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Le binôme de Masara

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Nozomi
Nozomi
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Re: Le binôme de Masara Jeu 6 Juil - 11:19
Nozomi
À quoi s’attendait donc Nozomi ? Attraper un chat le forcerait à se débattre, c’était sûr. Nyarth, en revanche, était bien plus intelligent que le chat moyen (du moins le pensait-elle) et il aurait du se rendre compte que la situation avait changé. Il avait certes griffé celle qui le tenait avant, et lui avait fait mal (bien que l’entraînement de Nozomi la poussait à dissimuler les effets des attaques ennemies pour leur faire croire qu’ils affrontaient une machine plus effrayante qu’elle ne l’est vraiment) mais il avait vu qu’elle tenait bon. Et après qu’elle ait craché son nuage de poison, elle s’était imaginée qu’il se détendrait, retiendrait son souffle, se contorsionnerait ou trouverait un autre moyen de s’extraire à son emprise. Non, à la place il avait continué à la lacérer, en s’en prenant à son visage, source du poison. Il se fatiguait, respirait plus, et appelait même à l’aide ! Clairement un ennemi surestimé, donc. Lorsqu’il se rendit compte que personne n’allait venir à temps pour le sauver, et surtout lorsque le nuage toxique menaçait sa vie, il hurla sa haine et disparut, laissant un peu plus de fumée à sa place.

C’était donc aussi facile que cela de s’échapper pour un chat invoqué. Nozomi se sentit déçue de ne pas l’avoir réellement vaincu, mais elle se rendit vite compte que tant qu’il disposait de cette capacité pour s’échapper à tout moment, elle et Denya n’avaient eu aucune chance de l’interroger à moins de s’attirer ses faveurs… ce qui n’aurait mené à rien : l’approche diplomatique avait été engagée mais il était clair que Nyarth n’était pas prêt à trahir ses camarades au point d’aider les kunoichi.

Sans perdre de temps, Nozomi sortit de son nuage de poison, si bien qu’elle n’en ressentit pas les effets délétères. Retrouvant l’entrée de la pièce dans laquelle se battait Denya, elle s’y fit remarquer immédiatement par sa collègue qui lui parla d’un ton assez calme. L’impression qu’elle devait donner à son adversaire était très menaçante : pour pouvoir s’adresser à quelqu’un de manière aussi posée, il fallait être en parfaite maitrise de la situation, et la voleuse étant presque dos au mur, elle allait finir par craquer. Comme l’avait fait Nyarth. Enfin, pas tout à fait, car elle n’avait pas de technique d’échappatoire magique. Elle parla d’un rouleau dans un étui marqué de pattes de chats. C’était le contrat qui liait Nyarth et les siens au duo de voleurs, clairement. Un objet de cette taille devait être facile à trouver, mais Nozomi se rendit compte qu’il pouvait également être protégé par une technique de fuinjutsu. N’importe quel objet marqué d’un sceau pouvait en réalité dissimuler le parchemin recherché. Peut-être que cette piste les mènerait également vers les biens mal acquis ? C’était la première fois que Nozomi pouvait fouiller dans les affaires des voleurs, mais elle n’y croyait pas beaucoup.

Denya semblait très intéressée par ce pacte, mais le côté pratique de pouvoir obliger Nyarth à témoigner contre les deux voleurs semblait prometteur. À moins qu’il soit impossible d’invoquer Nyarth à nouveau. Ou qu’il perde la mémoire lors de la transmission de pacte. Ou que son pacte actuel l’empêche de trahir ses maîtres, même dans le futur. Ou qu’il refuse de participer à ce pacte… Nozomi n’avait aucune idée de comment ces choses fonctionnaient, et la question serait réglée en temps voulu. Elle commença à parcourir la pièce, tapant à intervalle régulier sur les parois, le sol et même les meubles pour chercher une éventuelle cavité secrète. N’importe quel objet qui semblait caché ferait l’affaire, car ce serait un indice pour retrouver le parchemin, sans doute. Au pire, ce serait autre chose d’intéressant pour leur cas.

C’est ainsi que Nozomi se mit en recherche du rouleau pendant que Denya finissait de rosser son ennemie pour mieux l’interroger. Chacune sa spécialité : Denya interrogeait l’humain, Nozomi le bois.

