En quête de la Côte Verdoyante [Ft. Yamanaka Ao][Mission de conquête]

• Yamanaka Ao
• Yamanaka Sayuri

La source de la sécurité

Une salle sans fenêtre, sans autre issue qu’une maigre porte cachée à la vue de ceux qui arpentent cet établissement rempli de détente sous forme gazeuse. Certains, pourtant, croisent le fer avec une bouteille de bonheur en liquide, peut-être parfois deux. D’autres préfèrent cracher des mots colériques, se permettant d’imiter une certaine prestance qui, visiblement, est trop poussée, dénaturée pour une guenon de son genre. Je déteste les femmes comme elle; sa prétention vient du fait qu’elle sait où ranger le tantô d’un dirigeant et présuppose, certainement à tort, qu’il ne s’amuse pas se faire aiguiser la lame ailleurs.

«Sayuri, quand le foutoir sera lancé.... tue-la en premier.»

La discussion avance tranquillement, je repousse au mieux le moment où j’aurai besoin de parler, ce qui se fait jusqu’à ce qu’une nouvelle arrivante demande où serait allé notre ami. Je demande promptement le nom à Sayuri, puis le moulin s’actionne tout seul, en improvisation totalement libre. «Noka est parti s'occuper, il a entendu des rumeurs au sujet de ninjas dans le coin hier soir, il voulait voir s'il pouvait trouver des infos là dessus avant de venir.» Au moins, les nouvelles vont vite. Déjà, il semble que la branche de l’organisation qui réside ici ressent notre oppression. Ils ont raison, surtout Yasuo : les ninjas sont difficiles à enrayer, et c’est encore pire quand ils sont faits pour s’infiltrer partout et sembler être des gens normaux.

Puis finalement, l’homme entre. J’attends la confirmation de ma complice pour ne pas faire erreur sur la personne, puis je fais comme tout le monde. Je me lève et je m’incline en le regardant. Accueilli par l’autre, il n’est pas prêt d’aller s’asseoir tout de suite, et je sais saisir ce genre d’occasions; s’il n’est pas au milieu des autres, Sayuri peut lancer une attaque sur le groupe sans craindre de défaire mes tours de magie. Autrement, j’ai bien fait d’avoir pris un siège pas trop au fond de la pièce, pour être déjà assez près des deux amoureux. «Prête? Je lance maintenant; je vais coincer Genkai et Kana, ça te donne du temps pour t’occuper des autres.»

Soudainement, la porte disparaît dans le brouillard et la noirceur, le mur se tord et ne montre qu’une surface lisse. Issue verrouillée, la suite arrive sans une seconde à perdre, avant qu’il ne se rende compte  du premier subterfuge. «Kana? Excuse-moi, je dois parler à Genkai.» L’illusion la frappera bientôt, les chaînes de fer briseront cette folle impertinente aux jacassements désagréables. Pour ne pas courir le risque qu'elle réagisse, j'enchaîne tout de suite à mon petit monologue vers le chef. «Monsieur Genkai? Pardonnez l’absence de Noka… Je crois que lui et les autres ne… ils ne viendront pas… » Je continue avec quelques paroles pour le faire douter, lui disant que «personne ne viendra… Personne ne vous sauvera de moi.» Les mots l’atteignent et le saisissent, le laissent dans une noirceur empreinte d’une étrange solitude. Au cas où, je m’avance devant lui; parfois, les gens se mettent en tête de résister, et je sais quoi faire quand quelqu’un essaie de me résister.

«Tu peux y aller, Sayuri; de ce côté, tout est bon, ils ne devraient pas bouger. Je les surveille, eux et la porte. Tu peux disposer des autres tranquillement, maintenant...» Ce que j'aime de faire équipe avec Sayuri, c'est à la fois ce qui me fait le plus peur chez elle; sa façon d'interpréter les mots est un peu particulière, mais je sais que mon vocabulaire dans ce cas-si, pour elle, est sans équivoque; tuer. Pour me préserver, je refuse d'écouter la suite, ni même de regarder.

Je vois Sayuri un peu comme la soeur que je n'ai jamais eu; nous ne sommes pas faits du même bois, mais on emprunte le même chemin. La grande distinction entre nous est surtout qu'on a été taillés de deux façons très différentes; elle a sa manière, j'ai la mienne. Elle a sa tâche, j'ai la mienne.

Mission rang B – La Source de la Sécurité // Ao, Sayuri

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100%

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80%

Techniques utilisées:

En quête de la Côte Verdoyante Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri Le début d'une conquête

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Objets et techniques:

• Yamanaka Ao
• Yamanaka Sayuri

La source de la sécurité

Je n’ose regarder.

Seul, protégé froidement des cris des autres par ceux de l’impertinente, je regarde celui qui, devant moi, souhaite tendre à ceux qui voudront ses dernières belles paroles réconfortantes, pourtant dérisoires, illusoires. Au fin fond de son propre petit empire pathétique de criminel, avant même que la vraie vie ne commence pour lui, il aura été mis en face de moi. Si je ne peux pas le tuer, si je n’en ai pas la force, je peux au moins lui procurer un peu de bon temps avant la venue de la mort.

Non, il ne mourra pas de cette petite lame insignifiante. Je ne choisis pas cette fin.

Son menton attrapé sèchement est levé vers moi, ma main libre vient percuter sa poigne avec un kunai habile pour le forcer à lâcher prise de sa propre arme. Même si ses songes le trahissent et le poignardent mille fois, qu’il ne saurait me soutenir de son regard mort, rien ne m’empêchera de continuer. Je le veux vivant, je ne peux pas le laisser se tuer aussi facilement. J’entends finalement les coups contre un mur; quelqu’un veut se soustraire à mon royaume, tenter de fuir.

Hors de question.

Je tourne la tête. Les pensées coulent plus vite que jamais, comme une cascade, une douche glacée qui vient réveiller le méchant, caché tout au fond, en dedans. Je ne sais pas qui est cette pouffe, mais je ne la laisserai pas partir. Je ne la laisserai pas attirer l’attention sur cet endroit, qu’on risque de me voir sous le visage d’un délinquant de bas étage.

«Sayuri… Je lance Nirvana. Peux-tu immobiliser la gêneuse?»

Mais avant ça…

Genkai ne pourra pas lutter longtemps, et je vois son envie d’un coup de couteau devenir de plus en plus probante; comble du malheur, je compte l’empêcher par tous les moyens. Le moyen du jour, si on peut le dire ainsi, n’est autre que pure bonté et générosité; pour préparer l’avalanche de plumes, je dois m’assurer que les petits sont prêts pour l’heure de la sieste et n’essaieront pas quelconque moyen sanglant pour s’en délivrer.

Ainsi, les globes dorés s’alignent à ceux du chef en pleine déchéance. Il ne pourra pas s’échapper de ce qui va suivre, et de toute façon il ne voudra pas. À l’une de ses oreilles, j’approche et susurre quelques encouragements poussés par une petite bouffée d’énergie. «Vision du Paradis… »

Que cette petite attention le dépose délicatement aux portes du Temple du Nirvana, où il pourra trouver la paix pendant quelques instants. La douce lueur des plumes d’oie qui tombent du ciel, de plus en plus rapidement, de moins en moins timidement, captera bientôt l’attention de mes prisonniers pour tenter de les faire flancher.

Genkai. Kana. Lupi. Yasuo.

Les autres, s’ils n’ont pas déjà été fauchés par les mains expertes de la grande envoyée de la mort. Ceux qui s’amusent à fumer de l’opium aussi. Que les rêves les emportent tous au loin, qu’ils ne puissent soit jamais se relever, ou à jamais se souvenir que les ombres du sekai, voire même les briseurs d’esprit, soient passés ici.

«C’est lancé; si le prochain coup ne tue pas, il vaut mieux ne pas taper, que Nirvana fasse son travail tranquillement.» Je m’assurerai promptement que ma victime importante ne soit pas en position de résister à mes plumes, puis je porte mon attention sur la force de la nature qui cogne sur le mur, prêt à me jeter dessus si Sayuri me le demande.

Mission rang B – La Source de la Sécurité // Ao, Sayuri

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En quête de la Côte Verdoyante Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri Le début d'une conquête

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• Yamanaka Ao
• Yamanaka Sayuri

La source de la sécurité

Comme à chaque fois, la souillure s’étend et fond sur l’image de la petite fleur au fond du jardin. Le langage instinctif de l’agonie est compris par tous, même les princesses. Regard sur les mains; pourtant, elles ne sont pas rouges. Les cris sont pourtant réels, indicateurs du tourment que j’aurai eu à infliger à quelconque frère humain. Ce n’était pas moi; la dame en rose est teintée par le sang des victimes, alors... je suis encore propre, pas vrai?

Je suis désolé, Yasuo. Je suis désolé d’avoir une famille. Je suis désolé que l’un des miens ait eu à en finir ainsi de toi. C’est à la fois un honneur et une mise à mort préjudicielle de valser avec la veuve noire des Yamanaka. Quant à moi, il semblerait qu’un cavalier s’impatiente et veuille forcer quelques pas hors de mes jambes, de celles qui s’aligneraient normalement comme le voudrait la créature qui habite ses songes. Alors… je te laisse.

Les cris de l’autre cessent rapidement, j’oublierais presque sa présence au moment où je me fais attraper par son homme. Oui. Sans scrupule (mais sans grande envie), j’accepte de me laisser porter par les mouvements du chef au visage radieux. Ce n’est pas un câlin qui me posera problème, sauf peut-être concernant l’odeur de l’opium et son mélange à mon parfum de délicate petite fleur.

Qu’il soit encore debout après les montagnes russes émotionnelles poussées par mes tours de magie… je ne peux que reconnaître sa force et admirer la plasticité de son esprit. Ironiquement, j’aurai eu à le sauver au moins une fois, mais…

Les portes du paradis ne semblent pas lui refuser l’entrée. Peut-être encore un peu timide, Genkai semble résister, voire lentement flancher. Le mieux pour moi (et le plus simple pour lui) serait de plier et de border avec douceur le jeune garçon.

Ça tombe bien, les autres petits dorment déjà à poings fermés. «...»

Une fois à terre, je passe une main dans le dos du chef pour l’aider à se détendre. Je l’aiderai ensuite à se relever du mieux que je peux et le guiderai jusqu’au mur (en évitant à tout prix qu’il s’installe contre la porte). Je m’adosse aussi, juste à côté de lui, en glissant ma main dans la sienne. J’essaie de l’entraîner avec moi vers le sol, je l’encourage à laisser son dos glisser le long de la surface en tirant sur sa main, vers le bas.

S’il accepte de s’asseoir par terre avec moi pour ses derniers moments de conscience, je ferai tout ce que je peux pour qu’il soit apaisé avant de s’endormir. Je caresserai sa joue et passerai mes doigts dans ses cheveux jusqu’à ce que Genkai se laisse porter par le sommeil.

Au cas où il viendrait à se ressaisir, je garde dans mon autre main la petite lame que j’essaie de dissimuler. Sinon, un dernier croisement de fer (ou de regard, surtout) et je le coincerai une fois de plus en attendant que Sayuri ne soit prête à fouiller sa tête. En attendant, je me concentre sur le chakra environnant pour voir s’il ne resterait pas quelques gens encore en vie, qui font semblant de roupiller pour tenter de s’en sortir; est-ce qu’il reste du chakra? Si oui, j’en prends note et je demanderai au bourreau d’accomplir sa destinée.

Mission rang B – La Source de la Sécurité // Ao, Sayuri

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En quête de la Côte Verdoyante Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri Le début d'une conquête

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• Yamanaka Ao
• Yamanaka Sayuri

La source de la sécurité

Je peux affirmer être aussi surpris que lui! S’il ne comprend pas ce qui est arrivé à son précieux groupuscule, je ne comprends pas comment il a pu se soustraire à mes petites supercheries. J’avais pourtant pensé avoir été assez doux avec lui pour ne pas éveiller ses doutes.

À l’entendre scander le nom de sa clique vouée à disparaître, je suis d’autant plus surpris qu’il ne me croit pas être l’un d’entre eux, qu’il ait pu si rapidement comprendre dans quelle situation il s’est retrouvé. Forcé de reculer, je sens l’assaut venir et pourtant je n’y étais pas prêt.

Les couteaux jaillissent de nulle part, par réflexe je me mets entre lui et mon alliée; hors de question de compromettre son travail pour une ou deux poignées de couteaux. Mon arme à la main, je dévie celles qui pourraient m’être fatales (ou bien toucher mon joli minois). Aux bras et aux jambes, quelques coupures qui, pour l’instant, me font hisser par leur pincement mais ne font pas si mal.

La croisée avec son fer passée, j’ai une opportunité de réagir et je la saisis; je regarde Genkai, prêt à lui faire goûter à toute la puissance de la terre. Se lient rapidement à lui écorce, branches et feuillages résistants et impitoyables, car il est hors de question de supporter une autre salve de métal. Tout aussi hors de question que je m’approche de lui; il a facilement pu me pousser, signe que de poing à poing je ne tiendrais pas longtemps.

La seule bonne chose de tout ceci, c’est que je ne porte pas l’un de mes précieux tissus de qualité; la mort aurait été bien plus compréhensive et magnanime que moi si ça avait été le cas. «Je crois l’avoir coincé cette fois. Peux-tu venir l’attacher? Je ne veux pas risquer qu’il s’échappe, il est plus costaud qu’il en a l’air et je n’ai rien pour le ligoter.»

Je prends le temps d’observer le chakra environnant pour savoir si quelqu’un se dirige par ici et je regarde hâtivement mes quelques coupures et plaies. J’ai déjà vécu pire, mais j’aurais aimé que Shika soit là pour arranger ça.

Mission rang B – La Source de la Sécurité // Ao, Sayuri

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90%

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En quête de la Côte Verdoyante Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri Le début d'une conquête

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Notes de l'animateur:

• Yamanaka Ao
• Yamanaka Sayuri

La source de la sécurité

Les plaies révèlent quelques lueurs verdâtres quand je les observe, signe que cette saloperie de bandit de grand chemin aura été plus vicieux que je ne le pensais. Je ne suis pas certain de ce que je devrais en faire, mais la douleur n’est pas particulièrement vive. «Du poison vert qui chauffe, ça te dit quelque chose..?» Pour l’instant qu’importe, ça ne fait que pincer un peu…

Vient l’idée de tout mettre entre les mains des flammes et de voir comment ça se terminera. Enfin, elle ne l’a pas dit explicitement, mais c’est plus que clair. «Je ne peux pas laisser le bâtiment brûler; c’est un commerce local et si le QG de l’organisation est ici, rien ne dit que ceux qui s’occupent de la fumerie font partie de l’organisation. Brûler le bâtiment, c’est risquer de salir notre nom et de faire indirectement du mal à la population, surtout les clients; ce n’est pas nécessaire, on pourrait juste se contenter de laisser la police locale s’occuper des corps; on fait juste disparaître ceux dont on prendrait le visage, comme lui, là. Genkai.»

L’initiative est très bonne, son plan fonctionnerait à la perfection si notre but n’était pas d’être dans les bonnes grâces du Daimyo et du peuple; pourtant, le résultat brut vaut beaucoup moins que la représentation et la réputation du clan. Je suis intendant pour cette raison, c’est mon devoir tant auprès de Kirei qu’à la globalité des Yamanaka.

Mais je sais que Sayuri n’acceptera pas de laisser les corps ainsi. «...Je t’aiderai à bouger les corps hors d’ici avec des clones, on trouvera un endroit où les brûler.» En résistant de toutes mes forces à la violente envie de me gratter- ce venin pique vachement-, je fais le décompte de ce qui sera à transporter; en tout, ils sont six.

Ce n’est jamais arrivé avant, que j’accepte d’ainsi m’exposer au métier de shinobi; pas que je n’en suis pas capable, mais j’ai toujours préféré laisser les autres, et surtout Sayuri, s’occuper de ce genre de détails. Je connais ses ressources, mais transporter autant de corps l’épuisera beaucoup trop et elle le sait, c’est en partie pourquoi elle préfère le feu et le sang maintenant. Alors pour cette fois, je l’aiderai.

«Kana est finie, ça on en est certains. Je vérifie Lupi et ses sbires.»

Lupi est endormie, les deux autres sont finis, mais encore chauds. Je reconnais l’homme de la maison de jeu, Sayuri était sur ses genoux.

…

Je suis désolé qu’on en soit venu à ça. Je suis désolé que ton chemin croise le mien. Je suis persuadé qu’au fond, tu n’étais pas quelqu’un de méchant, que si tu n’avais pas été là aujourd’hui, j’aurais pu m’arranger pour que tu sois épargné… Je te le redis, c’est à la fois un honneur et une sentence de mort de danser avec Sayuri. Tu te seras bien défendu, j’en suis certain.

Yasuo aussi est fini. De sa main encore chaude, je retire le sabre. J’essuie la lame sur un bout de son habit et je la range dans son fourreau. Je la garderai précieusement. «… Il reste seulement Lupi et Genkai. Je te laisse les finir, okay? Je vais fouiller le bureau, dis-moi ce que je cherche et je trouverai. Arh cette cochonnerie me nique la peau!»

Ça commence à brûler, on ne parle plus d’une petite douleur ordinaire. Je dis rarement ce genre de gros mots. «Quand tu auras fini, vérifie son corps; ce salopard utilise du poison, tu pourrais peut-être tomber sur des trucs que tu reconnais...»

Je me mets à l’ouvrage pour tenter de trouver des renseignements dans les coins du bureau, n’ayant pas peur de demander à Sayuri si Genkai cache des trucs à des endroits particuliers. Si on peut trouver les autres noms, où encore un moyen d’accéder à…

Ils utilisent des faucons?!

Des Haiku???

Bon, on va essayer de trouver le oiseau d’abord…

«Une fois que j’aurai les papiers et que tu auras ce qu’il te faut avec lui, on rédige pour envoyer une demande tout de suite après? On ne peut pas partir avec l’oiseau et le faire plus tard, s’il est entraîné il suit un itinéraire fixe… Après tout ça, on fera le grand nettoyage et j’irai voir la milice locale demain en semant des rumeurs en chemin.»

Mission rang B – La Source de la Sécurité // Ao, Sayuri

Santé

84%

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Techniques utilisées:

En quête de la Côte Verdoyante Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri Le début d'une conquête

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• Yamanaka Ao
• Yamanaka Sayuri

La source de la sécurité

Ça continue de brûler mais lentement ça finit par se résorber; heureusement que cette saleté s’est retrouvée sur des habits de paysans et pas sur mes vraies tenues, j’aurais été foutu. Pire, ça aurait pu me brûler le visage. Ça finit par passer alors que je cherche, finalement pour rien, l’oiseau et la paperasse.

Il ne me fallut, en réalité, rien faire pour ce coup-ci. C’était tant mieux, parce que si la situation n’était plus si tendue suivant la fin du combat, ça ne change rien au fait que les épreuves psychologiques étaient nombreuses.

Alors que les deux derniers membres se faisaient achever, je préparais quelques signes de main pour me dédoubler. Mes copies finalement prêtes, je fais ce que Sayuri me demande, et ce jusqu’au moment où elle me dit de voler ce trop joli minois.

J’ai essayé de me motiver à le faire, mais le coeur n’y est pas… le coeur est trop là, en fait.

Je laisse le visage de Yasuo en paix, incapable de suivre la demande qui m’a été faite. Au même moment, je retire le visage que j’avais volé et je le garde sur moi; je ne veux pas le laisser ici et faire en sorte que quelqu’un découvre nos secrets.

Puis Sayuri, moi, moi, moi, moi et moi, nous partons en emmenant ce qu’il reste de nos ennemis. Je la suivrai en me rendant le plus utile possible. Je fais à peu près ce qui m’est demandé; au lieu de me servir à outrance de mon tour de magie, je me concentre sur les alentours et je me sers du Temple du Nirvana que s’il en est nécessaire, si je ressens une présence qui bouge ou autre.

***

Je ne regarde pas. Je refuse catégoriquement de voir ce qui va se passer; j’ai fait l’effort de les emmener ici pour éviter que tout ne passe au feu, mais je ne supporterais pas ce genre de geste, surtout pas en six exemplaires. J’entends l’eau buller après les éclaboussements, et c’est bien assez pour moi.

Elle m’informe de ce dont elle a besoin, je hoche la tête et je lui dis timidement que «je m’en chargerai. Avant de quitter la ville, je laisserai une note aux autorités pour qu’ils viennent inspecter les lieux. On ira ensemble juste avant, comme ça on sera certains d’être prêts à partir.»

Quelques paroles et je me rends avec promptitude là où je réside, au Rakuen no tori , l’oiseau du paradis. Je m’assure de ne pas être suivi du mieux que je peux et j’évite les chemins si je remarque la présence de quelqu’un. Alors que ma connexion commence à s’éteindre, je laisse un dernier message à Sayuri: «Fais attention à toi, on se revoit demain.»

Rentré, je cours vite me laver. J’ai mis le pied dans ma chambre, j’ai caché le sabre, je me suis vite changé et les sources chaudes étaient à moi. Il est très tard, mais pas assez pour me priver d’un bain; j’éprouve le besoin urgent de me laver et d’enlever mes crimes de sur ma peau.

***

J’ai dormi. Bien, mal? Je ne saurais le dire.

J’ai mangé. J’ai bien mangé.

Au bout de ma main, quelques mots sur un parchemin :

Nous avons trouvé le repère local de l’organisation appelée Shinsei-Gumi. Prière de vous rendre à l’adresse ci-dessous : au fond de l’établissement, il y a une pièce normalement secrète, vous trouverez avec l’adresse les instructions pour le mécanisme d’ouverture de la porte.

Nous apprécierions que vous partagiez cette information avec la population locale : nous nous sommes débarassé de la branche de l’organisation qui traînait sur votre territoire. S’il y a une nouvelle apparition du Shinsei-Gumi chez vous, n’hésitez pas à nous contacter en cas de problème,

-Clan Yamanaka

Le symbole de la famille orne le coin en bas du parchemin. Le papier gardé précieusement, je finis par sortir faire mes courses. Un peu de nourriture et une petite bouteille de saké fort; de quoi tenir une femme adulte en santé!

En me promenant, je n’hésite pas à instiller des nouvelles encourageantes aux oreilles de la plèbe, discrètement. À quelques coups de mudras, je partage l’information selon laquelle «le clan Yamanaka a trouvé le Shinsei-Gumi et s’en est débarassé.»

«Le clan Yamanaka a décidé de nous défendre. Il nous protège.»

***

Les vêtements de mon amie mis dans son sac, mes affaires mises dans le mien (et attaché au bout du sabre sacré, comme un baluchon), je me dirige vers l’endroit de la veille, prêt à y entrer. J’ai encore la lettre sur moi, je passe simplement récupérer celle qui avait besoin de sommeil.

J’écoute ce qu’elle a à me dire et je note du mieux que je peux le plan. C’est assez simple, mais les détails de leur organisation m’impressionne vraiment. Le seul problème, c’est ce mystérieux Oyabun… On verra bien. Le reste devrait être assez facile à dénicher, selon les instructions de Sayuri. Avant de sortir, j’assure une nouvelle fois la connexion télépathique.

Une fois sortis du bâtiment, je nous force à faire un petit arrêt subtil devant la bâtiment de la police de l’endroit. Je laisse la lettre, accrochée à un kunai, se frayer un chemin jusque devant la porte. Personne n’était près dans la rue, j’en ai profité pour laisser le mot. Ils pourront gérer le reste eux-mêmes.

«Prête? Prêt.»

Mission rang B – La Source de la Sécurité // Ao, Sayuri

Santé

84%

Chakra

96%

Techniques utilisées:

En quête de la Côte Verdoyante Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri Le début d'une conquête

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Objets et techniques:

La source de la sécurité

Les Yamanaka ont fini leur travail en beauté. Ils ont tué les membres du Shinsei-gumi survivants qui étaient endormis ou inconscients puis ont déplacé les corps après les avoir fouillé. Tandis que le bleuté rentre dans la chambre qu'il a loué pour se reposer et se préparer à ce qui va suivre, la rosée envoie un message à un supérieur de Genkai suivant les procédures qu'elle a lu dans l'esprit du défunt Kyodai. Elle ne tarde pas à recevoir une réponse, écrite à l'encre noire :

« Voyons nous le 1er aout,
Ta belle »

Connaissant les codes de l'organisation, la belle décrypte sans soucis le message et parvient à mettre au point un plan qui tient la route. Si le plan fonctionne ? Seul le futur nous le dira. Après quelques heures de repos bien méritées, Sayuri examine la dose de poison qu'elle a obtenu. Il lui faut une dizaine d'heures d'étude pour découvrir qu'il s'agit d'un poison d'ingestion que l'on pourrait qualifié de Poison Mortel.

Ao, lui, s'active dès son réveil. En effet, il se balade en ville et tente de faire circuler de nouvelles rumeurs présentant le clan Yamanaka comme un clan héroïque qui viendrait libérer les habitants du coin de la sombre influence du Shinsei-gumi. De nombreuses personnes parle de ces ninjas et de l'organisation criminelles. Ce sont les ragots du moment. Il y a fort à parier pour que la réputation du clan des manipulateurs d'esprit s'améliore, ne serait-ce qu'infiniment.

Une fois réunis et prêts, les deux ninjas prennent la route de Gurinrei. Il ne leur faut pas moins de quatre heure pour arriver dans la riante ville côtière. Le domaine fortifié est plutôt impressionnant et, il y a fort à parier qu'il regorge de richesses en tout genre. Néanmoins, c'est vers la basse ville, non loin de la porte de la cité que vont les Yamanaka.

Son visage recouvert par celui qu'elle a volé, Sayuri s'approche du Sanglier Noir. Les tables du restaurants sont réparties, une partie se situe à l'intérieur tandis que l'autre se trouve sur la terrasse de l'établissement. Une agréable odeur de grillades caramélisées s'élève dans l'air. Ao, s'il s'approche de la terrasse, peut ressentir trois chakra trahissant une maîtrise ne serait-ce qu'élémentaire de cette énergie mystique si particulière. En entrant à l'intérieur, le bleuté peut remarquer trois autres chakra supérieurs à ceux de civils. Cela fait au total six personnes sortant de l'ordinaire. En soit, ce n'est pas bien étonnant puisque le Wakashira qu'avait rencontré Genkai se déplace bien souvent avec une escorte, de ce que savait le défunt. Sur la terrasse, les trois chakra se trouvent séparés, se situant à des tables différentes : il s'agit de trois hommes. Tandis qu'à l'intérieur, les trois sur-hommes sont assis ensemble.

Cependant, la rosée reconnait une tête parmi les personnes situées à l'extérieur, Kuchiki Isao, le fameux Wakashira. Il ne semble pas avoir reconnu le visage du Kyodai que les manipulateurs d'esprit ont tué. Le bleuté, quand a lui, remarque qu'une vieille femme -dotée d'un chakra supérieur à la normal- s'est brusquement levée en le fixant, lui, directement. Coïncidence ?

Feat.

Poison obtenu:

• Yamanaka Ao
• Yamanaka Sayuri

La source de la sécurité

Sitôt arrivés, je fais l’inventaire des lieux (qui sentent rudement bon, je ne le cacherai pas, et ce même de l’extérieur) à Sayuri, que j’ai laissé rentrer quelques minutes avant moi. Pour faire simple: «Six chakras. Trois à l’extérieur, trois à l’intérieur. Le reste, c’est probablement des gens ordinaires.» Là est le problème; il y a du monde. Attaquer maintenant serait le meilleur plan, c’est ce qu’on s’est dit en chemin, mais je dois éviter au maximum que les civils à l’intérieur ne soient affectés.

En m’avançant vers les lieux, je file quelques mudras. J’ai un moyen assez simple d’avertir ceux qui sont à l’intérieur. Quand Sayuri me dira qu’elle est devant sa cible, je commencerai. D’un coup de ventriloquie, je ferai porter ma voix au travers les tables, la cuisine, le balcon, et je rentrerai tranquillement. «Attention à tous les clients et employés de cet établissement: vous êtes priés de sortir immédiatement, sinon vous courez un grave danger! Attention aux membres de l’organisation Shinsei-Gumi: nous sommes ici pour vous abattre! Vous rendre ne changera rien!»

Après ce discours rapide, je mets les pieds dans l’établissement, regardant dans les yeux l’un des trois colosses, assis ensemble. J’ai vu pire que ça l’autre jour, mais leur gueule et leur taille crierait à n’importe qui que ce ne sont pas des villageois ordinaires. J’attends vaguement de voir si les gens se décideront à sortir, et il est hors de question de laisser ces trois hommes passer. Quoiqu’il arrive, je donne le signal à Sayuri; l’offensive débute maintenant.

«Temple du Nirvana...»

«Ça ne devrait pas tarder, tu peux commencer!»

Je laisse glisser un kunai hors d’un des pans de mon kimono et je me prépare à l’affrontement, arme à la main. Les plumes tombent doucement, peu à peu, de plus en plus… Voyons d’abord s’ils résistent à ça. Je ne porte pas plus attention que ça à ce qui se passe à l'extérieur, là où se trouve mon alliée, mais je m'assure d'être prêt à intervenir si elle me demande; je fais quelques pas en direction de la terrasse, en toisant les trois brutes. Est-ce qu'ils oseront s'approcher? «Si on peut réussir à se regrouper, on devrait pouvoir en finir rapidement avec eux...»

Mission rang B – La Source de la Sécurité // Ao, Sayuri

Santé

84%

Chakra

84%

Techniques utilisées:

En quête de la Côte Verdoyante Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri Le début d'une conquête

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Objets et techniques:

• Yamanaka Ao
• Yamanaka Sayuri

La source de la sécurité

La vieille femme vient confirmer mes soupçons assez hâtivement, mais j’avoue la sous estimer en la voyant réagir si soudainement; elle sort un parchemin et pour l’heure je m’en moque un peu. Je jette un regard sur Sayuri qui est sur le point de subir un fouettage en règle, et je me dépêche de lancer le kunai que j’avais dans la main vers son ennemi, pour le déconcentrer ou le surprendre.

Puis, sur le coin de la gueule, je me prends un gros dragon de feu et non content de ruiner ma mise en plis, il explose sur mon beau kimono de facture. Ruiné, c’est certain. À terre dans des débris de bois, les yeux couverts d’un bras et l’autre encore devant moi, je n’ose pas regarder le massacre tout de suite,  mais si j’ai vachement mal mon précieux doit être à l’agonie.

Bande de petits salopards!

Relevé à la hâte, je me tiens devant la vieille pie. Ses amis molosses peinent encore à se relever à cause de mes plûmes d’oie et tentent de se taillader pour échapper à l’heure du coucher, mais… s’ils ne dorment pas, ils ont donc le temps de m’aider. «Tu vas me payer ça, espèce de vieille peau!» crié-je en alignant vers elle et ses gros bâtards une filée de mudras mystérieux. Tu ne les connais pas, ceux-là, hein?

Prêt à en finir, je pose mon regard sur mes ennemis et j’enclenche… Une rencontre face première avec le sol. J’ai le dos en bouillie et je suis déjà tout sale, on pourrait me donner une minute de repos, j’ai besoin d’une pause!

Mon corps roule pour que je vois le visage de mon adversaire, et qu’il voit bien le mien. Je suis rouge de colère et j’ai perdu toute patience et sang froid. «Vous l’aurez voulu!» D’un élan, je me remets sur pieds et dévisage le jeune garçon, avant de le repousser d’un vif coup de pied. Il avait trompé ma vigilence en sortant avec les autres, je n’ai pas pris le temps de vérifier s’il était civil ou ennemi, et il en a profité pour me dégommer avec une attaque surprise. Ça ne se reproduira pas deux fois.

Je profite de mon élan pour reculer et mieux me positionner. Sans perdre une minute, je reprends mon mystérieux sortilège; je les vois tous. Wakashira, vieille bique, le petit acrobate débile (qui n’a sans doute pas trop reculé, mais c’est déjà ça), le trio de molosses. Qu’ils comprennent, maintenant, à qui ils font affaire! «SHINRAN ENBU! Tapez-vous tous à la gueule, c’est tout ce que vous méritez!» J’envoie sur eux une vague titanesque de chakra; ça devrait suffire à retourner l’avantage du nombre en ma faveur.

Mission rang B – La Source de la Sécurité // Ao, Sayuri

Santé

74%

Chakra

54%

Techniques utilisées:

En quête de la Côte Verdoyante Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri Le début d'une conquête

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Objets et techniques:

• Yamanaka Ao
• Yamanaka Sayuri

La source de la sécurité

À voir la mort pleuvoir et les coups s’abattre, je choisis de m’éloigner un peu et de profiter de ce moment de triomphe. «C’est bien fait pour vous!» Dis-je, tentant de taire cet essoufflement soudain; si mon dernier coup en vaut la chandelle, il vient de trouer mes réserves d’énergie.

Il faudra en finir vite.

Les aiguilles du diable s’enfoncent un peu partout où je ne suis plus, où les alliés de la vieille femme se trouvent toujours; je pars vite rejoindre Sayuri pour l’aider dans son combat contre le troisième membre de la triade...

Les trois autres membres de la triade, apparemment.

Qu’importe, vraiment. Armé de toute la hargne de Jinpachi, ma patience piétinée et croquée par un dragon sorti d’un bout de papier, je compte bien mener à terme ce combat. J’ai vu la ruine qui traine à demi sur mes épaules et qui me couvre seulement parce qu’il a été grillé en place; le tissu est séché, déshydraté, fini.

Et l’autre le sera bientôt, lui aussi. Que les autres se tapent dessus pour encore un moment, le temps que je vienne à bout du novice qui pense que deux ou trois bases en ninjutsu le sauveront d’une abondance de foudre et de colère. Je crie dans leur direction;

«Bon! C’est votre tour, à vous trois!»

Tout ce que je veux, c’est qu’on me regarde, que mes yeux pleins d’éclairs fracassent les leurs. «Croyez-moi, Raijin va vous tomber dessus!» L’autre n’est pas le seul à pouvoir faire appel aux éléments, je vais lui montrer qu’un fouet en eau ne sert pas plus qu’il faut face à une tempête électrique. Des trois qui sont devant moi, ceux qui auront l’audace de me regarder feront face à la catastrophe.

Filant quelques mudras juste après, je me prépare à punir ceux qui auront le culot de ne pas prendre au sérieux mon avertissement; du bout des doigts, un coup de tonnerre s’abat sur l’un des triplés. Sans perdre de temps, je recommence et j’en choisis un autre, prêt à réduire la fratrie à zero. On dit que la foudre ne frappe jamais au même endroit, mais… aujourd’hui, il faut croire que l’impossible devient possible.  «Au point où on en est, il vaut mieux faire vite; je commence à fatiguer et ma patience est à terre...»

C’est l’heure pour Sayuri de débarrasser. Ça tombe bien, je sais qu’elle n’attend que ça. Pour une fois, moi aussi.

Mission rang B – La Source de la Sécurité // Ao, Sayuri

Santé

74%

Chakra

50%

Techniques utilisées:

En quête de la Côte Verdoyante Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri Le début d'une conquête

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Objets et techniques: