Prédéfinis pour Uzushio

Accepté au sein de l'école de l'air, aussi appelée caste du boeuf, il a su s'élever jusqu'au troisième cercle assez rapidement. Il mêle bien souvent rapidité et efficacité dans son travail, malgré son manque de professionnalisme occasionnel.

Malgré la rigueur du clan et de ses enseignements, Taiyo apparaît comme quelqu'un d'assez nonchalant et joueur. Rien n'a plus de valeur que la liberté, à ses yeux, ainsi, il est très difficile de le contraindre à faire quoi que ce soit. Et, il justifie bien souvent sa désobéissance en disant que pour suivre les enseignements de l'école de l'air, il doit se laisser porter par le vent et surtout par son coeur. En tous cas, c'est un homme qui est bien souvent en décalage avec le reste des siens. Peut-être a-t-il trop pris la confiance en parvenant au troisième cercle.

Malheureusement pour les hautes sphères du village, Taiyo n'est pas très regardant sur certains travers, laissant parfois passer des choses qu'il ne devrait pas, sous prétexte que c'est amusant, sans pour autant trahir ou avoir l'intention de nuire au village.

La mère de Kyoka était une femme de modestes conditions, née dans un petit village de pêcheurs situé dans les Archipels. Elle connut un quotidien paisible jusqu’à ce que des pirates décidèrent de piller son village et d’organiser un rapte. Enlevée, elle fut livrée à des marchands d’esclaves qui la marquèrent au fer rouge avant de la vendre sur un marché situé à l’Est de la Vallée de la Foudre. Achetée par un riche propriétaire, elle travaillait dans sa propriété.

Kyoka est née du viol de sa mère par ce riche propriétaire. Elle a grandi dans la propriété de cet infect bonhomme aux penchants plutôt glauques qui la marqua au fer dès ses huits ans. Sa mère, de faible constitution, mourut alors qu’elle n’avait que dix ans. Fervente croyante, comme l’était sa mère, elle priait chaque jour pour qu’un châtiment divin s’abatte sur l’ignoble personnage lubrique.
Deux ans plus tard, un soir où la fillette était dans un état des plus lamentables, ayant été violentée par son maître, une kunoichi s’infiltra dans la demeure et tua les propriétaires avant de libérer les esclaves. Cette femme soigna Kyoka et l’adopta, la ramenant à Uzushio avec elle.

Kyoka s’entraîna afin de devenir, elle-aussi, une kunoichi, voyant les gens exerçant cette professions comme des anges, des messagers des dieux. Elle garde des cicatrices profondes de son passé qu’elle tente de cacher. On peut noter qu’elle ressent un certain dégoût, une certaine haine pour la gente masculine. Elle pense qu’Uzushio devrait devenir une nation civilisatrice et conquérir d’autres territoires afin d’apporter la sagesse et la paix.

C’est une personne calme et intelligente, plus mature que bon nombre de personnes de son âge. Elle croit que l’être humain est stupide et que les ninjas sont supérieurs aux civils, des représentants divins en quelque sorte, ainsi elle demeure assez orgueilleuse. A cause de son passé, le relationnel n’est pas son fort, il n’est pas rare qu’elle se montre froide ou cassante, refusant qu’on lui marche dessus comme avant. Mais, ce n’est pas pour cela qu’elle est du genre à foncer dans le tas. Kyoka préfère les arts ninjas subtiles à ceux qui ne prônent que la brutalité.

Avant d'aider à la création du village d'Uzushio, Kô a beaucoup voyagé. Bien que ce ne soit pas un clanique, il s'est souvent retrouvé entraîné dans des affrontements assez violents, ce qui l'a poussé à se spécialiser dans la survie.

Il fut professeur à l'académie ninja quelques temps avant de devenir Sensei d'équipes de Genin, leur apprenant comment survivre dans des situations assez difficiles. Ses cours étaient un peu trop violents pour des jeunes et des vieux qui ne maîtrisaient pas les arts ninjas. C'est un bourrin, on va pas se le mentir, d'abord on tape, ensuite on réfléchit.

C'est quelqu'un de très social, pas vraiment pudique et surtout, très taquin. Mais, il ne se rend pas compte qu'il peut embarrasser les autres ou se montrer très lourd. Non, ses blagues ne sont généralement pas drôles et elles le sont encore moins quand il les explique.

Célibataire, il recherche son âme-soeur et se verrait bien fonder une famille. S'il est très ouvert et qu'il aime bien que les gens se mettent à nu -vraiment nus-, il peut se montrer incroyablement innocent lorsqu'on lui parle d'amour. A vrai dire, il n'a jamais eu la moindre relation...

Avant de devenir kunoichi du village d'Uzushio, la femme a été prise en charge par des Omura qui s'en sont servie de cobaye pendant des années. A cette époque, on la nommait "Ichiko" car elle était la première survivante de la série d'expériences "Na31" qui lui laissera des marques indélébiles -notamment psychologiques-.
Ces expériences lui ont permis d'obtenir un avantage personnel, une singularité que les autres ninjas -ou la plupart- n'ont pas. Elles lui ont aussi permis de développer une sorte de masochisme, elle ne sent jamais plus vivante que lorsqu'elle souffre.

Elle est nommée Shigure par Uzumaki Aoshi (PNJ d'Uzushio) qui trouve que ce nom lui convient bien mieux. Ils entretiennent une bonne relation, l'homme lui apporte un peu de stabilité bien qu'il ne parvienne à la détacher de ses ténèbres et de ceux qui se sont servis d'elle.

Très vite, la kunoichi se spécialise dans les missions d'investigation et de traque. Elle démontre un certain talent et une attirance morbide pour la torture, cette forme de sadisme est une façon pour elle de partager ce plaisir que lui procure la douleur. En mission, la demoiselle aime bien jouer de son charme afin de se mettre quelques hommes dans la poche, elle prend très soin de son apparence.

Shigure garde toujours contact avec certains membres du clan Omura, elle va d'ailleurs régulièrement effectuer des examens afin de vérifier que tout va bien -et aussi pour donner quelques échantillons à des progressistes qui se cachent dans la meute-. Pour une raison ou une autre, elle est tout particulièrement docile avec ces loups déguisés en agneaux.

La mère d'Hanabi a perdu un bras, une jambe et un oeil lors des guerres de clan. Possédant un lourd traumatisme, elle a abandonné sa carrière de kunoichi quand bien même les médecins du clan Omura lui aient permis de reprendre une vie relativement normale. Regrettant que sa carrière soit morte, elle n'a cessé de ressasser ses souvenirs d'avant, disant qu'il s'agissait de la meilleure période de sa vie.

Le père de la demoiselle, lui, est un forgeron mais aussi un inventeur. Il a mené une vie relativement calme étant donné qu'il n'a jamais été sur le front. Devant gagner de l'argent pour trois, il n'a passé que peu de temps avec sa fille.

Au final, l'enfant s'est sentie obligée de devenir kunoichi pour accomplir le rêve de sa mère et apporter un peu d'argent à sa famille, ne voulant être un poids pour ses parents. Malgré sa timidité et ses craintes, son courage lui a permis de passer les examens de l'académie pour devenir genin.

Malheureusement, si la petite est très prometteuse, elle n'a pas eu de chance. Alors qu'elle n'était kunoichi que depuis un mois, elle a assisté à la mort d'un camarade au cours d'une mission et a été grièvement blessée en plus d'avoir été traumatisée.