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Re: Le binôme de Masara Mer 2 Aoû - 21:03
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Devant la poigne de bois et de fer de Nozomi, Nyarth avait choisit la fuite, abandonnant sa maîtresse aux sunajin. Et pas une fuite normale : le félin se contenta de disparaître purement et simplement dans un nuage de fumée.
Cela laissait Musashi dans une salle posture, la voleuse déjà plongé jusqu'au cou dans une situation délicate face à la brutalité policière de Denya.
Avisant le triomphe de sa partenaire de bois, la jônin de Suna sourit, désormais certaine de leur victoire. D'un ton nonchalant, elle demanda à son équipière de fouiller l'endroit à la recherche du rouleau de parchemin mentionnait par l'étrange félin.

"Nyarth, petit traître visqueux !" grinça la cambrioleuse, comprenant bien qu'elle n'avait aucune aide à attendre de son invocation. Pire même : il avait sans doute sciemment donné des informations vitales aux sunajins, sans doute dans l'espoir de renégocier le contrat à son profil.
La voleuse voulait bien évidemment se carapater au plus vite, mais de là à abandonner ses trésors et son pacte... Pas question ! Musashi avait encore un brin de fierté et espérait toujours s'en sortir.
Ou au moins tenir le temps que cet incapable de Kojirô se ramène !
Elle espérait juste que ces brutes du désert ne l'avaient pas déjà abattu...

"Je vous prenez pour de simples mercenaires, sans doute engagés pour suppléer à l'incompétence des autorités locales... Mais vous n'êtes donc que des simples voleurs, convoitant le secret de notre richesse !" tonna la cambrioleuse, essayant de se décaler vers une fenêtre pour préparer une sortie précipité sous le couvert de son champs de Makibishi.
Malheureusement pour elle, Denya fut trop prompte et ne passa même pas dans son piège.
Elle avait tenté de bluffer la policière aux bras de bois, suggérant que ses projectiles étaient empoisonnés... Mais la jônin de Suna n'en avait cure !
De plus, elle bondit, rebondissant contre les murs pour asséner un coup mortel à la voleuse aux cheveux pourpres.

Une fois de plus, les incroyables réflexes de Musashi lui sauvèrent la vie. Malgré ses blessures, l'empoisonneuse se contorsionna pour esquiver l'assaut à une vitesse folle. Sous l'impact du coup de pied de la sunajin, le plancher explosa. Au moins, ça faciliterait ici le travail de Nozomi...
Musashi se redressa, cherchant une issue. Mais déjà, la policière se ruait sur elle, comme si elle avait anticipé sa fuite... L'épaule de Denya cueillit violemment la voleuse, l'expédiant durement contre un mur.

Les os craquèrent, et la cambrioleuse hoqueta, crachant du sang et grièvement blessée. Vaincue peut-être ?
La toux graissayeuse se changea en ricanement malveillant. Une fiole de verre portant les traces d'un liquide huileux teinta au sol.
Alors que le poing de la policière de Suna allait s'abattre pour mettre un terme définitif au combat ou assommer la cambrioleuse, la peau de celle-ci changea de couleur et se para de reflet huileux.
"Tu me touches, tu meurs..." souffla péniblement la voleuse, amère mais avec une lueur de triomphe dans la voix. La sunajin l'avait obligée à utiliser son va-tout.

De son coté, Nozomi s'était discrètement coulé dans la magnifique suite de l'auberge, désormais transformée en champs de bataille ravagé.
Une chance que la bâtisse soit solide, avec la passion que mettait Denya et la cambrioleuse à exploser le sol et les murs.
Très vite, le pantin indépendant repéra un secrétaire surchargé de rouleaux de parchemin plus ou moins gros.
Coéquipière de l'arsenal ambulant de Suna, Nozomi reconnu là divers parchemins de stockage. Aucun n'était d'ailleurs décoré de pattes de chats.
Elle commença à fouiller plus avant la chambre de Musashi, alors que Denya menaçait la cambrioleuse à la peau soudainement étonnament huileuse et colorée.

Experte en poison, la marionnette humaine reconnu là ce qui semblait être un étrange usage défensif de l'Huile de Crapaud Jaune, une toxine dangereuse et particulièrement irritante dont il était pénible de se défaire.
Idéalement, mieux vaudrait éviter d'y toucher... Mais voilà qui rendrait difficile d'appréhender la voleuse. Musashi par contre semblait par contre désormais trop blessée et épuisée pour tenter quoi que ce soit contre les sunajin. Seul son étonnante armure de poison la séparer encore de la prison... Ou de la mort. Et encore, la chuunin artificielle disposait de divers projectiles pour outrepasser cette bien maigre protection qui s'avérait essentiellement psychologique.

Denya menaça la cambrioleuse, cherchant à lui arracher ses secrets. Musashi y vit un début salutaire de négociation.
"... Oui, des voleurs, comme nous !" ricana cependant la cambrioleuse aux abois. Elle réfléchissait à toute allure. Nyarth l'avait trahie malgré leur pacte. Kojirô n'arrivait toujours pas : ce fichus séducteur avait déjà dû être vaincu. Il devait gémir dans un coin, mort peut-être...
Elle laissa échapper un sifflement agacée quand Nozomi s'approcha du secrétaire croulant sous les parchemins de stockage.
"Ta petite tête de bois a déjà trouvé nos trésors. Ils sont dans les parchemins de stockage. C'est comme ça qu'on les sortait de ses endroits gardés. C'est bien plus pratique et discret que des caisses... Je vous les cède volontiers en échange de ma vie et celle de mon galant associé, si vous ne l'avez pas déjà trucidé."

Elle rit doucement à la suite des questions et propositions de la policière.
"Ainsi, vous espérez jouer sur tous les tableaux ? Livrer les fameux voleurs aux autorités, peut-être même en restituant une partie du butin ? Ambitieux... Je suis prête à négocier nos secrets, mais pas simplement en échange de nos vies. Car vu mon état et ce que j'ai dû dépenser pour tenter de vous arrêter, m'envoyer en prison signifierait sans doute mon arrêt de mort."
Elle exagérait un peu. Elle avait encore un peu de ressource, peut-être assez pour se tirer des geôles locales. Et Kojirô, s'il était encore en vie et en état, était aussi très doué pour se tirer ce genre de mauvais pas...
"Je suis prête à abandonner mon pacte avec Nyarth et ses semblables. Vous l'avez vu, ce n'est pas vraiment un parangon de loyauté. Mais en échange... Je veux que vous nous laissiez partir, moi et Kojîro, si vous ne l'avez pas égorgé dans un coin... Gardez l'or et les bibelots.  Vous n'entendrez plus jamais parler de nous..."

De son coté, Nozomi, experte en mécanique, ne tarda pas à dénicher ce qu'elle cherchait. Un pan de mur, juste derrière le lit, sonnait creux. La marionnette humaine ne fut pas longue à découvrir le mécanisme pour ouvrir la cache secrète.
Dans celle-ci, elle découvrit des tenues sombres et moulantes, un plan de la ville soigneusement annoté des lieux des crimes, des figurines de chats et surtout un immense rouleau de parchemin, décoré de dessin de patte de chat.
Musashi grimaça. Elle avait espérer marchander l'emplacement de la cachette et du rouleau.
"Tsk ! Je savais qu'on aurais du mieux le planquer que dans le coffre de l’hôtel... Bon, vous avez là l'outil essentiel pour faire ami-ami avec ces fieffés filous de félins... Mais j'en reste pour l'instant la maîtresse et sans mon enseignement, vous risquez juste de nous attirer à tous des ennuis..."

Un peu de bluff. La cambrioleuse n'était pas complètement sûre de ça. Si on l'étudiait bien, le rouleau contenait sous forme codée les instructions pour convoquer le Gardien du Pacte.
D'ailleurs, le fait que les sunajin l'ai plus ou moins vaincus et s'était plus ou moins emparé du rouleau la mettait en porte-à-faux. Le Gardien pouvait très bien décider de lui-même de rappliquer et de briser le contrat, lui retirant ses droits.
Mais c'était un gros feignasse de chat, aussi elle espérait qu'il n'en ferait rien, lui laissant le temps de négocier avec les brutes de Suna.
Quant à Nyarth, ce lâche visqueux n'allait pas faire de ramdam chez les Chats, vu qu'il avait visiblement soit tenté de manger à tout les râtelier, soit qu'il avait délibérément trahit sa maîtresse officielle.



Récapitulatif combat:
   

Feat.
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Sahara Denya
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Re: Le binôme de Masara Jeu 10 Aoû - 20:25
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Nozomi &


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       Ma pirouette récolta l'effet escompté et voilà à ma merci une voleuse qui se méprenait totalement. Je ne comprenais pas ce qui lui faisait penser que nous étions des cambrioleurs au même titre que son partenaire et elle, mais cette confusion n'allait pas perturber notre combat. Elle pouvait bien penser ce qu'elle voulait, je me devais de me concentrer sur les coups et la dynamique martiale. Une empoisonneuse comme elle devait surement vouloir profiter du moindre instant de réflexion de ma part pour trouver une ouverture, comme tout combattant l'eût en fait fait à sa place. Mais alors que j'allais donner un coup que j'espérais final, j'entendis un bris de verre à mes pieds et en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, la cambrioleuse arborait un teint étrange qui me fit la lâcher et m'arrêter net. Si je le touchais, je mourrais ? Son sourire semblait sincère, comme déjà auparavant, mais la fragrance amère qui pénétra mes narines m'inspira de ne pas la frapper. Un clac et le froissement de papier se firent entendre alors que le calme revenait après la bagarre tandis que je menaçais Musashi de mes poings. Nozomi avait trouvé quelque chose ! Nous avions progressé dans notre enquête et ce fut à mon tour de sourire.


Bien joué Nozomi ! Avec ça, on a surement de quoi satisfaire les victimes.





Toutefois, j'hésitais à vraiment frapper la voleuse alors que je la tenais en joue, prête à décocher un coup de poing.


Par contre, toi qui es experte en poison… est-ce que tu reconnais cet huile ? Qu'est-ce que je risque si je la frappe ?





Ni spécialiste en soins, ni en empoisonnement, je devais avoir recourt à une experte et quelle ne fut pas ma contrariété d'apprendre la dangerosité de ce dont mon ennemie s'était enduite. Malgré cela, mon poing droit la menaçait encore alors que je reçus une offre alléchante. Sa vie et celle de son compagnon en échange du rouleau. Elle allait renoncer à être la menace qui pesait sur les bourses de Masara et de tout Karawar. Intéressant ! Voilà qui me promettait de revoir Nyarth et d'en apprendre plus sur le passé de Suna. Une échappatoire pour elle et une source de renseignements peut-être précieux pour le village, ceci couplé à une arme redoutable qu'étaient les deux matous que nous avions rencontrés. Quand soudain gronda le son d'un mécanisme. Nozomi ! Encore du butin ? Ou… Qu'avait-elle trouvé ?


Tu as trouvé quelque chose d'intéressant ?





Aha ! C'était la fin des cavalcades des deux partenaires. Toutes les preuves étaient réunies, cette fois. Le seul point d'ombre qui m'empêchait d'afficher une mine entièrement satisfaite, c'était le parchemin aux symboles de chats. Les matous avaient disparu et pas moyen, à parte elle, de savoir comment les rappeler. Aucun moyen immédiat, en tout cas. Mais je soufflait du nez, dépitée. C'était très tentant, mais…


Kage senbon.





De ma manche gauche glissèrent des aiguilles dont certaines étaient munies de clochettes et le tout fut lancé sur la femme aux cheveux roses alors que de mon autre main je plaçai déjà d'autres senbons, cette fois sur ma langue.


Fukumi hari !





Le métal avait plu sur Musashi. La contrariété était là mais mon choix était fait. Un senbon entre les dents, je dis amèrement :


Ta vie, elle vaut quoi, terreur ? Ton pote est en vie, mais on négocie que dalle. On récupère le rouleau, on livre les bandits et le butin à la police et on rentre à Suna avec le rouleau. La question, c'est : est-ce que tu seras encore assez vivante pour aller en prison ?


Je retirai le senbon de ma bouche et jetai un regard sévère au parchemin, avant de regarder ma partenaire plus calmement et re plonger mes yeux dans ceux de la voleuse, ajoutant d'un ton plus grave :


On vient d'un village ninja et avec tous les spécialistes en fuinjutsu et surtout nos anciens, on trouvera bien un moyen d'exploiter le rouleau, même si on doit aller demander de l'aide aux arpenteurs des Six chemins. Mais écoute bien ça, rosita : c'est hors de question de te laisser aller en prison avec la possibilité d'appeler des chats. Si tu t'échappes grace à eux, la police dira qu'on a mal fait notre boulot, ça retombera sur le village et ça, c'est hors de question. Donc soit tu parles, soit on te livre morte. Réfléchis bien.






Récapitulatif:

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Re: Le binôme de Masara Jeu 17 Aoû - 15:41
Nozomi
Tapoter les murs en écoutant pour mettre en évidence une cavité était une bonne technique, reconnue par tous les enquêteurs, mais elle souffrait d’un point faible notable : il fallait du silence. Pas du vrai silence, certes, mais très peu de bruit afin que la différence entre un mur solide et un mur creux soit rapidement claire. La suite qu’occupaient les voleurs était large, mais pas assez pour que la voix des deux femmes se menaçant et se narguant ne couvre le « poc-poc » de la paroi répondant aux coups de Nozomi. Elle n’en était toutefois pas gênée, car elle faisait partie de ces enquêteurs qui connaissaient cette technique sur le bout des doigts. Littéralement. Pour les plus avancés dans le domaine, le son produit par les petits coups sur le bois n’était que le deuxième indice livré par le mur. Le premier venait avant : c’était les vibrations dans le bois elles-mêmes. En effet, un mur creux avait plus de liberté pour vibrer et la paroi tremblait plus que la surface d’un mur plein dans lequel le choc se dispersait rapidement (et produisait un son plus sec et mat).

Les oreilles et les yeux de Nozomi pouvaient donc suivre le combat qui se déroulait plus loin, même si son attention était totalement dédiée à ses doigts. Ainsi, lorsque Denya attira son attention pour lui demander des informations au sujet d’une huile, elle se sentit comme au réveil, l’esprit légèrement embrumé. Mais le réveil était celui d’une urgence, aussi répondit-elle très rapidement :

« Mieux vaut ne pas toucher, vraiment. Ce n’est pas mortel, mais très douloureux. »

Marionnette de peu de mots, elle imagina son explication suffisamment claire pour que sa collègue comprenne qu’il fallait éviter tout contact direct avec cette huile, mais que si le seul moyen de retenir la voleuse impliquait de la toucher, elle n’en mourrait pas.

Reprenant sa fouille à base d’à-coups, Nozomi n’eut pas à s’acharner longtemps car un des murs vibrait légèrement après que ses doigts l’aient tapé, et le bruit qui accompagnait ses coups lui parvenaient clairement creux. Évidemment, elle se trouvait dans le petit espace derrière le lit, où personne n’allait jamais. Jamais ? En y regardant de plus près, la marionnette découvrit des traces de pas légèrement marquées autour du pied de lit le plus proche, comme si quelqu’un s’était appuyé là pour le déplacer. En inspectant le sol près de l’ouverture du mur, elle remarqua également qu’une des planches était légèrement plus petite que les autres, de sorte qu’on pouvait y glisser des ongles pour la soulever. Et comme elle filait de la moitié de sa longueur sous le lit, peut-être y avait-il quelque chose à faire là-bas. En fait, peut-être le lit n’était-il pas exactement à sa position normale, mais des voleurs étaient bien les personnes les plus susceptibles d’avoir peur de se faire voler, et le duo (trio ?) s’était mis en tête de rapprocher le lit du mur pour mieux cacher ce qui s’y trouvait. Heureusement, la taille de Nozomi lui permit de se glisser sous le lit et elle fit basculer la planche suffisamment pour entendre un petit déclic. En se retournant vers la source du bruit, soit le mur creux, elle remarqua qu’il s’était ouvert, et qu’il s’agissait en réalité d’une fine porte parfaitement camouflée. Satisfaite, elle se pencha pour observer le contenu de la cache.

Le plus gros étaient deux tenues sombres. Pas besoin de les déplier pour deviner qu’il s’agissait de costumes parfaits pour des voleurs souhaitant rester le plus discret possible une fois la nuit tombée. Un rouleau ficelé se révéla être un plan de la ville et des maisons notables de ses environs. Certains immeubles étaient marqués d’une croix surmontée de deux triangles, le tout faisant vaguement penser à des moustaches et oreilles de chat. Nozomi mit ensuite la main sur un sac contenant de petites statuettes de chat identiques à celles qui avaient été retrouvées là où les voleurs avaient frappé. Si la carte et les tenues n’étaient pas assez incriminantes, ces figurines suffiraient à convaincre n’importe qui de la culpabilité du duo.

Enfin, la cache contenait un rouleau décoré d’un motif de pattes de chat. C’était probablement le fameux pacte d’invocation dont Denya avait parlé plus tôt. Il s’agissait probablement de l’objet avec le plus de valeur parmi tout ce qui se trouvait là, mais Nozomi n’en fut pas perturbée pour autant et étala simplement le tout derrière le lit, en évidence. Seul le rouleau aux pattes de chat était un peu plus caché, mais pas dans le but de le dissimuler à la vue de quiconque, seulement pour éviter que la voleuse puisse s’en saisir facilement. Là où il était, elle aurait à se pencher pour le prendre de ses mains sous le lit, même ses pieds n’y auraient pas accès. En se tournant vers Denya, qui menaçait cette voleuse de ses armes et de sa langue, une évidence lui vint : que devenait l’autre ? Le voleur qu’elle avait immobilisé au rez-de-chaussée ? Si tout allait bien, il ne s’était pas réveillé et il attendait toujours, assoupi. Mais était-il possible que personne n’ait été voir là-bas ? N’y avait-il pas constamment quelqu’un d’actif dans un hôtel ? C’était décidé, il fallait y aller. Elle éleva rapidement la voix pour prévenir sa collègue alors qu’elle quittait la pièce :

« Je crois qu’on a tout trouvé. Je file chercher le corps de l’autre. »

Une fois dehors, elle se dépêcha pour retrouver l’endroit où elle avait abandonné Kojirô. Même s’il était toujours là, elle devait tout de même le ramener dans la suite afin que les deux voleurs soient réunis et puissent être livrés facilement. Les surveiller serait beaucoup plus facile.

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Re: Le binôme de Masara Lun 28 Aoû - 19:40
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Nozomi avait sans trop de soucis mis à jour la cachette des voleurs... Qui s'étaient visiblement contenté des services discrets fournit par l'hôtel de luxe. Ils ne s'imaginaient sans doute pas débusquer aussi facilement par des ninjas de Suna.
La chuunin de bois rapporta ses découvertes à sa coéquipière qui tenait encore en joue la cambrioleuse gravement blessée mais étrangement recouvert d'huile empoisonnée, prenant au passage la précaution de mettre vaguement hors d'atteinte le grand rouleau ornbé de pattes de chat.

Diligemment, la marionnette humaine informa Denya de ne pas se frotter à l'armure de poison de la criminelle confondue.
En bonne sunajin, la policière du désert entreprit donc de molester et menacer la voleuse déjà bien épuisée et amochée. La diversion de la clochette fonctionna et l'assaut suivant de Denya planta douloureusement de nouvelle aiguille dans le corps martyrisée de Musashi.
Pas forcément l'idéal pour l'amener à coopérer... Mais après tout, la menace et l’intimidation étaient des voies diplomatiques comme une autre, fort populaire en plus au Pays du Vent.

Nozomi quitta la pièce (pour peut-être éviter d'être témoin d'une bavure policière) pour aller appréhender le second suspect qu'elle avait laissé évanouis dans la cuisine en contrebas.
Le pantin indépendant eut de la chance, elle arrive pile quand Kojîro se redressait en se massant le crâne en en grommelant.
"Oh, c'est un cauchemars... Y'a deux de ces choses maintenant !" pesta le séducteur encore groggy, avant de faire la mise au point de ses yeux douloureux. "Non... C'est toujours le même monstre. Mais un, c'est déjà trop..."
Soupirant, il haussa les épaules, ce qui secoua sa tête toujours douloureuse et le fit grimacer.
"Bon... Je n'ai pas envie d'encore me battre... Tu es venus m'achever ?"

Non, Nozomi n'était là que pour l'escorter manu militari jusqu'à Denya et l'autre cambrioleuse.
Kojîro ne semblait pas simuler son malaise et il suivit docilement la kunoichi de bois et de métal jusqu'à l'étage.
Chemin faisant, Nozomi put constater que l'auberge s'animait : on avait dû entendre les bruits de combat en provenance de la suite et le personnel devait hésiter entre intervenir ou non. Nul doute qu'ils finiraient pas trouver le courage de venir jeter un coup d’œil, peut-être avec des armes (les gens du coin semblaient n'avoir qu'une confiance mitigée dans les forces de l'ordre de la cité, qui avaient été bien incapable d'appréhender deux voleurs et leur chat).

Lors de son assaut, la policière aux bras de bois avait pu noté qu'en entendant la clochette, Musashi avait été à deux doigts de signer des mudra.
Elle avait donc beau être affreusement blessée, il lui restait encore du jus ou quelque atout dans sa manche.
Denya pu lire l'hésitation, la colère et le mépris dans le regard glacial de la voleuse.
"Quelle barbarie... Mais quoi d'autre attendre d'une sunajin." siffla la cambrioleuse aux cheveux pourpres, avant de dissiper son armure de poison. "Soit, vous avez gagné les brutes. J'irais perdre mes mains ou ma vie dans les geôles inhospitalières du Daimyo... Ce fichus pacte ne m'a apporté que des ennuis au final, pour quelques jours de vie luxueuse. Il est donc temps d'y mettre fin et de refiler ce boulet à quelqu'un d'autre..."

D'un coup de menton, elle désigna l'endroit où Nozomi avait planqué le rouleau.
"Commençons par rompre mon lien avec ces fichus félins. C'est assez simple : il suffit de barrer mon nom qui est inscrit dans le rouleau, avec un kunai ou une lame trempée dans mon sang. Ensuite, il faut écrire le votre. Il doit s'agir de votre vrai nom ou plutôt celui auquel vous vous identifiez personnellement. Ajoutez ensuite au dessus les empreintes, avec du sang, des cinq doigts de votre main dominante, en émettant un peu de chakra. Enfin, composez la série de mudra suivant : tigre - rat - chien inversé - tigre, puis plaquez votre main dominante au sol en dégageant un certaine quantité de chakra. Plus la bestiole à convoquer est puissante, plus il en faudra mais une quantité faible suffit la première fois. Il faut aussi qu'il y ai un peu de sang sur votre main, une simple coupure suffit."

La cambrioleuse eut un sourire de requin.
"Sunajin, vous ne savez pas dans quoi vous vous embarquer, mais maintenant ce sera votre problème. A la première invocation, vous sentirez une... liaison dérangeante s'établir. Le Gardien du Pacte répondra alors à votre appel, pour finaliser le marché avec vous. Et c'est des putains de gourmands, ces saloperies ! Visiblement, ils aiment les choses brillantes et coûteuses... Bon, le Gardien du Pacte est celui qui décide ou non si vous êtes digne de s'allier à son espèce. Il faudra donc lui prouver votre puissance. Même s'ils peuvent parler et sont puissant, cela reste des animaux : il faut leur montré qui est l'Alpha, le chef de meute. J'imagine que pour une brute de Suna, ça ne sera pas très difficile..." poursuivit Musashi, l'oeil mauvais, presque étincelant de malice.
"Nous on lui avait fait peur avec le Suiton de Kojîro... Ensuite, il vous proposera son marché pour valider le Pacte avec son espèce. Je n'ai... aucune idée de ce qu'il se passerait si on essayait de l'arnaquer. Mais vu qu'il y aura votre sang et votre chakra sur le parchemin, sachez que ces monstres pourront très venir se faire payer d'eux-même voir apparemment vous convoquer."

Dans l'ensemble, la voleuse avait dit la vérité. Toute les étapes pour renier le pacte, le signer à nouveau et convoquer le Gardien de celui-ci étaient rigoureusement exacte.
Sournoise, Musashi avait juste altéré une petite partie de la vérité : si le Gardien du Pacte pouvait décider de mettre à l'épreuve d'une manière ou d'une autre le futur élu, ce n'était nullement obligatoire. Au contraire, il s'agissait d'un gentleman (gentlecat ?) qui n'avait guère goût pour la violence, la vulgarité et les provocations.
Bien évidemment, Musashi ne l'avait pas menacé avec le Suiton de son compère : c'était elle qui avait signé le Pacte après tout et c'était une chose éminemment personnelle.
La cambrioleuse mesquine n'espérait qu'une chose : que les sunajin commettent un impair et froisse le Gardien. Tout gentilhomme (gentilchat ?) qu'il était, il restait une créature fière et doté d'une incroyable puissance.
La voleuse aux cheveux pourpre espérait bien alors pouvoir s'éclipser dans la confusion...

Récapitulatif combat:
   

Feat.
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