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La chute d'un espoir ft. Ao - Sayuri - Shika

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La chute d'un espoir


Dans un échange courtois, le barman te lâche quelques informations supplémentaires, dont le nom du chien de garde qui ne te lâche pas des yeux depuis le début. Daijiro. Manifestement un peu trop volubile au goût du videur, ton interlocuteur se fait rappeler à l'ordre par quelques regards appuyés, tandis qu'une ombre massive s'élève derrière toi pour t'indiquer la sortie. Pile au moment où l'idée d'un verre de Xérès commence à t'émoustiller les papilles. Pas de chance. Sans fioritures, tu te fais donc mettre à la porte de l'endroit sans offrir la moindre résistance mais sans oublier d'entrer en contact avec Ao au passage. Une fois dehors, tout en fumant ta cigarette de sauge, tu débutes la transmission.

*Ok Ao, alors quelques noms à partager...Takaze Shomi déjà. Ça c'est le mien. Un médecin ambulant avec un père qui fait dans le commerce. Rachat d'entreprise pour les requinquer avant de les revendre au meilleur prix. Pas très bien vu par ici d'ailleurs. Je suis ici avec ma fiancée pour m'y marier et y vivre et mon vieux m'a demander d'en profiter pour prospecter les commerces susceptible de l'intéresser...un type bien ce Shomi je trouve alors si tu restes dans ton rôle, n'hésite pas à vanter tous ses mérites. Il aime quand on lui lance des fleurs ah ah ah ah...il y a aussi Daijiro, le gorille qui m'a foutu dehors. Pas très bavard mais il a l'air plutôt efficace dans son rôle de guetteur. Également, Fugaku Hotaru, un noble festif avec qui nous avons un rendez-vous pour dîner après-demain. Il ne semble pas des plus ravis de l'accession de Jundo Tatsui au pouvoir, mais il faut rester méfiant. Il doit nous aider à organiser notre mariage. Peut-être un moyen de se rapprocher de Tatsui à défaut de faire de ce Fugaku un allié de poids...Mariko, c'est le nom d'une jeune policière à la botte de Tatsui. Apparemment incorruptible...et enfin Mamoru Kazuo.  Celui-là, gardez-le bien dans un coin de votre tête. Un stratège militaire. Du genre prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut. Même à sacrifier ses troupes si ça peut lui permettre de remporter une guerre. C'est un proche de Tatsui, conseiller ou stratège du garçon, peu importe, ce qu'il faut retenir c'est qu'il vaut mieux éviter de se frotter à lui sans raison...*

Tu marques une pause pour rallumer la clope qui s'est éteinte pendant ta tirade. N'étant pas très au fait de la communication par télépathie, tu te rends compte à quel point il est difficile de s'émanciper des mécanismes psychiques de la parole. En effet, en communiquant ainsi, rien ne t'empêche de fumer en même temps, et pourtant tu as machinalement occulté la présence de la cigarette pendant la durée de ton exposé. Tu reprends finalement.

*Dans le sabre, méfie toi de Daijiro donc, le molosse de la porte, ainsi que de la gérante, femme d'âge moyen qui sait ce qu'elle veut, cheveux blancs, coupe au carré et une tripotée d'armes à portée de mains, si tu vois ce que je veux dire. Ces deux là ne laissent pas beaucoup de marge de manœuvre. Pour les autres je ne sais pas, sinon que le le barman est fort sympathique et planque une bouteille de Xérès sous son bar. Tu peux peut-être te servir de cette information pour l'appâter, mais ça me paraît risqué avec Daijiro. Au pire tu leur voles la bouteille avant de partir et on se la sirote ensemble à l'hôtel...hé hé...c'était quoi ces ecchymoses sur ton corps? T'as eu un souci? Je peux peut-être t'aider...en échange d'une bouteille de Xérès ah ah ah ah...aller, avant de te laisser, une autre petite chose, j'ai passé pas mal de temps à jouer à la table des marchands...l'alcool aidant, ils sont assez loquaces mais, même si on sent que le changement de pouvoir ne rend pas leurs affaires simples, aucun ne semble vouloir se mouiller franchement en s'opposant à Tatsui. Voilà, je pense avoir fait le tour des choses à retenir. Ah si, une dernière chose, si tu restes dans ton rôle actuel, je n'ai parlé de toi qu'en tant que ma future épouse. Dans mon esprit on était pas sensés se connaître toi et moi quand on s'est croisé. Au pire tu mettras ça sur le compte de l'alcool si certains se montrent trop curieux. J'y vais. Je retourne à l'hôtel pour pioncer un peu. Ton GPS mental là, il a combien de portée?*

Tu détournes donc les talons et prends tranquillement la direction de l'hôtel. Une fois sur place, tu pourras utiliser le lit au détriment du Yamanaka. Premier arrivé, premier servi.

Récapitulatif:

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La chute d'un espoir

L’insatiable curiosité de Shika lui avait une fois de plus portée préjudice. Le Sabre aux Milles Roses avait une réputation de discrétion et de tact... Mais ce dernier pouvait s'effacer quand on se montrait trop curieux.
Le chef du clan Nara fut donc poliment (plus ou moins) mais fermement reconduit à la porte.
Cela lui donna cependant l'occasion de recroiser son compère du clan Yamanaka et de rétablir leur liaison.

Visiblement le clan des fouilles-cervelles n'en avaient pas fini avec l'établissement de plaisir.
Tout en fumant à bonne distance de l'entrée et de son colosse en costume, Shika en profita pour faire son rapport avec sa frénésie habituelle.
Le Nara était aussi bavard mentalement qu'en face des gens. Ce fut donc une avalanche de baratin psychique qui satura les sens intérieurs d'Ao.
Mais au moins, le.a Prince.sse Yamanaka disposait de tout un tas de noms et d'informations diverses, qu'il pourrait éventuellement retransmettre à Sayuri, une fois le tri effectué.

Cependant, peut-être distrait par le flux d'informations, Ao commit une petite erreur en répondant au musculeux videur.
Au lieu de traiter Shika comme un inconnu opportun, il essaya de mitiger l'ire de massif employé et laissa même sous-entendre qu'il connaissait le Nara.
Les petits yeux du videur se plissèrent et s'il ne dit rien et offrit tout de même un verre au Yamanaka pour le dérangement, Ao sentait bien son regard sur son dos.
Et il n'avait rien de concupiscent.
Mais le shinobi n'ayant rien fait pour l'instant, il restait un client et donc ne fut lui aussi éjecté manu-militari...
Juste placé sous surveillance discrète.

Le barman se montra affable, servant sans coup férir le Yamanaka et débitant quelques platitudes polis. Mais aussi, sans grand intérêt.
Du coup, sous le regard de la matrone de l'établissement accoudée à un comptoir devant l'immense et luxueux escalier montant aux chambres à l'étage, Ao se coula vers la salle de jeu.
La femme (dont le ninja remarqua les armes dissimulées, comme lui avait indiqué Shika), le suivit des yeux, vaguement intrigué ma visiblement pas plus suspicieuse que ça.
Cependant, à peine le Yamanaka se fut-il écarté pour pénétrer dans la sale de jeu qu'il remarqua l'imposant videur qui s'était précipité pour murmurer quelque-chose à sa patronne.

La salle était bruyante et animée : la soirée battait son plein et les paris allaient bon train. La plupart des tables étaient complètes, les joueurs déjà entraînés dans des parties enfiévrées.
Une troupe de marchands à l'aspect prospère en libéra une table. Les compagnons de jeu de Shika, déjà bien pompette.
Les plus vaillant de ses messiers serrait de prêt quelques accortes demoiselles sous les commentaires égrillard de leurs collègues qui prenaient congés.

La table s'étant libérée, le Yamanaka en profita pour se l'approprier en compagnie de quelques autres fêtards.
Ceux-ci, bien moins observateurs que le portier, se firent un plaisir d’entraîner la demoiselle dans leur jeu de dès et d'argent.
Ses compagnons de tablée était donc le repoussant et fort poilu Fujiyo. Forgeron renommé, l'homme se vantait d'avoir obtenu un juteux contrat avec la milice pour refondre les uniformes et armures au couleur du nouveau régime. Il venait ici fêter ça et apparemment échapper à sa mégère de femme.
"Venez, nous allons vous montrer toutes les ficelles ! Et bien sûr, la première bouteille est pour nous !" tonna le butor à la face prognathe en accueillant le Yamanaka.

Mince, sec, les mains un peu trop baladeuses et doté d'une chance insolente et d'imposantes lunettes de myope venait ensuite Tsugito Shunsuke, officiellement écrivain public. Ses vêtements de goût, bien qu'un peu passés, laisser entendre qu'il était surtout un nanti, sans doute un fils de quelque bourgeois, plus intéressé à dilapider sa fortune familiale dans le jeu qu'à prospérer.
Il collait Ao de fort prêt, lui soufflant son haleine alcoolisé au visage un peu trop souvent.
"Ainsi c'est la première fois que vous entrez dans un tel antre de perdition, douce enfant ?" susurra-t-il à l'oreille d'Ao d'une voix qui se voulait suave (un échec, c'était plutôt celle d'un adolescent attardé en rut). "Bienvenue aux Sabres aux Milles Roses... Et aux milles plaisirs. Ici, tout est permis..."

Le dernier compère à partager la table de jeu était Ryûzô Nobuya, un vieillard à l'air sage, avec un air de moine (mais dont les yeux s'égaraient souvent sur les formes généreuses des serveuses). Il fumait une pipe qui ne contenait sans doute pas que dû tabac d'un air mystérieux (ou béat). Il en donna pas son métier, mais ne parlait pas beaucoup, à part pour empocher ses gains.
"Ne croyez rien de ce que ces gredins puissent vous dire." pontifia-t-il en faisant de grands geste de la main. L’œil expert du ninja remarqua qu'il avait subtilement empoché un des dès dans ses manches pour le remplacer par un autre venant de ses poches. "Ils vont être tout miel pendant un temps, mais leur but serra ensuite de vous saouler ou vous déplumer dans l'espoir que vous pariez ensuite vos vêtements ou votre chasteté !"
Un grand rire et des claques dans le dos accueillirent la saillit. Tous bien sûr jurèrent être des honnêtes hommes, presque des saints. On commanda gaillardement plus d'alcool et la partie repris, s'infléchissant peu à peu en faveur du peut-être moine grâce à son dès probablement pipé.
Aucun de ces charmants messieurs ne disposaient de chakra digne d’intérêt.

Pendant ce temps, Sayuri qui suivait son confrère à distance avait pénétré dans l'établissement.
Le videur la salua poliment, avec un petit regard appréciateur mais pas insistant sur sa plastique.
L'empoisonneuse Yamanaka se dirigea elle aussi vers la salle de jeu de l'établissement de plaisir. Quelques regards d'hommes (et de femmes), de l'établissement ou non, se retournèrent sur son passage.
Guidé par les instructions mentale de son compère, Sayuri s'approcha d'une tablée de samouraï où la bière et la grivoiserie coulait à flot.

Bien évidemment, la soldatesque fut ravis d'accueillir une si belle plante. Surtout sans avoir à payer. Ils étaient cinq, occupé à jouer aux cartes mais pas pour de l'argent. Plus pour passer le temps entre amis ou pour se détendre.
Le sémillant capitaine Norifumi Mitsuaki, qui lissait ses moustaches poivres et sel et bombait le torse en lorgnant l'air de rien la belle Yamanaka fit les présentation de son escouade.
"Bienvenue parmi-nous, mademoiselle ! Et vous les rustauds, faîte une place pour cette délicate fleur des nuits ! Et on garde ses mains dans les poches ! Si vous voulez de la distraction vous avez votre solde à dépenser..."

Enfonçait dans un coin se trouvait ensuite Norifumi Mitsuhide, taciturne, limite asocial et qui semblait ne guère apprécier l'endroit, trop bruyant. Cheveux longs et noir, il semblait plus taillé pour la vitesse que pour le maniement des armes lourdes.
Venait ensuite Norifumi Ichirô et Katsujirô, qui étaient de grands gaillards jumeaux. Égrillards et à la forte carrure, ils roulaient des mécaniques pour impressionner la belle étrangère.
C'est ainsi que la Yamanaka apprit qu'ils étaient des vassaux du Seigneur Mamoru, diligemment "prêté" à la milice locale.

Le dernier membre du groupe était le plus jeune, à peine sortie de l'adolescence : Norifumi Kakeru. Rouge vif et mal à l'aise tant par la présence de Sayuri que par le simple fait d'être dans un établissement de plaisir, la Yamanaka ne tarda pas comprendre que les autres l'avait amené ici pour fêter sa récente promotion dans leur groupe... Et pour le déniaiser.
Les jumeaux s’amusaient d'ailleurs à le tourmenter, lui indiquant sans pudeur quelques accortes demoiselles à l'affection tarifiée qui circulaient entre les tables, le pressant de "faire son choix".

"A moins bien sûr que tu ne te sentes pousser des ailes et tente de séduire notre belle invité !" ricana Ichirô (il avait une petite cicatrice sur l’œil gauche, le distinguant de son jumeau.
Immédiatement, Kakeru vira au pivoine et baissa les yeux sur sa choppe, ne disant mot.
Du coup, il joua mal et la partie fut remporté par Ichirô. Dans son coin, Mitsuhide soupira, levant les yeux au ciel comme pour s'excuser du comportement des jumeaux qui commençait à encadrer d'un peu près la Yamanaka.
Mais obéissant à leur capitaine, ils ne se permettaient aucun geste déplacé.



Feat.
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  • Yamanaka Sayuri
  • Nara Shika
La chute d’un espoir


De partout, les offres et propositions à initier une beuverie qui serait, admettons que j’accepte, la raison de ma perte. On veut me faire boire plus que mes quelques coupes et je me connais; je ne saurais pas tenir le rythme (sur le coup) et rester raisonnable (par après). Néanmoins, on veut bien me tenir compagnie.

Malheureusement, le prince charmant... disons que ce n’est pas pour ce soir.

«C’est très gentil à vous, j’accepte si vous m’aidez à en voir le fond!» C’est le meilleur moyen pour moi de ne pas finir sur le cul à compter mes doigts quand je devrai essayer de rantrer à l’hotel; pousser quelqu’un de plus enthousiasmé que moi à se démolir le foie, surtout qu’il ne semble pas particulièrement fourni niveau neurones (contrairement aux poils).

Attablé et bien ancré, je suis pris d’assaut par la vague de baragouinages et j’essaie en même temps de dire bonsoir aux messieurs qui veulent bien d’une petite joueuse inexpérimentée comme moi.  Les informations coulent vite et je retiens l’essentiel : Shomi Takaze, Shika Nara. Alibi superflu (à revoir un peu plus tard, sûrement) qui concerne un papa qui n’existe pas vraiment. Shomi veut être un bon fiancé. Le gros monsieur juteux à l’entrée a un nom, mais je dois faire semblant de ne pas le savoir.

J’ai fait court pour ne pas le surcharger, mais lui il ne me ménage absolument pas!

Noble avec un rendez-vous après demain, Fugu l’Otarie…

Non, c’est pas ça. Hotaru Fugaku. N’aime pas vraiment notre cible. Autrement, une policière particulièrement zélée, et puis un stratège militaire : Mamoru Kazuo. Dans la situation actuelle, c’est le seul nom que je décide d’envoyer à Sayuri (j’en profite pour lui donner les infos qui vont avec), vu que stratège militaire va bien avec samourai et mercenaire; elle pourrait peut-être en apprendre un peu sur lui. «C’est une table à ma droite, un peu vers le fond. Shika vient de me parler d’un stratège militaire qui serait sous Tatsui. Son nom, c’est Mamoru Kazuo; ça pourrait être l’homme aux sens mystiques qu’on recherche, supposant que mon intuition de tout à l’heure soit complètement faussée. Shika me dit que ce n’est pas quelqu’un de bien gentil, c’est un genre de Jinpachi mais qui réussit.» J’aurai juste eu assez de temps pour partager ça avec Sayuri avant que la radio ne soit à nouveau monopolisée.

Ce qui est important à savoir : la femme est armée, le videur n’est pas con et Shika est un alcoolique fini qui veut me faire chanter. J’ai bien entendu le videur se lancer vers sa patronne un peu plus tôt, mais impossible d’entendre ce qui s’était dit. Je réponds donc à Shika :«J’ai fait une bêtise et je me suis blessé les genoux, je t’en parle plus tard si tu es toujours réveillé. Disons que les étalons c’est dur à dresser. Je verrai ce que je peux faire pour ta boisson, mais ça devrait aller, te sens pas obligé de m’arranger ça, c’est rien de grave. Si tu veux continuer à discuter en chemin, vas-y doucement et ne vas pas trop vite, je pense que je peux couvrir le quartier rouge mais la Télépathie ne tiendra certainement pas jusqu’à ton retour à l’hôtel.»



«...Par contre si je te prends à dormir dans mon lit quand je serai rentré, tu n’es pas prêt pour ton châtiment.»

On s’approche alors de moi de la plus sordide des manières, et j’ai failli faire un "Sayuri Yamanaka fâchée" en lui lançant ma coupe de Saké à moitié finie dans la gueule tellement j’étais dégoûté de me faire approcher de la sorte. La coupe en main, l’odeur de l’alcool me monte au nez, mais… c’est pas mon alcool. Puis il me parle et se permet d’insinuer certaines choses. En plus, je suis une "douce enfant"; il s’en permet beaucoup le petit puceau qui n’a même pas encore fini de muer! «...Oh par Jashin Sayuri aide-moi. Je sais pas quoi faire, je me fais toucher par un jeunot qui pue l’incident diplomatique imminent, je fais quoi?!» La bête s’approche de plus en plus de mon oreille, de mon visage. Je tourne la tête dans l’autre direction pour regarder ma coupe de saké.

La réponse vient bien vite et…

Je déteste être ninja. Je hais tout. Je refuse.

Je me retourne vivement et je sous le nez du myope la boisson pour l’inciter à la terminer pour moi. J’essaie de sourire sans avoir l’air absolument dégoûté. Au moins, ça me fera ça de moins à ingurgiter, j’aurai peut-être une chance de me sortir de cette beuverie vivant.

De ma main libre, je pousse sa patte baladeuse qui passait trop près de ma cuisse; elle finit sur la sienne. Garde tes mains chez toi, pas chez ton voisin! «Je fréquente normalement des petits salons, oui… J’avoue que l’ambiance ici sort de l’ordinaire, et les boissons sont succulentes… Tenez, goûtez, j’insiste On m’a toujours dit de prendre une gorgée quand il faut absolument se la fermer; j’ai choisi pour lui.

J’avance encore un peu plus la coupe, jusqu’à ses lèvres. En même temps, je m’éloigne un tantinet, signe que je rejette ses avances (répugnantes). Ainsi, je m’approche du plus vieux (celui qui, visiblement, s’amuse en trichant). «Mais non, j’ai confiance que vous n’oseriez pas faire ça à une nouvelle joueuse! Puis je connais mes limites, j’ai bien l’intention de ne pas me retrouver à me découvrir.» Je prends un air pensif avant de continuer et de dire ce que je vois; «Vous dites ça pour m’intimider, pas vrai?» Je souris au vieil homme.

J’accueille les tapes sans trop m’en faire; au moins il ne se permet pas de me toucher ailleurs. Tous prêts, un breuvage chacun, nous jouons et je vois lentement le pactole se diriger dans les mains gâtées de cet opportuniste aux tactiques déloyales. L’homme que je tente d’ignorer (oui, le jeune vicieux) s’en sort bien et gagne parfois. Fujiyo, comme moi, ne s’en sort pas tant que ça, alors je m’autorise une petite pique, histoire de lancer la discussion: «la chance n’est pas de notre côté ce soir, il faut croire. Au moins, vous avez votre nouveau contrat pour adoucir le coup et de la bonne compagnie, pas vrai?»

C’est donc l’un de ceux que le nouveau système avantage. Il semble plutôt heureux et plus disposé à parler que ce Ryûzô. «Par contre je me demande ce que vous voulez dire par nouveau régime. Vous voulez dire que la ville se militarise? Si c’est ça, ça doit être un sacré boulot de fournir la milice locale, avec la grandeur de l’endroit il doit y avoir beaucoup d’agents de la paix… juste aujourd’hui je n’ai pas arrêté de me perdre seulement dans le quartier commerçant, alors je ne veux pas imaginer ce que ce sera pour les autres...» Bien sûr, j’alimente la conversation quand il le faut mais je m’applique à faire parler la brute.

Après une poignée d’autres tours de jeu (quand j’en ai eu assez de voir le plus vieux grappiller lentement mon propre pécule, en fait), j’ai décidé qu’il était temps de mettre un terme à son petit coup en traître. J’ai joué normalement jusqu’à ce qu’à un moment donné, je laisse aller mon dé un peu plus fort. Mon cube se cogne contre le sien et l’éjecte de la table. Il semble disparaître quelque part, loin des tables de jeu.

Au revoir, dé magique du sage des six chemins! Merci, années de pratique au lancé d’armes ninja!

Je tape une main sur mon front: «Arg, encore! Je m’emballe toujours trop quand je joue, je m’excuse monsieur Ryûzô!» Je me sers aussi de ce moment pour tenter de m’éclipser, laissant couler à profusion des excuses piteuses (comme si je me sentais vraiment mal, hein) en disant aussi que «je pense que ma limite approche, parfois l’alcool me fait réagir un peu trop brusquement, je préfère vous laisser jouer tranquillement. Gageons qu’on pourrait se revoir une nouvelle fois? Quand est-ce que je pourrais vous revoir ici, messieurs Fujiyo, Ryûzô, … Shunsuke? J’adorerais rejouer avec vous!» On remarque bien mon hésitation à prononcer ce sale nom maudit, mais le petit lunetteux dégueulasse mis à part je semble plutôt sincère; je me suis bien amusé et je n’ai pas vraiment vu le temps passer. Mon seul vrai regret est de ne pas avoir beaucoup parlé, je ne parle jamais beaucoup.

Si on me laisse partir aussi simplement, je leur offre mes salutations avant de me retirer de la table. Je dirai à Sayuri par télépathie que «je vais rentrer à l’auberge me reposer, on se revoit demain; prends un maximum de repos, j’aimerais qu’on soit au mieux pour le brunch de demain, surtout toi si au final on essaie de me piéger...»

Au final, j'irai acheter pour l'autre alcoolique sa boisson, prétextant au besoin que «si moi je n'aime pas trop ça, mon amoureux va sûrement s'en donner à coeur joie!»

Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



Santé
94%
Chakra
65%




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Fiche du Ninja
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Yamanaka Sayuri



La chute d'un espoir

Nara Shika, Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Mission de rang A 








Tu avais l’habitude de travailler avec Ao et il avait l’habitude de te voir aller. Il t’indiqua donc sans problème la position de tes cibles de la soirée aussitôt que tu entras. Évidemment, tu te permettais d’amples mouvements langoureux de tes hanches alors que tu faisais ton chemin à leur table. Ils avaient tous le même nom de famille, ils étaient probablement de la même famille ou du même clan.

L’aîné du groupe ne se gêna pas de poser les yeux là où tu les voulais : pas sur ton visage. Il t’invita à prendre place dans le groupe, demandant aux plus jeunes de garder leurs mains eux. Un sourire se dessina sur tes lèvres rougies alors que tu pris place. Tu présentas brièvement sous un de tes multiples pseudonymes. Tu prétendis être nommée Getsuka Mai, précisant que tu étais une marchande qui était loin d’être sans le sou (évidemment avec une telle parure, tu n’eux même pas à mentionner ta fausse fortune).

Ce ne fut pas bien long avant que quelques rapides information te vinrent aux oreilles. Ils étaient d’abord des étrangers à la solde d’un autre noble et ils avaient été ‘’prêter’’ à la milice locale … voilà quelque chose de bien surprenant … Pourquoi est-ce que la milice locale aurait besoin de renfort ? Qui était Mamoru ? Était-il un simple seigneur ou était-il de la garde de ta cible ?

« Le seigneur Mamoru ? Désolée, je suis nouvelle dans la région et ne suis que de passage pour mon petit commerce. Les grands noms d’ici me sont un peu étrangers … Mais pour être ainsi référé, il me semble être une personne de grande importance … Mais, vous me semblez tout aussi importants, vous qui dédiez vos vie à nous garder en sécurité. Considérez-moi impressionnée. »

Tu ne poussas pas davantage ton questionnement et prendrait leur remarque pour réponse. De toute façon, tu aurais la réponse à la fin de la soirée et ce d’une façon ou d’une autre, tu en faisais ta mission. En plus, peut-être, d’avoir des informations sur la milice locale et son organisation. Mais l’heure de cette discussion n’était pas encore venue.

Ton regard clair se posa sur le jeune puceau et tu arquas légèrement ton dos, mettant ton décolleter déjà plongeant en valeur.

Les jumeaux, deux belles pièces d’homme, semblaient vouloir le voir choisir une compagne de la soirée. Ils le pressaient un peu. Mais comme il venait tout juste d’entrer dans le groupe, il serait celui avec le moins d’informations, mais aussi le plus facile à faire parler si tu parvenais à avoir un moment seul. Il n’avait pas l’habitude d’avoir une demoiselle au bras et ça te rendrait la tâche que plus facile.

Ao. Est-ce que tu es en mesure de me dire si le gamin à du chakra de guerrier ou quelque chose comme ça ? Tu sais quoi ? Dis-moi seulement si les cinq en ont. Je peux me débrouiller avec ça.

Tu cherchas le regard du plus vieux. Il n’y avait pas de doute dans ton esprit. Il était un guerrier aguerri. À quel point aguerri ? Tu ne pouvais pas le dire, mais si tu pouvais mettre la main sur ce qu’il savait, comparé au petit nouveau, se serait une mine d’or …

Tu lui lanças un sourire aguicheur, alors qu’une idée venait prendre place dans ton esprit.

Ao. J’ai une idée. Tu es mon employée et tout à l’heure, tu vas monter à l’étage avec moi. On fera ce qu’on fait de mieux.

Tu proposas donc à tes camarades de la soirée un pari un peu hors du commun :

« Dites … j’ai une idée. Faisons une autre partie eeet je pourrais passer la soirée avec lui si c’est ce que désire le gagnant. Par contre, si c’est moi qui gagne, c’est moi qui choisis. Est-ce que cela vous semble équitable ? »

Tes yeux azurs se posèrent directement dans ceux de l’aîné à ce moment-là, alors que tu mordis légèrement ta lèvre inférieure. Ta voix se voulait aguicheuse et tu savais que les intéressés allaient participer. Ceux qui n’en avait pas envie, ne le ferait pas. Bien sûr, tu allais jouer sérieusement, mettant à profit ton esprit stratège et ton intelligence qui avaient fait de toi l’une des tueuses les plus craintes de ton clan.




CSS par Gaelle



récap:
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La chute d'un espoir


Alors que Shika retournait sagement se coucher (seul pour l'instant), Ao passait une mémorable soirée faîtes d'alcool, de jeu et de mains qui s'égarent un peu trop.
Le.a Prince.sse Yamanaka parvint à détourner l'attention du jeune lunetteux, l'incitant à boire plus que raison.
Flatté qu'une "belle jeune femme" lui parle offre à boire, Tsugito Shunsuke se voyait déjà en terre conquise. Heureusement, l'alcool avait tendance à le ramollir un peu et il abandonna ses attouchements maladroits pour déclamer des vers amphigouriques et lourdaud sen l'honneur de son invité(e).

Ao connaissait le genre : un homme sans grande érudition, qui se contentait de réciter le peu de littérature courtoise et d'étaler la maigre culture qu'il connaissait en usant de mots savants et phrases ampoulées. Sans le moindre don, ni goût, ni d'ailleurs le moindre intérêt.
Le plus vieux du groupe éclata de rire non seulement de la réponse du Yamanaka mais aussi visiblement de sa façon de s'éloigner de leur encombrant partenaire myope.

Les parties reprirent, accompagnée des habituelles libations. Ryûzô Nobuya trichait, raflant la mise. Le jeune (soi disant) lettré ne se maintenait à flot que par une chance insolente, alors qu'Ao et Fujiyo se faisait gentiment dépouillés.
"Sans doute le Karma." grogna le forgeron en réponse à la pique du Yamanaka. "Qui gagne un jour perd le lendemain, disait mon paternel. Voilà pourquoi j'continue de claquer ici mon argent durement gagner ! Plutôt le dilapider en bonne chaire et gent compagnie que le voir enfermer dans le coffre de ma fichu bonne femme ! Et qui sait, la chance va peut-être tourner, aujourd'hui ou demain..."

Comme pour donner raison à sa philosophie de vie, le forgeron remporta la manche suivante (essentiellement parce que Ryûzô ne s'était pas donné la peine de tricher, sachant ne pas abuser des "petits coups de pouce du destin") et offrit au passage une nouvelle tournée.

"Nous sommes à Tetsu." rétorqua Fujiyo à la question du Yamanaka. "La ville n'est pas plus militariste qu'un autre de l'Empire du Fer. Mais le Shogun a récemment nommé un nouveau seigneur pour chapeauter la région et il a décidé de serrer un peu la vis, question sécurité. Mais les grands de ce monde ont toujours ce genre de discours... Mais faut reconnaître qu'il a donné un coup de pied dans la fourmilière et que maintenant on a une grade municipale un peu moins feignante..."
"Pffff... Juste une nouvelle bande de m'as-tu-vu qui paradent dans leur belle nouvelles armures." grogna le jeune Tsugito Shunsuke, méprisant pareil plèbe.
"Eh ! Tant qu'il me paye..."
"Mon pauvre, vous savez bien qu'au final cette rénovation n'est sans doute que poudre aux yeux. Et qu'au final, comme d'habitude, il y aura un discret petit impôt pour financer tout ça... Honnêtement, je pense qu'il faudrait plutôt laisser les choses se réguler d'elles-mêmes... Et je me ferais un plaisir de vous servir de guide, mademoiselle !"

Pendant quelques tours, la conversation permis à Ao de glaner quelques informations sur ses partenaires et la vie de la cité.
Tsugito Shunsuke, en bon fils de bourgeois, n'aimait guère le nouveau Seigneur et les changements. Même s'il (ou plutôt ses parents) avaient traditionnellement versait un petit écot comme "taxe de protection" à la milice (ou à d'autres organisme peu recommandable). Il jugeait ça préférable à des "inquisiteurs sans âmes" qui se mêlaient de la provenance de certains ouvrages rares ou écoutaient les "racontars".

Jusqu'à peu, Fujiyo avait plutôt était de son avis, mais quand le Seigneur Jundo avait choisit ses ateliers en reconnaissant ouvertement le talent et la diligence de ses forgerons, leur octroyant pour cette raison le marché plutôt que reconduire le contrat traditionnel avec ses concurrents, il avait été immensément flatté.
Il restait toutefois prudent : apparemment, il y avait encore en ville des gens puissants qui n'aimait pas trop les changements et ne sachant pas de quoi demain serait fait, le forgeron essayait de rester le plus neutre possible.

Impossible de savoir par contre ce que pensait Ryûzô Nobuya. Le roué tricheur ménageait la chèvre et le choux, n'échangeant que des platitudes banales et sans risques avec ses collègues de beuveries. Une attitude très ninja. Ou en tout qu'à d'arnaqueur : il poussait les autres à boire, à jouer et à parier. Un opportuniste qui n'avait apparemment ni scrupule, ni opinion politique particulière ou alors il les gardait pour lui.

Ao fini par se lasser et expédia sans soucis le dès pipé du tricheur au loin. Les yeux du félon se plissèrent un peu de surprise, avant qu'il ne hausse les épaules. Bien qu'agacé, il faisait bonne figure et balaya l'incident du revers de la main. La perte de son dès fétiche ne semblait que l'ennuyer légèrement : il était probable qu'il en ai d'autres caché sur lui.
Le ninja du clan Yamanaka pris ensuite poliment congé.

Tsugito Shunsuke balbutia quelques compliment fleuris, proposant même à Ao de le raccompagner, mais ses collègues l'en dissuadèrent, arguant qu'il tenait à peine sur ses jambes avec ce qu'il venait de s'enfiler.
"Et si tu veux une donzelle, il y a tout ce qu'il faut ici !" souffla (bien trop fort, l'alcool aidant) Fujiyo en faisant signe à une belle employée de venir les rejoindre. Il lui restait encore un joli pécule, ayant fait une splendide remonté en fin de partie et il comptait bien repartir d'ici la bourse vide.
Ryûzô Nobuya tendit discrètement une petite carte au Yamanaka.
"Le Sabre aux Milles Roses est un établissement de luxe, mais il n'est pas le seul endroit où les amateurs de jeux peuvent se distraire. On fréquente aussi le Dragon de Jade, plus fréquemment. Les mets y sont un peu moins fins, les mises un peu plus faibles et l'ambiance plus... collégiale, mais il y a moyen de s'amuser un peu et de gagner gros..."

De son coté, Sayuri s'amusait avec quelques soldats, des samouraï mandaté pour aider la milice locale en pleine réorganisation.
Suite à sa question et plein de prévenance envers la belle étrangère, le capitaine Norifumi Mitsuaki lui apprit que le Seigneur Mamoru Kazuo était un vieux noble de la région, ancien général et samouraï connu pour ses campagnes militaires aux stratégies osées.
Il avait toujours été très influent dans la région, même s'il n'avait jamais régenté la ville ses terre n'en était pas loin et il disposait dans la cité d'un petit manoir, tenant presque du bastion. Et qu'en raison de la récente nomination du Seigneur Jundo, il y passait pas mal de temps, s'évitant le voyage jusqu'à son domaine.

La Yamanaka aux cheveux roses apprit également que les Norifumi, une famille de samouraï servant les Mamoru, n'étaient qu'en parti logée dans la bastion en ville de ces derniers (seuls les officiers y avait droit). Les autres devaient se contenter de casernement de la garde de la ville ou de la soldatesque du Seigneur Jundô.
Mais visiblement, outre leur sens de l'honneur, les Norifumi espéraient une promotion sociale. Il y avait eut apparemment des "remaniements" (vu comment le vieux capitaine appuyait le mot, on pouvait parler de "purges") dans les courtisans locaux et donc des places à prendre et des faveurs à gagner.

Bien évidemment, les samouraï méprisaient un peu (beaucoup pour les jumeaux) les miliciens. Certain étaient même désormais (à l'instigation du Seigneur Jundo) issus du bas-peuple ! Quasiment tout le monde semblait pouvoir s'engager, y compris les femmes !
On mentionna à ce propos une certaine Mariko.
"Une véritable enragée. Pas très futée et bornée comme une mule.Tatillonne en plus." déclara Norifumi Katsujirô en soupirant. "Travailler avec elle est épuisant."
"Et puis ce n'est pas un canon de beauté. Cela nous rappellera nos classes !" ricana son frère en donnant une claque dans le dos de son jumeau. "Et puis elle est plutôt douée avec sa drôle d'arme... Et elle a l’œil pour repérer le moindre délit !"

Ils parlèrent encore quelques instant de la milice, se plaignant des heures en planque pour rien, des patrouilles incessante et évoquant leurs collègues (peu douée comparé à de vrais samouraï) et la méfiance des gens envers les forces de l'ordre (nouveau).
"Kazushi Masa. Le chef de la police. Je ne l'aime pas." laissa tomber à un moment le taciturne Norifumi Mitsuhide. "Il me fait penser à une fouine. Ou pire, un shinobi."
"Oh, tu exagères ! C'est plutôt un bon vivant et il m'a semblé plutôt coulant avec ses hommes." contra Norifumi Ichiro après avoir lampé sa bière et gagner le pot. "En plus, le Seigneur Mamoru semble l'apprécier, vu qu'il le reçoit souvent..."
"Tout comme le Seigneur Fugaku... Ah, comme j'aimerai assister un jour à une de ses réceptions !"
"Mon frère le débauché... Elles se font rares en ce moment, je crois que le Seigneur Jundo l'a pris en grippe..."

Pendant ces commérages, Ao répondit à la question de Sayuri : du groupe de samouraï il ne pouvait percevoir un chakra notable que chez le capitaine vieillissant et la nouvelle recrue Norifumi Kakeru.
Ensuite, la tueuse Yamanaka décida d'augmenter un peu les enjeux de leur partie de cartes.
La proposition de la jeune femme souleva un grand enthousiasme autour de la tablée (et un peu d’étonnement de la part du capitaine et de Mitsuhide) et elle fut acceptée avec force cris de joies.

Immédiatement, les jumeaux se redressèrent et battirent les cartes, donnant tout pour gagner... Avec un succès plus que moyen.
Bien vite Sayuri nota qu'ils s'envoyaient de subtil signaux, grâce à des mimiques et autres gestes, tirant partie de leur compréhension mutuelle facilité par leur gémellité.
Malgré tout, il ne fallut pas bien longtemps à la kunoichi pour déchiffrer ce langage secret et donc connaître leur jeu.
De plus, le désir et l'alcool leurs montaient à la tête, les rendant facile à battre.
Le capitaine Mitsuhaki jouait bien, mais entre les coups fourrés des jumeaux et un manque de chance criant, il serait tout aussi aisé à défaire.
Mitsuhide en revanche s'avéra bien plus difficile à battre. Il gardait toujours la tête froide et savait quand frapper et quand se coucher. Mais il manquait aussi un peu de motivation.
Quand à la dernière recrue, son jeu était brouillon, malgré quelques glorieux coups d'éclats essentiellement dû à la chance.

Sayuri réussit donc sans trop de surprises à remporter la mise face aux samouraïs en goguette.
Elle pouvait donc librement choisir son partenaire d'une nuit.
Le jeune Kageru se dandinait sur sa chaise, évitant de de croiser le regard (ou pire de regarder l'ample poitrine) de la Yamanaka aux cheveux rose.
Les jumeaux bombaient le torse et leurs muscles, osant même proposer un "Deux pour le prix d'un !" à la kunoichi victorieuse.
Le sombre Mitsuhide essayait de se faire oublier, alors que le capitaine Mitsuhaki engloutissait une bière, persuadé de n'avoir aucune chance face aux jeunes.

Le Sabre aux Milles Roses étaient fiers de proposer à sa clientèle des chambres luxueuse et intime à louer, pour quelques heures ou pour la nuit, avec ou sans hôtesse (ou hôte) de la maison. Confort et discrétion garantit.
Les prix étaient cependant fort élevés, notamment sans "membre du personnel". Sans doute pour "pousser à la consommation" ou plus probablement pour garder un certain contrôle sur ce qui se passait dans les chambres de l'établissement de plaisir.
Par contre, si les parties fines à plusieurs étaient évidemment autorisés (ce qui nécessitait une chambre plus grande et donc plus chère), tout les participants devaient se présenter ensembles au comptoir de la gérante. Cette dernière expliqua qu'il s'agissait d'une sécurité pour ses clients et ses employés.


Feat.
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La chute d’un espoir


Mis devant les trois numéros qui se font contraste, on finit par en apprendre sur ceux qui, autant le dire, avaient de l’importance. Comble du malheur, le ticket gagnant est aussi le plus répugnant, Tsugito étant de fait plutôt bien placé de par son statut; pas assez pour se gagner le privilège d’une visite à guider, mais finalement d’une utilité dans cette nouvelle “chasse à la gloire” qui semble s’être lancée dans la ville avec toutes les réformes et la purge. Au moins, il aura essayé et ne se sera pas pris un refus aussi cuisant qu’à sa première avance; une princesse sait faire preuve d’un peu de délicatesse, et elle acceptera malgré cela de le revoir. «Ah, je comprends mieux! Le nouveau seigneur appointé est venu remonter la barre de la garde... Ça ira, j’apprendrai bien à ne pas me perdre aux travers des grandes rues à un moment, mais s’il vous tente de me revoir en de plus sobres circonstances, ne vous privez pas et dîtes-moi où je pourrais bien vous croiser!» Un petit effort pour rehausser le vocabulaire et sembler un peu plus savante.

À leurs côtés, le vieillard refuse de délier sa bouche encore plus ardemment qu’il restreint sa bourse. Si on pouvait prendre son comportement pour quelconque complot, il serait malséant de le prendre pour quelque chose qu’il n’est pas. Restons néanmoins courtois et acceptons son mot avec le sourire alors que les deux autres bougres tentent je ne sais quoi ou parlent un peu fort. Une voix subtile, presque cachée (prétextons que c’est fait exprès pour ne pas blesser l’ego du bigleux): «Merci de ne pas me tenir trop rigueur pour votre dé, sachez que j’ai passé un très agréable moment.»

J’ai finalement le temps de capter qu’on parle de me ramener, ce que je désire fortement éviter. «Comme il dit, restez ici et profitez de votre fin de soirée; on se recroisera sans doute à nouveau, et il ne serait pas raisonnable de me reconduire si vous ne pouvez pas suivre le trajet... » Une dernière parole d’au revoir pour le charmant forgeron; «au plaisir de vous revoir vous aussi, et...» La fleur bleue s’accroche à l’une de ses oreilles, juste avant de quitter la table, pour lui livrer une petite attention particulière. «... essayez de reconquérir votre femme; avec votre allure, si vous trouvez quoi dire, elle fondra dans vos bras. Sinon, ce sera peut-être moi... si l’envie se ressent et que vous n’avez pas peur des surprises

Puis, je pars; «amusez-vous bien!»

***

Bouteille en main, je dis à ma partenaire que «dans mon état et vu ce qui m’attend peut-être en rentrant, j’ai besoin de repos... Le rendez-vous de demain matin est trop gros pour que je coure le risque de ne pas être en état.»

J’ai quitté et je me suis dirigé sans perdre un instant vers mon logement pour cette nuit, vaguement déterminé à rejoindre mon lit (mais particulièrement prêt à anéantir quiconque aurait le culot de dormir dedans; on est pas dans boucle d’or).

C’est en arrivant devant la porte que je me rends compte que... oh.

C’est bien pensé, je comprends pourquoi il a mis ça là, mais c’est à croire qu’il a vraiment peur de se faire attaquer (tant par un potentiel ennemi, ou... moi, le véritable ennemi). Je pourrais cogner, cogner, et encore cogner, mais finalement on va laisser tomber. J’ai une vague idée de comment est faite la chambre et où sont les meubles, puis il y a des murs que je peux suivre.

Ce lit m’appartiendra qu’il le veuille ou non!

La porte s’ouvre précipitement, il est hors de question d’être discret; au pire ça le réveillera et il pourra entendre ce qui l’attend. J’entre, je ferme la porte, puis je suis pris d’assaut par un épais brouillard; ça ne m’empêche pas de longer le mur et de me rendre jusqu’à cette saloperie de matelas. S’il est couché dessus, je vais bien m’en rendre compte! «J’espère que tu es réveillé et que tu es prêt, parce que si je dois te castagner à mort pour avoir mon beauty sleep, je suis prêt, je sais où tu te caches et je sais où tu habites. Sache quand même que j’ai apporté la monnaie d’échange, et que je suis prêt à faire un peu de troc.» Je vais probablement me casser les orteils à essayer de naviguer, mais que Jashin m’en soit témoin, je triompherai!

Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



Santé
94%
Chakra
65%




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Yamanaka Sayuri
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Yamanaka Sayuri



La chute d'un espoir

Nara Shika, Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Mission de rang A 








Une bande de samouraïs saouls, c’était plutôt bons parleurs et ça laissaient passer des informations sans que tu n’aies à trop gratter. Tu pus donc en apprendre un peu plus sur la noblesse locale et leur présence sur la scène politique. D’ailleurs, cette histoire de « remaniement » devait être la raison pourquoi vous aviez été appelés. Des informations précieuses pour comprendre ce qui se passait dans les environs, mais rien qui ne pouvait t’être utile dans l’immédiat. Tu relaierais l’information à ton ami le lendemain, si le besoin se faisait sentir.

Pour l’heure, tu offris ta nuit au gagnant de la partie. En jouant, tu sirotais un peu d’alcool, mais rien de trop important pour rendre ton esprit hagard. Tu étais tout de même en mission et si, à ton tour tu étais saoule, tu ne serais pas dans la meilleure position pour la suite des événements. Lorsque la partie commença, tu notas assez rapidement les signaux des jumeaux et leur tentative désespérée. Un sourire naquit sur tes lèvres avant de te pencher davantage sur ton jeu. Le capitaine était bon, motivé, mais malchanceux, Mitsuhide participait, mais tu n’avais pas l’impression qu’il était si motivé par l’enjeu. Pourtant, pour participer, il devait bien l’être un peu, n’est-ce pas ?

Tu avais demandé l'assistance d'Ao, mais il t'avait répondu par la négative. Bon, il faudra faire sans.

Noté. Je boucle ici aussi.

L’heure de la victoire sonna, et Sayuri se devait de choisir son parti. Mitsuhide s’effaçait, les jumeaux proposaient une nuit à trop, la recrue avait du mal à gérer tout ce qui se passait et Mitsuaki avait l’air de la défaite dessiné sur le visage. La réflexion n’était pas compliquée : la recrue était le pire choix ; il ne saurait probablement rien en plus d’avoir du chakra, les jumeaux … c’était peut-être le coup le plus sûr, individuellement cela dit, alors que le capitaine, se serait gros lot, le problème restait tout de même son chakra et tu ne pourrais agir librement, mais peut-être avais-tu déjà toutes les informations nécessaires ? Fouiller un esprit serait peut-être de trop. Trèves de réflexions, il fallait choisir.

« Vous. »

Ton doigt pointait le capitaine et sur ton visage, tu avais un petit sourire aguicheur. Tu terminas ton verre, puis, te leva de ton siège. Tu fis le tour de la table et te pencha à l’oreille de ton choisi avant de lui murmurer de monter à l’étage avec toi. Ta main vint chercher celle du capitaine, pour l’entraîner au comptoir, où non seulement tu commandas un peu plus d’alcool pour apporter dans la chambre, mais réserva une chambre pour la nuit.

Tu avais quelques buts pour cette soirée : le faire boire (probablement boire avec lui aussi, pour te permettre d’aller jusqu’au bout sans trop y penser), l’encourager subtilement à te parler de son travail et de la milice ou simplement de t’en dire plus sur le seigneur Mamoru, sans trop insister non plus, le mettre dans ton lit, puis, lorsqu’il dormirait, discrètement fouiller ses affaires pour trouver n’importe quel indice.




CSS par Gaelle



récap:
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La chute d'un espoir


Tu en as terminé pour aujourd'hui avec le Sabre aux milles roses, jeté comme un malpropre par le zélé molosse qui sert de vigile. C'est d'un pas alerte que tu prends la direction de l'auberge, bien décidé à obtenir la primeur de l'unique lit de votre chambre pour t'y prélasser avant le retour d'Ao. A un détail près, le chemin jusqu'au lieu-dit se déroule sans encombre.

''...Par contre si je te prends à dormir dans mon lit quand je serai rentré, tu n’es pas prêt pour ton châtiment.''

Plus têtu qu'un baudet le Yamanaka! Un ''ouais ouais'' nonchalant est lancé en guise de réponse mais la phrase résonne tellement fort dans ton crâne que tu en oublies presque les informations qui ont précédées, focalisant toute ton attention et ta réflexion sur cette dernière remarque. Il pourrait simplement accepter avec courtoisie la loi du premier arrivé premier servi, mais non, il faut qu'il complique les règles du jeu et t'oblige à mettre en place quelques mesures préventives avant de rejoindre Morphée et ses bras aguicheurs. Si bien que, à peine entré dans la chambre tu installes triangulairement trois sceaux te permettant de déclencher une barrière de protection. Avec ça tu devrais être prévenu de son arrivée et rendre sa progression plus ardue si ses intentions sont belliqueuses. Et au cas où il parvienne malgré tout jusqu'au lit, tu noues ensemble deux fois deux draps récupérés à l'accueil et qui te serviront à te harnacher solidement au sommier en les enroulant autour de ton torse et de tes jambes. Ainsi, tel Ulyssoru faisant face au chant enjôleur des sirènes de la mythologie Nara, tu comptes te prémunir un minimum de la ténacité et des illusions du Yamanaka et rendre ton exfiltration matelassière plus difficile. Une fois la mise en place effectuée, tu peux enfin t'allonger, en déposant les cordes de draps juste à côté de toi.

Sentant le vent de la trahison arriver le garçon aux dons sensoriels fait son apparition en grande pompe, pile au moment où tu commences à t'endormir. Double effet immédiat, un bond de quelques centimètres au dessus du plumard, ainsi que l'apparition d'un brouillard aussi dense qu'une dune sunajin. Tu peux suivre la progression de ton camarade au gré de ses rencontres mobilières, ne manquant pas de sourire sadiquement à chaque choc perçu. Manifestement, Ao pas content. Et prêt à en découdre jusqu'au bout le bougre, si tu te fies à ses paroles. Comme quoi même lui peut devenir motivé et velléitaire quand on tire les bonnes ficelles. Celles du confort et de l'esthétique semblent fonctionner à merveille. Tu as bien fait de te préparer au duel. Pas de temps à perdre, tu empoignes fermement les cordes improvisées et t'apprêtes à  t'attacher solidement au lit avec, quand une douce mélodie vient te caresser les ouïes.

''Sache quand même que j’ai apporté la monnaie d’échange, et que je suis prêt à faire un peu de troc.''

Oh. La bouteille de Xérès, ça ne peut être que ça! Ton regard se met à briller et l'ivresse qui te grise le cerveau, rien que par la pensée, te fait lâcher les draps qui retombent sur le sol. Prenant une voix de midinette en train de jouer à colin-maillard, tu interpelles ton compagnon de route.

-Aaaaoooooo-san...je suis là...me dis pas que t'as pensé à la bouteille de Xérès? Ce serait adooorable...si c'est le cas, le lit est à toi...

Tu te lèves, ouvres la fenêtre pour dissiper le brouillard et saisis ton sac à dos pour en extraire deux verres propres. Lorsque enfin Ao te rejoint, il te retrouve assis en tailleur sur le sol, deux verres posés l'un en face de l'autre et un tire-bouchon à la main.

-Par contre avant d'aller dormir, t'es obligé de partager un verre avec moi...l'invites-tu d'un sourire engageant.

Sans doute satisfait par l'acquisition officielle du lit, le garçon répond favorablement à la demande et s'installe devant le verre. Comme tu l'as deviné, il s'agit bien de la bouteille de Xérès qui t'es léguée pour que tu la débouches et en remplisses les godets de moitié.

-Kanpaï Ao...

La première goulée vient rouler contre ton palet après que tu t'en sois humecté les lèvres et avant d'être avalée.

-Somptueux...tu sens la teneurs des fruits? Un vrai délice...

Tu avales deux autres gorgées avant de reposer le récipient et de te munir d'un masque aux allures plus sérieuses.

-Bon essayons d'être efficaces avant d'aller dormir...du nouveau du côté du sabre aux milles roses? Avez-vous rencontré quelques personnes dont nous pourrions faire des alliés de circonstance? Quelques nobles ou marchands qui verraient d'un bon œil la disparition du seigneur Jundo? J'ai cru comprendre qu'il ne faisait pas que des heureux. J'ai bon espoir par exemple en ce qui concerne le seigneur Hotaru que l'on doit rencontrer dans deux jours...je me dis que des alliés originaires du coin ne seraient pas de trop pour pouvoir approcher Tatsui sans faire de bruit et sans trop nous dévoiler...et c'est quoi cette histoire d'étalon? Qu'est ce que t'as foutu avant d'arriver au sabre?

Tu profites de sa réponse pour récupérer tes cordages de fortunes et les dénouer pour en faire quatre draps que tu superposeras afin qu'ils fassent office de matelas posé par terre.

Récapitulatif:

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La chute d'un espoir

Cri de surprise et de déception s'élevèrent de la table de Sayuri quand la kunoichi fit son choix.
Les jumeaux Norifumi Katsujirô et Ichiro se lancèrent dans une véritable pantonyme de lamentations avec force gestes et larmes simulée, presque digne d'une pièce de kabuki.
Cependant, malgré les protestations vénéhente sur le choix de la belle inconnue, ils n'en étaient pas tant chagriné que ça : le Sabre aux Milles Roses offrait toujours de splendide demoiselle aux charmes tarifés. Ils faisaient surtout ça pour le spectacle et embarrasser leur plus jeune recrue.

Rougissant, Norifumi Kakeru évitait de croiser le regard de la Yamanaka ou de son capitaine. Même pour des yeux novices, il était visible que le jeune samouraï avait osé espérer...
Le taciturne Mitsuhide se permit un petit sourire devant la scénette surjouée de ses frères d'armes jumeaux, intérieurement soulagé de ne pas être le choix de la demoiselle aux cheveux roses. Il faut dire que ses goûts n'allaient pas vraiment dans ce sens...

Le capitaine Mitsuhaki s'avéra surpris, avant d'afficher un sourire canaille tout en lissant sa moustache grise.
"Voilà une douce et agréable surprise, ma Dame ! Je serais honoré de passer quelques instants avec vous à l'étage de ce luxueux établissement..."
"Il sera surtout ravis de vous honorer..." coupa Ichiro en levant sa bière avec un clin d'oeil grivois.
"Notez que notre estimé capitaine parle d'un bref instant..." persifla vilement Katsujirô d'un ton gentiment moqueur. "Vous auriez dû choisir la fougue de la jeunesse !"
"Silence, serpents jaloux ! Une dame sait apprécier et reconnaître l'homme d'expérience !"

Sayuri commanda donc un peu plus d'alcool et réserva une chambre à l'étage où ils ne seraient pas déranger.
Mitsuhaki ne fit pas la fine bouche pour lamper un peu plus : n'ayant plus à jouer son rôle de capitaine auprès de ses troupes, il se détendit facilement.
Toutefois, il était de robuste constitution et connaissait ses limites et notamment ce que pourrait faire l'alcool sur la virilité d'un homme qui commençait à dépasser la fleur de l'âge...

Le samouraï ne se fit guère prier pour conter quelques exploits militaires (durement un poil enjolivés par l'alcool et la présence féminine). Il avait participé à au moins cinq campagnes militaires victorieuses, visiblement des "escarmouches" et luttes internes à l'Empire de Tetsu.
Il ne tarissait pas d'éloges sur "ce vieux renard de Mamoru Kazuo" dont son clan était le vassal après avoir été défait par les Mamoru il y a plus de quarante ans.
Cependant, Mitsuhaki n'approuvait pas toujours les "tactiques" militaires du Seigneur Mamoru, parfois à la limite du déshonorable. Il conta notamment la fameuse histoire de l'incendie du château des Naoaki lors de la campagne des Lys Blancs.

"En ce moment, il s'entend apparemment comme larron en foire avec le jeune Seigneur Jundo..." expliqua le samouraï allongé nu sur le lit, un peu éméché et contemplant la superbe plastique de la Yamanaka d'un air un brin avide. "Visiblement ils ont un amour commun pour les stratégies militaires innovantes... Et notre bon maître Kazuo doit avoir quelques squelettes dans les placards à enterrer ici, à Ginkôkan. Quoi de mieux pour nettoyer que d'être parmi ceux qui passe le balais ? Voilà pourquoi on a été envoyé ici, à mon avis... Bon, j'exagère sans doute un peu : le Seigneur Mamoru a vraiment l'air d'apprécier le nouveau dirigeant de la ville... Mais allez savoir ce qu'il pense vraiment; De toute façon, nous on s'contente d'obéir aux ordres."

Sayuri n'en apprit guère plus : emporté par le désir et l'alcool, le capitaine samouraï s'intéressa bien vite aux plaisir de la chair plutôt qu'à la conversation.
Malheureusement pour la Yamanaka, même s'il était bien doté par la nature et avait conservé la forme, Mitsuhaki était un amant plutôt... à l'ancienne.
Point de préliminaire langoureux, de positions imaginatives ou de jeux érotiques chez lui. Il besogna égoïstement son amante d'un soir avec une rigueur et une fougue toute militaire, ferme et presque brutal, sans se soucier un instant du plaisir de sa partenaire.
Doté d'une robuste constitution de soldat et d'une grand endurance pour quelqu'un de son âge, il remit le couvert plusieurs fois.
Puis, enfin satisfait, il s'endormit pesamment, presque sans un mot.

Sayuri eut tout le loisir de fouiller ses affaires alors que le militaire grisonnant ronflait bruyamment.
Cependant, la Yamanaka n'y trouva pas grand chose. Outre une paire de sabre (tantô et katana) et l'armure de samouraï du capitaine, ses possessions étaient plutôt maigre. Il y avait bien des insignes signalant son grade et sa fonction, mais s'en emparer serait immédiatement noté.
Sayuri fouilla donc plutôt la besace du soldat.
Une pipe et bague à tabac et de quoi allumer du feu, une bourse contenant pour moins d'un ryô de monnaie de l'Empire et quelques dès pour égayer les longues soirée en caserne. Un charme protecteur de quelque temple, sensé apporté force et vigueur. Plus étonnant, un petit carnet à dessin et du fusain, Mitsuhaki semblant apprécier l'art du portait... Ou bien était-ce là une de ses tâches pour assister la milice ?

En tout cas, Sayuri eut tout de même un peu de chance : un des croquis représentait deux nobles en train de jouer au shôgi : un jeune homme aux trait gracieux, presque androgyne et un vieillard à la peau parcheminé et aux yeux luisant de malveillance. Sous le dessin, une date remontant à une semaine environ et deux nom : Jundo Tatsui et Mamoru Kazuo.
Prendrait-elle le risque d'arracher la page afin d'avoir un portrait de leur cible ?

A travers la fenêtre de la luxueuse chambre à coucher du Sabre aux Milles Roses, la Yamanaka remarqua que le ciel palissait : satisfaire les appétits du Norifumi avait pris pas mal de temps et l'aube n'allait point tarder.
On ne lui posa aucune question quand elle quitta l'établissement, désormais bien plus désert. Au contraire même, de discrète servante lui indiquèrent où faire une rapide toilette et des portes dérobés pour quitter la maison de plaisir sans être vue. Visiblement le Sabre aux Milles Roses s'enorgueillissait d'être toujours au service de la discrétion de ses clients.


Alors que Sayuri passait le reste de la nuit en compagnie de samouraï, Ao avait quitter l'auberge après avoir fait ses adieux à ses compagnons de jeu.
Le.a Prince.sse des Yamanaka avait réussit à échapper à l'attention collante de Tsugito Shunsuke et à décliner les propositions à le ramener à son auberge.
L'écrivain public dépité se tourna vite vers l'alcool et une serveuse, lorgnant sans pudeur une nouvelle cible pour ses ardeur libidineuse. Pour lui, Ao n'existait plus pour le moment.
Fujiyo se contenta de grogner quand Ao parla de sa femme, avant de s'envoyer une lampée de bière.
"Z'avez pas vu l'morceau..." maugréa le forgeron avant de dédier un vague sourire au Yamanaka en voyant qu'il y avait encore un peu d'espoir pour un plus tard, visiblement peu conscient de la surprise.
Ryûzô Nobuya, se contenta de sourire en secouant la tête quand le Yamanaka s'excusa de la perte de son dès, ses yeux soudain étincelant d'intérêt et même un peu inquisiteur.
"J'ai également passé un bon moment et il me tarde de rejouer avec vous à l'occasion...mademoiselle." rétorqua le vieillard aux mains habile, accentuant légèrement son dernier mot après avoir lentement dévisagée l'androgyne Yamanaka.
Visiblement, lui avait noté la surprise et semblait s'en amuser.
Ao prit congé et acheta au passage quelque spiritueux avant de s'éclipser de la maison de plaisir.

La nuit n'était plus toute jeune quand le Yamanaka parvint à leur chambrée, déjà occupé par le Nara endormi dans l'unique lit de leur chambre.
Ce dernier avait décidé de protéger sa propriété (et peut être sa chasteté) par l'usage d'un petit Fuinjutsu.
A peine entrée dans la pièce qu'Ao sentit une vile technique se déployer partout autour de lui, plongeant la pièce dans un brouillard à couper au couteau.
S'il pouvait vaguement percevoir l'aura du Nara avec ses sens mystiques, le Yamanaka se retrouvait en terrain miné, incapable de percevoir le mobilier. D'autant plus que Shika n'était pas connu pour sa propension à ranger ses affaires...
Sans parler de l'alcool qui lui embrumait ses réflexes.

Ao se cogna donc douloureusement le petit orteil contre une fort dure table basse disposant de talent de furtivité.
Voulant longer le mur, il renversa un vase contenant une composition d'ikebana dans une alcôve de la chambre. L'eau imbiba le tatami et le kimono du Yamanaka alors que la coupelle contenant les fleurs se renversait et ses brisait, semant de petit éclats douloureusement pointu.

Un combat d'anthologie allait se livrer pour la possession de l'unique lit quand l'intendant des Yamanaka utilisa sa carte maîtresse : la bouteille de Xérès.
Remettant son indicible vengeance à plus tard, Ao remporta donc la possession du précieux matelas en faisant appel aux plus bas instinct de Shika.
Ce dernier lui proposa de trinquer tout en faisant un petit débriefing de leur soirée, se servant abondamment du délicieux nectar.
Les ninjas allaient-ils poursuivre leurs libation pour le peu de nuit qu'il restait ?
Par chance, Ao avait rendez-vous relativement tard le lendemain, pour aller déguster de délicieuses anguilles au Ruban Noir...

Résumé:

Feat.
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Après un vase et des orteils cassés, on en vient à un compromis (même si le mot reste cependant un peu fort); mouillé et en danger de me foutre les pieds dans des restants (les sandales, ça aide quand on ne les enlève pas à l’entrée), j’attends qu’on dissipe le brouillard avant de faire n’importe quoi, mais je tiens très fort la bouteille contre moi.

On ne me l’enlèvera pas si facilement, pas tant que je n’ai pas mon précieux.

«D’accord, mais juste un demi verre, pas plus.» C’est déjà beaucoup, et sachant la quantité de boisson que je n’ai pas pu refiler à l’autre bouffon graisseux en rut… je tiens à être debout demain matin. «Je vais juste me changer avant, je te passe la bouteille après. Si tu regardes, la mort sera plus clémente que moi.»

Quelqu’un avait vraiment mal aux orteils ce soir, et la patience ne semblait pas trainer autour; j’enfile une robe de nuit décente et je porte un regard tendre et amoureux vers le lit pour lequel j’ai si durement travaillé.

Tout en vallait la peine.

Bouteille en main, je finis par m’asseoir mais je ne la lâche pas. Vu le prix, je tiens à garder pour moi toute cette assurance vie; je vais nous servir et garder à mes côtés la bouteille, mais je laisse à Shika le loisir de débouchonner l’objet. «Bon, Kanpai!» Bien entendu, je me suis servi une très, trèèèèèèès mauviette quantité de boisson, mais au moins je tiendrai le coup demain quand on essaiera de me détruire.

Alors qu’il savoure sa gorgée à pleine bouche, moi… j’avale d’une traite et sans plus y penser, me disant juste à l’odeur que ça me ruinerait les papilles. «Oui, oui je le sens. C’est très… fruité, oui...» Dis-je en me couvrant la bouche, un rictus acideme prennant de court.

Oh, le mensonge grossier!

Bref, la discussion commence. J’entends le nom de l’endroit maudit et je me lève pour fermer la fenêtre, assez promptement; déjà que c’est facile d’écouter aux portes… «Attends, je vais partir du début parce que j’en ai à dire.» En me retournant, je vois bien mes options et je fais très vite mon choix. Je pourrais me rasseoir à terre, ou...

...Finalement, que Jashin emporte la boisson, je me laisse tomber sur le doux et le moelleux et je ne compte pas me relever. Étalé de tout mon long et de tout mon large, je profite du lit. «D’abord, j’ai rencontré des gens avec du chakra, et je pense être tombé nez à nez avec Jundo Tatsui et son gardien; c’est possible que non, mais je crois vraiment que oui. En tout cas, ils n’ont pas le même nom… probablement des faux. Ils m’ont invité demain à bruncher en emmenant mon fiancé, donc toi. J’ai fait le topo à Sayuri et elle compte être là demain, je veux qu’on y aille ensemble parce que ça sent le piège à plein nez, surtout qu’ils veulent nous inviter dans leur restaurant-entrepôt, idéal pour cacher nos corps si on se fait… enfin.» Avant d’oublier, je m’assure de lui dire à quelle heure on doit se présenter sur les lieux, sachant bien que je dois prévoir une vingtaine de minutes d’avance pour croiser ma complice.

Mes pieds qui balottaient tranquillement se raidissent un peu. Oui, je m’attends à ce qu’on essaie de m’assassiner demain matin, si ce n’est pas cette nuit. «Pour les approcher, j’ai un peu… pris possession de leur cheval pour qu’ils aient un accident… Je me suis foutu les genoux en l’air pour ça.» Soirée normale, tranquille.

L’ordinaire.

«Au Sabre, je suis tombé sur trois hommes; un forgeron qui a mis la main sur un contrat juteux pour fournir toute la milice de Ginkokan en armures, un petit noble dégueulasse qui déteste le nouveau régime parce que trop rigide -les bourgeois ne sont pas particulièrement friands de la nouveauté-, puis un vieux monsieur mystérieux qui s’est… il m’a donné une adresse lui aussi, et des trois je pense qu’il est le seul à avoir remarqué que j’étais un homme en dessous de tout mon costume. De son côté, Sayuri est tombée sur des subalternes de Mamoru. Si on a rendez-vous avec Hotaru dans deux jours, on peut bien y aller; ça nous tiendra occupé. Quoique...»

Avec moult efforts, je me relève pour m’asseoir sur le bord du lit. «...Si je suis tombé sur Jundo ce soir, comme je le crois, alors demain je suis prêt à tout donner pour l’éliminer directement. Si on se rend compte que ce n’est pas lui, il nous restera ton rendez-vous, ou une possibilité d’infiltrer la garde du domaine si Sayuri réussit son coup ce soir.»

Ce qui est chose certaine; c’est Sayuri.

Puis, en regardant Shika s’affairer à s’arranger un nid, je reconsidère mon choix. «...» On inspire, puis on expire. Je pose une main sur son coude pour avoir son attention, insistant autant qu’il faut pour qu’il se tourne. «Perds pas ton temps avec tout ça, tu peux dormir dans le lit avec moi à la place; tu sais où ne pas mettre tes mains.» Le connaissant, opportuniste comme il est, il ne devrait pas rechigner. S’il le faut, j’insisterai un peu plus en lui montrant qu’il y a assez de place pour au moins trois personnes… mais je nommerai finalement mon prix, car l’opportunisme est la nature des shinobi; «… mais en échange, si tu peux t’occuper de mes genoux..?»
Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



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La chute d'un espoir

Nara Shika, Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Mission de rang A 








Disclamer:

Paris, alcool et sexe. Trois mots dont tu avais l’habitude. C’était la tactique qu’on t’avais apprise à favoriser. Tu haïssais ça, mais les résultats en missions avaient toujours été favorable, donc tu t’y pliais. Après tout unique but était d’apporter des succès et remplir tes objectifs. Tu étais une ombre, un assassin, toutes oppositions directes ne t’étaient jamais favorables. Tu frappais quand on ne le soupçonnait pas, tu récoltais tes informations en faisant tomber la garde des hommes … Et quoi de mieux pour faire tomber la garde d’un homme que de le souler et de le mettre dans son lit ?

Alors, malgré les réactions – très exagérées – du reste de la tablée, tu montas à l’étage avec l’homme le plus vieux et le plus respecté. Après un eu plus d’alcool, si lui buvais avec retenue, toi un peu moins – un peu beaucoup moins – tu l’écoutais poussant l’information dans un coin de ta tête, profitant que ton esprit n’était pas entièrement embrumé par l’alcool. Rapidement, les choses se portèrent sur les désirs de la chaire et tu ne pouvais plus garder la conversation plus longtemps sans éveiller la suspicion.



Heureusement, tu étais toujours éveillée lorsqu’il termina sa sale besogne. Tu lanças un regard empli de ressentiment à sa silhouette endormie, puis tu titubas légèrement jusqu’à ses affaires où tu récupéras la photo. Tu la fourras dans une poche de ton kimono que tu enfilas aussitôt avant de t’éclipser, ton chakra camouflé. Tu gagnas ton lit immédiatement lorsque tu arrivas à l’auberge, pour terminer cette nuit qui avait été chamboulée par la demande de ton ami.

Lorsque tu te réveillas quelques heures plus tard, tu optas pour une tenue plus discrète et plus pratique. Ensuite, tu utilisas du charbon pour noircir tes cheveux avant de les attacher dans un chignon serré. Une fois que tu fus certaine qu’aucune marque de charbon n’était dans ton coup ou dans tes cheveux, tu allas à la rencontre ton équipier. Sur le chemin, tu te glissas dans une ruelle où tu camouflas ton chakra, bien comme il le fallait, puis, tu tentas discrètement de passer près de ton équipier sans te faire remarquer.





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récap:
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Le regard plongé sur le liquide rougeâtre contenu dans ton verre, au point de laisser croire que rien d'autre ne t'intéresse présentement, tu es en réalité plus concentré que jamais sur la logorrhée de l'illusionniste, profitant de l'ivresse des mots autant que de celle d'une soirée alcoolisée plus que de mesure. Il est question d'un forgeron devenu armurier officiel du gouvernement en place, de noblesse, de gros dégueulasse et de Jundo Tatsui ainsi que de cette enflure de Mamoru. Curieusement, tu ne sens pas le Yamanaka particulièrement serein lorsqu'il fait allusion au rendez-vous du lendemain pour lequel tu es sensé l'accompagner. Plusieurs fois tu hoches la tête, en guise d'approbation muette. Pourtant, si la plupart de ses explications rejoignent ton point de vue sur la situation, tu ne peux t'empêcher de t'interroger sur cette inquiétude latente qui semble tirailler Ao. Si bien qu'une fois qu'il en a terminé, tu redresses la tête pour lui adresser la parole d'une voix qui se veut plus impliquée que jusqu'à présent.

-Très bien...je vois que nous avons globalement eu les même ressenti à propos de la population locale...en revanche il y a un truc qui m'interpelle...pourquoi penses-tu devoir jouer ta vie dès demain? Crois-tu que notre couverture appartient déjà au passé? Comment auraient-ils pu s'y prendre pour nous percer à jour? Je ne suis pas sûr de saisir. Un réseau d'information bien rôdé ou juste des samouraï sacrément au point de certaines pratiques Yamanaka et qui de fait auraient compris que tu as pris possession de l'esprit du canasson? Je t'avoue qu'une telle inquiétude de ta part me laisse aussi perplexe qu'elle me paraît infondée...à moins qu'il soit courant pour eux de se débarrasser du premier curieux venu...

Tu avales les dernières gorgées de spiritueux de ta soirée avant de reprendre.

-Enfin soit...faisons comme ça pour demain, en misant sur l'agressivité de Sayuri autant que sur sa discrétion...

L'heure est venue de prendre un peu de repos et oh surprise, tandis que tu en termines avec la préparation de ta couche, ton partenaire se met à faire preuve d'une miséricorde que tu ne lui connaissait pas et qui sonnerait presque faux. Est-il malade? Peu habitué à l'alcool, qui sait, peut-être les breuvages ont-ils eu raison de son cerveau? Ou alors est-ce l'imminence redoutée d'une mort prochaine qui le fait vriller? Ne dit-on pas qu'à l'approche de la mort on a tendance à vouloir réparer ses fautes? Ou bien... Une fourberie, quelque chose à te demander. Tu te retournes vers lui, un air interloqué affiché sur le visage.

-T'es sûr que tout va bien Ao? te permets-tu dans un sourire.

La réponse à tes questions ne tarde pas à arriver.

 «… mais en échange, si tu peux t’occuper de mes genoux..?»

Tu éclates d'un rire bruyant.

-Ah ah ah ah ah...je me disais bien qu'il y avait un truc qui clochait...après quelques secondes de réflexions, tu reprends...approche, je vais te guérir ça...en revanche je vais garder le sol pour dormir...tu n'as pas idée de la place que je prends quand je dors...d'autant plus quand j'ai besoin de réfléchir avant de rejoindre Morphée...

Altruiste, tu appliques finalement les premiers soins sur les genoux de ton camarade et prends position dans ton lit de fortune. C'est de toute façon mieux de le soigner que de l'entendre geindre toute la nuit sous prétexte que son esthétique en a pris un coup. A peine allongé sur le dos, tu écartes les bras en croix, tandis que les jambes ne tarde pas à les rejoindre pour former une étoile de mer digne des plus beaux fonds marins. Si tu fermes les yeux, il te faut encore plusieurs minutes avant de trouver le sommeil, alors que tu ressasse l'ensemble des événements qui se sont déroulés jusqu'ici pour essayer d'avoir un point de vue plus éclairé sur la situation et le bien-fondé ou non des craintes du Yamanaka. Quoiqu'il en soit, il est clair qu'un restaurant entrepôt paraît des plus curieux et si le rendez-vous de demain est bien Tatsui, nul doute qu'il sera largement accompagné. Finalement, se pointer tous les deux là-bas en même temps si c'est pour se faire piéger dans une souricière, n'est peut-être pas la meilleure des choses à faire. Sayuri sera dehors pour faire office d'effet secondaire, mais pourquoi pas envisager un effet tertiaire pour ajouter une touche encore moins prévisible à l'affaire. Car si comme le pense Ao, les autres ont décidés de lui faire la peau, il y a de forte chances qu'ils s'attendent à une surprise du style de celle que vous préparez avec Sayuri. Peut-être moins si vous rajoutez une couche supplémentaire à la pièce montée. Après toutes ces réflexions, tu finis tout de même par t'endormir.

Lorsque Ao te réveille le lendemain matin, tu prétextes un mal de crâne et une nuit un poil inconfortable – ce qui n'est d'ailleurs pas faux dans le second cas – pour refuser de l'accompagner, et malgré son insistance, tu tiens bon.

-Hmmggrrrrr...besoin de dormir encore, laisse moi tranquille...

Puis, d'un air détaché, tu prends tout de même le temps de lui expliquer tes réflexions de la veille au soir et lui propose d'apposer sur lui un sceau qui te permettrait au besoin de déclencher une technique de soin qui pourrait s'avérer utile, avant de le regarder s'éloigner, pas certains qu'il approuve totalement ton idée. En ce qui concerne l'excuse à donner à son hôte pour expliquer ton absence, tu lui fais entièrement confiance. Pendant ce temps, tu en profites pour récupérer le lit et poursuivre ta nuit d'une à deux heures supplémentaires.

Récapitulatif:

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La nuit fut courte (et agitée, d'une manière ou d'une autre) pour les shinobi, mais tranquille : nulle silhouette menaçante ne fit éruption katana au point, réclamant vengeance pour un cheval.
Néanmoins, la journée (et une bonne partie de la nuit) précédente avait été épuisante quoique riche en renseignements. Au point que Shika cuvait encore, après leur terrible bataille pour s'emparer d'un unique futon.
Maugréant et pour satisfaire la paranoïa de le.a Prince.sse des Yamanaka, le bougon chef des Nara accepta de tracer sur lui un sceau, les prémisses d'une de ces techniques médicales.
Cela devrait tenir la journée.
S'il ne pleuvait pas ou si Ao n'allait pas prendre de bain.
Se demandant s'il avait tracé le glyphe avant ou après la toilette de l'éphèbe aux cheveux bleus, Shika se rendormit.

De son coté, Sayuri avait récupérer sur son (piètre) amant d'un soir un portait de leur cible.
Il fallait juste espérer que le samouraï actuellement occupé à ronfler ne remarque pas la disparition de cette page dans son carnet à dessin.
Le Sabre aux Milles Roses regorgeaient apparemment d'entrée secrète et porte dérobées, ainsi que d'un personnel totalement dévoué à ses clients et à la sauvegarde de leur réputation.
S'éclipser en douce de la maison de plaisir aurait été aisé pour n'importe quoi, alors pour une kunoichi de la trempe de la Yamanaka, se fut un jeu d'enfant.
Elle pu sans mal regagner son repaire du moment, pour glaner quelques heures de sommeil.

Le lendemain, Ao avait rendez-vous à la boutique des drapiers sur le coup des onze heures, avant qu'ils n'aillent déjeuner au Ruban Noir, un restaurant d'anguille.
Le Yamanaka aux cheveux d'azur avait échafaudé tout un tas de théories sur sa rencontre nocturne et s'avérait donc plutôt méfiant.
Et il n'était pas le seul : sommairement déguisée et usant de son art de kunoichi, Sayuri se porta un instant à la rencontre de son coéquipier.

La Yamanaka aux cheveux roses (présentement noir charbon) ne détecta aucune filature, ni d'elle, ni d'Ao.
Personne dans la cité affairée ne semblait se soucier d'eux.
Néanmoins, elle remarqua une forte présence policière dans les rues : visiblement la milice était de sortie. Mais hélas, ils étaient encore trop nouveau en ville pour savoir s'il s'agissait de précaution particulière ou juste de l'effet du "nouveau régime", visiblement plus policé, du Seigneur Jundo.

Étant shinobi, les deux Yamanaka effectuèrent un petit repérage des lieux du rendez-vous de le.a Prince.sse.
L’entrepôt des drapiers (ou, d'après le panneau "Nobu et fils, Négociant en Tissus") étaient situé dans une ruelle discrète, exactement tel que décrit. Il grouillait d'activité, signalant une certaine prospérité.
Comme annoncé, il servait également de boutique pour présenter quelques tissus, mais il s'agissait essentiellement d'un vague présentoir.
La majorité de l'activité semblait être le stockage et la livraison de tissus divers : de nombreux chariot similaire à celui qu'Ao avait fait se renverser s'arrêtait pour charger ou décharger de lourd rouleau de tissus ou d'autres étoles.

Quelques questions de voisinage apprirent aux ninjas que la prospérité de lieu avait explosé après l'arrivée de Jundo Tatsui au pouvoir. En effet, l'intégralité de ses concurrents avait été envoyé sous les verrous (ou pires) pour corruption. Au point que les drapiers, désormais en situation de monopole, avait dû racheter les entrepôts atour du leur pour s’agrandir.
La description des futurs hôtes d'Ao ne fit que se hausser les épaules : beaucoup d'ouvrier allaient et venaient dans le quartier et si certains affirmaient bien les avoir vu ici (pas plus tard que ce matin pour Keigo), d'autres n'en avait aucune idée.
En tout cas, Nobuaki n'était ni le propriétaire, un certain Nobu Kasuo, ni l'un de ces trois fils (nommés Maruo, Eita et  Bunmei) tous aussi rouquin et massifs que leur père.

Le Ruban Noir quant à lui s'avéra être bel et bien un bon restaurant d'anguille. Cher sans être excessifs, mais avec des produits frais et de qualité, il était située dans une rue passante non loin de la principale artère commerciale de la ville.
Il disposait d'une salle commune au rez-de-chaussé, dont les paravent s'ouvrait soit sur la rue, soit sur les bords d'un canal attendant. Le cuisinier se faisait d'ailleurs livrer les poissons via celui-ci, même s'il s'agissait essentiellement de publicité.
Le restaurant disposait aussi de salons et tables plus privé à l'étage, avec là encore le choix sur la vision de la rue animée ou celle plus tranquille du canal.

L'endroit était cossus, sans être pompeux, relativement abordable (si on était un marchand) et apparemment sans grande histoire.
Son patron et chef cuisinier se nommait Akikazu Kôzô et il tenait la boutique avec sa femme Izumi (bien que cette dernière s'occupe essentiellement de leur toute jeune fillette dans la maison attenante), un assistant Ippeo et deux serveuses, Himi et Fusako.

Une intéressante histoire vint cependant aux oreilles des Yamanaka : peu avant l'entrée en fonction du Seigneur Jundo, une certaine Mariko, alors simple serveuse, aurait rossée des collecteurs de dette venu s'en prendre à l'établissement.
En raison de cet acte, le nouveau seigneur lui aurait permis de rentrer dans la milice alors qu'elle n'était qu'issus du bas-peuple.
Depuis, il n'était pas rare que le patron fasse un prix aux représentant des forces de l'ordre ou offre un petit digestif ou leur octroi une salle privative sans supplément.

Résumé:

Feat.
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J’eus une bonne surprise le lendemain matin; même si mon compagnon avait eu la bienveillance de me soigner la veille et de refuser mon offre (je n’ai rien dit de plus, parce qu’au final ça m’arrangeait), je me retrouve quand même seul le lendemain. Pour moi, c’est un grave problème, parce que si danger il y a, je n’aurai peut-être pas les ressources pour me sortir du pétrin.

Rien au monde ne peut cacher mon envie de lui planter un kunai entre les yeux. Mon fond de teint ne suffit pas. Ma poudre non plus. Maintenant, je comprends pourquoi sa maman avait des choses à lui dire quand on était venu le chercher l’autre jour. Il a beau essayer de s’expliquer, vouloir me prescrire une assurance vie au cul dans la mesure où je suis compromis, ça entre dans une oreille et ça sort par l’autre. Je me contrôle à peine; on parle d’un chef de clan, par Jashin. «C’est bon, j’irai tout seul à mon putain de rendez-vous. J’aime me faire retourner les oreilles parce la "communication est essentielle" alors que celui qui me le dit ne sait même pas coopérer en équipe.» T’es chef de clan ou tu l’es pas?

«C’est vraiment rageant; je comprends que t’es pas habitué à travailler avec Sayuri et moi, mais foutre tes armes dans son sac quand je viens de te dire qu’elle fait semblant d’être une civile, c’est quoi ça? Hier, j’aurais pu être dans de beaux draps à t’attendre et je t’ai demandé de l’aide. T’étais où? Là, je te dis que j’ai besoin de toi, que je pense être tombé sur le plus gros poisson dans tout le lac, et qu’est-ce que tu me fais? Peut-être que je disjoncte, peut-être que j’ai pas la science infuse et que j’ai tort de penser ce que je pense, mais là, comment je te fais confiance si quand je compte sur toi, tu viens me dire de me débrouiller tout seul?» Mon jugement est loin d’être parfait, mais le fait qu’on m’abandonne sous prétexte honteux qu’on a mal dormi, qu’on a bu et qu’on pense, encore une fois, que d’essayer d’assurer mes arrières est une idée de con, ça me met en rogne.

… Puis non. Tant pis.

Je griffone l’adresse du Ruban Noir sur un bout de parchemin à la va-vite puis je laisse tout ça sur la petite table. «Tiens, je te laisse l’adresse au cas où tu te décides à te bouger. Si je suis pas de retour dans trois heures, bien… je sais pas. Considère-moi mort ou en danger. Si je suis encore vivant, sache que je compterai sur toi pour m’aider, donc ce sera le moment parfait pour rebrousser chemin et rentrer chez toi. Au moins, j’aurai tenu la promesse que j’ai faite à ta mère.» Je ne le pense probablement pas, je ne veux pas qu’il rentre, mais en ce moment je ne peux même pas me fier sur mon allié.

***

Durant ma promenade, je cherche à repérer ma camarade pour établir contact avec elle avec subtilité. Préparant un discret mudra, j’attends qu’elle vienne à ma rencontre à sa façon, quand elle me remarquerait au milieu du peuple.

On finit par m’accrocher (un "accident") et ma main touche l’avant-bras d’une femme aux épis aux accents de corbeau. «Pardonnez-moi, je n’ai pas fait assez attention… Est-ce que ça va?»

Après ce bref échange, je continue mon chemin. À chaque fois, ça me fait drôle; essayez de rencontrer mille fois la même personne pour la première fois. «Tu m’entends? Je vais me diriger au Ruban Noir et trainer un peu aux alentours avant d’entrer, histoire de savoir dans quoi je m’embarque et de ne pas courir un trop grand danger. Shika s’est désisté, il est trop fatigué, il a trop bu, et il n’aime pas notre idée. C’est juste toi et moi pour l’instant. Du nouveau depuis hier soir?»

En écoutant, je fais exactement ce que j’ai dit que j’allais faire; je traine un peu dans les échoppes autour en analysant le chakra qui m’entoure, déterminé à voir si je peux identifier les mêmes signatures que les individus que j’ai rencontré hier. Je porte une attention toute particulière au restaurant, pour savoir combien d’âmes peuvent bien s’y trouver, et combien d’entre elles risquent d’être plus que de simples civils.

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Nara Shika, Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Mission de rang A 







Tu étais une kunoichi d’expérience et savais que de te lancer sans avoir fait un minimum de repérage était, sans équivoque, synonyme de suicide, chose que tu n’étais pas une grande adepte. Tu étais arrivée quelque temps d’avance sur les lieux et avais pris quelques instants pour te renseigner sur le quartier. Avec ton déguisement – bon déguisement était un grand mot, mais au moins noir et rose, c’était deux couleurs différentes – on ne pouvait faire le lien immédiatement. Il était certain que si on prenait le temps de regarder ton visage, il n’avait pas du tout changé, mais au moins, tu étais moins voyante ainsi.

Quelques informations juteuses montèrent à tes oreilles. Entre autres, tu découvris qu’une compagnie de drapiers, au nom vaguement similaire à l’alias de  l’homme qui l’avait invité à un brunch et dont la propriété pourrait ou ne pourrait pas être à ce même homme (les noms des propriétaires étaient vraiment ressemblant sans être les mêmes ce qui rendait le tout confus – surtout si on prenait en compte la présence de Keigo sur les lieux) … Rendez-vous qui pouvait fort probablement être la cible selon ce que tu avais réussi à récolter comme information – bien que ce n’était pas encore certains, tout semblait pourtant pencher dans cette direction ; surtout les paroles échangées et les dits entre les deux qui avait invité ton ami. En plus, l’homme armé (et armuré), malgré son simple métier de drapier semblait avoir quelque chose contre Ao. Peut-être était-ce de la paranoïa que d’associer cet étrange comportement avec de présumés sens mystiques, pourtant tu ne pouvais pas t’empêcher de voir que quelque chose clochait, car le drapier en armure (à quoi cette armure lui servait s’il n’était qu’un simple drapier comme il le prétendait et pourquoi possédaient-ils des chakras non-civil ?) semblait pousser bien trop pour l’inviter ; mais si seulement ce n’était que ça. Un hangar/boutique, ça semblait louche, même pour toi qui n’étais définitivement pas nette. Puis, la conversation, oui tu y revenais, mais une grande réception pour un cheval et des ryos ? Ils se donnaient dans la démesure. Surtout que le cheval, au final, n’avait pas reçu des soins de vétérinaires et n’étaient pas suffisamment blesser pour justifier cela.

Ça puait. Et de loin.

Avec tout ça, tu n’avais pu t’empêcher d’arriver avec un peu d’avance pour récolter quelques informations discrètement. Informations que tu transféras à Ao en le croisant (et en le percutant tu lui avais glisser le portrait de la cible ajoutant mentalement : je crois que tu as raison.) Évidemment, encore une fois, cette rencontre paraissait encore plus suspecte. Si ces gens n’étaient pas tes cibles et qu’ils faisaient le même travail que toi, peut-être essaierais-tu d’apprendre quelques tours de ceux-ci … en fouillant leur esprit pour bien comprendre comment ils avaient monté cette mascarade.

Une fois que l’heure de la rencontre approcha, tu camouflas ton chakra avant de te glisser derrière le restaurant, dans une ruelle. Une fois en place, tu t’assuras de faire cette technique qui te permettait de disparaître même d’Ao, car si vous alliez marcher dans un piège, mieux valait y être absolument préparer.




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Nonobstant le mal de crâne/flemme/tête de mule du chef du clan Nara, Ao décida de faire un petit repérage avec Sayuri avant de se rendre à son déjeuner mondain avec les drapiers.
En plus de prendre contact avec sa partenaire de toujours et se lier télépathiquement à elle, cette petite balade permis aux Yamanaka de s'ouvrir l'appétit et d'apprendre deux-trois petites choses sur la populace locale, le quartier et les établissements qu'ils pourraient y fréquenter.

Quand il flâna près de l’entrepôt des drapiers, les sens mystiques d'Ao l'informèrent que ce cher Keigo s'y trouvait bien, apparemment dans la "boutique" servant de présentoir aux moult tissus qui s'échangeaient ou se vendaient ici.
Il ne ressentit par contre pas la présence de Nobuaki, mais il était possible que ce dernier soit plus à l'intérieur de l’entrepôt ou occuper ailleurs, car l'activité et les allez et venues d'ouvriers étaient plutôt importante. Difficile par contre de s'y aventurer discrètement : soit il fallait jouer les clients et passer devant Keigo, soit il fallait se mêler aux ouvrier et Ao n'avait pas vraiment la dégaine d'un manœuvre transbahutant de lourds rouleaux de tissus...

Le.a Prince.sse des Yamanaka ressentit d'ailleurs à une ou deux reprises la présence d'un chakra inconnu, accompagnant certains chariot chargés des soieries les plus somptueuses et à destination d'autres villes de l'Empire du Fer, voire de l'étranger.
L'endroit était visiblement prospère et animée.

Quand au Ruban Noir, il s'agissait là encore d'un commerce qui semblait tout à fait respectable.
Ao n'y décela aucune signature de chakra connue.
Il décela par contre la présence de l'une d'elle à l'étage, là où l'on disposait de salon plus privés. Impossible de s'y rendre sans passer par la salle principale et se présenter au patron. Peut-être que Sayuri pourrait, en escaladant discrètement une façade par le coté donnant sur le canal... Mais si ça se trouve, elle risquait juste de tomber sur un samouraï en goguette escortant un noble venu déguster des aiguilles ou un membre de la pègre en réunion avec ses sbires autour de bon petit plats. Ou un simple guerrier entraîné aux arcanes shinobi, un moine errant ou un ninja ayant à faire dans le coin (après tout, on les avait bien embauché, eux).

En parlant de samouraï, un quart d'heure avant le début supposé de son rendez-vous, Ao pu voir s'attabler une patrouille de la milice locale. Ils étaient cinq et deux d'entre-eux disposait d'un chakra digne d'un shinobi.
Le premier était visiblement la cheffe de troupe, une jeune femme pétulante et joyeuse, bien qu'un peu hommasse, sans grand charme et au vocabulaire et aux manières peu raffinés. Elle portait des galons de capitaine visiblement tout neuf, comme son équipement (une armure de samouraï, sans casque) parfaitement lustrée. Le plus étonnant restait sa ceinture, composait de maillon de fer... Non ! A bien y regarder, en plus de son tantô de service, elle trimbalait un Kusarigama, arme plutôt exotique, surtout chez les forces de l'ordre.
En tout cas, même si visiblement le raffinement et les bonnes manières n'était pas son point fort c'était une habituée, qui salua gaiement le patron et les serveuses qui l’accueillirent avec des cris de joie. Elle était visiblement appréciée ici et y semblait à son aise.

L'autre milicien qui faisait raisonner les dons spirituel d'Ao était un petit homme entre deux âges, au visage de fouine.
Visiblement, il n'était pas ravi d'être là, soupirant et roulant des yeux. Il fut le premier (et le seul) à commander de l'alcool. Du fort.
Quelque-chose gênait les Yamanaka quand ils l'observèrent. Alors que les autres gardes (une femme musclée portant une impressionnante cicatrice, un jeune gars plutôt séduisant et roulant des mécaniques et une brute entre deux-âge aux épais favoris) semblaient naturellement détendus, échangeant des plaisanteries et montrant un véritable esprit de corps sous le regarde amusé et complice de leur capitaine, il était rigide, froid et dédaigneux. Les autres semblaient le traiter avec une sorte de déférence discrète et un peu gênée. Comme si ça place n'était pas parmi eux. Il les toisaient d'ailleurs avec arrogance et mépris, tout comme les restaurateurs du Ruban Noir. D'ailleurs, son armure semblait mal ajusté, voire même semblait avoir été empruntée tant il ne semblait pas à l'aise avec.

Le temps passa et les Yamanaka purent noter que les miliciens faisaient relâche... Car ils s'éternisaient, installé confortable à une table leur donnant à la fois la vision sur toute la salle basse et sur la rue.
Ils picoraient les plats généreusement servit et ne buvait peu et essentiellement du thé (à part celui au visage de rat).
Simple pause dans un restaurant connu pour être accueillant envers les forces de l'ordre de la ville ou planque dans l'attente d'un(e) certain(e) personne aux cheveux bleu ?

L'heure du rendez-vous fini par être dépassé. En effet, les drapiers avaient d'abord invité Ao à passer à l’entrepôt avant : ils n'avaient pas imaginé que le Yamanaka, soit disant étranger à la ville, se serait rendu directement au restaurant.
Le restaurant commença à se remplir doucement et au final, en plus des miliciens, deux autres tablées de la salle commune furent comblées (neufs personnes, tous des civils et semblant être des marchands ou des voyageurs).
A l'étage monta un couple de bourgeois, rejoignant les quatre autres personnes s'y trouvant déjà qu'Ao pouvait vaguement ressentir (dont celle avec un chakra de shinobi).
Néanmoins, avec un petit quart d'heure de retard, Keigo fini par se pointer au Ruban Noir, seul.
Il se dirigea bien vite vers Ao, n'ayant visiblement aucun soucis à le trouver.

"Ah, vous êtes là, madame !" salua l'homme en arrivant et en faisant une petite révérence à Ao. "Nous pensions que vous passeriez d'abord à la boutique. Un chance, un gamin du coin vous a vu passer et m'a prévenu... J'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre. J'ai bien cru que nous ne pourrions pas tenir notre promesse !"
En ninja expérimenté, le.a Prince.ssse des Yamanaka nota bien vite la fausseté du bonhomme. Actuellement il portait des habits classiques, passe-partout. Mais cela ne trompa pas un shinobi et un aficionado de la mode comme Ao : Keigo usait d'un Henge.
Pourtant, il s'agissait bien de l'homme qu'il avait croisé hier : sa signature de chakra était identique.

"Mais trêve de bavardage ! L'attente a dû vous donner faim et il me tarde de vous faire découvrir les spécialités de l'établissement, fort réputé dans notre belle ville !" continua le soi-disant drapier en désignant le Ruban Noir. "Je connais un peu le patron et on pourra avoir un petit salon délicieux avec une belle vue sur le canal à l'étage. Nobuaki nous rejoindra sans doute un peu plus tard, s'il arrive à se libérer : il est débordé le pauvre garçon ! C'est un gestionnaire de talent et vous n'imaginez pas le nombre d'affaire qui réclame son attention..."
Il dédia un petit sourire engageant, mais qui sonnait quand même comme un peu forcé au Yamanaka.
"Ah, si jamais vous ne souhaitez pas vous isoler avec un quasi-inconnu un peu grisonnant, marié et heureux en ménage, nous pouvons rester dans la salle commune... D'ailleurs, apparemment certains membres de notre belle police locale semble l'apprécier : ça devrait vous rassurer !"
Son regard se fit plus inquisiteur et attentif, malgré ses manières exquises.
"D'ailleurs, madame, n'attendons-nous pas votre fiancé ? Ou souhaitez-vous déjà vous attabler à l'attendant ? Le patron a quelques hors d’œuvres qui pourront nous aider à patienter..."

De son poste d'observation Sayuri pouvait suivre toute la scène.
La kunoichi aux cheveux roses (actuellement noirâtre de charbon) nota d'ailleurs qu'Ao n'avait pas été le premier à noter l'arrivée de Keigo.
La jeune capitaine des gardes l'avait visiblement vu approcher de fort loin et elle s'était tendue. Vu la distance, elle devait avoir des yeux d'aigle, si elle avait reconnu le soi-disant drapier.
Et maintenant, elle ne quittait pas Ao et le drapiers des yeux. Yeux qui s'agitaient étrangement...
Oui, cela confirmait l'intuition de la Yamanaka : cette policière à l’œil de lynx semblait lire sur leurs lèvres...


Résumé:

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La chute d'un espoir


«C’est bon, j’irai tout seul à mon putain de rendez-vous. J’aime me faire retourner les oreilles parce la "communication est essentielle" alors que celui qui me le dit ne sait même pas coopérer en équipe.
C’est vraiment rageant; je comprends que t’es pas habitué à travailler avec Sayuri et moi, mais foutre tes armes dans son sac quand je viens de te dire qu’elle fait semblant d’être une civile, c’est quoi ça? Hier, j’aurais pu être dans de beaux draps à t’attendre et je t’ai demandé de l’aide. T’étais où? Là, je te dis que j’ai besoin de toi, que je pense être tombé sur le plus gros poisson dans tout le lac, et qu’est-ce que tu me fais? Peut-être que je disjoncte, peut-être que j’ai pas la science infuse et que j’ai tort de penser ce que je pense, mais là, comment je te fais confiance si quand je compte sur toi, tu viens me dire de me débrouiller tout seul?»


Ces quelques mots un poil agacés du Yamanaka te rappellent à quel point les interprétations peut diverger d'un individu à l'autre. Là où il pense égoïsme de ta part, tu y vois au contraire de l'altruisme en même temps qu'une assurance vie supplémentaire. D'autant plus si ses soupçons sont fondés, ce que tu as finalement fini par accepter en lui donnant raison de se méfier. Contrairement à ce qu'il semble s'imaginer, c'est bien pour cette raison, pour le bien de cette mission, la bienveillance des uns envers les autres et la survie de chacun que tu trouves incongrue l'idée d'être  deux à vous jeter dans la gueule du loup, alors que tes dons de furtivité couplés au maintien de ton relatif anonymat te paraissent plus à même de vous aider à vous sortir d'un mauvais pas. Sans compter la présence dans l'ombre de sa partenaire de toujours. A moins que tu fasses fausse route, que peux tu bien apporter de plus à l'équipe en restant collé à lui. Tu n'es pas en train de lui dire de se débrouiller tout seul, juste de compter sur une aide autre que celle prévue initialement. Même s'il n'a pas tort de soulever le fait que l'utilisation du sac de Sayuri comme garde kunaïs n'était sans doute pas la meilleure idée que tu aies eu dans ta vie, et s'il est vrai également que tes années d'assassin de l'ombre t'ont sans doute quelque peu éloignées d'une certaine idée de la relation d'équipe, c'est de mémoire la première fois que vos points de vues divergent autant. Si bien que, loin de le calmer, tu accueilles ses propos d'un bâillement des plus provocateurs en même temps  que d'un geste flegmatique de la main.

-Waaaaaaaaa...ouais ouais...on en reparle plus tard si tu veux bien, suis fatigué là...ceci dit, ça a l'air sympa ton histoire de pêche...tu crois qu'il y a du brochet dans ton lac? J'ai besoin de passer m'acheter une gaule quelque part avant de te rejoindre?

Si tu n'aurais pas été étonné de te retrouver avec un kunaï entre les deux yeux à cet instant, ton camarade, obnubilé par son point de vue, finit par te balancer l'adresse du rendez-vous avant de faire demi-tour et quitter les lieux encore plus énervé.  Sur ce coup là, tu ne le comprends pas et préfères te jeter dans le lit laissé libre, puis fermer les yeux en quête d'un peu de repos supplémentaire. C'est environs deux heures plus tard que tu rouvres les yeux, bien décidé à couvrir ton ami comme il se doit, tes songes ayant fait leur travail pour affiner tes réflexions.

Derechef, tu invoques un kage bunshin auquel tu donnes plusieurs consignes pour la suite des événements. Furtivité active, et après t'être rendu invisible par l'intermédiaire de la technique du caméléon, tu prends la même direction que lui, exception faite que tu choisis de passer par les toits, bondissant de l'un à l'autre le plus discrètement possible, en espérant que le soin pris pour ne pas te faire repérer soit efficace. Une fois à hauteur du restaurant, tu prends le temps d'observer les environs, en quête d'un visu sur ce qui se passe à l'intérieur de cet endroit, du moins au premier étage de celui-ci. Si jamais tu trouves ce que tu cherches, tu t'immobiliseras totalement pour camoufler le moindre son et te concentreras avec attention sur ce qui se déroule là. Pendant ce temps, un étage plus bas, ton clone débarque en grande pompe, poussant d'un geste ample et théâtrale le battant de la porte d'entrée en braillant comme un jeune loup prépubère, sans même savoir ce qui l'attend derrière.

-OY OY OY. Me voilà! J'espère que vous ne vous êtes pas trop languis de m'attendre, mais ne vous inquiétez pas, votre calvaire touche à sa fin...ah ah ah...le futur médecin de cette ville est à présent parmi vous...Shiki Toshiba, pour vous servir...fanfaronne t-il en tirant une révérence digne des plus grands comédiens du sekaï, avant de rouler des yeux dans toute la pièce, tant à la recherche du Yamanaka que pour observer ceux qui se trouvent là. Puis, ton clone poursuit ses simagrées...où est donc ma douce et tendre Aomi? Ne me dites pas qu'elle est déjà en train de convoler avec un autre...AH AH AH AH...appuie t-il d'un rire légèrement forcé...je l'annonce, vous êtes tous invités à notre mariage...oui oui oui...vous, vous, vous, vous aussi...clame t-il en pointant tour à tour tous les présents...après tout, quoi de mieux qu'un mariage pour se faire des relations et donc une clientèle...AH AH AH...

Récapitulatif:

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  • Yamanaka Sayuri
  • Nara Shika
La chute d’un espoir


C’est bon. Mort et enterré, noté.

J’ai pris le temps de me calmer en faisant mes petites affaires avec Sayuri (qui se joint à mon idée en me montrant un portrait trouvé la veille) et en allant faire mon petit espionnage sensoriel là où je le devais. Je n’en reviens toujours pas; si c’est si facile que ça de s’en foutre et de faire ce qu’on veut et se retrouver bombardé chef de tout un clan… ah, puis non.

Laissons faire ça, c’est à mettre aux ordures de toutes façons.

Finalement, le restaurant est un vrai petit nid d’énergie; je devais m’y attendre mais je me suis dit qu’on oserait pas envoyer la cavalerie pour une prêtresse aux quelconques sens mystiques et débordante de vie.

Entrer là-dedans, c’est accepter de me dire que je vais sans doute me faire attaquer sans aucune forme de procès, mais dans l’état des choses je n’ai plus trop le choix. Si je veux en finir vite avec cette mission, ma seule option est de me jeter dans la gueule du loup et espérer que quelqu’un se sorte les doigts du nez et daigne faire le travail pour lequel je l’ai approché avant de me retrouver sur les terres du fer.

Je salue donc le rustre que j’ai croisé la veille et qui semble décidé à me faire croire que sous ses habits en chakra, il ne cache pas de quoi me décapiter. L’ironie; le fer n’aime pas l’art shinobi, et le premier samourai que je rencontre semble en être un fier adepte. C’est une ruse vulgaire, mais je vais me garder la réplique.

Visiblement, je ne suis pas dans le meilleur des états et je lui fais savoir, en ajoutant quelques excuses. «Pardon, je pensais qu’on devait se retrouver ici, je vous ai sûrement mal compris hier soir, je suis désolée. Aussi, je m’excuse si mon humeur n’y est pas trop, je suis un peu morose, mais j’essaierai du mettre du mien pour passer un bon moment quand même.»

«Bien sûr, l’autre n’est pas là et la rapace traîne partout aux alentours. Y’a beaucoup de gens avec du chakra pour que l’endroit soit juste un restaurant. Je pense que c’est un lieu de rencontre commun.»

Feignant de reprendre un peu d’entrain (je fulmine encore un peu intérieurement), je réponds que «tant mieux si votre entreprise se débrouille bien! Je comprends qu’il soit occupé, espérons qu’il se présente bientôt, je me sens déjà un peu mal de profiter de l’invitation sans qu’il ne soit présent.»

Après tout, on m’invite et on ne se présente pas. Je me demande pourquoi.

Qu’il me regarde et me fasse des sourires, ça ne changera rien; je ne suis pas d’humeur à gérer mes émotions et mes pensées en ce moment, alors il se prend un regard confus – signifiant "hey, regarde comment tu parles, t’es pas subtil pour un sou et je comprends pas pourquoi tu me parles comme ça" – et un petit soupire. «Je ne le cache pas, ce matin avec mon fiancé ça s’est un peu mal passé, et je ne sais pas s’il va se présenter; je préfèrerais qu’on reste ici à l’étage pour l’instant, d’un coup qu’il se décide à sortir du lit… puis sans vouloir vous vexer je ne veux pas trop qu’on parle si je monte avec vous ainsi, je n’ai pas envie d’avoir l’air déplacée

En fait, hors de question que je monte et qu’on essaie de me mettre une lame sous la gorge; déjà qu’on mentionne la présence de la police locale soudainement, aujourd’hui et maintenant… En plus je vois qu’il attend mes réactions. Qu’il regarde, je n’ai pas l’intention de…

Le voila. Je chuchotte quelques mots à Keigo : «… Et c’est pour ça que je ne voulais pas monter… à peine arrivé qu’il pense que je fricote avec quelqu’un d’autre.»

Je n’hésire pas à montrer que j’ai honte, ponctuant que «et c’est avec ça que je vais me marier… des fois je regrette d’être partie, le temple et le célibat ça commence à me manquer...»

Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



Santé
99%
Chakra
91%




Techniques utilisées:
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Yamanaka Sayuri
Yamanaka Sayuri
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Yamanaka Sayuri



La chute d'un espoir

Nara Shika, Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Mission de rang A 







Quelqu’un suit votre conversation. Elle lit sur vos lèvres et vous espionne. Peu importe ce que t’a dit ton rendez-vous, ce n’est pas un n’importe qui.

Et Shika arriva en fanfaronnant. Ce n’était pas exactement ce que tu te serais attendu de lui, mais d’un autre côté, ce garçon c’était teint les cheveux rose lorsqu’il t’avait rencontré tant d’années auparavant. Tu devais bien avouer que cela ne t’impressionnait guère. Peut-être, par contre, pourrait-il offrir une assez bonne distraction à tes ennemis ?

Essaie d’informer Shika subtilement. Et pas en parlant, évite tous muddras aussi. Ses yeux on quelque chose d’impressionnant. Ne fais rien d’indiscret.

De toute façon, sans raison de bouger, tu n’allais pas sortir de ta cachette, car serait échoué ta mission. Si le garde de Nobuaki et tous ses suivants étaient ceux qui tu croyais être, il était un peu tard pour faire quoi que se soit. Tu ne pouvais pas rester à l’extérieur, j’étais en désavantage si quelque chose se produisait, il faillait que tu trouves une solution pour entrer.

Heureusement, tu étais une kunoichi d’infiltration et tu avais la fâcheuse habitude de te faufiler là où tu le désirais, quand tu le désirais. Cette fois-ci ne ferait pas exception. Tu n’allais pas restée derrière sans rien faire, par contre, la description de tes ennemis sur le parchemin de mission lui-même, mentionnait des sens mystiques. Souvent un terme employé pour décrire les gens aux habiletés d’Ao, ceux qui pouvait te découvrir. Pas question de prendre le moindre risque. De ta cachette tu te permis de concentrer tes talents de dissimulation pour rester discrète lorsque tu allais escalader la le mur pour entrer dans le bâtiment, puis tu allais faire ce que tu faisais le mieux, te faufiler.

Bref, une fois que ton chakra fut bien camouflé, tu activas la technique pour escalader les murs, mais tu ne montas pas immédiatement. À la place, tu lanças un regard vers la policière. Heureusement qu’elle était concentrée sur ton équipier et son interlocuteur, car avec ses yeux, tu n’aurais pu lui échapper bien longtemps. Il te fallait pourtant trancher entre monter et te cacher pour agir en renfort en haut ou rester en-bas pour être prête à faire diversion si jamais quelqu’un osait tenter de venir s’ingérer dans vos affaires.

Si tu montes avec Shika, penses-tu que je devrais rester en-bas, pour éviter qu’ils aient du renfort si ça tourne mal ? Ou tu préfères que je me positionne pour réagir en haut ?




CSS par Gaelle



récap:
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La chute d'un espoir

Alors qu'Ao échangeait quelques politesses avec un Keigo qui masquait son équipement martial sous un henge, Sayuri hésitait à se glisser furtivement sur les toits ou à l'étage. Pour l'instant, personne ne semblait l'avoir remarqué.
Keigo rit joyeusement aux mésaventures racontées par le.a Prince.sse Yamanaka.
"Ah, c'est ça la vie de couple ! Mais si vous êtes comme ma femme, vous ferez vite marcher au pas votre fainéant..." ricana gaillardement le vieux samouraï déguisé. "Et ne vous souciez pas de Nobuaki. il préfère ses lignes de compte aux gens, hélas. Mais ça lui passera en vieillissant, quand il l'aura plus l'expérience du métier et comprendra la nécessité des relations sociales et des petits arrangements entre ami... J'espère quand même qu'il aura la décence de ce pointer, sinon je lui passerai un savon !"

Keigo ne fit aucune difficulté pour qu'ils s'attablent au rez-de-chaussé, dans la salle commune. Il semblait bien plus détendu et sociable que la nuit précédente... En apparence tout de même. Pour un expert tel qu'Ao, son comportement de joyeux luron semblait un brin forcé. Il en faisait un peu trop...
"Je comprends tout à fait ! Même s'il est flatteur pour un homme de mon âge, évitons le qu'en dira-t-on..."
Il conduisit galamment Ao jusqu'à une table libre. Un peu trop prêt du groupe de milicien. Cela permit cependant au Yamanaka aux cheveux d'azur de noter qu'un seul d'entre eux avait commandé une boisson alcoolisé. L'homme au visage de fouine était d'ailleurs le seul du groupe à n'être guère intéressée par le shinobi au cheveux d'azur, s'ennuyant et voulant visiblement être ailleurs.
D'ailleurs tous portaient encore leurs armes, au lieu de les avoir déposées ou appuyées contre leurs chaises. Était-ce par qu'ils étaient encore sensés être en service ? Par précaution ou par habitude ?

Une des serveuses alla ouvrir un paravent donnant sur le canal, faisant circuler un peu d'air dans la salle commune.
Ao ne voyait plus la rue de sa place, mais son regard d'aigle accrocha un petit bateau à fond plat accroché de l'autre coté du canal, abritant un batelier et un pécheur... Qui semblait guère se soucier de sa ligne et plutôt regarder vers l'établissement. Hélas, il était hors de porté des sens mystiques du Yamanaka.
En tout cas, entre le pêcheur, les cinq miliciens dont la capitaine des gardes, Ao se trouvait bien trop observé. Curieusement, il se sentait regardé comme une sorte de bibelot précieux mais qui pourrait exploser à tout moment...

Shika s'était réveillé sur le tard et il serait en retard au rendez-vous avec Ao.
Il convoqua un Kage Bunshin afin de jouer son rôle. Ce dernier, encore aussi mal réveillé que son progéniteur, se rendit en catimini jusqu'au Ruban Noir.
La doublure ne pouvait user aussi bien des talents de dissimulation de son original. Étant elle-même une construction de pur chakra, elle ne pouvait dissimuler totalement son aura... Mais le clone fit de son mieux pour au moins n'attirer l'attention de personne. Au cas où on le filerait.
Il fut une ombre, un murmure tout en traversant les rues de la cité.

Le véritable chef du clan Nara fut encore plus discret, pliant la lumière à sa volonté et dissimulant au mieux son chakra.
Il voulut passer par les toits, ce qui s'avéra plus long que prévu : voulant privilégier la discrétion, Shika dû faire de l'escalade et des bond "à l'ancienne" sans user de techniques shinobi.
Son clone (et sans doute Ao et Sayuri) arriverait donc avec une belle avance. Bah, il pourrait toujours être l'arrière-garde ou le sauveur providentiel si jamais les choses se gâtait... Probablement.

Ainsi la doublure de Shika arriva bien avant lui au restaurant, malgré sa progression prudente.
Et fit une entrée tonitruante, attirant tous les regards vers lui.
Les cinq samouraï s'étaient tendus et l'observaient, perplexes. Keigo haussa un sourcil, intrigué devant la joyeuses exubérance du soi-disant jeune marié.
Parmi eux , la capitaine des gardes le regardait, désormais plus méfiante : comment n'avait-elle pas remarquée plus tôt ce bruyant escogriffe ?
Les autres clients du restaurant le regardaient, avec des réactions allant de l'amusement au mépris : certains pensaient visiblement qu'il était déjà bourré malgré l'heure. Un serveuse s'approcha d'ailleurs nerveusement, pour l'informer à mots choisis qu'ici on ne servait de l'alcool qu'avec un repas...

"Enchanté de vous rencontré, docteur Shiki. Mais asseyez-vous donc !" fini par déclarer Keigo après un instant de flottement. "Et soyez rassuré, votre future femme ne risque rien : je suis un honnête homme, marié et père de famille..."
Il rit beaucoup à la réponse d'Ao, avant de héler le tenancier du Ruban Noir.
"Au moins, il est enthousiaste et semble sûr de lui ! Mais trinquons plutôt à ces épousailles... Patron ! Ton sake à la rose, la cuvée spéciale ! Nous avons non seulement un mariage à célébrer, mais l’arrivée de deux nouveaux et intéressant citoyen !"
Il se pencha vers Ao et lui fit un clin d’œil.
"Je ne connais pas votre foi, mais je vous recommande le Temple de l'Hibiscus Doré pour faire vos dévotions ou célébrer votre mariage. J'y ai mes entrées et je pourrais vous présenter..."

Après un bref arrêt pour remplir et discuter avec le milicien à la tête de fouine, le patron en personne vint leur apporter un sake odorant et un plat de sashimi splendidement présentée pour patienter avant de prendre leur commande. Keigo recommanda évidemment les célèbres anguilles grillées sur un bol de riz de l'établissement.
Il afficha ensuite une joyeuses mine de conspirateur.
"Voyez-vous, ce sake est un peu spécial. On dit qu'il reflète l'âme et porte bonheur. Vous mettez un pétale de rose dessus, comme ceci, puis tenez la tasse au creux de vos mains en vous concentrant dessus, puis il change de couleur..." informa-t-il ses convives en faisant la démonstration.
Et en effet, dans son verre, le sake changea de couleur prenant une teinte légèrement dorée. Ao pu ressentir une étrange réaction lié au chakra. On aurait dit que l'alcool réagissait, un peu comme le papier permettant de déterminer l'affinité élémentaire principale d'un shinobi...
"Voyez ! Couleur d'or, signe de bonne fortune et de rentrées d'argent ! Je suis sûr que Nobuaki a encore signer un merveilleux contrat, peut être même avec notre bon nouveau Seigneur ! J'espère que cet asocial viendra fêter ça ici... Mais pour que l'augure se réalise, il faut le boire cul-sec au plus vite !"
Et là encore, il fit la démonstration, claquant la langue de plaisir malgré la brûlure de l'alcool.
"Qu'est-ce que ça donne pour vous ?"

A la table d'à coté, occupée par les cinq miliciens ne perdaient pas une miette du spectacle. La capitaine des gardes avaient même tourné assez peu discrètement son siège pour pouvoir voir à la fois Ao et le faux Shika et pouvoir peut-être lire sur leurs lèvres.
La jeune femme qui portait un kusagirama à la ceinture semblait un brin perplexe.
"Mais... pourquoi ils parlent de mariage ?" souffla-t-elle d'un ton ingénu mais un brin trop fort, se faisant entendre du clone de Shika qui était le plus proche d'elle. "Le type au cheveux bleus... C'est un homme, non ?"
A coté d'elle, l'homme au visage de fouine soupira lourdement.

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Tandis que tu poursuis ton chemin sur le toits en espérant arriver au niveau du ruban noir au plus vite que tes techniques de discrétion te le permettent, ton clone accepte l'invitation de Keigo à s'asseoir à sa table en compagnie de ta future fausse épouse.

Attentif au manège de votre interlocuteur avec le saké et le pétale de rose, le kage bunshin, à l'image de son créateur habituellement, ne manque pas de s'émerveiller en lâchant un petit cri de surprise.

-Oh, incroyable Keigo san, je ne sais pas si ça fonctionne vraiment, mais c'est un véritable tour de magie...d'où tenez vous cela?

Proposant de grands yeux ronds d'admiration à son hôte devant ce qui vient de se produire, il ne peut cependant s'empêcher de rester méfiant. Pas moyen de laisser la possibilité à ce type de s'assurer qu'il a fasse à lui un ninja, ou du moins une masse de chakra créée par un shinobi, ce tour de passe passe ressemblant bien trop au test permettant de déterminer l'affinité du testé. Sans compter la possibilité que le breuvage soit lui-même un poison qui le dissiperait instantanément. Comment éviter ceci sans paraître suspect? Là est toute la question.

-Aomi chérie, on essaye en même temps...commence t-il par questionner avec aplomb, bien qu'il soit déjà en train de réfléchir au meilleur moyen de se substituer au test...aller, voyons voir si nous allons devenir riches dans cette ville ah ah ah ah...conclu t-il d'un éclat de rire bruyant.

L'excuse tant attendue parvient jusqu'à ses oreilles l'instant d'après, presque comme une bénédiction, alors qu'il s'apprête à saisir la tasse.  La femme assise juste derrière remet en cause le genre de Ao. Feignant l'indignation, le clone se lève d'un bond et se retourne brusquement, tout en faisant choir la coupelle au sol. D'un index inquisiteur tendu vers la jeune femme, il s'adresse à elle, grandiloquent.

-Vous madame, je vous ai entendu et je ne peux rester silencieux devant aussi peu de tolérance...regard vers Ao...pardon mon amour pour ce que je m'apprête à révéler au grand jour...retour sur la chef de la milice...sachez madame que oui, en effet, Aomi n'est pas une femme mais belle et bien un homme qui aime ressembler à une femme!!! Et c'est à cause de réactions comme la votre que nous sommes obligés de mentir à l'ensemble des personnes croisées sur notre chemin. Nous qui pensions trouver dans cette ville une terre d''asile qui nous permettrait de vivre sereinement notre amour, je remarque qu'une fois de plus nous nous trompions et que nous sommes à nouveau  confrontés à ces préjugés qui sillonnent notre route depuis déjà bien trop longtemps...je ne peux m'empêcher de le dire bien haut encore une fois, et avec fierté, oui Aomi est un homme, mais cela ne nous empêche aucunement de nous aimer d'un amour suffisamment profond pour nous donner l'envie de nous marier. Malheureusement, il semblerait que les mariages entre deux hommes, quelque soit la féminité de l'un des deux, ne soit que trop peu admise par les vivants de ce monde...n'avez vous jamais aimé madame? Que vos amants soient petits ou grands? Maigres ou gros? Avec un cheveu sur la langue ou justement sans cheveux? Vous êtes vous arrêté à ces détails là ou avez vous tenté d'aller titiller le reflet de leur âme, jusqu'au plus profond de leur cœur? Là où se cachent les trésors les plus secrets de l'être? C'est exactement ce que nous faisons l'un pour l'autre, et je peux le dire aujourd'hui, notre amour est au moins aussi fort que celui de la plupart des autres couples que nous avons rencontré...et il mérite mille fois d'aboutir à une union éternelle devant tous les dieux du sekaï!!! Avez-vous la moindre idée de tout ce que nous avons du endurer pour vous permettre d'émettre le moindre doute sur la justification de ce mariage? Il s'adoucit un peu et prend un air songeur tout en faisant quelques pas sur sa gauche afin de pouvoir observer discrètement et au mieux l'ensemble de la tablée de miliciens, les armes dont ils disposent et s'ils ne sont pas en train de tenter une quelconque fourberie, puis d'une voix plus douce et pleine de nostalgie, il enchaîne...tout à commencé il y a deux années de cela, je n'étais alors qu'un sombre alcoolique voué à finir mes jours dans un caniveau, vaquant de troquet en troquet à la recherche de la goutte d'alcool de trop, celle qui achèverait ma vie misérable une bonne fois pour toute. Alors que je pensais enfin être parvenu à atteindre cet objectif, une main s'est tendue vers moi. C'était une nuit vers la fin de l'automne, il faisait grand froid et la pluie battait le macadam comme des caillasses lapideraient un pauvre pêcheur osmiétiste. Troublé par l'alcool autant que par le déluge, je ne savais plus vraiment vers où me diriger...il ne fallut pas longtemps pour que je me retrouve perdu au milieu d'une ruelle tristement sombre et pour qu'un cavalier me renverse avant de passer son chemin, en se disant sans doute que la vie d'un ivrogne ne valait pas grand chose. La seule chose dont je me souviens à propos de lui est ce rire de dédain à mon encontre...tel l'acteur brûlant les planches de sa présence, le clone se déplace un peu partout dans la salle pendant qu'il raconte son histoire, tant pour avoir une vue d'ensemble que pour attirer au maximum les regards sur sa personne...ma tête se fracassait contre le rebord d'un trottoir, faisant jaillir plusieurs gerbes de sang qui s'éparpillaient sur les pavés et alors que ma vue se troublait de plus en plus et que la froideur de la mort se mêlait à celle de l'hiver approchant, elle apparaissait...ou plutôt il...il m'aidait à me relever tant bien que mal avant de me réchauffer d'une couverture bienfaitrice autant que de sa bienveillance. Puis il me ramenait jusqu'au temple et pansait mes blessures, me couvrant cette fois d'un amour que ma propre famille n'avait jamais su me dispenser. Pour cela, je lui serais éternellement reconnaissant. Grâce à lui, je reprenais petit à petit goût à la vie par l'intermédiaire de plaisirs simples. J'arrêtais également l'alcool à outrance, même s'il m'arrive encore parfois de m'autoriser quelques incartades comme celle d'hier soir par exemple. C'est encore lui qui me poussait à étudier la médecine pour réparer les corps comme lui avait si bien réparé mon âme. C'est à partir de là que nous ne nous sommes plus quitté, tombant littéralement amoureux l'un de l'autre...il adresse un nouveau regard plein d'affection vers le Yamanaka, puis marque une pause émue, avant de s'éloigner un peu plus, en forçant quelques larmes qui roulent le long de ses joues dans le but d'ajouter un peu plus de dramaturgie à la situation...Au bout d'une année, nous décidions de nous marier en grande pompes, naïfs de l'accueil qui nous serait réservé pour cette nouvelle. Tout le monde rejetait Aomi...et moi par la même occasion, nous condamnant à nous exiler en quête d'un endroit meilleur où nous serions acceptés tels que nous étions...mais encore une fois, chaque village que nous traversions, chaque personne que nous croisions, nous renvoyait à la figure le dégoût d'esprits étriqués en nous faisant comprendre qu'il n'y avait pas de place pour des gens comme nous dans ce monde, que nous méritions de finir sur un bûcher...C'est à partir de cet instant que nous décidions d'adopter à contre cœur une nouvelle approche. Aomi serait officiellement une femme! Rendez-vous compte, obligés de cacher notre véritable nature pour avoir le droit de profiter nous aussi de quelques rayons de soleils là où l'ombre n'avait eu de cesse d'accompagner nos pas...puis nous sommes arrivés ici, dans l'espoir de construire une vie nouvelle, loin des préjugés et après avoir accueilli les obstacles que la vie avait placé sur notre route comme autant d'épreuves à surmonter pour atteindre la paix et la sérénité que nous pensons mériter...je ne souhaite à aucun d'entre vous de connaître un jour cela...poursuit-il en s'adressant à toute la salle...oui, je parle à vous tous, car si au moins madame a eu l'honnêteté d'exprimer son opinion à voix haute, je ne doute pas que chacun d'entre vous, même sans rien dire, n'en pense pas moins...alors je vous en prie, cessez de nous voir comme des monstres, acceptez-nous tels que nous sommes dans votre si belle ville, et moi, Shiki Toshiba, je vous fais la promesse que je serais le meilleur des médecins que cette ville ait jamais connu!!! Il fait mine de s'essuyer des yeux floutés par des larmes qui coulent à présent abondamment, avant de revenir auprès de Ao et de lui saisir la main...je te promet de t'offrir la meilleure des vies mon amour...

Tout ce petit jeu de rôle est à quitte ou double, il le sait bien. Mais s'il a correctement fait son job, il a au moins permis de gagner du temps en plus d'avoir rassemblé différentes informations pour juger des intentions belliqueuses de tous les belligérants. De plus, en attirant les regards sur lui, peut-être permettra t-il à la kunoïchi Yamanaka dont il ignore la situation géographique, bien qu'il soit quasiment certains de sa présence non loin d'ici, de se déplacer plus sereinement

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  • Yamanaka Sayuri
  • Nara Shika
La chute d’un espoir


«Je ferai attention. Quelque chose me dit que le Shika devant moi n’est pas le vrai, il faudrait voir s’il ne serait pas quelque part aux alentours… Mais pour l’instant, j’ai bien l’impression que tout va se passer ici, en bas; on ne monte pas alors ça serait mieux de rester à mon niveau.» Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas des plus à l’aise avec la situation, surtout suivant l’arrivée de mon fiancé; c’est peut-être parce que je suis une bonne prêtresse capable de flairer les altérations d’énergie mystique, mais… Ce n’est pas le vrai Shika.

Son chakra n’est pas camouflé comme il peut le faire, et sa réserve ne reflète pas toute sa grandeur énergétique. Son énergie est titanesque, normalement… là, je ne vois qu’une force humble, régulière. Je partagerai aussi à mon amie que la police est suspicieusement armée, et qu’on souhaite me faire accomplir un rituel qui semble typique aux ninja. «Oui, vous m’avez mentionné votre temple hier soir je m’en souviens! J’aimerais bien visiter l’endroit mais je ne me vois pas célébrer mes épousailles dans la plus grande religiosité. Pas que j’essaie de m’éloigner de la foi, loin de là… c’est plutôt que de vivre autre chose me fait réaliser à quel point tout n’est pas que spiritualité, et je veux que mon mariage soit pour lui et moi. Vous comprenez ce que j’essaie de dire?»

J’essaie de montrer un peu plus d’entrain alors que Shika feint l’émerveillement : «au temple, on a des rites particuliers mais je n’ai jamais entendu parler d’une boisson qui change de couleur… Je veux bien essayer, mais le hic c’est que je ne bois pas vraiment…»

Et puis, alors que le liquide de mon propre verre prend lui aussi des accents dorés, mon compagnon de vie se lance dans une de ces histoires incroyablement touchantes pour, selon ce que je comprends, clouer le bec de la cheffe de police qui venait, je crois, de parler de mon genre.

En tant qu’Ao Yamanaka, ça ne m’offusque pas; les personnes plus émotives au physique plus féminin sont souvent vus comme remplis de sagesse. Par le bas peuple peu cultivé (et Jinpachi), bien sûr on dira que je ne suis que sodomite et travesti, mais… Enfin.

Alors que Shika parle de se marier devant tous les dieux du Sekai, je chuchotte quelques mots à Keigo : «… j’avoue quand même que je l’ai peut-être un peu vendu à ma foi sans le vouloir...»

Je réagis timidement en montrant un certain malaise; ce n’est pas vrai, je suis habitué à ce genre de situation, mais fut un temps je ne l’étais pas…

Mine de rien, j’écoute et je joue le jeu sans vraiment avoir à me forcer. En réalité, même si je trouve son histoire de plus en plus culcul, j’admets que c’est touchant. Fort touchant. Ça me fait sourire et j’avoue à moi-même que s’il était vraiment comme ça, que si ce n’était pas juste un personnage qu’il joue, je l’aurais vraiment épousé.

J’ai rougi, et au moment où il m’a appelé "mon amour"… j’ai fondu, tout souriant.

C’est bon, je cède.

«Tu n’avais pas à tout leur raconter, tu le sais… des fois tu te laisses un peu trop emporter...» Et puis un bisou sur la joue, avant quelques paroles bénignes : «… mais moi aussi, je t’aime.»

Il ne me reste que deux petites interventions à faire avant de reprendre le dîner. D’abord, Keigo : je délaisse la main de mon fiancé pour joindre les miennes et m’incliner en signe d’excuse. «Pardon pour cette scène, je comprendrais que ça soit aussi gênant pour vous que pour moi… Si vous êtes encore à l’aise, je serais encore ravie de partager quelques sashimis et des anguilles sur un bon bol de riz en votre compagnie.»

Puis, la garde : «Je n’ai pas entendu ce que vous avez dit pour faire réagir mon fiancé comme ça, mais après ce qu’il vient de raconter, c’est assez évident de deviner. Sans vouloir vous manquer de respect, je vous prie de résumer vos activités avec vos amis et de me laisser tranquille. Laissons tomber votre commentaire, ce n’est pas grave, mais je n’apprécie pas comment vous êtes installés; votre chaise est tournée vers ma table et vous me zieutiez, vous et vos collègues, je vous ai vus. J’aimerais vraiment manger sans me sentir regardée.» Je veux qu’elle comprenne son manque de subtilité, mais je ne suis pas là pour la provoquer. Qu’elle sache que je trouve que madame s’en permet gros.

«Je te fais le topo : la dame a fait un commentaire et Shika a mal réagi. Je viens de lui dire d’arrêter de me regarder comme si j’étais je sais pas quoi. Je devrais bientôt commencer à manger si la policière n’essaie pas de juste m’arrêter pour sodomie. Reste prête à intervenir, mais fais attention à ne pas être remarquée.»

Mission rang A – Chute d’un espoir // Ao, Sayuri, Shika



Santé
99%
Chakra
91%




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Yamanaka Sayuri
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Yamanaka Sayuri



La chute d'un espoir

Nara Shika, Yamanaka Ao et Yamanaka Sayuri

Mission de rang A 







À la demande de ton équipier tu soupiras avant de lui répondre, dans ton esprit, par la négative. Pas question de risquer d’être trouvée sans une véritable bonne raison.

Shika est un grand garçon, laisse-le faire. Il est chef de son clan, il doit bien y avoir une bonne raison. Et je ne saurai pas comment le retrouver si nous n’avons aucun indice d’où il peut être.

Tu décidas donc de ne pas monter à l’étage puisque ton équipier était resté au niveau du sol. À la place, de ta position tu surveillais davantage la policière. Honnêtement, si ton ami jouait sa part comme il le fallait, il allait rentrer à son auberge après le déjeuner et dans la nuit, tu demanderais à Shika de te suivre pour un assassinat en règle dans son manoir. Après tout, tu avais bien fait une reconnaissance là-bas dans l’intention de lui arracher la vie dans son propre domicile et en secret. Il y avait moins de chance qu’on croit en une intervention shinobi ainsi que s’il y avait altercation à cet endroit.

Vraiment ? C’était ça qui se passait ? Bien sûr tu avais vu Shika monopoliser l’attention du groupe et monologuer pendant un moment qui semblait interminable, mais tu n’avais aucune idée de ce qui se passait à ce moment-là, mais lorsqu’Ao te parla de la policière, c’était clair, ses yeux avaient percé la vérité, elle savait qu’Ao était un homme. Shika était brillant, il devait avoir raconter un bobard pour mettre tout le monde à l’aise, ou au moins essayer.

Bon, tu n’avais pas trop le choix. Tu gardas ton chakra camoufler, mais te mis à bouger, perdant l’extra protection que tu t’étais pris le temps de mettre en place. Tu te faufilas pour prendre position non loin de la fenêtre la plus près de la position de ton équipier, sans passer directement dans le champ de vision de la femme aux yeux d’aigle, ou du moins en essayant de ne pas passer par-là. Une fois positionnée tu étouffas de nouveau ton chakra.

S’il y a quoi que se soit, je suis prête. Essaie d’éviter un affrontement direct. Ici, on échouerait. L’intervention de ninja serait évidente.





CSS par Gaelle



récap:
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La chute d'un espoir

L'entrevue au restaurant d'anguille était... pour le moins étrange.
Un contact déguisé, masquant son armure par un henge. Beaucoup trop de monde disposant d'un chakra digne d'un shinobi. Des gardes de la ville avec des armes à portée de main, dont visiblement une gradée (un peu nunuche) à la vision d'aigle. Une spécialiste de la traque et de l'enquête, donc... Cela commençait à puer le piège à plein nez. Enfin, encore plus qu'au début.

Ajoutons à ça un mystérieux liquide, qui semblait réagir au chakra... Un peu comme le fameux papier issus d'arbres rares nourrit au chakra et qui permettait de déterminer l'affinité primaire d'un ninja.
Ao, poussé par la curiosité et ayant de bonne manière, se livra au jeu. Est-ce qu'un refus ou une hésitation aurait parut suspect ? Ce sake mystique réagissait-il aussi au chakra non entraîné d'un banal civil ou bien la magie ne s'opérait-elle qu'en présence d'un puissant shinobi?
Alors que le clone de Shika, visiblement nerveux, gagnait du temps en baratinant. Le (faux) Nara semblait vouloir éviter l'exercice, à l'inverse de l'Intendant des Yamanaka.

Ao saisit donc la tasse et le sake pris alors une couleur jaune-dorée, reflétant probablement son affinité avec le Raiton (le même élément que Jinpachi, l'horreur !).
"Aaah ! Nous partageons les même augures, mademoiselle !" s'exclama joyeusement Keigo. Mais son sourire sonnait faux, semblait un brin cruel et trop sûr de lui. "Allez, faîtes-moi plaisir : cul-sec pour fêter vos épousailles ! Même si vous n'avez pas l'habitude de l'alcool, ce breuvage est doux, cette coupe ne devrait vous causer aucun inconfort..."

Hélas, à l'évocation d'un mariage sembla troublé la jeune capitaine des gardes, qui fit une remarque sur le genre de le.a Prince.sse Yamanaka. Nul doute qu'avec son regard, elle avait dû noter quelques signe de masculinité sur son physique...
Shika (ou du moins son clone) parit au car de tour, se lançant dans une longue (trop longue) diatribe faussement outrée.
Le déluge verbale statufia littéralement la soldate, qui lançait ça et là des regards gênait et rougissait de son impair. Les autres samouraï s'agitaient aussi nerveusement sur leur chaise.
L'homme à la tête de fouine soupira lourdement, se massant les tempes.
"On peut pas le coffrer pour pédérastie, histoire qu'il la ferme un peu ?" grogna-t-il, totalement insensible (et même plutôt agacé) à l'histoire improvisé par le pseudo-Nara.

Néanmoins, assommé par le déluge verbal, les gardes ne réagirent pas, se tournant vers leur capitaine et non pas vers l'acariâtre.
"Ah...Euh... Oh... E-Excusez-moi d'avoir été in-indiscrète et.... euh... Pardon !" balbutia la cheffe de la patrouille, rouge brique avant de se lever, s'incliner maladroitement devant Ao et Shika et se rasseoir tout aussi vite en leur tournant ostensiblement le dos.
Keigo était bouche bée. La salle, tant au niveau de la clientèle que des serveurs ou du patron, était silencieuse, estomaquée.

Mais bien vite, des murmures s'élevèrent à chaque table. Tout le monde n'avait plus d'yeux que pour le couple.
Le soi-disant drapier se racla la gorge, alors qu'Ao prévenait mentalement sa comparse.
"C'est... une surprise, je l'avoue... J'avais entendu parlé de ce genre de relation chez certain samouraï... Mais...euh... Je crains que vous aillez surestimé la tolérance envers... ce genre de chose dans cette ville, malgré l'arrivé d'un seigneur plus ouvert d'esprit au pouvoir... Tant que ça reste derrière les volets clôt de votre demeure ou d'un établissement de plaisir, ça va... Mais l'afficher ainsi au grand jour... Et vouloir se marier... C'est une autre histoire. Une qui peu provoquer des ennuis. Même au Temple de l'Hibiscus Doré, je crains que la tolérance du père Heiazaemon  n'aille pas jusque là..."

La révélation avait rendu Keigo perplexe, mais l'homme se reprit bien vite.
"Bon... Une promesse et une promesse. Je vais pas vous planter là jusque parce que vous êtes un peu... différent." continua le drapier en poussant une nouvelle coupe vers la doublure de Shika (mais d'un geste un peu moins assuré). Il se tourna vers Ao et lui offrit un nouveau sourire de conspirateur.
"Buvez, buvez ! Même si votre... mariage semble difficile à mettre en œuvre, je vous souhaite toute la chance du monde si vous vous aimez vraiment ! Voyons si les Kami sourit à votre ami à la langue si bien pendu..."

Alors que Keigo faisait de son mieux pour chasser le malaise (et le pousser à boire son sake mystique), Ao remarqua que le samouraï à tête de fouine vicieuse se leva de la table de derrière, pile au moment où le drapier alpaguait un serveur pour passer commande de quelques amuse-bouche et de spécialités d'anguilles.
Le garde s'approcha d'une des deux autres tablées occupées, pour saluer les marchands qui murmuraient entre-eux en lançant des regards un brin méprisant à Shika et au Yamanaka...

De son coté, en toute discrétion Sayuri se rapprocha pour se mettre en place au cas où tout tournerait mal.
Soudain, la kunoichi nota un étrange reflet, un mouvement indistinct sur les toits... Pourtant, il n'y avait rien, elle aurait pu le jurer.
Un coup de vent ? Le jeu du soleil sur un clou ou un bout de verre ? Une fausse impression dû à la nervosité ? Non, elle était kunoichi et n'était jamais en proie à la panique... Pourtant, malgré sa vision d'aigle, elle ne descella rien.
Reportant son attention sur la salle, l'empoisonneuse  aux cheveux noircis au charbon vit le déplacement d'un des gardes, qui avait une sale gueule de rat. Nouveau reflet, mais cette fois que la Yamanaka identifia sans mal : celui de pièce de monnaie qui changeaient promptement de main en toute discrétion...

De son coté, le véritable Shika était enfin arrivé à destination. Dissimulé aux yeux de tous par sa technique d'invisibilité, ils escaladaient les toits des bâtisses autour du Ruban Noir.
Les fenêtres étaient ouverte à l'étage, mais de son perchoir, le Nara ne pouvait que dénombrer des silhouettes. Il devait y avoir quatre ou cinq personne. Deux d'entre-elles mangeaient (ou plutôt) buvait ensembles avec force gestes. Les autres semblaient plus en retrait dans une pièce à part.

Le clone de Shika, qui se voyait proposer une nouvelle coupelle de sake magique leva les yeux un instant, pour remarquer cinq butor à l'air peu amène qui se levait de leur table pour rejoindre la leur. En faisant craquer leur doigts et en roulant des mécanique.
Le plus imposant d'entre eux s'avança et apostropha sans gène le "docteur" et sa "femme".
"C'est un établissement sérieux, ici !" grogna la brute vêtue comme un caravanier. "On n'accepte pas n'importe qui ! Surtout pas les dépravés... Et si y'avez eut des enfants ? Vous feriez mieux d'vous barrer d'ici, les sodomites ! Et même d'la ville en fait !"
Et pour asseoir sa menace, il tenter d'attraper Ao par le col de son kimono, bien décider et l'envoyer bouler au sol.



Résumé:

Feat.
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Ao entre dans le jeu de ton clone avec brio, agrémentant sa très longue tirade de réactions suffisamment suggestives pour rendre à peu près crédible ce récit à peine croyable. Les regards se braquent sur le faux Shika. Ils sont teintés d'interrogations autant que de dégoût suivant les personnes, mais en tout cas, aucun ne semble resté insensible à la démarche, tandis que la femme à l'origine du déferlement verbal finit par s'incliner et s'excuser. Excuses que le kage bunshin accepte sans se faire prier, en s'inclinant lui aussi légèrement face à elle.

-Vous êtes toutes excusée mademoiselle et finalement, votre franchise vous honore...veuillez également pardonner cette envolée qui n'était peut-être pas la plus appropriée dans un tel lieu, mais voilà, il y a des sujets qui touchent forcément plus que d'autres...sachez que si un jour vous tombez malade...ce que je ne vous souhaite bien sûr pas...je serais ravi de vous prodiguer les soins nécessaires à votre entière guérison...

Chacun reprend finalement sa place, l'homme à la tête de fouine semblant bien moins touché par tout ce qui vient de se dérouler. Celui-là il faut assurément s'en méfier. Il est du bois de ceux que l'on ne trouble pas aisément et quelque chose dans son attitude fait dire au clone qu'il doit être un samourai redoutable. Apparemment quelque peu perturbé, Keigo n'en est pas moins le premier à relancer la conversation, mettant en garde contre une ouverture d'esprit sans doute pas aussi large que cela de l'ensemble de la population de la ville. Petit problème, il semble que le marchand tienne absolument à ce que le clone boive sa saloperie de saké. Ce que ce dernier ne souhaites bien sûr pas du tout pour les raisons déjà évoquées. Découverte de dons de shinobis et éventuel poison qui le ferait disparaître. En y réfléchissant, il se dit qu'il serait grand temps de quitter cet endroit et cette situation qui puent de plus en plus le traquenard à plein nez. Cependant, cette fois, plus d'échappatoire possible. Peut-être serait-il possible d'invoquer la cuite de la veille pour justifier ton refus, mais après l'histoire précédente sur l'alcoolisme, peu d'espoir que l'autre trouve l'excuse crédible. Masquant son inquiétude, le double de Shika saisit la coupelle en souriant, puis fait tourner le liquide à l'intérieur avant de lever son verre tout en songeant à une façon viable de se soustraire à l'épreuve, quand il aperçu cinq types aux gabarits plus qu'avantageux se lever et se diriger eux d'un pas qui n'engageait pas à la discussion. L'un d'eux tente de saisir Ao par le col, ce qui aurait invité un sourire sur le visage du faux Shika s'il n'avait pas dû garder la consistance du rôle dans lequel il s'est engagé. Du coup, au contraire, il feint l'angoisse, lançant des regards apeurés dans toute la pièce en quête de quelqu'un prêt à les secourir, lui et sa bien aimée, lorsque le type ajoute la parole au geste, les enjoignant à quitter le restaurant et la ville.

Bénédiction qui s'invite sous la forme d'un coup de chance qu'il ne peut se permettre d'ignorer. Ainsi, s'il se serait fait un plaisir de rabattre le caquet du mastodonte, il se ravise. Feignant la stupéfaction, il repose son verre sur la table en tremblotant, avant de bredouiller.

-Je...je...s'il vous plaît...lance t-il sans faire le moindre mouvement qui pourrait entraîner une réaction violente de la part de l'autre...je...je vous en prie, laissez mon Aomi tranquille...

Les yeux embués de larmes, il fait un pas en arrière en saisissant Ao par le bras.

-Un...un peu de calme messieurs, je vous en supplie...nous...nous ne cherchons que l'asile, sans vouloir déranger personne...un regard vers Keigo...monsieur, pardonnez-nous, nous allons sans doute passer pour des malotrus, mais il semblerait que nous ne soyons plus les bienvenues ici et nous ne voulons surtout pas engendrer le moindre problème supplémentaire...peut-être devrions nous juste nous en aller et si vous le souhaitez, convenir d'un rendez-vous plus intimiste avant que nous quittions définitivement la ville si tel est réellement le souhait de la majorité...viens Aomi partons, il semblerait que notre présence ne soit pas plus acceptable ici qu'ailleurs...conclut-il la larme à l’œil, en tirant franchement sur le kimono de Ao pour l'entraîner à sa suite vers la sortie.

Pendant ce temps, sur un toit non loin de là, tu prends position et observes ce qui se déroule à l'étage du restaurant. Rien ne t'alerte outre mesure. Tu gardes donc ta position et décides de patienter pour ajuster la suite des opérations.

Si tout se déroule comme prévu et que Ao et le clone parviennent à sortir du restaurant, ce dernier attendra le meilleur moment pour se dissiper, une fois à l'abri de tous les regards. Fort des informations reçues, tout en restant furtif, tu relanceras la technique du caméléon pour t'assurer qu'elle se maintienne correctement et attendras que le type à la tête de fouine et la policière sortent à leur tour. Puis, tu les suivras de loin, le plus discrètement possible, toujours en passant par les toits, afin de rassembler le plus d'informations possibles les concernant. S'ils se séparent, tu suivras en priorité la tête de fouine.

Récapitulatif:

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