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Murder Party

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Chinoike Etsu
Chinoike Etsu
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Re: Murder Party Ven 17 Jan - 20:10
Chinoike Etsu
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Murder Party



Alors que nous tentions de reprendre quelques forces en picorant un bien maigre petit-déjeuner, je fus surprise de la vive réaction de ma camarade, bien que je ne pouvais que la comprendre. Il était évident que l'idée de nous séparer me déplaisait fortement mais je ne désirais pas la mettre en danger à cause du fruit d'une mauvaise décision de ma part. Cependant, elle me fit bien comprendre qu'elle refusait l'alternative de me laisser partir seule, ce qui me fit étrangement sourire.

" Bien. Dans ce cas, nous irons ensemble. Par contre, permet-moi de t'indiquer que ce lieu est particulièrement distingué. Nous ne pouvons pas nous conduire n'importe comment. Il faudra faire preuve de retenue et de politesse, ne serait-ce que pour avoir une chance de rentrer dans l'établissement. Ne t'offusque donc pas des regards que pourraient te lancer les gens de cette maison. "

Nous ne nous ferions pas passer pour des femmes plus distinguées que nous étions et nous n'en avions dans tous les cas, pour l'heure, pas les moyens. Toutefois, cela ne signifiait pas que nous étions dépourvues de manières mais je connaissais assez Hitagi pour la savoir plus détendues que moi. Qu'importait, parce qu'une fois notre déjeuner fini, nous partions pour la maison close de luxe. Lorsque nous arrivions sur place, je me rendis rapidement compte que l'ambiance était plutôt tendue, car je n'avais pas oublié les petits soucis de la nuit précédente causée par l’intrigante Yuuko mais je devais m'obliger à feindre la surprise et préféra me concentrer sur la raison réelle de ma visite.

Nous eûmes de la chance car on nous laissa entrer sans trop nous poser de questions, on nous proposa même de prendre place avec un thé et quelques gâteaux pour patienter, et personne ne semblait étonner que nous demandions à rencontrer le docteur, signe peut-être de sa réputation? Par contre, alors que je tendais un peu l'oreille, j'eus le malheur d'entendre quelques échos de notre rencontre avec Jack et les conséquences de la lourde décision que j'avais dû prendre à me détournant des citoyens. Parmi eux, certains avaient péri, fautes d'aides efficaces. Mais est-ce que notre intervention aurait changé quelques choses? Je n'étais pas certains car nous ne possédions aucune connaissance médicale. Enfin, c'était une manière pour moi de me rendre cela plus supportable, bien que je n'aimais guère l'idée de devoir faire face à de tels dégâts collatéraux. Si je pouvais en prendre la responsabilité, je n'oubliais pas que c'était l'attaque dévastatrice de Jack qui avait causé tous ces problèmes.

Alors que mes pensées m'entraînèrent à m'interroger, nous fûmes rejointes par le médecin Omura. Naturellement, je me releva de mon siège pour le saluer, avant de reprendre ma place une fois que ce dernier fut assis à nos côtés.

" Veuillez nous excuser de vous avoir fait demander et merci à vous de nous accorder un peu de votre temps. Mais permettez-moi de me présenter. Je me nomme Etsu. Et ma camarade Hitagi. "

Je pointais mes yeux rouges dans sa direction, je n'étais pas le genre de femme à me laisser impressionner, bien que je ne nierais pas qu'il se dégageait quelques choses de mystérieux de chez cet homme.

" Il est vrai que nous ne sommes pas ici pour nous distraire, je vous le concède. Et je ne pourrais que vous décevoir en vous confirmant que nous ne sommes pas ici non plus pour vous divertir. Nous recherchons tout simplement du travail. "

Quelque chose dans son regard me déplaisait, une forme d'avidité étrange qui peut-être était le propre des Omura. La première fois que je l'avais rencontré, il m'avait également fait une remarque sur mes yeux. Il n'avait pas manqué de recommencer aujourd'hui. Je ne m'étonnerais étrangement pas qu'il eut connu autrefois des personnes de mon clan mais était-ce un bon signe? Peut-être pas. Toutefois, je n'avais pas le choix.

" Malgré vos avertissements d'hier, nous avons fait l'objet d'une mauvaise rencontre. Comme je vous savais médecin, je m'étais dit que peut-être, vous auriez pu nous aider. Bien évidemment, je ne vous demande pas la charité, je ne me permettrais pas. "

Mon seul problème était que nous n'avions pas grand chose.

" Je ne vous mentirais pas en vous disant que nous possédions beaucoup de ryos, mais peut-être pourrions-nous trouver un arrangement pour permettre à mon amie d'avoir quelques soins supplémentaires. Quel serait votre prix? "

Alors que nous entamions nos petites négociations ou tout du moins, j'essayais de voir si cela fut possible, je ne pus me soustraire à lui poser quelques questions supplémentaires.

" Me permettez-vous, Omura-sama, de vous interroger quelque peu sur ce qui s'est produit ici? Lorsque je vous ai quitté hier, un grand tumulte semblait avoir eu lieu. Est-ce qu'une des jeunes filles qui travaille ici aurait été la victime du célèbre assassin dont on parle dans les rues depuis notre arrivée? "

Je supputais facilement que ce ne fut pas le cas puisque je connaissais une partie de la réponse grâce à Yuuko. Néanmoins, je pouvais toujours connaître la fin de l'affaire.

" J'ai également entendu dire que le théâtre de la ville avait vu ses représentations fermées. J'aurais pourtant aimé pouvoir y aller voir un spectacle avant de reprendre notre route. Auriez-vous quelques informations à ce sujet? Pour savoir si nous pouvons espérer y assister avant notre départ. "

Alors que je guettais ses réponses et que nous pûmes discuter encore un peu, je finis par quitter le médecin en tâchant de demeurer la plus respectueuse possible et faisait preuve d'une gratitude sincère. Il n'était obligé de rien après tout. Je lui adressais un dernier regard, une révérence et me décida à reprendre l'enquête grâce aux nouvelles informations que nous avions glané. Sauf que.... un homme que je ne connaissais pas nous aborda aussitôt que nous étions sorties du Mille Saules, enfin, plutôt Hitagi vers qui je me tournais aussitôt.

" Une de tes connaissances? "

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Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Lun 20 Jan - 15:22
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Murder Party!

Sur le chemin, j’écoutai avec légèreté les avertissements sur le standard de l’établissement vers lequel nous nous dirigions, après tout, je n’étais pas aussi peu éduquée qu’on pourrait le croire en me voyant aux premiers abords, je savais lire et écrire et me forcer à parler correctement, j’étais capable de faire disparaître tous les jurons qui  parsemaient mon vocabulaire. Autant vous dire que pour moi, ça ne semblait pas être un problème à la base, enfin, si jamais j’étais incapable, je n’avais qu’à fermer ma gueule et le problème était réglé.

Nous arrivâmes en fin de matinée dans l’établissement chic qui vendait du plaisir dans la cité. Lorsque nous rentrâmes, j’eu bien du mal à ne pas incendier du regard tous ceux qui nous fixait, comme si deux jeune femme qui rentrait dans un bordel était étrange… Enfin, soyons logique, on ne fait pas que s’amuser dans ce genre d’établissement, surtout lorsque midi n’est même pas encore passé. A l’intérieur du bâtiment, tout le monde était tendu, il fallait croire que nos exploits de la veille nous poursuivaient partout. Lorsque nous nous assîmes attendant la venue du médecin, j’eu particulièrement le déplaisir d’entendre parler des pertes d’hier… Croyez-le ou non, hier sous l’adrénaline, je n’avais pas tout à fait compris ce qui s’était passé, ni penser aux conséquences, apprendre qu’à cause de nous, parce que nous n’avions pas été efficace, des innocents, par dizaine était mort, cela me mettait le cafard. Je me sentais incapable, nulle, c’était au combien chiant, parce qu’hier, j’avais donné tout ce que j’avais, j’avais mis ma vie en jeu durant cet affrontement et cela n’avait pas suffis, je m’en voulais énormément, j’avais échoué dans ma tâche et tout ici, le comportement des gens, les ragots qui arrivait jusqu’à mes oreilles m’y faisait pensé. Je serrais les dents, les sentant grincer, je serrais aussi les jointures de mes mains, si bien que celle-ci devinrent blanche. J’enrageais, je gardais les yeux fermés, pour m’empêcher de jeter un regard méprisant et colérique à tout le monde ici, parce qu’ils me filaient le cafard de plus en plus au fur et à mesure que tout continuait.

Finalement, la servante qui était venu nous voir plus-tôt revint  après quelque minute avec un homme, l’homme qui arriva, était entre deux âges, plutôt grand, de long cheveux gris lui tombant sur les épaules. J’avais ouvert mes yeux dès que l’homme était arrivé à notre niveau. Celui-ci devina en quelque seconde notre identité, il était évidemment le médecin qu’Etsu avait rencontré la veille, pour appuyer mes propos, celui-ci, l’air fatigué se présenta, en tant qu’Omura Yoshio. Celui-ci commença à siroter son thé calmement alors que je restai plutôt immobile, essayant de mettre à l’œuvre ce qu’Etsu m’avait demandé. J’avais fait le choix de me taire, parce sous l’effet de la colère procuré par les pertes de la veille, je ne me sentais pas vraiment capable de tenir ma langue. L’intendante nous présenta quelque seconde après et je m’inclinai légèrement esquissant un sourire triste.

Sans perdre de temps, l’Omura se tourna vers moi et voyant les bandages qui dépassait de sous ma tuniques, celui-ci les critiqua fortement et en plongeant mes yeux, brûlant d’une colère ardente dans les siens, j’haussai les épaules en signe de dépit, signifiant bien que j’avais besoin de lui et que j’étais bien incapable de me soigner seule. Celui-ci envoya une servante cherché sa mallette avec ses instruments de soins. A peine quelque seconde plus tard, celui-ci devina avec facilité la raison de notre présence ici, c’était un homme pragmatique et intelligent, quelqu’un de dangereux en somme, je préférais l’avoir avec nous que contre nous. Quand la jeune fille revint avec l’attirail du praticien, celui-ci fis dresser un paravent pour nous isoler du reste de la salle. Puis sans attendre, dardant ses prunelles vers moi, me demanda de me déshabiller, sans un regard vers Etsu, ni sans rien déclarer, gardant mes mâchoires serré, je me levai, puis, m’asseyant plus proche du médecin, puis, sans le moindre signe de pudeur, retira sans attendre d’abord ma tunique, mon débardeur, mon soutien-gorge et me cachant la poitrine avec mon bras gauche, laissa le médecin tranché mes bandages et je sentis d’un coup, le contact de l’air sur mes chaires à vifs. Je ne pus que grimacer de douleur, alors que je laissais le médecin s’occuper de moi, s’occupant dans un premier lieu des soins qu’il nous offrait. Puis, écouta le médecin et mon intendante discuté et échangé des réponses, moi, je restai muette, pendant que le médecin me prodiguait ses premiers soins, que j’acceptais avec grand plaisir.

En quittant l’établissement, de nouveau rhabillée, j’avais l’esprit presque plus confus qu’en arrivant, j’avais un peu de mal à faire des liens entre tout sans compter cette rage au plus profond de mon ventre. Et alors que je resserrai mon obi autour de ma taille, un homme inconnue à mes souvenirs s’approcha de nous et avec aucune gêne m’apostropha. Je tournai vers lui un regard consterné et d’incompréhension. L’homme me demanda si je n’étais pas la nouvelle serveuse du restaurant d’okonomiyaki… C’était le restaurant dans lequel je m’étais fait embaucher la veille, j’avais été reconnus dans une cité de plusieurs millier d’habitant, quel plaie. Il n’avait pas tort de m’avoir reconnu, c’était effectivement moi, mais je ne pouvais pas le laisser diffuser partout cette information, je devais bien lui faire comprendre que je n’étais pas la serveuse du restaurant et une autre personne, mais comment procéder, nier simplement ? Je doutais qu’un stratagème aussi simple marche. Etsu, se tourna intrigué vers moi et me demanda si je le connaissais. Je levai les yeux au ciel, puis joignant les mains l’une contre l’autre, fis quelque mudra avant de me transformer en un vieil homme, d’un mètre quatre-vingt-quinze, je venais de revêtir l’apparence de mon grand-père, puis m’adressant à Etsu posément avec la voix grave et chevrotante de mon grand-père :

« J’ne connais point cet hurluberlu dame ! »

Puis, me tournant vers l’homme, fronçant les sourcils avec colère :

« Vous faîte erreur, mécréant je ne suis qu’un homme de main magicien qui accompagnait sa dame ! J’ai pris l’apparence d’une jeune femme pour pouvoir suivre ma maîtresse plus facilement. J'ai pris l'apparence d'une jeune fille que j’ai croisée un peu plus tôt à l’autre bout de la ville, au quartier des Nuée,  Si vous cherchez cette jeune femme, vous devriez aller la chercher plus loin ! Maintenant partez avant que je nous sabre ! »

J’avais ponctué la dernière phrase en ayant dénudée d’une partie de ma lame arborant un sourire cruelle. Puis prenant la main d’Etsu, partis rapidement, nous éloignant, puis après avoir fait quelque pas, dissipa le jutsu et siffla avec colère et rage alors que je tapais du pied sur le sol de manière sporadique.  :

« Quel plaie cet homme, j’espère que personne ne viendra me faire chier ! »


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Re: Murder Party Sam 25 Jan - 20:49
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Jack, mon ami...

Dans un coin discret du luxueux établissement de plaisir des Milles Saules, les deux Chinoike purent recevoir quelques soins de la part d'un Omura prévenant, mais également dur en affaire.
Bien évidemment, l'uzujin essaya de demander négligemment des "échantillons" de sang et de tissus d'Hitagi en échange de son aide.
Il ne pouvait bien sûr pas requérir un des merveilleuses pupilles de la Chinoike mais il était visible que l'envie de manquait pas...

L'homme entre deux-âge aux mains d'étrangleur ne semblait pas sensible à la corruption : vu ses talents de médecins, pour lui obtenir des ryô n'était guère difficile.
Il était d'ailleurs probable qu'il soit hébergé dans cet établissement de luxe en échange de certain service bien précis.
"Si vous cherchez du travail, essayé de contacter le Seigneur Osore ou la pègre locale." conseilla l'Omura en bandant les plaies de la kunoichi la plus touchée. "Cette histoire de tueur de prostituées met la ville sans dessus-dessous... Mais ce n'est pas mon problème, du moins tant qu'on ne me paye pas pour ça.... Il n'attaquera sans doute jamais ici : les filles y sont bien surveillées, la sécurité importante. Et je suis là, évidemment, même si ce n'est pas mon rôle de m'occuper de ce genre de chose : je ne suis pas un combattant... Mais les simples rumeurs que les Milles Saules abritent un ninja devraient suffire à repousser cet immonde assassin..."

Il soupira longuement avant de répondre plus avant aux questions d'Etsu.
"Hier ? Ah oui... Apparemment, une kunoichi s'est faite brièvement passée pour une des belles employées de cet établissement... Assommant sans vergogne la pauvre demoiselle au passage. Tout ça visiblement pour pas grand chose ou pas payer sa note. Je n'en sais guère plus, je me suis contenté de soigner la commotionnée..."
Son regard se fit soudain plus inquisiteur et son sourire devint plus pensif.
"Mais vous en savez peut-être plus que moi ? Je sais déjà qu'il y a au moins deux autres shinobi dans cette ville, vous mis à part. Un obèse de Konoha qui fait plus la tournée des bars et restaurants du coin que des putes et ce que je pense être un inquiétant sunajin..."
L'homme aimait visiblement les potins, les renseignement et les secrets, comme tout ninja. Voilà qui le convaincrait sans doute plus facilement de vous aider que quelques piécettes...
ça ou des bouts de votre anatomie.

Omura Yoshio eut un nouveau sourire de requin suite aux questions de l'Intendante des Chinoike.
L'homme avait visiblement son petit ego, adorant en savoir plus que les kunoichi aux yeux pourpre.
"Ah oui, le Masque Bleu ! Un théâtre, mais pas seulement... Disons qu'il n'est pas situé dans ce quartier pour rien, si vous voyez ce que je veux dire. On ne fait pas qu'y donner des représentations et qu'il attire une clientèle particulière... Mais au niveau purement culturel, en effet les représentation sont à l'arrêt depuis peu. Apparemment, l'acteur principal, un certain Suzumi, aurait été agressé nuitamment. Mais il n'a visiblement pas encore contacté les autorités, de ce que j'en sais. C'est un timide et vous savez comment peuvent être les samouraïs avec ceux qui sont...hhhmmm... différents. J'ignore par contre si c'est lié aux incidents et meurtres qui entachent la ville... Après tout, il est vivant. Ce qui est amusant, car on raconte que la Faucheuse rode dans cette partie du quartier... C'est fou ce que quelques corps trucidés ont vite fait de susciter moult rumeurs et légendes urbaines !"

Il se fit vaguement pensif, creusant visiblement dans ses souvenirs.
"Je crois d'ailleurs que le grand ninja de Suna s'intéressait à ce théâtre. Il me semble qu'il loge non-loin, peut-être au Chat Rieur, juste en face. Visiblement, la réputation de pauvreté du Pays du Vent n'est pas usurpé : c'est une auberge peu coûteuse... mais fort discrète, il faut le reconnaître. Quant au konohajin, c'est un ripailleurs qui n'est guère discret. Il loge au Pin Dressé, une autre auberge plutôt cossu amis très discrète du quartier. Le genre d'endroit où s'acoquine les nobles en mal de sensation forte, vous voyez..."
L'Omura se tenait à la disposition des deux kunoichi, si elles voulaient l'interroger d'avantage ou payer ses services (via quelques secrets révélés, ou des "échantillons" ou à la rigueur une quantité impressionnante de ryô).
L'homme serait sans doute aussi fasciné par le contenu du rouleau dérobé à l'assassin... Mais il risquait de vouloir le garder.

Un quidam semblant la reconnaître apostropha ensuite Hitagi, lui demandant pourquoi le restaurant où elle s'était fait embauché hier n'avait pas ouvert aujourd'hui.
La bouillante kunoichi se métamorphosa en vieillard colérique et chassa l'opportun avec hâte.
L'homme, choqué par la transformation de la demoiselle, balbutia d'inintelligible excuses avant de prendre les jambes à son cou.
Néanmoins, la Chinoike venait de faire étalage en plein jour et dans la rue de ses talents de shinobi.
Les rares passants (le quartier rouge n'attirait guère à cette heure et surtout en cette sombre période) murmuraient entre eux, feignant de ne pas dévisager le faux-vieillard.
En plus, la guerrière aux yeux écarlates avait dénudée sa lame en public. Autant dire qu'il se murmurait déjà qu'il/elle était le tueur...

Il ne faudrait probablement pas traîner trop longtemps ici, à moins de devoir s'expliquer avec la maréchaussée... Ou la pègre.
En effet, les deux Chinoike avaient bien remarquer des espèce de "patrouille" d'hommes louches et musculeux. Visiblement les mafieux locaux en avaient eux aussi plus qu'assez du tueur. Cela nuisait à leur gagne-pain et ils avaient décidé de prendre les choses en mains.
En tout cas, les soins et les discussions avait pris quelque temps : l'après-midi commençait et la ville respirait toujours la peur...

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Re: Murder Party Mar 18 Fév - 19:22
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Il n'y avait pas à dire, je trouvais les Omura étranges. Il y avait quelque chose de dérangeant chez ce médecin, surtout dans sa manière de nous regarder, un peu comme si on était des spécimens à étudier... ou qu'il aimerait étudier. Je préférais ignorer la manière en tout cas. Mais bien que cela ne me plaisait pas du tout, il n'en demeurait pas moins d'une aide plus précieuse que je le pensais. Lorsqu'il parla des prostituées, je fis mine que j'en avais entendu parlé. Il fallait dire que c'était sans doute le grand sujet qui animait toute la ville donc même en jouant les touristes, je ne pouvais l'ignorer.

" J'ai entendu parlé de cette histoire de jeunes femmes retrouvées assassinées, peut-être en effet pourrions-nous proposer notre aide au seigneur Osore. En tant que femme, je dois dire que je me sens étonnamment concernée. "

Alors que j'interrogeais un peu plus l'uzujin, ce dernier me retrouva habilement la question, me demandant indirectement si je connaissais la responsable du bazar de la soirée précédente. Bien évidemment, il était hors de question pour moi de vendre le nom de la jeune femme. Elle m'avait été d'une aide précieuse. Mais au moins, le médecin m'indiqua qu'il y avait un autre shinobi et cela regroupait les propos d'Hitagi. Un obèse? Un Akimichi sans aucun doute. Par contre, un sunajin... J'arquais les sourcils d'étonnement.

" Un homme de Konoha, un autre de Suna... décidément, cette ville attire des individus de tout horizon. En tout cas, j'ai bien peur de ne pas les avoir croisé, ni l'un, ni l'autre. Quant à la jeune femme qui aurait été présente ici, je n'en sais pas plus. Je me suis présentée seule et je suis repartie de la même manière après vos conseils. "

Alors que mes yeux observèrent les soins que prodiguaient le médecin à ma camarade, j'écoutais d'autant plus ses réponses qu'il me renseigna sur le fameux théâtre fermé. Mais plus j'en apprenais sur cette ville, plus je me disais que tout était lugubre et potentiellement gangréné. Cette ville me rendait littéralement paranoïaque. Maintenant, le Masque bleu m'intriguait mais était-ce réellement en lien avec notre affaire? Seulement, si le Suzumi avait été passé à tabac, il avait peut-être été le témoin de quelque chose. Pourquoi ne pas le tuer? Cela me troublait de plus en plus. Quant à la présence d'un sunajin dans les environs... enquêtait-il lui aussi sur la même affaire? Est-ce que notre "Jack", c'était lui?

" Vous l'avez déjà croisé ce sunajin? Enfin je veux dire, vous savez à quoi il ressemble? "

Dans le pire des cas, Hitagi et moi pourrions nous rendre aux "Chat Rieur" pour tenter d'obtenir l'information. Avec toutes ces informations, nous aurions pu en demeurer là, mais je voulais profiter de l'expertise de l'Omura tout comme des soins supplémentaires pour mon amie. Je me montrai dans un premier temps un peu hésitante, avant de porter mon regard sur Hitagi et lui faire un signe de tête. Je voulais qu'elle lui présenta le rouleau que l'on avait trouvé. Un risque? Oui. Mais je l'estimais calculé. En premier lieu, ni elle ni moi n'avions les connaissances nécessaires pour tirer les moins conclusions sur ce que contenait ce rouleau - hormis qu'il s'agissait des morceaux de corps des victimes. Dans un second temps, ce rouleau allait forcément manquer à notre agresseur. Il nous chercherait pour remettre la main dessus. C'était une manière indirecte de le mettre faussement en sécurité dans les mains du médecin. Dans un troisième temps, si l'Omura était impliqué, en toute logique il serait heureux de ce hasard et de récupérer ce bien. Il mettrait sans doute son complice au courant et ce dernier ne chercherait pas à nous courir après pour l'obtenir.

" Lorsque mon amie et moi nous nous sommes faites agressées, nous sommes tombées sur ce rouleau.... et nous l'avons ouvert. Je crois que cela a clairement un rapport avec ce qui se passe en ville mais... nous ne sommes pas médecin. Vous pourriez nous donner votre avis? Nous sommes prêtes à vous le "céder" si son contenu vous intéresse bien que nous en apprécierions une aide supplémentaire pour le prix que cela nous a coûté. "

Mes yeux se dirigèrent vers les blessures restantes de Hitagi. Je ne cracherais pas pour qu'il me soignasse aussi mais, je ne devais pas être trop gourmande non plus. Une fois l'affaire conclue, il était temps pour que l'on quitta enfin l'établissement... en omettant le nouveau problème qui suivit. Hitagi fit preuve d'imprudence en voulant ne pas perdre la face, trop prompt à utiliser une technique shinobi, trop prompt à se montrer agressive. Je mettais cela sur le compte de sa fougue et de sa jeunesse mais il était évident que l'on ne pouvait demeurer là, sans rien faire. Moi qui voulait me rendre au "Char Rieur', je devrais remettre cela à plus tard.

" Inutile de traîner ici... Rendons-nous dans le quartier du théâtre du "Masque bleu". J'aimerais bien rencontrer ce Suzumi. "

Puisqu'il s'agit du quartier de toutes les horreurs, on pouvait espérer de voir en lui un témoin... ou autre chose. On verrait bien.

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Re: Murder Party Sam 22 Fév - 20:40
Chinoike Hitagi
Murder Party!


Tapant toujours du pied sur le sol, me grignotant l’ongle de colère. Après tout, je ne pouvais pas ignorer les murmures qui avaient suivis ma transformation et le fait que j’avais dénudée ma lame. Je m’étais laissé envahir par l’émotion et la crainte un instant et j’avais peut-être fait une erreur, je m’en voulais, j’avais certes dégagé l’autre, mais j’avais aussi peut-être rameuté des gens qui n’allaient pas tarder à arriver. Je me sentais conne d’être aussi inutile et faible, c’était rageant, je ne pouvais pas me pardonner cela. Bref, alors que je me tordais l’esprit en mille et une hypothèses sur ce que j’aurai dû faire, finalement Etsu se tourna vers moi et m’indiqua que nous allions nous diriger vers le théâtre pour voir l’acteur principale je crois. Ainsi, relevant les yeux, grogna quelque excuses, puis la suivis d’un pas rapide.

En route, je repensai à la discussion qu’avait eue mon intendante avec le médecin aux longs cheveux couleurs neige. J’étais restée là à écouter, taciturne, sans rien faire que de laisser le médecin faire ce qu’il devait faire et écouter les deux esprits qui s’étaient rencontrer ici. Si je ne me trompais, pas, notre couverture était en partis intact, car pas le moins du monde, l’Omura avait semblé deviné que nous étions déjà là sur ordre du seigneur de la cité. Enfin, il nous avait prévenus que si nous avions besoin d’argent, que c’était vers ce dernier ou bien la pègre local qu’il fallait nous tourner. J’étais bien heureuse d’être sous les ordres du seigneur et non sous celle de la pègre, après tout, j’étais une guerrière, j’avais de l’honneur, je n’étais pas femme à m’acoquiner avec de vulgaire mafieux qui se faisait du blé sur le malheur des gens, j’étais quelqu’un de fondamentalement opposée à cela.

Tant que tu te fais de l’argent, tu ne te pleins pas, tu les critiques, mais tu ne vaux pas mieux qu’eux.


Je fis terre cette voix dans ma tête, j’avais toujours du mal à accepter la fatalité de mon être, du paradoxe de mes convictions, je refusais de m’avouer cela, au moins pour garder mon humanité encore intact un peu.

Je n’avais rien appris d’autre, sur l’affaire de cette ville, le meurtre des prostitués. La présence d’une femme ayant hier pris la place d’une prostituée, je croyais me souvenir qu’Etsu m’avait parlé de quelque chose du genre, mais je n’étais pas sûre au point de mettre ma main à couper. Le médecin avoua que bien que sa présence dissuadait probablement le meurtrier, mais qu’il n’était pas un combattant et donc pas un homme à s’occuper de ce genre d’affaire. Je trouvai cela particulièrement ridicule comme raison. En tant que femme, peut-être me sentais-je plus concernée, mais l’humanité en moi me forçait à protéger les innocents, lui, ne semblait pas avoir ce genre de considération. Mais, nous apprîmes qu’il y avait outre lui et nous, deux autre shinobi. Mes pensées se tournèrent immédiatement vers le gros porc de la veille. Cela voulait donc dire qu’il y avait un autre shinobi dans cette ville ? Cela commençait à faire beaucoup, enfin un peu trop pour moi, surtout quand j’appris que c’était un membre du village de Suna, réputé pour son tempérament barbare et violente.
A la suite de cela, il évoqua aussi le théâtre et son acteur principal, a priori attaqué par le meurtrier… Ce me semblait étrange, car le tueur n’attaquait que des jeunes femmes. A moins que cet homme soit très efféminé. Enfin, nous apprîmes aussi que le ninja du désert s’était lui aussi intéressé au théâtre et qu’il formait dans une auberge minable.

Finalement, j’avais appris quelque petits truc, mais plusieurs zones d’ombre persistaient… Enfin, seul le futur nous apprendra ce qu’il nous réserve. Je comptais bien rattraper ma faute de tout à l’heure et me rendre utile pour mon intendante.



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Re: Murder Party Jeu 27 Fév - 22:00
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Jack, mon ami...

L'Omura avait été prolixe et semblait à la fois intrigué par les Chinoike et par l'affaire. C'était le genre de shinobi qui aimait les ragots, l'espionnage. Peut-être était-ce même pour ça qu'il se trouvait dans cet établissement luxueux...
Il fut cependant fort dessus qu'Estu ne lui donne pas le nom de la trublionne d'hier soir.
"C'est un lieu de passage. Cela explique la richesse de cette région, qui n'est guère loin des trois Grandes Nations." expliqua le docteur d'Uzushio, un mince sourire aux lèvres. "Enfin, pour cette ville, je ne sais pas si ça va durer, avec cette histoire. Le Seigneur Osore devrait engagé des ninjas pour régler définitivement cette histoire si vous voulez mon avis. Il faudrait que je lui fasse parvenir les tarifs d'Uzushio, à l'occasion..."
Les yeux de médecins étaient un peu trop rieurs. Même s'il n'en avait pas la preuve il soupçonnait probablement déjà les deux Chinoike d'être justement embauchées pour ça.
Elles posaient trop de questions et avaient visiblement combattu... La rumeur mentionnait un combat shinobi non-loin d'ici.

D'un geste vague de la main, le docteur évoqua son
"Je n'ai jamais rencontré ce monsieur personnellement, même si je crois l'avoir aperçut dans le quartier au loin. Il est fort grand, trop maigre, plutôt basané et s'habille de noir. Et apparemment, c'est un fan de kabuki."
L'Omura se plongea dans ses pensées, essayant de se rappeler quelques détails à donner à ces deux délicieuses jeunes femmes (il aimerait bien en disséquer une, pour la Science... Mais elles refuseraient sans doute de lui donner des échantillons, Et ce ne serait pas très éthique, sans parler d'être sans doute mal vu en ce moment dans cette ville).
"Hmmmm... Il me semble que quand je l'ai croisé, il portait une grosse caisse oblongue sur le dos. Ou un énorme rouleau de parchemin. Non, plutôt une caisse de bois. Quand j'ai ensuite entendu les rumeurs du coin et su que c'était un sunajin, je me suis dit : je paris que c'est un Shirogane et que dans son espèce de cercueil, il transporte sa marionnette... Eh ! C'est peut être lui, cette fameuse Faucheuse dont parle les rumeurs !"

Soucieuse de non seulement soigner Hitagi, mais également d'obtenir davantage d'informations, l'Intendant du clan Chinoike eut l'idée de troquer le gros rouleaux de stockage dérobé au tueur... Et son sinistre contenu, qui intéresserait peut être l'Omura.
Le docteur d'Uzushio haussa un sourcil, un poil intrigué par la proposition.
"Je ne peux rien vous promettre avant d'avoir examiner votre... trouvaille." susurra-t-il en faisant tout de même main basse sur le rouleau. "Je vais aller examiner ça... En prenant quelques précaution. Sirotez un peu de thé ou quelque-chose de plus fort en attendant... C'est ma tournée !"
S'emparant de leur sordide butin, l'Omura regagna sa chambre sans attendre.
Un rouleau de stockage pouvait contenir de désagréables surprises, il voulait être au calme et prendre ses précaution avant de l'ouvrir...
Il ne revint pas avant un petit moment. Il faut dire que le contenu était particulièrement surprenant.

L'Omura revint d'un pas raide et sans un mot composa quelques mudra, appliquant sans ménagement sa paume luisante de chakra bénéfique sur le corps d'une Hitagi qui en avait marre d'attendre.
Les plaies de la jeune femme commencèrent aussitôt à se résorber grandement.
"Merci pour ce petit... cadeau." lâcha enfin le médecin d'un ton sardonique. "mais vous auriez pu être plus explicite : il va falloir que je rembourse le tapis de ma chambre, maintenant ! Mais c'était fort intéressant pour un homme de l'art, même si j'imagine que vos présents n'ont rien à voir avec votre clan et ses yeux fascinant."

Son sourire s'élargit et il luisait une dangereuse fascination dans son regard.
"Vous avez sans doute fait une rencontre très intéressante avec quelqu'un de fort demandé par les autorités locales... Vous avez de la chance de vous en être sortis et d'avoir pu dérober cette petite... collection. Ou plutôt, devrais-je dire ce puzzle."
Il sortis une petit flasque dont il versa le contenu dans le thé qu'avait apporté un Maiko. L'odeur de l'alcool était poignante.
Le docteur sortit ensuite un papier chiffonné (et tâché de sang) qui lui avait servit à prendre des notes (évidemment complètement illisible pour celui qui n'était pas médecin).
"Les prélèvements ont été effectué quasiment in vivo ou juste après la mort par quelqu'un qui connaît bien l'anatomie humaine, mais surtout pour l'abréger. Pas un médecin donc et les lames dont il s'est servit, bien qu’affûtées, comme par exemple des kunaï, n'avaient rien de scalpels. Donc, probablement pas un praticien ou un ninja-médecin, encore moins un Omura. Mais probablement un shinobi, à cause du parchemin et de l'expérience dans la... découpe humaine. Mais ça reste plus de la boucherie qu'autre chose : bien que visiblement méticuleux, notre gentil collectionneurs n'a que de vague connaissance médicale, rien de plus que ce que saurait un chuunin ou un jônin ayant quelques années de champs de bataille derrière lui."

L'Omura termina d'un trait sa tasse de thé aromatisé, claquant la langue avec satisfaction. Visiblement, le petit présent lui avait plus, mettant à contributions son intelligence et ses talents de docteur.
"Vu ce qui se raconte en ville, j'ai d'abord cru aux trophées de quelques psychopathes, peut-être cannibale... Mais non, les prélèvements et les organes sont trop précis. Il cherche quelque-chose... je ne sais pas quoi. C'est comme... Un espèce de puzzle. Comme s'il essayait de compléter quelque chose. Avons-nous affaire à un malade qui essaye de se construire une petite amie parfaite ? Non.... Non. Deux ! Au moins deux....Oui, il y a des doublons..."
Il ricana méchamment, avant de se lever pour prendre congé des kunoichi.
"Vous savez, si votre tueur avait été un Omura... On aurait pu dire qu'il prélevait des organes pour soigner une ou deux jeunes femmes blessées. Cela nous serait sans doute possible. Mais à partir de ces prélèvements là... Ce serait impossible. Il a trop sagouiner le travail. Et les techniques de greffes sont extrêmement délicates... Nous avons donc probablement là simplement l’œuvre d'un fou... En tout cas, je vous souhaite bien du plaisir ! Et... évitez les recoins sombre. Maintenant que j'ai sa collection, notre ami va redoubler d'effort... Ou vous traquer. Je crois que je vais rentrer à Uzushio plus vite que prévus, en fait..."

Maintenant que Hitagi avait été soignée (et avait attiré l'attention en rembarrant un quidam) et qu'elles avaient glanés de nouveaux indices, il était temps pour les deux kunoichi de se remettre en chasse. D'autant plus que le soleil commençait à descendre.
Etsu avait décidé de faire un tour au théâtre du Masque Bleu.
L'endroit n'était pas très loin, toujours dans le quartier des plaisirs. Ce qui était assez logique : en plus d'offrir quelques distraction aux noctambules, l'endroit se doublait, selon la rumeur, de représentations privées un peu particulière pour ceux qui aimeraient les hommes...

L'établissement n'était pas encore ouvert, mais quelques flâneurs regardaient de magnifiques estampes présentant les pièces de kabuki qui y seraient jouées. Il y avait normalement trois représentations par jour : le matin, l'après-midi et dans la soirée.
Certains des spectacles des jours étaient marqué comme "annulés", tout comme celui de cet après-midi.
En tendant l'oreille, les deux kunoichi (dont une sous henge de vieil homme acariâtre) purent entendre des amateurs de théâtre se lamenter : ils n'avaient qu'un maigre espoir que la représentation du soir se joue, souhaitant de tout leur cœur que "le magnifique Suzumi" soit en état de reprendre son rôle.
Visiblement, ses fans savaient qu'il était au Masque Bleu, mais son état de santé était inconnu...

Les deux kunoichi ne pouvait bien évidemment pas se laisser arrêter par une porte close.
Même si le théâtre n'ouvrait pas, elles pourraient toujours trouver un moyen d'y entrer.
Hitagi, sous son henge pouvait par exemple taper un scandale ou utiliser sa puissance de kunoichi pour défoncer la porte de l'établissement.
Ou Etsu pourrait se glisser en silence dans les ombres et grimper sur le toit pour pénétrer l'établissement d'une manière plus discrète puis ouvrir à sa collègue...
C'est d'ailleurs un cherchant les zone d'ombre que l'Intendante des Chinoike remarqua une ombre qui observait le théâtre.
Tapis dans le renfoncement d'une petit ruelle, un grand échalas tout de noir vêtus ne quittait pas les estampes des yeux... Une lourde boîte de bois sanglée sur l'épaule, pouvant rassembler dans le noir à un cercueil.
Et dans l'obscurité, il  ressemblait fort à une haute silhouette longiligne qui s'était enfuit dans les brumes lors de leur combat contre le tueur de prostitué...


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Chinoike Etsu
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Re: Murder Party Dim 15 Mar - 0:05
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Je buvais les informations que me fournissaient l'Omura avec une certaine avidité. Tout ce qui pouvait me révéler pouvait être une source précieuse alors lorsqu'il commença à me décrire l'apparence du Sunajin, mon sang ne fit qu'un tour. Un grand maigre avec une caisse sur le dos? Cela me fit immédiatement penser à notre agresseur bien que nous n'avions pas pu clairement percevoir son visage dans la nuit noire et brumeuse de la ville. Toutefois, la silhouette pouvait correspondre à ce dingo du découpage dont nous avions ramassé le rouleau. Cela ne pouvait être une simple coïncidence. D'ailleurs, je ne pus m'empêcher de jeter un œil vers ma jeune camarade comme savoir si elle avait déduit la même chose que moi.

" Voilà bien un étrange personnage. Se balader avec une boîte sur le dos, il doit donner une image de croque-mort. Il ne doit pas passer inaperçu celui-là. "

Je fis un petit sourire à l'Omura en laissant échapper des mots volontairement désinvoltes. Après tout, bien que son regard ne m'inspirait pas beaucoup, il semblait répondre à mes questions sans trop en poser à son tour. Je pouvais au moins faire l'effort de me montrer agréable en retour... jusqu'à ce que je lui céda le rouleau que nous avions trouvé. Alors qu'il s'en alla l'examiner, je me retournais vers Hitagi avec que je me permis de prendre un petit biscuit offert par le médecin.

" Finalement, je pense que nous avons bien fait de revenir ici. Mais je suis inquiète à l'idée que notre adversaire de la nuit derrière puisse être un sunajin. Je n'aime pas trop cela. "

Au retour de l'Omura, je me murais à nouveau dans le silence pour écouter son diagnostic. Sa propre opinion semblait concorder avec le fait que nous pensions avoir rencontré le célèbre assassin qui terrifiait la cité mais les renseignements qu'il nous donna concernant la "collection" de ce dingue me laissait perplexe. Des découpes non médicales mais dignes d'un shinobi expérimenté. Dans quel but bon sang?

Je fus surprise quand il se mit à rire, révélant par l'occasion qu'il y avait des "pièces" en double. Cela me semblait à la fois encore plus glauque qu'étrange. Mais cela ne m'empêcha pas d'établir quelques théorie, surtout lorsqu'il évoqua qu'il était impossible que ces "organes" puissent être utilisé pour des greffes humaines. Je tentais dans ma tête de reconstituer un autre puzzle en rassemblant les informations. Si le type qu'on avait rencontré était bien un sunajin, l'idée qu'il puisse être un Shirogane comme l'avait suggéré l'Omura n'était pas si absurde après tout. Un fan de Kabuki? Cela nous conduirait dans un théâtre. Sa boîte? Pourquoi pas réellement une marionnette? Et si tous ces bouts de chairs étaient là pour "fabriquer" un nouveau type de marionnette? L'idée était répugnante mais s'il était question d'un fou et d'un dérangé, pourquoi pas?

Après ces échanges, il était définitivement temps pour nous que nous nous échappions, et j'avais suggérer à mon amie présentement refaite que nous partions en direction du Masque bleu. Dans notre fuite, on gagna rapidement les lieux désirés mais nous ne fumes pas seules. Présents, quelques fans qui se tenaient devant des affiches de spectacles annulés qui semblaient aspirer à ce que la représentation de la soirée ne le soit pas. Personnellement, j'y voyais une occasion de fouiner. Si la représentation se faisait, les gens du spectacles à l'intérieur devaient être occupés et peut-être moins précautionneux sur la sécurité, le cas contraire, ils seraient absents ou peu nombreux. On devait tenter notre chance mais je ne voulais pas que l'on se fisse trop remarquer.

Jouant le jeu en fonction de la transformation de ma camarade, je tapota la main du "vieillard" et me pencha près de son oreille comme s'il avait été sourd - mais surtout pour ne pas que l'on entendit notre conversation.

" Je pense que nous devons nous inviter dans ce lieu. Mon intuition me pousse à croire que nous en serons plus sur les raisons de tous ces carnages si on rencontre ce Suzumi... il doit être l'infos qui nous manque. "

Mais alors que mon regard inspecta la zone à la recherche d'un éventuel passage, quelle ne fut pas ma surprise lorsque mes yeux se posèrent sur une silhouette qui me parut familière. J'en eus un frisson qui me rappela immédiatement ma rencontre. C'était lui. C'était forcément lui. Et maintenant, je connaissais son visage. Je resserrais mon étreinte sur la main d'Hitagi, l'entraina un peu plus loin où nous pouvions nous faire plus discrète puis activa aussitôt une technique furtive qui pouvait nous affecter toutes les deux, par pures précautions.

" Il est là... l'homme contre lequel nous nous sommes battue... Mais reste calme Hitagi. Normalement.... il ne nous a pas vu et tant que tu ne quittes pas ma main, tu devrais être aussi furtive que moi. "

Je lui fis un petit signe discret pour indiqué l'endroit où je l'avais entreperçu mais nous ne pouvions demeurer dans les environs. En tout cas, si ce dernier était présent, alors cela signifiait que l'on se rapprochait peut-être de quelque chose et que nous trouverions des éléments de vérités au Masque bleu.

" Ce n'est pas un hasard... et nous ne devons pas dévier de notre première idée. Il faut que l'on rentre dans cet établissement. Reste ici, silencieuse et garde un œil sur lui. Je vais passer par les toits pour te faire rentrer discrètement par la porte arrière. "

Je posais mes yeux sanguins dans les siens avec beaucoup de sérieux et un peu de sévérité.

" Pas de tentative d'héroïsme inutile, tu m'entends? Nous devons demeurer discrètes. Il y a des civils dans cette rue. "

Je finis par lui tapoter l'épaule pour lui montrer que je lui faisais confiance avant de m'échapper dans les ombres pour pénétrer dans les lieux. J'espérais qu'une fois à l'intérieur, et bien que je n'en resterais pas moins prudente, je ne fis pas de mauvaises rencontres.... bien qu'il était évident que cela finirait pas arriver.

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Re: Murder Party Ven 20 Mar - 18:33
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Murder Party!

Nous arrivâmes sans trop d’encombre au théâtre qu’Etsu voulait visiter absolument pour pouvoir parler à son acteur principale, portant toujours l’apparence de mon aieul, je scrutais de mes yeux couleur grenat la foule, une grimace méprisante sur la face, la bouche plissé dans un rictus désagréable. Je pouvais réagir comme celui dont j’avais emprunté l’apparat et adopter tous les tics de  mouvement de mon vieux, ses grimaces, sa manière de parler, de toiser les gens. Finalement, après quelque seconde à regarder partout sans rien remarquer d’étrange ou de gênant, je me détendis alors que mon intendante, jouant toujours avec le fait que j’étais aux yeux de tous, un vieillard à la mine cruelle et désagréable et donc probablement avec des problèmes d’auditions dû à mon âge élevé, me tapa sur mon épaule et je me baissais pour l’entendre distinctement et surtout pour que personne ne puisse entendre ce qu’elle allait pouvoir me dire. En l’essence, c’était plutôt simple, elle voulait voir le dénommé Suzumi, considérant qu’il était la pièce qui nous manquait, pour pouvoir comprendre pourquoi tous ces meurtres. A mes yeux, tout ceci n’était qu’accessoire, savoir pourquoi notre enfoiré tuait et massacrait des prostitués ne m’intéressait pas, pour moi, il n’était qu’un fou, que je me devais d’éliminer, quoi qu’il en coute réellement. Mais après-tout, peut-être ne comprenais-je pas tout simplement certaine subtilité de la mission. Je décidai de me soumettre à la volonté d’Etsu, elle voyait plus loin que moi, je n’avais aucun mal à lui faire confiance.

Mais, soudain, je sentis l’intendante collé à moi se tendre et instantanément je me mis sur mes gardes. Je savais que quelque chose clochait, mais pour ne pas attirer l’attention sur nous, je pris un air plus affable, plus sénile, mais cependant, je restai toute ouïe aux mots qui allait traverser la bouche de ma camarade. Ce fus comme un coup de poignard dans mon dos, je sentis un frisson traverser mon dos, j’étais absolument terrifiée à cette idée. Il était près de nous, Etsu en était presque sûre, notre salaud d’assassin était là. J’au bien du mal à garder mon calme pour ne pas me retourner d’un coup, la bave aux lèvres, l’épée sortis. Cependant, rapidement, celle que je considérais comme une sœur pris ma main et nous disparûmes aux yeux de la foule. C’était là, un des talents d’Etsu, la furtivité. Je gardais les yeux aux aguets, faisait virevolter mes yeux partout, de la foule à mon intendante, sans discontinuer, jusqu’à ce qu’elle m’indiqua quelque seconde plus tard, la présence de la raison de notre présence dans cette ville, l’assassin.

Je sentais mon sang battre dans mes veines, je tenais ma vengeance quant à la dérouillée de la nuit dernière.  Je ne pouvais pas tolérer les meurtres qui avaient eu lieu, la destruction de presque un quartier entier de la ville, je ne pouvais pas tolérer cela, c’était trop pour moi. Je me sentais prête à sortir de la furtivité de mon intendante pour aller lui casser la gueule, l’occire, buter cette sale merde corrompus par le mal, mais cependant, avant même que je puisse sortir, Etsu attira mon regard, puis enfonçant ces yeux dans les miens, déclara avec sévérité et sérieux qu’il n’était pas question d’héroïsme inutile.  Je restai coi quelque seconde, puis détournai le regard, gênée par l’intensité et la sévérité de celui de ma camarade, puis grogna à contrecœur :

« Oui, d’accord, pas d’héroïsme inutile… Je… je vais attendre ici et le surveiller. »

De toute évidence, Etsu avait raison, je ne pouvais que la laisser faire et attendre pour l’affrontement, je ne devais pas oublier que j’avais été submergé la nuit dernière, je ne voulais plus perdre et me faire ridiculiser comme cela. Mais, aussi rageant que cela était, je n’étais pas de taille seule, je ne pouvais qu’attendre Etsu, qui allait passer les toits, c’était ma seule possibilité. Ainsi, lâchant la main de mon intendante, je la vis disparaître tandis que de retour dans la rue, je me baissais, plaça ma tête entre mes mains, me frotta les yeux, puis relevant le regard, darda mes prunelles de manière négligente sur le rue. La vérité, c’est que je ne quittais pas des yeux notre assassin, j’essayais tout du moins d’être le moins visible possible. Il ne devrait pas me reconnaître, sauf s’il se concentrait sur moi, il ne devrait pas être en mesure de voir mon déguisement. Enfin, j’espérais, peut-être ne me berçais-je que d’illusion, je voulais croire en moi.

En y réfléchissant sincèrement, depuis que nous étions allées voir le médecin, il s’était passé beaucoup de chose. Déjà, j’avais été guéris, je me sentais plus légère, c’était fort agréable, être soigné à ce point avant un affrontement qui allait bientôt arriver, c'était un avantage certains. Ensuite, nous avions aussi appris que notre adversaire était probablement un marionnettiste du pays du vent. En rassemblant mes esprit, peut-être que toutes les parties extraite du corps humain  ne servait qu’à créer une marionnette. Je frissonnais à cette pensée, une nausée me remontai presque en travers de la gorge. Pensée qu’un telle acte barbare pouvait avoir lieu m’effrayait. J’avais plein de question, d’interrogation, mais peu de réponse…

Enfin, il ne servait à rien de réfléchir et de se triturer le crâne, je n’avais qu’à vivre l’instant présent et attendre, pour l’instant, je devais juste patienter comme Etsu me l’avait demandé, à point c’est tout. Je n’avais pas l’intention de perdre ma cible de vue, mais je comptais avant tout patienter ici de manière désinvolte, dans la position typique des yakuza.



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Re: Murder Party Sam 21 Mar - 22:11
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Jack, mon ami...

Observant le petit théâtre pour l'instant encore fermé, les deux Chinoike envisageaient la suite des événements.
L'intuition de Etsu lui soufflait que l'étrange confinement de la vedette de kabuki était suspecte. Et l'Omura qui les avait soigné avait soignées avait laisser sous-entendre qu'il aurait été agressé.
Mais s'il était vivant et que son assaillant avait été le tueur de prostituées, cela faisait de lui un témoin !

Mais pourquoi dans ce cas ne s'était-il pas porté à la milice locale ?
Écoutant d'une oreille les conversations des badauds qui espéraient (peut-être vainement) que le théâtre ré-ouvre ce soir, l'Intendante des Chinoike pu se faire une petite idée de la réponse.
Visiblement, le Masque Bleu ne faisait pas que donner dans la représentation d'art, comme le docteur l'avait laissé entendre. C'était aussi secrètement un club discret pour les hommes (et peut-être les femmes, bien qu'il ne semblait actuellement pas y en avoir) aimant les hommes.

Souvent, ce genre de relation n'était pas du goût de tout le monde. Suzumi avait fort bien pu se faire agresser pour ses penchants. Et il n'aurait pas souhaiter en parler aux autorités pour éviter de se faire moquer, voire même rosser par quelques gardes locaux un peu rustre ou des samouraï peu finaud et fermé d'esprit...
L'instinct de chasseresse d'Etsu lui soufflait tout de même qu'il fallait qu'elle interroge l'artiste.

Bien vite, elle repéra une discrète voie d'accès qui permettrait à des kunoichi agiles de se glisser dans le théâtre fermé en escaladant la façade et passer par les toit : son regard d'aigle avait noté un auvent qui semblait ouvert.
Mais l'Intendante des Chinoike avait également repérer dans les ombres d'une ruelle obscure une silhouette suspecte et menaçante, transportant un lourd cercueil de bois (ou juste une gosse boite oblongue) sur son dos.

Etsu le jugeait du plus haut suspect. Potentiellement un Shirogane... Un amateur de poupée et un barbare de Suna, une combinaison explosive. Il ressemblait bien à la silhouette fuyante qu'elles avaient entre-aperçut dans les brumes pendant leur affrontement avec le tueurs de prostituées... Était-ce lui, en train d'assembler quelque horrible golem de chairs sanglantes ?
En tout pour l'instant il semblait plus intéressé par le théâtre fermée que par les Chinoike. Venait-il achevé un témoin gênant ?
En tout cas, pour l'instant il ne faisait qu'observer, comme les autres badauds...

Décidant de ne pas prendre de risque, Etsu déploya son art de la furtivité, se drapant dans une mince enveloppe de chakra qui masquerait son énergie vitale et l'aiderait à passer encore plus inaperçu.
Généreusement, elle étendit cette protection à sa jeune condisciple, tout en l'enjoignant au calme.
L'heure n'était pas encore venue de frapper. Il fallait être sûre !

La bouillante Hitagi fit la moue, grinçant des dents : elle aurait plutôt voulus se charger immédiatement de l'opportun !
Elle accepta cependant l'ordre de son Intendante et ne chargea pas la sombre silhouette sabre au clair.
Cependant, la kunoichi aux yeux carmin avide de vengeance ne souhaita pas bénéficier de la technique de discrétion de son aînée.
Elle préféra monter la garde, pendant qu'Etsu escaladait en douce la façade du théâtre, pour surveiller leur suspect.

Évidemment, l'Intendante des Chinoike hésita à abandonner ici sa collègue exalté... Mais il fallait se rendre à l'évidence : Hitagi avait déjà fait de gros effort pour ne pas aller trancher dans le vif du soi-disant sunajin.
Et même avec les talents d'infiltration d'Etsu en renfort, la cambriole n'était pas le point fort de la guerrière au sabre géant...

Etsu décida donc de continuer seule pour l'instant.
Se coulant dans les ombres, elle disparu au regard des badauds, avant de trouver quelques prises pour escalader la bâtisse.
Nul besoin de technique qui pourrait la trahir pour ça : juste de la sueur et de l'obstination et un talent innée pour s'introduire là où on ne voulait pas d'elle.
Arrivé sur le toit, elle s'introduisit dans le théâtre par une aération menant au dessus de la scène.

A l'oreille, il n'y avait pas grand monde et la salle de spectacle était encore plongé dans le noir.
En silence, la Chinoike gagna les loges des artistes, seul endroit éclairé du théâtre.
Elle se coula immédiatement derrière une rangée de costume alors qu'un homme massif sortait d'une loge. Chauve, Il avait tout d'un moine bedonnant et jovial et Etsu reconnu un des acteur qu'elle avait vu dessiné sur les estampes ventant les spectacles du Masque Bleu.

"Reposes-toi encore un peu... Ton admirateur secret t'enverra peut-être encore une panière de fruit... Cela te remontera le moral !" lança le comédien dans l’entrebâillement de la porte, d'un ton à la fois un peu inquiet, mais aussi où pointait une légère frustration. "Mais... Seras-tu en état, ce soir ? Au moins pour la dernière représentation... Ou une session privée ?"
Une voix d'homme un brin aiguë et geignarde lui répondit.
"Impossible ! Tu as vu mes lèvres ! Et mon œil ! Et ma jambe ! On m'a mordu, Atsuô ! On a chercher à me dévorer vivant ! Je ne peux incarner la noblesse d'une jeune dame ainsi, en claudiquant ! Je me dois d'être parfait pour mon public!"
"Mais tu restes splendide, Suzumi ! Et avec le maquillage... Ou un masque ! Nous perdons de l'argent tu sais..."
"Allons ! Mes admirateurs viennent voir un jeune premier ou une belle demoiselle, pas une larve tremblotante et masquée ! La poudre de riz ne peut pas tout couvrir ! Et si il était dans le public ?! Je ne pourrais pas jouer en suspectant le moindre client de vouloir m'achever ! Et inutile de faire ton pingre, Atsuô : avec ces meurtres, la cité vit dans la peur et ne se rend pas au théâtre..."

L'homme au physique de moine (bien qu'un peu trop maniérée) dans ses poses et soupirs exagérée secoua la tête, un peu las. Visiblement il devait aussi être le propriétaire du théâtre ou son régisseur.
"Bon, je veux bien pour ce soir... Mais tu devrais en parler à la police : qui sait si celui qui a amoché ton beau visage n'est pas ce mystérieux tueur ?"
"C'est ce que je crains ! Et je veux qu'il m'oublie ! Pas question d'attirer de nouveau l'attention de cette brute et de ses fauves ricanants sur moi !"
Le dénommé Atsuô soupira derechef et fini par fermer la porte de la loge avant de s'en aller d'un pas lourd.
Jamais il ne remarqua l'ombre qu'était Etsu, savamment dissimulée.
Plus rien ne l'empêcher de se glisser dans les appartements privés de la vedette du Masque Bleu, Suzumi.


En dehors du théâtre, Hitagi s'ennuyait.
Leur suspect ne faisait rien à part attendre à l'écart, scrutant le Masque Bleu comme les autres groupies.
Au bout d'un moment, un homme massif, aussi chauve que Ryuku, vint entrouvrir la porte du théâtre.
Un murmure de déception s'éleva bien vite de l'assemblée : la représentation du soir était elle aussi annulée. Quelques clients essayèrent malgré tout de négocier des représentation privée, mais le colosse bedonnant resta ferme.
"En raison de la situation actuelle, nous ne pouvons hélas recevoir personne..." expliquait-il d'une voix douce avec force geste très maniérés. "Mais rassurez-vous, les représentation publiques ne tarderont pas à reprendre... Peut-être dès demain..."
La mort dans l'âme, la petite foule se dispersa.

Mais pas le peut-être marionnettiste.
Il resta là un moment, avant de disparaître dans la même ruelle où s'était éclipsé Etsu.
Marchant d'un pas énervé, il se campa devant le théâtre, cherchant lui aussi visiblement un moyen de s'introduire dans la bâtisse.
Agacé et déterminé, il ne remarqua pas Hitagi qui pu le suivre en silence.

"Si ça continue, il va falloir que je m'en charge moi-même..." grogna l'immense sunajin en posant sa grosse boite au sol. "Mais d'abord..."
Hitagi qui l'écoutait caché derrière un tonneau destiné à recevoir l'eau de pluie, nota un détail intriguant.
Sa voix, rocailleuse et âpre. Elle ne l'avait jamais entendue.

Le sunahin fit quelques geste étrange et à la grande horreur de la Chinoike, une forme humanoïde à six bras griffus émergea du cercueil de bois posée au sol.
"Ah, Suzumi... Quand pourrais-je te revoir..." souffla alors le marionnettiste, confiant une petite boite ornée d'un ruban à son monstre cliquetant.
"J'aurais tellement aimé te voir dans le rôle d'Otsuyu dans cette si belle représentation de Botan Dôrô..."
Il se tourna vers sa marionnette en faisant de grand geste, donnant ses ordres.
Aussitôt, le pantin de bois commença à escalader en silence la façade comme un immonde cafard.
Dès que la marionnette fut en haut, elle commença à tracter son maître via un câble sortie de son dos.



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Re: Murder Party Ven 27 Mar - 19:17
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J'entrais dans mon mode furtif habituel lorsque je désirais demeurer discrète, et je commençais à grimper la façade du théâtre en profitant du calme de la ruelle dans laquelle je me trouvais. Dans tous les cas, il y avait ma camarade Hitagi qui surveillait en contrebas et de la savoir présente était un réconfort, bien que je ne pourrais nier avoir une petite inquiétude tout de même. Cela ne m'empêcha pas de me presser pour atteindre le toit à la sueur de mon front pour pouvoir profiter jusqu'au bout de l'influence de mes talents shinobis, et une fois sur place, je me penchais sur la fenêtre de toit pour tendre l'oreille afin de m'assurer qu'il n'y avait personne.

Cela semblait calme et c'était le noir total. Parfait. Plutôt fine et peu grande - à mon grand dam - je me faufilais sans trop de difficulté en prenant soin de ne pas faire de bruit. Telle une voleuse, je m'introduisis jusqu'à atterrir sur la scène de laquelle je m'échappais rapidement pour trouver les loges des artistes. C'était sans doute là-bas que je trouverais ma cible et mon instinct ne m'y trompa pas car ce fut le seul lieu où l'éclairage prouvait qu'il y avait de la vie.

Mais alors que je m'avançais, je dus subitement me dissimuler pour ne pas me faire surprendre. Je me retrouvais donc près d'un porte-costume de théâtre dont certain portait un parfum trop marqué. Pendant un instant, j'en eus même la nausée. Comment quelqu'un pouvait cocotter autant? Ne lavait-il jamais leurs habits? Quoiqu'il en fut, lorsque je parvins à mieux me concentrer, je vis un homme qui me parut familier discuter devant la loge avec quelqu'un dont la voie était aiguë. Il me fallut quelques secondes pour me rendre compte qu'il s'agissait sans doute d'un acteur car il ressemblait trait pour trait à un des hommes de la fiche de spectacle du théâtre. Mais le plus intriguant? Leur conversation. Suzumi. Il était donc là.

Mais mon intérêt n'était pas uniquement pour lui. Le fond de sa conversation me prouva que l'on tenait une piste plus solide que les apparences auraient pu me le laisser croire. Il avait été attaqué, il avait parlé de rire et d'un animal? Et si c'était la créature que l'on avait rencontré avec Hitagi? Celle que l'on avait chassé et qui parlait étrangement? Cette bestiole n'arrêtait pas de ricaner. Pourquoi était-il toujours en vie et surtout pourquoi s'en prendre à... un homme? Jusque là toutes les victimes étaient des femmes.

Guettant alors le départ du "moine", je finis par me rapprocher de la loge et y pénétra rapidement. Une fois à l'intérieur, je me ruais directement sur le dénommé Suzumi pour lui barrer la bouche et l'empêcher de crier pour ne pas qu'il attira l'attention. Je plongeais mon regard dans le sien et pris une voix que j'espère douce pour tenter de le calmer.

" Ne criez pas, je vous en supplie. Je ne vous veux aucun mal. Bien au contraire... Je suis là parce que j'ai entendu parlé de votre agression. Alors s'il vous plaît... restez calme, et je retirerais ma main... vous voulez bien? "

J'attendis qu'il hocha de la tête pour me montrer qu'il avait parfaitement compris. Je prenais un risque, j'en convenais... mais c'était aussi un civil et je ne pouvais consciemment m'en prendre à lui, dans tous les cas.

" Je souhaite avec des renseignements sur votre agresseur... Je le recherche... Et vous êtes la seule personne encore vivante à pouvoir me parler de lui et de ses intentions. Je pourrais peut-être l'arrêter si vous m'aider...  "

Lentement, je retirais ma main avant de tenter de poser un regard bienveillant pour commencer à le scruter. Cet... homme.... avait une drôle d'allure mais il avait été particulièrement amoché.

" Je peux deviner que vous avez peur mais... si je le retrouve, je pourrais le mettre hors d'état de nuire. Vous êtes, je le crois, une des pièces du puzzle qui me manque pour comprendre ce qu'il se passe dans cette ville. "

Il fallait que je tentasse de le rassurer du mieux que je pouvais. Je pourrais difficilement gagner sa confiance mais j'espérais que cela soit assez pour en découvrir un peu plus et rapidement. Lui laisser comprendre que j'en avais après son agresseur, c'était aussi lui laisser entendre que je pouvais me débarrasser de lui. Il ne vivrait plus dans la peur et il pourrait reprendre... ses activités... quelles qu'elles soient.

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Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Ven 27 Mar - 20:12
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Murder Party!

Rien n’avais lieu, je m’emmerdais ferme. Je savais que ma présence ici était indispensable, pour surveiller celui que nous avions pris pour un marionnettiste et probablement notre criminel, notre enfoiré tuer de pute. Mais, ma présence ici était d’autant plus importante, car je doutais d’avoir la grâce de m’infiltrer dans un bâtiment dans ce genre, avec mon énorme nodachi, se serait sûrement de la folie. De toute manière, la subtilité ne me ressemblait guères, j’étais une brute. Bref, posté dans l’ombre d’un bâtiment, toujours assise de manière désinvolte, lançant des regards désagréable aux passants, je faisais bien attention à ne pas perdre de vue notre suspect. Il ne bougeait pas et rien ne se passait, je sentirai presque le sommeil commencer à appuyer sur mes paupières.  J’en profitais aussi pour regarder n’importe quelle personne dans la foule, dans l’espoir de découvrir quelque chose, mais en vain, je ne savais même pas ce que je recherchais, probablement juste quelqu’un de suspect. Mais, c’était peine perdue, rien ne m’attirait l’œil, je restais désespérément ennuyée et seule.

 Mais, alors que je lançais un énième bâillement dans le vide, quelque chose bougea. La porte du théâtre s’ouvris et un énorme homme chauve apparus dans l’entrebâillement de la porte et expliqua qu’ils ne pouvaient recevoir personne,  mais que les représentations allait probablement reprendre dès le lendemain. Sa déclaration fut alors par des cris de colère et de mécontentement. Ces personnes voulaient vraiment aller dans le théâtre.  Rapidement, toute la foule auparavant excitée à l’idée d’entrée dans le théâtre se dissipa, à, contrecœur certes, mais se dissipa assez rapidement. Si bien que rapidement, il n’y eu plus personne, enfin, plus personne à l’exception de celui que je surveillais depuis de longues minutes. Je gardais un œil qui se voulait négligent posé sur lui, lorsqu’en réalité, c’était à peine je clignais des yeux tant je ne voulais rien raté. Je voulais être utile pour Etsu, je voulais réussir de belle chose. Et lorsque celui-ci bougea enfin, il leva et se dirigea sans un bruit vers la ruelle ou avais disparus Etsu.

Sans attendre une seule seconde, je me relevai, affichant toujours ma mine patibulaire emprunté à mon vieux, puis le suivi sans un mot. Je faisais bien attention à laisser une distance de sécurité avec lui, mais je crois que c’était inutile, car ma cible grognait et ne faisait attention à rien autour de lui. Je continuai de le suivre, jusqu’à ce que celui s’arrête et que je doive me cacher derrière un tonneau placé dans la ruelle. Gardant un œil sur lui, je pus entendre ce qu’il disait. Il grogna  qu’il allait devoir s’occuper de quelque chose soi-même, mais quoi ? Je fis tourner mon cerveau à plein régime, notre bon ami le docteur Omura nous avait dit que l’acteur principal avait été attaqué. Etait-il possible que le sunajin aille achever sa proie. Je sentis une goutte de sueur perler le long de mon dos. Je déglutis d’un coup. Etsu était dedans, je devais la prévenir, mais comment ? Je nous sentais, mon intendante et moi dans une sacrée merde.

Et alors que j’étais prête à détaler toute jambe dehors pour aller prévenir Etsu à l’intérieur du bâtiment, que j’étais prête à rentrer par la porte par tous les moyens, y compris crever le gros à l’entrée, le marionnettiste posa sa boite par terre sans finesse. Je restai médusé par cette énorme boite, mais un détail me sauta alors à l’esprit, cette voix, je ne l’avais jamais entendu, c’était étrange… Je me mis à froncer les sourcils, réfléchissant à cela. Et si cet homme n’était pas celui qui nous avait attaqué Etsu et moi ? Mais, je n’eue pas le temps de réfléchir à cette idée car déjà, j’étais intriguée et choquée  par quelque chose d’autre. Un pantin émergea de la boite, cette création était immonde, elle possédait six bras, devant une telle vision, je sentis de nouveau une goutte de sueur perler dans mon dos et je déglutis une nouvelle fois, désormais terrifiée par cette vision cauchemardesque. Le marionnettiste souffla alors qu’il espérait revoir un certains Suzumi, le principal acteur du théâtre si je ne me trompais pas et que mes souvenirs étaient encore bon. L’homme du désert sortis une petite boite avec un ruban qu’il offrit à sa marionnette. Je restai là à regarder, avec des yeux incompréhensibles, sentant mes mains se mettre à trembler. Devant l’inconnue, mon corps, mon être m’invitait à fuir très loin. Mais, ce n’était pas pour autant que je fuyais, je devais rester, c’était ma mission.

Le marionnettiste se mis à exécuter de grand geste tandis que sa marionnette se hissait sur le mur, puis une fois arrivé en haut, un treuil sortis de son dos et permis à l’autre de monté. Désormais, j’en étais sûre, il allait rentrer et je ne pouvais décemment pas laisser cela arrivé, enfin, plutôt, je ne pouvais pas laisser Etsu seule dedans avec quelqu’un que je suspectais quand même d’être la raison de ma présence ici, soit d’être un enfoiré de tueur.

En le voyant disparaître derrière les tuiles, je fis volteface à toute vitesse, puis me jetai vers la porte du théâtre et me mis à tambouriner comme une beau diable et fis même sortir des larmes de mes yeux, hurlant que j’avais besoin de pisser, qu’on devait m’ouvrir. Le fait d’avoir l’apparence d’un vieux joua probablement pour moi. Après quelque seconde, la porte s’ouvrit et je m’engouffrai dedans, poussant le gros prêtre, puis d’un coup de pied en arrière, m’assura de claquer la porte derrière moi. Et alors que le gros se trouvait devant moi, je sortis mon sabre et son fourreau et envoya dans la gueule du pauvre diable qui s’écrasa par terre, puis sans attendre de voir si le gros se relevait, je partie. En partant, en courant, je rangeai ma lame dans ma ceinture, continuant de m’élancer dans le bâtiment, avec la volonté de retrouver Etsu avant que l’autre ne la trouve.



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Re: Murder Party Mar 31 Mar - 23:08
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Jack, mon ami...

Se déplaçant comme un fantôme dans le théâtre, Etsu n'eut aucun mal à esquiver le poussah qui servait de directeur et se glisse en catimini dans les loges de artistes.
Et notamment dans celle de la vedette locale, le dénommé Suzumi.
Ce dernier se tenait alangui sur un canapé usé, dans une pose qu'on aurait juré étudié pour représenter désespoir et mélancolie.
Plutôt petit et frêle avec des cheveux de jaie d'une finesse confondante, ses gracieux traits féminins semblaient avoir avoir été sculpté dans le marbre par un sculpteur mélancolique.

Son visage précieux portait encore quelques stigmate de son agression : une lèvre fendue, un nez encore un peu gonflé et un splendide coquard, le tout vaguement dissimulés sous une bonne quantité de poudre de riz.
L'éphèbe ne s'en rendait sûrement pas compte, mais ces blessures lui donnaient un soupçon de virilité canaille qui lui manquait.
Hélas, elle disparaissait bien vite dès que le jeune homme soupirait ou bougeait, certes avec la souplesse d'un danseur, mais aussi avec des manières forts efféminés (à l'excès).
Ses gestes par contre, chose qu'une kunoichi habituée à rechercher la moindre faille chez ses opposants, trahissaient malgré sa grâce parfois une soudaine douleur, notamment au niveau de la poitrine et de la jambe.

En un instant, l'Intendante des Chinoike fondit sur l'acteur, qui n'eut que le temps d'émettre un couinement pathétique. Ses pupilles se dilatèrent et Suzumi, certain de voire sa dernière heure arrivée, manqua de tourner de l’œil.
Heureusement, la poigne d'acier de la kunoichi aux yeux de sang et ses paroles vaguement rassurante parvinrent à maintenir presque conscient le bellâtre.
Il hocha la tête d'un air frénétique, en pleurs (ce qui souillé son maquillage).

"V-v-vous n'êtes p-p-pas avec l-lui ? V-vous n'êtes p-pas une ad-dmiratrice f-folle ?" balbutia de manière misérable la vedette délicate. Terrorisé, il ne cria cependant pas, se perdant dans les yeux carmins de la Chinoike.
Etsu peut ainsi tranquillement commencé à l'interroger. Il était évident que le tragédien ne lui mentirait pas, tant il tremblotait comme une feuille face à un ninja.

"Je ne sais rien ! Je ne veux rien savoir ! Je veux oublier tout ça !" commença par se récrier la vedette du théâtre (et sans doute des soirées privées s'y déroulant après les représentations).
Mais un simple regard de l'Intendante des Chinoike suffit à lui faire cracher son histoire. Il raconta donc son agression d'une voix hachée.

"C'était il y quelques jours, tard dans la nuit..." souffla Suzumi, prenant malgré lui des pauses théâtrales et mimant sa tragédie. "Plus tôt dans la soirée, nous avions joué notre merveilleux succès Botan Dôrô, où j'incarnai la gracieuse et belle Otsuyu... Aaaah, jamais je n'aurais pensé que revêtir les autours d'une yokai me conduirait à rencontrer un vrai monstre ! Toujours est-il qu'une fois la représentation terminée, je fus personnellement convié par le noble Ak... Hum... Un noble de la ville dont le nom importe peu. Un de nos parrains les plus en vue, généreux et sensible. Il me demanda une séance plus privée et plus intime et je me rendis nuitamment jusqu'à son manoir pour que nous rejouions les amours d'Otsuyu et Saburo. Cela... hum... dura un certain temps. Puis je rentrais au théâtre, stupidement seul et en pleine nuit..."

Il soupira longuement en s'affalant dans un canapé.
"La brume s'était levée. Maudit canal ! Vu les demandes de notre mécène et ses goûts, je portais encore ma tenue de scène et mon maquillage, bien qu'un peu... débraillé." poursuivit l'artiste, révélant ainsi à Etsu les raisons probable de son agression : de nuit et dans la brume, grimée en donzelle fardée de manière excessive pour le Kabuki, Suzumi avait dû être pris pour une prostituée par le tueur.
"Je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Je crains de mettre égaré. Et le brouillard s'est soudain épaissie, se refermant sur moi de manière angoissante. Puis ce rire ! Malsain, inhumain ! Et jaillissant de tout coté ! Puis soudain, il fondit sur moi."

L'acteur se recroquevilla, tout tremblant, les mains agités par l'angoisse.
"Et dire que j'ai été un instant soulagé de voir quelqu'un dans cette nuit froide... J'ai même cru que c'était ce bon vieux Atsuô qui venait me chercher... Puis d'un coup titanesque, il me jeta au sol, me brisant les côtes !  Pas un mot d'avertissement ! Je pense que si je n'avais pas porté moult épaisseurs de tissus, j'aurais pu y rester ! Et ensuite, les coups de couteaux ! Il lacérait mes vêtements et ma chair ! Et pas pour prendre son plaisir avec moi... Et ce n'était pas une rossée pour... punir ma... différence. C'était méthodique, terrifiant. J'ai heureusement pu protéger mon visage, même s'il me cogna durement. Il déchira mon kimono... Et s'arrêta."
Suzumo soupira.
"Et les rires qui n'arrêtaient pas durant mon passage à tabac cessèrent également. Je l'ai entendu craché un un homme ! dépité, suivit d'un rire de fou. J'en profitait pour tenter de m'enfuir, mais un... chien ou un fauve maléfique me déchira le mollet. Puis vint un coup terrifiant, un poing gigantesque qui m'envoya littéralement voler ! Par un hasard miraculeux, je chus dans le canal et la froideur de l'onde m'empêcha d'être assommé. Avec l'énergie du désespoir, j'agrippais une barque amarrée là et m'y hissait. Je m'y évanouis...  Je ne repris connaissance qu’au petit matin et me ruait immédiatement au théâtre pour m'y barricader et me faire soigner... De puis, je vis dans la peur de ce monstre énorme. S'il apprend qui je suis et que j'ai survécu... Il risque de venir terminé le travail. Et je suis convaincu que c'est lui qui massacre ces pauvres filles !"

Pendant ce temps, une inquiétante silhouette de bois et de mécanisme suivait le même chemin qu'Estu pour se glisser en catimini dans le théâtre.
Hitagi ne pouvait décidément pas laisser passer ça : un de leur suspect se frayait un chemin vers Suzumi et son Intendante avec les kami savaient quelles intentions !
Toujours sous son apparence de vieillard irascible, la bouillante guerrière des Chinoike força son chemin.
Un coup d'épaule lui ouvrit la porte à peine entrebâillée par l'adipeux régisseur désormais fort en colère. Bien que massif, l'homme ne faisait pas le poids face à la force brute d'une kunoichi surentraînée.

Dégainant son arme massive, elle bastonna du fourreau le faux-bonze, lui brisant net le nez et l'envoyant au sol sur ses fesses rebondies.
Pissant le sang, choqué, le régisseur ne tarda pas à hurler au meurtre, à l'assassin et commença à se traîner en rampant vers la porte pour fuir la kunoichi.
Hitagi n'avait hélas guère le temps de s'en occuper promptement, à moins d'occire sans remord le quidam.
Mais s'il continuait ses beuglements porcins, nul doute qu'il allait ameuter la garde. La soldatesque locale était en plus particulièrement agacée par son incapacité à arrêter le terrible assassin de prostituées. Nul doute que la milice arriverait en force sous peu.
Mais c'était peut-être une bonne chose, si les Chinoike devaient se confronter au sunajin et sa poupée maléfique...

Hitagi se rua donc dans le théâtre, avisant la créature de bois qui se glissait en silence vers ce qui semblait être les loges des artistes.
Son maître était suspendu au plafond au dessus de la scène principale telle une sinistre chauve-souris, à coté de l'aération qui avait servit d'accès à Etsu.
Il ne remarqua pas la brutale Chinoike travestie : le théâtre était sombre, riche en rideaux, tentures et en ombres complices. De plus le marionnettiste semblait concentré sur d'amples gesticulations, donnant sans doutes ses ordres à sa poupée.
Et la salle de spectacle semblait bien insonorisé : l'esclandre du régisseur blessé n'avait pas été remarquée.

L'horrible marionnette se posa devant la porte d'une loge.
D'un geste discret, étonnamment délicat, un appendice griffu (où Hitagi pu voir briller des lames) l'ouvrit en silence.
Un autre "bras" se faufila dans la loge... Déposant tout doucement un petit paquet enrubanné sur une table chargée de maquillage.

Etsu écoutait en silence l'histoire de Suzumi, essayant d'y rassembler des indices sur l'identité du tueur quand un léger bruit la tira de ses réflexions.
N'avait-on pas crié au loin ?
Puis, peu de temps après, la kunoichi nota l'ouverture silencieuse de la porte de la loge du cabotin blessé. Un ninja se doit de ne jamais être dos aux accès des pièces. L'acteur quand à lui, ne remarqua rien, tout au récit de sa tragédie.
Une étrange et inquiétante forme se matérialisa dans l’entrebâillement de la porte. Un immonde appendice griffu s'avança vers une table pour y déposer... Serait-ce une boite de chocolat de luxe ?


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Re: Murder Party Dim 19 Avr - 9:06
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Le monde était vraiment parcouru d'être aussi bizarre qu'étrange, et bien que je ne me permettrais ps de juger les mœurs d'autrui, on ne pouvait pas dire que ce Suzumi n'était pas un homme singulier... bien que homme... même moi j'étais prêt à reconnaitre qu'il était plus féminin que je ne le serais jamais. Cela ne m'empêcha pas d'essayer de me faire écouter de ce dernier et je crus qu'il allait me tomber dans les pommes. J'aurais bien été avancée.

" Non, je vous rassure. Je ne suis pas du côté de votre agresseur. "

Il me fallait me montrer la plus diplomate possible, la plus douce également. Les gens paniqués qui se braquaient... je devais avouer que cela me donnait envie de leur donner une bonne claque pour les réveiller et leur faire prendre conscience de la réalité de leur situation, seulement ce n'était pas la méthode idéale. Pas ici en tout cas, bien que pendant un instant, alors que j'insistais, s'il ne m'avait rien dit... Il ne me fallait pas me laisser à cette humeur, d'autant plus que mes mots finirent par l'atteindre un petit peu.

Calmement, je me mis alors à écouter son histoire, toute son histoire, fronçant un peu des sourcils parce que je réfléchissais au fur et à mesure. Au grès de ces dires, cela finit par officiellement me confirmer qu'il avait été pris pour cible par erreur, mais n'en devenait-il pas un témoin gênant? Mieux, d'après la description de ces propos, celui qu'il décrivait ressemblait assez à l'homme que l'on avait rencontré avec Hitagi. Venir ici c'était finalement pas une mauvaise idée et ne faisait que nous confirmer que nous étions sur une bonne piste.... bien que j'avais encore un peu de mal à comprendre les raisons véritables du charnier que l'assassin laissait derrière lui.

" Vous avez dû être terrifié... et vous avez été courageux. Je vous remercie beaucoup pour vos informations, elles me seront précieuses pour la poursuite de ma quête. "

Je posais une main que j'espérais un peu réconfortante sur son épaule, une manière de me montrer compatissante. Toutefois, quelque chose m'avait... surprise dans ses paroles. Il avait dit "un poing gigantesque". Peut-être était-ce la peur ou bien était-ce littéral? Aussitôt, j'eus une illumination. L'Akimichi. Hitagi m'avait parlé de la présence d'Un Akimichi avec qui elle avait discuté et que cet homme ne l'avait pas inspiré. Pire, d'après ce qu'elle avait raconté, elle m'avait parlé que quelqu'un avait continué à dévorer son plat alors qu'une victime gisait à ses pieds. Serait-ce donc possible?

Mais je n'eus pas le temps de pousser plus loin mes réflexions que je sentis la présence de quelque chose. Alors que je continuais à faire bonne figure auprès de l'artiste androgyne, je vis que la porte s’entrouvrit. Là, je lui fis un signe discret de se taire et me posta devant lui, comme pour le protéger. Je demeurais immobile parce que visiblement je n'avais pas été perçu mais de mes yeux, un appendice étrange et métallique apparut avec un paquet. Mon instinct me dicta qu'il pouvait s'agir d'une marionnette. Pourquoi? Parce que j'en avais aussi émis l'idée quelques heures plus tôt. Un marionnettiste et un Akimichi? Si notre assassin se révélait être deux hommes, cette association me paraissait pour le moins étrange. Mais avait-ce son importance à cet instant? Pas le moins du monde. Je devais protéger ce Suzumi.

Calmement, je sortis l'un de mes kunais et j'activais mon dojutsu. Aussitôt mes yeux brillèrent d'une nouvelle intensité. C'était l'occasion pour moi de surprendre mon adversaire et je ne pouvais le laisser m'échapper comme celui de la journée précédente. Pas cette fois. Cependant, que faisais Hitagi? Comment se faisait-elle qu'elle ne l'avait pas vu entrer? Mon sang se glaça à l'idée que cet ignoble individu ait pu toucher à ma jeune amie. Brusquement, je me taillada l'un de mes bras afin de faire couler mon sang. A voix basse, je murmurais alors quelques paroles à l'acteur.

" Veuillez rester silencieux mais surtout vous mettre à l'abri. "

Mon regard ne quitta pas le membre de métal. J'allais me le faire.

" Ketsuryū ! "

Cherchant à le prendre de cours,j'ouvris violemment la porte pour le surprendre et je manipulais mon flot de sang comme j'aurais pu le faire avec mes kunais. Je pointais mon attaque sur la marionnette et je me tenais prête à réagir rapidement. Allait-il fuir ou m'affronter?

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Re: Murder Party Mar 21 Avr - 22:00
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Je n'avais pas fait attention à l'autre gros qui s'était misérablement écrasé sur le sol, j'avais bien autre chose à faire. Je ne ressentais pas même un soupçon de regret, car je savais que j'œuvrais pour le bien, j'étais le sur le point d'attraper un assassin. J'étais dans le bon et l'autre moine était un obstacle à la justice, s'il m'avait laissé passer dès le début, alors la fin aurait été différente, il était coupable de sa propre souffrance. A l'entendre beugler comme un porc qu'on égorgeait, je ne pus que sourire de manière cruelle et malsaine, car il ne me faisait pitié, c'était un être faible, inadapté, il ne méritait pas mon empathie. Car je courrais comme une dératée dans les couloirs, je voulais après tout retrouver mon intendante pour la prévenir que l'autre arrivait et que nous allions probablement devoir nous battre. Je sentais en moi la rage montée, comme un mélange malsain gagné ma tête et ma raison. Durant ma cavalcade, j'avais senti mes lèvres s'étirer en un rictus cruel et violent. Après tout, même si Etsu m'avait demandé de ne pas faire de bêtise, je ne pouvais plus faire autrement, non ? Je me devais de me battre pour les miens et gagner cet affrontement. Ma propre vie était en jeu, celle de mon intendante et peut-être celle de nombreuses filles de joie, je ne pouvais plus laisser le tueur, ou enfin, celui que je prenais pour le tueur impuni. Je me devais d'être sévère et ne pas abandonner. J'étais une shinobi puissante, je ne devais pas me laisser aller dans la faiblesse, cet affrontement était important, je me devais de régler le problème pour lequel on m'avait mandé.

Finalement, j'arrivais dans la salle principale du théâtre, je n'avais toujours pas vu la moindre trace de mon aîné, de l'acteur qu'elle était censée voir et même de l'affreux marionnettiste avec sa créature des enfers. Si je voulais retrouver Etsu, je devais trouver ou était l'acteur, si je suivais la logique, le bougre devait probablement être dans sa loge, généralement, la loge était à l'arrière de la scène, non ? Après avoir scruté, dans l'ombre de la salle, j'aperçus le bonhomme silencieux, suspendu dans les airs, en train de faire de grands gestes, surement qu'il s'occupait de sa marionnette. Un regard vers lui m'appris qu'il ne m'avait pas remarqué et qu'il était trop occupé pour espérer m'avoir vue. En distinguant les fils qui pendaient, en le suivant du regard, je vis la marionnette devant une porte, probablement une loge. Je ne voulais pas m'occuper de la marionnette, si je m'occupais du marionnettiste, alors la marionnette ne serait plus un problème.

Heureuse et fière de mon idée, dégainant mon sabre, je commençai à marcher contre le mur tranquillement pour me rapprocher de lui le plus doucement possible. Je ne faisais plus attention à la marionnette, j'étais comme un fauve concentré sur ma proie, excitée à l'idée de lui faucher sa misérable existence, je devais l'affronter, car il était un danger pour mon intendante, comme pour moi probablement, un être avec une telle arme ne pouvait qu'être mauvaise. Elle avait tellement de lame, cette marionnette qu'une personne saine d'esprit n'utiliserait pas cela.

Puis, une fois assez proche du lascar, enfin j'estimai être désormais assez proche de lui, je me décidais lui trancher amplement la tête d'un coup, ignorant que le gars devait déjà gérer Etsu en bas avec sa marionnette. Grâce à la taille de mon nodachi, je pouvais le toucher sans forcément prendre de réel risque, je pouvais si jamais sauter. J'espérais réussir mon attaque et ainsi mettre fin à l'affrontement avec lui rapidement. Peu importais les moyens, seul la victoire valait la peine, peu importait si c'était déloyal ! Après tout, il ne suffisait à rien de jouer dans les règles, si c'était pour que ton adversaire te terrasse en n'ayant pas la même gentillesse, alors c'était ridicule. Je vivais une vie de guerrière, à la vie, à la mort, avoir plein de belle pensée, c'était bien beau, mais ce n'était pas avec cela que nous pouvions gagner des affrontements, c'était ridicule. Dans un combat à mort, personne n'hésitera à te crever, personne ne t'épargnera. Bref, tout cela pour dire, que je n'avais aucun remord à l'attaquer par derrière ! Car encore une fois, ma vie et celle de mon intendante était en jeu !




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Re: Murder Party Mer 22 Avr - 22:58
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Jack, mon ami...

L'Intendante des Chinoike faisait tout pour mettre à l'aise l'acteur apeuré (et, il fallait l'avouer, un poil chichiteux).
Il lui compta ses mésaventures, sa terrible agression nocturne et l'effroyable méprise du tueur de prostituée.
Non seulement c'était trompé sur le sexe de cet inverti, mais il l'avait laissé en vie...

Ce récit permit à la Chinoike de formuler de nouvelles hypothèse concernant l'identité du tueur.
Un Akimichi ? Mais cela ne semblait pas cadrer avec le longue silhouette transportant un cercueil sur son dos que les deux kunoichi avaient cru apercevoir fuyant leur combat.
Un marionnettiste complice ?
Mais Konoha et Suna se haïssait (ou plutôt, tout le monde haïssait les rudes sunajins) !

Mais alors qu'elle réfléchissait, Etsu remarqua un horrible membre griffu qui se glissait subrepticement dans la loge de l'acteur de kabuki.
Immédiatement, elle fit appel à ses dons secrets, illuminant ses yeux de pourpre.
Une balafre lui offrit le précieux fluide nécessaire à l'usage des techniques de son clan.

Suzumi poussa un petit cri d’orfraie devant se répugnant spectacle. Puis ses yeux suivirent ceux de la kunoichi, découvrant à son tour l'énorme patte griffue qui déposait un paquet sur sa table plus habituée à recevoir fleur d'admirateur( ou admiratrice) ou son maquillage.
Cela fut trop pour l'acteur, qui tourna de l’œil, s'effondrant avec grâce sur un canapé.

Pas le temps de traîner cette mauviette à l’abri : Etsu bondit et fit sauter d"un coup d'épaule la porte, bousculant une créature ignoble, parodie cliquetante d'homme et d'insecte.
Un répugnant pantin de bois, dont les six membres griffus s'ornaiten de lames à l'aspect effroyablement tranchant.

D'un geste, la kunoichi aux yeux pourpre expédia une pluie d’aiguilles de sang sur la marionnette qui se redressait lentement.
Visiblement, la monstruosité de bois et de métal mortifère ne s'attendait pas à être attaquer et son propriétaire n'ayant pas une vision nette, n'avait su la faire réagir.
La technique fit mouche, crevassant le bois et couvrant la créature artificielle de sang frai, la rendant plus réelle, plus inquiétante.

De son coté, Hitagi avait également décidée de passer à l'action. Ayant repérer le sunajin affreusement suspendu au dessus de la scène telle une répugnante chauve-souris et agitant ses bras dans quelque maléfique incantation en direction des loges (ou, plus probablement, contrôlant à distance son monstre dans quelque but obscur), la Chinoike s'élança vers le mur.

Silencieusement, elle escalada la paroi grâce à ses talents de ninja, profitant que l'attention du ténébreux marionnettiste soit entièrement consacré à son art contre-nature.
Attaquant par surprise, l'impulsive kunoichi porta un terrible coup de lame à son adversaire.
Bien que surpris et concentrer sur la manipulation de sa marionnette, le sunajin restait visiblement un ninja expérimenté.

Notant le sifflement et le déplacement de l'air, il réussit à se décaler légèrement pour éviter la décapitation totale.
Il grogna, alors que l'immense sabre de la Chinoike ouvrait une terrible balafre sur son flanc.
Sous le choc, l'immense ninja du désert chût brutalement du plafond.

Dans un juron, il se tortilla en ramenant ses fils de chakra. "A moi !" cria-t-il, rappelant en urgence sa répugnante construction.
Jaillissant des ténèbres, le pantin amoché par Etsu déchira le rideau de la scène dans sa précipitation et cueillit son maître en plein vol.
Il atterrit bruyamment sur la scène et immédiatement le sunajin s'échappa de ses bras couverts de lame pour rouler se mettre à l’abri derrière une rangée de sièges au premier rang.

Le rideau du théâtre acheva de s'abattre au sol, révélant Etsu qui sortait des loges à la poursuitre du monstre de bois.
Avisant qu'il y avait plusieurs adversaire, le ninja du désert cracha au sol en jurant derechef.
D'un mouvement de poignet, il fit pivoter la tête de son horrible pantin insectoïde en direction de l'Intendante des Chinoike, déclenchant un mécanisme secret.
La gueule du monstre de bois s'ouvrit soudainement, propulsant une bombe qui explosa en direction de la Chinkoie, libérant à la fois un gaz épais à la couleur violette-ecchymose du plus mauvais augure et une volée de senbon luisant de poison.

Grognant sous l'effort, le sunajin se cabra, expédiant d'un coup sec son pantin vers Hitagi.
L'insecte de bois et de métal sembla faire un bond prodigieux, jaillissant vers le plafond où se trouver encore l’épéiste dans un sinistre claquement de métal avide de chair fraîche.
Une véritable tempête de lame s'abattit sur la seconde kunoichi, mais les crocs de boucher, griffes et autres poignards greffés à la créature luisait d'un bel et bon acier qui ne semblait heureusement pas empoisonné.

"Ainsi, on vient finir le travail, assassins ?" ricana le sunajin, colérique. "Je ne le permettrai point ! Peu me chaut que vous découpiez les puterelles de cette cité du vice, mais le divin Suzumi est sous ma protection ! Subissez le courroux d'un artiste de la mort !"

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Re: Murder Party Mar 5 Mai - 23:57
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Enfer et damnation! Quelle monstruosité de bois et de métal, cela était aussi répugnant qu'hypnotique. Tous ces bras, tous ces artifices, ça s'annonçait très mal pour mes affaires. Qu'est-ce qu'il était venu déposer? Il aurait pu attaquer sans mal le comédien. Il était donc bel et bien venu finir le travail? Je ne pouvais pas décemment prendre le temps de réfléchir à cela, et il fallait agir vite. Je fonçais donc à la poursuite du pantin que j'avais bien touché. La créature ne m'avait pas vu venir mais je ne pus me féliciter bien longtemps de mon effet de surprise.

Alors que je le poursuivais jusqu'à la grande scène du théâtre, je perçus Hitagi - ce qui me rassura grandement - mais aussi notre "vrai" assaillant qui se cachait derrière les sièges de spectateurs au même moment où le rideau de la grande scène tomba. Si nous étions pas en plein combat, on aurait pu dire que cela était du plus bel effet... mais pas pour longtemps. A peine le manipulateur m'avait-il aperçu que sa machine me cracha une bombe de fumée au visage. Je ne compris pas immédiatement ce qu'il en était car en prenant des armes de jets qui me taillèrent les bras - mais sur le moment, ce n'était pas grand chose pour une femme qui en avait l'habitude - je crus à une simple diversion avant de sentir mes poumons s'embraser douloureusement. Du poison. Quel enfoiré. Je crachais du sang avant de chercher à m'éloigner à l'autre bout de la pièce pour ne pas demeurer dans ce nuage de mort, mais une autre douleur me prit. Je sentis mon sang bouillir comme si du feu m'habitait. Une autre effet du nuage? Non. Le salaud avait aussi empoisonné ses aiguilles.

Je sentis en moi un mélange de rage, d'agacement et de frustration. Cette mission commençait sérieusement à me chauffer.... autant que mes veines douloureuses. Le pompom était d'entendre les ricanements de cet énergumène qui essayait de nous narguer. J'explosais.

" COMMENT OSEZ-VOUS! C'EST VOUS L'ASSASSIN! ON NE VOUS LAISSERA PAS FINIR LE TRAVAIL! "

Brutalement, je pris une forte impulsion pour me permettre de sauter dans les airs et là, je lâchais sur lui une pluie de kunaïs ainsi que des shurikens. Il était hors de question que moi, ou Hitagi, ne se laissasse avoir. Et si son poison devait me ronger jusqu'aux os, je protègerais ma camarade jusqu'au bout même s'il fallait que je brûlasse.


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Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Mer 13 Mai - 15:39
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Murder Party!

Je fus heureuse de voir ma lame tranchée le flanc de marionnettiste. J’aurai été ô combien plus heureuse de réussir à séparer sa tête et son corps, mais c’était lui aussi un shinobi, lui infliger déjà une attaque était un bon début, mais je ne pouvais pas me permettre de me déconcentrer, ce n’était que le début. L’affrontement, ne faisait que commencer, tant que cet être monstrueux et sa créature de bois bougeait, je ne devais pas avoir le moindre repos. Mon attaque avait déjà permis que celui-ci s’écrase au sol. Sauf que, à peine tombé, je vis le sunajin se relever et recommencer à faire bouger son infâme marionnette. Pour continuer le combat, je devais redescendre, or, cela allait me prendre du temps. Je commençai ainsi à faire le chemin inverse, mais un bruit attira mon attention. L’énorme rideau normalement accroché à la scène du théâtre venait de tomber. Et derrière lui, venait d’apparaître mon intendante, qui n’eut qu’à peine le temps de réagir qu’une bombe libéra un nuage d’une affreuse couleur violette. Je déglutis violemment, imaginant sans peine le pire des scénarios, je me hâtai d’autant plus pour lui venir en aide. Mais, un son de bois qui craquait me forçai à me retourner, pile au moment où l’énorme insecte de bois était sur moi, toute griffe dehors, j’eus à peine le temps d’effectuer quelques mudras qu’un siège venait de se faire déchiqueter sous les griffes d’acier du pantin.

J'avais utilisé la technique de substitution au bon moment, bien que je n'avais pas peur des attaques, ni de leurs dégâts, utilisé ma substitution pour me retrouver en bas était le meilleur moyen d'attaquer le marionnettiste avant que son immonde monstre ne revienne. C'était à mes yeux une course contre-la-montre pour savoir qui allait buter qui en premier. Je voulais le tuer, tout mon être bouillait de haine, de plus en plus, surtout depuis que ma chère et tendre Etsu avait été touchée. Je ne pouvais le tolérer, je ne pouvais pas tolérer de voir quelqu'un faire couler le sang de celle que je considérai comme ma sœur. Je ne craignais pas pour moi, je pouvais encaisser n'importe laquelle de ses attaques sans problème, mais j’étais strictement terrifiée pour mon intendante, l'attaque qu'elle avait reçu me laissait amère par a couleur et les reflets que j'y avais aperçus. Et malheureusement, le regard que je portais sur mon intendante n'arriva pas à faire disparaître mes craintes, car celle-ci avait plusieurs senbons enfoncé dans la peau. À cette vision, mon esprit fut teinté de rouge, je voulais à cet instant précis, le tuer et piétiner son vulgaire corps, jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'une serpillière.

Juste après avoir reçu cette attaque, Etsu s'était éloigné après avoir été touché et après avoir repris son souffle sauta dans les airs, juste après mon apparition au sol et elle libéra un flot presque discontinu de shuriken sur le marionnettiste. Je songeais alors que je n'aurai pas aimé à la place du gars. Juste avant de sauter, elle avait déclaré quelque chose que je n'avais pas bien entendu à cause du vacarme ambiant et tant une profonde et sinistre haine obscurcissait mes sens, je ne réagissais plus que par instinct, ne pas m'approcher lorsque Etsu avait attaqué, c'était de l'instant, attendre pour attaquer aussi. Cependant, elle avait dû répondre à ce qu'avait dit l'autre mais que je n'avais pas entendu, car à ce moment-là, j'étais encore trop éloignée et enivrée par la violence. Quant à moi, j'attendis que la technique de mon aînée soit terminée pour sauter sur le marionnettiste et essayer encore une fois de séparer vicieusement sa tête de son cou. Je ne savais pas si je réussirai, mais je me devais d'essayer, maintenant qu'Etsu avait été touché, j'étais celle qui était le plus en forme, la plus à même de pouvoir empêcher cette rencontre de mal finir. Je devais en finir, peu importe les blessures, si mon intendante se retrouvait blesser une nouvelle fois, cela pourrait mal tourner. Je me plaçai ainsi devant Etsu, essayant de former un bouclier contre l'immonde insecte qui n'allait pas tarder à réapparaître. En tout cas, mon corps allait devenir pour un temps, le bouclier de la jeune femme.




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Re: Murder Party Sam 16 Mai - 23:10
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L'enfer se déchaînait dans le petit théâtre déserté. Le démon de bois du sunajin avait craché sur Etsu d'horribles concoctions particulièrement viles avant de se ruer de manière impossible vers Hitagi pour tenter de la noyer sous un déluges de lames vicieuses.
Et la sinistre représentation ne semblait pas terminer : le puissant marionnettiste prenaient apparemment les Chinoike pour le fameux tueur de prostituées et voulait protéger son idole de sa vengeance.

Les deux kunoichi aux yeux écarlates n'avaient cependant pas dit leur dernier mot.
D'un mudra, la bouillante Hitagi échangea sa place avec un pauvre siège pour échapper à la tornade de lames du pantin. Le pauvre mobilier fini en copeau.
Etsu beugla sa haine, mais hélas le sunajin ne sembla pas lui prêter grande attention, cherchant l'épéiste des yeux.

Cela offrit une splendide ouverture à l'Intendante des Chinoike qui bondit hors du nuage de poison par dessus la scène et déchaîna une terrible pluies de projectiles vers le maître du monstre de bois.
Surpris, le sunajin ne peut réagir à temps pour interposer sa créature entre lui et le déluge de lames.
Le sang jaillit douloureusement, entachant les sièges du théâtre, déjà transformés en porc-épic par les lames de métal.

Enragé, le marionnettiste rappela promptement sa créature qui cherchait Hitagi pour encaisser la volée suivante de shuriken, dont la plus grande partie se planta sans trop de dégâts dans le bois blindé du monstre griffu.
"Pas cette fois, garce !" tonna le ninja du désert avec un rictus de triomphe.
C'est alors qu'Estu fit décoller quelques shuriken, qui s’extraient par surprise du bois pour frapper vicieusement le maître de la poupée.
Il n'était pas le seul à savoir jouer avec des fils !
"Maudite ! Voilà bien la vilenie des femmes !" grogna le sunajin, sa chair une fois de plus transpercée par le métal froid de l'Intendante des Chinoike. Il y avait cependant une petite lueur appréciatrice dans son regard.

Hitagi profita immédiatement de cet assaut sournois pour s'élancer, se plaçant entre son intendante et l'homme du désert afin d'éviter une contre-attaque sur cette dernière.
Sabre au clair, la bouillante Chinoike bondit, voulant asséner un coup brutal au sunajin.
Avec une vivacité inhumaine, la marionnette s'interposa une fois de plus.
"Essayes encore, petite traînée ! Tu n'es pas la seule maîtresse des lames, ici ! Je ne suis pas une catin qu'on peut égorger facilement dans une ruelle sombre !" s'exclama son maître, la voix pleine de haine et de venin.
Les membres griffus de la marionnette. saisirent et dévièrent la lame de la kunoichi aux yeux sanglant, la faisant trancher en deux un siège plutôt que son maître. La créature de bois et de métal balança en suite un puissant coup de sa tête monstrueuse pour repousser la Chinoike, tendit qu'une ignoble patte griffue tentait de lui labourer le thorax.

Le démon de bois darda ensuite son abdomen vaguement insectoïde/arachnéen et direction d'Estu et dans un cliquetis, des mécanismes secrets expulsèrent une vague de shuriken et kunaï reliés par des fils en direction de l'Intendante des Chinoike.
Le but était évident : la capturer le temps que la créature de bois et de métal déchiqueté Hitagi.
Néanmoins, comparé aux précédents, cet assaut semblait bien tendre...

En effet, les accusations de l'Intendante des Chinoike avaient fini par percé le brouillard d'adrénaline et de stress du combat chez le sunajin.
L'homme était tout de même un jônin du Village Caché du Sable et n'était pas complètement idiot.
"Moi ? L'assassin ? N'est-ce pas plutôt vous qui vous êtes introduite fourbement ici pour menacer le divin Suzumi ? Qui m'avait assaillit sans la moindre provocation ?" interrogea-t-il tout en faisant reculer prudemment sa marionnette pour l'intercaler entre lui et les deux kunoichi. Il souffrait, ses vêtements en lambeaux et tachés de sang.
Il était à deux contre un (et demi, en comptant son paton) et se méfiait, mais il hésitait visiblement à poursuivre l'assaut. En bon shinobi du désert, il avait la colère facile, mais n'était pas non plus suicidaire et massacrer des innocents, même ninja, sans raison valable suite à un quiproquo pourrait nuire à son village...
Mais bon, elles avaient attaqués les première ! Si elles voulaient un combat à mort, elles l'auraient !



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Chinoike Etsu
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Re: Murder Party Ven 22 Mai - 15:39
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Satané marionnettiste! Ils étaient de véritables démons avec leur jouet gigantesque et à l'instant, je le maudissais de colère alors que le poison que j'avais respiré me brûlait les poumons. J'avais l'impression d'étouffer même après être sortie du nuage de fumée. Pire, mon impétuosité me causa bien plus de tort quand les aiguilles qui m'avaient blessés me lassèrent un goût amer. J'avais le corps en feu, cela me brûlait atrocement et ma dernière me sembla bien terrible à lancer.

Heureusement pour moi, Hitagi était à mes côtés et elle se battait avec une vaillance qui lui valait mon admiration. Je n'étais pas taillée pour l'endurance, je n'étais pas faite pour recevoir des coups. La nature ne m'avait donné qu'un frêle corps de jeune femme, pas bien grande et menue, et j'avais fait en sorte de tourner cela à mon avantage en faisant en sorte d'être rapide, d'être toujours plus rapide et de frapper juste. Cependant, je savais pertinemment que je n'étais pas faite pour m'opposer à ce type d'homme et son poison me rongeait horriblement. Voilà l'une de mes grandes failles.

Cela me frustrait. Si je continuais ainsi, j'allais devenir un problème pour Hitagi et c'était à moi de la protéger. Je ne pouvais résolument continuer de cette façon. Me faudrait-il fuir? Cela serait le plus sage mais l'idée d'abandonner la jeune starlette dans sa loge me gênait, surtout si ce dernier était l'assassin des prostituées. Me voilà donc partager une nouvelle fois entre mon devoir et la survie.

Alors que la marionnette semblait vouloir en découdre avec ma jeune amie, je m'armais de mes kunaïs pour m'occuper de la tête qui gérait le pantin de bois. Il fallait couper la tête du serpent et j'espérais que ma rapidité pouvait jouer en ma faveur.... sauf que la douleur du poison dans mes veines me saisit brutalement. Je me mis à cracher violemment du sang et un feu ardent me consumait. J'avais l'impression de suffoquer mais j'étais bien loin de vouloir abandonner. Mon regard laissait comprendre que je ne lâcherais rien. J'avais ma fierté... qui fut rudement mis à mal quand le sunajin comprit sans doute mes intentions belliqueuses à son égard.

Là, les réflexes émoussées par la douleur, se firent surprendre par un mécanisme savamment dissimulé dans la marionnette. En temps normal, j'aurais pu esquiver sans trop de mal mais mon état me faisait défaut et en moins de temps qu'il n'en fallut, je finis saucissonner par des fils, m’immobilisant lamentablement. C'était bien ma vaine. Je maudissais encore le sunajin jusqu'à ce qu'il finisse par me répondre à mes accusations.

Comment? Il pensait que NOUS étions les assassins? Je fronçais les sourcils d'incompréhension. Soit il mentait pour me dérouter, soit nous nous étions placés dans une situation fort déplaisante pour rien. Lorsque j'avais vu sa marionnette, j'étais persuadée qu'il était là pour finir le travail avec l'acteur.... cependant à l'écouter...

" Qu'est-ce que vous racontez!!! Nous ne sommes pas là pour assassiner Suzumi mais pour en savoir plus sur son agresseur! C'est VOUS qui vous êtes introduit comme un fourbe! Qui oserait envoyer une marionnette armée de la sorte sans avoir de mauvaises intentions! "

Je regardais ce dernier sévèrement.

" Nous ne voulons aucun mal à Suzumi. Il s'est évanoui de peur à cause de vous, espèce de rustre! Nous avions peur que l'assassin vienne finir le travail quand vous avez débarqué! "

La tension était à son comble. Est-ce que ce dernier allait cesser les hostilités? J'espérais que les hommes du désert eut un peu de bon sens... peut-être aurait-il même des informations qui nous seraient utiles s'il voulait venger Suzumi... Pfff... Les hommes étaient vraiment des gens étranges....

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Re: Murder Party Sam 23 Mai - 14:23
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Après que l'autre se soit pris tous les shurikens et kunai de mon intendante, je m'étais élancée avec mon sabre pour frapper l'odieux marionnettiste, mais celui-ci avait alors ramené sa marionnette qui avait, d'un stoppé mon attaque, de deux m'envoya un coup de lame vers le thorax, mais je reculai à temps, enfin, assez pour ne pas voir mes vêtements se faire trancher et ainsi dénuder le haut du corps. Cependant, je m'étais néanmoins pris sa patte dans la gueule, mais non ses griffes. Et alors que je reculai de quelques pas me touchant le nez alors que sentais un liquide coulé de mon pif... Mon henge venait de se défaire et ma réelle apparence était de retour à l'air libre. Je tentais de m'essuyer le pif pour essayer de stopper l'hémorragie, sans de réel résultat. Il ne m'avait pas raté cet enfoiré. Mais, en plus, il m'avait insultée, me traitant de traîné et m'accusant de je ne sais plus quoi, après tout, j'étais trop occupée à sentir la rage me monter à la gorge. Cependant, alors que je me remettais de mon coup dans la gueule, j'aperçus du coin de l'œil, mon aînée se faire capturer lorsque l'immonde insecte de bois et d'acier envoya des fils pour entraver mon intendante. Relevant mon sabre, je m'apprêtais alors à repartir au combat lorsque notre cible, l'enfoiré contre qui nous nous battions se mit alors à causer et même moi, ivre de rage et de haine, je fus interloquée par ses paroles.

S'ensuivit alors un discours entre mon intendante et l'autre tandis que j'essayais de comprendre tout ce qu'ils disaient... Le sunajin nous accusait de tuer les putes, mais ce n'était pas le cas, c'était lui qui butait les putes, pas nous. C'était lui qui nous attaquaient, il avait tout de la dégaine d'un méchant. Etsu lui répondit alors que nous n'étions pas là pour attaquer l'acteur, mais pour en savoir plus sur son agresseur. Moi, je ne disais rien, alors que mon esprit se mettait en branle pour accrocher toutes les pièces du puzzle dans ma petite tête. Et alors, tout d'un coup, tout fit sens et alors que je baissais, ma lame, je m'exclamai :

« Eh, mais c'est vrai que dehors, sa voix ne me disait rien... C'était pas la même voix que l'autre qui m'avait attaqué la dernière fois... Eh, peut-être que c'est pas lui qui crève toutes ses putes... Eh oh, le basané, c'est toi qui butes toutes les putes ? Parce que j'suis perdue moi, si c'est pas toi qui attaques les prostitués et parce que c'est évidemment pas nous... Alors, c'est qui, qui nous a attaqué ? »


Je me sentais alors horriblement conne de ne pas avoir remarquée avant ce détail, enfin, si, je l’avais remarqué, disons juste que j’étais tellement ivre de colère que j’avais consciemment omis ce détail dans ma volonté à faire payer cet enfoiré de la dernière fois. J’avais été si pressée dans ma quête vengeresse et ma volonté de sauver toutes ces prostituées que j’avais été négligente. Enfin, ce n’était pas la première, ni la dernière fois, mais disons bien que c’était assez problématique d’être confronté à un tel problème maintenant, parce que à cause de ça, Etsu, ma chère, ma tendre Etsu avait été blessé, par ma faute, je me sentais horriblement coupable.

Prenant mon sabre et le rangeant dans son fourreau, je levais les mains en signe de non agressivité, j’étais désormais sûre que ce n’était pas l’assassin, en plus l’autre n’était pas avec son espèce de chien monstrueux. Plus les éléments s’assemblaient dans ma mémoire et ma caboche, plus j’me rendais compte que j’avais fait fausse route et plus ma culpabilité devenait énorme. Déglutissant profondément, je repris alors la parole :

« Bon, c'est pas tout ça, mais si c'est pas vous qu'on cherche, on va décamper... J'aime pas trop l'idée que le gros que j'ai tabassé à l'entrée ramène des gens... Voulez-vous bien libérer ma camarade et je vous jure qu'on déguerpisse... vous devriez même faire de même. »

Sachant qu'Etsu n'était plus en état, je devais de prendre l'ascendant dans cette conversation, dans cette joute intellectuelle pour la protéger. Je comptais la prendre sur mon dos et ensuite fuir, partir loin et essayer de trouver un médecin, en voyant la mine exsangue de mon intendante, je n'arrivais pas à être calme, je ne tenais pas en place, je voulais partir et fuir, sachant que cet homme n'était pas notre cible, nous n'avions plus aucun intérêt à rester ici. Fuir n'était pas grave, surtout quand c'était pour sauver ceux qu'ont aimaient et c'est ce que je comptais faire, tous les moyens étaient bons pour gagner de toute façon, la fuite aussi, ce n'était de toute évidence qu'un repli stratégique pour revenir plus fortes. Je ne songeais qu'à fuir et emporter avec moi cette jeune femme qui avait tant fait pour moi. Si l'homme refusait, quitte à mettre ma vie en danger, j'étais prête à protéger mon intendante, au péril de ma vie, elle était trop importante.

J'attendais ainsi les réponses du marionnettiste, s'il lâchait celle qui était comme une grande sœur pour moi, je me débrouillerai pour partir loin et ne plus jamais le revoir. Mon destin et celui de mon intendante était dans les mains d'un inconnu et je n'aimais pas ça, c'était même très, très désagréable. J'irradiais même de haine à cause de cela, de colère autant vers cette mission qu'envers moi-même, il me restait encore beaucoup de choses à accomplir pour devenir une bien meilleure shinobi. Ma haine ne me quittait pas depuis notre affrontement la nuit dernière, elle pulsait en moi avec des vagues de plaisir coupable et violent. J'avais beaucoup de mal à garder mon calme, à me tempérer, mais je devais le faire, je devais faire des efforts, pour nous, pour le clan, pour Etsu, qui avait placé tant d'espoir en moi ! Je ne pouvais pas la décevoir ! Pour cet instant au moins, la haine n'avait plus sa place en moi, elle trouvera bien un moyen de s'épanouir plus tard...



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Re: Murder Party Jeu 28 Mai - 20:00
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Dans le théâtre enténébrés la danse macabre entre Suna et le clan Chinoike arrivait à son dernier acte.
Sous les assauts furieux du ninja du désert et de sa monstruosité de bois et de métal, Hitagi avait repris son apparence initiale.
Mais la sanguine guerrière avait reçu à échapper à la contre-attaque et à l’ire du marionnettiste, se plaçant en protection de son Intendante... saucissonnée.

Puis, les shinobis cessèrent leur combat, réalisant finalement qu'il y avait comme une sorte de quiproquo.
Les accusations pleuvaient... Mais c'était les mêmes dans les deux camps.
Il y avait donc un problème.
Les yeux plissés, toujours tout de même suspicieux, le sunajin commença à reculer. Son horrible marionnette claqua ses armes comme un terrible avertissement, se plaçant devant lui, face à Hitagi.
Néanmoins, il n'attaqua pas, écoutant les Chinoike, vaguement perplexe. Etsu lui assurait ne pas avoir d'intention mortifère envers son amour interdit.

"Si vous n'êtes pas venue occire le doux Suzumi... Pourquoi m'avoir agressé ? Et quelles mauvaises intentions ? Je déposais simplement un petit cadeau pour la star, en tout bien tout honneur et avec discrétion !" questionna d'une voix bourrue le shinobi des dunes.
Bien évidemment, la marionnettiste ne pouvait pas imaginer que son apparence menaçante, son caisson ressemblant à un cercueil et contenant une horreur pleine de pattes griffues et mortelles pouvait le desservir un brin.

L'échange assura aux Chinoike qu'en effet, il n'avait pas la même voix que leur agresseur.
"Je ne vous ai jamais vu de ma vie avant aujourd'hui ! Et jamais je n'ai levé la mains contre la moindre catin de cette ville maudite ! Je ne suis pas intéressé par leurs services débauchés, je suis un ninja ! Et je ne tue qu'en mission commandé ou pour me défendre !"
Et pour confirmer cela, il détacha Etsu d'un simple geste, récupérant ses fils et shurikens.
Ses blessures étaient graves, tout comme celles de l'Intendante des Chinoike. L'honneur était donc sauf des deux cotés... Nul besoin donc de poursuivre le massacre.

D'autant plus que Hitagi avait soulevé un point intéressant : la maréchaussée n'allait pas tarder, vu la rouste qu'avait pris le régisseur.
Et il n'était pas le seul : un cri déchirant (et un poil exagérée) s'éleva de derrière la scène.
Suzumi avait reprit ses esprits était sortie à tâtons de sa loge, découvrant le carnage, les ninjas et l’effroyable construction animée pleine de pattes et de griffes.
Il poussa un cri déchirant, que l'on avait dû entendre dans tout le quartier.

Grommelant tout en rabattant sa sinistre capuche et ne voulant pas paraître ainsi devant son idole, le sunajin énamouré s'esquiva promptement : sa marionnette insectoïde bondit au plafond et le traqua par là où il était entré, abandonnant les deux Chinoike.
Pour les deux kunoichi, il allait falloir faire de même : Suzumi tournait déjà de nouveau de l’œil.
Et de la rue montait des interjections viriles et nombreuses : la soldatesque, alarmée par l'adipeux régisseur, se ruait vers le théâtre armes aux poing, persuadée d'avoir enfin coincé le tueur et prêt à se couvrir de gloire.

Bien évidemment, si les gardes de la ville n'avaient déjà pas réussie à attraper l'assassin, rattraper des ninjas n'étaient guère dans leurs cordes.
Les deux Chinoike n'auraient donc aucun soucis pour quitter le théâtre...
Mais pour aller où ? Trouver un médecin pour Etsu ? Leur "ami" Omura, peut-être, même s'il serait sans doute exigeant et que les deux kunoichi n'avaient plus grand chose à lui offrir...
Ou alors, se lancer sans attendre à la poursuite de leur cible, désormais presque certainement identifié : le récit de Suzumi confirmait l'intuition initiale de Hitagi. L'Akimichi !
Mais où se trouvait-il ?


Récapitulatif:
   


 
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Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Sam 30 Mai - 12:02
Chinoike Hitagi
Murder Party!


Je n’écoutais d’ores et déjà plus les explications du marionnettiste, j’étais seulement et absolument concentré sur Etsu, toujours accroché par des fils. Lorsque le basané desserra la prise de ses fils contre le corps de mon intendante, je me précipitai vers elle pour la soutenir, pour ne pas qu’elle tombe et qu’elle se fasse plus mal. La voir dans un état si critique me faisait mal au cœur, c’était une souffrance infinie et maintenant que j’étais d’autant plus proche d’elle, je remarquais avec horreur que ses blessures étaient encore pires que je l’avais cru dans un premier lieu. Rapprochant mes lèvres de son oreille, je murmurai alors avec douceur :

« T’inquiète pas, cela va bien se passer… On va te trouver un médecin et tu t’en sortiras, je te le promets ! »


C’était avant tout, plus une promesse pour moi que pour elle, c’était pour me donner plus de courage. Je faisais de mon mieux pour me maîtriser et ne pas laisser libre cours aux spasmes et aux tremblements qui menaçaient à chaque instant de secouer mon corps, tant j’étais terrifiée pour la vie de mon intendante, c’était la première fois que je me retrouvai dans cette situation et je trouvai ça absolument horrible. D’une certaine manière, c’était ma première vraie mission en tant que shinobi, c’était la première fois que je devais me battre contre de vrai shinobi et non pas de vulgaire brigands ou mercenaire. En parallèle de cela, ma peur laissait libre cours à autre chose, à la haine, une haine grandissante envers ce monde et avant tout, contre cet enfoiré qui s’amusait à crever des prostitués. Je le détestai tellement, à cause de lui, j’avais été beaucoup blessé et mon intendante aussi. Celle que j’appréciais comme la prunelle de mes yeux, comme l’avenir vivant du clan avait été blessée et je ne pouvais le tolérer. J’arrivais à encore garder la main sur ma haine, mais je ne savais pas si je pourrai encore me retenir longtemps, surtout si je tombais sur lui. J’étais plus ou moins sûre que j’allais exploser au vol et tout détruire, il fallait juste désormais le trouver une fois que mon intendante et moi soyons en bien meilleure forme.

Je me débrouillai pour faire monter Etsu sur mon dos, pour lui épargner de marcher et d’ainsi d’aggraver ses blessures… Sachant qu’en plus, celle-ci souffrait du poison et je l’entendais tousser contre mon large dos. À chaque fois que j’entendais une quinte de toux, je sentais mon cœur se serrer, comme si quelqu’un le prenait entre ses mains et le pressait. J’avais alors envie de fondre en larme, de fuir loin avec mon intendante pour la sauver, mais je ne pouvais pas. Maintenant que j’étais la plus en forme, je devais en plus réfléchir sur qui était notre assassin, vu que ce n’était pas le sunajin, ni le médecin, alors, c’était qui ? L’autre gros de Konoha avec son énorme bedaine ? Le profil ne correspondait pas, mais alors pas du tout. Je ne savais rien, cela me frustrait.

Soudain derrière moi, un cri d'une voix fluette, mais viril résonna. En me tournant, je vis un jeune homme à peine plus vieux que moi tourner de l'œil et s'évanouir. C'était probablement l'acteur, qu'Etsu était venue interroger. Le marionnettiste en voyant cela, rejeta sa capuche sur sa tête et disparus alors grâce à son immonde création. Moi, je ne tardai pas à faire de même, utilisant la technique pour marcher sur les arbres, je remontais alors les bords du théâtre d'une main experte, portant toujours Etsu, l'ayant placé en position Koala et la serrant comme si c'était mon propre enfant. Je continuais de monter, jusqu'à disparaître et alors que je traversais la lucarne, j'entendis un fracas énorme en bas. Nous étions sortis à temps.

Désormais sur un toi, Etsu empoisonnée sur mon dos, sans aucune indication d'où aller, je me sentais incroyablement seule, désespérément seule. D'un mouvement de la main vers la gauche, je sentis alors la chevelure d'Etsu sous mes doigts. Elle s'était replacée sur mon dos, c'était plus facile pour avancer comme cela. Je déglutissais alors difficilement, pour elle, je devais aller plus loin, continuer. Si j'abandonnais maintenant, tout était perdu. Je me devais de persister, pour au final arracher la victoire finale !

M'accroupissant, raffermissant ma prise sur les cuisses de mon intendante, je chuchotai alors :

« Ou veux-tu te faire soigner ? Je t'amènerai jusque là-bas... Je... je me battrai pour toi, alors ne t'inquiète pas ! »


Et après avoir reçu sa réponse, je m'élançai alors !




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Re: Murder Party Sam 30 Mai - 17:47
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Murder Party


La douleur de son poison me saisissait toujours les membres, cela me brûlait sous la peau de manière exécrable.... toutefois, il semblerait que nous nous trouvions dans une situation embarrassante. Nous autant que le sunajin. Nous étions dans un terrible quiproquos qui me fit rager de l'intérieur. Et dire que nous avions combattu pour rien! Avec son allure et son énorme coffre sur le dos, il avait tout de l'apparence de notre premier agresseur mais nous nous étions précipités... Il n'avait pas son rire, il n'avait pas.... ce petit quelque chose qui m'avait mis mal à l'aise lorsqu'on l'avait croisé. Sa marionnette était plus effrayante que lui.

Alors que j'étais en colère, autant sur moi même que sur ce shinobi, il finit par me confirmer qu'il n'était pas là pour vouloir du mal au comédien, bien au contraire. Je croyais rêver. Depuis quand les gens du désert aimait les spectacles de ce genre?

" Calme et discrétion!!! Vous plaisantez! En trimballant une marionnette aussi horrible sur votre dos dans une énorme boîte? "

J'enrageais mais je me faisais plus de mal... je ne faisais qu'accélérer les effets du poison dans mon sang, j'en grimaçais une nouvelle fois de douleur. Par contre, je me mis à rouler des yeux lorsqu'il rajouta qu'il n'était pas là pour les prostituées qu'il jugeait promptement comme de la débauche. Je me gardais bien de lui faire la remarque sur ce qu'il faisait là en venait voir les spectacles de sa starlette masculine... surtout quand Suzumi avait avoué de lui-même qu'il offrait des extras d'une nature similaire aux femmes que lesquelles il crachait. Le savait-il seulement? Dans ma clémence, je ne briserais pas ses rêves alors qu'il finit par relâcher les fils qui me maintenaient.

Tout aussitôt, Hitagi se rua vers moi pour me soutenir et ce fut un soulagement de la savoir à mes côtés. Je posais ma main sur la sienne et lui sourit alors qu'elle cherchait à me réconforter.

" Ne t'inquiète pas tant pour moi...  le monde ne se débarrassera pas de moi si facilement. Mais ses armes empoisonnées sont redoutables... je ne peux le nier... "

Ma camarade me prit alors rapidement sur son dos, alors que le sunajin semblait nous dénigrer puisque nous nous étions combattu pour rien. Nous allions pouvoir partir car malgré cela, il me semblait pouvoir à présent confirmer une chose. L'autre cible. Nous avions qu'ils étaient deux : l'homme à la boîte et l'Akimichi. On savait qui poursuivre... mais dans mon état, j'étais dans l'incapacité de me battre contre l'un ou l'autre.

Cependant, il n'était plus le temps de réfléchir car le comédien était sorti de sa loge et s'était mis brusquement à crier de peur. Cet homme était résolument dépourvu de nerf. Il s'était fait tabassé par un homme puissant et il te tenait pas debout devant quelques sièges cassés? Je ne comprendrais jamais ce monde des artistes...

" Je compte sur toi Hitagi-san, pour que l'on sorte rapidement de cet endroit... "

Je me mis à tousser. Les effets du nuage commençaient à s'estomper mais je crachais encore du sang. L'autre poison, par contre, semblait encore bel et bien puissant, me donnant l'impression d'avoir les veines qui fondirent. M’accrochant à mon amie, je luttais toujours dans mes interrogations alors que cette dernière semblait un peu perdue sur les choses à faire à partir de maintenant. Lorsqu'elle réussit à nous faire quitter le théâtre, elle m'indiqua que je devrais aller voir un médecin, chose à laquelle je répondis par l'affirmative.

" Je suis désolée de te causer autant de soucis.. je n'ai pas été à la hauteur ce soir... mais pour le médecin, je suis d'accord.  Trouvons un médecin de ville, un médecin certifié. J'ai quelques ryos qui devraient le convaincre de nous ouvrir sa porte pour faire son travail à cette heure si tardive. "

Je n'avais pas prévu de perdre mon argent de cette manière. Il fallait dire que je n'avais pas prévu non plus de mener un combat pour rien. Je serrais contre Hitagi, me permettant de murmurer quelques mots à son oreille.

" Merci Hitagi-san. D'être là. "

Je me remis à tousser alors que je repartis déjà dans mes réflexions malgré la douleur. Parvenir à trouver un médecin serait dans nos cordes mais la suite? Si nous devions courir après un Akimichi... je supposais qu'il faudrait suivre et interroger les restaurateurs pour savoir où il s'était déjà rendu... mais encore faudrait-il que je sois en état...


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Re: Murder Party Sam 6 Juin - 22:15
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Jack, mon ami...


Les deux parties ayant compris qu'il y avait quiproquo, les ninjas du clan Chinoike et de Suna cessèrent le combat et s'empressèrent de quitter la scène du théâtre ravagé.
Non sans une dernière pique de la part d'Estu, blessé dans son corps et sa fierté.
Esquiver la maréchaussée fut relativement aisé, la soldatesque se ruant sans imagination l'arme au poing par la porte d'entrée.

Cependant l'Intendante des Chinoike avait été gravement blessé dans leur affrontement contre le sunajin marionnettiste amateur d'art et de poison.
Les deux kunoichi avaient certes bien rendus ses coups au manieur de pantin monstrueux, mais un combat entre shinobi n'était pas sans dommage, quand on avait la chance de s'en tirer en vie.

Plus ou moins portée ou traîner par Hitagi, qui avait récupérée son apparence de bouillante jeune fille, Etsu savait que pour affronter le tueur elle avait besoin de soin.
Hélas, aucune d'elles ne maîtrisaient les précieuses techniques de l'Iroujutsu.
Impossible également de faire appel au service de l'Omura résidant chez les geisha... Avec l'assaut sur le théâtre, les gardes locaux allaient enquêter et quelqu'un risquait de se rappeler d'elles (ou du déguisement de Hitagi).
Pire encore : avec une Etsu dans cet état, qui sait ce que pourrait réclamer le médecin d'Uzushio ? Réclamer ou prendre de force... Pas question de risquer que le précieux Ketsuryûgan tombe dans les mains du Village Caché des Tourbillons.

Il allait donc leur falloir faire appel à un autre médecin.
Quelques questions comportant les termes "discrétion absolue" et "dépenser sans compter" permirent aux kunoichi d'obtenir l'adresse d'un docteur plutôt réputé, qui disait-on avait fait de discrets miracles pour certains accidents de chasse ou d’entraînement de quelques familles de samouraï... Parfois provoqué par l'alcool.
Espérant ne pas tomber sur un charlatan, Hitagi épaula son intendante jusqu'au quartier noble, où  l'homme, un certain Fukuo Hiroshi avait son office.

Par chance, le médecin logé sur place, à l'étage et face aux tambourinements insistants de la jeune Chinoike, il condescendit finalement à ouvrir, de fort mauvais poil.
Entre deux âge, l'homme affichait un teint défait et fatigué et une barbe sale de trois jour. bien que l'endroit semblait plutôt cossu, il portait des vêtements médiocres et sans grâce qui lui allaient mal. Pour couronner le tout, il puait le tabac froid et même l'alcool de prune.
Rien de très rassurant quant à ses compétences mais Hitagi n'avait pas d'autre endroit où aller.

"Z'avez idée de l'heure qu'il est, les gamines ?" grommela le docteur en ouvrant sa porte avec un profond bâillement. "C'est pas un moulin ici !"
Puis il avisa l'état de l'intendante des Chinoike et son œil s'illumina.
"Oh, oh, qu'avons-nous là ?" s'enthousiasma-t-il, bousculant presque Hitagi pour examiner les blessures d'Estu directement sur le perron. "Peau pâle et froide mais en sueur. Pupilles dilatés... D'ailleurs vous avez des yeux intéressant, ma jolie... Et toi, bouges-toi un peu avec tes mignonnes petites fesses et ta carrure de brute et amènes-là dans mon cabinet ! A droite... Non, l'autre droite !"

Hitagi transporta donc l'autre kunoichi jusqu'à une salle remplit de fioles et de diagramme de dissection humaine affiché au mur... Mais aussi de moult instrument tranchant d'aspect inquiétant.
Un carreau était cassé, donnant un courant d'air frai qui évitait à la Chinoike d'étouffer sous les vapeurs d'alcool, de tabac, d'onguents et autres plantes médicinales.
"Les gosses du quartier. Me prennent sans doute pour le tueur de putes." ricana le médecin, notant le regard de la kunoichi vers la fenêtre abîmée.

Sans délicatesse, le docteur força Etsu à s'allonger et lui arracha et découpa ses vêtements sans la moindre pudeur, en poussant de petit gloussement de maniaque.
"Ninja, hein ?" questionna-t-il, après avoir examiné les blessures de l'Intendante des Chinoike. "Toi la gosse, pose ta thune sur mon bureau. Dois y avoir de un onguent et de la gaze dans ce tiroir. Tu m'assistera en pansant les blessures les moins graves, j'sais que vous êtes vaguement formés à ça. Et ramènes-moi mon verre et la bouteille sur le bureau..."

N'ayant pas trop le choix, Hitagi assista le médecin, laissant Etsu entre ses mains savantes... Enfin, l'espérait-elle.
"Empoisonnement, on dirait... Z'avez pas un échantillon, j'imagine ? Non, évidemment... Pourquoi c'est jamais facile..."
Il examina longuement la kunoichi aux yeux pourpres, s'allongeant presque sur elle, respirant son visage, passant une bougie devant ses yeux, lui faisant souffler son haleine à la figure et la palpant désagréablement sous toutes les coutures. Le médecin lui coupa quelques cheveux et un ongle, avant de les brûler et d'en respirer longuement la fumée ou de les plonger dans d'étranges substances dans des pots de verre.

Puis il s'octroya un belle dose d'alcool fort, semblant réfléchir.
Fukuo Hiroshi s'approcha lentement d'Etsu et puis se pencha de nouveau sur son visage. Puis soudainement, il l'embrassa à pleine bouche.
Avant que Hitagi ne tente de le décapiter, il recula l'air satisfait passant une langue gourmande sur ses lèvres, l'oeil étincelant. Il ne semblait plus prêter attention au corps nue de la Chinoike, ni à l'arme énorme que brandissait une Hitagi cramoisie de colère.
"Je vois, je vois... Oui. Assistante ! Ah non, elle n'est pas là à cette heure... Et l'autre là n'est pas assez compétente... Il faut tout faire soit-même."

Grommelant, le médecin alla chercher un gros baquet d'eau qu'il avait fait bouillir et commença à y verser tout un tas d'herbes et de substance diverse.
"Bon, le plus grave c'est ce que vous avez respiré. Cela risque de bouffer vos poumons à long terme, même si j'connais pas la résistance réelle des shinobi. Alors ma petite demoiselle, on va faire un truc désagréable... Plongez la tête dans cette bassine. Et noyez-vous."

Il ne plaisantait pas : le médecin souhaitait vraiment qu'Estu ouvre la bouche et le nez dans cette eau trouble et mélangée à tout un tas de substance louches avant de la "respirer". Et sans doute de s'étouffer avec.
Il soupira lourdement devant la légère résistance à l'idée des kunoichi et du sabre brandit par Hitagi. Du coup, il s'explicita un peu.
"Ce médicament va normalement neutraliser les toxines restantes dans ses poumons, son estomac, sa gorge et ses fosses nasales. Mais faut bien les remplir. N'ayez pas d'inquiétude : c'est normalement pas mortel et vous allez tout vomir et tousser par réflexe. Au pire, je vous ferais du bouche à bouche ou je trouverais un moyen d'expulser l'eau..."

N'ayant guère le choix et ne connaissant aucun autre médecin, les Chinoike décidèrent de courir le risque. Même s'il était visiblement bizarre (et alcoolique), Fukuo Hiroshi avait au moins des idées, certes étranges mais affiché avec assurance.

Ce fut évidemment douloureux et un poil humiliant.
Le docteur donna ensuite à Estu un sirop extrêmement gluant et au goût infect et brûlant à l'Intendante.
Mais la torture médicale n'allait pas s'arrêter là.
Après une trop odorante fumigation, inquiet de certaines blessures de la Chinoike, Fukuo Hiroshi s'absenta un moment avant de revenir avec un bocal plein d'hideuses sangsues noirâtres et gluantes qu'il disposa sans vergogne sur la chair martyrisée d'Estu.
Curieusement, la manieuse de sang n'apprécia pas l'ironie de la chose.

Assisté par Hitagi, les soins se poursuivirent jusqu'au petit matin, le médecin n'hésitant pas à recoudre à vif certaines plaies de la kunoichi.
Il envoya la plus jeune des Chinoike chercher une quantité astronomique de bière, qu'il ordonna à Estu de boire quasiment toute (il s'en réserva un peu mais n'en offrit pas à la plus jeune des kunoichi) dans la nuit. Après bien sûr qu'il y ai dilué d'étrange décoction puante ou de les avoir saupoudré d'herbes.

Le soleil était déjà haut quand Fukuo Hiroshi déclara l'état d'Estu "stabilisé". Et de fait, Hitagi devait bien reconnaître que son Intendante avait meilleure mine.
"Ce qui est génial avec vous autres les ninjas, c'est votre résilience. Un traitement de choc pareil aurait tué un type normal. Ou même un cheval ou un tigre, tiens... j'ai pu me faire plaisir et tes... utiliser tout un tas de trucs." avoua sans la moindre honte l'étrange praticien en s'allumant une pipe accompagné d'un verre de sake. "Normalement avec un bon client, j'aurais p't'être pris mon temps... Mais j'ai comme dans l'idée que vous êtes plutôt pressée mesdames... Alors j'ai mis la dose, la totale."

Il soupira lourdement, posant les yeux sur le champs de bataille qu'était devenu dans la nuit son office. Pire que d'habitude.
"Bon, les trucs chiants, au sens propre d'ailleurs, maintenant : il va y avoir des effets secondaires. Vous allez pisser comme une fontaine pendant quelques jours et ça va picoter. Et ça va vous filer la courante,  votre corps va purger toutes ces saloperies. J'vous ferais une liste de truc à bouffer et ceux à éviter. Ah ! Si jamais vous aviez un polichinelle dans l'tiroir, z'auriez dû me le dire..."

Son regard se fit soudain plus sérieux et fatigué.
"J'ai examiné votre corps, mademoiselle et j'ai grosso-modo une idée de sa résistance inouïe... Mais il des limites. Normalement, j'vous prescrirai quelques mois de repos total... Mais j'ai dans l'idée que c'est pas trop votre truc... Je ne pourrais pas toujours vous rafistoler comme ça : il va donc falloir vous montrer prudente. Ou trouver plus compétent que moi."

Le médecin avait fait de son mieux et pour un non-shinobi il avait réussit à requinquer pas mal l'Intendante des Chinoike en un temps record.
Maintenant, les deux kunoichi pouvaient se lancer dans la traque finale du tueur... Ce vil Akimichi.
Mais où se trouvait-il ?

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Re: Murder Party Dim 14 Juin - 21:29
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Durant tout le chemin, je m'étais retenue de fondre en sanglot. Trop de choses tournaient dans ma tête et l'état d'Etsu n'arrangeait pas les choses. J'aurais été normalement capable de faire fi de cela, comme je faisais fi de bien des choses dans mon existence, sans trop de réel problème. Mais, trop de choses s'empilaient et comme je n'éprouvais plus ou moins aucune crainte pour moi, mes pensées étaient obnubilées par Etsu, à un point où je n'arrivais plus à penser à autre chose. Je m'inquiétais pour elle tellement, je ne m'étais probablement jamais autant inquiété de ma vie pour quelqu'un d'autre que moi. Je voyais cela comme une preuve de mon attachement à mon intendante. Ce n'était pas un rêve, ni une chimère que je suivais en vain, c'était réel. Mais, du coup, cette inquiétude me faisait endosser trop de choses, beaucoup trop de choses pour moi. Je me sentais obligée de les endosser, pour que cette intendante, celle qui était pratiquement une sœur à mes yeux, puisse se reposer sur moi, même si je n'avais pas été formé pour cela. Je me forçais à essayer de garder le profil droit, l'air de celle qui maîtrisait tout, mais c'était là un vulgaire mensonge. J'étais même probablement encore plus inquiète que celle que je portais sur mon dos. Et paradoxalement, j'avais l'impression de devoir porter beaucoup de responsabilité d'un seul coup sur mes épaules, cela me semblait être un poids insurmontable, lorsque je portais avec une facilité relative mon aînée. Et bien que j'eusse dû en être fière, heureuse d'être si utile pour mon clan, de jouir de telle responsabilité, c'était un honneur, pouvoir assister mon intendante était incroyable. Cependant, ce poids était de trop pour moi, enfin pour l'instant, je devrai nécessairement un jour l'accepter, c'était là une certitude, or, je m'étais plus ou moins toujours reposée sur Etsu, voir que désormais, pour quelques instants au moins, c'était elle qui devait s'appuyer pour moi, cela me mettait mal à l'aise, fortement mal à l'aise, c'était comme si le monde tournait à l'envers. C'était comme si des rôles immuables à mes yeux avaient été interchangée. Cela devait donc dire que j'étais celle qui veillait sur les siens, qui se devait d'être calme, posée, réfléchir, proposait des stratégies ? Même si j'y mettais tous les efforts du monde dedans, j'en étais tout bonnement incapable, c'était bien au-delà de ce que j'étais capable de faire, moi je voulais juste me battre en écoutant Etsu. Je me mettais beaucoup trop de pression, je m'en doutais bien, cependant, je n'arrivais pas à m'en défaire, j'étais littéralement obsédée par cette idée. Cette dernière se tapissait à chaque recoin de ma psyché et je détestais littéralement cela. J'avais l'impression de suffoquer, de mourir devant de telles pensées.

Finalement, j’avais ruminé durant tout le voyage ces mauvaises pensées, même quand nous avions enquêté pour savoir où trouver un bon médecin, j’avais ruminé. En apparence, j’étais neutre, calme, en profondeur, j’étais impactée, même minée et je ne savais pas si je ne mettais pas juste une pression beaucoup, beaucoup trop importante. Et mon cœur ne se calmait juste pas, battant à tout rompre, jusqu’à ce que la porte du médecin qu’on nous avait conseillé soit elle aussi battus à tout rompre. J’ébranlai la lourde porte de bois, mais je n’en avais cure, je voulais qu’on nous ouvre, que le médecin descende et s’occupe de nous. Finalement, à force d’attaquer sa porte, j’eus des réponses. Et le simple fait de voir un médecin me calma. Celui-ci sentait fort la picole et le tabac et clairement, je n’étais pas prête à laisser mon intendante dans les mains de n’importe qui, mais je n’avais pas le choix. Et passé les premiers grognements du médecin celui-ci se détourna bien vite de sa colère, devant l’état des blessures d’Etsu. Et bien que j’eusse une confiance limitée en cet homme pour le moins original, je n’avais pas d’autre endroit et si je voulais qu’il soigne mon intendante du mieux qu’il pouvait, je devais prendre sur moi, y compris pour les remarques glauques et scabreuses qu’il pouvait faire. Je pouvais supporter toutes les paroles et insultes du monde, si seulement il soignait mon intendante. Je devais juste fermer ma gueule et tout allait se passer pour le mieux. Non ? Je voulais y croire de toutes mes forces, mais ce n'était pas aussi simple que cela. Et finalement, quasiment muette, je ne faisais que me mordre la lèvre pour ne pas exploser. J'étais sur le point d'exploser, pour tout ce qui se déroulait. Mais, je ne pouvais et ne devais pas exploser, enfin, pas tant qu'Etsu n'était pas de nouveau sur pied, après, j'aurai probablement le temps d'exploser et l'occasion. En attendant, j'étais piégé ici, dans ce cabinet glauque et effroyable, rendu encore plus étrange par le médecin, qui se vantait presque à demi-mot d'être considéré comme le « tueur de pute » par les enfants du quartier.

Je suivi ainsi ces ordres, sans rien dire, gardant néanmoins ma main jamais trop loin de mon sabre, ne sachant guère à quoi m'en tenir. L'étrange toubib devait me prendre pour son assistante, car celui-ci m'ordonna ainsi de l'assister, non sans m'avoir au préalable de déposer la thune sur sa table. Ainsi, sortant ma bourse, je vidai une partie de notre pactole à Etsu et moi. J'avais sorti bien assez de ryo pour que le médecin ne puisse pas douter de nos moyens. On avait les moyens de payer et parce qu'on avait les moyens, nous voulions que ce dernier nous offre les meilleurs soins. Raquer un peu de fric n'était finalement pas dérangeant, enfin, pas à mes yeux, la vie de mon intendante valait bien plus qu'une poignée de piécette, elle valait au moins la paix dans la zone de la foudre.

Cependant, alors qu'il me demandait à moi et probablement à Etsu étalée sur une table si on savait quelle affliction empoisonnée la rongeait, je ne savais pas répondre, après tout, les poisons, ce n'était pas mon truc, je n'en avais aucune putain d'idée. Je déglutissais difficilement à chaque mouvement que le médecin pratiquait sur le corps de mon aînée. Je me forçais à garder le contrôle de moi-même par mon souffle, mais je sentais mon cœur s'emballer et rater régulièrement un battement à cause de tel ou tel mouvement. J'étais mal à l'aise devant l'examen un peu trop approfondis de mon intendante, c'était un peu trop de palpation à mon goût, cela me déplaisait et semblait même me faire remonter de la bile, mais après tout, c'était un médecin, il savait ce qu'il faisait non ? Je me forçais à être optimiste et crédule pour m'empêcher de sombrer dans le désespoir, malheureusement, ma nature pessimiste n'était jamais très loin et je me retrouvais à bredouiller des paroles pour moi-même, pour me convaincre moi-même. Les résultats étaient plutôt passables, certes, mais, au moins, je n'avais plus l'impression de porter un poids trop important sur mes épaules. Je pouvais avoir confiance en lu...

Je n’eus même pas le temps de terminer cette pensée, que déjà j’avais dégainé mon sabre et était prête à exécuter sans sommation l’autre. J’avais réussi à garder mon calme relatif tout du long, pour échouer maintenant. Enfin, j’avais gardé mon calme jusqu’à ce moment où le toubib se rapprocha des lèvres de mon intendante et l’embrassa à pleines lèvres. C’était ce qui m’avait tout simplement enflammée de l’intérieur. Penser aux lèvres de mon aînée souillées par cet homme sale sur lui me fit ressentir un profond dégoût, presque de l’ordre de la nausée. Cependant, je n’osais pas non plus trancher son cou, hésitant au dernier moment. J’étais définitivement trop bonne et trop conne. Mais, ma colère ne se tempérait pas, je gardai ma lame levée, l’écume presque aux lèvres, jaugeant chaque mouvement de ce toubib qui en embrassant celle que je considérais comme ma sœur me donnait l’impression de m’avoir volé à moi aussi, une part de mon innocence. Mais, l’autre semblait avoir oublié ma présence, trop concentrer sur je l’espérais, soigner Etsu. Il sembla chercher son assistante, puis, se souvint à voix haute qu’il était seul, comme si je n’existais pas. Puis, finalement, après un léger monologue dirigé vers Etsu, expliqua qu’elle allait devoir se soigner.

Je sentis mes narines se dilater, sentis une veine sur mon front palpiter, ma mâchoire se crisper… Il voulait donc la tuer, c’était cela ? Je ne pouvais pas le tolérer, c’était affreusement trop pour moi, je refusais de voir mon intendante se noyer ! Je recommençai à lever mon sabre que j’avais alors légèrement baissé. Je me sentais prête à séparer sa petite tête de fouine de son corps. Mais, voyant ma hargne, le toubib se décida à expliciter ces dires et finalement, après avoir entendu et peser le pour et le contre, je décidais de me calmer. Faute de mieux, on ne pouvait croire qu’en lui, même si cela me faisait incroyablement chier. Je rangeais alors mon sabre et me rapprochai de mon intendante, car me doutant bien que cette épreuve ne serait pas une partie de plaisir. Je ne fis que grogner pour montrer mon mécontentement général, mais ne fis rien. Je me sentais à cet instant précis, très lâche.

Ce fut horrible pour moi comme pour mon intendante à tous les niveaux, la voir se noyer fut très, très déplaisant. Et les soins durèrent une éternité, assez de temps pour qu'une fois mon intendante stabiliser, le soleil soit déjà haut dans le ciel. Je me sentais sale, pas à cause des quelques éclaboussures que j'avais reçu, non, plutôt sale psychologiquement. J'avais été utilisé comme un larbin pour cette nuit et étrangement, cela ne me plaisait pas beaucoup ! Mais, malgré tout cela, mon intendante ne toussait plus et avait repris des couleurs. Autant qu'on pouvait reprendre des couleurs en ayant la peau aussi blafarde que la nôtre. J'en tirai une leçon, on pouvait avoir confiance dans les alcooliques, enfin, je ne me leurrais guère, car après tout, on n'avait guère eu le choix. Il avait été notre seul espoir, un espoir traumatisant en y repensant !

Mais, en ressortant du cabinet après avoir écouté les derniers conseils du toubib, je ne pus m’empêcher de bailler et de me détendre. Ne plus avoir de poids sur mes épaules était merveilleux, c’était même jouissif. Je me sentais libéré et fatiguée. Mais, il fallait désormais réfléchir à notre stratégie. En réfléchissant, il semblerait que notre adversaire, notre creveur de pute était le gros lard que j’avais aperçu l’avant-veille au soir. Mais, aller l’affronter sans repos serait du suicide à tous les horizons. Aller recharger nos batteries en dormant serait probablement le meilleur choix pour patienter. De ce fait, je me tournai vers Etsu et déclarai :

« Bon, maintenant qu’t’es à peu près sur pied, on irait pas dormir un peu le temps de se remettre un peu de cette nuit blanche ? Qu’on puisse continuer la suite sans problème. T’en pense quoi cheffe ? »

Je n’appelais jamais Etsu cheffe, mais je m’étais senti obligée, pour bien montrer que je ne voulais pas de telle responsabilité sans elle. Que la période où elle avait été blessée m’avait laissée beaucoup plus de trace que je l’aurai volontiers avouée. Je continuais de jouer au dur, même en sachant que j’avais des faiblesses, qui ne faisaient que resplendir de plus fort durant cette mission. Je me sentais mise à nu, comme comprenant une partie de mes craintes. C’était sûrement instructif, mais aussi flippant et je ne voulais pas revivre cela de sitôt.

J’attendais ainsi la suite des opérations !



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