Héritier Surprise [MISSION RANG B] - Chinoike Family

L'homme qui avait la lame sous la gorge paraissait terrifié, comme voyant la mort de ses propres yeux. Il sembla ne pas comprendre ce dont je lui avais parlé. Il bredouilla quelques explications comme quoi, ni lui, ni un membre de sa troupe n'avait touché au gamin. S'il n'avait pas été kidnappé par ces clowns de malheur, ou était donc passé Masaru. Je raffermis ma prise sur mon sabre et le rapprochai alors de la gorge de leur chef pour bien être sûr qu'il mettrait son réseau à disposition pour le retrouver. Après que la dame eut décrite à quoi ressemblait son rejeton, quelques instants plus tard, apparu celui que nous devions protéger, sur les épaules d'un homme fort musclé. Il le déposa devant moi et m'expliqua alors qu'il ne faisait que jouer avec d'autre enfant. A cet instant, j'étais très énervée envers cet enfant que j'étais censé protéger et qui ne faisait preuve d'aucun effort. Le môme avait beau réussis à me brosser dans le sens du poil, j'en avais plus qu'assez, ça avait été moi et mon grand-père, je me serai déjà prise une baffe sur la joue et on se serait alors dépêché d'arriver au point de rendez-vous. Mais, sa mère était laxiste et c'était à cause de cela que j'avais été obligé de faire cela, d'effrayer toute la foule et donc de menacer un innocent. Ils avaient alors eu de la chance que j'eusse gardée un semblant de sang-froid et que je n'avais pas simplement décroché la tête de l'arlequin de son cou. Le Monsieur muscle qui venait alors de me ramener Masaru me demanda alors de libérer leur chef. Je fis claquer ma langue pour bien montrer mon insatisfaction, puis, mais alors que je m'apprêtais à ranger mon sabre dans son fourreau, une voix derrière moi me fit frissonner complètement. Etsu. Je tournai alors très lentement mon regard vers mon intendante, sans pour autant réussir à la regarder dans les yeux. Je rangeai mon sabre rapidement et bredouillai quelques explications, sans réussir à trouver les mots et ne réussis qu'à déclarer :

« J'ai retrouvé le gosse... »

Mais, ce n'était pas suffisant pour me dédouaner aux yeux de celle que je considérai comme ma sœur. Celle-ci me demanda alors à moi, Ryuku et Himeko de retourner à la calèche immédiatement. Je voulus encore essayer de me justifier, mais le regard noir de mon aîné m'en empêcha, je décidai de me soumettre en grognant et suivis alors simplement le Chauve et la mère qui tenait la mère et son enfant. Arrivé dans la calèche, je m'enfonçai sur la banquette et commençai à bouder et broyer du noir. Puisque, certes, je pouvais considérer que je m'étais peut-être un peu excitée, que j'avais peut-être été un peu trop agressive, que j'avais un peu trop attiré l'attention, mais au final, qui c'était grâce à qui qu'on eût retrouvé le seigneur Chiguru ? C'était grâce à moi, parce que j'avais menacé le bon gars au bon moment. Ma méthode n'avait pas été parfaite, je ne pouvais que l'avouer, mais de là à mériter le regard noir de mon intendante, cela me paraissait beaucoup. D'autant plus que lorsqu’elle nous rejoint, elle ne me regarda ni moi, ni Ryuku. Je trouvais ce traitement fortement injuste, mais je savais bien qu'essayer de m'expliquer ne ferait rien avancer. Je décidai donc de simplement bouder, contre cette injustice.

Dès ce moment-ci, je quittai cette attitude joyeuse que j'avais, je devenais une tombe qui ne parlait plus, ni l'envie, ni la joie. Après tout, j'avais beau trouvé ce traitement injuste, ce qui me faisait encore plus souffrir, c'était le comportement d'Etsu à mon égard. Je l'avais déçu et voir les conséquences de cette déception étaient très douloureuses, parce que jamais celle-ci n'avait jamais été comme ça avec moi et c'était ce qui me faisait d'autant plus souffrir, comme si on me poignarda encore et encore. Je voulais regagner mes lettres de noblesses envers la jeune femme, mais j'étais aussi déçue de son comportement à mon égard, dire que je n'avais même pas eu le bénéfice du doute, surtout qu'encore une fois, c'était grâce à moi qu'on avait retrouvé le gosse. Je ressentais ainsi des envies contradictoires, j'avais envie de voir mon intendante sourire pour moi, mais j'avais aussi envie de lui montrer que je n'étais pas dépendante d'elle, que j'étais une femme forte, qui pouvait aussi se débrouiller seule. Je n'étais pas son petit chien, j'avais un cœur et un jugement propre... Et c'était d'autant plus vrai que c'était mon jugement propre qui m'avait mené à souffrir sentimentalement parlant... Je n'avais pas réponse, j'étais juste enfermé dans mon mutisme, cherchant une réponse en vain... Au final, j'étais autant déçue par mon intendante que par moi-même.

A peine avais-je posé ma tête sur la vitre de la calèche à l'intérieur que je n'avais fait aucun effort pour protéger et surveiller, je m'étais alors assoupis, lassée par tout ce qui se déroulait. Moi qui étais une si fervente admiratrice de mon intendante, qui la suivrait jusqu'en enfer, même jusqu'au bout du monde, qui irait même jusqu'à se sacrifier pour moi, je décidai de plus faire d'effort. C'était peut-être puéril, mais je m'en contrefichais, j'aurais aimé avoir un peu plus de confiance que mes maigres miettes de responsabilité qu'on m'avait jetées. Tant que je n'avais pas reçue en bonne et due forme un semblant d'excuses, je ne comptais pas donner de moi-même, ou alors faire le minimum, après tout, il y avait Ryuku et Miyuki, ils n'avaient pas à compter sur moi, ils se débrouilleraient très bien sans l'ennuyante Hitagi, qui malgré ce qu'on pouvait en dire, avait retrouvé le gamin. Laissons-les galérer un peu, l'histoire de voir si elle regrettera ces mots et ses gestes trop dures à mon égard. Ainsi, je m'étais mise à pioncer, ne surveillant plus rien. Plongée dans mes rêves, je faisais des rêves étranges, ou Etsu m'abandonnait en me disant qu'elle n'avait pas besoin d'une lourdaude comme moi, si bien que lorsque la calèche s'arrêta en me réveillant brusquement, je n'étais pas d'humeur, les yeux encore embrumés par le sommeil, une colère exacerbée par mes songes et ce que j'avais vécu en plus, je tendis alors l'oreille, jusqu'à percevoir la conversation qu'avait Etsu devant. J'avais dormi environ deux heures, je me sentais plus remplie d'énergie qu'auparavant, après tout, j'avais dépensé beaucoup de chakra pour l'utilisation de ma lame de foudre. Mon intendante semblait parler avec un groupe de personnes, si je comprenais bien, un regard me permis d'apercevoir un groupe de gens dehors en milieu de la route.

Savoir qu'à cause d'eux je venais d'être réveillée ne me mettait pas de bonne humeur, en plus de gêner la mission. Je voulais en terminer rapidement pour rentrer chez moi, je voulais fuir dans mes grottes et continuer de bouder jusqu'à ce qu'on s'excuse à mon égard. Pour faire avancer ce merdier et qu'on nous laisse continuer notre route, j'exécutai quelques signes, avant de prendre l'apparence d'Himeka. J'avais beau, ne pas connaître sa gestuelle, peu m'importait, personne parmi ces gens ne devaient réellement connaître la dame, je n'allais pas me faire prendre. Qu'on déguerpisse tous d'ici rapidement, c'était pour le mieux. J'en avais marre qu'on me fasse chier et qu'on ne me reconnaisse pas à la vraie valeur, autant pour les miens que pour les autres. Faisant signe à la dame de se cacher et de ne pas se montrer, je sortis et me dirigeai vers les gens qui nous gênaient. J'avais sur le visage, l'expression la plus hautaine et noble que j'étais capable de prendre et sifflai alors d'une voix lassée :

« C’est bien généreux à vous de nous proposer votre aide, mais j’ai déjà une escorte bien assez suffisante. Je n’ai ni argent pour vous payer, ni le temps de vous accueillir… Ainsi, s’il vous plaît, comme l’a dit la cheffe de mon escorte, veuillez libérer le passage, s’il vous plaît, nous avons fort à faire.  »

J'avais terminé ma demande par une petite révérence, l'histoire d'être sûre de m'en débarrasser. Un simple regard vers Ryuku m'appris qu'il voulait se battre, pour être sûr que ce n'était pas des adversaires, mais moi, je n'avais pas envie de me battre pour mon intendante tant qu'elle ne s'était pas excusée envers moi. Je l'ignorais ainsi merveilleusement cette dernière, attendant que le groupe se disperse et nous laisse passer. Je n'avais pas envie de me battre, je voulais retourner dormir et c'est tout, rien de plus, rien de moi. Qu'on ne compte pas sur moi tant qu'on ne se sera pas excusée envers moi, je ne changerai pas d'avis, j'étais déterminée à garder cette attitude et protéger mollement mes cibles, parce qu'elles ne m'avaient rien fait, pour le reste, Etsu pouvait bien aller se rhabiller ! Je gardais mes yeux et mon regard hautain coincé sur ceux-ci, prête à retourner à la calèche au moindre problème ! Mais, me battre m'ennuiera pour les raisons énoncées plus haut !

Je m'étais rapidement détourné et avais laissé le chauve prendre la suite des opérations, lui laissant faire son petit numéro de brute. Assez rapidement, la troupe qui nous barrait le passage disparu et nous laissa continuer notre route. Pas une seule goutte de sang avait été versée et je n'avais pas eu à me battre et j'étais définitivement heureuse de retourner à mes rêves et mon délicieux sommeil, là où personne ne me faisait chier et me critiquait. J'avais bien entendu retiré mon henge lorsque j'étais rentrée de nouveau dans le carrosse et que j'avais été sûre que nous étions assez loin. Je m'étais alors endormi bien rapidement et dormis d'une traite dans me réveiller. Cependant, lorsque je rouvris les yeux plusieurs heures plus tard, je fus étonnée de l'obscurité des lieux, il ne devait pourtant pas encore faire nuit. En sortant ma tête dehors, je fus étonnée de remarquer les énormes masses noires qui se mouvaient. C'était symptomatique d'une tempête et cela ne me disait rien qui vaille. Je fis la moue alors qu'en me rasseyant bien, sur ma banquette, Dame Himeka se réveilla alors que son marmot pionçait toujours sur ses genoux, elle se montra alors aussi stupéfaite que moi à l'orage qui s'approchait. J'hochai alors la tête négativement et souffla doucement :

« C'est juste un gros orage ! »

Et peu de temps après lui avoir expliqué ce que c'était, j'entendis devant Etsu marmonner un peu, parler avec Ryuku, puis se tourna vers l'arrière expliquant à la dame que nous escortions que nous allions devoir nous arrêter. C'était plutôt futé, continuer en plein orage était de la folie. Bien que je sois plutôt impatiente de rentrer chez moi pour laisser ce travail et que j'étais de ce fait plutôt déçue qu'on ne puisse pas continuer, après tout, cela nous faisait perdre du temps, beaucoup de temps, un temps précieux même.

Je me penchais alors de nouveau vers l'extérieur vers l'extérieur, les nuages avançaient beaucoup trop rapidement vers nous et déjà on entendait la foudre gronder. Ce n'était pas naturel, la vie dans l'isthme m'avait bien appris quelque chose, certes le temps pouvait changer rapidement, mais là, c'était tellement... soudain. Ce n'était guère rassurant, je n'avais pas peur pour autant, après tout, mais c'était inquiétant, assez inquiétant quand même, pour que je mette de côté ma rancœur passagère envers mon intendante, ainsi, me penchant plus, à moitié en dehors du carrosse, les fesses assises sur le rebord de la fenêtre, je me débrouillai pour que la mère et son enfant n'entendent pas ce que j'allais dire à Etsu et Ryuku. Une fois proche d'eux, je soufflai alors assez fort d'une voix neutre pour qu'ils m'entendent :

« Ça m'a pas l'air naturel ces nuages... J'pense qu'on devrait se tenir prêt à quelque chose ! »

Puis, rentrant de nouveau dans la cabine, je rassurais alors la mère en lui expliquant que nous avions parlé de là où nous allions nous arrêter. C’était un mensonge, mais je m’en foutais grave, après tout, je n’avais pas que ça à faire, les gens du commun ne savait pas maîtriser leur peur, moins elle en savait, mieux elle se porterait et son gosse aussi. Néanmoins, je n’étais plus capable de dormir, ayant comme un mauvais pressentiment avec ces satanés nuages ébènes et cette météo improbable. Je restais sur mes gardes, prêtes à me lancer dans le combat, doucement, je sortis un kunai de ma poche et le cachai sous ma cuisse, prête à le prendre à tout moment. Ce temps ne m’inspirait pas confiance et nous n’allions pas tarder à tous découvrir ce qu’il voulait dire !

Récapitulatif du combat:

La pluie nous tombait désormais drue partout et j'étais d'autant plus lugubre. J'enrageais, je voulais crier, gueuler, dire tout ce que j'avais sur le cœur, j'étais à deux doigts d'exploser. Le temps n'arrangeait rien et surtout pas mon caractère et mes bouderies, à fleur de peau, je réagissais violemment, grognant et baragouinant à chaque fois. La main scellée sur la garde de mon épée, j'étais prête à la dégainer et à faire couleur le sang, le délicieux liquide carmin. Mais, je n'avais pas envie de me battre pour Etsu, simplement pour moi. Je ne digérais pas son irrespect à mon égard malgré tous les efforts que je faisais, cela me faisait tourner plus conne que je ne l'étais déjà, mais au moins, nous étions deux à jouer à ce petit jeu, je n'étais pas seule.

Des gouttes tombant sur mon crâne et finissant par perler le long de mes cheveux avant de tomber dans un petit clapotement par terre. J'étais là depuis quelques minutes à guetter le moindre son, mais avec la pluie, je n'étais bonne à rien. On m'avait laissée derrière comme un chien de garde pour nos deux clients et trouver un abri. J'avais finalement trouvé ce vieux bâtiment à peu près étanche, rien de bien dingue, mais c'était au moins mieux que rien. Oh, être seule, ce n'était pas désagréable, au moins, on ne me faisait pas chier, Ryuku était partit s'occuper des chevaux et Madame-Je-Suis-Incapable-De-Reconnaître-Les-Efforts-De-Mes-Subordonnés était partit en reconnaissance. J'étais seule et je pouvais ruminer mes pensées noires, dès que la mère où le gamin faisait du bruit, je projetai mon regard noir sur eux et ils se taisaient instantanément, semblant presque plus effrayé par moi que par le déluge qui tombait dehors.

Mon intendante finis par me rejoindre et alors, qu’elle m’expliquait qu’il n’y avait rien, mais que quelque chose n’allait pas sans savoir pourquoi et me demandait où était Ryuku, j’haussai les épaules boudeuses, signe que je ne savais pas où était le chauve, en plus de montrer qu’au jeu de la plus conne, je pouvais aussi être un bon challenger. Soudain la foudre frappa et le mauvais pressentiment dont m’avais parlé Etsu monta en moi. Je déglutis et dardant un regard sur Himeka et son enfant, je vis bien qu’ils étaient terrifiés et plus par moi. Me relevant et me collant au mur, je dégainais mon sabre et infusai en lui mon chakra Raiton, prête à frapper telle une sentinelle. J’avais beau en vouloir pour l’instant à Etsu, il était hors de question que le gosse et la mère payent pour cela, c’était trop injuste. Le simple fait même qu’un gamin soit en danger était injuste et cette injustice m’énervait complètement.

Me concentrant au maximum, je restai immobile, gagnant alors une patience qui ne me ressemblait pas. La prochaine personne qui passera l’ouverture le regrettera, ça, je le savais. J’étais enragée et j’avais bien besoin de me défouler. Mon envie de ne rien faire avait disparu tant je suffoquais, je voulais me battre et me venger.

Mais aussi au fond de mon cœur, au fin fond de mon cœur, je savais qu’il y avait autre chose, quelque chose que j’étais tout simplement incapable d’accepter ici et maintenant, je ne voulais pas me l’avouer à moi-même, je voulais surtout montrer à, Etsu ce que je valais, lui montrer que je méritais son respect et surtout cesser ces bouderies. Mais, ça, j’étais incapable de me l’avouer et du coup, nous étions partis pour jouer aux connes encore quelques instants au moins.

Récapitulatif du combat:

J'assistai muette, à la petite dispute entre mon intendante et le chauve que j'avais faillis trancher alors qu'il pénétrait notre repère minable, mais déjà il disparaissait partant s'occuper des enfoirés ayant touché aux précieux chevaux. Mon sang battait dans mes tempes, le bruit de la pluie ne me permettait pas d'entendre si quelqu'un arrivait ou non. Lâchant un grognement, je faisais le tour de l'entrée, espérant voir ou apercevoir quelque chose, en vain.

Et alors qu'Etsu demandait de s'éloigner du bord de la cabane, prétextant que c'était dangereux, en un instant, une lance percuta mon intendante et qu'entraîné par son inertie celle-ci percuta la façade avant, la détruisant d'un coup. Je restai un instant les yeux écarquillés à me demander comment j'allais pouvoir faire. Malgré notre petite brouille, la voir comme cela fit monter une haine viscérale en moi ! Je ne pouvais pas l'accepter, personne ne devait toucher à mon intendante ! En un instant, ma colère envers mon aînée se transforma en colère envers ceux qui nous attaquaient désormais et voulaient retirer la vie à un enfant, qui n'avait que pour seul crime d'être né.

Je ne pouvais pas m'empêcher de me revoir, moi issus d'un génocide parce qu'on était devenus trop influents. Je ne pouvais le tolérer, c'était trop. Si quelqu'un voulait toucher à un seul cheveu de ce gamin, sa mère ou d'Etsu, alors on devrait me marcher sur le corps ! De plus, j'étais la seule et unique personne qui pouvait les protéger désormais, il n'y avait que moi. Si Ryuku était de l'autre côté de la bourgade et Etsu aux prises avec quelqu'un d'autre, c'était ma poire qui allait devoir protéger les autres. Telle une héroïne déchue, j'allais protéger cet enfant et sa mère, lorsque personne n'avait pus me protéger ma propre famille. C'était une revanche sur la vie, sur l'existence, pour montrer que tout était différent et qu'on ne se fera pas avoir une seconde fois !

Ma tâche de protection commençait dès maintenant. Je sentais bien que j'allais en morfler, mais quelle joie d'aller se battre un peu et démonter des gueules. Et je n'étais pas si loin de la vérité, car à peine je me remettais d'avoir vu Etsu valdinguer comme une poupée de chiffon, que déjà j'étais obligée de me placer devant le gamin et le fils en position de défense alors une gerbe de flamme sortie de la façade largement ouverte. Je me pris l'intégralité du feu nourris, qui me percuta alors que je sentais ma peau cloquée laisser un peu de sang couler lorsque cette dernière explosait. Je m'étais placé en barrage pour être sûr que ni le môme, ni la mère n'avait rien. J'avais pas mal morflé, mais ce n'était pas grave et alors que j'apercevais la personne qui m'avait balancé ça dans la gueule, je concentrais mon chakra dans mes prunelles et faisant léviter le sang qui sortait de mes cloques, l'envoya en un flot concentré sur l'autre.

