobine cesse d’un coup alors que je ferme les yeux. Plus rien ne semble exister les paupières closes, mais j’ai toujours cette putain de douleurs aux paluches. Naturellement, la seule envie que j’ai est de les foutre dans la gueule de quelqu’un. Et bon Dieu que c’est ça mon plan.

Je récupère mon nodashi sur le sol et dans une fraction de seconde la lame à la temps de passer au dessus de ma tête, là où mes bras sont suffisamment perchés pour ne pas que le sang monte jusqu’à mes plaies avec l’armure qui compresse mes articulations. La pointe étincelle à la lumière et s’abat d’un coup sur la soubrette immobilisée par ma prochaine cible. Advienne que pourra, mais je veux que le sang coule de sa gorge, et pas par sa bouche.

Une fois ceci fait, mes pas se font lents vers le Nara qui semble s’en foutre de la mort du Shogûn, ou pire, s’il s’en réjouit. Personne ne sortira vivant de cet endroit, peut importe s’il faut que je crève en faisant bouillir de l’intérieur le cuisinier planqué dans le four. Autour de moi la salle est dans un joyeux bordel. Je suis content, le carnage est partout.

La guerre, c’est mon élément. Le sang mon ami, peut importe celui qui le verse. La douleur ma seule guide car la seule capable de pousser des cris dans les environnements les plus inhospitaliers. Le seul truc qui me maintient en vie, c’est la rigueur, le bushido, le code qui nous incombe de ne pas tuer tout le monde au prix de sa propre chair. Son auteur est mort, et le monde réclame vengeance.


«-Ashikaga est mort aujourd’hui, et je vous assure que tout le monde va en faire de même dans cette pièce. »

Le Churitsu, ma cible numéro trois, semble s’éloigner dans une autre pièce. Pas grave. Vu son état, je prendrais peut-être la peine de l’étrangler pour ne pas salir ma lame, quand tout cela sera fini.

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Tu la maintiens au bout de ta technique, resserrant progressivement l'étreinte autour de son cou frêle. Il y a là quelque chose de malsain, à devoir rompre les os d'une fille aussi jeune. Tu n'y prends aucun plaisir, même si tu sais que tel est ton devoir et que rien ne pourra t'en détourner. Heureusement, les renforts ont entamé le rapatriement de Seï, te libérant d'une contrainte encombrante qui ne te permet pas d'être pleinement concentré sur le combat mené. Le samouraï poursuit ses gesticulations désordonnées, te laissant supposer que tu as fais fausse route en t'imaginant qu'il était sous l'emprise d'un gengutsu et qu'une douleur intense devrait l'en sortir. Non ! Ça n'a pas l'air d'être ça. Au contraire, il s'énerve de plus en plus, semble perdre le contrôle sans que tu n'en comprennes vraiment la raison. De plus, son absence de réponse te fait également hésiter sur le camp qu'il a décidé de défendre. S'il a décidé de défendre quoi que se soit d'ailleurs. Tout indique au contraire qu'il est plutôt porté sur l'offensive, crachant sa haine à qui veut l'entendre et prônant la mort de toute personne présente dans cette pièce.

Après moult injures balancées à l'assistance, il adresse à la kunoïchi un violent coup de boule qui te fait valser la tête en arrière, les muscles de ton cou devant se contracter à leur maximum pour ne pas le laisser aller à son gré, tel un pantin désarticulé. Surpris par la soudaineté de la chose, tu passes à deux doigts de relâcher ton jutsu, alors qu'il se saisit de son nodashi avec la ferme intention de trancher dans le vif. Ce qu'il fait dans la continuité, sa lame s'abattant telle une guillotine sur la soubrette impuissante. Le choc de l'arme contre ta main d'ombre étrangleuse te fait instantanément relâcher ta technique. Un frisson des plus désagréables te traverse le corps, en même temps que ta tête semble, un court instant, se détacher de ton corps, ton échine s'arquant légèrement, par pur réflexe, en signe de protestation.

Une vertèbre douloureuse, la suite te donne l'occasion de reprendre au plus vite tes esprits alors que le type en armure s'avance vers toi, d'une démarche saccadée. Pour la première fois, il te fait face. Tu le reconnais, bien que le sang accumulée lui offre un camouflage qu'il n'espérait sans doute pas. Orochi Otomo, le représentant autoproclamé des sans clans du sekaï, rencontré il y a peu dans le domaine Nara. Pas le meilleur endroit pour des retrouvailles, d'autant plus qu'il s'avance à présent dans ta direction avec une aura meurtrière qui ne laisse planer aucun doute sur ses intentions. Tu dois le raisonner, mais son état actuel limite grandement les chances de réussite de l'entreprise. Et si jamais il parvient à franchir le rempart que tu formes pour le moment, il y a fort à parier qu'il achèvera son œuvre en s'en prenant au seigneur Churitsu. Tu enchaînes quelques mudras et fais apparaître quatre kage bunshin en t'adressant plus particulièrement à l'un d'entre eux.

-Reste ici et tente de le raisonner. Ne l'attaque pas et s'il persiste, s'il passe à l'offensive, alors défends-toi et fait en sorte de nous faire gagner le plus de temps possible...tiens, je te laisse ce kunaï, fais en bon usage...si tu peux me le ramener ça m'arrangerait...et si en même temps tu as l'occasion de récupérer celui lancé plus tôt là-bas, ce serait parfait !

Accompagné des trois autres clones qui te font suite à reculons pour garder un œil sur la scène qui se joue derrière toi, tu rejoins à la hâte Seï et ses gardes, en activant tes capacités de senseurs, afin de maintenir l'ensemble de tes sens en éveil et de tenter de repérer tout chakra suspect sur votre chemin. Te remémorant les recommandations du Senkage un peu plus tôt dans le couloir, tu t'approches un peu plus près de ton protégé, lui murmurant à l'oreille.

-Il semblerait que votre famille ait été réunie dans la salle à manger et que tout le monde soit sain et sauf...aux dernières nouvelles, la zone semblait sécurisée...je vous propose donc que nous les rejoignions maintenant afin de vous mettre définitivement à l'abri de vos agresseurs...

Le petit groupe continue sa progression, tandis que tu gardes un œil attentif sur chaque mouvement des gardes supportant le seigneur Churitsu, craignant qu'il s'agisse encore là d'un stratagème de l'ennemi, en même temps que tu intimes l'ordre à l'une de tes copies de se détacher de la formation et 'aller chercher des informations concernant la situation du général Daïshi. Le clone s'exécute et file tout droit vers les hauteurs de la citadelle afin de remplir sa mission.

Ton premier clone, celui resté avec Otomo, se fend de quelques remarques.

