GrabugeTowa est un peu agacée par les propos de l'homme -qui sont d'ailleurs ceux de son acolyte- ainsi que le fait qu'il lui transmette le mot après tout ce qu'il a dit, mais elle reste professionnelle et ne fait pas le moindre commentaire, préférant demander quelques renseignements. Visiblement, le seigneur est apprécié de ces sujets ou, au moins, ceux-là qui semblent être issus de la classe sociale inférieure. Suite à l'évocation de Kanade, elle se demande si c'est elle qu'elle a pu apercevoir et choisit donc de poser quelques questions supplémentaires.
"Savez-vous à quoi ressemble Honami Kanade ? Pourriez-vous me parler un peu de sa mère, la femme d'Honami Kanejiro ?" L'historienne marque une courte pause avant de demander : "Sauriez-vous s'il y a des nobles qui n'aiment pas notre cher Dragon ?" Posant une main sur son menton, perdue dans ses pensées, elle songe à d'autres possibilités et décide de poster -cette fois pour de vrai- une dernière question : "Si je devais me méfier de quelque choses dans la région, une personne, une organisation, un culte, de quoi s'agirait-il ?"
La Nara est bien décidée à rassembler un maximum d'informations avant de rejoindre ses équipiers à la taverne du village le plus proche, elle ne veut pas être à la ramasse comparée aux deux autres zouaves. C'est en souriant qu'elle remercie les deux civils pour leur aide précieuse avant de se diriger vers le lieu de rendez-vous, tout en restant sur ses gardes, au cas où elle serait suivie ou croiserait la route de quelques bandits. Arrivée au village le plus proche, elle observe avec attention l'architecture des lieux et l'agencement des habitations et des commerces, faisant un petit tour afin de repérer des endroits qui pourraient s'avérer utiles -cabinet médical, herboristerie, poste de garde, marché-, tout en tendant les oreilles au cas où il pourrait lui parvenir quelques informations intéressantes.
Ce n'est qu'après cela qu'elle se rend à la taverne, commandant une pinte et quelques amuses-gueule pour patienter. :copyright:️ 2981 12289 0
HRP:
Résumé : Towa pose quelques questions supplémentaires Elle reste aux aguets, au cas où quelqu'un la suivrait Puis, elle visite le village le plus proche en tendant l'oreille Avant de se rendre à la taverne pour attendre les deux autres
Il avait saisi, j’en étais sûr, car quelques minutes après avoir abandonné l’une des œuvres les plus majeurs de notre décennie, un vieil homme s’exprima à l'assemblée en réclamant de l’aide pour rejoindre la ville. C’était Shika, il était moche et semblait avoir l’odeur d’un vieux déchet, mais c’était lui, je le reconnus à ce violon qui avait joué les notes de musique un peu plus tôt et qu’il voulait offrir en échange d’un peu d’aide. Enfin il échangeait plus de la musique. Soupirant, je m’extirpais de la masse pour le rejoindre, « Hola le vieux, je vais t’aider car tu nous ralentis. », me tournant faussement vers les autres, j’eus un mouvement de main, « Je reviens dans la nuit les gars ! », mais tout le monde s’en fichait pas mal, je voulais juste m’éviter une nouvelle rencontre avec une armoire à glace.
Nous éloignant donc, Shika finit par reprendre son apparence en jugeant cette mission pas si terrible. Pas si terrible ? J’avais failli mourir, deux fois. C’était de l’inconscience que d’être ici. « Je sais pas comment je suis encore en vie, y’a un mec il a failli me tuer juste en me claquant dans le dos. » déclarais-je encore nerveux et légèrement tremblant. Qu’on me désigne comme un lâche, je m’en fichais, je n’avais aucune honte sur ça. J’étais pas à ma place ici. « J’ai pas votre niveau, j’ai rien à foutre là... » repris-je toujours aussi paniqué. Je pouvais faire semblant, mais là, là, c’était exactement pour ça que j’avais arrêté de m’entraîner. Car je ne pouvais pas faire face à cette violence, à ce danger. Si quelqu’un s’en prenait à eux, à Shika, à Towa, je ferais quoi ? Je ne pourrais pas les défendre.
« Je vais être un poids, ça se voit que j’ai rien à foutre ici, je pourrais rien faire, on va tous se faire tuer à cause de moi. » ou grièvement blessé. Au choix. « Et j’ai pas eu grand chose, j’espère que Towa aura été plus utile. » affirmais-je en cherchant moi aussi Towa du regard. J’étais stressé, je parlais bas, mais j’étais stressé, « Rends moi mon bouquin d’ailleurs. » lui demandais-je sérieux et calme. Je ne voulais pas tout perdre ici.
L’homme observa son comparse à l’évocation de Honami Kanade, ils avaient dû l’apercevoir une ou deux fois… mais pas beaucoup plus ! Quant à sa mère… La femme du dragon… Ils ne l’avaient jamais vu. Une personne ? Un culte… Les deux se regardèrent à nouveau en haussant les épaules, le premier reprit la parole :
« On a dû voir la p’tite une ou deux fois, p’tre. J’crois qu’elle est jolie, mais elle est discrète. Sa mère… J’crois aussi qu’elle est gentille. On dit qu’elle tisse des écharpes et des vêtements pour les p’tits gens. Mais j’en sais trop rien, p’tre que c’est pas vrai. Savez, on raconte beaucoup d’choses pour s’faire mousser quand on est nobles. Mais… J’sais pas trop…J’crois pas l’avoir d’jà vu. Vous méfier… Sais pas trop… p’tre l’aube rouge ? J’crois qu’c’est l’nom. Qui est dans l’montagnes, ou j’sais pas trop. Ils dérangent les esprits des monts avec tout l’monde qu’ils amènent. J’aime pas ça. Les esprits après, ça se venge ! »
Le tavernier servit avec diligence Towa.
Le surveillant laissa partir Yutsuki en lançant derrière lui :
« Ramène donc un musicien pour tes camarades ! UN peu de musique fera du bien à tous ! »
Après un rapide détour pour rendre les brebis empruntées à leur propriétaire qui profite de l'occasion pour t'indiquer qu'il a bien transmis le message à Towa, vous prenez la direction de l'endroit choisie comme lieu de ralliement. Sur le chemin qui vous sépare de l'auberge, tu écoutes patiemment les jérémiades avant d'éclater d'un rire bruyant puis de plonger ton regard dans le sien en affichant un air blasé sur le visage.
-Et gneu gneu gneu y a un type qu'a failli me tuer...et gneu gneu gneu j'ai pas votre niveau...et gneu gneu gneu je vais être un poids...ah là là, Yu tu changeras jamais hein, mais ça me va, c'est pas ce que j'attends de toi...et puis crois-tu vraiment que je t'aurais traîné avec nous si je n'étais pas certains que tu aurais ton rôle à jouer? T'as si peu d'estime pour mes raisonnements? Tu me fends le cœur...ajoutes-tu en accompagnant une moue exagérément triste d'un revers de main théâtralement posée contre ton front. Puis, reprenant ta bonne humeur habituelle tu ajoutes d'un ton léger...ah ah ah ah...ne t'inquiète donc pas autant Yu-kun...au pire t'as qu'à te dire que si on meurt tous à cause de toi, je reviendrais pour te tuer une seconde fois...ah ah ah ah...franchement, t'as pas aimé cette poussée d'adrénaline? Ton cœur qui s'emballe devant l'incertitude du moment présent? Toutes ces questions qui te font te demander si tu seras encore vivant l'instant d'après? Le risque c'est aussi ce qui fait le sel de la vie...à quoi bon passer sa vie à attendre que la mort vienne nous prendre si on ne l'agrémente pas de quelques dangers propres à créer cette incertitude? Ah ah ah ah...aller vient, Towa nous attend...conclus-tu en lui claquant une grande tape amicale entre les omoplates, tout en sachant qu'il est à mille lieues de partager ta façon d'appréhender les événements.
Tu lui rends son bouquin comme il te l'as demandé, non sans l'avoir taquiner sur le contenu de celui-ci et avoir insinué qu'il devaient sans doute contenir des images de Towa pour qu'il y soit autant attaché, puis vous continuez votre route. Il vous faut pas loin d'une demi-heure pour rejoindre l'auberge dans laquelle vous retrouvez Towa attablée, une pinte à la main. Spectacle devant lequel tu écarquilles de grands yeux ronds dans lesquels se mêlent admiration et indignation. Affublé d'un sourire narquois, tu t'approches discrètement de ta partenaire en prenant soin qu'elle ne t'entende pas arriver et claque violemment une main sur la table en prenant une voix accusatrice.
-Mwahahahah...je t'y prends vile blondinette! Alors comme ça tu picoles? Il reprend ensuite mot à mot et à mi-voix les remontrances de la kunoichi, satisfait de lui rendre la pareille...tu tiens à ce qu'on meurt?! J'y crois pas...tu es irresponsable...puis, relevant la tête et t'adressant au barman...la même pour moi mon ami ah ah ah!
Après un moment d'échange alcoolisé avec ceux que tu considères comme ta famille, vous ne tardez pas à vous mettre à couvert dans l'enceinte d'une chambre réservée pour l'occasion, afin de partager les différentes informations recueillies. Honami Kanejiro, un seigneur puissant mais en apparence peu informé sur ce qui se trame dans sa juridiction, sa fille Kanade et sa femme, un temple pour apaiser les esprits commandité par l'aube écarlate et Aikinu Koubaï. Plusieurs fois, tu te tapes la tête contre l'un des murs de la chambre, sur un rythme régulier, avant de te rouler une cigarette de salvia que tu fumes en t'adressant à tes compagnons. Cette histoire est un vrai casse-tête.
-Hmmm...ok...déjà, bravo à vous deux pour les quelques informations amassées...même si ça avance un peu, cette histoire est de plus en plus flou...si vous avez des idées plus précises que les miennes, allez-y...pour ma part, quelque chose me dit que les Chinami n'ont pas autant été exterminés que veut bien le croire Kanejiro...ce Aikinu Koubaï, il faut absolument que l'on entre en contact avec lui...j'irais à sa rencontre en me faisant passer pour un prêtre d'une contrée voisine, afin de savoir ce qu'il mijote réellement en se cachant derrière cette histoire d'esprits à laquelle je ne crois pas du tout...quant à vous, j'ai deux options en tête, dites moi ce que vous en pensez...la première, vous m'accompagnez et vous mêlez à la foule des bâtisseurs comme Yu a fait aujourd'hui pour recueillir de plus amples informations, notamment sur le commanditaire du contrat. Il faut absolument que l'on découvre qui a proposé cette mission, sinon on n'avancera à rien...la deuxième option serait de tout faire pour se rapprocher de Kanade Honami qui semble être plus sage que son têtu de père. Towa, toi qui l'a rencontré, penses-tu que Kanejiro accepterait par exemple d'embaucher un ou plusieurs shinobis pour protéger sa fille si tu prétextes avoir reçu l'information que quelqu'un en veut à sa descendance? Ça nous permettrait de nous rapprocher de Kanade et de sa mère pour en savoir un peu plus...qu'en penses-tu? Et quelle option parmi les deux exposées vous paraît la plus valable?
Après concertation avec tes compagnons, il est donc décidé que vous irez tous les trois en direction du temple, ou camp militaire si l'on en croit les dires de Yutsuki. Toi pour tenter de rencontrer Aikinu Koubai et les deux autres pour se mêler à la foule et tenter d'en apprendre un peu plus. Tu leur proposes ensuite de passer la nuit ici pour récupérer des forces et de vous mettre en route dès le lendemain matin. Si bien que dès l'aube, tu t'accoutres de manière à ressembler à un prêtre et prends la direction du temple en construction, demandant à toutes les personnes croisées où il est possible de rencontrer le fameux Aikinu Koubaï en prétextant que tu voudrais toi-même ériger un temple à la mémoire des Chinami dans une région voisine. Tu incites de plus Towa et Yutsuki à se renseigner et trouver un moyen de découvrir qui est ce foutu commanditaire en leur signifiant que c'est l'objectif principal de la journée.
Récapitulatif:
Santé:100% Chakra:100%
-Shika retrouve ses compagnons puis dort pour récupérer son chakra. -Shika se rend au temple et demande à rencontrer Aikinu Koubai -Il donne à Towa et Yutsuki la découverte du commanditaire de la mission comme objectif principal de la journée et ce, quels que soient les moyens employés pour arriver à leurs fins.
GrabugeTandis qu'elle attend ses alliés, la blonde tend l'oreille au cas où quelques discours intéressants seraient à portée d'elle.
-Mwahahahah...je t'y prends vile blondinette! Alors comme ça tu picoles? Tu tiens à ce qu'on meurt?! J'y crois pas...tu es irresponsable...la même pour moi mon ami ah ah ah!
Towa lance un regard noir à son chef de clan avant de s'essayer à lui porter un coup de pied dans la jambe. Elle regrette soudainement d'avoir rejoins ses partenaires alors que cela ne fait pas cinq minutes qu'ils se sont retrouvés. La femme ne cache pas son mécontentement. Tendue avant même de commencer à travailler, à cause de la nature et des circonstances de la mission, elle n'est pas prête psychologiquement à faire le gendarme ou à recevoir ce genre de commentaire totalement déplacé.
"Je te signale que j'ai fait mon job pour la journée et que je vous ai ramené des informations intéressante." Marquant une courte pause, elle poursuit : "J'ai mérité ce petit réconfort. Mais toi, j'en doute clairement surtout avec ce que t'as dit à l'autre civil..." En le menaçant de son tessen, elle ajoute : "Et je tiens à te rappeler que c'es TOI qui nous a mis dans la panade en prenant une mission totalement au hasard, sans même savoir qui est le commanditaire. Je te promets que si je ne suis pas payer, tu pourras dire adieux à ta vie."
Le front plissé par la colère, elle expose ensuite les informations qu'elle a obtenu. Déjà, elle dit que l'homme à qui Shika a confié le message lui a parlé de "l'aube rouge", une organisation ou un culte qui dérangerait les esprits qui viendraient ensuite se venger, elle note que le paysan semble apprécier le seigneur. Puis, elle croise cette information avec "l'Aube Ecarlate", une secte qui érigerait un monastère dans ces montagnes afin d'apaiser les esprits, information du Dragon têtu. Elle enchaîne ensuite en précisant que le seigneur ne sait rien sur cette histoire de mission et qu'il ne voit pas qui pourrait être le commanditaire. Evidemment, elle ne manque pas d'exposer le fait qu'Honami Kanejiro soit sûr qu'il n'y a pas de vengeance Chinami puisqu'il semble persuadé qu'il sont tous morts et qu'il a parlé d'esprits hantant les lieux. Elle ajoute qu'il n'a que faire des terres qu'occupe l'Aube Ecarlate celles-ci n'étant pas fertiles et qu'elles effraient le peuple. Elle conclue finalement en disant qu'il serait intéressé à l'idée qu'on puisse le tenir informé de l'évolution de l'enquête et, évoque rapidement la femme et la fille du seigneur.
"Aikinu Koubai..."
La Nara réfléchit à ce nom que ses partenaires ont cité, mais il ne lui dit rien... Elle continue alors d'écouter ce que les garçons ont à dire.
"Je ne pense pas que nous rapprocher de la famille Honami aurait le moindre intérêt, du moins, pour le moment. Kanade et son père n'avaient pas l'air d'avoir d'information utile puisque les deux ont demandé à ce qu'on leur en livre dès qu'on en apprendrait plus. S'intéresser à l'Aube Ecarlate et au peuple me semble être une meilleure idée."
Résumé : Towa tend l'oreille au cas où elle entendrait des trucs intéressants Elle frappe Shika Elle partage ensuite les informations dont elle dispose Et donne son avis Puis, une fois les échanges finis, elle va se reposer un peu
« Et c’est toi notre chef de clan ? » marmonnais-je dans ma barbe quand il se moqua de moi. Je n’étais pas comme eux, je n’étais pas un ninja, pas fort, pas puissant et.. Il venait de manquer de me faire tomber en me frappant dans le dos. Lui lançant un regard noir, je me retiens d’en dire plus, refusant de me faire abandonner ici si l’envie l’en prenait.
Rejoignant donc Towa et le verre avec lequel elle avait passé le temps, je m’asseyais sur une chaise, les écoutants et leur donnant les informations que j’avais eues entre-temps, mais pour le reste… J’étais resté là, à les écouter, pas vraiment sur de ce que je pouvais apporter, du moins jusqu’à ce qu’une forme de plan soit donnée. « Ce n'est pas religieux. Enfin pas uniquement. » commençais-je en sortant de mon mutisme en repensant à la femme et au gros bras, « Il y a un jeu de pouvoir, un vrai jeu de pouvoir et je ne suis pas sûr, mais je pense qu’aucun travailleur en sortira vivant. Ils vont être sacrifiés ou éliminer pour que personne ne parle. », ce qui impliquait qu’on allait devoir faire quelque chose pour que ça n’arrive pas non ? « On nous demande de savoir ce qu’il se passe, mais il faut aussi l’arrêter. Y a des gosses, des vieux, des femmes, on ne sait pas ce qui va leur arriver, mais on ne peut pas juste prendre des informations, encore moins après s’être mêlé à eux.. », protecteur, je l’avais toujours été et en ce jour, toutes ces recherches ne m'intéressaient pas. Je voulais juste… Juste évité qu’ils souffrent pour une cause qu’ils ne verraient jamais.
« Ils construisent pas un temple, la structure à tout d’une structure militaire. Il faut rester avec eux, j’ai un contact, une femme qui m’a parlé et que je pourrais peut-être retrouver pour en savoir plus… Elle semblait assez sensible à… Enfin je dois pouvoir en tirer des infos. », mais la famille, comme l’avait dit Towa, je n’avais que très peu d’intérêt pour la famille, ou même juste d’espoir pour eux. Ils ne semblaient pas en avoir d’avantage à nous apprendre et Towa l’avait confirmé. Il fallait viser ailleurs, dans le coeur même de tout ça.
Le plan des trois Nara était bon ! Ils connaissaient la route et Yustuki connaissait quelques gardes ainsi que quelques ouvriers. Retrouver le chemin jusqu’au temple ne fut pas difficile, surtout quand on y était déjà allés. Les gardes arrêtèrent Yustiki, Towa et Shika pour leur poser quelques questions, histoire de s’assurer que tout allait bien. Effectivement le temple semblait être un peu plus sur le plan d’une forteresse qu’un temple. Après, au vu des conflits récurent dans ce monde… était-ce vraiment étonnant ? Oui. Au vu de la région calme, oui c’était étonnant. Mais on était jamais assez prudent, non ? Un des gardes dévisagea Towa puis Yustuki et éclata d’un rire gras.
« Bien joué petit gars ! Tu as ramené de quoi amuser tout le monde ! Parfait ! Parfait ! Cela fera plaisir à tout le monde. Surtout si elle veut rester la p’tite dame. »
Désolé Towa, les gardes du « temple » n’étaient pas forcément… les plus fins, les plus délicats. Ils observèrent Shika également avec beaucoup d’attention, beaucoup moins d’intérêt, enfin pas le même intérêt qu’avec Towa. Shika d’eu négocié âprement pour qu’on le laisse aller voir Aikinu Koubai. Shika, s’il avait été attentif, put entendre quelques hommes murmurer le nom de « Chinami Mirai », mais les chuchotements de deux gardes ne lui étaient pas adressé et il se mangea un regard noir avant qu’un revienne pour le guider devant son chef.
Yutsuki et Towa purent se faufiler dans les groupes entrain de construire, ils purent discuter tranquillement, mais surtout aider puisqu’ils étaient là pour ça. Ils purent remarquer quelques hommes qui s’enfonçaient dans les tunnels de la montagne en silence et qui semblaient être très attentifs.
Shika put observer un homme relativement jeune, qui était plongé dans ses papiers. Il releva la tête pour l’observer avec attention :
« Vous êtes ? Que puis-je faire pour vous ? »
Le ton était agréable et ouvert, mais il semblait juste pressé et occupée. Rien d'anormale.
Requinqués par quelques heures de repos bienfaitrices, vous décidez donc de prendre tous les trois la direction du campement de travailleurs. Tu profites de la première partie du trajet en compagnie de tes camarades pour ajuster tes dernières recommandations.
-On est donc bien d'accord, la priorité est de découvrir qui est ce foutu commanditaire et ensuite de récupérer un maximum d'informations comme vous savez si bien le faire...cette mission n'est tout de même pas tombée du ciel...à moins que ce soient les dieux en personne qui aient fait appel à nous, ce qui au passage serait extrêmement gratifiant pour les Nara...ah ah ah...t'exclames-tu en éclatant d'un rire amusé avant de laisser libre court à ton imagination...vous imaginez, qu'une fois tout ça fini, on voit apparaître Amenko et Jashin qui nous rémunèrent à coup de raisin et d'hydromel...j'ai toujours rêvé de goûter à cet alcool de miel, il paraît qu'il possède une saveur toute particulière...tu en reviens finalement au sujet initial...fondez-vous dans le collectif et prenez soin l'un de l'autre sans vous faire griller...et au moindre problème que vous ne vous sentez plus capable de gérer, tant pis pour la couverture, arrangez-vous pour me prévenir par n'importe quel moyen...
A mi-chemin, tu prends congé des deux autres, afin que personne ne puisse les assimiler à toi et arrive donc sur place avec un peu d'avance, les mains serrées et cachées sous ton ample toge de prêtre, alors que le jour commence à tomber. Tandis que le vent te cingle le visage, tu remarques devant toi une cinquantaine d'hommes et femmes qui s'affairent à la construction du pseudo temple ainsi qu'un campement qui leur sert sans doute de lieu de repos, tandis que quelques gardes veillent au maintien de la bonne tenue de l'ensemble. Non sans mal, tu parviens à te glisser jusqu'à ces derniers et après d'âpres négociations, tu les convaincs de te mener jusqu'à Aikinu Koubai, quelque part à l'intérieur du temple. Pendant qu'ils te guident jusqu'à destination, tu peux entendre deux d'entre eux bavasser un peu moins discrètement que ce qu'ils auraient sans doute espéré. Si bien qu'ils lâchent un nom qui te fait marquer un léger temps d'arrêt que les deux semblent remarquer étant donné le regard noir qu'ils t'adressent. Chinami Miraï. Intéressant. Plus qu'à savoir à qui appartient ce pseudonyme, même si tu en as déjà une petite idée. Ainsi, alors que tu t'approches du but, tu réfléchis au plan le plus approprié, te demandant même si tu ne devrais pas modifier l'approche initialement prévue.
Une fois à destination, les gardes prennent congé et tu te retrouves face à un type que tu considères bien jeune pour devoir soutenir le poids d'une telle construction. Cependant, malgré une apparente occupation, il t'accueille et t'interroge aimablement.
« Vous êtes? Que puis-je faire pour vous? »
Tu te courbes légèrement en signe de respect puis, extrayant une main de dessous l'épaisse toge de prêtre, tu la tends amicalement en direction de ton interlocuteur, en l'invitant à la serrer en retour afin de conclure les présentations.
-Je me présente, Masashi Keiko, prêtre ninja de la vallée des nuages mais également historien spécialisé dans les grands conflits du sekai. Et je dois bien dire que celui opposant Honami et Chinami est sans doute l'un des plus passionnant des contrées du nord-est. Je suis actuellement dans la vallée de la foudre pour deux raisons. Tout d'abord, pour mon compte personnel et afin de compléter les archives qui permettront aux générations futures de connaître l'histoire, j'aimerais beaucoup en savoir un peu plus à propos de ce conflit. J'ai déjà recueilli la version de Kanejiro Honami, mais pour être le plus neutre possible, je me dois de me renseigner auprès d'un maximum de personne. Vous qui êtes du coin, savez-vous quelque chose qui pourrait m'éclairer? Comment a t-il été déclenché? L'éradication des Chinami était-elle justifiée selon vous? D'ailleurs, j'ai tendance à me dire que toute bonne tragédie comme celle-là doit être embellie de quelques survivants pour en faire une histoire encore plus poignante à raconter...et comme j'ai entendu parlé d'un certains Mirai qui aurait un lien de parenté avec les Chinami, forcément, ceci m'intrigue d'autant plus. Connaissez-vous cet homme?
Tu marques une pause pour t'imprégner des réactions de l'homme que tu suspectes d'être lui-même le Chinami Mirai dont il est question, puis tu reprends.
-D'autre part, j'ai été mandaté par la guilde des prêtres de la vallée des nuages pour en apprendre un peu plus sur ces soi-disant esprits et l'intérêt du temple que vous êtes en train de construire. Vous comprendrez que si ces esprits existent, il serait de bon ton que nous ne les laissions pas cheminer jusque par chez nous...pourriez-vous m'en dire un peu plus je vous prie?
Fatigué de courir après la vérité, tu as décidé d'y aller franco, tout en connaissant le risque que l'autre refuse de te répondre.
Récapitulatif:
Santé:100% Chakra:100%
-Shika va à la rencontre de Aikinu Koubai après avoir donner les dernières consignes à ses partenaires (et déliré un peu). -Il le salue et lui pose des questions.
GrabugeDepuis leur départ pour le Temple, Towa a eu le temps de calmer son irritation. Les propos de Yutsuki résonnent dans son esprit. Une structure militaire. Des gens innocents qui risquent être tués, sacrifiés pour qu'il vil secret ne s'ébruite pas. La blonde ne doute pas des paroles de son ami, elle lui fait confiance bien qu'elle craigne que son implication émotionnelle ne soit trop importante. Il est trop doux pour être un ninja, songe-t-elle tandis que ses pensées s'envolent vers une recherche de "personnage".
« Bien joué petit gars ! Tu as ramené de quoi amuser tout le monde ! Parfait ! Parfait ! Cela fera plaisir à tout le monde. Surtout si elle veut rester la p’tite dame. »
C'est un accueille chaleureux qui attend la kunoichi en mission, mais elle ne se montre pas choquée ou déçue d'une quelconque façon. Elle sourit d'une façon chaleureuse avant de donner un coup de coude à Yutsuki. Ayant défait les liens qui retenaient ses cheveux quelques heures plus tôt, la blonde crinière ondulée de la femme vole au gré du vent.
"Tu ne m'avais pas dit que les gens d'ici étaient si charmants !" Elle adresse un clin d'oeil au garde qui a attiré son attention. "Je serais ravie de faire plus ample connaissance avec tout le monde et que nous passions quelques agréables moments ensembles." Si Towa est appréciée, elle songe qu'il vaut mieux jouer le jeu et tenter de se faire l'amie du plus de personne possible, sans éliminer la possibilité de jouer de ses charmes. Quelques tours de hanches, quelques douces caresses ou bien langoureux baisers ne lui font point peur. "La vue est sublime d'ici" dit-elle en regardant le coucher de soleil avant de se mêler aux travailleurs, demandant ce qu'elle pourrait bien faire pour se rendre utile.
Tandis qu'elle se met au travail en souriant, se parant d'un masque joyeux, elle en profite pour jeter un coup d'oeil aux environs. Elle note la présence d'une cinquantaine d'individus, sans compter les quelques chevaux de trait ou les chiens et chats errants. Elle remarque également la présence d'un campement pour que les travailleurs se repose dans des tentes ou bien autour des feux de camp. Elle se sent légèrement observée mais n'a pas l'impression d'être menacée d'une quelconque façon. Ce qui la rend particulièrement perplexe sont ces hommes qui s'enfoncent dans les tunnels de la montagne. A un moment donné, elle se stoppe dans sa tâche et se tourne vers un homme pas trop loin d'elle, mettant ses formes en avant tandis qu'elle lui demande : "Que vont-ils faire, là-bas ? Ils ont l'air sur leurs gardes, un peu tendus... C'est à cause des esprits ?" Après quelques instants de silence, elle se pare d'un masque plein d'inquiétude et joint ses mains comme si elle désirait prier. "Vous savez, j'ai toujours eu peur des esprits... Mais, j'ai voulu venir parce que je pense que le repos des âmes en peine est plus important que mes craintes... Vous savez, mon ami m'a dit beaucoup de bien de votre groupe..." Towa mêle des fragments de vérité à ses propres mensonges si bien qu'elle s'y perdrait presque. Très vite, elle se donne une petite claque sur les joues avant de reprendre : "Désolée pour ça, je suis un peu idiote, ahahah..."
Revenir ici avait de quoi me tendre, lentement, sans que je puisse vraiment lutter. Je n’aimais pas ça, je ne maîtrisais rien, c’était l’enfer. Seulement voilà, nous avions un plan, il fallait le suivre et les réflexion graveleuses des gardes à l’entrée me confirmèrent une chose, j’allais devoir veiller sur elle. Elle pourrait sans doute se défendre, mais je ne devais pas la laisser dans un groupe, pas avec ce que j’avais déjà vu. Souriant donc comme un idiot à son coup de coude, je les fixais, un regard complice sur le visage alors qu’elle jouait le jeu de l’idiote ne comprenant pas et beaucoup trop chaleureuse. Glissant un bras autour de son cou, je la serrais un peu contre moi avant d’ajouter, « Tu crois quoi, elle va rester, je ramènes pas des copines sans partager aux copains. », le premier qui irait trop loin le regretterait sans doute, tiens, je devrais peut-être échanger nos rations au cas où. « Elle est géniale croyez moi ! » la libérant de mon poids, je reculais légèrement pour lui claquer les fesses avant d’ajouter, « Allez, au travail. ». M’éloignant donc, j’avançais vers le chantier, cherchant du regard des personnes que j’avais déjà croisées, mais surtout des indices, plus vite on trouvait, plus vite on partait non ?
Surveillant toujours Towa du coin de l'œil, je commençais légèrement à trembler. La peur, elle était là, elle allait nous tuer, la nuit allait nous assassiner et pourtant, je devais me reprendre et vite. Interpellant donc le premier mec à ma droite, je lui demandais non sans voir des mouvements étranges, « T’aurais pas un truc à boire, j’crois mon corps il a besoin d’un gobet. », sans avoir ma réponse, je désignais le tunnel d’un coup de menton avant de reprendre, « C’est la-bas qu’on peut s’détendre ? J’ai jamais vu des mecs aussi tendu à l’idée d’aller vider une bouteille, sauf s' ils y vont pour autre chose ? », idiot, j’avais l’air idiot, mais c’était les idiots les moins dangereux non ? Alors pourquoi se méfier ?
J’espérais sincèrement qu’ils pensaient comme moi car pour l’heure je devais concilier la situation des plus stressantes et le devoir que j’avais quand même envers eux, et plus exactement elle. Je ne devais pas la fixer trop, sous peine qu’on remarque qu’il y avait un problème, mais c’était difficile, pour ne pas dire impossible. Je pourrais sans doute dire que c’était une sois disante nuit grisante qui me perturbait.
Aikinu Koubai observa avec attention Shika Nara les mains jointes sous son menton. Son regard acéré fouillait l’apparence de Shika comme-ci il pouvait lire en lui. Il n’eut aucune réaction à son discours . Masashi Keiko. Il hocha simplement la tête, si Shika était observateur il put remarquer que Aikinu Koubai eut un petit frémissement de paupière à la mention du conflit Honami et Chinami. Il inspira profondément face à l’avalanche de question. Il reporta son attention sur ses papiers devant lui avant de reporter son attention sur lui, trempant sa plus dans l’encre et essuyant le surplus de liquide sur le bord de l’encrier.
“ Asseyez-vous. Cela risque d’être long.”
Il but une gorgée de thé sans en offrir à son invité avant de répondre avec lenteur :
” Nous ignorons beaucoup de chose sur le conflit, je crois qu’une opportunité a été faite ou une provocation de trop et les Honami en ont profité. Mais l’éradication d’une culture, d’un clan n’est jamais justifiée, nous perdons trop à chaque fois. Je ne connais aucun Chinami Mirai. Navré. Et vous ? Où l’avez vous entendu ? D’autres questions ? Je serais curieux aussi de connaître la version des Honami. ”
Il avait très légèrement tressaillit à la mention de Chinami Mirai, peut-être creuser dans cette direction.
***
Les gardes sourirent à Towa et l’un d’eux hocha la tête en lui posant une main sur l’épaule
“ Je serais ravi de discuter et faire ta connaissance ma belle.”
Pas plus, ils les laissèrent retourner au travail, tout semblait bien se passer et lorsque Towa commença à poser des question un des gardes s’approcha d’elle, posant une main sur son épaule.
“Ne t’inquiète pas ma belle, ils vont chercher les corps des défunts pour les enterrer dignement. Oui il y a des esprits, mais ne t’inquiète pas, je te protégerais petite blonde, comment tu t’appelles ? T’auras qu’à venir dans ma tente, j’te protégerais bien des esprits s’ils viennent. Faut qu’ils s’expriment aussi les esprit t’as vu ce qu’on a fait à leur corps ?”
Un autre ouvrier s’approcha de Yustuki et lui donna une gourde emplis d’eau pour lui éviter Il secoua la tête en l’écoutant :
“ Oh non ! C’est là bas la fosse commune à ce qu’il paraît, ça grouille d’esprit et de spectre ! J’oserais même pas y aller moi!”
Si Aikinu Koubaï fini par te recevoir à peu près normalement et te proposer une place assise, il n'a rien de très accueillant, puisqu'en en plus de ne pas serrer la main que tu lui tends, il ne daigne pas te servir de tasse de thé alors qu'il se rince le gosier devant toi. Ceci dit, peut-être n'est ce juste que de la méfiance. En tout cas, ta petite préparation secrète tombe à l'eau et tu prends place comme il te l'as indiqué, attentif à ce qu'il va t'apprendre.
Tous tes sens en éveil, tu écoutes son récit en l'observant de près et ne peut t'empêcher de remarquer chacune de ses petites sautes d'humeurs ou de concentration. Ainsi réagit-il par deux fois. Une première à l'évocation du conflit, une seconde à celle de Chinami Mirai. Assurément, ce type a quelque chose à se reprocher et il va falloir la jouer fine si tu veux démêler le vrai du faux. Une fois son histoire terminée, tu attends qu'il réponde à ta questions concernant le temple, mais rien ne vient. Étant un homme têtu, hors de question d'en rester là, si bien que tu insistes, en lui offrant un sourire mutin.
-Est-ce par oubli que vous ne répondez pas à ma question concernant le temple que vous construisez ou avez vous quelque chose à cacher qui pourrait déplaire à vos voisins? D'ailleurs à ce propos, j'ai pu remarquer nombre de travailleurs acharnés. Où les recrutez-vous? Sont-ils grassement rémunérés pour venir vous prêter main forte en nombre ou bien sont-ils tous de simples fidèles de votre religion? De plus j'imagine que, si c'est bien un temple qui est construit ici, les esprits ne se repoussent pas par enchantement. Ne pratiquez-vous aucun sacrifice? Tu marques une pause en toussotant un peu...veuillez pardonner tant de curiosité, mais comme je vous l'ai dit, l'ordre pour lequel je travail est très intéressé par vos pratiques et aimerait au mieux pouvoir les reproduire en cas de problèmes similaires...quitte a devoir sacrifier certains fidèles pour apaiser la colère des dieux...
Tout en t'extirpant de la chaise dans laquelle tu étais vautré, tu entames dans la pièce une marche réflexive, puis t'arrêtes net et extrait un peu de ton herbe de dessous ta soutane.
-Connaissez-vous la salvia divinorum?
Tu roules une cigarette avec puis la cale entre tes lèvres avant de l'allumer.
-C'est une herbe qui, si elle est cultivée correctement, vous permet de tutoyer les dieux une fois consommée...tu lui tends...si vous en voulez un peu, je vous en prie...pour répondre à votre question et parce qu'un échange se doit d'être équivalent comme diraient certains alchimistes, d'après Honami Kanejiro, à ce que j'ai compris, tout est parti d'une histoire de terres cultivables que les Chinami voulaient voler aux Honami qui n'ont eu d'autre choix que de se défendre...puis les choses ayant dégénéré, nous en sommes arrivés à la situation actuelle...
Bien sûr, tu ne sais pas grand chose sur ce qui a réellement déclenché le conflit, mais tu improvises au fur et à mesure.
-Quant à Chinami Mirai, c'est le dragon têtu lui-même qui m'en a parlé pour la première fois, en me disant avoir entendu parlé d'un éventuel héritier du clan Chinami qui vivrait encore dans ces contrées...et je dois dire que vos gardes n'étant que peu discrets, j'ai entendu les deux qui me menaient ici en discuter entre eux...peut-être est-ce eux d'ailleurs qui en ont parlé à Kanejiro Honami, je ne sais pas...enfin...je ne veux aucunement créer de tensions, mais vous savez, l'expérience m'a appris que l'appât du gain est parfois plus engageant que la loyauté...mais encore une fois, pardonnez-moi, je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, je souhaite juste soutenir la cause d'un homme pieu tel que vous, qui défend les valeurs de la religion tout comme moi, plutôt que celles de l'argent qui pourrit notre monde...
Perfide, tu cherches à brouiller les cartes. Si les deux gardes sont prochainement abattus, tu sauras clairement que le Aikinu souhaite dissimuler un secret. D'autre part, si tel est le cas et même s'il épargne les gardes, le fait de penser que Kanejiro est au courant pourrait lui faire commettre des erreurs qui pourraient servir votre cause. Après avoir entendu ses réponses, tu poursuis.
-A ce propos, sachez que si vous avez besoin de quoi que ce soit, je me ferais un plaisir de vous apporter mon aide...si vous êtes prêt à m'en dire un peu plus, je suis de mon côté largement prêt à vous proposer mes services de prêtre ninja en échange de quelque menue monnaie...vous le savez vous même, toute religion a besoin d'argent pour subsister...et tout comme vous, je pense qu'aucun conflit ne mérite d'être mené jusqu'à l'éradication de l'une des deux partie...conclues-tu d'un sourire en coin...sur ce, je cesse de vous importuner. Je vous laisse réfléchir et repasserais vous voir un peu plus tard pour quérir l'aboutissement de votre réflexions. En attendant, je vais me mêler un peu à ceux qui bâtissent le temple. Il est toujours bon d'entrer en contact avec les fidèles de tous bords...
Tout en remerciant l'homme, tu prends finalement congé pour rejoindre les constructeurs et voir ce qu'il advient de Yutsuki et Towa. Traversant les différentes salles du temple, tu parviens finalement au campement et observes les environs. Plusieurs hommes sont postés en surveillance du chantier, tandis que quelques chevaux et autres poneys de trait se repaissent du foin mit à disposition. Machinalement, tu t'approches de l'un des poneys et lui caresse l'encolure tout en observant le reste de la scène pour capter le plus d'informations possibles sur ce qui se déroule ici. Ton regard étant concentré sur d'autres horizons. Sans que tu t'en rendes compte, l'animal se retourne sèchement et t'attrape la main, soit par mécontentement, soit parce qu'il la prend pour un repas fort appétissant, puis de ses fourbes dents, il te mord.
GrabugeLa blonde oriente son regard vers la main de l'homme posée sur son épaule avant de le regarder dans les yeux comme si elle était ensorcelée, quand il lui explique ce qu'il se passe. Jouer la fille fragile et un peu niaise est aux yeux de la femme le meilleur moyen de faire baisser leur garde à quelques personnes. Et, si elle peut obtenir les faveurs d'un ou deux travailleurs, si ce n'est responsable, en jouant la fille facile, c'est encore mieux.
“Ne t’inquiète pas ma belle, ils vont chercher les corps des défunts pour les enterrer dignement. Oui il y a des esprits, mais ne t’inquiète pas, je te protégerais petite blonde, comment tu t’appelles ? T’auras qu’à venir dans ma tente, j’te protégerais bien des esprits s’ils viennent. Faut qu’ils s’expriment aussi les esprit t’as vu ce qu’on a fait à leur corps ?”
Faisant mine d'être effrayée par les esprits, le visage de Towa arbore une expression d'appréhension tandis qu'elle vient se blottir contre l'homme.
"Niwa Toya" murmure-t-elle à l'attention de l'homme avant de lui demander à son tour : "Comment dois-je m'adresser à vous ? Je ne connais pas votre nom..." Relevant le visage, les larmes au coin de ses yeux, elle ajoute : "Vous allez vraiment me protéger ?"
Évidemment, la kunoichi compte rejoindre l'homme dans sa tente lorsque l'heure de se reposer viendrait, bien décidée à lui soutirer autant d'informations que possible. Après être restée pressée contre son interlocuteur un moment, la manipulatrice d'ombre recule d'un pas et chasse ses larmes de la paume de sa main avant de joindre ses mains en geste de prière.
"Qu'est-il arrivé à ces corps ?" demande-t-elle en réponse à l'interrogation du travailleur, précisant qu'elle avait fait attention à rester loin des sordides histoire des Honami et Chinami jusqu'à ce que son ami parvienne à la convaincre que les gens travaillant à la construction du temple étaient des personnes qualifiées et gentilles mais aussi qu'apaiser les esprits était un geste nécessaire. "Ah... Mais peut-être préférez-vous oublier tout cela... Je suis désolée, vous n'êtes pas obligé d'en parler si c'est quelque chose qui vous affecte" dit-elle en s'inclinant pour s'excuser de questionner l'homme sur un sujet qui pourrait être sensible. Bien sûr, Towa n'est en rien désolée, elle souhaite en apprendre plus mais prend son mal en patience et essaie de montrer un peu de délicatesse et de ne pas faire preuve d'insistance pour éviter d'attirer les soupçons.
Qu'il réponde ou pas, la kunoichi compte respecter son choix et une fois cette petite discussion finie, elle se remettra au travail, attendant avec impatience qu'il soit l'heure de se reposer. :copyright:️ 2981 12289 0
Le prêtre soupira un peu et se massa la base du nez avant de secouer doucement la tête. Il secoua la tête commençant à être agacé par la pluie de question du Nara qui lui faisait perdre un temps précieux. Il estimait qu’il n’avait aucun compte à lui rendre ! Enfin bon, il se massa le front le laissant parler un bon petit moment, refusant de fumer d’un signe de la main. La liste des questions s’allongeait dangereusement et sa patience était déjà basse ! Mais alors là…
« Au vu du nombre de vos questions il est possible que j’en aie oublié une. Pourriez-vous me la rappeler ? Nous les recrutons dans les villages aux alentours, nous leur proposons un travail, de quoi manger, dormir, apprendre quelque chose de leurs mains. Certains viennent juste pour honorer les défunts. Ce sont des fidèles et rien d’autres. Quant aux sacrifices, nous espérons que non. Les esprits ne nous en ont pas demandé. »
Il se massa les tempes sans rien dire pendant un moment, fatigué de la présence avant d’agiter la main.
« La prochaine fois, faîte moi une liste de vos questions avant de venir. J’ai l’impression d’avoir en face de moi un enquêteur. Je vais vous demander de sortir, j’ai des choses à faire. »
Il l’observa partir avec soulagement avant de soupirer un peu, soulagé de le voir partir. Il demanda à ses gardes de le suivre et de le surveiller discrètement.
Towa eut le droit à un sourire plein de sous-entendu du garde.
« Maître, ça suffira pour ta jolie petite bouche. Promis, je te protégerais.»
Il tourna la tête vers les corps et haussa les épaules, comme-ci cela n’était rien. Les corps ?
« Ils ont été tués, y a quelque temps, et jeté là, ne t’inquiète pas. Un conflit entre shinobi. Allez, va travailler. »
Il lui donna une claque sur les fesses avant de se rapprocher de Yustuki qu’il observa avant de lui donner une grande claque amicale dans le dos avec un sourire :
« Toi, j’t’aime bien ! Aller va tu vas aider les autres à nettoyer les corps ! C’est là-bas. Fut bien montrer qu’on a des couilles ! Même si t’en as pas l’air. J’t’e montre. »
Il l’entraîna avec lui et le questionna sur les préférences sexuelles de Towa entre deux blagues grivoises. Il vanta également ses performances. Yustuki se retrouva dans une pièce avec différent corps à des stades de décomposition et de propreté… différents ! L’homme posa une main sur son épaule :
« Faudra que tu fasses des analyses sur leur corps et tout ça. Mais t’as une liste de ce que tu dois faire et comment là bas. T’as aussi un tablier. Bonne chance p’tit gars ! »
La cordialité n'est manifestement pas l'apanage de ce Aikinu Koubai. Il a même tout du sale type qui mériterait une bonne fessée à dire vrai. Cependant, tu préfères garder tes réflexions pour toi et opte pour un maintien de la posture choisie. Calme et sérénité, dans l'espoir qu'il réponde à cette autre question.
-Pardonnez-moi sir Koubai, mes diverses digressions vous ont sans doute perdu. L'autre question que je vous ai posé est la suivante. Comme je vous l'ai dit, j'ai été mandaté par la guilde des prêtres de la vallée des nuages pour en apprendre plus sur ces esprits, leur provenance, leur degré d'agressivité et tout ce qui pourrait être utile de connaître pour nous en protéger au mieux. Pouvez-vous donc m'en apprendre un peu plus?
Après avoir attendu les ultimes réponses de l'homme, s'il daigne te les apporter, tu le remercies donc platement et prends congé en lui adressant un sourire faussement béat.
Une fois à l'extérieur du temple, après avoir maugréé quelques noms d'oiseaux à l'attention du foutu poney qui a cru bon de prendre ta main pour une botte de paille, tu observes tranquillement les environs, adossé au mur mitoyen, tout en pansant la main tuméfiée. Les cherchant du regard dans un premier temps, tu mets quelques instants à repérer Towa et Yutsuki au milieu de toute cette agitation en apparence désorganisée. Faisant valoir les charmes de ses généreux atours, tu surprends la première en train de jouer les vierges effarouchées dans le but de s'acoquiner d'un garde aux allures de pervers naïf. Rôle, il faut bien le dire, dans lequel la kunoichi excelle, sa petite scène semblant porter ses fruits. Nulle doute qu'elle saura gérer la suite. De son côté, Yu semble également s'en sortir fort bien, te prouvant une fois de plus qu'il a bien plus de talents qu'il ne veut bien le laisser croire. C'est en suivant sa déambulation que tu distingues un empilement de cadavres à l'intérieur de la grotte dans laquelle il s'engouffre. Ton cœur se serre devant cette vision d'horreur tout droit sortie d'un mauvais film. Voilà un événement au moins aussi louche que l'attitude d'Aikinu Koubai. Lui, il a assurément quelque chose à cacher. Puis, continuant ton inspection visuel et après avoir pu constater le dur labeur des personnes rassemblées ici, tu finis par tomber sur les deux gardes qui t'ont mené jusqu'au maître de maison quelques minutes auparavant. Fait étrange, alors qu'il te zieutent également lorsque tu croises leurs regards, ils détournent presque aussitôt la tête alors que tu leur adresses un grand sourire. Tu décides donc qu'il est temps de quitter l'endroit, afin de ne pas mettre en péril l'infiltration de tes partenaires et c'est ainsi que tu emprunte le chemin du retour, tout en t'enquérant discrètement des alentours. Plus de doute, les deux gardes te suivent.
L'air de rien, tu poursuis ton chemin en direction du village dans lequel vous avez passé la nuit, jusqu'à être à bonne distance du domaine réservé au temple, là où personne ne pourra vous voir, ni vous entendre. Après avoir jugé qu'il n'y a personne d'autre que toi et les gardes aux alentours, tu te dissimules derrière un gros rocher caler au milieu de l'alpage, puis sors quatre kunaïs, avant d'user de ta prodigieuse vitesse pour bondir le plus rapidement possible dans leur direction. D'un premier jet, tu vises l'entre deux yeux et le cœur du premier de tes poursuivants en espérant que cela suffise pour lui régler définitivement son compte, tandis que tes deux autres lames viennent se loger dans les jambes du second garde. Une dans la gauche, une autre dans la droite, afin qu'il ne puisse s'enfuir. Continuant de te ruer vers eux, tu saisis tes scalpels et termine d'étriller le premier gars, au cas où les kunaïs n'aient pas suffit, puis tu te glisses dans le dos de la seconde victime en lui calant une de tes lames chirurgicales sous la gorge, tout en le maintenant de l'autre bras. Prenant ta voix la plus sombre et la plus monotone, tu souffles à l'oreille du malheureux.
-Deux solutions pour toi...tu coopères ou tu meurs! Tu tentes de bouger, tu meurs! Tu tentes de crier, tu meurs! Quelques questions simples...Qui est Chinami Mirai? Qui est Aikinu Koubai et est-ce là son vrai nom? Quelles sont ses intentions? Qu'a t-il à cacher? Qui sont tout ces cadavres que vous entassés? Tu as cinq secondes pour répondre ...cinq...quatre...trois...
Lentement, d'une voix froide comme le marbre, tu égraines les secondes, appuyant un peu plus la lame de ton scalpel contre sa gorge à chacune d'elles. S'il ne répond rien, tu le tueras dès que le décompte arrivera à zéro. S'il répond, quelques soient ses réponses, tu le tueras également dès qu'il aura fini. Mais ça, il n'en sait rien pour l'instant. Dans les deux cas, tu prendras soin de ne pas abîmer son visage car tu lui voleras, par l'intermédiaire d'une technique, ainsi que ses vêtements, avant de retourner au campement, affublé de ses traits et en activant ta furtivité. Là-bas, tu crieras que le prêtre a tué ton camarade et que tu as réussi à t'enfuir de justesse, mais avant de retourner vers le temple, tu laisseras en évidence le cadavre du premier type et prendras bien soin d'enterrer un peu plus loin et profondément celui de l'homme à qui tu auras volé le visage, afin que personne ne puisse jamais le retrouver.
Grabuge« Maître, ça suffira pour ta jolie petite bouche. Promis, je te protégerais.»
"Merci, Maître..." susurre la kunoichi, l'air profondément reconnaissante.
Les femmes opérant dans le monde de l'ombre sont certainement des créatures des plus dangereuses, profitant des instincts naturels des hommes pour les approcher, leur faire baisser leur garde et les tuer ou leur voler leurs plus grands trésors. Towa le sait. Elle connait la triste réalité de ce monde, le triste statut d'objet dont bénéficie les femmes auprès d'un grand nombre d'hommes et, elle tire profit de cette faiblesse. La blonde a des années de mensonges, de comédie derrière elle. Elle même ne saurait toujours différencier lorsqu'elle est franche et lorsqu'elle joue la comédie. Ses émotions, refoulées pendant des années, et celles dont elles se parent s'entre-mêlent d'une façon bien singulière. Il n'y a qu'avec quelques rares élues qu'elle peu se montrer "vraie".
« Ils ont été tués, y a quelque temps, et jeté là, ne t’inquiète pas. Un conflit entre shinobi. Allez, va travailler. »
Un conflit entre shinobi, songe-t-elle, curieuse alors qu'elle arbore une expression de mal aise, simulant la crainte qu'inspirent ces êtres de l'ombre dont elle fait partie. Néanmoins, elle ne décide pas de poursuivre son interrogatoire, elle ne veut pas avoir l'air trop insistante avec cet homme et risquer d'attirer des soupçons.
"Aaaah..." dit-elle maladroitement avant de se mettre une petite claque pour se redonner un air. "Je m'y remets immédiatement, maître" ajoute-elle avant de se recevoir une main aux fesses, ce à quoi elle réagit en rougissant, songeant à un souvenir passé des plus embarrassants afin de se donner un petit coup de pouce.
Sur ces mots, la manipulatrice des ombres va se remettre au travail, pensant à la suite des évènement et à ce qu'elle pourrait faire pour recueillir plus d'informations. Au bout d'un moment, elle s'approche d'un autre travailleur qui semble assez misérable et se met à parler assez fort pour qu'il l'entende mais sans directement s'adresser à lui, espérant attirer son attention et le faire venir lui-même au contact.
"Des shinobi, hein ? Cela me fait froid dans le dos, tout ça... J'ai entendu des choses horribles à leur sujet... Mais pourquoi ils se battent entre eux ? Y a un trésor dont s'emparer, dans le coin ?" Elle lâche ensuite un soupir. "J'espère qu'on ne va pas croiser leur chemin..." :copyright:️ 2981 12289 0
Je n’avais aucune idée de si mon monologue suffirait à justifier ce que je faisais ici. L’homme qui était venu à moi était resté quelques secondes à me regarder sans rien faire avant de m’adresser une grande tape dans le dos et d’affirmer qu’il m’aimait bien. J’allais donc aider à nettoyer les corps, comme ça, ils pourraient voir que j’avais de la ressource pour être plus poli que lui. M’attirant avec lui, il commença à me poser des questions sur les hypothétiques préférences de Towa, car il comptait de toute évidence lui faire quelques petites choses qui ne manqueraient pas de la marquer. Prétendant que comme beaucoup de femmes dociles, elle devenait dominatrice au lit, je l’invitais à la laisser faire pour plus d’amusement. Inutile de faire des blagues ici, il fallait qu’elle puisse garder la main dans cette histoire. On était en mission ici, pas dans une cours de récré. De toute façon, l’odeur commença à devenir rapidement insoutenable et la vue de corps en décomposition me fit comprendre l’origine.
Il fallait que je fasse des analyses, j’avais la liste de ce que j’allais devoir faire un peu plus loin ainsi qu’un tablier. Super… Pourquoi j’avais dit ça ? Et pourquoi y avait-il vraiment des cadavres ? Allant donc sagement m’équiper, je mis quelques gouttes de saké sur un chiffon avant de l’enfoncer dans mon nez pour m’assurer plus de tranquillité olfactive.
Concernant cette liste, j’avais la joie d’y découvrir un tas de choses, de prélèvements en tout genre que je n’avais jamais fait faute d’être réellement médecin, ou même juste calée en la matière. Heureusement, toutefois, j’avais quand même vu Shika être vaguement sérieux de temps en temps et du coup, imiter quelqu’un s’y connaissant à peu près ne fut pas aussi compliqué que respirer.
Note à moi-même d’ailleurs… Ne pas respirer avec la bouche… Si on n'a pas l’odeur, on a le goût et clairement, vomir aurait été l’une des meilleures choses au monde, mais c’était impossible, alors ce fut une rasade de mon saké personnelle qui me servit de désinfectant buccale. Pour la suite, j’essayais de respecter les instructions, non sans avoir vérifié au préalable les différents corps pour y voir une concordance. Comme des blessures, des tatouages ou n’importe quoi d’autre qui pourrait faire d’eux des cibles idéales à abattre. J’allais vraiment vomir.
Le haut prêtre poussa un profond soupir et se massa la nuque, visiblement fatigué des questions du moine. Enfin, soi-disant moine.
« Pour l’instant, ils n’étaient pas des plus agressifs, s’en prenant surtout aux animaux et effrayants les paysans. Mais vous savez comme moi que plus des esprits tuent plus ils deviennent puissants. Nous avons décidé d’agir avant qu’il ne soit trop tard. »
Il le congédia et les deux gardes se mirent à suivre Shika sans bruit. Enfin, autant que possible, ils n’étaient pas des ninjas après tout. Ils suivirent Shika sur les petits chemins qui sentaient encore un peu la noisette. L’attaque, sa vivacité et sa violence, les prirent complètement au dépourvu. Le survivant se retrouva menacé, il resta immobile, et ses lèvres restèrent closes face au déluge de questions. Shika ne put savoir si c’était la peur, la douleur, ou quoi que ce soit d’autre qui le paralysé… Mais une phrase finit par sortir de ses lèvres :
« Le dragon doit brûler. »
Il émit un gargouillement et son sang éclaboussa le ninja alors qu’il s’effondrait au sol le gorgeant de son propre sang.
***
Le vieux mineur leva les yeux délavés vers la belle et forte shinobi et secoua la tête :
« Oh non jolie damoiselle… Non, c’est une question d’honneur à ce qu’il paraît. En tout cas… Le damio payerait cher pour avoir ces terres et surtout voir ce conflit se terminer. Le dragon est quelqu’un de bon… Mais bon… toujours prompt à cracher du feu et rependre le sang… »
Il secoua la tête à nouveau puis baissa la voix, lui faisant signe d’approcher :
« On raconte que le vrai trésors ici, c’est les cadavres… Que des shinobis ils peuvent tout extraire d’eux ! Il paraît aussi que quand on essaye de partir… y a des gardes qui arrivent ou alors ont fini toujours par revenir sur nos pas. On tourne en rond. Y en a même qui disent que le vent il obéit aux esprits et pousse les gens des montagnes. »
Le vieil homme hocha la tête.
***
De temps à autre un garde passait la tête pour vérifier ton travail, mais face à l’odeur… il fuyait rapidement. Yutsuki pourrait noter que c’était des corps très bien conservés malgré l’évidence d’une mort brutale et surtout… qu’il ne semblait pas ressemble au Chinami que tu avais pu entrapercevoir discuter avec un autre homme.. Étrange n’est-ce pas ?
Ne serait-il pas temps de faire un point entre vous et de choisir qui croire et qui servir ? Le damyo, le dragon, ou le Chinami ? À vous de choisir au cœur de cette nuit qui commence à tomber tout doucement, la cloche du repas sonna.