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Le binôme de Masara

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Sahara Denya
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Le binôme de Masara Lun 9 Avr - 17:11
Sahara Denya

An 15


été


Masara


Plaines

fertiles



Nozomi &


Sahara Denya
La visite d'un pantin et demi


       Une marionnette ainsi qu'une femme aux bras de marionnette avaient parcouru le chemin, avaient tenu la distance, quittant le Pays du Vent pour une apparente villégiature en pleine nature. Les plaines fertiles et ses paysages luxuriants s'étaient offerts à la vue des deux Sunajins. Que de neuf, que neuf par rapport au morne paysage désertique. Certes, quiconque s'y attardait pouvait constater que chaque dune était différente, que ce fût en taille, en épaisseur, en position par rapport au soleil, mais si les reflets n'étaient pas uniformes, il fallait bien admettre que la flore du Plateau d'Akakura rendait le décor plus varié qu'une étendue de sable.

Masara, cité marchande discrète des plaines, de cette région dirigée par le daimyo Yokoyama Etsuya, faisait l'objet d'une rumeur. Il se racontait que l'on s'en prenait à des marchands. Fort heureusement, Nozomi et moi étions là. Je lui avais fait part de mon souhait d'accomplir des missions à l'extérieur du Pays du Vent afin que les visages pointant vers Suna se déridassent. Absurde pour une policière aux yeux de certains conseillers, sans doute, car j'allais servir les intérêts d'autrui, mais notre village caché ne méritait-il pas une réputation meilleure ? Hors de question que nous passions continuellement pour des monstres. Nozomi avait accepté de m'accompagner et nous avions suivi les rumeurs du plateau.

J'étais entrée dans l'hôtel de ville suivie par la marionnette, qui avait su se faire si discrète que personne ne l'avait remarquée. Un vrai ninja que cet allié que j'avais avec moi.
C'était dans le bureau que le noble responsable de Masara avait expliqué la situation : un binôme composé d'un homme et d'une femme volait de nuit le bien d'honnêtes ou malhonnêtes marchands. Doués, ils semblaient capables de s'introduire partout, qu'il y eût ou non la présence d'une forte surveillance. Ils laissaient sur les lieux de leurs méfaits un chat stylisé et n'avaient pu être appréhendés. Pour que les commerçants ne désertassent pas la cité, il fallait mettre fin aux agissements de ces malandrins.

Notre commanditaire rédigea alors un parchemin officiel, nous confiant le cas.
Je le déroulai, afin de m'assurer de la récompense que nous allions obtenir.:

Tout commençait bien et c'était un grand soulagement, nous n'avions pas été trop mal accueillis. J'avais craint que porter le bandeau de Suna ne provoquât une méfiance des plu alertes. J'ignorais le fond de la pensée de chacun ici et ce vieux samouraï, Kazume, ne semblait pas porter le monde shinobi sur son coeur, mais l'autre fonctionnaire de l'hôtel de ville n'avait pas réellement rechigné à nous introduire auprès du responsable. Voilà donc que la mission pouvait commencer. Cependant, nous ne pouvions commencer ainsi. Monsieur Kanto ne nous avait pas indiqué les endroits cambriolés, ni les dispositifs que cette crème de la lie avait su contourner.

« Arrêtez ces fauteurs de trouble avant qu'ils ne ruinent la réputation de notre ville ! Je suis prêt à vous verser une forte récompense, bien sûr... Car insaisissables comme ils sont, cela ne m'étonnerait pas que nos voleurs soient, comme vous, des shinobis... Ah, les rapports font aussi état d'un troisième larron de petite taille : un enfant ou un animal dressé, sans doute...»



Un troisième intervenant, nous étions donc à deux contre trois mais avec peu d'indices, ce qui contrariait mon habitude de policière qui tendant à rassembler des éléments et à composer avec eux. Partir ainsi travailler, à l'aveugle, alors que les deux Sunajins présents, nous, n'étaient pas des senseurs et ne disposaient pas de sens très développés me semblait une mauvaise stratégie, nous ne savions par où commencer. Je souhaitais parler au chef du service de police afin d'obtenir des renseignements plus précis, si du moins il y avait un service de police. Nous eussions aussi vu les dossiers de près afin de tenter de comprendre leurs méthodes et de voir ce chat stylisé dont il était fait mention.


Monsieur Kanto, vous avez surement fait ouvrir une enquête. Nous aimerions voir l'inspecteur en charge du dossier, s'il vous plait.



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Re: Le binôme de Masara Dim 15 Avr - 19:06
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En bonne policière, l'envoyée du village des Sables s'assurait d'avoir toutes les cartes en mains. Seulement elle réfléchissait en tant que membre du pays du vent. Masara était une petite ville sans prétention, et bien qu'elle accueillait son lot de bourgeois, elle ne souffrait pas suffisamment de la criminalité pour investir dans une police permanente. Il y avait bien un "chef de la police", mais il ne pouvait se payer le luxe de se consacrer entièrement à un seul dossier.

"Hum comme vous voudrez, je le fais appeler tout de suite. Ceci dit je me suis personnellement assuré que toutes les informations vous soient transmises avant votre arrivée... Mais si vous insistez."
Hélant un jeune secrétaire qui rappliqua au galop, le noble glissa rapidement quelques mots dans l'oreille agile, envoya les jambes graciles quérir le dit-officier.

"Maintenant si vous voulez bien m'excuser, il sera là incessamment sous peu. Il y a une auberge juste en face si vous souhaitez vous restaurer. Je m'occuperai personnellement de vos frais de séjours."

Délaissant de ce pas la demoiselle, le sire retourna à son travail, ayant suffisamment perdu de temps avec cette affaire. C'était bien la peine qu'il prenne la peine de leur fournir le plus d'informations possibles, si en arrivant madame s'offrait le luxe de les lui redemander. Si ils avaient la moindre piste sur les mystérieux voleurs, pourquoi dépenseraient-ils autant d'argent pour engager des shinobis?

Une heure plus tard, la porte de l'Hotel de ville s'ouvrit de nouveau, faisant place à un sexagénaire rondouillard, un énorme sourire illuminant sa trop longue barbe. Voici donc le gardien de l'ordre tant attendu. On avait peine à croie qu'il puisse faire respecter la loi avec cette généreuse bedaine, son air guilleret, et les sandales de bois qui lui servaient de chaussures. Pourtant Ikeda Matsuo pouvait parfaitement corriger chenapans et brigands de bas étage. On disait qu'il fut un samuraï dans sa jeunesse, et après tout, il portait bel et bien un sabre sur ses hanches.

"Alors voila nos superbes mercenaires?! Charmante demoiselle, j'espère que vous avez fait un bon voyage!"

Trop proche, il se tenait bien trop proche de la Sunajin pour éviter la dramatique étiquette de pervers. Elle put d'ailleurs remarquer que le regard du rondelet n'analysait pas que ses yeux, mais tant qu'il ne touchait pas ça allait non? Sans perdre son étonnante jovialité, l'Ikeda se gratta le crane, réfléchissant quelques instants au pourquoi de sa venue.

"Je suis désolé petite, mais nous n'avons réellement aucune piste concernant ses foutus voleurs. Je peux néanmoins vous dire qu'ils sont doués les gredins! Aussi discrets qu'une ombre, ils semblent capable d'escalader n'importe quelle surface. Il esquive les patrouilles avec facilité, et même quand il s'agit d’assommer quelques gardes, rien ne leur barre la route. Moi je vous dit... ça pue le shinobi! Sans vouloir vous manquez de respect bien-sur!

Prenant une petite pause, le commissaire saisit une flasque qui traînait dans ses poches, versant une partie de son contenu dans son gosier. Non ça n'était surement pas de l'eau, mais il pouvait bien se permettre ça à son age non?!

"Ah oui... on pense qu'il y a un truc, enfant ou animal, leur servant d'allié. Rien n'est sûr, mais ils empruntent parfois des chemins que même un adulte de petite taille ne pourraient franchir. Bon alors, une idée pour capturer ces morpions?!"

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Nozomi
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Re: Le binôme de Masara Lun 16 Avr - 14:21
Nozomi
En mission, Nozomi avait l’habitude d’agir seule, comme observatrice ou comme objet de destruction, suivant la volonté du Kazegake. Quand elle devait faire équipe avec quelqu’un, elle pouvait en profiter pour discuter, faire connaissance, voir même faire confiance et résoudre des situations bien plus difficiles que ce qu’une petite marionnette ne pouvait régler seule. Mais cette fois-là, il faudrait enquêter, ce qui impliquait des rencontres, des discussions… avec des étrangers. Des gens dont elles allaient devoir tirer des informations, mais qui seraient beaucoup moins coopératives en étant apeurées. Ainsi, Nozomi allait finir par jouer le pantin de Denya. Au sens littéral, donc : en la suivant sans rien dire, comme si la jeune femme était la seule à réfléchir. Bien que cette situation était particulièrement humiliante pour la petite, et la renvoyait vers un passé qu’elle n’aimait pas ressasser, elle admettait volontiers les avantages que cela procurait : personne ne la craignait plus qu’un katana ou toute autre arme de ninja, et, si elles étaient observées par un ennemi, il se prendrait à sous-estimer la Sunajin en plus de se tromper sur son style de combat. Et ça, c’était définitivement de bons points forts.

Pour cette mission, Nozomi accompagnait Denya, une juunin largement plus expérimentée qu’elle ne l’était dans le domaine des missions. Elles avaient pu discuter pendant le voyage qui les avait amenées en ville de Masara, mais cela s’était concentré à des suppositions sur l’identité de leurs cibles. À présent qu’elles étaient arrivées, elles allaient moins pouvoir parler si elles voulaient garder cette illusion. Il faudrait trouver des moments pour s’isoler et discuter de l’enquête tranquillement… ou révéler à toute la ville que la marionnette était en fait un être vivant.

Pour l’heure, elles avaient beaucoup d’informations, même si le chef de l’ordre local semblait n’avoir aucune idée de quoi faire. L’ordre de mission laissait entendre que leurs cibles connaissaient bien la ville et risquaient de se vanter de leurs exploits. À qui ? Voilà qui était une bonne question, mais ce qui était sûr, c’était qu’il y avait toujours des quartiers où les êtres vivant entre la légalité et son opposé se retrouvaient… et ils disposaient souvent de quelques tavernes servant alors de repères de racailles. Pour Nozomi, commencer par un tel lieu était la piste à suivre. Après que le commanditaire n’ait laissé les deux enquêtrices à patienter (en leur indiquant une auberge qu’elles ne visitèrent pas, par manque de faim pour l’une, et de besoin de se nourrir pour l’autre), elles patientèrent jusqu’à ce qu’un nouvel homme ne fasse son apparition. Malgré son embonpoint et aspect légèrement ivre, comme certains hommes âgés pouvaient afficher sans l’être forcément, il émanait de lui une prestance certaine, qu’il combina à une bien plus grande assurance, sans faire part d’une once d’hostilité ou d’exaspération (comme Nozomi avait remarqué chez Kanto Shen).

Nozomi remarqua surtout qu’il ne l’avait pas prise pour un objet le moins du monde. Avait-il été berné par la bête cape qu’elle portait pour dissimuler les angles de son corps ? Elle décida que non : il était probablement trop compétent pour se faire avoir ainsi. Et s’il avait vu en elle une marionnette, il avait donc aussi conclu qu’elle était vivante. Comment ? Peut-être avait-il eu connaissance de l’assurance de Suna que deux ninjas seraient envoyés pour l’enquête. Quoi qu’il en fût, il concentra son attention sur Denya, ce qui arrangeait bien Nozomi… au risque de perturber légèrement sa collègue.

Alors qu’il finissait à peine de répéter ce qu’elles savaient déjà, Nozomi prit la parole afin de ne pas lui faire perdre son élan :

« Concernant cette troisième personne, pourriez-vous nous montrer quel genre de passage elle a emprunté ? »

C’était une piste intéressante, également. Mais il ne fallait pas perdre de vue le départ le plus simple :

« Et aussi, si vous pouviez nous indiquer dans quel genre d’établissement ces criminels auraient le plus de chance de passer du temps lorsqu’ils se trouvent en ville (car nous avons des raisons de penser qu’ils ne s’en éloignent pas pour trop longtemps), ce serait d’une grande aide. Peut-être une taverne mal famée, ou une salle de jeu tolérée… »

En plus d’apprendre ce qu’il aurait à répondre à ces requêtes, les Sunajin allaient découvrir ce qu’il pensait des âmes incarnées dans des objets inanimés, ou du moins des marionnettistes capables de faire parler leurs armes. Après tout, il avait dû remarquer que même Denya avait des bras mécaniques : peut-être penserait-il que Nozomi avait juste poussé ce genre d’implant à l’extrême.
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Re: Le binôme de Masara Mer 23 Mai - 12:12
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Dangereux Duo

Malgré son age avancé, le ventru samuraï ne put s'empêcher de tiquer sur ce curieux tour de magie. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait une marionnette du village caché du Sable, mais aucune d'entre elle ne lui avait encore fait le coup du tas de bois pipelette. Oui, il resta bouche bée tandis que la bûche humaine entamait la conversation, s'exprimant avec une aisance troublante, compte tenu de sa... situation. Soit la jeune femme était un ventriloque légendaire, soit le monde shinobi dévoilait encore une fois une de ces inventions loufoques. Evidemment, il penchait immédiatement pour la seconde solution.
Le pantin remarqua sans doute son hésitation puisqu'il continua son tour de magie, ramenant par la même occasion le commissaire à des problèmes plus terrestres. On pouvait clairement lire la gène provoquée par ce tas de bois vivant, d'autant plus que plutôt que de regarder l'auteur de la question, le vieux singe se concentra sur la demoiselle. Ils pouvaient faire les marioles avec leurs arts shinobis tant qu'ils voulaient, il ne comptait pas donner le change... Et puis, madame était décidément plus agréable à regarder!

"Hum... D'accord... Monsieur? M'enfin bref... Pour le possible troisième larron on parle de points d'entrées particulièrement étroits. Fenêtres d'aération d'une salle de bain, trou étroit d'une toiture. Ces types semblent capables de profiter de la moindre ouverture, aussi infime soit-elle."

Son ton tout d'abord hésitant avait fini par reprendre de l'assurance, comme si se concentrer sur l'affaire en cours lui permettait d'ignorer cette diablerie menuisière. Invitant le "duo" à le suivre, Matsuo s'avança vers le centre de l'hotel de ville, se dirigeant vers une carte stylisée, sirotant encore une fois le contenu de sa flasque avant de pointer l'oeuvre d'art du doigt.

"Alors c'est un peu brouillon mais ça devrait faire l'affaire! Nous nous trouvons ici, à l’hôtel de ville! Son gros doigt se posa au centre du village. Il y a bien un endroit dédié au jeux dans le coin, mais  c'est plus un salon pour bourges désœuvrés qu'un repère de criminel. Ceci dit qui sait, ces cols blancs on peut être quelque chose à dire après quelques verres! Si vous souhaitez explorer l'endroit, je vous conseille de vous changer, histoire de ne pas faire tâche. Même si je suis sûr qu'ils seront ravis d’accueillir un si joli minois."

Après cette indication, l'Itsuda ne pu s'empêcher d'éclater de rire, imaginant l'entrée de choc que ferait ce duo s'ils allaient ainsi approcher la haute gente de Masara. M'enfin qui sait, l'effet phénomènes de foire pouvait peut être fonctionner! Traçant un cercle recouvrant une petite place au Sud, le commissaire reprit un air un peu plus sérieux.

"Voici ce qu'on pourrait appeler la zone d'ombre du village. Nous n'avons que très peu de criminalité ici, donc ne vous attendez pas à infiltrer une quelconque mafia ou à l'infiltration d'un gang. Il s'agit juste d'une place festive, la concentration d’alcôve et de tavernes, favorisant les rixes nocturnes, et parfois quelques transactions illégales. Trois endroits ont des passifs d'activités illicites : La taverne du Rat Tôt, l'alcôve du Rat Bougri, et l’auberge du Rat Patrié. Ah oui... la première organise parfois des jeux d'argent. Evidemment en tant que membre respectable de cette communauté, je n'ai jamais mis les pieds dans aucun de repères à poivrots!"