-Woooooh...Otomo san, la grande classe ce nodashi...et tchac d'un coup tu l'as cisaillé la soubrette...t'es bien sûr qu'elle est morte ? Je serais toi, je vérifierais...tu ne me reconnais pas ? C'est moi Shika...enfin pas vraiment moi vu que je suis un clone...mais c'est tout comme...enfin, tu me comprends...et puis, on peut très bien décider que l'original n'est qu'une pâle copie de son image...hé hé...hey, sinon, je ne suis pas sûr de savoir de quoi tu parles, mais si par Ashikaga tu veux parler du grand samouraï Ashikaga de Tetsu, shogun de son état dont la réputation n'est plus à faire, je n'ai pas eu vent de sa mort...au contraire, j'ai entendu dire que c'est lui qui est en train de nous foutre sur la gueule...


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Entre dagues et poisons

Un autre coup de csque fit vaciller la soubrette aux cheveux d'azur et le Nara, comme un pantin rattaché à la donzelle par son ombre.
Elle étouffe, la gorge broyée par l'infâme main d'ombre et souffre milles morts entre ses os brisés et les arcs électriques qui la brûlent et ses blessures de guerre. La tueuse sait qu'elle n'en a sans doute plus pour très longtemps, même si elle guettera la moindre opportunité pour s'enfuir.
Sa mission n'avait pas été couronnée de succès, mais elle avait semé le chaos et le doute chez les ennemis de l'Empire. Le Papillon Noir a toujours été un héraut de la discorde et de la mort.
D'autres se chargeront du coup final...

Mais il lui restait une dernière tâche à accomplir si possible. Abattre l'ennemi héréditaire ! Le Nara ne devait pas survivre !
Malheureusement, impossible de convaincre plus avant la brute (sans doute avinée) de rônin. La tueuse de Tetsu n'avait plus assez de chakra pour recourir à son art et était en trop mauvaise posture pour persifler d'avantage... Peut être que le traître rendu fou par son mensonge finirait par occire tout le monde dans la Citadelle. Peut être pas.

L'ex-samouraï sembla cependant un instant ce calmer, les maudits éclairs cessant de fulminer de son armure. Mais à geste lent, plein de haine, il récupéra alors son imposant nodashi. Sous les yeux écarquillées de la soubrette aux cheveux bleue, il l'abattit dans un arc parfait et mortel.
Un coup de maître, dont il était à la fois plaisant et honteux de mourir. Au moins, elle périrait par la lame, même si elle aurait rit de ce coup barbare et simpliste d'habitude. Sans ce maudit Nara...

L'épée brisa l'étreinte de la Main d'Ombre, mais la solidité étrange de cette dernière amortie un peu le coup. Au lieu de finir proprement décapitée, la soubrette s'affala dans une puissante gerbe de sang et un affreux gargouillis, gorge tranchée.
Elle s'affala au sol dans une mare pourpre, tel un pantin désarticulée maintenant que la technique de capture de Shiki avait cessée.
Otomo se tourna à présent vers lui pour déchaîner son ire.

Le Nara invoqua promptement quelques Kage Bunshin, se demandant comme retenir le rônin rendu fou par les perfidies de la tueuse de Tetsu. L'original et son escorte se hâtèrent de rejoindre les hommes qui emportaient Sei.
Le clone restant se dressa face à Otomo, accompagné du samouraï Chûritsu qui était resté couvrir la retraite de son Seigneur.
Le double d'ombre essaya de raisonner l'ex-samouraï. En effet, le chef du clan Nara n'avait jamais eut vent de la mort du Shogun, ni même de la moindre tentative contre sa vie. Même si il ne disposait pas d'espion en Tetsu, il osait espérer qu'il en aurait entendu parler.

Jusqu'ici pour le Sekai, Tetsu n'était qu'un pays comme les autres, certes connut pour sa haine farouche des shinobis et ses visées un poil expansionniste... L'Empire n'avait jamais fait réellement l'objet d'une surveillance particulière.
Daimyo et chefs de clan s'étaient d’avantages consacrés à la reconstruction après les Grandes Guerres Ninjas et se méfiaient d'avantage de ces troublants Village Cachés qui avaient fait émerger trois superpuissances apparemment stables dans le Sekai.
Un ramassis de samouraï racistes et passéistes à coté, avaient été négligés.
Une grave erreur.

Juste après que le clone de Shika est mit en doute le décès de la soubrette, le corps de cette dernière frissonna.
Et se mit à ramper vers le chef des Nara.
Ses yeux vitreux, son visage martyrisée et plein de sang le fixèrent, plein d'une haine incompréhensible. Elle puisait visiblement dans ses dernières forces, à peine conscience et des flots de sang dégorgeant de son hideuse blessure. Elle agonisait mais avançait encore, mue par terrible malveillance.

"...Dois... Tuer... Nara..." marmonnait-elle, à demi-consciente et des bulles de sang se formant sur ses lèvres de plus en plus bleues.
Un petit bruit sec, comme celui d'une noix qui se brise s'échappa de sa gorge.
Elle souffla un long et terrible dernier soupir dans la vague direction de Shika. Un soupir qui se changea en brume méphitique.
La tueuse rendit l'âme, le terrifiant poison qu'elle venait de relâcher lui faisant fondre le visage et commençant même à dévorer son corps.
Son dernier gambit, son ultime attaque secrète : une dent contenant de quoi se suicider et emporter au moins un ennemi avec elle. Mais s'était-elle approchée assez du Nara ? La tueuse de l'Empire ne le saurait jamais.


De son coté, Iguane descendit des toits, où de toute manière il ne voyait pas grand chose avec la pluie et le vent. Et les éclairs. L'un d'eux tomba non lui, explosant une sculpture votive en forme de poisson sensé protégé des incendies. Comme si quelque-chose pouvait prendre feu sous ce torrent !
Le semi-monstre se coula à nouveau à l'intérieur et rejoignit la salle à manger où son original se reposait confortablement derrière un paravent. Toujours les mêmes qui avaient la vie facile.
L'arrivée de la créature raidit à nouveau les défenseurs. Jamais les mains des samouraïs Chûritsu ne la garde de leur katana en sa présence... Fichus humains sans imagination !
Son identité vérifiée, le clone monstrueux fut admit dans le saint des saints et à défaut de faire son rapport à Busujima, il informa la maîtresse des lieux.

Celle-ci prit note des informations d'un hochement de tête.
"Ne vous inquiétez point. Les alarmes ont retentit et les renforts de nos troupes arrivent. Sei et Daishi-sama savent mener une guerre et soutenir un siège. Les blessées de nos troupes seront conduites à des dispensaires et non dans la citadelle même. Nous disposons d'une aile médicale, pour la famille et les proches serviteurs, mais elle est un peu dépeuplée en ce moment. Sei ayant alloué nos médecins à soigner les troupes et les vaillants ninjas qui ont défendus nos murs."

Cependant, une lueur d'inquiétude perça son masque de certitude.
"Cependant... Si les blessées qui arrivent sont des membres de notre suite, où de celle de Daishi, en effet ils pourront trouver asile dans la Citadelle. Et... la tentative de meurtre de ma douce Saya prouve que l'ennemi est fourbe est à déjà réussit à pénétrer nos murs... Que soit maudit Tetsu ! Nous avons bien quelques soldats vaguement former au ninjutsu et nos troupes de la Citadelle sont entraînées à reconnaître un henge... Mais comme l'adversaire était l'Empire, nous n'avons pas pris de précaution particulière contre d'éventuels ninjas qu'il pourrait employer... Ces hypocrites !"
Elle manda aussitôt un serviteur, l'envoyant s'enquérir de qui était exactement les arrivants.

Iguane allait s'installer devant le paravent pour veiller son maître.
Mais à peine installé que les portes de la salle à manger s'ouvrirent avec fracas, faisant sortir les lames des fourreaux.
Chûritsu Sei, accompagné d'un samouraï, de trois Nara identique d'un cuisinier et d'un marmiton venait de faire irruption dans la pièce.
Dame Byakuren s'élança aussitôt vers son mari blessé. Visiblement, il avait bien souffert : son armure était abimée, il avait le bras en écharpe et il était couvert de sang, le sien et celui de nombreux autres qui avait donné leurs vies pour lui.
Méfiant, Iguane se dit que si jamais Tetsu avait envoyé un tueur se déguiser en Sei, cela aurait été le moment parfait pour assassiner la maîtresse des lieux.
Il guetta les signe d'un éventuel henge mais ne trouva rien. Et de toute façon, vu les trois clones qui l'encadrait, normalement quelqu'un devrait s'en être rendu compte...

Kenshin bondit sur ses pieds, mais resta tétanisée, les yeux ronds face à son père en si piteux état.
Le Seigneur Chûritsu, son idole, son père, jusqu'à présent guerrier invincible et dirigeant inébranlable de Baransu n'était plus qu'un homme tremblant et horriblement ensanglanté. Le garçonnet ressentit brutalement la réalité de la guerre et la mortalité de son géniteur.
Visiblement, Sei avait réchappé à un terrible attentat. Mais survivrait-il au prochain ?

Le serviteur envoyé tantôt revint lui aussi en courant : la troupe qui arrivait était celle de Chûritsu Daishi !
Le vieux général avait lui aussi échappé de justesse à un attentat, une sombre embuscade d'archer de l'Empire l'attendait alors qu'il se rendait en tournée d'inspection des remparts.
Par chance, le Senkage enragé lancé à la poursuite de la soubrette aux cheveux roses avait aperçut la bataille et avait promptement passé ses nerfs sur les troupes infiltré de Tetsu.
Il y avait cependant pas mal de blessés dans le troupe, mais le général était plus ou moins indemne, son plastron familial ayant intercepté le tir qui visait son cœur.

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Saya prouve que l'ennemi est fourbe est à déjà réussit à pénétrer nos murs...

Ils n'ont pas encore réussi à pénétrer Saya, ça va, ça pourrait être pire. Comme si Takeshi aurait laissé ça arriver de toute façon ; le connaissant il aurait préféré se prendre un coup de sabre que de laisser une gamine innocente payer plein pot le résultat de la politique de ses parents. Ce fou, maintenant il roupille et je suis censé être en pleine forme pour le défendre alors que c'est tout juste si j'arriverais à claquer un sexy jutsu si je le voulais. Je fais craquer mon cou en voyant les autres débarquer avec des blessés, j'hésite un instant sur la marche à suivre ; les aider en jouant l'aide soignant misérable qui va venir poser de la pommade, des onguents et des bandages? Ou alors juste faire le psychotique comme d'hab?
Nan... Ce serait con de tout foutre en l'air, les gens ont peur de moi, c'est ça qui est bon, ils m'apprécient dans le fond mais ils flippent en me voyant. J'aime cet état, s'ils se mettent à me détester ça risque d'être chiant pour la suite ; allons plutôt faire ce que Takeshi apprécie, protéger les gosses de la connerie de leur parent.
Etant donné que Saya n'a pas besoin de ma protection (plutôt d'une cage de chasteté vu les événements), j'oblique tout naturellement vers Kenshin. Quand même, c'est rigolo que ce soit le marmot le plus intelligent de la pièce qui soit tétanisé, je me demande si ça serait pas dû au fait qu'il ait de la cervelle lui justement. Sérieusement, Saya avec les cheveux coupés au kunaï c'est immonde, elle s'est crue drôle à ruiner des mois de pousse pour se donner un air de prostituée grimée en guerrière ?

-Kenshin, ta soeur se repose derrière un paravent. Va la surveiller un petit peu s'il te plaît. Moi, je vais aller voir dame Byakuren pour lui poser la question qui tue. J'ai votre permission pour aller appliquer les premiers soins aux blessés?

Les premiers soins, j'ai plus de chakra.
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La famille Chûritsu était à présent réunie dans la salle à manger de la Citadelle.
Blessée mais à présent sauve grâce aux merveilles de l'Iroujutsu, Saya se reposait derrière un paravent.
Seï lui aussi avait bien souffert lors de l'attentat contre sa personne. Seule le sacrifice de ses gardes et les efforts du rônin de l'Empire et du chef du clan Nara lui avait permis d'avoir la vie sauve.

L'ex-samouraï était lessivé, ayant même tenté (à deux reprise) de ce suicider, à cause du genjutsu et des mensonges de la tueuse de Tetsu.
Il s'était effondré et Shika, assurant le commandement, avait jugé plus sage de l'écarter pour le moment. Le rônin complètement déstabilisé par la perfidie de cette étrange soubrette aux cheveux d'azur était trop instable. A tout moment, il pourrait se retourner contre eux et les Chûritsu n'avaient pas besoin d'un nouvel ennemi.

Le double monstrueux réveilla son maître au bout d'un moment et le sunajin s'en alla pour soigner les blessés de l'escorte de Chûritsu Daishi. Et les examiner en détail, histoire de déceler d'éventuel traîtres déguisés : l'hypocrite Empire du fer avait prouvé qu'il n'hésiterait pas à utiliser des assassins avec des talents ninjas.
En effet, le vieux général de Baransu avait été attaqués par des tetsujin infiltrés dans la cité, mais avait heureusement été défendu par ses gardes et par le Senkage d'Uzushio qui poursuivait une des tueuses étranges, dont les manigances avaient faillit coûter la vie à Saya...

Nara Shika réfléchissait, chose que son clan faisait fort bien.
En interrogeant Daishi, il apparaissait clairement que le général n'était qu'une cible "secondaire" : l'escouade d'assaut infiltré de Tetsu ne lui avait pas opposé de ninja ou de samouraï de grand talent, misant tout sur la surprise et la force brute.
Kenshin aussi n'avait pas été directement attaqué, tout comme Dame Byakuren... Étaient-ils vus comme quantité négligeable par les stratèges de l'Empire, aucun des deux n'étant de grands guerriers ? Kenshin était pourtant l'héritier présomptif du clan Chûritsu...
Peut être que les deux tueuses de Tetsu n'avait juste pas eut le temps de s'en prendre à tout le monde.