Il était désormais temps pour moi de passer au corps à corps. Je ne pouvais pas rester dans une position défensive, la meilleure défense, c'était l'attaque et je comptais bien faire payer cette attaque. Me faire défoncer par une gerbe de flamme ne m'était pas nouveau et cela me rappelait de bien funestes évènements. Je ne voulais pas me laisser faire et j'étais prête à tout casser. J'étais prête à contrattaquer ! Et je me lançais alors la lame à la main, prête à le frapper

PERSONNE N'ATTAQUAIT CHINOIKE HITAGI EN VAIN ! BANZAIE !

Récapitulatif du combat:

Ce fut avec joie que je vis ma lame le tranché le salaud qui m’avait balancé son dragon de feu à la gueule. L’adrénaline pulsait à grand flot dans ma tête, mes sens devenaient de plus en plus fins et ma compréhension du monde de plus en plus fou. Une fois lancée dans le combat, je ne m’arrêterais pas avant d’avoir tué mon adversaire et d’avoir triomphé !

Mais alors que je lui avais porté le premier coup, je sentis des épines se planter dans ma chair. Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait pour moi, mais ce que je n’ignorais pas, c’est que je n’étais pas prête à m’arrêter pour si peu. Ainsi, même lorsqu’on me cracha à la tête, quelque chose qui ressemblait à de l’huile. Peu m’importait que se soit de l’huile, de l’eau, du sang ou n’importe quoi. On m’attaquait et je ne comptais pas me stopper. Je me débattis alors, jusqu’à l’instant où une voix résonna, demandant des négociations. Il me sembla alors entendre la voix d’Etsu répondre quelque chose, mais embrumée par le combat et ma fureur, je n’y fis guère attention. PEU M’IMPORTAIS LES NÉGOCIATIONS ! J’ALLAIS TOUS LES CREVER AUTANT QU’ILS ÉTAIENT ! Peu m’importais tout, qu’on m’ordonne d’attaquer ou non, je ne cesserai pas le combat.

Je sifflai alors à l’autre se mettait en position de défense, je feulais comme un animal :

« IL N’Y AURA PAS DE NÉGOCIATIONS ! CHACALS, DÉMON ! J’VAIS TE CREVER ! »

Je ne comptais pas me stopper en si bon compte. Sa tête sera bientôt séparée de son corps et je pourrais faire quelques jongles avec ! Je vais le crever lui et tous ses potes. S’il pensait que les barbelés qui étaient apparus comme par magie allaient m’arrêter, il se trompait là aussi lourdement. Ce n’était pas un petit truc comme cela qui allait m’arrêter ! Pas en si bon chemin, j’étais trop forte pour lui et j’allais le démontrer en le démembrant.

Et du coup, alors que je finissais d’arracher les barbelés plantés dans ma peau, m’arrachant quelques lambeaux de chair en même temps, ne m’arrachant qu’un rictus de douleur, j’esquissai quelques mudras pour lancer sur mon adversaire un flot de sang pour le crever ! Mais, ce n’était qu’une distraction, car ma véritable attaque arrivait.

Et alors que j’achevais de me sortir de cela, je raffermis ma prise sur mon sabre et m’élançai vers lui pour lui trancher la gorge. Je ne négociais pas avec des gens qui voulaient tuer un enfant et une femme qui n’avait pour crime que le fait d’exister. C’était aussi le cas des miens, je ne pouvais donc pas accepter cela. Peu m’importais tout, qu’Etsu m’en veuille, tant que je serai debout, personne ne touchera à un seul cheveu de ses gens ! J’avais juré de les protéger alors personne ne les touchera.

Que le ciel m’en prenne pour témoin, je crèverai chacun de ses salauds ! Je n’aurais pas de pitié !

Récapitulatif du combat: