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Kali Sō overrated [Traque rang B ; PV]

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Le ciel était peint d'orange et seul le silence d'un village encore endormi accompagna le duo d'ombres hors de la tour du Kage.  Ils dévalèrent les rues jusqu'aux grandes portes encore closes, gardés par deux chūnin.  Le plus jeune des deux, un adolescent encore emmitouflé dans une écharpe de torpeur, se frotta les yeux à l'approche du son grinçant et métallique de l'armure obsidienne.

Dîtes, Shiguro-san, serait-ce... ?

Une tasse de thé chaud à la main, le second garde s'approcha.  Derrière sa moustache grisonnante, il frissonnait.  Il ne supportait plus aussi bien le froid des nuits d’automne.

Oh?  Elle est de retour hey ?  

Les deux plus jeunes membres des Cavaliers approchaient.  Shiguro-san se remémorait la première fois qu’il avait laissé passer l’Hokage et ses élèves.  D’un air mélancolique, il baissa son regard baigné de respect.  Il remerciait en silence ses souverains.

Excusez-nous, tonna la voix basse et glaciale de la géante, en retrait derrière Masaru.

L’assistant de Shiguro, ce jeune qui complétait sa première nuit, resta un moment figé par la scène : l’Uchiha avait apparu auréolé de la silhouette immense de la colosse, qui avait la tête coupée par un cadre de porte trop court.  Aburame Eru n’est pas humaine, pensa aussitôt le jeune chūnin apeuré ; la rétrogradation de la géante était malheureusement célèbre.

Shiguro-san, continuait la voix sans tête,  nous sommes autorisés à passer.

Le jeune garde jeta un regard à son senpai.  Shiguro sirotait son thé du bout des lèvres.  Il semblait peu dérangé par l’étrange duo.
L’ombre massive s’éclipsa un instant, Eru se posta devant les portes massives et ses paumes s’y plaquèrent.  

Excusez-nous, répondit poliment la géante, sans toutefois perdre le sinistre présage de son ton.

Ses doigts se contractèrent contre le bois peint et d’un grognement, la géante banda ses muscles.  Son armure sembla gonfler sous l’impulsion, avant que les nasaux de la bête Aburame n’expulse un air chaud et sonore qui décontracta toute la puissance accumulée.  Le grondement des énormes gonds annonça leur activation et les portes poussèrent un grincement de douleur sous la force que leur imposa Eru.
Puis une raie de lumière barra le visage de la colosse.  Son œil sombre se régala du pelage feu de la forêt qui abritait Konoha.  Il y avait longtemps que la Cavalière n’avait pas franchi ces portes.

Allons-y, Masaru.
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Kali So Overrated

“I am the Reaper and death is my shadow.”

Masaru s'avance vers les portes du village, rêveur. Cela fait si longtemps qu'il n'est pas sorti de Konoha pour accomplir une mission. Il n'accepte généralement de se déplacer pour un travail que lorsque celui-ci implique un degré de vice et de complexité intéressant. S'il n'y a aucune difficulté, aucune âme tordue, comment pourrait-il bien y trouver son compte ? Escorter une personne âgée ? Très peu pour lui. Accompagner des Genin cueillir des champignons ? Plutôt crever.

Son regard abyssal se pose sur la gigantesque figure qui l'accompagne. Son coeur bat fort et un sourire tapisse ses lèvres. Un sentiment d'excitation parcoure son corps. La présence d'Aburame Eru le déstabilise toujours autant. Fascination et dégoût se rencontrent. Nombre de questions viennent se bousculer dans la tête de l'homme. Que pense-t-elle du fait qu'il ait demandé son exécution ? Qu'il lui ait fait la cour ? Comment vit-elle la démission de Cho ? Quel est son avis sur cette mission en partenariat ? L'Uchiha lui-même ne sait que penser de cette coopération. Cela fait si longtemps qu'il n'a pas travaillé avec un autre cavalier... Un certain sentiment de nostalgie le gagne tandis que des souvenirs de ses débuts dans l'équipe du Shodaime lui reviennent à l'esprit.

— Shiguro-san nous sommes autorisés à passer.

L'espace de quelques instants, l'enquêteur s'interroge sur le sens des mots de la kunoichi. Puis, il se rappelle qu'elle ne peut sortir sans être accompagnée d'un Jonin -de préférence un Cavalier- depuis cet "incident".
Puis, dans un élan de sociabilité qu'on pourrait également appeler élan de bêtise, le shinobi à la chevelure ébène se précipite vers Shiguro, lui mettant une tape dans le dos amicale avant de lui passer un bras autour des épaules.

"Tu sais pour quoi on sort ? On va chasser du Nukenin..." dit-il en passant un ongle au niveau de la gorge du garde. "On va s'occuper de la Mante-religieuse Aquatique, tu pourras peut-être t'amuser avec elle avant qu'on l'amène à la Nidaime." conclut-il en se mettant devant l'homme pour lui faire un clin d'oeil.

Se retournant, le chasseur accélère le pas pour rattraper la colosse qui contemple l'horizon. Son visage se veut bien plus sérieux que quelques instants auparavant et, il lâche un soupir.