Le récit de Busujima sur l'attaque de Saya troubla grandement le Nara.
Cela titillait ses souvenirs, tout comme ce combat contre l'étrange soubrette aux cheveux bleus qui avait retourné Otomo contre lui. A la fin, elle avait tenté de le tuer, avec un acharnement fanatique. Lui, plus que Sei.
Dommage qu'ils n'aient pu la faire prisonnière...
Quelques questions supplémentaire à Sei achevèrent de déconcerter le Nara : les deux soubrettes aux costumes et aux cheveux bien voyant étaient totalement inconnu à la Citadelle.
Aucun des serviteurs de la famille n'avait ce genre de tenue... Et pourtant, personne n'avait rien dit, personne ne s'était interrogé.
Maintenant que le Nara les mettait en face du fait, c'était comme si les Chûritsu et les ninjas présents émergeaient d'un rêve. Ces deux filles étaient du plus haut suspect ! Elle aurait dû provoquer une réaction des gardes ou des ninjas de la Citadelle assiégée !
Un ninjutsu subtil et vicieux avait été à l'œuvre...

En tout cas, Shika savait qu'il avait besoin de renfort : affronter la tueuse de l'Empire (et Otomo) avait entamé ses réserves et allez savoir ce que leur réservait Tetsu...
Pour les défenseurs de la Citadelle, il semblerait que le pire soit passé : l'Empire avait attaqué, lâchement, et avait échoué.
Mais le Nara n'était pas dupe : la nuit avait beau être avancée et l'alarme sonnée, Tetsu n'était pas du genre à renoncer au premier échec.
Et l'une des assassines avait réussie à s'enfuir, alors que les forces déjà maigre des samouraï Chûritsu avait subis de lourde perte en défendant la famille.
Il lui fallait des renforts.

Usant de son autorité de chef de clan, le Nara envoya quelques serviteurs essayer de trouver quelques ninjas qui accepteraient de l'aider à défendre les dirigeant de Baransu. Ils dégottèrent un... Konohajin aveugle et un borgne d'Uzushio.
Shika soupira... Bon, il fallait faire avec ce qu'on a.
Seï, blessé, donna sans mal son accord. Il se retira ensuite dans une petite pièce attenante pour se faire soigner, sous bonne garde.
Le danger semblant passé, Saya et Kenshin furent couchés dans une pièce attenante.
Dame Byakuran fit servir un souper tardif pour les gardes, le général Daishi, son mari et les gardes.
La majorité des troupes rameutées par les alarmes furent envoyées fouiller la Citadelle, au cas où. Mais de l'avis général, le pire était passé.
Le Nara n'était pas sûr d'être d'accord.


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Un peu plus loin dans la citadelle, ton premier clone à maille à partir avec Otomo et sa soudaine folie meurtrière. Malgré son épuisement flagrant, il progresse dans la direction de ta copie avec la ferme intention de l'exterminer. De même que la soubrette, à demi consciente mais apparemment mû par une volonté farouche de mettre un terme à ta vie, du moins à la vie de celui qu'elle pense être toi. C'est d'ailleurs elle qui a le dernier mot en même temps qu'Otomo s'écroule, harassé. Elle fait preuve d'une nouvelle fourberie que tout Nara qui se respecte sait reconnaître à sa juste valeur, du poison provenant de l'une de ses dents se répandant autour d'elle jusqu'à atteindre le clone qui inhale ce venin nauséabond avant de se dissiper sous l'effet produit, non sans avoir eu la satisfaction préalable de voir la jeune fille rendre son dernier souffle sous ses yeux. Sur les toits, le second kage bunshin décide finalement de retourner auprès de toi, son créateur, après avoir fait le tour des environs sans rien y trouver de concret.

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La salle à manger. Vous voilà enfin tous réunis après l'arrivée du général Daishi, heureusement épargné par les troupes de Tetsu bien qu'il se soit confronté à quelques escouades cependant pas plus violentes que cela. Sei est pris en charge par des médecins de l'endroit et prend la direction d'une petite pièce attenante à celle dans laquelle vous vous trouvez. Après en avoir fait la demande et en espérant que cette requête soit acceptée, tu adjoins à sa garde l'un des deux clones encore en ta présence et le laisse aller. Les portes se referment derrière lui, offrant à la troupe un moment d'accalmie bien mérité. Tu prends le temps de t'enquérir des nombreuses informations recueillies jusqu'ici, avant de t'accorder une pause dans le but de te reposer un peu et de prendre le temps de recouper et d'interpréter les divers indices.

Adossé à l'un des pylônes de l'endroit, tu te laisses glisser jusqu'au sol en repliant les jambes à quatre-vingt-dix degrés, les coudes sur les genoux, la tête entre les mains. Si ta mémoire ne te joue pas de tours, nul doute que la situation présente te ramène à d'autres manigances bien plus complexes qui ne te laissent pas indifférent. Tout s'embrume dans ton crâne. Ce jeu de dupe auquel semblent s'être livrées les soubrettes te laisse une âpre sensation et nul doute qu'elle sont capables de reproduire ce qu'elles ont déjà accompli avec un certain brio, même si la réussite finale n'a pas été au rendez-vous de ce premier assaut. Ta sensorialité toujours active, tu balayes du regard l'espace environnant d'un air songeur, prenant le temps de t'attarder sur chaque personne présente, chaque recoin de la pièce, tandis que les effets de la salvia divinorum commencent à s'estomper, ton cerveau ayant alors un peu plus de mal à régler la mire.

Les autres participants paraissent rassérénés par le rassemblement de tous les vivants supposés en danger autant que par l'accalmie du présent. Ils ne se cachent pas trop pour assurer que les ennemis sont hors d'état de nuire et qu'ils n'y a plus grand chose à craindre dorénavant. Peu rassuré, tu es pour ta part beaucoup moins sûr de cet état de fait. C'est d'ailleurs la raison qui te fait demander à quelques gardes le rapatriement express de shinobis, valides tout autant qu'inconscients, pour rejoindre le groupe. Ceux-ci ne tardent pas à pointer le bout de leur nez, tandis que tu termines de reconstruire le fil d'une pensée fluide avant de les rejoindre. Tu as envie de leur demander les raisons qui ont bien pu les pousser à venir se foutre dans cette galère mais tu t'abstiens, ayant une vague idée de la réponse. Souvent la même.  L'irrépressible besoin de prouver. A soi-même et à ses pairs. Prouver que la voie de ninja choisie est la bonne malgré les difficultés rencontrées. Finalement, on en est tous là, sinon pourquoi serions nous en train de nous battre ? Pourquoi participer à un tel merdier si ce n'est pour montrer que nous en sommes capable, que nous sommes aptes et responsables ? Que nos clans, nos villages peuvent nous faire confiance jusque dans la mort ? Si tu avais voulu être pêcheur ou même dresseur de daims, il est certains que tu ne serais pas ici en cet instant, que tu ne te sentirais pas l'obligation d'un devoir dont la teneur t'égare quelquefois.

Les gardes ont dégoté un jounin de Konoha, Kyoshiro l'un des jumeaux Tadake, ainsi qu'un chuunin d'Uzushio au nom imprononçable mais prénommé Lavi. Un flot de pensées t'assaille. Tu canalises de plus en plus difficilement ton hyperactivité et l'envie te prends de déblatérer tout ce qui te passe par la tête. Seul un effort non négligeable de concentration t'en empêche. Pour combien de temps encore? Tu détaches habilement de ta ceinture la blague à tabac qui s'y trouve et te roule une cigarette de sauge des devins en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire pendant que, prétextant un conciliabule visant à mettre en place la stratégie la plus adéquate pour assurer la suite de la protection, tu entraînes les deux nouveaux arrivants un peu à l'écart pour leur chuchoter quelques détails supplémentaires sur la situation, alors qu'ils te renseignent en retour sur les aptitudes qu'ils maîtrisent. Tu en profites pour activer ta technique sensorielle d'anti-tromperie, à la recherche de quelques henge ou autres gengutsu aux alentours.

Au même instant, alors que tu te diriges vers Dame Byakuren et Daïshi pour t'entretenir avec eux, les portes s'ouvrent et quelques serveurs, transportant le souper commandé un peu plus tôt par la maîtresse de maison, font leur entrée. Tu les scrutes de la même manière que les autres avec ta technique encore active et les regardes disposer le repas sur la table massive trônant au centre de la pièce. Kenshin prend un peu de soupe avant d'aller se coucher aux côtés de sa sœur tandis que les autres se mettent à table et que vous êtes invités à en faire autant. Tu t'approches de la noble dame et du général, puis tu les salues d'une courbette mal maîtrisée en tentant le plus possible d'attirer l'attention d'un maximum de personnes dans l'assemblée. Tes bras s'agitent, décrivant des gestes aussi amples que tes paroles sont difficiles à interrompre ou que tes sourires s'accumulent.

-Dame Byakuren, général Daïshi, j'aimerais vous prendre quelques minutes de votre temps afin de vous soumettre plusieurs requêtes. Croyez-vous qu'il serait effronté d'allumer ici ma cigarette? Car voyez-vous elle m'est d'un bien être reposant autant que d'une utilité certaine dans mon quotidien...je sais bien, madame, que la prunelle de vos yeux essaye de dormir non loin d'ici, mais croyez-moi, je ferais en sorte que la fumée ne leur parvienne pas...en aucune façon ! D'autre part, accepteriez-vous que l'un d'entre nous raconte une histoire au jeune Kenshin pour l'aider à trouver le sommeil ? Chacun de nous en connaît un bon nombre. Vous n'êtes pas sans savoir que l'expérience d'une vie de shinobi est riche des rebondissements les plus à mêmes de conter les histoires les plus épiques. De plus, cela nous permettrait de maintenir au mieux la vigilance requise pour parer à toute nouvelle tentative d'agression. Evidemment, nous resterons de l'autre côté de la cloison, afin de ne violer aucune intimité. Enfin, j'aimerais distribuer une part de chaque aliment présent sur la table à mon kage bunshin ici présent avant que quiconque n'avale quoi que ce soit. On n'est jamais trop prudent. Imaginez un seul instant que vos cuisiniers ne soient en fait du même groupe d'ennemis que les soubrettes précédentes et qu'ils aient décidé d'empoisonner le repas. Nous ne pouvons nous permettre de prendre ce risque...un silence...Oh, et imaginez un ninja ou un samouraï ayant les capacités d'une taupe, il lui suffirait de...

Bordel, tu commences à t'égarer Shika, arrête-toi là! Tout de suite! Il est grand temps que tu puisses fumer. Plantant un regard se voulant bienveillant dans celui de la femme, tu restes à l'affût de ses réponses tout autant que des actions des autres personnes présentes, prêt à parer au moindre coup fourré.

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Mais dans quoi nous sommes-nous encore embarqués mon cher Lavi… Pourquoi sommes-nous venus déjà ? Ah ! Les spécialités de Baransu… Tu as été trop curieux et ce n'est pas faute de t'avoir averti à moult reprises espèce d'idiot ! Nous avons un manque de chance cruel à chaque fois que l'on doit poser un pied en dehors de notre précieux village, mais non, il faut toujours que tu t'obstines à vouloir avoir raison. J'espère au moins que tout ce que tu as mangé va te servir à tenir le coup et que tu vas en tirer des leçons. L'argent que tu as dépensé d'ailleurs est désormais inutilement investi dans des babioles et repas de poches, qui, finalement ont été jeté pour ta survie. Le massacre est précis, la cité a été assiégée et tu es désormais en la compagnie d'individus que tu ne connais même pas. Alors que tu es censé être paralysé par l'angoisse de ne jamais rentrer au pays, toi tu préfères largement te rassurer en te disant que c'est l'occasion de rencontrer des ninjas n'appartenant pas à ton village. Je te le concède, faire la connaissance d'un Nara et d'un konohajin n'est pas déplaisant, mais au vue des circonstances je pense qu'il est de rigueur d'être prudent et sérieux.

Oui, tu as réussi à te rendre utile à l'extérieur, même si au départ tu as joué les couards en te cachant. Je ne t'en veux pas Lavi, tu restes tout de même un jeune adulte qui n'a connu à ce jour aucun affrontement sérieux, hormis celui t'ayant amené à ton incident. Tu n'as d'ailleurs jamais connu la guerre en dehors des récits de Mère et des ouvrages que tu as pu bouquiner. D'ailleurs, qu'en penses-tu maintenant ? De cette adrénaline prenant le pas quand tu dois te montrer pour t'interposer en la faveur d'une vie innocente n'ayant rien demandé ? De cette angoisse de pouvoir te faire pourfendre à n'importe quel moment, à n'importe quel instant où tu décides de mettre un pied devant l'autre ? Ton cœur palpite t-il de joie ou se contente t-il de battre la chamade dans un énième espoir de survie ? Quel idiot tu fais sérieusement… En avoir ris et avoir pris cela à la légère durant tant d'années et maintenant t'y retrouver bloqué. Prends-en de la graine cher éborgné, car tes coéquipiers, eux, ne sont sans doute pas à leur première escarmouche.

Tu te fais d'ailleurs très attentif lorsque l'envoyé d'Inari vous fait un rapport expéditif de la situation. Tu te retiens de soupirer, bon dieu Lavi, mais que fais-tu ici… C'est quoi encore ces histoires ? C'est bien pire que les histoires de notre enfance, bien pire que les récits et peintures contant les conflits d'antan. Tu te grattes machinalement l'arrière du crâne en restant pensif quelques instants histoire de ne pas faire pâle figure, puis tu enchaînes sur ton identité et les atouts que tu peux bien garder dans ta manche. Après tout, si vous êtes tous amenés à devoir travailler en équipe il faut bien se mettre en tête que de se connaître peut aider. Chacun peut sans doute encore jouer un rôle et même si pour toi, ton rôle n'est pas encore assuré ni même garanti, peut-être que ce garçon saura où est ta place.

Cependant, la suite te laisse perplexe. Tu as dans un premier temps examiné furtivement le konohajin à l'allure peu banale, mais qui es-tu pour juger de l'allure de quelqu'un quand on voit la tête que tu as ? Passons, je vois que tu te retiens vraiment de le fusiller de questions, tu peines d'ailleurs à tenir en place et on peut aisément le remarquer à tes doigts qui ne cessent d'être remués rapidement. L'approche employée par le dénommé Shika semble assez hasardeuse. Quelles sont là ces manières qu'il emploie pour s'adresser à une personne dites de la haute caste. Si c'était Père face à lui, autant dire qu'il se ferai cracher au visage sous prétexte qu'on ne pollue pas l'air d'un noble avec pareil poison pour les poumons. D'ailleurs, pourquoi doit-il fumer déjà ? Car c'est reposant et ça lui est utile en temps normal ? Haaaan, Lavi, quel dommage qu'on ne soit pas en position de lui demander plus de détails, car même si le fait de fumer te répugne, ta curiosité te ronge de l'intérieur mon pauvre. Cesse de taper furtivement la paume de tes mains sur tes cuisses pour te calmer, et sois attentif à la suite…

Car oui, il y a un détail qui retient ton attention : raconter des histoires au jeune enfant de Dame Byakuren. Pas bête, pourquoi ne pas te proposer poliment ? Toi, tu as été dans le cas de cet enfant, tu as souvent eu des nourrices ou des servant(e)s qui venaient t'en raconter. Tu en connais un paquet, en plus tu as beaucoup lu, donc des histoires à raconter ça peut bien être ton domaine. Tu sais animer ta bêtise avec entrain et joie de sorte à  toujours rassurer ou bien agacer ton interlocuteur. Toujours est-il que chacune des personnes à qui tu as raconté une histoire entièrement a fini par s'endormir, c'est donc que tu as bien un talent fou pour cela, non ? Aller, à ton tour de te rendre un peu utile, à contrario d'être un as du combat, tu as tes talents à toi n'ayant guère besoin d'un conflit pour être démontrés. A ton tour, tu t'approches dudit banquet et de la table où chacun semble posséder son propre plateau pour manger. C'est d'un pas silencieux et avec le plus grand des respects que tu t'approches de ton nouveau coéquipier. Saluant l'ensemble des personnages présents autour de celle-ci en employant les us et coutumes que les anciens t'ont enseigné depuis ta plus tendre enfance. Tu montres ton respect, ta soumission à leur personne pour le temps de cette mission, mais aussi ton dévouement quant au fait de devoir assurer leur sécurité et te rendre parfaitement utile à leur cause. Ensuite, afin de t'excuser d'interrompre cet échange et de t'y introduire de la sorte, tu finis par t'accroupir et te servir du dogeza, aujourd'hui employé pour t'excuser, mais aussi pour t'exprimer de façon formelle et respectueuse quant à la requête que tu vas faire.


- Je me nomme Uesugi Lavi, digne héritier du clan Uesugi, habitant le pays du tourbillon. Je vous demande, si vous le voulez bien, de m'excuser pour cette subite intrusion dans cet échange avec notre ami Nara Shika. Tu respires un bon coup avant de te lancer une bonne fois pour toute. Afin d'appuyer la requête de celui-ci quant au fait de conter une histoire à votre enfant, je tiens à me proposer. Depuis mon plus jeune âge, j'ai été l'enfant à qui l'on contait les histoires, étant moi-même l'héritier d'une famille et l'enfant que l'on cherchait toujours à protéger, je peux aisément comprendre qu'il est difficile pour vous d'accorder sa confiance à un inconnu. De ce fait, je comprends aussi devoir, si naturellement cette requête est acceptée, me tenir à une certaine distance de votre enfant et donc rester de l'autre coté de la cloison. On y est presque, continues donc de te concentrer et retiens toi de relever la tête, la fixer ou la regarder de ton œil valide serait un affront. Je n'ai certes pas vécu d'extraordinaires aventures, mais ma position m'a obligée à m'instruire sur l'histoire de ce monde et les légendes le parcourant. Il est vrai que mon visage se veut peu rassurant, car, que d'un seul œil je peux me vanter de pouvoir veiller à sa sécurité, cependant… A l'instar de ceux qui ont, par le passé, su assurer ma sécurité, je saurai en faire de même pour ces jeunes enfants. Tu relèves doucement le visage, maintenant que tu as finis de prendre la parole pour t'excuser et poser ton appui suite à la requête du Nara, tu n'as plus l'obligation de la garder baissée, même si tu restes tout de même à terre dans l'attente d'une confirmation ou d'un quelconque rejet. Je vous remercie de l'attention que vous nous avez porté, et j'espère, même si cela nous est refusé, me rendre utile pour le temps que je serai à votre service.

Le problème avec ces habitudes mon cher, c'est que tu ne peux pas quitter ta position maintenant. Tu ne peux te relever du moment que tu n'as pas reçu une réponse ou du moins des directives. C'est malpropre que de se relever, s'essuyer le vêtement et tourner les talons comme-ci tu n'étais venu que pour sortir une requête dont tu te fiches éperdument. Car, tu t'es investis dans ta façon de t'adresser à eux, tu t'es investis dans la manière de le faire, mais aussi dans le dialecte employé. C'est à croire qu'au final, ce qu'on t'enseigne au sein de ton clan ne t'est pas toujours inutile. Tu as y mis du cœur mon petit éborgné, et je pense que ça peut se ressentir, tout comme l'entrain que tu as à vouloir te rendre utile. Est-ce hypocrite aussi de penser que, pour une fois, tu vas pouvoir inverser les rôles et être celui qui protège un individu comme on le faisait pour toi jadis ? Non… C'est tout à ton honneur, on te donne l'opportunité de saisir ce témoin et  de t'occuper de ces enfants avec la nostalgie qui est la tienne.
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Dagues et poisons








La vie d'un shinobi n'était guère de tout repos et, bien malheureusement, chacun de ces guerriers de l'ombre comprenait très rapidement que ses chances de mourir de vieillesses étaient bien trop minces, car ils avaient tous choisi une existence aussi rude que violente. Ces shinobis venaient tous d'horizons très différents, tantôt fils et filles aimées par leurs parents, tantôt orphelins, tantôt dégénérés avec de sérieux problèmes mentaux, mais lorsque venait l'appel du devoir tous finissaient par comprendre la difficulté de la tâche qui leur incombait. Tous comprenaient que la gloire n'était pas une récompense à laquelle ils devaient aspirer car la plupart d'entre eux mourraient dans le silence, dans l'indifférence la plus totale, mais il appartenait à chacun de trouver un objectif auquel s'accrocher pour continuer à avancer dans les ténèbres. Qu'il s'agisse de parvenir à la tête du village, de satisfaire leur soif de violence ou bien encore de protéger leurs proches : il y avait autant de raisons de prendre les armes qu'il y avait de guerriers en ce monde.

Les villages qui formaient ces guerriers de l'ombre insistaient sur l'importance de la coopération et de l'entraide, seule véritable force face à l'adversité et aux menaces extérieures, mais tous ces shinobis, du plus jeune genin au plus puissant Kage, savaient pertinemment que la chaîne possédait la force de tous les maillons combinés. À ce titre il incombait à chacun de ces maillons de poursuivre une impossible lutte contre le temps et l'impuissance, en s'entraînant d'arrache-pied pour se perfectionner autant pour pouvoir remplir leur rôle que pour rester au niveau de leurs frères d'armes. Kyoshiro était de ces hommes-là, s'évertuant du matin jusqu'au soir à repousser les limites de son corps pour devenir toujours plus rapide, toujours plus fort et, dans une moindre mesure, toujours plus vertueux car l'esprit aussi méritait d'être mis à l'épreuve. Il avait rapidement compris les limites de ses entraînements en solitaire et, à force de temps, avait réalisé que seule la rude violence d'un véritable combat pourrait le pousser dans ses derniers retranchements. Après tout c'était bien beau de s'entraîner encore et encore mais ces sessions n'étaient rien de plus que de la préparation en vue d'un véritable conflit, sinon à quoi cela pouvait-il bien servir ?

Se reposant entre deux missions, le jeune homme s'était autorisé un ou deux jours d'errance hors de la protection des murs de Konoha, autant pour se changer les idées que pour se ressourcer, pour voir du pays si une telle chose était possible pour lui. Les mains dans les poches, un sourire béat sur ses lèvres en sentant une douce brise caresser son village, le jeune homme laissa ses jambes le menait là où bon leur semblait jusqu'à ce que l'appel du devoir sonne de nouveau dans ses oreilles. D'autres auraient refusé, d'autres auraient rechigné à abandonné leur seul jour de repos pour plonger dans les flammes de la bataille une nouvelle fois mais pas Kyoshiro, pas l'aveugle qui voyait en cette opportunité un moyen de porter son nom au-delà des limites de son pays d'origine. Peut-être que cette volonté égoïste causerait un jour son trépas, à n'en pas douter, mais la peur n'avait jamais été capable de l'arrêter et cela ne serait pas le cas aujourd'hui  non plus.

Après que le messager lui ait lu le contenu du message pour des raisons évidentes, uns histoire d'infiltration et de tentative d'assassinat dans une glorieuse cité où Kyoshiro n'avait jamais mis les pieds, le jeune aveugle congédia le porteur de message et se dirigea vers la cité mentionnée après quelques indications indispensables quant à la route à prendre. Qu'allait-il y trouver ? Serait-il utile, lui qui n'avait rien d'un fin stratège ? Il n'en savait rien mais se devait d'essayer malgré tout, après tout il ne pouvait espérer accomplir quoi que ce soit s'il restait en arrière pas crainte de l'échec.
Serrant son bandeau frontal au niveau de ses yeux, comme symbole de son appartenance à Konoha ainsi que comme rappel de sa petite particularité physique, le jeune homme avait donc pénétra dans le domaine où d'autres shinobis l'attendaient déjà. Les mains jointes dans son dos, une expression sereine sur le visage, faisant volontairement disparaître toute trace d'un éventuel stress ou d'une quelconque inquiétude, le shinobi se pencha en avant en signe de salutations respectueuses, tout en se présentant à son tour.


« Kyoshiro Tadake, jonin de Konoha. Enchanté. »

Il n'avait pas besoin de s'étendre en présentations ennuyeuses car ses deux camarades parlaient déjà bien assez comme cela, de plus l'heure était plus à l'action et à la réflexion qu'aux discours de trois pieds de long, en revanche s'il y avait bien quelque chose sur lequel il ne ferait pas l'impasse ce serait le rappel de son rang. Après tout il n'avait pas trimé pendant des années pour être confondu avec le premier shinobi à peine sorti des jambes de sa mère, non ? Il portait ce rang avec une certaine fierté, surtout au vu de son évident handicap.
Le Tadake n'avait rien d'un tacticien ou d'un maître comploteur, aussi préférait-il laisser la réflexion à ses deux camarades bien plus enclins que lui à être utile dans ce domaine.  L'heure était au repos pour les habitations de cette demeure, l'heure était venu de se sustenter et, alors que l'aveugle refusait poliment de participer à ce repas, ayant déjà mangé ce qu'il lui fallait durant son trajet jusqu'ici, il écouta d'une oreille attentive les propositions qui étaient faites. Aller s'occuper du dénommé Kenshin et vérifier que la nourriture n'était pas empoisonnée ? Bonnes idées et, désireux de ne pas rester inactif, le shinobi vint se positionner sur le mûr jouxtant l'entrée principale de cette pièce, tout en reprenant la parole.

« Je vais rester ici, pour veiller sur vous. Faites comme si je n'étais pas là. »

D'ordinaire le garçon était un bout en train, un homme qui ne savait pas tenir en place mais il n'y avait bien que lors de missions comme celle-ci qu'il parvenait à retrouver son sérieux si inhabituel. Après avoir brièvement expliqué à ses deux camarades du jour l'étendue de ses capacités, afin qu'un minimum de coordination puisse être mis en place, il se redressa légèrement et étendit son esprit à la zone l'entourant, à savoir cette pièce et les alentours, afin de sentir toutes les présences et chakras présents. C'était un début, une action nécessaire pour commencer à découvrir son nouvel environnement.

Que lui réservait la suite ? La réponse ne tarderait pas à se faire connaître.





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Entre dagues et poisons

Une nouvelle équipe de surveillance se constitue pour parer à la menace des assassins de l'Empire.
Le chef du clan Nara, étrangement hyperactif et bavard pour un membre de ce clan à la réputation de nonchalance étudiée, se voit renforcer d'un konohajin expérimenté, aveugle mais qui n'a pas besoin d'yeux pour percevoir les menaces indicibles rodant dans la forteresse. Il est également rejoint par un uzujin aussi bavard et volontaire que le Nara.
Blessé lors des échauffourées précédente, Seï fut conduit au dispensaire, sous bonne escorte et accompagné d'un des double de Shika, alors qu'on installé l'héritière des Chûritsu dans une pièce attenante pour qu'elle puisse se reposer au calme.

Alors qu'un Kage Bunshin du Maître des Ombres servaient de goûteur, les ninjas et la petite famille eurent droit à un bon repas. Les cuisiniers avaient fait au mieux, mais le souper rester fort simple, bien que nourrissant.
En effet, Dame Byakuren entretenait le moral de troupe en distribuant la nourriture de la Cidatelle aux plus démunie et en évident de festoyer de manière trop ostentatoire alors que la cité était assiégée.
Kenhsin dû ainsi se contenter d'une banale soupe bien épaisse (il avait de toute façon un appétit d'oiseau en temps normal et les aventures précédente ne lui avaient pas vraiment ouvert l'appétit= avant d'être expédier au lit.

Le clone de Shika ayant survécu à divers mets, le repas n'avait pas été empoisonné. Le Nara ne décela d'ailleurs aucun personne déguisée via un henge dans la salle.
Pour l'instant, ils étaient entre eux et les Chûritsu commençaient à se détendre.
Le Nara fut autorisé à fumer, Daïshi ne se gênant pas lui même pour sortir une longue pipe à la fin du repas. Dame Byakuren renifla d'un air dédaigneux, mais ne dit rien, connaissant les vices de leur général. Vice que partagé d'ailleurs son estimé mari. Ah, les hommes !
Elle diligenta une servante pour qu'elle panse les légères blessures que Daïshi avait reçut dans l'embuscade. Ce dernier se lamentait sur son armure clanique, qui avait encaissé la majorité des viles flèches de l'Empire et s'en trouvait fort abîmée et inutilisable...

Lavi fut autorisé à aller compter une histoire (à condition qu'il n'y ai ni violence trop choquante, ni... comportement déplacé) et à veiller sur Kenshin. Il se trouvait aussi à portée de la chambrette improvisée de Saya. Le jeune héritier des Chûritsu ne fut pas long à s’endormir, épuisé par les événements de la journée. Le ninja d’Uzushio allait-il monter la garde ici, derrière son paravent et assurer la sécurité nocturne des héritiers ? Ou bien allait-il rejoindre ses collègues shinobi dans la grande salle ?
Pendant ce temps, Kyoshiro déployait ses sens mystiques, tout comme le Nara, aux aguets et vivante image du garde du corps stoïque et inébranlable.

Daïshi et Byakuren discutaient avec les ninjas, se demandant si le danger était passé et s'ils devaient veiller ou se retirer dans une chambre pour prendre un peu de repos.
La maîtresse de la Cidatelle penchait pour le repos, voulant rejoindre ses enfants dans la chambre improvisée attenante.
Le stratège des Chûritsu le déconseillait, préférant veiller. Il connaissait Tetsu et savait que l'Empire n'allait pas en rester là après l'échec des premières tentatives d'assassinat.

Shika et Kyoshiro, leurs sens mystiques en éveil, sentirent alors l'approche de deux personnes, dont l'un disposait d'un chakra digne d'un shinobi. Les deux ninjas se raidirent, enregistrant l'usage de techniques de la part de la source de chakra, à l’extrême limite de leur sphère de perception. il n'y eut ni bruit, ni rien de spécial.
Elles approchèrent d'un pas  lent de la salle à manger et après quelques instants, ils purent les entendre (sans toutefois déceler les propos de la conversation) échanger quelques mots avec les deux samouraïs de faction à l'extérieur de la porte. Il n’y eut pas d’esclandre ou de cris d’alarme, ni la moindre violence. Visiblement, les Chûritsu les connaissaient et/ou les arrivant avait les bonnes réponses aux mots de passes exigés.

Le panneau de riz coulissa, révélant alors Seï, visiblement remis malgré quelques bandages.
C'était lui la source de chakra qu'avaient ressentis les deux Senseurs. Derrière lui, une discrète servante du palais, un des dame de compagnie de Byakuren, arrivait avec un plateau de thé et de dango, mais aucune trace du Kage Bunshin du chef du clan Nara, chose qui... n’étonna pas le Maître des Ombres.
"Mon aimée ! Les soins des ninjas sont vraiment miraculeux ! J'arrive hélas un peu tard pour le repas, mais je sais combien vous tenez à ces réunions familiales. Je nous ai fait venir un peu de thé." s'exclama gaillardement Seï pour rassurer son épouse sur son état.
Un sourire vint immédiatement aux lèvres de Dame Byakuren et de Daïshi. Et même de Kyoshiro.

Un sourire un peu idiot, pour le chef du clan Nara… Qui pourtant se sentait… curieusement peu curieux et détendu. Inutile de maintenir une vigilance constante et de chercher la petite bête. C’était même idiot de rester tous là, à attendre une attaque qui ne viendrait peut être jamais. Ils feraient mieux de se reposer, quitte à faire des tours de gardes...
La jeune et belle dame de compagnie proposa de servir un peu de thé à tous, même si ces yeux papillonnèrent un instant de surprise en découvrant la présence d'un second Nara tout à fait identique au premier.
Elle aussi affichait un sourire un peu niais.

Le Maître des Ombres était un atypique pour son clan, bien loin des clichés du Nara mollasson. Au contraire, il était normalement hyperactif et toujours sur la brèche. Alors pourquoi là, il se sentait comme un des pires fainéants de son clan ayant abusé de quelque herbe Onryou propice à la détente rêveuse ?
Son intellect et sa connaissance de l’Iroujutsu lui apprirent qu’il était manipulé. Son rythme cardiaque était trop bas, ses muscles se détendaient et c’était comme si un opiacé voilait ses sens, sapant son attention et sa méfiance. Ils l’étaient sans doute tous…
Naaan, pure paranoïa ! Il devait juste être fatigué et heureux que les blessures de Seï ne soient pas si grave.
Mais non ! Il avait ressentit une technique avant que Seï et la servante n’arrivent ! Et avec ce qu’il avait appris, aucun doute à avoir…
Il se secoua et inspira profondément. Oui. A l’ouverture de la porte, un vague parfum de muguet, de cèdre et de jasmin avait envahit la salle.

Pendant ce temps, à l’extérieure de la Citadelle, malgré la pluie battante une silhouette escaladait un mur tel un cancrelat.
Son échec ne pouvait lui être facilement pardonné. Son maître avait décidé de prendre les choses en mains personnellement et il avait été très clair. Braver les éléments n’était qu’une partie de la punition qui l’attendait. La mort si elle ne revenait pas avec la tête de Seï.
Mais la tueuse de Tetsu aux cheveux roses désormais détrempée avait aussi un autre objectif, plus personnel. Sa sœur n’était pas revenue de leur mission… D’après leur maître, elle avait sans doute succombé face aux ninjas ennemis. Rêvant de vengeance, la fausse soubrette se coula de nouveau à l’intérieur par la chambre dévastée de Saya.
Il faudrait aussi qu’elle bute cette fichue gosse. Et cette fois, pas question de s’amuser avant…


Récapitulatif combat:
         



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Acte II -  Infestation