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Murder Party

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Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Mar 16 Fév - 18:57
Chinoike Hitagi
Murder Party!



L’adrénaline pulsait dans mes veines et je ne me rendais plus vraiment compte de tout ce qui se passait. La haine, la colère déformait ma compréhension et mon corps était tout entier et uniquement concentré sur le massacre du tas de graisse qui obscurcissait ma vue. Surtout que ce salaud avait esquivé ma seconde attaque. Je grommelais, furieuse et haineuse. Ce salaud s’était substitué vers l’intérieur du restaurant et je ne comptais pas lui laisser ma moindre chance de s’en sortir vivant !

Et alors que je bondissais vers lui, perdant inutilement du temps alors que mon sabre se prenait dans différent bric à braque qu’on me balançait à la gueule, une nuée de lame et une petite explosion se fit entendre. Je levais alors des yeux injectés de sang par le sommeil et la fureur et la voix de mon intendante m’arriva alors sous la forme de mots insensé et effroyables. Comment les comprendre et les accepter ? Épargner ce salaud ? Épargner le crève pute ? Jamais de la vie, j’accepterai tel déshonneur et tel honte ! Il m’avait attaqué, je ne comptais pas l’épargner, je m’étais trop mouillée et blessée pour accepter une telle requête, cet homme mourra de ma main ! Enfin, j’aurais aimé pouvoir le clamer. Mais, les ordres étaient les ordres et comme une bonne chienne obéissante, j’allais donc épargner Cul mou et ne pas le tuer… Je laisserais Etsu gérer la suite, surtout si je ne voulais pas finir enragée et le tuer sous l’effet de la haine.

Pour le laisser vivre, je devrais déjà aller chercher en moi des ressources infinies et insensé. Tout cela me gavait grave, je ne pouvais même pas laisser la justice s’abattre sur un meurtrier qui ne méritait que ça. Le monde marchait sur la tête et j’avais horreur de cela. Si même la conne que j’étais s’en rendait compte, alors que pensaient les personnes intelligentes. J’en étais malade, mais je n’avais pas le temps de tergiverser, j’avais un homme à continuer à combattre, surtout si je ne voulais pas perdre la vie !

Mais, comment ignorer le poids de la fatigue sur mon corps. Mes mouvements étaient de plus en plus durs. Mes blessures de plus en plus sérieuses… Je ne tiendrai assurément pas longtemps. Je devais cependant continuer et espérer que dans cette joute d’endurance, il s’effondrerait avant moi. C’était un pari risquer et affreux, mais je n’avais pas le choix et même si ça me rendait malade au point de dégueuler, je n’avais pas le choix. Cela me gavait aussi de ne pas avoir le choix, tout le temps, c’était les autres, les grands qui étaient maîtres de mon destin ! Bah, tout cela me faisait vriller ! Mais, j’allais nous libérer de ce point et ces entraves des grands sur nous ! Il me fallait juste en finir !

Mais, l’Akimichi de Konoha n’était pas encore vaincu, loin s’en fallait, car il fit apparaître un grand sceau sur le sol, qui m’arracha un cri de douleur. C’était douloureux, mais je devais continuer à me battre, coûte que coûte, même si je devais en mourir ! Pour qu’au moins, finalement, Etsu soit la vainqueur incontestée !

Mon sabre était trop long pour pouvoir être manié correctement, je le lâchais donc, décidant ainsi de me reposer sur mes capacités physiques et mes bras. En espérant que cela me porte chance ! Malgré la douleur, je bondis alors, l’écume aux lèvres. Surtout qu’il venait d’envoyer une bombe sur Etsu ! Le monde, je ne le laisserai pas s’en sortir, j’allais lui casser sa petite gueule par-derrière et on verra bien qui allait gagner !

Je sautais alors et envoyais un tourbillon de coup de pied sur l’homme de Konoha. Puis, une fois cela fait, tenta de lui donner un coup sur la nuque pour le mettre hors d’état de nuire ! Je ne tolérais pas qu’on puisse toucher à un seul cheveu d’Etsu et j’allais lui faire payer ! Pour qu’ensuite mon intendante s’en occupe !

Avec un peu de chance, le calvaire sera bientôt terminé et on pourra bientôt rentrer chez nous ! En tout cas, je l’espérais ! Cette ville craignait et je commençais à virer folle et devenir agressive comme une chienne errante ! Que je me casse vite d’ici, en vie ou non, peu m’importais mais qu’on m’arrache à ce calvaire.



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Chinoike Etsu
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Re: Murder Party Sam 27 Fév - 0:19
Chinoike Etsu
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Le restaurant était devenu un véritable champ de bataille, entre l'Akimichi, Hitagi qui lui faisait front par devant et moins qui protégeait les arrières. Mais en réalité, tout était assez cauchemardesques. Notre adversaire assassin semblait maintenant totalement décomplexé et se moquait d'attirer l'attention. Visiblement, il voulait en découdre et prendre sa revanche sur l'affront que nous lui faisions. Mais les femmes Chinoike n'étaient pas du genre à se laisser faire.

Alors que mon amie répliquait du mieux qu'elle put, je ne demeurais pas en reste mais.... l'enrobé shinobi semblait aussi vicieux qu'intelligent. Il nous surprit brusquement en lâchant une technique de fuin, me piégeant avec ma camarade. Je n'eus pas le temps de faire quoique ce soit que les lueurs des sceaux se trouvaient déjà sous mes pieds. Je cédais alors à un hurlement de tous les diables, une douleur me saisit si violemment que je crus que mon crâne allait exploser. Mais vous savez quoi? Cela ne fit que faire bouillonner mon sang de rage. L'idée d'échouer ne me plaisait pas et j'étais prête à supporter mille tourments. Il me fallait prendre sur moi, qu'importe l'embrumement de mon esprit.

" On ne va rien lâcher, assassin! "

Je repensais brièvement à ses victimes, et le fait de voir du coin de l'œil le cadavre de la propriétaire à côté de tout ce capharnaüm.... leurs douleurs à elles, leurs malheurs à elles, étaient bien plus grand que les souffrances que je subissais à cet instant. Pour elles, je ne pouvais pas abandonner. Mon esprit luttait autant qu'il pouvait et parce que ma volonté était grande, je vis arriver sur moi la boule explosive que ce rustre m'avait annoncé. Je serrais les dents et pestait intérieurement, j'hurlais à mon corps de bouger pour éviter l'explosion. J'y parvins... mais cela me coûtait beaucoup... la douleur de la technique de fuin ne m quittait pas et son sceau brillait toujours sur le sol du restaurant. Je ne pouvais pas m'échapper sans subir cette douleur. Et bien soit.

Je retournerais mon mal contre lui et puisque mes yeux rouges brûlèrent de colère, j'animais le sang qui perlaient sur ma peau en une pluie de petites balles sanguines. Oh, elles n'étaient pas destinées à faire des dégâts formidables, mais c'était suffisant pour retenir son attention pendant que mes pensées à moi tentait de réfléchir à une autre stratégie. Il fallait qu'on l'arrêta d'une manière ou d'une autre. Je sortis douloureusement de mes poches shinobis des fils que je nouais à des shurikens, des fils solides bien évidemment... mais est-ce que cela supporterait un Akimichi? J'allais le découvrir. Pour le tromper une nouvelle fois, rien de mieux qu'une attaque de shurikenjutsu, des allures inoffensives mais pour un but plus grand. Même si j'échouais, cela aurait au moins l'office de créer des ouverutres pour Hitagi.... je l'espérais...

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Re: Murder Party Ven 5 Mar - 23:44
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Jack, mon ami...

L'heure n'était plus à la subtilité, à l'enquête ou à roder dans le noir pour surprendre et lacérer des pauvres femmes sans défense.
C'était désormais un combat de shinobi que se livraient les deux Chinoike et le tueur de prostituées, violent et sans merci... Du moins d'un coté.
Car Etsu et Hitagi souffraient d'un terrible désavantage : leur cible était un konohajin. Derrière lui se dressait l'ombre menaçante du Pays du Feu et de ses ninjas, dont les temps honnis et puissant Uchiha.

L'obése était-il un renégat devenu fou ? Ou était-il envoyé dans quelque sinistre et répugnante mission ? Bien que Konoha se parent souvent de milles vertus autoproclamé, cela restait un village de shinobi, des assassins des ombres capables d’exécuter les plus sales besognes contre quelques ryo... Et disposant d'une puissance militaire difficile à nier.
Fâcher pareil nid de guêpes pourrait s'avérer politiquement délicat... Le plus sage était donc de capturer l'assassin et de le livrer aux autorités. N'ayant fait que leur devoir, exécuter leur mission en stoppant les meurtres et identifiant le coupable, Konoha ne pourrait rien y trouver à redire.
Même si l'ignoble porc dépeceur de catins était bel et bien en mission, sa capture mettrait fin à celle-ci et ne ferait que faire perdre la face aux ninjas du Pays du Feu. Il ne pourrait blâmer que l'Akimichi pour son incompétence.
Alors que si les kunoichi l'abattaient, ils pourraient toujours crier au complot et à l'assassinat en jouant les vierges effarouchés.

Bref : les Chinoike devaient soumettre Akimichi Kumon, alors qu'il lutterait sans nul doute pour les tuer... Seraient-elle à la hauteur malgré l'épuisement et leurs blessures ?
L'adipeux assassin avait déployé une réseau malveillant de Fuinjutsu, sans doute pour se protéger et faire peur à Hitagi.
Douloureusement, les deux Chinoike sentirent se répandre le chakra malveillant suintant de ce piège vicieux, sapant leurs forces vives et rongeant leur corps déjà épuisé.
Etsu hurla sous la douleur, attirant l'attention du monstre. Dans un sourire jovial, il balança presque négligemment un puissant explosif en direction de la kunoichi au martyr, preuve supplémentaire qu'il ne ferait aucun cadeau à ses opposantes et qu'il ne se souciait plus de la moindre discrétion ou des dégâts collatéraux.

L'explosion fut titanesque, mais la vive Etsu avait déjà retrouvé ses moyens : en un instant, elle s'écarta de la trajectoire de l'onde de choc et des flammes qui pulvérisèrent la devanture du restaurant.
La bâtisse gémit, mais ne s'écroula pas, preuve de sa solidité et de la passion de feu ses propriétaires.
Hitagi abandonna son épée et traversa les calligraphies maudites au mépris de la douleur, portée par l'adrénaline. Après une brève feinte, un puissant coup de pied frappa en direction de la nuque l'Akimichi surpris par cette charge désespéré à travers le restaurant dévasté.

Déjà lourdement blessé, le tueur gémit de douleur sous l'impact, mais ne fit que vaciller.
Ce montre avait un cou de taureau et il n'y avait pas que de la graisse derrière ce corps épais ! L'Akimichi darda ses yeux porcins sur la jeune kunoichi, lui promettant milles morts infamante.
"Catin ! Tu seras ma nouvelle donneuse !" grogna le tueur de prostitué en reprenant ses esprits.
C'est alors qu'une pluie de billes de sang solidifiée par le chakra s'abattit sur lui, perçant sa chair flasque.
"Cessez ces enfantillages !" s'emporta l'ogre Akimichi d'une voix au delà de la colère. "Ne comprenez-vous pas ? Vous n'êtes rien comparées à la vie de mes camarades ! Je les ramènerais ! Azami ! Hiori ! Votre sacrifice les sauveras ! Et elles m'aimeront..."

Visiblement l'assassin de prostitué était à moitié fou...
Etsu profita de son discours incohérent pour expédier une volée de shuriken garnit de fil, essayant de capturer le monstre adipeux.
Mais les griffures des lames ne firent qu'accroître sa colère, même s'il saignait abondamment.
"Vous me stopperais pas ma sainte mission ! Ma rédemption ! Baika no Jutsu !" s'exclama l'Akimichi, enflant soudain démesurément pour repousser Hitagi. Les câbles d'acier claquèrent, incapable de retenir pareille masse.
"Merci de m'avoir fournit de la matière, gueuse !" ricana le dément, ajoutant ses propres fils et kunai à ceux d'Etsu. "Nikudan Hari Sensha !"

Ce changeant en immonde boulet de chair et de lames, le puissant Akimichi fonça sans attendre sur Etsu.
Vous son état, il ne pourrait guère porter plus d'assaut... Mais il avait vu que la sabreuse était aussi amoché que lui. Elle perdrait toute confiance une fois qu'il aurait broyé l'autre...
Peut-être en épargnerait-il une, si elle se rendait. C'était après tout des kunoichi sans doute en mission... Non ! Il avait besoin de leur organes ! Non ! Il devait en garder une en vie, pour lui faire cracher ce qu'elles avaient fait de sa collecte !
La vie de ses coéquipières et son retour triomphal à Konoha en dépendait !


Récapitulatif:
   



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Re: Murder Party Dim 7 Mar - 15:34
Chinoike Hitagi
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Malgré et mon attaque pour assommer l’homme et la tentative d’Etsu pour l’entraver, rien ne marchait, l’homme restait aussi solide et semblait loin d’être fatigué. Une certaine peur grandissait et allongeait ses longs doigts sur mon âme. Je frissonnais un instant. Je haïssais cette ville et mon impuissance ! Plus jamais je ne serais aussi faible, plus jamais je ne serais aussi inutile, je deviendrai plus forte et je massacrerai tout le monde sur mon chemin ! C’était une promesse et je comptais bien la réalisée.

Mais encore fallait-il survivre à l’enfer et atteindre la délivrance. Je n’étais pas naïve sur mon état, même si mes jours n’étaient pas en danger, mon niveau de chakra était désespérément bas… la course contre la montre continuait et en voyant l’explosion qui avait fait exploser la devanture et la multiplication de sa taille en une énorme boule, m’obligeant à reculer, je doutais de résister plus longtemps que lui… Je devais en finir vite, sinon, mon intendante et moi allions mourir… C’était inadmissible !

Je tâchais de faire taire mes doutes et alors que l’énorme boule s’élançait sur Etsu, sans attendre une seconde, je m’élançais à sa poursuite, la rage au ventre ! C’était survivre ou mourir et je préférais mille fois que ce soit l’autre qui meurt que moi où mon intendante… Je n’avais aucun temps mort et la situation était critique.

Je déglutis, tant de sentiment négatif m’ébranlaient, l’envie de fuir était grande, celle de me battre aussi. Je jouais ma vie dans un pari pour savoir si j’étais assez résistante pour gagner contre un adversaire qui semblait inarrêtable et qui encaissait les attaques sans problèmes, comme si ce n’était rien. Il semblait tel un dieu guerrier et nous, pauvres kunoichi, nous battions la peur au bide, la crainte dans la tête et la peine au cœur pour essayer de triompher… C’était suicidaire à n’en point douter, mais c’était la seule et unique voie… tel est la voie de la victoire !

A cause de l’adrénaline qui pulsait indéfiniment dans ma tête, je n’avais plus les idées claires et mes réactions étaient plus de l’ordre de l’instinct, je n’étais plus qu’une bête sauvage qui n’avait en tête d’une relique de conscience : ne pas le tuer pour ne pas récolter des foudres trop grandes pour notre petit groupe… Nous devions nous soumettre encore une fois à la nature…

Ce n’était que pure folie ! J’ignorais la douleur provoquée par les ignobles écritures par terre. Je ne faisais que courir derrière cette boule qui poursuivait Etsu, mais je ne pouvais rien faire pour elle, mes forces étaient trop limites pour pouvoir espérer la moindre contre-attaque contre cette barrique de graisse recouverte de pieu qui filait à vive allure ! Malheureusement, mon intendante allait devoir gérer seule cela.

Je grognais telle une bête devant cette incapacité à la protéger ! Encore une fois, si je sortais d’ici vivante, plus rien ne serait pareil, plus rien ! Je deviendrai plus forte et plus jamais celle que je considérais comme ma sœur sera mise en danger ! Et encore moi contre un être dingue et paranoïaque comme Cul mou ! Même sous la voile de l’ivresse guerrière et de l’adrénaline, je ressentais le côté malsain de cet être qui n’avait rien de sain… Et pourtant, c’était une guerrière aveuglée par la haine qui souhaitait massacrer ceux qui l’avaient fait souffrir qui disait cela… Cet être ne méritait pas de vivre !

La pensée fugace de la mort de cet homme m’apparut tel un rayon de lumière. Nous n’étions que des pions manipulés sur un grand terrain, nous n’étions que des jouets. Sa mort réglera des choses ! Les bêtes malade et sauvage, on les crevait pour éviter que la rage se propage ! Mais, on ne pouvait pas faire ça, c’était trop dangereux ! Le monde était si absurde et dégueulasse et c’étaient les gens comme nous, comme notre clan qui payait les pots cassés. Je détestais ça !

Je continuais de courir comme une dératée derrière l’homme, ne voyant même pas si Etsu avait réussis à esquiver. Je réprimais des larmes de peurs difficilement et alors qu’il s’arrêtait, je bondis sur lui et lui relançais ma série de coup de pied dans le visage, puis retombant au sol, attrapa une planche de bois et lui donna un gros coup de latte. J’avais les yeux exorbités de fureur et de peur !  Je virais folle peu à peu… Le monde me rendait fou… Il fallait me délivrer, me libérer…

Seule la délivrance pourra faire quelque chose contre moi ! Je suppliais le ciel et les dieux que j’avais tant haïs pour la mort des miens de me libérer de cette épreuve… Je n’en pouvais plus, Etsu était peut-être morte et c’était moi qui me retrouvais là… Des larmes se mirent à couler… il me fallait en finir… sauvez-moi…


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Re: Murder Party Mar 16 Mar - 23:19
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Murder Party



Ce fut d'un brouhaha sans nom, et je me rendis compte de la chance que j'eus de ne pas me retrouver pulvériser par l'explosif lancé par l'Akimichi. Si je me l'étais pris en pleine figure, j'aurais été à ramasser à la petite cuillère, déjà que ma santé était vacillante. Pourtant, j'enrageais toujours, toujours de colère face à cet homme qui semblait n'avoir que du dédain pour tout ce qui l'entourait.... il suffisait de voir l'état déplorable dans lequel se trouvait le restaurant... une ruine et tout ça pour quoi? Un dément qui se plaisait à découper des jeunes femmes? Quel dégoût.

" Vous êtes complètement cinglé... "

Le gros shinobi se mit à tenir des propos qui me laissait à douter de sa clairvoyance, mais lorsque j'entendis les mots "donneuses" "les ramener"... Je pensais commencer à comprendre, à voir le schéma de la folie de cet homme. Était-ce donc la raison de la mort de toutes ces jeunes femmes? Il était donc assez fou pour croire qu'il était capable de ramener ces camarades à la vie? Azami et Hiori... deux noms de jeunes femmes... le choix des victimes s'expliquait donc par cela. Il me répugnait encore plus. J'avais beau connaître parfaitement la douleur de perdre des gens que l'on aimait, mais jamais il ne me serait venue à l'idée d'en venir à de telles extrémités, tout simplement parce qu'ils ne me l'auraient jamais pardonné.

" Toute cette folie pour une chimère. Vous êtes un individu répugnant. "

Mais à peine eus-je le temps de prononcer ces mots que la douleur de sa technique de fuinjutsu se réveilla dans mes muscles, toujours plus infernales si ce n'était plus que la première fois. Il me fallait serrer les dents pour étouffer mon envie de hurler, mon visage devait littéralement se déformer sous la souffrance. J'étais presque à bout... cependant je ne pouvais pas abandonner, toujours pas, pas si près du but. L'avantage de son mal était qu'il me maintenait parfaitement éveillé, même si cela était clairement masochiste. Et puis, je devais penser à Hitagi aussi. Je ne pouvais pas plier le genou.

Mais je n'étais clairement pas au bout de mes peines. Alors que je cherchais à reprendre un peu de mon souffle, le konohajin se mit encore à brailler des énormités avant d'en devenir une lui-même. Ma stratégie avait été totalement balayée et retournée contre moi. Il éclata mes fils comme si de rien n'était, après tout, cela n'avait été qu'un coup de bluff. Je n'aurais au moins pas le regret de ne pas avoir tenté. Mais aussitôt il prit de la masse, je me demandais si je ne faisais pas face à un monstre ou à un véritable shinobi. Il hurla à nouveau et se décida de me prendre pour cible, se détournant ainsi de ma camarade pour rouler littéralement dans ma direction.

" Par tous les... "

Je fus encore prise de cours par la brutalité de mon adversaire et seuls mes réflexes me sauvèrent la vie. Grâce à ma célérité, je réussis à esquiver une nouvelle fois et de justesse l'attaque de l'Akimichi, me retrouvant à l'autre bout de la pièce par miracle - ou tout du moins ce qu'il en restait. Son attaque fut si violente que j'avais encore du mal à croire que cette demeure tenait encore au-dessus de notre tête, et entre la douleur et mes anciennes blessures, je me trouvais une nouvelle fois dans une position délicate. Mais au travers de tout cela, ma lueur d'espoir se nommait Hitagi. Je ne savais pas si elle m'avait vu échappé à l'Akimichi, mais j'entendis son cri de désespoir. Malgré toute sa colère, elle n'abandonnait pas non plus. On devait arrêter cet homme et l'amener aux autorités.

Par désespoir à mon tour, je me relevais, douloureusement et je m'armais de mes kunaïs, prêt à les lancer à nouveau si les coups de mon amie ne suffisait pas. On avait triste mine, c'était évident, on en bavait comme jamais mais on était allée trop loin pour tout perdre maintenant.

" Tu vas devoir répondre de tes actes... "

Que cette mission finisse... l'Isthme commençait à me manquer....

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Re: Murder Party Lun 22 Mar - 20:53
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L'infâme tueur de prostitué était gravement touché, mais loin de s'avérer battus. Il n'y a pas plus dangereux qu'une bête blessée.
Les Chinoike avait acculé le monstre et lui avait fait mal. Cependant l'Akimichi se défendait comme un beau diable, profitant (sans doute inconsciemment) d'un frein diplomatique limitant les kunoichi indépendantes : ne pas fâcher Konoha. Il fallait à tout prix empêcher un nouveau massacre par le clan Uchiha et un conflit ouvert avec le puissant Village Caché de la Feuille... Le temps du moins que le clan retrouve ses forces. Ensuite, peut-être, viendrait la vengeance.

En tout cas, Kumon profita des arts secrets de son clan et des techniques trop hésitantes des Chinoike (qui en plus commençait pour certaine à cruellement manqué de chakra) pour stopper facilement un monstre de sa carrure.
Il chargea comme un sanglier furieux, transformé en véritable boulet humain hérissé de métal tranchant avide de sang frai. Un véritable broyeur qu'évita in extremis Etsu malgré l'ignoble douleur qui tordait ses membres mis à mal par le Fuinjutsu délétère de l'assassin.
Manquant d'un cheveux la kunoichi, l'abomination obèse défonça un pan de mur du restaurant d'okonomiyaki. La baraque trembla sur ses fondations mais résista en grinçant de manière inquiétante.
A ce stade, il allait carrément falloir la reconstruire... Elle n'allait pas tarder à s'écrouler.

Aussi enragée que sa cible, Hitagi bondit à sa poursuite : il ne fallait pas que cette outre de graisse meurtrière en profite pour s'esquiver encore !
Blessée et désorienté par sa charge, l'Akimichi ne vit arriver la bouillante Chinoike que trop tard, subissant en grognant ses coups de pieds vengeurs.
Hélas, là encore les impacts s'avérèrent bien trop mou : la carrure de colosse du konohajin et sa graisse lui permettant d'encaisser les impacts sans trop sourciller.
Il fut cependant déstabilisé par cet assaut furieux qui aggravait en plus les nombreuses blessures qu'il avait subit.

N'ayant pas le temps de faire appel à une technique de son clan, l'imposant assassin balança une claque monumentale à la jeune épéiste aux yeux pourpre, comme s'il chassait un moustique.
La mandale fut prodigieuse et serait encore pire une fois que le tueur de prostitué aurait retrouvé ses moyens et gonflerait encore ses muscles ou son bras à l'aide des arcanes secrètes de son clan.
Hitagi était en danger de mort, mais Etsu entra alors dans la danse : une pluie de kunai s'envola vers l'ignoble meurtrier, visant ses jambes épaisses comme des troncs.
Impossible de manquer une cible aussi massive et l'Akimichi hurla de douleur sous l'impact.

L'assaut était là encore un poil timorée et ne suffit pas à expédier à terre un guerrier aussi épais et musclé que Kumon.
Cependant ces piqûres de moustiques s'accumulaient, son chakra s'épuisait et il saignait abondamment. Sans cesse harcelée par le duo de kunoichi, il avait la tête qui tournait, l'empêchant de planifier une contre-attaque décisive.
Les lames d'Etsu plantées dans le gras de ses mollets, il trébucha en grognant de rage, dédiant un regard plein de haine et promettant une agonie lente et douloureuse à l'Intendante des Chinoike.

Hitagi jaillit alors, s'étant emparée d'un morceau de poutre du restaurant dévasté qu'elle abattit de toute ses forces sur le cou de taureau de ce monstre adipeux.
Il eut un craquement sec, suivit d'un véritable tremblement de terre quand la masse imposante de l'infâme meurtrier s'écroula enfin au sol.
Vaincu ! Enfin !

Du moins, les kunoichi l'espéraient-elle, épuisées.
Et bien évidemment le Destin et l'égorgeur de prostituée essaya de les détromper.
"M-Maudites...Je...Je ne peux pas... faillir...maintenant !" grinça Kumon, tremblant de rage et de douleur de toute sa graisse. Ses pupilles était dilatée, folles. Il saignait abondamment du crâne. Mais pourtant il ne semblait pas vouloir s'évanouir où abandonner le combat.
Vif comme un cobra, il attrapa d'une main une pilule qu'il enfourna dans sa gueule béante et ensanglanté.
Restant au sol, il composa hâtivement quelques mudra, poussant son corps et son chakra dans leur extrême retranchement.
"Viens à moi, guerrier sauvage ! Kuchiyose no Jutsu !" tonna l'obèse en déchaînant son ultime technique.

Avant que les Chinoike ne puissent réagir un étrange réseau de glyphes sanglants, similaire en un sens à du Fuinjutsu, se déploya dans l'Akimichi.
Un nuage de fumée se forma dans une explosion, provoquant terreur et consternation chez les kunoichi. Elles avaient déjà combattus les étranges "alliés" de l'assassin, d'étrange monstres mi-fauves, mi-humains capables de se battre presque aussi bien qu'un ninja. Vu leur état, si Kumon en convoquait un nouveau par son étrange technique, il pourrait s'échapper voire les vaincre !
Aussitôt, les Chinoike se mirent en garde, prête à défendre chèrement leur peau.

Le nuage de fumée se dissipa pour... Ne révéler qu'une minuscule petite boule de poil qui jappa joyeusement, ouvrant ses grands yeux jaunes trop curieux sur le monde. Les kunoichi aux yeux pourpres restèrent méfiante, prête à abattre ce fauve miniature : après tout, chez les ninjas, les apparences pouvait s'avérer trompeuse.
"Hello Hello ! C'est ma première invocation ! J'suis super content ! Oh, mais vous êtes tout blessé, Maître ? Mais j'peux pas vous aider pour ça... Hiiiii ! C'est qui ces filles qui sentent le sang et la mort ! J'ai peur ! Je rentre !" pépia la toute petite Hyène d'une voix suraiguë avant de disparaître dans un nuage de fumée.
"NON ! NON ! J'ai appelé un guerrier ! Vous aviez promis de m'aider !" paniqua l'ignoble Akimichi réduit à l'état de loque sanglante et tremblotante. "C'est... C'est encore une de vos blagues ! Soyez maudites ! Je... je..."
Il tendit désespérément la main vers un imposant rouleau de parchemin qui avait roulé pendant le combat, avant de s'évanouir, son chakra quasiment épuisé.
Sans la pilule qu'il avait ingurgité, il en serait mort.

Il y eu un petit moment de flottement, un silence presque inquiétant après que Kumon fut tombé dans les pommes, comme si l'univers doutait qu'il reste au sol. Son ample bedaine se soulevait à grand peine, prouvant qu'il vivait toujours.
Mais cette fois, il ne se releva pas, ni ne déclencha quelques étonnante technique.
Les sons revinrent, les deux kunoichi se détendant enfin après ce combat d'anthologie. Elles avaient triomphé ! Au loin cliquetait les armures de samouraï. Des cris s'élevaient dans les rues : la milice arrivait, attiré par les explosions et les bruits de bataille. Mais visiblement, la soldatesque ne se pressait pas, n'ayant sans doute pas envie de se frotter à ce qui avait déclencher de pareilles secousses et explosions.
Nul besoin de les éviter : quelques paires de bras musclés seraient les bienvenus pour envoyer croupir l'assassin de prostituées en prison. En le remettant aux autorités locales, elles accompliraient leur mission tout en préservant le clan de l'ire de Konoha si cet ignoble porc avait bel et bien été en mission.

Pouvant enfin se détendre, Hitagi ne put s'empêcher d'aller satisfaire sa curiosité, pendant que Etsu saucissonnait l'immonde poussah meurtrier.
Elle ramassa l'étrange rouleau que Kumon avait voulu atteindre de ses dernières forces et l'ouvrit.
Des glyphes ressemblant à du Fuinjutsu et des écritures... ou des symboles paraissant vaguement... Non-humains.
Et l'empreinte sanglante d'une paume titanesque dont elle se rappeler le douloureux impact : celle de l'Akimichi. Cela ressemblait à une espèce de contrat scellé par le sang...

Mais alors que l’épéiste Chinoike examinait l'étrange rouleau, ce dernier se mit à luire.
Soudain, un nouveau réseau de symboles inconnus se déploya au sol devant la kunoichi qui lâcha un juron et le parchemin.
Dans un nuage de fumée, un Hyène humanoïde au port élancé, presque royal, se matérialisa devant les yeux de sang Chinoike.
Bien que portant des atours que l'on ne pouvait qualifier que de "tribal" malgré une qualité évidente, l'apparition bestiale à demi-humaine en imposait.
Contrairement aux monstres ricanants que les kunoichi avaient déjà affronté, elle ne semblait pas agressive, avaient une véritable coiffure visiblement entretenue et des bijoux dont l'éclat d'or trahissait un rang certain.
"Kumon, qu'est-ce que j'apprends ? Cesses d'invoquer les jeunes pour..." tonna l'imposante créature, plus grande même que la guerrière aux yeux pourpre, avant de s'interrompre, découvrant Hitagi en lieu et place de l'adipeux Akimichi. "Oh ? Voilà qui est... imprévu."

Il toisa longuement la kunoichi d'un regard méprisant luisant d'intelligence. Il alluma même une cigarette quanjd son regard d'or  blanc tomba sur le corps ligoté et copieusement rossé de l'Akimichi.
Etsu activa un instant ses talents mystique et manqua de reculer : cette chose avait un chakra monstrueux ! Bien plus que celui de l'Akimichi ! Il était impératif que la jeune Hitagi ne l'attaque pas !
"Je vois... je vois... Qu'elle perte de temps pitoyable..." fini par déclarer la créature en secouant la tête. "Ainsi Kumon a eut les yeux plus gros que le ventre...Ah, ah, voilà qui est ironique !"

La monstruosité ne semblait toujours pas agressive, dévisageant de manière pensive les deux kunoichi, dont il semblait pourtant évident qu'elles avaient battus son... Maître ? Associé ?
Après avoir hésité un moment, la créature plongea soudain ses mains (pattes ?) au sol, déclenchant en un instant une puissante technique. Sa vitesse était effroyable, dépassant même celle d'Etsu.
"Azamuku ! Warautanken ! Et l’Haruspice, apparaissez devant moi !" ordonna l'effroyable Hyène dans un cri rauque.
Trois explosions de fumée plus tard, trois de ses semblables apparurent.
Les Chinoike en reconnurent deux, qui en plus plus étaient copieusement enroulé dans des bandages d'aspect primitif mais efficace : les deux monstres liés à Kumon qu'elles avaient déjà combattu.

L'inconnu par contre s'avéra particulièrement inquiétant. Vêtue d'une toge violine ornée de fourrure, de bijoux et de divers colifichets qui paraissaient avoir quelque rôle ésotérique, elle semblait plus proche de l'homme...
Et elle respirait la malévolence. Ses minuscules yeux dorées luisaient d'une intelligence malsain et de folie. Son sourire bien trop grand et plein de crocs s'avérait particulièrement inquiétant et fourbe. ses mains étaient de véritable serres aux griffes noires qui semblaient se tordre du plaisir de l'attente d'influence quelque indicible souffrance.
Néanmoins, cette nouvelle menace sembla se ratatiner sur place quand son regard malsain se posa sur le corps respirant à peine de l'Akimichi.

"Il est beau, ton Champion !" ricana alors la plus imposante des Hyènes. "Voilà où tes manigances nous ont mené ! Vous deux, racontez vos mésaventures !"
La première Hyène, le manieur de poignard qu'avait combattus les Chinoike dans l'antre de Kumon s'avança en haussant les épaules. Elle fit même un petit salut martial ironique à Hitagi.
"Alors z'avez aussi tabasser le boss ? Chapeau, c'était un gros morceau !" ricana la créature avant de répondre à celui qui était visiblement le chef de ces monstruosités. "Moi, j'ai pas à me plaindre du Contrat et du Champion. J'ai bien mangé, je me suis bien amusé et j'ai bien combattu..."
"Parles pour toi !" siffla la petite Hyène qui se tenait sur quatre patte. C'était la première que les Chinoike avait rencontré dans les brumes, quand l’assassin avait voulu s'en prendre à Hitagi. "Désagréables, bruyantes humaines... Mais le Champion fut pire ! Outil ! Un outil, je n'ai été qu'un outil...Ouiouioui. Qu'on jette ! Je le défendais, il m'a attaqué ! Indigne !"

"Et Kumon a invoqué un jeune sur le champs de bataille, pour tenter de sauver sa misérable peau..." grogna la Hyène la plus imposante en tirant une nouvelle bouffée sur sa cigarette. "Je ne connais pas la justice des hommes, Haruspice, mais il me semble que ton Champion en plus de s'être fait battre risque de se faire embastiller ou exécuter... Devenant alors inutile !"
"Oui, mon Maître... Mon choix n'était peut-être pas le plus... avisé, finalement..." susurra obséquieusement la Hyène vêtue de pourpre. Elle se pourlécha cependant les babines en observant les kunoichi. "Mais nous pourrions..."
"Le sauver en écrasant celles qui l'on battus ? L'aider gratuitement ? Il suffit !" tonna le chef de cette étrange meute de demi-fauves. "Je romps le Contrat ! Nous rentrons !"

Celui qui se faisait appelé Haruspice lança un dernier regard noir aux Chinoike avant de disparaître dans une explosion de fumée.
Il fut rapidement suivit par la petite hyène quadrupède.
"Ninjas, vous êtes vainqueurs. Nous ne vous dévorerons point. Notre lien avec Akimichi Kumon est désormais caduc et nous ne voulons rien avoir à faire avec lui." déclara sentencieusement la plus puissante de créature en toisant les Chinoike. "Soyez fières dans vos cœurs d'avoir vaincu un imbécile portant protégé par les Hyènes. Et laissez-nous en dehors de votre quête de Justice, de Vengeance ou de menue monnaie. Nous n'avons jamais été là, nous n'avons jamais existé."
La créature se tourna, royale, s'apprêtant à rentrer chez elles en emportant l'étrange rouleau de parchemin.
C'est alors que la Hyène aux poignards amateur de rimes et de massacres s'avança pour l'interrompre.

"Un instant... Malgré tout, on s'est bien amusé et on a eut du gibier à dépecer..." commença la créature avec un étrange sourire, donnant alors un coup de menton en direction de Hitagi. "Pourquoi ne pas prendre une des vainqueurs comme nouveau Champion et signer un nouveau Pacte ? Le monde des Hommes recèle tant de choses savoureuses et de combats à mener... Le plus fort ramasse tout, logique non ?"
"Un Guerrier qui se prend pour un Haruspice ? Qui se croit digne de nous choisir un Champion ?"
"Eh ! J'trifouille dans les entrailles et j'aime bien ces petites canailles... Si elles nous offrent du sang et du baston, ne pourraient-elles pas faire de bons patrons ?"
"... Soit. Cela clouerait le bec à ce prétentieux qui voulait ma place de Gardien du Pacte."

Se tournant vers les deux Chinoike, l'imposante créature leur fit une dernière offre.
"L'une d'entre vous souhaitent-elle se lier à mon peuple ? Si oui, êtes-vous prêt à nous conférer du gibier de choix à chasser ? A faire alliance de sang avec ma race ? A nous ouvrir un passage vers votre monde et ses bienfaits ?"
"Oooh, on pourrait commencer par bouffer le gros ! Cela serait amusant et sans doute savoureux ! L’Haruspice pourrait le garder vivant longtemps pendant qu'on le dépèce et le mange peu à peu !"
Voilà que cette histoire prenait une tournure inattendue. Les Chinoike avaient l'occasion de faire alliance avec ces étranges créatures, qui disposaient visiblement de talents variés digne des shinobi.
Mais à quel prix ?
Visiblement elles voulaient chasser et des proies de choix. Des humains. Sans doute des shinobi, vu comme salivait l'un d'eux à l'idée de boulotter l'Akimichi.
Et d'ailleurs ce dernier semblait être une proie tentante, au point d'être inclut dans le marché... Mais si les Hyènes s'en emparait, que dire au seigneur ? Et à Konoha ? Il a été enlevé par des demi-fauves parfois quasi-humain qui peuvent disparaître et apparaître dans un nuage de fumée ?
Qui croirait ça ?



Récapitulatif:
   



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Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Mar 23 Mar - 11:15
Chinoike Hitagi
Murder Party!


L’homme s’effondra à terre dans une secousse. Les larmes toujours aux yeux, je restais sur mes gardes, mon esprit était embrumé, je me sentais si fatiguée, mes paupières étaient lasses, mon corps lourd comme du plomb, je voulais m’allonger par terre, me rouler en boule et dormir, dormir longtemps. J’aperçus alors Etsu qui semblait être en un morceau : elle avait survécu, j’étais si soulagée qu’une larme coula le long de ma joue. Mes jambes, se dérobèrent un peu sous moi… j’étais si fatiguée, je ne voulais que fermer les yeux. Mais, nous avions enfin gagné, nous allions pouvoir rentrer chez no…

Il se mit à grogner et je me mis en garde, consciente que je ne pourrais pas continuer sur cette lancée bien longtemps. Il n’était pas vaincu, des larmes de rage me montèrent aux yeux… Il fallait le tuer, tuer cet abominable être, abjecte et dégueulasse ! DIEU QUE JE VOULAIS LE TUER ! Sans que j’eus le temps de réagir qu’il enfourna quelque chose dans sa bouche alors que je peinais à me relever et qu’il hurla quelque chose, parlant de guerrier sauvage. Je blêmis d’un coup. Je n’étais ni prête pour un nouveau combat, ni Etsu. Si jamais quelque chose passait, nous étions tout bonnement mortes. Je déglutis en raffermissant ma prise sur ma planche ! Mais, d’une brume bien trop familière, alors que je m’attendais à voir apparaître un de ces créatures de suppôt que j’avais rencontré dans la rue et dans sa chambre, ce ne fut qu’une petite boule de poil qui apparut. Une toute mignonne boule de poil. À cet instant, ma caboche cessa de comprendre ce qui se passait, la petite créature disparus avec que définitivement, l’Akimichi s’évanouissait sans avoir hurlé à la mort, laissant rouler jusqu’à mes pieds, un rouleau.

L’homme se ne releva pas, il resta complètement immobile et seul le mouvement de son bide prouvait qu’il n’avait pas encore crevé. Nous avions survécu, il n’était pas mort ! C’était une victoire ! Sous le coup de l’émotion, je me jetais sur mon intendante, tellement j’étais soulagée, j’avais les larmes aux yeux, puis la soulevant dans les airs, la fit tourner autour de moi, avant de déposer un bisou d’enfant sur ses lèvres, un geste spontané et maladroit. Je n’avais pas réfléchi, c’était le geste qui m’était venu le plus spontanément pour fêter notre survie. Je la reposais et la serra un instant dans mes bras ou je lâchais dans un sanglot :

« Putain, j’ai eu si peur… »

Puis, je reculais de trois pas avant de m’étaler à moitié par terre et commençai à respirer doucement pour reprendre mon souffle et laisser rage et colère reflué en moi. C’était terminé, nous n’avions plus rien à craindre. C’était une victoire, très coûteuse, mais une victoire !

Je me mis à lâcher un rire nerveux, toute cette aventure était absurde, ridicule, surréaliste et mon esprit peinait à tout comprendre ce qui s’était passé. Au loin, la garde de la ville se rapprochait et c’était probablement normal vu le boucan pas possible que cet affrontement avait produit ! J’avais déchaîné le tonnerre, il avait ébranlé les fondations du restaurant ! Tout cela avait été super bruyant et heureusement, tous n’arrivaient qu’après la bataille. Une fois que nous avions gagné !

En posant mon dos sur le sol, je remarquais alors le parchemin qu’avait laissé Cul mou à quelques pas de là. Je me relevais et assez curieuse, je m’approchais de lui, après tout, c’était ce qu’il avait cherché à attraper avant de s’évanouir, ça avait peut-être de la valeur ! Mon esprit embrumé et fatigué ne pensait même pas à la possibilité que ça ait un lien avait les étranges créatures qu’il avait fait apparaître ! Sans me méfier, je l’ouvris alors et aperçus une énorme trace de main, probablement celle du gros. Mais qu’est-ce que c’était que ça ?

Un éclat lumineux sortit alors et craignant le piège, je laissais tomber le rouleau en couinant et en reculant de quelques pas, pas très rassurés. J’avais vécu trop de choses horribles ici pour pouvoir être en confiance absolue en ce qui se passait ! Surtout quand des symboles se déployèrent sur le sol. De cela, une nouvelle vague de fumée apparus et encore une fois, une créature apparue et je blêmis encore plus, car cette-fois-ci, ce n’était pas une adorable boule de poil, mais une créature adulte. Je n'étais pas en état de la combattre. Je déglutis, les yeux écarquillés et rendu muette par la surprise.

La créature était encore plus grande que moi et tonna alors quelque chose avant de m’apercevoir, admettant que ma présence ici était inattendue. Je ne comprenais pas tout, mais il semblait y avoir un contrat entre ces créatures et l’Akimichi, ou un truc du genre ! Tout cela me dépassait complètement et je ne pigeais absolument rien ! Je voyais les choses, mais je ne comprenais pas. La créature me regarda et rigola sur le sort de son ancien allié… il me semblait. Moi, j’étais toujours muette sous la surprise et ne réagissais pas, trop consciente que si j’avais survécu contre le gros, je n’aurais pas autant de chance contre ce genre de créature et surtout pas dans mon état.

Sans que je puisse réagir, la créature invoquée d’elle-même fit apparaître plusieurs partenaires à lui qui me semblaient bien trop familières. Les deux que j’avais combattus plus tôt dans cette ville et une troisième qui ne me disait rien. Je voyais les choses sans les comprendre, toujours muette et surtout choquée, mon cerveau était en train de court-circuiter sous la masse d’information pour ma petite tête.

La nouvelle venue et la première commencent alors à se disputer sur une histoire de champion, probablement le gros que nous avions vaincu avec Etsu. Celle que nous avions combattus dans l’auberge me salua et sans trop m’en rendre compte, la salua recevant ces compliments quant au fait que nous ayons vaincu son énorme boss ! L’autre qui avait été brûlé par le gros se plaint alors, déclarant que nous avions été moins pire que Cul mou. Je ne comprenais pas tout, mais il semblerait que le gros n’ait pas fait de consensus parmi son peuple.

La plus grande de toute, probablement le chef de toute cette sinistre bande déclara alors qu’il rompait le contrat et je laissais alors ma poitrine se vider de tout l’air, soulagée qu’ils ne nous attaquent pas et nous laisse partir en vie. Deux des créatures étaient disparus et la plus imposante nous félicita, déclarant ainsi de quelle espèce elles étaient, des Hyènes. Je prononçais le nom à voix-basse plusieurs fois pour m’en imprégner. Il s’apprêtait alors à disparaître. Je murmurai alors :

« Merci… je crois… »

Et alors, toujours choquée, ne comprenant toujours pas ce qui se passait vraiment, à part que nous allions survivre, la hyène au poignard interrompu son maître et les deux commencèrent à discuter. Je les écoutais sans dire un mot, toujours éberlué du spectacle qui s’étalait devant mes prunelles ! cependant, il me parut comprendre que la plus petite voulait l’une de nous deux pour remplacer l’Akimichi. À ces mots, je plissais les yeux et je me rendis compte que ça aurait vachement de la gueule d’avoir une armée de créature comme ça à disposition, même si je ne comprenais pas tout. Son chef ne sembla pas hostile à l’idée.

Il se tourna alors vers moi et Etsu et nous proposa un pacte, une alliance, en échange de gibier de choix et de les laisser aller dans notre monde. Un sourire carnassier se dessinait sur mes lèvres ! Je ne comprenais pas tout, mais j’avais vu assez de chose qu’avait fait le gros pour comprendre l’essentiel ! Une alliance avec des créatures de ce genre, ce serait vraiment un plus dans notre lutte pour retrouver ce qui nous était dû ! Même si, l’une d’elle demandait le gros, ce qui n’était inacceptable. Il y avait probablement moyen de négocier quelque chose, vu la lueur pas trop agressive que je lisais en eux, puis l’autre semblait me kiffer.

Je levais alors timidement la main et pris la parole, pas très assurée, mais muée par l’envie de réussir cette alliance et avoir sous mon contrôle ces créatures ! Je devais tenter le truc, c’était une occasion en or… Je me laissais porter par mon intuition :

« Moi… j’suis bien intéressée par votre « pacte » ! J’suis prête à vous laisser chasser ce que vous voulez ! Mais… »

Je jetais un regard vers le gros étalé par terre, secoua la tête et repris :

« Mais lui, c’est ma proie, c’est nous qui l’avons chassé ! C’est nous qui le gardons et c’est pas négociable, déso ! »

Il était hors de question de leur laisser l’homme, cela nous mettrait trop dans la merde que de le leur laisser ! Il nous le fallait ! Je ne savais pas si c’était acceptable comme contrepartie, je levais alors la main et la plaquait sur mon cœur et jura :

« Mais, si vous acceptez c’t’alliance avec moi, vous aurez pas à vous plaindre ! J’vous laisserai pas aller au casse-pipe comme l’autre sac de graisse ! Puis… puis au moins, vous aurez plus à dépendre de l’autre là… Staruspice ! Et puis… il y aura moyen d’s’amuser pour vous vu qu'on a pas finis de s'b'attre!»

Le seul point pas négociable restait le gros, jamais je ne le laisserai partir. Je me tournais alors derrière moi vers Etsu et d’un regard implorant, l’invita à venir m’aider :

« T’en penses quoi toi ? »

Clairement cette opération était étrange et tout était vraiment chelou, j’y comprenais que peu de choses, mais ça se tentait vraiment que d’avoir une alliance avec les hyènes ! Leurs conditions, ne semblaient pas si horribles, ça se tentait ! J’avais vraiment mal à la tête à force de tout cogiter, tout réfléchir, c’était clairement pas un taff fait pour moi, mais j’essayais des choses, à voir si ça marchait !


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Chinoike Etsu
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Re: Murder Party Mar 13 Avr - 14:40
Chinoike Etsu
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Murder Party



L'épuisement me tenaillait si sévèrement que je m'étonnais encore de pouvoir me tenir debout. Je venais d'éviter de justesse l'attaque violente de l'Akimichi mais le prix que cela me réclama était plutôt lourd. Mes jambes me faisaient souffrir, je sentais du sang couler le long de mes tempes. Je m'étais sans doute blessée au moment de mon esquive. Ce cinglé détruisait tout sur son passage. Pendant un instant, je crus même me voir mourir sous les gravas du restaurant qui grinçaient sinistrement et pourtant.... pourtant je me forçais à rester debout. Par fierté ? Sans doute. Quel Chinoike n'était pas une personne fière ? Mais cette mission était si "merdique" si je pouvais employer ce terme que j'étais aussi frustrée à l'idée que tout se finirait comme ça. Hors de question. Pas après ces massacres. On devait survivre pour au moins honorer la mémoire des victimes, pour leur accorder une justice. Quelle que soit la vie qu'avait choisi ces jeunes femmes, elles n'avaient pas mérité ce sort. Et puis, après tout ce que l'on avait subi avec Hitagi... on méritait de réussir.... on le devait.

On abattit nos cartes comme on le pouvait, peut-être plus comme des désespérées que de véritables kunoichis à ce moment-là. Je commençais même à penser que rien ne pouvait arrêter un molosse comme ce Kumon Akimichi. Mais nous devions tenter de l'avoir à l'usure parce que notre force ne faisait pas le poids contre la sienne. C'était un jeu d'endurance où il était difficile d'imaginer qui pourrait le remporter. Toutefois, je croyais en nous et le regard de haine que l'autre enrobé me lança me prouvait que j'avais raison. Plus on l'irritait, plus on pourrait l'amener à faire un faux pas. Il agirait forcément à un moment donné sans réfléchir.... même si nous devions reconnaître que pour nous aussi, cela devenait pénible.

Quand la poussière s'estompa, je vis Hitagi abattre un énorme morceau de bois sur la nuque de notre assaillant. Je crus que l'on avait enfin réussi, mais la vague de soulagement qui allait s'emparer de moi s'effaça très vite. Je le vis prendre quelque chose avant qu'il n'enchaîna des mudras que je ne connaissais pas. Mon regard s'écarquilla de terreur lorsque je l'entendis prononcer "guerrier sauvage". Je n'osais imaginer le genre de créature qu'il chercha à invoquer parce que cela allait signifier notre mort, à moi et mon amie. Je ne voulais vraiment pas que nous finissions comme cela mais...  alors que nous nous mettions par réflexe en garde, l'épais nuage qui était né des glyphes laissa apparaître une petite créature... qui attira ma méfiance et pourtant disparue à notre vue. Kumon semblait maudire cette apparition avant de sombrer. Je me sentais capable de respirer à nouveau.

" Il a... finalement eu son compte. "

Je soupirais de soulagement quand Hitagi se rua sur moi. Dans son enthousiasme, elle m'embrassa et me souleva de terre. Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un petit gémissement de douleur mêlée à un rire nerveux. J'étais aussi heureuse qu'elle aille bien.

" Moi aussi, je dois t'avouer.... cette mission était vraiment... tendue mais... nous sommes encore debout. "

Je lui caressais le dos chaleureusement pour la rassurer, mais alors qu'elle s'écarta de moi, mes réflexes de kunoichi me poussèrent à ne pas prendre de risque et d'attacher l'Akimichi. Je ne voulais prendre aucun risque alors que de son côté, Hitagi fit le choix d'inspecter un rouleau. Mais au moment où elle ouvrit, une étrange lumière se mit à luire et une créature gigantesque en sortit. Par réflexes - ou plutôt ceux qui me restaient - je me reculais d'un bond et je me saisis de mes kunaïs. La chose qui se dressait devant nous, mi-humaine mi-bête, était dotée de paroles et ses yeux luisaient d'une étrange étincelle de fourberie. Je n'avais clairement pas confiance en cette "chose" mais elle ne se montra pas agressive, simplement dans le jugement.

Je demeurais muette alors que mes yeux sanguins ne pouvaient pas la quitter. Je n'étais pas senseuse mais il était évident que cette bête était puissante, bien plus qu'elle n'en avait l'air. Il ne lui fallut que quelques secondes pour invoquer d'autres créatures à elle. J'étais... perdue. Ces choses étaient capables de manier les arts shinobi? Le comble fut de reconnaître deux des créatures invoquées : celle qui m'avait mordu dans notre première affrontement avec l'Akimichi, et celle que Hitagi avait combattu dans l'auberge. La troisième semblait la plus sordide mais nous ne l'avions jamais rencontré. Bizarrement, cela me soulageait un peu. Puis il s'ensuivit alors une discussion qui me parut venir d'un autre monde entre les créatures. Moi et Hitagi, on était un peu exclu de cet échange et à vrai dire, on ne savait que trop quoi penser. Même moi qui avais l'habitude de conserver mon sang froid, je ne comprenais que peu la situation... si ce n'était que ces "choses" n'étaient pas là pour nous combattre. Celui qui semblait être le "chef" de meute houspilla celui qui avait passé le "contrat" avec le konohajin et fit le choix d'y mettre un terme. La plus malaisante des hyènes nous jeta un regard noir, mais disparut avec celle qui m'avait mordu.

Le grand chef, par contre, se tourna vers nous. Je me surpris à le trouver presque... charismatique. Mais au moment où il s'apprêtait à s'en aller, son dernier compagnon semblait vouloir lui suggérer de faire de nous leur nouveau maître. J'étais perplexe.... Personnellement, j'avais déjà tant à faire avec l'intendance du clan que je me voyais mal devoir à gérer de pareilles créatures. Pourtant, je ne pouvais nier que leurs forces seraient un atout précieux pour notre clan... aussi bizarres soient-elles. Alors que je réfléchissais, Hitagi me surprit. Je me tournais vers elle alors qu'elle indiqua qu'elle était prête à pactiser avec eux. Voilà qu'elle se jouait les négociatrices. Cela me fit sourire intérieurement, elle gagnait en maturité. Je supposais que c'était une bonne chose mais je demeurais méfiante.

" Votre proposition est très généreuse. Pour avoir combattu deux d'entre vous, nous ne pouvons que saluer votre force. Votre soutien ne pourrait être qu'un plus pour notre clan. Si vous acceptez ma camarade comme nouveau maître, nous pouvons en effet trouver de quoi satisfaire chacun de nos parties. "

Mon regard se tourna vers le grand chef des Hyènes.

" Comme l'a indiqué ma camarade, nous ne pouvons vous laisser l'Akimichi. Nous avons besoin de lui comme.... trophée vivant. Il doit subir la justice des Hommes et comme vous l'avez dit et désiré, vous n'aurez plus jamais à faire à lui. Par contre, nous pouvons vous garantir un grand domaine de chasse. Notre clan vit sur une terre qui regorge d'individus malaisants et de créatures que vous pourriez combattre. Et en tant que guerrières nous-mêmes, vous seriez amené aussi à affronter d'autres combattants plus aguerris encore. Si vous aimez le sang et le combat, vous n'auriez pas pu tomber sur un clan plus approprié. "

L'Isthme de gel pullulait encore des mécréants et de dévots. Les hyènes pourraient ainsi avoir des cibles toutes désignées et se satisfaire de combat et de chasse, et cela était sans compter les missions futures que nous devrions mener. Elles auraient largement de quoi faire... il ne manquait plus qu'à savoir si cela les satisfairait.


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Re: Murder Party Sam 17 Avr - 23:44
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Jack, mon ami...

Alors que les Chinoike avaient enfin accomplit leur mission et arrêté l'ignoble tueur de prostitué, une incroyable opportunité s'offraient désormais à elles.
Faire alliance avec les créatures à demi-humaines qui avaient aidé l'assassin Akimichi dans sa sinistre besogne !
Alors que le monstre adipeux tenta d'user de ses dernières forces pour convoquer un de ses étranges alliés, il échoua. Et peu après, pléthore de monstruosité ricanante s'en vinrent presque nonchalamment taillé le bout de gras avec les deux kunoichi blessées.

La créature qui semblait diriger ces monstres fini par désavouer son lien avec l'Akimichi. Un contrat, un pacte qui avait apparemment été passé à l’instigation d'un des leurs.
Visiblement, ces choses n'aimaient pas être traité en simple sous-fifres, en subordonnés ou pion sacrifiable.
Un indicible soulagement envahit les deux Chinoike à l'issus de ce verdict : elles n'auraient pas à combattre cette créature redoutable.

Les Hyènes allaient se retirer quand le guerrier rimailleur qui avait affronté Hitagi osa faire une incroyable suggestion à son chef : s'allier avec icelle. Passer un nouveau pacte, mais cette fois avec la sabreuse aux yeux pourpres.
Apparemment, il existait en plus divers dissensions et désaccords chez ces étranges animaux parlants doté de capacité égalant celles des shinobis.
Hitagi s'avéra immédiatement intéressée : elle avait bien directement constaté la puissance des alliés de l'effroyable Akimichi.
Etsu était également intriguée, presque fasciné par le chef de ces étranges créatures...

Une telle alliance pourrait s'avérer bénéfique pour le clan Chinoike. Une nouvelle arme inconnue, des renforts surprenants... Voilà qui pourrait peut-être leur permettre de retrouver leur gloire d'antan.
Néanmoins, leur service était loin d'être gratuit : peut-être par esprit de vengeance (ou pur sadisme), les Hyènes commencèrent par exiger qu'on leur remette Kumon.

C'était évidemment plus que délicat, d'autant plus que les demi-humains n'avaient pas fait de secret sur le sort qu'elle réservait à l'Akimichi vaincu : une mort lente, douloureuse et humiliante.
En soit, cela aurait pu enchanter les kunoichi, s'il n'y avait eut leur mission : elle avait obligation de rendre des comptes au seigneur de la ville. Prétendre que le problème était réglé sans présenter de corps ou de captif serait... délicat.
Pire encore, cela pourrait fâcher Konoha et le puissant Pays du Feu.

Aussi les deux kunoichi commencèrent à négocier : étonnamment, l'étrange créature à l'apparence de fauve semblait plutôt conciliante de nature.
"Oooh, mais c'est qu'on a aucun soucis à passer après d'autres ! L'honneur et le triomphe sont votre... Mais la viande, oui, sa viande..." susurra la Hyène qu'avait affronté Hitagi, jouant avec ses poignants tout en se pourléchant les badines en regardant le ninja obèse.
"Suffit. Ce qu'elles disent fait sens. Ce type d'humain est régis par des lois, des serments et des obligations..."
"Pouah !"
"... incompréhensibles pour nous, mais vitaux pour leur société. Akimichi Kumon n'est qu'un lâche qui a usé de nos cadeaux uniquement pour se protéger. Il nous a fournit une distraction temporaire mais vaine. S'il était amusant de traquer des humaines sans défense, cela ne nous a pas apporté grand chose..."
"C'est vrai ! En plus, il salopait la viande et prélever de bon morceau pour les cacher dans ses parchemins... Quelle étrange lubie !"
"Sans doute à cause d'un mensonge proféré par l'Haruspice pour profiter de la folie de cet homme... Cette relation ne pouvait mener à rien de bon. Gardez donc votre trophée, kunoichi."
"Noooon !"
"Son esprit était empoisonné, son corps doit l'être aussi. Cela est mieux ainsi... Laissons sa punition aux humains. Niveau imagination dans la cruauté, ils nous surpassent... presque."

Les Chinoike avaient réussit à convaincre le chef des Hyènes de leur laisser Kumon.
Ce dernier se tourna vers Etsu.
"Malfaisants ou saints, peu nous importe. Nous n'avons pas les mêmes limites, le même code d'honneur ou les mêmes préoccupations que vous autres, humain. Par dessus tout, nos chasses doivent être intéressantes. Mais nous n'avons rien contre faire du nettoyage derrière vos massacres. Nous aimons le sang, vous êtes lié au sang, vous appelez le sang. Nous pouvons nous entendre. Préparez vos sacrifices, vos listes de gibier ! Nous déchiquetterons leurs corps et leurs âmes en riant ! Mais nous prélèverons parfois un tribut, quand nous le voudrons, sans nous soucier de la justice des hommes ou de vos lois et coutume. Vos troupes couvriront alors les traces de nos banquets sanglants... Si cela vous sied, ainsi sera rédiger le nouveau Pacte pour votre jeune guerrière. Et nous répondront à son appel !"

Le chef des Hyènes explicita ses sanglantes exigences, qui allait mobilier un moment les troupes du clan Chinoike pour être pleinement satisfaite.
Une fois la négociation terminé, il déplia l'imposant rouleau du Pacte, indiquant à Hitagi d'y apposer son nom et l'empreinte sanglante de sa paume, si elles acceptaient leurs conditions.
Ensuite, les Hyènes disparurent dans un nuage de fumée, laissant la garde du précieux parchemin, le lien avec leur nouvel Invocateur, Hitagi.

Pue après, un groupe de soldat du Seigneur Osore Asatarô fini par débouler devant le restaurant ravagé. Devant l'arrêt des explosions et techniques shinobi, les miliciens avaient fini  par trouver leur courage et, arme au poing, s'avancèrent pour affronter l'inconnu.
Disposant toujours de leur rouleau de mission, les Chinoike purent se faire reconnaître des forces de l'ordre particulièrement suspicieuse et tatillonnent.
Devant celles qui étaient visiblement des ninjas, les samouraï se montrèrent froid mais polis, conduisant bon gré mal gré tout ce petit monde jusqu'aux geôles seigneuriales.

Là, les deux kunoichi furent longuement interrogé, mais un samouraï haut-gradé des Osore vint les tirer de là.
L'enquête fut rondement menu grâce à leur explication : les restes des repas des Hyènes confirmant leur propos. Le médecin Omura vint également témoigner en faveur des kunoichi (sans doute espérait-il maintenir les bonnes relations entre Uzushio et le clan aux yeux sanglants).
Dans la chambre de l'Akimichi, son antre que n'avait pas eut le temps de fouiller en détail les Chinoike, on découvrit deux parchemins de stockage.
Ils contenaient les restes de deux kunoichi de Konoha. Les coéquipières d'Akimichi Kumon. Ce dernier, brisé, livra un témoignage à la limite de l'incohérence, mais où les kunoichi purent comprendre ses sordides motivations.

L'équipe de konohajin enquêtait sur des moines d'un culte sanglant, vénérant des sortes de yokai malveillant, des hommes-bêtes. Ils avaient pour mission d'éliminer ce culte tout en récupérant leurs écrist et document anciens.
Mais visiblement, l'opposition avait été rude et les fanatiques et les ninjas de Konoha s'étaient entre-exterminé, ne laissant que Kumon comme survivant.
Contacter par "un prophète" (sans doute la Hyène encapuchonnée), Kumon avait sombré dans la folie et signer un pacte avec ces créatures.
Ensuite, il avait tenté de... reconstruire ses coéquipières décédées, en prélevant des organes sain sur le corps des prostituées de la ville.
Il était évident qu'il n'avait pas toute sa tête.

Le Seigneur Osore paya rubis sur l'ongle les kunoichi mais il était aussi évident qu'il n'avait qu'une hâte : les voir quitter sa ville.
Plus vite elles auraient disparues, plus vite les gens oublieraient cette histoire. De plus, il avait désormais la délicate tâche de négocier avec Konoha à propos de leur brebis égarée.
Il rassura cependant les deux Chinoike : leur nom de clan serait tût (si elles le désiraient) et des premières lettres envoyés au Pays du Feu, il était certain que l'Akimichi serait châtier... Définitivement.
Konoha ne badinait pas sur leur réputation. Un ninja qui virait tueur psychopathe et se livrait à d'horrible dépravation en ville, cela faisait mauvais genre.
Etsu était prête à parier que Osore Asatarô allait se voir rembourser les frais de la mission des kunoichi. Ce serait presque comme si Konoha les payait, elles. Voilà qui était plaisant. Hitagi était sûre que les Hyènes apprécieraient l'ironie...
En tout cas, elles avaient triomphé et dévoilé de nouveaux mystères.
Maintenant, elle pouvait enfin quitter cette ville maudite.

Récapitulatif:
   



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