Nettoyer les cuivres || Pv : Kusaribe Rinka et Shirogane Honoka ||

Il n’y avait aucun doute à avoir, Ena malgré son esprit lent, maitrisait la situation et avec une rapidité assez stupéfiante, réussis à se protéger de l’attaque des loups et à les détruire. Ils allaient certes se relever, mais pour le moment, la voilà hors de danger, du moins pour l’instant. Rinka a elle aussi entaillé les créations de terre qui s’écroulèrent, avant qu’elles se relèvent quelques instants plus tard. Ils allaient repartir à l’attaque, les deux jeunes femmes allaient devoir gérer un second assaut.

Les deux jeunes femmes ? Oui, car Rinka, probablement la plus intelligente du groupe envoya Honoka s’occuper de trouver celui qui les attaquaient de cette manière. La muette s’élança alors pendant que les deux autres retenaient les loups de glaise.

Après quelques secondes, la Shirogane remarqua une petite silhouette à une cinquantaine de mètre de là. Le crâne fripé, la face dégueulasse, elle n’attendit pas une seule seconde et sa marionnette balança alors une attaque sur l’autre qui n’ayant rien vu venir, se mit à grogner sous l’attaque. Il avait l’air de morfler. Il se redressa et Honoka aperçu l’espèce de taupe humaine qui lui avait proposé quelques instants auparavant de gouter a son membre viril. N’était-ce pas là, par vengeance que cette abomination humaine attaquait les trois shinobis ? Probablement que non, ou plutôt, pour Honoka, il était probable qu’il soit plutôt de mèche avec ceux qui volait tout le cuivre.
En tout cas, maintenant qu’elle l’avait attaqué l’autre semblait ivre de rage. Posant les mains à terre sans le moindre cérémonial, des pieux de roche ne tardèrent pas à sortir aux pieds de la marionnettiste. Et sans laisser le temps de s’y rétablir, une énorme vague secoua le sol jusqu’à ses partenaires pour les faires tomber, mais surtout essayer de prendre l’avantage sur les trois kunoichi.

En changeant le terrain, il essayait probablement que ses loups prennent l’avantage et s’occupe d’Ena et de Rinka, mais dommage pour lui, les deux jeunes filles avaient plus d’un tour dans leur sac et les loups seraient probablement insuffisant pour s’occuper d’elle. Il avait été ambitieux et crâneur de penser pouvoir gérer les trois en même temps…

Qu’allez-vous donc faire pour vous venger de ce rustre qui avait crus pouvoir vous battre avec de simple loup de terre ? Quel châtiment sera le plus approprié ? A vous de me le dire.

Récapitulatif combat:

La taupe n’avait pas réussi à toucher Honoka qui s’était substitué, presque enragé, il se dépêcha de retrouver la jeune femme, cependant, au moment où la jeune femme qui l’excitait beaucoup avait disparus, une boule de feu arrivait alors de derrière la marionnettiste sur lui. Une attaque aussi flamboyante ne pouvait être qu’envoyé par Ena grâce à une portée exceptionnelle de circonstances.

Surtout que la marionnettiste ne s’était pas simplement substituée, elle était apparue derrière lui et d’un coup de lame expert, trancha le dos de l’espèce de taupe. Il était pris entre deux fronts, il hurla lorsque la lame trancha son dos et que la boule de feu le percuta de plein fouet. D’autant plus que l’attaque d’Ena était suivis de près par une seconde qui arracha, encore une fois des cris. Il fallait croire qu’il était douillet. Il tomba alors au sol, le regard fou et se mit à pleurer, chouinant comme une petite fille, il hurla alors :

« ON M’A ABUSE ON NE M’AVAIT PAS DIT QUE VOUS SAVIEZ VOUS BATTRE ! J’VAIS TOUT VOUS DIRE ! EPARGNEZ MOI ! J’SUIS DESOLE ! »

C’était donc ça ? Leur adversaire n’était-il qu’un faible qui pleurait pour sa vie ? Il n’était pas sûr que cela plaise l’impétueuse Rinka qui finissait de détruire les loups de boues qui une fois massacré, ne se relevai pas. Les trois femmes avaient donc survécu à l’attaque et leur adversaire au sol, pitoyable, suppliait pour sa vie. La double attaque des deux chunin avait été radicalement puissante sur lui et il hurlait désormais qu’on l’épargne.

Quelle faiblesse de la part de cet homme qui de toute évidence, ne s’attendait pas à une telle résistance. Il est vrai qu’avec l’impétueuse Ena, la misandre Rinka et la loquace Honoka, il n’était pas vraiment bien tomber.

Il levait désormais les mains en l’air, aussi misérable qu’il l’était. Il postillonnait de manière répugnante alors :

« J’VAIS TOUT VOUS DIRE, J’VAIS VOUS DIRE QUI EST MON CHEF ! NE ME TUEZ PAS ! »

Il ne restait plus qu’à voir comment les trois filles allaient gérer cela. Il avait peut-être des informations importantes. Prendre le risque de le tuer était trop dangereux, il pouvait les mener aux responsables de tout cela. Mais pouvait-on vraiment faire confiance à cette espèce de tas de merde ? Il était peu probable qu’il réussisse à s’enfuir grâce à la présence des trois femmes. Finalement, elles étaient maitresses de leurs destins.

Récapitulatif combat:

Ena qui se sentait probablement toujours en tant que possesseur du leadership de cette équipe se mit en tête d’interroger tête de rat. Surtout qu’elle semblait être énervée d’avoir attaquée de la sorte. En même temps, ce n’était que guère étonnant, elle qui rêvait de grand combat, tout ce qui venait de se passer était « meh » au mieux, ridicule même. Contre trois shinobis aguerris, il n’avait pas tenu plus de trois minutes. Disons que la mysoginie était si présente dans son entre qu’il n’avait pas pensé que trois gonzesses puissent être des ennemis à sa tête. Quand on était guidé par la libido et non sa trogne, on risquait beaucoup et il allait le comprendre. Ena était vraiment flippante quand elle s’y mettait et il ne fallut que quelques secondes avant qu’il commence à pisser dans son froc.

Il avait été stupide de s’élancer contre ses trois bonnes femmes. S’il l’avait sus, il aurait agi autrement.  « La prochaine fois sera différente », encore faut-il qu’il y ait une seconde fois pour lui… Rien ne lui garantissait qu’elle le garde en vie même une fois tout ses secrets donnés. Il ne devait croire désormais qu’en elles.

Il se lança alors :

« Eh ben, en fait, j’travail pour quelqu’un, il s’appe… »

Il n’eut pas le temps d’en dire plus que sa gorge se serra et qu’il tira la langue en essayant de respirer. D’étranges motifs étaient dessinés dessus et il suffoquait complètement. Honoka pragmatique comme toujours l’acheva, évitant à tous de recevoir de la bave en même temps qu’il s’étouffait comme la merde qu’il était. Qui savait, peut-être que sa salive possédait une ou deux MST, on n’était jamais trop sûr. La taupe mourut aussi rapidement qu’elle était apparus et vaincus, en quelques instants.

Ena et Rinka restèrent assez stupéfaite de cela, mais Honoka, un peu plus intelligente que les autres avait compris un truc, c’était un sceau qui avait ôté la vie de l’autre, vu sa place sur sa langue, c’était probablement pour garder quelques secrets bien gardés. Il n’était ainsi pas difficile de déduire la place de notre bon ami dans tout cela, un sous-fifre aussi important que beau : inutile au mieux.

Autre chose, vu la présence du sceau, notre bon ami n’était pas guidé que par son sexe et son envie de s’amuser avec les trois kunoichi de Suna, non, non tout allait bien plus loin. Il était probable qu’il soit lié de prêt où de loin à ce qui les avaient emmenés ici, c’était bien pour cela qu’il les avait attaqués alors qu’elles se dirigeaient vers la mine, probablement qu’il y avait quelques secrets là-bas qu’il ne voulait pas qu’elles sachent, lui ou les gens au-dessus de lui.

En tout cas, les filles savaient désormais que la stratégie d’envouter les hommes avait toute leurs chances vues comment celui-ci avait sauter dedans à pied joint.

Mais, pour réserver ce sort à ces camarades, il était clair que le grand cerveau de tout cela était quelqu’un d’impitoyable.

Mais, en fouillant le corps de nitre taupe, Honoka ne trouva rien, à part quelques piecettes et un tatouage qui dépassait de sa manche. En y regardant mieux, Honoka remarqua que c’était une phrase grivoise, mais il y avait un nom, peut-être celui de la taupe, mais aussi un symbole yakuza, cette taupe avait des liens avec la pègre locale. Le nom Jouichi était noté et représentait plus ou moins le seul indice jusqu’à présent.

Il y avait désormais quelques pistes, soit allé jusqu’à la mine et découvrir ce qu’il y avait et peut-être découvrir ce qu’il y avait. Retourner au village demander des renseignements sur ce Jouichi. Ou bien errer dans le désert en mettant en avant ses charmes. Cette dernière option étant la moins sûre.

Mais, il était clair que ce Jouichi était peut-être le moyen de comprendre plusieurs choses.
Qu’allez-vous faire fière Sunajin ?

Récapitulatif combat:

Rinka était partis pour le village et ainsi, Ena et Honoka se retrouvait seule, prête à aller chercher des indices dans la mine. Il semblait peu probable que les brigands soient dedans après tout, leur intérêt premier était de voler les marchandises, pas de se fatiguer à les extraire. Mais, avec toute ces attaques de convois, peut-être qu’un ouvrier de la mine savait quelque chose sur ces attaques et où pouvaient se trouver les brigands que cherchaient à déloger les deux chuunin.

Les deux chuunin arrivèrent à la mine, où des ouvriers à l’air lugubre était caché du soleil sous une guitoune en bois. La gueule noire et tâché de poussière blanche, ils se pliaient en des quintes de toux. Leur vie n’était pas simple. Surtout que vu la gueule qu’ils tiraient, ils ne semblaient pas bien heureux ni fier. Après tout, vu que toutes les caravanes étaient attrapé et les marchandises volés, leur salaire ne volait pas bien haut, leur niveau de vie était ridiculement bas et le suicide semblait devenir pour eux, une belle occasion d’en finir avec cette vie de merde ! Ils en avaient gros et étaient complètement disposés à dire tout ce qu’ils sauraient s’ils pouvaient reprendre leur travail et sortir de la misère.

Surtout, qu’alors que les deux chuunin avançait, quelqu’un ne tarda pas à faire entendre des pas derrière eux. En se retournant, les deux jeunes femmes virent deux dromadaires arrivés vers eux et descendis alors tout d’abord le contremaître qui alla saluer ses ouvriers. Après tout, le scribe avait dit qu’il fallait prévoir une grande expédition pour ramener le cuivre et ainsi mettre tous les stocks possibles. Le contre-maître était donc venu pour préparer tout cela. Il n’y avait donc nulle trace des brigands ici, juste des ouvriers maigres et faible.

La seconde personne qui descendis était un homme de grande taille à qui il manquait un bras, le Jonin de Suna, Ogawa Akayuki. Le vétéran du village raconta alors aux jeunes femmes comment il avait été envoyé là en renfort, pour s’assurer que tout se passe bien. Un rapport était arrivé peu de temps après le départ des trois jeunes femmes. Le danger et les forces en présence avait été sous-estimé et le Jonin était aller porter renforts au village où les kunoichi s’étaient dirigé en premier lieu, là-bas, il avait retrouvé Rinka, qui lui indiqua où ses deux compères étaient. Après avoir vidé un godet ou deux avec le contremaitre, ils étaient aller retrouver les deux jeunes femmes.

Maintenant que cet homme était là, Ena perdait son leadership, mais n’était-ce pas mieux ? Ogawa s’y connaissait pas mal en mission, sa présence serait un très grand atout.

Alors que les deux kunoichi mettait l’homme au parfum, le contremaitre se ramena et grommela alors :

« Mes hommes sont prêt à vous dire ce que vous voulez pour attraper les brigands. Je crois que certains d’entre eux savent quelque chose… »

Et il se dirigea alors vers l’intérieur pour rassembler le plus de cuivre possible, non sans avoir déclaré que d’ici quelques heures, d’autres gens se ramèneraient, qu’ils mettraient tout le cuivre dans la caravane et qu’ils allaient se tirer et emmener tout cela autre part…
Vu la quantité de cuivre, nul doute que ce convoi se ferait attaquer lui aussi… Mais, au moins, une mince chance se dessinait, préparer une embuscade à ceux qui allaient leur tendre une embuscade.

Mais, ce n’était pas tout, Ogawa avec son regard d’ancien remarqua quelque chose, il était étonnant que le seigneur demande un ultime convoie de cuivre juste après avoir demandé de l’aide à Suna. Quelque chose ne tournait pas rond et il allait falloir régler cela… Mais, pour l’heure, nos trois joyeux lurons, un manchot, une muette et une psychopathe, soit le début d’une mauvaise blague avec quelques heures pour interroger les ouvriers et tenter d’obtenir la moindre information qui pourrait leur être utile contre ces brigands qui comme l’avait compris Honoka n’étaient pas de simples amateurs, mais bien un groupe solide !

L’heure tournait quelle stratégie appliqué désormais ?

Notre fine équipe se sépara de nouveau, à peine réunit. Cela commençait presque à virer à l’habitude que de partir chacun dans son coin. Et encore une fois, ce fut un roux qui alla seul et la muette qui se coltina Ena. Enfin, c’était peut-être le mieux à faire vu qu’aucune des deux ne semblaient réellement apprécier le manchot… En même temps, des pingouins dans le désert, ça ne courrait pas les rues !

Bref, Ogawa, repartis voir son bon ami le contremaître, fallait dire que boire avec quelqu’un, ça créait des liens, pas vrai ? Aux questions du Jonin, le cinquantaine passablement éméché (voir encore plus alcoolisé que quand les trois kunoichi l’avait rencontré), fronça les sourcils et hoqueta :

« C’est un vrai cagnard dans ce pays de merde quant à l’autre, c’est un habitué qui vient de temps en temps, pas qu’on soit familier, c’est un bourge qui n’est pas fichu d’savoir comment j’m’appelle ! Mais généralement, ce pète cul est accompagné d’un ou deux gardes, parce qu’il est trop effrayé pour se balader seul. Et généralement il n’est pas déshydraté… »

Ce bon vieux Kaburagi ne comprenais pas, mais Ogawa lui sentait bien qu’il se passait un truc pas net, ça avec le fait que le seigneur Masaru demande un ultime convoi, le triumvir sentait la couille lorsqu’elle était là et celle-ci était si grosse qu’il n’allait pas pouvoir la gober.
Mais, le chef de la mine n’avait pas fini :

« C’est l’scribe qu’on a vu deshydraté, s’appelle Haru Ayama, bon nom de gonzesse si vous voulez mon avis, en même temps avec son physique de sauterelle, ne faut pas trop en attendre. Goto Saten, c’est un riche marchand qu’est dans les petits papier du seigneur depuis quelques temps déjà, il est sérieux et avant que les attaques n’arrivent, tout se passait bien. Le seigneur Masaru croit en lui, enfin, si ça continue, il ne fera pas long feu. »

Le contre-maître soufflait, tout ça le gavait un peu et chaque jour il était payé moins et chaque jour il payait moins ses ouvriers, ce qui avait le don de rendre vachement triste un gars du peuple comme lui. Il était destiné à voir ses potes crevés rapidement les uns après les autres parce qu’ils ne pouvaient plus se nourrir, c’était une vie de merde.

Du côté des deux jeunes femmes, Ena qui semblait s’en foutre des ordres d’Ogawa était plutôt tourné pour bouffer pendant qu’Honoka était aller voir ce qu’elle pouvait tirer de ces pauvres gens. La plupart étaient en état de famine, la cherté avait été forte, le scorbut là, l’argent absent, la situation était critique. L’un deux, un peu moins malade que les autres raconta à la muette :

« On vit une vie de merde à trimer, on est plus payé et pendant ce temps-là, le seigneur Masaru s’en met plein la panse et trouve même le moyen de se débarrasser de marchands pas assez « fidèle », c’est un autre monde là-bas ! Il n’y a que ces gens là qu’utilise le cuivre, nous on n’en a pas l’utilité, on a des outils en bois, tu pense bien du coup… Mais vu ce qu’on extrait, ça représente une fortune. J’crois qu’on est la mine la plus productive. Les seules gens qui disparaissent sont mort… Il y a que le gros Jouichi qui avait la forme… »

Honoka reconnut le nom de la taupe humaine, en tant que pilier de bar, il était mineur lui aussi et le seul en bonne santé où presque vu les rondeurs qu’il avait, cela corroborait encore plus le fait que c’était lui la taupe, sans mauvais jeu de mots.

Et alors qu’Ena commençait à manger, des dizaines de regards affamés se dirigèrent sur les jeunes femmes et rapidement une foule fut aux portes de la blondinette et on pouvait entendre :

« FILE UN CROC GAMINE !
UNE PETITE PIECE S’IL TE PLAIT !!
J’AI LA DALLE DE OUF MOI !
DONNE MOI TA BOUFFE FAUT QUE JE NOURISSE MA FAMILLE ! »

De toute évidence, la faim les rendait passablement fou ou presque, ce n’était probablement pas une bonne idée de faire de la nourriture devant des gens affamés. Mais, qui sait ce que quelqu’un d’affamé pouvait bien balancer pour survivre. Mais, que le soleil décroissait tranquillement, il était clair que les marchands qui devait se ramener ne serait pas là avant l’aube demain, cela laissait au moins le temps se reposer un peu et se faire un festin (si les ouvriers ne volaient pas tout à manger).

Peut-être était-ce là une mine d’information que d’avoir des personnes prêtes à tout pour survivre !

L’histoire n’alla pas plus loin grâce au refus d’Ena et la manière dont Ogawa avait secoué tout ce petit monde-là ! Ils étaient tous complètement terrifié par la démonstration de force et de puissance que leur avait fait le manchot. Il n’avait beau avoir qu’un seul bras et ne plus être de première jeunesse, il était clair pour toute la racaille des mineurs qu’ils ne feraient pas long feu contre quelqu’un de ce genre. En plus, la blondinette teigneuse avait répondu et ils avaient clairement peur. Mais, l’idée des pièces d’or permis de les calmer et de leur faire abandonner l’idée de dépouiller la bouffe d’Ena. Les bénéfices qu’ils pourraient en tirer en était supérieur… Mais, encore fallait-il que leur vie retrouve des airs de normalités, que els brigands payent pour leurs crimes, qu’ils puissent regagner leur humanité qu’on leur avait retiré en même temps de tout leurs moyens de subsistance. Voir des hommes poussés dans les derniers retranchements de leur être, ça avait de quoi secouer. Surtout que ça aurait pus être n’importe qui, un autre choix dans la vie et on se retrouvait autre part.

Chacun put alors manger (sauf les mineurs qui avaient quand même quelques menues pièces pour s’acheter à manger !) La soirée se passa sans que rien ne se passe, les mineurs rentrèrent tous chez eux, la queue entre les jambes, allant retrouver leurs familles possiblement aussi affamées qu’eux, que des êtres humains qui souffraient, avait souffert. Seul Kaburagi resta, attendant la caravane avec les shinobis. Il expliqua alors que d’autres ouvriers, sur un roulement d’un jour sur deux allaient venir pour charger tout le cuivre qui se trouvait sur de grands draps étendus sur le sol. Il y en avait une bonne quantité, si tous les ouvriers recevaient leurs parts, alors, leur vie pourrait être décente. Mais ça, ça ne pouvait avoir lieu que si Ogawa et les deux femmes arrivaient à régler les choses.

Les trois shinobis purent se reposer un peu et ainsi reprendre quelques forces avant que le marchand n’arrive vers l’aube. La nuit se passa calmement, personne ne vint les déranger, pas un bruit, rien, seul au loin le cri de quelques coyotes, le sifflement de scarabée et le doux frottement des ailes d’un vautour qui prenait son envol. La nature était toujours la seule reine ici et il était clair, qu’elle était le second ennemi des shinobis ici. Le cagnard la journée, le froid la nuit : sale endroit pour survivre. La soirée avait été calme et représentait le calme avant la tempête. L’affrontement était proche, il était temps de résoudre tout cela.

Peu avant l’aube, une poignée de gars à la peau basané par le soleil, buriné par le vent et surtout d’une maigreur eux aussi famélique rejoignirent le petit groupe et patientèrent quelques instants avant qu’au loin, la caravane arrive, plusieurs dromadaires, mené par un homme à cheval. A sa stature, son regard hautain, ses vêtements riches, il était clair qu’il était le marchand qu’avais choisis le seigneur pour emmener la marchandise. Il semblait cependant un malade vu son air qui virait pistache et les énormes cernes sous ses yeux. Vu les échecs qu’il avait enchaînés, il n’était pas vraiment étonnant qu’il dorme un peu mal ces derniers temps ! Echouer, se serait être désabusé aux yeux de son seigneur et se serait vraiment la pire chose !

Les quelques hommes qui l’accompagnaient commencèrent à charger le cuivre sur les dromadaires, si bien que rapidement, les pauvres bêtes furent surchargés. Après s’être entretenu quelques temps avec Kaburagi, il vint se présenter aux shinobis, parlant surtout à Ogawa, par pire misoginie :

« J’espère que vous savez ce que vous faîtes… Je joue ma place et je n’ai pas envie d’être dégagé comme d’autres l’ont été ! Surtout qu’il ne me semblait pas que la cargaison soit si grande… C’était pas prévu, quelle galère ! »

Il s’essuya lentement le crâne avec un chiffon, même si l’homme ne devait pas avoir plus de 35 ans, il en semblait vingt de plus, tant son visage était déformé par la terreur de tout voir disparaître, sa vie, son existence, ses privilèges. La situation puait pour tout le monde ! Maintenant, il fallait juste y croire !

La caravane se mit en route, laissant Kaburagi et ses ouvriers derrière. Pour finir, sans compter les trois shinobis et le marchand, il y avait sept personnes dans cette petite équipe. Que des hommes au teint marrons et aux muscles saillants, mais cela se voyait qu’ils n’étaient pas des guerriers.

La caravane allait être attaqué, c’était sûr ou presque, il était clair que sinon, ou était les brigands s’ils n’attaquaient pas la caravane, surtout pour l’énorme magot qu’il y avait. Maintenant, il fallait rester sur ses gardes, car n’importe ou et n’importe quand, l’assaut allait venir ! Le soleil, astre primordial bombardait ses rayons, il faisait chaud ! Clairement, la situation n’était pas à l’avantage de nos shinobis, mais il fallait tenir, ils devaient bien s’approcher de quelque chose !

Malgré qu’Ogawa tente de rassurer le type, rien n’y faisait, le marchand restait blanc comme un cul et aussi malade qu’il pouvait être possible de l’être, nul doute que s’il échouait, il ne serait qu’exilé dans le désert en pagne ou il finirait par crever comme une merde. Décevoir son seigneur, c’était risqué la mort et Kozo Masaru avait bien été assez déçu par son marchands fétiche, la roue tournait pour lui, comme elle avait toujours tourné, écartant le type pour un autre marchands qui lui, ramènerait le cuivre au seigneur et permettrait d’engranger de l’argent.

Tous se mirent à marcher sous un soleil de plomb, le soleil frappait fort et tout le petit groupe put ainsi se rendre compte que la traversée du désert allait être compliqué. Il n’y avait que des terres arides à pertes de vues, quelques étendus de sable parfois, mais juste de la terre rouge, qui collait aux chaussures et s’élevait dans les airs pour faire tousser tout le monde. Les réserves d’eaux n’étaient cependant pas maigres et tous purent boire à leurs soifs et ne pas se déshydrater, les shinobis auraient eu l’air fin sans eau pour combattre une attaque que tous pressentaient et qui n’allait pas tarder à arriver, il fallait juste savoir quand. Même si les modalités étaient connues, un groupe allait débouler, tuer tout être humain et repartir avec les dromadaires. La tâches des shinobis était encore plus dure, qu’ils allaient devoir protéger l’arrogant marchands et ses hommes. Sans eux, la marchandise resterait probablement dans le désert, même en déroutant leurs adversaires.

Il fallait se montrer prêt à tout instant. Et alors que le soleil continuait son ardente course dans les airs, traversait le ciel en asséchant tout sur son passage. Tout était calme, absolument calme, pas le bruit d’un seul oiseau, juste le vent et le sable qui fouettait les jambes et les bras. Dans le ciel, pas un vautour rien, juste la preuve de l’isolement même de la caravane et de ces occupants : il pouvait bien tout arriver, personne ne viendra à leur secours.

Alors que la caravane continuait d’avancer, passant à côté d’une crevasse, un bruit résonna alors que d’un coup, un homme s’effondrait au sol, le ventre ouvert. Derrière le pauvre type, un homme venait d’apparaître à seulement quelques mètres d’Ena, qui n’avait rien vu parce que le type était caché à cause d’un dromadaire. L’air patibulaire et un énorme sourire mauvais sur le visage, l’homme devait avoir bien une quarantaine d’année et sa peau brune et burinée ne trompait pas, c’était comme un du désert. Comment avait-il tué l’autre ? Sa main était badigeonnée de sang. Il lança un regard à Ena avec un sourire avant d’hurler :

« A L’ASSAUT ! »

Et sortant de la crevasse, 3 types armé de turban apparurent ! L’un portait une lance et se lança directement à l’assaut d’Honoka, avec un rire mauvais ! Les trois autres avisèrent le manchot, armé de cimeterre, ils se jetèrent sur lui, persuadé de leurs chances de gagner contre un homme avec un seul bras. Ils levèrent leurs armes et attaquèrent sans grande finesse.

L’assaut était lancé et il fallait maintenant que nos trois shinobis réussissent à se sortir de cette épreuve ! Le combat commençait maintenant et ça risquait d’être plus sérieux que l’homme taupe ! Le basané devant Ena s'élança et attrapant la gamine par la tête, la jeta dans la crevasse d'ou venait d'apparaître ls trois brigands. La blondinette disparus alors du champs de vision des autres sunajin. Courage sunajin, vous voilà en face de vos ennemis !

Récapitulatif combat: