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[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi]

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Libérer, délivrer.

Alors que Kameyo s'improvisait acrobate pour essayer de se libérer de l'importune présence de l'ivrogne, Senzo ne mit pas longtemps à arriver à la hauteur de la fille aux yeux de braises, non sans avoir écarté avec brio l'impudent qui avait essayé d'attenter à ses économies. L'homme bredouilla quelques excuses maladroites avant que le croupier ne hèle un des vigiles pour le mettre dehors. Une fois sur les planches, le Nishimura se mua en un comédien habile dont la verve confirmait la tentative de mensonge de l'Akuma.

Sans se connaître, ces deux là jouaient leur rôle à merveille et la concomitance de leurs remarques ne pouvait que faire douter le plus têtu des gêneurs. Si bien que le soûlard de service, interloqué par la scène qui se jouait devant lui et pas aidé par l'alcool, finit par admettre qu'il s'était sans doute trompé avant de repartir en titubant vers la table de chô-han.

Motivée par celui qui venait peut-être de sauvegarder sa couverture, le petit bout de femme accepta de l'accompagner jusqu'au bar. La demande du jounin d'Uzushio fut limpide mais un peu trop simultanée avec l'arrivée de Roishi et Kameyo pour ne pas éveiller quelques soupçons chez l'aubergiste. Misame s'attarda longuement sur les deux énergumènes, hésitant quant au choix de sa réponse, pour finalement accepter en voyant les piécettes briller sur le comptoir. Il ramassa l'argent qu'il rangea immédiatement dans sa caisse, puis invita les deux autres d'une main tendue dans la direction à suivre.

-Suivez-moi...surenchérit-il laconiquement.

Enfin, Senzo allait entrer dans cette foutu cave et Kameyo pouvoir mettre la main sur ce directeur d'orphelinat corrompu. Les gardiens s'écartèrent pour laisser passer le duo, puis refermèrent la porte après leur passage.

Cette nouvelle salle était épurée de tout. Des murs blancs, vides de tout artifices, pas de tables, pas de chaises, rien! Juste les six personnes qui avaient eu le privilège de pouvoir entrer ici, en train de se mouvoir aux quatre coins de la pièce dans un état semi-végétatif, leurs corps et leurs esprits stimulés par quelque chose qui échappait aux ninjas, ainsi que deux armoires à glace gonflant des muscles dissuasifs pour qui tenterait quelque chose de mal avisé. Parmi les présents, pas trace de Roishi, mais au fond de la salle, une porte entrouverte, incrustée dans un mur dont elle adoptait les mêmes teintes pour se confondre au reste de la pièce une fois close, confirma que quelqu'un était passé par là il y a peu.

Un homme rachitique, reconnaissable par les larges lunettes rondes qui lui cachaient une partie du visage, se positionna face aux deux nouveaux arrivants en leur octroyant un léger sourire.

-Madame, monsieur, bonjour, je m'appelle Suigetsu Tudo. Soyez les bienvenus dans la salle du ''virtual game''. Je ne vous ai jamais vu auparavant, c'est donc votre première fois ici. Regardez-moi bien dans les yeux, je vais tout vous expliquer. C'est un tout nouveau type de jeu de mon invention. Dans quelques instants vous allez vous retrouver transportés dans un monde dans lequel vous pourrez interagir avec les autres participants, dans le cadre de petits jeux divers qui détermineront l'équipement auquel vous aurez droit pour la joute finale. Le vainqueur de cette joute gagnera le triple de sa mise initiale, tandis que les autres repartiront bredouilles...au moindre problème, nous avons ici nos deux gardes du corps près à vous faire sortir de l'établissement...

Alors qu'il plaça ses mains l'une contre l'autre en terminant son speech, un cri sourd de douleur se fit entendre au loin, provenant assurément de derrière la porte dérobée, bien qu'apparemment assez éloigné de l'endroit où les deux shinobis se trouvaient actuellement. Ce bruit troubla très clairement Suigetsu qui arrêta net son mouvement de mains, avant de se diriger vers la porte pour la refermer, tout en lançant un regard noir aux deux vigiles.

-Hum...pardonnez-moi ce petit intermède...reprenons si vous le voulez bien...poursuivit-il en s'essuyant le front d'un revers de manche avant de manipuler quelques signes de mains...je vais commencer par monsieur, regardez-moi bien dans les yeux...vous avez de la chance, vous êtes les derniers que nous pouvons accueillir ce soir, car cela me demande beaucoup d'efforts et après vous je serais vidé...Gemu no bijon...ne vous inquiétez pas, vous serez totalement libérez de ceci au moindre contact un peu rude....la joute se chargera de régler ceci si vous perdez votre duel...bon jeu...

Le gengutsu était lancé, mais les deux ninjas souhaitaient t-ils se laisser faire ou allaient-ils anticiper, portés par des intentions bien différentes que celle de se laisser entraîner dans un jeu illusoire.

-------------------------------------------------------------

Dans la salle principale, avachi sur le bar, Haribo releva la tête lorsque son camarade l'interpella. Prêt à rejoindre l'ivrogne auprès de Kameyo, il n'en eut pas le temps, judicieusement intercepté par la Nara dont les minauderies retinrent son attention plus que de mesure. Les épaules carrées, la mâchoire proéminente et son regard sombre toisant la kunoïchi de la tête aux pieds, sans manquer de marquer une pause sur le décolleté de la jeune femme, Haribo ne devait pas être loin du double mètre une fois déployé. Ses biceps étiraient largement les manches de son maillot, comme pour dissuader tout agresseur potentiel de se frotter à lui et le reste de sa musculature n'était pas en reste, griffée ici et là de plusieurs cicatrices qui justifiaient un certains goût pour la baston.

Après ses multiples aller retour du regard, il planta celui-ci dans celui de la manipulatrice d'ombre, un sourire torve au coin des lèvres, tandis qu'il finit sa chope de bière d'un trait, sans même se rendre compte que la moitié du breuvage dégoulinait sur son menton et ses vêtements.

-Un habitué oui...un habitué qui connaît beaucoup de choses sur cette putain de ville...un vrai nid de vipères derrière ses allures de sainte-nitouche...il s'essuya les babines d'un revers de manche négligeant, éjectant malhabilement un filet de bière mêlé de bave en direction de Towa...et je peux te dire qu'une femme ne devrait jamais rester seule dans un endroit pareil...je connais un bon moyen pour tuer l'ennui, et d'après les clefs que tu as en main, je suppose que tu possèdes une chambre ici...montons là-haut tous les deux et on pourra...hmmm...disons...discuter plus longuement ah ah ah...

Tout inspirait le dégoût chez cet homme, mais ces paroles supposaient qu'il en connaissait un bout sur Fukaido. Peut être pourrait il en apprendre plus à la kunoïchi sur le sujet qui l'intéressait. Il s'étira en se mettant debout, confirmant sa taille et sa stature, puis posa une main ferme sur l'épaule de la Nara.

-Aller, on y va!!?

La fille aux cheveux blonds accepta finalement et gravit l'escalier menant vers les chambres avec l'homme à sa suite. La numéro sept lui avait été dévolue et tandis qu'elle tournait la clef dans la serrure elle put sentir l'haleine fétide du type venir lui caresser la nuque.

-Heureusement pour la petite qu'elle n'était pas ninja...les ninjas je les broie entre mes mains...je les hais...tous à parader avec leur chakra...moi je suis incapable de le manipuler correctement, c'est ce que m'ont dit les Kisho quand j'ai voulu fricoter avec eux...ces imbéciles m'ont viré, purement et simplement, du coup j'ai trouvé un maître plus compatissant qui m'a enseigné les bases du combat au corps à corps...

Alors que l'autre racontait sa vie en déversant sa haine des shinobis, la porte s'ouvrit sur une turne vétuste mais propre, composée de deux lits jumeaux, deux tables de nuit et une petite salle d'eau dans laquelle apparaissaient une douche et un lavabo, les toilettes étant dans le couloir. Le visage d'Haribo, rougit par la chaleur imposée par le trop plein de spiritueux, transpirait à grosses gouttes lorsqu'il pénétra dans la chambre juste après Towa, en refermant la porte avec vacarme. Son regard se fit malsain, posé sur les courbes de la kunoïchi.

-Hé hé hé...c'est le moment de passer aux choses sérieuses petite.

Lentement il s'approcha puis agrippa la jeune femme par les épaules.

-Aller ma belle, fais pas ta timide, c'est bien toi qui m'as dit que tu t'ennuyais. Donne moi ce que je veux et je te donnerais ce que tu veux...balança t-il à la volée, puant d'arrogance bien qu'il n'ait pas la moindre idée des intentions de la Nara.


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Tandis que j'aborde cet homme, Haribo, je l'examine furtivement. Ce n'est pas le genre d'individu auquel on viendrait chercher des noises, je suppose même qu'il n'hésite pas à se servir de sa stature pour intimider, à défaut d'user de la force. Un nid de vipères ? J'essuie du revers de la main, d'un geste gracieux presque dansant, le filet de bave, continuant à écouter le discours de l'homme. Je me demande ce qu'il sait sur cet endroit, je me demande s'il pourrait m'offrir quelques informations utiles pour ma mission. Je suppose que oui et c'est pour cela que je m'apprête à accepter sa proposition, celle de monter dans ma chambre, malgré son côté répugnant et l'idée qu'il doit avoir derrière la tête... Généralement, quand un homme veut "discuter plus longuement" avec une femme, dans une chambre, après avoir reluqué ses formes, ce n'est pas vraiment pour bavarder.


-Aller, on y va!!?


Je hoche la tête, toujours souriante avant de délaisser le bar pour monter dans ma chambre, suivie de près par l'habitué des lieux. Alors que je déverrouille la porte, l'homme laisse échapper quelques informations intéressante sur sa propre personne. Il est persuadé de pouvoir venir à bout de ninjas malgré leur maîtrise du chakra, il connaît les Kisho et détient quelques compétences au combat au corps à corps. Bukijutsu ou Taijutsu ? Quoiqu'il en soit, s'il peut employer du chakra, sa maîtrise en est primaire et il ne représente pas une grosse menace pour moi. Néanmoins, il vaut mieux que je reste sur mes gardes, au cas où cet individu ne serait pas seul. Mais, chaque chose en son temps...

Haribo a bien trop bu... J'espère qu'il ne s'endormira pas comme un imbécile lorsque je tenterai de lui soutirer des informations bien que cela puisse me permettre de prendre quelques précautions et que l'alcool risque peut-être et malencontreusement pour lui, de le rendre bavard, très bavard.

-Hé hé hé...c'est le moment de passer aux choses sérieuses petite. Aller ma belle, fais pas ta timide, c'est bien toi qui m'as dit que tu t'ennuyais. Donne moi ce que je veux et je te donnerais ce que tu veux...

Je dépose un baiser sur l'une de ses mains avant de laisser l'une des miennes caresser l'un de ses bras tandis que je viens me blottir contre lui. Au contact, je viens l'embrasser dans le cou avant d'essayer de l'attirer dans l'un des lits. Je préfères éviter de mélanger nos salives, si possible, je n'ai pas vraiment envie d'être prise de nausées. J'espère que les clients de la maison close sont moins... repoussants. Si je dois le faire, je le ferai par devoir bien que cela me déplaise. Alors que je m'adonne à quelques caresses, j'essaie de lui retirer son haut.

"Une vieille dame m'a dit de me méfier de deux personnes..." Je fais mine de réfléchir, comme si j'avais oublié leur nom -chose parfaitement impossible-. "Kuina et... Yuzu, je crois... Vous les connaissez ?"

Je m'approche de son oreille que je mordille. Il m'est essentiel de savoir comment il se positionne, s'il est leur allié alors que Harano m'a dit de me méfier d'eux, alors je peux lui soutirer des informations et essayer de m'en débarrasser après. S'il est opposé à eux, je pourrais peut-être obtenir des informations auprès de lui et le manipuler afin de me faciliter le travail.

"J'aimerais éviter de me retrouver dans de sales draps, vous comprenez ? J'ai besoin de savoir à qui je peux faire confiance et de qui je dois me méfier... Sinon, puisque je n'ai personne pour me protéger, je risque de mourir ou pire..."

Je laisse son imagination travailler tandis que je me colle à lui, le couvrant de nouveaux baisers, je tente d'employer chacun de mes gestes pour effectuer quelques vérifications subtiles. J'essaie de voir s'il ne possède pas une arme ou quelque chose d'une quelconque importance pour moi sur lui. Mais, je le fais le plus discrètement possible.

"J'ai entendu parlé de trafic d'esclave..." Je lâche ceci comme un soupire, laissant ma tête retomber sur l'homme tandis que ma main parcours son torse.

Je retarde tant que possible le moment de l'action par dégoût mais également pour être sûre d'obtenir des résultats, je ne veux pas me donner à un monstre si je ne peux rien avoir en retour. Un pacte a toujours au moins un avantage par côté.

ft. Kameyo & Kumako

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Shirogane Ningyo
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[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi] - Page 2 Left_bar_bleue575/2000[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi] - Page 2 Empty_bar_bleue  (575/2000)
« Senzo ! Mais quel plaisir de te voir ! Allons boire ! Voyons si tu tiens plus cette fois »

Je sautais au cou de mon compagnon avec un sourire. Je hochais la tête à son murmure. Il confortait mon idée, j’allais pas foutre en l’air mon camouflage. Je le suivis en silence et regardais le manège de ma camarade. Pas mal. Allez… Courage, moi j’aurais pas pu, il aurait fini la gorge ouverte.

« Et on se serait roulé dans son sang ! »

Dit comme ça… Kokkai… C’est une bonne idée ! Même si… Bon, c’était pas trop le propos ! L’autre nous permit de suivre le directeur de l’orphelinat. Enfin, d’aller dans sa direction. J’observais la salle et le hurlement me fit sursauter. Je n’étais pas du tout intéressé par ce que racontait l’homme.

[]« Il n’est qu’un obstacle. »

À nouveau d’accord ma chère Kokkai. Et qu’est-ce qu’on fait a un obstacle… Enfin, un trio d’obstacle ? On l’élimine. Rapidement. J’activais mon chakra et seulement vingt centimètres de mes griffes sortirent, chauffées, et je bondis sur les hommes dans l’intention de rependre leur sang rapidement.

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Dans la chambre numéro sept, la température venait encore d'augmenter d'un cran. Les baisers offerts par la kunoïchi, plus par conscience professionnelle que par envie, firent leur petit effet. Sous l'effet conjugué de l'alcool et du désir qu'avait fait naître la Nara chez le tas de muscle, les yeux d'Haribo roulèrent dans leurs orbites de manière totalement désordonnée. S'il semblait être dans les meilleures dispositions de détente pour cracher ce qu'il savait, le doute subsistait quant à sa capacité à rester éveillé et un minimum lucide pour ne pas répondre à côté. C'est pourquoi la jeune femme s'empressa de maintenir au mieux cet instinct si animal qui permet de dépasser nos propres limites. Se blottissant contre lui, elle tenta de lui retirer son haut, ce que le type lui laissa faire à sa guise en même temps que fusa la première question. Un bras venait d'être extirpé de l'une des manches lorsqu'il entendit résonner le nom de Yuzu, ce à quoi il réagit d'un mouvement de recul.

-Yu...Yuzu...

Malgré l'alcool, ce nom le fit clairement réagir et les traits de son visage, bien qu'inconsistants, mirent immédiatement la puce à l'oreille de Towa qui remarqua de la crainte, voire de la peur.

-Hip...tu d'vrais pas prononcer ce nom si fort...ça fait quelques mois qu'il s'est pointé ici la première fois...chuchota t-il...hip...c'est Kuina qui l'a ramené de ses quelques semaines de repos dans les montagnes...on dit qu'elle est tombé follement amoureuse et l'a invité à venir vivre avec elle...ce qu'il a refusé tout en lui promettant de venir la voir une fois par semaine...depuis, elle porte son enfant...du coup lorsqu'il vient, il lui laisse de l'argent...tout en sautant ses filles de joies...

Il reprit sa respiration et sembla vouloir en rester là tandis que la fille aux cheveux blonds le rappela à l'ordre par quelques paroles et quelques mordillements d'oreilles qui décuplèrent son désir. Il enserra les hanches de la femme de ses mains puissantes et s'apprêta à la rapprocher de lui quand il fut rattrapé par un trop plein de confiance et une envie de protéger cette femme apparemment frêle et apeurée, certains de l'impressionner par ses connaissances avisées du quotidien de Fukaido.

-...mais le plus intéressant c'est qu'elle n'est pas la seule à recevoir de l'argent de la part de ce type...il en verse également à l'hôpital de la ville. Pour donner les meilleures chances à son enfant d'être suivi de manière pointue et de naître confortablement, il finance régulièrement l'achat d'équipements médicaux du dernier cri et permet aux plus pauvres de la ville de se soigner gratuitement... du moins ça c'est ce qui se dit, mais y a une autre rumeur qui traîne dans les coins les plus informés et qui dit qu'il aurait déposé à l'hôpital une personne importante pour lui, une vieille femme et qu'il aurait passé ce deal pour qu'elle puisse guérir d'un mal tenace en toute discrétion...

Débarrassé de son haut, Haribo se prélassa de tout son long sur l'un des lits, son état d'ébriété avancée ne lui permettant que difficilement de se situer dans l'espace.

-...si tout le monde se demande comment il peut avoir autant d'argent, tout le monde se tait, et il est pour la plupart considéré comme un bienfaiteur...il a même réussi à embobiner les autorités...cependant pour d'autres c'est un type mystérieux et sombre qui utilise l'influence de Kuina pour se couvrir...

A présent bien trop concentré sur la poitrine de la jeune femme qu'il tentait d'attirer jusqu'à lui avec une idée bien précise derrière la tête, l'homme saoul ne sentit même pas les mains de la belle se promener sur lui de manière curieuse bien que discrète. La Nara, n'eut cependant contact avec aucune lame ou autres armes. C'est donc soulagée qu'elle put poser la question suivante, avant même que son corps n'entre en contact plus rapproché avec lui.

-Un trafic d'esclaves? Co...comment quelqu'un comme toi peut-il avoir entendu parler de ça...il la repoussa maladroitement, une lueur d'inquiétude mêlée de colère dans le regard...qui es-tu réellement espèce de petite garce?

Inexplicablement, le ton de sa voix et son attitude avaient totalement changés. Il se redressa et se mit en position défensive, les yeux injectés de sang sous l'emprise des spiritueux autant que par l'idée de s'être fait floué.

-Il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas aborder...quitte cette ville avant que quelqu'un te tue...moi ou un autre...

Titubant, il détourna les talons et prit le chemin de la porte dans l'intention de quitter la pièce. La manipulatrice d'ombres le retint avant de s'excuser.

Haribo se retourna sèchement vers elle. Le regard noir.

-Tu n'écoutes donc pas ce que l'on te dit? Pars d'ici! Tu es bien trop curieuse pour une gamine!

Gonflant ses muscles, il tendit la main vers la Nara dans le but de lui saisir le crâne et de le broyer lentement entre ses doigts.

-Aian Kuro...

Il n'avait plus l'air décidé à écouter quoique ce soit venant de son opposante.

--------------------------------------------------------------------------------

Dans les sous-sols de l'établissement, Kameyo et Senzo se retrouvaient face à leur destin et au choix qui s'offrait désormais à eux. Jouer le jeu et profiter d'un moment de détente inédit ou rester focus sur l'objectif que représentait la capture et l'interrogatoire de Roishi. Si le Nishimura, peut être moins impliqué par la chasse à l'homme que sa coéquipière du moment, se laissa tenter par le virtual game, le raisonnement de l'Akuma fut bien différent et tandis que le premier nommé se laissa aller au gengutsu et débuta sa propre partie, la femme aux yeux jaunes usa de sa vivacité autant que de son instabilité pour surprendre tout son monde en attaquant les maîtres des lieux au risque de se faire démasquer.

D'un coup de griffe en plein dans l'estomac et épuisé par les efforts fournis pour plonger les participants dans ses illusions, Suigetsu s'écroula au premier assaut, face contre terre, à demi-conscient. Les deux armoires à glace eurent à peine le temps de réagir que la petite sauvage était déjà sur eux, balafrant le bras de l'un alors que le second esquivait avec difficulté, plus par réflexe de survie qu'intentionnellement. Pendant que son compère se tordait de douleur en se tenant le bras, l'autre s'essaya à un coup de pied maladroit qui manqua sa cible. N'est pas shinobi qui veut. Kameyo n'eut aucun mal à asséner le coup de grâce aux deux mastodontes, tout surpris de se prendre la branlée du siècle par une lilliputienne qui ne leur laissa aucune chance. Leur sang se répandit rapidement sur le sol, alors que Senzo et les autres personnes présentes continuait à jouer sans se douter du carnage qui venait d'avoir lieu à côté d'eux.

La kunoïchi, qui avait bien repéré l'ouverture de la porte dérobée, se rua à l'intérieur du corridor qui la mena après quelques instants jusqu'à deux hommes en train d'en découdre. Enfin plutôt auprès de deux hommes dont l'un était en train de faire la peau à l'autre, un katana brandit vers le haut, prêt à s'abattre une dernière fois sur sa victime qui n'était autre que Roishi, reclus dans un coin, les bras devant son visage effrayé et implorant d'une voix faible son agresseur de lui laisser la vie, alors qu'il était déjà recouvert d'une multitude de plaies annonciatrices d'une mort prochaine s'il ne recevait pas rapidement des soins adéquates.

-J'ai...puisque je vous dit que je n'ai rien raconté, pitié, ne faites pas ça...

Par l'interstice formé entre ses bras, il aperçut la jeune femme arriver dans le dos de son opposant et s'époumona comme il put.

-C'est...c'est elle là...ponctua t-il d'un doigt dans la direction de l'Akuma.

Oubliant sa victime, l'autre se retourna pour faire face à la jeune femme.

-Alors comme ça on s'intéresse aux disparitions fillette? Si on causait un peu de la tienne?

L'homme était de taille moyenne et d'allure banale, ni bodybuildé, ni rachitique, et semblait ne faire qu'un avec son Katana qu'il pointa vers la fille aux yeux de braises avec l'intention de s'en servir contre elle. Situé à environs cinq mètre d'elle, il s'écria.

-Issen...

Si la kunoïchi aux yeux jaunes voulait conclure son interrogatoire, elle allait devoir faire vite, mais avant tout rester en vie.


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Yuzu... Ce type n'est décidément pas normal... A la vue de l'expression que m'offre Haribo, je comprends sans peine qu'il vaut mieux éviter d'être l'ennemi de l'amant de Kuina. Mais, je ne comprends pas ce qui rend cet homme aussi effrayant. Je continue à caresser et embrasser l'individu qui se trouve dans ma chambre tandis qu'il m'offre d'autres informations sur celui qui est, à mes yeux, de plus en plus suspect. Leur rencontre dans les montagnes, sont impossibilité de vivre avec Kuina... Une conclusion m'est apparue. Mes soupçons sont devenus une certitude : Yuzu travaille pour Hidoi Daiki, d'une façon ou d'une autre. Cependant, cet homme au-dessus duquel je me tiens sait des choses, plus qu'il n'en dit. Je veut qu'il crache le morceau, qu'il me dise tout ce qu'il sait. Tandis que mes mains se baladent et constatent qu'il ne détient pas d'armes, je me répète encore et encore que ce n'est pas suffisant, que je ne peux pas me permettre d'agir si je n'ai rien de plus, que je ne peux pas mettre ma partenaire en danger bien que je ne doute pas de sa force. Et, trop pressée, je prononce des mots imprudents, une foutue question de trop.

Haribo me repousse, je ne lutte pas et il se lève. Il est énervé. Je ne peux pas lui en vouloir, il s'est fait avoir comme un bleu. Cependant, je ne comprends pas... Qui me tuerait ? Je me lève en arrangeant mes cheveux et mes vêtements, puis je m'excuse en posant une main sur l'une de ses épaules.

Une nouvelle erreur.

Je crois que je comprends le sens de ses mots lorsqu'il m'attaque. Il me saisit la tête et tente de me broyer le crâne. J'écarquille les yeux et reste muette. Ce n'est que la douleur qui me ramène à moi, à mon calme et à la réalité. Je saisis ses poignets de toute ma force, essaie de lui mettre un coup de pied, puis je tente de lui faire une balayette pour l'envoyer au sol. Reculant de deux pas, j'emploie une technique de mon clan, le Kage Nui, dans l'optique de le transpercer. Je ne veux pas le tuer -pour l'instant-, je veux juste lui faire mal, lui retirer le désir de se battre ou me débrouiller pour qu'il ne soit plus en mesure de le faire pour l'interroger à ma guise avant de mettre fin à ses jours. Cet homme me répugne, mais ce n'est pas ça qui pèse dans la balance... Ce qui pèse dans la balance, c'est qu'il y a des choses qu'il sait mais qu'il ne devrait pas savoir. Il aurait dû faire comme s'il n'avait rien entendu...

S'il travaille avec Yuzu et Daiki, il faut que je lui soutire des informations. Mon visage est inexpressif, un véritable masque de glace... Moi aussi, j'ai plusieurs facettes.

Uniquement si le Kage Nui fonctionne :

"Tu n'as décidément pas de chance... D'abord tu t'écrases face à ce Yuzu qui, je suppose, a été engagé par Hidoi Daiki, pour protéger son petit trafic d'esclaves... Puis, tu te fais empaler par une femme avec laquelle tu avais prévu de t'envoyer en l'air."

Mes mots sont crus car je veux le pousser à bout, dans l'espoir qu'il soit plus bavard. S'il garde le silence, je continue.

"J'aimerais que tu partages avec la garce que je suis les informations que tu détiens..."

S'il refuse ou s'apprête à crier, je lui saute à la gorge.

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Shirogane Ningyo
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[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi] - Page 2 Left_bar_bleue575/2000[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi] - Page 2 Empty_bar_bleue  (575/2000)
Je me fichais de la vie de l’homme en face de moi et Kokkai excitait mon envie de sang… J’allais découper lentement ces esclavagistes. Mon ombre n’avait même pas en réalité besoin de me plonger dans un état de violence. La haine des esclavagistes… C’était assez pour moi pour avoir envie de transformer en bouillie sanglante tous ceux qui les aidaient… Tous. Sans exception. Je restais surprise de réussir à planter l’utilisateur de Genjustu, mais pas le temps de discuter. Je continuais d’user mes griffes au minimum de leur capacité. Je me fichais complètement des coups de pieds, trop faible pour me toucher… Mes griffes déchiquetèrent la chair. Je souris légèrement et m’engouffrais dans le couloir.

Je courus sans user de technique, économisant au maximum mes forces. Je ne savais pas ce qui m’attendait derrière. Il fallait attendre sagement. Les hurlements m’indiquaient où aller. Pas difficile non plus au vu de l’odeur du sang. Tiens… Roishi. Le sauver de son agresseur et il parlerait… si… facilement. Ou alors… il tenterait de résister… Et moi j’allais finir par le découper. Fillette… Ça va ! J’étais toute petite mais bon ! Je restais attentive et sentis le coup venir. Je continuais d’utiliser mon agilité pour esquiver le coup avec souplesse. Couloir… ou non. Ce n’était pas très grave. L’agité m’apporterait ce qu’il fallait pour éviter. Même si je sentis le coup entailler en partie ma chair. Clignant de l’œil j’activais mon œil du traqueur. Je fondis sur l’homme sans attendre. Son sang allait repeindre les murs.
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D'une mine interloquée, Haribo constata la poigne de la Nara lorsqu'elle se saisit de ses poignets pour l'obliger à relâcher l'étau imposé par ses mains. Sous le coup de la surprise autant que de la force de la blonde, l'ivrogne vit ses doigts se desserrer. Très légèrement, mais suffisamment pour permettre à la kunoïchi de se dégager et laisser Haribo seul avec son air niais. Elle ne s'arrêta cependant pas là, puisque, après un bel enchaînement, elle balaya les jambes d'un adversaire bien plus puissant qu'il n'était rapide. L'autre chuta lourdement, son coccyx rebondissant sur le parquet, dans un bruit sourd.

-Sale petite morveuse...

Fou de rage de s'être fait surprendre par cette fille qu'il imaginait jusqu'à présent aussi frêle qu'elle était belle, il se redressa en prenant appui sur son autre main mais n'eut pas le temps de se mettre en action, qu'un des ses flancs se fit transpercer par une pique d'ombre qu'il avait vu surgir de nulle part. Il posa un genoux à terre, la douleur venant ajouter un peu de rouge au teint déjà bien aviné du pochtron, un léger filet de sang s'écoulant d'entre ses lèvres.

Lorsqu'il releva son regard vers la kunoichi, cette dernière put apercevoir des yeux injectés de sang se mêler aux quelques veines de colères qui venaient d'apparaître sur son front.

-Espèce de garce...bordel cette fille...t'es une putain de femme ninja c'est ça hein? Tu t'es bien foutu de ma gueule hein...

"Tu n'as décidément pas de chance... D'abord tu t'écrases face à ce Yuzu qui, je suppose, a été engagé par Hidoi Daiki, pour protéger son petit trafic d'esclaves... Puis, tu te fais empaler par une femme avec laquelle tu avais prévu de t'envoyer en l'air."

Sans compter le fait que sa virilité fut fortement bousculée par l'essence même de la fin de cette réplique, Haribo répondit au début de la remarque par un regard noir. S'il n'avait l'air de vouloir céder aucune information supplémentaire et que le nom de Yuzu le faisait toujours autant sourciller, l'évocation de Hidoi Daiki ne semblait pas le troubler ou le faire tiquer.

-Tu oses continuer à me poser des questions? JE VAIS...

A peine commença t-il à hurler que la manipulatrice d'ombre lui sauta dessus pour le faire taire. Il profita de l'aubaine pour reprendre ses esprits et se jeter sur elle l'épaule en avant, espérant profiter de la vitesse imprimée par les deux pour rendre le contact plus violent. S'il la repoussait, il enchaînerait par un coup de poing. A présent, plus rien ne comptait plus pour lui que faire la peau de cette femme qui s'était joué de lui.

------------------------------------------------------------

Deux étages plus bas, Akuma Kameyo s'était embarquée dans une indécise course poursuite dans les dédales de l'endroit, pour finalement retrouver Roishi , à moitié mort, et devoir se coltiner son exécuteur en prime. Probablement vexée que son adversaire ait pu la prendre pour une gamine, le petit bout de femme esquiva une bonne partie de l'attaque, avec l'agilité du chat qui vient de repérer son repas, tout en continuant d'avancer d'une manière qui parut désorganisée au premier coup d’œil, mais qui se révéla d'une grande efficacité puisqu'elle se retrouva rapidement au corps à corps avec l'homme au katana.

Pendant sa progression, et après avoir activé ses pupilles si spéciales, l'Akuma constata que cette partie du corridor n'était éclairée que de six bougies installées sur chaque mur, trois de chaque côté. Elle pu également jauger la profondeur des entailles de Roishi, et si elle pouvait être sûr d'une chose, c'est qu'elle allait devoir faire au plus court si elle souhaitait avoir le temps d'interroger le directeur de l'orphelinat avant qu'il meure.

Dans la continuité de l'action, elle asséna une série de coups que l'épéiste ne parvint pas à prévoir, malgré l'appui de son arme pour tenter de se protéger. Cacun de ses mouvements était analysé par Kameyo, qui observa plusieurs failles dans la défense de l'autre, ainsi que des déplacements qui laissaient supposer que le gars avait quelques soucis avec son genou gauche. Si quelques coups rebondirent contre la lame, la plupart atteignirent le type et l'obligèrent à reculer sur plusieurs mètres, au fur et à mesure que la kunoïchi avançait. Une fois l'assaut terminé, le visage tuméfié, il se fendit malgré tout d'un sourire forcé.

-Humpf...je vois que même les nabots peuvent être des shinobis accomplis...tenta t-il par provocation.

Il avait beau faire le malin, il savait qu'il lui fallait rapidement sortir de cette situation de proximité. Insufflant du chakra dans son sabre, il balaya l'espace dans un mouvement latéral du haut vers le bas pour faire reculer sa cible autant que faire se pouvait, puis recula de quelques pas avant de lancer son katana en direction de la kunoichi en même temps qu'il se munit de deux shurikens qui furent lancés immédiatement après.


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Mon enchaînement semble fonctionner. Je note dans un coin de mon esprit que sa rapidité ne vaut pas grand chose, comparée à sa force. Incapable de ressentir la moindre once de culpabilité, seul un résidu de pitié se fait ressentir dans ma poitrine. Cela me ferait presque mal de voir à quel point l'humanité peut être décevante, il se laisse submerger par ses émotions au point d'en être puéril et se fie aux apparences qui ne peuvent être que trompeuses. Une femme est mignonne donc faible ? Stupide. Un homme est fort donc il faut se soumettre bêtement ? Pathétique. La mort ne serait qu'une bénédiction pour son existence de débauche.

-Tu oses continuer à me poser des questions? JE VAIS...

Refusant de me répondre tout en prenant la parole, il ne répond pas mes attentes et ne semble pas prêt de le faire. Je lui saute donc à la gorge, tout en notant dans un coin de mon esprit, qu'il n'a pas réagi à l'évocation de Hidoi Daiki. Mes déductions seraient-elles fausses quand bien même les éléments à ma disposition me laisseraient penser cela ? Ou est-il trop bas dans la hiérarchie pour savoir quoique ce soit ?

Contrairement à ce que mes calculs m'ont annoncée, l'individu qui me fait face se redresse et me fonce dessus. Celui-ci étant particulièrement énervé et connaissant ma maigre constitution, je fais appel à un Kawarimi pour esquiver, sachant pertinemment qu'il me serait difficile de modifier ma course assez rapidement.

Une goutte de sueur perle sur mon front. Il doit être pas mal endurant pour s'être relevé aussi vite. Son portrait se précise petit à petit dans mon esprit. Je me tiens droite, le front plissé. Il est surement plus endurant, moins intelligent et rapide que moi. Pour les réserves de chakra et la force, je n'ai aucun moyen de vérifier...

C'est un affrontement direct, un duel... Ce n'est pas mon point fort et les échanges se font assez rapides, mais mon cerveau fonctionne à plein régime et j'ai déjà déterminé trois scénario différents avec leurs trois prochains mouvements. Je suis une Nara, la réflexion, c'est mon truc et je ne compte pas laisser cette capacité de côté, au contraire je compte l'exploiter jusqu'à épuisement. Quoiqu'il en soit, j'enchaîne sur une technique de Katon. L'espace est réduit puisque nous nous trouvons dans une chambre, il est donc plus difficile d'esquiver ce genre de jutsu. Mais ce n'est pas tout, cela signifie également que je peux peut-être déclencher un début d'incendie, élément susceptible de virer à mon avantage...

ft. Kameyo & Kumako

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Shirogane Ningyo
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[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi] - Page 2 Left_bar_bleue575/2000[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi] - Page 2 Empty_bar_bleue  (575/2000)
J’aurais pu être fatiguée de faire couler le sang, de le voir éclabousser les murs… Mais les samouraïs m’avaient trop bien dressé dans l’arène. Dans mes rêves je pouvais encore la sentir, la voir, y retourner. La grille s’ouvrait lentement, le collier de cuir que j’avais autour du cou était tenu par quatre dresseurs, le sable collé à mes pieds nus, l’odeur de la sueur et du sang, la chaleur écrasante du soleil au-dessus de ma tête, les cris des autres combattants et du public… Et l’oublie dans l’inconscience que m’offrait à l’époque les prises de conscience de Kokkai. Parfois le sang dégoulinant sur mon corps presque nu… Alors, je n’allais pas ralentir le rythme de mes attaques maintenant. Acier contre Acier… Mes griffes avaient frappé contre son sabre, mais j’avais eu le plaisir de sentir mes griffes déchirer également sa chair.

Je retombais sur mes jambes et l’observais sans rien dire. Je vis la contraction de ses muscles, je vis son genou. Je restais de marbre. Je bondis vers lui, glissant sous le coup, je le sentis en partie me toucher, quelques égratignures ou coupures sans importances en je visais sans peur aucune ce genou gauche plus faible. Au dernier moment, je sortis entièrement mes griffes. De vingt centimètres, je passais à quarante sans aucune difficulté. J’étais presque sûre qu’il ne s’y attendait pas du tout. Quarante centimètres d’acier dans le genou… Sachant que de mon autre main je la levais pour frapper là où il était déjà sérieusement blessé.
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Obnubilé par l'envie de décoller la mâchoire de la kunoïchi, Haribo fonça, ne se fiant qu'à son instinct et à ses muscles, ou peut être bien juste à l'instinct de ses muscles, son cerveau n'étant assurément pas celui le plus fonctionnel. C'est ainsi qu'il fut surpris de voir la manipulatrice d'ombres disparaître devant ses yeux et encore plus éberlué de constater l'apparition, en lieu et place de la jeune femme, d'un tabouret en bois, qu'il aurait juré avoir vu sur sa droite quelques instants avant. Perturbé par ce tour de passe-passe que seuls les manipulateurs de chakra étaient capables de réaliser, son épaule percuta violemment le tabouret, avant de venir se fracasser contre le mur situé entre les lits jumeaux.

-RAAAAAAAARRRR

Il hurla un cri de douleur des plus bruyants, se frotta plusieurs fois la clavicule pour tenter d'atténuer le mal, puis se retourna sèchement, son regard vitreux se promenant aléatoirement dans la pièce en quête de la Nara volatile. Il finit par tomber dessus, en lieu et place du tabouret, comme il aurait pu s'en douter s'il avait pu devenir un shinobi accompli, et s'apprêta à enchaîner au corps à corps. Malheureusement, toute son agitation nerveuse avait donné à la fille largement assez de temps pour préparer son attaque suivante. Cette fois, une boule de feu jaillit de la bouche de Towa, le brasier filant à toute allure dans la direction d'Haribo qui eut à peine le temps de croiser les bras devant lui avant de l'encaisser de plein fouet. Sonné, il tituba, tandis que le feu vint lécher le bois des deux plumards en s'éparpillant, pour finalement enflammer la toile qui servait de couvre-lit. L'incendie ne tarda pas à se répandre sur l'ensemble de la couette, pour finalement s'attaquer au hêtre dont étaient fabriquées les lattes composant le sommier.

L'ivrogne reprit ses esprits, motivé par la chaleur anormalement haute régnant soudainement dans la chambre. Ses yeux se rouvrirent sur un lit de fumée prenant de plus en plus d'ampleur, un filet commençant même à s'exfiltrer de la pièce en se glissant sous la porte. Il zieuta les environs. Sur sa gauche, à peu près à la même distance de lui et de la kunoïchi, une fenêtre. La seule de l'endroit. S'il pouvait l'atteindre, il pourrait s'échapper et laisser la blonde cramer ici. Esquivant l'ardeur des flammes du mieux possible, il commença sa progression vers cet échappatoire, mais fut rattrapé par sa rage en regardant la Nara. Fuir devant une de ses saletés de shinobis était une option qu'il n'était pas encore prêt à accepter, si bien qu'alors qu'il avait déjà parcouru la moitié du chemin, il saisit quelques bibelots décoratifs sur une bordure de meuble pour les jeter en direction de son adversaire, avant de se ruer sur elle, les poings en avant. Une glissade pour s'approcher de sa victime le plus rapidement possible, suivie d'un coup de pied ascendant en faisant appel à toute sa force, tout en utilisant le mouvement pour se redresser et se retrouver face à face avec la femme ninja. Sans même savoir si son dernier coup avait fait mouche, il enquilla sur une technique de taijutsu qui avait pour but de ne laisser aucun répit à son opposante.

Alors que personne d'autre que les deux belligérants ne se trouvait à l'étage pour le moment, les joueurs au rez-de-chaussée continuaient de s'abreuver en spiritueux, bien trop occupés à brailler leurs insatisfactions, tant ludiques que qu'économiques, pour se rendre compte de ce qui se tramait. Nulle doute cependant que la fumée ne tarderait pas à se répandre si rien n'était fait pour l'éviter.

-------------------------------------------------------

Dans le corridor souterrain, Kameyo était engagée dans un autre type de combat, loin d'imaginer que sa coéquipière venait de mettre le feu aux poudres un peu plus haut. Évitant habilement le coup de lame en rupture du sabreur, la jeune femme n'en fut pas moins repoussée en arrière, ce qui ne sembla cependant pas la gêner outre mesure puisque qu'elle ne tarda pas à se rapprocher de son adversaire en utilisant sa souplesse féline pour, d'une glissade, esquiver la technique suivante, son katana retombant un peu plus loin derrière la fille, à côté du shuriken destiné à son visage. En revanche, la seconde étoile ninja, celle orientée vers sa jambe droite à la base, ne manqua pas de venir lui chatouiller l'épaule, arrachant quelques morceaux de peau à la kunoïchi sur son passage.

L'Akuma ne perdit pas de temps pour contre-attaquer, après avoir constaté une faiblesse osseuse chez son adversaire. Tandis que son premier coup allait toucher le genou douloureux du type, c'est grâce à un réflexe surhumain qu'il retira la jambe visée au dernier moment, avant de reculer à nouveau de quelques pas. La garce! Avait-elle découvert son point faible? Il ne comptait pas retenter sa chance pour le découvrir, si bien qu'il lança un nouveau shuriken vers son opposante, puis enchaîna plusieurs signes de mains pour tenter de repousser la fille aux yeux jaunes un peu plus loin encore, ainsi que pour accélérer la vitesse du projectile. L'action devait lui permettre de créer une ouverture afin de récupérer son arme.

Une fois la technique accomplie, l'épéiste concentra son attention sur son objectif, prit son élan et glissa sur plusieurs mètres en direction de son arme pour finalement s'en saisir, tout en gardant un œil distrait sur son adversaire. Toujours étendu au sol, Roishi semblait de plus en plus mal en point, ses paupières luttant pour ne pas se clore définitivement.

-Ai...aidez-moi...


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Haribo n'est qu'un crétin. Un crétin ne peut pas battre quelqu'un de sage ou rusé, à moins de posséder un atout extra-ordinaire, ce qui ne semble pas être le cas de cet homme qui, s'il est doté d'un certain potentiel, n'a jamais eu l'opportunité de l'exploité. Non seulement il aura été déstabilisé par un vulgaire Kawarimi, technique de base maîtrisée par tous les ninjas, y compris les plus médiocres. Mais en plus, alors qu'il a la possibilité d'échapper à la mort par le feu en passant par la fenêtre qui bien que fermée n'est pas infranchissable, il décide de prolonger l'affrontement et se jette sur moi après m'avoir lancé quelques bibelots...

Si je suis plus rapide que lui, l'irrationalité de son choix mêlée à la présence de fumée et au jet d'objets pour distraction lui permet de m'atteindre avec son coup de pied ascendant et sa technique de Taijutsu. En garde, j'ai calé mes bras devant mon visage pour tenter de limiter les dégâts, mais il est fort et des ecchymoses se dessinent sur ma peau. Le corps à corps n'est pas à mon avantage, je dois donc m'en réchapper. Pour cela, je fais appel à ma rapidité légèrement supérieur et à une tentative de coup de pied dans l'estomac pour essayer de m'éloigner d'un bond et enchaîner sur une petite technique de Genjutsu, le Genso Bïnzuchen, qui me permettrait de l'achever d'un coup de kunai à la gorge.

Si le stratagème fonctionne :

Je me dirige donc vers la porte de la chambre, après avoir utilisé une technique Katon directement sur le cadavre de ma chère victime afin de la rendre impossible ou extrêmement difficile à identifier, et descend pour rejoindre les autres au rez-de-chaussée. Des larmes coulent le long de mes joues et je tousse. Je prends l'air le plus vulnérable que j'ai et je fais mine de boiter. Je m'agrippe au premier homme qui passe et, tout en continuant de pleurer, j'essaie de m'attirer sa compassion.

"Haribo... Haribo a..." Je montre les marques que l'homme a laissé sur mon corps au cours de l'affrontement en continuant de pleurer et de m'agripper aux vêtements de l'autre. "Feu... Dans la chambre... Il..." Je montre du doigt les escaliers avec la fumée qui descend peu à peu... J'espère que tout le monde va évacuer bien que j'ai pris quelques mesures concernant le corps de ma victime. Et, j'ai l'espoir d'attirer quelques personnes intéressantes du genre celles qui savent qui est réellement Haribo.

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Shirogane Ningyo
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Je grondais doucement grand je le vis esquiver ma technique de griffes. J’allais l’étriper lentement… Kokkai rugit et je grondais plus fort, avec colère… J’allais l’étriper… Lui sortir les tripes et m’assurer que jamais il ne rouvre les yeux. J’allais finir par lui hurler ma rage dessus. Mais il fallait que je me contienne un peu. L’odeur du sang de l’autre vermisseau saturait mes sens… Je passais la pointe de ma langue sur mes lèvres, presque… excitée… Il fallait que je me calme un peu. Il fallait que je le soigne… sinon il allait mourir. Je modifiais mon chakra et le répandis autrement dans mon corps. J’esquivais sa technique de shuriken sans problème en protégeant Rushi. Ou qu’importe son nom.

Je créais un clone rapidement qui déchira brusquement d’un coup de griffe mes vêtements, me laissant en sous-vêtements. Elle se servit tranquillement de cela pour soigner Roshi. Rushi ? Roshi ? J’en savais toujours rien. Rien à faire. Je m’élançais vers l’attaquant, visant à nouveau son genou, répandant mon chakra dans mon corps pour aller aussi vite que le vent pour le tailler sans aucune pitié. Je visais toujours le genou qui était visiblement son point faible. J’allais lui sortir les tripes et lui trancher la gorge. Je sentais qu’on allait se marrer, le massacrer et lui faire comprendre la souffrance…



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Surprise par l'initiative adverse, la kunoïchi, ne put qu'encaisser l'agression d'Haribo, bien qu'elle se protégea du mieux possible. La bave aux lèvres, le type afficha clairement une expression synonyme d'intentions peu recommandables, lorsqu'il releva la tête vers la jeune femme. Ses bras puissants tentèrent de lui mettre quelques gifles qu'elle esquiva habilement, avant de repousser la brute d'un coup de pied dans l'estomac, au moment même où ses larges doigts filaient vers le visage de la belle. Enfin, du moins utilisa t-elle ce coup pour se repousser elle-même, l'autre ne bougeant pas d'un pouce. L'action fut suffisante pour qu'elle se donna un peu d'air avant d'enchaîner par une fourbe technique. Si Haribo était doté d'une force et d'une résistance sommes toutes intéressantes, il ne brillait cependant pas par son intelligence, et sa connaissance des arts ninjas étant limitée à l'utilisation de techniques de corps à corps, le gengutsu ne pouvait être qu'une plaie pour ce garçon. Si bien qu'il ne tarda pas à paniquer lorsque des haricots géants prirent la place de la Nara, avant de s'enrouler autour de son corps, puis de l'étreindre d'un réconfort de plus en plus violent, dont il se serait bien passé.

-Rrrrrrraaaaaa...qu'est ce que cette magie encore? Bordel...laisse moi sortir de là...

A cet instant, plus rien ne semblait l'intéresser plus que de pouvoir fuir la pièce qui s'emplissait inexorablement d'une fumée de plus en plus opaque. Tellement dense que le coup de kunaï de la jeune femme aux cheveux blonds n'atteignis pas le point de frappe espéré, Haribo n'aidant pas non plus l'affaire par ses gesticulations forcenées. Si la lame attaqua bien la gorge du bonhomme, elle ripa cependant pour finir plantée dans son épaule sur quelques centimètres. La violence de cette attaque couplée à la nocivité de la fumée, finirent par avoir raison du type, qui s'agenouilla, toussant et cherchant avec avidité la fenêtre vers laquelle il rampa, avant de s'écrouler de tout son long, un bras tendu vers la sortie espérée. La manipulatrice d'ombres poursuivit par un jutsu élémentaire qui frappa l'homme à terre, toujours suffocant, alors que la femme ninja commençait également à manquer d'air.

Si la technique de boule de feu ne suffisait pas à éliminer l'autre, sans doute finirait-il asphyxié. Towa fonça alors à l'extérieur de la chambre autant pour respirer un peu d'air frais que pour jouer une scène de dupe dans laquelle elle tenait le premier rôle. Tous les joueurs du rez de chaussée s'agitèrent d'un seul homme pour la réconforter, sans vraiment comprendre ce qu'elle racontait, jusqu'à ce que l'odeur de brûler ne parvienne à leurs narines. Les ''vite, il faut évacuer'' apeurés succédèrent aux ''quoi Haribo? Qu'est-ce-qu'il a encore fait cet ivrogne?'', un type s'arrêtant même pour demander de plus amples informations à la kunoïchi, qui après un bref échange se rendit compte qu'Haribo était surtout connu pour ses tendances alcooliques et ses connaissances sur les potins concernant cette ville, dans laquelle il était né et qu'il n'avait jamais quitté. Rien de plus. L'auberge s'évacua petit à petit. Les flammes progressaient à présent dans l'escalier, noircissant les murs sur leur passage, tandis que tous prenaient leurs jambes à leur cou, sans réellement se préoccuper de de se qui pouvait advenir aux autres.

Tous sauf un type à l'allure massive, planté tel un roc sur l'un des hauts tabourets alignés le long du comptoir, immobile et tournant le dos à la Nara qui ne manqua pas de remarquer cette présence pour le moins surprenante. Alors que Misame, en maître d'hôtel consciencieux, marchait d'un pas décidé vers la cave afin d'alerter ses occupants, l'armoire à glace au bar, qui semblait bien le connaître, fit un geste de la main dans sa direction, comme pour lui indiquer qu'il se chargeait du reste, avant que l'aubergiste détourne les talons et prenne à son tour la direction de la sortie, laissant à présent l'homme et Towa seuls dans la pièce.

Pas pour longtemps cependant, puisque soudainement, Haribo apparut en haut de l'escalier, flambant (mais pas neuf) et hurlant de douleur. Sans trop savoir comment, les flammes recouvrant l'ensemble de son corps pendant que son visage se liquéfiait sous l'effet de la chaleur, il descendit les marches, ses forces l'abandonnant au fur et à mesure de son avancée. Gesticulant dans tous les sens, et braillant pour que cette souffrance cesse, il prit la direction de la jeune femme aux cheveux blonds.

-------------------------------------------------------------------------  

De son côté, Kameyo était toujours aux prises avec l'utilisateur de kenjutsu qu'elle avait désormais réellement dans le pif, depuis qu'il avait esquivé avec brio son attaque précédente. D'un déplacement rapide elle esquiva avec agilité les shurikens lancés tout en créant un clone d'ombre qui porta secours à Roïshi d'une manière plutôt incongrue, puisque son original se retrouva en sous-vêtements, après qu'il lui ait arraché sa tunique pour réaliser un garrot improvisé au directeur de l'orphelinat. S'il ne manqua pas grand chose pour que ce dernier ne passât l'arme à gauche à la vue de ce spectacle dénudé, les soins portèrent finalement leurs fruits, ou du moins permirent-ils à l'autre de survivre un peu plus longtemps, même si son état ne permettait pas de parier sur une durée de vie conséquente.

Pendant ce temps, la vraie Kameyo, ainsi désapée fondit sur son adversaire à toute vitesse après avoir activé une technique de haut rang. Arrivée à portée, sans lui laisser le moindre répit, elle le larda de coups, en s'acharnant plus particulièrement sur le genou faible du sabreur. Le doute n'était plus permis, elle connaissait bien son point faible, et n'hésitait pas à le prendre pour cible privilégiée. D'un nouveau réflexe surhumain, il ôta d'abord le membre convoité du champ d'action de son opposante, mais la vitesse et la violence de l'attaque adverse eurent raison de ses tentatives de sauvegarde. Une première frappe vint le frapper au ventre alors qu'il était en train de brandir sa lame au-dessus de lui, prêt à pourfendre l'Akuma en beuglant.

-Hizakawa Guido ne périra jamais sans combattre!!!

Sa lame s'abattit en même temps qu'un coup de poing vint le frapper au visage, suivit d'un coup de pied qui s'écrasa sur son genou douloureux. La violence du choc fit céder l'articulation, l'épéiste se retrouvant sur le flanc, incapable de prendre appui sur sa jambe gauche. Guido ne put rien contre la férocité de Kameyo qui s'acharnait, telle un animal blessé et pressé d'en finir avec sa proie, si bien que la protection offerte par ses bras ne tint pas beaucoup plus longtemps. Roué de coups, Guido ne tarda pas à tomber dans un état de semi-conscience qui ne lui permettait plus que d'entendre ce qui se passait, sans toutefois pouvoir intervenir.

Les sens aiguisés de l'Akuma captèrent à cet instant une légère odeur de roussi, sans qu'elle ne puisse cependant en déterminer la provenance. Quand bien même, elle ne devait plus tarder. Elle s'approcha à la hâte de Rois hi en l'intimant de lui lâcher ce qu'il savait.

-Aaargh...pour des gens pauvres comme nous, il est difficile de refuser une belle somme d'argent...quand bien même serait-elle là pour valider de sombres dessins...ce Yuzu...depuis qu'il est là, il nous paye grassement et ses dons permettent une sérénité de fonctionnement de l'orphelinat...aaarghhh...grâce à lui nous avons pu accueillir une demi-douzaine d'orphelins supplémentaires que ce que nous aurions pu en temps normal...en échange de quoi nous devons les former à combattre et lui livrer les plus endurants et les plus forts...ce qu'il fait d'eux ensuite ne me regarde plus...aaarghhh...mais...mais...on dit qu'ils rejoindraient les rangs d'une organisation tenue par son frère...

Il saisit la kunoïchi par l'épaule, serrant le membre de son bras tremblant et affaibli par les blessures. Une gerbe de sang plus prononcée que les précédentes accompagna ses paroles suivantes.

-...aaaargghhhh...est-ce...est-ce-que vous...vous croyez que je trouverais quand même la lumière après ma mort...même...même si j'ai ainsi vendu mon âme...

Ses paupières se fermèrent et son bras retomba au sol, inerte, tandis que derrière Kameyo, Guido prenait appui sur son katana pour se relever, retombant plusieurs fois au sol avant d'esquisser un semblant de réussite, sans pour autant pouvoir mener la moindre offensive.


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❝Towa x Kameyo

x Genki

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Gneuh gneuh gneuh il faut veiller sur l’Empire on sait jamais ce qu’ils peuvent faire… Il faut pouvoir anticiper et leur faire les pires coups de pute. Gneuh gneuh gneuh. Bordel, Tetsuo… Tu ne pouvais pas trouver quelqu’un de mieux taillé que moi pour ce genre de mission ? TU SAIS que je suis fait pour taper, pas pour simplement enquêter ou autre… Mais bon, les ordres sont les ordres, je n’ai pas vraiment le choix que de m’y plier. Et puis… Il paraît que ça paye bien, mine de rien. Donc je vais faire d’une pierre deux coups… Et, avec un peu de chance, je pourrai me défouler un peu. C’est vrai que ça fait longtemps… Depuis l’autre tapis de con que j’ai défoncé, on ne peut pas dire que j’ai vraiment rencontré quelqu’un qui soit à ma hauteur… Sans prétention aucune, bien sûr.
Bon, même si je gueule après ces décisions, je reste conscient de l’impact que tout ça peut avoir. Je veux dire, vu qu’on réside à l’Enclave, c’est normal pour nous de garder un œil sur les agissements de nos voisins impériaux. Mais… je persiste à dire et penser que je ne suis pas vraiment le meilleur type pour ça. Disons qu’il y a beaucoup plus discret que moi et surtout beaucoup plus propice à l’infiltration. Je n’ai de furtif que l’avantage de mon clan que j’ai fini par apprendre… et encore, ce n’est utile que la nuit. Bah, on va dire que c’est toujours mieux que rien, hein ?

Bref, j’ai donc dû mener mes petites enquêtes et investigations… à ma manière. On ne va pas se mentir, j’y suis beaucoup allé comme je le sens, sans vraiment réfléchir ou me faire de plan. De toute façon, je ne suis pas fait pour ça DU TOUT et, en plus, j’ai plusieurs potes et bonnes connaissances dans ce patelin donc… J’en ai profité pour picoler un peu, faire quelques bonnes bouffes et glaner des informations comme elles pouvaient venir… Sans trop forcer pour éviter d’attirer l’attention sur moi. Clairement, ça l’aurait foutu mal. Vraiment.
C’est donc comme ça que j’ai pu obtenir quelques éléments relatifs aux déboires et autres trafics de l’Empire, ainsi que quelques noms importants. Comme la nouvelle tête pensante d’un nouveau réseau qui s’immisce à plusieurs niveaux (politiques, j’imagine) de la ville. Cela dit, il est hors de question que je partage. Eh, mine de rien, j’ai bossé dur pour les avoir alors ils me reviennent de droit !!!! J’ai aussi pu gagner quelques objets qui m’aideront probablement dans ma quête, mais de là à dire quand ou à quel niveau, ça… J’en n’ai, malheureusement, aucune foutue idée. Mais bon, je sais que rien n’est laissé au hasard alors je verrai avec le temps, hein. Je ne suis clairement pas du genre à me prendre la tête sur des détails comme ça.

Du coup, pour toute la durée de mon séjour, j’ai décidé de louer une chambre à longue durée. Déjà, mes potes ne sont pas forcément tous là au même moment, donc se capter est quelque chose de relativement compliqué. De toute façon, ça ne me dérange pas… Ça me fait voir du pays et, surtout, je peux bouffer et boire à l’oeil dans la taverne vu que, dans tous les cas, c’est le chef qui va rincer, héhé. Dans cette auberge se trouvent donc plusieurs niveaux. Le rez de chaussée où il y a deux salles : l’entrée (pièce principale) où on peut boire comme un trou (et ça, j’aime) et des tables de jeux un peu partout. Ça, j’ai un peu plus de mal depuis que je me suis fait plumer comme JA-MAIS lors de ma dernière mission diplomatique… Une sale histoire aux bails sombres, ah ça oui. Au fond, il y a juste un rideau qui donne sur une autre pièce, plus tamisée, où les joueurs de go peuvent fumer pépouzes. Au bout on peut trouver un escalier qui mène vers une porte où il y a une cave. Rien de bien folichon, hein. Et enfin, au premier étage… Il y a toutes les chambres. Une taverne classique, quoi. A la limite, ça manque un peu de gonzesses qu’on peut acheter, mais sinon… C’est bien, ouais.
Du coup, moi, je suis au bar. Bien évidemment. Plusieurs cruchons (des litrons) sont vides et disséminés ci et là face à moi, de même que mon assiette. Enfin, mon assiette… C’est un vrai plat en fait, mais il faut au moins ça pour que je me sente un minimum rassasié. Le patron, que je connais bien, n’a jamais gueulé quand je lui ai demandé un cochon entier donc j’imagine que ça passe et que ça se demande facilement… Au pire, j’aurais pu aller lui buter son cochon, de toute façon. Disons que j’ai le gabarit pour.

Bref, je reste là, tranquille, à savourer la boisson, sans vraiment me soucier de ce qu’il peut bien se passer autour de moi… Jusqu’à ce que j’entende des cris et des os se briser. Vous pensez bien que je ne vais pas m’en mêler, surtout que, simple comme je suis, je crois directement que c’est juste une baston de taverne, ni plus ni moins… Aussi resté-je là, dans mon coin, tranquille. Jusqu’à ce que ça sente le roussi. Le cramé, en fait. Encore un con qui a dû faire tomber les bijoux. Sérieusement, ils ne peuvent pas faire attention ces boulets ? Je roule des yeux en entamant (et terminant par la même occasion, en fait) mon énième litre de bière et fais savoir mon contentement d’un bruit buccal typique. Cela dit, la fumée commence à descendre et… ça me fait bizarre, un peu. Alors je cherche dans mon treillis mon paquet et m’allume une clope. Bah, on ne viendra pas m’engueuler s’ils ont foutu le feu ailleurs, hein… Fumant tranquillement, je vois le patron qui se ramène et tente de faire évacuer l’auberge. Quelle merde. Je lui fais un signe de la main pour lui faire comprendre que je gère, puis je finis par me retourner et… OH MON DIEU CE MORCEAU ! Inévitablement, mon regard lorgne sur le putain de décolleté d’une jeune femme. Elle doit bien avoir vingt-cinq ans, aussi ne pourra-t-on pas dire que mon geste est déplacé… Puis, je suis désolé, mais on ne voit que ça. c’est dur de fixer son regard. Mais ce qui m’interpelle le plus,c ‘est qu’elle reste plantée là… Blessée ? Je me lève et m’approche d’elle, comme pour essayer de comprendre, alors qu’une véritable torche humaine se ramène également, suppliant qui veut l’entendre de l’achever. C’est là que je remarque que ça flambe sévère au-dessus de nous.

« C’quoi c’bordel ‘core… soupiré-je en sortant un kunai de ma poche latérale droite. Là, je le fais tourner rapidement entre mes doigts et tente de lui planter dans la carotide – eh, il m’a demandé de l’achever… Puis il n’aurait pas fait long feu (hahahaha on rigole bien) de toute façon, sa gueule commence déjà à fondre sous les flammes. C’quand même compliqué d’bouffer en paix ici, je grogne avant de tirer une nouvelle latte et de la souffler vers le toit, tout en replaçant mon arme dans mon attirail. Puis je fixe l’inconnue. T’qui toi ? Lui demandé-je sans tact aucun avant de la porter et de la forcer à venir sur mon dos. T’m’expliqu’ras en route, j’vais voir c’qu’y s’passe dans la cave… donc t’viens ‘vec moi ! »

Ni une, ni deux, et en grandes enjambées, je traverse la pièce, déplace le rideau et dévale la dizaine de marches qui mènent jusqu’à la fameuse cave. C’est quand même dingue. On me demande de jeter un œil, et voilà que je me retrouve à achever un type que je ne connais pas, à porter une (agréable) gonzesse que je ne connais pas plus pour aller évacuer une putain de cave à la con. Sérieusement, est-ce que je peux avoir une journée de paix en cas foutu bas-monde ? Ouais je sais, faut croire que non. Je finis donc par arriver au niveau de la cave. Enfin, au niveau de la porte. Je ne prends pas même le temps de l’ouvrir convenablement et fous juste un puissant coup d’épaule dedans, quitte à ce que la blessée sur mon dos soit un peu secouée, et remarque qu’il y a pas mal de personnes encore présentes. Je roule des yeux et leur fais comprendre, en beuglant, qu’il faut vite se barrer de là s’ils ne veulent pas finir carbonisés. Sans même attendre de voir leurs réactions, je décide d’aller au fin fond de cette grotte puisque je sais qu’il y a effectivement une porte dérobée qui s’ouvre grâce à un mécanisme tout con : tapoter trois pierres de gauche à droite, reprendre celle du milieu et descendre de six. Là, la porte s’ouvre comme par magie et je continue ma course, jetant mon mégot au passage (bah, l’auberge n’est plus à ça près hein…). Peu après, je finis par tomber sur deux autres personnes… Une gonzesse à moitié à poil ainsi qu’un mec au genou complètement explosé, et donc incapable de se tenir debout, et un autre plus âgé. Je chope ma « passagère » et la fous à terre, et regarde tout ce beau petit monde, tour à tour, le surplombant tous de ma stature.

« V’vraiment falloir m’expliquer c’quoi c’bordel, con, grogné-je encore. J’tais v’nu là tranquille pépouze pour picoler, voir d’monde pis manger… pis v’là qu’tout brûle, qu’tout s’écroule et qu’y a des blessés d'partout ! Z’allez parler, hein ? »

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Très vite, les clients comme le gérant comprenne qu'il y a le feu. Et, personne ne semble me soupçonner d'être à l'origine de cela, la plupart s'agitent. Ils semblent croire que Haribo est à l'origine de cela. Ce n'est pas totalement faux, s'il avait su resté à sa place, il serait toujours au lit et aurait peut être eu droit à une récompense, même si cela aurait été une punition pour moi. Un homme s'arrête pour discuter avec moi, j'essaie d'obtenir des informations, mais il ne m'apporte rien de vraiment utile. Haribo était -et est toujours étant en vie contrairement à ce que je pense- un ivrogne connaissant plutôt bien la ville. Donc, je venais de brûler vif un potentiel bon informateur parce que je m'étais montrée un peu trop impatiente. Génial... Bon, j'ai quelques petites informations utiles dans la poche, au moins... J'espère que ça se passe bien du côté de Kameyo.

Alors que l'établissement se vide, je remarque la présence d'une personne, plus imposante que les autres... et calme, beaucoup trop calme... Il se lève de son siège pour s'approcher de moi. Allié ? Ennemi ? Je n'ai pas le temps de déterminer le comportement que je dois adopter avec lui que des hurlement attirent mon attention. Je me retourne et me retrouve nez à nez avec un homme en feu, celui avec lequel je me suis battue, à l'étage. Sous le choc, je recule de quelques pas. On croirait voir un monstre venu des enfers... Pourtant, le colosse ne recule pas et l'achève sans hésiter.

«  T’qui toi ? T’m’expliqu’ras en route, j’vais voir c’qu’y s’passe dans la cave… donc t’viens ‘vec moi ! »

Avant que je ne puisse dire ou faire quoique ce soit, me voilà sur le dos de l'inconnu. Je n'aime pas ça du tout, il ne m'a pas demandé mon avis, comme si je n'étais qu'un vulgaire objet manipulable à volonté. Ou une gamine...

"Euh... Je peux marcher, pose-moi, s'il te plaît..." Malheureusement, cet homme ne semble pas comprendre grand chose..."Hé ! Lâche moi !" Je me débats mais suis incapable de lutter face aux capacités physiques de l'homme qui surpassent les miennes. "Idiot ! Pas la cave ! Tu veux nous tuer ?!"

Au moins, je sais que ce type est quelqu'un d'entraîné même si son intelligence semble inférieure à celle d'un volatile étant donné qu'il prend des risques plus qu'inutiles, n'ayant apparemment pas d'instinct de survie. Je suis secouée par le coup d'épaule que le type a mis dans la porte de la cave. Et, quelques secondes plus tard, l'individu me pose par terre. La pièce secrète contient Kameyo, à moitié nue et deux types plutôt mal en point. Je passe une main dans mes cheveux. Cette soirée n'est vraiment pas la meilleure qui soit... J'ai cependant regagné ma contenance habituelle, c'est un bon début.

« V’vraiment falloir m’expliquer c’quoi c’bordel, con. J’tais v’nu là tranquille pépouze pour picoler, voir d’monde pis manger… pis v’là qu’tout brûle, qu’tout s’écroule et qu’y a des blessés d'partout ! Z’allez parler, hein ? »

Je soupire alors que ma main droite vient heurter mon front. Il veut sérieusement taper la discussion alors que le feu se répand et qu'on va vite se retrouver bloquer si on sort pas ? Même un animal comprendrait le danger de la situation. Kunoichi ou pas, je suis faite de chaire et de sang, et je pense que lui aussi. Or, la chaire n'aime pas trop le feu...


"Kameyo, on sort. Je n'ai pas envie de mourir bêtement enfermée ici."
Je tend un bout de tissu à ma coéquipière pour qu'elle se couvre un minimum, puis je m'adresse à l'inconnu. "Si tu veux pas finir comme la torche humaine, je t'invite à discuter dehors." Je lui aurais bien demandé s'il avait un instinct de survie ou la moindre once de jugeote, mais je me suis retenue, au cas où l'envie de lancer un combat ici lui vienne à l'esprit. Je complète néanmoins, songeant que s'il était un ennemi sa stupidité me l'aurait fait remarquer un peu plus tôt : "Nous venons pour régler une histoire de trafic d'esclave à destination de Tetsu."

Sur ces mots, je fais demi-tour pour regagner la surface et sortir de cette fournaise avant qu'il ne soit trop tard.

ft. Kameyo & Kumako

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Shirogane Ningyo
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[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi] - Page 2 Left_bar_bleue575/2000[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi] - Page 2 Empty_bar_bleue  (575/2000)
Mon clone écoutait les confessions de l’homme à terre, mais moi, je me jetais dans la bataille pour massacrer l’homme en face de moi. Qu’importe son nom ! J’allais le massacrer. Mes griffes massacraient la chair et le sang éclaboussa mon visage. Ma langue se darda entre mes lèvres pour laper le carmin qui macula mon visage. Je vis sa lame passer près de moi, mais j’étais trop rapide pour lui. Je sentis son genou se briser sous mon coup de pied et mon sourire s’élargit. Je le massacrais avec plaisir. L’odeur de roussis me fit arrêter d’un coup. Qu’est-ce que ? Je fonçais vers Roishi en lui ordonnant de parler. Je l’écoutais avec attention. Des dons en échange des plus fort pour Yuzu… Et une organisation du frère de Yuzu ? D’accord. Je l’observais avec attention avant de secouer la tête.

« Nan. Vous irez en enfer jusqu’à que cette organisation soit détruite. »

Je pivotais sur mes talons en voyant une porte s’ouvrir. Putain ! Mes griffes jaillirent et j’observais l’homme avec Towa sur l’épaule. Je fronçais les sourcils avant de voir Toka qui me donna de quoi me vêtir, ce que je fis aussitôt avant de la suivre dehors sans attendre. J’observais l’endroit en flamme puis Towa. Je soupirais en secouant la tête avant de parler.

« Le directeur de l’orphelinat filait des gosses à un certain Yuzu. Les plus fort, les plus endurants, contre de l’argent pour l’orphelinat. Les gamins sont enrôlés de force dans l’organisation du frère d’Yuzu. Par contre… on bouge, j’aimerais m’habiller et me reposer. »

J’étais fatiguée… Le combat n’avait pas été de tout repos. Je secouais la tête pour chasser mes cheveux de mon visage. Je m’éloignais de l’auberge en feu avant de gronder un peu.

« Et toi le vieux ? T’es qui ? Quoi que, les présentations se feront loin d’ici. »

Histoire qu’on soit tranquille, qu’on mange un morceau et qu’on se repose. Le plus important.IL me fallait une bonne nuit de sommeil.
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Récapitulatif général




-Nara Towa, Akuma Kameyo et Nara Kumako ont été missionnées à Fukaido. Elles rencontrent l'émissaire du commanditaire qui leur donne un plan de la ville et leur indique qu'elles ont deux jours entier pour s'y balader en quête d'indices et qu'il leur donne rendez-vous le troisième jour au matin pour embarquer avec un convoi qui les emmènera vers les montagnes, sauf s'ils trouvent un autre moyen de s'y rendre. Il leur dit aussi que des chambres sont réservées à l'auberge pour les trois kunoïchis.

-Kumako choisit d'inspecter l'hôpital, mais est rapidement stoppée et enfermée.

-Towa a déjà visité la maison close et le marché. Elle est embauchée comme fille de joie par Kuina, la gérante du bordel qui lui donne rendez-vous le lendemain soir pour son premier jour de travail. C'est également le jour où doit se pointer un certains Yuzu, homme balafré mystérieux qui semble avoir des liens dans la ville mais qui ne se pointe qu'une fois par semaine et fait toujours le même parcours. Hôpital, orphelinat, puis maison close.

-Au marché, Towa hérite d'un parchemin dont elle est pour l'instant la seule à connaître l'existence.

-Kameyo se rend à l'orphelinat. Très vite elle soupçonne le directeur de tremper dans des trucs un peu louches (un rapport avec le traffic d'esclaves mentionné dans la mission?). Après quelques pirouettes à la vue des passants qui lui valent la suspicion de certains habitants, elle apprend que oui, le directeur de l'orphelinat est un intermédiaire pour le traffic d'esclaves en vendant à bon prix ses pensionnaires les plus forts/endurants/résistants. Elle rencontre dans l'auberge Nishimura Senzo qui lui permet de rentrer dans une pièce "secrète", avant qu'il préfère un jeu d'illusions à la mission, tandis que Kameyo défonce tout le monde.

-De son côté, Towa, revenue à l'auberge également (on est le soir), tente de tirer des informations d'un ivrogne appelé Haribo qui voue une haine farouche aux shinobis, pour avoir été lui-même refoulé par le clan Kisho alors qu'il souhaitait les rejoindre. Il s'avère qu'Haribo n'a aucune accointance avec Yuzu ou Kuina, mais en sait beaucoup sur cette ville dans laquelle il est né et a grandit.

-Entre temps, l'intendant du clan Kisho, Genkishi, a posé son cul sur l'un des tabourets du comptoir et sirote des bières tranquillement. Ayant entendu des rumeurs à propos de cette ville qu'il connaît bien pour être lui-même un habitant de l'Enclave, il a mené sa propre enquête de son côté et obtenu quelques informations qu'il est pour l'instant le seul à connaître.

-Towa a un plan.

-L'auberge flambe.


Prochains posts:
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❝Towa x Kameyo

x Genki

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Si, de prime abord, achever la torche humaine et porter la bombasse sur mon dos sans lui demander son avis semblait être une bonne idée, force est de constater que ce n’est pas vraiment son ressenti… C’est qu’elle se débat, bordel ! Pire qu’un verre de terre… Bon, je ne vais pas non plus m’en plaindre, ça me fait un massage au passage… Sans rien demander ! Ah, la belle vie… C’est que j’ai de la chance d’avoir une carrure pareille, mine de rien ! De fait, j’ai rapidement appris à ne plus l’écouter se plaindre ou brailler… Gneuh gneuh gneuh pas la cave… Y a des gens dedans et je connais bien le patron, forcément que je vais les sortir de là ! Bon sang… Faut tout leur expliquer aux jeunes de nos jours, je vous jure !
Bref, après quelques (folles) enjambées et une course effrénée contre le temps, on finit par arriver dans la cave, derrière une porte dérobée. Là, je découvre encore d’autres gens… Dont une putain d’enfant à moitié à poil. Je sais que le gérant a quelques… plaisirs coupables, ouais, mais de là à embaucher des enfants… ? Du moins,c ‘est ce qui me traverse l’esprit jusqu’à ce que celle que j’ai portée jusque là arrache des bouts de tissus pour les tendre à la toute petite et minuscule gamine. J’arque un sourcil, ne comprenant absolument rien. Pire encore, on refuse de m’en parler ici…

Bon, c’est vrai que l’endroit (et le temps) est plutôt mal choisi vu qu’il y a genre… le feu juste au-dessus de nous. Je n’ai pas réfléchi, je l’avoue. Mais au moins j’ai fait ce que j’avais à faire : sauver les gens de la cave ! Soupirant et grognant parce que je n’aime pas forcément qu’on me dérange quand je picole tranquillement, je reprends la braillarde sur mon dos et embarque la toute petite au passage. Je ne sentirai clairement pas la différence sur mon dos, hein. Au passage, j’embarque les deux autres hommes sous mes bras, ne pouvant vraiment déterminer qui sera mon allié ou mon ennemi… Encore que. Je pense que la blonde à gros seins doit être de mon côté vu qu’elle dit enquêter sur une histoire de trafic d’esclaves à destination de Tetsu… Ouais, ça me parle aussi. Je veux dire, j’ai moi aussi des infos là-dessus. Mais bon, il n’y a pas grand monde qui portent les Kisho dans leur coeur, et la réciproque est valable. Donc, pour l’instant, je préfère ne rien dire… Pas tant que je n’aurai pas la certitude qu’elle est de mon côté. Et il reste encore le cas des trois autres zigotos…
En tout cas, maintenant chargé comme une mule avec tout ce « beau » monde sur mon dos (et sous mes bras), je m’élance à nouveau à travers l’auberge qui se consume à mesure que le temps passe… Ouais bon, c’était vraiment une connerie que d’être retourné dans la cave. JE L’AVOUE. Mais hors de question que je m’excuse bordel, je n’ai fait que mon devoir… et grand bien leur fasse s’ils m’en veulent hein !

Une fois dehors et suffisamment loin de l’auberge, je fous tout le monde par terre, sans retenue aucune. J’en n’ai absolument rien à foutre qu’ils aient mal ou quoi. Tout ce que je veux, ce sont des PUTAINS DE RÉPONSES et je n’hésiterai pas à utiliser tous les moyens pour les obtenir… Ils sont tous mal en point, contrairement à moi, autant dire qu’en une pichenette le tour serait réglé, teh.
C’est d’ailleurs là que la toute petite se permet de gronder et de me prendre de haut. Sans déconner ? Elle fait à peine un mètre trente qu’elle pense pouvoir agir de la sorte ? Ah les gosses… Un putain de manque d’éducation que je remarque, là. Et ça, ça me fout les nerfs. Ça ne se serait clairement pas passé comme ça, chez moi… Ni même au sein de la forteresse, d’ailleurs. Discipline, rigueur et respect de la hiérarchie (et de l’âge, dans une certaine mesure) sont les maîtres mots pour une société digne de ce nom ! Du coup, maintenant que tout le monde est par terre (bon gré, mal gré), je les regarde tour à tour, fronçant les sourcils et grognant comme je l’ai toujours si bien fait. Puis je fixe intensément celle qui m’a manqué de respect.

« Ecoute p’tiote, si j’pose les questions en premier c’pas pour qu’t’en poses. Donc t’réponds et seulement après j’verrai si t’digne d’connaît’ mon nom, vu ? Je contracte mes muscles pour montrer que je ne suis clairement pas là pour déconner ou enfiler des perles. Je me tourne ensuite vers la première à avoir croisé mon chemin. Toi aussi, c’quoi ton nom ? Je marque une courte pause et repense à ce qu’elle disait tout à l’heure. T’parlais d’un trafic d’esclave à destination de Tetsu… J’en ai aussi entendu causer, ouais. T’pas plus d’détails ? Enfin, je fixe les deux derniers, dont celui avec le genou en vrac. Ç’vaut aussi pour vous… Z’êtes qui bordel de merde ? IL S’EST PASSE QUOI ?! Vociféré-je. J’pas très d’accord qu’on vienne fout’ la merde près d’chez moi, v’savez… et ma patience a des limites et v’mieux pour vous d’pas les franchir, ‘k ? »

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Sans que je puisse objecter, me revoilà sur le dos du colosse. Cette fois, je ne me débat pas car je n'ai pas envie de gaspiller mon énergie, il est clairement plus fort que moi et que, il ne semble pas sur le point de faire une bêtise. Il fait chaud, on manque de recevoir de belles brûlures, mais nous sortons avant qu'il ne soit trop tard. Une fois que l'homme nous relâche, Kameyo, moi et les deux autres -dont un cadavre-, il se plaint du comportement de l'Akuma et tente de s'imposer comme maître de la situation.

« Toi aussi, c’quoi ton nom ? T’parlais d’un trafic d’esclave à destination de Tetsu… J’en ai aussi entendu causer, ouais. T’pas plus d’détails ? Ç’vaut aussi pour vous… Z’êtes qui bordel de merde ? IL S’EST PASSE QUOI ?! J’pas très d’accord qu’on vienne fout’ la merde près d’chez moi, v’savez… et ma patience a des limites et v’mieux pour vous d’pas les franchir, ‘k ? »

Les propos de l'inconnus renforcent l'idée qu'il ne doit pas être un ennemi cependant, il n'en reste pas moins bruyant... Mon regard se porte sur le cadavre... Il n'a pas remarqué que ce type est mort ? Tant pis, il s'en rendra bien compte à un moment ou un autre.

"Kuina, la gérante de la maison close peut cracher du feu, apparemment. Elle est en contact avec Yuzu, un homme suspect, qui aurait déposé une personne importante pour lui à l'hôpital. Avec cet histoire d'enfants vendus à Yuzu dont vient de parler Kameyo, je pense qu'il est lié à cette affaire de trafic d'esclave et pas qu'un peu." Je soupire avant de reprendre. "Demain soir, il est sensé se rendre à la maison close, Kuina m'a demandée de travailler là-bas, demain soir. Je vais essayer de me rapprocher de Yuzu, cependant ce serait bien que quelqu'un d'autre vienne... Si Kuina est une kunoichi et que l'homme est également un ninja, il serait dangereux que j'y aille seule." Je réfléchis quelques instants... "Mais, il serait bien de chercher cette personne proche de Yuzu..."

Lancée dans mes réflexions, je ne prête plus vraiment attention aux autres. Ma main droite s'est posée sous mon menton tandis que mon regard se perd. Mon visage est inexpressif malgré tout le travail qu'il s'effectue mentalement. Comment retranscrire tout ce que j'ai vécu aujourd'hui ? Comment livrer les informations essentielles à ma camarade en essayant de rallier l'homme à l'aspect imposant. Mes idées se mêlent les unes aux autres.

"L'habilleuse de Kuina, Harano m'a donné quelque chose." Je sors le lot de parchemin. "Ce lot contient des parchemins contenant du chakra Fuuton, Raiton et Suiton..."

J'ai oublié de parler de quelque chose... Hidoi Daiki...

"Le seigneur de la ville nous a dit qu'un samouraï déchu de Tetsu semblait être derrière cette histoire de trafic... Hidoi Daiki, il ne faut pas l'oublier, celui-là... Il y a fort à parier qu'il manipule lui-aussi le chakra..." Je soupire une nouvelle fois. "Un convoi partira pour les montagnes dans deux jours, nous pourrons le prendre si nous n'avons rien d'ici là... Cependant, nous avons déjà recueilli pas mal d'informations et je pense qu'avec ce Yuzu, nous pourrons avancer."

Je me présente ensuite à l'inconnu. Nara Towa, une manipulatrice d'ombre à l'affinité Katon qui s'intéresse à la connaissance sous différentes formes, défenseure du clan Nara, de la forêt d'Inari et des cervidés; kunoichi engagée pour mettre fin à ce trafic d'esclaves. L'homme se présente, il semblerait qu'il soit effectivement de notre côté... Il me livre les informations qu'il détient sur l'hôpital et la vieille femme hospitalisée. Il me parle également de la carte qu'il a en sa possession... Intéressant... Vraiment intéressant... Si nous discutons un peu, nous avons besoin de repos et, nous ne tarde pas à prendre la direction d'une autre auberge pour m'y soigner avant de dormir.

Je dors longtemps, très longtemps... Ce n'est que vers midi que je me réveille. Je m'habille et je déjeune. Avec Genkishi et Kameyo, nous déterminons nos objectifs de la journée. L'homme semble déterminé à m'accompagner, il souhaiterait s'y présenter comme garde du corps. Sa présence ne sera certainement pas de trop. S'il y a effectivement deux manipulateurs de chakra là-bas, il vaut mieux que je n'y aille pas seule... Je ne m'en sortirais certainement pas aussi bien qu'avec Haribo. Il semblerait que l'Akuma, quant à elle, soit destinée à faire cavalier seul. Néanmoins, je ne m'en inquiète pas trop.

Avant de me diriger vers la maison close, j'emploie le Dai Henge pour reprendre l'apparence sous laquelle je me suis montrée à Kuina et, j'enfile les vêtements que l'habilleuse m'a offerts.

"Quand il faut y aller, il faut y aller..."

J'arrive un peu en avance. Je salue les filles de l'établissement et les remercie, une nouvelle fois pour leur gentillesse. D'un sourire timide, je leur annonce que je suis prête à travailler.

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Je me fis soulever comme un chaton sur le dos de l’homme et émis un miaulement de protestation. Mais vidée par le combat, il fallait dire que je ne savais pas me retenir, je me laissais faire. Je notais en passant qu’il prenait un cadavre avec lui. Il lui manquait clairement une case. Mais soit, à part un miaulement furieux, je ne dis rien d’autre et agrippais surtout ce qui me couvrait pour ne pas finir nue. Je n’étais pas pudique, mais quand même. Je me tenais à l’homme sans rien dire d’autre avant de rouler sur mon épaule pour me redresser et m’ébrouer. La douceur il ne connaît pas. Je jetais un regard à Towa avant de relever le menton en fixant le géant. Toujours plus petit que mon Maho. Je me retiens de justesse de feuler à sa remarque. Je haussais un sourcil, peu impressionnée, devant sa démonstration de force. Il croyait qu’en gonflant ses muscles il allait me faire peur ? Je grondais quand il se mit à beugler comme un porc qu’on égorge. J’avais les oreilles sensibles. Je m’approchais de celui dont j’avais déchiqueté le genou et posais un pied sur son torse en sortant mes griffes.

« Bouge, et j’te réduis en tas de lambeaux. »

Et j’étais capable de le faire. Je laissais l’aura de Kokkai me draper comme une sombre cape avant de répondre à l’homme après Towa :

« Je suis Akuma Kameyo. Towa-san a bien résumé la situation. Et je crois que cet homme pourrait nous en apprendre davantage. »

Je fis un sourire carnassier à notre otage en faisant étinceler mes griffes. Je me retiens de fouiller son genou avec mes griffes pour lui lier les mains dans le dos en nouant ensemble ses pouces, pour les attacher à sa ceinture soigneusement avant de le ballonner soigneusement avec un bout de tissu qui avait servit de bandage au directeur d’orphelinat. Je le désignais du pouce.

« Lui, c’était le directeur de l’orphelinat. En vendant les gamins les plus forts à ce Yuzu, il avait de l’argent pour le reste. Et de ce qu’il m’a dit, les gamins sont enrôlés de force dans l’organisation du frère d’Yuzu. C’est tout ce que je sais. »

J’écoutais la suite des explications de Towa et penchais la tête sur le côté. Je sentis la symbiose se faire avec Kokkai et le monde devient légèrement flous autour de moi. Je respirais profondément et levais les yeux vers les deux grands.

« Qui nous dis que ce Yuzu n’est pas le frère de ce Hidoi Daiki ? Enfin peut-être que lui saurait quelque chose ? »

D'un mouvement de tête je désignais l'homme que je venais de ligoter. J’écoutais la présentation de Towa et rajoutais machinalement à la mienne que j’avais été aussi une ancienne esclave. Qui avait massacré la moitié des samouraïs qui lui avait fait du mal. L’autre moitié avait fuit. Je suivis le mouvement jusqu’à l’auberge, laissant la garde de l'homme au vieux. Je me lavais soigneusement avant de bander mes plaies. Je baillais longuement avant de me glisser tout contre Towa qui avait l’air moelleuse. Je ronronnais tout doucement avant de m’endormir profondément.

Je dormais longtemps, très longtemps. Il était le début d’après-midi, et je me sentais plus que fraîche et reposée. Ça faisait du bien. Moi, j’avais intérêt à faire profil bas, si bien que je troquais des habits de shinobi, pour des habits… D’enfant… Déjà que je n’avais pas de poitrine ou quoi que ce soit…Là je ressemblais encore plus à une petite fille. Surtout quand je me fis des couettes. J’avais l’habitude de travailler seule. Je me faufilais dans les rues en adoptant l’attitude d’une enfant. J’entendrais forcément des choses. Je rodais autour de la maison close et de l’orphelinat laissant traîner mes grandes oreilles partout.
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Réactif bien que peu délicat, le colosse du clan Kisho chargea finalement les deux femmes sur ses épaules avant de se lester de deux poids supplémentaires, en l'occurrence l'épéiste et le directeur de l'orphelinat, en les glissant sous ses bras, bien que le second ne fut plus qu'un cadavre. Étrange. Peut être avait-il quelques passions névrotiques pour les morts. A moins que ce ne soit là la conséquence d'un deal passé avec la branche progressiste des Omura, ces derniers ne refusant jamais un cadavre leur permettant de réaliser leurs macabres expériences. Allez savoir. Toujours était-il que les cinq belligérants se retrouvèrent rapidement dehors, tandis que derrière eux, l'auberge continuait sa crémation devant le regard déconfit du tenancier, qui voyait partir en fumée des années de dur labeur pour faire de cet endroit une place forte du jeu dans la région.

Les secours ne tardèrent pas à rappliquer et les trois shinobis profitèrent de la confusion pour filer à l'anglaise, sans se retourner, pendant que tout le monde s'affairait à limiter les dégâts en balançant de grande cuves d'eau sur le brasier. Nu doute que dans un tel instant, un shinobi maîtrisant l'art des tsunamis leur aurait été bien utile. Une fois à couvert et après avoir ligoté puis bâillonné Guido, qui faillit vomir au contact du linge ensanglanté placé dans sa bouche, ils décidèrent de rejoindre une autre auberge pour se reposer, alors que la garde du prisonnier fut confiée à Genki qui, à défaut de pouvoir les taquiner plus, dû se contenter de regarder les deux kunoïchis se blottir l'une contre l'autre avant qu'elles ne s'endorment. De longues heures s'écoulèrent avant que les deux femmes ne rouvrent les yeux, régénérées par ce sommeil salvateur.

Forts des informations échangées la veille, les trois ninjas profitèrent de l'abri offert par la petite chambre à peine éclairée par une ouverture qui avait plus l'allure d'une meurtrière que d'une fenêtre, pour ourdir leurs plans, s'interrogeant plus précisément sur le prénommé Yuzu, dont ils savaient à présent qu'il avait un lien avec leur cible principale, Hidoï Daiki, et qu'une vieille femme portant le même nom que les deux hommes était inscrite à l'hôpital de la cité. Probablement leur mère. Doucement les pièces du puzzle se rassemblaient et ce Yuzu semblait être le lien qui les unissait toutes. En début de soirée, Towa et Genki prirent donc la direction de la maison close, tandis que Kameyo préféra zoner dans les rues aux alentours de l'orphelinat en tendant une oreille attentive à tout ce qui pouvait être utile à ses investigations.

C'est ainsi qu'au détour d'une ruelle, elle recroisa les deux mendiants qui l'avait informé à son arrivée ici. Ils semblaient s'adonner à quelques élucubrations bâties sur un jeu de questions réponses, qui attirèrent l'attention de la jeune mère.

-Je t'écoute apprenti...

-Combien sont présents?

-46 moins 19...et vous, où allez-vous?

-Au 27 impasse des monts...

-Pour combien de temps?

-72 heures exactement...

-Très bien vous pouvez y aller...

Ils entonnèrent ensuite en cœur une petite ritournelle.

-Yuzu sent, Yuzu sait,  il découvre les secrets...Yuzu voit, Yuzu sait, on ne le trompe jamais...

Puis ils éclatèrent d'un rire tout aussi délirant que le reste, avant de reprendre le tout en boucle. Si bien que l'Akuma, après avoir enregistré ce curieux échange, ne s'attarda pas plus longtemps, continuant sa route vers l'orphelinat. Une fois proche de celui-ci, elle y pénétra en quête d'indices supplémentaires. Elle l'inspecta de fond en comble pour finalement y découvrir, dans un carton rangé au fin fond d'un placard poussiéreux du labo de tests, un dossier sur lequel était inscrit Hidoï Daiki, fondateur. En feuilletant les pages de ce journal, elle pu découvrir que le susnommé était lui-même un enfant de Fukaido. Ses parents, shinobis et membres reconnus d'une famille influente de l'enclave, avaient été trahis par un certain Kisho Nobushi alors que la guerre des clans faisait rage. Son père avait été exécuté sur le champs et sa mère vendue à un bon prix aux voisins Tetsujins, le shogun ne tardant pas à faire d'elle l'une de ses suivantes, au gré de quelques drogues qui finirent par lui ravager le corps et le cerveau. Si bien que le haut dirigeant de Tetsu s'en sépara en lui rendant sa liberté, dans un état qui ne présageait pas d'un avenir radieux pour elle. Hidoï et son jeune frère Yuzu, furent donc livrés à eux mêmes alors qu'il avaient respectivement douze et neuf ans. Investit d'une mission qu'il s'était lui-même attribué, Hidoï était devenu un shinobi puissant. Il avait ensuite créé l'orphelinat et mit en place des hommes qui ne connaissaient rien d'autre de lui que ce que ce journal leur révélait.

Pendant ce temps, Towa et Genki furent chaleureusement accueillis par Kuina qui ne put retenir quelques rougeurs sur ses joues en découvrant la Nara ainsi apprêtée, tandis qu'elle ne manqua pas de palper plusieurs fois les épaules du grand Kisho en faisant le tour de celui-ci lorsqu'il proposa ses services de garde du corps. Vu la recrudescence de malfaiteurs dans le coin, notamment depuis l'incendie de l'auberge la veille, elle jugea l'idée intéressante. Certes elle connaissait quelques tours, mais si les choses venaient à se corser, elle n'était pas certaine de pouvoir tout gérer seule.

-Jeune fille, tu es vraiment...hum...comment dire...ravissante...ça tombe bien, je vais te présenter à quelqu'un qui ne vient ici qu'une fois par semaine...je suis sûr qu'il va t'adorer...et qui sait, je vous rejoindrais peut-être...papillonna t-elle d'un ton léger...il ne devrait d'ailleurs pas tarder à arriver, c'est quelqu'un de très ponctuel, et également un amant extraordinaire...elle tourna son regard vers le géant...quant à toi l'idée me plaît, on n'a jamais assez de quelques gros bras pour dissuader la vermine...

A peine avait-elle fini sa phrase que la porte s'ouvrit pour laisser apparaître un homme à la stature imposante bien que dans la moyenne. Avec prestance, il retira sa capuche et rejeta en arrière ses longs cheveux bruns, pour faire apparaître un visage fermé, traversé par une balafre qui lui donnait un air de pirate. Il s'arrêta un instant et observa unes à unes toutes les personnes présentes dans la pièce en marquant un arrêt légèrement plus prononcé sur la manipulatrice d'ombres et l'intendant du clan Kisho, avant de finir son tour d'horizon sur la  gérante du bordel, qui le contemplait assidûment, des étoiles dans les yeux. Il lui sourit, s'approcha d'elle et l'embrassa fougueusement en déposant une main sur son ventre, puis lui chuchota quelques mots à l'oreille. La femme reprit la parole un grand sourire aux lèvres adressé à la Nara.

-Comme je te l'avais dit, il t'adore...nous vous réservons la suite numéro treize, la plus belle...baignoire pour deux, vin de la région, lit à baldaquin et d'autres choses que tu découvriras. Fais-toi plaisir...et donne lui en aussi...ne me déçoit pas, c'est mon client le plus cher...quant à toi le grand costaud, passe par mon bureau que l'on discute des modalités...conclues t-elle à l'attention du colosse en continuant de lui tâter les muscles.

S'il la suivait, elle l'inviterait à s'asseoir sur la chaise face au bureau, puis s'installerait en face de lui, juste à côté d'un autre type aux allures de malabar, lui-même garde du corps. Puis elle lui expliquerait les conditions de travail, à savoir une présence requise de l'ouverture à la fermeture avec une journée de repos dans la semaine et quelques autres choses. Enfin, elle lui tendrait un papier contenant tout ce qui avait été mentionné, qu'elle lui demanderait de sceller d'un coup de langue adhésif. De même, si Towa suivait Yuzu, il l'entraînerait dans la suite numéro treize, avant de refermer la porte derrière eux.

Récapitulatif:
   
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❝Towa x Kameyo

x Genki

    ♡ Libérer, Délivrer


Quel Enfer. Vraiment. A la base, j’étais venu juste pour enquêter parce que j’avais eu vents de quelques rumeurs sordides à base de trafic d’enfants, donc je m’étais dit qu’en profiter pour rencontrer de vieux potes et picoler en paix serait envisageable. Ce que je n’avais pas prévu, par contre, c’est que l’auberge que j’aime tant se fasse incendier sur place et que le patron me charge de la suite… indirectement, certes. C’est donc comme ça que je me suis retrouvé avec une bombasse sur le dos à aller dans une cave alors que tout s’effondrait sur nous. Voyant que ça commençait à presser (quand même, je ne suis pas né de la dernière pluie oh) et que les flammes tentaient peu à peu de nous lécher la couenne, j’ai pris tout le monde sur mon dos et sous mes bras jusqu’à courir en zone sûre.
Là, je tente de m’improviser en maître de la situation. Au vu de cette dernière,c ‘est d’ailleurs ce qui me semble être le plus judicieux. Celle qui se prend pour une super chatte a l’air sacrément mal en point malgré le bout de tissu dans lequel elle s’est drapée et l’autre semble aussi fatiguée. Sans parler du mec avec le genou éclaté et… un cadavre ? J’arque un sourcil en regardant sa dépouille et le secoue dans tous les sens. Ouais, plus mort, tu meurs. Enfin… façon de parler… BREF.

Là, on me fait un rapide topo de la situation. Je ne prends pas de notes, je vérifie simplement que les faits ainsi rapportés corroborent ce que moi j’ai pu trouver comme infos lors de mes pérégrinations. Ouais, il faut croire que le trafic prend un peu plus d’ampleur à mesure que le temps passe. Des enfants, sans déconner… Quel genre de fils de pute peut bien avoir l’idée de mettre ça en branle putain. Mais même si je me suis autoproclamé leader, je ne rajoute pas forcément grand-chose. Je dois déjà m’assurer qu’elles valent la peine que je me risque à donner les informations que j’ai moi-même obtenues, et puis… Ça ne servirait à rien de répéter ce qu’elles savent déjà.
Je suis donc en présence d’Akuma Kameyo. Un clan qui a subi un génocide si je me rappelle bien les histoires de Benkei et Tetsuo. Et puis il y a la bombe, là. Towa. Une Nara. Une fervente défenseure des cervidés. Bon au moins, je suis prévenu… Si jamais un cerf me passe sous le nez, il faudra que j’évite de le bouffer. Je n’ai pas envie d’avoir à la combattre, quand bien même a-t-elle l’air d’être putain de fragile quand même. Bon, comparé à moi… tout le monde l’est, d’un côté… Néanmoins, maintenant que les présentations sont faites de leur côté, je détends légèrement mes muscles et décide de me montrer avenant à mon tour.

« ‘chanté, Kameyo et Tôwa. Moi c’Genkishi, second et grand Capitaine des Kisho. C’pour ça qu’on m’a envoyé enquêté ici, vu qu’ça reste quand même not’ terter. Je marque une courte pause et souris aux deux gonzesses. Kameyo, t’as b’soin d’te r’poser, pis t’passeras plus inaperçue qu’nous deux… Et comme elle doit aller au bordel pour récupérer d’l’info sur l’Yuzu là, j’vais l’accompagner. J’pourrai facilement m’faire passer pour un garde du corps ou quoi, pis si jamais ça dégénère j’pourrai l’aider. S’ils sont effectivement Ninja, ça pourrait nous aider. Je décide ensuite de rebondir sur ce qui a pu être dit avant. Ça s’rait bien qu’tu prennes les parchos, la rousse. M’étonnerait qu’ils soient qu’deux… Pis même si c’le cas et qu’on doit s’la donner, ça nous permettra d’nous économiser. Par contre, j’pas sûr qu’ma maîtrise du chakra soit suffisamment bonne pour les utiliser, faque c’pour toi. D’mon côté, j’les exploserai avec mes poings, clamé-je en contractant mes biceps. »

Maintenant que tout ça est mis sur la table, nous allons tous les quatre à une autre auberge, légèrement excentrée par rapport à celle qui vient de flamber. Là, je me propose de garder un œil sur le type encore vivant, histoire qu’elles puissent se reposer. Moi, je suis habitué à ne pas dormir pendant des jours. Et puis… Je n’ai pas utilisé une seule once de chakra, donc je suis plus que bien. Et, dans tous les cas, il faut quelqu’un pour veiller sur l’autre tanche, donc je suis tout désigné.
Les fillettes dorment jusqu’à midi, à peu près. Là, on concocte un plan et je leur laisse le type le temps d’aller me chercher des fringues convenables. Rapidement, je reviens à elles vêtu d’un beau costume cravate et suis fin prêt à jouer aux gardes du corps. Logiquement, tout devrait bien se passer. Il n’y a pas de raison pour que ça parte en couilles, de toute façon. Le soir venu, Towa et moi nous rendons donc au bordel (et putain qu’elle est fraîche dans son déguisement, cent pourcents l’autre va devenir fin fou en la voyant). C’est là que je propose donc mes services à la fameuse Kuina. Néanmoins, à peine sommes-nous entrés dans le bordel que j’analyse déjà les moindres recoins. Déformation militaire, ne m’en voulez pas. Le but est surtout de pouvoir anticiper les points de fuites et autres coupe-gorges de l’endroit, de même que les endroits à même de me masquer en cas d’assaut surprise. Je sais que je suis embauché en tant que garde du corps, mais s’ils viennent à trente-six et balancent des rockets de shurikens, ça me semble plutôt sympa de pouvoir me planquer.
Je reste donc silencieux et observe Kuina faire moult compliments à la manieuse d’ombres, la laissant occasionnellement me palper les muscles. Bah, je suis habitué avec Kaede de toute façon. Et au moins, elle sait, comment je suis fait et que je peux effectivement défendre son cul s’il y a besoin. Enfin, je la suis jusqu’à son bureau et prends place face à elle, sur une chaise, alors qu’un autre gorille monte la garde. Quelle ironie. Une fois que tout a été expliqué et convenu, je scelle notre contrat d’un coup de langue adhésif et me redresse face à elle.

« J’commence bien c’soir, hein ? Je lui demande, histoire d’être sûr. Une fois sa réponse obtenue, je place les bras le long de mon corps et croise mes mains. Où vous voulez qu’j’me poste, m’dame ? »

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-Jeune fille, tu es vraiment...hum...comment dire...ravissante...ça tombe bien, je vais te présenter à quelqu'un qui ne vient ici qu'une fois par semaine...je suis sûr qu'il va t'adorer...et qui sait, je vous rejoindrais peut-être...il ne devrait d'ailleurs pas tarder à arriver, c'est quelqu'un de très ponctuel, et également un amant extraordinaire...

Je regarde Kuina en souriant, remettant une mèche derrière mon oreille. Je ne sors pas de mon jeu d'actrice. Je me permets même un petit regard embarrassé lorsqu'elle évoque la possibilité de se joindre à Yuzu et moi. Si je suis trop audacieuse, cela risque être curieux. Je ne suis pas censée être expérimentée avec ce genre de pratiques, après tout. Et puis, je crois que pas mal d'hommes aiment bien les femmes un peu naïves et dociles. Les femmes du clan Nara répondant à ces deux critères sont rares si ce n'est inexistantes. Mais, je sais me tenir, pour le bien d'une mission. Je connais mon rôle et je vais m'y tenir, tout en espérant que le Kisho en fasse de même. Si nous sommes arrivés en même temps, ou presque, je ne lui ai pas offert le moindre regard, ce genre d'attention n'étant bonne qu'à dévoiler une complicité certaine et bien souvent, quelques manigances.

Le client fait d'ailleurs son entrée. Je confirme immédiatement son identité lorsqu'il retire sa capuche, dévoilant sa balafre. Il observe tout le monde, cela n'a rien d'exceptionnel en soit. Je remarque néanmoins que son regard se fait légèrement appuyé sur moi et le colosse que j'ai rencontré dans la nuit. Ma main gauche vient s'enrouler autour de mon poignet droit, d'un geste doux.

Je prends la direction de la suite numéro treize accompagnée de Yuzu. Me faire plaisir et lui donner du plaisir, hein ? Cela ne devrait pas être bien compliqué. Me méfier de Kuina... Je suppose que je me suis jetée dans la gueule du loup, mais ce n'est pas grave. Si je devais avoir un soucis, je suppose que Genkishi interviendrait. Tandis que le balafré referme la porte derrière nous, mon regard parcourt la suite et la détaille. Je joue avec une mèche de cheveu quelques secondes. Puis, humidifiant mes lèvres d'un subtil passage de la langue, je prends la parole.

"Comment désirez-vous que je vous appelle ?"

Je m'approche du client d'un pas, déposant ma main au niveau de son biceps. Il est important de commencer par le commencement.

"Je devrais peut être vous débarrasser..."

Saisissant le tissu de son manteau, je tire légèrement dessus pour le lui retirer.

ft. Kameyo & Genkishi

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Shirogane Ningyo
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Fiche du Ninja
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Ryos: 100
Expérience:
[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi] - Page 2 Left_bar_bleue575/2000[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi] - Page 2 Empty_bar_bleue  (575/2000)
J’écoutais avec attention les mendiants en fronçant les sourcils. Ce n’était pas difficile à comprendre. Quarante-six personne, moins dix neufs. Pouvais-je estimer que c’était les enfants ? Ou les besoins ? Un lieu… pour soixante-douze heures. Trois jours… D’accord. Yuzu ? Yuzu… Est-ce qu’il pouvait lire dans les esprits ou quoi ? J’entendis un ricanement dans mon esprit et m’installai un peu à l’écart.

« Kokkai ?
- Tu te souviens de ce qu’il s’est passé avec la petite Rose qui a tenté de lire dans notre esprit.
- Tu auras qu’à le manger. »

Mon démon éclata d’un rire insolent. C’était pas vraiment le moment qu’elle me déconcentre. Je secouais la tête avant de me glisser dans l’orphelinat sans bruit. En même temps j’étais une panthère, une prédatrice. J’étais silencieuse. Je me léchais un peu les lèvres avant de fouiller sans bruit dans les dossiers. Je fronçais les sourcils en découvrant la vérité… Une vengeance contre Tetsu ? Avec deux bâtards du Shogun ? Je soupirais un peu avant de tout ranger et de réfléchir un peu… Qu’est-ce que je devais faire ? Fouiller encore ? J’étais trop fatiguée pour être véritablement efficace… J’écoutai autour de moi, déployant mes sens avant de fermer les yeux et d’inspirer profondément. Non, je ne serais plus utile ici… J’avais déjà pas mal d’idées quoi faire. Mais les autres n’avaient pas tout de suite besoin de moi… J’écoutais autour de moi.

BON ! C’était partit. Je n’allais pas sortir, le laboratoire. Avec mes vêtements et mon air de petites fille… Je pourrais passer pour une enfant de sept à huit ans. Avec de la chance… Je me faufilai en souplesse entre les étages… Le laboratoire. Je posai ma main sur la poignée avant de m’y glisser en silence sans me faire voir. Enfin j’espérai. Et j’espérais qu’il n’y ait personne… J’inspirais profondément avant de me glisser dans le laboratoire. Si quelqu’un s’en prenait à moi, il allait avoir une très mauvaise surprise.
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En déambulant dans les les différents couloirs de l'endroit, Kameyo pu constater que l'orphelinat semblait désert. Ce qui se confirma lorsqu'elle bifurqua dans l'allée des chambres, celle menant au laboratoire. En effet, les dortoirs avaient été totalement vidés, seuls quelques vêtements traînant ici et là, sans doute oubliés dans une fuite qui ne fit plus aucun doute lorsque la kunoichi découvrit, épinglée sur la porte du labo, un croquis du directeur au bas duquel apparaissait la mention ''à notre regretté directeur, que son âme repose en paix''. A Fukaido, les nouvelles se répandaient comme une traîné de poudre et manifestement, les gens de l'orphelinat ayant appris sa mort la veille, avaient décidé de mettre les voiles vers un lieu plus propice à leur sérénité. Malgré tout la jeune femme pénétra dans le labo pour y découvrir une salle sans dessus dessous. Les chaises s'entremêlaient dans un bazar innommable, les divers placards habituellement remplis de paperasses étaient renversés au sol et les murs gribouillés au feutre, ne laissant apparaître que quelques équations, probablement là pour assurer les différents tests réalisés dans l'enceinte. Au milieu des papiers répandus au sol, et ce après de minutieuses recherches, l'Akuma en apprit un peu plus sur ce laboratoire. Celui-ci servait à tester les capacités cognitives et motrices des enfants qui y étaient amenés. Ceux qui flirtait avec les notes maximales dans les différents domaines étaient recrutés par Hidoi Daiki, tandis que les autres étaient remis à la rue une fois leur majorité acquise. Malgré des fouilles plus approfondies, Kameyo ne découvrit rien de plus. Il n'y avait manifestement plus rien à apprendre de cet endroit.

------------------------------

Dans la maison close, Genki ne se fit pas prier pour apposer sa signature au bas du contrat puis sceller celui-ci d'un coup de langue habile pendant que face à lui, de l'autre côté du bureau, Kuina le regardait faire, les mains croisées sous son menton, un léger sourire satisfait au coin des lèvres. Elle récupéra le document et le glissa dans un tiroir sans lâcher le Kisho du regard, avant de lui répondre, en même temps que son garde du corps personnel contourna le meuble pour venir se placer derrière le shinobi.

«J’commence bien c’soir, hein ? Où vous voulez qu’j’me poste, m’dame ? »

Continuant de le fixer, elle ne répondit pas tout suite, un air quelque peu surpris accroché au visage. Finalement au bout de quelques secondes, elle prit la parole au moment même où le colosse aux muscles saillants derrière Genki, écrasa ses énormes paluches sur les épaules de l'intendant du célèbre clan de l'Enclave pour tenter de le maintenir en place..

-Nous commençons même dès maintenant mon garçon. Et ce siège fera très bien l'affaire.

Pile l'instant où les tempes du Kisho se mirent à cogner bien plus fort que d'ordinaire.

-Que pensez-vous de ce contrat? Un peu troublant non? On ne vous a donc jamais appris à ne pas fourrer votre langue n'importe où? D'autant plus dans un bordel! Pauvre garçon, quelle ironie n'est-ce pas? Conclue t-elle dans un sourire sarcastique en se redressant d'un bond, avant d'agiter les mains pour manipuler quelques mudras, une boule de feu jaillissant de sa bouche immédiatement après pour filer droit sur l'intendant.

--------------------------

De son côté, la Nara tenait son rôle à merveille. Aussi somptueusement apprêtée que ces atours étaient aguichants, elle en faisait suffisamment sans toutefois trop en rajouter, maintenant ainsi un équilibre subtile dans son jeu d'actrice. Malgré quelques doutes, elle accepta de suivre Yuzu et grimpa à sa suite les marches les séparant du premier étage. Curieusement, elle ne sentit aucune animosité chez cet homme au visage doux, bien que marqué par une vie sans doute faite d'affrontements. Il avançait d'un pas serein et ne manquait pas de se retourner de temps à autres pour lui adresser quelques sourires agrémentés de compliments sur sa beauté.

En parfait gentleman, il lui tendit une main pour la guider à l'intérieur de la chambre numéro treize, puis referma la porte derrière eux avant de se placer face à elle et de la contempler de bas en haut, non sans louer un peu plus sa prestance pour une novice dans le domaine.

-Yuzu fera très bien l'affaire...répondit-il à la question de la jeune femme d'une voix grave et calme.

Puis, tout en plongeant un regard bienveillant dans celui de la kunoïchi, il la laissa s'approcher et le débarrasser, avant de reculer de quelques pas pour s'asseoir sur le rebord du lit.

-Alors jeune femme...reprit-il d'une voix toute aussi douce...que me vaut l'honneur de votre présence ici? Que fait donc une kunoïchi telle que vous dans un bordel tel que celui-ci? Je suppose que vous n'êtes pas là juste pour satisfaire quelques clients en mal de sensations fortes?

Curieusement, la porte d'entrée de la chambre sensée être dans le dos de Towa, se situait sur la droite de la pièce, juste à côté d'une salle de bain à l'intérieur de laquelle trônait un bain à remous dans lequel on pouvait facilement tenir à deux. Un lit à baldaquin recouvert d'un drapé de soie, prenait quant à lui la moitié de la pièce et était posé sur un immense tapis aux teintes multicolores, tandis qu'il était entouré de deux petits hublots. Enfin, les murs étaient recouverts d'une multitudes de tableaux et autres tapisseries retraçant l'histoire de Fukaido. Mais, ce décor était-il bien réel?

Récapitulatif combat:

   
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