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Le binôme de Masara

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Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
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La brume se lève Sam 11 Juil - 11:36
Sahara Denya
Nozomi &


Sahara Denya
La brume se lève


       À toute intervention son désavantage ! Le mien était de faire face à une créature dont je ne connaissais rien et dont la nature méritait d'être connue. Et lorsqu'il me mordit, me griffa, trois solutions s'offraient à moi : le combat, la fuite ou la passivité, que je choisis tant par surprise que par envie de ne pas voir disparaitre ce chat. Lorsque j'avais étranglé l'autre, il avait tout bonnement choisi de s'évaporer : hors de question que ce fût le cas de celui-ci : je devais éviter de le mettre en trop grand danger, d'autant qu'il semblait vouloir ramener quelqu'un. Musashi ! Mais il était vif, il fallait l'avouer et peut-être eût-il réussi à me mordre à l'épaule gauche si j'étais décidée à en finir avec lui. La mâchoire du félin avait une force insoupçonnable qui me fit reculer tandis qu'il me lâcha pour observer la plaie laissée sur moi et dans laquelle des lambeaux de mon magnifique kimono étaient en train de s'insérer, provoquant de petites brûlures que je tentai d'ignorer.


Tu te défends bien pour un gros minet.





Une force pareille, c'était trop fou pour que je l'ignorasse. Combien étaient-ils ? L'autre animal lui était-il semblable ? Autant de questions qui nécessitaient de trouver une réponse afin de nous assurer que les vols allaient cesser. Car il ne s'agissait pas que d'un animal de compagnie, oh non ! Il était complice et ses actions tenaient de l'intentionnel. Dès cet instant, il apparaissait évident que quelque chose existait au-delà de ce que nous imaginions possible. Dès lors, l'existence de Nibi était envisageable. Le désert de Suna lui-même pouvait être le terrain de jeu d'un certain Ichibi adoré par les Kaigan. Ces tarés pouvaient n'être qu'à moitié fous. Et si une bestiole comme celle contre laquelle je me battais existait, je me devais d'en savoir plus. C'était un changement total de paradigme et les contes et légendes ne pouvaient alors plus être pris à la légère. Cela pouvait expliquer l'existence de certaines techniques étranges telles que celles des Kusaribe.
Enfin, je me cherchais des excuses. J'avais été surprise, voilà tout.

La suite fut pour le moins inattendue. Le chat, pourtant si agressif quelques secondes auparavant, changea radicalement de comportement. Il revint sur ses mots concernant son seigneur, ce qui n'était guère surprenant, mais quelque chose dans son attitude vint à me déranger. Non pas dans ses propos, je voulais bien croire que cette créature n'était pas habituée au langage humain, ce qui en soi était un indice intéressant : ce chat était éloigné de nos cultures. De par sa naissance ou de par son choix, mais je reconnaissais une maitrise de la langue du niveau du matou noir que nous avions combattu plus tôt.


J'ai entendu « cette chose » sortir de ta gueule, pourtant.





Cette voix mielleuse n'était pas celle de la panique. Pourquoi ronronner en ayant peur ? Et pourquoi aucune technique ne surgissait de cette brume ? Comment se faisait-il que Kojiro ne profitât pas de notre surprise pour nous attaquer en traitres ? Quelques secondes et ce gredin m'était presque sorti de l'esprit.


Nozomi, garde l'oeil. On n'oublie pas qu'ils sont deux.





Ils étaient trois, mais mieux valait attendre que ne se rameutât la femme du trio. Ou un second homme. Peu m'importait, finalement, mais je ne pouvais risquer la disparition de l'animal : c'était perdre la piste de la seconde personne du duo. Il fallait impérativement que le minet la retrouvât sans me suspecter de le laisser partir, mais comment faire ?


Peut-être… peut-être pas. Il y a des ninjas partout dans le monde. On croise même des animaux qui parlent. Vous devez bien vous cacher. Mais votre maitre n'arrivera pas à vaincre un village entier de ninjas. Même s'il est aussi puissant qu'on le dit. Vous trouver, en revanche, c'est une affaire de ninjas et ça, ça me semble faisable. Vous êtes beaucoup comme toi qui parlez ?



Il fallait bien que j'essayasse le bluff et espérer que le chat eût lui-même menti, car je n'étais vraiment pas certaine que tout Suna fût suffisant pour arrêter le monstre d'une telle légende. Mais bon sang, ce matou était louche et à ne pas lâcher du regard, que je gardai braqué sur la bestiole, sourcils froncés, yeux sévères et point de plaisir dans l'immédiat, bien au contraire : du malaise. Aucune défiance et une soumission qui n'avait rien de la crainte. Ce chat ne cherchait pas à minimiser sa peine, à demander ma clémence, il avait ronronné ! Il était à son aise et cela cachait quelque chose et si nous, ninjas, menions le combat, ces deux nous manipulaient comme pas deux, ce qui était une aberration tant linguistique que logique, nous étions les maitres de la manipulations, nous faisions partie du monde shinobi. Enfin, pas plus qu'eux, nous faisions partie de village et portions ce titre officiel, mais tout de même…


Nous arranger ?





Ah, voilà qui devenait intéressant ! Voilà exactement ce que j'espérais et qui me fit retrouver le sourire. Cela relâchait la tension en ce qui me concernait et c'était plutôt une bonne nouvelle, autant que l'idée de ne plus se blesser mutuellement. Une alliance. Encore mieux que ce que j'espérais. Cependant, je vins à cligner trois fois des yeux à la suite en me disant que ça ne pouvait aller si vite. Moi, je voulais surtout en apprendre plus sur le monstre bleu et sur les animaux du type de cette boule de poils. La proposition que me faisait mon adversaire dépassait mes compétences. Nozomi et moi ne pouvions décider seules d'un si gros dossier. De quoi croiser les bras et réfléchir un peu, ce que nous n'avions pas le temps de faire, même si j'avais exécuté le premier geste. Je regardai un bref instant en l'air avant de me tourner en peu vers Nozomi, songeuse.


Bien ! Et votre copain aux cheveux bleus, il en pense quoi ? Il va nous laisser partir avec vous ? Parce vous allez pas imaginer que nous allons accepter que vous partiez seuls.



Je regardai un peu plus en direction de la brume qui se dissipait. Dans quoi m'embarquais-je ? Dans quoi embarquais-je Suna ? Nibi, plus puissant qu'Ichibi, pourtant vénéré ! Et si ce monstre estimait se sentir insulté ? L'on parlait d'une créature capable d'immenses ravages. J'étais allée trop loin. S'il ne racontait pas des craques et que Nibi était du genre vengeur, c'était fichu. Le matou devait mourir ! Le risque encouru était bien trop grand. Mais avant tout, je devais savoir quelle était la réelle menace composée par ces chats qui semblaient nombreux. Et ce Kojiro que je voulais garder à l'oeil ! Mince !


Il faudra que j'envoie une lettre à mon village pour avoir leur aval, on ne peut pas être deux pour négocier un gros dossier comme ça. J'aurais besoin d'un chiffre précis à propos de vos effectifs de… de chats.





Il ne m'arrangeait pas, le bougre.

Récapitulatif:

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Re: Le binôme de Masara Dim 23 Aoû - 0:51
Nozomi
Étonnant comme un combat, à priori à mort, pouvait révéler des scènes étranges. Heureusement, il n’y avait ici pas de témoins. Personne pour voir un combattant chuter et se relever de manière disgracieuse. Personne non plus pour entendre les jurons et autres cris de surprise, de douleur ou de rage qui ne manquaient pas de se faire entendre. Personne, enfin, pour assister à l’étrange changement de rythme qui venait de se dérouler : d’un affrontement bouillonnant, le conflit s’est refroidi en une joute verbale dissimulant de subtiles menaces et des propositions tentantes.

Et si Denya pouvait profiter de ce moment pour gagner du temps, c’était une situation de donnant-donnant. Aussi, le chat monstrueux n’hésita pas à interrompre le dialogue par un puissant coup envoyant Nozomi contre un mur. Celle-ci, qui s’était préparée, n’avait pas pu réagir au coup, s’attendant à une frappe de Kojirô, l’homme ayant disparu de leur vue depuis un petit moment. Visiblement ravi de l’effet de son attaque, le félin se précipita pour s’échapper de cette situation précédemment désastreuse. Parti d’un coup, sa trajectoire ne l’éloignait pas tout à fait de Nozomi puisqu’il semblait partir en direction de là où tous étaient arrivés en file d’espions.

La marionnette ne perdit pas de temps et se lança à la poursuite de son ennemi agile. Tout en courant, et en bénissant sa bonne étoile que les rues nocturnes de Masara étaient moins peuplées que celles du village caché, elle prépara son prochain coup : une technique d’immobilisation à distance : l’Emprise du Shuriken. La trajectoire exacte du chat était difficile à prévoir, mais son but était clair, et Nozomi profita de cette petite prédictibilité pour lancer ses shuriken reliés et ainsi piéger le fuyard.

Bien que l’empêcher d’atteindre leur complice était important, le but de la petite Sunajin était d’abord de maintenir le chat en place et le menacer afin de forcer son partenaire aux cheveux bleus de sortir de sa cachette. Denya et elle pouvaient gagner ce combat, il n’en fallait pas plus que cela. Si, au contraire, l’affrontement s’éternisait et un troisième ennemi faisait son apparition, il allait falloir changer de tactique, à commencer par abandonner l’idée de l’interrogatoire. Le combat prendrait une tournure toute autre, et leur but premier serait de survivre. Se retirer deviendrait une option possible, afin de faire le point et mettre leur stratégie à jour, ainsi que pour observer les actions des ennemis.

Non, elles ne se retireraient pas. Nozomi sentait que, malgré les ressources de ses ennemis et l’inconnue que représentait leur dernière partenaire, elle était capable de tenir tête encore un moment. Denya avait subi la plupart des attaques qu’ils avaient utilisées, probablement dû au fait qu’ils la prenaient pour l’unique combattante, et Nozomi son arme qui finirait par s’immobiliser. Il fallait que sa petite collègue fasse des efforts et arrête de la laisser encaisser tous les coups.

Au rythme de la course poursuite qui s’était amorcée, Nozomi ne parviendrait pas à atteindre Nyarth rapidement. Heureusement, elle avait des atouts dans ses manches, ou dans ce cas, dans le bois de son corps : elle tira une volée de shuriken reliés par des filins dans plusieurs directions autour du chat voleur. Elle modifia la trajectoire de la moitié d’entre eux comme pour encercler sa cible de lames, mais l’objectif réel était de la piéger avec les fils qui, certes fins, ne causeraient pas de réels dégâts. Non, leur but était simplement de mettre fin à la fuite ennemie et de laisser Nozomi s’en approcher. Elle pourrait alors le tuer… et surtout annoncer à Kojirô qu’elle pourrait le faire. Ainsi, il y réfléchirait à deux fois avant de faire une nouvelle attaque d’eau explosive. Du moins, s’il tenait à la vie de son compagnon. Et, de même, leur partenaire jusque là absente ne risquerait pas d’intervenir activement dans le combat.

D’un autre côté, si ces shuriken (et les fils) manquaient tous la cible, ce n’était pas perdu pour autant : Nozomi savait les rediriger grâce à une autre technique, une de ses préférées : la Manipulation du Shuriken. Elle agissait alors sur eux comme un Shirogane manipulait ses pairs (bien qu’elle détestait cette comparaison) et pouvait lacérer le chat à distance tout en lui courant après. Ce deuxième scénario n’était pas mauvais, mais elle préférait clairement s’arrêter là pour éviter de fuir trop loin de Denya et ainsi pouvoir lui porter secours au cas où Kojirô se révélait à nouveau menaçant.

Actions de Nozomi:
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Re: Le binôme de Masara Ven 28 Aoû - 22:41
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Dangereux Duo

La brume levée par Kojirô avait maintenant totalement disparue de la ruelle sombre et humide. Et toujours nulle trace du séducteur aux cheveux d'azur.
Constatant cela, l'étrange félin capable de langage humain envisagea fuite et trahison. Pour distraire l'autre furie aux bras de bois, il enchaîna les mensonges et demi-vérités.
Cela sembla plutôt bien fonctionner : cette sunajin semblait fort curieuse de lui et ses semblables et retint ses coups.
Plus qu'à esquiver le pantin et se carapater. Ensuite, se posait la question : rejoindre Musashi pour une expédition vengeresse ou fuir pour de bon ?

Hélas, tant qu'il était lié par le Pacte, il ne pouvait pas aisément désobéir. Sa place dans la hiérarchie et surtout son prestige était en jeu. Mais n'était-ce pas Kojirô qui avait fuit le premier ? Il pourrait toujours rejeter la faute sur les humains, leurs avidités et leur incompétence...
En tout cas, il lui fallait déjà ces deux kunoichi ! Contrairement au dragueur imbécile à cheveux bleu, il avait pris conscience de l'indépendance totale de Nozomi.
Après tout, pour les humains il était lui-même une anomalie en ce monde...

Alors qu'il discourait tranquillement avec Denya d'une voix certes enrouée et chattemite, le roué matou bondit soudain, usant d'un coups puissants pour expédier au loin la poupée de bois autonome et se libérer un passage.
La délivrance, enfin !
Nyarth bondit dans la ruelle, usant de son agilité féline pour prendre le champs au plus vite.

Hélas, c'était sans compter les armes secrètes de Nozomi.
Inhumaine, le pantin animé n'avait guère été ébranlé par le choc soudain. Froidement, elle mit en joue le minet qui s'enfuyait et lui expédia avec une précision parfaite une volée de shurikens et de fils de fer, formant un terrible filet.
Un feulement énervé lui apprit qu'elle avait fait mouche, capturant dans ses rets d'acier le fuyard.

"Maudddiiits hummaiiins et leurs piiièges !" feula l'étrange félidé, sortant ses griffes pour couper petit à petit le filet qui retenait.
Cela prenez trop de temps ! Tout était perdu !
Vite, gagner du temps... Pourvu que Musashi s'inquiète et vienne d'elle-même les chercher !

"Vous avez gagné... Je rrreconnais votrrre puissance." déclara d'un ton faussement las le matou matois. "Je répondrrais donc à vos questions... A votre inquisition. Et à vos coté, peut-êtrre je combattrrais..."
Il lança un regard perfide à Denya, avant de répondre à quelques-unes de ses interrogations.
"Nous connaissons bien vos semblables, ceux qui ont dévoyés les enseignements du Sage des Six Chemins pour la guerre. Oui, vous êtes parrrrtout dans le monde que vous connaissez... Mais vous êtes peu nombrrreux, quelques puces infestant ces rrriches terres si varrrrriées. Et vous passez votrrre temps à vous entrrrre-déchirrrer pourrr des rrrraisons futiles ! N'ai-je pas rrraison que vous convoitez mon peuple pourrr vos serrrvirr d'arrmes dans vos conquêtes rrridicules ?"

Il haussa ensuite les épaules, sciant méthodiquement les fils de fer de sa griffe tout en parlant.
"Kojirrrrô n'est point mon Maîtrrreee et il a amplement fait la prreeuve de son incompétence." persiffla le malfaisant minet d'une voix douce. "Qu'il est une prrrime sur sa tête ou autrre chose ayant attirrré votrrre îrre, ce n'est pas mon prrroblème. Vous connaissez la musique, shinobi : les alliances sont fluctuantes et peuvent se renverrrrser..."
Ce qui d'ailleurs pourrait peut-être s'avérer intéressant.
S'associer à Suna, à un village entier de ninja... Cela pourrait être même être plus rentable que leur pacte avec deux voleurs à la petite semaine !
Mais pas question de finir en esclavage... Il allait falloir la jouer fine.

Son sourire se fit plus carnassier, alors que son allégeance commençait à basculer et qu'un plan sournois se tissait dans son esprit.
"Il y a des éons, nous avons été vos Dieux..." les informa le rusé félin, se regorgeant de fierté, car il ne mentait pas vraiment : des civilisations humaines disparues avaient bel et bien vénérés ses semblables, notamment dans ce qui était devenu le Pays du Vent. Nyarth rêva un instant de restaurer cet empire.
"Nous sommes nombrrreux, puissants et versatiles... Et exigeant."

Il se rengorgea de fierté froissée.
"... Mais vous m'avez fort mal trrraité. Mais je suis prrrêt à passer l'éponge, car vous n'aviez pas idée de ce que je reprrrésentais..."
Le chat parlant eut un étrange petit reniflement.
"Par contrrre, moi et mes semblables n'avons que méprrrris pour les faibles, les indécis, les hésitants et la burrreaucratie idiote des humains." siffla-t-il, désormais quasiment libre des fils de fer. "Si vous cherrcher alliance avec nous, il vous faudrra décider vous-même, maintenant... Aurrrrez-vous se courage, humaine ? Pourrez-vous d'un souffle engager votre parrrole, votrrre fierrrté, votrrre honneur et même votrre âme ?"

Nyarth se pencha, prêt à bondir et à fuir de nouveau, mais il resta pour l'instant sur place, offrant un sourire vicieux pleins de dents à Denya et Nozomi.
"Si c'est le cas, je vous demanderrrais une chose... Retournez à l'auberrrge ! Mon ancienne partenairre, une femme nommée Musashi... Elle dispose d'un antique rrrrouleau de mon peuple. Ramenez-le moi ! Une fois en sa possession, je pourrrrrais vous apprrrendre tous nos secrrrets..."

Et voilà ! Il gagnait à tout les coups !
Si Musashi, qui devait être sur ses gardes, éliminait ces encombrant sunajin, il n'aurait qu'à prétendre les avoir perdu de vue et être arriver trop tard pour l'aider.
Si les shinobi se débarrassaient de sa maîtresse, il serait libre de rentrer... Ou ils pourraient les pousser à invoquer le Gardien du Pacte pour négocier un marché encore plus avantageux ou se faire exterminer !



Récapitulatif combat:
   

Feat.
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Sahara Denya
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L'oeil du maitre Dim 6 Sep - 1:02
Sahara Denya
Nozomi &


Sahara Denya
L'oeil du maitre


       Tentation, tout ne devenait que tentation. La tentation de réussir la mission rapidement. La tentation d'écouter ce chat de malheur. La tentation de nous arranger.

Je voyais là un rocher auquel m'accrocher dans la tempête qui ravageait mon esprit. Ne pas se faire un ennemi de cette terrible créature de flammes que nous avions vue plutôt. Qu'il fût ainsi ou d'une toute autre apparence, Nibi restait un démon dont on disait qu'il était capable de grande destruction et de terribles malheurs. Un arrangement avec les siens pouvait-il suffire à calmer le courroux qui pouvait s'abattre sur nous pour la défiance à son égard ? Ou peut-être n'avait-il aucune considération pour les minous bavards ! Rien ne me garantissait qu'il était compatissant ou qu'il pouvait imaginer que toucher un minet équivalait à l'attaquer en personne. Que pouvait bien penser un monstre qui n'avait aucun besoin d'un village, d'un clan ou d'une famille pour le protéger ? Ou peut-être en avait-il besoin ? Et savait-il que nous avions fait du mal à ce gros matou ? Éliminer celui qui causait allait-il suffire à taire ce qui s'était passé à Masara ? Ah, mais je n'en savais rien et c'était rageant !

Mais ! Et voilà la bestiole qui profitait de mes réflexions et de mes inquiétudes vis-à-vis de Kojiro, qui semblait avoir vraiment disparu. Mince, nous avions laissé fuir l'un des coupables et Nozomi ne m'avait jamais dit avoir des dons de détection de chakra, ce dont je ne disposais pas non plus. Et vu que je l'avais pas mal amoché, je ne l'imaginais pas risquer d'utiliser la technique du Caméléon. Elle était couteuse en énergie et peu profitable dans cette situation.

Je vis ma comparse projetée contre le mur par le chat. C'en était trop ! Un court instant, je jettai un regard à ma partenaire avant que mon coeur ne se vidât de toute la pitié que je pouvais ressentir pour l'animal qui subissait nos assauts. Il allait voir de quel bois je me chauffais ! Du pied droit, je me propulsai et entamai une course après lui, passant devant la marionnette, non sans tenter de l'encourager au passage.


Courage, Nozomi ! On approche du but !





La distance qui me séparait de la bestiole se faisait de moins en moins important et je tendis la main droite pour être prête à agripper sa queue, mais un trait rapide frôla mon oreille gauche. Comme une coupure qui faillit me toucher, puis je vis que c'était du fer fonçant vers le chat. Un autre projectile passa à côté de mon bras, toujours du même côté, tirant un fil fin. Un kunai passa encore, puis un autre. Des armes, plusieurs armes filaient à vive allure, tournoyant dans l'air, fendant l'air dans le but d'atteindre leur cible : ce minet de malheur. Et leur lanceur était juste après moi, maniant les cables, les tournant de corriger leur trajectoire et déjà le métal vint s'enrouler autour de la bestiole et le coincer dans ce que l'on appelait un piège que ses griffes n'allaient pouvoir défaire rapidement. Parfait ! Il allait être temps d'en finir avec lui. En conversation. Ou en combat.


Bravo ! On va pouvoir en finir. Mais j'aimerais juste savoir quelque chose…





Toutefois, pas besoin d'engager la discussion, il me facilita la tâche en commençant par de l'intimidation, jouant sur mon ignorance. Je savais qu'il se plaçait en position de force, avec un savoir plus grand que le mien et une perception des choses différente, comme si nous, humains, passions à côté de quelque chose de bien plus grand. Et comment savait-il que si les félidés servaient Suna, ils allaient être mêlés aux ambitions de Senshi ? Voilà des années que les villages et clans ne s'étaient plus combattus et les désirs de notre kazekage ne pouvaient pas avoir atteint les oreilles de ces choses !


Il n'est pas puissant, mais il a au moins réussi à fuir, lui. Et par alliance…





Mais évidemment, les griffes du félin n'étaient pas inactives et alors que la discussion continuait, les fils de Nozomi se faisaient de plus en plus fins. Je jetai un coup d'oeil en arrière, me demandant si par hasard Kojiro n'était pas resté et préparait visiblement quelque chose, mais je ne constatai que nib.


Continue, tu parlais d'alliance.





Dans sa situation, le matou avait tout intérêt à gagner du temps. Je le savais, mais au fond de moi, j'espérais quelque chose, sans être certaine de la nature de ce quelque chose. l'espoir de toucher à quelque chose de plus grand que la simple réussite de mission. L'espoir de toucher à notre histoire. Celle d'il y avait bien longtemps, lorsque se dressaient encore les pyramides dont parlaient les livres d'histoire. Bien avant que la maitrise du chakra ne fût aussi répandue qu'aujourd'hui. Les chats, nos dieux ? J'avais des connaissances historiques, mais avais-je loupé tout en pan de notre ancienne culture ? Ce que disait l'animal ne m'évoquait rien. Vraiment, les chats ? J'avais entendu parler des anciens. De dynasties pharaoniques, même, je savais le mistigri adopté par certains grands du désert, mais que l'on parlât de dieux me surprenait. Si tel était le cas, cela signifiait que Nibi, pour autant qu'il fût le véritable maitre de notre captif, avait été lié par le passé au Pays du vent, de près ou de loin. Et donc il avait dominé sur nos ancêtres. Mon corps tressaillit à cette idée et mes yeux clignèrent frénétiquement durant deux secondes. Nous étions dominés par le maitre de ce chat ? Et il fallait que je lui fisse confiance ? Après toutes ses tentatives de tromperie ? D'autant qu'il parlait comme s'il était encore le dominant et pas le dominé.


Engager mon âme ? Essaie pas de m'intimider. Si ça se trouve, ce que tu dis est vrai. Mais ça pue le faux. Pourquoi mon âme ? Et qu'est-ce que vous auriez à offrir ?





J'espérais qu'il n'était pas aussi important qu'il essayait de le faire croire, sinon j'étais dans de beaux draps. Dans un linceul, même. Cependant, la menace du chat semblait s'estomper. Si Kojiro était bien en fuite et que le matou ne pouvait espérer l'emporter, Nozomi et moi pouvions l'emporter contre cette Musashi. Je regardai le pantin, puis le chat félon, puis de nouveau ma partenaire. Mon coeur se serra. J'avais l'impression d'approcher quelque chose d'unique. Notre histoire. Tout une partie que j'ignorais se trouvait peut-être à portée de main. Notre réussite aussi semblait garantie. Et une alliance ? Ou un suicide, si ce Nibi apprenait que je l'avais défié. Il ne fallait en aucun cas que cela retombât sur mon village et sur ma nation. En fait, j'étais obnubilée par le démon à queues, je le savais très bien, il occupait mon esprit depuis plusieurs minutes déjà et était l'unique raison pour laquelle j'avais ralenti le rythme du combat ! Le matou dût être avec le précédent à l'heure qu'il était, mais il venait de me faire miroiter tant de belles choses que je peinais à accepter de l'achever. Si cela se trouvait, il avait connaissance de données précieuses sur Nibi, sur ses semblables et sur notre histoire, voire sur le monde. Nous pouvions éventuellement faire ces alliés une arme capitale non pas tant dans sa puissance que dans son potentiel en informations. Oui ! Il n'y avait qu'une chance pour cela que mon rêve se réalisât, mais nous avions tant à gagner ! Et tant à perdre si nous n'avions en face de nous qu'un menteur qu'il allait suffire de tuer d'un coup de kunai dans la nuque.


Nozomi, tu vas peut-être penser que je suis folle, mais je vais écouter ce chat. Peut-être qu'il ne ment pas tout à fait. Chat, comment est-ce que tu t'appelles ? Dans quoi est-ce que tu me parles de m'engager ? Explique-moi mieux.



Je venais de forcer mon accompagnatrice, Nozomu, renommée Nozomi, la marionnette vivante de Suna, à accepter de ne pas aller vite en besogne. Elle, si professionnelle, était ralentie par la fantasque que j'étais et le risque existait que nous pussions le regretter toutes les deux. Si Kojiro était en forme, si le matou était en état de se battre, alors nous pouvions nous retrouver à trois contre deux. Rien en prouvait que le beau gosse n'allait pas revenir soigné, ou pire : accompagné. Mais ceux que nous avions combattus étaient amochés, c'était un fait et il était trop tard pour ce genre de considération. J'avais poussé la discussion trop loin pour ne pas exploiter la mince chance que le matou ne me dît pas la vérité.


Mon âme… Je serai prête à y réfléchir une fois que cette affaire sera finie.





Je fis une légère et courte révérence de la tête à l'animal, un simple geste accompagné d'un discret air solennel.


S'il te plait, conduis-nous à cette Musashi. Lorsqu'elle sera arrêtée, il sera temps de parler plus en détail d'alliance, ainsi que de mon âme. Mais avant que tu nous y mènes, j'aimerais savoir… j'aimerais savoir si ce que tu peux me dire va me permettre d'apprendre des choses nouvelles. Je ne connaissais pas votre peuple. Je ne savais pas que vous aviez été nos dieux. Et bien des gens, voire la totalité, ignorent ce qui vous concerne et ce qui concerne le monde des vôtres. Qu'est-ce qu'on a loupé ? Vous, Nibi, à côté de quoi est-ce qu'on est passé ?



Récapitulatif:

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Re: Le binôme de Masara Dim 4 Oct - 0:06
Nozomi
Oui ! Malgré l’enchaînement rapide d’événements, et la fuite du chat étrange, le tir avait fait mouche. Les projectiles de Nozomi, liés par des fils en métal, avaient réussi à mettre fin à sa cavale et l’avaient maintenu en place assez longtemps pour que Denya puisse l’attraper.

À présent, le combat s’était déplacé dans la rue, et il fallait faire attention à ce qu’aucun passant ne soit impliqué, car des combattants sans scrupules pourraient tenter d’en profiter, et les Sunajin ne pouvaient pas se permettre de blesser des otages. Heureusement, l’heure tardive rendait toute rencontre civile très improbable. Et de toute façon, pour l’heure, il n’y avait plus réellement d’affrontement : Nyarth semblait s’être calmé et sa situation le poussait à la discussion. Il espérait probablement pouvoir s’en tirer sans plus d’égratignure, mais s’il pensait réellement qu’il pouvait se tirer d’affaire, il se trompait lourdement.

Plus vocale que sa jeune camarade, Denya avait repris le dialogue tout en gardant des précautions. Aussi proche de nous deux, il était impossible pour lui de s’échapper, à moins de bénéficier d’une aide extérieure… qui pouvait tout à fait arriver. En effet, le partenaire aux cheveux bleus du félin était toujours invisible, et deux options s’offraient à lui s’il désirait sauver son animal : il pouvait attaquer les kunoichi en les prenant au dépourvu, puisqu’il était hors de vue, ou il pouvait retourner aux Six Cyprès, où attendait toujours sa comparse. Ensemble, ils formeraient un groupe d’adversaires difficiles à vaincre, car la femme était dotée de capacités encore inconnues et disposait de tous ses moyens, contrairement à tous les autres belligérants.

Denya semblant très intéressée par ce que disait Nyarth (tout au contraire de Nozomi, vraiment), et indiqua à la marionnette qu’il fallait peut-être l’écouter. Certes, mais ce n’était pas tout à fait le moment.

« Tes oreilles suffiront, Denya. Moi, je vais retrouver un voleur bleu. Tu me raconteras plus tard. »

C’était donc à elle de monter la garde. Afin d’avoir une vue d’ensemble sur la rue et ses environs, elle grimpa sur le toit de la maison à côté de laquelle ils se trouvaient. De là, elle espérait pouvoir distinguer du mouvement plus lointain, s’il y en avait. Évidemment, l’expérimentée juunin était tout à fait capable de discuter avec un ennemi sans se faire avoir comme une débutante, mais mieux valait être sûres. De plus, elles ne pouvaient pas vraiment discuter de stratégie en présence d’un ennemi, quelque coopératif qu’il était. Dans ce genre de situation, comme dans le feu de l’action, il était obligatoire de se faire confiance. Et si Nozomi savait qu’elle pouvait compter sur Denya pour juger les paroles félines et décider de ce qu’il fallait faire ensuite, elle se doutait que, dans l’autre sens, leur sécurité immédiate lui revenait.

Aussi vigilante que possible, elle se pencha contre une cheminée et observa les environs, ramenant son regard sur Nyarth à chaque fois que le petit dialogue se faisait silencieux ; On ne savait jamais.
En hauteur, perchée sur un toit, Nozomi retrouvait les sensations qui lui plaisaient le plus lors des missions. Il n’y avait personne pour l’observer, pour juger sa nature ou son apparence. Elle était même assez discrète, plus petite qu’un humain et d’un ton plus sombre, qui lui offrait souvent un camouflage naturel qu’elle avait appris à optimiser lorsqu’elle n’était pas simplement emmitouflée dans sa cape. Son regard remontait la rue dans les deux sens, mais ne s’arrêtait pas là : elle observait également les passages qui y menaient et, bien sûr, les toits des environs. Après tout, si elle pouvait décider d’aider sa collègue en restant en hauteur, qu’est-ce qui empêchait ce Kojiro de faire de même ?

Après un petit moment, Denya sembla changer de comportement. La marionnette de surveillance se baissa légèrement au bord du toit et entendit celle-ci lui demander d’aller voir Musashi, la femme qui attendait le retour du chat. Elle évoquait également une possible alliance et qu’il était question de son âme. Pardon ? S’en suivirent plus de questions. Intéressant ! Si Nozomi avait bien compris, le plan de Denya était d’endormir la vigilance du chat après une requête potentiellement dangereuse pour lui et son groupe en le relançant dans un discours qu’il avait bien semblé apprécier juste avant. En revanche, il ne pouvait réellement croire qu’elles étaient prêtes à s’allier à eux… à moins qu’il ne s’agissait d’autre chose ? Denya proposait-elle au matou de trahir ses compagnons ? La marionnette s’en voulut de ne pas avoir écouté toute la discussion avec plus d’intérêt, mais il fallait continuer à faire confiance, et suivre les événements. En restant en hauteur, elle parviendrait à déjouer, peut-être, un piège tendu par leurs ennemis sur le chemin vers les Six Cyprès. Ou au moins serait-elle capable d’intervenir en surprenant un ennemi si un combat devait éclater à nouveau.

Regrettant de ne plus avoir de poison à préparer, la Sunajin de bois se prépara à suivre Nyarth et Denya depuis les hauteurs.

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Re: Le binôme de Masara Dim 11 Oct - 16:52
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Le fourbe félin parlant continuait à parlementer avec Denya, se gonflant d'importance, mêlant mensonges et semi-vérités tout en se libérant peu à peu de l'entrave de fil de fer de Nozomi.
Nyarth sentait l'avidité et la curiosité de la sunajin aux bras de bois. Elle pouvait donc aisément être manipulée et trompée. Les humains, surtout les ninjas, étaient tous comme ça, à part ceux qui fuyaient ventre-à-terre en faisant de signes (inutiles) de protection contre les démons.
Qu'on leur promettent puissance, gloire et pécule et les voilà prêt à se compromettre, à trahir père, mère, enfants et nation ! Tout en trouvant évidemment une bonne raison de le faire pour conserver leurs illusions...

Nyarth et son peuple les adoraient pour ça. Ils étaient si semblables à eux !
Il se méfiait bien plus de l'étrange pantin animé. A la fois artificiel et... vivant. Il le sentait. Un être comme jamais ses semblables n'en avaient rencontrés... Et qui paraissait plus.. froide et réfléchit que l'humaine aux bras de bois. Dangereux, donc.
Mais cette créature de bois consciente semblait être un subordonné et s'esquiva sur les toi. Parfait.
"Je parrrle d'une alliance tout a fait officielle avec mon puissant peuple." susurra le minet, tout en réfléchissant. Trahir ses complices ou pas ? Cela allait contre le Pacte et ils pourraient avoir des ennuis à cause de ça... Mais par contre, se rangeait du coté des vainqueurs à la fin... Voilà qui serait intéressant !
"Nous sommes des crrréaturrres mystiques, intelligentes et aux pouvoirrrs immenses... Mais nous ne nous mêlons pas à loisirrr des affaires des mortels ! Ces choses sont soumis à trrrraditions, rrrègles et contrrrrats !"

Le matou matois dédia un sourire plein de dents à la sunajin avant de poursuivre, commençant à se cheminer vers l'auberge de luxe en compagnie de la policière de Suna
"Mais l'avidité des hommes les poussent à toujours cherrrcher la faille, à romprrrre les contrrrats ou à tenter d'en tirrrrer plus d'avantages pour satisfairrre leurs ambitions égoïstes. Aussi, nous nous sommes rrrretirés du monde pour un temps, lassés de votrrrre arrrrrogance et de vos conflits sans fins. Mais vous nous avez aussitôt oublié ! Inconstante humanité !"
C'était presque vrai : Nyarth passa bien évidemment que les tords étaient on ne peut plus partagés et que niveau cupidité et arrogance, son peuple surpassait même les humains.
"Parfois, quelques érrrrudits ou chanceux arrrrrivent à déterrrrrrer d'antiques secrrrrets pour tenter de nous contacter afin de sceller un pacte avec nous... Et parfois, certains d'entrrrre-nous, comme votre honorrrrable serviteur à la grande âme, se laisse tenter, pour voir ce qu'est devenue votrrrre civilisation sans nous pour la guider... Et je dois dire que ce n'ai guèrrrre brillant !"

Nyarth sourit, sa voix rauque se faisant presque caressante, ronronnante.
"Pour votrrrre âme... Vu notre méfiance envers les humains, le coût de nos serrrrvices et conseils a bien augmenté. Mais j'ai pu constater vorrrtre puissance et votrrrre déterrrmination... Si tous dans votrrre Village Caché sont comme vous, nous pourrrrions transforrrrmer votre nation en empire ! Et comme vous m'êtes sympathique, je pourrrrrais peut-être rrréussir à négocier un contrat plus avantageux pour vous, plus... moderrrrne. Loin de ce bazarrrr plein de sang et sacrrrrifices des anciennes religions.... Ils se trrrouvent que bon nombrrrre de gens de mon peuple prrrisent les arrrtefacts humains les plus rrraffinés. Pour la culturrrre et aussi, rrreconnaissons-le, parce que nos grrrriffes et nos pattes sont guère adaptées à l'arrrtisanat le plus fin. Quelques offrrrrrandes bassement matérrrrielle mais de bon goût pourrrrraient suffirrrre, au lieu d'âmes..."
C'était déjà le cas du Pacte qu'ils avaient passés à le duo de voleurs. Car les Chats aimaient le luxe et la nourriture la plus raffinés des humains. Et parce qu'ils étaient aussi de gros feignasses arrogants et ne voulaient pas se donner la peine d'en créer eux-mêmes.

"Quant à Nibi... C'est une longue et complexe histoirrre, dont nous n'aimons guèrrrre parler, surtout à des étrrrrangers." mentit effrontément le rusé matou. "Je suis tenu au secrrrret par divers serments et trrrraditions millénaires. Mais une fois que nous serrrrrons officiellement alliés... Ce sera une autrrrre histoirrrre."
Ils étaient arrivés devant les Six Cyprès. Il faisait nuit noire et désormais la battisse était bien plus silencieuse : seuls quelques convives vaguement éméchés traînaient au bar en refaisant le monde. La majorité des lumières étaient éteintes.

De son coté, Nozomi avait escaladé les bâtisses alentour, surveillant la zone de leur combat nocturne contre le bellâtre aux cheveux d'azur.
L'endroit était plutôt isolé, sans nul doute quelque allée peu fréquentées, réservée aux serviteurs et autres livreurs à garder hors de vue du quartier chics et de l'auberge luxueuse...
La petite chuunin de bois ne remarqua tout d'abord rie dans la pénombre et allait s'esquiver, quand un bruit d'eau attira son attention.

Là, en contrebas, une silhouette suspecte s'extrayait péniblement d'une flaque d'eau ! Un rayon de lune éclaira brièvement une chevelure céruléenne.
Voilà donc où était passé Kojirô ! Le fourbe voleur avait profité de l'eau répandue par ses attaques de Suiton pour se couler minuscule mare sous le couvert de sa propre brume !
Même si le brigand avait été dominé par leur duo, il restait visiblement plutôt rusé. Donc dangereux.
Nozomi remarqua qu'il portait la main à sa bouche et croquer bruyamment quelque chose.

Après un lourd soupir, il s'élança à son tour sur les toits alentour. Par chance, ceux opposés de la rue : il ne remarqua donc pas la marionnette humaine. De ses bonds, il semblait lui aussi se diriger vers l'auberge des Six Cyprès. Pour reprendre le combat ou avertir sa ou ses complices ?
La kunoichi-pantin affrontait maintenant un dilemme : intercepter seule, sans le soutien de Denya le voleur aux cheveux d'azur ou aller prévenir sa coéquipière et laisser le malandrin risquer d'alerter ses acolytes ?

Dans l'ombre, du perron de l'établissement de luxe, Nyarth finissait de comploter avec Denya.
"Musahsi loge dans la seconde suite du prrrremier étage." affirma le félin filou à voix basse. "Elle est seule sans Kojirô et ne se méfierrrra pas. Et vu vous comment vous avez rrrrouster ce mécrrrréant, l'estourbir ne devrrrrait pas poser de prrroblème. Une fois que vous l'aurez vaincue, cherrrchez un gros rouleau de parrrchemin dont l’étui est orrrné de dessins de pattes de chat. Il s'agit des documents du contrrrat qui nous lie à cette fieffée cambrrrioleuse. Je me fais forrrrt de le rrrrenégocier et l'altérrrrrer pour vous..."
Nyarth mentait, bien évidemment : Mushashi était déjà bien suspicieuse, après la disparition d'une de ses invocations, au point de l'avoir envoyé suivre Kojirô. Ne voyant aucun des deux revenir, elle devait être sur ses gardes. Et du duo de voleurs, c'était elle la plus dangereuse, pas le bellâtre aux cheveux d'azur.

"Je ne peux hélas pas vous accompagner : malgrrrré notrrrre... entente, j'imagine que vous ne me faites pas pleinement confiance et que vous en vous sentirrrrez pas à l'aise avec moi dans votre dos, non ? De plus, je ne puis trahirrr ouvertement le contrat qui me lie à Musashi. Question d'honneur !"
Et surtout qu'il se ferait étriper par ses supérieurs. Du coup, Nyarth allait laisser les sunajin se confronter à sa maîtresse. S'ils l'emportaient, il pourrait toujours fuir en emportant le contrat ou même signer un Pacte avec eux, en négociant bien. Avec le butin déjà promit par les voleurs, son statut chez les Chat s'en trouverait peut-être même grandi !
Et si Musashi l'emportait, il ferait semblant d'avoir perdu les ninja de vue, arrivant juste un peu trop tard pour "défendre" sa maîtresse...


Récapitulatif combat:
   

Feat.
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Royaume félin Sam 31 Oct - 21:37
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       Un contrat avec des puissances mystiques ! Voilà qui faisait rêver ! un rêve trop beau pour être vrai et qui puait le mensonge, mais je refusais de balayer cette possibilité d'un revers de main. C'était décidé, cette fois, j'allais écouter le minet jusqu'à la fin s'il ne montrait pas de mensonge. Je faisais le pari que j'avais beaucoup à gagner et rien à perdre, que je ne pouvais de toute manière que réussir cette mission. De toute façon, menteurs ou pas, les voleurs restaient les mêmes et n'allaient pas se multiplier selon mon choix. Du moins, je l'espérais.

Et je buvais ces paroles comme l'on buvait le doux lait maternel, absorbée par le récit, lorsqu'elle vint soudain interrompre ce qui était devenu un réel dialogue. Nozomi, ma partenaire de mission, à qui je portais moins d'attention qu'à mon interlocuteur et que j'avais maladroitement écartée de l'échange, m'érigeant en tant que personnage principal et central de notre intrigue.

Totalement absurde.

Elle montra se soucier plus de la mission que moi, alors que j'étais la plus policière des deux et surtout que j'avais expressément demandé à la marionnette de m'accompagner, ce qu'elle avait accepté sans sourciller ; cela me déstabilisa une seconde mais je continuai à fixer le félin au lieu de regarder le pantin prendre de la hauteur.


Bonne traque. Fais attention et à toi et rejoins-moi aux Six Cyprès quand tu auras fini, il se pourrait que je tombe sur un os là-bas.



J'étais un peu désolée d'avoir mis de côté ma partenaire, mais je ne me voilai pas la face, j'allais dans quelques secondes me centrer à nouveau sur le mielleux matou, comme si rien n'avait changé et ce genre de considération n'avait de toute manière rien à faire en mission. Nous étions des armes, après tout. Une arme s'intéressait à la mission et l'autre au village, rien de plus. Et c'était que j'avais envie d'en savoir plus, moi ! Tout un monde à portée de main ! Des créatures puissantes avec qui composer, cela ne pouvait que servir Suna sur le plan militaire. Mais alors il allait logiquement y avoir un sacré contrecoup, car s'ils ne se mêlaient pas aux humains… Ah, des offrandes, des cadeaux, nous y voilà ! Rien de bien nouveau ni étrange, ces bêtes étaient certes animales, elles étaient plus faciles à comprendre que je ne pouvais le craindre si je m'arrêtais à cette simple déclaration. Ce qui me dérangeait le plus dans ce discours était la conscience que ce chat semblait avoir des choses propres aux humains. S'il était vraiment animal et éloigné de nos affaires comme il le prétendait, comment pouvait-il connaitre les Villages cachés ? Et puis, je lui étais sympathique ? Je lui souris.


Moi, sympathique ? Je veux bien écouter le reste du discours, mais ça, c'est bidon, nous nous sommes juste battus.





Ce fut ainsi que nous arrivâmes au Six Cyprès, sans que je ne pusse être satisfaite des réponses reçues tant les choses avaient été survolées en surface. Et si ce matou pouvait, tout comme le précédent, se volatiliser, plus jamais je n'allais pouvoir connaitre une telle opportunité de le rencontrer, plus jamais ! Aussi, si je voulais tirer de la mission plus qu'une simple réussite, mais sucer Masara jusqu'à ce qu'il ne restât plus une goutte de ce que je pouvais en tirer, j'étais à la merci des paroles de l'animal, à qui je devais faire suffisamment confiance pour qu'il dictât le rythme des révélations. Après tout, il avait encore quelqu'un auquel il était fidèle. Une maitresse, cette fameuse Musashi. Je regardai le minet trahir cette femme, écoutant cette voix de serpentine, celle du menteur que l'on imaginait sorti des clichés d'histoires romanesques. Et s'il mentait ? Si tel était le cas, il allait pouvoir filer en douce, mais tout ne collait que trop bien. Cependant, si je l'abandonnais, je prenais le risque de manquer une occasion de me débarrasser de lui une bonne fois pour toute. Et ce Kojiro qui avait pu lui aussi se tailler. En clair, je faisais un pari risqué. Tant qu'à risquer quelque chose, autant espérer avoir toutes les chances de mon côté si le minet me disait la vérité. Et j'avais tout intérêt à av oir fait le bon choix, car je risquais ma réputation, avec ce coup-là !


Au second étage. Merci pour l'information.





Et le voilà qui reprenait avec les raisons que j'avais douté de lui ! J'étais une abrutie, n'importe quel ninja eût choisi de mettre un terme à la vie du chat et moi, je l'avais épargné et donné une occasion de se carapater. À cette idée, je jetai un regard furieux à mon interlocuteur félin.


Ton discours pue la manipulation. J'ai un mince espoir que tu dises la vérité, mais…





Mais… je m'interrompis juste à temps et, au lieu de menacer celui qui pouvait m'ouvrir les portes d'un royaume félin, même si l'envie était très forte, je me retins et me contentai de froncer encore les sourcils.


Je prends le pari que tu as dit la vérité. Et juste avant d'y aller, j'aimerais savoir si tu peux me révéler comment se bat Musashi. Et si je risque d'avoir une surprise une fois là-bas. À moins que ce ne soit la trahir. Et aussi, quel est ton nom ?



Mon attention fut toute particulière à une réponse bienvenue. Tant qu'à me faire avoir, autant savoir le nom de la bête qui m'avait eue. Cela allait aussi pouvoir m'aider à le retrouver si je devais m'en aller à la chasse aux chats, traquant les matous dans son genre. Et puis, cela pouvait aussi éventuellement perturber cette femme et m'offrir une ouverture. Rien n'était à négliger, car tout idiots que nous étions, nous, humains, nous n'étions pas stupides au point de ne sentir aucun danger et cette femme, cette Musashi, avait non seulement perdu un chat noir, mais était à présent seule. Il m'était inconcevable qu'elle n'eût rien préparé, aussi allais-je intervenir prudemment.

La chambre indiquée donnait sur la rue, par sa fenêtre, comme indiqué par Nozomi. Si j'intervenais par là, je ne pouvais que forcer Musashi à se battre ou à s'enfuir par le couloir, ce qui me semblait bien risqué de la part d'une voleuse. Quant à faire intervenir les forces de la ville, c'était hors de question. Pour que l'on attribuât les mérites à ce rondouillard de Matsuo ? Et puis quoi, encore ? Au lieu de passer par la porte d'entrée, comme le félin semblait suggérer en me faisant me rapprocher du perron et du bruit des gens encore éveillés et distraits par le nectar des vignes, je préférai l'escalade à la façon ninja, en usant du chakra pour s'accrocher aux murs et ainsi atteindre le rebord de fenêtre dans l'encadrement de laquelle je vins me poster, sans sauter à l'intérieur, afin de voir si le sol n'était pas enduit d'huile ou de makibishi, ou si un quelconque piège visible à l'oeil nu était détectable par une simple observation. Je faisais là une excellente cible, mais je préférais me prémunir contre toute attaque surprise de la part de celle que j'allais, selon les dires du chat, aisément estourbir. Ce qui restait à voir.


Récapitulatif:

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Re: Le binôme de Masara Mar 17 Nov - 19:26
Nozomi
Il n’y avait plus vraiment de plan. Denya accompagnait leur ex-prisonnier devenu négociateur invité et Nozomi surveillait les alentours. Ou était-ce le contraire ? Denya surveillait le matou et Nozomi les accompagnait, de loin. Quoi qu’il en était, la position surélevée de Nozomi lui donnait l’occasion d’observer les environs de tous les côtés, et de vérifier qu’elle n’était pas elle-même surveillée, puisqu’il ne restait plus tant d’éléments de décor la surplombant dans les environs.

Dans le noir de la nuit, ce n’était pas forcément choses aisée. Les yeux humains avaient la capacité de s’adapter à l’obscurité en laissant plus de lumière entrer. Les chats le faisaient encore mieux, même. Pour Nozomi, il devait y avoir un mécanisme similaire à l’œuvre, mais elle était incapable d’expliquer pourquoi c’était le cas. Les yeux n’étaient-ils pas, par nature, faits pour voir ? Pourquoi fonctionnaient-ils mieux la nuit que le jour ? La capacité à voir dans le noir demandait-elle des sacrifices au niveau de la vision des détails, des couleurs, du mouvement, des distances ou des expressions ?

Cette adaptation naturelle à l’obscurité n’était pas suffisante pour la plupart des Humains, puisqu’ils s’accompagnaient constamment de torches pour mieux voir, ce qui les rendait paradoxalement aveugles à ce qui se tramait réellement dans le noir. La Lune était souvent leur alliée également, en l’absence du chaud et brillant Soleil. Sa blancheur discrète mais éblouissante guidait les voyageurs et révélait aux nocturnes la nature du monde qui l’entourait. Elle était aussi l’ennemie des prédateurs, dont la présence se révélait malencontreusement.

Kojirô, en tout cas, allait finir par haïr l’astre pâle. Ou ses cheveux teints, dont la couleur miroitant les éclats lunaires ne laissaient aucun doute sur son identité à Nozomi, dont le regard fut accroché en un éclair. Elle aurait souri si son visage n’avait pas été aussi mécanique : amusant comment un concours de circonstances pouvait transformer une habile fuite qui aurait dû passer inaperçue en une filature que la marionnette ne pouvait pas laisser passer. Si Denya pouvait sans problème gérer le chat en combat singulier si un problème devait survenir, Nozomi devait sans doute pouvoir filer le voleur aux cheveux bleus sans qu’il ne s’en rende compte, non ? Il était sûr, en tout cas, que le laisser s’en aller était hors de question : un tel ennemi pouvait se révéler bien trop menaçant s’il était laissé sans surveillance. Cette tentative d’extraction le prouvait : il ne manquait pas de ressources.

Il avala rapidement quelque pilule ou biscuit et se dirigea vers une paroi pour l’escalader et atteindre la toiture d’une bâtisse plus en avant par rapport à celle depuis laquelle Nozomi l’observait. Elle se cacha derrière une cheminée pour être sûre de ne pas être vue, puisque l’avantage de la hauteur venait de lui être retiré, mais ses précautions étaient à moitié vaines : le roublard ne jeta pas de regard dans sa direction et se mit immédiatement en route, se dirigeant en parallèle au mouvement de Denya : vers les Six Cyprès.

Une idée traversa l’esprit de Nozomi : pouvait-elle vaincre Kojirô à elle seule et ainsi se débarrasser de lui ? L’affrontement final n’en serait que plus simple, ou même évité : la femme qui était son complice se rendrait à l’évidence d’un combat impossible et se rendrait. Mais ce n’était pas sûr, et pour obtenir un tel résultat, il faudrait que Nozomi tue l’homme, ce qu’elle ne comptait pas faire. Il était détenteur d’informations importantes, et les bénéfices de sa capture serait infiniment plus intéressants que ceux de sa mort.

Tout le monde allait donc se retrouver dans les environs de l’auberge. Nozomi resta à distance : intervenir après la reprise des hostilités lui donnait le maximum d’avantages. Si les ennemis pensaient attraper une Denya isolée ou prise au dépourvu, ils se trompaient doublement. Premièrement car Nozomi allait pouvoir frapper depuis leurs arrières, et deuxièmement car Denya elle-même savait certainement qu’elle se dirigeait vers un piège. N’étaient-ce pas les bandits qui étaient les piégés, dans ce cas ?

Alors que tous les pions convergeaient vers la case finale, il était temps pour Nozomi de faire un bilan rapide de ses moyens. D’après ce qu’elle avait vu, Denya avait souffert bien plus qu’elle du combat. Alors que la marionnette n’avait subi qu’une violente attaque du chat, sa camarade avait été prise entre les deux combattants ennemis pendant un bon moment, et elle avait réussi à les repousser pour changer le combat en une série de duels, à peu près. Les ennemis étaient bien affaiblis aussi, mais comme Kojirô venait d’ingérer quelque médicament de combat, faire des suppositions sur son état était inutile. Et il ne fallait pas oublier que le dernier ennemi en présence, dont elles ignoraient toutes les capacités, ne s’était pas encore battue et était donc en parfaite forme.

Au niveau de l’équipement, Nozomi avait utilisé la plupart de ses doses de poison sur le voleur et son chat, et ne pouvait plus rien enduire sur ses armes. Elle avait encore un peu de poison volatile, mais l’utiliser risquait de mettre Denya en danger, et c’était le loin de ce qu’elle souhaitait. Cela couvrirait peut-être sa retraite, mais rien de plus. Les armes que Nozomi avait jetées n’étaient pas récupérables à présent, et elle devrait se contenter de ce qu’il lui restait. Pas rien, certes, mais elle n’avait certainement pas l’habitude d’en perdre autant et aussi vite.

Soudain, Nozomi vit du coin de l’œil que Denya avait quitté son compagnon de route félin pour escalader la paroi de l’établissement qui servirait de champs de bataille final. Elle ignorait forcément que Kojirô se tenait non loin de là. Il l’avait certainement vue monter vers cette fenêtre qui était probablement par où il comptait rejoindre sa comparse. À moins qu’il n’ait eu un autre plan en tête puisqu’il savait que ses poursuivantes venaient par cette direction.

Quels que fussent les choix des protagonistes de la scène qui se jouait sous ses yeux, la chuunin de bois se tenait prête. Le dénouement de leur longue enquête était sur le point d’arriver.

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Re: Le binôme de Masara Ven 27 Nov - 23:22
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Les kunoichi du désert s'étaient séparé et Denya cheminait avec l'étrange félin.
Ce dernier devait se retenir de ne pas ronronner et se frotter les pattes avec délectation : il avait mené les shinobi, qui lui étaient supérieur au combat, exactement là où il le désirait.
La chance était avec lui !
Bon, la créature de bois retrouverait peut-être ce lâche de Kojirô mais le matou connaissait assez le voleur au chevaux d'azur pour savoir que c'était un roublard avec encore quelques tours dans son sac à malice... Si la confrontation reprenait entre ses deux là, le vil séducteur pourrait sans doute ralentir ou endommagé sérieusement la marionnette.

Quant à la brute aux bras de bois qu'il conduisait vers Musashi... Il y avait de forte chance que sa maîtresse pu s'en débarrasser.
L'ennui, c'est qu'invoquer ses congénères était particulièrement difficile pour l'humaine... Mais du duo de malfrats et sous ses aspect brutaux, c'était Musashi (ou lui) la tête pensante du groupe.
Avec la disparition du noiraud espion et l'absence de retour de son compagnon aux cheveux d'azur, la Maîtresse (qu'elle le pense) des Chats devaient se méfier.
Nul doute qu'elle avait pris ses précautions au cas où les choses tourneraient mal... Et Nyarth allait se faire un plaisir de conduire la sunajin déjà conquise par ses promesses mirifiques dans un piège !
Dans tout les cas, il se rangerait du coté des vainqueurs !

Il dédia un sourire carnassier à la policière de Suna.
"Bien évidemment que je ne vous dis pas tout, chèrrrre alliée..." minauda le minet en se retenant de rire. "Nous nous connaissons qu'à peine ! De plus, mon peuple est discrrrret, secrrrret... Je ne vais pas dévoiler tous nos mystèrrres, nos trrrrraditions et nos prrrrrécieuses informations au tout venant. Une fois que nous aurrrrons rrrrécupérer et signer un nouveau contrrrrat par contrrre..."

Il ne fini pas sciemment sa phrase en suspend, laissant Denya rêver à milles et une révélation sur quelques secrets antiques, le monde des esprits, les Bijuu ou l'Univers même. Et ne promettant rien par la même occasion.
"Merci de me fairrrre confiance..." susurra le félin en s'inclina légèrement dans un respect feint qu'il ne ressentait pas le moins du monde. "Pour sceller notrrre amitié, sachez que je m'appelle Nyarth. Même si mon nom est prrrobablement imprrrrononçable pour vous autrrres humains..."
Il fit mine de réfléchir avant d'afficher une mine (faussement) désolée aux grands yeux presques larmoyant.
"Hélas, je ne puis entrer dans les détails et répondrrre avec prrrrécision avec votrrrre interrrrogation. Là encorrre, il est question d'honneur, de tradition et de fidélité envers le contrrrat pas encore abrrrrogé avec Musashi et son sbirrrre..." mentit le matou matoi. "Mais je sais d'expérrrience que vous êtes une kunoichi douée et une spécialiste du corps à corps. Ce genrrre... d'engagement n'est pas la tasse de thé de Musashi, qui n'a rrrien d'une guerrrrière."

Le chat s'agita nerveusement, comme s'il était gêné d'en avoir déjà trop dit. Un leurre, bien sûr.
Voilà comment on trompait les gens : une mince information véridique au milieu d'un tas de mensonge... Il est vrai que Musashi n'était pas une spécialiste du corps à corps, mais il y avait tellement de façon de se battre à distance...
La roué matou tairait donc pudiquement la propension de sa maîtresse à user de pièges et de poison. Que la sunajin s'en débrouille !
"Je vous laisse, il ne faut pas qu'elle m'aperrrçoive. Je vais me glisser dans les cuisines : une serrrvante à un petit faible pour moi et me glisse de temps en temps quelque poisson bien goûtu. Rejoignez-moi là-bas une fois... Cette histoirrre rrréglée."
Bien évidemment, si Nyarth avait bel et bien l'intention de se glisser dans les Six Cyprés par la cuisine, il ne comptait pas faire bombance. Non, il se glisserait en tapinois dans l'auberge pour observer le combat et "sauver" le vainqueur...

Abandonnée de l'étrange créature, Denya escalada donc seule la façade du luxueux établissement jusqu'à la fenêtre de la chambre susdite. Une véritable suite par ailleurs, surtout aux yeux d'une kunoichi habituée aux rudes conditions de Suna.
Il y avait de la lumière à l'intérieur, beaucoup, presque trop. Elle ne tarda d'ailleurs pas à déceler une silhouette mouvante à l'intérieur, celle d'une grande femme. Hélas, elle semblait toujours se débrouiller pour rester hors de portée et la sunajin aux bras de pantin n'arrivait pas la voir entièrement ou avec précision... Voilà donc sans doute pourquoi tant de lampes étaient allumés : pour gêner d'éventuels observateurs cachés au cœur de la nuit...

Prudente, Denya examina soigneusement la fenêtre et son intérieur immédiate, à la recherche de quelque fourberie.
Et bien lui en prit ! Son instinct de policière ne l'avait pas trompée. Elle remarqua brièvement l'éclat de fils métallique soigneusement tendu et dissimulé.
Derrière cette fenêtre se trouvait un piège vicieux, sans doute conçut pour immobiliser l'imprudent qui ferait une entrée sournois ou fracassante par là.
Musashi se méfiait donc...
Du coup, comment allait s'y prendre la sunajin ? Avec une explosion ou une technique assez puissante, elle pourrait sans doute faire voler en éclat la fenêtre et le piège... Mais adieu la discrétion !
Mais en avait-elle réellement besoin ? La culpabilité de Musashi, de son chat bizarre et du bellâtre aux cheveux bleus ne faisait plus aucun doute pour l'inquisitrice de Suna...

De son coté, Nozomi avait repéré l'habile séducteur, qui s'était apparemment un peu requinqué et se déplaçait souplement de toit en toit en direction de l'auberge, sans nul doute pour rejoindre ses alliés et les avertir de ses déboires avec les shinobi.
Trop concentré dans sa fuite de lâche, il ne remarqua pas la marionnette humaine qui put le suivre en toute discrétion.
A la surprise de Nozomi, le malfrat se laissa tomber d'un toit puis gagna une porte de service des Six Cyprès plutôt que d'escalader la façade.
Avait-il remarqué Denya et souhaitait-il l'éviter ?
Là, il frappa selon ce qui ressemblait à un code précis : trois coups brefs, un coups long puis de nouveau trois coups brefs.

Après quelques instants, un homme massif en tenue de cuisinier lui ouvrit. Sous la douce lueur de la lune, Nozomi vit briller un peu de monnaie qui changeait de main.
Visiblement il devait s'agir d'une entrée discrète sans doute pour que certains clients puisse entrer et sortir de l'auberge de luxe et aller s'acoquiner dans des établissements bien moins regardant du quartier rouge en toute discrétion.
"Et bien dit donc ! T'as l'air d'avoir morflé, mon prince !" ricana la cuistot en faisant entrer le bellâtre qui avait un peu perdu de sa superbe suite à son affrontement avec les kunoichi de Suna. "Un mari jaloux ? T'as arnaqué un souteneur ?"
"Très drôle... Je ne vous paye pas pour vos commentaires." grogna Kojirô en se coulant prestement à l'intérieur. "C'était juste... Une mauvaise rencontre. On dit que les rues ne sont plus sûre en ville de nos jours... Et bien c'est vrai ! Heureusement, j'ai de bonnes jambes !"
"Dame ! Faudrait peut-être prévenir la garde ? Si ça se trouve, z'êtes tombé sur ces fameux voleurs..."
"... Non, inutile. Je ne veux pas entâcher la réputation de ce si accueillant établissement... Ni inquiéter ma femme."
"Oh, oui ! Bien sûr..."
"Je vais me débarbouiller et rejoindre ma dulcinée... Pas de petit amusement ce soir."
"Eh ! J'sais pas ce qu'il vous faut mais moi j'aimerai bien être à vot'place. Elle est canon votre épouse."
"Oh, mais le physique ne fait pas tout... Ma belle est une rose qui cache de piquantes épines et qui sait se montrer parfois venimeuse..."

La conversation cessa et la porte commença à se refermer.
Nul doute que Kojirô n'allait pas tarder rejoindre sa complice et l'informer des événements de cette nuit... Nozomi pourrait peut-être s'avérer assez vive pour se glisser à l'intérieur avant que la porte se referme et le suivre... Si elle parvenait à tromper la vigilance du cuisinier qui devait s'afférer à l'intérieur.
Là, elle pourrait peut-être confronter le bellâtre avant qu'il ne rejoigne Musashi...
Elle pouvait aussi se hâter de rejoindre Denya pour épauler l'autre chuunin au bras de bois.

Récapitulatif combat:
   

Feat.
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Sahara Denya
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Fenêtre piégée Dim 13 Déc - 23:27
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Nozomi &


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Fenêtre piégée


       En arrivant à la fenêtre désignée par Nyarth, j'avais choisi d'examiner celle-ci autant que possible au vu de sa lumière très présente, car l'expérience m'avait appris que les fins utilisateurs d'arts ninjas, ceux qui se servaient de lâches illusions ou de fourberies comme les sceaux étaient des rusés qui savaient penser avec leur cervelle, à l'inverse des clichés circulant à propos des Akayuki et surtout des Nozomo. Il fallait admettre que plusieurs ninjas du village spécialisés dans le combat au corps-à-corps avaient choisi de mettre la priorité sur leur entrainement physique et loin d'être devenus des imbéciles sur pattes, ils étaient devenus plus sensibles au genjutsu et montraient des aptitudes moins grandes lorsqu'il s'agissait de deviner, de supposer. Enfin, ils ne restaient pas moins des ressources intéressantes, mais les gens comme les Kusaribe faisaient en général de plus fines mouches et de plus habiles kunoichi. Et ça n'avait pas manqué, la voleuse avait su prendre ses précautions car au travers de la vitre, alors que je scrutais l'intérieur, je vis un reflet de lumière qui ne semblai posé sur rien. Puis en reculant la tête, quelle n'avait pas été ma surprise en constatant que le dispositif que je m'attendais à trouver n'était pas au sol, mais devant moi. Un sourire de satisfaction devant le soulagement de ne pas être près de me faire avoir par la ruse de cette femme.

Nyarth n'avait pas menti, je ne pouvais être qu'à la bonne place, nul n'allait ainsi sécuriser sa fenêtre. Je regardai une dernière fois derrière moi afin de m'assurer du regard que le matou n'attendait pas, planqué quelque part. Sur les toits ? Je plissai les paupières et regardai autour de moi. Au sol ? Mon oeil méfiant ne remarqua rien. Peut-être était-il vraiment aux cuisines. En tout cas, à moins qu'il ne fût particulièrement discret, il n'était pas proche de moi, ce qui me laissait une certaine marge de manoeuvre pour m'occuper de l'obstacle qui se présentait. Il me fallait de la discrétion et entrer en fracas n'allait aucunement m'aider. Il me fallait me débarrasser de ces fichus fils et tout ce dont je disposais consistait en deux parchemins explosifs, mais il m'était préférable de ne pas signaler ma position. La ruelle dont je venais était jonchée par endroits de cailloux pouvant faire l'affaire, mais adieu la discrétion. Ma main droite se posa sur le bois de la fenêtre, que j'examinai brièvement, puis je souris de nouveau. J'allais simplement entrer sans faire de bruit.

La fenêtre était classique dans ses mécanismes et j'avais eu l'occasion de voir à quoi cela ressemblait de plus près lorsque mes parents fermaient leur restaurant et qu'il fallait passer les chiffons à poussière ou lors des nettoyages de printemps. Chez moi aussi, la propreté avait de l'importance et j'avais déjà aidé des amis à faire leurs nettoyages à fond. La structure semblait donc ne pas être bien différente, aussi saisis-je le cadre, une main à gauche et l'autre à droite. Le bois était dur, compact et d'un foncé tel que je pouvais le croire poncé depuis peu. Je commençai à faire bouger le cadre dans l'espoir de déclencher le mécanisme d'ouverture de la fenêtre, doucement et je crus bien que Musashi allait faire son entrée maintenant. À ce moment, mon corps se figea et un frisson me parcourut l'échine, n'osant faire tout son parcours. Mais non, la femme n'était pour l'instant qu'une silhouette. Mon corps décompressa et je repris pour finir par ouvrir la fenêtre de l'extérieur et, par des gestes prudents, entrer, remettre le cadre, le tout sans déclencher le piège.

Me voici dans la luxueuse pièce éclairée de mille feux dans laquelle allait se dérouler le début du combat qui allait marquer la réussite de la mission. Musashi, Kojirô, Nyarth, tous les antagonistes de notre enquête étaient connus. Ne restait plus que le visage de cette cheffe des voleurs, mais il allait me falloir une cachette. Aussi examinai, une fois à l'intérieur, la pièce dans laquelle je me trouvais. Peut-être que cette fameuse technique de dissimulation apprise à l'académie allait me servir. Ou sinon, j'allais me cacher derrière le plus gros meuble venu pour frapper Musashi par surprise.

Récapitulatif:

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Re: Le binôme de Masara Sam 9 Jan - 14:12
Nozomi
Prête à intervenir pour sauver Denya d’une attaque traitresse visant son dos exposé, Nozomi fut surprise par l’action de Kojirô : passer par une porte de service pour entrer était très loin des actions qu’elle aurait pu imaginer. Et en entendant la rapide conversation qu’il avait tenue avec le cuisinier qui lui avait ouvert, il était clair pour Nozomi que ce dernier ne savait pas réellement qui il laissait entrer. Il acceptait d’aider un homme à tromper sa femme, mais cela s’arrêtait là. Peut-être lui-même était-il coupable d’adultère et agissait-il par compassion mal placée, ou peut-être le petit payement passé rapidement d’une main à l’autre lui endormait-il la conscience.

Cet échange monétaire, pourtant, était la clé qui ouvrait la porte à la marionnette. S’assurant de ne pas être entendue, elle se précipita vers la porte et entra avant que celle-ci ne se ferme.

Ignorant le cuisinier choqué de cette étrange intrusion, elle tira une rafale de projectiles métalliques qui vinrent se ficher dans les murs du couloir devant Kojirô. Celui-ci, pas aussi rapide qu’il n’aurait pu l’être (probablement pour éviter d’éveiller les soupçons du cuisinier), n’était pas encore loin, aussi Nozomi espérait-elle que son coup lui permette de l’empêcher de fuir.

Des fils très fins étaient à présent tendus à travers le chemin, et même si le voleur n’était pas encore emprisonné, elle poussa sa chance en grandissant son bras, duquel jaillirent des aiguilles en direction de son ennemi. Une esquive semblait impossible, dans les conditions de terrain difficile que Nozomi venait de créer, mais il était probablement facile pour Kojirô de parer le coup avec une technique. Il n’était cependant pas sûr qu’il puisse garder sa position, et une perte d’équilibre ou même quelques pas dans une mauvaise direction s’accompagnerait immanquablement de fils piégeurs se refermant sur lui.

« Dans votre avidité, vous avez laissé entrer dans votre établissement un voleur sévissant dans la région. Votre coopération et le partage de toute information pouvant mener à l’arrestation de sa complice pourrait jouer en votre faveur lorsque ma collègue entendra parler de votre rôle dans cette affaire. »

S’adressant directement au cuisinier, d’une voix assez forte pour qu’il craigne qu’elle ne soit entendue malgré le faible nombre de personnes éveillées à cette heure tardive, Nozomi n’en quittait pas Kojirô des yeux. Dans ce genre de situation, où son aspect étrange n’était plus que le cadet de ses soucis, il pouvait même l’aider. Elle profitait parfois du moment de choc que la découverte de sa nature amenait chez les gens pour agir. Concernant le voleur, c’était le moment pour lui de se rendre compte que cette marionnette qu’il avait prise pour une simple arme lors du précédent combat était en réalité une personne… à moins qu’il ne croie en une technique de genjutsu ou à un art très avancé de kugutsu.

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Re: Le binôme de Masara Mar 19 Jan - 22:52
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Kojirô n'avait qu'une hâte : rejoindre sa complice pour la prévenir.
Bon et aussi parce qu'elle était meilleure combattante que lui et qu'après la dérouillée qu'il avait subit contre cette étrange kunoichi et sa marionnette, le voleur aux cheveux d'azur n'aurait rien eu contre un peu de puissance de feu supplémentaire.
Nul doute que la chasseuse de prime et son pantin étaient après eux. Il allait s'en doute falloir s'esquiver en douce en emportant leur butin. Adieu vie de château entrecoupé de nuits de cambriole passées à détrousser les trésors des riches bourgeois.
En plus, avec le prix du service de Nyarth et de ses semblables, ils n'avaient même pas fait tant de profit que ça !
Et pourquoi avait-il fallut que ce damné matou insiste pour laisser ces fichues statuettes et grigris félins sur les lieux de leur larcin ? A se moquer ainsi de l'impuissance des autorités locales, ils les avaient énervés. Et malgré leur fierté, ces bouseux avaient sans doute embauchés des ninjas pour leur faire la peau...

Le malandrin aux cheveux bleus avait soudoyé un membre du personnel de l'auberge pour s'y glisser en toute discrétion (du moins le croyait-il) : il n'avait nullement envie de croiser Denya (ou d'éventuel de ses alliés), ni envie de répondre à trop de questions des clients ou des domestiques qui ne pouvaient pas tous être achetés...
Mais alors que Kojirô allait s'engager dans un escalier de service pour gagner les étages où se trouvait sa suite, la porte de derrière craqua bruyamment.
Bois contre bois, c'est le mannequin animé de Sun qui l'emporta : devant le cuisinier médusé des Six Cyprès, Nozomi empêcha la fermeture de la lourde, avant de pénétrer d'un pas mécanique et inexorable dans l'arrière-cuisine.

Sentant le danger, le cuistot colla son gros derrière au mur, laissant le passage à l'étrange créature de bois. Il glapit que le pantin l'interpella, lui sommant de coopérer.
Trop médusé par la scène, il se contenta de hocher frénétiquement la tête en pointant du doigts le voleur azuré qui s'enfuyait après un juron.
"A-à l'étage. La s-suite p-princière ! Je sais rien d'autre ! Je ne veux rien savoir de plus !" balbutia le maître coq, blêmissant et essayant de se faire oublier.

Nozomi avait déjà expédiée une volée de projectile pour couper la route au brigand aux cheveux d'azur. Il se baissa par réflexe pour éviter la pluie de projectile, sans noté le piège subtile de fil qui l'accompagnait.
Le bras de bois de Nozomi s'ouvrit de nouveau, expédiant cette fois par surprise une volée de senbon que le malfrat n'arriva pas à esquiver.
Kojirô leva les bras par réflexe, pour éviter de se faire crever les yeux.
Il poussa un cri perçant suivit d'une litanie de juron quand les aiguilles métalliques se fichèrent profondément dans ses bras.

Par réflexe, le séducteur aux cheveux bleus recula, déclenchant le piège de Nozomi. Ses yeux s’agrandirent de terreur en croisant le regard perçant et terriblement inhumain de la poupée animé et il poussa un nouveau juron. En un instant, les fils d'aciers convergèrent sur lui.
Mais Kôjiro n'était pas dénué de ressource. S'il avait été surpris par le duo de kunoichi du désert plus tôt dans la nuit, il restait tout de même un voleur expérimenté. Il savait qu'il n'était guère bon combattant et que la capture signifiera sans doute la mort, surtout si l'autre brute suivait l'étrange pantin de bois... Il termina de signer quelques mudra juste avant d'être saucissonné par le piège de câbles d'acier.

Nozomi eut l'immense surprise de voir les fils de fer non seulement se refermer sur le fuyard, mais littéralement le trancher en deux.
Il explosa comme un ballon de baudruche, répandant dans toute la cuisine un épais nuage de... pétales de rose écarlate tourbillonnant.
Par quelque sombre magie, ces derniers semblaient vouloir se coller spécifiquement sur la sunajin de bois, pour l'aveugler ou l'étouffer (ou au moins gripper ses joints de marionnette humaine).
Un bruit ramena la chuunin de Suna à la réalité : ce n'était que le cuisiner qui s'éloignait le plus possible du combat, renversant au passage quelques pots et casseroles pour aller s'abriter derrière un établit en couinant.

Cela suffit à la sunajin pour recalibrer ses sens et retourner à la réalité. Plus aucun pétale de rose, mais un voleur à la chevelure d'azur en train de terminer une rapide séquence de mudra.
Visiblement Kojirô avait usé d'un subtil genjutsu pour se donner le temps de s'extraire du piège de la marionnette humaine.
"Vous êtes bien tenaces ! Vous pouviez pas me laisser tranquille ? Disparaissez ! Suiton : Mizu Rappa !" tonna le criminel acculé, en gonflant ses poumons. D'un souffle, il cracha un torrent d'eau sur la sunajin, bien décidé à l'expédier au loin et à pouvoir s'adonner à sa spécialité : la fuit... la retraite stratégique sur des positions sûres planifiées à l'avance.


De son coté, Denya avait directement escaladé la façade des Six Cyprès. Son expérience de policière et de kunoichi lui avait bien servit, faisant d'elle un as de la cambriole.
Son oeil exercé remarqua donc le vil fil tendu derrière la fenêtre de la suite royale. Un piège, probablement destiné à quelque filou ou ninja imprudent qui essaierait de s'introduire dans la chambre par là.
Avec habilité, l'enquêtrice de Suna crocheta la fenêtre et désamorça le piège d'une main de maître. Il était plutôt basique, mais bien conçu. Seul la chance d'un reflet lunaire et la méfiance instinctive de la policière l'avait sauvé du désastre.

En tout cas, Denya avait pu pénétré en toute discrétion dans l'antre cossue de leurs principaux suspects.
Se glissant rapidement et en silence derrière un splendide divan, la sunajin pu examiner la pièce. Ou plutôt les pièces, vu qu'il s'agissait d'une suite princière, sans nul doute mal acquise à l'aide de l'or dérobé lors des premiers larcins des coquins.
L'endroit était fort bien (trop éclairé) et Denya dû se rendre à l'évidence : c'était sans doute à dessein pour ne pas laisser d'ombre où se tapir. Un rapide tour d'horizon confirma à la policière que certains meubles avait également été déplacé à dessein pour offrir le moins de couverture possible.
Elle ne pourrait donc pas rester tapis derrière le divan bien longtemps : il suffisait de se déplacer un peu dans la pièce pour avoir un bel angle de vue sur la sunajin infiltrée.

Vu la lumière, Denya eut cependant rapidement le temps de faire l'inventaire des lieux.
Un pièce, actuellement vide, faisait office de bureau. Un panier d'osier garnis de bien trop de coussin y était poussé contre un mur. Sans doute la couche de Nyarth. A coté se trouvait un secrétaire surchargé de rouleau de parchemin plus ou moins gros.
Bien évidemment, la kunoichi à l'imposant arsenal les reconnus aussitôt : point d'estampes, de récits historiques ou de longs comptes-rendus, il s'agissait de parchemins de stockage.

Derrière elle se trouvait un salle d'eau avec une chambre (vide) attenante. Plus loin, un petit salon pour prendre le thé ou une collation tout en observant la ville en contrebas. Un bouteille de vin entamé était posé sur un table basse. Il y avait aussi moult notes et d'autres parchemins, voire des carnets poussiéreux d'aspect antique. Quelqu'un avait travaillé ici, d'une écriture élégante.
Au fond, une dernière chambre, la plus imposante, d'où montait un bruit soyeux... Accompagnée de jurons.
Denya vit voler de rage une robe du soir, qui atterrit au sol comme un simple chiffon.
"Faut-il vraiment que je fasse tout moi-même ?!" s'emporta la voix haut perchée d'une dame à la modestie contestable. "Si je n'en attendait guère de ce godelureau de Kojirô, j'espérais au moins que Nyarth ou ses semblables se montre un poil compétent ! Qu'est-ce qui les retient donc ? Je n'aime pas ça... Il va falloir que je me déplace encore pour les sortir du guêpier dans lequel ils se sont sans doute fourrés tout les deux... Et ce chat pouilleux ose me faire la morale et réclamer encore plus de cadeaux ! Vraiment..."

Quelques instant après une grande femme énergique à la longue chevelure d'une couleur tirant sur magenta en émergea, vêtue d'une tenue moulante noire et blanche. Gantée de noir satiné, Musashi transpirait la colère et la détermination.
Ce n'était pas une tenue mondaine : à sa ceinture et sur ses hanches (et sans doute dans ses bottes) se trouvait de petites sacoches remplit de kunaï, senbon, de bobines de fils de fer et autres shurikens. Des rouleaux de parchemin scellés complété l'attirail de la cambrioleuse. Elle avait des gestes secs, précis et Denya reconnue en elle une spécialiste du shurikenjutsu. Un discret tintinnabulement de verre signala à la policière aguerrie que son ennemie transporter aussi des fioles, sans doute de poison. Svelte et gracieuse, elle en semblait par contre pas taillée pour le combat au corps à corps. Pourtant, elle bougeait comme un inquiétant serpent, un crotale prêt à frapper...
Pour l'instant, elle n'avait pas vu Denya, mais ça ne saurait tardé : l’abri du divan n'était que sommaire et la suite avait visiblement était récemment aménagé pour justement éviter les surprises... Mais au moins, elle pourrait engager le combat selon ses propres conditions et peut-être même par surprise.


Récapitulatif combat:
   

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Lumière est faite Mar 9 Fév - 5:32
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       Tous les sens étaient utiles à un ninja, mais en l'occurence, plus que le reste, ma vue était en ce moment particulièrement sollicitée par un éclairage omniprésent qui semblait ne point être hasardeux et n'offrait pas de réelle cachette. Si tardivement, de tels feux pouvaient sembler étranges. Il faisait moins chaud qu'à Suna, mais plus chaud que la nuit précédente durant laquelle Nozomi et moi n'avions pas dormi au milieu de tant de flammes dansantes. Une ingénieuse disposition qui ne me laissait aucune cachette possible et dont le seul point faible avait été de me permettre de repérer les fils constituant le piège de la fenêtre. Je m'étais d'ailleurs attendue à épines placées au sol. Le système était peu couteux et plutôt malin dont il allait falloir m'inspirer un jour ou l'autre afin d'étoffer mes compétences. J'étais donc au bon endroit, tout me l'indiquait.

Le second désavantage d'un éclairage aussi important était que tout intrus n'avait pas à ouvrir les yeux plus qu'il n'était nécessaire pour repérer ce qui devait l'être. Hormis la pièce dans laquelle je me trouvais, je pouvais voir que dans une autre se trouvaient des objets que je ne connaissais que trop bien : des rouleaux. Je n'étais pas encore riche au point de m'en être acheté, mais aucun ninja ne pouvait les ignorer, car c'étaient eux qui contenaient souvent de grandes parts de savoir shinobi, les plus précieux enseignements étant ceux de techniques secrètes, comme par exemple la maitrise des ombres dont le clan Nara s'était fait la spécialité. Mais d'où, j'étais, je pus reconnaitre qu'il ne s'agissait de rien d'autre que de ces parchemins que je lorgnais, les rouleaux de stockage. Et rien d'étonnant, toutes ces richesses ne pouvaient avoir été emmenées qu'au moyen de ces objets ou de sceaux de fuinjutsu. Il semblait que le mystère quant au déroulement des vols n'était plus. Nyarth, le troisième larron, devait être entré par de discrets passages afin d'ouvrir des portes ou, peut-être, d'utiliser ces objets. Après tout, ce chat était doué de parole et le monde shinobi ne lui semblait pas inconnu, ce à quoi je pouvais ajouter que l'autre matou noir avait amplifié sa voix artificiellement, avait montré de nombreux yeux étranges et changé de forme, comme s'il avait utilisé des artifices propres aux ninjas. Il devait d'ailleurs dormir dans cette pièce au vue du panier confortablement aménagé. Lui ou son collègue noiraud.

Derrière moi, l'endroit où l'on devait prendre soin de son corps, se laver et nettoyer la sueur, les impuretés, se faire moins laid que l'on ne l'était, plus présentable. Et encore des parchemins plus loin, dans une autre pièce. Rien de bien surprenant, le nombre de visites était selon la maréchaussée locale considérable et il devait y avoir ici de quoi rendre riche quiconque allait revendre le butin de ces larcins. Mais soudain, mon observation prit fin. Je n'avais pas eu le temps de m'attarder sur les détails, car une voix s'était élevée et un magnifique vêtement avait volé. Musashi ! Furieuse, noir et blanc habillée, elle entra en scène après avoir maugréé contre son compagnon et le chat, arsenal à la ceinture. Des pas déterminés, un regard porté au loin, des bras dont les gestes étaient plus que maitrisés malgré sa colère, cette femme devait maitriser l'art des shurikens, du lancer de kunais, être une spécialiste des objets et la sacoche tendait à le prouver. Je préférais ne pas avoir à être certaine de ses compétences et l'attaquer par surprise, car elle ne m'avait surement pas aperçue. Ma cachette était mauvaise, rester ici était voué à l'échec, aussi me déplaçai-je discrètement pour me plaquer contre le mur de la porte par laquelle Musashi allait entrer.

J'entendais approcher cette femme à la chevelure magenta et avant qu'elle ne pût m'apercevoir, je lui bondis dessus en visant son cou. Je fis glisser mon bras autour de sa nuque et commençai à serrer, à l'étrangler en espérant que la surprise et ma vitesse la fissent tomber au sol. De ma main libre, je pris soin de bloquer la sienne, celle qui était à ma portée, espérant ainsi limiter ses mouvements et l'empêcher d'user de mudras. La faire s'évanouir par asphyxie, limiter ses gestes, le tout en silence. La faire taire.

Récapitulatif:

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Nozomi
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Re: Le binôme de Masara Dim 21 Fév - 1:05
Nozomi
Non seulement Kojirô ne s’était-il pas rendu compte que Nozomi avait réussi à installer un piège de fils rudimentaire derrière lui (satisfait qu’il était d’avoir esquivé ce qui semblait être une attaque directe), il avait même trébuché dedans, s’emmêlant complétement lorsqu’il avait tenté de parer la volée d’aiguilles qu’elle lui avait lancée juste après. Satisfaite, Nozomi put s’avancer vers lui, prête à en finir avec la menace qu’il représentait. Elle n’allait pas le tuer, bien sûr, mais juste s’assurer qu’il ne bouge plus pendant les quelques heures à venir. En général, un bon coup derrière la tête d’une personne immobilisée faisait l’affaire.

Avant d’être irrémédiablement piégé, Kojirô parvint toutefois à agiter ses doigts en effectuant des mudras qui le firent disparaitre en une nuée de pétales. C’était une satanée technique de substitution ! Il pouvait être n’importe où, peut-être dissimulé derrière un meuble, ou même derrière elle ! Les pétales, au lieu de s’éparpiller autour de son ancien (et faux) emplacement, se dirigèrent vers la marionnette pour la recouvrir et l’aveugler, la ralentir et simplement l’empêcher de poursuivre ce combat. Tout cela lui rappelait les techniques d’illusion, les fameux genjutsu, mais qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? Savoir qu’on était victime d’une illusion n’était pas suffisant pour s’en sortir. Et… cela semblait très réel, après tout. Une cacophonie de fonte renversée la tira de ses pensées et par la même occasion de l’emprise de cette illusion. Son regard s’était porté sur l’ancre réelle qu’étaient les casseroles renversées, et de là se reconstruisit toute la cuisine, puis son ennemi, toujours enchevêtré dans ses fils de métal.

Il n’était pas vaincu pour autant, car la momentanée désorientation de Nozomi lui avait laissé un peu plus de temps et il n’en avait pas besoin de plus pour lui cracher une onde contondante, une colonne d’eau qui l’enverrait au loin. Le premier réflexe de la marionnette pour l’arrêter aurait été de faire jaillir un mur de terre du sol, mais dans cette maison, qui pouvait affirmer que cela n’aurait pas une conséquence grave ? Hésitante, elle se prit le tir de plein fouet et en fut repoussée jusqu’à la porte de service par laquelle ils étaient tous les deux passés.

Dégoulinante, Nozomi se releva et vit que son piège n’était pas aussi efficace que ce qu’elle aurait voulu : il était clair que Kojirô allait s’échapper si elle ne faisait rien. D’un coup d’œil, elle remarqua que le cuisinier s’était mis à l’abri hors de la trajectoire reliant les deux belligérants. C’était rare, mais les conditions étaient réunies pour que la marionnette se déchaîne : la voie était dégagée entre elle et sa cible, qui bougeait relativement peu (et ne pouvait pas vraiment se cacher, même si on ignorait les fils métalliques, car le couloir n’offrait pas de couvert notable) et, surtout, il n’y avait pas d’allié qu’elle risquait de blesser. Faisant sauter deux petits parchemins de stockage de ses avant-bras, elle s’en saisit et les déroula d’un coup sec, faisant jaillir une véritable pluie de kunais en direction du voleur. Consciente de la dangerosité de l’attaque, Nozomi ne pensait pas que cela le tuerait. Il était même assez ingénieux pour éviter d’être trop blessé, et c’était tant mieux.

Une fois la vague passée, le pantin agita ses doigts pour contrôler ses projectiles, ainsi que ceux qu’il avait tirés plus tôt pour créer la toile de métal. La moitié des objets firent un retour en arrière, qui pour frapper Kojirô dans ses angles morts qui pour le capturer à nouveau. Avec ces deux techniques consécutives, elle était sûre de capturer le vil illusionniste d’eau. Enfin, pas tout à fait… après tout, il ne manquait clairement pas de ressources, et à chaque fois que Denya ou Nozomi avait cru l’attraper, il avait révélé un nouveau tour de passe-passe pour s’en sortir. Ses ressources commençaient à sérieusement faiblir, ses attaques demandant beaucoup de munitions et de chakra. Si le combat devait continuer encore longtemps, elle devrait peut-être battre en retraite et rejoindre Denya par un autre chemin.

Si beaucoup aimaient crier les noms de leurs techniques (ce qui permettait de canaliser l’énergie du corps et frapper plus fort) ou lancer des répliques cinglantes à leurs ennemis, Nozomi préférait combattre en silence. Ce n’était pas dans son genre d’en faire des caisses, mais on lui avait dit que c’était effrayant, en quelque sorte. Affronter un ennemi silencieux, c’était affronter une ombre, quelqu’un qui n’était peut-être pas là. Ceux qui ne la connaissaient pas pouvaient alors croire qu’elle était vraiment manipulée à distance, mais il n’en était rien : elle était juste introvertie, même en combat. Aussi, ce fut sans mot dire qu’elle s’avança vers son ennemi, prête à réagir en cas de nouvelle attaque surprise. Tout ce qui comptait, c’était que Kojirô reste ici, avec elle, afin que Denya ait la possibilité de s’infiltrer avec succès. Lui seul savait qu’elle arrivait pour sa comparse, et il était impensable qu’il la rejoigne et la prévienne.

Enfin, Nyarth était au courant aussi, bien sûr, mais son comportement étrange laissait supposer qu’il n’interviendrait plus directement dans les actions des Sunajin. Tout du moins, c’était ce que Nozomi espérait.

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Re: Le binôme de Masara Dim 28 Fév - 16:04
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Décidement cette chose s'avérait particulièrement tenace ! Et sur ses traces... Kojirô ne put réprimer complètement un frisson d'appréhension.
Avaient-ils été trop loin ? Avaient-ils été trop gourmands ? Le pacte passé avec ces bizarres créatures félines lui avait d'abord parut comme une idée géniale. Avec l'aide de ces souples matous aux multiples talents, une vie de luxe s'était offerte à eux en échange de quelques rapines...
Mais à trop user de créature d'un autre monde, voilà qu'il se faisait courser par un effroyable simulacre d'être humain aux intentions sans doute mortifères ! Qui sait quels pièges et armes secrètes recelait ce corps de bois ? Le voleur aux cheveux d'azur avait entendu moult rumeur inquiétante sur les manieurs de marionnettes de Suna.
D'ailleurs pourquoi n'y avait-il pas de manieur pour contrôler (arrêter) cette petite poupée bardée de lames ?

Kojirô n'était pas un grand combattant. Il baratinait, séduisait, mentait et trompait. Ce fut déjà un soulagement pour lui de voir que son genjutsu avait fonctionné contre la chose qui l'avait emberlificotée dans ses câbles métalliques quasiment invisibles.
Son illusion lui avait donné assez de temps pour se libérer et expédier un puissant jet d'eau pour écarter la menace... Mais visiblement, cela n'avait pas suffit à décourager la parodie d'être humain.
Le séducteur à la chevelure bleuté eut une moue déconfite qui se changea en grimace inquiète quand il réalisa que donner du champs à une créature qui se battait visiblement avec des projectiles comme Musashi...

"Oh, bon sang..." murmura dans un souffle de terreur le voleur, voyant soudainement une effroyable douche de projectile s'abattre sur lui.
Nulle par où se planquer, il était en plus pris à contre-pieds et ne put que vainement mettre ses bras en croix devant son beau visage pour éviter d'être énucléer ou pire, défigurer.
Il se fit donc littéralement haché menu par la pluie d'acier... Néanmoins, malgré ses air de dandy, Kojirô avait de la ressource : même cet assaut à outrance n'avait pas suffit à l'envoyer à terre.

Couvert de san, ses beaux habits lacérés et même des bouts de lames fichés dans les bras, le séducteur aux cheveux d'azur se redressa.
"Non, mais vraiment, c'est un comportement indigne d'un dame, même en bois et en métal !" pesta le bandit, tout en commençant à composer quelques mudra. Il ne lui restait plus beaucoup de chakra, mais il devait trouver un moyen de se débarrasser de ce pantin homicide et de fuir...
Cependant, Nozomi lui réservait une petite surprise : soudainement, les projectiles d'acier fichés au sol et au plafond s'animèrent dans un bel ensemble pour fondre de nouveau sur le malandrin à la chevelure bleutée.
"Quoi ? Non !"
De nouveau les lames de métal mordirent cruellement et douloureusement la chair du voleur prompt à la panique.
Avec le déclenchement de ce piège sournois, Kojirô paniqua et changea sa séquence de mudra pour une technique la plus simple possible.
"Ne m'approche pas, monstre ! Suiton : Mizu Shuriken !" glapit le séducteur fort peu virilement, expédiant promptement une volée de projectiles aqueux en direction de Nozomi. Il espérait aussi que leur tranchant vienne à bout des fils qu'il percevait qu'à grand peine.

Voyant le pathétique de sa contre-attaque, Kojirô se maudit : il avait paniqué.
Ce n'était pas avec un assaut aussi mou qu'il viendrait à bout de son étrange et inquiétante poursuivante. Et voilà qu'il n'avait quasiment plus de chakra, à la merci du pantin homicide de Suna !
"...Euh.... On pourrait peut-être discuter ? Je me rend ! La violence est rarement une bonne solution..." balbutia le séducteur, essayant (assez pitoyablement) de reprendre de sa superbe et d'afficher une mine à la fois calme et sûre de lui. Voire avenante, avec un petit sourire canaille. "J'imagine que vous êtes des chasseurs de prime... Non, plutôt des shinobi. Mon instinct me souffle de Suna, vu que, excusez mon jugement uniquement sur les apparences, mais vous ressemblez fort à une marionnette de ces étranges maniaq...euh... ingénieurs-ninjas, les Shiroquelquechose. De fait, vous êtes sans doute sous contrat. Quelqu'un vous paye. Et... vous savez un prix, cela peut-être surenchérit !"

Il était clair qu'il ne pourrait pas battre cette femme de bois bardée d'armes dissimulées. Qui sait ce qu'elle avait encore en réserve dans son arsenal.
Aussi Kojirô tenta une autre approche : celle de la diplomatie !
Le séducteur aux cheveux bleus était roué : il se doutait bien que la sunajin devait être consciente de sa supériorité martiale... Il était par ailleurs fort probable qu'elle soit incorruptible (était-elle seulement humaine). Les ninjas avaient une organisation bien trop militaire à son goût et avaient tendance à suivre les ordres sans réfléchir.
Mais le voleur voulait juste entamer le dialogue, semer quelques graines. Si la marionnette humanoïde ne se laissait pas tenter par l'or, il avait d'autres propositions et mensonges en réserve...
Blâmer Nyarth et ses semblables, par exemple. Ô, il se voyait déjà tellement se dépeindre comme l'otage de ces yokai malfaisants qui les avaient forcés lui et Musashi à commettre ces horribles forfaites ! Kojirô se maudit d'avoir bêtement user d'autant de chakra dans ce combat perdu d'avance... Il ne lui restait qu'un dernier va-tout à utiliser... Il allait falloir attendre le bon moment et prier que les astres s'alignent.


Pendant ce temps, Denya s'était infiltrée avec maestria dans la suite luxueuses qui servaient visiblement de repaire aux voleurs.
Là, elle avait pu observer et surprendre la cheffe des voleurs en train de se préparer pour la guerre.
Rompue à la filature, la policière de Suna se glissa sans un bruit derrière un meuble pour tendre une embuscade à la cambrioleuse aux longs cheveux rose tirant sur le magenta. Se cacher plus longtemps dans une pièce aussi éclairée aurait été de toute façon une gageure : il fallait donc frapper vite et fort !
A peine Musashi sortait de sa chambre d'un pas colérique que la sunajin bondit, tentant d'étrangler la voleuse.

Mushashi eut un hoquet de surprise, totalement pris au dépourvue quand elle sentit les bras de bois de la policière lui enserrait brutalement la gorge.
Mais la cambrioleuse avait des réflexes de crotale, se déchant subtilement et bandant des muscles impressionnant malgré sa fine carrure pour empêcher un coup mortel ou trop dangereux. L'étranglement se changea vite en lutte. Brutalement, la monte-en-l'air balança un coup de coude vicieux dans l'estomac de Denya, espérant la forcer à la libérer.
Denya sentit soudain les muscles fins mais puissant comme des câbles d'acier de Musashi se tendre. La voleuse avait au moins une puissance égale à la sienne !
Grognant, Musashi propulsa un puissant coup d'épaule contre son assaillante, pour l'envoyer valdinguer si possible contre un mur ou un meuble et la forcer à lâcher prise.

L'assaut en tout cas permis à la cambrioleuse shinobi de joindre ses mains un bref instant pour composer quelques mudra. D'un souffle, elle propulsa un nuage purpurin aux allures méphitiques en direction de Denya. Ses yeux de saphir froid luisaient de colère et de malévolence, outrée par cet assaut nocturne impromptu.
Visiblement, l’asphyxie était un jeu qui pouvait se jouer à plusieurs !
Musashi ne ferait pas de cadeau à sa mystérieuse assaillante. Visiblement Kojirô étaient tombés sur un os. Un très gros os, vu la force et les bras étranges de son opposante. Du genre shinobi.

Quelle bande d'incapables ! Bon, elle allait encore devoir nettoyer après ses associés... Un mince sourire illumina pourtant son visage splendide mais dédaigneux. Parfait, en un sens... Cela lui permettrait de ventiler un peu sa frustration envers l'autre séducteur à la manque et ce Chat orgueilleux et cupide ! En éliminant cette probable kunoichi, cela cimenterait son statut de leader.
Et qui sait, elle pourrait peut-être même en faire une suspecte des vols... Cela ferait une amusante diversion pour quitter la ville.


Récapitulatif combat:
   

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Sahara Denya
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Aïe ! Mar 7 Sep - 22:10
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Aïe !


       Mettre hors course son adversaire d'un coup, d'un seul ! Une idée issue du karaté et que tout ninja rêvait d'appliquer au mieux dans chacun de ses combats. Un affrontement devait même ne pas en être un, tout ne devait se dérouler qu'en une fraction de secondes. Pour cela, les ninjas aimaient se servir d'armes comme les kunais ou les tantos afin de ne pas engager une lutte réelle. Un seul assaut, vif, définitif, telle était l'attaque idéale.

Surprise ! J'avais bondi, enserré mon bras autour de son cou, bloquant une de ses mains, bloquant ses mouvements, bloquant ses respirations ! Un assault bref et précis dont elle n'allait se tirer aisément ! Mais alors que je me concentrais pour serrer fort, mon corps fut balancé à gauche, puis à droite ! Et je sentis sous bon bras une gorge se contracter. Secouée, j'étais comme en train de tenter me maitriser un cheval sauvage refusant un nouveau maitre, peinant à bloquer l'une de ses mains, devant m'accrocher de toutes mes forces, mais je ne lâchais rien malgré la puissance de celle qui s'agitait ; mais elle respirait, sa réaction et son renforcement musculaire soudain l'avaient sauvée de mon étreinte et je tentai de la renforcer lorsque mes abdominaux ressentirent un coup violent et pointu porté par un coude. Musashi venait de frapper avec vigueur et me fit cracher de l'air sous la douleur tandis que mon corps était toujours balancé ; je ne lâchai rien malgré mon envie de poser mes mains sur mon ventre ! Cette femme devait être mise hors d'état de nuire ! J'eusse du lâcher, car mon adversaire me projetta contre un mur de tout son corps avec une violence inouïe qui me fit lâcher prise et tituber devant l'assaut puissant de la voleuse après lequel je fus aveuglée.

Devant moi, la fumée. Autour de moi, la fumée. Cette épais nuage vint piquer mes yeux et pénétra mes narines et ma bouche, par laquelle je toussais encore et vint plus loin que ma gorge : je l'absorbai. Il me fit sursauter et l'envie de vomir fut forte mais je me retins. Sur la langue, comme une substance épaisse s'était posée et un gout désagréable me titillait le palais. Je toussai encore et violemment, posant ma main droite sur l'angle du mur, penchée en avant, mais me repris, me redressai malgré l'odeur, malgré cette sensation dégueulasse à l'intérieur de moi.

Les stratèges le savaient, un plan n'était qu'un plan et malgré toutes les ruses et tactiques imaginées, un imprévu pouvait survenir. La météo, un mouvement allié, un unique soldat renversant la balance, ou simplement une erreur de calcul. Mais l'adversaire, tout comme nous, pouvait faire preuve d'une grande détermination et dans ce genre de cas, lorsque toute la prévision tombait à l'eau, il ne tenait plus qu'à l'assaillant d'intelligemment improviser.

La brume empoisonnée était une attaque redoutable, mais elle pouvait se retourner contre son utilisateur en fournissant à la cible une zone restreinte mais suffisante pour préparer une contrattaque à l'abri des regards. Et en effet, le coup de pied circulaire que j'estimais décrire un mouvement téléphoné écarta légèrement le nuage pour aller frapper Musashi, tandis que mon autre jambe assena un coup plus bas. Une attaque basique et prévisible, mais redoutable à mon sens lorsqu'elle était imprévisible. Mes pieds atterrirent et sans attendre, je préparai un nouveau coup, balançant mon pied droit en arrière et en me penchant, délivrant un coup de poing avant de poursuivre en produisant un vent violent à l'intérieur, espérant projeter la voleuse au plafond.

C'était la bourrasque de sable !
Récapitulatif:

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Re: Le binôme de Masara Sam 11 Sep - 20:51
Nozomi
À présent capturé, Kojiro aurait pu s’avouer vaincu ou faire semblant d’avoir perdu conscience, mais il n’en fit rien. Alors que Nozomi s’approchait de lui, il tira une volée de projectiles d’eau. Ceux-ci heurtèrent la marionnette, mais elle les comprit plus qu’elle ne les subit : ils étaient la preuve à la fois qu’il ne se rendrait pas et qu’il était encore assez libre de ses mouvements. Elle s’approcha donc de lui, malgré la menace d’une attaque supplémentaire, et bien décidée à contrer tout nouvel assaut. À la place, elle fut surprise par une proposition de négociations. Dire que Kojiro n’était plus lui-même à ce moment ne faisait aucun sens. En effet, le manipulateur qu’il était n’avait pas cessé de changer de comportement en fonction de s’il se pensait en situation d’avantage ou non, de qui lui faisait face et selon l’environnement dans lequel il se trouvait. Tenter des négociations en plein combat était la marque des magnanimes ou des perdants. Les roublards que chassaient les Sunajin n’avaient pas fait preuve d’une gentillesse notable, et la situation faisait bien plus penser à la deuxième possibilité. Ainsi, il était temps d’en finir.

Toujours sans un mot, Nozomi fit quelques pas pour se glisser à portée de son adversaire. Elle s’était décidée à le capturer vivant si possible, et l’opportunité se présentait. Seul un débutant l’aurait laissé là, alors qu’il venait de montrer qu’il pouvait encore utiliser des techniques. Pour compléter son piège de fils métalliques, il lui faudrait un dernier outil très important : un coup sur l’arrière du crâne. La localisation exacte à frapper pour assommer un homme adulte était inconnue de la marionnette, qui savait globalement où le coup avait de bonnes chances d’être efficace. Ses mains de bois, cependant, provoquaient un impact plus important que celles dont les os étaient couverts d’une chair molle. Elle espérait donc que ses efforts suffiraient à mettre fin aux paroles de Kojiro, qu’elle n’écoutait plus depuis un moment.

Après l’avoir cogné, elle attendit un instant afin de lui laisser le temps de se trahir au cas où il avait enfin décidé de feindre l’inconscience. Après vingt secondes, elle approcha une aiguille de son visage et lui gratta légèrement la joue. Elle ajouta ensuite, comme si elle se parlait à elle-même :

« Avec cette dose, il devrait mourir dans son sommeil. Il a plus de chance que sa comparse… »

Espérant que son bluff était assez parlant, elle s’en retourna vers les cuisines. Une fois à cinq mètres de lui, elle se retourna silencieusement, pour l’observer encore quelques secondes. Dès qu’elle fut convaincue qu’il avait bel et bien perdu connaissance, elle se s’affaira à retrouver le cuisinier qui avait été complice des voleurs. Celui-ci pouvait encore s’avérer utile, à condition de lui faire miroiter une récompense convenable.

« Vous. Venez par ici. »

Elle s’adressa à lui d’un ton autoritaire qu’elle copiait sur celui des juunin de Suna. Clairement mal à l’aise, l’homme jeta un regard en direction de la toile empêchant Kojiro de retomber au sol.

« Est-ce qu’il est…
-Il est un criminel recherché par les autorités de Suna. Tout comme sa comparse. Je vous ordonne de surveiller son corps pendant ma courte absence. S’il n’est pas ici quand je reviens, vous aurez de graves ennuis. En revanche, s’il se trouve que vous avez empêché quiconque d’approcher, je pense que je saurai convaincre ma collègue de l’aide précieuse que vous nous avez apportée, ce qui pourrait fort bien compenser votre implication « mineure » dans les actes criminels sur lesquels nous sommes venues enquêter. »

Elle avait changé de ton sur le terme « mineure » comme pour lui faire comprendre que sa situation était effectivement perdue s’il ne l’aidait pas. Elle avait cependant envie de l’aider, car il avait réussi à la sortir de l’illusion dont elle avait été victime, même si involontairement. Denya n’allait probablement pas accepter de fermer les yeux sur l’implication du cuisinier, mais il était possible qu’elle serait en faveur d’une peine légère, probablement une amende, si Nozomi lui contait sa participation dans ce combat sous un jour heureux.

Une fois assurée qu’il ait compris ce qu’elle attendait de lui, Nozomi se mit en route vers les escaliers. Elle fit attention à contourner Kojiro sans faire vibrer les fils qui le maintenaient enfermé et accéda au couloir derrière lui. Alors qu’elle progressait vers l’étage, ses sens en alerte tant pour éviter un piège ou une embuscade que pour repérer des indications sur le lieu d’un éventuel combat entre Denya et leur dernière ennemie, elle repassait son inventaire en revue. Ses réserves étaient plus basses qu’elle ne l’aurait souhaité, mais c’était loin de l’empêcher d’aller aider sa camarade.

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Re: Le binôme de Masara Mer 29 Sep - 19:50
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Kojirô n'était pas le plus grand combattant du monde et il en était bien conscient. Plus soucieux de sa vie et de son beau visage que de son honneur, il n'hésita pas un instant à se rendre à Nozomi. Surtout quand le pantin de bois vivant encaissa (en apparence) sans broncher ses assauts paniqués.
"Outch ! Pas la tête ! Pas le visage ! J'ai dit que je me rendais ! On peut négocier !" balbutia le séducteur aux cheveux d'azur alors que la marionnette autonome tenta de l'estourbir.
Bien que n'étant pas extrêmement puissant, Kojirô restait une sorte de ninja... Et il avait la tête dure !
Mais en insistant lourdement, Nozomi fini par l'envoyer à terre. De ce qu'elle voyait, il ne semblait pas simuler et ne réagit pas vraiment à part par gémissement à son "empoisonnement"... Et il allait avoir de sacrées bosses ou même une commotion à son réveil.
Mais ce n'était pas vraiment le problème de la sunajin...

Nozomi confia son "captif" assommé au cuisinier qui cherchait toujours à se faire oublier. Il ne put que glapir un assentiment accompagné de rapide hochement de tête paniqué.
Bien : la peur se chargerait de le faire obéir au moins pour un temps... Mais il ne fallait pas non plus oublié que ce cuistot avait plus ou moins été de connivence avec le séducteur aux cheveux bleus. C'était un homme vaguement corrompu et si les ninja de Suna s'attardaient trop longtemps et que Kojirô se réveillait, il pourrait fort bien convaincre de nouveau le marmiton de l'aider à se carapater contre espèces sonnantes et trébuchantes ou pas la menace d'art shinobi.
La poupée de bois vivante s'élança vers les étages à la recherche de Denya. Elle avait une vague idée d'où était logée l'autre voleuse dans sa suite princière...
Mais de toute façon, des bruits de lutte animée ne tardèrent pas à mettre Nozomi sur la piste de sa collège enquêtrice.

Denya avait tenté de ceinturé (voire d'étrangler) par surprise la cheffe du duo (trio si on comptait l'étrange chat parlant) de voleur. Cependant, la policière aux bras de pantin avait un brin sous-estimé son adversaire, qui se révéla d'une vivacité et d'une force peu commune.
Nul doute qu'elle avait affaire là à une kunoichi !
Cependant, son Taijutsu, bien qu'efficace, restait plutôt basique et ne reflétait pas tout l'art d'une spécialiste du corps à corps comme Denya.

Musashi avait réussit à se défaire de la poigne de la justice de Suna et elle contre-attaqua en soufflant un sinistre nuage empoisonnée sur son adversaire.
Une tactique veule mais efficace, bien que risquée. Car Denya n'était pas le tout venant et malgré l'apprêté du poison et la douleur, il en fallait bien plus pour l'abattre !
De plus, dans un endroit aussi confiné cette luxueuse chambre d’hôtel, la brume méphitique masquait un instant la vue de la voleuse comme celle de la policière...

L'enquêtrice de Suna avait déjà capturé moult brigands qui croyait s'échapper en usant de bombes fumigènes et autre écrans de fumées. Tourbillonnant sur elle-même, elle se rua à l'assaut après avoir écarté certaines des volutes de gaz empoisonné et localisé son adversaire.
Musashi fut surpris par l'assaut et, chose étonnante pour une kunoichi qui avait montré une telle vivacité, ne s'était pas trop écartée. Le coup de pied surpris douloureusement la voleuse qui grogna sous l'impact, mais plus de mécontentement que de douleur.
"Tsss ! Quel manque de savoir vivre... Vous venez de Suna ou quoi ?" pesta la voleuse, qui avait identifié son opposante aux bras de bois comme une kunoichi. Sa pique n'était cependant qu'un coup au hasard.

Musashi avait beau être plus spécialisée dans le combat à distance, elle disposait de sales surprises pour ceux qui se ruaient sur elle sans précaution pour la tabasser au corps à corps.
A peine Denya l'eut-elle frappée qu'elle se dressa comme un serpent furieux et cracha sur la policière trois petit senbon avec une vitesse et une précision redoutable.
"Fukumi Hari ! J'ignore qui tu es la brute, mais tu fais honte à ce beau kimono ! Un peu d'élégance dans le meurtre, que diable ! Je vais devoir te faire la leçon..."
En échange de son sermon, la sunajin lui rendit la politesse à coups de poing surpuissant, avant de l'envoyer en l'air d'un terrible coup de pied tournoyant. Musashi, éjectée, heurta un lustre malgré la belle hauteur de plafond de la suite princière. Parfois, il ne fallait pas trop gloser en combat...
Cependant la voleuse aux long cheveux pourpres fit encore preuve de son étonnante célérité, profitant de la projection hors du corps à corps pour composer hâtivement quelques mudra en plein vol.
"Hitei Musho !" siffla la kunoichi d'un ton vénéneux, avant de souffler une volée de minuscules dards effroyablement effilés vers le visage de Denya.

Nozomi localisa sans mal l'une des portes menant vers la suite servant de QG aux voleurs. Elle n'était pas verrouillée et la marionnette humaine pouvait se couler dans la pièce où flottait quelques brumes d'aspect inquiétant mais heureusement en train de disparaître.
Les deux kunoichi s'avéraient plongées dans un duel impitoyable, ce qui détournaient leur attention du petit pantin autonome et lui offrait l'avantage de la surprise.
Néanmoins, juste avant de pénétrer dans la chambre cossue, Nozomi nota dans le couloir, à l'ombre d'une grosse plante décorative, deux yeux brillant. Des yeux d'un félin félon. Nyarth s'y trouvait embusqué, moustaches frémissantes et oreilles tendue vers les bruits du combat. Il n'avait pas encore remarqué la sunajin de bois.
L'étrange chat parlant se préparait-il à porter secours à sa maîtresse ? A la trahir au profil des sunajin ? Allait-il se mêler du combat au pire moment ou juste attendre qu'un vainqueur se décide pour le rejoindre ?


Récapitulatif combat:
   

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Les aiguilles


       Et la voilà qui volait, la voleuse, qui était propulsée dans les airs, la cambrioleuse, avec ses grands airs et ses belles paroles ! Elle avait osé parler d'un manque de savoir-vivre, elle qui avait subtilisé leurs biens à des personnes de divers horizons à l'aide d'un complice. Elle n'avait apparemment pas la même idée du savoir-vivre que moi, mais je n'avais aucunement l'intention de répondre, elle eût surement saisi l'opportunité de me déstabiliser par les mots.

Je posai au sol la jambe que je venais d'utiliser pour envoyer valser mon adversaire et retirai de mon bras des aiguilles de métal dont je m'étais protégée et qui m'avaient fait froncer les sourcils et souffler du nez. Ça piquait, j'en avais vu d'autres, mais ça piquait. Toutefois, j'eus l'occasion de comprendre ce que Musashi voulait dire par "savoir-vivre", elle parlait de raffinement, de manière, d'un certain panache et oui, cela me manquait, mais je n'avais jamais vu cela comme un défaut car ne voulant pas faire de mes missions des oeuvres d'art. Enquêter, m'infiltrer, combattre, tout cela me plaisait amplement sans avoir besoin de rajouter de tels artifices, même si ceux-ci étaient amusants. Mais à peine les senbons retirés et tombés au sol que la voleuse poursuivit. L'image de son visage disparut derrière une multitude d'ombres très fines, de fines aiguilles, plus fines encore que des senbons. Mais pour les cracher, Musashi avait du effectuer des mudras et par sa précédente technique de shurikenjutsu, je devinai au mouvement de ses lèvres qu'elle s'apprêtait à nouveau à me cracher quelque chose dessus, aussi avais-je anticipé et déjà entamé les mudras d'une technique basique connue de tous les ninjas, mais pourtant si pratique. Et en lieu et place de Denya, ce furent des coussins, ceux du divan, que transpercèrent les projectiles et qui retombèrent au sol dans un "pouf" de peu de poussière. Quant à moi, j'avais profité du Kawarimi pour me retrouver au plafond. Je glissai mon bras derrière le cou de Musashi pour enserrer le gorge sous mon coude et le bloquai de l'autre bras pour tenter une nouvelle strangulation par l'arrière. Pour éviter de chuter au sol, j'accrochai mon chakra au plafond, frappant du pied pour bien insérer mon chakra dans le matériau. Par chance, mon adversaire allait peut-être tomber et sol et ma strangulation allait se transformer en pendaison.

Je me permis tout de même une petite réplique :


Je préfère la strangulation par derrière. Dommage pour toi, c'est très efficace.



Récapitulatif:

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Re: Le binôme de Masara Jeu 16 Déc - 18:24
Nozomi
Le combat opposant Denya à leur dernière adversaire était assez bruyant pour guider Nozomi jusqu’à lui. En arrivant à l’étage, elle remarqua que les portes des chambres étaient fermées, et qu’il n’y avait aucun son provenant de là-bas non plus. Les clients avaient-ils peur d’être pris entre deux feus en sortant dans le couloir ? Ou craignaient-ils de servir d’otage improvisé si le méchant (qui que ce fut) ne leur mette la main dessus ? Ou… dormaient-ils simplement ? Dans tous les cas, c’était mieux ainsi, car moins il y avait de monde moins il y aurait de dégâts collatéraux potentiels.

En approchant de la porte de la chambre de bataille, Nozomi remarqua Nyarth, le fiélon félin. Il était positionné au ras du sol, discret et observateur. Il devait suivre le duel avec attention, car ses oreilles et ses yeux étaient unanimement tournés vers les belligérantes et la marionnette ne pensait pas avoir été repérée pour l’instant.

Que faire ? Denya se battait et avait besoin de tout le soutien que Nozomi pouvait lui apporter. Mais Nyarth était à l’affut, et il risquait d’intervenir pour aider son alliée. S’il se lançait en premier, il serait possible d’agir derrière lui pour contrer ses plans, mais cela signifiait aussi qu’il pouvait contrecarrer l’aide de Nozomi en attendant. D’un autre côté… n’avait-il pas tenté de faire comprendre qu’il n’était pas un allié de confiance pour ces voleurs ? Cela signifiait simplement qu’il ne valait pas compter sur un quelconque comportement de sa part (dans un sens comme dans l’autre), mais… se jetterait-il dans un combat défavorable s’il n’était pas sûr de faire pencher la balance en sa faveur ? Et surtout : était-il si dangereux que ça ? De mémoire, Nozomi n’arrivait pas à se souvenir d’une confrontation ou Nyarth s’était révelé vraiment dangereux. Un obstacle à leur enquête, un soutien pour ses « alliés », tout cela oui, mais un ennemi puissant ? Tout compte fait, attendre était la mauvaise solution : Nozomi irait aider Denya.

Elle s’approcha un peu plus de la porte et vit ce qu’il se passait à l’intérieur : sa collègue venait d’esquiver un tir de projectiles grâce à une rapide technique de substitution. Les gestes qui suivirent étaient rapides et potentiellement fatals : les bras de bois de la kunoichi saisirent l’ennemi par la nuque et l’approchèrent du plafond, ce qui pouvait faire très mal. N’attendant pas plus longtemps, Nozomi réévalua la situation et jugea que, le combat semblant en faveur de son alliée, elle allait finalement saisir cette possible dernière occasion pour capturer Nyarth.

Elle se saisit d’un parchemin explosif et s’élança en direction de sa cible. Au moment où elle passa à côté de l’ouverture de la porte, elle y plaqua le parchemin afin de piéger la sortie et aider Denya à retenir leur ennemie dans le cas où celle-ci parviendrait à se sortir de là. Elle ne ralentit pas et sauta sur Nyarth pour tenter de l’attraper. Bien consciente de ne pas être aussi discrète qu’un véritable chat, elle se prépara à devoir le rouer de coups ou le poursuivre sur une petite distance.

Dans le pire des cas, elle aurait fait fuir cet ennemi et Denya et elle pourraient finir la capture des deux humains impliqués, ce qui était déjà bien. Et au mieux… elle le retiendrait. Était-ce vraiment le mieux ? Nozomi était un peu blessée mais surtout fatiguée après les récents affrontements et n’était pas certaine que son ennemi félin avait bien révélé tout ce dont il était capable. Et elle allait devoir faire attention au combat à l’intérieur, car si la voleuse tentait de fuir par la porte, elle devrait faire exploser son parchemin au bon moment pour la surprendre et stopper sa retraite.

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Re: Le binôme de Masara Lun 20 Déc - 14:00
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La brutalité policière de Denya décida Musashi à passer aux choses sérieuses : il était désormais clair que son adversaire n'était pas quelque banal chasseur de prime, mais bienune kunoichi. Une douée en plus.
Comme à leur habitude, Nyarth et Kojîro avaient été d'une parfaite inutilité et avaient même dû se débrouiller pour conduire une ninja jusqu'à leur repaire...
Splendidement agacée, la voleuse aux cheveux pourpre expédia une volée de senbon sur l'intruse avec une précision et une vélocité terrifiante, trahissant des années d'expérience.
Néanmoins, elle fut relativement déçue : la sunajin s'avéra d'une résilience surprenante face à cet assaut à outrance. Sans doute avait-elle été trop timorée, dans l'espoir de restait discrète.

Musashi voulue donc passer à la vitesse supérieure, usant d'une de ses techniques secrète particulièrement vicieuse alors que la policière de Suna la repoussait. Elle lui souffla une pluie de minuscules projectiles effroyablement tranchant, mais surtout, empoisonnés.
L'instinct d'enquêtrice de Denya parla et la kunoichi du désert disparu dans une nuage de fumée, évitant les dards irritants.
Musashi laissa échapper un grognement d'agacement, cherchant déjà son adversaire des yeux. Après leur bref échange de politesse musclée, nul doute que cette dernière était une spécialiste du corps à corps et aller-chercher à se rapprocher, justement pour empêcher la voleuse de profiter de ses propres talents de combattante à distance.

Mais si Musashi avait vu juste en théorie, elle ne fut pas assez prompte, ni imaginative pour empêcher une Denya suspendue au plafond de la stranguler par surprise !
"L-Lâche-moi....C-catin..." balbutia la voleuse aux cheveux pourpre, la gorge à moitié broyée par la poigne des bras de bois de la policière de Suna.
Cette supplique n'était qu'un demi-mensonge. Musashi savait qu'elle était en mauvaise posture mais tout n'était pas perdu : la kunoichi aux bras de pantin n'avait pas une force suffisante pour la paralyser totalement ou la faire succomber aussitôt à l'évanouissement. Il lui restait donc quelques atouts.

Avant que la sunajin ne la soulève, la grande Musashi donna un impérieux coup de talon amplifie par son chakra dans le sol, fracassant une partie du plancher déjà jonché des débris du lustre.
Répondant à l'onde de chakra, les lambeaux de bois et verre se mirent à flotter et tournoyer, avant de fondre sur Denya.
Musashi savait qu'elle subirait elle aussi la nuée de projectile hétéroclite, mais la voleuse espérait qu'ils déconcentraient surtout l'étrangleuse.
Aussitôt, elle cessa de se débattre, ses mains gagnant ses poches pour appliquer promptement un de ses poisons sur un senbon qu'elle expédia aussi vers le pied de Denya au dessus d'elle.
Voilà qui devrait obliger cette brute à la lâcher !

Dans le couloir, Nozomi observait Nyarth. Difficile de lire les intentions du félin, surtout pour une marionnette vivante... Allait-il se porter au secours de sa maîtresse maintenant que Denya semblait avoir pris le dessus ? Ou bien au contraire la trahir et se ranger au coté des ninja de Suna, plus puissant ? Les animaux avaient tendance à suivre la loi du plus fort, mais cette créature n'obéissait à aucune norme connue de la kunoichi de bois.
Elle décida donc de ne pas prendre de risque et de neutraliser le matou parlant, après avoir piéger la porte de la suite afin de contrarier une éventuelle fuite de la dernière cambrioleuse.

L'assaut pris par surprise le fieffé félin, concentré sur le combat de sa maîtresse. S'il avait envisagé de ne pas s'en mêler et d'attendre qu'un vainqueur clair se dessine pour le rejoindre, l'attaque de Nozomi changea ses plans.
Si la sunajin de bois bénéficiait de l'effet de surprise, Nyarth s'avéra plus coriace et agile que prévue. Outre son physique demi-humain, il s'avéra aussi agile et puissant que le pantin autonome.
De plus, il s'avéra que la créature était un spécialiste du combat au corps à corps. Nozomi aurait pu s'en douter, vu que le chat parlant avait déjà échangé quelques coups avec quelqu'un d'aussi douée dans le domaine que Denya.

Nyarth se débattit et se hérissa et feula d'une manière particulièrement inquiétante, à la limite du rugissement. Même Denya et Musashi purent l'entendre, ainsi que peut-être même certain client ou le personnel de l'auberge.
Le fauve furieux contre-attaqua par une pluie de griffes et de crocs renforcés par le chakra pour à labourer même le bois de la marionnette vivante. Visiblement, le temps de plans vicieux, des négociations ou de la subtilité était terminé.



Récapitulatif combat:
   

Feat.
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Nozomi &


Sahara Denya
Encore des aiguilles


       J'étais à me contrôler, m'activant à calmer mon souffle afin qu'il fût normal, accrochée que j'étais au plafond par les pieds après une action brève mais productive, car je tenais à présent la dernière laronne à la gorge et n'avais nullement l'intention de la lâcher. Alors que je la sentais s'agiter et tenter de défaire mon emprise, je serrai un peu plus l'étreinte du mieux que je pouvais, car la voleuse m'égalait et nulle d'entre nous n'était capable de l'emporter sur l'autre en terme de force pure, je sentais bien l'énergie de mon adversaire dont l'agressivité verbale ne fut pas la hauteur du craquement qui suivit.

Appliquée à essayer d'étouffer ma cible, à serrer et à garder prisonnière la voleuse qui ne pouvait que m'insulter en retour, je lui répondis en tentant de la lever du sol, mais sa chiante vigueur ne me le permit pas et mes efforts se voyaient contrés par l'énergie dont elle faisait preuve pour préserver sa vie. Mais je savais bien que si je ne parvenais pas à la vaincre, j'allais devenir non plus la chasseuse mais la proie de ses lames ou d'autres armes qu'elle avait éventuellement en réserve. Et dans ma lutte, j'entendis soudain craquer le sol violemment et avant d'identifier ce qui m'arrivait dessus, je fermai les paupières afin de protéger mes yeux. Bien m'en prit car échardes et petits morceaux de parquet vinrent se ficher dans ma peau, dans mes bras comme dans son corps à elle, une mitraille fine mais suffisamment gênante pour me déconcentrer et me faire perdre de la puissance dans mon emprise. Une entreprise maline car je faiblis en effet en recevant dans les paupières des éclats de verre. Musashi arrêta alors de se démener mais une écharde en plein front me fit véritablement lâcher ma prise. La criminelle tomba au sol et j'eus tout juste le temps de voir son bras esquisser un rapide mouvement digne des manieurs de shurikens tels que Nozomi, groupe auquel elle appartenait à n'en plus douter. Pas le temps de réfléchir, je levai ma jambe pour esquiver le projectile lancé que je vis filer et qui ne semblait pas bien gros. Mais Musashi était là, sous moi, sous mes yeux, à portée de poings, trop proche pour que je me permisse de sciemment me perdre en pensée.

Mais l'on feula. Là-bas, quelque part ! Comment ? Y avait-il un troisième félin ? Merde ! Ou Nyarth ? Mais n'était-il pas en retrait ? Et merde, pas le temps de laisser choir cette goutte de frayeur et de sueur. De ma jambe levée, je frappai le plafond pour violemment me projeter au sol, fonçant sur elle, aiguillée dans les côtes.  J'agitai ensuite mes bras, frappant devant moi frénétiquement, enchainant les coups de poing, ignorant la légère douleur causée par cette aiguille et dont le poison combattait en ce moment mes anti-corps.

J'allais devoir me dépêcher si un matou voulait entrer dans la danse et tout compliquer.

Récapitulatif:

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Re: Le binôme de Masara Mar 15 Fév - 15:21
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Sauf erreur stratégique (et informationnelle) majeure, l’affrontement qui était en train de se dérouler était bel et bien le dernier de cette affaire. Après l’enquête et la traque, le combat. Moins de dix secondes auparavant, Nozomi aurait juré que tout allait se terminer très vite, mais en réalité, ce n’était pas si simple. Pour commencer, le gros chat sur qui elle avait bondi résistait. Alors qu’elle pensait pouvoir l’enserrer dans ses bras et l’immobiliser (qu’elle avait été optimiste !), il ne s’était évidemment pas laissé faire. Ses pattes lacéraient en tous sens, mais c’était surtout sa mâchoire qui était la plus redoutable. Contrairement à un chat « normal », il ne se retenait pas lorsqu’il se rendait compte qu’il mordait du bois dur, et faisait donc mal à son ennemi.

Toutes ces piqures de crocs rappelaient à Nozomi d’anciens souvenirs, de l’époque où elle n’était que le jouet d’un cruel marionnettiste qui se croyait révolutionnaire. Ressentir la douleur lui était possible, et c’était là quelque chose dont il avait espéré mesurer l’étendue. Les nombreuses journées de tortures étranges lui revenaient parfois en mauvais rêve, mais là, en mission, en combat, elle ne pouvait se laisser distraire, surtout pas si la vie de sa collègue était en jeu.

Endurant la douleur des attaques de Nyarth, Nozomi fit de son mieux pour l’agripper fermement. En tant que chat, il pourrait encore se battre, chacun de ses membres se terminant par des griffes dangereuses, mais pour elle qui avait fini par utiliser presque tout son arsenal, il n’y avait plus beaucoup de solutions. Elle maintint son emprise sur le chat, plaça son visage bien face à lui et cracha un immonde nuage de poison. Tant qu’ils seraient dans ces relents, ils seraient intoxiqués, mais Nozomi pouvait compter sur sa constitution de pantin pour soutenir les effets de ce gaz un peu plus longtemps que son adversaire.

L’autre effet de son nuage de poison était que tout ce bout de couloir semblait bloqué par un mur opaque. Si un ennemi voulait porter secours à Nyarth, il ne saurait où le chercher exactement. Était-il seulement dans le nuage ? Ils le sauraient s’il se mettait à appeler à l’aide, mais faire ainsi lui ferait inspirer plus de poison encore.

Il ne restait plus qu’à espérer que Denya parvienne à gagner son duel.

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Re: Le binôme de Masara Dim 27 Fév - 13:56
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Bien que Denya tente de maintenir le plus longtemps possible son étranglement de la voleuse, c'était sans compter sur l'agilité et les ressources de Musashi, bien décidé à lui donner du fil à retordre.
La kunoichi aux cheveux pourpres finie par se libérer de l'étreinte des bras de bois, manquant de peu d'empoisonner la sunajin décidément d'une rapidité surprenante.
Toussant et crachant de manière fort inélégante pour une dame, elle darda des yeux furieux sur la policière du désert tout en cherchant à prendre du champs.

Denya n'était pas née de la dernière plus et avait bien remarqué l'usage de nombreux projectile de la part de la cambrioleuse amatrice de félin : elle devait être une spécialiste du combat à distance. Aussi, il lui fallait la maintenir au corps à corps le plus longtemps possible.
D'un bond magistral, elle bondit sur sa cible pour la percuter violemment. Encore ébranlé par la prise d'étranglement et peinant à reprendre son souffle, même la vive Musashi ne pu échapper à l'impact brutal qui lui fit grincer des dents.
La voleuse commençait à être sérieusement blessée et ses yeux cherchait déjà une porte de sortie : cette furie aux bras de bois était vraiment trop dangereuse !

La kunoichi du désert enchaîna aussitôt par une pluie de coups furieux et déterminés, mais cette fois la cambrioleuse était prête. Souple comme un roseau dans le vent, elle dansa littéralement entre les coups de poing de Denya.
Des feulements et des buits de combats lui apprirent qu'au moins l'un de ses alliés était proche.
"Nyarth ! Viens immédiatement m'aider, fainéant ! Et où est ce fichu Kojirô ?!" s'écria d'un ton autoritaire et plein de colère la voleuse, visiblement peu ravis de devoir se coltiner un policière-ninja en combat.
Elle était trop occupée à esquiver les coups vif et tranchant de la sunajin aux bras de bois pour oser invoquer un autre de ses soi-disant alliés...

Pas le choix, tant qu'elle serait sous précieux, elle devrait faire appel à ses techniques les plus rapide pour déstabiliser son assaillante.
"Laisses-moi tranquille ou tu mourras dans les affres d'un terrible poison !" mentit la cambrioleuse aux cheveux pourpres, brandissant sous un petit parchemin face à Denya. "Kaifûjutsu : shuriken !"
A son invocation, le parchemin explosa, expédiant une petite volée de projectile étoilé vers la policière de Suna.
Immédiatement, Mushashi enchaîna, révélant un subtil mécanisme monté sur son bras. D'un geste vif, elle le déclencha, expédiant une nouvelle volée de senbons vers la kunoichi du désert.

Musashi espérait que sa menace et ses projectiles donneraient à réfléchir à son assaillante, assez pour lui donner le temps de prendre un peu de large.
Bien sûr, aucune de ses lames n'était réellement empoisonnée : elle n'en avait hélas pas eu le temps sous la pression de la sunajin. Mais qui sait, le mensonge pouvait prendre...
Reculant, la cambrioleuse porta une main à ses poches, piochant une bonne poignée de makibishi qu'elle répandit devant elle pour ralentir voire empêcher la policière aux bras de bois de la charger et de poursuivre son assaut au corps à corps...
Ensuite, il faudrait qu'elle trouve un moyen de fuir ou de se défendre si les deux autres idiots n'arrivaient pas vite.

De son coté, un Nyarth encore plus affolé que sa maîtresse essayé tant bien que mal de réduire Nozomi en copeaux de bois.
"Lâches-moi, monstrrrre !" feula le fieffé félin alors que le pantin indépendant l'agrippait malgré ses coups de griffes impérieux.
Affolé, le chat parlant balança un puissant coup de tête dans le vain espoir d’assommer Nozomi. Hélas pour lui, la chuunin artificielle avait littéralement la tête solide comme du bois dur.
Le matou avait l'odorat fin et sentait l'odeur doucereuse du poison émanait de la marionnette humaine. Sa maîtresse du moment en faisait d'ailleurs copieusement usage.

Du coup, Nyarth réagit promptement, une patte griffu jaillissant pour essayer (vainement) d'étouffer la poupée de bois ou de lui broyer le crane. Ou au moins, l'empêcher de souffler son nuage de vapeurs méphitiques.
Las, leur force était équivalente et le chat parlant ne pu empêcher le poison de se répandre en fumées délétères.
"Gaarrrgh ! ça pue ! On m'empoisonne ! On m'assassine ! On me ninjate ! On me shinobise !" hurla le matou, la gorge et le nez en feu.
Outre le fait qu'il aimait se plaindre de manière grandiloquente, le matou matois espérait que ses cris ameutes du renfort :  Kojirô ou Mushasi. Ou même un quidam de l'auberge.

Hélas, sa maîtresse était bien trop occupée à se faire rosser par Denya pour l'aider. Au contraire, c'est même elle qui appela à l'aide !
Quant à Kojirô, cet empaffé semblait avoir été vaincu par les sunajin...
Ne voyant point venir de secours, Nyarth réfléchit. Il avait plus ou moins trahit ses maîtres et comptait plus ou moins trahir les ninjas.
Son but initial avait été de se ranger du coté des vainqueurs en intervenant le moins possible et en faisant monter le coût de son éventuelle collaboration. Voir essayer de manger à tout les râteliers.
Hélas, la poigne de bois et le poison de Nozomi fichait en l'air tout ses plans.

Il était temps d'effectuer une retraite stratégique et de faire profil bas chez les siens.
"*kof* *kof* Raaahhh... C'est trrop pourr moi... Je m'envole vers d'autrrre cieux !" cracha le félin empoisonnée avant de disparaître dans une explosion de fumée sous les yeux médusés de Nozomi.
Entendant et même ressentant cela, Mushashi laissa exploser sa rage.
"Quoi !? Reviens te battre, Nyarth ! Nous avons un contrat !" tonna la voleuse au comble de la furie.
Voilà qui s'annonçait encore plus compliqué pour elle... La voilà désormais seule face à deux enragés de Suna. Pire encore : une spécialiste du corps à corps, sa faiblesse et une étrange marionnette qui semblait se baigner impunément dans le poison, une de ses spécialités secrètes. Elle était gravement blessée et plus de trace non plus de ce séducteur de pacotille de Kojirô !
Devait-elle combattre jusqu'à la mort (ce qui ne l'enchantait guère) ou fuir ? Négocier ou au moins tenter de gagner du temps ? L'incertitude de lisait dans ses yeux bleutés et son souffle court.





Récapitulatif combat:
   

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Toujours des aiguilles Lun 6 Mar - 23:56
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       Que vînt le poison, qu'il vînt, je l'attendais, capable de le subir tout comme j'avais toujours su le faire face au soleil cuisant du désert ! À côté des hordes de pillards massacrant les caravanes dans une chorégraphie macabre autour de l'enfant que j'étais, le danger représenté par la voleuse semblait dérisoire et pourtant, il était bien réel.

Trop sure de moi, j'avais foncé tête baissée contre une cible, mais celle-ci avait révélé une répartie inattendue, car au lieu de m'asperger d'une nauséabonde substance, elle me fit la surprise d'une shuriken invoqué qui vint à ma rencontre, tourbillonnant, ses quatre lames traversant la pièce, fonçant vers ma tête en avant, une pointe approchant mon oeil droite de son menaçant métal, si proche de ma pupille exposée !

Mon réflexe fut heureusement de me détourner, mais le projectile ne manqua pas de me couper au-dessus de l'oreille, brûlant d'une douleur légère mais piquante, ralentissant ma course par la même occasion. Posant sur ma blessure deux doigts et entendant feuler je me retournai vers celle qui, en ce moment, venait de révéler une arme en lieu et place d'un bracelet, un dispositif dont je ne compris le fonctionnement qu'une microseconde avant qu'il fît fuser sur moi de nouvelles aiguilles dont mes bras me protégèrent, ne les empêchant de se ficher dans mon bois, m'arrachant un gémissement alors qu'un minet, lui, appelait à l'aide ; dents serrées, je vis mon adversaire reculer pour recouvrir le sol d'un piège de métal. L'espace d'un instant, je pensais le combat terminé, certaine qu'elle allait s'échapper en compagnie du matou qu'elle retrouva enfin ; cependant, contre toute attente, Nyarth disparut. Et avec lui, toutes les explications qu'il pouvait me donner. Circonspecte, j'entendis Musashi parler de contrat. Elle disposait donc d'un document elle aussi, non ? Et nous voici à deux contre une.
Mon regard ne se détourna pas de la cambrioleuse, mais sourire aux lèvres, je dis à Nozomi :


Salut Nozomi, contente de te revoir. J'ai un service à te demander pendant que je m'occupe de celle-là. Nyarth, le matou que tu viens de faire disparaitre, a parlé d'un gros rouleau de parchemin avec son étui couvert de dessins de pattes de chats. Est-ce que tu peux le récupérer, s'il te plait ? Il devrait être dans cet appartement. Quant à toi…



C'était entre elle et moi à présent. Naïve, elle croyait pouvoir me ralentir avec de simples pièces de métal, mais c'était mal connaitre l'intelligence du ninja de combat. Pliant les jambes, je décollai du sol pour rejoindre un mur auquel je m'accrochai, courant vers mon ennemie, puis un autre bond me propulsa sur elle et mon corps décrivit alors un saut périlleux avant que l'une de mes jambes ne vint décrire le mouvement d'une hache abattant sa lame du haut vers le bas, une jambe prête à asséner un coup violent ! Mais par malice, j'avais choisi de viser légèrement mal, de ne pas porter le coup le plus précis du monde pour l'inviter à de nouveau esquiver mon attaque et frapper le sol, le faisant vibrer par la même occasion. L'occasion était trop belle, car à côté d'elle, je n'eus aucune difficulté pour me ruer sur ma cible et la projeter contre un mur.


Tokken !






Nous envoyant toutes les deux contre un mur. Je lui maintins les poignets pour l'empêcher de s'échapper, puis lui assenai un violent coup de poing dans le ventre avant de la bloquer à nouveau.


À nous deux ! Ton seul moyen de t'en sortir vivante, c'est de me dire où est caché votre butin. Le butin et tout ce que tu sais à propos de ce contrat avec Nyarth. Comment as-tu signé ce contrat, comment peux-tu le révoquer et comment est-ce que je peux le rappeler et signer avec lui ? Si tu parles, je te livre aux autorités et tu pourras toujours espérer t'échapper.





Récapitulatif:

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