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The era of the Bat [Ft : Akatsuki Seiren & Kusaribe Rinka]

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Akayuki Shirokuma
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Era of The Bat
Feat Un monde obscur

 
Fouillant avec attention et prudence tout ce qu’il pouvait trouver dans la salle, Shirokuma faisait son possible pour ne rien toucher et se rappeler exactement où il avait pris tel ou tel bibelot, lorsqu’il se trouvait obligé de le faire. Lorsqu’il remarqua les exercices de Fuinjutsu auquel semblait s’adonner le Seigneur, il redoubla encore plus d’attention lors de ses fouilles, guettant le moindre signe de piège qu’il pouvait déceler en espérant s’éviter ainsi des risques inutiles. Vu ce qu’il pouvait voir dans la chambre, il imaginait difficilement que le plancher rossignol puisse être la seule alerte pour le Kyukei et dans sa paranoïa, il voyait même ce stratagème facilement évitable comme un “faux” traquenard, ayant pour but d’être facilement aperçu et évité pour faire baisser leur garde à d’éventuels intrus. L’usurpateur était un bon vivant, mais il semblait également assez érudit, s’il était capable de réaliser des techniques de sceaux à l’air bien complexe pour le pauvre pugiliste qu’était l’Ours Blanc.

Comme lorsqu’il s’était rapproché de l’extérieur de la forteresse, la pièce qu’il explorait lui donnait un sentiment de malaise inexplicable qui lui intimait de ne pas y faire de vieux os. Observant les diverses preuves de vice et de luxe, de la soie aux bouteilles, il remarqua également une étrange pile de sous-vêtements et autres vêtements qui juraient avec le reste des objets présents et que le Sunajin n’osait pas trop identifier. S’agissait-il de trophées divers, arrachées aux conquêtes avec qui il décidait de partager sa couche ? Était-ce les seuls restes des femmes qui avaient disparu dans la ville et dont il avait vu les affiches plus tôt ? Il préféra ne pas y penser et continua ses recherches minutieuses, cette fois-ci dans le cabinet de travail..

En arrivant sur les rouleaux de stockage, il hésita un instant à en ouvrir au moins un pour manifester ce qu’il renfermait, mais préféra se raviser au moins avant d’avoir tout vu. S’il devait faire sortir malgré lui des boules explosives ou une nuée de chauves-souris au service de sa cible, il risquait de passer un sale quart d’heure et de jeter à la fosse tout effet de surprise qu’il pouvait encore conserver. Après avoir zieuté la paperasse pour essayer de voir s’il y avait des informations à en extraire, en vain, il mit tout de même la main sur quelque chose d’intéressant au moment où il commençait à perdre espoir. Dans une petite cache à même le sol se trouvait une ouverture discrète et dissimulée, qu’il ouvrit délicatement et avec toute l’attention possible après l’avoir découverte, pour y découvrir un parchemin qui ne ressemblait en rien à tout ceux qu’il avait pu trouver jusqu’à présent.

Bien plus vétuste, il avait l’impression de se trouver nez à nez avec une relique, un artefact qui appartenait à une époque bien différente et plus ancienne que la leur. Il y avait de grandes chances pour qu’il s’agisse exactement de ce qu’il était venu chercher et dont lui avait parlé le Bakemonori : Le fameux pacte, signé du sang de Kyukei Tsuki. La bête lui avait dit que l’accord passé entre les monstres et leur maître pouvait être brisé notamment par le vol et il espérait pouvoir subtiliser s’approprier leur marché en même temps que le précieux bout de papier ancien. Ainsi, non content de couper les ailes de l’usurpateur et d’affaiblir son influence sur le pays, il pourrait également apporter à Suna une force de frappe et de dissuasion qui semblait avoir fait ses preuves.

Kuma ne savait pas combien de temps le seigneur serait absent et il lui fallait donc agir vite, avant qu’il ne se retrouve nez à nez avec le maître des lieux. Observant le rouleau ancien, sans oser s’en emparer et encore moins l’ouvrir de peur de déclencher une quelconque alarme, il jeta un coup d'œil rapide sur les alentours avant de se décider quant à la marche à suivre. Attrapant les bouteilles d’alcool qui traînaient, il en répandit le contenu dans tout le bureau, terminant la trainée de spiritueux dans une ligne parcourant toute la chambre et s’arrêtant juste devant la porte pour lui faire office de mèche. Il prépara ensuite une bougie qu’il plaça à côté de la sortie et exécuta quelques mudras pour reprendre l’apparence du général Katashi, en examinant ce qu’il lui restait à faire. Une fois son plan préparé et après avoir relu avec attention les documents qu'il avait volé, il fourra rapidement un rouleau de stockage sur le sac de fortune qu’il se trimballait et duquel il retira à contrecoeur les cartes annotées qui prenaient bien trop de place, avant de se ruer sur le parchemin plus antique à toute allure, replaçant vivement la cache telle qu’il l’avait trouvée pour brouiller un peu davantage les pistes. Se dirigeant vers la porte, il entrouvrit la porte pour s’assurer que personne ne regardait dans sa direction, avant de mettre le feu au combustible liquide qu’il avait répandu grâce à la bougie qu’il avait réservée plus tôt.

Le chakra toujours bien accroché sur ses semelles, il esquiva le plancher d’alarme avant de repartir d’où il était venu par le couloir, afin de remonter à l’étage pour prendre la direction de la tour par laquelle il était monté et la gravir dans le sens contraire. Si tout se passait bien, le Sunajin devait pouvoir s’enfuir en obligeant les gardes à s’occuper du feu qui commencerait à se répandre une fois qu’il se trouverait de nouveau sur les remparts. Le pari était risqué, mais le jeu en valait la chandelle.

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Les mystérieux parvenus

La chambre du nouveau seigneur local ressemblait à la fois au repaire d'un hédoniste mais aussi à celui d'un érudit disposant de connaissances interdites. Un ninja, à n'en pas douter, ou au moins formé à leurs arts.
Ceci n'étant d'un certain coté guère étonnant : seul un shinobi assoiffé de pouvoir et à la morale plus que douteuse aurait pu signer une alliance avec les monstrueuses chauves-souris buveuses de sang.
Peut-être que les travaux du soit-disant seigneur Kyukei Tsuki pourrait éclairer le ninja du désert sur ces créatures ou ses intentions ? Shirokuma décida donc après un instant d'hésitation de s'emparer d'au moins une partie de ceux-ci et de l'inquiétant rouleau antique soigneusement dissimulé dans un faux plancher.

Pour pouvoir transporter promptement son butin, il lui fallait faire de la place : de guère lasse, le jônin abandonna les encombrantes cartes militaires et de la région, essayant toutefois d'en mémoriser un maximum des détails.
Car cette visible réorganisation des forces samouraï de la contrée était étrange, surtout que vu le peu de soin donné à sa correspondance militaire, Kyukei Tsuki ne semblait pas être un grand général ou avide de conquête.
Pourquoi un (des ?) shinobi auraient usurper le nom d'une famille de samouraï oublié pour "hériter" de ce trou perdu, sombre et humide ?
Les Kyukei avaient-ils passés un pacte avec les créatures de la nuit avant ou après avoir plus ou moins conquit cette région ?
Shirokuma avait noté des traces d'effraction et de sabotage des défenses de la ville au sommet de la citadelle... Une voie d'accès propres aux ninja ou à d'horribles choses ailées. Il y avait fort à parier que la famille Etsurô n'avait pas subit une véritable épidémie.

Une sombre impression de menace ne quittait pas le shinobi du désert. Quelque-chose de sordide était à l’œuvre ici. D'ailleurs, maintenant qu'il y songeait, à part l'embauche de ninja étranger, la réaction du Daimyo du Massif de Guhiko avait été... bien molle. Comment ces mystérieux parvenues étaient arrivés à empêcher une enquête plus poussée ? Ishida Shota avait visiblement des doutes, mais il n'avait pas abattu toute l'ire de ses samouraï sur cet étrange famille d'héritier sortis de nulle par ou presque... Il devait y avoir de l'agitation internet au sommet du pays, avec une bonne faction soutenant les Kyukei pour que le Daimyo décide d'agir dans l'ombre, allant quémander de l'aide jusqu'à Suna...

Shirokuma décida donc d'en apprendre plus sur l'ennemi et ses capacités, dérobant un de trois gros rouleau de stockage. Il pourrait l'ouvrir prudemment plus tard, à tête reposé.
Impossible de voir la moindre différence entre les trois rouleaux, qui ressemblait tout à fait à la version la plus lourde et encombrante des parchemins de stockage. Il en choisit donc un au hasard.
Ensuite, après une brève hésitation, il s'empara du rouleau antique. Il y eu un petit bruit de papier déchiré : un morceau de parchemin était collé sous le gros rouleau, le liant très faiblement au sol de la cache.
La citadelle trembla sur ses fondations quand il l'arracha à sa cachette.

Malédiction !
Shirokuma avait beau avoir été prudent, il se trouvait dans l'antre méphitique d'un maître du Fuinjutsu. Et visiblement, ce rouleau secret lui été fort précieux : il avait donc laissé une sorte d'alarme soigneusement dissimulée pour en empêcher le vol.
Heureusement, il s'agissait d'un signal plutôt discret, que seul son créateur (ou un shinobi méfiant) pourrait interpréter. La soldatesque ne se rua donc pas aussitôt dans la chambre seigneuriale, d'autant plus qu'elle était sensée être vide à cette heure.

Mais ce n'était pas tout : en arrachant le rouleau ancien de son écrin dissimulé, le ninja du désert avait été maudit ! Un des glyphes torturé qui l'ornait se changea en un serpent d'encre, remontant le long de la main du sunajin.
Là, il se déploya sur sa peau, formant un sceau suintant la malévolence.
Heureusement, cela ne l'immobilisa pas ni ne dévorant son corps ou son âme d'horrible manière. Pourtant, quelque chose semblait saper ses forces vives, engluant sa vivacité de shinobi.
Shirokuma se sentait faible, incapable de se dépasser comme il aurait normalement pu le faire. Nul doute que ce sceau maudit avait pour but de l'affaiblir et de le ralentir en attendant l'arrivé du maître des lieux et de sa garde...

L'Akayuki s'enfuit donc sans demander son reste : reprenant l'apparence du général revêche, il prépara promptement une diversion pour couvrir sa fuite et peut-être dissimuler son larcin. Un bougie allait rapidement mettre le feu à des traînées d'alcool qui se feraient une joie d'embraser la chère paperasse et peut-être les rouleaux shinobi de Kyukei Tsuki.
Sortant de la chambre, le sunajin déguisé remarqua juste les gardes en train de discuter, étonnés par la petite secousse sismique mais pas encore en alerte.
Heureusement, car le sceau maudit restait pleinement visible malgré la transformation, surclassant un banal Henge.
Cela confirmait l'hypothèse du jônin : le seigneur Kyukei avait des alarmes que dont lui seul pouvait pleinement tiré partie. Et il n'avait visiblement pas mit toute la soldatesque dans la confidence.

Sous l'apparence de Katashi, il remonta promptement au sommet du château. Il s'engageait dans l'escalier quand une porte coulissante claqua de manière impérieuse.
Du coin de l’œil, avant de disparaître dans les hauteurs, Shirokuma pu voir jaillir du salon de thé une noble dame à la chevelure d'argent, sanglée dans un kimono hors de prix. Son visage déterminé restait de marbre, mais ses yeux durs trahissait à la fois inquiétude et irritation. Dame Kyukei Yukishiro, sans nul doute.
Un nobliaux grassouillet essayait en vain de la retenir.

L'Akayuki se coula dans l'escalier abrupt pour regagner le plus haut point de la citadelle.
Coup de bol, les gardes qui l'avaient déjà vu passé étaient pour l'instant en patrouille, tournant au quatre coin cardinaux. S'il se hâtait, il pourrait peut-être ne pas les croiser...
On cria au feu un peu plus bas : son plan était en marche. Mais le shinobi du désert pu aussi entendre un ordre bref et sec, donnée par une voix féminine à l'accent à la fois délicat et impérieux.
"Je m'occupe de cette broutille. Fouillez le palais !"
Le sunajin entendit une lourde cavalcade dans l'escalier d'où jaillit bien vite un des samouraï d'élite, celui qui gardait la porte du salon de thé.

"Ah, mon général !" souffla l'homme à la cicatrice, en armure de samouraï complète d'excellente facture en ce mettant au garde à vous. "Il semblerait que nous ayons un intrus, d'après Yukishiro-sama."
Pour l'instant, le déguisement de l'Akayuki semblait avoir encore une fois trompé son monde, le soldat n'ayant pas encore remarqué la marque maudite sur la main du ninja métamorphosé. Mais pour combien de temps ? Il n'avait cette fois pas en face de lui un samouraï banal des Etsurô, mais un des mystérieux guerriers d'élite superbement compétents qui étaient au service des Kyukei.
Des hommes à l'esprit un peu plus vif et qui avait sans douté déjà combattu des ninjas... Il ne fut pas long avant qu'une étincelle de suspicions s'éveille dans l’œil vif du samouraï.
"D'ailleurs... N'étiez vous pas en train de faire votre rapport à Tsuki-dono ? La réunion est déjà terminée ? Mais vous savez ce qu'on dit : devant l'éclair sublime est celui qui sait tout..."
La samouraï balafré semblait presque avoir récité la fin de sa phrase, comme s'il attendait une réponse à son proverbe ou sa citation...


Récapitulatif:
       

 
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Era of The Bat
Feat Un monde obscur

 
L’endroit ne lui inspirait rien qui vaille et Kuma s’était empressé d’en finir avec ce qu’il avait affaire avant de se faire repérer et tomber dessus par la force entière du château. Il n’y connaissait malheureusement pas grand-chose en Fuinjutsu et même s’il était presque sûr qu’un système avait dû être mis en place pour protéger le contrat, il n’aurait eu aucun moyen de s’en prévenir. Ainsi, quand le rouleau lui résista le temps que le papier de protection se déchire, provoquant un tremblement dans le sol, il ne fut pas tant surpris même s’il comprenait que son temps était compté. S’extirpant de la pièce après avoir déclenché son propre stratagème simpliste, il se dirigea vers l’étage en observant la main avec laquelle il avait attrapé l’artefact. Il émanait de celle-ci une lumière mystique et facilement reconnaissable que son Henge était incapable de dissimuler, ce qui allait rendre toute tentative d’infiltration caduc jusqu’à ce qu’il arrive à s’en débarasser.

Pire que ça, il pouvait sentir une sensation d’engourdissement désagréable irradier de tout son bras pour se propager dans le reste de son corps. Chaque pas paraissait lui demander un effort considérable et il se traînait comme s’il était ralenti par une vraie armure. Pestant intérieurement contre la marque maudite qui s’enroulait sur toute la longueur de son poignet, il maudit son manque de connaissance en la matière en atteignant le dernier étage. D’un rapide coup d'œil, il remarqua la miraculeuse absence de garde dans les environs, le faisant tomber au moment opportun pour déguerpir comme il était venu…

Dans son dos une voix l’arrêta soudainement, faisant rapidement mention de la présence d’un intrus. L’Ours Blanc camoufla sa main avec son corps en passant le regard par-dessus son épaule pour voir qui l’avait stoppé. Il s’agissait ni plus ni moins du garde à la posture spartiate, qu’il aurait préféré ne pas avoir à confronter. Manifestement, il connaissait bien le fameux Katashi et si le déguisement avait pu marcher sur des soldats basiques, celui-ci n’allait pas se laisser avoir aussi facilement. Le Sunajin se maudit silencieusement pour ne pas avoir emprunté une apparence plus passe-partout au moment de sa sortie, ce qui lui aurait sans doute permis de jouer un rôle plus facile à dissimuler dans la foule. Mauvais calcul.

Pris en flagrant délit, le pauvre ninja s’était fait couper de nombreuses cordes de sortie et se retrouvait obligé de composer en improvisation. Espérer imiter correctement l’attitude du général et la façon qu’il pouvait avoir de se comporter semblait déjà être un projet entièrement irréalisable, mais le samouraï compliqua encore la chose en terminant ses propos au milieu d’une phrase énigmatique, un adage que les deux hommes partageaient peut-être ensemble… A moins qu’il ne s’agisse d’un simple bluff tout ce qu’il y avait de plus banal, car le haut-gradé n’avait pas eu l’air du style à discuter proverbe avec ses sous-fifres. Dans tous les cas, Shirokuma n’aurait qu’une seule et maigre fenêtre d’opportunité et il était hors de question de la rater en restant dans l’indécision.

Etant donné que son adversaire était dans son dos, il avait pu commencer à réaliser quelques mudras avant de se retourner. Il lui fallait agir vite, avant que les suspicions ne se confirment. Durant son mouvement de pivot, il annula sa métamorphose pour attraper une volée de trois Kunais qu’il lança de toutes ses forces sur le pied droit de son adversaire, espérant au mieux le ralentir et au moins attirer son attention sur la partie basse de son corps. Profitant de la proximité avec son opposant, le martialiste sauta en reculant pour délivrer un coup de pied rotatif au niveau de la tête du balafré, pour le repousser au loin et lui permettre de gagner du temps. N’ayant aucune idée du temps qu’il lui faudrait pour s’occuper d’un tel ennemi, il préférait encore l’option de la fuite.

Pour le moment, il avait ce qu’il était venu chercher. Complétant sa préparation initiale, il manifesta quatre clones immatériels qu’il éparpilla dans différentes directions pour brouiller les pistes, tout en s’élançant de son côté vers la tour qui lui avait servie de point d’entrée. Les chauves-souris de taille plus raisonnables ne devraient pas lui poser trop de souci et s’il pouvait atteindre la fenêtre par laquelle il s’était introduit, il n’y aurait aucun moyen de le suivre. En bas, il risquait de se faire un sacré comité d’accueil, mais cela lui laisserait au moins le temps de se remettre en situation, voire même de disparaître au détour d’un dédale.

N’ayant pas pu examiner les lieux à loisir, il n’avait aucun autre chemin à exploiter sans risquer de tomber sur une infinité de variables inconnues, ce qui n’était pas de bon augure pour sa fuite. Il fallait espérer que son tour de passe-passe soit suffisant pour lui faire économiser quelques secondes et lui permettre d’atteindre son objectif. Il avait pensé simplement écarter le sabreur avec simplicité et pour le tester un peu avant de prendre la poudre d’escampette mais même la Chasse du Faucon l’avait considérablement épuisé. Mener un combat de front était pour le moment totalement impossible et il s’en était rendu compte bien trop tard.

L’Ours Blanc avait trouvé un moyen d’infliger un coup sévère au bon Tsuki, mais il lui fallait encore s’en tirer s’il voulait que cela ait le moindre impact… Le plus dur restait à faire car il lui fallait désormais s’extirper de la citadelle, enceinte par enceinte, une fois qu’il aurait réussi à descendre le perchoir où il s’était juché. Quelque chose lui disait qu’il valait mieux finir tout ça et se mettre rapidement à l’abri, avant que la nuit ne tombe. Il y avait peu de chance que les Kyukei se décident à laisser un inconnu s’emparer de leur pacte impie sans mettre à profit leurs créatures et autres capacités surnaturelles qu’ils pouvaient posséder. Au fond de lui, il espérait tout de même qu’ils soient hésitants à l’idée de recourir à leur marché pour rattraper celui qui venait de le leur subtiliser, mais il ne pouvait décemment s’accrocher à ces espoirs naïfs.

Il fallait qu’il parvienne à s’échapper coûte que coûte. Il avait déjà bien trop abusé de l’hospitalité de ses hôtes et il lui restait encore un autre domaine où il lui fallait s’imposer, dans un dangereux pari pour tenter d’inverser le fourbi dans lequel il s’était fourré.

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S'emparer du mystérieux rouleau caché sous le plancher de la chambre seigneuriale ne s'avérait peut-être pas une si bonne idée que ça au final... Un alarme plus ou moins subtile avait été déclenchée, tout comme un vicieux piège de Fuinjutsu qui sapait les forces vives de l'Akayuki.
Néanmoins la chance semblait être avec lui : ces précautions, somme toute discrètes, semblaient surtout dresser contre des shinobi ou des voleurs trop curieux.
Aussi l'alarme ne fut pas immédiatement sonnée, ce qui donna le temps au sunajin de préparer une diversion et de se carapater en vitesse.

Néanmoins, un des samouraï d'élite capta son repli stratégique vers le haut de la citadelle du coin et de l'oeil. Rendu curieux par la présence furtive de son général et méfiant après que Dame Kyukei est déboulée furieuse dans le couloir, il emboîta promptement le pas au ninja du désert déguisé.
Là, le guerrier balafré en armure complète informa celui qu'il prenait comme son chef de la possible intrusion... Avant de se méfier et de le questionner plus avant.
Ses propos sibyllins puait le code, aussi Shirokuma n'attendit pas davantage : abandonnant son déguisement et d'un mouvement souple, il expédia une volée de shuriken dans les pieds.

Le samouraï fut surpris et grogna sous l'impact des lames sur son armure finement ouvragée. Plus préoccupé d'avertir la garde qu'attaquer ou se défendre, il ne vit pas venir le magnifique coup de pied retourné du sunajin.
L'impact souleva sans mal le combattant en armure, l'envoyant bouler sans grâce dans les escaliers pentus qu'il dévala dans un fracas de tonnerre.
L'Akayuki se demanda s'il ne venait pas par chance de lui briser le cou, mais un gémissement douloureux suivit d'un beuglement rageur lui apprit que son malheureux adversaire avait survécu et n'était pas content.
"Shinobiiiii ! Shinobi dans la citadelle !" hurlait le samouraï, cherchant à rameuter du renfort.

Prudent, le sunajin décida de s'esquiver, convoquant un quatuor de réplique de lui-même qu'il dispersa aux quatre vents dans le dernier étage du palais.
Lui-même se dépêcha de quitter les lieux par là où il était entrée : en escaladant la paroi quasiment à pic de la citadelle.
Des cris et des bruits d'armes lui apprirent que les gardes de factions venaient de rencontrer sa diversion. Cela confirma aussi un a priori du jonin : les vigies du palais et les samouraïs portant les couleurs des Etsurô ne valaient pas tripette, trompés par de banal bunshin comme un genin tout juste sortis de l'Académie de Suna.
Les samouraï d'élite à l'armure plus sombre et de meilleure facture en revanche, étaient visiblement d'un autre niveau, même s'il avait réussit à en berner un pour un temps. Plus organisé et méfiant, ils connaissaient visiblement les pouvoirs de transformations des ninja et disposaient visiblement de phrase codé pour vérifier leurs identités en cas de pépin...

Heureusement, cette fine fleurs des samouraï n'était pas nombreuse. L'homme qu'il avait balancé dans les escaliers devaient avoir subit des blessures ou être handicapée par son armure, sinon il l'aurait déjà poursuivit et lui, au fait des arts shinobi, aurait pensé à regarder au-dessous d'eux, sur les murs.
Mais cela n'allait sans doute pas tardé, aussi le sunajin se dépêcha de regagner le sol avant qu'on ne le crible de flèche.
La chance était d'ailleurs de son coté : outre ces maudits nuages de pluie et les brumes qui semblaient stagner sur la région, la nuit commençait à tomber, dissimulant sa silhouette.
Cela permit aussi à Shirokuma de remarquer une chose : pas de trace d'incendie dans le palais, pas de "Au feu !" poussé par des domestiques affolés.
Sa diversion avait donc été très promptement neutralisée.

Malgré l'obscurité qui s'épaississait, il ne ferait sans doute pas bon de trop traîner dans le coin. La citadelle s'éveillait comme une fourmilière méchamment titillée par le bâton d'un môme.
Cri et cloche d'alarme retentissait dans l'air humide. On attisait les feux, brandissait torche et lanterne en bandant les arcs et en fourbissant les armes.
La majorité des soldats de Etsurô ne poserait sans doute aucun problème au ninja du désert, mais ils avaient la force du nombre avec eux...

Que faire ? Devait-il tenter d'escalader la muraille entourant la citadelle, malgré les gardes qui y patrouillaient, quitte à en occire quelques-uns ?
Se ruer vers la porte qu'il avait franchit durant la fausse altercation ? Il pouvait voir que la garde y avait été renforcée.
Ou bien le ninja du désert devait-il se dissimuler dans le jardin zen, l'entrepôt, les quartiers des serviteurs ou les baraquements ?

Une porte claqua alors qu'il réfléchissait. Le vieux général Katashi venait furieusement de sortir dans la cours de la forteresse.
Main sur son katana, il fouillait les ombres de son regard perçant. Et reniflait, comme un limier en traque.
D'autres mouvements, bien plus haut, et le son déplaisant d'une multitude de battement d'ailes de cuir attirèrent son attention : du sommet de la citadelle, une nuée de chauve-souris venait de s'envoler.
La voix puissante de quelque sergent instructeur explosa alors soudainement.
"Gaaaarde à vous ! Fixe !"
Aussitôt, toute la soldatesque environnante s'immobilisa comme des piquets, à l'exception de Katashi.


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S’il n’y était pas allé de main morte et que le samouraï s’était payé une belle gamelle, qui aurait été bien susceptible de lui briser la nuque, la victime de l’Ours n’avait eu aucun mal à donner l’alerte directement en précisant à qui voulait bien l’entendre que l’intrus était un shinobi. Peut-être Kuma aurait mieux fait de se contenter de Taijutsu très basique pour attaquer son opposant, histoire de laisser planer le doute sur ses compétences, mais il avait douté que cela ne lui permette vraiment de gagner en temps ou en discrétion. Si pour le moment il avait eu de la chance de ne pas se faire repérer plus tôt et d’avoir réussi à échapper promptement à ses poursuivants, il savait pertinemment que s’enfuir par la grande-porte serait un véritable calvaire. Maintenant qu’il n’y avait plus ni distraction ni effet de surprise, il lui fallait trouver rapidement une alternative pour se tirer de là sans y perdre des plumes.

D’un rapide coup d'œil, il examina ses différentes options tout en descendant l’immense tour. Personne ne semblait l’avoir vu partir par là ou s’apprêter à l’attraper durant sa descente, mais pénétrer à l’intérieur était hors de question car il risquait de dévoiler sa position. L’endroit n’allait pas tarder à grouiller de gardes, surtout en sortir de baraquement et proches des entrées de la muraille et de la citadelle, probablement. Pour le moment, le Shinobi restait encore passablement indétecté et dans une zone relativement discrète mais si on ne lui mettait pas rapidement la main dessus, des patrouilles n’allaient pas tarder à venir lui rendre visite de ce côté de l’édifice.

Il songea un instant à reprendre une apparence différente, peut-être même celle de l’homme qu’il venait de coucher vu qu’il connaissait grâce à lui une partie du code que les membres d’élites semblaient partager, mais simplement se rappeler de l’air du général humant l’air avec son air bestial ne lui inspirait rien de bon, surtout en étant incapable de reproduire la voix de celui qu’il devrait incarner. Si le mot de passe était en plusieurs parties ou que Katashi avait le moindre doute, il ne mettrait sans doute pas une seconde pour déceler un déguisement amateur et se confronter à lui n’était pas dans les priorités de l’Akayuki, surtout s’il devait en plus composer avec toute une myriade de gardes. Non, les risques étaient trop nombreux, conclut-il en arrivant au terme de sa descente.

Comme si cela ne suffisait pas, la nuit commençait à tomber et cela n’inspirait rien de bon au pauvre Sunajin. Escalader les murailles semblait possible mais risqué et il lui faudrait alors abandonner toute tentative de discrétion. Se mêler à la foule ou se camoufler dans un environnement qu’il ne connaissait pas semblait n’être qu’un espoir naïf, surtout si le chef des guerriers se révélait être un aussi fin limier que ne le pensait Shirokuma. Il partit donc dans le sens opposé à la cour et de son point d’entrée, à la recherche de quelque chose qu’il avait repéré bien plus tôt et qui lui paraissait être la seule solution à son problème : le réseau des égouts de la ville.

Tandis qu’il tentait de débusquer une bouche, une grille ou n’importe quelle porte de sortie vers un dédale puant qu’il n’avait pas hâte de parcourir, un bruit de cuir secoua l’échine du ninja, qui n’eut pas besoin de lever les yeux au ciel pour comprendre ce dont il s’agissait. Ce bruit, à une toute autre échelle, il l’avait déjà entendu de nombreuses fois dans son enfance, dans les cavernes qu’il avait alors l’habitude d’explorer. Si à l’époque, il avait appris à s’en émerveiller, les événements surnaturels auxquels il avait assisté et la férocité des bestioles suffisaient à lui faire froid dans le dos, rien qu’à imaginer les dangers d’une nuée de ces choses, même s’il ne s’agissait que du “petit format”.

Afin de brouiller davantage les pistes et de lui acheter quelques minutes supplémentaires, il forma un mudra suivie d’une incantation Katsu, pour faire exploser le parchemin qu’il avait infusé et camouflé plus tôt sur le bas de son baril d’eau, planqué non loin de la porte où la petite manigance de Nensei avait eu lieu. A condition de trouver un moyen de s’infiltrer dans les canalisations de la capitale, il se préparait déjà à se faufiler discrètement en effaçant ses traces derrière lui, modelant son chakra pour lui permettre de rester en surface de n’importe quel liquide qu’il serait susceptible de rencontrer. Si s’enduire d’une odeur nauséabonde aurait pu être une carte à jouer, il comptait sur le fait que personne n’ait encore relevé sa fragrance pour effacer ce risque, en se déplaçant de manière furtive. De plus, il ne savait pas encore où il pourrait déboucher et la puanteur n’était pas la meilleure amie du shinobi.

En s’aidant de sa position ainsi que de l’explosion qu’il avait provoqué, il essaierait de suivre le labyrinthe sous-terrain pour se déplacer de son mieux pour sortir de la place forte sur un endroit potentiellement connu et qui lui permettrait de retrouver la piste qu’il avait suivie avec le bonze.


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Les mystérieux parvenus

L'alarme avait été donnée dans la citadelle et malgré sa puissance de jônin de l'insurpassable Suna, Shirokuma ne se voyait pas assaillir un bastion entier de samouraï.
La prise de pouvoir des nébuleux Kyukei semblait s'être extrêmement bien passée : ils n'avaient pas tardé à rallier les troupes des Etsurô sous leur bannière, tout en disposant d'un petit groupe de guerriers d'élite étonnamment expérimentés et efficaces. Et également sans merci.
Quelque-chose titillait l'esprit martial du jônin. L'organisation des défenses, la gestion des troupes... Il y avait des militaires de talent derrière tout ça, qui avaient su s'accaparer et réorganiser d'une main de fer les troupes Etsurô, sans doute déboussolées et déprimées après la perte de leur seigneur et de sa famille.
Une telle expertise nécessitait des professionnels de la guerre, et non pas quelques bandits ou ninja rêvant de grandeur et grimés en énigmatique seigneur féodal.

D'ailleurs, maintenant qu'il avait pu constater de visu l'organisation de ces mystérieux parvenus, le sunajin ne pouvait s'empêcher de penser que cela s'était trop bien passé.
La prise de pouvoir était récente et bizarre. La mort des dirigeants des Etsurô, assez étrange pour que le Daimyo se méfie et face appel à des shinobi étranger pour occire ses peut-être usurpateurs. Le peuple était plus ou moins asservit et envoyer aux mines, mais point pour extraire d'avantage de métaux précieux... Pourtant nulle révolte ne grondait. Il n'avait rencontré qu’apathie et résignation. Et la peur des monstruosités buveuses de sang n'expliquait pas tout.
Où était la résistance populaire ? Les nobles locaux qui tenteraient un coup de force pour ravir le pouvoir de main quasi-inconnu ? Ou un putsch militaire contre des maîtres sorties de nulle part et qui semblaient guère ce soucier du bien-être de la région ou du peuple ? Tous semblaient avoir mystérieusement abdiqués.
Pourtant, Shirokuma n'avaient vu quasiment aucun samouraï aux couleurs des Kyukei. Juste une petite troupe d'élite.

D'un mudra, l'Akayuki fit sauter le parchemin explosif qu'il avait placé sur un tonneau pour servir de diversion.
Cela fonctionna : la soldatesque poussa des cris et chargea, malgré un juron du général Katashi.
Ce dernier, méfiant, semblait garder l'entrée principale du manoir , la main sur le katana. Ses yeux plissés, il fouillait l'obscurité du regard, le nez en l'air comme un chien en chasse.
Mieux valait ne pas traîner là : si les soldats de base avait été trompé par la diversion, nul doute que l'élite de Kyukei n'allait pas tomber si facilement dans le panneau.
Après avoir réfléchit aux diverses voies de fuite possible, le sunajin décida de mettre sa fierté de coté et de se carapater par les égouts.

La chance était avec lui : nul ne le remarqua se glisser dans les jardins, pour localiser une grille d'écoulement qu'il s'empressa de défoncer (hélas, elle était scellée et donc ne pourrait être remis en place proprement). Les cris d'alarme suite à l'explosion en tout lui permirent de briser le métal en toute discrétion.
Shirokuma fit de son mieux pour la replacer au dessus de sa tête quand il se glissa dans les canalisations sombre et humide, mais la position n'aidait guère. Une observation attentive révélerait donc tôt ou tard son chemin de fuite.
Par bonheur, la nuit était tombée : sauf examen particulièrement chanceux, il devrait avoir du temps.

L'Akayuki l'ignorait, mais son plan lui avait sans doute sauvé la vie, ou à défaut, lui avait évité bien des ennuis.
Son explosion avait alerté les gardes, qui avait ainsi enfreint l'ordre de rester au garde à vous, créant moult mouvement autour de la citadelle.
Mouvement qu'une nuée de chauve-souris relayèrent à leur maître, comme il le leur avait demandé... La fuite du sunajin fut noyée dans la masse et il disparut ensuite sous terre...

Shirokuma bénit sa taille normale : on l'appelait parfois l'ours de Suna, mais son gabarit n'avait rien d’exceptionnel et heureusement car les égouts étaient particulièrement étroits. Et puant.
Il se souvenait de récit de guerre amusant, où à Baransu des ninja de grande taille avaient faillit restés coincé en tentant de sortir de la cité assiégée par ses égouts.
Outre l'odeur, les lieux étaient en pente rude et particulièrement glissant mais un peu de ninjutsu permit au jônin de palier à ce problème.
Néanmoins, il ne tarda pas à être en partie recouvert de substance infecte et nauséabonde dont il préférait ne pas penser à la provenance.

Après ce qui lui sembla des siècles dans un labyrinthe puant, il déboucha face à une nouvelle grille : une sortie. Hélas pas celle qu'il espérait.
Là encore, le fer était scellé et seule la violence d'un ninja permit de le faire sauter. Et là encore, sans connaissance en ferronnerie et du temps, impossible de replacer convenablement la grille. On finirait donc par savoir qu'il s'était échappé par là.
Les égouts débouchaient en bas de colline, dans un petit rut qui gagnait un peu plus loin la rivière.
S'il le souhaitait, le sunajin pouvait passer un moment à se lever et à nettoyer ses vêtements de la crasse infâme du souterrain nauséabond. Mais l'eau était glaciale et la nuit noire.

Désormais, Shirokuma se trouvait en dehors de la ville. Il voyait encore au loin des feux et torches danser rapidement autour de la citadelle, comme si quelqu'un avait donné un coup de pied dans une fourmilière.
Mais peu à peu l'agitation se calmait : les samouraï n'avaient visiblement pas trouver trace de l’intrus pour l'instant. Nul doute que des patrouille aller descendre en ville, mais nul n'avait sa description et s'il se montrait assez rapide, il pourrait s'y glisser et gagner les bas-quartiers sans être repéré.
S'il attendait trop en revanche, il était possible que les Kyukei verrouillent la cité et mettent en place une meilleure surveillance des entrées et des murs.
De plus, il avait désormais un nouveau point d'accès à la cité : les égouts. Ceux-ci ne déversaient visiblement pas la basse-ville, mais il était quasi sûr que ce labyrinthe avait au moins une sortie dans la haute-ville, sans parler de l'accès à la citadelle. Néanmoins, explorer ces souterrains glissant et à l'odeur prenante risquait de prendre du temps...

Un autre chose frappa l'Akayuki quand il eut quitter la ville, outre sa propre odeur : il se sentait mieux, plus énergique, ragaillardie. Comme si un poids avait été ôté de son cœur.
Un coup d’œil à sa main lui confirma que le sceau maudit qui l'avait ralentit s'était effacé. Cependant, en bon médecin, Shirokuma jugea que cette impression libératrice n'était pas que dû à la disparition du fourbe Fuinjutsu. Étrange.
En tout cas maintenant, il allait devoir trouver un plan pour accomplir son devoir.
Devait-il retourner en ville ? Si oui, où ? Devait-il tenter de reprendre contact avec un de ses "alliés", comme son guide le roublard Gosho, la samouraï déchue Yoshimi ou Nensei, le milicien corrompu ?

Ou bien devait-il gagner un refuge quelconque pour examiner ses prises de guerre : les rouleaux dérobés dans l'antre de Kyukei Tsuki. Certains d'entre-eux semblaient être des parchemins de stockage d'usage courant chez les shinobi. L'autre par contre, semblait bien plus ancien et mystérieux : peut-être était-ce là le contrat dont avait parlé la monstruosité ailée de la mine ?
Un frisson parcouru l'échine du ninja du désert : il ne connaissait que fort mal le Fuinjutsu et cet objet semblait antique et inquiétant... Et très précieux pour les mystérieux parvenus. Qu'est-ce qui lui assurait qu'ils n'étaient pas capable de le pister, eux ou même leurs créatures avide de sang humain ?


Récapitulatif:

 
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Fiche du Ninja
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Era of The Bat
Feat Un monde obscur

 
Grâce à un mélange d’ingéniosité et de chance, Kuma avait réussi à s’échapper comme il l’avait prévu en déroutant les troupes ennemies. S’il ne savait pas en détail ce qui s’était passé après l’explosion qu’il avait déclenchée, la cohue générale lui avait servi de bon indicateur quant à la réussite de son stratagème. Même si les usurpateurs avaient leur petit groupe d’élite, celle-ci restait assez limitée et le reste des forces armées n’était que de la piétaille qui ne représentait pas grand danger. Plus que ça, ces soldats représentaient même une sacrée aubaine pour le Sunajin, qui pouvait se servir de leur nombre ainsi que de leur manque d’expérience contre eux, pour semer la confusion et l’incompréhension dans leurs esprits simplistes.

Avec suffisamment de chaos, même les plus chevronnés ou sévères comme Katashi auraient du mal à maintenir les rangs, réduisant ainsi considérablement leur efficacité sur le terrain. Au lieu d’un seul et unique feu de détresse, chaque garde paniqué devenait son propre incident à résoudre avant de pouvoir s’attaquer au reste. En infériorité numérique, les plus aguerris devaient sans doute ne plus savoir où donner de la tête. Peut-être pour un bon moment, peut-être pour une poignée de minutes, il n’était pas suffisamment au courant de leur organisation pour pouvoir dresser une réelle estimation du temps qu’il leur faudrait pour la remettre en ordre.

L’Ours Blanc n’avait pas besoin de grand-chose, juste assez pour se carapater au plus loin possible, avant que la poussière ne retombe. Son audace avait tout de même payé et il avait rapidement trouvé un moyen de se faire oublier comme il l’espérait. Après s’être créé une ouverture et avoir replacé la grille de son mieux en espérant que cela lui achète encore un répit supplémentaire, il s’infiltra donc le dédale nauséabond en faisant front contre un barrage d’odeurs et de substances toutes plus répugnantes les unes que les autres. Naviguant de son mieux dans ce labyrinthe souterrain, fatigué par le sceau qui le ralentissait,  il tenta de réfléchir au mystère qui entourait la région pour éviter de se faire terrasser par tous les attentats à ses sens que son environnement essayait de lui faire subir, ainsi que la monotonie aberrante de l’endroit, sans réel point de repère ou sentiment d’avancée.

Rien de tout ce qu’il avait vu ici n’était normal. Malgré la situation, tout le monde était bien trop docile, comme abattu et incapable d’imaginer une autre alternative à leur vie misérable. Il y avait bien quelques personnes qui agissaient à leur compte ou qui semblaient vivre largement, mais il restait cette étrange impression de non-dit qui dérangeait le martialiste. Un voile mystérieux et impénétrable, des entraves abstraites et invisibles qui les maintenaient tous sous une emprise morbide. S’agissait-il d’une illusion massive ? D’une maladie étrange transmise par les buveurs de sang ? Ou bien tout simplement d’une accumulation de menaces et d’exemples publics, qui avaient étouffé tout espoir de soulèvement ? La prise de pouvoir lui semblait bien trop récente pour une telle possibilité, mais il ne voulait écarter aucune piste, tant il avait vu de choses encore inexpliquées en l’espace d’une seule mission.

Malheureusement, le pauvre shinobi manquait d’informations pour pouvoir voir l’image dans son ensemble. Il s’était laissé dépasser par l’urgence que semblait poser la situation, le danger ambiant… La mort de Rinka et la rapidité à la vitesse tout s’était escaladé ne cessait de lui revenir en tête. Plus il en découvrait sur le sombre et terrible secret qui tourmentait le royaume, plus il imaginait le nombre de victimes que les Kyukei devaient avoir accumulé pour maintenir leur contrôle et leur position.

En plus des leurs démons, les nouveaux Seigneurs locaux devaient entretenir de bonnes connexions avec des gens hauts-placés pour réussir un tel tour de force si rapidement. S’il en croyait les parchemins qu’il avait brièvement compulsés, celui-ci devait avoir quelque soutien ou informations pour lui permettre de graisser les bonnes pattes et de faciliter la mise en place de ses funestes desseins. Shirokuma regretta de ne pas avoir eu l’occasion de vérifier qui était l’invité mystère dans la pièce gardée par les deux soldats diamétralement opposés. Il avait préféré jouer la carte de la sûreté, mais avait sans doute ignoré une pièce très importante pour compléter le puzzle avec lequel il s’était retrouvé obligé de composer.

Finalement, alors qu’il commençait à penser qu’il était tombé dans un piège très élaboré du maître en Fuinjutsu, l’Akayuki arriva à une sortie bienvenue, même si comme l’entrée qu’il avait utilisée, elle était bien soudée pour l’empêcher de cacher les traces de son passage convenablement. Prenant une grande bouffée d’air frais, enfin sorti de son calvaire, il estima qu’il ne s’en était pas si mal sorti que ça, compte tenu des circonstances. Prenant rapidement ses repères, il se dirigea vers la rivière gelée pour nettoyer ses vêtements et s’immerger lui-même jusqu’au cou en maintenant son sac et les parchemins noués au-dessus de sa tête, afin de s’éloigner de la citadelle de manière discrète tout en lui permettant de se défaire autant que possible de tous les fluides et autres matières qui s’étaient collées à lui au cours de son petit périple au coeur des égouts.

L’eau était certes glaciale mais elle représentait également un moyen de le maintenir alerte le temps de s’éloigner. Une fois suffisamment de distance créée entre lui et ses poursuivants, il ressortit des flots et essora ses vêtements autant que possible, après s’être plongé la tête dans la flotte gelée pour se défaire de la sensation poisseuse de ses cheveux. Puis, il se passa une main sur le visage, assis sur le bord de l’eau, profitant d’un bref instant pour souffler et se recomposer. Massant doucement ses paupières fermées à l’aide du pouce et de l’index de sa main droite, il soupira doucement, éclairé uniquement par les astres, seuls témoins de sa baisse de régime.

« Un problème à la fois, Kuma. Un problème à la fois. » Se murmura-t-il pour lui-même, avant de rouvrir les yeux. « Lève-toi et marche. »

Il ne pouvait pas se permettre de traîner et devait se remettre en marche le plus vite possible. Maintenant que son affliction s’était dissipée, il profitait d’un second souffle fortement bienvenu et dont il voulait profiter le plus possible afin de ne pas se faire rattraper. Bien évidemment, le ninja avait envisagé de se terrer quelque part le temps de laisser les choses se tasser et examiner son butin, mais avait immédiatement vu trois problèmes majeurs qui l’avaient poussé à reprendre immédiatement son déplacement.

Tout d’abord, il avait bien peur que les mesures de sécurité ne s’amplifient après la découverte de son intrusion et de ce qu’il avait subtilisé. Il ne savait pas à quelle vitesse tout cela allait se mettre en place, mais étant dans l’ignorance totale, il n’était pas question de lambiner. Chaque minute comptait. De plus, il n’y connaissait rien en art des sceaux et s’il avait songé à ouvrir le rouleau de stockage qu’il avait volé, il préférait garder cette option pour plus tard, ne sachant pas ce qui allait en sortir, à quel point cela allait être encombrant ou s’il ne s’agissait pas tout simplement d’un piège ou d’une créature laissée pour se débarrasser des curieux.

Enfin, il se disait que dans le pire des cas, l’artefact possédait peut-être un marquage permettant de le localiser, ce qui n’arrangeait pas sa situation. La situation de Yoshimi était compromise et le reste de la manœuvre était simple : Retourner à la mine avec le rouleau millénaire, pour rompre le pacte qui unissait les seigneurs et les chauve-souris. Étant donné qu’il était obligé de tenir l’encombrante antiquité à la main, il tenta de l’ouvrir et de profiter de la lumière nocturne afin d’essayer d’authentifier et déchiffrer ce qu’il avait dérobé, grâce à ce que lui avait révélé Bakumonori. Alternant des phases de progression plus lente dès qu’il pouvait capter assez de luminosité pour lire le rouleau et d’autres plus frénétiques et nerveuses, dès qu’il se retrouvait dans une obscurité complète à cause des nuages ou de la végétation, il essayait de maintenir un rythme correct tout en en découvrant davantage sur ce savoir ancestral. Le jeu était risqué mais en valait tout de même la chandelle, car il pouvait peut-être y trouver une solution ou une aide quelconque pour maîtriser voire régler un aspect de la situation. Si la créature avait dit vrai, le pacte pouvait être brisé par le vol et une partie du Sunajin espérait avoir rompu le lien des tyrans, même s’il doutait sérieusement de ses chances.

S’il avait fait bonne pioche, il devait être capable de trouver non seulement les noms des Kyukei (qui s’agissait surement d’un alias, d’après ce qu’il avait cru comprendre des propos de son informateur ailé), mais également l’histoire des créatures, leurs noms ainsi que les secrets d’une technique pour les convoquer à l’aide de chakra. S’il pouvait mettre la main sur les coutumes, le protocole en place chez les gigantesques rongeurs ou encore des détails sur le marché qu’ils avaient passé avec leur maître, peut-être pourrait-il trouver un moyen de l’usurper définitivement. L’ironie de la situation ne manqua pas de faire sourire l’Ours Blanc, au cours de sa lecture.

Abattre seul les Seigneurs et s’en sortir vivant paraissait irréalisable en l’état, surtout avec tout le développement qui s’était produit depuis son affectation sur le contrat. Saper les forces de Tsuki et en retourner d’autres contre lui allait prendre bien plus de temps mais semblait encore être la meilleure option à sa disposition pour éradiquer le mal qui endiguait la région. Certains de ses collègues, spécialisés dans des domaines plus occultes que les siens pourraient peut-être l’aider à démêler le vrai du faux, afin de percer le secret des Kyukei. S’il pouvait véritablement rallier les créatures à lui, après qu’elles aient servi sa cible d’aussi près, il n’aurait peut-être même pas besoin d’en arriver là.

Tout dépendait des réponses qu’il allait réussir à glaner, en espérant qu’il puisse y arriver avant de se retrouver face à de plus sérieux problèmes.





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Les mystérieux parvenus

Vu le coup de pied dans la fourmilière que l'intrusion et les vols du sunajin avait déclenché dans la capitale, Shirokuma décida de prendre congé.
Étant un jônin expérimenté, il ne lui fut pas trop difficile de retrouver les chemins boueux et tortueux à travers collines aux bois lugubre et sentes montagneuses raides et isolés qu'il avait préalablement traversé avec son moine défroqué de guide.
Hélas, le ninja devait progresser de nuit et malgré tout ne restait pas familier de la région. Le temps était toujours aussi mauvais, une fine bruine glaciale le trempant rapidement jusqu'au os.
Bien, cela achèverait d'enlever les odeurs des égouts.

Cependant, l'obscurité ne l'aidait guère et se repérer et le shinobi du désert devait se montrer prudent pour éviter d'éventuelles patrouilles. Pour la même raison, il ne pouvait pas prendre le risque de faire du feu ou d'utiliser une technique d'illumination pour illuminer ses pas.
Ou pour lire l'étrange et massif rouleau de parchemin qu'il avait dérobé aux nouveaux maîtres de la région...
Shirokuma essaya bien de satisfaire sa curiosité, mais la rare lumière de la lune qui filtrait que rarement entre les lourd nuages noirs de pluie était loin d'être suffisante.
De plus, les glyphes anciens et contournés semblaient encore plus malsain et inquiétant en pleine nuit...

Il lui fallut donc attendre le lever du soleil, et encore. De nouveau les brumes et la grisailles enserraient la région, ne livrant qu'une lumière chiche et un brin oppressante.
Malgré son expérience et sa vitesse de shinobi, il ne parvint à retourner à la cité minière qu'en début d'après-midi. Un destrier d'un coursier expérimenté cavalant à bride abattue pourrait l'y avoir précéder... Il faudrait donc faire preuve de prudence.
Shirokuma fit une petite pause en vue du village minier, pour observer les environs et compulser un peu l'énigmatique parchemin à la faible lumière du soleil de midi qui perçait les nuages grisâtres.

Il n'était pas spécialiste et seul une partie du parchemin semblait être rédiger en un langage vaguement compréhensible, bien que difficile à lire et aux tournures parfois antiques.
En tout cas, il nota plusieurs choses intéressantes : déjà, il semblait que le rouleau abritait un savoir antique, permettant l'usage d'une étrange technique, vaguement apparenté au fuinjutsu, tout en étant subtilement différente. De ce qu'il comprenait, elle pourrait éventuellement permettre d'invoquer les signataires de ce pacte.

La partie du pacte en lui-même était étrange, avec des glyphes d'un langage qu'il ne connaissait pas et en grande partie très ancienne.
Par contre, il y avait des annotations plus récentes : les traces d'une main sanglante et une signature en lettre de sang à la calligraphie splendide. Un nom : Amaya Tsuki.
Si le sunajin comprenait tout, cette signature était essentielle, désignant le signature humain du contrat. Mais cela n'était visiblement pas suffisant : il semblerait qu'il faille également l'accord d'un mystérieux et révéré Gardien du Pacte.
Ce dernier était également apparemment responsable de la protection physique du rouleau.
En tout cas, pas contre le vol, visiblement...
Il y avait cependant une mauvaise nouvelle : certains signataire du pacte pouvait localiser ou ressentir le rouleau.

Étudier le rouleau plus en détail nécessiterait du temps et sans doute une salle d'étude riche en livres et dictionnaires, tout comme apprendre cette mystérieuse technique d'invocation.
On dirait que des parties entières du rouleau racontaient moult mythes et légendes, batailles et récits épiques datant d'époques (voire même de mondes) révolus. Certains dessins représentaient les monstruosités qu'ils avaient croisé au fin fond de la mine maudite. D'autres semblaient... plus humaines, bien que partageant visiblement des traits avec ces choses. Des hybrides ?
Et concernant d'autres représentation, le sunajin pouvait espérer qu'elles ne soit pas à l'échelle...
Shirokuma n'était pas assez érudit pour tout lire et tout comprendre en détail, mais les impressions que donnait ces récits parfois imagé semblait montrer qu'il existait différentes factions de ces choses... Et qu'une partie avait été scellée suite à une défaite dans une guerre où les hommes étaient impliqués.

L'après-midi était déjà bien entamé quand le ninja eut fini ses études, ou plutôt quand elles commencèrent à trop tourner en rond à son goût.
Il était temps de se remettre en route et d'avancer : il avait après tout une mission à accomplir.
Shirokuma se glissa donc en ville, profitant du discret passage que lui avait montré le moine défroqué. Goshô n'était plus avec lui, mais son guide avait mentionné un superviseur de la mine qu'il connaissait et à la probité discutable : Bankishi (aucun lien de parenté avec le soldat mort au fond de la mine).
Peut-être que le jônin pourrait prendre contact avec lui ?

En tout cas, le village minier était toujours aussi glauque et morne, quasi désert en journée, la majorité de la population devait avoir été envoyé dans les tréfonds de la terre.
Cependant, il y avait aussi un peu plus de patrouilles, sans doute suite aux actions des sunajin et des meurtres dans la mine. Est-ce que les samouraï avaient occis le monstre qu'ils avaient libéré ? Ou bien celui-ci hantait-il encore les corridors de pierre, attendant son heure, guettant son prochain repas ?
D'ailleurs, peut-être que le sunajin pourrait le retrouver pour l'interroger d'avantage sur le mystérieux rouleau du pacte...
Shirokuma disposait d'ailleurs d'autres rouleaux dérober au seigneur Kyukei à examiner à l'occasion.

Pour l'instant, nul n'avait noté la présence du ninja, trop discret pour les gardes balourds de la cité minière, mais cela ne durerait sans doute pas.
Devait-il rester dans les ombres pour gagner les abords de la mine, où se trouvait sans doute le superviseur Bankishi ?
Ou attendre la soirée pour le rejoindre discrètement ou sous une fausse identité le contre-maître au Sanglier Au Poil d'Argent, seule auberge de la ville où descendaient se reposer les marchands.
La dernière fois, les connaissances de Goshô lui avait permit d'obtenir un logement chez une catin... Mais Shirokuma n'était pas certain de pouvoir faire de même, en tout cas pas sans menace ou délier les cordons de sa bourse. Et sans garantie qu'on ne le dénonce pas à la garde.
Bien sûr, en bon sunajin, les conditions de vie difficile ne lui faisait pas peur : il pouvait toujours camper dans les bois en dehors de la cité, même si cela ne sera pas confortable...

Pour l'instant en tout cas, Shirokuma décida de s'approcher en catimini de la mine d'argent.
En pleine journée, l'endroit était très actif : on poussait des wagonnets, vider de la terre. Le tintement des pioches sur le roc montait en rythme des profondeur de la terre.
Mais à bien y observer, l'Akayuki constata que bien peu de minerais était extrait et placer dans des chariots. Visiblement, l'argent n'était plus le but de l'entreprise.
La garde aussi avait été renforcée : au moins quatre samouraï totalement équipé montaient la garde devant l'entrée obscure de la mine. Et ils étaient nerveusement tournés vers l'intérieur, peu soucieux des mineurs.
Deux patrouilles de trois autres soldats tournait autour de l'exploitation et se rendait parfois en ville pour surveiller les alentours. Elles étaient cependant moins bien équipés. Sans doute des miliciens du cru appelé en renfort, encadré par un samouraï aux couleurs de Etsurô pour les diriger.

Ces derniers avaient l'air hagard, la peau blafarde et semblait épuisés. Il ne s'agissait pourtant pas de petite nature, mais d'hommes robustes, puissamment charpenté et musclé. Nul trace de rébellion ou même de mécontentement : ils semblaient totalement résignés à leur sort.
Le jônin nota à un moment qu'un brouet peu engageant leur était servit toutes les quatre heures, quand les mineurs remontaient des profondeurs pour une courte pause.
C'est là qu'il aperçut Bankichi : un homme grisonnant mais ayant conservé une puissante musculature, à la gueule cassé et qui beuglait ses ordres et jurait abondamment, sans vraiment tenir compte de l'air abattu et affaiblit de ses mineurs. De toute évidence, pas un enfant de cœur.
Restait à trouver un moyen pour l'aborder...

 
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