Encore une fois il riait aux éclats, n'ayant même pas la force de feindre une quelconque innocence. Il suffisait de voir la vitesse à laquelle il vidait sa flasque pour comprendre qu'il était plutôt du genre taverne bruyante que dîner dansant. Ayant fini sa présentation, le guilleret commissaire se dirigea vers la sortie, se retournant une dernière fois afin d'observer l'étrange duo. Il ne souriait plus, les dévisageant un moment avant de prendre la parole.

"J'ignore ce que cache le coup de la marionnette qui parle, mais je serais à votre place j'éviterais ce genre de tours si je voulais délier des langues. M'enfin la moitié de la ville sait surement que vous êtes des shinobis si vous êtes venus jusqu'ici avec cette chose sur votre dos. Ceci dit c'est votre boulot alors... faites comme vous le sentez! Si vous me cherchez je serai chez moi, trois bâtiments à gauche de l’hôtel de ville."

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Sahara Denya
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Où ? Mar 29 Mai - 11:08
Sahara Denya
Nozomi &


Sahara Denya
Où ?


       Cet homme était à proximité de moi, mais trop près à mon gout. Je n'étais pas prude, mais il avait pénétré mon espace vital trop vite, de manière trop désinvolte. Désinvolte ? Il avait carrément été insultant, ouais ! Ses mains n'avaient pas suivi la trajectoire de ses yeux et heureusement, auquel cas j'eusse réagi violemment en le remettant à sa place. Je reculai d'un pas pour l'écouter. Il parla de mon joli minois, une remarque déplacée qui me mit bien mal à l'aise. Mais au moins, je savais que mon visage était beau pour cet homme et que mes chances d'intégrer un salon de jeunes riches n'étaient pas nulles.

Nozomi avait posé des questions pertinentes mais apparemment, voir une marionnette loquace n'était pas une tradition à Masara. Ça ne l'était pas à Suna non plus et je me rendis compte soudain que je n'avais pas considéré cet aspect de ma partenaire. À trop être fière de mes bras de bois et à avoir de la considération pour ma compatriote du fait de sa simple nature, j'avais complètement négligé l'aspect pratique de voyager avec elle. J'avais certes négligé cet aspect pratique mais comme nous étions dans les plaines fertiles, j'avais imaginé une mission plus champêtre au moment d'entrer dans la cité. Une véritable enquête ne m'avait pas semblé être une option car j'imaginais les forces en présence capables de s'occuper de cambrioleurs mais tel n'était pas le cas. Je notais dans un coin de ma tête cette information. Il était intéressant de savoir qu'une ville du Plateau d'Arakura disposait de peu de moyens et que le daimyo acceptait la présence sur son sol de ninjas issus des villages cachés afin d'accomplir des missions internes. Un renseignement fort intéressant qui allait surement plaire à notre kazekage. Toucher aux plaines fertiles était à long terme le projet de Serika Senshi et nul doute qu'il allait être content d'apprendre que des shinobis et kunoichis, même s'ils pouvaient inspirer la méfiance, avaient leur raison d'être là.

L'enquête allait donc sérieusement débuter. Les passages évoqués étaient en effet étroits, je m'imaginais pas réussir une telle infiltration. Le troisième larron devait donc être petit ou élastique. Ou ils se servaient d'un ingénieux système mécanique ou utilisant des propriétés physiques qui ne nous venaient pas à l'esprit. Enfin, qui ne me venaient pas à l'esprit, Nozomi avait peut-être une idée quant à un stratagème dont un cambrioleur pouvait se servir. Après tout, la pertinence de ses interrogations démontrait un esprit vif pour un chuunin de même pas sept ans. Mais quel système pouvait permettre une infiltration sans troisième larron ? Faire passer une clé par un système d'aération ne permettait pas de maitriser ladite clé. Peut-être une technique ninja encore inconnue. De toute manière, le meilleur moyen de se faire une idée était de vérifier sur place. Cependant, aucune de nous n'était assez fine pour suivre l'itinéraire parcouru par la troisième personne. Dommage. Cependant, il ne s'agissait pas d'une raison valable pour ne pas aller voir les lieux des vols de nos propres yeux.



Monsieur, attendez. Avant que vous ne partiez, j'ai quelques dernières choses à vous demander. J'aimerais savoir la localisation précise des précédents vols afin d'examiner les scènes. S'il s'agit de ninjas, peut-être que voir ces endroits me donnera une idée de leur mode opératoire. Sans vouloir vous offenser. Après tout, j'ai cru comprendre que vous essayiez de mettre la main sur le duo depuis un certain temps.


J'avais égoïstement éclipsé ma partenaire afin de ne pas éveiller les soupçons. Cela risquait de ne pas lui plaire, mais je ne pouvais parler en notre nom à toutes les deux à ce type désagréable. Je connaissais les bons vivants, mais n'appréciais guère sa manière de m'observer. Son aide pouvait être fort précieuse mais je me fusse volontiers passée de son attitude. Je n'avais rien dit afin de ne pas faire de vague mais j'espérais ne plus avoir à lui parler par la suite.

Un examen des scènes allait m'être particulièrement utile. Il allait aussi être utile à ma compatriote qui, si je ne m'abusait, maitrisait le shurikenjutsu. Mais je ne m'abusais pas. Je n'étais pas le haut-conseiller, mais j'avais des renseignements sur les ninjas de Suna. Travailler comme officier de police avait tendu à faire de moi quelqu'un qui recherchait des renseignements sur les ninjas qui fréquentaient le même village caché que moi. Une experte dans les techniques de projection devait avoir une meilleure vue que moi et d'autres réflexes, d'autres idées, une manière différente d'aborder le lieu d'un cambriolage.

Un examen des lieux allait aussi nous permettre de mieux connaitre un village de la région. Si nous voulions envahir un jour une région fertile, avoir investi les lieux et connaitre certains recoins allaient être utiles. Cependant, Masara ne semblait pas être l'endroit le plus complexe du monde et je ne m'attendais pas à des complexes fortifiés. Si tel était le cas, il y avait en revanche un commerce qui transitait par là et donc, potentiellement, une quantité considérable de nourriture. Cependant, nous ne pouvions demander où étaient les entrepôts directement, il allait falloir être plus fin que cela. Aussi, nous rendre sur place allait être peut-être plus enrichissant.



Y a-t-il des shinobis dans la région ? Si oui, il y a peut-être un style ninja qui domine dans les environs. Il est possible que ce duo utilise un style propre au Plateau.



Bien sûr, plus les renseignements étaient nombreux, plus nous risquions d'être correctement aiguillés. Je tenais à éviter de mauvaises surprises et surtout, j'allais aussi en savoir plus sur les ninjas de la région. Pourquoi se contenter d'utiliser des données dans un cadre limité alors qu'elles pouvaient être capitales sur le long terme ? Si j'obtenais ce que je souhaitais savoir, nul doute que le conseil de Suna allait être satisfait et voir notre mission non pas comme une trahison mais comme de l'espionnage. De l'espionnage discret car notre présence ici était absolument légitime, nous allions arrêter un duo pour le compte de Masara. Enfin, un trio. D'ailleurs, une autre chose m'intriguait dans cette affaire. L'existence du troisième larron avait-elle été confirmée ?


Aussi, vous avez dit penser qu'il y avait une troisième personne dans l'affaire. A-t-elle été aperçue ou est-ce une supposition logique ? Je me pose la question car si ce duo est un duo de ninjas, je dois m'attendre à tout.
Ensuite, nous savons que des statuettes de chat ont été laissées sur place. J'aimerais examiner ces ouvrages. Après quoi j'en aurai fini avec mes questions, je pense.


Je ne jetai pas de regard à mon alliée, non pas par condescendance mais par discrétion. J'espérais qu'elle ait être compréhensive et ne pas m'en vouloir. Je n'allais pas lui en vouloir si elle posait elle-même une nouvelle question, mais apparemment, concernant la marionnette, il allait falloir faire profil bas. Elle avait réussi à se faire discrète pour entrer dans la ville, mais pour y rester, ça n'allait pas être la même farine. À vrai dire, c'était surement ce qui allait être le plus problématique, car comme présentée, cette enquête n'était pas impossible. Dure, mais pas impossible.

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Re: Le binôme de Masara Mar 5 Juin - 12:17
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Alors qu'il pensait en avoir fini pour la journée, la demoiselle retarda quelque peu son départ. C'était bien la peine d'engager des shinobis, si ces derniers ne pouvaient pas se débrouiller seuls! M'enfin, il s'agissait de son boulot, aussi après un léger soupir agacé, notre rondelet samouraï ramena sa vielle carcasse près de la carte.

"Le Cerisier, voici le nom du salon de jeux de la haute gente de Masara. Comme je l'ai déjà dit à votre... ami... il s'agit non seulement d'une salle de jeux, mais également d'une des victime de ces cambriolages. Vous vous doutez bien que les caisses d'un pareil établissement sont bien gardées, et je me demande bien comment ils ont pu accéder à la salle des coffres. Une seule entrée, seulement deux individus possédant la clefs, et aucun signe d'infractions.... ces types ont du talent."

Promenant son doigt le long de la carte, le vieillard s'arrêta à plusieurs points gravitant la zone Nord du village. Si ce ne fut pas déjà le cas, les enquêteurs réalisèrent surement qu'il s'agissait là de la partie "bourgeoise" de la ville.

"Il y a bien plusieurs particuliers qui ont été cambriolés dans le coin, Monsieur Kanto est d'ailleurs l'un d'entre eux. Encore une fois, aucune trace d'infractions. Certes la sécurité à franchir est moins impressionnante que celle du Cerisier, mais quand même, cela reste une série d'exploit. Si vous souhaitez faire un tour de ses propriétés je peux vous accompagner, ça vous évitera les quiproquos."

Encore une fois le doigt dodu du vieillard se déplaça sur la carte, désignant cette fois une zone au Sud-Est de la ville. Il eut un rire amer, tandis que son regard se fit plus acéré.

"Le siège d'une guilde marchande majeure de la région. Là on ne parle plus d'un simple contrefort, mais d’entrepôts gardés nuit et jours par une milice privée. Sincèrement j'ignore comment ils ont pu s'y prendre, mais je n'ai pas eu la chance d'enquêter en ces lieux. Ce cambriolage est hors de ma juridiction, et je pense que la milice en question ne cherche pas à ébruiter leurs erreurs. Si vous réussissez à les convaincre, qui sait ce que pourriez en tirer."

Ayant fini sa présentation, et comprenant qu'il n'était pas prêt de rentrer chez lui, notre Ikeda se attrapa un tabouret solitaire, et s'affala dessus. Son regard posé sur l'enquêtrice, il la regardait avec attention, évitant cette fois de trop lorgner sur son torse. Son sourire béat n'en restait pas moins perturbant, mais on pouvait bien pardonner quelques indiscrétions à un vieillard non?

"Pour le reste, non je n'ai aucune preuve qu'il s'agisse de shinobis. Je n'ai aucune preuve de quoique ce soit d'ailleurs, sinon l'absence de ryos et d'objets de valeurs, et ces foutues statuettes de chat... Pour ce qui est des alentours, je pensais qu'un village caché serait plus au fait de la population ninja que nous. M'enfin, j'ai peut-être surestimé les capacités de Sunagakure. Il y a bien les Sarutobis non loin d'ici, mais je doute qu'ils aient quelque chose à voir avec ce vol."

Il avait déjà fait tout son possible pour résoudre ce mystère, et il avait échoué. Aussi Matsuo ne comptait pas le moins du monde aiguiller ces étrangers. La petite avait peut-être raison, et s'il ne s'agissait pas de ninja? Il était persuadé du contraire, mais c'était peut-être cette intuition mal placée qui l'avait induit en erreur.
Cela ne l'enchantait guère, mais si cet étrange duo souhaitait revisité chaque scène de cambriolage, il n'avait d'autre choix que de les y conduire!
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Des statuettes ! Dim 15 Juil - 12:50
Sahara Denya
Nozomi &


Sahara Denya
Des statuettes


       Il allait dans la provocation ou je ne m'y connaissais pas. Non content d'avoir un sale regard, il faisait étalage de l'opinion bien piètre qu'il avait à notre égard. Officiellement à mon égard, car je ne lui avais pas révélé que la marionnette était réellement une personne. Heureusement que le pantin vivant avait choisi d'entrer de manière discrète, ne se faisant pas repérer. Du moins, j'espérais que tout le monde n'avait, jusque là, aperçu que moi, car il eût été bien malin de se faire remarquer si tôt dans notre enquête. Nous allions aussi devoir crapahuter par les toits si nous voulions discuter en chemin. Enfin, pour sortir d'ici, il manquait encore un élément : les statuettes. Il fallait absolument les observer et les analyser avant de quitter l'endroit et de se rendre en ville. Tout, elles constituaient un indice capital, même si je voyais mal en quoi elles allaient pouvoir nous aider. Cependant, si elles étaient là, il se pouvait bien qu'elles fussent révélatrices de la personnalité des voleurs.


Je ne répondrai pas à la provocation. Monsieur Ikeda, vous avez mentionné des statuettes de chat : j'aimerais les voir pour les examiner et, qui sait, en garder un exemplaire ou peut-être deux. Selon ce que je trouve, il pourrait être intéressant d'avoir les statuettes sous la main.


Il restait maintenant à déterminer où aller. Les trois pistes avancées par Matsuo étaient intéressantes et je clignai des yeux, des rêves pleins la tête en pensant à m'intégrer pour un temps dà la bourgeoisie. Pour une fille comme moi qui avait vécu sa plus tendre enfance à arpenter les dunes d'un désert sévère, manquant plusieurs fois de mourir et qui, maintenant, était encore vue de haut par le conseil de Suna et les Shirogane, entrer dans un monde chic allait me dépayser et j'aimais ça, le dépaysement. Ça allait changer de l'âpre cadre des enquêtes du Pays du vent. Nozomi et moi n'allions pas demander à l'enquêteur local de nous accompagner, il eût tôt fait de nous rendre l'entrée du lieu impossible. J'avais même des doutes quant aux chances qu'avait mon compatriote d'être accepté. Elles étaient faibles.

La présence de Matsuo indiquait notre priorité : visiter les propriétés de monsieur Kanto. Je ne m'attendais pas à trouver de nombreux indices si le dispositif de sécurité en place n'était pas optimal, mais nous ne pouvions nous permettre de négliger une piste. Tout cambrioleur pouvait commettre une erreur à n'importe quel endroit. Et puis, le motif de chat allait peut-être se retrouver dans cet endroit. J'espérais que le shinobi fût de la région et qu'un indice, dans un lieu public ou chez un particulier, pût le trahir. Un espoir infime que j'entretenais mais qui ne m'empêchait pas de garder en tête le principal. Monsieur Ikeda revint alors que j'étais en plein songe, posant les statuettes sur une table.



Juste avant de partir, de quand date le dernier vol ? Et quelle est la fréquence des cambriolages ?




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Re: Le binôme de Masara Mer 25 Juil - 23:14
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Le samouraï ventripotent soupira face à la nième requête de la sunajin.
Certes lui et ses troupes étaient incapables (pour l'instant !) d'appréhender les voleurs, mais de là à faire appel à ces sales shinobis... S'ils n'étaient pas venus de loin, visiblement étrangers et... bizarres, il les aurait bouclé, les suspectant d'être complice. Ou de faire obstruction à l'enquête.
Ou présentement, destruction de preuve.
Mais bon, il avait des ordres et si ces monstres de foire à la réputation douteuse pouvaient faire sortir le loup du bois...

Prenant sur lui, il beugla un ordre à un sous-fifre, qui revient avec un petit coffret.
"Ces mécréants nous provoquent ! Sur chaque lieu de leurs larcins, ils laissent un truc de ce genre. Bien en évidence ! Je ne vous raconte pas l'immense plaisir qu'à un noble ou un riche propriétaire de découvrir sa cache aux trésors vide avec ça à la place ! Vous pouvez en prendre une ou deux, mais il faudra nous les rendre. C'est des bibelots inutile, mais ça reste des preuves."

Le coffret révéla alors un assemblage hétéroclite de statuettes.
L'un n'était qu'une gaminerie en plâtre ou en pate à sel, qu'un enfant aurait pu réaliser. Deux autres, chacun légèrement différente, étaient des statues de porcelaine d'un chat porte bonheur tenant un ryô stylisé. Moult boutique en avait pour attirer la chance.
Une autre était en bronze, lisse, sans trace distinctives. Peut être une sculpture d'un apprenti forgeron. Une était plutôt un jouet d'enfant, un chat de bois à roulette avec un sourire rieur. Une autre était taillée dans une pierre noire et représentait un félin sobrement sculpté mais majestueux. Peut être une antiquité.

Toutes étaient différentes, sans lien évident entre elles (à part les deux porte-bonheurs). Pas d'inscription, pas de marque de fabrique particulière.
A part celle qui pouvait être une antiquité (ou une contrefaçon), ce n'étaient que des bibelots sans grande valeurs, facilement trouvable dans une ville.
En les prenant en main ou en leur envoyant du chakra... Aucune réaction.
Aucune ne semblait creuse ou renfermer quoi que ce soit de spécial.

"Alors, envie de démarrer une collection ?" lança Matsuo d'un ton sarcastique en reprenant une lampée de courage liquide. "Cela vous dit quelque chose ? Vous connaissez un fétichiste en bricoles félines ?"
Il renifla de mépris, hésitant à expédier un coup de sabre dans les "signatures" des malfrats qui se moquaient ouvertement de lui.
Mais il avait du travail et c'était malgré tout un professionnel et il se contint.
"Pour les vols, le dernier remonte à deux semaines. Y'en a maintenant quasiment un par mois. Car oui, leur fréquence augmente légèrement..."

Il fit signe aux ninjas de le suivre, les conduisant vers le quartier résidentiel huppée de la ville, jusqu'à un manoir imposant (mais pas le plus imposant de la ville).
Il s'agissait de la propriété de Kanto Shen, chef en titre de la citée de Masara. Evidemment, sa demeure était luxueuse, signe de son rang et de la prospérité de la ville.
Accompagné du samouraï, il fut facile aux sunajin de pénétrer dans l'enceinte, même si des regards curieux les suivaient. Et des murmures : accompagné du féroce et jovial chef des forces de l’ordre,  ils n’étaient pas passé inaperçus dans la maisonnée et les rues alentours… Même si le samouraï ne les avaient pas présentés comme des ninjas (il n’était pas fou), il était évident qu’ils étaient des étranges qui l’aidait dans son enquête.

La porte principale était gardée par deux samouraïs en armure lourde. Plus d'apparat que de guerre, mais l'œil exercé des shinobi remarquèrent qu’ils les portaient sans mal et que leurs armes étaient on ne peut plus réelle et bien entretenue.
Deux autres samouraïs vinrent les escorter à l'intérieur. Visiblement, la sécurité était prise au sérieux (et sans doute avait-elle était renforcé récemment après le vol).

La propriété était ceinte de murailles, assurant discrétion et une protection sommaire. Rien d'insurmontable pour un ninja ou des voleurs décidés, toutefois : on pouvait l'escalader en se faisant la courte échelle.
Toutefois, à part en pleine nuit noire, cela ne serait guère discret : aucun arbre ou cachette à proximité de ce rempart. Il ya avait aussi pas mal de lanterne de pierre, mais elle se concentrait sur les chemins.
Il n'y avait que deux portes pour pénétrer dans la propriété : la principale, qu'il avait franchit, gardé en permanence et l'entrée des serviteurs, à l'arrière.
Cette dernière était verrouillé dès la tombée de la nuit, mais elle n'était pas gardé à proprement parlé.
Les samouraï renseignèrent les ninja sur leurs habitudes : ils patrouillaient nuit et jour sur le domaine , toujours par deux et à des horaires variables.

Coté habitations, il y en avait trois blocs principaux : le manoir de Kanto, les baraquements des samouraïs à son service et ceux des serviteurs.
L'endroit cambriolé était une annexe légèrement en retrait du manoir. Un grand entrepôt où la famille entassait antiquités et objets de valeurs qui n'étaient pas exposés ou utilisés dans la demeure.
La bâtisse était en bois très solide, avec une toiture aux tuiles impeccables. Une seule porte et en guise de fenêtre, des meurtrières placé fort haut.
Un homme seul ne pouvait les atteindre, mais c'était possible en grimpant sur les épaules d'un autre (ou en étant un shinobi, bien sûr).
Mais ces ouvertures n'était ni haute, ni large : seul un nain ou un enfant (préadolescent au maximum) aurait pu si glisser et non sans mal.
L'unique porte étaient constamment verrouillé, cependant un examen de la barre fermant l'entrée révéla qu'il était assez aisé de l'ouvrir de l'intérieur, le mécanisme étant assez basique et visiblement conçut pour empêcher d'entrer, pas de sortir.

Bien évidemment, l'entrepôt était à présent vide. Il avait contenu des rouleaux d'estampes précieuses, des tableaux de maître, quelques sculptures d’artistes célèbres mais pas trop, des  antiquités de prix et des bijoux passés de mode qui dormaient dans un coffre cerclé de fer (qui avait lui aussi disparut). C'est à sa place que l'on avait trouvé la "signature" du forfait : une statuette de chat (une de celle porte-bonheur en porcelaine).
Il se posait donc une nouvelle question : comment les mécréants avaient réussit à faire sortir tout ce bazar sans ce faire voir ?
Les samouraïs, valets et autres serviteurs de la maisonnée jurèrent n'avoir rien vu, ni rien entendu.
La plupart servaient la famille depuis des éons et étaient catastrophé par le vol : les samouraïs parce que ça remettaient en cause la sécurité du domaine et de leur mettre et bafouait leur honneur, les serviteurs parce qu'ils avaient peurs d'être soupçonnés ou congédiés.

"On pense qu'ils ont réussit à se glisser par une de ces petites ouvertures et ouvert de l'intérieur, vu que la porte et la serrure était intacte." maugréa leur guide. "Mais comment, ça aucune idée... On a pensé à un môme ou un petit singe dressé... Ouais, j'ai des gars imaginatif parfois, mais aucune preuve. On a cherché, tabassé un peu quelques bandes de pouilleux locale, mais ils n'ont rien vu de ce genre arrivé en ville récemment. Et les gardes n'ont rien vus. Et comment ils auraient emportés le butin discrètement ? Y'avait genre un buste de marbre de feu le grand père de notre bon seigneur...ça pèse son poids ! Et il faut du temps pour vider cette baraque !"

Aux yeux des sunajin toutefois, il semblait possible de s’introduire dans le manoir discrètement : cela demanderait des talents de ninja ou de spécialistes en infiltration, mais ce n’était pas insurmontable. Restait le problème du butin…
A noter que les voleurs avaient était à la fois prudents et bien renseignés : il fallait savoir que l’annexe abritait une partie des trésors de la famille. Et ils n’avaient pas (volontairement ou non) dérobé la moindre chose dans le manoir principal, pourtant riches en belles pièces hors de prix.

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Nozomi
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Re: Le binôme de Masara Sam 28 Juil - 20:10
Nozomi
Cette enquête avançait... un peu. Cet homme semblait en avoir assez de répondre à leurs questions. Il se pensait certainement bien plus important que ces agents étrangers, mais le fait était qu'il devait les aider en partageant des informations. À présent, il les amenait sur l'un des sites de vol. Il allait pouvoir les laisser là, retourner à... ses affaires. Tant mieux pour tout le monde, sans doute.

Le manoir était impressionnant. Et il était accompagné de plusieurs habitations pour les serviteurs et protecteurs de la famille qui y vivait! Encadré par une muraille servant probablement juste à bloquer les lignes de vues indiscrètes. En marchant, Nozomi réfléchissait à leur affaire. Elle ne dit rien, réussissant peut-être même à se faire en partie oublier. Sa nature de ninja marionnette pourrait laisser place à juste une "présence". Tant que sa collègue parvenait à retenir l'attention de tout le monde, ce serait le mieux.

Le fait que ces voleurs aient décidé de s'attaquer au manoir de Kanto Shen pouvait avoir une signification politique, ou simplement montrer qu'ils n'avaient pas peur de s'attaquer à de grosses cibles. Mais comme ils ne sont pas entrés chez lui (aucun objet précieux n'y ayant disparu) et se sont contentés de cambrioler son stock d'objets précieux (quelle idée, quand même...), Nozomi ne pensait pas qu'ils cherchaient particulièrement à se donner une image de risque-tout: ils avaient soigneusement calculé leur coup, et il s'était déroulé sans accroc.

La salle du trésor elle-même était plutôt hermétiquement fermée, mais une petite ouverture à barreaux aurait pu laisser passer un enfant, ou une marionnette de la taille de Nozomi. Cela la rendit sceptique: tous ces samouraïs ne pouvaient-ils pas se rendre compte qu'un trou de cette taille était un danger immense par rapport au seul petit avantage d'aérer légèrement cet entrepôt? En fait, plus qu'un enfant, n'importe quel ninja doté des aptitudes requises aurait pu se faufiler par là. La petite marionnette ne prétendait pas être une connaisseuse en ninjutsu, mais elle pouvait facilement imaginer de nombreuses techniques permettant d'entrer: changement d'état en vent pour passer par la fenêtre, technique de transport instantané, transport à travers la matière pour simplement franchir les parois, façonnage du mur pour y créer une ouverture, invocation d'un être à l'intérieur... et une fois dedans, l'un des voleurs aurait simplement pu déverrouiller l'entrée principale pour les autres, vu que celle-ci semblait plutôt sécurisée de l'extérieur, mais facile à ouvrir de l'intérieur.

Venait ensuite le problème du transport des biens mal acquis. Selon la description qu'elles en recevaient, les Sunajin ne pouvaient que se dire une chose: s'échapper discrètement avec tout ça était impossible. Pour Nozomi, cela impliquait donc l'utilisation de fuinjutsu. Elle n'y connaissait rien, même si elle avait appris que son existence-même était probablement liée à cet art étrange. Ou alors, de simples parchemins de stockage? Mais leur utilisation devait peut-être prendre du temps, et être gênante pour des voleurs pressés. Tant de possibilités... Comprendre la réalisation du vol leur permettrait de plus facilement mettre la main sur leurs proies, mais dans le monde dans lequel elles vivaient, cela relevait de l'impossible, à moins d'être doté d'aptitudes de senseur (ce qui n'était pas leur cas), et encore, ce n'était pas assuré.

Enfin, il y avait ces statuettes, ces étranges indices qu'abandonnaient les malfaiteurs. Il y avait sûrement là un moyen de les identifier. Quel rapport avec les chats? Ou la chance? Trop d'interrogations. Le visage de Nozomi ne pouvait pas vraiment retranscrire de telles émotions, aussi son interlocutrice ne pouvait-elle pas savoir ce qu'elle pensait quand elle demanda simplement:

"Que peuvent bien signifier ces statuettes? C'est peut-être la clé pour régler cette histoire."

En baissant la voix pour ne pas être entendue par les samouraïs gardant l'entrée, elle continua:

"Mais cet endroit est une vraie passoire pour peu qu'on sache utiliser les bonnes techniques. Les ennemis sont des ninjas très bien informés, et leur plan était parfait, pas étonnant qu'ils aient frappé en tellement de lieux."

Oui, ils étaient très forts...
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Sahara Denya
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Chez monsieur Kanto Sam 18 Aoû - 10:23
Sahara Denya
Nozomi &


Sahara Denya
Chez monsieur Kanto


       À l'absence d'indices laissés par les statuettes, j'eusse préféré des renseignements en pagaille. Pas la moindre marque pouvant mener à un fabricant ni aucune signature particulière qui eût permis de déterminer le lieu de fabrication. Du moins pas à ma connaissance. Enfin, rien d'étonnant au vu du contenu disparate du coffre. Plâtre, porcelaine, bronze, bois, pierre noire, toutes étaient différentes dans leur construction et les motifs n'étaient pas toujours les mêmes. Les voleurs pouvaient avoir des dons dans l'artisanat mais l'on pouvait soupçonner un achat et des commandes de ces ouvrages dans diverses cités alentours, voire même dans d'autres régions. À priori, remonter cette piste n'était pas la solution la plus facile et nous n'avions aucun moyen de savoir qui pouvait être l'auteur de ces objets, l'enquête eût donc été totalement hasardeuse. Cependant, il pouvait y avoir quelque chose à tirer de ces pièces. Au nombre de six, ces chats indiquaient que six cambriolages avaient été déclarés. Si le Cerisier et le siège de la guilde marchande étaient les seules personnes morales à avoir fait connaitre le larcin commis chez elles, alors les particuliers lésés étaient quatre. Si le raffinement du félin était lié à la difficulté représentée par le cambriolage et que les filous s'avéraient s'attaquer à des structures toujours plus difficiles à pénétrer, alors il était possible de prédire les futures cibles potentielles. Cependant, je ne me sentais pas de poser immédiatement la question à l'enquêteur local qui n'avait pas l'air de nous porter dans son coeur. En effet, il valait mieux prioriser la visite de la propriété de monsieur Kanto.

Quel ne fut pas mon émerveillement en pénétrant au sein des quartiers d'une haute figure d'autorité de la ville aux yeux du daimyo. Le personnel surveillant la lourde semblait ne pas avoir été sélectionné à la légère et leur équipement ne les indisposait pas. Ils étaient donc compétents dans leur domaine, ce qui n'était pas pour me décevoir. Dans l'enceinte de cette demeure restaient les richesses du manoir, une découverte intrigante au vu de l'efficacité des malfaiteurs. Voilà le cadre dans lequel débutait l'investigation et m'emmenait aux anges. Jamais à Suna l'on ne m'avait confié une telle enquête qui m'amenait à m'introduire chez les victimes, examiner les lieux du crime et regrouper les indices. L'affaire n'était pas des plus violentes ni dangereuses, mais me retrouver dans la peau d'une réelle inspectrice faisant appel à son flair et à ses capacités de déduction me donnait le sentiment de plonger dans les polars de Hyagari Tsuru, des classiques, bien que ce jeune auteur d'Omui, Kuresenmon Raito, fût un écrivain dont j'appréciais tout autant les énigmes policières. Ainsi donc, héroïne de mon propre récit, je prenais connaissance de l'affaire plus en profondeur.

Qui avait pu commettre ce délit ? Par où les criminels étaient-ils passés ? Comment avaient-ils pu procéder et quand ? Si je ne pensais pas être en mesure de répondre à la dernière question avant d'avoir mis la main sur les bandits vivants, mon instinct me laissait penser qu'ils étaient suffisamment organisés pour avoir examiné l'endroit et savoir à quel moment frapper. Toutefois, si observation il y avait eu, pourquoi ne pas pénétrer à l'intérieur-même du manoir ? Le risque de ne pas pouvoir s'enfuir, surement. Cependant, à trop utiliser mon imagination, je risquais de passer à côté de quelque chose de concret. L'annexe ne faisait pas partie des trois blocs et son emplacement augmentait les chances de retraite. Sans avoir observé les autres scènes, je refusais de tirer une conclusion hâtive, mais je savais que ce qui s'était passé ici n'était pas un exploit pour un ninja bien équipé qui connaissait les techniques nécessaires. Busujima Takeshi, espion de Suna, était à même de passer inaperçu. La technique du caméléon permettait de se fondre dans le décor, au prix certes de gros efforts, mais ce n'était pas impossible. De même, ranger le contenu de l’entrepôt dans des parchemins de stockage était à la portée de quiconque bénéficiait de ces outils, un jeu d'enfant. Sans compter les techniques de fuinjutsu dont je n'avais pas la connaissance. Pour une personne ordinaire, le travail était titanesque, mais subtiliser le contenu de l'annexe était à la portée d'un ninja préparé. Les indices laissaient à penser que l'opération avait été minutieusement planifiée. Les bandits organisés avaient agi rapidement et avec une efficacité remarquable. Retrouver leur trace n'allait pas être aisé.



Que peuvent bien signifier ces statuettes? C'est peut-être la clé pour régler cette histoire.




Ma complice de marionnette s'était interrogée à voix haute quant au sens caché derrière les chats laissés sur place. J'ignorais s'il s'agissait la de la clé qui pouvait permettre de découvrir le fin mot de l'histoire, mais je m'interrogeais trop à ce sujet pour rester insensible et ne pas réagir.


Je me demandais s'il y avait en effet un lien entre le raffinement de la statuette et la difficulté du cambriolage, sans vouloir vexer personne. Bien sûr, mon hypothèse tombe si la statuette en bronze et celle de pierre noire n'ont pas été retrouvées au Cerisier et à la guilde marchande.


La réponse importait peu car elle n'allait donner aucune indication sur le déroulement du méfait, aussi me risquai-je à envisager une étrange question. Cependant, je ne m'imaginais pas interroger individuellement chaque samouraï. La sécurité n'étant pas prise à la légère, une personne devait coordonner tout ceci, le représentant de la ville n'ayant sans doute pas le temps nécessaire à la gestion de son habitation. Je me tournai alors vers Monsieur Kanto et demandai à rencontrer le responsable de la sécurité, qu'il fit alors mander. Sans être une passoire, comme Nozomi l'avait suggéré, cet endroit n'était pas le plus sûr face au monde shinobi. Après une minute à patienter, nous entendîmes un pas d'une régularité militaire approcher. Point un ninja, car je reconnaissais le port d'une armure. Un autre samouraï, surement. Arriva un capitaine dans sa tenue de combat, une main proche de la poignée de son arme, qui affichait une mine neutre mais en y regardant de plus près, je voyais à son regard qu'il pensait les ennuis arrivés. Guère étonnant, il avait échoué dans sa mission.


Capitaine, est-ce que vos samouraïs vous ont fait part de la présence insistante d'un chat, une semaine ou deux avant le cambriolage ? Un chat qui aurait arrêté de venir par ici exactement après les vols ? Un minou qui aurait semblé carrément épier cette propriété.


Nous écoutâmes la réponse de cet homme qui prit ensuite congé de nous. Nul besoin de regarder Matsuo pour deviner qu'il s'interrogeait sur le bienfondé de mon interrogation, je le voyais déjà bougonner et commencer à prétendre que notre présence n'était pour lui qu'une perte de temps. Aussi, afin d'éviter que Suna ne passât pour un village de fous, je me tournai vers les deux officiels de Masara en prenant un ton assuré et posé.


Question absurde, hein ? Je vous l'aurait accordé si on ne parlait pas de ninjas, mais pour un shinobi, ce casse est possible en connaissant les bonnes techniques et méthodes. Parmi les shinobi, certains ont un compagnon animal et d'autres le talent d'invoquer des bêtes dotées d'intelligence. J'ai pensé au chat à cause des statuettes. C'est maigre, je sais. Sinon, est-ce que Masara a une symbolique féline ? Ou alors proche du rat ? Monsieur Ideka, vous m'avez parlé des tavernes du Rat Tôt, du Rat Bougri et du Rat Patrié, par exemple.


Cependant, toutes ces effractions ne semblaient pas politiques, à moins que quelqu'un n'en eût après l'économie de la ville. Affaiblir les particuliers et les personnes morales pour détruire la cité n'était pas dénué de sens, mais jusque là, rien ne pouvait ouvertement nous orienter sur cette voie. Cette seule scène ne permettait pas d'affirmer cela.

Profitant d'un instant discret, je m'approchai de Nozomi.



Cette scène nous offre trop peu d'éléments. Peut-être devrions-nous aller voir la guilde marchande. Mais avant, j'aimerais grimper sur la muraille pour voir si par hasard je trouve un cheveu ou quelque chose. Une trace.


J'avais choisi de commencer mon examen près de l'entrepôt. Pourquoi les voleurs se fussent-ils fatigués à parcourir toute la propriété au lieu d'arriver directement à l'endroit qui les intéressait ? Je partais cependant du principe qu'ils savaient où se trouvait leur cible. Je me tournai vers le propriétaire et vers le policier.


Je vais grimper sur la muraille pour voir si je troue quelque chose. Un cheveu, un fil. Quelque chose.




Je fis face à l'édifice et appliquai du chakra au niveau de la plante de mes pieds avant de commencer une lente ascension, lente car j'examinai le mur, à la recherche de traces de pas qu'eussent pu laisser les forbans. Au sommet du mur, j'étais accroupie, marchant doucement, regardant attentivement chaque millimètre construit à la recherche de quelque chose. Un cheveu, un morceau de tissu, même un simple fil issu d'un vêtement pouvait servir et tous les habits n'étaient pas confectionnés par les meilleurs tisserands. J'avais personnellement fait fabriquer ma tenue chez un professionnel qui m'avait demandé plus que le prix d'une simple écharpe mais je ne regrettais nullement cet achat. Progressant à petits pas, je savais ne pas être la meilleure observatrice : ma vue n'était pas aussi perçante que celle de l'aigle, mais même un tel oeil n'allait pas passer à côté d'un élément visible, à moins que celui-ci ne fût de la même couleur que le décor sur lequel il était posé. J'espérais que mes yeux ordinaires allaient trouver quelque chose.

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Re: Le binôme de Masara Mar 21 Aoû - 23:04
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Les deux enquêteurs sunajin poursuivaient méticuleusement les investigations.
Le lieu du crime leur confirma que un (ou des) ninja(s) semblaient bel et bien impliqués. En effet, si la sécurité du domaine était plutôt bonne pour des civils, elle n'était pas insurmontable pour un shinobi doté des bonnes techniques et du bon matériel.
Toutefois, cela avait été fort discret et mené de main de maître. Cela signifiait que les voleurs étaient à la fois talentueux et avait un plan rodé. Et qu'ils savaient parfaitement où frapper.
La seule chose qui ne cadrait pas dans ce modus operandi discret et efficace était la présence de ces mystérieuses statuettes félines.

Elle dénotait d'une volonté de moquerie puérile, d'une vantardise éhontée. Etait-ce un défi aux forces de l'ordre ? Une obsession étrange ? Une obligation pour l'usage de quelque mystérieuse technique ? Impossible d'être sûr pour ce dernier cas : ni Denya ni Nozomi n'avait de connaissance en Fuinjutsu ou des capacités extra-sensorielle pour sentir la présence de chakra résiduel...
Ou, plus vil encore : ce témoignage d'arrogance n'avait peut être pas la moindre signification cachée et n'était qu'une fausse piste laissée là pour rendre perplexe les ninjas et les enquêteurs.

Les deux sunajin s'enquirent de l'ordre de dépôt des statuettes, souhaitant voir si la valeur de la figurine féline pouvait corréler celle du montant du butin.
Las, une fois les estimations faîtes, il ne semblait n'y avoir aucun rapport : certaines de ses bibelots sans valeurs avaient été retrouvées sur des scènes de crimes particulièrement lucratifs. Et la statuette la plus chère avait été abandonnée sur les lieux d'un larcin moyennement couteux...

L'officier de police de Suna décida d'interroger le capitaine des gardes du manoir, qu'on fit mander.
"Capitaine, est-ce que vos samouraïs vous ont fait part de la présence insistante d'un chat, une semaine ou deux avant le cambriolage ? Un chat qui aurait arrêté de venir par ici exactement après les vols ? Un minou qui aurait semblé carrément épier cette propriété." demanda la kunoichi aux bras de pantin.
L'homme afficha une mine un peu ahurit devant la question, avant de hausser les épaules pour répondre.
"Ecoutez, shinobi-san... Le quartier est plutôt tranquille... Enfin, était. Mais mes hommes font leur travail, et bien : on contrôle les gens et on traque d'éventuels intrus. Les animaux de compagnie, c'est pas vraiment notre domaine. Des chats, y'en a un peu partout, vous savez... Si vous insinuez que mes hommes préfèrent jouer avec des animaux de compagnie plutôt que surveiller les environs je..."

Il s'interrompit soudain, pensif. Les questions de Denya lui avaient rappelé quelque-chose.
"Tiens, c'est marrant que vous me demandiez ça... En fait, j'ai entendus deux filles de cuisine qui gloussait. Visiblement elles jouaient avec un chat errant qu'elles avaient nourrit et recueillit. Ça vous aide ? Je sais qu'elles se sont fait engueuler par la maitresse des domestiques, pour le gaspillage de nourriture."

Une fois ce témoignage recueillit, Denya explicita son fort maigre raisonnement aux personnes présentes, accueillit évidemment par une moue dubitative. Mais pas autant que ça : après tout, il avait bel et bien eut une histoire de chat !
Leur garde-chiourme était un policier, lui aussi et qui pataugeait depuis le début de ces affaires. La moindre indice le transforma aussitôt en roquet et il exigea que les servantes impliquée et leur maitresse soient aussitôt appelée pour corroborer l'histoire.

Pendant ce temps, la sunajin aux bras de bois (celle qui avait d'autres organes non-ligneux) s'entretenait avec sa collègue marionnette.
Elle escalada ensuite la muraille sous le regard ahurit de la soldatesque du domaine.
Son examen ne lui en apprit pas plus : l'enceinte était bien entretenue. Ses tuiles glissantes et sa hauteur, sans vis à vis, auraient bien gênées des cambrioleurs normaux, mais pas un ninja. Comme elle, avec le chakra, l'escalade devenait tout de suite plus aisée.
Il n'y avait ni cheveux, qui aurait depuis longtemps était balayé par le vent, ni bout de tissus. Si les voleurs étaient bien des shinobi, jamais ils ne laisseraient pareil indice, à moins d'être en train de s'enfuir en grande hâte et sous la pression. Visiblement, ça n'avait pas été le cas.
Evidemment, pas de trace de pas non plus.

Le temps que Denya fasse son petit tour sur les murs, on avait convoqués les filles de cuisine, deux gamines en fin d'adolescence qui ne semblait pas briller par leur intellect mais respirait la joie de vivre (même si présentement elles n'en menaient pas large d'être mises ainsi en présence de ninjas et interrogés) et la matrone qui régnait d'une main de fer sur les serviteurs, vieille fille au trait sévère de maitresse d'école.

Leur interrogatoire confirma l'histoire du capitaine des gardes.
Les deux péronnelles avaient bel et bien secrètement recueillit un matou au pelage beige pâle, avec une queue et des pattes rousses, ainsi que des oreilles noires. Visiblement un chat de chat de rue, sans doute croisé portes et fenêtres.
Elles l'avaient nourrit, caliné, dorloté pendant deux-trois jours. Et laisser se balader un peu partout dans le domaine.

La matrone l'avait ensuite chassé, dès qu'elle avait surpris ce manège.
"De toute manière, cela n'avait rien d'un chat de gouttière." explicita-t-elle d'un ton sec, se demandant si on jugeait son comportement et faisant bien comprendre qu'elle avait d'autres chats à fouetter. "Ce matou était bien trop dodus et avait le poil bien trop propre et soigné pour être une vermine de la rue qui se serait réfugié par hasard dans le manoir. Il devait avoir un maître, sans doute dans le quartier. J'avoue ne pas avoir cherché, mais je comptais le faire pour sermonner son propriétaire légitime sur le manque de surveillance de son animal... Mais avec le drame qui a frappé Monsieur…"
Les deux petites servantes confirmèrent ensuite ne plus avoir revus l'animal.
L'une d'elle déclara l'avoir revus quand elle faisait une course en ville, en compagnie d'une belle dame aux cheveux d'azur.
Les trois femmes se tenaient à disposition des ninjas au besoin, même si le regard courroucé de la matrone signifiait son impatience.

Matsuo se grattait la barbe, pensif.
"Un chat... ça chaparde un peu, mais de là à dérober des vases précieux ou des coffres de bijoux... Mais si c'est un des chat-ninja ou j'sais quoi que vous avez évoqué, c'est p't'être une autre histoire..." maugréa-t-il vaguement dans la direction de Denya. "Mais r'trouver un minet dans cette ville, ça va pas être simple... Surtout que ça peut être un coïncidence."
Il eut un sourire carnassier.
"Mais j'y crois pas. J'ai jamais aimé les coïncidences. Un chat et une femme aux cheveux bleus...Mmmmmhhh..."

Le commissaire ne put en dire plus : un de ses adjoints à bout de souffle vint l'interrompre. Visiblement, il était mandé ailleurs.
"Shinobi, le devoir m'appelle. Le crime ne dort jamais, même dans une ville comme celle là. Je ne peux pas passer ma journée à vous babysitter... Je vous fait confiance. Enfin, autant que possible. Suivez cette piste ou une autre, mais ramener moi les coupables ! Si vous avez besoin d'aide ou d'un toit, passez me voir et je verrais ce que je peux faire... Ah ! Eviter de foutre encore plus le bordel dans ma ville."

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Re: Le binôme de Masara Ven 31 Aoû - 14:25
Nozomi
Heureusement que le commissaire s'était corrigé, car Nozomi avait intérieurement tiqué quand il avait parlé de coïncidence. Tout devait être envisagé, y compris le fait que deux événements n'aient aucun lien entre eux, mais c'était l'hypothèse finale, celle sur laquelle on retombait si toutes les autres étaient écartées. Non, un chat avait été "adopté" puis a mystérieusement disparu alors qu'un trésor disparait, c'était peut-être lié.

Les enquêtrices avaient ainsi la description de deux suspects: une femme aux cheveux bleus - ce qui n'était pas vraiment commun - et un chat beige pale aux pattes et à la queue rousses, et aux oreilles noires. L'aspect de ce dernier devait même laisser penser qu'il était bien entretenu, et qu'il était nourri à sa faim. Vraiment pas un chat errant, non... À présent qu'elles disposaient de descriptions pour ces deux êtres, il devenait possible de les rechercher. Interroger des habitants dans certains lieux stratégiques semblait être une bonne idée. Les tavernes pouvaient être un bon point de départ, par exemple.

Enfin, il restait le dernier complice, partenaire de la fameuse femme aux cheveux bleus. Il était le moins connu des trois, si bien qu'il pouvait être n'importe qui. Il allait être crucial d'obtenir des informations sur lui, ou trouver un autre comportement étrange chez quelqu'un ayant disparu le jour d'un cambriolage.

Pour l'instant, le chat beige et dodu était leur meilleure piste. Fouiller la ville pour le retrouver allait être impossible, et probablement inutile. Interroger les personnes habitant non loin des lieux des crimes, cependant... était déjà une meilleure piste.

"Que dirais-tu de nous rendre à un autre lieu frappé, et demander autour si quelqu'un n'a pas vu un chat comme ce beige aux pattes rousses avant les faits? On passerait d'une piste à un cas sûr."

Il y avait tant de choses à faire qu'elles allaient être débordées. En plus, Interroger des civils n'était pas vraiment le domaine de Nozomi, pour des raisons d'acceptation des choses étranges... Aussi, elle allait s'atteler à d'autres tâches, comme une investigation des environs. Elle précisa ses pensées à sa camarade:

"Enfin, moi je ne me vois pas trop leur poser des questions, mais je peux faire quelques tours de la ville, inspecter les environs et voir s'il n'y a pas des traces d'un campement un peu dissimulé, ou d'une cachette. Et, qui sait, si j'ai de la chance je trouverai autre chose, de mieux encore."

En effet, un tour de la ville pouvait être une bonne chose. À présent que la journée avançait, elle pourrait également jeter des regards à l'intérieur pour voir si elle n'apercevait pas des signes d'activité étrange. Son petit gabarit la rendait plus discrète que Denya, et elle pouvait passer la nuit à l'extérieur sans problème: le confort d'un lit n'était pas requis, surtout en mission.

"Éventuellement, on se sépare, et je te retrouve d'ici quelques heures, peut-être demain matin?"

Tout dépendait vraiment de ce que Denya avait prévu. Si elles devaient régler quelque chose ensemble, le mieux serait bien sûr de s'en occuper tout de suite.

Une autre pensée effleura l'esprit de la petite marionnette: peut-être que les objets volés avaient un but commun? Et si les voleurs s'en emparaient pas uniquement par appât du gain, mais pour les utiliser? Si ce chat était une invocation, peut-être que les criminels cherchaient à obtenir des objets de valeur pour les offrir à ses supérieurs? Un peu comme chasser une souris pour l'offrir au boss du chat, mais... la meilleure souris du monde. Et comme ces chats étaient sans doute étranges, une simple souris ne ferait pas l'affaire... peut-être étaient-ils férus de richesses, comme des humains?
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Deux voies Mar 18 Sep - 8:03
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Deux voies


       Le départ du responsable de l'enquête n'avait pas été très agréable. Cet homme n'était en fait pas agréable lui-même, d'une allure nonchalante et méprisante à notre égard, mais un tempérament pas désintéressé par le sujet, en témoignait son coup de sang lorsqu'une possibilité de piste se dessinait. Le monde shinobi ne semblait pas être porté en estime dans son coeur. Après tout, je ne devais pas oublier qu'à a différence de Hitotsubashi, le daimyo local ne faisait pas affaire avec un kage. Tout au plus louait-il des terres au clan Sarutobi, mais il n'entretenait pas nécessairement une excellente relation avec eux.

Nous quittâmes notre employeur, heureuses de la piste que nous avions à explorer. Il restait encore tant à faire, mais le signalement donné était une information intéressante.



Que dirais-tu de nous rendre à un autre lieu frappé, et demander autour si quelqu'un n'a pas vu un chat comme ce beige aux pattes rousses avant les faits? On passerait d'une piste à un cas sûr.




Nous rendre dans d'autres lieux frappés ? La proposition était intéressante. En effet, aller discuter avec la ligue marchande m'intéressait au plus haut point. En cas de réussite de l'enquête, la démonstration de force de Suna pouvait éventuellement convaincre le responsable d'engager des ninjas du vent pour la protection de ses marchandises. J'étais certaine que l'idée allait plaire à Senshi et Akihiko.


C'est une idée. J'aimerais rendre visite à la ligue. Je pense qu'il faut profiter de leur position de faiblesse pour mettre en avant notre village et la protection que nous pourrions leur apporter.




Cependant, j'imaginai alors la réaction de notre cher kazekage si je lui avais présenté ce plan.


Quel sera ton argument ? 






Il était vrai que l'absence de victoire ne jouait pas à notre avantage. Je n'avais actuellement rien de bien concret à proposer. Cependant, me présenter maintenant allait sans doute rendre plus aisée une seconde approche, lorsqu'il allait y avoir réussite. Je choisis de dissimuler le bandeau du village caché du sable pour la suite, tant que le besoin de le montrer ne se présentait pas.


Je vais aller voir la ligue marchande. Et qui sait, je vais peut-être apprendre qui est le deuxième larron. Auquel cas contraire je pense visiter le Cerisier et les bars pour interroger des témoins. Les langues peuvent se délier plus facilement avec l'alcool et dans un établissement où on se sent à l'abri. En tout cas, si on obtient quelque chose sur le troisième larrons, c'est une bonne chose. Je propose de se séparer et de revenir dans deux heures. On aura eu le temps de discuter avec du monde, d'ici là. Donc toi, tu vas jouer la vraie kunoichi tandis que je fais les choses sans discrétion ?


Récapitulatif:



Avis à l'animateur:
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Re: Le binôme de Masara Dim 21 Oct - 21:05
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Se séparer allait être la meilleure solution, comme Denya le proposait. En effet, si la kunoichi désirait dissimuler au maximum le fait qu’elle était un ninja, la présence de Nozomi serait traitresse. Et puis, de toute manière, elle avait la possibilité de faire autre chose d’utile. Oui, si elles se séparaient, elles doublaient leur efficacité. La marionnette voyait souvent le monde ainsi, mais savait que de nombreuses situations demandaient deux paires d’yeux, deux cerveaux, plus d’oreilles ou simplement plus de monde. Mais souvent, ce n’était pas le cas. Deux ninjas ne suivaient pas un plan beaucoup mieux qu’un seul.

Oui, Nozomi allait retourner explorer les environs, seule.

« Je vais faire ça. On se retrouve dans deux heures, alors. Je fais quelques tours de la ville, j’explore les environs. À plus tard ! »

Sans en attendre plus, elle s’en alla, laissant Denya seule. Sa collègue allait pouvoir se fondre dans une foule, passer inaperçue. Elle avait déjà retiré son bandeau de ninja, si bien qu’elle allait pouvoir faire des merveilles. Peut-être. Si ses bras ne gênaient pas. Peut-être qu’ils seraient un avantage ? Une curiosité qui allait permettre de plus facilement briser la glace ?

Pour Nozomi, l’avis des humains ne comptait plus : elle se dirigeait vers l’extérieur de la ville, où les seuls regards qu’elle devrait endure étaient ceux d’animaux curieux de voir du bois bouger.
Évidemment, il restait toujours la possibilité que les ennemis soient là, dehors. Encore autour de la ville qu’ils tourmentaient, tels des spectres hantant une demeure. S’ils étaient vraiment là, il allait falloir les détecter avant d’être repérée. Nozomi savait se dissimuler, mais son chakra était celui d’un shinobi entraîné au combat : un senseur pourrait toujours la repérer. Son aspect les surprendrait peut-être, mais c’était aussi un désavantage : une fois qu’ils l’auraient vue, il était hors de question de se faire passer pour quelqu’un d’autre : il n’y avait qu’une marionnette vivante dans la région. Normalement.

Elle s’élança et ouvrit ses sens au maximum : s’il y avait quelque chose à repérer, en ville, ou autour, elle se devait le percevoir.
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Je vais faire ça. On se retrouve dans deux heures, alors. Je fais quelques tours de la ville, j’explore les environs. À plus tard !




       La police de Suna et son cirque de bois allait pouvoir faire sensation ! J'étais vêtue, certes, mais rien que mes mains, que je n'avait point gantées, étaient visibles aux yeux de quiconque les regardait et il s'agissait de la belle ouvrage de mon village, nul ne pouvait le nier. Enfin, si j'étais capable de le nier, mais allais-je être crédible ? Il était bien beau d'avoir retiré le signe qui avait orné mon front lors de l'entretien avec monsieur Kanto, mais je pouvais être trahie.


Fais attention à toi ! À dans deux heures !





Je ralentissais l'avancée de l'enquête, c'était une évidence, mais pas une honte car toute policière que j'étais, je n'en étais pas moins une fière kunoichi au service d'un blason, celui du sablier, symbole de la résistance des citoyens unis du Pays du vent, car malgré la puissance des tempêtes, la force des vents, les martèlements du cagnard et la raréfaction de ressources, nous avions survécu dans un climat dangereux et désormais, seul le temps était à même de faire tomber un soldat du sable. Telle était la seconde signification que j'aimais donner au sigle qui était le nôtre.

Avant toute chose, je devais dissimuler mes mains. Pour cela, j'avais quelques ressources financières, aussi un passage dans un commerce me permit l'achat d'une paire de gants qui allait désormais m'être fort pratique. Je comptais sur l'empressement des vendeurs et le rythme de travail du personnel pour que celui-ci ne prît point garde, du moins pas trop longtemps, à ce que je venais de payer allait recouvrir. Car il y avait du monde et c'était un coup de chance, je pouvais passer inaperçue avec mon manteau et maintenant, dissimulant mes mimines, deux mains de cuir.

Parée que j'étais, je pris la direction de la ligue. Un endroit bien gardé, si le responsable de la police locale ne se trompait pas et je supposais qu'il n'était pas dans l'erreur, car un incident pareil ne pouvait être qu'une mauvaise publicité pour des marchands. Une organisation commerciale ne pouvait se permettre de prendre un événement pareil à la légère. Mais encore eût-il fallu que je susse où me rendre, car Matsuo n'étant pas là, j'étais perdue et n'avais pas idée de l'endroit où me rendre. Je n'allais pas demander à tout Masara où se trouvait le quartier que je cherchais non ? L'envie me prit alors de grimper sur un toit et, telle une kunoichi, de sauter d'habitation en habitation sans me faire repérer. Une idée, mais si cette femme mystérieuse me repérait, car elle devait être une ninja attentive au vu de son activité, elle allait connaitre mon visage et surement pouvoir déduire mon itinéraire, aussi fis-je profil bas et quittai-je les demandai-je mon chemin à simplement quelques badauds jusqu'à arriver au lieu recherché, qui n'était pas sans surveillance. Impossible de pénétrer comme dans un moulin. J'observai l'entrée. Étais-je capable d'entrer sans avoir à faire avec la sécurité ? Avais-je une petite idée de la difficulté de la tâche ? Enfin, au lieu d'entrer de manière criminelle, je comptais voir ce que le bandeau de mon village pouvait procurer comme sensation à la défense qui se tenait en faction devant le bâtiment de la ligue. Je le pris dans ma main, prête à le montrer discrètement pour montrer que j'étais une visiteuse sérieuse et pas une inspectrice locale.



Bonjour. Je souhaite parler à un responsable au sujet des vols qui ont eu lieu. Je prends la relève de l'officier Ikeda.




Je disposais du rouleau de parchemin de mission qui pouvait confirmer mes dires mais préférais ne pas le montrer en face d'employés chargés de sécurité. Je préférais, en cas de besoin, montrer mon bandeau.

Récapitulatif:

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Re: Le binôme de Masara Sam 3 Nov - 20:06
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Nozomi savait décidée de fouiller un peu les alentours de la citée.
Après tout, il était possible que les voleurs disposent d'une cache secrète ou d'un repaire hors de la ville. Ne serait-ce que pour planquer leur faramineux butin.
La marionnette humanoïde commença par d'abord fouiller un peu le bourg, histoire de voir ce qu'elle pourrait noter d'étrange ou d'hors-norme qui pourrait être relié aux vols.

Hélas, son apparence de pantin n'aider pas à la communication avec le tout venant et elle était bien consciente.
Aussi ses premières investigations se heurtèrent à un mur.
La seule chose qu'elle pu apprendre, c'est que ça commençait à jaser sur l'incompétence de la police locale. De plus en plus de marchand envisageaient de faire un détour et d'ignorer une ville où leurs marchandises ne seraient peut être pas en sécurité.
La sociabilité de Nozomi (ou plutôt celle des habitants de la ville) ne lui permirent pas de confirmer ou d'infirmer la présence d'un chat sur les autres lieux des crimes (à part sous forme de statuette).

Néanmoins, la sunajin de bois pû entendre deux rumeurs intéressantes : apparemment le luxueux ryokan des "Six Cyprès", un établissement fréquenter par la noblesse et jusqu'ici épargné par les vols chercher à embaucher des "hommes d'action, discret et compétent". La populace bruissait déjà à l'idée que des shinobi pourraient être invité à assurer la sécurité du prestigieux établissement. Les gens étaient partagés à ce sujet.
L'autre rumeur concernait le négociant en vin Kazuaki Etsujîro, commerçant plutôt bourgeois qui avait eut dans la passé quelques succès à la guerre pour le Daimyo. Apparemment, il défiait les cambrioleurs de s'en prendre à lui et promettait d'apporter leur tête à la justice s'ils essayaient. Visiblement, au vus des murmures, il avait des contacts un peu louche et son domaine luxueux un peu à l'écart grouillait désormais de mercenaires...

Hors de la cité, la marionnette humaine de Suna ne trouva pas grand chose. La plupart des gens se hâtait de soit gagner les murailles de la ville, soit au contraire de la quitter.
Interroger les paysans locaux et les voyageurs de passage n'apprit pas grand chose à Nozomi, à part que le trafic en direction de la citée diminuait en raison des rumeurs de vols.

Denya put sans problème obtenir une entrevue avec un responsable de la Ligue Marchande.
D'imposantes brutes la regardaient d'un air peu amène, mais bon, elle avait l'habitude. Leurs regards luisaient du "tu crois faire mieux que nous, kunoichi ?".
Le QG de la Ligue était une petite ville dans la ville, qui semblait avoir sa propre police. Et à voir les gueules cassés et les chuchotements dans les ombres, l'instinct de policière de la sunajin lui chuchota que toutes les transactions en ces lieux n'étaient pas purement légales.
Cela signifiait donc que leurs cambrioleurs avaient le culot de s'en prendre non seulement aux nobles et aux marchands, mais aussi à la pègre locale.
En effet, les organisations mafieuses n'aiment guère qu'on s'en prenne à leurs "protégés"...

La sunajin aux bras de bois (sous des gants de cuir fut conduit dans un bâtiment annexe, de fort bon goût et bien décoré qui attestait la richesse de la ligue.
Dans un petit bureau (mais dont les meubles s'avérait coûteux et d'excellente facture), un préposé la reçut.

Il se présenta comme le Responsable de Comptoir Ginjiro Arihiro. Vu la coupe de ses vêtements et le nombre de bagues couteuses (bien qu'un peu clinquantes), il s'agissait de quelqu'un d'important, si ce n'est du chef local de la Ligue Marchande. Il était encadré par deux armoires à glace qui dissimulait (mal) des armes, rendant la petite pièce étouffante. Il présenta l'un d'eux, le plus âgé et le plus sec, qui vrillait un regard noir à la sunajin comme monsieur Nobu, responsable de la sécurité.

Le Responsable de Comptoir informa la kunoichi des sables d'une manière précise, factuelle, presque comptable.
"Nos pertes : 753 ryô en article d'art divers (tableau, estampes, sculptures, etc.). 122 ryô de tissus précieux et kimono. 43 ryô en épices, vins fin et huiles. 78 ryô en espèces (monnaie diverse), bijoux et lingots. 166 ryô en lettres de change. Trois rouleaux de parchemin scellés, valeur non-évaluée. Le tout en une soirée. Un désastre !"
Le regard qu'il lança alors à son chef de la sécurité était fort peu sympathique.

"Les portes de la Ligue étaient évidemment verrouillées et gardées, à l'extérieur comme à l'intérieur." ajouta ce dernier, défendant ses précaution et son job. "Celles de l'entrepôt visé étaient également closes. C'est une porte en chêne massif, épaisse et cerclé de fer, très épaisse : même un parchemin explosif ninja n'en viendra pas à bout. Deux de mes hommes de confiance, sept et cinq ans de service sans tâche, la gardait. Ils ont été relevé une fois dans la nuit, par deux autres hommes, des guerriers compétents, trois et huit dans de service, rien à signaler dans leur passé à part des bagarres de bar. Pas de dettes pour aucun d'entre-eux. Ils n'ont rien remarqué d'anormal. L'entrepôt n'a que de petite meurtrière pour l'aération, inatteignables sans échelle mais tout de même dotée de barreaux."

"Mais au matin, cet entrepôt était vide, à part ce fichu jouet en bois !" siffla méchamment le Responsable de Comptoir. "Et nous avons eut l'air malin. J'ai les clients qui hurlent au scandale !"
"Aucune trace d'effraction." poursuivit Nobu, imperturbable (enfin, il regardait un peu le vide et pas son employeur ou Denya). "Le maître des clefs étaient dans un autre bureau, accompagnée de trois gardes à la confiance assurée. Il a en permanence le trousseau sur lui et l'avait encore au matin. Ils n'ont rien vu, rien entendu, tout comme les patrouilles qui ont toutes respectait le plan prévue de la nuit et n'ont signalé aucun incident. Seul moi connaissais les horaires des rondes et l'appariement exact des équipes... C'est un vrai mystère, je n'y comprends rien... Seul un esprit aurait pu passer au travers de mes précautions !"

Un esprit, ou peut être des ninjas particulièrement furtifs... Quelques questions faussement innocentes de la sunajin lui apprirent qu'il n'y avait pas de Senseur ou de personnel ayant des sens hors-norme dans l'organisation.
Quand Denya mentionna un chat, Arihiro ne put pas vraiment la renseigner : de nombreux félins passaient en effet aux alentours du QG de la ligue marchande ou des entrepôts, ceux-ci abritant souvent des denrées comestibles.
L’œil exercée à déceler la culpabilité de la policière nota toutefois que Nobu c’était raidit, lèvres pincées, suant légèrement à la mention du minet. Il évitait sciemment le regard de la kunoichi du désert.

Le Responsable de Comptoir réagit également quand Denya mentionna une femme aux cheveux azur. En effet, un noble correspondant à la description avait requit leur service. C’est elle qui avait déposé sous leur garde les rouleaux scellés, qui contenait d’après elle des récits historiques et antique à faire estimer plus tard.  Ce n’était pas une cliente habituelle de la ligue, mais elle avait payé rubis sur l’ongle en expliquant qu’elle était de passage et ne voulait pas s’encombrer de ça le temps de dégoter un expert. Arihiro lui avait fournit plusieurs nom et elle avait été très peiné du vol, mais s’était montrée compréhensive, déclarant qu’elle n’était pas à ça près.
D’après le registre, elle se nommait Reiko Kokoi et logerait à l’auberge des Six Cyprès.

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Sahara Denya
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Peste, la pègre ! Ven 30 Nov - 19:25
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       Si je m'attendais à ça ! Un nom, voilà qui était une avancée considérable ! Un nom et un comportement suspect de la part de Nobu, je n'en attendais pas tant. En entrant, mon seul but était de faire connaitre mon visage au responsable des lieux afin, lorsque l'affaire allait être conclue, de pouvoir revenir triomphante, passant ainsi de l'inspectrice remplaçante à l'inspectrice victorieuse, pour proposer un marché que le kazekage n'avait pas encore accepté mais qui pouvait être intéressant pour Suna et Masara. Si en échange de protection, un partenariat commercial était possible, alors le binôme du sable allait rentrer gagnant sur le plan juridique, politique et économique. Pourquoi se contenter du mot d'ordre d'un rouleau alors que le monde offrait bien plus ?

J'avais pu entrer sans peine dans la place, nul besoin pour moi de me servir de la ruse. La police officielle ne devait pas inspirer confiance ; ses échecs, sans doute ou un désir de discrétion. Un rapport écrit des autorités comprenant des transactions, aussi innocent fût-il, pouvait éveiller la méfiance des clients. C'était ce que je croyais avant de me retrouver à l'intérieur de la ligue, dans un décor nouveau au sein duquel l'autorité semblait confiée à quelqu'un d'autre que Kanto Shen. Ce quartier semblait indépendant et au faciès du personnel, j'avais la forte impression qu'ici ne régnait pas la justice ordinaire. J'étais sans doute au coeur d'un sombre organisme plus que d'une riche guilde et m'apprêtais à me faire voir de potentiels criminels. Je n'avais aucune preuve de leurs méfaits et ne comptais pas rester à Masara suffisamment longtemps pour me faire une idée de la vraie nature que cachait ce commerce, mais il y avait quelque chose de louche. Peut-être étais-je injustement suspicieuse, aussi ne fis-je pas de vague et laissai-je couler.

Ce fut dans une belle salle que je pus m'entretenir avec Ginjiro Arihiro, un homme qui n'eût pas à se plaindre de sa situation financière si elle n'était menacée par quelques fieffés gredins qui avaient choisi de s'en prendre à son affaire. Des gredins qui, s'ils étaient attrapés, risquaient de ne pas faire de vieux os en cabane, car la pègre n'aimait généralement pas ceux qui venaient les perturber. Aussi, si je mettais la mains sur eux, j'allais sans doute risquer de les mener à la mort. Ils l'avaient cherché en jouant avec le feu, mais je n'aimais pas l'idée de voir des gredins mourir pour que d'autres gagnassent à leur place. Toutefois, si je faisais le choix de protéger un coupable, tout projet de partenariat risquait d'en pâtir. Pouvions-nous avoir besoin des services de voleurs à Suna ? Je ne savais pas vraiment et me fis à l'idée de voir la pègre gagner. Ce qui me dérangeait d'autant plus que je suspectais cette ligue de faire partie d'un trafic de grande envergure. Selon certains flics, les plaines fertiles étaient le terrain d'un gros bonnet, mais il était difficile de dire s'il y avait acquaintance entre Ginjiro celui qui était surnommé le Don. De toute manière, avoir un pied à Masara pouvait, à terme, profiter à la justice dans le but de l'arrestation de toute malversation, toute fraude, tout commerce illégal et ces méthodes criminelles. Et puis, le duo avait choisi de prendre un sérieux risque, à lui d'assumer les conséquences.


Nos pertes : 753 ryôs en articles d'art divers (tableaux, estampes, sculptures, etc.). 122 ryôs de tissus précieux et kimonos. 43 ryôs en épices, vins fins et huiles. 78 ryôs en espèces (monnaies diverses), bijoux et lingots. 166 ryôs en lettres de change. Trois rouleaux de parchemin scellés, valeur non-évaluée. Le tout en une soirée. Un désastre !


En effet, le résultat était contrariant, la compagnie allait devoir rembourser une sacrée somme et j'imaginais tout à fait en quoi le responsable souhaitait ne pas exposer de telles quantités de marchandises si le transit n'était pas fait selon les commodités. Si le payement d'impôts était rétroactif, la ligue allait en prendre un coup. Une raison de plus pour moi de penser que faire bon effet auprès d'eux allait pouvoir démarrer quelque chose entre mon village et cette cité.

En entendant Nobu défendre ses employés, je compris que je n'eusse absolument pas le temps d'éplucher le dossier de chacun d'eux tant fouiller dans le passé de chacun pouvait s'avérer long et fastidieux et tant que j'avais une piste, autant progresser dans cette direction, je pouvais toujours revenir en arrière plus tard.



Monsieur Nobu, depuis combien de temps est-ce que vous travaillez ici ? Vous avez l'air vraiment surpris. Vous n'avez jamais rencontré de ninjas voleurs ?





J'avais juste, personne ici ne maitrisait le chakra selon ce qu'on me présentait. Aussi, un genjutsu, une technique d'immobilisation, de l'hypnose, tout pouvait à priori fonctionner sur ces gens. La maitrise de l'esprit de quelqu'un aussi. Tant de possibilités et si peu de personnes pour se dresser en travers de la route de ce terrible duo. Par contre, ce chef de la sécurité sembla soudain suspect, évitant mon regard comme ça, sans crier gare alors que plus tôt, il gardait la tête haute. Son comportement était louche et mon intuition détectait clairement qu'il n'était pas tout à fait net, il semblait gêné et voulait éviter la confrontation. Je n'aimais pas cela et je voulais taper du poing sur la table, mais si faisais cela, son patron allait se douter de quelque chose et si la ligue le faisait parler par la force, ma crédibilité d'enquêtrice allait en prendre un coup. Autant dire que l'affaire n'eût pas été réglée par Nozomi et moi, ce qui allait rendre impossible tout échange de bon procédé avec mon village natal. Aussi, lorsque Ginjiro me répondit, je levai un sourcil afin d'attirer son attention pour qu'il ne se focalisât pas sur son fidèle gorille. Cette affaire était du ressort des ninjas de Suna, maintenant, pas de la pègre locale. Nous ne pouvions nous permettre de perdre une telle aubaine de briller auprès des autorités officielles et du commerce sombre de Masara tant le profit était grand. De plus, apporter au village un supplément ne pouvait qu'être profitable aux deux que nous étions. Une marionnette réussissant une mission, voilà qui allait clouer le bec à tout Shirogane désireux de manipuler Nozo. Quant à moi, le kage allait surement féliciter mon initiative. Cette mission pouvait représenter un tournant majeur dans notre vie au sein du sable et mon sang était en ébullition à la simple pensée d'une amélioration de l'estime de la hiérarchie pour moi. Comme si mes bras me rendaient faible. J'allais leur montrer, moi !

Puis vint le moment rêvé. Un nom ! Reiko Kokoi, qui semblait riche et pressée, mais dont la réaction donnée par le responsable des lieux avait de quoi surprendre. Quel calme. Elle venait pour une estimation, ce qui signifiait que ce qu'elle possédait avait une importante valeur, mais n'avait pas fait scandale. Bien entendu, je ne fis pas part de mes reflexions aux deux hommes que j'avais en face de moi et me contentai d'écouter. Je demandai à inspecter les lieux pour voir l'endroit de mes propres yeux, ne sachant toutefois pas s'ils allaient accepter que je m'introduisisse à ce point dans leur locaux.

En tout cas, ma venue ici avait été fort instructive. Je remerciai les deux hommes et, en partant, mentis au chef de comptoir sur ma destination afin de ne pas mettre en avant cette femme si précieuse pour la suite de l'enquête.



Je dois encore rendre visite au Cerisier, j'espère qu'ils sauront coopérer. Par contre, ne vous en faites, j'ai quelques idées. Les coupables seront démasqués. Bonne fin de journée.



Il ne me restait qu'à faire profil bas avant de retrouver ma collègue de bois. Faire profil bas ou continuer mon enquête, car nous nous étions donnés deux heures et il me restait du temps à disposition, aussi en profitai-je pour un léger relâchement. Matsuo avait parlé de l'auberge du Rat Tôt, qui organisait des jeux d'argent. Je m'y rendis aussitôt et commandai une coupe d'un sake léger que je pouvais aisément supporter, ainsi qu'une petite tarte, puis tendis l'oreille, à l'affut du moindre ragot. Je ne m'attendais pas à quelque chose de particulier, mais si quelque chose allait être dit à voix trop haute, j'allais être au courant. Enfin, je n'avais pas l'éternité, car le temps filait et alors que je m'étais approchée des tables de jeu, l'horloge tournait. Vint l'heure de quitter l'établissement et rejoindre un pantin vivant auquel j'allais pouvoir annoncer ma découverte.


Elle a réagi trop calmement pour une femme qui disposait d'une richesse pareille, aussi je serais partante pour une visite à son logement. Tu en dis quoi ? Il serait marrant de voir Nobu là-bas. De toute manière, cette femme est un personnage clé de l'affaire. Par contre, de ton côté, tu as trouvé quelque chose ?


Récapitulatif:


À l'adresse de l'animateur:
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Re: Le binôme de Masara Jeu 13 Déc - 22:02
Nozomi
Après son tour des environs peu fructueux, Nozomi retrouva Denya en ville. Elle avait réussi à obtenir des informations, et combien ! Rencontrer des personnes importantes et obtenir des noms, c’était un excellent travail. Nozomi était satisfaite de ses actions, même si elles avaient permis moins de résultats : son absence avait permis à sa collègue de cotoyer plus d’humains, des civils habituellement perturbés par ce qui sortait de l’ordinaire.

Des civils comme ceux qui n’avaient pas vraiment souhaité parler à la marionnette alors qu’elle avait parcouru les rues de Masara. Ceux de l’extérieur, étrangement, avaient montré moins de réticences, même s’ils allaient probablement se coucher en se demandant s’ils n’avaient pas imaginé ce qu’ils voyaient. Oui, c’était une enfant un peu malade, pas un objet de bois auquel on a réussi à donner vie…

Reiko Kokoi était donc une personnalité importante de la ville. Nozomi avait peut-être déjà entendu le nom, ou peut-être pas, mais il sonna important en elle. Si elle était effectivement riche, il était normal qu’elle craigne la vague de vols frappant Masara. Mais Denya avait repéré en elle un comportement étrange, la rendant suspecte à ses yeux. C’était une bonne piste, pour sûr. Quand elle proposa d’aller visiter son logement, Nozomi acquiesça :

« Oui, je crois que c’est une bonne idée. Si elle a un lien avec cette affaire, on pourrait peut-être y apprendre quelque chose, alors que si elle est innocente, elle est une future victime potentielle : nous pourrions repérer un travail de marquage laissé par les voleurs, ou peut-être même un chat ! »

Oui, elle n’avait pas oublié cet élément, qui scellerait leurs recherches. La capture de cet animal pourrait leur apporter beaucoup d’informations, si bien que sa rencontre hypothétique était un événement réjouissable.

Elle fit part ensuite des quelques informations qu’elle avait pu récolter. Les extérieurs de la ville ne semblaient pas dissimuler de cachette de bandits, à ce qu’elle avait pu observer. Ils étaient donc une menace intérieure, à moins qu’elle n’ait raté un élément important, mais cela semblait peu probable. De plus, les quelques civils rencontrés n’avaient pas dit se sentir particulièrement menacés : ils auraient évoqué un groupe suspect quand elle les avait interrogés le cas échéant. À part cette information, Nozomi avait également pu entendre deux rumeurs qu’elle rapporta à Denya :

« Les Six Cyprès, un établissement de luxe, recherche des hommes d’armes pour se protéger. « Hommes d’action, discrets et compétents », même. C’est normal, compte tenu des situations. Mais comme leur annonce laisse entendre qu’ils veulent des ninjas, les gens ne sont pas tous contents. Pas étonnant, la moitié des ninjas de cette ville, c’est des voleurs…
Sinon, un dénommé Kazuaki Etsujîro défierait les voleurs de le prendre pour cible. C’est un marchand de vin, avec un passé lié à la guerre. Mais c’est pas son passé qui compte, ici : son domaine est à l’écart de la ville, et il parait qu’il y a beaucoup de mercenaires sur place. On pourrait croire que c’est plutôt bien défendu, mais si aucun d’eux n’est un ninja, ils ne sauront pas à quoi s’attendre face à des voleurs utilisant du ninjutsu. »


Cependant, ce Kazuaki inspirait à Nozomi autre chose :

« Je ne serais pas étonnée de découvrir que les voleurs se cachent là-bas, peut-être parmi les mercenaires. Imagine : ils pourraient ne sortir du domaine que la nuit, peut-être même sans que personne ne s’en rende compte. S’ils volent les objets en les enfermant dans des parchemins, il doit y avoir plein d’endroits où ils doivent pouvoir les cacher. Et l’annonce peut en réalité nous être adressée : ce serait un bluff, pour faire croire que Kazuki est innocent, alors qu’il héberge en réalité les voleurs. Peut-être est-ce même leur patron au lieu d’un simple complice… »

Elle s’arrêta là, devinant qu’elle se laissait emporter. Elle recomposa sa voix, son expression étant immuable, et termina :

« Je propose donc que, demain, nous allions voir ces Six Cyprès, peut-être rencontrer le patron pour lui demander ce qu’il attend. Et le soir, on va au domaine de Kazuki, et on observe. Pas forcément en se cachant : nous ne sommes pas l’ennemi, après tout. »
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Reiko ou le directeur Dim 23 Déc - 2:06
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Nozomi &


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Reiko ou le directeur


       Kazuaki impliqué ? Je n'avais pas eu vent des ragots comme ma collègue, aussi dus-je apprendre l'existence d'une cible potentielle des voleurs et envisager qu'il ne fût pas totalement innocent. Deux gros objectifs pouvaient être dans la ligne de mire de voleurs aussi doués que ceux après qui nous courions : ce fameux Kazuaki et les Six Cyprès. Deux endroits distincts, éloignés. Si Nozomi était pertinente, son intuition n'était pas pour arranger les choses, car nous risquions de partir sur une fausse piste en suivant une idée basée sur une supposition qui avait du sens mais à propos de laquelle nous n'avions ni preuves, ni témoignages. Je choisissais de ne pas le dire car gardant cette possibilité en tête, j'eusse pu devoir féliciter la marionnette et lui présenter des excuses et moi qui n'aimais pas qu'on doutât de moi, il était de bon ton que je ne fisse pas de même avec la chuunin qui n'utilisait pas que la moitié de ses neurones.


Oh !





Nozomi avait marqué une pause et repris, me proposant un horaire. Toutefois, il ne faisait pas encore nuit, aussi je n'étais pas d'avis de cesser les investigations aussi tôt. Il fallait profiter du temps qui nous était imparti avant que les filous ne commissent un ultime larcin et s'évadassent dans la nature. Si Kazuaki était vraiment impliqué, ce qui eût expliqué l'implication d'un employé de longue date de la ligue tel que Nobu, dont je trouvais l'attitude étrange jusque là, cela signifiait que le lieu à protéger, celui dans lequel nous pouvions mettre main sur les méchants de l'histoire était un établissement de luxe. La dernière place où intercepter les malfrats.


Il n'est pas encore trop tard. Je pense qu'il faudrait aller maintenant aux Six Cyprès et aviser sur le moment. Si Reiko Kokoi est là, je propose que j'aille l'interroger. Je lui poser des questions simples. Si elle a des idées, vu un chat récemment, rencontré des gens étranges, par exemple. Si je dis que je viens de la part de Matsuo et que je prends un air penaud, détendu et détaché, je peux passer pour une incompétente et ainsi ne pas lui faire bien peur. Mais c'est une mauvaise idée, car si Nobu est de mèche, elle va se douter de quelque chose. Je lui poserai les questions normalement. Et toi, je propose que tu te tiennes éloignée et observe, cachée, si Nobu est là. Ou si quelqu'un de suspect essaie de s'approcher ou nous espionne.



Je dressai le portrait-robot de Nobu afin de m'assurer que ma collègue pût le reconnaitre s'il était présent.


Par contre, si elle n'est pas là, je propose d'aller voir le directeur et de lui proposer nos services. Le mieux serait de passer la nuit ici. Si tu as eu raison, nous devons surveiller ce qu'il possède. Donc nous irions aux Six Cyprès et nous verrions : soit Reiko, soit le directeur. Est-ce que ça te va ?



Ma collègue me fit part de son accord et je lui proposai de marcher en hauteur, afin que les gens ne la regardassent pas. Qu'elle fût discrète telle une ombre et pût alors être véritablement invisible en chemin. Car nous nous rendions aux Six Cyprès.

Récapitulatif:

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Re: Le binôme de Masara Lun 7 Jan - 22:23
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Au siège de la guilde commerciale, Denya poursuivit son interrogatoire, même si elle avait déjà apprit bien plus qu'elle ne l'espérait.
"Monsieur Nobu, depuis combien de temps est-ce que vous travaillez ici ? Vous avez l'air vraiment surpris. Vous n'avez jamais rencontré de ninjas voleurs ?"
Le chef de la sécurité dodelina de la tête, songeur.
"Je travaille ici depuis treize ans... Oh, bien sûr, on a déjà eut quelques montes-en-l'air qui se proclamait shinobi. Soit c'était du pipeau, soit on a réussit à gérer la situation. Vous avez beau savoir marcher sur les murs et être vachement silencieux, mes gars sont rodés ! Et vous n'avez pas à ma connaissance d'immunité aux flèches, même si les ninja sont notoirement difficiles à tuer."

Il se replongea visiblement dans quelques vieux souvenirs. Quelques questions en passant apprirent à la policière de Suna qu'en tout en pour tout, les gardes locaux des entrepôts n'avaient eut à faire qu'à deux "intrusions" de ninja. Dont une n'étaient apparemment qu'un peu d'esbroufe de coquins locaux. Une seule tentative sérieuse, donc, qui avait mit sur les rotules pas mal d'hommes de la guilde. Le ninja s'était enfuit, blessé et avec un maigre butin.
D'après le récit du chef de la sécurité, Denya compris vite qu'il avait eut affaire juste à un genin qui se surestimait ou un chuunin un peu trop aventureux ou dans le besoin.
En tout cas, il n'y avait jamais eut de vol de cet ampleur.

A mots couverts, le chef de la sécurité fit comprendre à la sunajin que pareil outrage "ne serait pas restait impunie". La guilde avait de l'argent, de l'influence et fort peu de scrupules. Il y avait fort à parier qu'elle payait en sus une taxe de "protection" à la pègre locale qui la mettait à l’abri des malfrats normaux. Pègre qui serait (était) sans doute fort chagriné qu'on marche sur ses plates-bandes...
Denya prit congé, rassurant (pour la plus grande gloire de Suna) les hommes de la guilde sur la capture (ou le châtiment) prochaine des coupables.

En attendant Nozomi, partie explorer les environs, la policière aux bras de bois se rendit au tripot local.
Alcool et oreilles tendues lui permirent de glaner quelques rumeurs.
Déjà, personne n'avait entendu parler d'une dénommée Reiko Kokoi, même en glissant au passage une vague description de son physique ou de sa richesse supposée.
Donc soit il s'agissait d'une nouvelle venue en ville (hypothèse probable vu qu'elle logeait apparemment dans une auberge), soit la plèbe fréquentant ce bouge n'appartenait pas au même monde et ne l'avait jamais croisée...
Tout au mieux, la sunajin eut confirmation qu'une ou plusieurs femmes (et/ou hommes, les soûlards ne semblait pas certains) aux cheveux d'azur avait été aperçut en ville (sans vraiment plus de précision quand aux endroits, qui semblaient divers et varié, un pochtron osa même un "dans ton c..." avant que Denya ne "l'endorme").

Bien évidemment, les vols récents étaient sur toutes les lèvres, mais Denya n'apprit rien de plus à leur sujet, tant les délires d'ivrognes étaient vagues ou délirants.
On accusait la pègre locale, qui aurait recruté un gentleman cambrioleur, des fantômes qui s'en prendraient aux parvenus qui les auraient spolié et même un esprit-chat revanchard ou maudit, qui au lieu d'apporté comme traditionnellement prospérité aux commerces, chercheraient à les ruiner.
Bref, rien de concret.

Nozomi la rejoignit et lui fit son rapport sur son expédition en dehors de la cité et sur ce qu'elle avait apprit, notamment sur le négociant en vin qui défiait les voleurs de s'en prendre à lui.
Les deux kunoichi décidèrent de poursuivre leurs investigations au Six Cyprès, là où était sensé logé la fameuse Reiko Kokoi.
Mais en approchant de l'établissement, les deux sunajins virent qu'il y allait y avoir un problème...
C'était une auberge de luxe, presque ostentatoire. Et l'air pincé de quelques messieurs discrets mais peu amène et fort musclé leur indiqua que Nozomi le pantin n'était guère la bienvenue...
Quand à Denya... C'était tout juste.

La clientèle était somptueusement vêtue, raffinée. Et bien évidemment, elle ne voulait pas avoir affaire à de vils ninjas ou même de simple curieux de la plèbe.
Impossible de rencontrer le directeur de l'établissement, "surtout dans cette tenue". Quand à Nozomi, il ne fallait pas espérer pouvoir pénétrer dans l'établissement de luxe, ou alors à l'occasion d'un bal masqué (ou par la violence ou l'infiltration fourbe, elle était après tout une kunoichi).
Denya put par contre rencontrer "monsieur Kazuhisa", qui daigna lui répondre après l'avoir conduit un peu à l'écart.

L'homme, finement musclée, élégant dans un kimono d'un goût exquis se présenta comme le responsable du personnel. Implicitement, Denya comprit "et des gardes" et nota qu'il portait un poignard soigneusement dissimulé (mais pas assez pour une ninja de son expérience). Se faire interroger ne lui plaisait visiblement pas, même s’il masquait ça sous un verni de politesse impeccable mais froide.
La sunajin eut alors une confirmation des ouïes-dire du bouge qu'elle venait de quitter : nulle Reiko Kokoi n'était cliente à de l'établissement et l'homme jura n'avoir aucune demoiselle aux cheveux bleus comme cliente. Il semblait sincère et était prêt à embaucher quelques "hommes d'action, discrets et efficaces".

Mais il semblait plutôt dubitatif à l’idée de s’en remettre à Denya, qu’il trouvait à la fois un peu… rustre et trop… femme. Ah, les préjugés.
Si elle se présentait comme ninja, bien évidemment la compétence de la sunajin ne serait plus mise en doute… Mais l’établissement, quoique riche, n’avait pour l’instant pas fait appel à des shinobi, ce qui risquait à la fois de grever leur budget et de déplaire à leur clientèle.

De son coté, Nozomi ne pouvait pas aller interroger les clients raffinés de l'auberge, mais rien n'empêchait la marionnette humaine de garder les yeux ouverts et de surveiller l'établissement de  loin. Suivant les consignes de sa collègue policière, le pantin humanoïde observa discrètement, à bonne distance, les allés et venues des clients.
Sa vigilance lui permit d'entrevoir brièvement une femme aux longs cheveux rouge-violet quitter la terrasse de l'établissement, accompagnée par un animal quadrupède. Un chien ou un chat, impossible de dire à distance. Nozomi n’était pas certaine vu que le soleil couchant teintait tout d’orangé, mais cet animal semblait correspondre aux descriptions de celui qui aurait été aperçu au manoir de Kanto Shen…
Impossible cependant de les suivre, vu qu’elle avait sans doute regagné sa chambre ou la salle à manger de l’auberge.
 
Résumé:

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Re: Le binôme de Masara Jeu 21 Fév - 14:52
Nozomi
Denya était partie explorer les mœurs est paroles, côtoyer les humains et les esprits. S’il n’y avait qu’un rôle qu’elle pouvait tenir bien mieux que Nozomi, c’était celui-là. En se parant convenablement, elle pouvait dissimuler ses bras et paraître ordinaire tout en étant intéressante, ou passe-partout, selon les circonstances. La marionnette, elle, ne pouvait rien faire de tel, vu que c’était tout son corps qu’elle devait cacher. Et même si elle y parvenait, une observation attentive révélerait les angles de ses épaules, les gestes pas tout à fait humains que font ses bras, et surtout l’immobilité de sa tête lorsqu’elle oubliait de la mettre en mouvement.

Non, Nozomi n’était vraiment pas faite pour ça. Mais elle n’aimait pas spécialement la compagnie des humains hostiles à son étrangeté, ceux qui ne comprenaient pas qu’elle pensait comme eux et ressentait les mêmes choses. Ou peut-être le comprenaient-ils, et étaient-ils juste mauvais ? À Suna, elle s’était faite des amis, et les ninjas qu’elle côtoyaient voyaient tant de choses étranges qu’une marionnette vivante ne les choquait pas tellement. Bien sûr, certains préféraient l’éviter, surtout ceux qui avaient des théories sur ses origines, mais quand ils recevaient l’ordre de travailler avec elle, le sens du devoir surpassait celui du dégout.

Avec Denya, cela ne s’était pas passé aussi mal : comme la jeune femme avait des membres articulés comme le corps de Nozomi, cela leur faisait une sorte de point commun. Dans l’état actuel de leur mission, elles avaient compris toutes les deux que Nozomi n’allait pas pouvoir entrer dans ce lieu social… mais elle devait de toute façon rester à l’extérieur et observer, alors qu’est-ce que ça changeait ? S’il fallait intervenir en urgence (le genre d’urgence qui effaçait les remarques désobligeantes des civils), elle pourrait le faire. Et en restant cachée, elle pouvait observer des éléments qui auraient échappé à sa collègue.

Les Six Cyprès… voilà un établissement plein de monde. Enfin, pas plein, mais bourré. Oui, bourré était le mot, d’après ce qu’on pouvait entendre. Il avait pourtant une réputation supérieure à celle des bars et autres lieux de repos et de rafraichissement, mais les humains étaient de cette nature. Nozomi se demanda ce que cela faisait d’être saoul alors qu’elle observait certaines personnes sortir discuter, là où elles se pensaient à l’abri des oreilles indiscrètes. En tout cas, l’extérieur était clairement plus calme que l’intérieur, et la marionnette plaignit Denya de devoir se retrouver là-dedans. À nouveau, ce n’était pas le pire, mais c’était déjà trop.

Des clients sortaient encore faire un petit tour, et… oh ? Une femme, là. Elle rentrait dans l’établissement, et était accompagnée d’un chat ! Ou d’un autre animal, mais le fait que ses cheveux d’un rouge étrange évoquent chez Nozomi les descriptions qu’ils avaient reçu d’une des personnes à retrouver, elle fit les connexions rapidement. Les ennemis étaient donc présents ! C’était trop tard pour la suivre, sa cible avait déjà disparu de son champs de vision, mais Nozomi sourit intérieurement. Elle qui commençait à s’ennuyer légèrement… voilà qu’elle allait pouvoir agir.

Le plan était déjà de prévenir Denya. Nozomi allait devoir se rapprocher des Six Cyprès et repérer sa collègue ou, par chance, les suspects. Oui, c’était la meilleure chose à faire.

Actions de Nozomi:
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Des cyprès aux commerces Jeu 7 Mar - 23:54
Sahara Denya
Nozomi &


Sahara Denya
Des cyprès aux commerces


       L'enquête avait progressé à grands pas avec un nom, une apparence et un animal. De tels suspects, voici une piste que nous ne pouvions laisser filer ainsi. Cependant, il y avait là un point qui me gênait : j'avais l'impression de faire le travail des mauvais flics en cherchant un coupable au lieu de chercher la vérité. À peine une piste crédible que je la suivais sans prendre la peine d'examiner toutes les possibilités. Cependant, nous n'avions aucun indice, seulement des scènes de crime et des témoignages. N'étant pas dotée de sens fort développés, je n'avais su trouver des détails perturbants là où avaient agi les voleurs. Les seules preuves que nous avions, Nozomi et moi, étaient les témoins et ces statuettes de chat. Enfin, le chat nous avait déjà mis sur la piste, cette très chère marionnette et moi et notre investigation avait pu accélérer.

Le comportement étrange de Nobu, cette réaction qui ne semblait pas être un étonnement, me laissait supposer que nous n'étions pas totalement dans l'erreur, mais je peinais à deviner l'importance de l'implication de cet homme. Il semblait être une personne de confiance de son employeur et ne pouvait oeuvrer sur plusieurs fronts. Et si j'avais demandé à son patron s'il avait été absent les nuits des vols, je craignais de le retrouver simplement mort ou de l'apprendre disparu. Cependant, était-il réellement impliqué ? Les cambrioleurs avaient-ils des complices dans chacune des places où ils avaient oeuvré ? Car au vu du discours de Nobu, il devait être lui-même employé de longue date à la ligue et n'avait sans doute pas cherché à être engagé dans l'unique but d'un cambriolage plus tard. Il était suspect, mais je n'avais pas d'élément suffisant pour me concentrer sur lui.

Les Six Cyprès… Je devais y entrer, absolument, car la se trouvait sans doute une mine de renseignements, ce à quoi venait s'ajouter son statut de riche établissement, donc de cible potentielle. Je n'avais pu m'adresser au directeur et ignorais si mon allure était le seul obstacle à une entrevue avec lui. Je ne plaisais visiblement pas au chef du personnel auquel je ne m'étais pas présentée en tant que ninja pour une raison de discrétion, mais notre échange ne lui avait pas grandement plu. J'eusse même pu penser qu'il estimait avoir perdu son temps en palabres car au final, je n'avais pu être embauchée et il était hors de question de faire savoir que j'étais une kunoichi. Suna pouvait briller sans révéler sa présence à tout Masara, ne pas s'afficher était de mise à moins d'opter pour une approche de vraie enquêtrice, comme l'héroïne d'Un meurtrier dans la citadelle, un roman dont le personnage principal, Illuha Kona, avait joué le rôle d'une femme de la haute bourgeoisie afin de se faire inviter à une réception donnée par un daimyo. Un récit palpitant que tout amateur de lecture se devait de se procurer. Il avait été publié au début de cette année et n'avait pas remporté le succès qu'il méritait alors qu'il s'agissait d'un très bon roman rempli d'idées fort classiques mais bien exploitées, notamment le long passage de l'héroïne, incognito, dans le bâtiment du crime. J'avais une folle envie de l'imiter car cette auberge avait pour clients des gens d'une société plutôt haute. C'était, pour ainsi dire, un lieu chic et m'infiltrer par la grande porte ne m'était pas donné.

Deux voies s'offraient à moi : la discrétion ou la ruse. Déguisée, je pouvais pénétrer la riche auberge sans peine. Il me fallait pour cela un vêtement plus riche, plus élégant et rien de meilleur qu'un boutique pour trouver mon bonheur. Une boutique de vêtements où m'acheter un kimono. Si je voulais commencer par passer inaperçue, même à l'avenir, cet habit pouvait s'avérer essentiel et pas utile uniquement dans le cadre de cette enquête.

Pas discrète pour un sou, j'optai pour le déguisement et quittai l'établissement, en direction des magasins. J'ignorais où en était Nozomi, mais je n'allais pas risquer de la faire repérer en observant partout dans l'espoir de l'apercevoir. Non, si la marionnette voulait me parler, elle allait devoir prendre l'initiative de m'aborder d'une manière ou d'une autre. Pendant ce temps, j'allais en direction des riches commerces afin de me payer un bel habit, consciente de pouvoir rencontrer une présence suspecte en ville. Si j'apercevais Nobu ou monsieur Kazuhisa, qui restait un possible suspect dans la mesure ou, comme il était chef de la sécurité, comme un certain homme qui avait réagi à l'évocation d'un minou dans l'affaire, je risquais bien de partir en filature. Sans quoi, le temps était venu pour mi de faire les courses, en espérant que toutes les enseignes ne fussent point closes.


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Re: Le binôme de Masara Dim 17 Mar - 20:49
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Alors que sa collègue policière d'aspect plus... normal (enfin, si on exceptait ses bras) tentait de se faire embaucher aux Six Cyprès, Nozomi veillait.
Sa planque lui permit de remarqué une dame accompagné d'un animal qui pourrait correspondre aux descriptions de celui aperçut sur un des lieux du crime.
En joie d'avoir une piste, la sunajin de bois s'élança, bien décider à prévenir sa collègue ou remonter la piste.
Si la marionnette autonome ne pouvait pénétrer par la grande porte dans l'établissement de luxe, elle le ferait en ninja : en escaladant la façade.

C'était effroyablement risqué, l'établissement de luxe étant bien évidemment situé en pleine ville (malgré un quartier bourgeois et donc calme), plutôt fréquenté et avec un personnel sur ces gardes en raison de l'épidémie de vols frappant les riches.
Mais l'enthousiasme de la jeunesse l'emporta et l'étrange chuunin de Suna s'élança à l'assaut de la devanture de l'auberge.
Native du désert, Nozomi savait utiliser le soleil couchant étirant les ombres et nimbant tout d'orangé pour se dissimuler au mieux. L'escalade de l'établissement opulent ne posait pas de problème, ne nécessitant même pas l'usage d'art ninja comme celui pour grimper aux murs ou aux plafonds.
Il était d'ailleurs étonnant que l'établissement huppé n'ai pas lui aussi été la cible des voleurs...

Hélas, nulle trace de Denya.
La marionnette quasi-humaine l'ignorait mais pour plus de discrétion, le responsable du personnel avait conduit la kunoichi du désert dans une petite pièce à l'écart.
Du coup, Nozomi s'intéressa aux étages. Quelqu'un ouvrit une fenêtre et d'un coup d'oeil, la sunajin de bois saisit une volée de mèches rouge-violet. Sa suspecte !
Elle se glissa donc sous la fenêtre pour espionner. Y monter présenter trop de risque de se faire voir.

Tendant l'oreille, le pantin autonome put saisir quelques brides de la conversation entre un homme et une femme. Ils s'étaient hélas un brin écarté dans leur suite luxueuse et la sunajin ne pouvait pas tout entendre facilement.
"...Prochaine...décidée ?" demandait la femme, sans doute celle qu'avait suivit Nozomi.
"... Pas encore... décidé... La ville... nerveuse..." répondit une voix agréable et masculine, posée.
"Nous sommmes... riches... Peut être... d'arrêter ?"
"Non !" pépia soudain une troisième voix, à la fois aigue et grondante. Presque... non-humaine. "... doit être tenue ! ...Plus d'or !"
"Une ... avidité... si petite..." ricana gaillardement l'homme, nettement amusé.
"Soit." trancha la femme, d'un ton ferme et décidé. Visiblement, c'était elle qui prenait les décisions. "... ou deux...coups..."
"Une idée de... ?"
"... marchands de vin... mais ce sera..."
"Ah oui... lui faire regretter... rodomontades.... Hmmmm... je…lui faire le coups... voyageuse en détresse…"
"Il risque d'y avoir...et peut même... ninjas."
"Tant mieux ! Plus... plus ça plaira à nos... Et ainsi... plusieurs suspect..."
"Attendez..." intervint à nouveau l'étrange voix du troisième larron. "Il me semble... quelqu'un ou quelque-chose..."

La dernière phrase semblait beaucoup trop se référer à Nozomi pour que la poupée de bois reste plus longtemps suspendue sous la fenêtre.
D'un bon souple, elle se laissa retomber dans la rue et s'éloigna au plus vite à la recherche de Denya.
La marionnette-chuunin avait confirmé certaines de leur soupçon : tout indiqué que les voleurs avaient leurs quartiers dans cette luxueuse auberge !
Il lui fallait prévenir sa coéquipière !
A peine la sunajin eut-elle atterrit et tentait de se fondre plus ou moins innocemment dans le paysage que la silhouette de la femme aux cheveux rouge-violets apparaissait à la fenêtre, le regard inquisiteur et méfiant.
Impossible de savoir si elle avait vu la marionnette.

De son coté, Denya quitta l'établissement, bredouille mais avec un plan : rien ne valait une bonne et discrète infiltration.
N'apercevant pas Nozomi (occupée à jouer les monte-en-l’air), la sunajin se dirigea vers quelques boutiques. Le soleil se couchait et les magasins n'allait pas tarder à fermer : si elle voulait un kimono, cela ne pouvait être que maintenant !
Par chance, elle était dans un quartier bien bourgeois, trouver une boutique à même de la satisfaire fut rapide.
Et la kunoichi avait les moyens : les missions où on risque sa vie, où l'on décide le destin de clan voire de nation, ça paye. Faisant parler la puissance de l'argent, la sunajin put se faire servir (après un accueil d'abord plutôt froid avant qu'elle agite sa bourse) malgré l'heure tardive.
Bientôt, quelques servantes bourdonnèrent autour de la kunoichi du désert, prenant ses mesures et lui faisant essayer quelques tenues.

Nozomi fini par retrouver sa coéquipière qui sortait de la boutique, métamorphosée en véritable grande dame dans ses nouveaux et splendides atours.
Bon, sa chevelure aurait pû être arrangé et son teint halé par le désert aurait pût être passé à la poudre de riz, si elle voulait faire une véritable courtisane... Mais la qualité évidente d'un kimono de luxe issu d'un tailleur réputé suffisait à montrer qu'on n'avait pas affaire à une demoiselle du tout-venant.
La marionnette autonome fit alors son rapport à sa coéquipière, alors que les dernières lueurs du jour s'estompaient. L'heure (et la tenue de Denya) étaient parfaites pour un repas hors de prix à l'auberge des Six Cyprès...

Mais soudain, les deux kunoichi sentirent une présence.
Un chat noir atterrit souplement sur un étal, trônant de manière impériale face aux deux enquêtrices  du désert.. Ses yeux félins, presque lumineux en ce début de soirée, ne lâchaient pas Nozomi.

La bête eut ce qu'on ne pouvait que qualifier de sourire maléfique.
"Shinjitsu no neko no me !" siffla alors la bête, surprenant les deux kunoichi.
Sur son pelage sombre s'ouvrit alors pléthore d'yeux de chat, scrutant jusqu'à l'âme des deux sunajin.
"Fuyez, niiiinjaaaa !" feulâ l'étrange chat noir qui n'avait visiblement rien d'un animal ordinaire. "La malédiiicssssion de Nibi no Bakeneko est sur vooous !"
Après cette terrible déclaration, l’animal toisa une dernière fois les ninjas, fort intrigué par Nozomi d'ailleurs... S’ils faisaient mine de l’attaquer au lieu de fuir, il filerait pour rejoindre ses maîtres.

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Re: Le binôme de Masara Ven 29 Mar - 18:17
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Le mur n’était pas difficile à escalader, et la marionnette faisait surtout attention à ne pas trop cogner sa surface avec ses membres de bois pour éviter de révéler sa présence par le son de ces impacts. Heureusement, elle avait l’habitude de se cacher ainsi, et elle parvint à atteindre une fenêtre, où elle aperçut la suspecte (ou une silhouette y ressemblant beaucoup).

En écoutant, elle parvint à capter des bribes d’informations. Les bruits d’autres pièces et les voix relativement basses l’empêchèrent de tout comprendre, mais certains mots lui permettaient de reformer des phrases, des informations, un complot. Alors comme ça, il s’agissait bien des voleurs ! La femme avait deux complices, un homme et… autre chose. Ou un homme à la voix très malade. Pour une raison inconnue, le lien avec les chats se fit assez net. La femme avait été aperçue avec un félin, et les Sunajin avaient conclu que des chats avaient quelque chose à faire avec les vols.

Cette théorie restait bien sûr assez extraordinaire, mais il fallait se rendre à l’évidence : ces voleurs n’étaient pas normaux. Ils disposaient de moyens trop uniques pour être une simple bande de roublards, décidés à capturer tous les trésors de la région… n’était-ce que parce qu’ils pouvaient très bien y arriver, si on ne les arrêtait pas vite.

La voix étrange reprit la parole, sur un ton différent de précédemment, comme pour mettre en garde ses compagnons. Nozomi sentit qu’elle avait été repérée, ou que sa cachette n’était plus sûre, et trouva un chemin de fuite rapide et relativement simple. Elle avait de nombreuses informations à partager avec Denya ! Sa collègue n’était probablement plus aux Six Cyprès, aussi devrait-elle être retrouvée à l’extérieur. Et si elle avait été retenue, Nozomi retournerait la chercher plus tard, quand le soleil se serait couché.

Mais cela se révéla ne pas être nécessaire, puisque les deux Sunajin se retrouvèrent dans une rue du quartier aisé de Masara. Sans sa tenue de ninja, sans ses bras mécaniques apparents, elle n’était pas méconnaissable, mais presque. Pour Nozomi, qui la connaissait, il était difficile d’imaginer qu’elle s’était séparée de son équipement, et le vêtement large pouvait certainement dissimuler des armes de jet en quantité. Mais pour un observateur civil, elle apparaîtrait d’abord comme une élégante dame, un peu mystérieuse. C’était un bon déguisement, et en même temps, Nozomi pouvait imaginer Denya garder le kimono pour l’utiliser hors mission.

Elle fit donc son rapport à la nouvelle jeune noble. Elle prit le temps, en particulier, de lui relater les bribes de conversation qu’elle avait pu déceler avant de devoir quitter sa position dissimulée.

Soudain, elles remarquèrent un chat noir qui les fixait. Il n’y avait personne d’autre dans la rue, c’était donc impossible de se méprendre : son regard était porté sur la petite ninja de bois. Elle souriait ! Son expression était inquiétante, et elle s’accompagna de paroles, ce qui surprit Nozomi. Pas n’importe quels mots : il utilisa une technique ! Des yeux brillants apparurent sur son pelage, et… c’était tout ? Il ne semblait pas y avoir d’effet perceptible, sinon l’inquiétude face à une potentielle affliction inconnue.

Que faire ? Aucune des deux Sunajin ne réagit à la situation, mais le chat n’en avait pas fini : il feula un avertissement qui ressemblait à la fois à une tentative d’intimidation et à une malédiction. Nozomi avait entendu parler du monstre que l’on nommait Nibi. Et il était, de mémoire, effectivement lié aux chats. Peut-être en était-il un lui-même… ce félin-ci lui était-il parenté ? C’était possible. Mais ce qui était sûr, c’était qu’il avait quelque chose à voir avec les voleurs qui les intéressaient en ce moment.

C’était décidé : ce chat savait parler, elles allaient l’interroger. Sans demander l’avis de Denya, Nozomi se jeta en direction de l’animal et tira une volée de cinq shuriken, dans le but de le blesser, ou le forcer à effectuer une esquive le ralentissant. Elle communiqua tout de même ses intentions, afin que la jeune femme l’aide en cas de doute.

« On ne peut pas le laisser s’échapper, on a enfin un suspect à interroger ! »

Si Denya pouvait réagir à son action, elles devraient être capables de le capturer. Enfin, si c’était un chat normal. Mais il avait parlé et utilisé une technique de ninja, il était probable qu’il ne se laisserait pas prendre facilement.

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Le chat porteur de malédiction


       Que j'étais belle ! On s'était affairé autour de moi, mes mesures avaient été prises avec conscience et un couturier, apparemment nommé Kowa-chin par les femmes qui travaillaient en sa compagnie, m'avait observée avec intérêt, parcourant mes courbes d'un regard rapide, me tournant autour, semblant m'analyser en détail sans pour autant s'attarder sur mon corps. Une rapidité curieuse mais rassurante qui laissait voir un professionnalisme derrière lequel l'oeil baladeur n'était pas présent ou du moins pas visible. Et quelle serviabilité ! Jamais je ne m'étais rendue dans une aussi riche boutique. Jamais je n'avais reçu un tel soin. J'étais riche, oui, mais n'avais pas pour habitude d'exhiber mes biens. On pouvait me reprocher un certain manque de furtivité, une subtilité qui n'était pas à toute épreuve, mais je restais une kunoichi qui n'avait pas intérêt à être mondialement connue pour ses émoluments. Le résultat me plaisait, assurément ! Une grande dame, voilà qui m'en rapprochait ! Je n'étais certes pas aussi maquillée que les plus aisées des épouses de seigneur, non, et mes cheveux eussent sans doute mérité un passage chez le coiffeur, mais ce n'était nullement grave. Je les attachai d'ailleurs. Me voilà prête à entrer aux Six Cyprès ! Mais avant cela, le paiement ! Oh ! Oh. Oui. Ce n'était pas donné et tout ninja ne devait pas avoir les moyens de se permettre une telle dépense pour une simple entrée dans un bâtiment. Nul doute que d'autres eussent attendu la nuit, observant l'auberge de luxe, attendant de s'y faufiler discrètement, mais les j'aimais les polars et tenais d'eux certaines mauvaises habitudes comme celle de ne pas être le cliché d'une kunoichi à tout instant.

Puis vint un pantin ! Nozomi avait visiblement, tout comme moi, quitté son poste, mais elle semblait me chercher particulièrement. Quelle raison avait pu pousser la marionnette vivante de Suna à abandonner la surveillance de l'auberge ? Elle eût pu se demander quelle raison m'avait poussée à abandonner mon approche sans la prévenir, aussi ne fis-je aucune remarque. Nozomi non plus, même si elle semblait s'attarder sur ma tenue. Je ne l'avait pas prévenue et mon déguisement semblait attirer son attention. Personne dans le village caché du sable ne m'avait vue ainsi vêtue, cela ne s'était jamais produit et voici que Nozomi, kunoichi que je n'avais pourtant pas tant côtoyée, était la première à me voir en kimono. Je me fusse attendue à une autre première personne. Un proche, surement. Mais pas Nozomi, que je fréquentais peu.



Alors-est-ce que je porte bien le kimono ?





J'eus droit à un rapport de la situation qui me mit en joie. Ma collègue avait entendu un échange laissant penser que les voleurs logeaient bel et bien dans l'établissement qui nous intéressait. Superbe ! Nous n'étions pas concentrés sur les Six Cyprès pour rien. Il ne s'agissait que de morceaux de conversation, mais il semblait bien que les trois larrons ne voulaient pas immédiatement s'arrêter, mais il fallait agir vite car ils avaient abordé le risque de rester à Masara. Trois larrons, donc le présumé duo était un trio, leur complice n'étant pas un enfant ni un animal, Nozomi me l'eût signalé. Étrange. Enfin, il valait mieux se dépêcher d'agir, ma collègue avait été repérée, nous ne pouvions nous permettre de nous attarder. Il nous fallait fon… cer.

Un chat ! Un chat nous toisait. Posé sur un étal, il avait capté notre attention et tandis que sa queue serpenté malignement, son pelage se couvrit d'yeux d'un jaune vif.



Shinjitsu no neko no me !





Je sursautai et écarquillai les yeux. Qu'était donc cette bête ? Ça, un chat ? Impossible ! Pas ça ! Je n'avais jamais vu telle magie. Cela n'avait strictement rien à voir avec la manipulation du sable des Serika ou avec l'usages des éléments. Même le genjutsu, discipline qui ne me plaisait pas, ne disposait pas de… Enfin, si. Ce genre de technique tenait de l'illusion, un phénomène visuel lancé sur nous pour nous faire apparaitre ce pauvre animal comme une véritable créature. Ou alors une vraie magie maléfique ? Avions-nous réveillé d'obscures forces par notre investigation ?


Fuyez, niiiinjaaaaa ! La malédiiicssssion de Nibi no Bakeneko est sur vooous !





Hein ? Nibi no… Nibi ? Qu'est-ce que cela voulait dire ? Nibi… Nibi le démon ? Deux queues ? Un démon à deux queues ? Ils existaient ? Mais quel rap… Un démon chat ? Nibi no Bakaneko. Nibi existait et s'agissait d'un chat ? Nous avions fâché l'allié d'un démon ?

Et ma collègue de réagir en projetant cinq shurikens qui me sortirent de la peur provoquée par l'animal.



On ne peut pas le laisser s’échapper, on a enfin un suspect à interroger !





En effet, nous ne pouvions laisser s'échapper pareille piste. Pas un chat étrange aussi lié à l'affaire. Si Nibi était dans l'équation, alors je comprenais qu'un chat pût parler. Et voilà que se présentait peut-être la meilleure chance de Suna d'entrer en contact relativement pacifique avec un démon à queue. Personne n'avait jamais réussi à convaincre un démon de s'allier à un clan ou un village, mais en utilisant ces chats, le contact restait plus envisageable, avec une extrême prudence. Je fixai alors l'animal, prêt à bondir.


Je vais l'attraper !





Je relevai mon habit nouvellement acheté de la main gauche et bondis vers le félin. Peut-être avais-je été particulièrement impressionné par ce chat parlant, s'il ne s'agissait pas d'une illusion, mais même avec les implications en tête, je m'empressai de courir de toute ma vitesse sur l'animal, lâchant mon habit, les deux mains en avant, sans retenue, afin de le plaquer ou de l'attraper.

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