— Allons-y, Masaru.

"Nostalgique ?" demande-t-il avant de se mettre en marche, suivant les seuls indices qu'il aura pu obtenir, qui mènent à un petit village situé à quelques dizaines de minutes de course. Evidemment, Masaru a suivi de près l'histoire de cette femme qu'il s'en va chasser avec la plus terrifiante femme du village, attiré par les ténèbres de cette Kali So, se découvrant une folle envie de lui faire goûter au désespoir. Il a attendu qu'elle mûrisse tout en surveillant que personne ne le prenne de court.

"Qu'as-tu prévu ?"

@feat Aburame Eru "I did say that you could ask, but I didn't say that I would answer."
Awful
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Non.  Pas nostalgique.  Ravie, répondit la Cavalière à la question de son homologue, avec la même expression qu'à l'annonce d'un décès.

Ravie, Aburame Eru l'était.  L'air de l'autre côté des murailles était chargé de danger et d'imprévus.  Avec la forêt qui s'éveillait et l'écho mourant de l'ouverture des portes, Eru avait imposé son rituel.  À son premier départ comme Cavalière, Shodaime lui avait ouvert la voie de la même manière.  Depuis, la colosse préférait le faire seule.
Ils se mirent en route.  Sur les talons de l'Uchiha, Eru ne paraissait pas trop souffrir du poids de son armure, entraînée qu'elle était à la porter.  Elle tenait son épais jinsaga d'une main et sa cape claquait dans son sillage.

Ils arrivèrent aisément au premier village visité par leur cible.  L'avis de la géante était respecté.

Nous devons commencer par savoir pourquoi, répondit comme indication la colosse.

Eru perdait parfois le sujet de ses idées, comme si elle n'avait jamais compris la langue qu'elle avait pourtant apprise.  Capable de s'identifier dans ses propos, elle se défendait en peu de mots, incapable de dicter les sensations qui accompagnaient sa psyché.  L'oeil mort qu'elle tournait bien souvent vers ses interlocuteurs était loin d'être né du mépris : elle ne pouvait pas communiquer avec le verbe des émotions.
Masaru parlait cependant son langage, avait crut bon de penser Eru, alors qu'ils s'éloignaient de la Feuille.  Un langage pesant, entrainés qu'ils avaient été à ne communiquer que par des silences et de vagues signes.  Un langage destiné pour le terrain, conçu sur le terrain et enseigné par Chō-sensei dans des sessions épuisantes aux creux des bois qui filaient dans leurs angles morts.  Et la géante avait fidèlement adopté cette communication dans toutes les sphères de sa vie.
Certains se questionnaient encore si ses anciens élèves avaient soufferts de son silence inexpressif et contradictoire.

Eru étiola son propos : « Combien.  Qui, » programmait la Cavalière en question primaire, suivi d'un long silence pour activer ses méninges. « Il faut découvrir les raisons entre les victimes. » Le canevas blanc lui servant de faciès pivota vers le détective. « Masaru, cherches ! »

Après tout, son collègue restait le meilleur dans la fabrication de motifs.  À savoir désormais si son ordre transmettrait la confiance qu'elle éprouvait envers l'Uchiha...  L'animal ne disait-il pas à sa bête de confiance de rapporter le gibier ?  Eru était certaine de son compliment.

Nous devons voir la première chambre.
HRP:
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Kali So Overrated

“I am the Reaper and death is my shadow.”

L'homme écoute la réponse de sa partenaire. Comme il s'y attendait, elle se révèle en train de pratiquer une certaine économie de mots et sans doute d'énergie. Il esquisse cependant une expression de surprise lorsqu'elle lui demande de chercher au moins, à défaut de voir ses avances acceptées, il sait qu'elle lui fait confiance dans une certaine mesure même s'il songe qu'elle ne lui offrirait certainement pas cette réponse s'il venait à lui poser la question.

"Ne t'inquiète pas" répond-t-il en se léchant les babines, avant de poursuivre : "Je vais nous la débusquer."

Alors qu'Eru expose l'idée de voir la première chambre, ce qui semble tout à fait logique, l'Uchiha se stoppe dans son avancée et demande à sa camarade de bien vouloir lui prêter une oreille attentive -même s'il se doute que par soucis d'optimisation c'est ce qu'elle ferait d'elle même- l'espace de quelques instants. Etant ce que l'on peut considérer comme un stratège, il se doit d'imaginer différents scénarios et de choisir la route la plus directe ou bien la moins dangereuse. Dans ce cas là, il voit un moyen d'allier les deux. Enfin, c'est surtout qu'il n'a pas envie de se retrouver avec une quinzaine de sbires qui viendraient l'empêcher de faire mumuse avec leur cible.

"Si nous voulons éviter qu'elle ne se cache ou qu'elle entende parler de notre arrivée et qu'elle s'y prépare, il va falloir faire attention à ne pas trop attirer l'attention et donc, cacher nos bandeaux." Il marque une pause. : "J'irai donc faire un tour dans les chambres de l'auberge seul, en profitant de ma technique d'invisibilité et de mes dons en matière de furtivité. Cependant, je crois que tes insectes ont des capacités qui pourraient être utiles pour l'enquête alors je te propose d'en envoyer avec moi tout en restant à l'écart. En attendant, tu pourrais aller dans la grande salle de l'établissement et tendre l'oreille."

Aussitôt, l'enquêteur cache son bandeau ninja, trahissant son appartenance à Konohagakure, sous son haut noir. Il reprend ensuite la marche en direction du petit village qui ne tarde pas à apparaître dans le champ visuel du binôme.

"Après, j'essaierai de soutirer quelques informations discrètement. Toi, tu pourrais peut être essayer de détecter des traces de sang dans les alentours et de trouver un cadavre qui aurait été caché. Il paraît qu'elle laisse du sang derrière elle, mais pas de corps."

Après avoir attendu l'avis de l'Aburame et que ses camarades insectes viennent avec lui, si le plan lui semble viable, il forme quelques mudras afin de dévier et refléter la lumière tout en tirant profit de ses dons en matière de furtivité avant de filer en direction de l'auberge et des chambres.
@feat Aburame Eru "I did say that you could ask, but I didn't say that I would answer."
Awful


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Le plan fut établi.  Dans les méandres de son inconscient, la géante de Konoha se reposait sur l'intuition de l'Uchiha.  Bien qu'Eru se savait apte à mijoter des plans de batailles où la puissance des Cavaliers servait à coucher leurs ennemis d'un geste vif et destructeur, la colosse avait toujours préféré laisser à ses camarades le soin des approches moins... cavalières.  Uchiha Masaru était un coéquipier vicieux, un limier hors-pair qui jouait avec ses proies.  L'Aburame était convaincue que dès que son regard fourbe raserait la chambre du vice, un indice le mettrait en chasse.  Aussi, se laissa-t-elle bercer par les explications brutes.  Une fois de plus, Eru resterait en retrait.
Cela l'importait peu.

Masaru... je ne porte jamais mon bandeau.  Sauf lorsqu'on me l'ordonne, répondit-elle aux instructions de son compère.  Mais soit, je vais le retirer.

Ses gros doigts empoignèrent son jinsaga intimidant et la décoiffèrent.  Son sinistre fut soudainement dissipé et se dévoilèrent des traits cadavériques mais délicats.  Eru avait de grands yeux sombres tels les abysses insondables, un nez fin presque effacé et un étrange rictus qui semblait avoir été posé sur son faciès, sans accord avec le portrait initial.  De ses quatre frères d'armes, le bras droit de Kagami devait être le seul à supporter les légions lugubres de la géantes.  Eru posa sa main sur l'épaule du jonin.
De sous les plaques d'armure de ses avant-bras, le son discret des chairs qui se déchirent annonça l'unité de combat que lui confiait Eru.  Ses kikaichū avancèrent en cinq rangs serrés, afin d'emprunter les ponts que formaient ses doigts, avant de se confondre dans le sombre vêtement de Masaru.

Rururururu.  Nourris-les bien.

Son rictus disparut instantanément une fois son conseil donné.  La colosse ignorait complètement la raison du désir de son coéquipier de transporter ses insectes, car même si ces kikaichū parvenaient à repérer une odeur ou un chakra, ils leur faudrait bien plus qu'une exposition de quelques minutes à fouiller la penderie pour parvenir à identifier leur cible, une fois dans la mêlée.  Eru ignorait tout, mais elle s'en moquait.  Depuis longtemps la colosse des Cavaliers avait classifié son partenaire du clan de l'éventail dans une catégorie à part de son système habituel.  Un avertissement, souvenir de son enfance auprès de Nagore, lui revenait toujours en tête lorsqu'elle s'adressait au jōnin : devant un Uchiha, ne te fie plus à ton instinct.

Ils traversèrent les rues d'un pas rapide et discret et trouvèrent l'auberge des non-dits, où le meurtre présumé avait eu lieu.  Eru patientait derrière, les épaules avancées et le cou penché pour s'incruster sous le plafond trop bas, tandis que Masaru magouillait pour accéder à la scène du crime.  La géante resta plantée dans un coin.  Elle eut beau tendre l'oreille comme lui avait demandé l'enquêteur, sa présence muette semblait taire les discussions.  Au bout d'un moment, les regards s'intensifièrent sur sa personne.
Eru les examina à son tour, avec la même insistance au fond de l'oeil qu'un thanatologue devant un nouveau patient.
Le patron du lieu — un bonhomme moustachu, les joues rouges du liquide qu'il cachait sous son comptoir — commençait à s'impatienter.  Ses souffles nasaux étaient bruyants et son regard agité.

Hey !  La grande !  Tu vas le rejoindre ton copain ou pas ?
Copain ?
J'aime pas trop lorsqu'on traine à côté de la porte...  puis normalement, les clients n'aiment pas trop non plus qu'on les observe comme tu fais.

Un silence lourd plana, sans que l'Aburame immobile ne semble calculer les sous-entendus du patron.  Elle tressaillit enfin, dans le grincement sourd de son armure, et se pencha droitement avant de faire demi-tour.

Excusez-nous, dit-elle, contorsionnée pour passer le drap qui servait de porte.  

Aussitôt sortie, elle enfila son jinsaga et se dirigea vers la ruelle la plus proche donnant sur l'arrière du bâtiment.  Masaru lui avait aussi demandé de chercher des indices.

Mais la colosse ne remarqua rien.

Elle était agenouillée à fouiller les poubelles lorsqu'une porte claqua dans son dos.  On l'interpela et la Cavalière reconnut la voix du patron, plus fébrile toutefois.

Hey !  Qu'est-ce que t'as pas compris tantôt ?!  C'est quoi que tu cherches et... t'es qui bordel ?...  Je lui ai dit...  Je lui ai dit que je payerais la semaine prochaine ! beuglait la bête.  Et chacun de ses mots étaient parfumés d'éthanol.

Eru se redressa de toute sa grandeur cette fois et s'épousseta les paumes : ce petit animal inoffensif devenait agaçant.  La colosse attendit qu'il se soit dans sa portée et...  Son bras se décocha telle une flèche, la paume immense et tendue pour agripper le faciès du patron.  D'un seul bras et sans signe de fatigue, elle souleva le gras animal et le laissa s'époumoner contre sa main.  Au travers des doigts, Eru fixait l'oeil terrifié du pauvre alcoolique suspendu dans les airs.
La géante fouilla d'une autre main dans une pochette à sa ceinture et en sortit un parchemin.  D'un habile mouvement, son pouce en brisa le sceau et elle révéla le visage peint d'une jeune femme, qui portait un bandeau de la Feuille.

Nous cherchons cette femme.  Nous savons qu'elle est venue dans votre établissement.


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Kali So Overrated

“I am the Reaper and death is my shadow.”

Masaru parvient sans trop de soucis dans la chambre ayant servie de scène de crime. Aucune personne ne semble l'occuper, sans doute à cause de la sordide affaire sur laquelle travaillent les deux konohajin. L'homme fait descendre les insectes qui l'accompagne, les laissant gambader dans la pièce tandis qu'il s'attèle à sa tâche, se mettant à fouiner comme il sait si bien faire. Il regarde sous le lit, dans les placards, il examine le plancher, les murs,  les sources de lumière, le plafond et l'unique fenêtre.

"Si j'étais une vilaine fille qui venait de tuer un homme après m'être envoyée en l'air avec, comment je pourrais faire pour ne pas trop me faire remarquer ?" Le chasseur passe une main dans sa chevelure tandis que ses lèvres s'étirent pour former un sourire et que son regard se pose sur un arbre en contre-bas de la fenêtre. "Sans doute a-t-elle emporté le corps par là... Qu'est-ce que je ferais ensuite ? Hum..." Il marque une courte pause avant de reprendre : "Une fois débarrassée du corps, je reviendrais pour faire le ménage."

Il ne reste plus beaucoup de trace du méfait. A vrai dire, l'Uchiha n'a pu que retrouver une ou deux petites traces de sang et quelques mèches de cheveu. Il faut dire que du temps s'est écoulé depuis le passage de la Nukenin, cela n'aide pas vraiment. Après quelques instants de réflexion, l'homme ne peut songer qu'à trois mouvements supplémentaires qu'il pourrait effectuer dans ce village avant d'avoir épuisé ses ressources "douces" et de devoir passer à la méthode "barbare". L'espace d'une fraction de seconde, il se demande s'il ne ferait pas mieux de rejoindre sa partenaire, puis il songe qu'elle est grande et que, par conséquent, tout devrait bien se passer. Et puis, il avait insisté sur la nécessité de se faire discret. Il décide donc de poursuivre les recherches dans son coin, en tentant de chasser l'inquiétude qui le gagne lorsqu'il songe à Eru.

Se saisissant des insectes de l'Aburame, il passe par la fenêtre en camouflant sa présence afin de suivre l'itinéraire que Kali aura eu le plus de chance de suivre. L'homme délimite ensuite un périmètre qui lui semble être l'endroit le plus propice à l'enterrement d'un corps par une personne pressée voire stressée puis il emploie le Kage Bunshin. Finalement, il se met à creuser par-ci par-là dans l'espoir de trouver le cadavre de la victime. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il sera alors possible de faire un profil idéal d'homme selon Kali, en se basant sur les caractéristiques de différentes victimes et que déterrer un mort avant de l'exhiber sur la place du village pourrait bien permettre d'identifier ceux qui savent, ceux qui ont vu et pas seulement les porteurs de rumeurs.

Après de longues minutes de recherches, Masaru tombe sur une tête. Ingénieuse la petite, mais pas assez pour notre spécialiste du vice. Il observe le morceau du cadavre avec une grande attention, mémorisant ses traits principaux avant d'enrouler un bout de tissu autour.

"C'est le jackpot !" s'écrie-t-il avant de demander à ses clones de prendre un peu d'avance en allant dans les villages alentours où il serait question de disparition, de meurtre ou bien d'une mangeuse d'hommes.

Le Cavalier s'empare d'une poubelle aussi discrètement que possible et se cache, il découvre la tête et la met dans le contenant avant de l'envoyer en plein sur la place publique. Puis, depuis les ombres, il observe la situation.
@feat Aburame Eru "I did say that you could ask, but I didn't say that I would answer."
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La victime aux sons étouffés au bout d'un bras, Eru retourna légèrement la tête à la clameur montante de la rue devant.  Elle était désormais attentive à son environnement, car elle reconnaissait sa position précaire : être retrouver à suspendre en soumission un animal trempé d'urine, cela alourdirait sa réputation déjà bien pesante.  Aussi, aux cris poussés d'au-delà de la maison du vice, ses doigts délaissèrent sa prise et le pauvre bougre s'écrasa de tout son poids.  Peut-être était-ce dû à son champ de vision trop haut, ou encore à d'autres schèmes sordides de pensée, mais Eru abandonna le patron et animée tel l'automate, elle en oublia rapidement les raisons de son agression primaire.
Le pauvre homme aurait du mal à se redresser, toujours tétanisé par la force de ce monstre qu'il venait d'apercevoir.

La colosse s'était planté loin de l'achalandage, à tenter de comprendre les remous de cette mare animale.  Du centre du troupeau, certains étaient éjectés, gardant avec peine leur contenance ; d'autres, moins courageux, annonçaient leurs sorties d'un jet nauséeux.  Eru resta plantée un instant, pour se décider à avancer lorsque les gardes furent appelés.  De sa taille imposante, elle n'eut aucun mal à s'interposer entre les badauds pour rencontrer la chose qui provoquait tout cet émoi.  Elle mit pied au centre du cercle et...

Une tête, accusa-t-elle d'un ton sinistre, sans toutefois que ses traits ne virent au vert (ou encore ne frémissent), remarquèrent ses voisins. Au milieu d'ici, continua ensuite Eru, comme si la pause entre n'avait été qu'un long processus analytique, afin d'en déduire tout ce qu'on pouvait déduire d'une tête morte trouvée au milieu de la rue...  Et d'un Masaru dans les environs.

Eru agrippa la tête.   Rapide et souple, son armure obsidienne claqua sous le mouvement imposé.  Elle agrippa la tête et fit volte-face, sous les regards médusés des badauds, afin de retourner d'où elle venait.  D'un bras, elle fendait la foule (ou la foule se laissait fendre ? c'était à s'y méprendre) le regard haut vers des ombres à portée.  Avec les années, la chūnin avait appris à se sentir observée par cet homme.  Son menton hocha une fois vers l'espace et elle fit signe à Masaru de la retrouver ailleurs.  Puis elle arrêta sa marche et réajusta son imposant jinsaga.

Excusez-nous, fit-elle signe du chapeau, avant de contracter les muscles et repousser les derniers animaux, animée de l'énergie de la fuite ; Eru s'envola le chakra des ninjas aux pieds.

Après un moment à ainsi déguerpir entre les murs et les ruelles, elle retrouva les bois, où elle traça encore une bonne distance pour finalement se stopper.  Elle contrôla son souffle pour le stabiliser et se retourna ensuite, à l'approche de son confrère.  La géante lui balança la tête en signe de salutations.

Un indice, sembla d'abord plaisanter la colosse, sans pétillement dans la voix ; en réalité, elle souhaitait gronder : « Que des shinobis sont dans les environs.  Est-ce Masaru qui a jeté l'indice au milieu de la rue.  Est-ce Eru qui a récupéré l'indice.  Affirmatif pour les deux questions.  Pourquoi Masaru a-t-il jeté l'indice, ça Eru l'ignore... » étalait-elle d'une dissociation prononcée — cela lui arrivait parfois lorsqu'elle vivait des émotions puissantes et refoulées.  Tout en parlant, la géante parvint à analyser ses propos (ce qui explique la lenteur dans ses mots) ; elle laissa passer un moment avant de reprendre : « Un indice doit servir à l'enquête.  L'enquête va nous permettre de trouver l'assassin.  Pourquoi annoncer à l'assassin que nous menons l'enquête.  Cela est contradictoire. Il y a longtemps que nous n'avions pas mené de mission conjointe, Masaru. J'avais oublié que je ne te comprends pas. Pourquoi avoir jeté la tête. Explique, Masaru. »

La colosse devait-elle réellement revêtir le rôle de mère ?  Eru se rebutait à emprunter les mimiques d'Aburame Nagore.  Ainsi que sa cruauté.

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Kali So Overrated

“I am the Reaper and death is my shadow.”

Masaru observe avec une certaine surprise et déception l'arrivée d'Eru qui s'empare de son trophée avant de quitter la place du village. "Hé, ma tête !" dit-il pour lui même depuis sa ruelle, une expression de tristesse ornant son visage. L'homme prend cependant quelques instants pour chercher du regard un possible complice à leur cible. Il ne voit aucune femme s'approchant de la description qu'on a pu lui faire de Kali So. Mais, il remarque un comportement étrange et se mêle au peuple avant de faire mine d'être sous le choc pour rentrer dans son suspect et profite de ce rapide contact pour lui laisser les petits amis insectes de l'Aburame. Il poursuit ensuite son chemin, rejoignant sa partenaire.

Il la laisse exprimer son avis, il la laisse le gronder. L'Uchiha n'a jamais vraiment compris la colosse et ne doute pas que son comportement soit aussi énigmatique aux yeux de la femme. A vrai dire, il est ravi qu'Eru prenne la peine de le questionner. La communication est importante.

"L'assassin n'est plus ici depuis un moment." Masaru esquisse un mouvement de la tête indiquant à sa coéquipière de prêter attention à ce qu'il a déterré. "Le processus de décomposition est bien entamé. Je n'ai pas vu de femme répondant à la description de la présumée coupable. Les traces qu'il reste sont infimes."

Il regarde en direction du village le plus proche vers lequel il a envoyer un clone en repérage. "J'ai déjà envoyé des clones mener l'enquête dans les villages des environs. Il n'y a plus qu'à attendre leurs retours." S'adossant à un arbre, il poursuit : "Si j'ai envoyé cette tête sur la place public, c'est pour observer la réaction des villageois. Si la rumeur du passage de notre cible s'est répandue, c'est qu'il y a au moins un témoin. Mais, en vue des circonstances, ce témoin doit être devenu un complice. Sinon, pourquoi l'avoir laissé en vie ? Sans doute a-t-il couvert la disparition du défunt. Sinon, pourquoi celui-ci ne manquerait-il à personne ?"

Il se gratte la tête en réfléchissant. Il se souvient alors d'une femme qui a pleuré en voyant la tête. "J'ai laissé tes insectes sur l'homme que je suspecte. Il faudrait l'interroger avec la femme qui a pleuré, c'est peut être une proche de notre victime."

L'homme explique ensuite qu'il lui semble essentiel d'en savoir plus sur la victime pour lui créer un profil et avoir une idée du type d'homme qui intéresse ou dégoûte la tueuse. Il précise qu'il songe employer le Henge afin d'attirer la Nukenin, une fois qu'ils auraient une idée plus précise de sa localisation. Puis, il demande à la kunoichi si elle est d'accord avec ce semblant de plan, auquel cas il lui demanderait de bien vouloir se charger de l'homme qu'il suspecte, celui qui a les insectes d'Eru, persuadé qu'elle n'aura pas de mal à le retrouver.
@feat Aburame Eru "I did say that you could ask, but I didn't say that I would answer."
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Sans doute avaient-ils tous deux des personnalités complexes et obscures, mais malgré leurs nombreux défauts qui les différenciaient sur tous points, ces deux Cavaliers se respectaient.  Masaru connaissait les difficultés de la géante à comprendre les gens, leurs émotions et leurs idées.  Lorsqu'elle le demandait, de son ton le plus froid et direct, la colosse souhaitait qu'on lui présente un plan explicite.  On ne pouvait pas se fier sur Eru pour interpréter : la géante de la Feuille était une exécutrice.
À sa requête implicite, l'Uchiha livra de son verbe brut les informations qu’il crut bon de lui livrer.  Aussitôt, l’Aburame empila et traita les données.  La colosse attendit que les détails eussent fini d'abreuver son esprit tactique, avant de confirmer d’un honchement du menton la fin du chargement.  Et comme à son habitude, elle avait laissé s’expliquer l’Uchiha, sans l’interrompre ne serait-ce que d’un sourcillement, son écoute devenue docile.

Très bien.  Nous ferons comme désire Masaru.

Le coeur de pierre de la géante était apaisé.  Sous le couvert des arbres, le duo patientait.  À l’évocation des jumeaux d’ombres de l’enquêteur, Eru pensa que cette technique était aujourd’hui plus utile qu’elle ne l’aurait imaginé.  Son esprit étudiait à nouveau les enseignements qu’on avait tenté de lui enseigner, autrefois.  Alors persuadée qu’elle ne devait limiter son intérêt qu’à la puissance bruite, la Cavalière de l’époque s’était laissée berner par un rôle au sein d’une équipe désormais étiolée.  Eru devait encore accepter que le Village évoluait rapidement et que son mutisme de bonne soldate ne lui serait plus autant utile qu’avant.   Elle devait s’exprimer.

Toutefois, il est dangereux de retourner au village comme nous.  Eru a été vue prendre la tête et s’enfuir…  Elle ne doit pas être reconnue, pour joindre ensuite ses puissantes mains et laisser libre cours au canevas du chakra.  Un nuage de fumée plus tard, Eru s’était métamorphosée en homme banal, regard austère et plongeant, d’une forte carrure — cela camouflerait le poids de l’armure.  « Je dois faire vite.  Cette rumeur peut grandir.  Si cette cible apprend notre venue, elle pourra fuir et ce sera une défaite pour Konoha.

L’imposant homme s’avança d’un pas lourd.  Un grand manteau, plutôt semblable à ce que porterait la géante, d’un tissu qui ne semblait pas se froisser, presque irréel.  Eru n’était jamais parvenu à bien imiter les étoffes, mais cela importerait peu.

Nous ne pouvons pas attendre tes clones ici Masaru.  Comme Eru n’est pas autorisée à être laisser sans surveillance, je suis Ka.  Retrouvons-nous à la couchée du jour au prochain village, où Eru pourra s’afficher.  Faisons ainsi, Masaru.  Excusez-nous.

Le faciès emprunté de l’homme lambda était mystérieusement plus expressif que les ombres qui maquillaient parfois les traits de la colosse.  Il apparaissait certes stoïque, mais ce personnage était plus… normal ?



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Kali So Overrated

“I am the Reaper and death is my shadow.”

Masaru se gratte l'arrière du crâne en observant de son sombre regard sa partenaire. Peut-être aurait-il du lui dire ce qu'il avait en tête au tout début plutôt que la laisser dans le doute. Mais, il n'est pas vraiment habitué à gérer des équipes constituées d'autres choses que de chiens de chasse tel que lui. La gestion d'une équipe hétérogène correspond mieux à Kokei après tout, il s'est longtemps placé comme étant la tête des Cavaliers -jusqu'à ce que Daiki vienne-. Comme pour rassurer la géante face à ses propos qui dévoilent un certain empressement, il lui rappelle :

"Avant d'entrer dans le village, nous avons caché notre bandeau shinobi, il n'y a donc pas de quoi s'affoler. Personne ne devrait savoir que nous sommes des ninjas alors, la meurtrière ne devrait pas être alertée par cette découverte. Il n'y a que deux personnes ici qui ont eu une réaction sortant de l'ordinaire, c'est vers eux que nous devons nous tourner."

L'homme marque une pause après avoir été frappé par une toute nouvelle idée. Il fait mine de réfléchir quelques instants, puis il annonce à la géante, tapant dans ses mains en souriant : "Je crois que j'ai exactement ce qu'il nous faut. Je vais m'entretenir avec l'homme, la femme et avec le maire du village. Je convaincrai le premier de me dire tout ce qu'il sait et de cesser toute correspondance avec notre Nukenin, puis j'irai interroger la femme en démontrant tout mon tact et, finalement, je convaincrai le maire de garder cet incident sous silence." Cela mis à part, le chasseur ne peut qu'approuver l'idée qu'Eru modifie son apparence.

— Nous ne pouvons pas attendre tes clones ici Masaru.  Comme Eru n’est pas autorisée à être laisser sans surveillance, je suis Ka.  Retrouvons-nous à la couchée du jour au prochain village, où Eru pourra s’afficher.  Faisons ainsi, Masaru.  Excusez-nous.

L'Uchiha penche la tête sur le côté et s'interroge sur les propos de l'Aburame. Serait-elle en train de dire qu'ils ne devraient pas se séparer à cause de cette nécessité d'être surveillée suite à cet incident qui a mené Cho à la rétrograder ? 

"Je ne suis pas n'importe quel Jonin... Je suis un Cavalier... Te surveiller vingt quatre heures sur vingt quatre ne serait qu'un frein à la réalisation de notre mission." Il soupire : "Tu sais, je frissonne d'impatience à l'idée de piétiner la fierté de Kali So et de lui faire découvrir ce qu'est le désespoir. Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas eu une traque aussi excitante à gérée... Je ne sais même quand je suis sorti du village pour la dernière fois." Il regarde le ciel en souriant : "Et puis, c'est tellement nostalgique...  Cela remonte à bien longtemps la dernière fois que j'ai pu faire équipe avec un autre Cavalier. Alors, ne laissons pas cette histoire de surveillance tout gâcher. Tant que tu restes à moins d'un kilomètre de moi ou de l'un de mes clones, cela me convient."

Encore une fois, il se perd dans de long discours. Une brindille se brise. Le son parvient aux oreilles de l'homme qui se met immédiatement en garde. Deux de ses clones sont de retour, ils annoncent qu'il n'y avait pas la moindre piste du côté où ils sont partis. Masaru propose à Eru qu'elle parte avec un clone rejoindre un autre de ses clones parti faire du repérage et qui n'est pas encore revenu tandis qu'il finirait les affaires à régler de ce côté. Il demande à l'autre clone d'interroger la femme puis, il s'en va accomplir ses tâches.

Visiblement, la femme que le Cavalier a repéré est en faite la soeur de la victime. Celui-ci était un habitué de l'auberge, un grand charmeur qui essayait de se faire les voyageuses de passage. Il aurait été prévenu à plusieurs reprises par a soeur que son comportement était dangereux mais ne l'aurait pas changé et, un jour, il aurait disparu.

Une fois le maire trouvé, Masaru se poste dans son dos, effectuant quelques discrets mudras avant de se mettre face à lui. Il lui murmure quelques conseils comme celui de faire taire cet "incident", de trouver une excuse quant à l'apparition de cette tête sur la place du village pour éviter la panique et les soucis qui vont avec, pour éviter que d'autres "incidents" ne viennent se produire. Et, il lui donne quelques instructions avant de flatter son égo, pour ne point qu'il se laisse aller à la crainte ou à l'horreur.

Ensuite, le vrai traqueur toque à la porte de son suspect. Dès qu'il évoque le nom de Kali So, celui-ci se braque. Le konohajin sourit alors et emploie une technique de Genjutsu -la même qui a été utilisée sur le maire- pour lui faire peur en lui faisant croire qu'il est le prochain sur la liste de la meurtrière, le poussant à trahir cette Nukenin et à ne pas lui communiquer que des personnes s'intéresse à son cas, qu'elle est traquée.
Apeuré, il parle. Il accepte de donner la direction que prend la femme et à lui communiquer son mode opératoire, comme ses goûts en matière d'homme.

Une fois ses affaires dans ce petit village réglées, il part rejoindre Eru pour échanger les informations obtenues, rompt son Kage Bunshin, puis se repose quelques heures.
@feat Aburame Eru "I did say that you could ask, but I didn't say that I would answer."
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Kali So Overrated

“I am the Reaper and death is my shadow.”

Masaru est allongé sur un lit, à quelques pas d'Eru. Il a bu un peu de saké, mangé un peu et finalement, il s'est reposé quelques heures. Il a profité de ce temps pour faire le tri parmi les informations qu'il a obtenu. Cependant, il ne sait pas encore ce qu'il va pouvoir confier à la géante, c'est qu'elle préfère laisser la réflexion aux autres et qu'elle a déjà mal interprété les propos de l'Uchiha bien qu'il s'en tienne responsable, conscient de la nature et des habitude de l'étrange kunoichi. Mais, cela fait si longtemps qu'ils n'ont pas travaillé ensembles...

Comme d'habitude, c'est notre homme qui brise le silence. "Mon suspect connaissait réellement Kali So et il m'a donné quelques informations qui concordent avec la mémoire qui m'a été transférée après la disparition de mes clones. Dans trois ou quatre heure, nous irons plus loin, au nord-ouest de notre position." Simple et efficace. Masaru ne pense pas qu'il soit possible que son acolyte puisse faire erreur. "Ah... Et gardons nos bandeaux cachés, on ne sait jamais."

Tout laisse à penser que la criminelle est passée par là -enfin les maigres indices trouvés- et ce que le chasseur suppose être ses traces mènent visiblement vers le nord-ouest. Cela pourrait être une fausse piste créée par la femme, mais en vue de son comportement et de son motif, les chances pour qu'elle emploie pareille méthode sont basses.

Après quelques heures de repos supplémentaire, le Cavalier invite sa Cavalière à le suivre. Ils s'en vont donc vers le nord-ouest pour mener leur enquête. Arrivés dans le petit village de Natsuharashi, Masaru va à l'auberge pour tenter d'obtenir de nouvelles informations tandis qu'il confie deux clones à sa partenaire. Ces trois-là sont censés chercher dans les bois s'il y a des cadavres ou quoi que ce soit de louche. Ses autres clones sont chargés de rechercher les villages les plus proches et d'y mener l'enquête.
L'homme décrit la criminelle à l'aubergiste qui assure avoir vu pareille femme venir à plusieurs reprises dans son établissement, passer la nuit avec un homme différent à chaque fois. Dans ce même établissement, le chasseur tombe sur un marchand ambulant et l'interroge. En entendant ses réponses et la mention de disparition dans la région, le konohajin ne peut s'empêcher de penser que la Nukenin s'est trouvé un repaire dans la région.

Après de longues heures de travail le ninja aux yeux écarlates est rejoint par ses clones et sa camarade, à un point de regroupement situé à l'extérieur du village. Là, l'Aburame mentionne quelques traces de présence humaine dans la forêt, un peu plus à l'ouest.

"Je vois, allons y jeter un coup d'oeil" dit-il à sa camarade après avoir mis fin à son Kage Bunshin pour récupérer les informations détenues par ses doubles. La mémoire de ceux qui sont partis dans les villages les plus proches confirment d'ailleurs ce que le Jonin a pu entendre au village de Natsuharashi qui concentrerait une grande part des disparitions des environs.
Activant son Sharingan le bras droit de Kagami se permet de passer devant sa partenaire pour lui permettre d'esquiver les pièges, s'il y en a. Et, effectivement, l'homme remarque la présence de fils de fer qu'il esquive, en prévenant Eru de se méfier et de le suivre. Puis, il localise quelques autres pièges. L'odeur du sang est présente et quelques carcasses de bêtes ou d'humain -difficile de dire vu l'état- sont visibles. Au loin, l'ombre d'une cabane située en altitude, dans les branches d'un arbre, est visible.

L'homme chuchote à Eru : "Il est fortement probable que ce soit la planque de notre femme. Nous nous replions pour aujourd'hui, allons faire notre rapport à la Nidaime. Et, effaçons nos traces sur le retour." Sur ces mots, l'Uchiha fait demi-tour, essayant de cacher -ou d'effacer lorsque possible- les traces de leur passage. Puis, lorsque cette tâche est accomplie, il prend le chemin de Konoha, accompagné de son amie.
@feat Aburame Eru "I did say that you could ask, but I didn't say that I would answer."
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