Déminer le terrain [Mission rang B avec Bakuren]

Mes pas m'avaient mené à l'ouest, bien loin des terres de mon clan, dans le Massif du Guhiko . J'avais été mutée sur une énième mission sans intérêt d'infiltration, où l'on ne se souciait pas de mon apparence banale de jeune adolescente prépubère. Ma petite taille pouvait être une faiblesse comme elle pouvait devenir mon plus important atout dans certaines conditions : qui se méfiait d'une petite fille au visage angélique? Mission accomplie (ils se faisaient prendre à tout coup), des rumeurs vinrent jusqu'à mes oreilles alors que j'avais fait une pause dans une simple auberge de village quelconque :  un noble corrompu s'affairait à enlever des enfants pour qu'ils travaillent comme esclaves dans sa mine. Dans les bonnes grâces du Daimyo, ce dernier ne levait pas le moindre petit doigt, devant très certainement profiter lui aussi du lucratif potentiel de ces petits travailleurs. Mon sang ne fit qu'un tour, et je me rendis au village en question dès la première heure.

En chemin, je trouvai un regroupement de marchands qui faisaient le chemin eux aussi dans la même direction que moi. Je leur racontai que j'allais voir ma grande soeur dans un village sur leur chemin et que je ne voulais pas voyager seule. Après tout, il n'était pas rare que les gens voyagent ensemble pour éviter les brigands, les orphelins étaient légion, et l'on ne me posa pas plus de questions, me promettant de me nourrir si je fournissais quelque coups de main en cours de route. J'aurais pu me rendre seule dans le village minier beaucoup plus rapidement qu'avec une lente escorte commerçante, mais c'était risquer que l'on démasque ma condition de kunoichi. Je souhaitais être discrète, et l'orpheline voyageant avec un groupe était la meilleure couverture possible pour le moment.

Le soleil commençait à se coucher lorsque l'on arriva enfin au village minier d'où provenaient les rumeurs de kidnapping d'enfants. Du bruit semblait s'échapper d'une taverne, et je me doutais que c'était probablement le meilleur endroit pour débuter mon enquête. Je me séparai donc de la caravane marchande, annonçant que ce lieu était tout près de ma destination finale, et le remerciant de m'avoir accompagnée jusqu'ici en toute sécurité.  C'est ainsi que j'entrai dans la taverne après m'être assurée que l'on ne sente pas mon chakra, et m'installai au bar pour commander un repas et un jus. Évidemment, la présence d'une personne habillée d'une simple pelerine noire et à l'apparence d'une enfant de 13 ou 15 ans allait attirer son lot d'attention dans ce lieu. Avec un peu d'espoir, on allait vouloir me kidnapper et je pourrais tuer les responsables de tout ceci de l'intérieur de la mine. Avec un peu moins de chance, il me faudrait m'infiltrer. Dans tous les cas, je sentais que ce lieu était le meilleur point de départ. Si l'on posait des questions, je répondrais que j'étais venue voir ma soeur qui habitait tout proche d'ici, comme quoi j'étais arrivée avec les marchands un peu plus tôt.

Entre temps, je pus observer les lieux. C'était une salle de jeu comme il en existait partout dans le Sekai. À l'une des table, les gens semblaient plus tendus. Des hommes jouaient aux cartes, et pour une raison qui m'échappaient encore, on surveillait l'un d'eux lorsqu'il brassait les cartes. C'était à se demander s'il trichait ? Un grand blond qui avait l'air aussi brutasse qu'Hitagi supervisait le tout peut-être un employé de la taverne, et un joueur avec des longues canines et des yeux jaunes avait une bourse pleine devant lui. Brigand, commerçant, noble en fuite ou shinobi : très peu de personnes pouvaient de targuer de posséder autant d'argent avec une apparence comme la sienne. Dans tous les cas, j'essayais d'écouter d'une oreille discrète ce qui se passait là. Je remarquai aussi une femme qui était au bar en train de commander quelque boisson. Elle aussi semblait s'intéresser de bien près au jeu.

Ces gens d'apparences et personnalités étranges distordaient totalement du péquin moyen que l'on rencontrait dans ce genre de village paumé de montagne. Je regrettai de ne pas avoir encore développé des talents pour ressentir le chakra : je me doutais qu'il y ait possibilité qu'au moins l'un de ces gus aient un chakra digne d'un shinobi, mais difficile de dire lequel. Peut-être celui qui avait l'air d'un animal : de mon expérience, les gens aux yeux différents avait souvent du potentiel shinobi dans les veines.  Il me fallait concentrer mon attention sur eux, tenter de découvrir qui était un ami ou ennemi devant la mission que j'avais décidé d'accomplir. Des enfants étaient présentement en danger, et il n'en tenait qu'à moi de les sauver de leur horrible condition et de faire payer les coupables. Dans tous les cas, je devais tenir mon rôle de jeune adolescente. Mes armes étaient cachée dans les replis de mes vêtements, hors de la vue de la populace, qui ne se doutait de rien.

Coucou:

Bien installée au bar, j'entendais la discussion à la table de jeu derrière moi. Le supposé brigand commençait à s'énerver contre son adversaire, il semblait avoir la mèche bien courte, trop courte pour jouer à des jeux d'argent. Il semblait avoir autant de sang-froid que mon cousin Ryuku, c'est à dire, aucun. D'autant plus que l'autre semblait faire exprès pour le mettre en colère. Grands dieux, l'hommes aux canines ne réalisait-il pas que cela faisait partie de la stratégie pour le déconcentrer? Quel idiot. C'était à se demander comment il avait pu obtenir autant d'argent pour le parier ainsi. Il n'y avait qu'une seule solution : c'était bel et bien un brigand qui avait subtilisé cette fortune à plus avisé que lui. Il me faudrait aviser les pauvres marchands que j'avais accompagné que les routes n'étaient pas sûres, d'autant plus que je ne serais plus avec eux pour assurer leur protection.

"Vous désirez quelque chose ?"

Un homme était apparu, un employé de l'établissement, pour me demander de consommer. Bien évidemment, je ne pouvais rester dans cet endroit sans commander, cela serait suspicieux. Ma présence était déjà tràs suspicieuse.

" Un bol de riz et du lait chaud, s'il vous plait. "

L'alcool semblait contre-indiqué, je n'étais qu'une jeune adolescente après tout. Je n'avais pas envie de faire rappeler qu'il y a une limite d'âge à la consommation, ni devoir prouver mon identité.

Une bagarre éclata soudainement plus loin, et l'homme aux canines se leva brusquement de sa chaise pour aller cogner dans le tas pour prouver sa virilité. Un idiot comme Ryuku, j'avais visé parfaitement juste. Un des joueurs profita de ce moment pour faire glisser une carte sous le nez des autres, tel un tricheur éhonté. C'était le bon moment, pendant que personne ne devrait théoriquement porter d'attention sur moi que je decidai de lever le voile qui couvrait mon chakra. Il me serait possible de voir ceux qui seraient effectés.

Au moment où j'annulai discrètement ma technique de furtivité, je vis les yeux du grand blond se darder sur moi. Coincidence ? Je froncai les sourcils. Ma couverture avait été peut-être été perdue. J'essayai de remarquer si quelqu'un d'autre avait fait un geste suspect lorsque mon chakra redevint présent pour ceux qui avaient la capacité de le percevoir.

« - Qu'êtes vous venu faire dans cet établissement ? Puis-je vous aider ? »

Que pouvais-je bien lui répondre ? Je n'avais pas envie plus que cela de prendre le rôle d'une jeune adolescente et de m'exprimer bêtement. Mais j'avais très envie d'en apprendre un peu plus sur ces enfants qui avaient été kidnappés. Le blondin était-il de mèche avec les travailleurs de la mine ? Probable, puisqu'il travaillait dans cet établissement. Shinobi peut-être de surcroi, considérant qu'il avait levé les yeux vers moi exactement au moment où j'avais annulé ma technique. Je n'avais pas non plus envie de causer des soucis et risquer d'échouer cette mission si les choses devaient mal tourner. Le mieux était de me conformer aux demandes de l'employé de la maison, il finirait bien par me laisser tranquille si ne me considérait pas comme une menace.

" Je suis en route pour visiter ma grande soeur. Je suis avec une caravane marchande qui s'est arrêtée ici pour la nuit, je ne suis que de passage. Je ne suis pas venue causer des soucis, ne vous préoccupez pas de moi Monsieur, s'il-vous-plait ... "

Je m'étais forcée pour faire un petit sourire innocent pour lui faire comprendre que je n'étais pas là pour causer des problèmes, surtout qu'il semblait être à cran suite à la tricherie éhontée de l'homme qu'il surveillait. Les problèmes que j'allais causer était à quelques lieues d'ici, bien profondément dans la mine où l'on faisait travailler de pauvres enfants. Là, j'égorgerais les porcs qui avaient osé s'adonner à un tel esclavagisme. Je leurs ferais regretter éternellement leurs geste odieux. D'autant plus que certains homme ne se gênaient pas pour faire subir des supplices innommables à certains de ces enfants. Mon tantô ferait couler le sang pour cesser ces horreurs. Que cela serve d'avertissement pour tous ceux qui voudraient emprunter le même chemin...

Coucou:

J'avais baissé le regard lorsqu'un employé m'avait informé des dangers du village pour une jeune inconnue comme moi. J'aurais pu lui répondre que je n'étais là que pour la nuit, mais à quoi bon ? Plus j'allais parler, plus l'on démasquerait la supercherie derrière la raison de ma présence en ces lieux. Je me contentai donc de hocher la tête alors qu'on m'apportait ma commande. Devant moi, le bol de riz fumant aurait creusé l'appétit de n'importe quel individu, mais je n'étais pas de ceux qui avaient très faim. Une petite bouchée me suffisait, ce qui était aussi l'une des raisons de ma taille chétive et de la maigreur de mes bras : c'était à peine si je me nourrisais suffisament pour sustenir à mes besoin quotidiens. Qu'importe, l'odeur de ce riz blanc me levait le coeur, et je me forçai d'en prendre un tout petit peu pour ne pas éveiller les soupçons encore plus.

J'étais donc au bon endroit selon le serveur. Délation, rafle et exploitation des enfants, le tout autorisé directement par le seigneur local. Au vu et au su de tous, le Daimyo lui-même devait être un complice. Bingo.

Le grand blond qui m'avait questionnée n'avait rien répondu (avait-il seulement écouté ce que j'avais dit?), et s'était contenté de ramener son attention vers la table de jeu qu'il surveillait, la situation commençant à dégénérer. Le joueur n'avait pas aimé se faire rappeller à l'ordre, ni même se faire traiter de tricheur, et avait commencé à faire du grabuge lui-même. Détournant l'attention de mon bol de riz, je remarquai rapidement que quatre individus qui jouaient à d'autres tables s'étaient retournés jetant des regards mauvais vers l'employé. Tout cela sentait très mauvais. Le grand blond semblait bien costaud mais à quatre contre un, il allait manger une sévère correction. Du moins, s'il n'était pas un shinobi. Après tout, ce n'était peut-être qu'un hasard s'il m'avait remarqué au même moment que j'avais annulé ma technique de furtivité. Enfin, je n'avais pas envie de me mêler de ses querelles, la politique et les gang locaux ne m'importaient que peu, après tout je ne savais pas qui tirait les ficelles ici, j'étais venue pour plus important que des règlements de compte.

Enfin, le bonhomme décida de repousser la jeune fille assise sur ses genoux, et s'était levé pour sortir du bar. Bonne idée il dérangeait tout le monde. Or, l'employé semblait ne pas en avoir fini avec lui, et allait lui dire sa façon de penser jusqu'à ce que la demoiselle s'interpose pour protéger son homme qui la gifla violemment. Ce fut suffisant pour que le rouge me monte aux joues. Je ne répondais plus de moi. Ce goujat, ce connard, ce chien, j'allais le découper en rondelles. Oubliant même la raison pour laquelle j'étais venue dans ce trou paumé, j'allais faire payer cet individu et lui apprendre les bonnes manières de se comporter avec les femmes. Je pourrais lui couper une main ou deux? Pourquoi pas l'engin avec? Tiens, ça le refroidirait, il pourrait dire adieux aux putes. Encore mieux, il était peutêtre préfréable que je lui coupe les bras jusqu'aux coudes, question qu'il ne frappe personne avec les moignons aux poignets.

Me mettant en morde furtif, rabattant ma capine sur ma tête, et esquivant le nuage de chakra qu'il avait lancé en direction du blond et de ses propres sbires -poison?-, je le suivis à l'extérieur, tentant discrètement de le suivre aussi rapidement que possible, tout en lui laissant quelques mètres d'avance. J'essayais de me cacher derrière les murs des maisons à chaque fois que je sentais qu'il pourrait se retourner, afin qu'il ne me remarque pas. C'était donc un shinobi, et peut-être pas trop doué s'il ne m'avais pas remarqué plus tôt. J'aurais du le remarquer plus tôt, d'autant plus qu'il trichait allègrement depuis mon arrivée, se targuant possiblement du fait qu'il ossédait des atouts supérieurs aux ploucs que l'on cotoie dans le Sekai. Je regrettai soudainement de ne pas avoir appris comment ressentir le chakra, surtout que je m'étais lancée seule à sa poursuite. Je ne connaissais même pas sa véritable force.

Derrière moi, il semblait y avoir de la cohue dans le bar alors que la technique du gros tas semblait avoir fait quelques dégats aux personnes qui avaient été incommodées par le nuage. Qu'importait, j'allais lui faire gouter de ma lame et lui donner une punition à la hauteur de la gifle qu'il avait osé lancer contre la petite demoiselle qui l'accompagnait. La pauvre n'étais pas payée assez cher pour ce métier, et aucune femme ne méritait un tel traitement.

Plop:

Filant dans les rues du petit village, je sautai sur les toits pour suivre l'homme dans sa course effrenée. Petite et discrète, il ne semblait pas m'avoir aperçue alors que le je ratrappai, voir même le dépassai. Toute son attention s'était retournée derrière lui : le grand serveur blond s'était lui aussi précipité aux trousses du tricheur après avoir réussi à s'extirper de justesse du nuage empoisonné du bar. Et ce qu'il faisait du bruit ! La technique avait du le blesser puisqu'il toussait à un point où il donnait l'impression qu'il allait vomir ses propres poumons. Cela tournait à mon avantage, puisque je pouvais filer tranquillement le shinobi qui n'avait d'yeux que pour l'employé. Employé qui avait lui aussi quelques tours dans son sac - j'aurais du m'en douter - puisqu'il esquiva l'attaque du gros porc d'un justicieux Kawarimi. Blessé par une technique fourbe consistant à renvoyer les armes précédemment esquivées, le blond enchaina avec ce qui semblait être une puissante technique de Taijutsu.

Bien. C'était le bon moment pour saigner ce chien et lui faire comprendre qu'il n'avait pas le droit de mettre la patte sur une jeune demoiselle. La payer ne signifiait pas qu'il pouvait en faire ce qu'il voulait. J'allais le dresser, lui apprendre les bonnes manières. Il apprendrait à se tenir ce petit merdeux. Profitant de ma relative furtivité, j'attendis que l'employé termine son attaque pour venir planter mon tantô dans le dos du vicelard sans qu'il ne puisse s'en attendre. Il allait gouter de ma lame et souffrir pour tout le mal qu'il avait commis, à la fois sur sa pute mais aussi tous les clients qui n'avaient rien demandé et qui se retrouvaient à souffrir du poison qu'il avait balancé gratuitement dans le bar.

" Tu vas gentiment t'excuser, vermine. Ou bien je dois trancher ton engin et te le faire bouffer pour que tu comprennes ? " dis d'une voix mécanique et monotone qui me caractérisait, sans que l'on puisse déceler la moindre intonation ni le moindre sentiment derrière.

A priori, si le libellé mes mots semblait transpirer la colère, c'était pourtant l'excitation profonde que je ressentais. Excitation que je maitrisais jusqu'au bout de mes doigts, et que je ne laissais pas transparaitre un seul instant. Je semblais si calme, mais je bouillonnais à l'intérieur. J'avais seulement envie de lui ouvrir la gorge, faire couler son sang, le regarder souffrir et agoniser en demandant pardon pour tous ses crimes. Qu'il refuse de parler, de demander pardon, et j'allais mettre fin à ses jours. La lame dans ma main droite, un kunai dans l'autre, j'étais prête à toute éventualité de sa part. Il semblait être un froussard qui privilégiait l'attaque à distance, mais ne pouvait être trop prudent, peut-être avait-il un autre tour dans son sac? S'enfuirait-il ou se mettrait-il à genoux en me demandant d'épargner sa vie? Ou bien serait-il assez idiot pour s'en prendre à moi?  Heureusement, je n'étais pas seule. L'autre blond semblait bien costaud, et le tricheur serait bien mal venu de faire autre chose que de se rendre.

Coucou:

Ah le porc ! Ma lame avait traversé son bide sans même lui tirer un froncement de sourcils. Pour quelque raison qui m'échappait, la graisse autour de son immense bedaine semblait l'avoir protégé de la violente attaque de mon tantô. Mais l'effet de surprise semblait avoir été efficace, puisqu'il me regardait les yeux ronds, comme s'il ne voulait plus de battre. Le coup du grand blond semblait l'avoir fortement déstabilisé aussi, et maintenant qu'il me regardait, deux lames en mains, il ne faisait plus autant le malin. Malgré lui, quoi que c'était difficile à deviner avec des grosse têtes dans son genre, il donna son nom et son titre dans ce village bouseux. Un administrateur.... du village? De la mine? J'avais trouvé ma clé pour infiltrer cet endroit maudit et libérer les pauvres enfants. Si en plus je pouvais égorger l'un des complices qui avait causé ou fermé les yeux sur pareil traffic, vengeance aura été accomplie.

Entre temps, il ne semblait ni prêt à s'excuser pour ses gestes commis envers la jeune femme qu'il avait payée pour l'accompagner, justifiant même sa conduite ignoble ! J'allais lui tirer les vers du nez et saigner ce pathétique goret. Il regretterait ses paroles pour le restant de l'éternité.

Rapide comme l'éclair, mon tantô transperça poumons, foie, rate, vessie - ou du moins, où j'estimais que ces organes se trouvaient sous l'imensité de la couche de graisse qui le recouvrait et le protégeait - espérant lui causer des dommages plus importants et très difficiles à soigner. J'avais vu la fiole entre ses mains qu'il s'apprétait à lancer, encore un autre poison sans aucun doute ! Son petit manège ne fonctionnerait pas une seconde fois ! Avisant un petit tonneau tout près, j'échangeai rapidement de place avec le meuble de bois pour éviter de me retrouver dans un nuage toxique.

L'autre s'était remis à fuir, profitant de cette diversion. Il n'en fallu pas plus pour exciter le blond à nouveau, qui lui lança un... parchemin explosif? Mais que foutait-il? Voulait-il réveiller tout le village? Rameuter la garde? Imbécile ! Hors de question que je passe la nuit dans une cellule pourrie à cause de cet inconnu. D'ailleurs, les raisons pour lesquelles il courrait aussi derrière l'immonde Tsurara Aiji n'étaient pas nécessairement claires. Pour le moment, notre collaboration m'était utile, mais je n'hésiterais pas à le semer s'il me causait trop de soucis, ou si nos objectifs différaient. Faisait-il partie aussi du réseau de traffiquants? Ma lame allait être utile pour lui tirer quelques confession, son tour viendrait bientôt. Nous devions d'abord nous occuper de l'administrateur qui prenait ses jambes à son cou, et lui faire cracher quelques informations avant d'abandonner son cadavre dans un trou.

Essayant de le suivre, j'essayais de deviner à quel endroit il courrait se cacher....

Plop: