L’arrogance du Konohajin ne plu guère à la jeune femme. Elle fronça les sourcils devant cette faiblesse, cet attachement à un dieu qui n’avait pas sa place face au roi de la savane, de ce monde. Bras croisés sous la poitrine, elle l’écoutait s’interroger sur les sous-terrains, sur l’intérêt de tout ça. Avait-il seulement conscience de ce qui se passait autour de lui ? Le piège c’était refermé sur eux, mais les lions n’y étaient pour rien cette fois. Il venait de faire un carnage, il venait de faire plus de morts que l’on aurait pu en faire avec de simples griffes. Il était déconnecté de cette réalité, de ce monde. Alors il demanda à ce qu’elle ne devienne son guide, elle haussa un sourcil. Il voulait faire ses preuves, mais il demandait un service, il était définitivement étrange. « Cette terre est une terre de roi, la loi du plus fort c’est toujours appliqué… Ce refuge est un temple, mais il semble avoir été corrompu par votre poison. » répondit-elle d’une voix blanche.
« Qu’est-ce qui vous fait croire que je pourrais vous guider ? » souffla-t-elle alors. L’homme semblait plein de certitude, pourtant était-il seulement sur la bonne voie ? Elle s’avança alors vers la tente écarlate, y pénétrant tel un fantôme. Autour de lui l’homme avait moult choix, dont celui de se tourner vers ce convoi qu’il devait protéger. Ils avaient été touchés, ils avaient souffert. Ne pas leur porter secours maintenant signerait définitivement l’échec de cette mission pour laquelle Konoha avait été appelé, mais ne pas s’en encombrer permettrait peut-être de retrouver Naoshige à temps. Il fallait faire un choix et le bon.
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La mission principale, de protéger le convoi était compliqués. Il y avait beaucoup trop de monde en ces lieux et de menaces potentielles pour un seul homme et son compagnon ailé. De plus, ma technique de poison restait une technique de zone. Il était possible que j’eusse abîmé légèrement le convoi, mais normalement le poison restant volatile et épais, il y avait un peu de chances pour que la tente ai fait de cet espace, un espace hermétique protégeant les biens contre ma stupidité. En attendant, la femme devant moi se révélait sans grand intérêt, elle était comme la plupart des hommes pleins de mystères et aimer jouer avec cet aspect-là. Je n’aimais pas réellement ce côté, si elle était une descendante de la Lune, elle n’avait que l’aspect physique, rien de ce qu’elle disait prouvait une ascendance onirique ou divine. Oh Dame Séléné, notre rencontre n’était pas pour aujourd’hui, j’étais clairement déçu.
Par contre, certains propos étaient déchiffrables en effet, cette terre était la terre d’un roi. Je me demandais si ça pouvait avoir un lien avec les Lions. Dans le règne animal, le Lion était souvent associé au Roi de celui-ci. Puissant, vaillant et d’une fierté à toute épreuve, il y avait de fortes chances que je doive rencontrer d’autres lions ? Étrange, je ne comprenais guère cet aspect, mais en même temps cela expliquerait pourquoi cette femme, me pensait trop faible pour ce qui m’attendait. Cette Terre était un temple, cela par contre, je trouvais cette information un peu étrange. Le temple de quel Dieu ? Aucune statue, aucune offrande, rien que des hommes qui semblaient être louche. De plus, elle rajoutait une question en rapport avec son aide, elle semblait ne pas vouloir m’aider. Je n’avais pas forcément beaucoup d’alternatives. J’avais pu auparavant voir que Naoshige était tombé dans un trou particulier, il suffisait que je puisse continuer par ce trou ou que sais-je.
La femme était partie vers l’oasis quant à moi, je me dirigeais vers l’endroit de la disparition de mon ami. Sans arc, avec mon aigle sur l’épaule, il serait compliqué de combattre de manière optimale, mais je ferais tout ce qui est mon possible pour trouver la cause de tout ce drame. De plus, si je pouvais résoudre ce mystère, mon cœur le quémandait, je brûlais d’envie de savoir le fin mot de l’histoire. J’arrivais vers ma destination et une entrée semblait me faire face. L’entrée sûrement des galeries, je pénétrais dans celle-ci avant de voir des traces de traînée sur le sol Nao était passé par là et il ne semblait pas réellement conscient. Amerika me regardait avant de me communiquer :
« - Dépêchons cela semble craindre pour notre ami. »
Je partis en courant dans la noirceur que donnait ce tunnel. Je reverrais sûrement cette femme à un moment ou un autre, si ce lieu était un temple, il y avait de forte chance pour que cette femme en soit la prêtresse.
Le Konohajin avait fait le bon choix en cherchant à rentrer dans les galeries, un destin bien funeste l’aurait attendu ailleurs. Suivant donc les traces au sol il déboucha sur une salle bien plus grande, une salle où se trouvaient d'immenses échafaudages semblant tenir le plafond. Une vie sous terrain et obscure se trouvait là, une vie sauvage aussi. Nombre de Lion semblait se promener en contrebas, beaucoup de jeunes, peu d’adultes. Ici et là l’on pouvait trouver les restes d’être ayant été des humains, ou des chevaux, mais généralement seul les os avaient su résister à la faim féroce des animaux. Du haut de son perchoir, le Konohajin n’avait pas encore été repéré, mais nul doute que cela ne saurait tarder, plus vite il agissait, mieux il pourrait s’en sortir. Devant lui, les options ne se bousculaient pas, soit il sautait littéralement dans la fosse au lion, soit il continuait sa route en empruntant les chemins plus discrets et en semblant mener à de nombreuses petites alcôves. Il n’y trouverait peut-être pas ce qu’il cherchait, mais ce chemin se présentait comme le plus sûr.
La fosse, elle, ne dissimulaient que très mal les traces ayant été suivi par l’homme, visiblement son ami y avait été trainé jusqu’au-delà de sa vision. Sa vie semblait encore et toujours en danger et ce lieu, caché par des rideaux pourpres, comme la tente où s’était enfuie la jeune femme. Devant ce tissu lourd se trouvait un homme, le visage couvert de cicatrices et à ses pieds, couchés comme un docile compagnon, se trouvait un lion à la couleur brune, sombre, bien différente des autres animaux de son espèce. Tout semblait paisible ici, et ce bien que quelques lionceaux soient en plein combat pour obtenir un ultime morceau de viande d’une carcasse calciné. L’endroit était aussi étrange qu’à la surface, la même ambiance, la même retenue, seul l’odeur de mort rendait les choses plus réelles, plus dangereuses.
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En suivant les traces, il était compliqué de bien comprendre l’ensemble des galeries, en effet, il y avait tellement de chemins. La noirceur des tunnels aidait en rien, mais dans la sombre clarté une lumière s’ouvrait devant mes yeux. Un instant, je comprenais qu’il fallait que j’avance vers cet endroit, lorsque la lumière vint ravir de son somptueux spectacle mes yeux. Une sorte de fosse s’ouvrait devant moi, en son creux un spectacle de la nature vint se créer un chemin jusqu’à ma psyché. Des lions se battaient en contrebas, des lionceaux d’une beauté hallucinante essayaient de vivre dans la poussière en train de se battre pour un morceau de viande. Le cycle éternel de la nature se créait devant mon regard. La loi du plus fort était présente partout et en cet endroit, j’avais l’impression de voir le berceau de cette loi.
D’un côté, j’avais envie de sauter dans cette antre pour me retrouver plus proche de ces animaux, mais d’un je risquerai de finir en en cas pour jeunes lions et de deux mon aigle aurait trop l’impression d’être un poulet à manger pour ces fichus. Je m’agenouillais pour observer plus attentivement ce nid de lumières, ce Soleil dans la pénombre de la cavité. Le spectacle était psychédélique et étrangement attirant, mais je réfléchissais un instant avant de scruter chaque détail comme si c’était le dernier. Un individu étrange était placé devant une tente, il était recouvert de cicatrices et drapé dans des vêtements assez étranges.
Je me retournais pour regarder ce qui contournait le nid. Différents chemins semblaient plus sûrs et permettraient de contourner la fosse aux lions, cependant, il était compliqué de comprendre réellement où allait chacun de ces chemins. Il y avait également des petites alcôves. On dirait réellement une ruche remplie de Lions. Si l’ensemble fonctionnait comme une ruche, le centre devrait receler un Roi ou une reine qui contrôlerait l’ensemble des ouvriers, combattants… Bizarrement le Roi, je n’étais pas sûr de vouloir le rencontrer. Je pris donc les chemins les plus sûrs inspectant chacune des alcôves pour essayer de dénicher le chemin parfait. Il n’était pas simple, surtout que j’essayais de faire le moins de bruit possible ce qui n’était clairement pas évident non plus. Je respirais calmement, il fallait que je réfléchisse. Dans le pire des cas, il me serait toujours envisageable de détruire directement l’homme devant la tente à distance. Quoique sans mon arc cela serait extrêmement compliqué.
Bon réfléchissons tout allait dépendre d’où menait cette galerie de choses.
L’homme avait fait un choix, celui de la sécurité. Il avait préféré suivre le chemin le menant aux alcôves, un chemin pouvant le révélant, mais pouvant surtout le protéger et le guider vers des salles pleines de trésors. La première qu’il rencontra d’ailleurs était pleine d’argent, d’objet de valeur. Nul doute que le coupe gorge avait déjà fait moult victime. Les pièces étaient maculées de sang, plein d’hémoglobine séché par la chaleur aride des lieux. Si l’endroit aurait pu avoir un peu d’intérêt pour quelques pillards, elle ne pourrait tout au plus servir de diversion à l’homme, non il devait continuer, car un peu plus loin, après avoir du faire face à un charnier sans nom, il ferait une agréable découverte. Celle d’une armada. Des Katana, des Tanto, des couteaux, des Kunai, des Shurikens, mais surtout quelques arcs dont l’un d’entre eux était encore exempt de toute poussière, comme s'il avait été déposé aujourd’hui. En plus de l’arme, il retrouvait des carquois pleins à craqué, de quoi mener une nouvelle guerre, de quoi changer la donne, mais étais-ce une raison pour commencer un massacre ? L’homme allait devoir jouer finement, ne pas se laisser porter par des émotions extrêmes, ne pas faire d’erreur.
Continuer sur ce chemin ne serait pas sans danger, mais il serait toujours moins exposé. Il pourrait même essayer de rejoindre la tente s'il se faisait assez discret. Il devait simplement faire attention aux lionceaux jouant en contre bas. Ils étaient vifs, ils voyaient tous et pouvaient être intrigués par un simple papillon. Seulement, ils pouvaient venir à lui, pour jouer, pour l’attaquer aussi, mais s'ils se pressaient vers lui, il serait repéré et ça ne serait pas une meilleure idée. À lui donc de faire attention, de prendre les meilleures décisions pour ne pas perdre ses chances de peut-être retrouver son compagnon, mais surtout de s’en sortir vivant. Quant aux options, il pouvait toujours faire demi-tour pour s’enfuir, ou encore continuer son chemin pour vérifier les autres alcôves, mais il ne trouverait plus rien d’intéressant.
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Le chemin était sûr et remplie d’alcôves. Mon visage était comme stupéfait par cet étrange mélange de lumière et de ténèbres, à chaque fois, il était difficile d’adapter mon regard à la lumière des trésors qui étaient parfois vraiment éblouissant. J’attrapais quelques pièces d’or cela pourrait toujours servir à un moment ou un autre. Par contre, dans une alcôve, c’était comme un trésor de ninja qui venait de s’ouvrir devant moi. Plusieurs armes se trouvaient devant moi, mes yeux venaient de s’illuminer d’un air enfantin. Plusieurs arcs étaient devant moi, j’attrapais l’arc le plus récent qui ressemblait étrangement au mien. Un carquois pleins, plusieurs kunais et shuriken. De plus, je prenais un katana cela pourrait toujours servir. Je positionnais celui-ci dans un pan de ma ceinture.
L’arc me servirait plutôt bien, puis j’aimais retrouver la sensation de l’avoir contre moi. Mon enfant, m’avait manqué. Amerika se trouvait sur mon épaule et il semblait rassurer également, une vague de calme se créait entre nous deux. Je m’arrêtais deux minutes reprendre une certaine respiration. Je continuais sur le chemin, jetant un regard vers les ennemis. Une partie du chemin était ouvert et cela me stressait fortement, il fallait que je trouve un moyen de créer une distraction, puisque je me sentais un peu patraque à l’idée de devoir me retrouver en face de lionceau.
Je m’asseyais et prenait le temps de faire fonctionner mon cerveau. Les rouages de mon cerveau s’activaient petit à petit. Il fallait que je puisse créer un bruit qui pourrait faire une diversion. Un caillou pourrait être utile. Le lancer d’un autre côté de la paroi pourrait créer un bruit sonore, mais est-ce qu’il serait assez fort pour créer un mouvement assez puissant pour attirer l’attention de l’ensemble des lionceaux. Les pièces d’or pourraient peut-être être utiles… Une flèche pourrait servir également, mais j’avais peur de perdre un outil tel qu’une flèche qui mine de rien était une denrée essentielle pour moi.
J’attrapais une pièce et je la lançais vers la paroi à l’opposée de ma personne dans la grotte. Le bruit métallique et dorée qui s’élevait dans la grotte accompagnée d’un certain écho. Je profitais de ce bruit sans véritablement regarder de me mouvoir dans l’ombre pour me diriger le plus promptement vers la tente centrale. Cette tente qui ressemblait à celle de la surface qui me paraissait étrangement bien trop ressemblante. Je me rapprochais des ennemis situé devant la tente.
L’homme avait fait le bon choix et bien au-delà de ça, il avait su retrouver ce qu’on lui avait pris en arrivant ici. Si ce n’est l’absence de son ami, son coéquipier, il n’était plus amputé, il pourrait combattre, il devait combattre. C’est avec tout autant d’ingéniosité qu’il s’approcha enfin de cette étrange tente. Il avait fait diversion en lançant une pièce, attirant tous les lionceaux et quelques adultes, il semblait en passe de pouvoir atteindre son but, mais alors qu’il s’approchait de la tente, le lion à la crinière sombre se redressa pour lui faire face. Il était facile de duper des animaux sans esprits de réflexion, mais qu’en était-il d’un lion plus fort ? D’un homme. Dans son dos, une ombre se détacha de l’obscurité, il s’agissait du compagnon de ce fauve, il avait compris, il l’avait senti même et à présent, il ne laisserait pas passer l’homme. Il était un gardien de cette tente non ? Ce n’était certainement pas pour laisser n’importe qui y rentrer. « Ton chemin s’arrête là… » souffla l’homme avant de fondre sur l’Inuwashi pour lui porter un coup de genoux d’une rare violence avant de saisir sa tête entre ses épaisses mains.
Loin d’être en reste, le fauve fondit sur l’homme pour le mordre violemment aux flancs. Quoi que l’Inuwashi avait prévu de faire ici, il se retrouvait en prise avec deux brutes épaisses, deux brutes ne voulant pas qu’il aille plus loin. Le combat était à présent inévitable. La seule bonne nouvelle, c’était que malgré les carrures imposantes de l’homme et sa bête, ils n’étaient pas aussi forts que l’homme, du moins sur le papier… Ils opéraient depuis des années ensembles, ils se comptaient et il n’y aurait que très peu de chance pour qu’il ne puisse pas surprendre l’homme avec quelques tours maîtrisé.
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Le chemin m’avait permis d’avancer jusqu’à la tente, cependant, je m’en doutais, il y avait forcément quelque chose qui allait clocher. Je me devais d’avancer et faire en sorte d’affronter cet adversaire. Un ninja qui utilisait un lion comme un compagnon animal, un lion, encore un de ces animaux majestueux devrais-je en combattre beaucoup ? L’homme qui était le maître du lion venait de se diriger vers moi à une vitesse démente, un coup de genou qui allait se placer dans mon torse. Le choc fut amoindri à l’aide de mes abdos, mais je me retrouvais pris entre ses mains, attrapant dans ma poche une de mes fioles, par un simple mouvement d’habitude, je connaissais l’emplacement de chacun de mes fioles.
Mon aigle vint embêter l’homme qui tentait de serrer ma tête de plus en plus fort, me servant de cette distraction, je reculais empoignant fermement la fiole dans ma main. Le Lion vint se jeter sur moi, me servant de mon agilité inégalable. J’envoyais la fiole dans sa mâchoire qui tentait de s’agripper à mon bras. Pile de manière ce qu’il puisse l’avaler sans véritablement pouvoir avoir conscience de l’avaler.
Il fallait que j’attende pour savoir si l’effet du poison allait être efficace, en attendant, j’avais dû supporter plusieurs morsures sur mon bras, mais rien de bien méchant puisque j’avais des muscles qui avaient l’habitude de sentir des dégâts. Je les contractais pour diminuer les dégâts, mais le sang jaillissait en même temps, mes dents se serrèrent, mais le chakra devrait bientôt faire effet et pendant un petit instant, je pourrais m’occuper que de l’humain.
Amerika reprenait son envol après avoir embêté l’humain pour prendre de la hauteur et gagner une position beaucoup plus idéal pour le combat futur qui allait arriver. L’oiseau chargeait son chakra pour préparer la future technique qui serait idéal contre cet homme.
L'Inuwashi avait été rapide, extrêmement rapide. Il avait su glisser un sérum dangereux dans la gorge du lion quelques secondes avant l'impact et son aigle avait réussi à lui éviter un étranglement en règle, mais il ne put rien contre la colère de l'homme de voir son compagnon de combat se faire pétrifier. Interdit, il regarda l'animal se décomposer, lâcher le bras et reculer de quelques pas avant de s'écrouler. Son coéquipier était-il mort ? Il ne savait pas, il était trop en colère pour ça et il voulait venger l'animal, il voulait faire disparaître l'homme. Alors il chargea, aveuglé par la douleur sans doute, il frappa violemment le Konohajin avec ses bras et ses pieds. Il voulait le briser, lui faire mal, il se fichait pas mal de la douleur, il se fichait pas mal d'être la cible de cette même colère, mais l'on ne venait pas sur ses terres, l'on ne s'en prenait pas à ses frères d'arme.
« Tu vas comprendre ta douleur ! » hurla l'homme au regard noirci par la haine.
Si le maître des aigles aurait pu s'en sortir sans faire face à cette rage brute, c'était à présent impossible. Seul avantage sans doute, si l'homme perdait la raison, il s'épuiserait plus rapidement, plus facilement. Il fallait peut-être envisager de le laisser faire, ou d'être un peu plus... Radicale s'il ne voulait pas attirer d'avantage l'attention. Il avait éloigné des êtres sans esprit, mais ils pourraient revenir et même sans réel danger, leurs nombres pourraient vite dépasser le combattant.
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Le lion venait de se coucher sur le sol, le poison avait fait son effet et l’animal venait de sentir l’ensemble de ses organes se contracter pour devenir aussi solide que de la pierre. Le ninja semblait ne pas avoir aimé que le lion s’écroule de la sorte. Cependant, cet homme n’avait pas compris qu’en agissant de la sorte, j’avais évité que l’animal puisse être endommagé de manière létale. Je détestais toujours faire du mal aux animaux et ce n’était toujours pas mon but. L’homme fonçait à toute vitesse vers ma personne, mais l’aigle dont j’avais préparé une technique. Mon chakra n’avait pas cessé de s’envoyer vers le rapace qui me servait de meilleur ami.
La première technique de coup de poings venait de me frapper de nouveau. L’aigle venait de se tinter de chakra avant de frapper mon opposant alors qu’il souhaitait me frapper d’une myriade de coups de pieds, l’aigle venait de s’abattre dans le dos de l’homme à la cicatrice blanche en forme de croix. L’aigle reprenait son vol directement par la suite. Quant à moi, je me servais de la fiole du poison drainant. Je le déversais dans ma bouche après avoir fait les signes d’une de mes techniques très rapidement, je crachais des aiguilles vers cet homme, ainsi qu’en formant un cercle pour le toucher à coup sûr. Il serait possible d’amoindrir sa quantité de chakra avec ce genre de poison.
Le combat allait être compliqué, mais je ferais en sorte de le gagner. Je me devais de savoir où était Naoshige, le pauvre, il devait être dans un sale état et ça m’inquiétait fortement.
L'homme était plein de ressource, il était puissant et il ne se laissait pas surprendre par les créatures sombres. Si le lion demeurait au sol, incapable de se reprendre, son maître ne se laissait pas abattre. Il attaquait, il avait même touché une première fois, mais lorsqu'il voulut enchaîner son deuxième coups il fut surpris par l'arrivée d'un autre allié, l'aigle de l'Inuwashi qui venait défendre son maître avec une attaque en piqué qui interrompu ce combo brutal. Enragé, blessé aux yeux, l'homme recula pour se protéger, mais en faisant ça, il fut de nouveau victime de ce duo. Le Konohajin venait de lancer une rafale de poison drainant qui toucha sa cible, un poison pernicieux qui drainait le chakra de sa victime jusqu'à lui vider de toute énergie. Les effets, bien qu'immédiat, ne pouvaient être remarqué que par un expert ou une personne maîtrisant son chakra à la perfection, ce qui n'était pas le cas ici.
Inconscient de ce qu'il allait subir, la colère de l'homme amplifia, gonfla, l'aveugla, alors, il s'avança avec rapidité aux devant du Konohajin pour sortir un petit Tanto dans son dos et porter de nombreux coup précis et violent. Il voulait tuer sa victime, il voulait l'anéantir, mais de par sa colère, il venait de s'amputer d'une grande quantité d'énergie sans certitude d'atteindre ses objectifs. Il était évident depuis quelques minutes déjà que l'homme n'était pas brillant que rien chez lui ne sortait du lot si ce n'est sa vitesse, mais pour le reste, il devait être sensiblement du même niveau que le plus mauvais de ces élèves. Ses coups bien que violent ne serait peut-être pas en mesure de réellement blesser le Konohajin et sans l'aide rapide de son lion, il venait de s'engouffrer vers une voie bien sanglante... Il était désespéré, prêt à mourir sans doute pour que personne n'entre dans cette tente. Ce qui s'y cachait était très certainement pire que là mort.
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Le combo avait réussi étrangement le combat paraissait un peu trop simple. Je me demandais si il n’y avait pas quelque chose de caché derrière tout ça. Le poison devait maintenant pénétrer les canaux de l’homme qui me faisait face. Il devenait de plus en plus violent et la rage commençait à l’habiter. Si, finalement dans ce duo le plus puissant n’était pas le lion que j’avais écarté. Le maître semblait totalement perdu sans son compagnon. Son visage se reflétait, j’avais fait en sorte de ne pas à avoir affronté les deux êtres en même temps, mais d’un autre côté je pouvais comprendre la rage de ce ninja. En effet, si Amerika se retrouvait dans cet état, sans savoir quel poison avait fait effet, je me serais empli d’une rage folle. Le poison allait vider le chakra de cet être et vu les perles qui semblaient apparaître sur son front. Le flux bleuté semblait se vider plus vite qu’il le voulait.
L’attaquant se projetait vers moi, une mudra puis deux et avant même qu’il puisse planter son arme dans le cuir de ma peau. Je me projetais à grande vitesse pour prendre un peu de distance, nécessaire pour tirer une volée de flèches vers l’ennemi. Le tir rapide était une technique plutôt utile et me permettait d’enchaîner plusieurs flèches, puis je me mis à parler:
« - Ton Lion n’est pas mort, il devrait se réveiller bientôt. Par contre, tu risques de tomber avant même la fin du combat. Je t’ai empoisonné qui fait que ton chakra fuit de ton corps. Arrête de combattre, tu as déjà perdu. Laisse-moi pénétrer dans cette tente. Je ne veux ni te tuer, ni combattre ce Lion. Je n’ai rien contre toi, je veux juste retrouver mon ami. Qu’en dis-tu ?»
Je tirais une flèche de nouveau vers l’ennemi, c’était au total 4 flèches que j’avais tirées vers l’ennemi, cependant la dernière était simplement une sommation. La flèche se fichait devant les jambes de l’homme pour lui demander de ne pas continuer à se battre. J’attendais la suite des événements, je ne voulais pas le tuer, mais s’il souhaitait continuer, il finirait mort d’une manière ou d’une autre.
L'homme n'avait pas su toucher le Konohajin, il n'avait pas son niveau, pas sa rapidité. Ce n'était même pas vraiment le problème dans le fond, l'homme avait évité, mais il avait surtout raisonné son assaillant. Le lion n'était pas mort, il pourrait se réveiller, il n'aurait pas à périr. Aussi féroce soit-il, l'animal était sa priorité, la chose qui comptait le plus pour lui. Alors il recula, accusant le coup de l'attaque de l'homme avant de se pencher pour prendre le lion dans ses bras et fuir. Il savait sans doute que quel que soit son destin, là mort était au rendez-vous. Si la sienne ne lui importait peu, celle de son compagnon n'avait pas de prix et le déshonneur de la trahison semblait plus acceptable que celui de la mort. Fuyant donc sans demander son reste, il laissa à l'Inuwashi tout le plaisir d'accéder à la tente qu'il désirait tant rejoindre. Les secrets qu'elle y cachait seraient bientôt révélés et avec eux la triste réalité sans doute.
Une fois les pans de cette tente ouverte, il découvrirait une pièce immense, un escalier en bois titanesque trônant en son milieu. Au plafond d'ailleurs, l'on pourrait voir un plancher en bois au travers duquel le sable s'échappait. Au sol se trouvait nombre de trésors, mais surtout un siège sur lequel était assis un lion massif et blanc. Inutile de maîtriser certains arcanes du ninjutsu pour savoir que son niveau dépassé largement celui du Konohajin. Quoi qu'il choisisse, défier cette créature serait une terrible erreur qui lui coûterait à coup sûr la vie. A ses côtés se trouver cette femme au cheveu blanc et à la peau foncé. Elle servait la créature, elle l'a protégé et elle verrait d'un mauvais œil la présence de l'homme. Elle était menacée, elle le savait et ce ne fut pas un frisson de peur qui la parcourut quand il prit la parole, mais bien de dégoût, « Les hommes sont faibles... Sauras-tu me prouver le contraire... » il invitait le combattant à le rejoindre, la fuite serait une condamnation. Il ne restait pas beaucoup de solutions à l'homme ayant meurtri son convoi. Il était face au mur, face à son destin. « Avances. » lui ordonna-t-il dans ce qui ressemblait à un rugissement. Le roi du règne animal n'était pas habitué à attendre, à perdre son temps.
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Le combat venait de prendre fin, l’homme semblait tenir à son compagnon animal plus que sa propre vie. En quelque sorte cet homme me ressemblait par bien des aspects. J’étais étonné de voir en lui, cette rage de protéger un animal que bien des personnes semblaient ne pas comprendre. Le lien qui uni un ninja ou un mercenaire à son compagnon animal est bien plus profond que n’importe quoi d’autre. Il met sa vie dans le creux de nos bras et nous faisons pareil. Cette relation de confiance devient unique et beau à la fois. L’homme s’en était allé prenant son lion dans ses bras, ce combat finalement n’avait été qu’une vaste mascarade, j’aurais potentiellement pu éviter ce combat si j’avais été un peu plus intelligent et moins agressif. Je regardais la fuite de cet adversaire qui s’était montré vaillant, pour protéger son ami. Par la suite, je m’approchais de la tente, main attrapait un pan de la tente, puis je le soulevai d’un geste rapide. Devant moi, un décor particulièrement riche se présentait à mes yeux. C’était étrange vu qu’on se trouvait dans une sorte de réseau souterrain, mais l’endroit était plutôt chic et le toit semblait donner à l’endroit où j’avais entreposé la cargaison du convoi qui avait sûrement dû être protégé par la tente contre mon poison.
Devant moi, un étrange duo se trouvait, un Lion qui semblait se rapprocher plus de l’homme que de l’animal sauvage que j’avais pu combattre jusque-là et à ses côtés l’enfant de la Lune. La femme dont la beauté étrangère me donnait des envies de toucher, ce qui était plutôt rare lorsqu’on me connaissait un peu mieux. L’animagus venait de me sommer de m’approcher, mon regard se posait dans celui de l’homme et mon aigle s’était posé sur mon épaule. Je m’approchais avant de m’agenouiller devant celui qu’on surnommait le Roi des Animaux. Je ne disais rien, attendant semblerait-il que le Roi puisse m’autoriser à parler. Lorsque ce fut le cas, je m’adressais d’un ton neutre:
« - Que dois-je faire pour vous montrez que l’homme n’est pas si faible? »
L'homme semblait avoir pris conscience de la situation, du danger qu'il pouvait y avoir et de combien il serait important qu'il reste à sa place. Il avait avancé, il s'était agenouillé et avait attendu qu'une grâce lui soit offerte. Il voulait montrer sa valeur et après un long silence, le maître des fauves esquissa ce qui sembla-t-être un sourire. Il n'y avait rien de plus cruel que l'école de la vie, que la nature et ses lois. La loi qui régnait ici était la plus cruelle de toute, la créature ne pouvait se défaire de la fidélité qu'il portait à l'égard de cette femme, seulement... N'était-elle pas faible ? Si, à bien des égards, elle ne répondait plus à ses attentes. « Connais-tu les grandes lois de la nature ? » la question était presque rhétorique, l'animal n'attendait pas de réponse. Se remettant alors debout, il s'avançait dans la tente, tournant en rond, sur ses deux pattes arrière alors que sa voix résonnait dans l'espace, « Cette femme à qui je dois fidélité est faible, ta survie en est la preuve... Je n'aime pas la faiblesse. », la femme devait pouvoir s'opposer à l'animal, mais c'était un honneur plus qu'autre chose. Elle ne pouvait pas se permettre de lui tenir tête.
« Lorsqu'un lion souhaite prendre la place autre, en plus de tuer son prédécesseur, il tue chaque descendant de ce dernier... » la demande se dessinait petit à petit, un premier prix à payer qui serait sans doute loin d'être le dernier. « Si tu tiens à ton existence, tu vas devoir la tuer, elle et ses hommes, tous ces lionceaux faibles qui hantent ces lieux... » des exécutions pure et simple, des exécutions. Il voulait sceller un pacte dans le sang se défaire d'une emprise qui l'avait emprisonné ici, dans ce désert. Le fauve n'était pas stupide, le bandeau sur le front de son interlocuteur ne lui était pas inconnu. Une terre fertile, pleine d'avenir, de vivre, d'espoir... Il n'avait aucune raison à rester ici.
« Sauras-tu me satisfaire ou vais-je devoir te tuer moi-même ? » demanda la créature en s'avançant lentement vers lui. Il fallait être aveugle pour ne pas ressentir sa puissance, son chakra, il fallait être fou pour vouloir tenir tête à une créature étant clairement plus puissante que soit. Si le Konohajin gagnait, il remporterait beaucoup, si la femme l'emportait en revanche, elle sauverait sa vie... C'était sans doute ça la véritable épreuve.
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Le lion m’avait adressé la parole d’une manière bien plus solennel que je m’y attendais. Je soupirais, d’un côté, je ne comprenais pas encore dans l’immensité de cette boucle surnaturelle qui venait de s’ouvrir devant moi. Cette femme qui descendait de la Lune semblait être la maitresse du Lion dont le chakra était tellement impressionnant, mais en même temps dans les propos du Lion humanoïde, il semblerait que malgré cette appellation de « maîtresse » la réalité était bien détournée par de nombreux aspects.
Le lion voulait que je tue la femme, que je tue les lionceaux, finalement que j’extermine toute la partie des potentiels successeurs… Cela me rappelait en quelque sorte notre façon de gouverner au clan des Aigles. J’étais le Roi, pour devenir le prochain Roi Ailé, il faudrait me tuer et mettre main sur le sang de ma lignée, mais il n’était pas chose aisée. Je me devais de tuer des gens, cela ne me dérangeait pas, mais le problème venait surtout du fait que la plupart de mes techniques était des techniques qui visaient une zone et il serait compliqué de ne pas tuer les lionnes ou pire blesser celui dont je ne voulais pas affronter le courroux.
Je m’inclinais devant le roi:
« - Vos désirs sont des ordres, je ferais ce qui est en mon pouvoir pour faire de vous l’hériter de cette puissance et de vous le nouveau roi. Je suis le Roi Ailé du clan Inuwashi. Je ferais en sorte de devenir l’être qui mériterai votre force."
Mon aigle se mit à lier son chakra au mien et mon corps vint se recouvrir de plumes et mes ongles vinrent se changer en griffes tranchantes qui ressemblaient étrangement aux serres de mon aigle. Mon regard s’habillait de deux pupilles acérées. Sans réellement attendre mon corps se mouvait dans une danse rapide, un coup de griffes allait se diriger vers la carotide de la femme lunaire. Puis, j’enchaînais avec un prompt combo de coup de pied, il était temps d’affronter cette femme. Tant que je ne savais pas réellement les agilités de cette femme, il valait mieux ne pas consommer trop de chakra, puis s’il fallait prendre de l’espace, il faudrait sortir de cette tente et donc risquer de se retrouver avec un nombre d’ennemis bien trop grand. Le mieux était d'abord affronté cette femme dans cet endroit. Pour après s’occuper des autres, mais dans un espace aussi clos, il faudrait oublier l’art de l’archerie, la portée était trop faible. Le poison pourrait devenir dangereux, car certains toucheraient le Lion… Un véritable casse-tête se présentait devant moi, il suffirait d’esquiver et d’appréhender les techniques de cette personne. J’aviserai par la suite…
La femme venait de se faire trahir, elle venait de recevoir un couteau dans le dos et elle se retrouvait face au Konohajin, serre en avant, lui lacérant le corps. Si elle ne pouvait s'opposer à la volonté de la créature, elle ne pouvait accepter que sa défection impose la mort à ses frères, à ses enfants. Elle devait se battre, elle devait réduire cet être mi-aigle mi-humain en cendre et prouver quelle était digne d'user de ces fauves. Elle serait monstrueuse, sans pitié et l'on ne pourrait plus remettre sa crédibilité en question. Cette enfant de la lune allait tromper son monde, elle qui avait vécu dans l'enfer du désert, la chaleur serait à jamais un allié. Elle continuerait à protéger les siens, elle mettrait une nouvelle fois l'être à genoux. Composant quelques Mudra elle attaqua l'homme au travers de boules de feu, boule de lave surtout. L'une d'elle frappa la tente qui prit feu presque aussitôt. Dans une structure souterraine soutenue par du bois, ce style de combat était très dangereux, mais en même temps, ne fallait-il pas purifier les intrus par les flammes ?
Enchaînant presque aussitôt, elle couvrir ses poings de lave pour fondre au corps-à-corps et essayer de brûler l'homme. Elle se battait pour sa vie, elle ne laisserait aucune chance à l'homme de se battre. C'était elle ou lui. Non, c'était sa famille, ses lionceaux ou lui et cette femme était bien plus sauvage qu'une lionne, si l'étranger ne s'était pas ainsi plié à la créature devant lui, elle n'aurait sans doute pas montré les crocs. Seulement le Konohajin semblait capable de renier son humanité et ça... Il devait se battre, le faire avec honneur, car s'il se révélait lui aussi faible, le roi lion ne ferait aucun quartier. Il marchait lui aussi sur une corde, oscillant entre l'obligation de ne pas vexer la créature, mais la force qu'il doit savoir lui opposer par respect.
Elle le savait, peut-être qu'à défaut de savoir battre l'homme, elle demeurait plus noble et moins soumise que lui. C'était peut-être sa seule chance, car pour avoir vu l'homme se battre, elle savait que lui et elle n'étaient pas au même niveau.
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Le combat venait de débuter, mes coups avaient plus ou moins fonctionné, mais comme je m’y attendais le fait d’avoir préservé mon chakra un maximum était une bonne chose. La contre-attaque de l’enfant lunaire était quelque peu démesurée, elle venait d’envoyer plusieurs boules de magma d’une chaleur intense. La tente vint prendre feu, alors que mon corps venait de se prendre une volée de feu. Je comprimais mon corps pour diminuer les dégâts. Le feu était quelque chose de désagréable et la tente commençait à sentir le brûler de plus en plus présentes.
Mon corps avait ressenti la brûlure sur mon buste et le cuir venait d’avoir cette odeur de cochon brûlé. La femme était plutôt douée pour se battre, mais en même temps elle venait de créer une future réaction en chaîne qui me laissait perplexe. Si, elle ouvrait la tente, cela me permettrait de pouvoir mettre en place des contre-attaques utiles.
Elle semblait former un coup de poing rempli d’une puissante chaleur. Je ne pouvais pas me permettre de prendre un second coup de cette chaleur insoutenable. Effectuant rapidement les mudras grâce à ma rapidité acquise avec la technique deux ailes. Je me projetais un peu plus loin et ce qui m’a permis de gagner un peu de distance. J’attrapais une fiole que je fis exploser pour relâcher un pollen puissant envers l’ennemi. Hors de question que je puisse perdre, par la suite, j’attrapais mon arc je tirais plusieurs flèches vers l’endroit où était la femme, afin de profiter du nuage pour couvrir mes projectiles.
Durant un instant, elle jubila, l'homme avait été frappé de plein fouet, l'on pouvait voir sa douleur sur son visage, la réussite sur celui de cette enfant du désert. Mais rapidement, alors qu'elle avait voulu passer au corps-à-corps, l'homme avait disparu, reculant à grande hâte pour se mettre hors de portée et bien au delà de ça, il répliqua avec un poison et des fleches. Elle avait du mal à respirer, elle était même aveuglée et l'impact ne pus être évité. Elle réalisait peu à peu que même si elle était la plus brave des deux, elle ne pourrait rien faire. Elle venait de consommer beaucoup pour pas-grand-chose. Il était trop fort, bien plus qu'elle, elle ne pourrais à présent compter que sur sa chance pour s'en sortir. Et quelle chance allait-elle avoir à présent ? Elle voyait les flammes monter avec violence l'armature en bois de cette tente, elle voyait son monde, tout ce qu'elle avait créer s'écrouler par sa faute. Il ne restait qu'une chance, le battre, le pousser dans les flammes et le détruire.
Alors dans une action suicidaire, elle composa des mudras pour lancer un scellement en pierre de cendres qui s'échappa de sa bouche pour foncer vers le Konohajin. Cette technique aurait pu lui garantir la victoire, elle pouvait l'emprisonner, l'étouffer et c'était bien le but, seulement sa crainte de perdre les siens, de se faire tuer lui fit commettre une erreur. La technique n'était pas aboutie, faute de chakra, d'énergie sans doute, la résistance de ces cendres étaient moindre, sa capacité à condamner l'homme d'autant plus, mais surtout... Elle ne sut pas éjecter toutes les cendres de son corps et c'est misérablement qu'elle s'écrasa au sol, s'étouffant dans la chaleur brûlante de ce qu'elle venait d'expulser jusqu'à ce que son coeur, affaibli par des années de lutte, ne cesse de battre.
La stupidité était évidente, surtout avec les flammes qui continuaient à grandir, l'immense lion n'était déjà plus là et derrière une ancienne draperie, un coffre éventré révélé que quelque chose avait été volé. Le lion n'avait guère voulu du contrôle du Konohajin, il n'avait plus confiance dans les hommes, la dernière à avoir cherchée le dominé l'avait attiré ici, dans cet enfer sans vivre, sans avenir. L'homme du pays du feu avait alors deux solutions, soit remonter à la surface pour sauver son convoi, soit retrouver la créature et obtenir d'elle ce qu'il lui avait été promis. Il devait se montrer digne à plus d'un égard, il devait se révéler apte à obtenir ce que la créature avait volé, mais avant ça... Avait-il été fait prisonnier ? Condamné à voir la mort arrivée ?
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La femme semblait prendre un dernier essor. Une sorte de coulée de lave, la chaleur semblait faire dissoudre mon nuage, assez rapidement, je ne pouvais pas me permettre de me faire prendre par cette coulée, sinon je finirai mort… J’utilisais une nouvelle fois la technique du Shunshin, pour me sortir de cette connerie… Ma jambe malheureusement se retrouvait brûler par la technique de la coulée de lave, je n’avais pas été assez rapide… Cependant, j’avais clairement limiter les dégâts. Le feu commençait à prendre dans la tente, mais alors que je levais la tête pour retrouver le Lion humanoïde devant moi, il n’y avait personne. Est-ce que l’invocation avait été annulé vu que la femme était morte? Ou simplement n’avait-il pas eu l’honneur d’attendre ma victoire?
Avec ce feu qui commençait à remontre le long du tissu. Mon convoi ne serait pas forcément à l’abri, mais je ne pouvais pas laisser cette histoire de Lion s’arrêter là. Si le pouvoir d’un être de cette puissance pouvait se retrouver dans mes mains, je ne pouvais guère l’accepter. J’avançais vers le coffre qui semblait ouvert… Qu’est-ce qui pouvait avoir disparu? Je me devais de me continuer à chercher le Lion.
Je créais le clone de l’animal bête. Mon double partait en direction du haut afin d’essayer de sauver le convoi, Amerika était capable de grandes choses et j’avais une parfaite confiance en le fait qu’il puisse sauver le convoi, surtout que j’avais cette impression que pour montrer ma valeur auprès du grand Lion, il me fallait me retrouver seul avec lui…
Je pris la direction du seul endroit qui pourrait permettre à un lion de cette taille de s’enfuir.
Pouvait-on reprocher à l'homme d'être téméraire ? Non, mais il croyait bien trop dans le fait qu'il puisse avoir le beurre et l'argent du beurre. Une fois qu'il eut presque esquivé la technique de l'enfant du désert, il se divisa et envoya son clone animal - Amerika - à la rescousse de ce convoi qu'il avait tant négligé. Et puis il s'était lancé logiquement à la recherche du fauve jusqu'à le trouver au détour d'une alcôve. L'animal tenait un parchemin dans sa patte, un élément pouvant sans doute faire du Konohajin le seigneur du roi des animaux. Avait-il conscience de cela ? Seul l'avenir nous le dira, mais pour le moment l'animal émit un grondement sourd, violent, il ne pourrait fuir sans avoir à se battre. Bien évidemment, il n'était pas contre, mais il tuerait bien plus des siens que nécessaire. Il était sans doute temps d'expliquer à l'homme oiseau ce que l'on attendait de lui aujourd'hui. Peut-être que son appartenance à Konoha saurait offrir un milieu de vie plus adéquate. La soumission temporaire pourrait peut-être être bénéfique cette fois, mais la créature ne ferait aucune concession. Cette fois-ci il obtiendrait tout, ou rien et par rien cela impliquerait l'exécution de l'Inuwashi.
« Tu n'abandonnes pas facilement petit homme... » aussi grand puisse-t-être le Konohajin, il demeurait ridiculement petit face à la créature. « Il fut un temps, un femme s'empara de notre puissance sous condition de nous offrir une vie meilleur et prospère... Regarde où nous en sommes aujourd'hui... » ils pouvaient se nourrir de cadavre, ils pillaient des convois, des paysans, mais rien de réellement prospère. « Tu es plus puissant au combat, mais es-tu meilleur dans tes offres ? » ça malheureusement la créature semblait en doutait, mais elle avait apprit à craindre chaque créature de ce monde. « Trois solutions d'offres à toi, montres toi dignes de nous dresseur d'aigle et nous te prêterons notre force, recules face à notre prix et si tu as de la chance, tu réussiras à fuir et sauver ta peau, mais je crains plus pour ta vie que pour ton honneur aujourd'hui. » accepter un prix que l'on ignorait pleinement, ou fuir et prier pour ne pas être rattraper par la mort.
« Quand une dynastie prend fin, elle le fait dans le sang, elle efface toute succession, conquière les plus fort, élimine les étrangers et... elle efface toutes les preuves, tous les témoins... » tuer les lionceaux, les soldats de l'enfant du désert et ceux étant tombés dans les griffes de cette femme. Éradiquer le passé pour seulement entendre parler d'un prix, de ce que l'homme, ou davantage son village, devrait offrir pour obtenir les services de ces créatures souple et mortelle. Si le Konohajin ne répondait pas vite et justement, la mort serait sans aucun doute au tournant... N'était-il pas un témoin après tout ?
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Amerika était remonté vers le convoi, mais le feu prenait un peu trop de place. L’oasis était à côté, il s’amusait à prendre l’eau dans des seaux pour les balancer sur ce qui provoquait de la chaleur. Malheureusement, aucun de nous ne possédait réellement des techniques qui pourraient permettre de tout éteindre. Une dernière idée, vint dans l’esprit du rapace humanoïde. Il attrapait une toile de tente qu’il jetait sur le feu afin de l’étouffer. Il essayait tant bien que mal de protéger les biens du convoi. C’était la mission principale de base, même si pour Sora actuellement le Lion était plus important, pour l’aigle le bien-être du village était important. Amerika, ne le disait pas forcément, mais il était attaché bien plus au village que Sora. Le rapace d’une grande fierté avait pris pour affection Akira, Hako, Yume… Yuriko. Il chérissait le village, pourtant son meilleur ami, ne voyait pas cet intérêt dans ce village.
Pour ma part, le chemin était différent. L’aigle avait pris le chemin de la protection, pour ma part je prenais le chemin de la mort et du sang. Le Lion voulait une promesse, un échange équivalent. La femme qui était morte auparavant leur avait promis monts et merveilles, mais il n’en avait été rien. Que pourrais-je promouvoir en échange de cet échange? Je n’étais pas un politicien, mais ne mentais jamais. Ma voix se portait auprès de ce Lion:
« - Je ne suis pas cette femme. Je ne suis rien d’autre qu’un ninja du village caché des feuilles. Si, vous acceptez de partager avec moi votre pouvoir, vous obtiendrez une place dans ce village. Je ne peux pas vous promettre monts et merveilles, mais en tout cas je ferais en sorte que votre vie ne soit différente que celle-ci. Pour ce qui est du coût, je souhaite devenir plus fort, pour détruire ceux qui m’ont tout pris. Je ferais n’importe quoi, qu’importe le prix. Je vous ferai honneur. »
Mon visage se fermait, le masque de l’assassin venait de se revêtir. Mon arc venait d’apparaître dans mes mains, chaque flèche allait devenir le prolongement de mon corps se servant de la puissance de mes bras pour nourrir sa trajectoire. La force de mes sentiments, l’envie de devenir plus fort, afin de causer un autre massacre celui d’un clan. Le clan qui avait tout détruit… Le visage de mon père qui s’évanouissait dans un nuage de fumée sortait de l'inconscience de ma psyché, comme le flash d'un mauvais souvenir.
Le robot ninja qui pouvait apparaître de temps à autre et prendre le contrôle de mon corps, venait de faire bouger ma carcasse d'une manière assez machinale et très saccadée. Je pris un chemin pour me retrouver au-dessus du trou, il était difficile de pouvoir tuer des enfants, des lions dans la fleur de l’âge. Cependant, c’était le cycle de la vie, dans le règne animal, il fallait détruire la concurrence. Les flèches se décochaient pour viser les points vitaux de ces enfants. Mon regard était froid, il était difficile de pouvoir détruire la vie à ce niveau… Les cris des mères étaient déchirants, le cri des mâles qui cherchaient du regard l’homme qui avait osé prendre la vie de leurs enfants… Je m’en allais avant même de finir pourchassé par une horde de lions.
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Amerika semblait s’en sortir avec le feu, mais tout était une question de timing, il ne voulait pas laisser le convoi brûler. Il ne le voulait tellement pas, rien ne semblait être possible autrement, son regard, ses gestes tout était millimétré afin de pouvoir éteindre le feu le plus rapidement possible, mais il sentait que ses actions étaient vaines. Il n’était pas d’un élément suiton, c’est ce qui lui manquait en cet instant afin de pouvoir tout sauver. Il se sentait en cet instant bien plus impuissant qu’il ne l’avait jamais été. Il était pourtant un rapace fier et noble, mais il ne supportait pas l’échec et c’est ce qu’il ressentait en cet instant.
Quant à ma personne, le destin semblait bien plus cruelle. Mon corps qui venait de tuer un nombre incalculable de pousse de lion, ne semblait pas trembler… J’étais habitué à tuer, mais tuer des animaux ce n’était pas quelque chose que je pouvais faire sans avoir ce genre de sentiment. Je cadenassais mon coeur, pour ne rien ressentir, mes yeux étaient ternes comme la mort elle-même. En cet instant, je ne me sentais pas homme, j’avais l’impression d’être devenu l’émissaire de Jashin, un shinigami qui devait apporter la mort.
Les enfants étaient morts, mais maintenant je me devais de m’occuper des autres, les humains, les traîtres qui avaient vendus leurs âmes à cette femme qui s’était auto-détruite. De plus, je devais tué l’homme que j’avais laissé partir un peu plus tôt, ainsi que son lion. Quel dommage, pour une fois j’avais fais preuve de miséricorde et maintenant, je me devais de tuer ma propre grâce…
Mon corps de ninja venait d’avancer dans le dédale de galerie, la machine que j’étais venait de comprendre le fonctionnement de ce lieu. Je ressortais un peu plus haut, alors que j’entendais les bruits des Lions dans la fleur de l’âge foncer vers moi, ils allaient être content de la petite surprise que je leurs avais posé. Un parchemin explosif qui explosait lorsqu’un des mâles posait la patte sur l’objet. Les jeunes lions venaient de partir en fumée, ou bien en un immense ramassis d’organes et de sang sur le sol. Je ne souhaitais guère voir le résultat de cette explosion. Je continuais à descendre vers l’oasis.
La Lune allait se teinter définitivement de rouge vermillon cette nuit. Je marchais le long d’une dune pour me retrouver à contourner cette montagne de sable. Je bandais mon arc, quand je me retrouvais en position de pouvoir détruire la vie dans cet oasis. Aucune de mes techniques ne pourrait réellement servir en cet instant.
Je me positionnais tel un sniper et me sans réellement réfléchir à ce que je faisais, je me mettais à tirer flèche par flèche tuant les hommes de cet oasis un à un. L’enfer venait de débouler sur cette terre et pour un émissaire des Dieux, chaque mort était l’offrande d’une vie pour le Dieu qu’il soutenait. Kami de la mort, je verse aujourd’hui ce sang en votre honneur.
Les flèches volaient, les cris s’étouffaient lorsque la flèche pénétrait simplement et rapidement dans leurs carotide. L’expérience et le professionnalisme, faisait que je visais constamment le bon endroit, le problème venait de ce duo, le Lion et le ninja que j’avais combattu au préalable. Je les avais laissé vivre et maintenant, je me devais de reprendre la vie que je leurs avais confié. Leurs liens me faisait pensé par bien trop d’aspect à celui que je possédais avec Amerika.
J’encochais et visait l’homme, deux dernières flèches pour les deux derniers survivants. Chacune se mirent à siffler, la première était simple pour l’homme dont l’état de fatigue était énorme. La deuxième était chargé d’un chakra élémentaire foudre. Puis la flèche venait de siffler à son tour dans un crépitement de foudre…
Par la suite, je retournais auprès du Lion qui m'avait donné cette mission d'assassinat. J'avais hâte de savoir comment il était... Si j'avais réussi à m'en sortir. Je voulais obtenir sa force, sa force serait nécessaire pour détruire le clan qui m'avait tout pris.
Le Konohajin s’était plié aux intentions du lion, il avait tué, sacrifié, massacré toutes les créatures se trouvant aux alentours, personne ne pourrait jamais narrer cette histoire, personne si ce n’est Amerika, l’aigle ayant peiné à exécuter cette basse besogne. L’homme avait d’ailleurs parlé d’une place dans un village, il avait été sans doute prétentieux face à ce que l’on pourrait réellement offrir, mais le jeu en valait peut-être la chandelle, il venait bien de commettre des atrocités pour obtenir l’attention de la créature non ? Ainsi, lorsqu’il revient enfin aux portes de sa destinée, le félidé tenait dans son énorme patte humanoïde un parchemin ancien, abîmé, si l’on pouvait penser que les choses seraient ainsi actée, il n’en était pas encore le cas, il devait savoir, il devait avoir la certitude qu’il ne serait pas une nouvelle fois mené en bateau. « Parle moi de ces terres que tu nous promets. Nous ne sommes pas des lions que tu pourras mettre en cage. La future génération qui naîtra et te servira peut-être, ne peut-être enfermé pas, elle a besoin d’espace, de proie à chasser. » il n’y avait pas plus enragé qu’un lion, lui limer les crocs et les griffes n’apporteraient que déception et douleur. Il refusait de vivre à nouveau cela.
Le lion était fier, mais il était surtout capable de trahison si les siens ne pouvaient plus vivre. La faiblesse n’était pas une option qu’il pouvait admettre, « Ma puissance dépasse la tienne humain, disposer de ma puissance sera une éternelle mise à l’épreuve. Rappelle-toi de cette femme, de ce qu’elle est devenu. Si tu faiblis, ta dynastie sera anéantie et un autre prendra la relève. » et il se pouvait que ce soit lui. Lui qui lutter et combatte le Konohajin pour se défaire éternellement de cette prison faite de papier et de sceaux. Malheureusement ses lionnes, ses lions étaient bien trop nombreux pour qu’il en ignore l’existence, la présence, il n’était pas un loup, il n’était pas solitaire, il ne pouvait survivre seul. Loin de placer encore toute sa confiance en l’être devant lui, il devait lui reconnaître une certaine abnégation qu’il pourrait tirer à parti le temps voulu. S'il disait vrai, s'il pouvait apporter un lieu de vie et de la nourriture, alors il serait peut-être intéressant de se tenir au côté d’un être aussi sensible aux animaux. N’avait-il pas combattu avec son aigle, comme un ami, comme un allié ? Cette entrevue toucherait bientôt à sa fin et l’avenir de ce désert écarlate disparaîtrait sans doute.
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Le lion était difficile à cerner, mais en même temps sa puissance faisait bien peur et par bien des aspects, il était le roi de ce monde. Mon corps se mouvait dans une certaine nonchalance, il voulait un endroit pour chasser. En même temps, il faisait face à un ninja dont le clan se nourrissait exclusivement par l’intermédiaire de la chasse. Nous possédions une forêt immense, il suffirait de demander au Hokage de délimiter un terrain particulier pour définir un terrain de chasse pour le roi du cycle Naturel.
Il continuait de m’expliquer qu’il me faudrait lutter constamment pour obtenir le pouvoir de ces fauves. Je l’avais bien compris, mais il n’était pas chose aisée pour mettre à mal mon esprit, par bien des aspects Tsubasa avait essayé de me changer et il n’avait jamais réussi. Mon corps se redressait dans un mouvement de respect et de droiture :
« - Je ne reviens jamais sur ma parole. Je t’ai promis un endroit où tu pourrais chasser, tu l’auras. Il existe une forêt dans laquelle mon clan et moi-même chassons pour nous nourrir. Nous pourrions partager cet endroit afin que vous puissiez vous nourrir sans problème. De plus, je ne faiblirai pas, je suis un homme, une espèce qui par bien des aspects reste faible, mais je ne plierai jamais tant que ma vengeance ne sera pas exécutée. De plus, comme je vous le disais, je ne reviens jamais sur une de mes paroles et je vous donne ma parole de ne pas faiblir comme cette femme. »
Je m’approchais et m’agenouillais devant cette créature, il était tout ce dont je rêvais. J’avais l’impression de faire face à l’incarnation de Saruta-Hiko, le kami de la nature. Je veux protéger mon village, mais surtout, je veux récupérer les terres de mes ancêtres et redorer le blason de mon clan pour faire honneur à mon défunt père. L’animal allait accepter ou non de lier mon chakra au sien au travers de ce parchemin. Il était temps de voir le chemin de ma vengeance commencer à se créer petit à petit.
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