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[Mission rang A] Libérer, délivrer [Kameyo & Genkishi]

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Des esclaves, qui vont où au juste ?

Libérer, Délivrer

L’homme, Masaru avait évité son attaque pendant que son ami c’était … lamentablement tout pris en plein poire. Le pauvre. Mais la Fûma n’était pas la seule à se battre et ses équipières du jour semaient aussi la zizanie. Alors que Masaru était occupé à éviter … Du noir qui bougeait au sol, wow c’était classe ça … Masami attacha un fil à sa lance, profitant du chaos du combat. Une idée plutôt méchante venait de lui traverser l’esprit. Elle savait ce qu’elle allait faire. Chiyo était pour les deux autres, elle allait devoir gérer l’autre, Masaru qui semble un peu plus coriace, mais surtout plus intelligent que son ami (il avait après tout réussi à éviter sa lance avec aise.) Il fallait vraiment qu’elle s’occupe de lui. La question était : mais comment ? Sa réponse, toujours plus de coups de lance. Elle avait bien quelque chose qui le surprendrait.

Une pensée alla à son entraînement avec la perle d’Uzushio qui avait trouvé particulièrement fourbe le coup qu’elle lui avait envoyé. Un sourire vint au visage de la jolie brunette qui déjà voyait un plan se dessiner dans son esprit. Le sol était jonché maintenant de débris Surtout après l’explosion de son piège de lames. Poussière et fragment de bois ne feraient pas bon mélange avec l’œil de son adversaire.

La jeune Fûma chargea donc l’homme à tout vitesse, lance pointée devant elle, mais lieu d’empaler l’homme, à la dernière seconde, la pointe de la naginata fut pointée vers le sol et relevée d’un geste sec, soulevant débris et poussière dans les yeux du pauvre homme. Elle profita de son élan tout de pour faire une attaque pointée avec sa lame.

Tout le but de la manœuvre précédente avait été de le désarçonnée et lui donner une une chance de le frapper sans qu’il puisse d’y soustraire, elle espérait réellement avoir réussi. Mais sans prendre le temps de vérifier ou non sa réussite, elle se repositionna, lance en préparant son prochain assaut. Elle était rapide sur ses pieds, il n’y avait pas le dire. Bien plus qu’une chunin régulière, ça c’était certain.

Une fois les pieds bien ancrés dans le sol et en position devant Masaru, elle enchaîna avec la suite de sa manœuvre. Cette fois-ci ce n’était pas la lame de la kunoichi qui visa son ennemi, mais la hampe qui s’éleva en direction de l’homme. Elle visa sa main dans le but de le désarmé et le forcer à changer de tactique. Elle était rapide et sa force n’était pas négligeable non plus. La chunin se disait qu’elle avait au moins une bonne chance de lui faire faire une erreur.


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Malgré la technique de substitution qui l'éloigna un temps de l'attaque lancée à son encontre, Masaru ne put empêcher de nombreuses blessures. Ainsi, c'est en sang qu'il se réceptionna à l'autre bout de la pièce, abattant le coup qu'il avait préparé plus par instinct qu'autre chose avant de poser un genoux à terre, le souffle coupé. A peine le temps de redresser la tête, qu'un nuage de terre lui éclaboussa le visage, obstruant sa vision. Si bien qu'il ne vit pas venir l'assaut suivant qui le déstabilisa encore un peu plus, le faisant chuter en arrière en même temps qu'il lui infligea de nouveaux dégâts.

-Han han han...p'tain de kunoïchi...s'essouffla t-il en prenant appui sur son sabre pour se relever...ne me sous estime pas...si je dois crever ici, je préfère encore que ce soit de tes mains que de celles du maître...

Une fois debout, une mare d'hémoglobine à ses pieds, il lança avec rage son arme en direction de Masami tout en courant aussi vite qu'il le put vers la forge voisine pour y récupérer l'un des sabres fabriqués par les esclaves. Ceux-ci, interloqués par se qui se déroulait sous leurs yeux, mirent quelques instants à réagir, puis se regardant les uns et les autres, ils semblèrent comprendre que c'était peut-être là leur chance. Ainsi, il se relevèrent les uns après les autres, puis se jetèrent tous en même temps sur Masaru qui, submergé par le nombre plus que par la force de ses opposants, se retrouva dans l'impossibilité d'enchaîner une autre attaque. Cependant, si les kunoïchis voulaient sauver les esclaves, il ne fallait pas tarder, car le ninja aurait tôt fait de se débarrasser d'eux. Et pas de la plus plaisante des manières.

De l'autre côté de la pièce, Chiyo eut la désagréable surprise de voir la Nara se volatiliser devant ses yeux. Ecumant de rage et tournant la tête en tous sens, il ne la remarqua d'abord pas, avant que la blonde ne sorte de derrière son rocher et se mette à courir dans le sens opposé. D'un bond en avant il s'apprêta à se ruer sur elle, toujours plus haineux envers celle qui l'avait immobilisé au moment même où Kameyo se planta devant lui, le stoppant net dans son avancé. L'Akuma, usant d'une agilité toujours plus féline et après avoir égorger les bourreaux en bon et due forme, venait en effet d'esquiver les derniers esclaves sur son chemin et s'apprêtait à passer à la contre attaque, assénant de puissants coups de poings au chauve. Ce dernier tenta bien de parer en se protégeant de ses bras, mais si la première tentative fut un succès, il fut rapidement débordé par la vitesse et l'imprévisibilité de l'attaque. Pas le choix pour lui, sa cible venait de changer. D'un geste rapide, il lança ses deux couteaux en main en direction de Towa, avant de saisir deux kunaïs et de se jeter sur Kameyo pour la larder de coups vifs et précis, porté par une colère croissante.

Pendant ce temps, l'Akuma aux sens développés, put entendre des bruits de pas accélérés provenant du couloir au fond de la pièce.

Récapitulatif:

 
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Sans trop de soucis, je parviens à esquiver les deux pauvres projectiles de celui que j'avais décidé d'occire tandis que je constate avec une certaine insatisfaction que Kameyo s'est mise en travers de mon chemin et accapare toute l'attention de l'homme à qui j'avais tendu un piège qu'il n'aurait certainement pas apprécié. L'espace de quelques instants, je me demande s'il vaut mieux que j'apporte un peu de soutien à l'une de mes alliées ou s'il est préférable que je les laisse gérer pour me cacher et préparer une embuscade.

En temps normal, j'aurais plutôt tendance à assister les deux kunoichi de loin et à communiquer un plan avec elles afin d'optimiser nos chances de réussites. Cependant, je ne sens pas de "nous". Je ne leur fais pas confiance et je n'ai pas l'impression qu'elles me fassent confiance. Nos styles de combats et nos approches n'ont rien à voir. J'ai la sensation que nous ne faisons que nous gêner les unes les autres. Cette mission est une pagaille sans nom. Si je ne peux espérer effectuer un travail d'équipe potable, pourquoi devrais-je m'embêter avec cela ?

Je jure. J'en ai assez de cette mission, j'en ai assez de ces filles, de Genkishi, de ces esclaves, de moi et de ces crétins de brigands guidés par un samouraï déchu. Mais, je décide tout de même de faire un effort et d'attaquer l'homme qui est dorénavant le plus proche de moi, Masaru, avec une technique de Shurikenjutsu dont j'ai le secret.

ft. Kameyo & Masami

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Shirogane Ningyo
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Nous commencions sérieusement à être agacé par la proie qui lança des kunaies qui passèrent loin au-dessus de moi. Nous entendions quelque chose venir de derrière nous, la blonde disparue. Nous n’étions pas d’accord ! Raah ! Nous allions lui arracher la gorge ! Pas à la blonde, à l’autre. Elle m’agaçait prodigieusement. Nous allions la finir le plus rapidement possible et ensuite nous occuper des choses qui arrivaient derrières, et les esclaves comprenaient enfin que nous étions du bon côté et s’attaquaient aux autres. Tant mieux. Ils pourraient fuir et peut-être finir rôtis comme un bon gigot. Chaton râla, oui nous devions nous concentrer.

Nos griffes dansèrent et chantèrent pour fouiller dans les chairs de notre ennemi. Notre langue se darda entre nos dents pour savourer le goût métallique du sang qui exacerbait nos sens. Nous devions prévenir les deux autres, sinon elles nous en voudraient, surtout qu’elles avaient l’air de galérer à tuer les autres, les esclaves trouveraient le moyen de massacrer leur maître, nous n’étions pas inquiètes à ce sujet, vraiment pas. Mais pour l’instant les prévenir.

Je sifflai pour attirer l’attention d’une des deux avant de désigner le couloir et de faire signe qu’on venait, nos griffes qui avaient été couvertes de sang retrouvaient rapidement leur couleur acier alors qu’elles absorbaient le liquide carmin qui nous coulait toujours sur le visage. Nous en voulions plus, du sang, des tripes, du massacre. Nous voulions que notre nom soit source de peur pour nos ennemis et de fierté pour nos filles. Nous allions répandre des rivières de sang et tant pis pour les autres. En tout cas nous étions prêtes à nous battre avec ce qu’il allait arriver. Nous lancions à voix rauque pour être bien entendu de tous, au vu du bruit que nous avions fait on nous avait repérés.

« Y a d’autres qui arrivent ! »

Notre voix était bien plus rauque quand Chaton était en retrait, rauque et les R roulait sur notre langue.


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Des esclaves, qui vont où au juste ?

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Les attaques s’enchaînaient, d’un côté et de l’autre. Masami fit tourner sa lance à toute vitesse devant elle attaquant son adversaire qui se fit un peut charcuter par la lame au bout de sa naginata. Mais aussitôt la spirale infernale de l’arme terminée, il avait employé une substitution pour l’attaquer de dos. iI lui fit un coup qu’elle-même connaissait :  Damashigiri, la décapitation de l’ombre. Évidemment, c’était un truc assez ninja pour qu’elle ne t’attende pas de le voir d’un samourai … et puis, ce n’était pas qu’elle le connaissait que c’était le cas pour tout le monde.

Elle avait donc répliqué en se tournant vers lui et lui envoyant du sable dans les yeux l’avait roué de coup de la hampe de sa précieuse naginata. Masami voulait lui faire comprendre qu’elle n’était pas là pour rire. Sa réaction ? Masaru lui lança son sabre dessus, sans aucune grâce ni élégance. Un soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres lorsque la jeune Fûma réalisa que la lame de son ennemi n’avait pas passer au travers de sa veste Chunin. C’était déjà ça …

Alors que Masami releva les yeux vers son ennemi qui venait de prendre un autre sabre (qui traînait là, résultat des efforts des esclaves), il se fit retenir par les esclaves qui sautèrent sur lui. Cette fois-ci la jeune femme hurla en direction de pauvres bougres. Non mais, elle gérait parfaitement !

« Mais vous êtes cons ou quoi ? Fichez l’putain de camp ! J’veux pas vous blesser ! »

D’une main, elle saisit le bras d’un d’eux pour l’éloigner (et créer une ouverture assez grande pour frapper sur Masaru sans blesser personne d’autre). Puis avec le bas du manche de sa lance elle frappa sur Masaru de toute ses forces dans l’espoir de le mettre hors combat.

Ne quittant pas l’homme des yeux, elle hurla une fois de plus à l’égard des esclaves. Peut-être ne savaient-ils pas où aller pour se mettre à l’abris ? Il fallait donc le leur indiquer. Du moins, elle allait essayer. Ce n’était pas parce qu’ils étaient des esclaves qu’ils étaient bêtes ou qu’ils ne pouvaient pas comprendre la situation …

« Aller ! Mettez-vous à l’abris ! Dans les couloirs derrière ! »

Si les esclaves bougeaient de sur son ennemi, elle allait en profiter pour reprendre le combat et surtout, le terminer là. Pas question d’attendre plus longtemps, d’autres ennemis pouvaient arriver à tout moment et elle ne voulait pas voir les gens qu’elle était venue secourir mourir parce qu’elle avait prit trop de temps à leur dire de foutre le camp du chemin et, surtout, elle ne voulait pas se retrouver à protéger des gens sans défense alors que d’autres, plus forts, lui frappaient dessus. Non merci, Masami passerait bien son tour. Elle ajouta donc un moins agressivement, plus doucement :

« On va vous sortir d’ici, j’vous le jure, mais poussez-vous d’la.. »

Encore une fois, si sa demande était entendue et que le combat pouvait continuer, elle rouerait de nouveau l’ennemi de coups de hampe de sa lance, visant ses jambes, cette fois, elle espérait le faire tomber pour lui asséner un autre coup, mais de la lame de sa naginata cette fois-ci et dans son ventre si possible.



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Dans ce lieu qui devait donc être la forge de la grotte, les combats faisaient rages. Les kunoïchis et leurs adversaires virevoltaient de manière désordonnée, d'un bout à l'autre de la pièce. Résonnant en écho l'entrechoquement des lames se mêlaient aux cris des belligérants. La kunoïchi du clan des ombres ne fit que peu de cas des esclaves qui s'amassaient sur Masaru et se tint prête à user de l'une de ses technique de shurikenjutsu quand elle entendit sa partenaire uzujin hurler aux esclaves de se retirer. Ce que certains commencèrent à faire après un temps d'hésitation suffisamment long pour que l'attaque de la Nara vienne leur caresser les côtes et les blesser légèrement, mais pas assez pour qu'ils ne finissent embrochés par les kunaïs lancés. L'espace ainsi libéré, Masaru fut assailli par la précision de l'attaque, les lames lui mordant les flans.

Les plus lents des esclaves à réagir furent immédiatement aidés par Masami qui se fraya un chemin pour s'acharner sur l'homme, par l'intermédiaire de sa lance, après l'avoir mis au sol. Étourdi et encore à moitié aveuglé par le sable, il ne put répliquer immédiatement aux différentes agressions, encaissant la totalité des attaques de plein fouet. Si bien qu'une fois tous les esclaves expulsés ou partis, le malheureux se retrouva au sol sur le dos, la main cramponnée à son arme, les bras en croix devant son visage en guise de protection maladroite, Masami au dessus de lui et Towa un peu plus loin sur sa droite. Par réflexe, il contra la dernière frappe de la Fuma en plaçant son arme en parade puis balaya une jambe pour attraper celles de la Fuma et la faire chuter à son tour. Malgré sa faiblesse du moment, il lança ses dernières forces dans la bataille en enchaînant deux techniques au sabre. La première en direction de la Nara qu'il agressa d'une lame de chakra à distance, la seconde pour l'uzujin en l'attaquant frontalement après s'être relevé tant bien que mal.

Un peu plus loin, Kameyo aux prises avec Chiyo et fortement influencée par son démon intérieur, était de plus en plus agressive. Grâce à sa légendaire agilité, elle esquiva en partie l'attaque de son assaillant avant de s'acharner sur les blessures qu'elle venait de lui infliger. Chiyo hurla de douleur avant de reculer de quelques bonds et de se frotter énergiquement le buste. Si les coups de lAkuma avaient clairement fait mouche, c'est une forte brûlure au thorax qui lui avait fait lâcher ce cri. Accaparé par sa rage, il n'avait dans un premier temps pas fait attention aux senbons lancés par la Nara peu avant et désormais bien fichés dans sa chair. Le poison faisait à présent son effet, brûlant chaque parcelle de peau infectée.
Haletant, les yeux rougies par la colère autant que par la souffrance, il savait que sa dernière heure était probablement arrivée et tout comme son compère, il décida de tenter le tout pour le tout. Quitte à mourir, autant faire le plus de mal possible à son adversaire. Bandant ses muscles et sa lame surchargée de chakra, il bondit violemment sur Kameyo et lui asséna plusieurs coups simples au couteau, avant d'essayer de la transpercer. Une fois l'attaque achevée, Chiyo s'écroula, à bout de force, gisant sur le sol, comme mort.

Pile au moment où les différents assauts furent lancés, la porte séparant cette salle avec le couloir du fond éclata d'un coup en plusieurs morceaux qui volèrent dans la pièce, tandis que la l'impressionnante lame d'un kusarigama se faufila dans la brèche avant de revenir dans les mains de son propriétaire. Deux silhouettes apparurent alors côtes à côtes sur le seuil. L'une des deux était bien connue de Towa et Kameyo. Yuzu, se tenait là, à côté du type au kusarigama qui se mit à brailler d'un ton vindicatif, en faisant tournoyer son arme, un sourire mesquin au coin des lèvres.

-Bordel!!! Qui est ce qui vient foutre en l'air notre pause thé que je l'étripe sur le champs?

Et Yuzu de rétorquer à demi-mots, en serrant un poing rageur, après avoir posé son regard sur Towa.

-Cette fille...

D'un geste rapide, il saisit deux kunaïs et les lança en direction de la blonde, tandis que son pendant, un brin énervé et du thé dégoulinant sur sa tunique, observa la situation avec mépris avant de reprendre en s'adressant directement à ses deux sous fifres.

-Et vous, pauvres larves inutiles, comment pouvez vous vous retrouver dans cet état!

Sans ajouter un mot de plus, il accéléra le tournoiement de son arme et cibla Masaru, dont il transperça le cœur d'un coup net et précis, avant de récupérer sa lame. L'homme s'effondra, mort sur le coup.

Récapitulatif combat:



 
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L'uzujin est bruyante -et donc très pénibles- mais c'est surement grâce à cela que je n'ai tué aucun esclave -bien que j'en ai blessé- en m'en prenant à cette saleté de Masaru. D'une façon ou d'une autre, je pourrais peut-être essayer d'être plus compréhensive avec cette attardée. Cependant, alors que je suis perdue dans de stupides pensées, je me prends un splendide retour de fortune, devant endurer une vile technique de kenjutsu utilisable à distance. Je lâche une espèce de grognement en lançant un regard noir à l'homme qui semble déjà bien affaibli avant de tourner la tête vers la troisième kunoichi.

Bah... C'est Kameyo. Toujours aussi sauvage, elle mène la vie dure à ce pauvre homme qu'elle affronte, toujours aussi solitaire, renfermée dans sa bulle mais incroyablement efficace. Je n'ai pas le temps de me reposer qu'elle nous prévient de l'arrivée d'autres personnes. Inutile d'être un génie pour comprendre que les deux têtes de la planque sont là pour nous affronter. La porte éclata en mille morceaux dévoilant deux figures masculines.

La stupéfaction de revoir le visage de Yuzu me frappe si bien que je ne parviens à esquiver qu'un seul de ses kunais, l'autre s'enfonçant profondément dans mon bras gauche, me faisant lâcher un petit cri de douleur. Je savais qu'il serait là et pourtant, j'espérais me tromper. J'ai pu voir qu'il n'était pas un mauvais type. Mais en dépit de cela, Genkishi avait choisi d'agresser sa bien-aimée alors que je l'avais invité à abandonner l'établissement. Je ne suis pas coupable de l'état de Kuina, mais je suis bel et bien complice, l'ayant immobilisée après avoir misé sur le fait que le Kisho soit un être raisonnable.

Avant que je n'ai le temps d'en finir avec le pauvre homme qui m'aura blessée, il est achevé par celui que je soupçonne être le chef de la bande. Un sentiment de dégoût monte en moi. C'est exactement pour ça que je trouve l'homme pourri et que je n'ai pas envie d'octroyer ma confiance à n'importe qui. Quel ignoble et terrifiant personnage. Je souhaite qu'il meurt de la façon la plus atroce qu'il soit mais je ressens une certaine appréhension à l'idée de l'affronter.

Malgré cela, je m'avance d'un pas vers les deux. "Vous êtes allés trop loin." Puis, je fais pleuvoir des pétales de cerisier sur eux avant de me mettre à courir en direction de mon piège qui se situe vers la sortie.


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L’odeur du sang saturait nos sens, ça faisait du bien ! Nous aimions ça ! Et notre langue vient laper les quelques gouttes vermeilles qui nous glissaient sur le visage. Nous aimions ça, vraiment, nous aimions ce goût ferreux dans notre bouche. Nous le vîmes se jeter sur nous, mais nous bougions, réflexe de panthère pour éviter son attaque et nos griffes vinrent lacérer son ventre et sa gorge. Plic-Ploc-Plic… Miam, miam, cette odeur, ce son… Véritablement orgasmique à nos yeux. Surtout quand il s’agitait d’écouter et de sentir la vie quitter le corps de nos ennemies. Nos griffes, maculées de sang un bref instant, retrouvèrent aussitôt leur couleur acier et nous nous tournions vers les nouveaux arrivant. Oh… Ça voulait attaquer la blondinette ? L’autre avait évacué les esclaves… Tant mieux. Nous observions les deux autres, qui attaquaient déjà et notre chakra dansait dans nos griffes et nos veines.

La blondinette attaqua sans que je saisisse trop ce que c’était. Elle voulait qu’ils les suivent ? Nous bondîmes sur le côté vivement, pour l’éviter et notre œil se modifia pour prendre l’apparence de notre dojutsu, et nos longues griffes se recouvrir d’un manteau de flammes bleue et noire. Nous aimions ça ! Nous prîmes pour cible l’un des deux, celui qui n’avait pas lancé de kunaï. Nous bondîmes sur lui sans rugir pour l’instant. Nous n’en avions pas besoin, le combat avait déjà éclaté et nous ne ferons pas l’honneur à ces esclavagistes d’entendre le chant de la mort, nous les massacrions tous. Un grondement jaillit de notre gorge et nous bondissions vers le second homme pour lacérer ses chairs et l’entendre couiner comme le rat qu’il était. Nous avions hâte de laper son sang et voir ses tripes tomber au sol avant de détruire tout cet endroit. Nous voulions tout réduire en cendre. Quitte à en mourir.


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Des esclaves, qui vont où au juste ?

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Naturellement vive sur ses pieds Masami parvint à esquiver le balayage de son adversaire en bondissant juste à temps. Malheureusement, elle crut que son ennemi changeait de cible et n’avait pas rester sur ses gardes suffisamment longtemps. Elle se recula juste assez pour que sa veste ninja prenne le coup pour elle. Malheureusement, le tissu déchiré de partout montrait qu’il n’avait plus d’espoir pour sa petite protection. Tant pis, elle en achèterait une autre en rentrant. Ça n’avait prouvé qu’en fait c’était plutôt vachement efficace comme vêtement…Enfin, le temps que ça durait.

Ce fut à ce moment-là que quelques individus se mêlèrent au combat. L’un d’eux acheva l’ennemi de Masami qui resta pantoise une seconde. L’homme était pire que Mifuyu, y’avait pas à dire. Bien que froide et élitiste, elle, au moins, elle n’en était pas encore à tuer ses alliés qui échouaient … quoique … ça ça restait quand même à prouver.

« Elle est pas toute seule hein ! Faudrait pas nous oublier. »

Maîtresse d’armes, bien qu’elle était loin de connaître l’étendu du pouvoir complet du Kusarigama, Masami en avait une idée et c’était d’ailleurs la raison pourquoi elle avait décider d’apprendre à s’en servir elle-même, mais il n’était pas question de se laisser décourager. Si elle pouvait garder une bonne distance, elle devrait être pas mal. Passant rapidement son inventaire d’armes en tête, la jeune femme Vérifiait ses options … Elle n’en avait plus tant que ça, du moins, qu’elle n’avait pas déjà utilisées ! Au moins, ses ennemis n’avaient pas été dans la pièce lorsqu’elle les avait employées. Ça lui donnait un peu de jeu au moins.

Pas le temps d’hésiter, il fallait poursuivre.

Laissant sa précieuse Naginata au sol, Masami bondit dans les airs de nouveau, faisant pleuvoir une nouvelle pluie d’acier sur son environnement. Mais ce n’était pas tout. Alors que ses alliées impromptues se mettaient à l’œuvre, Masami décida pour un changement de stratégie. Elle attacha a son poignet le fil de fer qu’elle avait mis à sa lance et jouant de la longueur de son fil, elle chargea son ennemi, attrapant le sabre de Masaru. Elle fonça vers l’homme, présentant le pommeau de l’arme, espérant l’enfoncer dans son ventre de toute des forces et lui couper le souffle.

Elle avait vu certaines techniques de son frère, mélangeant le futon et le kusarigama. Pas question de les subir ou même n’importe quoi de relativement similaire !


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L'entrée des deux types avait été pour le moins fracassante et violente, même pour leurs alliés. La discrétion n'était assurément pas la qualité première du type au kusarigama. Prompte à réagir malgré les blessures reçues, la kunoïchi Nara n'hésita pas un instant à sortir l'artillerie lourde par l'intermédiaire d'une technique de shurikenjutsu dont elle avait le secret, tandis que Masami usa du même domaine pour lancer l'assaut, après que sa veste lui ait sauvé la mise face au chant du cygne de Masaru. Cependant, réagissant au premier assaut à une vitesse redoutable, Daiki manipula quelques mudras avant de poser sa main au sol.

Doton: Iwakagerseki

Sitôt fait qu'un monticule de terre se forma autour des deux frangins, jusqu'à former un véritable dôme protecteur. Laissant passer l'avalanche de lames, ils les entendirent rebondir, effritant celui-ci en même temps que la grotte trembla sous les multiples explosions qui résultèrent de l'attaque de la Nara. Une fois la tempête terminée et pressé d'en découdre en frontal, l'homme au kusarigama dissipa la technique pour faire lentement apparaître les deux protagonistes, de la tête aux pieds. Toujours aussi braillard, il ne put s'empêcher une provocation supplémentaire sur un ton mi énervé, mi amusé.

-Vous nous prenez pour qui les attardées? Approchez donc que je fasse des nœuds avec vos entrailles!!!

Un peu trop sûr de lui malgré les mises en gardes de son frère lorsqu'ils étaient sous le dôme, il ne vit pas arriver sur lui Kameyo et Masami qui le frappèrent en même temps. La première lui brûlant le thorax quand l'autre lui asséna un coup violent à l'estomac qui le repoussa de quelques mètres.

La tête baissée, le souffle court, il cracha une gerbe de sang, haletant et silencieux pendant une fraction de seconde avant de relever la tête en arrachant son kimono. Il lécha le léger filet de sang qui coulait au coin de ses lèvres avant de rouler des yeux tel un dément, puis d'éclater d'un rire fou, comme motivé par la douleur.

-GNYAHAHAHAHAHAH...putain c'que c'est bon! Alors comme ça on veut jouer mesdames...et bien dansez maintenant!

Faisant tournoyer son kusarigama à la vitesse de l'éclair en deux larges arabesques, il attaqua ses deux assaillantes en même temps, abattant son arme sur elle avec une violence inouïe.

Bien qu'inquiet pour Daiki, Yuzu ne pouvait rêver meilleur scénario, lui qui depuis le début avait concentré son attention sur la Nara qu'il considérait comme une traître pour avoir abusé de sa gentillesse et contribué aux blessures de sa femme et à la perte de son enfant. D'une nature plutôt douce, il vouait à présent une haine farouche à la manipulatrice d'ombre et s'était juré de lui faire mordre la poussière. Usant de ses dons sensoriels avant de désactiver son mode senseur, il n'eut aucun mal à repérer le piège préparé par Towa quelques temps auparavant. Ne quittant pas sa position dans un premier temps, il créa une multitude de clones qui se positionnèrent en trois sections face aux trois femmes. Puis courant vers la blonde, Yuzu sortit ensuite un petit parchemin de sa tunique et agita les mains pour lancer sa technique dans le but de déclencher le piège en espérant que la kunoichi se fasse prendre à son propre jeu en se dirigeant vers le dit piège qu'elle avait elle même posé.

Récapitulatif combat:



 
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Comment une technique élémentaire aussi brute et rudimentaire pourrait-elle bloquer pareilles explosions et stopper une avalanche de lames ? Ce n'est que de la terre et de la boue. Je ressens de la frustration ne pouvant châtier cette espèce d'ignominie. Je lâche un soupir tandis que le gros bourrin fonce sur mes camarades pour les agresser.

"Je me demande qui est vraiment attardé, ici..."

Yuzu se multiplie. Il se clone, comme si nous avions vraiment besoin de ça. Je lance un senbon sur un premier double qui est vaincu, dévoilant une consistance semblable à la brume, avant de se reconstituer. J'en attaque un second u corps à corps. Toujours la même chose... Soudain, un déclic. J'emploie un kawarimi pour esquiver les projectiles et me soustraire au regard de l'ennemi.

Puis, après quelques préparatifs, je sors de ma cachette pour tenter une technique d'immobilisation sur Daiki avant de lui envoyer cinq shurikens. Pourquoi cibler Daiki plutôt que Yuzu ? Tout simplement parce que je ne suis pas en moyen de différencier le vrai Yuzu de ses clones et que mise à part ma grosse technique explosive, je n'ai rien qui me permettrait de me débarrasser de tous ces types -si me débarrasser de tous est une véritable solution-. Et puis, j'ai un espoir de l'avoir par surprise, ainsi.

"Kameyo ! Masami ! Est-ce que l'une de vous pourrait me dire quel est le vrai Yuzu ou se débarrasser de ces clones ?!"

Montant sur un rocher pour gagner quelques centimètres de hauteur, je toise les vilains Yuzu avant de leur annoncer : "Je ne m'excuserai pas pour Kuina. Je ne lui ai pas fait le moindre mal et je l'appréciais, à vrai dire." Marquant une pause, je poursuis : "J'ai ressenti du respect pour toi en tant qu'être humain. Mais après avoir vu ces pauvres esclaves et l'attardé qui te sers de frangin et auquel tu obéis, j'ai changé d'avis. Tu n'as rien d'honorable. Et tout ce que vous avez bâti, nous allons le détruire."

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Shirogane Ningyo
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Des nœuds avec nos entrailles ? Moh… pauvre fou… Nous eûmes un petit ronronnement presque amusé et notre langue se darda entre nos dents. Il pensait vraiment pouvoir nous vaincre… Pauvre petit, le démon des arènes était là, assoiffé de sang et de massacre. Nous voulions maculer jusqu’au plafond de sang. Nous allions danser, nous amuser… Nos griffes se tendaient d’envie de fouiller dans des chairs pour laper du sang chaud et sentir la moiteur des entrailles sur nos mains. Nous adorions cela. L’autre brune sauta avec moi et nos griffes maculées de feu vinrent morde sa chair, cautérisant les plaies et mettant le feu à son kimono qu’il arracha. Nous eûmes un rire rauque en penchant la tête sur le côté.

« Nous allons te découper en morceau et manger tes entrailles, petite proie. »

Notre chakra dansa à nouveau dans notre corps et nous pûmes tutoyer le vent. Sa technique me parut très lente alors que nous dansions autour de lui pour éviter son arme et ses chaînes. Notre œil capta ses défauts dans sa garde et ses blessures. Des clones ? Il n’y avait pas de son ? Je tournai très rapidement les yeux vers petite Blonde à grosse poitrine, est-ce que c’était mou et doux quand on patounait dessus ? Nous aimerions savoir peut-être. Plus tard.

« Celui qui a des battements de cœur ! »

Lancions-nous avant de désigner le vrai avant de nous lancer vers l’homme à la chaîne, nos flammes embrassaient toujours nos griffes, un rugissement de colère dans notre gorge sans que nous l’utilisions. Nous visions les plaies les plus faciles à déchiqueter lentement. Le feu, s’il mordait sa peau, cela serait finit de lui. Nous allions adorer l’odeur de la viande grillée. Nos lèvres s’étirèrent dans un rictus mauvais, découvrant nos crocs pour pouvoir le déchiqueter dès que nous serions à portée de crocs :

« Le goût de ton sang sur notre langue sera un régal, Proie que tu es ! »



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Des esclaves, qui vont où au juste ?

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Pour vrai, non seulement le mec il avait fait comme si elle n’était même pas une opposition digne de ce nom, mais en plus, il avait des propos … très Otohime-tiques quoi qu’ils étaient un peu doux comparés à ceux de la jeune femme qui lui servait d’équipière.

« Beurk. »

De son dôme qui le gardait de sa première attaque, il n’avait pas eu le temps de voir le miniature femme et Masami foncer ver lui réussissant de ce fait à lui mettre un joli coup chacune, malheureusement, ce n’avait servi qu’à e provoquer. Frustré, il avait attaqué de toute ses forces sur les deux jeunes femmes. Évidemment, les deux demoiselles en avaient morflé. Le kusarigama fendant l’air avec violence, tranchant leur peau comme si elles étaient faites de papier … La douleur était vive, l’envie d’hurler de douleur aussi, mais Masami garda sa bouche bien fermée, grinçant des dents à la place.

« Un jeu qui se joue à deux ... enfin plus que ça, mais on se comprend Monsieur. »

Il n’était pas encore le temps de sortir ses meilleurs coups, pas maintenant, il y avait trop de risque, à la place, elle devait se la jouer prudente. Chose qu’elle savait très clairement faire. La lance entre ses mains, Masami la fit tourbillonner devant elle une fois de plus alors qu’elle rapetissait l’espace entre elle et Daiki. Évidemment, son but n’était pas très secret, elle voulait le réduire en petits morceaux. Puis après, elle enchaîna avec une autre série de coups de hampe sur son adversaire. Elle n’était pas tendre, mais elle au vu de sa dernière offensive, elle ne pouvait se permettre de prendre son temps pour ce combat, car plus jamais, Masami savait qu’elle pouvait ne pas en ressortir vivante … De plus, si les choses tournaient mal, elle se doutait qu’elle n’allait pas vraiment recevoir de l’aide des deux étrangères. Elle ne pouvait compter que sur elle-même.

La petite femme révéla l’identité de la seule véritable personne dans la marée de clone, mais Masami concentrait son énergie sur l’homme au kusarigama.




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Les trois drôles de dames avaient clairement fait leur choix. Apparemment le même. Elles en pinçaient pour Daiki qui allait être l'objet de toutes leurs attentions.

Par l'intermédiaire d'une nouvelle technique de substitution, la blonde Nara s'éloigna et disparue un court instant du champs de bataille. Pour finalement réapparaître quelques instants plus tard et tenter une immobilisation. Kunaïs et shurikens sifflèrent aux oreilles de Daiki qui ne prêtait qu'une attention limitée à la Nara, préférant se délecter du spectacle des deux autres femmes en proies à ses attaques, autant qu'à celui des flammes qui continuaient de consumer sa chair.

-GNYHAHAHAHAH...Ce sont les flammes de la passion mon chaton...lança t-il en plantant son regard dans celui de Kameyo qui venait de le provoquer en parlant de sang...la passion dévorante qui te fera mienne dans peu de temps, au rythme du sang qui s'écoulera de nos deux corps enlacés dans une danse macabre...GNYAHAHAHAHAHAH...tu me plaît bien petit chat, viens donc valser avec moi...

Totalement absorbé, il fut surpris lorsque l'une des pointes vint se planter dans son dos, refermant derechef le piège de fils autour de son corps. Ainsi saucissonné, il ne pouvait plus bouger les bras, bien que tenant fermement son arme entre ses mains. Il ria de plus belle en voyant les deux autres avancer sur lui, Kameyo insistant là où ça faisait mal et Masami prête à enchaîner ses techniques au corps à corps.

-GNYAHAHAHAHAH...OH OUIIIII...ENCORE...ENCORE PLUS DE CETTE DOULEUR SI DOUCE ET ENIVRANTE...ENCOOOOOOREE...

Provocateur, il ne tenta d'ailleurs aucunement de se protéger, prenant de plein fouet les assauts de Kameyo et de Masami.

-GNYAHAHAHAHAH...c'est tout c'que vous avez les mioches? GNYAHAHAHAHAH...

Un peu plus loin, à présent juchée sur un rocher, Towa tenta de faire réagir son agresseur.

"J'ai ressenti du respect pour toi en tant qu'être humain. Mais après avoir vu ces pauvres esclaves et l'attardé qui te sers de frangin et auquel tu obéis, j'ai changé d'avis. Tu n'as rien d'honorable. Et tout ce que vous avez bâti, nous allons le détruire."

Toujours dans la zone d'action du genjutsu, les clones, un instant perdus, la repérèrent et fondirent sur elle pour continuer d'en découdre, ou du moins continuer de lui faire perdre la tête. Le vrai Yuzu en profita pour se mêler aux illusions destinées à Towa et progressa en même temps qu'elles dans sa direction, jusqu'à se tenir à quelques pas de sa cible. Tandis que les clones reprirent l'assaut, l'original se décala légèrement et vint rapidement coller son visage à quelques centimètres de son oreille.

-Tu ne sais rien de nous ma pauvre enfant...

Puis faisant circuler son chakra dans son corps, il ajouta en activant une technique.

-Et tu ne sais rien non plus à propos de tes alliés...cette fille là-bas...poursuivit-il en désignant Masami...elle est dans notre camp et ne tardera pas à vous trahir...pour preuve, pendant qu'elle se bat avec ses armes, elle s'apprête, sur notre ordre, à utiliser une technique secrète qui dans quelques instants vous donnera un coup de chaud en même temps qu'elles vous assoiffera...

Puis, activant une seconde illusion sans utiliser de mudras, il recula de quelques bons en arrière, se tourna puis hurla en direction de son frère, tout en lançant deux kunaïs, un en direction de l'Akuma, un autre pour Masami.

-Arrête un peu tes conneries Daiki!!!! Finis-en au plus vite!!!

Malgré d'importantes névroses difficiles à cacher, Daiki avait toujours eu tendance à écouter son frère, qu'il savait à la fois plus raisonné et plus intelligent que lui. Encaissant la dernière attaque de l'uzujin, il reprit donc une contenance plus humaine et profita du corps à corps pour utiliser une technique sans mudra, crachant quatre senbons en direction des yeux de la jeune femme au tourbillon, avant de sautiller de quelques pas en arrière pour commencer à se libérer de sa prison de fils en les sectionnant grâce à la lame de son kusarigama.

Récapitulatif combat:



 
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Je grimace en constatant l'étrange réaction de Daiki qui semble vraiment avoir des soucis d'ordre psychologique, bien que je demeure ravie du fait d'avoir réussi à l'atteindre avec mon poison. J'e suis cependant d'autant plus déçue que Yuzu travaille pour un être semblable, ayant l'impression que chaque seconde qui passe l'homme nous dévoile une facette plus sombre de lui-même, mais je ne rajoute pas le moindre commentaire, considérant cela comme une perte de temps et d'énergie -et surtout parce que j'ai d'autres chats à fouetter. En effet, Kameyo m'ayant indiquée quel Yuzu est le vrai parmi l'immensité des images de lui se présentant à moi, je dois demeurer concentrée afin de ne pas le perdre de vue.

Je me tiens prête à engager un combat au corps à corps lorsque l'homme s'approche de moi, mais contre toute attente, il me murmure des mots à l'oreille, me conseillant de me méfier de Masami. "Je ne l'ai jamais aimée mais je ne crois pas qu'une idiote pareille puisse faire quelque chose d'aussi utile et subtile" lui répondis-je, sans pour autant avoir une foi totale en les mots du maître illusionniste. Mais, bien vite, une sensation de soif intense me gagne, comme mon ennemi l'avais prédit, me poussant à douter de la femme. Si je songe intérieurement à profiter de l'affrontement pour l'affaiblir -et m'en servir de bouclier- afin de pouvoir m'en débarrasser au besoin, si elle s'avère dangereuse -car elle nous aura quand même bien aidée-, je préfère me concentrer dans l'instant présent sur la plus grande menace qui me guette : Yuzu.

D'un Mori Reppu, je tente de mettre à terre l'homme qui ne cesse de venir me mettre des bâtons dans les roues avant d'enchaîner avec un Gokakyû no jutsu, mais l'effort que cela me demande de faire abstraction des clones pour attaquer le vrai -si je ne l'ai pas perdu de vue auparavant- me fatigue grandement psychologiquement. Je me recule ensuite d'un bond avant de jeter deux shurikens en direction de Masami, haletant à cause de la soif et de la fatigue avant de jeter un coup d'oeil autour d'elle à la recherche d'un endroit où s'abreuver.



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Nous rions à sa remarque, passion dévorante ? Que nos flammes répondent et dansent pour nous. Cela sera le seul baiser qu’il aura de notre part. Nous voulions qu’il souffre, nous voulions que notre danse face tomber ses entrailles puantes au sol et que nous puissions laper son sang. La sensation de soif nous frappa au creux du ventre et nous découvrions nos dents dans un grondement rauque. Le kunaï passa au-dessus de nous alors que nous bondissions vers le cadavre d’un esclave que nous avions tué. Il était encore un peu chaud. Nous eûmes un grondement avant d’ouvrir la bouche, des filets de bave tombèrent sur la peau de l’esclave et nos griffes tranchèrent la chair. Nous plantions nos dents dans cette chair alors que le sang nous dégoulinait dans la bouche, coulant sur notre menton et dans notre cou, étanchant perversement notre soif. Nous lâchions le cadavre après avoir lapé son sang. Nous allions le déchiqueter.

Notre œil capta à nouveaux quelques blessures et faiblesses sur Daiki. Petit chaton, petite proie, nous allions te massacrer… Nos griffes étaient encore brûlantes des braises que nous avions utilisés il y a peu et notre corps était prêt, il était empli de mon chakra, nous étions… Vitesse, vent, feu… nous allions le massacrer, et après lui cela serait la moindre personne de cet endroit maudit. Nous allions tout détruire. Et ensuite, nous serions peut-être apaisées… Ou pas du tout… Nous reprenions aussitôt l’attaque sur l’homme pour l’atteindre. Notre œil avait capté ses plaies et nos griffes avaient soifs de fouiller ces chairs pour mieux savoir si son intérieur était aussi pourri que l’extérieur.

« Nous allons te faire danser ! Et c’est ton sang que je laperais bâtard ! Nous nous régalerons de manger tes entrailles si elles ne sont pas infectées de parasites. »

Éructions-nous en chargeant pour le détruire et déchiqueter sa chair. L’acharnement sur les plaies était la meilleure option, frapper encore et encore les mêmes endroits… quel délice.
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Des esclaves, qui vont où au juste ?

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Le chaos du combat était une des choses qu’appréciait le plus la brunette. C’était le moment où elle brillait le plus. Avec ses nombreuses armes, elle avait le choix d’un millier de tactique de combat. Elle pouvait changer de lame rapidement, d’adapter à son ennemi, dans presque toutes les situations et c’était ce qu’elle aimait le plus.

Évidemment, ça faisait d’elle une guerrière. L’excitation d’une bonne bataille battait souvent la douleur où l’envie de fuir. Enfin, la plupart du temps. Dans le cœur de la montagne, dans la plus grande salle du repère piégé, Masami s’était engagé dans une danse mortelle avec son ennemi. Elle avait de deux inconnues et la dynamique d’équipe était …. Horrible, tout simplement horrible. Personne n’était coordonné, tout le monde en faisait à leur tête, la méfiance régnait, même entre compère …

L’homme, Daiki, était immobilisé … pour un temps. Un homme de sa stature n’allait pas rester immobile bien longtemps. Alors qu’elle se préparait à enchaîner, il lui cracha au visage. Enfin, pas de la salive, au moins, mais des aiguilles. Réflexes aiguisés, Masami leva ses bras devant ses yeux juste attends pour éviter de devenir aveugle à jamais et les aiguilles s’enfoncèrent dans sa chaire, la faisant maugréer quelques belles paroles bien mal propres.

Mais ce fut à ce moment que sa gorge se serra. Sèche comme jamais auparavant, respirer commençait à être compliqué. Toussant à répétition, Masami se saisit de sa gourde (après tout elle était tout de même une kunoichi préparée) et en vida le contenu directement, avant de la lancer au sol. La soif n’était pas apaisée entièrement, mais au moins elle se sentait un peu mieux. Elle avait l’impression de revivre et de pouvoir maîtriser son esprit. Mais d’où venait cette subite soif accablante ? L’air sec de la forge ? Le combat dans l’air sec de la forge ? logique … Sans se poser plus de question, Masami reporta son attention sur le combat.

Se fut lorsque des shurikens se plantèrent dans son dos que Masami réagit.


Elle avait hurlé. La colère plein la voix et l’envie de se retourner pour foutre une patate dans la gueule de de sa supposée alliée, mais elle avait les mains déjà prise avec Daiki et ne pouvait se permettre davantage de pertes de temps. Elle verrait avec cette abrutie plus tard quel était son putain de problème.


Alors que Daiki se démenait avec les fils, la chunin d’Uzushiogakure lui mit un parchemin explosif sur le torse et fit un bond par derrière avant de l’enclencher. Cette fois-ci, elle allait jouer un peut à distance. Elle fit pleuvoir un barrage de kunais sur l’homme avant de bondir dans les air et faire pleuvoir l’acier des deux rouleau qu’elle avait accrochées sur elle. Sa lance avait été laissée à l’endroit où elle reposait les pieds en retombant de son «envolée»


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En plein cœur de la montagne, le combat faisait rage, opposant ces trois femmes que rien ne prédestinait à devoir coopérer aux deux frères Hidoï, liés l'un à l'autre à la vie, à la mort. Plusieurs fois déjà les murs avaient tremblés, que ce soit par les explosions initiés par la blonde Nara ou par les assauts du kusarigama fou. La grotte commençait à faire les frais de tout ce remue ménage, quelques pans de mur se détachant ici et là pour venir s'écraser au sol. De plus en plus gros au fur et à mesure que le temps passait et que la joute s'amplifiait. Planqué dans un recoin de cet espace sanglant avec ses compères, l'un des esclaves venait d'ailleurs d'en faire les frais, une roche un peu plus lourde que les précédente lui attrapant le bras pour le broyer sous son poids. Hurlant de douleur autant que de terreur, le malheureux fut secouru par ses camarades qui s'y mirent à quatre pour l'extirper de ce guêpier.

Si jusqu'ici les belligérants n'avaient pas été impactés par cet éboulement naissant, ils ne pourraient assurément pas faire fi de celui-ci beaucoup plus longtemps. Preuve en fut le rocher qui s'effondra du plafond entre Towa et Yuzu avant que ce dernier ne l'enjambe pour se ruer sur son adversaire en invoquant de nouveaux clones issues de son illusion pour se fondre au milieu d'eux et se donner un avantage supplémentaire de surprendre son adversaire. Promptement, la Nara répliqua en tentant de balayer son adversaire d'une technique de taijutsu judicieuse avant d'initier un barbecue pour rendre la fête un peu plus folle. Si l'homme, tout aussi réactif que la femme, esquiva de justesse la première attaque en se substituant à la pierre qui venait de choir, il ne parvint en revanche pas à éviter les flammes qui fondirent sur lui. Tout juste eut-il le temps de mettre ses bras en parade pour protéger son visage et ses cheveux du mieux qu'il put. Les clones issus de son illusion se dissipèrent par la même occasion. il se rua sur Towa et enchaîna plusieurs coups au corps à corps. Un chassé de la jambe droite au niveau du visage pour commencer, puis un coup de coude vers l'avant, droit sur le plexus adverse, en même temps qu'un coup de pied de face au niveau du genou, avant d'alterner un crochet du droit au niveau des flancs de sa cible. La fatigue se faisant plus présente, l'homme était cependant plus fébrile que d'ordinaire. Plus lent, son regard se floutant légèrement. S'il ne savait pas réellement s'il était parvenu à lui infliger le moindre dégât, au moins était-il sûr de l'avoir mit dos au mur, au sens propre du terme, la jeune femme se retrouvant bloquée contre la paroi de la grotte. Fatigué par une énergie de plus en plus volatile, il eut tout de même la force de venir plaquer son avant bras contre le cou de la kunoichi.

-Han han han...je te l'ai dit...tu ne sais rien de nous...de ce que nous avons traversé mon frère et moi...et quelle que soit sa folie, je lui serais toujours redevable, car si je suis encore en vie aujourd'hui, c'est grâce à lui...

Tandis que la fatigue lui fait quelque peu relâcher son étreinte, il poursuit en quelques mots son histoire, tout en se la ressassant en songes.

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Flashback

An -10. Deux jeunes garçons prénommés Daiki et Yuzu et âgés respectivement de cinq et trois ans, vivaient paisiblement avec leur mère dans un petit village de l'Enclave, non loin de la frontière avec Tetsu. La guerre des clans qui avait déjà fortement contribué à de multiples massacres et pillages, était pourtant encore loin d'être terminée et la région qui avait déjà bien souffert de tous ces affrontements allaient bientôt être confrontée à une nouvelle menace. L'empire de Tetsu, mené par son redoutable shogun et qui ne cessait de monter en puissance, avait en effet décidé de se tailler une part du gâteau au nez et à la barbe de tous ces shinobis qu'ils détestaient tant en annexant les pays voisins. C'est ainsi que le village de naissance des deux gamins fut réduit en cendre et que les survivants – dont faisaient parti les deux garçons et leur mère – furent transportés en territoire samourai et réduits en esclavage pour la plupart d'entre eux. D'une grande beauté, et d'une intelligence au-dessus de la moyenne dont hérita Yuzu, la mère des enfants, sachant que c'était là le seul moyen d'offrir une vie à peu près décente à ses marmots,  fit tout ce qu'il fallut pour s'attirer les faveurs du shogun. Tombant sous son charme, il la maria et la garda auprès de lui, parmi toutes les autres femmes de son harem, tandis qu'il accepta de céder les deux mioches à sa garde personnelle afin qu'ils soient entraînés comme des samourais.

Daiki, qui vouait une haine farouche aux ninjas, qu'il tenait pour responsable des misères de son enfance, montra rapidement des capacités largement au-dessus de la moyenne dans le maniement des armes et plus particulièrement du kusarigama En revanche, Yuzu n'était lui que très peu attiré par cet art et préférait se réfugier dans les poussiéreuses bibliothèques de l'empire, pour se plonger secrètement dans de vieux bouquins subtilisés au monde shinobi et faisant références à des arcanes plus en adéquation avec son intelligence. Jusqu'au jour où il fut découvert, ce qui plongea le shogun dans une rage folle. Yuzu ne dut la vie qu'à l'intervention de sa mère qui comptait parmi les favorites de l'empereur, mais fut mit aux arrêts et enfermé dans une tour de laquelle il ne pouvait sortir malgré les incessantes requêtes maternelles. Sans piper mot, Daiki continuait de perfectionner son maniement des armes, presser d'être assez puissant pour venir en aide à son frère. Tout s'enchaîna rapidement lorsque l'aîné atteignit ses vingt ans. La génitrice des garçon tomba gravement malade de la lèpre et en une année son physique se dégrada fortement jusqu'à en dégoûter le shogun qui commençait de toute façon à en avoir assez de ses jérémiades à propos de son cadet. Il l'exila et ordonna l'exécution de Yuzu quand Daiki finit par intervenir au cours d'un événement répertorié sous le nom de ''la nuit de la lame écarlate'', qui le vit mettre à mal quelques-uns des gardes les plus puissants de l'empereur avant de prendre la fuite avec son frère et sa mère sous le bras.

Ce ne fut que quelques années plus tard qu'il reprit contact avec l'empire, sous une fausse identité, après avoir entendu que le shogun recrutait de jeunes esclaves pour les former à être des soldats répondant à ses ordres. Tout cela dans le but de monter une opération visant à tendre un piège au monde ninja au cours de l'un de ses plus fameux festivals. Daiki vit là le moyen de se venger de l'empire en lui soutirant un maximum d'argent, ainsi que du monde shinobi, en cautionnant le piège qui allait leur tomber dessus tout en kidnappant de jeunes enfants qui en étaient issus. C'est ainsi qu'il avait créé ce réseau dans la ville de Fukaido, tout en plaçant sa mère, dont l'état se dégradait de plus en plus, en soins intensifs dans un hôpital dont il finançait lui-même la technologie en attente de trouver un remède viable qui sauverait sa génitrice, tandis que Yuzu était son messager quand lui restait dans l'ombre.

Fin du Flashback

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Yuzu venait de résumer en quelques mots toute cette histoire à son adversaire quand quelques larmes roulèrent le long de sa joue. De plus en plus fatigué, il desserra plus largement son emprise sur la kunoichi et recula de quelques pas, vacillant sur ses appuis et bousculé par le grondement sourd de la grotte qui s'effritait chaque seconde un peu plus, plusieurs gravats venant chuter autour de lui. Il s'empara de son dernier kunaï en se tenant sur ses gardes et prêt à contre attaquer.

De l'autre côté de la pièce, les deux femmes s'en donnaient à cœur joie avec Daiki qui était toujours un peu plus fou que la minute précédente. Tout gesticulant dans tous les sens pour se dépêtrer de ses liens, il sentit une baisse d'énergie inattendue, alors que son dos le picotait pile à l'endroit de l'impact du shuriken de la Nara qui en avait sournoisement imprégné l'extrémité de poison avant de le lancer. Poison qui manifestement faisait son effet.

Alors qu'il en terminait enfin avec les fils, les deux autres revinrent de plus belle à la charge. Kameyo d'abord, qui manifestement aimait cogner là où ça faisait mal, insista sur les plaies précédentes. La phrase précédente de son frère résonnant encore dans son crâne, il usa d'une endurance hors du commun, conséquence d'un entraînement assidu pour contrer l'attaque de la démone. Enfin libre de ses mouvements, il tenta à plusieurs reprises de lui saisir le bras afin de la ramener au corps à corps. Peine perdu, la vitesse légendaire de l'Akuma la rendant insaisissable.

-GNYAHAHAHAH...ben alors chérie, tu veux pas venir te coller tout contre moi? Moi qui croyais que tu étais une adepte des tangos endiablés et sensuellement sanglants? J'ai beaucoup d'estime pour toi tu sais, alors ne me déçois pas...GNYAHAHAHAH...

Embringué dans ses tergiversations psychotiques autant que dans son affrontement avec l'ancienne esclave, il n'eut pas le temps de se dégager quand Masami lui colla le parchemin explosif sur le torse. Pile à l'endroit où les flammes de l'Akuma venaient de s'éteindre. Le parchemin explosa avec fracas, le repoussant en arrière, contre le mur qui trembla un peu plus, un rocher de la taille d'un homme s'écroulant pile entre lui et les deux femmes.

-RRRRRRRRRAAAAAAAAHHHHHHH....putain de grognasse, on t'a jamais appris à ne pas interférer pendant les noces de deux amants???? Lança t-il en se passant la main sur l'estomac pour constater l'ampleur des brûlures.

Pas le temps de respirer que l'uzujin préparait déjà sa prochaine attaque à distance, le poussant dans ses retranchements. D'un réflexe surhumain il esquiva l'assaut, mais ne put en revanche rien contre l'attaque suivante qui le frappa de plein fouet, malgré ses bras placés en opposition pour protéger les zones les plus sensibles. Haletant légèrement face à cet acharnement des deux femmes, il redressa la tête pour éviter de justesse quelques autres gravats qui se détachaient du plafond pour tomber un peu partout, notamment en direction des deux kunoichis.

Ses yeux roulant dans leurs orbites, la bouche grande ouverte et laissant apparaître une langue démesurément longue, Daiki jeta en l'air son kusarigama avant de réaliser quelques signes manuels et de frapper le sol avec son pied tout en interpellant Kameyo.

-Attends-moi un peu plus loin chaton, je m'occupe de l'autre greluche et je reviens te serrer dans mes bras!!! GNYAHAHAHAH...

Puis, fondant sur Masami à toute vitesse, il sauta en l'air et récupéra son arme avant de lancer sur elle une attaque dévastatrice renforcée par ses réflexes.

-Comme t'as l'air impatiente, la prochaine danse est pour toi chérie GNYAHAHAH!

Récapitulatif combat:


 
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Je ne suis pas vraiment sereine. La grotte commence à s'effondrer alors même que je fatigue. Ma technique de Taijutsu ne fonctionne pas, l'homme substitue son corps à une pierre. Cependant, je parviens à le brûler grâce à ma technique Katon et aussitôt, ses clones se dissipent. Voici un souci de moins. Mais malheureusement, je suis toujours aussi assoiffée et fatiguée. Je suis toujours aussi démoralisée par la puissance de l'autre taré bien que je sois ravie par le comportement de mes camarades et leur force essentielle à cet affrontement.

Les paroles de Yuzu concernant Masami me reviennent en tête mais, sans elle, aurions-nous vraiment une chance de nous en sortir ? Je suis persuadée que non et puis, elle semble faire tellement d'efforts, elle a pris tellement de coups... Perdue dans mes pensée, je me prends un premier coup, puis un second avant d'en parer un troisième. Je crache du sang, dos à une paroi. Mon corps me fait atrocement mal. Ai-je déjà été taillée pour l'affrontement direct ? Je ne m'en souviens pas, je ne crois pas et, je ne le serais certainement jamais.

-Han han han...je te l'ai dit...tu ne sais rien de nous...de ce que nous avons traversé mon frère et moi...et quelle que soit sa folie, je lui serais toujours redevable, car si je suis encore en vie aujourd'hui, c'est grâce à lui...

"Qu'est ce que cela peut me faire ?" Dis-je en regardant l'homme avec mépris tandis que celui-ci est forcé de reculer à cause de la grotte qui tombe en morceau. Il semblerait qu'Inari me protège toujours. Alors, tout ceci ne doit être qu'une épreuve de plus sur le chemin de l'ascension, une épreuve douloureuse mais qui va m'endurcir car, je compte bien survivre. Cet homme, bien plus fort que moi, je vais le battre. Maintenant, il ne me fait plus peur. Même affaibli, il me surplombe par sa force et son expérience cependant, je n'ai plus l'impression qu'il mérite que je le craigne. "Tu sais quoi ? Tu me fais pitié. Ta pauvre mère malade ? Toi et ton frère engagés de force chez les samouraïs ? Ta femme et l'enfant qu'elle porte frappés ?" Je marque une pause dans mon discours. "Pour qui te prends-tu ? Ouvre les yeux ? Tu crois vraiment que le monde va vous faire des cadeaux ? Ne me fais pas rire... tu crois vraiment qu'en agissant ainsi vous alliez vous en sortir et vous venger ? C'est pathétique, vous n'avez fait que précipiter votre mort."

J'arrache les manches de mon vêtement et regarde le sang qui coule le long de mon bras gauche. "Vous n'êtes pas les seuls blessés. Vous n'êtes ni les premiers ni les derniers." J'agrippe mon bras gauche de ma main droite et le porte à mes lèvres pour boire le chaud liquide écarlate qui coule de mes blessures. Le goût du fer se répand dans ma bouche, c'est rafraichissant. Je me sens beaucoup mieux, même si cette sensation de soif ne s'est pas totalement évaporée. "Malheureusement pour toi, tu es allée bien trop loin, pauvre petite brebis égalée..."

Je forme de nouveaux mudras. J'aimerais que ce soit la dernière technique que j'emploie, il ne me reste plus beaucoup d'énergie après tout. Mais, je le fais, j'emploie le Kage Nui. Les ombres se matérialisent et des piques, ou plutôt des tentacules, viennent se saisir des membres de l'homme dans l'espoir de l'immobiliser. D'après son affaiblissement, il ne devrait pas avoir la force de se libérer. Et, d'après l'état de la grotte, il ne devrait pas tarder à mourir sous les décombres s'il ne parvient à s'échapper. Je lance tous les shurikens qu'il me reste sur Yuzu.

"Puisse-tu connaître une fin lamentable et ainsi être lavé de tes péchés."

Je ne lui accorde plus le moindre regard et me tourne plutôt vers Daiki sur qui j'envoie les senbons qu'il me reste avant de m'adresser à mes camarades : "Je vous laisse celui-là ! Je ne peux pas vous aider davantage, je m'en vais auprès des esclaves." Sur ces mots, je m'en vais aider les esclaves à évacuer.


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Nous dansions un tango étrange, mortel, il tentait de nous saisir le bras, mais nous dansions plus vite que lui, et tout ce qu’il pouvait faire c’était nous effleurer. Mais nous savions que nous l’allions pas tenir longtemps encore. Il nous fallait du repos ! Reprendre quelques instants notre souffle, sinon nous ne pourrions pas finir ce misérable insecte comme il se doit. Non il nous fallait, Mère pardonne-nous, compter sur les autres. Est-ce que cela était une bonne chose ? Nous en doutions, ils n’étaient pas des Akuma, ils ne pouvaient pas nous suivre sur la route des combat et de Mère. Nous étions seules, mais nous devions sacrifier les autres pour nous reposer. Se servir d’eux comme un bouclier. Nous eûmes un rire à la remarque de la proie :

« Une proie comme toi ne devrait pas vouloir danser avec une prédatrice comme nous. »

Explosion ! Nous eûmes à peine le temps de nous reculer et encore nous subîmes également des dégâts. Un feulement de rage nous échappa, pas le temps de gronder ! L’autre proie nous envoya voler contre une parie. Nous secouâmes la tête. Nous qui voulions reprendre notre souffle, voilà qu’il nous en donnait l’occasion ! Même si cela fut de courte durée, des pierres tombaient du plafond et nos griffes retrouvèrent leur écrin de chair alors que nous bondissions pour éviter et revenir près du cadavre que nous avions saigné déjà pour revenir laper le sang encore vaguement tiède qui coulait ! Notre regard tomba sur les esclaves qui fuyait toujours, nous devions continuer le combat, mais réfléchir également. Nous ne pouvions pas non plus foncer comme cela ! Surtout que nous commencions à être fatigué ! Il voulait se fatiguer sur l’autre ? Parfait ! Miss coussin de poitrine semblait bien s’occuper de l’autre aussi, j’avais quelques secondes pour souffler. Avant de reprendre l’attaque.


Vie 72% Chakra 17%
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Des esclaves, qui vont où au juste ?

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Masami trouvait que son adversaire était tout un cas de psychose, même après avoir rencontrer Otohime qui était elle aussi …. Quelque chose dans la catégorie des psychopathes meurtrier. Même Mifuyu semblait plus rationnelle et elle avait toute une réputation, Alors, oui, la jeune femme n’était pas vraiment rassurée, mais enfin, les pièces étaient alignées parfaitement, les esclaves, hors de portée, une de ses équipière – la plus rationnelle des deux – aussi. La seconde aussi semblait avoir une psychose, pas du même genre, mais c’était quelque chose quand même …

Elle se désignait au nous et buvait du sang d’un corps encore chaud … Vous savez quoi, Masami se dit que finalement, si cette fille ne sortait pas de là, ce n’était pas plus mal … quoi que la fille ne fût pas son ennemie et que la jeune Fûma venait de dire justement qu’on ne la frappe pas étant donné cela.

Elle lança un regard aux esclaves derrière elle et ce fut à ce moment là qu’elle se prit l’attaque en plein visage. Le poids du kusarigama de son ennemi vint percuter violemment son épaule, arrachant un grognement de douleur à la maîtresse d’arme. Son corps commençait à lui faire défaut. Son chakra était de plus en plus près d’être à sec, alors que son corps, de plus en plus meurtri et couvert de plaie commençait à menacer de lâcher. Elle n’avait pas le temps de jouer, vraiment pas.

Se fut donc avec un petit pincement au cœur qu’elle se décida. Attrapant son kusarigama, la jeune femme lui envoya la lame dessus et le laissa tomber, sachant qu’elle n’avait pas réellement le temps de le ranger si elle voulait faire tout ce qu’elle avait en tête. C’était ses armes ou sa survie, malheureusement même Akayuki, son fidèle kusarigama ne valait pas sa vie. Masami lui fit un adieu silencieux, alors qu’elle mettait un peu de distance entre elle et son ennemi, se positionnant de dos aux esclavre. De sa poche à kunai, elle sorti une lame un peu plus longue qu’elle ouvrit en un magnifique shuriken fûma auquel elle lança un regard triste, puis elle l’envoya sur l’homme.

« Hey, madame la charognarde, t’as deux secondes avant qu’il soit trop tard, va rejoindre ton amie. »

Oui, bon, Masami avait assumé que Towa et Kameyo étaient amies puisqu’elles étaient ensemble lorsqu’elle-même les avait rejointes. Lorsque l’avertissement fut fait, la demoiselle prit un immense rouleau qu’elle déploya en hauteur. Il percuta l’autre mur de la grotte avant qu’avec quelques mudras la kunoichi ne relâcha une véritable pluie d’acier. C’était sa carte secrète, sa plus grosse technique, ce qu’elle tentait de balancer à ses ennemis depuis un bon moment déjà.


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La blonde du clan des ombres eut des mots à la fois durs et très fort envers un Yuzu interpellé par les invectives. Haletant, épuisé, il ne put rien face à la technique de la Nara qui rassembla toute son énergie encore à disposition, tentant le tout pour le tout. L'ombre de la jeune femme se déploya subitement en plusieurs tentacules qui vinrent enlacer le corps du mystificateur, incrédule devant cette attaque.

-Aaargh...mon...mon corps...que m'arrive t-il? Cette technique, c'est donc ça que l'on appelle lamanipulation des ombres du clan Nara...

A peine eut-il le temps de terminer sa phrase que trois shuriken furent lancés dans sa direction. Les trois firent mouche. Le premier se planta dans son bras droit, le second dans sa jambe gauche et le troisième pénétra les chairs de son torse au niveau du cœur, sans toutefois atteindre l'organe vital. Un cri de douleur plus tard sa tête retomba, le laissant là, toujours vivant mais immobilisé, tel un pantin dont la vie ne tenait plus qu'à quelques ombres. Le laissant ainsi à la merci d'un éboulement plus conséquent de la grotte, la kunoichi usa du peu de forces qui lui restaient pour se diriger vers les esclaves dans le but de les secourir. Une fois à leur niveau et tandis qu'elle s'apprêtait à les faire sortir de ce guêpier, l'un d'eux prit la parole.

-Madame...nos...nos camarades...les plus forts d'entre nous...ceux destinés à être vendus au shogun...ils sont emprisonnés là-bas...dit-il en pointant du doigt l'une des portes de la pièce...je vous en prie, aidez-les eux aussi, ils sont nos frères, nos sœurs, nos amis...les geôles sont gardées par deux hommes, mais aucun ne disposant de pouvoirs mystiques...aidez-les, je vous en supplie...

De l'autre côté de la salle, le combat faisait rage avec toujours plus d'intensité, le sang coulant à flots. Kameyo fut repoussée et ne parvint pas à repartir à l'assaut immédiatement, tandis que Masami encaissa comme elle put l'attaque de son assaillant qui écumait d'une rage mêlée d'un plaisir malsain et sanguinaire. L'uzujin, toujours prompte à réagir, ne se laissa pas abattre et enchaîna les offensives, après que l'autre soit retombé sur ses pieds. Le shuriken fûma fondit sur Daiki quasiment peu avant les senbons lancés par la Nara. Se substituant à une pierre non loin de là, il évita la lame à quatre branche qui brisa la pierre en plusieurs morceaux, mais se fit transpercer par les aiguilles. Cependant, réapparaissant à la place du rocher, il fut surpris de voir arriver sur lui le kusarigama de la Fuma et ne dut son esquive qu'à un nouveau réflexe surhumain. Le souffle coupé par cet enchaînement, il sentit de nouveau le poison faire son effet.

-GNYAHAHAHAH...c'est tout c'que vous avez dans l'ventre les fillettes? Provoqua t-il, bien que surpris par tant d'acharnement.

La montagne gronda de nouveau. Cette fois, plusieurs pans de la grotte se détachèrent pour parsemer la voûte d'une pluie de météorite plus ou moins grosse. Un énorme rocher s'écrasa notamment sur Yuzu, toujours prisonnier de ses tentacules d'ombre, sous les yeux de son aîné qui s'apprêtait à enclencher la contre offensive.

-Yuzu...YUZUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!!! Hurla t-il de désespoir, son cri faisant écho dans toute la cavité.

Pour la première fois, il semblait réellement touché par quelque chose.


Flashback

Tetsu no kuni, palais du shogun, an -9, chambre des frères Hidoi, pendant que leur mère les bordent après leur avoir lu une histoire. La mère des garçons vient tout juste d'épouser le shogun et les deux garçons d'être envoyés à l'entraînement.

Yuzu (sanglotant) : Maman, j'veux pas apprendre à me battre, les armes ça me fait peur et j'veux pas tuer des gens qui m'ont rien fait...pourquoi on est obligé de faire tout ça...

Mère : Pardonnez-moi mes enfants, je n'ai pas trouvé d'autres moyens pour que votre vie ne soit pas faite de chaînes et de coups de fouets...

Daiki (sûr de lui) : Maman, Yuzu, ne vous en faites pas. Je vais m'entraîner et je deviendrais un soldat d'élite. Le plus fort de tous. Et quand je serais le plus fort, je vous promet que je vous emmènerais loin d'ici et que je tuerais tout ceux qui essaieront de vous faire du mal, même si je dois en mourir...croix de bois croix de fer, je leur ferais vivre un enfer...

Fin du flashback.


Soudainement maladroit et dégingandé, Daiki tenta désespérément de rejoindre Yuzu, comme persuadé qu'il pouvait encore inversé les choses, quand il fut totalement pris au dépourvu par la déferlante d'armes qui l'assaillirent, en même temps qu'elles s'abattirent sur l'Akuma, pile dans le champs d'action de la technique. Transpercé de toutes part, le samourai déchu fut repoussé et glissa sur le sol de quelques mètres en arrière, une très lourde roche tombant juste à ses pieds. Le corps parsemé des nombreuses lames qui lui avaient souillé les chairs, il se releva tant bien que mal, kusarigama à la main et jeta un coup d’œil vers Yuzu pour apercevoir un bras inerte ressortir de la pierre qui l'avait écrasé.

-RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !  

Son effroyable cri ne fit qu'accélérer le délabrement de l'endroit. Nulle doute que la grotte menaçait à présent de s'effondrer à tout moment.

Pointant un regard haineux sur les trois femmes encore présentes dans la pièce, il se déplaça malhabilement, lourdement touché dans son physique comme dans son âme et utilisa sa force herculéenne pour soulever le rocher à ses pieds avant de l'envoyer vers Masami. Puis, faisant une fois de plus tournoyer son arme au-dessus de sa tête, il interpella le trio d'une voix démoniaquement monotone.



Son kusarigama se dupliqua alors en deux poids identiques, qui attaquèrent séparément, un dans la direction de Kameyo, le second dans celle de Masami. Puis, libérant une de ses mains, il attrapa un shuriken qu'il lança à l'autre bout de la pièce, en direction de Towa.

Récapitulatif combat:


 
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Je n'ai pas tiré la moindre fierté d'avoir immobilisé l'illusionniste. Je suis consciente mieux que quiconque de la force de sa manipulation des ombres et de ses faiblesses. Je serre les poings et tente de maintenir ma concentration, je ne me retourne pas. Yuzu est déjà mort à mes yeux. Je m'approche des esclaves encore restés ici dans le but de les aider à évacuer les lieux.

-Madame...nos...nos camarades...les plus forts d'entre nous...ceux destinés à être vendus au shogun...ils sont emprisonnés là-bas....je vous en prie, aidez-les eux aussi, ils sont nos frères, nos sœurs, nos amis...les geôles sont gardées par deux hommes, mais aucun ne disposant de pouvoirs mystiques...aidez-les, je vous en supplie...

Un soupir s'échappe de mes lèvres. Je suis vraiment fatiguée, si je pouvais éviter de me battre, cela m'arrangerait. Cependant, s'il s'agit bien des esclaves les plus costauds, alors il serait surement bénéfique de les libérer pour me faciliter la suite du travail. Alors que je m'approche des geôles, j'entend hurler un porc et me retourne vers lui. Je vois alors un shuriken me foncer dessus et l'esquive comme je peux, manquant de me ramasser par terre.

"Venez m'aider." ordonné-je aux esclaves qui ont demandé mon aide. Je ne veux pas laisser l'avantage numérique aux gardes, même s'il est minime. C'est que mon état ne me permet pas de faire de folies et que je ne souhaite pas me confronter à de nouveaux imprévus sans y être préparée.

Je me dirige vers les geôles et lorsque je vois les deux gardes, je leur lance un senbon chacun avant de me rapprocher pour leur lancer un Gokakyu no Jutsu et véritablement engager le combat. Je crois pouvoir le faire. Je crois pouvoir libérer les esclaves sans l'aide des deux-autres déjà bien occupées. Maintenant, mes craintes concernant Masami ont disparu et je ne peux cacher ma joie quant à l'état minable de Daiki. Je vois enfin le bout de cette mission. Je ne vais pas me laisser aller maintenant. Juste quelques efforts supplémentaires et je pourrai retourner auprès des miens, et je pourrai me détendre -et surtout me soigner-.



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Bordel de merde ! L’autre débile brune nous avait touché ! Ça faisait mal ! Un grondement de douleur jaillit de nos lèvres. Et la grotte commençait à s’effondrer. Combien de temps allions nous tenir ?! Nous ne savions pas ce que cela allait donner, mais en plus l’autre nous blessait ?! Ah ouais ?! Tu vas goûter à notre rage ! Nous fermions les yeux, laissant tomber toutes nos dernières barrières, nos dernières peurs et nous sombrions ensemble, avec Chatons, dans la folie, dans la puissance de mère. Nous allions montrer ce que c’était une Akuma ! Quitte à y laisser la vie, qu’est-ce que nous en moquions ! Nos griffes se cognèrent l’une contre l’autre alors que notre chakra s’embrassa dans nos veines et notre chakra jaillit de notre corps en une couche de flamme brûlant notre peau dressant de longues griffes de feu autour des notres.

« VIENS SALOPERIES VIENT LÀ QUE NOUS TE BUTTIONS ET QUE TU GOÛTES À LA PEUR »

Nous bondîmes en avant la gueule ouverte, les griffes de feux déchiquetèrent tout sur leur passage et la folie nous rendait ivres de rage et de sang. Nous voulions tout détruire ! Nous bondîmes pour esquiver les pierres et pour massacrer le dernier des deux frères. La peur, la rage, l’envie de vengeance, tout bouillait en nous et brûlait notre corps, notre âme, presque autant que nos propres flammes. Quelle importance ? Aucune. Nous voulions juste que tout soit détruit ! C’était sans doute le mieux pour tout le monde. Nous étions surtout concentrées sur le fait de massacrer cette immonde raclure et de potentiellement sauver des esclaves, s’ils survivaient à tout ça bien sûr.



Note pour le correcteur : Kameyo doit mourir durant cette mission, le déversement de puissance est donc normal même si elle ne maîtrise pas les technique elle va en mourir.
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Des esclaves, qui vont où au juste ?

Libérer, Délivrer

Voilà, les lames étaient tombées du ciel – plafond – pour s’abattre sur le champ da bataille. Masami n’en démordait pas. Couverte de blessure, les réserves de chakra à plat, il fallait dire que ça n’augurait pas bien du tout. Kunoichi avant tout, elle ravala la panique qui monta en elle alors qu’elle vit son ennemi encore debout. Non … non c’était impossible ! Il tenait encore après son meilleur coup ?

Une bonne inspiration pour ravaler la peur, la jeune femme braqua son regard sur la Nara avant de décider qu’elle allait l’aider, plutôt que de continuer le combat. Et de toute façon, elle n’avait plus rien à offrir, plus à ce point-ci. Il fallait tout laisser entre les mains de la femme-chat folle furieuse.

Mais elle savait qu’après son tour de force, même si l’homme tenait encore sur ses pieds, Daiki allait vouloir se venger. Les lames avaient piqué, tranché, déchiré, maltraité … Enfin … ça n’avait pas fait du bien, pas du tout et en général quand quelqu’un faisait ce genre de truc, ça avait tendance à attirer la colère et une soif de vengeance à l’égard de celui qui avait perpétré un tel acte.

Et Yuzu fut écraser par un rocher, pauvre bougre, mort d’un coup … C’était moins pire que s’il était passé sous sa lame ou sous les griffes de la femme-chat, mais Daiki aimait son frère, ou tout cas semblait l’aimer, et sa mort sembla faire réagir ce qu’il y avait de plus primal en lui. Avec sa force brute seulement, il prit un rocher qu’il lança en direction de Masami. Rocher qu’elle ne parvint qu’à esquiver parce qu’elle s’était jetée au sol vers la droite.

Un regard pour la pierre maintenant fracturée à l’impact … Heureusement qu’elle avait réussi à s’y soustraire, car Masami était certaine quelle ne s’en serait pas sortie indemne ou sortie tout simplement. Les dieux étaient avec, il semblait.

Elle se releva péniblement et l’homme hurla qu’il allait toutes les tuer – rien d’étonnant, le mec ne semblait pas avoir toute sa tête de toute façon – mais la kunoichi d’Uzu, malgré cet avertissement, n’eut pas le temps de se soustraire à l’impact du poids du poids du kusarigama, qui vint percuter sa tête.

Elle voyait des étoiles, littéralement et le sol semblait tourner, rendant son pas chancelant. La jeune femme posa une main contre la blessure. Humide, chaud, du sang, clairement.

Elle lança un kunai une direction de son adversaire, mais sa vue était brouillée par l’impact. Puis elle tourna son attention vers les esclaves et l’autre fille. À pas chancelant, elle se hâta de les rejoindre dans le but de porter assistance, alors que la petite femme démon déversait l’étendue de sa puissance sur son ennemi.

Récap:
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