[mission rang B] V pour Vendetta (ou vicieux) [Haiko, Chiyo & Akira]

V pour Vendetta

Visiblement mes excuses étaient passées, car après avoir reçu une carotte et un bout de pain que je m’étais empressé de prendre comme un affamé pour commencer à manger, l’un des hommes prit ma défense, pensant qu’un des nobles accepterait bien de m’embaucher pour faire un peu ce qu’il y avait à faire. Me demandant donc si je connaissais les chevaux ou ce que je saurais faire, je hochais la tête, pour répondre toujours aussi précipitamment, « Oui, oui m’sieur, j’connais les chevaux, enfin les ânes, mais s’pareil ! J’sais les brosser et j’sais qu’il faut nettoyer les pieds, mais pas l’milieux ! » je remerciais mon besoin irrationnel de connaissance qui m’avait fait lire : Le cheval c’est trop génial. Quoi qu’il en soit j’avais un pied dedans et il faudrait à présent que je réussisse à atteindre le cheval de la femme, enfin quand elle arriverait.

Ca ne tarda pas et après m’être vu imposer un signe de respect, celui qui m’avait repoussé me présenta aux deux nobles. La femme n’était pas seule, elle avait une suivante, elle semblait heureuse, mais un peu en froid, ce qui était assez compliqué à expliquer en soit, car c’était juste une absence de complicité. L’homme semblait ne pas s’en soucier, mais accepta de prendre soin de moi après qu’elle ne se soit proposée. M’abaissant encore et encore, je finis par sortir du silence, « Merci, merci, j’vais bien travailler, j’vous l’promets. » soufflais-je donc avant de m’éloigner le temps que les chevaux soient préparé et que les cavaliers soient mis en selle. Les regardants partir, je me levais pour prendre un balai et commencer à nettoyer sans qu’on me demande pour faire preuve de bonne volonté. La réalité, c’était que je cherchais à me placer dans le bon angle pour croiser le regard de la jument de la jeune femme alors que cette dernière tournait.

Composant un mudra en me baissant pour ramasser quelque chose au sol à l’abri des regards, je lançais une vision psychédélique pour frapper l’animal et l’effrayer avec tant de couleur. La réaction fut immédiate pour l’animal, il rua, hennit en pleine détresse avant de se cabrer pour faire tomber la jeune femme. Se contorsionnant dans tous les sens, l’animal marcha sur la femme, ou du moins c’était ce que je vis de là où j’étais, criant alors un peu paniqué, je laissais tomber mon balai pour commencer à courir le plus lentement possible et le plus proche d’un civil, « L’cheval il a fait tomber la dame ! », l’animal continuait de se tordre dans tous les sens, quand j’arrivais à son niveau. Se contorsionnant dans tous les sens, l’animal marcha sur la femme, ou du moins c’était ce que je vis de là où j’étais, criant alors un peu paniqué, je laissais tomber mon balai pour commencer à courir le plus lentement possible et le plus proche d’un civil, « L’cheval il a fait tomber la dame ! Il faut aider m’dame ! », ma couverture devait rester et surtout, le seul suspect devait-être lui.

ft. Haiko & Chiyo

V pour Vendetta

Tout semble avoir fonctionné, la femme se fait blesser, assez durement même, ce qui n’était pas spécialement prévu, mais qu’importe, le plus important c’était bien qu’il y ait eu un premier problème pour amorcer la suite. Continuant à essayer de calmer l’animal, je peine à lui faire ne serait-ce que garder les sabots au sol tandis qu’un médecin arrive sur les lieux. Kakeru essaie vainement d’expliquer les choses, Hestia avait pris peur, la noble était tombée et la jument avait fait le reste. C’était grossièrement ce qu’il s’était passé, je n’avais rien d’autre à faire, je ne pouvais pas en ajouter davantage sous peine de signaler que j’étais bel et bien en train de regarder la scène. La seule chose à faire c’était bien d’essayer de résonner réellement la jument, de la faire se calmer pour trouver quelque chose pouvant expliquer cette réaction. Dans l’agitation, la jument m’avait fait voler et tomber avec elle dans un fourré épineux, si j’avais eu quelques griffures, j’avais pu piquer la jument à la gorge, rien de très profond, juste une pointe qui contrastait avec les griffures qu’elle venait de se faire avec moi.

Me remettant alors sur pied, je gardais les mains sur les rênes alors que je fronçais les sourcils pour dire, « C’hais pas si c’est l’chute, mais y’a une blessure dans son cou. » soufflais-je faussement épuisé de devoir tenir l’animal qui me marchait à moitié dessus. Je refusais de libérer l’animal de cette illusion, la folie devait demeurer, je ne devais pas la calmer aussi rapidement. « Comment la dame elle va ? » demandais-je toujours en train de me faire malmener par l’animal. De la sueur commençait à perler sur mon front, je peinais vraiment. « On peut m’aider ? Elle a trop d’force. » ajoutais-je alors, histoire de temporiser et de prouver que j’étais de bonne foi. L’idée c’était aussi que quelqu’un doute et aille voir ce que j’avais vu. Même si nous étions tombés dans un bosquet, le doute serait là, il serait même plus que permis avec ce qu’on avait prévu de faire pour la suite.

ft. Chiyo