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En quête de la Côte Verdoyante [Ft. Yamanaka Ao][Mission de conquête]

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Yamanaka Sayuri
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En quête de la

Côte Verdoyante

Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Le début d'une conquête 








Entrer n’avait pas été si difficile, enfin, rare était les moments où cela te posait problèmes, de toute façon. Par contre, chose qui t’avait sincèrement surprise : l’endroit était sans garde. En te faufilant, dans ton esprit, tu entendis Ao te demander de trouver le seigneur et d’aller lui régler son compte. Chose qui ne fut ni surprenante, ni hors de tes capacités. Tu lui répondis donc que tu y allais et sans même poser davantage de question.

Tu te glissas dans la demeure en employant une porte, te disant que vu l’état des lieux, une serait bien plus simple, puisqu’elle n’était pas gardée surtout, en ayant vu les serviteurs réunis au même, loin de la porte par laquelle ton équipier était entré.

Ils attendaient donc les Yamanaka. Parfait, ça réglait plusieurs problèmes. Qu’une seule chose restait à décider : tuer ou ne pas tuer le chef. Votre unique but était après le démantèlement de l’organisation, par la peur ou par la mort. Or, tu n’étais plus certaine que la mort soit la meilleure option, surtout au vu du statut de votre cible. Le quiproquo possible était … Disons que tu ne voulais en aucun cas le gérer.

Tu avais progressé, lentement, certes, mais tout de même en direction du cœur de la demeure lorsque ton partenaire t’appela à lui. Le seigneur était devant lui. Tu lui demandas de te guider grossièrement vers lui alors que tu revêtais un manteau d’invisibilité, chose que tu faisais si bien. Tu étais une ombre dans la nuit … non, plus que ça à ce point-ci. T’apparentant plus au fantôme meurtrier qui ne pouvait être vu.

Tu pris donc le chemin de la sortie. Invisible et indétectable, tu parvins même à te glisser dans un groupe de combattants qui sortaient en direction de la cour au même moment, mais ça n’allait pas t’arrêter. Tu entendis les menaces que ton ami proférait au seigneur et tu savais que c’était le moment d’entrer en scène. Tu allais lui prouver qu’il ne faisait pas le poids contre vous et que vous étiez, de loin, meilleurs ninjas qu’ils ne le seraient jamais.

Silencieusement, tu te glissas derrière l’homme et glissas un kunai sous sa gorge alors que l’invisibilité qui te recouvrait s’évaporait.

« Si j’étais vous, je l’écouterais. Il est plus raisonnable que moi. »

Ta voix était froide, tranchante. Tu jouais de ta meilleure intimidation. Un sourire narquois aux lèvres, tu n’avais aucune honte à leur montrer que tu te sentais en parfait contrôle de la situation.

« Si l’un de vous tente quoi que se soit, je vous assure que votre seigneur y passe. Je ne suis pas là pour rigoler. »

Puis, tu approchas tes lèvres de l’oreille du seigneur pour lui susurrer quelques autres mots. L’intonation de ton murmure montrait le plaisir que tu prenais à être là derrière lui, entourer de ses hommes armés jusqu’aux dents.

« Vous voyez, rien ni personne ne peut m’arrêter. Je vais où je veux. C’est ça un Yamanaka. Vous ne voulez pas de nous comme ennemis. »





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Ao Yamanaka semble surpris d'apprendre que l'homme en armure est le véritable Aoki Nagisa et que l'autre n'était qu'une vulgaire doublure. Cependant, il se ressaisit bien vite, habitué aux stratégies assez sournoises -c'est que son clan domine ce rayon de compétence-.

«Bien, si c’est vous le seigneur, alors nous pouvons discuter.»

Comme ces propos l'indiquent si bien, le bleuté se met vraiment à parler, il explique qu'il a des preuves que le Seigneur de Gurinrei est l'Oyabun du Shinsei-gumi et il assure être en mesure de se débarrasser de lui. L'homme sourit.

"Des preuves ? Je ne pense pas... Et puis, à quoi cela rimerait-il de s'en préoccuper alors que votre mort me semble inévitable ?"


Alors que l'homme fait un pas en direction de l'illusionniste, son corps se retrouve soudainement parcouru par de violentes pulsions meurtrières qui le paralyse lui et une partie de ses hommes alors même que des renforts arrivent. Cependant, ils ne viennent pas sans un cadeau empoisonné répondant au nom de Yamanaka Sayuri qui se cache sous la cape de l'invisibilité.

« Si l’un de vous tente quoi que se soit, je vous assure que votre seigneur y passe. Je ne suis pas là pour rigoler. »

Elle avertit l'homme de la menace qu'elle représente et de ce qu'implique le fait d'être Yamanaka, sans cesser de le menacer de sa lame. Cependant, il ne se laisse pas aller à la peur, à la terreur et emploie le Kanashibari pour se libérer avant de mettre un coup à Sayuri pour la repousser et se libérer ainsi de son emprise.

"Aoki Nagisa-sama !"

En criant cela, le faux Aoki Nagisa emploie une technique de shurikenjutsu dans l'espoir de stopper ne serait-ce que quelques instants la vile créature qui a menacé son maître. Puis, il imprègne un de ses kunai d'un poison de sa confection avant de l'envoyer sur le bleuté.

"Qu'est-ce que vous attendez ?! L'ennemi est juste là !"

Face à cet appel, des subordonnés de la garde -une dizaine de sbires sur la vingtaine- se ruent en direction de Sayuri qui s'est avérée assez dangereuse et agressive. Tandis qu'une femme dotée de chakra attaque Ao avec une technique de Kenjutsu.
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En voyant tout son bataillon, ma nouvelle foule, je ne peux m’empêcher de jubiler. Je m’attendais à ce qu’on me refuse – personne ne considère les paroles de l’intendant des Yamanaka, vous savez – mais j’étais plus que surpris de voir qu’il savait résister à mon déversement d’envie meurtrière. L’apparition de Sayuri me conforte mais ne me surprend pas non plus; on la voit comme une mercenaire égoiste qui abandonne ses camarades, mais en réalité… elle est là, maintenant, car elle sait m’estimer à ma juste valeur. «Mais bien sûr, mort inévitable, ton clan sera réduit à néant, et cetera et cetera.» On comprend bien que ses menaces me laissent indifférent, voire me font plus marrer qu’autre chose. On entend toujours ça quand on vient négocier, plus rien ne me surprend.

J’observe encore un peu et je vois que monsieur choisit de résister, et au moment où il essaie de frapper Sayuri, je m’écrie : «vous avez commencé les hostilités, ce n’est plus mon problème!» Notons que c’est subjectif; s’il n’avait pas eu une lame sous la gorge il n’aurait pas été en position de la frapper ainsi, puis l’acte de Sayuri en soit est une preuve d’hostilité.

Des détails, des détails…

Alors que je tape dans mes mains pour faire s’éteindre la lumière et tirer le Rideau de Nuit (condamnant la grande demeure du Seigneur à tomber dans le chaos et l’obscurité), les sbires se lancent et l’autre tueur de clones se met à jouer à nouveau avec ses armes de jet. La noirceur s’installe alors, juste après que le faux seigneur ait couvert sa lame d’une substance (un autre empoisonneur, hein…) et ait eu l’audace de la lancer vers moi.

J’emploie donc un prompt Kawarimi pour me mettre à l’abri de cette cochonnerie, ne voulant pas que l’histoire se répète. Se faisant, je reste vulnérable à une jeune femme et sa lame, qui s’était préparée à lancer une onde tranchante en ma direction. L’attaque pince mais c’était ça ou le couteau empoisonné.

Puis, je m’éloigne du champ de bataille qui sera bientôt bombardé, gazé et/ou dévasté.

«C’est à toi! Je me mets à l’écart et je te couvre!»

Comme distraction, le lance quelques Shuriken pour distraire la plèbe; je vise en priorité ceux qui semblaient animés avec plus d’énergie et qui seraient donc plus dangereux. Je m’attends à une attaque au gaz toxique de la part de Sayuri, et mes armes servent tant à distraire qu’à surprendre, au cas où l’un d’eux aurait la sombre idée d’arrêter de respirer.


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Côte Verdoyante

Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Le début d'une conquête 








Mort inévitable … Tu dus te retenir d’éclater de rire. Il ne semblait pas réaliser ce qu’il avait en face de lui, enfin derrière lui. Il n’était pas vraiment en position de de parler ou faire quoi que se soit. Il se libéra de l’emprise du kanashiabari de ton équipier avant de tenter de te frapper. Évidemment, la surprise fit que tu ne réagis pas à temps et te pris le coup. Pourtant, la réaction te ton adversaire suscita tout de même une réponse impulsive de la tienne et tu répondis à son coup par un autre, mais le tien était armé d’un kunai.

Parfait, je me charge du reste, couvre moi si il y a quoi que se soit

La réaction du seigneur – qui demandait clairement à se faire tuer – te mit en alerte. Ses petits amis n’allaitent pas rester là sans rien faire. Son serviteur cria son nom, puis attirant ton attention alors lançait une attaque en ta direction. Pas le temps de réfléchir, tu réagis en défensive. Aussitôt les armes quittant ses mains tu composas les mudras du shunshin, le déplacement rapide, pour ne pas être prise dans ce qu’il préparait.

Évidemment, il lança toi son armée de petits sbires. Les pauvres ne savaient pas ce qu’ils avaient provoqué, mais ce fut à ce moment que le tout tomba dans l’obscurité. Enfin, pour vos ennemis. Ils étaient à votre merci. Tu te faufilas donc entre les coups aveugle de quelques hommes avant de te positionner non loin du Aoki et crachas une immonde nuage toxique sur l’homme et tout ceux qui était suffisamment près de lui pour se faire prendre dans le nuage.

Et déjà, tu préparais tes prochains coups. Tes ennemis aveugles ne savaient pas que tu venais également de tremper un senbon dans le poison, mais Ao, lui, l’avait bien vu … Enfin, s’il avait regardé dans ta direction cela dit.




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Les hommes d'Aoki Nagisa sont, pour un grand nombre confus à cause de l'obscurité qui est soudainement tombée sur la demeure. Ils ne voient rien, comme s'ils venaient d'être privés de l'un de leurs sens. La majorité d'entre eux agite leur arme dans tous les sens, de peur d'être attaqué, blessant leurs alliés. Seuls les plus qualifiés, ceux qui savent manipuler le chakra, demeurent relativement calme -ils ont très peur mais ne balancent pas leur arme de droite à gauche-.

Très vite, un nuage de poison se lève sur le champ de bataille -qui est une maison de seigneur-. Le maître des lieux serre les poings tandis qu'il sent la brume lui attaquer les poumons, puis il range son katana dans son fourreau avant de former quelques mudras. Les Yamanaka n'ont maintenant plus aucun doute sur le fait que l'homme maîtrise le Futon, dispersant immédiatement la brume toxique.

"Soyez maudits !" crie-t-il à l'attention des deux intrus. Puis, sans ajouter le moindre mot, il lance une seconde technique Futon, de zone, dans l'espoir de toucher les viles ninjas qui sont venus lui mettre des bâtons dans les roues, se moquant totalement de toucher ses sbires.

Sayuri et Ao peuvent observer le corps des hommes les plus faibles se faire lacérer, ils entendent les pauvres victimes hurler de douleur avant de succomber à une attaque dont ils ignorent l'origine. Le sol est maculé de sang. Il ne reste plus que ceux qui savent manipuler le chakra.

"Aoki-sama..."

Le faux seigneur cherche son maître dans l'obscurité. Rapidement, il le reconnaît grâce à son armure mais il n'a pas le temps de prononcer le moindre mot que l'hôte de cette demeure lui ordonne de lancer une contre-attaque. Il bondit alors dans les airs et emploie une technique de Shurikenjutsu, espérant à son tour toucher les vilains. Les trois autres souffrent particulièrement de leurs blessures mais ils tiennent bon et attaquent un peu aléatoirement en espérant toucher un des deux manipulateurs d'esprits.
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Ce sont peut-être les coupûres et les poignards dans la chair qui parlent, mais je ne me prive plus de croire que ce dirigeant est un fou furieux. Prêt à raser toute sa garde pour une paire de shinobi qui n’ont aucune valeur ça m’apparaît encore plus clair que c’est celui que je cherche; il préfère perdre ses fidèles et assurer que son secret ne sorte pas de cette pièce plutôt que d’affronter quelques accusations.

La vérité me fait mal (plus physiquement que mentalement, soyons franc) et me laisse surpris. Si je n’étais pas autant en colère, j’en rirais; du Ninjutsu! Une telle bassesse de la part d’un seigneur, mais une grande flatterie pour l’art Shinobi. «Oh, l’ironie!»

Je savais bien que nos méthodes étaient trop bonnes pour être mises de côté!

De quelques coups de sabre encore bien rangé dans son fourreau, j’essaie de débarrasser le champ de bataille de la marmaille qui s’agite. Pas question de les tuer, j’ai juste besoin qu’on n’essaie pas de me gêner quand je rirai de la défaite que j’aurai infligé à ce pauvre duo d’Aoki.

Malgré tout, c’est malheureux de se dire que j’utilise le sabre de l’un des leurs pour accomplir mes desseins. Regrettable, même.

Allez, je me sens téméraire. Arme (non-dégainée) à la main, je saute sur le faux-Aoki pour le matraquer et l’empêcher de continuer à lancer des couteaux. «Viens ici salopard, le déchet a deux mots à te dire!» Je n’ai même pas honte d’essayer de lui foutre un coup de pommeau en pleine gueule et de le pousser au sol avec le sabre de Yasuo. J’espère être un assez bon divertissement pour laisser la chance à Sayuri d’éliminer l’autre demoiselle.

En attendant, le véritable Ao Yamanaka (car oui, vous pensiez vraiment que je me serais jeté sur un homme armé pour vraiment courir le risque de me faire sabrer?) s’amuse à jouer aux dards avec le seigneur, envoyant joyeusement un ou deux shuriken vers le monsieur. J’envoie ensuite un couteau avec un cadeau; je me fais plaisir comme je peux!

«Ne reste pas près d’Aoki ou d’Aoki, parce que mon double d’Ao pourrait bien leur éclater au visage! Si tu peux te débarrasser des autres en attendant, il ne devrait pas en rester beaucoup quand Ao aura fini.»

Mon idée de faire passer l’attaque pour ce qu’elle n’est pas ne fonctionnera plus, alors autant tout donner pour en finir avec eux rapidement. «Il faut juste garder le seigneur en vie, qu’on puisse le questionner...»


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Le début d'une conquête 








Le fait qu’il balai son poison d’un coup ainsi te laissant maugréer, mais tant pis, tu avais une autre idée de comment occire cet homme. Une pharmacie de poison, voilà ce que tu étais et voilà ce que tu allais employer pour mettre terme à la vie de ton adversaire. Le nuage de poison passer, tu pouvais au moins compter sur le fait qu’il en avait inspiré une peu. Les effets allaient perdurer quelques secondes de plus. Voilà l’avantage de frapper avec du poison. Et puis, il l’avait fait balayer ses sbires. Tout le monde allait y goûter, ne serait-ce même qu’un peu.

Tu avais tenté de sauvegarder le plus de doses possibles justement pour ce moment. Les blessures couvraient ton corps et les tes vêtements étaient en lambeaux, alors que la douleur aigue des plaies causé par la dernière bourrasque de vent te faisait grincer des dents. Tu étais certes Kunoichi, mais ça ne changeait rien. Ce genre d’offensive faisait mal, très mal.

Et comme si ce n’était pas assez, son ami l’avait rejoint, bondissant dans sa direction et lançant autour de lui une pluie de shurikens et autres lames. Tu savais ce qu’il en était, tu pouvais faire exactement la même chose, mais malheureusement, tu n’avais pas eu le temps de t’y soustraire. De nombreuses autres blessures s’ajoutèrent à celles provoquées par le maître de la pègre et seigneur de la ville.

Il y avait une distance entre toi et ton ennemi, maintenant qu’il avait tout balayer avec ses deux infâmes bourrasques. Le discours plein de trous et les actions qui ne s’accordaient pas à ses dire, tu commençais à en avoir l’habitude. Il était temps d’en finir une bonne fois pour toute. Profitant de la distance, tu lui lanças ton senbon empoisonné avant de t’élancer vers luis, t’arrêtant à quelques pas de sa personne pour cracher des dards sur le dirigeant du Shinsei-Gumi.

Puis, lorsqu’Ao te donnas ses instructions, tu fis un bonds e te replia, lançant un autre poison sur le chef de l’organisation criminelle. Tu bondis quelques pas créant une distance sécuritaire, entre le chef et toi-même.




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Ao n'a pas de mal à mettre ko les sbires qui n'ont pas eu la chance d'être initiés à la manipulation du chakra. Toujours aveuglés, Aoki et ses hommes de confiance essaient de se battre mais donnent des coups assez aléatoires, essayant de se battre à partir du son, ce qui ne leur réussi pas tant que cela.

Le faux Aoki est assailli par un clone du Yamanaka. Il reçoit une profonde coupure au niveau du torse avant de comprendre le danger qui le guette et contre-attaque alors. Aoki, pendant ce temps, utilise une technique de Futon destinée à rendre le terrain glissant, mais il ne peut véritablement visé et compte alors sur sa chance pour que cela puisse gêner ses ennemis. Très vite, un senbon va venir se planter dans son bras, lui arrachant un grognement. Mais il n'a pas le temps de souffler, étant dans la foulée ciblé par un parchemin explosif duquel il parvient à se protéger en sacrifiant son armure.

"Maître !" crie le faux à la recherche d'aide. Immédiatement, le seigneur vient à son secours mais, ils sont plongés dans un nuage de poison qui les affaibli, au même titre que le blondinet et la jeune femme venus en renforts. Bientôt, le clone explosera, tuant sur le coup la doublure d'Aoki Nagisa et affaiblissant grandement ce dernier qui posera alors genou à terre. Partiellement protégés par leur maître et son second, les deux subalternes les plus proches subissent bien moins de dégâts.

"Vous allez me le payer ! Retournez vendre vos charmes et retourner l'esprit de nobles ailleurs !"

La hargne n'a pas quitté le coeur de l'homme pourtant bien affaibli. Il lance une nouvelle attaque, un peu au hasard. A cause de cette attaque guidée par la rage, l'un des subalternes du seigneur de Gurinrei tombe à terre, inconscient. L'esprit d'Aoki inspire la jeune femme qui s'essaie à son tour à une nouvelle attaque en essayant de se repérer à l'oreille. Le dernier opposant des Yamanaka suit le mouvement et s'essaie à un jutsu, lui-aussi.

"Le peuple m'adore ! Vous ne vous en sortirez pas si facilement, tout le monde vous haïra si vous revendiquez mon assassinat ! Montrez-vous sales lâches !"
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S’il n’était pas du fait que ma propre vie se joue dans ce combat, je me sentirais mal de l’atrocité que je viens de commettre. Pourtant, aucun regret; j’ai offert de collaborer, j’ai voulu épargner, j’ai fait du mieux que j’ai pu pour dialoguer et éviter le pire, puis…

On a choisi de nous insulter, moi et les miens.

Si le seigneur tient vraiment à abandonner sa vie aussi facilement, je n’hésiterai pas à me débarrasser de lui, et de ceux qui restent sous ses ordres tant que j’y suis. Certains sont plus coriaces que d’autres; je salue la dame pour sa détermination, mais elle ne semble pas avoir compris le principe d’un combat à l’aveugle. Si je me soustrais sans mal à cette impétueuse initiative, le petit garçon a plus de chance et je me retrouve happé une nouvelle fois par un de ces étranges croissants énergétiques. Il est le seul à avoir évité l’explosion, le nuage et la multitude de coups en traître, c’est donc maintenant lui la plus grande cible à abattre; «Le jeune est drôlement chanceux, Sayuri. S’il te reste un flacon de poison rongeur, c’est clairement pour lui!»

De mon côté, je prends un instant pour réévaluer la situation; on essaie de m’attaquer sans rien y voir, et il y a beaucoup de poussière et autres substances autour d’eux, donc ce n’est pas leur nez qui leur permettrait de me viser comme ça.

On y va à l’ouïe, hein..?

«Je vais essayer de les distraire encore une fois; je n’ai plus assez de forces pour faire durer le plaisir, donc il faut que le prochain coup soit le dernier...»

Tant mieux si son peuple l’adore, il n’apportera pas son peuple dans la mort. Mon plan a été vite trouvé; si je ne dois pas mettre ma griffe sur son décès, alors soit j’utiliserai un de ses alliés pour le tuer, soit je m’arrangerai pour qu’il soit dans leur ligne de mire pour leur prochaine tentative.

D’un mudra, je projette ma voix devant Aoki, lui donnant des accents épuisés, comme si j’étais au bout du rouleau, sur le point d’y passer. Non seulement ça, mais si j’étais vraiment à cet endroit en train de parler à ce gros hypocrite, il serait facile pour ses alliés de m’attaquer car mon dos serait normalement face à eux.

Ce serait une belle opportunité d’en finir avec au moins un des deux ennemis.

«Vous allez le perdre, votre peuple.. je m’en assurerai personnellement… Je vais ramener votre tête à mon chef, j’en fais le serment!»

Peu de temps après, j’envoie d’autres détails à Sayuri : «Ce n’est pas moi! Je projette ma voix pour inciter ses gardes à l’attaquer! S’ils le tuent eux-mêmes, on aura qu’à leur faire porter le blame.»


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Une bourrasque balaya l'espace, rendant le sol difficile à pratiquer, mais ce n'était pas si difficile pour toi de ne pas se prendre trop les pinceaux. Au lieu de se précipiter et de risquer de tomber tu décidas de ralentir le pas. De toute façon, tu avais encore un peu de jeu avant que le choses ne se corses de nouveaux et ... avec un sol glissant, ceux qui avaient le plus de chance de tomber, c'était la bande d'aveugles qui entourait le seigneur.

Même si c’est nous qui le tuons, se seront eux qui porteront le blâme.

Après tout, n’y avait-il pas une maxime qui disait justement que c’était les vainqueurs qui écrivaient l’histoire ? Après tout, vous étiez des maîtres de l’esprit, de Yamankaa en plus d’avoir Ao, un maître des illusions. Il devait bien y avoir moyens de s’assurer que l’assassinat soit masqué et que les coupables, pour la mort du seigneur soit le Shinsei-gumi – ironiquement sa propre organisation - et non vous.

« Oui, une fois qu’on aura terminé avec vous. »

Dis-tu à l’homme en colère. C’était exactement ce que tu comptais faire après ce combat quad les choses allaient retomber. Tu laissas ton équipier faire ce qu’il avait en tête et son idée te fit sourire. C’était parfait. Si les ennemis parvenaient à tuer leur maître, ça vous sauvait tellement d’embrouilles, ça valait la peine.

Un des ennemis, comme Ao l’avait dit, s’en sortait trop bien, tu fis donc ce qu’il te demanda, débouchant une fiole de poison rongeur que tu envoyas directement sur lui. Le poison finirait bien par le tuer et si ce n’était pas le cas, tu t’en chargerais plus tard.

Ao, j’ai une idée. Peut importe ce qui se passe, ils porteront le chapeau. Je vais faire des clones et un d’eux ira avertir les autorités ‘’le shinsei-gumi attaque le seigneur’’. Il ne restera que la mise en scène à faire.

Voilà pourquoi tu étais une arme avant d’être une kunoichi. Tu étais une femme qui savait toujours quoi faire et quand tu ne le savais pas, tu trouvais toujours la pire façon de te tirer de situation épineuse comme celle-ci.

Tu prendras le corps du garçon, mon poison ne va pas le tuer tout de suite et tu viendras m'attaquer. Je prendrai le coup en défendant le seigneur, mais il sera déjà mort. Et on attendra les autorités comme ça.

Quelques mudras plus tard, quatre copies de toi-même se tenait à tes côtés, puis, tu enchaînas. Trois de tes clones distribuèrent coups et senbons.  Un coup sur la fille, un coup sur le garçon blond et un senbon sur le garçon au cheveux noir. Le dernier de tes clones s’élança vers la sortie, prenant immédiatement le chemin d’un poste de garde. De toute façon, une femme ensanglantée aux vêtements déchirés, ça allait attirer l’attention des gardes assez vite.

« Nous discutions avec le seigneur … ils ont attaqué … le Shinsei-Gumi. Le seigneur … il est en danger. »

Voilà ce que dirait le clone au premier garde qu’elle verrait.




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Tout se passe très vite. Les ninjas font preuve d'une cruauté sans pareille, les membres du Shinsei-gumi dévoilent toute la rage et la violence qui les habite. C'est un véritable champ de bataille que la cour du domaine d'Aoki Nagisa. 

Fatigué, le chef de l'organisation criminelle ne réagit pas assez vite face au terrible piège du bleuté dont l'élégance n'a d'égale que sa fourberie et son intelligence. L'Utsusemi qu'il a utilisé lui permet de tromper les subalternes d'Aoki Nagisa qui se repèrent au bruit à défaut de pouvoir user de leur vision. La jeune femme et le blondinet courent en direction de leur maître, inconscients de l'erreur qu'ils commettent. Une lame scintille et marque le corps du seigneur d'une profonde plaie tandis que des poings et pieds renforcés par le futon viennent s'abattre sur le corps du criminel. Finalement, un doigt vient percer sa chaire. 
Ce n'est que lorsque l'homme lâche un cri de douleur que les pauvres soldats comprennent ce qu'ils ont fait. Leur visage est déformé par la terreur et la culpabilité. Ils reculent simultanément.

"Je... je n'ai pas besoin... d'incapables... vous... vous êtes morts..."

A bout de souffle, l'Oyabun se retourne et lance une technique Futon sur ceux qui ont eu l'audace de lever la main contre lui. La tête des deux pauvres soldats vole. Du sang gicle dans tous les sens. La cour n'est plus qu'une mare écarlate dans laquelle se mêlent cadavres et sbires endormis.
Pendant ce temps, le dernier homme du seigneur de la ville lance une attaque de Kenjutsu un peu au hasard, espérant toucher la femme si agaçante qui a été chargée de mettre fin à sa chance. Il ne comprend pas vraiment ce qui se déroule de l'autre côté mais ne semble pas s'en préoccuper plus que cela. "Chacun son problème..." dit-il, inconscient de la situation actuelle des choses. Sa peau est rongée par un poison tandis qu'une toxine étrange s'en prend à ses voies respiratoires. Il n'est clairement pas en état de s'occuper des autres. Surtout qu'il doit gérer des clones bien gênants. 

Soudainement, l'obscurité disparait. L'homme à la sombre chevelure se retourne pour vérifier l'état de ses alliés et demander à son maîtres des consignes. Mais, les choses ne sont pas telles qu'il les imaginait. Aoki Nagisa vient de perdre connaissance et de s'effondrer à terre. Le sol est maculé de sang. Ses amis ne sont plus. Il est le dernier debout.

"Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !" crie-t-il en usant de toute la rage qui l'habite pour se ruer sur Ao, faisant fît de Sayuri et de ses clones. "C'est toi !" hurle-t-il. "C'est toi le responsable de tout ça !" Usant d'une technique de kenjutsu dont il a le secret, le soldat essaie de faire perdre pied à sa cible avant de tenter une technique un peu plus violente.
C'est à ce  moment-là que débarquent trois soldats de la ville. Le plus jeune d'entre eux, horrifié par la vue de la scène du massacre recrache sur le sol tout ce qu'il avait dans l'estomac. Les deux autres ne vomissent pas mais restent quelques instants bouche-bée avant de se ruer vers le soldat d'Aoki Nagisa pour l'immobiliser.

"Je vous ordonne de tous décliner votre identité ! Et de me dire ce qu'il s'est passé ici !"

Une fois qu'il a reprit ses esprits, le plus jeune s'approche d'Aoki Nagisa pour vérifier s'il est encore en vie.
Récapitulatif combat:
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  • Yamanaka Sayuri
La source de la sécurité


Vous savez quelle arme est la plus efficace?

En regardant les doigts et les lames pénétrer la chair, le vent coupant qui vient séparer l’esprit du corps de même que quelques têtes, je me dis que je connais la réponse. Le désespoir mène à l’irréparable, et il y a une personne dans cette pièce qui sait manier le désespoir mieux que les autres.

«C’est toi! C’est toi le responsable de tout ça!»

… Exactement. C’est moi.

Et je vais même montrer à quel point.

L’épuisement commence à se faire sentir, et je n’ai plus la foi de bloquer ces terribles assauts. Ou peut-être que oui; peut-être le fais-je exprès, pour mieux lui faire porter le chapeau par après. Je sens que des gens sont près, que je n’ai pas autant de temps que je le voudrais pour mettre un terme à tout ça, alors je me résouds à arrêter le petit garnement d’une ultime attaque mentale.

Du mieux que je peux, j’évite de me faire trancher la gorge en me tassant alors que l’ennemi me tombe pratiquement dessus avec son katana – il me taraude presque l’épaule et sa lame se coince juste assez longtemps pour que je puisse me débarrasser de lui.

«C’est toi! C’est toi le responsable de tout ça! Regarde ton seigneur! Tes amis et toi, vous l’avez tué! Tu paieras pour cette trahison, tu m’entends?! Ton seigneur est mort à cause de toi, à cause de Vous! » Profiter de la faiblesse émotionnelle d’un jeune garçon? Jamais je ne ferais une telle chose, voyons…

J’ai crié, espérant que les gens qui arrivent m’aient entendu pour donner plus de crédibilité à ce qui suivra.

«Sayuri, je sens que des gens s’en viennent avec ta copie! Il faut achever le seigneur et se mettre en scène, je commence à faire mariner le gamin!» Je commence à voir flou, mes réserves sont affaiblies. J’utilise le peu de conscience qu’il me reste pour donner des dernières instructions à Sayuri, préssentant que le seigneur est toujours vivant.

Puis je regarde l’homme au dessus de moi, son visage qui fond et qui se perd…

On finit par le jeter à terre et me poser des questions; je réponds du mieux que je peux après m’être lentement relevé. «Je suis Ao Yamanaka, mon travail était de démanteler l’organisation criminelle Shinsei-Gumi, mais j’ai réalisé trop tard que des traitres se trouvaient dans les rangs du... de… Monsieur Aoki voulait voir éliminé le Shinsei-Gumi, ce que j’ai fait, puis… quand je suis revenu… vous voyez bien...»

Des gros mensonges autour de petites vérités, mais le pire reste à venir; «On a essayé de sauver le seigneur, mais les traitres cachés dans sa garde personnelle étaient trop nombreux… c’est quand ils m’ont vu ils ont décidé de l’éliminer, puis… le seigneur s’est bien défendu, mais… Lui, c’est le dernier qui reste; j’ai fait ce que j’ai pu pour l’immobiliser, mais il voulait me tuer… je suis intendant de mon clan... je venais négocier avec lui pour être en bon terme en lui rendant service, puis...»

J’adopte un discours et un ton décousu, et c’est voulu; ma fatigue aide beaucoup, certes, mais je le fais pour sembler plus perdu, secoué sous le coup de ce qui vient de se passer. Il faut mettre le paquet pour avoir l’air d’une victime. Je fais mine de tomber et pose un genou à terre. «Sayuri, la femme aux cheveux roses… Est-ce qu’elle va bien? C’est elle qui a essayé de garder le seigneur...»


Mission rang B – La Source de la Sécurité // Ao, Sayuri


Santé
35%
Chakra
9%




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En quête de la

Côte Verdoyante

Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Le début d'une conquête 








Le jeune samourai te fit trébucher alors que tu te n’y en attendais pas réellement, mais le poison dont il avait été victime allait avoir raison de lui. Tu te relevas et porta ton attention sur la scène une seconde.

Le plan était parfait, tu regardas un instant les ennemis s’entretuer, incapable de discerner la vérité. Le chef qui tua ses propres sbires qui lui en avaient fait voir de toutes les couleurs grâce au piège d’Ao. C’était ça au final l’efficacité. C’était tuer sans se salir les mains. En plus, la disposition des corps au sol montrait réellement que les gardes s’étaient battus contre leur chef, chose qui allait que jouer en ta faveur lors du moment de vérité.

Mais ce n’était pas tout, l’illusion d’Ao prenait fin, le dernier survivant se jeta sur Ao t’ignorant totalement. Ton équipier s’en occupa rapidement alors qu’il te dit de te préparer. Tu pris des mains d’une des victimes de l’Oyabun son sabre et le mit dans celle d’un de tes clones. Ta copie comprit immédiatement ce que tu voulais faire. Prenant position près du corps du cadavre auquel tu avais pris l’arme, la fausse toi te la planta dans les côtes. Pendant ce temps, une autre copie prit l’arme qui restait d’un garde pour achever le seigneur, inconscient.

La douleur fit que tes genoux se dérobèrent sous toi et tu tombas au sol devant la dépouille du seigneur, te positionnant comme si tu avais tenté de le protéger. Tu annulas alors la technique de clonage, juste un peu avant que les gardes arrivassent. La douleur des blessures du combat était poignante, mais également celle que tu t’étais toi-même infligée. Le sang coulait de la blessure, tombant au sol petit à petit, maintenant il n’y avait qu’a espéré que l’on croirait votre mensonge.

Sur tes genoux, les mains au sol, cherchant à stabiliser ton souffle pour ne pas laisser échapper de râle de douleur trop fort, tu attendant le résultat de tes actions de tout façon, ton corps était en bien trop piètre état pour faire quoi que se soit d’autre. Tu avais besoin d’attention médicale au plus vite.

D’une oreille peut attentive, tu entendis ton équipier parler au garde, expliquer la situation. Il ne restait rien de plus à faire. Le seigneur était mort, le Shinsei-gumi démantelé et probablement pour toujours. Peu importait le résultat, tu avais mené à bien ta mission. Maintenant le plus difficile c’était de garder la faute sur les gardes ‘’traîtres’’ sur les morts qui ne pouvaient se défendre.

« J’ai … Je n’ai pas su protéger … le seigneur … J’ai vraiment fait de … de mon mieux. Je … jamais je ne … je ne pourrai expier ma … ma faute. »

Parler avec les côtes blesser était une tâche qui s’avéra plus difficile que tu ne l’avais cru, pire, respirer était une torture, mais en torture, tu t’y connaissais bien, alors tu savais qu’`un certain moment ça allait arrêter. Probablement le moment ou tu serais incapable de rester consciente plus longtemps.





CSS par Gaelle




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La source de la sécurité
Le sbire d'Aoki Nagisa ayant survécu perd toute volonté de se battre face à l'illusion du Yamanaka à la chevelure bleu tandis que la belle à la chevelure rose s'inflige une blessure dans un espoir de pouvoir appuyer ses propos et rendre sa version de l'histoire plus crédible aux yeux des gardes arrivant. L'un de ses clones, quant à lui, met fin aux souffrances mais aussi aux méfaits du Seigneur de Gurinrei.

Quelques instants plus tard, seulement, les trois gardes arrivent. Le présumé coupable, celui qui s'est jeté sur Ao, est à terre, immobilisé par l'un des hommes. Celui qui fait lieu de chef attache celui qu'il a identifié comme un assassin tout en gardant un oeil sur l'homme en charge de l'élimination du Shinsei-gumi. Il ordonne à celui qui l'accompagne d'aller chercher du personnel soignant et des renforts. La pauvre victime des machinations Yamanaka, attachée, ne cesse de répéter "Ce n'est pas ma faute... C'est eux... Je ne voulais pas..."

«Sayuri, la femme aux cheveux roses… Est-ce qu’elle va bien? C’est elle qui a essayé de garder le seigneur...»

Pendant ce temps, le plus jeune des gardes s'approche d'Aoki Nagisa et constate sa mort, il a été transpercé par plusieurs katana. Il ne manque pas de remarquer le motif du sabre toujours planté en lui qui lui est bien connu, celui de la garde rapprochée du Seigneur de Gurinrei.

« J’ai … Je n’ai pas su protéger … le seigneur … J’ai vraiment fait de … de mon mieux. Je … jamais je ne … je ne pourrai expier ma … ma faute. »

L'homme se précipite vers la femme dont il n'avait jusqu'alors pas décelé la présence. "Ne vous inquiétez pas, vous allez voir un médecin ! Vous... Vous ne pouvie rien faire, ce n'est pas de votre faute... Et euh... Ne parlez pas ! Conservez votre souffle, votre énergie." dit-il paniqué avant d'apporter maladroitement les premiers soins à la femme. Il stoppe le saignement et va ensuite faire un rapport à son supérieur, abandonnant la blessée.

"Le seigneur est mort. Une femme est grièvement blessée. Les deux ont été transpercé par des katanas... de... de la garde..."

"Quoi ?!" hurle alors le chef incrédule. "Prend-moi ça et emmène-le derrière les barreaux pour un interrogatoire." Le jeune s'exécute, disparaissant de la résidence avec le suspect tandis que des renforts arrivent. Ils font un état des lieux, cherche des survivants. Certains hommes sont juste endormis mais il y a beaucoup de victimes.

Quelques jours plus tard, les gardes de Gurinrei interrogent Ao et Sayuri une nouvelle fois après avoir écouté les explications du "coupable" qui étaient incohérentes et des soldats ayant survécu qui ne se souviennent de rien. Les serviteurs d'Aoki Nagisa, quant à eux, avaient été mis à l'écart et n'avaient rien vu ni entendu.

"Je vous remercie pour les efforts que vous avez fournis. La mort du Seigneur est terrible, mais vous avez fait ce que vous avez pu. Qui aurait pu penser que des sales membres du Shinsei-gumi étaient dans nos rangs ?"
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