Narcissique, sadique, et rapide, cette ancienne chuunin du village de Konoha, elle est connue pour sa grande maîtrise du Suiton. Elle est également fan de l'assassinat des hommes après avoir couché avec et on la surnomme la mante-religieuse aquatique. Après avoir tué sans raison particulière un homme d'un clan renommé dont le nom sera tut pour préserver sa réputation, sa tête fut mise à prix. Elle a déserté du Village Caché de la Feuille et depuis se balade d'auberge en auberge tuant plusieurs hommes et volant les dépouilles afin de survivre.
Lorsque le Jonin arrive aux portes du village, ses deux partenaires sont déjà là. Il se stoppe à leur niveau, les mains dans les poches, et bâille. "Désolé, j'avais deux-trois trucs à régler" leur dit-il pour plus ou moins justifier son retard. "Nidaime vous a fait un petit compte rendu ?" En temps normal, il aurait juste dormi dans la poubelle la plus proche et aurait attendu les deux autres Hyuga depuis là. Mais malheureusement, le Bureau d'Information et d'Investigation a accueilli une nouvelle recrue qu'il a du rencontrer, évidemment, fallait aussi le tenir au jus des méthodes de la maison et de ce qu'on attendait de lui.
"Du coup, on doit s'occuper de Kali So" commence-t-il, se passant une main dans ses cheveux ébouriffés. "C'est une tarée qui manipule le Suiton et qui est totalement accro au sexe. J'ai déjà mené une investigation avec Eru qui nous a mené à une cabane entourée de pièges à quelques villages d'ici. On a retrouvé un cadavre dont elle a essayé de disposer et entendu deux-trois témoignages." Il fait signe aux deux ninjas de le suivre et se met à courir en direction de l'endroit jugé suspect. Avec son intelligence et sa mémoire, c'est sans problème qu'il est en mesure de retrouver le chemin qu'il eut emprunté. "Malgré le nombre de disparitions, nous n'avons retrouvé qu'un unique cadavre. Il y a de fortes chances pour qu'elle ait des complices mais comme nous n'avons pas menés d'investigations assez poussées, il demeure quelques zones d'ombre."
Et oui, à cause du comportement trop voyant de sa partenaire et de son absence la plus totale de certaines notions essentielles à une mission de collecte d'informations, les Cavaliers ont été obligé d'écourter leur escapade. "Va falloir effectuer quelques recherches complémentaires pour éviter qu'on s'retrouve dans une impasse. J'espère que vous savez faire autre chose que taper." D'une certaine façon, Masaru espère que les choses ne vont pas être trop faciles. Il veut sentir cette tension parcourir ses muscles, il veut se délecter de la terreur de leur cible mais surtout, il espère être témoin de ses pires méfaits, voir la malice et le vice dans toute leur splendeur.
@feat Chiyo et Kenzo “Promises are just chains, both are meant for breaking.”
Littles Nightmaresft. HYUGA Chiyo et UCHIHA Masaru
La supériorité morale que je discernais en moi me poussait à poser des jugements sur les actes des autres et rapidement, le moindre débat et la moindre question pouvait prendre une tournure personnelle. C’était battre ou être battue ! Ma supériorité raciale m’imposait de démontrer ma force et ma supériorité par rapport au commun des mortels, aux êtres dénués du don de la nature qu’était la Byakugan. Des êtres inférieurs à mes yeux… comparable à des animaux, ayant des qualités que je n’avais pas, autant que moi je leur étais supérieur sur de nombreux points.
Dans cette optique de suprématie raciale et morale, je me devais de montrer aux yeux du monde et aux yeux de toute la véracité de mes thèses ! Bientôt, le monde entier saura que j’avais raison, saura que les Hyuga était supérieur par la race.
Rien de mieux pour démontrer la supériorité qu’en assassinant quelqu’un qui trahissait toutes les lois morales que je savais être supérieur. Une créature sous forme humaine avec un appétit sexuel développé et une certaine appétence pour tuer les hommes ne pouvait donc qu’être mon ennemi naturel. Je m’étais portée volontaire pour cette traque dès que j’en avais entendu parler. C’était là aussi, la glorieuse occasion de me démontrer à moi-même ce que je valais !
La mort fauchera d’ici quelque temps et je me tiendrai victorieux et auréolé de gloire au-dessus de la mêlée.
Enfin, pour l’instant, je devais encore attendre celui qui dirigeait tout cela. Uchiha Masaru, un homme que je détestais probablement autant que je l’adorais. Il me semblait percevoir en lui quelques comportements déviants et profondément cruel que ma morale ne pouvait tolérer… cependant, il avait comme une puissance incroyable ! Bien qu’il me soit inférieur par la race, il n’en restait pas moins un Uchiha et sous-estimé ses talents serait ridicule, surtout qu’il avait bien assez d’étiquette pour que je ne mette en doute ses talents. Il était fort et j’aimais la force, la vraie ! Il possédait cette capacité à s’en foutre de tout, de ne pas se laisser émouvoir par le monde : C’était une qualité indéniable qui m’avait charmée !
Je patientais donc, là où on nous avait donné rendez-vous. Je me repassais en boucle les éléments que Dame Yuriko nous avait donné quant à la recherche de notre petite renégate. Je tournais un regard vers celle qui m’avait accompagné durant notre petit voyage : Chiyo. J’avais des sentiments mitigés à l’égard de la jeune femme, car je n’avais toujours pas digéré la manière dont elle m’avait parlé lors de notre première rencontre, ni son zèle à ne pas m’écouter. Les choses étant comme elles sont, je gardais une certaine rancœur et colère en moi. Et seuls les dieux savaient qu’il était très dur de me fâcher ! La jeune femme l’avait fait. J’avais plus où moins passer l’éponge et ravalé ma fureur pour rentrer dans le petit jeu de la jeune femme, une relation d’intérêt politique. J’avais du mal à avaler cela et ça me laissait un arrière-goût ! Pire, cela m’avait fait encore une fois comprendre que la principale et moi étions éloignés, trop éloignés ! J’étais obligé de jouer à ce petit jeu, parce que la situation l’imposait, mais je n’aimais pas ce petit jeu.
Je me devais donc pour régler tout cela, tous ses problèmes avec ma propre caste et race de durcir mes positions. J’avais compris que je ne pourrais rien tirer des autres en étant bienveillant. Ce qu’ils voulaient, c’était un leader charismatique et impitoyable, prêt à tout pour défendre les intérêts du clan, peu importe les sentiments ! Je me forçais alors de coller le mieux à ce rôle qui n’était pas Kenzo… Mais, je pouvais être et devenir n’importe qui pour mes ambitions et faire de ma morale, la morale de tous !
Je ne haïssais pas la jeune femme, mais je gardais une rancœur que je m’efforçais de cacher au mieux ! Mon comportement était diamétralement opposé à notre première rencontre, mais plus dans la continuité de ma réaction après son monologue cinglant. J’étais dans la continuité absolue de notre relation, détaché et professionnel. Une certaine distance, un air froid et surtout, une lueur impitoyable logé dans le fond de mes yeux !
Je me tournais vers elle et déclarais avec politesse et déclara d’un air détaché en regardant la position du soleil qui m’indiquait vaguement l’heure :
« Masaru ne devrait pas tarder à arriver ! »
Je n’avais même pas envie de casser cette glace entre nous et ferait même tout pour l’entretenir ! Nous n’étions pas amis, nous étions collaborateurs et allié, c’était politique et par intérêt, ainsi donc, je me fichais bien des sentiments derrière, je n’avais aucun sentiment pour elle… seulement le grand vide dans ma poitrine que j’avais depuis mon veuvage. Une fracture s’était créée en moi et je me sentais plus froid et monstrueux que je ne l’avais jamais été. Cela m’excitait follement de voir toutes les différences en moi !
Finalement, le chef de notre petite équipe arriva et s’excusa de son retard. Il était sale et pas recommandable, mais il n’y avait pas meilleur enquêteur dans le village. Je portais mes prunelles opaques sur lui et esquissant un sourire malin, répondis d’une voix professionnelle, teinté de respect :
« Ce n’est pas grave, le travail avant tout ! »
Et après s’être assuré que nous avions quelques informations données par l’Hokage, il se permit de nous résumer la situation. J’avais hoché la tête sérieusement, tâchant de retenir chacun de ces mots ! Il nous présenta l’avancé final de son affaire, une cabane, un corps, des témoignages… mais il manquait quelques informations. Mais, l’information qui m’importa le plus fut la présence potentielle d’allié. C’était pour cela que nous étions aussi nombreux, pour garantir la sécurité de chaque membre de cette équipe. Et j’y comptais, personne ne devait mourir dans cette aventure, je ne le tolérais pas. Ce serait faible de laisser quelqu’un mourir. Il ne fallait pas oublier que nous étions les chasseurs et eux les proies, rien de plus, rien de moins. Le chasseur tue, la proie subit. Les rôles n’ont pas à être inversé.
A l’annonce du besoin de faire quelques recherches supplémentaires, je secouais la tête gravement et d’une voix grave, répondis :
« Sans aucun problème ! Je sais camoufler mon chakra, investiguer un peu ne me posera pas de problème ! »
J’avais hâte de me battre pour voir à où j’en étais, savoir si j’étais assez fort ou non. Enfin, nous avions une autre tâche avant. Je proposais alors : « Séparons-nous donc en deux groupes pour nos recherches ! Vu que nous nous connaissons un peu avec Chiyo, nous pouvons collaborer sans problème. »
Je posais mes prunelles glaciales sur mes deux camarades et attendis de voir leurs idées et ressentis quant à ce plan ! Il ne me paraissait pas mauvais, loin de là. Mais, l’attente du groupe était importante ! L’oligarchie Hyuga me forcera à confronter mes idées aux leurs, autant commencer maintenant !
Cette mission marquait probablement le début d’une longue série du même genre pour Chiyo. Après tout, elle avait tous les talents pour traquer un ennemi que se soit son Byakugan ou même ses sens mystiques que peu parvenaient à expliquer. Évidemment, elle n’était qu’une genin qui ne savait pas exactement ce qu’elle faisait, du moins pour l’instant, mais avec la guidance de son maître, elle avait appris bien des tours pour l’aider dans son entreprise.
Le voyage jusqu’aux portes du villages s’était fait dans une atmosphère tendue que la demoiselle s’était efforcée d’ignorer, incertaine du pourquoi les choses en étaient rendues là. Elle s’efforça tout de même d’ignorer cette petite tension, se disant qu’elle devait s’imaginer des trucs. Après tout, c’était mutuellement bénéfique, cette entente qu’elle avait ave Kenzo.
Plus facile à dire qu’à faire en réalité. Les yeux laiteux de la jeune femme ne cessaient de se reposer sur l’homme, curieux, inquiets de comprendre ce qui se passait réellement, mais aucun mot ne franchit ses lèvres. Elle n’avait pas l’habitude d’une telle ambiance en mission. Après tout, elle n’avait été sur le terrain qu’avec son enseignant, Kaori et Haiko, des personnes avec qui elle se disait qu’elle avait une bonne relation. Alors ce n’était pas sans nervosité qu’elle attendait la présence du dernier membre de l’escouade.
Lorsque l’Uchiha arriva elle s’inclina la tête respectueusement. Selon ses dires, il serait probablement le chef de cette mission, étant jonin et étant celui qui connaissait le plus la situation. Alors elle tâcherait de lui obéir, malgré la présence d’un des siens à qui elle faisait clairement plus confiance au sein de l’escouade.
« Avec mon Byakugan, chercher n’est pas si difficile que cela et je peux aussi traquer le chakra, je suis ce qu’on appelle une senseure. »
Elle n’avait pas mentionné son affinité avec le suiton, après tout, on lui avait demander ce qu’elle savait faire d’autre que de taper et pour l’instant sa manipulation du chakra aquatique ne lui servait qu’à combattre ses ennemis et voilà tout.
Évidemment, lorsque Kenzo proposa de se séparer, la délicate tourna vivement la tête vers son lointain cousin, un air de biche effrayée au visage, mais ne dit rien. Après tout, elle n’allait pas discuter les idées de ses supérieurs ; ils savaient se qu’ils faisaient et elle non. Malgré tout, elle se disait que deux Byakugan, côte à côte n’allaient apporter aucun avantage.
« Même si nous nous connaissons mieux et travaillons d’office mieux ensemble, ne serait-il pas plus judicieux qu’un de nous soit avec Masaru-sama pour mieux couvrir l’espace avec nos Byakugan ? »
Une innocente question posée avec hésitation. Si elle n’hésitait pas lorsque l’on parlait politique ou de ses talents en tant qu’Hyuga, sur le terrain, elle n’avait définitivement pas la même assurance. Avançant comme un bambin à tâtons, Chiyo n’avait encore que très peu d’expérience et diviser des stratégies ne lui seyait pas. Pas pour l’instant. Peut-être lorsqu’elle saurait que ses idées ne sont pas mauvaises, ou peut-être lorsqu’elle aura quelques missions de plus haut calibre sous la ceinture, mais pour l’heure elle était dans le noir le plus total et loin de ses repères habituels, elle avait l’impression plus que jamais d’être perdue, elle, une Hyuga, perdue. Ironique, mais c’était bien son ressenti du moment.
Pourtant, de ne pas savoir ce qu’elle faisait ne l’empêchait pas de faire ce qui était intelligent de faire. Elle étendit donc ses sens à la recherche des chakras l’entourant. La bile lui monta à la bouche alors qu’elle fixait, un peu plus effrayée Masaru. Ce n’était pas la première fois. Kyoshiro-sensei était pareil, mais à chaque fois qu’elle le sentait, Chiyo ne pouvait que témoigner du gouffre entre elle et ses supérieurs. Des chakras monstrueux, terrifiants, des phares pour tous ceux qui avaient des sens comme les siens. Terrifiants, puissants, ils lui donnaient envie de vomir, de courir se cacher, de rester à l’abris au plus profond de la résidence Hyuga, car si ces chakras étaient présents chez les siens, ils l’étaient aussi chez l’ennemis.
Affolée, elle tentait tant bien que mal de retenir le balbutiement naissant dans sa voix, le tremolo inquiet qui venait avec la réalisation de ce pouvoir. L’ennemi devait être incroyable si Konoha avait jugé bon d’envoyer un homme tel que Masaru à sa recherche :
« Ou … peut-être qu’on peut rester ensemble finalement … ? »
Évidemment, ce que Chiyo ne savait c’était que ses deux partenaires brillaient définitivement mieux en étant séparés et optimalement, loin d’elle. C'était presque un talent de se retrouvé dans ce genre de situation ... à répétition et pourtant, la douce Hyuga qui n'avait pas encore eu a arraché de vie semblait toujours se retrouver au milieu de situations exponentiellement compliquées et dangereuses ou il était question de vie ou de mort.
L'Uchiha est quelque peu décontenancé par la réaction du Hyuga, il se serait plutôt attendu à ce qu'un membre de ce clan lui offre un regard empli de mépris et de dégoût. Cela lui aurait presque arraché quelques frissons. Maintenant, il éprouve une certaine curiosité vis à vis de Kenzo, il aimerait investiguer sur lui pour comprendre ce que lui vaut une telle ouverture d'esprie -ou hypocrisie selon les points de vue-. Il se demande s'il n'y aurait pas quelques croustillants secrets à déterrer. Enfin, il faudra remettre ces excitantes recherches à une prochaine fois, c'est qu'il y a une kunoichi à traquer et à ramener morte ou vive. L'Uchiha demande donc indirectement à ses partenaires du jours s'ils ont quelques compétences en adéquation avec leur mission.
« Sans aucun problème ! Je sais camoufler mon chakra, investiguer un peu ne me posera pas de problème ! »
« Avec mon Byakugan, chercher n’est pas si difficile que cela et je peux aussi traquer le chakra, je suis ce qu’on appelle une senseur. »
Deux Byakugan et un Sharingan, ne serait-ce pas une formation des plus exquises ? Deux ninjas furtifs et une kunoichi aux dons sensoriels, n'est-ce pas tout bonnement délicieux ? Masaru se sent quelque peu rassuré qu'on ne lui ai pas refilé ayant aussi peu de bon sens que sa chère et tendre Eru. Comment ça ils n'entretiennent pas de relation si intime ? Le Cavalier au Sharingan s'est déjà glissé dans les quartiers de l'Aburame pour l'épier. C'est la mine effrayée de la demoiselle qui ramène le chef du Bureau d'Information et d'Investigation à la réalité. Ses lèvres s'étirent pour former un sourire un poil sadique. Il semblerait que Chiyo soit un jouet... euh... une kunoichi amusante.
« Même si nous nous connaissons mieux et travaillons d’office mieux ensemble, ne serait-il pas plus judicieux qu’un de nous soit avec Masaru-sama pour mieux couvrir l’espace avec nos Byakugan ? »
"Je pense qu'il serait en effet plus judicieux que l'un de vous m'accompagne, Chiyo-chan ? Laisser une Genin se balader seule alors qu'une nukenin traîne dans les parages avec peut-être des alliés pourrait être dangereux. Et puis, comme ça, je pourrais lui faire bénéficier de mes compétences en matière de furtivité" répond l'homme aux penchants plutôt étranges, argumentant du mieux qu'il puisse afin d'avoir une opportunité de se retrouver seule avec la kunoichi et d'en profiter pour la taquiner un peu.
« Ou … peut-être qu’on peut rester ensemble finalement … ? »
Le Cavalier lâche un soupir. "Nous ne pourrons pas toujours rester côte à côte, mais nous pouvons commencer à investiguer ensembles" dit-il à contre-coeur, pressé d'obtenir une opportunité de se délecter des angoisses de la petite genin. L'Uchiha ralentit la cadence en arrivant au niveau de la zone piégée. D'un geste de la main, il invite ses acolytes à faire attention. Et, ouvrant l'oeil, il avance prudemment en essayant d'esquiver les pièges. La cabane n'est plus qu'à quelques pas d'eux.
hrp:
Vie : 100% Chakra : 100% Mode furtif activé
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Littles Nightmaresft. HYUGA Chiyo et UCHIHA Masaru
La jeune femme était une créature bien différente que celle qui m’avait tenu tête sans problème lors de notre première rencontre, elle paraissait à cet instant-là, si évanescente, si fragile, comme une figurine de verre. Je ne pouvais pas m’empêcher de trouver ça cocasse qu’elle soit si frêle une fois sur le terrain, il fallait croire qu’entre ouvrir la bouche et mettre sa vie en jeu, il y avait un monde que certains n’étaient pas capables de franchir. Je ne laissais pas paraître, mais ça m’amusait, probablement un vestige de fierté piétiné et les ruines d’une colère passé.
Je remarquais avec étonnement que la jeune femme ne semblait pas être particulièrement pressée de travailler avec moi, je ne le relevais pas, mais je me sentais un peu blessé. Elle expliquait qu’avec deux Byakugan à des lieux différents, ce serait plus simple. J’hochai simplement la tête, acquiesçant à sa remarque, c’était vrai. Enfin, ce n’était guère important, car nous balader une jeune femme qui n’était pas capable de cacher son chakra comme nous, avec Masaru se retrouvait être un poids, bien qu’elle semble à même de reconnaître le chakra des autres. Je la laisserai entre les mains du Uchiha sans aucun problème et sans craintes, il était bien plus fort que moi, elle serait en sécurité et moi, je serais libéré, pouvant travailler tout seul, sans rien pour me gêner et me limiter.
Je savais que si je me retrouvais avec Chiyo, je ne manquerai pas une seule seconde, l’occasion de lui montrer ce que je savais faire et essayer de la protéger. Après tout, dans la relation par intérêt que nous entretenions, elle était la personne parfaite à utiliser pour arriver à mes fins et faire de mes ambitions, des réalités. Je me serais ainsi donc limité consciemment et inconsciemment.
L’Uchiha aux allures de clochards approuva ce plan et j’étais déjà prêt à camoufler ma signature pour pouvoir m’enfoncer dans la forêt seul, à la recherche de cette femme qui avait déjà tué tant d’homme, un parfait succube. Une créature mauvaise et dangereuse qu’il s’agissait pour nous de débusquer et de tuer sans la moindre pitié. Je serais bien en peine d’éprouver de la pitié pour cette bonne femme. En plus, il semblait que l’autre savait transmettre sa capacité à cacher son chakra sans le moindre problème, cela facilitait aisément les choses. D’un battement de paupière, j’approuvais alors le plan, c’était bien plus simple comme cela.
Cependant, après quelques instants, elle amena aussi l’idée de pouvoir aussi rester en groupe. Masaru sembla être d’accord, bien que cette idée ne semblât pas forcément le réjouir. Je notais toujours qu’il était extravaguant, ce qu’il pouvait avoir en tête était inquiétant et probablement un peu flippant, mais ce n’était, ni la question, ni le moment. J’hochai la tête, trouvant que c’était là aussi, une bonne idée et de ma voix chantante, accepta d’une voix posée alors que mes prunelles telles deux océans de glaces :
« D’accord, restons ensemble pour l’instant. »
Même si cela me compliquait la tâche, me retrouver avec la jeune femme me limiterait, si je voulais briller à mon plein potentiel, resplendir de toute ma force, ma fougue, je devais m’éloigner un peu. Autour de moi, je sentis Masaru de moins en moins présent, comme s’il disparaissait de mes sens, que j’avais de plus en plus de mal à le remarquer. Un léger sourire sur les lèvres, je me rendis compte qu’il avait déjà camouflé son chakra. Chiyo, elle sembla se concentrer alors, que j’avais l’impression d’être en plein phare, comme si elle savait parfaitement ou j’étais derrière elle. Elle avait mis ses talents de senseur à l’action. Je fis donc de même que mes adversaires et activait mes talents de furtivité, je cessais alors d’émettre du chakra, pour devenir complètement invisible.
Au loin, j’aperçus une cabane et je compris alors que c’était le lieu où c’était arrêter Masaru la dernière fois. Vu la topographie, ça devait être ça. Je prévins alors mes camarades que j’allais faire le tour, pour pouvoir encercler la maison et piéger quelqu’un si jamais il y avait une personne dedans. J’effectuais un large arc de cercle en me dépêchant, faisant attention ou je mettais les pieds, pour ne pas tomber dans un piège.
Je patientais alors, avançant doucement, regardant scrupuleusement autour de moi, puis attendis de voir mes camarades avancés eux aussi. Je ne pouvais malheureusement pas activer mon Byakugan et je préférais ne pas briser ma furtivité présente, j’activerai mes talents si besoins.
La chasse commençait vraiment maintenant et il fallait être prudent !
La proposition première de Masaru qui apaisa immédiatement la jeune qui se permit un soupir soulagé aussitôt que l’homme expliqua qu’il ne laisserait pas une genin seule alors qu’un nukenin se baladait dans les parages, même s’il ajouta quelques détails qu’elle ne comprenait pas. Bien sûr, cet Uchiha n’était pas non plus des plus rassurant et même si sa relation avec Kenzo était partie sur le mauvais pied, il fallait avouer que c’était rassurant de voir un visage connu. Chiyo marmonna donc quelque chose comme quoi, finalement, c’était peut-être mieux de rester tous ensemble, proposition qui fut à demi-rejetée, malgré la décision du cavalier de rester ensemble pour l’heure.
Il lui faudrait être forte, encore plus lorsque Masaru déciderait qu’il était temps de se séparer. Le trio prit donc le chemin d’une cabane en silence. Pourtant, lorsque ses deux partenaires du soir disparurent de ses sens, la belle Hyuga cessa de se concentrer sur ceux-ci, encore plus à la vue de la cabane qui maintenant lui demanderait toute son attention. Chiyo activa son Byakugan et de quelques mudra affuta sa vue. Elle posa une main sur l’épaule de Masaru avant qu’il ne la devance trop.
« Laissez-moi regarder avant de vous approcher. »
Elle connaissait son rôle : chercher les ennemis et les piège. Ses yeux voyaient au travers de la matière, voyait le chakra, ses sens étaient affutés pour sentir les présences autour d’elle. Une fois qu’elle recevrait la bonne formation, elle serait une excellente traqueuse. Bien que pour l’heure, elle ne l’était pas encore, elle savait tout de même faire ce qui était attendu de quelqu’un avec ses talents. Elle inspecta la maison avant même que ses équipiers du moment n’en furent trop près et murmura à son chef toutes les informations pertinentes qu’elle vit. Elle n’allait clairement pas être la première à se faufiler dans l’endroit, alors mieux valait que celui qui le fasse sache ce qui l’attendait.
Bien sûr, Kenzo alla faire le tour de la cabane, mais il avait les mêmes dons qu’elle, il n’était donc pas en danger. Pas une seule seconde. Du moins, c’était ce qu’assumait la danseuse puisqu’il avait pris l’initiative de partir du groupe de lui-même.
Elle était seule avec Masaru à ce moment-là, puisque Kenzô avait pris les devants et il fallait qu’elle résiste de son mieux pour ne pas tourner les talons et fuir. Elle avait l’impression que cette mission était quelque chose dont elle pourrait ne jamais revenir en un morceau que c’était beaucoup trop gros, beaucoup trop tôt et pourtant, elle était tout de même là.
Serrant les poings, elle concentra son regard devant elle, ne voulant manquer aucun détail de ce qui se passait dans la maison, autour de la maison, de possible pièges. Elle allait rentrer en un morceau, elle allait grandir de cette épreuve. Ça, elle se le jurait. Elle allait faire un pas de plus dans la direction de son maître et de son équipière, elle allait se montrer digne d’être une Hyuga de la branche principale !
Résumé : Beaucoup de mot pour ne pas dire grand chose. Chiyo, en arrivant à la cabane, désactive son mode senseur et active son Byakugan et l'observation étendue de rang C. Donc normalement, elle inspecte la cabane et dit ce qu'elle voit à Masaru en chuchotant.
Techniques:
BYAKUGAN 【ŒIL BLANC】
DOMAINE :
Kekkei Genkai
RANG :
C
PORTÉE :
Variable
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur active son légendaire dōjutsu, le Byakugan, ce qui est nécessaire à toutes les techniques du clan Hyûga. Celui-ci lui confère alors à l'utilisateur une vision à 359° (il existe un angle mort à l'arrière du cou au niveau de la première vertèbre thoracique, gardé secret). Cette vision spéciale permet aussi à l'utilisateur de voir le chakra et même le système circulatoire de celui-ci et les tenkentsu qui le parcourent. Outre permettre l'utilisation du Jûken (un style spécial de combat au corps à corps), cela permet de déterminer si une cible est sous l'emprise d'un Genjutsu de rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur. Le Byakugan permet également de voir à travers la matière. Des sceaux de Fuinjutsu peuvent contrer ou limiter cet effet. Enfin, l'utilisateur du Byakugan peut déceler (s'il les recherche) la plupart des clones, à l'exception des Kage Bunshin. L'utilisation prolongée du Byakugan cause de sévères fatigues des yeux, laissant les utilisateurs temporairement incapables de percevoir correctement les cibles : l'utilisateur ne peut laisser activé son Byakugan que trois tours consécutifs. Il pourra être réactivé à nouveau après un tour de repos. Désactiver le Byakugan ou le maintenir ne compte pas comme une technique. Le maintenir actif consomme toutefois du chakra. La portée de vision dépend du rang de l'utilisateur : Moyenne (rang D), Grande (rang C), Énorme (rang B et plus).
A noter que si le ninja peut théoriquement tout voir (sauf dans le minuscule angle mort) avec son Byakugan, c'est rarement le cas en pratique : il reste cependant humain et doit se concentrer pour réellement prêter attention à ce qui est dans son champ de vision. Un Hyûga n'est donc pas infaillible et peut être surpris comme tout le monde. Plus le Hyûga utilisera un champ de vision étendu, plus il aura du mal à tout percevoir en détail.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
Kakudai Kansatsu 【Observation étendue】
DOMAINE :
Kekkei Genkai
RANG :
C
PORTÉE :
Variabe
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur concentre son chakra et focalise sa vue, augmentant d'un rang la portée de vision de son Byakugan d'un rang quand il regarde en face de lui. Cette technique est parfaite pour l'observation et la surveillance à très longue distance.Cependant, ceci à un coût :elle l'utilisant, il ne peut pas voir 359° degrés, mais juste devant lui.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très Faible
ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG B :
L'utilisation a désormais une bien meilleure maîtrise des paramètres de son Byakugan quand il utilise cette technique. Sa portée de vision augmente de nouveau d'un rang. De plus, il conserve désormais une vision à 359° dans une Portée Faible (pour les ninja de rang C ou inférieur) à Moyenne (pôur les ninja de rang B ou supérieur). Alternativement l'utilisateur peut activer immédiatement son Byakugan (en payant le coût en chakra, mais sans que cela compte comme une technique) et la version de rang C de cette technique.
Shijin était un poète, il traversait le Sekaï avec sa plume, son petit pot d'encre et ses grandes idées pour coucher sur papier ce que lui inspirait le monde... Il n'était pas un guerrier, à peine plus intelligent que la moyenne des personnes il pouvait difficilement se définir comme un génie. C'était un homme comme un autre, juste un peu plus rêveur.
Arrivé aux abords de Konoha pour vivre un peu "la volonté du feu", comme l'appelait la population du village, il souhaitait s'enquérir de cette ambiance charmante : Un désir de s'inspirer ? La flamme de Konoha pourrait-elle susciter une autre flamme dans l'âme du poète ?
Ce soir-là, c'était une autre flamme qui avait été allumée. Un autre désir. Sirotant un thé d'un bar proche, il avait été approché... Le mot était mauvais... Il avait subi le rentre dedans d'une femme, plantureuse et aguicheuse. Un mélange entre une peinture et un tigre : Une peinture avec des dents ? Un tigre avec de la peinture sur la croupe ? Il ne savait quoi en penser, son esprit déraillait alors que l'inspiration lui vint.
Il n'était pas un garçon facile, alors il scruta gentiment la situation en buvant son breuvage. Les mots fusèrent et cette femme apparaissait comme un puit de science, une source d'intêret infini. Une muse, peu à peu elle devenait sa muse. Il l'admirait, son corps et son esprit. Elle lui donnait envie de s'essayer à la peinture, pour peindre des grandes scènes dont elle serait l'objet, mais également d'écrire autre chose que des Haïkus : De grands romans épiques autour d'une guerre de dix ans pour l'amour d'une femme. Un siège, des morts, des héros et elle. Toujours elle. Bien vite, il fut obligé de lui demander son nom :
Il transpirait de la connaitre.
- Kali, ça suffira pour toi. Ce mystère obscurcit encore plus l'esprit du poète. Il voulait percer le secret de cette femme : Son âme, ses aspirations, pour pouvoir se greffer à cette vie. Elle n'avait pas à faire attention à lui, il voulait juste l'accompagner et l'écrire, parfois.
Pendu à ses lèvres, il peinait à renvoyer la balle : Lui, si volubile d'habitude, semblait perdre toute volonté de s'opposer ou de discuter. Shijin devenait une machine a : "Tu as tellement raison" ; "Je pense pareil" ; "Complétement d'accord". Un homme parfaitement ennuyeux, mais tant qu'il avait l'attention de sa belle Kali, alors il était heureux d'approuver.
Une cible idéale. Kaliso So n'avait qu'a se baisser pour cueillir sa proie... Le cerf se donnait au loup, et il en redemandait. Naturellement, la Nukenin proposa de sortir du bar.
- Il y a peu trop de bruit dans le coin, j'ai mal à la tête. Tu voudrais venir avec moi ? Je connais un endroit calme. L'inverse de calme était les pulsations du cœur du poète. Il ne voulait que s'adosser avec elle sous la lune, discourir sur la nature et la lune.
Tout l'aspect sexuel ? Oh oui, bien sûr, mais c'était l'aboutissement du processus poétique. Il fallait l'amener pour que cela soit le plus beau possible, un partage comme ils n'en connaitront que peu dans leur vie. Kali lui prit la main, l'amenant dans les bois jusqu'à une cabane. L'image de la discussion à la belle étoile s'estompa devant les yeux de Shijin. Elle voulait qu'ils s'enferment entre quatre murs ? Sa vision différait de la sienne ? Ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde ? D'un sourire, sa muse calma ses craintes.
- Je dois récupérer quelques affaires, après je t'amènerai dans mon endroit tranquille. Entrant tout deux dans le petit logement, le poète s'étonna du mobilier spartiate présent. Loin de lui déplaire, la perspective d'avoir rencontré une ermite proche de la nature et soucieuse de ne pas s'accrocher aux choses de la matière. Un coup d'œil, et elle se jeta sur lui. Résistant un petit instant, il céda aux baisers et aux caresses : L'aboutissement d'un poème, oui, mais pourquoi ne pas le prendre par la fin ?
Ce qui devait arriver, arriva...
Si tôt finis, la femme se releva pour se nettoyer sommairement. Shijin, heureux, était étendu par terre, la tête dans le vague. Il rêvait de leur futur, ensemble à aller de cabane en cabane, de forêt en forêt. La lame vint cueillir sa paume en la placardant contre le bois de la cabane, un grognement choqué bouleversa le poète avant qu'il ne comprenne le pourquoi du comment. Une lente agonie lui fut proposé par la femme dont il voulait partager les jours. Elle, elle voulait partager une bonne soirée dont l'issue serait... La mort. Le déroulement, les saignées successives et les insultes excitée passaient : l'important était la conclusion. Les cries étouffés du poète furent nombreux, ce qui décuplait les aspirations de la nukenin pour sa proie.
Un événement inattendu avait poussé Kali So à ne pas finir son office. Lequel ? Shijin ne le su jamais... Au bout d'un moment, il s'était évanoui. À son réveil, plus personne... À part un gros trou à côté de son visage et sa jambe qui faisait un angle bizarre. Étrange quand la plupart des blessures étaient des coupures, plus ou moins brutales sur son corps.
- Il y a quelqu'un ? Au secours ! Une voix caverneuse prononcée ses mots, ses plaies étaient plus loquaces que lui. Il se réessaya à l'exercice quelques autres fois, en vain. A moitié nue, il se traina vers son sac qu'il avait nonchalamment lâché lors du débat des ébats.
Derrière lui, une ligne de sang qui partait de son point de départ jusqu'a son paquetage. Quelques secondes lui suffirent pour récupérer un bloc de feuille et sa plume... Dans l'action, le pot d'encre était tombé. Le liquide maculait l'intérieur du sac et une partie des supports de l'écrit. Il devait écrire : C'était le but de sa vie, mais maintenant c'était le but de sa mort. Trempant la plume dans le reste, il égratignait le tissu du sac pour récupérer le peu qu'il pouvait. Utiliser son sang ? Quelle idée... Celle-ci le fit rire, mais seul un hoquet pu sortir. Aprés une pause pour prendre ces derniéres forces, mais aussi réunir ses pensées, il inscrivit des mots brefs :
"Kali m'a tué". C'était dramatique, mais cela posait le contexte. "Capitale du pays du feu". Sa main avait du mal à supporter l'effort, même faible. L'idée était là : Durant leur discussion, la belle meurtriére avait parlé de son envie d'aller dans la grande commune. Il avait avalé ses paroles tout en vantant les spécialités locales et l'architecture, il révait déja de la suivre partout où elle allait... Celle-ci avait présenté ces aspirations, convaincue que de toute façon il ne passerait pas la nuit pour en parler à quiconque.
C'était à moitié vrai, il n'allait pas survivre à ces blessures : Déja il perdait peu à peu conscience, l'anémie le guettait comme Kali So l'avait fait au bar. Il était un mort en sursis, mais il pouvait dire quelques mots. Pour qui ? Celui ou celle qui découvrirait le cadavre.
C'est ce que vit Chiyo dans la cabane : Un corps, sur le ventre, tenant dans sa main un petit mot taché de sang. Des piéges ? Des ennemies ? Nullement.
La princesse était dans un autre château. Il y avait pourtant quelqu'un pour témoigner de son passage et donner la prochaine destination du groupe.
Masaru regarde le Hyuga furtif s'éloigner pour faire le tour de la cabane et ainsi bloquer toute porte de sortie à un potentiel ennemi qui chercherait à s'éloigner. Après avoir laissé quelques secondes d'avance à l'homme, il envisage d'avancer et effectue un pas en direction de la cabane mais, une petite et douce main vient se poser sur son épaule, le stoppant dans sa lancée. Chiyo propose de se servir de ses dons pour vérifier qu'aucun danger ne les guette et emploie donc son Byakugan.
Selon elle, aucun piège ne les menacerait. Et, il semble y avoir pour seule présence humaine, le cadavre d'un homme tenant un message entre ses doigts. L'Uchiha donne une petite tape dans le dos de la demoiselle : "Chiyo-chan serait tellement utile au sein du Bureau d'Informations et d'Investigation !" Sur ces mots, il se met en marche vers la cabane, toujours incroyablement décontracté. Derrière sa main droite, il cache un grand sourire qu'il peine à réprimer. C'est le sourire du chasseur qui frétille d'impatience à l'idée de courir après sa proie. Plus la difficulté est élevée et plus le sport est excitant.
"Chiyo-chan est plus chien, chat ou serpent ?" demande l'étrange individu habitué au goût du sang, désirant faire plus ample connaissance, à sa façon, avec la demoiselle.
Arrivé devant le cadavre, le Cavalier le déshabille pour mieux observer ses blessures. "Je suppose qu'aucun de vous ne maîtrise l'Iroujutsu..." demande-t-il plus par réflexe qu'autre chose, espérant que les blessures lui permettront de préciser les méthodes de la criminelle. Il vérifie également si les vêtements ne cacheraient pas d'objet d'intérêt.
"Kenzo-san maîtrise le Dai Henge ?" demande-t-il avant de préciser ses pensées, un grand sourire malsain suspendu aux lèvres. "Que pensez-vous que ferait un tueur en voyant l'une de ses victimes se balader sous ses yeux, en pleine santé ?"
hrp:
Vie : 100% Chakra : 100% Mode furtif activé
@feat Chiyo et Kenzo “Promises are just chains, both are meant for breaking.”
Littles Nightmaresft. HYUGA Chiyo et UCHIHA Masaru
Chiyo qui venait de pénétrer dans la cabane fut rapidement suivi de Masaru et je pénétrai bon dernier, persuadé que personne ne s’échapperait alors que j’avais le dos tourné. Je rentrais donc à pas lent, sans un bruit, avant d’apercevoir le corps d’un pauvre homme, un carnet entre les mains. Il y avait écrit avec son propre sang sur un carnet la preuve du crime et péché de notre cible, mais aussi la destination de notre cible. Je m’agenouillais près de lui, regardant les détails du macchabée : on ne lui avait pas fait de cadeau au pauvre type. Il avait été trop faible, il méritait sa fin.
Masaru nous demanda alors si quelqu’un de nous maîtrisait l’Iroujutsu, j’hochai négativement, je n’étais pas un médecin. L’Uchiha se montra encore moins précautionneux que moi avec le corps, comme s’il ne manipulait qu’une poupée de chiffon. Il était absolument terrifiant n’avait aucune morale, ni aucun respect pour les morts. Je n’étais pas horrifié, loin de là, mais je trouvais ça particulièrement dégoûtant, me draper de sang ne me plaisait guère. Après avoir vérifié le corps, il se tourna vers moi et me demanda si je maîtrisais le Dai Henge, proposant alors un plan qui me plut instantanément. Je plissais les yeux, essayant de lire dans l’esprit de l’homme en vain, puis souffla avant d’acquiescer :
« Je maitrise le Henge et je pense que se sera suffisant. Le plan me plaît bien, ça me paraît tout à fait approprié. Elle mordra sûrement à l’hameçon. »
La Tueuse n’était pas là, nous étions de retour au point de départ, c’était particulièrement agaçant. Enfin, pas vraiment, car nous avions sa destination ou plutôt le lieu de ses agissements : la capitale du pays du feu. Cela nous compliquait évidemment la tâche que de rechercher une femme dans une ville aussi grande que de la capitale, c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Je réprimais mon mécontentement, cela me ferait rester plus loin des miens, je n’aimais pas ça ! Enfin, le travail était le travail, il fallait le faire. Je rangeais le carnet dans ma poche et je me relevais, déclarant alors d’une voix froide et professionnelle sans aucune passion :
« Bon, direction la capitale du pays du feu ! »
Je tournais alors les talons et sortis de la cabane et plissant les yeux, soupira de fatigue, le chemin allait être encore long et une fois arrivé dans la ville, nous allions nous retrouver au même point, celui qui allait nous obliger à tous nous séparer. Or, il était or de questions que je laisse Chiyo seule, ni même avec l’Uchiha qui comme je venais d’en avoir la confirmation était un dingue, touchant les morts sans vergogne.
Une fois la jeune femme sortis, je profitais que l’Uchiha ne cherche d’autres choses sur le corps de l’autre, Dieu savait ce qu’il pouvait faire avec un cadavre, puis murmura à l’oreille de ma cadette :
« Lorsque nous serons à la capitale, débrouillons-nous pour rester ensemble, à moins que tu n’aies envie de rester avec l’autre ? »
J’avais beau éprouver beaucoup de respect pour Masaru, il fallait bien noter et comprendre qu’il était plus qu’un original et que tout le monde n’était pas fait pour le côtoyer et vu comment Chiyo semblait évanescente une fois sortis du village, la laisser avec celui qui ressemblait à un clodo paraissait la pire chose possible. Puis, je voyais bien comment il la regardait, comme un jouet. Je refusais catégoriquement que ma race puisse servir de jouet à des extravaguant. J’allais la garder sous mon aile et la protéger, c’était le mieux qu’il pouvait nous arriver.
Une fois l’Uchiha sortis, nous pûmes nous mettre en route pour la capitale du feu. Nous avions une longue route et du travail là-bas, il ne fallait pas traîner.
Beaucoup de mot pour ne pas dire grand chose. Chiyo, en arrivant à la cabane, désactive son mode senseur et active son Byakugan et l'observation étendue de rang C. Donc normalement, elle inspecte la cabane et dit ce qu'elle voit à Masaru en chuchotant.
【ŒIL BLANC】
Celui-ci lui confère alors à l'utilisateur une vision à 359° (il existe un angle mort à l'arrière du cou au niveau de la première vertèbre thoracique, gardé secret). Cette vision spéciale permet aussi à l'utilisateur de voir le chakra et même le système circulatoire de celui-ci et les tenkentsu qui le parcourent. Outre permettre l'utilisation du Jûken (un style spécial de combat au corps à corps), cela permet de déterminer si une cible est sous l'emprise d'un Genjutsu de rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur.
Le Byakugan permet également de voir à travers la matière. Des sceaux de Fuinjutsu peuvent contrer ou limiter cet effet.
Enfin, l'utilisateur du Byakugan peut déceler (s'il les recherche) la plupart des clones, à l'exception des Kage Bunshin.
L'utilisation prolongée du Byakugan cause de sévères fatigues des yeux, laissant les utilisateurs temporairement incapables de percevoir correctement les cibles : l'utilisateur ne peut laisser activé son Byakugan que trois tours consécutifs. Il pourra être réactivé à nouveau après un tour de repos.
Désactiver le Byakugan ou le maintenir ne compte pas comme une technique. Le maintenir actif consomme toutefois du chakra.
La portée de vision dépend du rang de l'utilisateur : Moyenne (rang D), Grande (rang C), Énorme (rang B et plus).
A noter que si le ninja peut théoriquement tout voir (sauf dans le minuscule angle mort) avec son Byakugan, c'est rarement le cas en pratique : il reste cependant humain et doit se concentrer pour réellement prêter attention à ce qui est dans son champ de vision. Un Hyûga n'est donc pas infaillible et peut être surpris comme tout le monde. Plus le Hyûga utilisera un champ de vision étendu, plus il aura du mal à tout percevoir en détail.
【Observation étendue】
L'utilisateur concentre son chakra et focalise sa vue, augmentant d'un rang la portée de vision de son Byakugan d'un rang quand il regarde en face de lui.
Cette technique est parfaite pour l'observation et la surveillance à très longue distance.Cependant, ceci à un coût :elle l'utilisant, il ne peut pas voir 359° degrés, mais juste devant lui.
ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUEL'utilisation a désormais une bien meilleure maîtrise des paramètres de son Byakugan quand il utilise cette technique.
Sa portée de vision augmente de nouveau d'un rang.
De plus, il conserve désormais une vision à 359° dans une Portée Faible (pour les ninja de rang C ou inférieur) à Moyenne (pôur les ninja de rang B ou supérieur).
Alternativement l'utilisateur peut activer immédiatement son Byakugan (en payant le coût en chakra, mais sans que cela compte comme une technique) et la version de rang C de cette technique.