Dans la région arides de Nanakita, sur les terres montagneuses du Seigneur Kôzô Masaru, un homme sévère, presque brutal mais assez juste, se trouve de riches mines de cuivre, seul intérêt apportant un peu de prospérité dans cet endroit désolé. Hélas, depuis quelques temps les caravanes venant s'approvisionner là-bas se font presque constamment attaqué par des pillards. On soupçonne des nomades Kaigan ou un nouveau groupe de bandits menés par des shinobi ayant flairer un bon filon d'en être responsable. La région regorgent de grottes et de vallées isolées, mais aussi de petites communautés religieuses souvent affiliées au Culte d'Ichibi. Cependant, les maraudeurs semblent disparaître comme des ombres et les maigres troupes du clan Kôzô n'arrivent pas à mettre la main dessus. De plus, le seigneur Kôzo est en disgrâce, s'étant emporté contre le fils du Daimyo : ce dernier refuse de lui fournir plus d'hommes tout en le sommant de régler le problème au plus vite s'il ne veut pas se voir confisquer ses mines si rentables. Le Seigneur Kôzo a donc décidé de frapper un grand coup en embauchant des ninjas. Retrouvez les brigands et anéantissez-les au plus vite, sans faire de quartier.
Nettoyer les cuivres Kusaribe Rinka, Shirogane Honoka et Tomei Ena
En voyant l’ordre de mission, Ena jubilait. C’était parfait. Il leur faudrait mettre la main au collet d’une bande de brigand et les exterminer. La chose semblait facile. Enfin … Facile à planifier : on les trouve, on les tue et voilà. La difficulté serait de les trouver, mais Ena savait qu’elle pouvait y pervenir. En général, entrer là où on ne veut pas la voir, ça faisait sortir les ennemis de leu cachette. Oui, oui, son plan était réellement de passer par la porte d’entrée, tout feu tout flammes. Était-ce intelligent ? Non. Était-ce le mieux qu’elle pouvait imaginer ? Non plus. Était-ce qu’elle voulait vraiment faire ? Oh que oui. Une entrée dynamique, un nombre incalculable d’ennemis à ses pieds, vaincus. Il n’y avait rien trop beau pour Yuuki-chan.
On lui avait assigné une équipe avec laquelle elle devrait travailler pour atteindre son objectif. Honoka, qu’elle avait été voir pour apprendre le sabre … sans succès et Rinka, la fille de l’équipe qu’on lui avait confiée pour quelque temps. Elle ne la connaissait pas vraiment encore, mais elle avait déjà fait une mission ensemble. Bon okay … une mission … Elles avaient cherché des explosifs ensemble. C’était mieux que rien, non ?
Les trois filles devaient se rejoindre à la porte du village. Même Honoka était la plus vieille et la plus expérimentée, c’était Ena qui avait l’ordre de mission et il n’était pas question de laisser qui que se soit lui prendre. Elle serait le chef de cette mission quoi que cela en coûte !
Elle se rendit donc, cette fois-ci, avec de l’avance au rendez-vous. Elle s’était un petit discours pour expliquer ce qu’elles allaient faire … mais après l’avoir lu deux fois, elle l’avait brûlé en hurlant de rage, car elle n’arrivait pas à le retenir. Tant pis, faudrait y aller avec l’instinct.
En voyant ses équipières, Ena bondit agitant la main pour indiquer qu’elle était là et attirer leur attention.
« Okay, alors, hum … On a une mission. Évidemment Ena, sinon elles seraient pas là … BREF ! Une mission. On va démolir le cul d’une bande de voleur ou maraudeur … je sais pas trop c’Est quoi la différence, mais en gros, on a été engagé pour leur faire bouffer de sable jusqu’à ça sorte de l’autre côté. C’est à Nanakita. Les mecs ont pris une mine en otage ou quelque chose du genre. »
Les points importants devaient y être … non ? Maraudeurs, tuer, ouais, tout était là ! Même la mine ! La fraîchement nommée chuunin ne put s’empêcher d’en être extrêmement fière. Elle avait réussi à faire un briefing de mission qui en jetait et elle n’avait rien oublié, quoi de mieux ?
Elle était donc là, tout sourire devant les deux autres filles attendant qu’elles signalent d’être prêtes à partir. L’étaient-elles ? Avaient-elles même compris ce qu’Ena élucubrait ? La pauvre petite blonde n’avait absolument aucune idée d’à quel point sa présentation de la mission manquait de substance …
Une nouvelle mission, je ne comprenais pas ce qui se passait en ce moment, mais je me retrouvais dans plusieurs missions. J’aimais pouvoir taper des gens et le mieux je pourrais découper des gens avec mon sabre. Je nouais mes cheveux en queue-de-cheval, portais un étrange kimono violet avec des fleurs bleues, je mettais une ceinture avec un ruban blanc. Je calais mon katana le long de mon ruban et je sortais de chez moi. Je sautillais partout parce que j’allais sûrement pouvoir créer une nouvelle oeuvre d’art avec le sang d’une future victime.
J’avançais lentement, je tenais Shiro dans ma main comme si elle me rassurait, ce sabre était toute ma vie, mais j’espérais que je pourrais trouver d’autres partenaires à ce petit sabre. J’avais hâte de pouvoir avoir une énorme collection d’épées afin de pouvoir tuer les gens de diverses manières et surtout sublimer mon art. La mission semblait être sous la tutelle de la folle qui nous avait servi de Sensei la dernière fois une certaine Tomei Ena. Si j’étais folle, elle bah, c’était une autre version de folie, mais elle était plutôt trop excentrique et avait du mal à se calmer. En fait, le simple mot qui la définissait parfaitement était « débile ». Elle avait ce côté à ne pas réellement réfléchir, mais au combat, mais elle suivait son instinct et elle était plutôt douée pour ça et surtout tout exploser. Entre moi qui adorait tout lacérer et elle qui adorait tout faire exploser, j’espère que la dernière participante serait quelqu’un qui pourrait nous permettre de nous tempérer, même si de toute façon, je ne devais pas montrer cette mauvaise facette de moi. Pour l’instant, la seule personne qui m’avait permis de montrer cette méchante facette de moi s’était Shiro le petit lutin blond de Suna. J’arrivais sur le lieu de rendez-vous Ena était déjà là avec l’autre personnage. Elle commençait son discours, j’avais limite l'envie de rire. On comprenait tout simplement rien. Je me présentais auprès de la dernière femme :
« - Je suis Rinka Kusaribe et vous êtes ? Pour la mission, j’ai pas tout compris, la seule chose que j’ai compris, c’est qu’on doit tuer tout le monde et c’est plutôt quelque chose qui me convient. »
Bon j’attendais qu’on puisse partir, il serait temps de passer à l’action les mondanités et la parlotte me soûlait surtout que maintenir le masque de la Kusaribe Parfaite était compliquée et ennuyant et surtout très fatiguant.
Nettoyer les cuivresft. TOMEI ENA & KURASIBE RINKA
J'étais enfin pépère à la maison quand je reçus une missive comme quoi, on m'assignait à une nouvelle mission. Comme d'habitude, on me donna pas des détails de dingues, juste le nom de mes coéquipiers et l'endroit où je devrais les retrouver. Correction. Coéquipières. J'étais ponctuellement dans une équipe de donzelles. Autant vous dire que ça risquait d'être jouasse, surtout quand je vis les noms. La première, une dénommée Ena Tomeï, une gamine qui tenait pas en place, et je parlais pas que de son corps mais ces neurones aussi. Elle était venue me voir une fois pour apprendre à savoir utiliser le kenjutsu mais comment dire... elle avait aucune discipline pour être capable de manier l'épée correctement. En tout cas, on ne pouvait pas dire qu'elle manquait de tempérament. Pour la seconde, c'était plus son nom de famille qui me parlait : Kurasibe Rinka. Ayant déjà bossée avec le petiote Yuuki, je me demandais à quel genre de femme j'allais devoir faire affaire. Je verrais bien. C'était pas comme si cette information allait spécialement me perturber.
J'avais pris soin d'emballer ma marionnette, nouer mon épée à ma ceinture, vérifier que j'avais bien mon gris-gris sur mon fourreau, mon bandeau autour du cou, et un gros calepin.... et puis le reste de l'attirail habituel. Oh! Mes cigarettes. Je tiendrais pas sinon. Par précaution, je pris deux paquets basiques et un autre paquet à rouler, juste au cas où. Autant en avoir trop que pas assez... surtout que je sentais déjà les maux de tête pointer d'avance.
Une fois sortie devant chez moi, je m'allumais déjà une clope, prenant une large bouffée avant de soupirer. Je devais me rendre où déjà? Ha ouais! Les portes du village. D'un pas tranquille, je suivais ma route en ignorant le regard des passants gênés par la fumée jusqu'à mon point de rendez-vous où je distinguais la tête blonde d'Ena. Elle avait déjà l'air aussi excitée qu'une puce. Là, je lui adressa un salut de la main, suivit par un mouvement de tête qui allait dans ce sens. Elle savait que je causais pas, elle m'en voudrait pas.
Quelques minutes après, nous fûmes rejointe par la dénommée Rinka, ou tout du moins j'en déduisis que c'était elle puisque la gamine enchaîna directement avec des explications approximatives sur ce qui nous attendait. Mouais. C'était pas folichon tout ce qu'elle déblatérait. Je notais simplement les termes principaux dans un coin de mon crâne : une mine, des maraudeurs et Nanakita. Pourquoi je trouvais que ça puait d'avance cette affaire?
Ce fut sur la conclusion de Ena, qui tout sourire parut satisfaite de son résumé, que celle qui m'était encore inconnue se présenta humblement. Aussitôt, je levais la main pour la saluer avant de prendre mon carnet de "discussion" que j'avais toujours à porter de main.
" Bonjour. Je suis Honoka Shirogane. "
Sur ce petit texte, je désignais ma gorge, puis lui montra une autre page de mon carnet.
" Désolée, je suis pas bavarde. Je suis muette. "
Pas certaine qu'elle était capable de maîtriser le langage des signes. Ce serait trop beau pour être vrai. Je me tournais vers Ena et lui agitais un bout de papier sous le nez.
" Je suppose qu'on peut y aller grand chef. "
Alors qu'on allait sans doute prendre la route, je serrais ma cigarette entre mes deux lèvres, et commença à écrire un autre message à l'attention de Rinka. Elle avait l'air - l'air en tout cas - plus "censée" que la blondinette.
" On est bien d'accord qu'on doit aller fourrer notre nez dans une mine, n'est-ce pas? Est-ce que c'est judicieux de laisser blondinette s'amuser avec du feu dans un endroit pareil? "
Vous savez quoi? Je pensais que sur le coup, j'allais la jouer tranquille et rester derrière. Pas trop envie de finir ensevelie dans une mine.
C’est l’histoire d’une muette, une bipolaire et une fanatique assoiffée de sang dans un désert, non, ce n’étais pas la description d’une mauvaise blague, simplement la description la plus simple qu’on pouvait faire en regardant les trois kunoichi. Ena nommée à la tête de cette équipe avait marché d’un bon train tout du long du voyage, absolument excité à l’idée d’aller casser du malfrat. Un peu plus prudente, Honoka avait questionné Rinka, inquiète, non pas vraiment, un peu intriguée par la suite et le chemin que pourrait prendre cette mission.
Après un jour de voyage dans le désert et après un campement de fortune dans l’énorme étendue de sable, les trois jeunes femmes arrivèrent au village de Nomansu landu. C’était là le petit village le plus proche d’une des mines de cuivre les plus prospères. Il était évident que pour dénicher les brigands, il fallait avoir des informations. Il était probable que les caravaniers étaient ceux les plus au courant de tout ça, parce que les malheureuses victimes de tout cela. Il était commun que les caravanes partent de ce petit village à une demi-journée de marche du domaine personnelle de Kozo Masaru. En effet ce petit village ne payait pas de mine, mais il était un centre névralgique du commerce du cuivre dans la région, lorsqu’une caravane était là, la ville s’ouvrait, devenait un lieu de joie et d’allégresse, le reste du temps, c’était un endroit chiant. Nos trois kunoichi avaient le choix, soit elle pouvait directement faire le tour du village et espérer voir une caravane, soit continuer leur chemin pour aller à la plus grande ville des environs, à côté du domaine de leur employeur, mais pas là où les caravanes venaient s’alimenter. De toute manière, une caravane passera ici, c'était sûr et certains, le simple question était quand? Ou sinon, aller voir le lieu des connaissances universelles : le bar. Car soyons clair, depuis le temps ou les caravanes se faisaient piller, les mineurs et les habitants de la ville savaient probablement des choses dessus, des ragots, des mythes, des informations généralement basé sur la vérité, bien qu’amplement modifié. Ainsi, autour d’un verre, il serait aisé de prendre la température des évènements. Un vieil ouvrier saoul est probablement la source la plus fiable d’informations dans cette région.
Nettoyer les cuivres Kusaribe Rinka, Shirogane Honoka et Tomei Ena
La jeune femme rousse qui qui devait venir avec elle plaisait déjà à Ena. Elle avait bien compris. Elle venait de résumée efficacement l’objectif : tuer tout le monde. Simple et précis. Sans fioriture, sans mots complexes et sans belles histoires. Juste tuer. Et puis, il y avait Honoka. Honoka venait de reconnaître son statut de chef des cette mission. Les yeux brillants d’excitation, la jeune Tomei leva un bras en l’air pointant le ciel et le fit tomber jusqu’à ce qu’il pointe l’horizon.
« Si tout le monde à bien compris, en route ! »
De toute façon, si elles n’avaient pas compris, Ena n’allait pas en dire davantage. Le fait qu’elle n’en savait pas plus devait jouer là-dessus, très certainement, mais jamais au grand jamais elle ne l’aurait avoué.
Il ne lui en fallu pas plus pour foncer entre les dunes, en direction du village. Une seule journée de voyage suffit à l’improbable trio pour atteindre le village. Un village qui semblait bien banal pour la région mais qui était tout de même relativement nouveau dans les yeux de la jeune fille qui n’avait pas tant sortit des limitations du pays du vent. Elle admirait avec une certaine excitation le décor, mais se força à se reprendre. Ce n’était pas ainsi qu’elle prouverait à Yuuki-chan tout ce qu’elle savait faire.
Ena balaya du regard la place centrale du village, ne sachant pas exactement ce qu’elle devait faire. Comment ne pas perdre la face ? Il n’était pas question d’aller jusqu’à la grande ville, c’était trop loin des bandits et ça leur ferait perdre du temps. Peut-être qu’ils auraient plus d’information sur ce qui se taraudait, mais pour Ena, de savoir si l’ennemi tenait un sabre ou non, ce n’était pas sa première préoccupation. Elle voulait trouver ces voleurs.
« hum … Honoka-san, je te laisse enquêter ! »
La tête brûlée numéro un de Suna savait qu’elle n’avait aucune chance de trouver quoi que se soit, sans bruler quelque chose, alors il était hors de question que se soit elle qui mène l’enquête et Rinka semblait … Certes gentille, mais si elle adorait découper les gens avec son sabre, peut-être qu’elle aussi n’était pas la meilleure à choisir.
« Alors, tu cherches où tu veux. T’es chuunin toi aussi et t’es une adulte, alors tu peux aller partout ! Rinka et moi … Rinka et moi on va … »
Ena fit une pause. Qu’allaient-elles faire ? Comment aider ? Il fallait faire un plan. Elle était cheffe, pardi ! Fronçant les sourcils, son regard jaune passa d’Honoka à Rinka. Un plan … Un plan … Il lui fallait un plan et vite. Que voulaient les brigands ? Évidemment, ce qu’il y avait dans les caravanes. La réponse s’imposa d’elle à la jeune fille.
« Rinka et moi on va voler une caravane ! » Dit-elle frappant son poing dans sa main, alors que l’éclair de génie la frappait. « Okay ! Je sais que ça sonne con, mais – parce que oui y’a un mais, y’a en toujours un après tout – c’est pour mon plan. Écoutez, les bandits veulent les caravanes, comment attire-t-on donc les bandits ? En étant une caravane ! Bon pas nous qui somme la caravane mais si on en a une, ça devrait le faire ! Quand ils vont penser nous surprendre, BAM ! C’est nous qui le surprenons ! Rinka et moi on sortira du cargo et va les tabasser à mort et les brûler vifs ! »
C’était une idée, mais peut-être que voler une caravane n’était pas la meilleure solution. Il n’empêchait pas qu’Ena était fière du plan. Son visage suintant la fierté, le bonheur, la complaisance d'elle-même. Il y avait certes à faire avec ce plan … Si quelqu’un le peaufinait un peu plus, car sinon, Suna ne vaudrait pas mieux que les brigands. Il était seulement un peu triste que la blondinette ne comprenne pas où est-ce que son plan manquait en logique ou en efficacité ...
L’équipe semblerait compliquer notre chef d’équipe était semblerait assez compliquée. Elle était d’un entrain qui n’était pas forcément très communicatif. La dernière personne, était quelqu’un que je connaissais peu. Une femme qui semblait être muette, elle écrivait sur un papier pour communiquer, c’était intéressant comme concept, mais un peu compliqué pour faire entendre sa voix, mais au moins elle pouvait communiquer en même temps que le feu follet se mettait à débiter ses paroles qui parfois n’avait pas trop de sens. Nous partîmes vers notre destination, Honoka me montrait son papier pour me demander si c’était une bonne idée de partir dans une mine avec une incendiaire. Je prenais son papier pour lui écrire :
« - Si on lui coupe les mains. Pas de mains, pas de mudras. Pas de mudras, pas de Katon. Quelqu’un pourra lui recoller quand on reviendra dans le village non? »
Si, je pouvais couper quelque chose, j’étais toujours partante. Après, Ena, je ne pensais pas qu’elle serait super contente. Je rigolais, car c’était une blague… Ou pas ? Qui sait de toute façon, c’est la surprise du chef. Nous arrivâmes au niveau de notre destination. La cheffe d’équipe se mit à expliquer son plan. Honoka devait partir faire des recherches, et le duo restant devait s’occuper de récupérer une caravane afin de servir d’appât. Une idée à la fois saugrenue et osée, mais qui pouvait potentiellement marcher, mais dans un espace aussi clos qu’une caravane, on risquerait de ne pas pouvoir aisément se battre. Surtout qu’on n’avait pas forcément les moyens d’acheter une caravane ça voudrait dire l’emprunter ce qui amènerait un nouvel objectif rendre la caravane en un seul morceau. Je répondis à la demoiselle :
« - Le plan n’est pas bête, mais j’ai un petit souci puisque ton plan amène un facteur nouveau. En effet, nous n’avons pas les moyens pour récupérer une caravane donc ça veut dire emprunter cet objet et si on emprunte pour le bien du village, il faut qu’on combatte en protégeant cette chose. Par contre, il pourrait être intéressant de se renseigner auprès d’un vendeur de caravane. Il pourrait potentiellement nous ramener des informations vu que son commerce doit craindre avec l’épée de Damoclès qui réside au-dessus de sa tête. Peut-être moyen de trouver avec lui un arrangement une protection pour aider son commerce à repartir ? »
Notre village avait déjà une mauvaise réputation, il ne fallait pas augmenter la mauvaise réputation de notre village puisque cela voudrait dire que tuer deviendrait de plus en plus difficile et ce n’était pas ce que je voulais. Je voulais tuer le plus possible pour continuer à m’extasier sur les jets de sangs des corps découpés. Je me retournais vers les deux filles :
« - Je pense qu’on peut se séparer, par contre au moindre souci Honoka, tu n’hésites pas à fuir et venir nous chercher. »
Nettoyer les cuivresft. TOMEI ENA & KURASIBE RINKA
La mine blasée, je suivais la jeune Ena, chef de mission car elle tenait en main le parchemin sacré de notre objectif. Ironie. Par contre, quand je la vis pointer du doigt avec un enthousiasme qui me fatiguait déjà, je ne pus m'empêcher de soupirer en me demandant dans quel bourbier on m'avait encore fourré. Sans déconner, si c'était pas les malfrats qui eurent pas peau, à coup sûr, ça serait la gamine. Dans la foulée, Rinka qui me parut être la plus censée me répondit sur mon bout de papier, sans doute pour ne pas froisser notre cheftaine. A la lecture, j'eus un sourire. Elle avait de l'humour en plus. En guise de réponse, je levais le pouce comme pour lui dire que c'était une excellente solution, avant d'emboiter le pas pour prendre la route.
Je suivais tranquillement mes camarades, sans dire un mot dans le sens propre comme figuré. Je me contentais sagement d'adopter leur rythme tout en me maintenant en arrière afin de pouvoir fumer tranquillement sans les déranger. On mit à peu près une journée entière pour traverser la zone désertique, le désert, tout ça tout ça. Parfois je m'étais surprise à jeter un œil aux alentours comme si je guettais quelque chose. C'était le néant bien sûr, à part voir le museau de quelques fennecs. Mignonnes ces bêtes-là avec leurs grandes oreilles. Mouais.. qu'importait où je regardais, ça me foutait autant le cafard que la nostalgie.
Malgré le caractère particulier d'Ena, on parvint tout de même à atteindre le village de Nomensu. Pourquoi ici? Il fallait dire que la petite ne s'était pas trop étalée mais il fallait supposer qu'il y avait quelque chose à grailler en terme d'informations. D'ailleurs, elle tarda pas à me donner l'ordre de fouiner aussitôt que l'on mit le pied dans les environs. Bah voyons. On envoyait la vieille muette taper la discussion avec les autochtones? Magique. Mais quelque part, fallait pas que je me plaignisse. Le boulot était à faire en solo et c'était peut-être pas le plus chiant à faire... quoique...
En tout cas, elle me justifia son choix de part mon grade et mon âge, chose qui me fit un peu marrer sur le coup. Pour la "rassurer", je lui tendis un bout de papier sur lequel je lui dressais ma réponse non pas sans un peu d'ironie.
" Pas de problème. Je causer avec les villageois. "
Elle expliqua alors le reste de son "plan" et à vrai dire, c'était... tordu. Violemment gratuit. Mais au moins, elle s'emmerdait pas avec les convenances. L’avantage, c'était que je faisais pas partie de sa manigance. Sur le fond, soyons clair. L'idée était bonne et peut-être que c'était ce qui me surprenait le plus, que dans son esprit aussi bordélique quelque chose de logique puisse en sortir. La forme par contre, un autre délire. Heureusement que Rinka était là pour calmer les ardeurs de la fille en feu avec une idée un peu plus... diplomatique. Dans tous les cas, mettre la main sur une caravane n'était plus mon affaire, moi, je devais me démerder à trouver des informations.
En guise de réponse, je levais le pouce une nouvelle fois en direction des filles et reprit ma route tranquillement pour aller à la pêche. Dans un premier temps, je me contentais de me balader tranquillement, observant les alentours et en profitant aussi pour m'en griller une. Je finis par passer devant un bâtiment où une petite musique parut s'échapper et quelques éclats de voix. Là, un petit sourire se dessina sur mon visage. Super. Il y avait un lieu où on pouvait picoler. J'en avais besoin et puis... c'était pour le travail, cela allait s'en dire.
Nonchalamment, je rentrais dans le bistrot du village et me dirigea directement vers le bar où je m'y assis quelques instants. Je fis un signe de main pour attirer l'attention du tavernier et écrivit sur un bout de papier ma commande.
" Donnez-moi ce que vous avez de plus fort. "
On était pas là pour déconner. Attendant ma commande, je me mis à observer la tête des gens présents, je tendais négligemment l'oreille pour voir s'il y avait quelque chose d'intéressant, mais surtout repérer une personne digne d'intérêt qui pourrait me révéler quelques bricoles utiles. J'espérais seulement de pas devoir taper la discussion avec un gros porc transpirant et imbibé jusqu'au cou. La mission s'annonçait déjà bien merdique, alors, un peu de chance, ça serait sympas...
Arrivé dans la petite ville, les trois filles décidèrent ainsi de se séparer, laissant ironiquement la muette enquêté et demander aux gens des informations, avec un peu de chance, si Rinka avait été aveugle, on lui aurait demandé de faire le guet. Plus sérieusement, dans la tête de l’excitée Ena, son plan, celui qui consistait à voler une caravane semblait très bien et dans les faits, cela pouvait marcher. Mais, après tout, voler une caravane n’était pas chose simple, mais se cacher dans une caravane et espérer une attaque pour ensuite intercepter les brigands, mais dans le pire des cas, la caravane ne serait pas attaquer et finalement, tout cela n’aura servis à rien, c’était retour à la case départ et pas de ryo. Mais, pour chopper une caravane, encore fallait-il qu’un marchand soit présent, or, en ce jour, il n’y avait pas la moindre caravane, autant chercher une goutte d’eau en plein désert, c’était impossible, les deux jeunes filles n’allait pas tarder à s’en rendre compte, la ville était encore dans sa phase fermé. Mais, en cherchant un peu, comme l’avait fait remarquer Rinka, il était possible de trouver des informations sur les marchands qui venaient ici et surtout quand ils pourraient arriver.
Assez rapidement, la rousse et la brunette s’engagèrent et firent le tour du village à la recherche d’une caravane, mais il n’y avait rien, la ville était comme une fleur qui n’avait pas éclose, elle était renfermé sur elle-même, attendant le soleil, les caravanes pour éclore. Mais, alors que vous désespériez de ne rien trouvez, au loin, une silhouette commença à se discerner et un petit homme tout fin, richement vêtue, sur un chameau se dirigé vers la ville. Il semblait en bien mauvais état, il était rouge comme une tomate, il avait la gorge sèche. Il s’arrêta à proximité des deux jeunes femmes et leur demanda alors ou était l’auberge, et si les deux kunoicihi pouvaient le guider jusqu’à la bas. Vous pouvez le guider, ou alors l’ignorer et continuer de chercher mordicus une caravane lorsque personne n’était encore arrivé. Vous pouvez après l’avoir accompagné, le questionner de manière innocente, un homme si richement vêtue si loin dans le désert, ce n’était pas commun.
De l’autre côté du petit village, dans le bar, Honoka avait poussé les portes à battants et avait alors demandé ce que le barman avait de plus fort. On lui servit donc, la prune, une petite liqueur à base de datte fermenté, un appéritif commun ici, si bien que personne ne marchait réellement droit dans ce village. Le barman n’avait pas hésité à la servir, après tout, un client est un client, même si c’est une femme, cependant, l’arrivé d’une femme dans le bar ne tarda pas à faire exploser les hormones des hommes. Dans le lieu qui ne voyaient pas régulièrement d’autre gonzesse que leur mégère de femme, ou les quelques femmes de joie qui suivaient les caravanes. Il fallait être sourd pour espérer ne pas entendre tous les sifflements et les sous-entendus graveleux et grivois balancé sur la jeune femme. Mais, certains étaient si désespéré qu’une espèce de taupe le corps large, le crâne chauve, les dents de travers se leva. Il hurla de l’autre bout de la salle à la shinobi que si jamais elle était en manque de viande, il connaissait un boucher excellent qui faisait de très bonne saucisse juteuse à point. De la grande poésie selon l’avis de tous qui se mirent à glousser comme des porcs à cette proposition.
Cependant, au bout du comptoir, il était là, le moins pire de tous, le plus propre. Bien qu’ayant quelques coups dans le nez et dans les jambes, l’homme d’une cinquantaine d’année tenait toujours debout et se tenait une moue déçu au visage, qui lui donnait un air féroce avec son nez brisé. On pouvait dire qu’il avait des coups de manière figuré et propre. Il causait au barman, l’air grave et faisant disparaitre sa pinte demanda qu’on le resserve, finalement, s’énervant tout seul, il se mit à grogner dans sa barbe blanche de trois jour :
« Enfoiré de brigands, si ça continue, on va d’voir mettre la clé sous la porte… J’ai b’soin de fric moi ! »
Puis, il engloutit une nouvelle fois sa pinte et demanda alors au gars derrière le bar :
« T’va faire quoi si le bled s’ferme ? Parce que là, c’est bientôt la fin… On va jamais y arriver. Et sans toi, on pourras plus s’détendre… »
Son interlocuteur ne répondit pas, mais sur sa face se lisait de la déception. Honoka avait devant elle, pas mal de choix. Entre accepté la proposition de l’autre taupe, ou allez voir le voir ouvrier. Ou même ne rien faire, si jamais personne ne semblait intéressant. Mais, après tout ce qu’elle venait d’entendre, la situation était critique, s’en était presque sûr, quelque chose clochait, probablement la faute aux brigands.
Nettoyer les cuivres Kusaribe Rinka, Shirogane Honoka et Tomei Ena
L’idée semblait passer le conseil d’établissement, ou, au moins, personne n’évoqua de réelle opposition face au plan parfait et sans faille de cette merveilleuse cheffe d’équipe qui semblait capable de gérer … Enfin, plan qui fut nuancé par la rouquine. C’était moins efficace d’emprunter que de juste prendre, mais si elle voulait le faire comme ça, Ena pouvait bien le faire.
« J’avoue qu’on peut demander pour emprunter, mais … En général les gens veulent pas rien me prêter, alors j’ai assumer qu’on pouvait ne pas perdre de temps et passer direct à l’étape : je prends. Si tu veux essayer alors allons-y pour ça. Pour demander je veux dire. »
Honoka approuva également avant d’aller s’occuper de la tâche à effectuer. Oui, Ena avait envoyé une femme muette parler à des gens, mais elle était la seule qui était une adulte officiellement, ce qui l’avait naturellement qualifiée pour ce rôle. Les gens n’avaient pas tendance à révéler ce genre d’information à des jeunes filles. Une histoire d’expérience et comme quoi les enfants n’étaient pas sensés aller se battre ou au moins être bons à le faire. Du n’importe quoi vraiment selon Ena, mais elle voulait vraiment réussir cette mission, alors ces petites conventions discriminantes de ce genre, elle devrait s’y plier. Elle n’était pas brillante, mais au moins, elle avait remarqué cette différence de traitement. Les adultes mettaient en confiance.
Les deux jeunes filles se lancèrent donc en quête d’une caravane. Mais c’était le désert aussi littéralement que figurativement. Plusieurs minutes voire heures s’étaient écoulées depuis qu’elles avaient commencé cette recherche. Ena commençait à bouillir et sa patience était de plus en plus courte. L’envie d’hurler se faisait sentir. Son plan parfait allait être ruiner. Enfin, ça c’était jusqu’à ce qu’elle voie l’homme qui arrivait. Il avait l’air d’avoir plutôt beaucoup de fric et d’avoir passé un mauvais quart d’heure.
De l’argent, un mauvais quart d’heure, ça ressemblait exactement à ce qu’elle cherchait. Enfin pas exactement, après tout il ne semblait pas avoir de caravane, mais ! Mais ! C’était plutôt pas mal dans le profil de ce qu’elle cherchait.
Lorsqu’il les approcha pour leur demander de l’aide, Ena fut prompte à répondre et à réagir. Elle n’allait pas laisser ce poisson filer.
« Bah, j’y suis pas encore aller, mais ouais, on peut chercher ensemble. De toute façon, c’est là qu’est notre amie. Elle cause pas, mais elle est pas mal. »
Et puis, elle ajouta, l’air pas si innocent que ça :
« En passant, y vous est arrivé quoi ? Je suis pas docteur ou quoi que se soit, mais z’avez l’air comme si le désert était plus sauvage avec vous qu’avec nous. Des brigands peut-être ? Y’en a dans la région. »
La Muette était sympathique, elle ne parlait pas et c’était déjà quelque chose béni des dieux, comparer à Ena qui faisait que de parler. Elle n’était pas désagréable, mais elle était atteinte d’une logorrhée certaine quand elle se mettait à parler et dans un jargon extrêmement particulier qui me faisait me demander si elle était entre l’idiote et la paysanne. Dans tous les cas, je me devais de garder pour le moment la jolie casquette de la Kusaribe douce et vertueuse tant que l’action n’avait pas commencé. Konoka trouvait drôle ma phrase, mais je crois qu’elle n’avait pas compris que j’étais réellement sérieuse. Couper des bras, c’était un de mes passe-temps favoris.
Dans tous les cas, Ena acceptait de pouvoir essayer de demander, car d’habitude personne ne souhaitait lui prêter quelque chose. J’avais comme une petite idée du pourquoi personne ne souhaitait lui prêter quelque chose… Bref, passons elle était comme elle était et c’était ma supérieure dans cette mission. Après, si un moment elle fait un truc de mal ou bien se met sur la route, un accident était si vite arrivée. Une étrange lueur démoniaque venait de luire au fond de mes yeux. Nous avançâmes jusqu’à la ville et Honoka ou Konoka quand je vous disais que je me souvenais jamais des prénoms s’en allait seule. La chance, parce que rester avec une pile électrique ce n’était pas si simple. Nous parcourions le village en long, en large et en travers à la recherche d’un vendeur de caravane. Le constat était simple, nous n’avions rien trouver d’intéressant. Nous avions fait chou blanc, bravo l’équipe de bras cassé. Quand soudain venant d’une contrée lointaine, un homme en compagnie de son chameau semblait peiner à marcher dans la chaleur éreintante et le vent chaud du désert. Il était couvert de perle de sueur, rouge comme une pivoine et à deux doigts de l’évanouissement. Il nous demandait le chemin pour se diriger vers l’auberge, il semblait à bout de souffle. Je regardais la cheftaine parler, elle proposait à l’homme de l’accompagner à la taverne, en indiquant qu’on avait une amie là-bas qui était belle. Non, mais pourquoi elle lui donnait ce détail, elle voulait offrir les services de notre muette à cet homme ? Jamais de la vie, le joug des hommes avait que trop duré. Nous n’étions pas des objets sexuels…
Il semblait fatigué et au bout de sa vie, je sortais de mon petit sac un peu d’eau que j’avais dans une petit gourde pour lui proposer de boire un peu. La rougeur de son visage semblait trahir une profonde déshydratation en plus de sévères coups de soleil, sa peau devait avoir bien morflé. Mon visage s’adoucissait envers cet homme et je caressais l’animal qui semblait lui aussi à bout de souffle :
«- En effet, comme l'a dis ma camarade, il semblerait que vos deux corps soient atteints d’une violente faiblesse physique. Il vous faut un lit et à manger, sinon vous n’allez pas tenir longtemps dans cet état. Laissez vous faire je vais vous porter. »
Je me posais dessous le corps de l’homme et sans lui laisser le temps de parler, je le fis basculer sur mon corps. L’homme était certainement plus gros et épais que moi-même, mais mon entraînement à l’épée m’avait permis de développer une force utile pour me déplacer avec un homme de cette taille sur les épaules. Pour trouver une taverne, ce n’était pas compliqué, il suffisait d’avancer vers le milieu de la ville, la plupart du temps ces édifices étaient installés dans le centre d’un village pour amener le plus de mondes possibles en son sein.
Nettoyer les cuivresft. TOMEI ENA & KURASIBE RINKA
Des bars miteux, j'en avais côtoyé quelques uns et celui-là ressemblait pas mal au genre d'endroit dans lequel je trainais pas aussi rarement que je l'aurais voulu. C'était pas digne de la lady que j'étais. J'étais ironique bien sûr, bien que je cracherais pas pour trainer dans des lieux un peu plus chics, seulement, on payait pas bien à Suna... ou je dépensais trop. Allez savoir.
Comme dans tous les buibuis, le barman me servit sans faire de chichi. Pas de fine bouche quand on pleuvait pas sous les clients. Toutefois, les dames étaient pas ce qu'on voyait souvent dans le coin à la vue des sifflets auxquels j'eus droit. Une femme normale s'en serait offusquée, moi cela me fit marrer. Je lançais par-ci et par-là des petites œillades coquines et des petits baisers volés pour calmer leurs ardeurs d'animal. Cela leur ferait quelque chose à raconter ou à cacher à leurs rombières.
Le tavernier me servit mon verre que je contemplais quelques secondes et que je reniflais un peu suspicieuse.... avant de le boire d'un coup sec. Mouais... j'avais connu meilleur. Aussitôt vide, je lui refis un signe pour me le remplir à nouveau alors que j'entendis un gros vilain essayer d’attirer mon attention. Il y avait pas à dire, il avait l'air de savoir parler aux femmes. J'eus droit à une belle image de la gastronomie locale. Wouhou! Je comprenais qu'on creusait la dalle dans les environs. Comme je pouvais pas laisser ce pauvre homme à ses fantasmes, je prie mon carnet et écrivit une bricole. J'interpellais à nouveau le barman pour lui demander de répéter haut et fort mon message pour ce porc.
" Euh.... La dame, elle dit qu'elle est végétarienne et que de toute façon, elle est pas intéressée par la vieille carne. Elle prend que des produits frais et pas faisandés. "
Le barman était un peu gêné, mais au moins, cela fit rire les autres alors que moi, je m'étais tournée vers lui en affichant une moue exagérément désolée en haussant les épaules. Une fois le gros dégueu calmé, je pouvais me concentrer sur ce que j'étais vraiment censée faire dans le coin. Boire, évidemment, mais aussi récolter quelques infos. J'allais, de base, voulu questionner tout simplement le tavernier mais pendant que j'avais mon nez dans mon verre, mes belles petites oreilles entendirent le gars à côté de moi se plaindre.
Je finis par lever la tête pour apercevoir le type assis aux comptoirs, un coup déjà dans le nez, et plus net d'apparence que tous les autres poivrots. Il semblait se plaindre vivement de ce qui se passait dans la région. Oh? Un homme saoul et désespéré? Voilà tout à fait le genre de personnage qu'on pouvait faire causer. J'eus un petit sourire en coin, je rehaussais ma poitrine avec distinction, et je glissais mon verre sur le bar jusqu'à lui, avant de prendre un siège à côté. Je lui décochais mon sourire le plus charmeur avant de lui montrer mon carnet.
" Bah alors mon brave? Des vilains osent vous asticoter? "
Je m'accoudais sur le comptoir en pointant mes yeux dans les siens, et j'écrivis de mon autre main sur une nouvelle page.
" Vous voulez bien m'en dire plus sur les méchants hommes qui vous font des misères? "
Je pris mon verre et le leva comme pour lui signifier que j'allais l'accompagner et qu'il pouvait tout me dire. Jouons les demoiselles compatissantes.
En voyant l’homme absolument déshydraté, Ena eu comme premier réflexe de lui dire qu’elle pouvait chercher avec lui, car elle aussi était à la recherche de l’auberge, pour retrouver leur ami, en parlant d’Honoka. La blonde en profita même pour demander à l’homme ce qui lui était arrivé, essayant même de savoir si ce n’était pas des brigands qui lui avaient fait ça, nul doute qu’elle espérait que l’homme se soit fait attaquer par ceux qu’elles recherchaient avec ces camarades. Rinka approuva à la suite les paroles d’Ena et se montra plutôt préoccupé par l’état de santé de l’homme et de son animal. C’est vrai qu’ils n’avaient pas tous les deux fières allures, car l’homme croassa :
« Des brigands ? Non, pas du tout, j’ai une tête à m’être fait attaquer ? Avec ce soleil, je dois avoir un teint désastreux, il faudra que je me plaigne chez mon seigneur contre ce mauvais traitement. Je suis juste affreusement déshydrater, traverser le désert seul, quel plaie ! Je suis juste venu m’occuper des détails avec les ouvriers des mines. D’ici deux jours, une caravane devrait arriver, je suis ici en tant que messager et scribe pour m’occuper de tous les préparatifs rapidement. Enfin, je vous passe les détails, ce n’est guère quelque chose de passionnant à raconter à des jeunes filles comme vous. Merci de m’accompagner ! »
Et Rinka fit même plus que cela, car lorsqu’elle parlait de porter l’homme, elle ne mentait pas, elle se débrouilla pour déloger le frêle scribe de sa selle pour le poser sur son dos. L’homme ne répondis rien, tant il était fatigué et s’endormis alors sur le dos de la jeune femme. Ena, elle, prit les rênes de la bête et les deux shinobi se dirigèrent alors vers la taverne, là où était censé se trouvé Honoka. Parlons-en d’Honoka, qui bien que courtisé par ce qui semblait plus être une taupe qu’autre chose, se servit du patron pour refuser les avances de l’homme qui se fit instantanément charrier pour avoir été repoussé aussi facilement. Et malgré les rires de tous, créant une atmosphère cacophonique, les autres se calmèrent finalement, se rendant compte que la jeune femme n’était pas vraiment disposé à s’amuser avec les gars d’ici, ainsi, ils s’en détournèrent assez rapidement, préférant faire un concours de boisson, en plein matin, c’était assez original.
Mais, ne faisant plus attention aux autres, Honoka préféra se rapprocher de celui qui grognait tout l’heure. Il savait probablement quelque chose que la jeune femme ignorait. Elle inscrivit quelques phrase sur son calepin et le tendis à l’homme qui scruta la feuille, se concentra, grogna, sortis une paire de lunettes, lu difficilement à voix mi- haute. Il donnait l’impression d’être en grande partie illettré. Et finalement, après avoir déchiffré ce qu’avait griffonné la Shirogane, il se tourna vers elle alors qu’il prenait son reste de bière et regarda mélancolique la jeune femme et grogna :
« C’est presque pire que cela, ce sont des vilains fichtrement puissant qui nous incommode. Ils volent tout ce qu’on produit, bientôt le seigneur cessera même de nous payer si ça continue comme cela. Continuer d’offrir des richesses à des brigands, quel connerie ! »
Il redemanda un verre qu’il descendit qu’une traite, puis recommença à parler en fronçant les sourcils, il était fin saoul et était dans ce cas, prêt à tout parler :
« J’sais pas beaucoup d’chose sur eux, après tout, c’est pas nous qui sommes attaquer, c’est les caravanes, moi j’ai juste quelques petits ragot par les caravaniers. S’ils étaient là, ils pourraient vous en dire plus, mais ils sont de moins en moins nombreux, ils craignent de se faire tuer et de perdre toute leur marchandise ! On raconte que c’est une petite troupe qui tombe dessus sans crier gare et ne laisse aucun survivant, peu sont ceux qui leur ont échappé. Mais, un caravanier vous en dira plus que moi, malheureusement ! Et qui sais quand la prochaine caravane arrivera ! »
La suite, seul les trois shinobi présentes allaient pouvoir le raconter !
HRPG:
j'ai considéré que Rinka et Ena n'arriveront à l'auberge qu'a la fin du tour prochain à cause de l'éloignement.
Nettoyer les cuivres Kusaribe Rinka, Shirogane Honoka et Tomei Ena Il avait pas été attaqué. Bon, c’était déjà ça de bien. En tout cas pour lui, pas pour Ena. MAIS. MAIS il venait avec une bonne nouvelle. Il avait une caravane qui arriverait dans deux ou quelque chose comme ça jours et la caravane, elle, elle serait probablement attaquée. L’homme ne le savait pas encore, mais il avait besoin d’elle, d’un héros qui sauverait sa cargaison des griffes des méchants.
« Je t’ai dit qu’il y a des brigands dans la région, hein ? Ben, moi je suis une kunoichi et je suis engagée pour leur péter la gueule. Alors si tu veux, je peux escorter ta cargaison jusqu’ici, comme ça les brigands ils pourront pas la toucher. Et je te demande même pas de me payer juste de me dire où elle devrait être rendue, parce qu’en faisant ça, ben ça va me donner une chance à moi de faire ma mission pis de réussir. Tu vois, je suis une Chunin et c’est ma première vraie mission en tant que chef et j’aimerais vraiment montrer que je suis capable et que je suis bonne. T’en pense quoi ? Je protège ta cargaison jusqu’ici et c’est tout ! T’En dis quoi toi Rinka, tu penses que ça pourrait nous aider de l’aider ? »
Si ça c’était pas de la transparence, qu’est-ce que c’était. Ena avait eu l’idée en l’écoutant mentionne sa caravane. Parce que jusque-là, elle avait pas vraiment eu la chance de trouver quoi que se soit de bon pour l’aider dans ce trou perdu.
« Et puis, on est pas juste de jeunes filles. Si on peut tuer des méchants, on peut bien écouter des histoires plates. »
Oui, bon, Ena avait autant tact que le sable du désert, mais lui il avait pas l’habilité de parler, donc ça paraissait pas, pas comme l’énergumène blonde qui en plus semblait vraiment contente de son discours. Elle avait l’air sincèrement intéressée, enfin, au moins par son langage corporel, parce que, bon, ses mots c’était autre chose, hein ? Elle espérait qu’il se décide à parler parce qu’au final, elle voulait vraiment réussir. Elle avait choisi d’être honnête parce qu’elle voulait qu’il lui fasse confiance et qu’il comprenne ce qu’elle voulait vraiment et la meilleure façon de se faire des alliés dans une telle situation, c’était bien en étant honnête, sincère et mettant de l’avant son objectif. Dans son nouveau, Ena y avait pensé, s’il échouait, oui il perdait du temps, mais ils auraient au moins fait une bonne action et la caravane se serait rendue à bon port et si vraiment, ça se passait comme Ena le croyait, ben elle aurait réussit à aider quelqu’un et à faire sa mission en même temps. Tout le monde était gagnant ! Enfin, c’était ce qu’elle pensait et croyait fermement.
Je portais le vieux décrépit sur mon dos, il n’était pas évident de porter quelqu’un de son poids, mais je ne pouvais pas laisser cette pauvre bête qui était éreintée porter un peu plus longtemps son maître. Il expliquait qu’il n’avait pas été attaqué, mais qu’il avait simplement souffert du climat, en même temps c’était logique. La Chunin de Suna avait parlé et encore parlé… je n’en pouvais plus de sa stupidité parfois, je soupirai fortement.
Elle l’avait bombardée de demande, sa demande était louable, mais un peu compliqué, surtout qu’elle demandait de surveiller la cargaison, la caravane par rapport aux voleurs de caravane. Cependant, lorsque tu écoutais les dires de l’homme que je portais, il y avait quelqu’un au-dessus de lui. Un seigneur, un sous-fifre ne pourrait pas faire grand-chose. Ma voix se dirigeait vers mon bagage:
« - Je pense que la personne sur moi n’est pas forcément la commanditaire de ce genre de choses. Il y a un seigneur, quelqu’un au-dessus au vu de ses propos! Donc, je pense que ton idée tombe un peu à l’eau c’était comme demander au dromadaire d’avoir ce pouvoir Ena. De plus, je pense qu’il faut d’abord que ce monsieur puisse se reposer pour trouver une solution ou bien même avoir une quelconque information sur le chemin de la caravane. Lorsqu’il aura récupéré il pourra peut-être nous dessiner une carte et le chemin que la caravane allait prendre. »
Nous arrivâmes après une longue marche au niveau de la taverne. Je déposais le monsieur sur le sol, pour l’aider à tenir debout, je positionnais mon corps non loin du sien pour être une sorte de cale à son corps. J’attrapais le dromadaire et l’emmenais par la suite vers un abreuvoir pour qu’il puisse se calmer un minimum.
Je pénétrais par la suite avec le groupe dans la taverne pour chercher du regard Honoka.
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J'avais du pif pour dégoter les bons gars, qu'importait les raisons, je tombais toujours sur celui qui collait bien à la situation. Vous la sentez l'ironie? Moi j'étais muette et lui était bigleux. Super. Voilà de la mission qui commençait bien. De mieux en mieux. J'observais le soulard enfiler ses lorgnons en grognant pour décrypter ce que j'avais noté et j'espérais qu'il commença pas à dire que j'écrivais mal, cela allait chier. A la place, j'eus droit à un regard de mec désœuvré et au bout du rouleau. S'il savait à quel point je l'étais aussi...
Je jouais donc les fifilles à l'écoute, je secouais la tête dans un mouvement d'affirmation comme si je le plaignais alors qu'au fond, j'en avais tellement rien à secouer. Est-ce que j'étais une femme odieuse? Peut-être. Mais entendre un type chouiné de cette façon le nez au fond de son verre, c'était craignos. Même moi je me beurrais la gueule régulièrement et je n'en étais pas là. Ma vie c'était de la merde mais je faisais pas chier les autres. Ce type manquait vraiment de nerf. M'enfin, il pouvait au moins m'aider à en savoir plus sur ce dont nous avions besoin de savoir.
Si je notais dans un coin de mon crâne que visiblement les pillards étaient des raclures du genre gaillard, ça sentait pas trop bon pour mon équipe, surtout que je ne pouvais pas m'empêcher de penser à mes chers et tendres camarades Kaigan. C'était bien leur méthode. Voilà bien un truc qui m'emmerderait profondément. Pas parce que je partageais des gênes en commun, mais parce que si on se chiait, on allait encore me ressortir que j'étais une putain d'agente dormante ou une débilité dans le style. Cela me gonflait de devoir me justifier d'un truc aussi con, surtout que j'avais passé quasiment toute ma vie avec les Shirogane. Bande de tocard.
En tout cas, finalement ce fut sacrément maigres comme infos de soiffard. Il fallait qu'on se choppasse une victime qui veulent bien l'ouvrir. Je laissais échapper un soupir alors que je fouillais dans mes poches pour me sortir de quoi me rouler une clope. J'étais aussi blasée que lui était saoul. Une fois que j'allumasse ma cigarette, je commençais à lui écrire à nouveau.
" Tu pourras pas me dire où trouver un de ses caravaniers? Il y en aurait pas un dans le coin? "
Après tout, s'il avait entendu autant de détails, il devait forcément avoir un piston quelque part. Alors que j'espérais lui tirer plus de ver du nez, voilà qu'on entendit les portes battantes de la taverne faire du remue-ménage. Là, je me tournais et je vis mes deux collègues débarquer. Elles avaient fait vite. Je me mis alors à siffler en direction de Rinka avant de faire un geste de la main pour les inviter à me rejoindre au bar. Je fis un signe de tête pour désigner le type à côté de moi et que je l'interrogeais.
" Je dois traverser la zone avec mes copines et je voudrais savoir quel genre de bonhommes je pourrais croiser en chemin. Je te paie le prochain verre si tu veux. "
Voilà la dernière note que je glissais au type, avant de lever la main pour faire signer au barman de lui en servir un nouveau. Soyons généreuse.
Durant le chemin, Ena n’avait pas gardé sa langue dans sa poche et avait d’une certaine manière harcelé le pauvre scribe qui était toujours aussi rouge d’une pivoine. Il avait une belle insolation et la douleur et les coups de soleil sur son corps n’arrangeait pas son état, il était définitivement fiévreux et presque délirant. Il ne comprit du long monologue dénué de sens pour lui, qu’une chose, la jeune blondinette allait l’aider, à faire quoi, il lui semblait arrêter les brigands où un truc du genre. Plus rien n’avait réellement de sens à ses yeux, il souffla alors les yeux dans le vague regardant quelques scènes improbable et invisibles aux yeux des deux shinobi de Suna :
« Me… merci… je crois ! »
Au final, sa tête retomba mollement en arrière, laissant un filet de bave descendre le long de sa mâchoire. Ena plaçait de trop grand espoir en cet homme victime d’insolation. Cela, Rinka l’avait très bien compris, car la rousse déclara à sa cheffe pour cette mission que le scribe sur son dos n’était qu’un sous-fifre. De toute manière, il était clair que les jeunes femmes ne pourraient rien tirer de lui dans cet état. Ainsi, se rendant compte qu’elles devaient l’emmener se reposer si elles voulaient des réponses à certaines questions, de ce fait, elles hâtèrent le pas jusqu’à la taverne où de toute évidence elle pêchait des informations.
Cependant, malgré sa demande pour savoir s’il y avait un caravanier en ville, le cinquantenaire désormais plutôt éméché secoua la tête négativement et après avoir repris une gorgée de sa divine bière et hoqueté sous la picole, il souffla alors :
« Malheureusement, plus beaucoup de personne ne vienne… Les convois sont de plus en plus rare et de moins en moins fastueux… On va pas tarder à mettre la clé sous la porte pour tout le village… Malheureusement, tout ça à cause de ces brigands de merde ! »
Et à peine la marionnettiste avait-elle probablement pus montrer sa déception que ses deux camarades pénétrèrent dans le rade. Sans leur laisser trop le temps de demander une chambre ou même une chaise pour le fardeau de Rinka, Honoka invita ces deux camarades à venir pour questionner le contremaître. Après s’être rapprochée, le barman en voyant l’homme délirant sur le dos de la jeune rousse se débrouilla pour faire venir une chaise et lui servir de l’eau. Laisser dans un coin de la pièce en train de parler dans son délire, les trois compères purent ainsi se concentrer sur l’ouvrier loquace. Après tout, elle ne demandait jamais que quelle genre de personne elles pourraient rencontrer en chemin. L’homme demanda ainsi la bière, signe qu’il acceptait le marché, puis vidant la pinte d’un coup de coude, il s’essuya le rebord des lèvres et déclara alors :
« Pour la plupart, c’est que des petites racailles dans la région, des petits groupes désordonné incapable de travailler ensemble. Des grosses victimes auparavant maitrisé facilement par les gardes… Mais, depuis quelques temps, ils ont commencé à travailler ensemble et c’est beaucoup moins fun. La preuve, on à aucune réponse de pourquoi ils font ça, combien ils sont exactement. Personne ne les as vus, ou plutôt personne n’en est ressorti pour avoir des informations probantes… Peut-être en cherchant dans la pègre de quelques villages alentours, vous pourriez savoir ce qu’il en est, mais je vous le déconseille, ils ne rigolent pas… Mais, si vous voulez bougez, sachant que vous n’êtes pas bien riches, vous risquez juste d’être capturez pour devenir des esclaves sexuels. Ils attaquent homme comme femme, on a perdu trop de gens… Je vous déconseille d’y aller toutes les trois ! Devriez partir et retourner d’où vous venez ou partir avec une armée… Ces gens-là sont des monstres, ils rigoles pas !»
L’homme semblait sérieux et tenait encore droit. Ces paroles ne semblaient pas être des délires d’ivrognes. Il semblait absolument lassé par la situation, enrageant de ne pouvoir rien faire. C’était un fardeau que ces brigands qui leur volaient moyen de subsistance. Il était prêt à tout pour faire cesser toute cette merde. Mais, il n’en avait pas les moyens, ni la force.
Il ne semblait rien cacher, mais peut-être y avait-il des pistes sur autre chose. Après tout, il ne savait pas que les jeunes femmes étaient à la recherche des brigands pour les tuer et stopper ainsi les razzias et le régime de terreur. Car s’il savait que les jeunes femmes voulaient la tête des brigands, il aurait peut-être plus à dire, sur d’autre domaine, pour espérer comprendre. Qu’allez-vous faire fière kunoichi de Suna ? Quel sera votre stratégie désormais ?
Nettoyer les cuivres Kusaribe Rinka, Shirogane Honoka et Tomei Ena Les deux filles et leur paquet surprise arrivait bientôt à la taverne lorsque l’homme perdit connaissance. En plus, Rinka lui disait que son idée était mauvaise. Elle écouta la rousse, bougonnant ouvertement. Non, mais … Alors qu’elles furent devant l’auberge, Ena s’exclama :
« On part d’ici. On prend Honoka et on va en ville. Ici c’est un trou paumé et ça nous sert à rien d’être là, allons chercher le seigneur en ville. J’me ferai pas chier à compter les grains de sable pendant que ma mission m’glisse sous l’nez »
Elle en avait déjà marre. Sa marche dans le village ne lui avait appris qu’une chose : impossible de savoir quo que ce soit (bon elle ne cherchait pas tant pour ça, voulant définitivement plus de l’action), mais en plus, dans tout le village, il n’y avait rien qui pouvait l’aider à mettre son plan en exécution, pour ça, il faudrait aller en ville. Peut-être qu’elle pouvait attendre que le gars se réveille et lui demander s’il ne pouvait pas lui donner un papier ou un quelque chose pour qu’elle aille elle-même voir son patron … C’était pas mal ça. Si elle pouvait mettre se plan à exécution, se serait pour le mieux. Évidemment, une centaine de bonne et mauvaise idée montaient alors qu’elle pensait à tout ça, mais pour l’heure, aucune n’était pertinente.
Elles entrèrent dans la taverne où Honoka leur fit signe de la rejoindre. Le barman prit en charge leur visiteur, puis Ena se laissa tomber lourdement à côté de la plus vieille du trio.
« C’est d’la merde. D’la grosse merde. Y’a rien du tout. On attend le p’tit môssieur, je lui demande de quoi. Après on va en ville, voir son patron, on va demander une caravane là-bas … »
Évidemment, l’homme ajouta quelque chose qui fit sourire la blondinette. Ce n’était pas bien compliqué, on lui promettait un combat épique et elle savait pouvoir en servir. Une armée ? À quoi bon quand on pouvait faire pleuvoir du feu ? Capturer pour devenir esclave sexuelle ? Okay, bien sûr, évidemment, que ça allait arriver … S’ils survivaient au feu du dragon et qu’ils encaissaient tout ce qu’elle avait- chose qui pour Ena était impossible. Elle était invincible ! Elle était défenseure et protectrice de Yuuki (même ci-celle-ci ne le savait pas encore).
« Ah ! Mon non plus j’ris pas. J’suis une armée à moi toute seule. Si jamais vous les voyez, dite leur qu’Ena Tomei, super ninja trop fort de Suna, les attend. J’vais les manger tout cru … non pas cru en fait … ils seront littéralement calcinés »
Grande gueule avec un once de vantardise ? Check. Rien ne lui faisait peur et c’était peut-être ça le problème. Elle donna un coup d’œil à l’homme inconscient avant de se retourner vers Honoka.
« J’vais voir le p’tit Môssieur »
Elle s’installa près de lui attendant qu’il se réveille. Évidemment, lorsque se serait le cas, elle allait lui offrir à boire et lui demander un immense service :
« Excuse moi. Est-ce que j’peux avoir ton aide. J’veux rencontrer ton patron. J’veux lui proposer d’escorter une de ses caravanes dans l’désert. Tu peux-tu m’aider ?»
Cette mission était étrange, rien ne semblait fonctionner, mais en même temps la première fois que j’avais fais une mission avec la blonde, le conflit avait déjà été bien présent. Je ne comprenais toujours pas comment dans un village comme le notre, nous avions pu promouvoir une personne dont l’intellect était aussi réduit. Je serrais le manche de mon katana, pour ne pas tenter de découper la tête de la blonde nunuche.
Honoka s’en était sorti un peu mieux que nous, enfin je croyais, la blonde quant à elle effectuait une succession d’actions totalement débile. Elle commençait à donner son nom, mais est-ce qu’elle était encore plus stupide que je le pensais?! Si elle voulait attirer tout les soucis sur sa personne, elle pouvait, mais il était hors de question que je me retrouve à avoir des soucis à cause d’elle. Je m’approchais d’Honoka:
« - A l’avenir ne me laisse jamais avec elle, sinon je pense que je vais tenter de la décapiter… »
La suite des événements commençaient à m’enquiquiner fortement. Je ne comprenais rien, mais en même temps la seule chose que j’attendais c’était de pouvoir me battre, je restais un peu en retrait. L’homme prendrait du temps à se réveiller, mais il finirait bien par se réveiller un jour ou l’autre et j’aurais besoin de ses informations.
Je regardais la muette:
« - Tu as réussi à avoir quelque chose? »
La blonde était parti pour de nouveau forcer le chemin. Elle me fatiguait, je soufflais intérieurement devant tellement de niaiserie. Je la suivais la tête dans mes rêves… je ne comprenais rien, mais je restais à une distance pour surveiller les environs. Il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond dans les environs.
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Être beurré et désespéré permettait parfois de délier les langues, mais encore fallait-il que cette langue eut quelque chose d'intéressants à dire. J'avais visiblement pas gagner le jackpot avec mon gugus. Il ne cessait pas de se plaindre de sa situation, et ne m'apportait aucun détails qui auraient pu m'être raisonnablement utiles. Des brigands. Ok, mais encore? Bien que ma déception n'était pas lisible sur ma figure de femme blasée, l'entrée de mes comparses était signe d'une nouvelle activité... voire même d'animation si on comptait l'adolescente dingo. D'ailleurs, je vis Rinka trimballer un type qui avait une sale tête... mais j'étais pas en position - ni en capacité littérale - de poser la moindre question.
Mon bonhomme finit toutefois par l'ouvrir pour enfin se décider à donner des informations exploitables. Des types qui de base travaillaient solo avaient visiblement décidé de se rassembler pour peser? Cela avait du sens mais qu'est-ce qui les avait poussé à changer de plan? Il y avait forcément un nouveau cerveau derrière, un mec ou une gonzesse qui avait assez de gueule pour convaincre tout ce beau monde d'agir dans le même intérêt. Cela puait un peu mais rien de dramatique non plus. Alors que notre bonhomme donna l'impression de s'inquiéter de notre sort si on se lançait là dedans, mentionnant même que notre statut de femmes pouvait nous amener à être choisi pour jouer les catins auprès de vieux dégueulasses, je lui tapotais sur l'épaule comme pour lui dire merci et que c'était pas grand chose. Fallait dire qu'on était sans doute les pires femmes à choisir pour faire des cabrioles.
Lorsque les filles se pointèrent, je m'apprêtais à écrire un vague résumé sur un bout de papier mais Ena s'enflamma aussitôt d'impatience, pestant que tout lui cassait les noix. Je me grattais négligemment la tête avant de tourner mon regard vers Rinka qui n'eut comme seule réponse qu'il ne fallait plus que je la laissasse avec la gamine, chose qui me fit étirer un petit sourire. Il fallait se la farcir la Tomeï, je le nierais pas. Mais quelle idée de nous la mettre comme chef d'équipe! Je fumais beaucoup de clopes mais les grands esprits des bureaux de Suna devaient prendre une variété de tabac que je connaissais pas.
La blondinette tourna alors les talons pour jouer les investigatrices alors que de mon côté, je donnais mon bout de papier à la Kurasibe pour lui indiquer ce que j'avais obtenu comme maigres infos.
" On a affaire à des pilleurs qui bossaient de base en solo et qui ont décidé de se regrouper depuis peu. Jusque là, les caravaniers les géraient mais maintenant que la bande est plus solide, ils sont devenus plus dangereux. Il y aurait une pègre dans le coin, faudrait tenter un autre village. "
Je finis par me lever de mon tabouret avant de poser des ryos sur le comptoir pour payer ma consommation. Dans un même élan, je me dirigeais vers Ena, posant ma main sur son épaule alors qu'elle interrogeait le type. De l'autre, je lui tendis un bout de papier.
" Chef, on trouvera que dalle ici. Comme tu l'as dit, il faut se rendre dans un autre bled. Il parait qu'il y aurait de la racaille qui se rassemble. Ils pillent mais aussi kidnappent des gens pour en faire des esclaves. Cela parlera forcément à quelqu'un ailleurs. "
La petite appellation de chef pour la flatterie gratuite. C'était de la manipulation de bas étage mais la gamine paraissait y tenir. Je lui donnais raison et la caressait dans le sens du poil, à voir si elle marchait dans le coup pour qu'on dégageât vite de la zone et avec de la chance, on ferait un tour en caravane. Toujours avec mon esprit serein, je m'en retournais vers Rinka avec un autre bout de papier.
" Apparemment nos gugus aiment les belles femmes. Je pense que tu as le plus de chance de les attirer. "
Un cruel réalisme. J'étais pas la plus généreusement pourvue et j'avais des balafres sur la tronche. Et Ena.... c'était Ena quoi. Rinka pourrait peut-être attirer les plus pervers de notre bande de crétins du désert. A défaut d'un trésor dans une caravane, on pourrait toujours les piéger en jouant les jouvencelles effarouchées.
Les trois shinobis commençaient à s’énerver, rien n’allait comme elles le voulaient, c’était comme chercher un grain de sable dans le désrt et c’était littéralement ce qui était en train de passer. Il n’y avait quasiment aucunes informations, juste des bribes par ci et par là, mais des bribes infiniment insuffisante pour faire quelque chose. Les brigands pouvaient bien être partout comme nulle part. C’était très agaçant et Ena était prête à aller voir le Seigneur qui les embauchait, pensant lui proposer ses services et ceux de ses camarades pour protéger les caravanes, chose qu’elle était déjà sensé faire… Surtout que se rapprocher de la ville du seigneur alors qu’une caravane allait passé ici d’ici deux jours maximum pour faire le plein de cuivre comme l’avait précisé le scribe précédemment, d’où la raison de sa présence dans ce trou à rat, c’était étrange… Il était clair que les réponses n’étaient pas dans les grandes villes… A quoi donc pensait Ena ? Personne ne pouvait réellement le savoir précisément. Cependant, Ena n’était pas la seule à vouloir bouger, car Honoka pensait selon les paroles de l’homme qu’elle avait soudoyé grâce à la boisson, que la mafia locale, la pègre pourrait peut-être avoir des informations que de toute évidence, le seigneur ignorait et les simples ouvriers aussi…
Rinka quant à elle rêvait de se battre et la présence de la Tomei semblait l’énerver un peu. Son comportement l’exaspérait même et alors que la jeune femme était partis causer encore une fois avec un homme qui était rouge comme une écrevisse. Le scribe était encore pas mal dans les vapes, mais la blondinette semblait y tenir. Pendant qu’elle était absente, la rousse se plaignit à son aînée muette de la corvée qu’était de devoir subir Ena. Les deux en convinrent alors, c’était un coup dur pour la cheffe de cette petite équipe de ne pas se faire respecter… La cohésion à l’intérieur du groupe était plutôt mauvaise et qui sait au premier combat ce qu’il se passera…
Enfin bref, lorsque finalement, le scribe fut un peu moins rouge et se réveilla, il se fit assaillir de question par la blondinette. Il n’avait pas l’esprit tout à fait en place, cependant, il réussit à répondre :
« Mon patron, un marchands sous les ordres du seigneur Masaru sera ici dans deux jours… Je… je dois …. Je dois voir qui moi déjà ? Ah oui, le contremaître, je ne sais plus son nom, c’était quoi déjà son nom ? »
Il semblait alterné entre période de lucidité et de délire. Et alors que les trois shinobis écoutaient le scribe parler, cherchant la moindre petite information qui pourrait leur être utile, derrière eux, la voix grave de l’homme qu’Honoka avait abreuvé résonna :
« Le nom du Contremaître de la mine de cuivre, c’est Kaburagi… Et c’est moi Kaburagi ! »
Le scribe sembla alors comme possédé et alors qu’il essayait de se relever tandis les bras vers le dénommé Kaburagi et hurla :
« Sieur Goto, marchands sous les ordres de Seigneur Masaru sera ici d’ici deux jours avec une caravane… Ce sera le dernier essai de notre seigneur de reprendre le commerce… Après il abandonnera… Préparez du cuivre, préparez tout le cuivre que vous pouvez… »
Il avait tellement hurlé que tout le monde l’avait entendu, pas une seule personne dans ce rade avait pu le raté… Et s’il y avait un espion des brigands dans le village, ne serait-ce pas là un risque ? Et si parmi eux, il y avait un membre de la pègre ? Et si la pègre était alliée aux brigands ? Cette conversation était risquée… Car malgré qu’Honoka ait bien compris l’intérêt des brigands pour les femmes et qu’elle était prête à utiliser la rousse qu’était Rinka comme simple appâts, il apparaissait clairement que si un des brigands ou affilié avait entendu cette phrase, alors il ne manquerait pour rien au monde, ils manqueraient une des plus grosses quantités de cuivre qui pouvait être dérobé…
Il y avait peut-être encore plus d’inconnu qui apparaissait au fur et à mesure… Tout devenait plus flou, dans un endroit inconnu pour les shinobi, tout pouvait être ennemi comme amis. Cependant, plusieurs choix apparaissaient aux shinobis. Elles pouvaient rester ici et attendre la fameuse caravane, elles pouvaient aller voir le seigneur, si c’était ce qu’Ena voulait, elles pouvaient partir dans le désert en espérant que leur corps de femme suffise à exciter les brigands, elles pouvaient aller voir dans un autre village pour essayer de trouver la pègre. Un monde de possibilité s’ouvrait et malheureusement, les kunoichi ne semblaient pas plus avancés que précédemment. Il ne restait plus qu’à savoir quels choix elles allaient faire !
Nettoyer les cuivres Kusaribe Rinka, Shirogane Honoka et Tomei Ena Elle avait l’impression qu’on se moquait d’elle. D’abord, l’homme prétendait ne pas savoir de quoi elle parlait quand elle avait mentionné les brigands, puis soudainement oui. Bon, okay, il fallait avouer que sa question était très précise : vous êtes-vous fait attaquer là maintenant par eux ? Mais ce n’était que détails ! Franchement ! Pourtant, cette fois-ci, elle laissa glisser s’en s’emporter. Une autre idée lui vint en tête. Elle allait simplement dire la vérité.
« C’est drôle. Moi et mes amies, bon c’pas vraiment mes amies, mais on s’en contre fout au final. On est venues parce que votre seigneur Masaru nous a engagé pour reprendre cette putain de mine. »
Elle tourna vivement la tête vers le dit contre-maître avant de rire telle la débile qu’elle était. Quelle belle coïncidence. Elle allait ignorer sa première idée. Après tout, la mission c’était réellement de simplement mettre à pied les brigands. Elle n’avait pas besoin de caravane, si le contre-maître lui disait où c’était, elle n’avait plus besoin d’essayer d’attraper des brigands au hasard pour leur défoncer le cul.
« Hey. Mon patron, c’est votre patron. Votre travail dépend de moi. Où est la mine qu’on enfume vos sacs à merde ? »
Une logique un peu bancale, mais pourtant très factuelle. La mission avait été après tout commanditer par le seigneur lui-même et au final, ils travaillaient pour le seigneur, comme le reste du village. La question de la caravane était maintenant totalement oubliée. Elle n’en avait plus besoin si on lui disait où était la mine.
« Honoka, J’te laisse décider d'comment on approche ça. C’est clair que je veux rentrer dedans et tout péter, on sait tous que je peux le faire, sauf que je veux vous laisser un peu de travail. Je veux dire … on est une équipe y parait, pis pour travailler en équipe, je dois me servir de vous, c'est ce qui m'ont dit quand je suis devenue Chuunin.. »
Honoka était vieille. Elle devait savoir quoi faire d’autre en plus de juste attaquer. Après tout, même muette et sans mémoire, elle avait probablement fait plus de missions que Rinka et elle réunies – surtout que Rinka ne lui semblait pas bien dans la tête. Le choix était donc simple. Honoka déciderait du plan d’action … enfin, tant que le plan était relier de près où de loin à massacrer tout le monde dans un brasier digne de ce nom.
La Muette avait servi plus que notre duo, en même temps, je n’avais pas forcément grand espoir dans notre habilité à récupérer quelques informations au vu du caractère d’Ena. Heureusement, ce n’était pas une mission d’infiltration, puisque dans le cadre d’une telle mission, nous n’aurions aucune chance. Je n’avais pas décidé de mourir, enfin ce n’était clairement pas dans mes projets. Je posais ma main sur le bout de papier que l’albinos me tendait, la bande que nous cherchions semblait aimer les belles femmes… Le problème venait plus du fait qu’elle insinuait que j’en étais une et que je devrais en quelque sorte servir de prostituer afin de récupérer des informations. Mon visage se teignait d’un rouge carmin, j’avais horreur qu’on me considère comme une femme désirable, puisque j’aimais plus que tout le combat et l’art qu’on caractérisait pour la plupart du temps à celui du sexe masculin.
De toute façon, je n’avais clairement pas le choix, Ena n’avait aucune forme avantageuse et était beaucoup trop bruyante… Honoka était une belle femme, mais elle n’était pas assez bruyante… Je me retrouvais dans cette seule position. Puis, la suite était différente. On se retrouvait sous une montagne d’information et la seule chose que notre cheftaine avait compris, c’est qu’il fallait reprendre la mine de cuivre… Je ne pipais pas réellement mot, car j’attendais de voir ce que le cerveau de la rousse allait nous pondre. J’avais l’impression parfois que le cerveau de la chunin fonctionnait assez étrangement, c’était comme si on insérait une pièce dans son crâne et qu’on attendait de voir quel cadeau nous allions recevoir. La prédiction d’un sorcier marabout ou d’un dégénéré complètement shooté.
La réaction était simple, elle voulait foncer dans le tas, trois femmes, nous n’avions pas l’air extrêmement fortes. Je m’avançais et dis d’un ton plutôt calme pour une fois :
«- Ton plan devrait être en derniers recours, et je pense qu’il a de fortes chances qu’il se produise à un moment ou un autre. Cependant, il faut récupérer la mine, donc hors de question de tout faire exploser. Par contre, je pense que Honoka n’a pas tort, il va sûrement falloir qu’on se serve de notre sexe comme une arme. Ena, penses-tu être capable de te changer en une femme exquise et raffinée ? Honoka, tu es belle pourrais-tu rendre Ena la plus présentable qui soit ? Dans ce cas, je parlerai au nom de nous trois pour qu’on puisse se faire passer pour des femmes venant guérir les maux de mineurs et contrebandiers éreintés par une lourde tâche. »
Dans ma tête, mon discours continuait et une fois qu’on se retrouverait dans la mine, nous pourrions repeindre les murs de ce dédale d’un magnifique sang. En même temps, que je pensais à cette image, mes deux yeux s’illuminaient d’un espoir enfantin.
Nettoyer les cuivresft. TOMEI ENA & KURASIBE RINKA
Bon. On était clairement dans la merde avec Ena à la tête de l'équipe. Je savais pas si elle était seulement dotée d'une incompétence fusionnée à un enthousiasme débordant en matière de management ou bien si elle était juste débile. Je pense que tout le monde connaissait la réponse. Dans tous les cas, on pourrait pas lui enlever le fait qu'elle voulait tenter quelque chose et pas rester dans l'immobilisme. Le seul truc était que son plan était fumeux et était signe de sacré emmerde pour nous, même si je savais qu'elle s'éclaterait sans doute à vouloir tout flamber. Cela restait contre-productif vis à vis de la mission de base.... et clairement pas nécessaire. L'économie d'énergie, elle devait pas connaître le concept. Mais fallait que je visse le bon côté, c'était pas moi qui allait me crever au boulot, je me contenterais de mater les flammes s'élever.
... sauf qu'elle me demanda de décider de la marche à suivre. Sérieux? Je lâchai un soupir qui en disait long sur le fait que ça me faisait chier. Pour la peine, je me roulais une nouvelle cigarette et je pris bien mon temps pour réfléchir à la vue des dernières informations données par le type louche qu'elles avaient ramenés. On avait deux jours avant qu'une caravane ne fut envoyée ici pour récupérer le cuivre. C'était la marge que l'on possédait pour continuer l'enquête parce que la dernière possibilité qu'on avait était d'accompagner cette dite caravane pour jouer les protectrices.
La clope coincée entre mes lèvres serrées, je l'allumais lentement avant de prendre une grande bouffée pour recracher la fumée à côté. Je repris mon calepin et commença à noter mon avis sur le bout de papier.
" Si les mines sont pas loin, on devrait s'y rendre en jouant les donzelles qui viennent aider les mineurs et leurs conforts comme l'a indiqué Rinka. Il y aura peut-être parmi eux des types travaillant pour les fameux voleurs, des informateurs des cargaisons de tout ce qui sort et quand. Si on trouve que dalle, on partira avec la caravane qui doit débarquer ici pour protéger les marchandises. "
Je pris mon temps pour tout noter et pour être la plus claire possible. Est-ce qu'elles seraient d'accord avec ça? Aucune idée. De toutes façons, c'était Ena qui aurait le dernier mot, raison pour laquelle je me tournais vers elle avec un regard assez détaché qui montrait que c'était à elle de choisir.
" C'est toi qui décide la chef. "
Un petit message à son attention. Je finis par me tourner vers la Kurasibe pour réagir à sa remarque sur comment transformer Ena.
" Me demande pas de transformer une sauterelle en colombe. Je sais pas faire. "
J'étais pas la femme la plus raffinée du monde, même si c'était plutôt dans mon langage que mes manières que ça foirait... bien que, en matière de vulgarité, je n'en abusais que dans des buts de provocations gratuites. Si je souhaitais jouer les dames du monde, c'était pas moi la candidate idéale alors tout ce qui était question de beauté... je passais...
Les trois kunoichi semblait commencer à avoir un plan pour le moins… étonnant, en effet, elles misaient presque tout sur le fait que les brigands, s’ils avaient des informateurs allaient être plus intéressé par une jolie fille et demie (dans ce cas-ci Ena ne comptait pas comme une femme, ayant laissé de côté toute douceur possible), plutôt que pars une véritable fortune possible. C’était un pari assez risqué, mais qui s’il se trouvait être payant pourrait rapporter gros.
Ena souhaitait reprendre la mine, n’ayant probablement pas bien compris que les mineurs n’avaient pas perdu la mine. La mine ne s’était même jamais fait attaquer, qui attaquerait en endroit ou il fallait travailler pour en retirer de la richesse ? Les forbans qui écumaient le désert prenaient les choses toure prête, c’est-à-dire, attaquer les caravanes et prendre les richesses directement. De plus, la mine n’étant vraiment pas loin du village, à peine vingt-minutes à pieds, c’était un endroit pas assez isolé, le désert complet était lui l’endroit parfait, personne pour voir, personne pour entendre, on pouvait cacher les corps et ainsi faire disparaître de la surface du monde les caravanes. Mais, il était clair que pour réussir à chaque fois leur attaque, les brigands devaient avoir un espion ici et le chercher était une bonne idée, en espérant qu’il soit véritablement sensible aux charmes de la rousse.
Le contremaître avait assisté à la discussion des trois jeunes femmes et avait rapidement compris que quelques choses clochaient et que ces trois jeunes femmes n’étaient pas de simple gonzesse. Après avoir entendu toute leur discussion, il fit trois pas et baissant le plus la voix qu’il était capable murmura :
« J’sais pas qui vous êtes, mais si vous êtes vraiment ici pour arrêter les brigands, se serait cool, parce que, ça nous gâche la vie, notre salaire est de plus en plus faible… »
Il sortit alors de sa poche une carte et la glissa entre les mains d’Honoka en murmurant :
« Vous trouverez là ou est la mine dessus, elle n’est que à 20 minutes à l’est. Il n’y a pas de brigands là-bas, ces batard préférant attaquer lorsque personne ne peut voir. Bon courage. »
Et secouant la tête, Kaburagi se recula et rejoignant le comptoir, grogna qu’il en était donc réduit à faire confiance à des gonzesses et pour se faire taire lui-même, se mit à téter sa pinte comme un enfant téterai sa mère.
Grâce à l’emplacement de la mine, la blondinette, la rousse et la muette se dirigèrent vers ladite mine. Elle était comme l’avait dit le contre-maître pas très loin et alors qu’elle était à mi-chemin, la terre se mit à vibrer sous les pieds des jeunes femmes et de la poussière se leva instantanément. Plus personne ne voyait quelque chose, le sable frappait le visage des trois femmes. Et alors qu’elles étaient désorientées, plusieurs silhouettes canines sautèrent sur Ena.
Quelqu’un venait d’engager le combat et attaquait Ena ! Qu’allez-vous-faire sunajin ?
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
80%
Résumé :
Après avoir découvert ou était la mine, les trois jeunes femmes s'y dirige, mais se font attaquer en chemin
Techniques et objets utilisées :
||
DOTON : DOSEKIRYÛ 【GLISSEMENT DE TERRAIN】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
C
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Moyen
DESCRIPTION :
L'utilisateur frappe le sol, provoquant la montée de la terre souterraine, ce qui libère une vague de poussière, de terre et de débris qui aveugle pendant un instant les adversaires tout en les repoussant loin de l'utilisateur. Cette technique n'inflige que des dégâts très légers mais désoriente l'ennemi pendant son prochain round.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
DOTON : DORO OKAMI 【LOUP DE BOUE】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
C
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Moyen/Grand
DESCRIPTION :
Il s'agit d'une technique de piège. L'utilisateur laisse de la boue sur le sol et dès que l'adversaire pose ses pieds dessus, la technique s'active. Des loups faits de boue vont alors sortir de cette flaque et attaquer l'adversaire. Les loups ne sont pas très solides, ni très violents (ils n’infligent que des dégâts légers) et peuvent être détruits avec un simple kunaï, mais l'adversaire aura beau les détruire, ils se reconstitueront à chaque fois (pendant deux rounds complets, jusqu'à destruction de la flaque de boue initiale, ou jusqu'à ce qu'ils soient frappés par une technique Raiton). Cette technique permet ainsi de faire diversion et de fatiguer l'adversaire. Le seul défaut de cette technique est qu'il faut la préparer à l'avance (afin que l’adversaire ne se doute de rien) et que les loups ne peuvent pas se tenir trop éloignés du piège. Cependant, l'adversaire sera pris par le nombre et ne pourra que difficilement fuir.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG B :
Les loups sont plus nombreux, ils sont toujours aussi fragiles, mais ils sont plus rapides et plus violents (infligeant des dégâts élevés en attaquant à plusieurs). De plus, ils peuvent s'éloigner à une distance plus élevée du piège (champs d'action Grand) et se reconstituent plus rapidement.
Nettoyer les cuivres Kusaribe Rinka, Shirogane Honoka et Tomei Ena Finalement, le monsieur fini par accepter de dire où est la mine, amis les trois jeunes femmes ne firent absolument rien de ce qu’elles avaient discuté, à la place, elles se prirent le chemin de la mine, probablement dans le but d’un assaut frontal.
Malheureusement, elles furent … attaquer. Enfin … C’était ce dont ça avait l’air. Le sol sous elles glissa. Aucun signe d’un ennemi, mais des loups de terre foncèrent sur elles. Ena, les fesses à terre, l’air perdue, ne put rien faire dur tout. Bon. C’était quoi ça ? Elle n’était même pas encore près de la mine. Bon. Il semblerait qu’elles allaient devoir se battre et en plus contre des trucs même pas vivants. Bon, au moins, c’était du combat. Le problème … C’était du combat et elle était littéralement la seule cible de la dizaine de loups. Heureusement, Ena savait qu’elle ne faisait pas le poids face à plein de loups. Bon, pas le poids … Elle n’avait juste pas Koko pour la soigner, alors elle ne devait pas se laisser se faire bouffer pour rien.
Elle se redressa sur ses pieds avant de composer quelques mudras. Autour d’elle s’éleva un mur de vent, tournant à pleine vitesse, gardant les bêtes à distance. Comme elle ne venaient pas de sous elle, la jeune fille pouvait s’en protéger !
« On a des loups ! Mais j’pense pas que ça va faire un bon barbec ! »
Puis, derrière son mur, Ena repassa rapide tout son répertoire. Une idée lui vint. Les loups allaient se faire canarder ! De nouveau des mudras, cette fois, de sa bouche s’expulsa une série de petites balles d’airs qui vinrent foncer sur les monstres boue. Un jour, lorsqu’elle maîtriserait mieux la terre, elle apprendrait à faire ce genre de trucs. C’était géant ! Imaginez la terreur qu’elle pourrait semer ?
Peut-être que Suna ne voulait pas que ça arrive finalement …
Se protège contre les loups, mais tombe sur les fesse à cause de l'autre technique
FÛTON : KAZE NO KEKAI 【MUR DE VENT】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
B
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Moyen
DESCRIPTION :
L'utilisateur appelle un flux tourbillonnant de vent, enrobant l'utilisateur et repoussant les attaques (physique ou de ninjutsu) de l'adversaire de rang égal ou inférieur à B (ou C pour les techniques de Katon). Il peut également être étendu pour protéger deux d'autres personnes poche de l'utilisateur. Cette technique de protection ne fonctionne pas contre des attaques venant du sous-sol ou à travers tout milieu qui n'est pas l'air (comme des murs ou de l'eau).
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte
FÛTON : EABORU 【BALLE D'AIR】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
C
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
Moyen
DESCRIPTION :
Cette technique tire plusieurs balles d'air comprimé, avec une vitesse importante (elles sont donc difficiles à esquiver). Les balles ont aussi une grande puissance (dégâts combinés importants). La douche de balles force l'ennemi à encaisser durement ou à s'abriter.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
EVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG B :
Cette technique tire encore plus de balles d'air comprimé, avec une vitesse intense. Les balles ont aussi une plus grande puissance, assez pour détruire la roche et gravement blesser un adversaire s'il est directement touché, infligeant des dégâts énormes si elles touchent toutes.
Après avoir découvert ou était la mine, les trois jeunes femmes s'y dirige, mais se font attaquer en chemin
Techniques et objets utilisées :
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【GLISSEMENT DE TERRAIN】
Cette technique n'inflige que des dégâts très légers mais désoriente l'ennemi pendant son prochain round.
【LOUP DE BOUE】
==rang B sur Ena ||