-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 :: Zone Rp - Le Sekai :: Autres Régions :: Sud-Ouest :: Plaines désertiques Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Le monstre des bois, le retour

Shirogane Ningyo
Shirogane Ningyo
Suna no Chunin
Messages : 509
Date d'inscription : 18/12/2017
Age : 25

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang A
Ryos: 100
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue575/2000Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (575/2000)
Shirogane Ningyo
C’était la première fois que je quittais le domaine de Le Calme seule. Pas que ça me déplaise, j’étais d’ailleurs sûre que quelques uns des hommes du Calme me suivaient, je n’en avais pas eu la preuve mais l’Autre avait grogné en m’entendant penser ça. Enfin, l’autre : je l’avais nommé Kokkai maintenant, je trouvais que cela lui allait bien et elle même avait bien aimé. Puis au moins c’était plus beau que l’Autre. Mais là n’était pas la question : nous avions quelques personnes à massacrer, et ça Kokkai adorait. Nous étions tout à fait satisfaite. Assise sur une branche je regardais les cibles en bas. Pas prudent, pas prudent. Ils avaient fait du tord au Calme, je devais les tuer. J’aimais bien la simplicité ! Je fermais les yeux.

Nous les rouvrîmes les yeux et nos griffes sortirent sans même un chuintement. Nous nous mîmes debout, Kameyo sourit. Puisqu’elle m’avait trouvé un nom, je lui donnais le siens. Nous nous laissions tombé sans peur, au centre de leur cercle. Cinq. Et leur cœur cognaient bien trop fort, nous le sentions. Un très mauvais sourire étira nos lèvres et nous ouvrîmes la bouche. Un rugissement puissant sortit d’entre nos lèvres et le court instant de peur nous suffit. Nos griffes scintillèrent un bref instant et une fontaine vermeille jaillit quand elles caressèrent la gorge de l’homme le plus proche. C’était si facile pour nous ! Ce n’était que des proies ! Proies ! Proies ! Sang qui coule, sang qui gicle, sang qui nous salit, leur hurlement de peur nous amuse, nous aimons ça. Kameyo moins. Mais moi oui. Le sang coulait sur notre visage et nous le léchions.

Je battis des paupières et examinai avec soin la scène. Comme d’habitude Kokkai aimait tout réduire en petits morceaux sanguinolent tout ce qu’elle pouvait détruire. Je souris tout de même en caressant la grosse bête noire à l’intérieur de mon esprit. Je retournai du bout du pied les morceau, j’avais pris l’habitude et ses massacres ne me gênais plus, j’arrivais mieux à la maîtriser. Je soupirais en regardant l’état de nos vêtements, en fouillant dans les affaires des morts je trouvai une gourde d’eau, je me la vidais sur ma tête et sur mes vêtements pour me nettoyer un peu, c’était déjà pas mal.

« Kameyo ? Il y a quelqu’un. »

Je tournais la tête vers les tréfonds du bois et secouais la tête pour chasser mes mèches collé à mon crâne. Je tendis l’oreille … Une personne. Seule. Elle courrait. Je pourrais la semer … Je soupirais et me tournai vers la direction d’où venait la personne. Viens si tu veux, je ne te crains pas.
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue2034/1200Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Sahara Denya

Akuma Kameyo &


Sahara Denya

Le bois de la côte d'Omui





La côte d'Omui était un endroit plus accueillant que le reste des plaines désertiques. Les plaines désertiques avaient le malheur de ressembler au désert de Suna : de l'aridité. La côte était en contact direct avec la mer. La mer, cette large étendue bleue faite d'eau et de sel, cette étendue séparant des pays et des continents, abritant des espèces peu répandues en eau douce, pouvant avoir un sous-sol bien plus profond et obscur qu'un lac. Les oasis et sources naturelles étaient déjà si rares pour les sunajin, mais les forêts étaient rares dans ces régions si sèches et pourtant le côte était boisée. Pas qu'un peu, elle était bien boisée, des arbres entre lesquels se balader et se perdre sur un périmètre de plusieurs hectares, la forêt d'Isshin. Une curiosité dans le paysage : imaginez traverser des dunes à ne plus pouvoir les compter et cuire sous un astre jaune frappant la peau de toute sa force, ne constater la présence que de sable à perte de vue et  soudain arriver à un ensemble d'arbres, donc un coin d'ombre. Beaucoup de grands arbres vivants et feuillus, pas fortement fournis mais ayant fière allure et étant en bonne santé. Toutefois, Isshin ne longeait pas la mer et sa survie pouvait sembler étrange. Comment des arbres avaient-ils pu pousser sur des terres si hostiles ? Il se trouvait que si aucun courant n'était visible, les racines des arbres les nourrissaient bel et bien. L'eau les irriguait sous terre sans daigner manifester. Toutefois, en creusant, l'on pouvait trouver de l'or bleu.

La forêt d'Isshin, une surprise pour de nombreux voyageurs et une source de soulagement pour des tribus nomades qui parcouraient le territoire du daimyo Kinoshita Yûsuke et venaient chercher la source liquide souterraine. Des dunes, des dunes, un buisson suivi d'un autre, un palmier un peu plus loin, un arbre plus feuillu après accompagné d'un compère, puis une ribambelle de frères et soeurs au long tronc droit de diverses tailles entre lesquels l'herbe poussait doucement, par brins.

Denya était venue là pour observer. Personne ne l'avait envoyée sinon elle-même. Aucune mission, simplement un désir d'observer la côte. Pas de véritable repérage, mais un besoin de s'habituer à la vue des plaines désertiques de près. Après tout, peut-être allaient-elles un jour appartenir au Pays du Vent dans son désir expansionniste. La forêt d'Isshin promettait et voir cet endroit de ses propres yeux réjouit la sunajin qui voyait en cette zone un départ parfait d'éveil. Des gens s'étaient unis dans le désert, ils allaient encore plus s'unir et cet avenir projeté plaisait à la femme aux bras de marionnettes.

Debout à l'ombre, à la lisière des bois, elle hésitait à les visiter. C'était là une belle occasion de se perdre, une occasion stupide. De plus, les arbres pouvaient être la source de mauvaises surprises. N'était-il pas tentant de se tenir en embuscade afin de détrousser quiconque pénétrait la forêt ? N'y avait-il pas quelques vils filous pour s'encanailler avec un projet pareil ? Denya hésitait, vraiment, l'exploration n'était pas pour lui déplaire, mais sa curiosité n'en était pas au point de risquer inutilement sa vie telle une ninja. Cette justification qui lui venait en tête l'amusa et prendre un risque semblait soudain bien moins bête. Moins bête, mais j'entendis un bruit. Un buisson. Une bestiole, surement. Le buisson ne bougea pas. Il s'agissait du début de la forêt, elle n'était pas encore aussi fournie qu'en son sein et rapidement, Denya se sentit d'aller voir ce qui s'était fait entendre. Elle marcha en restant sur ses gardes tout de même, scrutant la cime des arbres afin de réagir à quelque attaque que ce fût, mais rien. Rien hormis un homme qui choisit de s'enfuir. Il courut depuis le buisson jusqu'à des tronc plus rapprochés et plongeait à corps perdu dans les tréfonds des bois. Denya se braqua d'abord, prête à se protéger et cette réaction défensive permit au fuyard de s'éloigner de manière conséquente.

*Oh mince, il s'enfuit ! Il me regardait, que se passe-t-il ?*

Denya eut un court blanc durant lequel elle ne sut comment considérer les choses. Courir ? Mais pourquoi, c'était idiot, cet homme n'avait rien fait, inutile de le poursuivre. Et pourtant, c'est ce qu'elle fit. Son temps réaction lui avait fait prendre un retard considérable et le fuyard avait bien pris la poudre d'escampette, l'atteindre n'allait pas être chose aisée. Elle poursuivit alors quelqu'un dans le bois. Et ça courrait, et ça courrait. Denya avait l'impression de s'être fait observer à ses dépens et constata qu'elle était en réalité celle qui se présentait dans une autre région : c'était elle la curiosité. Rien de surprenant dans le fond, elle pouvait aisément passer pour un ennemi dangereux.

Et ça courrait, et ça courrait.

Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
Revenir en haut Aller en bas
Shirogane Ningyo
Shirogane Ningyo
Suna no Chunin
Messages : 509
Date d'inscription : 18/12/2017
Age : 25

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang A
Ryos: 100
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue575/2000Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (575/2000)
Shirogane Ningyo
Oh ! Un homme. Il me fixa, fixa les corps et … Nous eûmes un très mauvais sourire, Kameyo n’était pas d’humeur gentille et préférait mille fois me laisser gérer ce petit imprévu. Nous lui fîmes un grand sourire et il compris enfin qu’il devait courir. La chasse ! Il n’y avait rien de mieux ! Nous nous mîmes à le suivre, sans être aussi rapide que lui, nous nous amusions. Je devais le tuer vite, ordre de Kameyo, ne pas jouer avec, mais j’avais le droit de le poursuivre un peu. Lentement nous accélérions, nos pieds frappèrent moins souvent le sol et nous défîmes le vent à la course en souriant. Kameyo se redressa mentalement et tendis l’oreille pour moi.

« Kokkai. Une autre personne. »

Nous la vîmes bientôt courir devant nous, une hésitation, mais la proie était devant. Nous bondîmes et nos griffes plongèrent dans sa nuque avec un bruit humide. Je repris le contrôle au moment où le sang de ce pauvre hère trempa mes mains. Je fis craquer ma nuque et rentrai mes griffes avec délicatesse avant de me redresser pour regarder l’autre personne. Une femme, qui me dépassait d’une bonne trentaine de centimètres, cheveux noirs, yeux bleus, des tatouages sur le visage, bandeau frontal de Suna. Je retiens un feulement : je n’aimais pas le pays des sables, déjà parce que le sable chaud ça brûlait les pieds, et ensuite les Akuma n’aimaient pas le pays du sable. Je savais que ce n’était pas son vrai nom, mais c’était celui que je lui avais donné. Certes je n’étais pas la plus représentative des Akuma : de plus je ne portais nullement leur symbole vu que je ne m’en sentais pas le droit, mais je gardais leur codes et leur habitudes.

Pourquoi était-elle là ? Allait-elle m’agresser ? Kokkai se dressa une nouvelle fois autour de moi, présence maintenant presque rassurant et aimante. Je tendis mentalement la main et la passai dans son pelage. Elle grogna. Grogne, mais sans intervenir ma Kokkai, ce n’est pas le moment. J’étais sûre que l’autre en face ignorait tout de mon clan et de nos aptitudes. J’avais un net avantage, mais c’était vrai aussi : je ne savais rien d’elle et rien ne disait qu’elle ne connaissait pas les Akuma. Pourtant je savais par mes parents que les Akuma n’avaient pas remis les pieds depuis plus de cinquante sur les terres du pays du sable et n’y allaient jamais : trop de problème et de base ils n’aimaient pas cet endroit. Ah oui, il fallait peut-être parler. Ça pourrait être pas mal. Je retiens un soupire : je voulais rentrer moi ! Je me retiens de me gratter la joue : même si j’avais la peau propre : mes vêtements étaient tâchés et sang et plus ou moins trempé par mon lavage express. J’avais l’air d’une pauvresse : comme toujours quoi.

« Qui es tu et que fais tu là ? »

Je n’avais nulle envie de me présenter ou de lui donner la moindre information sur moi. L’inverse était bien mieux par contre. Kokkai était toujours attentive et je reculais de deux pas pour la garder bien en face de moi.




Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue2034/1200Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (2034/1200)
J'ai rencontré une folle Mer 21 Mar - 1:46
Sahara Denya

Akuma Kameyo &


Sahara Denya

J'ai rencontré une folle





J'étais dans le côte d'Omui pour voir de mes propres yeux cette région. Ce n'était pas une mission. J'avais décidé seule de partir. Je n'avais été envoyé par personne, pas même par le kazekage. Ni le haut-conseiller. Akihiko ne m'avait pas appelée dans son bureau et dit : Denya, je t'envoie explorer la côte d'Omui. Il n'avait pas non plus dit quelque chose de plus subtil comme : Je me demande comment se portent les plaines désertiques ? Il devait d'ailleurs se demander où j'étais et être en train d'essayer de contacter. Mais c'était un vrai désert et il n'y avait pas de réseau. Et puis je me me suis rappelée que je n'avais pas de téléphone portable. Ni d'escargophone. J'étais injoignable sauf par faucon, mais je ne me souvenais pas été reniflée par ces rapaces pour être suivi à la trace. J'étais partie de mon propre chef sans couvre-chef, sans couverture officielle, je devais remplir mon office, celui de shinobi, en représentant dignement le village du sable.

Je suis arrivée à destination. Il faisait chaud. Il y avait une forêt. En plein désert. C'était beau. Mais il faisait chaud. Il était hors de question que je continue à cuire alors je me suis mise à l'ombre pour réfléchir. J'avais plusieurs options. Prendre des photos. Mais je n'avais pas d'appareil photo. Explorer. Non, je préférais avoir des directives d'un haut-placé du Pays du Vent. Visiter. Ce n'était pas de l'exploration, mais j'allais profiter un peu. Alors j'ai décidé de visiter. Puis j'ai hésitié. Puis j'ai vu cet homme. Il m'espionnait. Je crois. Il est parti en courant et pour une raison que je ne m'explique toujours pas, je l'ai suivi. Il a couru. J'ai couru derrière lui. Il était loin mais je courais. On a fait une course-poursuite. Puis un troisième concurrent est arrivé et il a massacré le premier devant mes yeux. C'était une femme. Elle a bondi sur lui. J'ai été surprise. Elle a fait craquer sa nuque. Sur le coup, j'ai totalement oublié que je n'aimais pas ça. Elle lui a planté ses griffes dans le corps. C'était cruel. Sans pitié. On aurait dit un animal anthropomorphe. J'étais choquée. Je ne m'attendais pas à ça. Je n'étais pas d'accord avec ce que j'avais vu mais le cadavre me disait plutôt :


« Je suis vraiment mort de chez mort.
Aïe. »


Ce n'était pas un raffinement de cruauté, mais j'ai senti de la colère en moi. Une petite femme frêle qui cachait bien son jeu. Je l'ai regardée. Elle m'a regardée. Enfin, je croyais en tout cas. Elle avait les yeux dirigés vers moi et au vu de ce qu'elle avait accompli, elle me regardait, logiquement. J'ai regardé le cadavre, je l'ai regardée, elle me regardait. Témoin d'une attaque, j'avais envie de l'arrêter. Mais je n'étais pas à Suna. Mais j'avais envie de l'arrêter. Par contre, je me suis dit qu'elle était petite mais très efficace au vu de son crime. J'ai réfléchi et me suis rappelée que la taille ne faisait pas la force. Mais quand même, elle était petite. Mais je n'étais moi-même pas grande et pourtant, j'étais ninja. Je l'ai regardée. Pas de signe d'appartenance à un village. Une marque sur une main. Pas d'identification possible et une marque. En temps normal, je me serais rien dit. Mais là, il y avait un mort.

Elle m'a posé une question. Elle voulait savoir qui j'étais. Elle ne s'était pas présentée. Et je devais me présenter ? Surtout qu'elle n'avait pas l'air de vouloir taper la discussion. Enfin, le cadavre allait dans ce sens. J'ai réfléchi. Elle m'a regardée. Je l'ai regardée, j'ai réfléchi et j'ai pas eu envie de répondre. Elle avait un air contrarié. Enfin, j'ai pensé ça sur le moment. Et puis les taches de sang sur ses vêtements ne me donnaient pas envie de répondre. Elle n'avait pas l'air d'une victime mais d'une coupable. Cependant, dans ma situation, recueillir des informations pouvait servir.


Sasuke Saori, brigade du sable. On nous a averti d'activités suspectes dans cette forêt. Vous êtes de quelle brigade ?



J'ai menti pour espérer comprendre. Il fallait que je comprenne. J'ai regardé cette femme, elle m'a regardée, j'ai regardé sa main, sa tenue salie par le sang, le cadavre. Bref, j'ai rencontré une folle.


Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
Revenir en haut Aller en bas
Shirogane Ningyo
Shirogane Ningyo
Suna no Chunin
Messages : 509
Date d'inscription : 18/12/2017
Age : 25

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang A
Ryos: 100
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue575/2000Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (575/2000)
Shirogane Ningyo
Kokkai rodait à la frontière de mon esprit prête à intervenir, j’arrivais parfaitement à la maîtriser, merci Le Calme. C’était grâce à lui que j’en étais là aujourd’hui en faite. Mais là n’était pas la question, j’avais quelqu’un en face de moi qui m’avait vu tué. D’habitude je l’aurais tué aussi, mais il y avait déjà eut assez de meurtres pour aujourd’hui. Peut-être même trop, mais bon : je ne tuerais pas celle en face de moi si je n’y étais pas obligée. Même si Kokkai grognait et me susurrait de la laisser faire. Ce n’était pas parce qu’elle était du pays du sable que je devais la tuer … Même si je savais que son pays avait maltraité les miens. Et je n’aimais pas les regards qu’elle avait sur moi, le corps, et mes cicatrices. Quoi ?! T’as jamais vu des balafres. Je sens un léger grondement monter dans ma gorge avec l’envie de lui arracher la sienne et ses yeux. Kokkai m’influençait beaucoup trop. Je la fis reculer sèchement et je me calmai.

Sasuke Saori. Alors … C’était une femme … Et elle me sortait un nom d’homme. Honnêtement ce n’était pas bien malin. Kokkai me glissa à l’esprit qu’en la tuant je libérais son village d’une ninja des plus stupides. Je retiens un sourire et regardai un instant le corps. J’aurais aimé le fouiller, mais pas avec elle à côté. Peut-être que c’était un de ses espions ? Non. Impossible. Elle avait l’air solitaire. Je tournai cependant la tête pour observer avec attention autour de moi. Seuls les bruits de la forêt me revenaient ainsi que les battements du cœur de la ninja en face de moi. Et ils sonnaient quelque peu étranges … comme si elle n’était pas faite que de chair. Tss … Je fronçais les sourcils en l’observant avec attention cherchant le moindre détail … Ses bras. Ses bras n’étaient pas normaux, je le voyais clairement. Je devais m’en méfier. Puis … j’avais une tête de parfaite petite soldat ? Le seul qui pouvait m’ordonner était bien Le Calme. Pas un autre. Je retiens de nouveau un grondement. Du calme Kameyo, c’est toi qui lui a posé la question, elle te la renvois juste. Elle mentait ? Moi aussi, j’en avais rien à faire.

« Hana Kokkai. Pas de brigade. Activités suspectes ? Rien vu désolé. Mais la forêt est grande, c’est peut-être dans un autre coin. »

Qu’elle me pose des questions sur le sang qui tâchait mes vêtements j’avais l’excuse « Bandits. M’ont attaqué je me suis défendue, je suis une sainte »

« Une sainte toi ? Quoi que comparé à moi tu es un chaton sortant de sa mère.
- Merci Kokkai … Je te rappelle que niveau pureté …
- Oh ~ Mon chaton tu veux un bisous ?
- Nan, reste attentive au lieu de dire des bêtises. »

Elle ricana et reporta son attention sur Sasuke Saori. Stupide … Je restais attentive, un geste suspect et elle pourrait courir pour me rattraper.
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue2034/1200Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Sahara Denya

Akuma Kameyo &


Sahara Denya

Quand la brigade du sable s'en mêle





J'étais face à une femme qui avait du sang sur elle et que j'avais vu tuer cet homme mort qui gisait à ses pied, une marque de griffes dans la nuque. L'action n'avait pas été claire, mais la personne que je poursuivais était à priori une victime. À priori, cependant. La taille et la corpulence de cette personne n'indiquaient pas une personne d'une grande force ni capable de prouesse athlétiques. Elle était frêle et il m'était difficile de songer qu'elle pouvait s'en prendre, de sang-froid, à un homme de la sorte sans une bonne raison, car elle n'était évidemment pas à son avantage dans une confrontation. J'étais gênée, car l'action que j'avais pu voir indiquait que l'homme était la victime, mais j'ignorais tout du passé de le "coupable". Que pouvait-elle bien faire dans cette forêt miraculeuse du désert ? Il n'y avait à priori aucune raison de s'intéresser à cette zone. Il s'agissait certes d'une curiosité de la côte d'Omui, une merveille naturelle plus belle encore qu'un simple oasis, mais pas de quoi justifier qu'une femme de sa consistance se trouvât seule en ces lieux. De plus, l'homme maintenant mort m'avait observée et surtout avait fui à ma vue, un acte suspect pour un innocent. Je ne voulais pas faire de jugement hâtif. Cependant, si mon intuition était la bonne et que j'avais bel et bien une folle en face de moi, j'allais devoir agir vite.

Hana Kokkai. Je ne connaissais pas de clan appelé Hana, mais elle prétendait bien ne faire partie d'aucune brigade, elle n'allait donc pas essayer de me faire croire qu'elle venait du pays du Vent. Elle m'observait aussi, de la même manière que je l'observais moi-même. Elle semblait défiante pour quelqu'un qui n'appartenait à aucune brigade et cela me rendait nerveuse. Son physique n'était pas celui d'une combattante à priori, mais pourquoi ne semblait-elle pas du tout préoccupée par le mort ?
Elle était suspecte mais son attitude me dérangeait. Sa situation aussi. Je marchais sur des oeufs, car il suffisait que mon intuition fût juste pour ne plus avoir la maitrise de la situation. Une maitrise que je n'avais pas vraiment, mais suffisamment pour que tout ne dégénérât pas. J'allais tenter de garder le peu de contrôle que j'avais.



Veuillez vous écarter de ce corps, madame. Que s'est-il passé ici ?



J'observai le défunt. Je n'étais pas crédible. Il me fallait faire une action cohérente et efficace pour appréhender cette femme. Je voulais savoir ce qui s'était passé mais devais prévoir une réaction de sa part. Elle pouvait être violente, très violente. Tout comme je pouvais m'être trompée, aussi ne fallait-il pas que je l'accusasse à tort, cela eût été une injustice, chose que je combattais. Mais si je continuais à la dévisager, elle allait me voir comme quelqu'un d'hostile. Je devais m'approcher du corps pour m'approcher d'elle, mais je devais m'assurer qu'elle restât à distance suffisante. Aussi, j'avançai prudemment, en fixant le décédé tout en la gardant au coin de l'oeil afin d'être prête à tout.
Je marchais sur des oeufs et m'étais exposée. Autant dire que si les coquilles venaient à se briser, j'étais celle des deux qui se trouvait dans la pire posture.



La côte n'est pas un endroit sûr. Vous devriez partir.





Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.



Revenir en haut Aller en bas
Shirogane Ningyo
Shirogane Ningyo
Suna no Chunin
Messages : 509
Date d'inscription : 18/12/2017
Age : 25

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang A
Ryos: 100
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue575/2000Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (575/2000)
Shirogane Ningyo
J’observais la sunajin avec attention Kokkai riant à l’intérieur prête à lui sauter à la gorge pour lui arracher et laper son sang. Je pris une inspiration pour la repousser loin. Dès que je n’étais plus proche du Calme il était dur de la calmer. Mais j’y arrivais , lentement mais sûrement. Pourtant je ne devrais pas tarder, je devais vite rentrer avant de potentiellement perdre le contrôle. Je n’avais pas très envie de redevenir le monstre des bois. La confrontation avec le Uchiha m’avait suffit. Bien que j’ai continué à massacrer des gens après, il ne m’avait jamais retrouvé l’idiot … Il se croyait meilleur qu’une Akuma dans les bois ? Les bois étaient le terrain des Akuma. Je m’écartai de trois pas du corps sans la quitter des yeux, mes griffes prêtent à jaillirent. Ce qu’il s’était passé ?

« Il était avec des bandits qui m’ont attaqué. Simplement. »

Je retiens un éclat de rire et bondis dans les arbres vivement pour me mettre à bonne distance de la ninja. Pas sur ? Pas depuis que j’étais là et que je pouvais arracher des gorges. Je retiens un ricanement moqueur et Kokkai se glissa sous mes doigts, mes griffes pointèrent très légèrement le bout de leur nez, mais disparurent bien vite dans le replis de mes chairs. Immobile, accrochée à une branche, bien loin de la ninja je souriais tranquillement. Je n’avais pas peur d’elle. Techniquement c’était vrai ce que je disais, des bandits m’ont attaqué. Du moins tenté. J’ai juste oublié de dire que je les avais attaqué en première et qu’ensuite ils m’avaient attaqué. Mais ce n’était qu’un simple oubli de ma part ! Un léger grondement amusé surgit de ma gorge alors que je découvrais mes dents dans un sourire amusé. Je bondis plus haut d’un mouvement souple.

Elle pouvait examiner le corps si elle le voulait, elle ne trouverait rien sinon la marque de mes griffes dans sa nuque et sa gorge. Et sans doute quelques armes aussi. Mais clairement rien de bien extraordinaire. J’étais mieux armée que la majorité des bandits. Et il était presque impossible de me désarmée. Sauf. Sauf si on était Le Calme. Lui je lui sautais dessus mais c’était surtout pour lui faire un câlin. Ce qui était étrange car je n’aimais pas réellement qu’on me touche. Kokkai fit claquer ses mâchoire et de nouveau je bondis sur un autre perchoir sans pour autant la quitter des yeux. Je me glissai vers la route pour rentrer. Elle pouvait tenter de m’arrêter, il serait fort possible qu’il lui manque un bras ou une jambe si elle m’agaçait.. C’était aussi simple que ça … Mais elle m’avait dit de partir, elle n’allait pas revenir sur sa décision … n’est-ce pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue2034/1200Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Des indices à la source Ven 30 Mar - 16:54
Sahara Denya

Akuma Kameyo &


Sahara Denya

Des indices à la source





Elle m'observait depuis la branche d'un arbre et avait un air malicieux que je n'aimais pas. Rien en elle ne me plaisait et alors qu'un sentiment d'incapacité me parcourait, je sentis une chaleur dans mon ventre. C'était frustrant, j'avais envie de suivre mon intuition, mais je ne souhaitais pas commettre un grave erreur si elle était réellement innocente et comme je n'étais pas chez moi, je n'avais ici aucune autorité légale qui pouvait justifier une quelconque intervention violente et je ne voulais pas créer d'incident diplomatique en m'en prenant à elle, ignorant tout de la raison de sa venue. Je serrai les dents devant mon propre immobilisme, moi qui n'avais pas pour habitude de rester si passive dans pareil cas sentais un blocage que je n'expliquais pas et que je voulais comprendre. Elle n'avait exécuté aucun mudra, mais je pouvais être sous l'influence d'un genjutsu. Non ! Je n'avais vraiment pas envie de faire s'accélérer les choses et quelque chose en elle me retenait.

Son agilité lui permettait surement de se débarrasser de petites frappes. Analyser l'ennemi était capital si je voulais repartir d'ici avec un renseignement utile. Si Suna et la côte d'Omui venaient à un jour faire alliance, je tenais alors à savoir qui allaient être les ennemis de mes alliés afin d'être en mesure de réagir de manière optimale. Cependant, aucun signe distinctif sur elle ne pouvait me donner quelqu'indice que ce fût sur son appartenance et je n'avançais guère. Mon cerveau bouillonnait alors que je fouillais celui qui gisait au sol. Je pris une légère respiration, le regardai à nouveau et tentai de calmer mon esprit. Il me fallait quelque chose, mais je n'avais rien et cette femme était le seul moyen de savoir des choses sur elle.



Vous risquez d'être encore attaquée, madame. Je vais vous escorter. D'où venez-vous ?



Si je connaissais sa destination et que des choses étranges me parvenaient aux oreilles plus tard, j'allais peut-être pouvoir commencer à constituer un dossier sur les potentiels ennemis de la côte d'Omui. Elle n'allait sans doute pas me laisser l'accompagner jusqu'à la porte de sa maison, mais je pouvais tenter d'en savoir plus. Quand bien même je n'avais rien de précis, je pouvais au moins savoir si elle comptait aller plus en direction d'Uzushio ou des montagnes rocheuses. En tout cas, j'allais la suivre jusqu'en fin de forêt.


Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
Revenir en haut Aller en bas
Shirogane Ningyo
Shirogane Ningyo
Suna no Chunin
Messages : 509
Date d'inscription : 18/12/2017
Age : 25

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang A
Ryos: 100
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue575/2000Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (575/2000)
Shirogane Ningyo
Elle fouillait le cadavre, et moi je riais silencieusement, Kokkai trouve ça dangereux, mais je m’en fiche, elle m’amuse cette nulle, elle croyait vraiment faire le poids ? Même moi j’hésitais à lui arracher maintenant la gorge tant elle m’agaçait à vouloir avoir raison. Je retiens un grondement. Je restai accroupis comme un chat face à elle attendant avec attention ce qu’elle voulait dire. Elle pouvait tenter de m’attraper : je lui trancherais la gorge et laisserais Kokkai laper son sang si elle le voulait. Je penchai la tête sur le côté en l’écoutant avec attention et un rire mauvais surgit d’entre mes lèvres. Je pris une profonde respiration pour ne pas me laisser tenter par les idée de Kokkai. Je devais me contrôler et être moi-même, pas celle que Kokkai voulait que je sois. Je me redressai, toisant froidement la sunajin

« Je suis de partout et de nulle part. Je vis au grès du vent. Croyez vous vraiment que j’ai besoin de protection ? Sinon je serais morte depuis longtemps. Votre protection gardez là vous. Je ne crains personne. »

Faux. Je craignais Kokkai et ce que je pouvais faire sous la colère. Si certains pensaient avoir leur mains ruisselantes de sang, dans mon cas je vivais entièrement plongé dans un bain sanglant. Je fermai un instant les yeux avant de bondir en arrière. Mes pieds touchèrent la branche et je m’arrêtais une seconde pour ôter mes chaussures. Kokkai avait raison rien ne valait que de courir pieds nus. Je bondissais de branches en branches, tutoyant le vent à la courses, savourant son goût sur mes lèvres, lui laissant mes regrets et mes colères pour qu’il le porte à d’autres. Je m’arrêtais un instant sur une branche et me mis à grimper souplement. Je grimpais, encore et encore jusqu’à me glisser tout en haut de l’arbre, dansant sur les branches ployant sous mon poids. Je gonflai ma poitrine et , tutoyant le ciel, je poussai un puissant rugissement avant de me laisser tomber en avant pour reprendre ma course vers chez moi.
Le monstre des bois, le retour 443046987bac889cb3f4cafdfc02176b
Technique inventée
Dōbutsu no gōon
【Rugissement animal】

DOMAINE :
KG Akuma
RANG :
D
PORTÉE :
Faible
CHAMP D'ACTION :
Moyen
DESCRIPTION :
L'utilisateur concentre un peu de son chakra dans sa gorge et lance un puissant rugissement pour intimider l'adversaire. Les animaux et les civils ont une peur primaires et fuient face à ce rugissement. Les ninjas d'un rang inférieur à celui de l'utilisateur voient leur vitesse baisser d'un rang et ne peuvent utiliser de technique supérieure à leur grade pendant un tour.

CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très faible
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue2034/1200Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Sang froid Dim 8 Avr - 18:08
Sahara Denya

Akuma Kameyo &


Sahara Denya

Sang froid





Quel aplomb ! Plus besoin d'analyse, il s'agissait d'une ninja. J'avais eu raison de ne pas l'appréhender instinctivement, je n'eusse pas été à mon avantage, tandis qu'elle était dans un arbre, postée plus haut que moi et pouvant bénéficier d'un point d'appui. Une kunoichi indépendante, mais de ces indépendants affiliés, alors, pour qu'elle commît un meurtre de sang froid ainsi. Cependant, je ne me reconnaissais pas. Sahara Denya, moi, avait attendu, attendu, attendu sans même oser me montrer plus autoritaire ou sans réellement agir. Pourtant, cette femme aux bras de marionnette n'était-elle pas plus prompte à tenter quelque chose ? Elle n'était pas statique par habitude. Était-ce vraiment moi qui avais laissé filer quelqu'un qui venait de confirmer ce dont j'étais déjà certaine ? Consternée, je passai ma main droite dans mes cheveux, puis une seconde fois avant de me gratter la tête.

Cependant, plus le temps de continuer à m'interroger sur moi-même, elle s'en allait à grandes enjambées. Parfait, finalement, une bonne chose d'obtenue : la possibilité de connaitre sa destination. Du moins, quelle direction elle allait prendre. Un maigre indice selon moi, mais un indice tout de même. Si Akihiko avait le bras aussi long que je l'espérais, il connaissante peut-être déjà le nom de cette intrigante et savait déjà la raison de sa présence sur des terres que nous lorgnions.



*Pour la gloire de Suna !*




Elle partait mais laissait derrière elle une paire de chaussures. Aucun indice probant, mais il s'agissait là d'objets imprégnés de son odeur, des vêtements qui lui étaient propres. Ou sales, dans le cas présent. Surement. En tout cas, ces godasses étaient exploitables. Je les pris donc sur moi avant de mon concentrer sur cette porteuse de cicatrice.

Rien de tel qu'une course-poursuite pour rompre avec la lenteur de notre échange. Kokkai, tu te décidais enfin à agir, me permettant d'en apprendre plus sur toi, du moins je l'espérais. Tu étais loin devant moi, oui, mais encore à portée de vue, mais te suivre était plus difficile que je ne le pensais. Mais pourquoi t'arrêtais-tu ? M'avais-tu repérée ? Je me cachai alors derrière un tronc, tentant de discrètement observer la situation. Tu grimpais ? Pour quoi faire ? Qu'allais-tu faire dans les hauteurs ? Espérais-tu me semer en empruntant la cime des arbres ? Difficile à dire, avec ton imprévisibilité. C'est alors que je fus soudainement effrayée au moment de sortir de ma cachette. Le puissant hurlement qui fut entendu fit fuir la faune dans un vacarme de piaillements et croassements, les animaux s'écartèrent de la zone et je sentis mes jambes trembler. Ce rugissement était humain. Était-ce toi, Kokkai ? De ton corps avait pu sortir une manifestation si bruyante ? Il ne s'agissait pas d'une simple imitation animale, mais d'une véritable technique à glacer le sang.

Si tu m'avais repérée, j'avais intérêt à changer d'arbre et c'est ainsi que je sautai de branche en branche autour de ton arbre, restant à la même distance. Tu étais bien déstabilisante et c'était après mon déplacement, bien surprise par ta performance que je te vis redescendre et continuer ta progression. M'était-ce destiné ? Je n'allais pas te laisser filer ainsi. Le bois n'était pas infini, il s'agissait de ne pas me faire repérer, aussi je te laissai t'éloigner. Pas autant qu'avant, mais je te laissai t'éloigner. Cependant, tu risquais de trouver bizarre que des branches sur lesquelles tu n'avais pas sauté fissent du bruit, non ?



Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Shirogane Ningyo
Shirogane Ningyo
Suna no Chunin
Messages : 509
Date d'inscription : 18/12/2017
Age : 25

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang A
Ryos: 100
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue575/2000Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (575/2000)
Shirogane Ningyo
Je tutoyai le ciel, l’azur me brûlait presque les yeux, mais mon rugissement de plaisir, de joie, et de liberté résonna cependant, amusant. Les proies fuirent au puissant son que je venais de produire. J’écoutais la douce musique de leur fuite et des chants d’oiseaux paniqués. Ahahahaa ! Danse ! Danse ! Danse des proies autour de moi. C’était tellement bon. Je bondis cependant en avant et me rattrapai à une branche. Je devais rentrer. Sinon Le Calme ne serait pas heureux que je traîne.

Craquement.

Je me figeais dans ma course, attentive et fermai à moitié les yeux. Les branches craquaient, et ce n’était pas naturelle. Elle m’avait suivit. Elle voulait défier une Akuma à la course ? Elle n’était pas prête. J’eus un très mauvais sourire avant de me tourner mentalement vers Kokkai qui me fit un grand sourire. Elle avait parfaitement compris ce que je voulais. Personne. Je disais bien PERSONNE ne me suivrait , et personne ne me battrait lorsque je voulais tutoyer le vent et profiter de ma liberté. Je laissai Kokkai prendre ma place.

Nous ne voulions pas tuer l’autre. Elle ne méritait même pas l’acier de nos griffes. Nous écoutions, attentive, prenant notre temps. Approche toi encore un peu … Tu voulais nous suivre non ? Alors goûte à ça ! Nous bondissions en avant. Non pas vers la ninja, mais vers notre destination. Notre Chakra était redirigé dans tout notre corps. Nos jambes deviennent plus puissantes et nous bondissons comme un félin au creux des branches. Nous volons, nos bonds avalent des mètres et des mètres, le vent commence une course avec nous. Vole ! Vole ! Vole ! Parmi les doigts. Les branches n’ont même pas le temps de ployer que nous sommes sur une autre branches. Nous laissons notre corps savoir ce qu’il fait pour battre le vent à la course. Surtout que nous montons aussi vers les cimes.

Nous revoilà à côtoyer l’azur. Et plus rien n’empêche notre course d’être freiné. De cimes en cime nous devenons un oiseau. Un grand oiseau que personne, et pas cette Sunajin, peut suivre. Nous hésitons. Devons nous encore rugir ? Non. Pas si rapidement. Nos pieds ne touchent plus que l’air et parfois les feuilles. Elle ne nous rattrapera pas.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue2034/1200Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (2034/1200)
À toute vitesse ! Ven 20 Avr - 1:31
Sahara Denya

Akuma Kameyo &


Sahara Denya

À toute vitesse !





La bourde ! Quelle erreur j'avais faite ! Une erreur de débutante qui m'avait permis de me faire immédiatement repérer, bravo Denya, quelle brillante policière que voici ! Comment avais-je pu être maladroite au point d'émettre un tel son ? Au point de le provoquer, pour être précise, mais la faute m'incombait bel et bien.

La bourde, quelque chose d'humain, certes, mais cette excuse n'en était pas vraiment une ou du moins, elle n'était pas excusable. Peu appréciable, cette erreur était un reflet peu agréable d'une incompétence momentanée qui allait surement conduire à un échec de l'examen de la situation. Pour faire simple, j'avais été nulle et voilà le résultat : elle fuyait.

Elle s'en allait à toute blinde et je sentis et elle allait m'échapper ! Aussi lançai-je quelques senbons de l'ombre. Ceux qui m'intéressaient étaient décorés de clochettes afin qu'elle fût encore repérable, car elle filait comme le vent du pays dont je venais et nul ne semblait capable de la rattraper. Cependant, la fugitive n'allait pas tenir à ce rythme éternellement, ce n'était pas possible. Hein ? Du moins, j'espérais. J'espérais, mais le constat était sans appel : Kokkai s'éloignait bel et bien, me laissant sur place, incapable de l'atteindre, de réduire la distance, voire même de la suivre à vitesse égale.

Elle était devenue bien plus rapide qu'auparavant. Moi qui peinais à tenir la distance avec elle, voilà que je me faisais littéralement distancer par une phénoménale pointe de vitesse. J'étais pour ainsi dire dépassée. Rien ne me permettait désormais de garder une cadence suffisante. Mais je ne pouvais abandonner, car si la forêt se terminait, j'allais être en mesure de déterminer une destination sur la base de ses empreintes que j'allais suivre durant quelques heures.
Je perdais la bataille mais n'avais nullement l'intention de remporter la guerre aujourd'hui car je ne savais rien des tenants et des aboutissants de l'affaire. Ce que je voulais était simple : déterminer un itinéraire. J'allais revenir à Suna et demander au haut-conseiller si le chakra des chaussures que cette fille avait laissées derrière elle lui rappelait quelqu'un ou s'il était au courant de quelque chose qui concernait la côte.

J'utilisai alors mes compétences afin de courir plus vite et temporairement doubler ma distance de trajet. Je ne la rattrapai absolument pas, elle me distançait clairement, mais plus elle était éloignée, plus ses traces dans le sable allaient être de courte distance car le temps allait faire son oeuvre et les effacer.

Avais-je seulement atteint l'animal de mes senbons ? Je n'entendais rien tant elle devait être éloignée. Aucun cri, rien. Une embuscade ? La manière qu'avait eu cette fille de se poster dans un arbre, observant mes moindres faites et geste était celle d'un prédateur. Devais-je examiner chaque arbre ? Non. Si elle me distançait, cette sombre garce n'avait aucun souci à se faire. Elle devait être encore loin, si loin. Trop loin. Heureusement,  la rattraper n'était nullement mon objectif, sinon il y avait de quoi se frapper le visage sur un arbre. Une seule : consolation : la fin imminente du bois. Imminente, il le fallait, car sinon j'allais définitivement perdre sa trace et ma défaite allait être complète. Ne rien obtenir comme informations et laisser fuir une cible souhaitée. Un échec total ? Hors de question ! C'était simplement hors de question ! Nous allions arriver à la lisière de la forêt, je le sentais ! Je n'avais plus que cela, aucune autre action envisageable, si ce n'était compter sur son épuisement. Aucune chance.


Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.




HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Shirogane Ningyo
Shirogane Ningyo
Suna no Chunin
Messages : 509
Date d'inscription : 18/12/2017
Age : 25

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Chuunin - Rang A
Ryos: 100
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue575/2000Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (575/2000)
Shirogane Ningyo
Nous volons, de cime en cime et nous voyons de loin que bientôt la forêt se finit, le son des clochettes est faible, mais il détonne tellement que nous l’entendons quand même. Stupide, stupide, stupide petite proies dont nous séparions bien la tête du corps. Mais … Kameyo ne veut pas, elle a repensé à Maho, elle a encore envie de le revoir, pas que lui, mais même moi je peux comprendre. Nous nous arrêtons en équilibre précaire sur une branche, tout en haut des cimes, et nous écoutons un instant, le sable est proche, et il nous brûlera les pieds. Et nous laisserons des traces. Autant longer la frontière en revenant en arrière, nous sommes le chasseur, et on ne traque pas le chasseur sans risque de perdre la tête.

Nous faisons craquer notre nuque. Toujours aussi rapide nous retournons en diagonales en arrière. Pas exactement sur nos traces, vers le sud-est en bondissant loin à chaque fois, nous ne faisons presque pas ployer les branches, nous dansons dans l’air. Nous nous éloignons encore du sable et de celle qui pense réussir à nous traquer. Le prédateur est plus intelligent que la proie. Nous ne rugirons pas encore pour l’instant. Nous reculons et nous reprenons notre route vers l’est, nous traverserons de nuit, nous faisons tourner l’idiote entre nos griffes. Nous espérons entendre son hurlement de débit. Un mince sourire étire nos lèvres et nous plongeons après quelques distances parcouru entre les arbres. Nous n’allons rien tué, nous ne voulons pas laisser de traces.

Nous courons sur les branches, nous savons où nous sommes, et Kameyo me laisse faire, nous nous sommes accordés maintenant, aucune de nous n’a le dessus sur l’autre, c’est bien ça. J’aime bien, nous aimons ça. Nous sommes un tout. Même moi j’aime bien Maho et j’ai envie de le revoir. Un jour, mais ce n’est pas aujourd’hui que nous le reverrons. Nous écoutons, lors d’un nouvel arrêt, nous écoutons. Forêt. La proie n’est pas là. Nous écoutons encore. Battement de cœur, sève coulant, animaux se mangeant, mais plus la proie. Elle va bientôt hurler de frustration, nous le savons. Nous arrêtons de courir trop vite, nous aurons mal sinon, et nous reprenons une course tranquille dans les bois.
Revenir en haut Aller en bas
Sahara Denya
Sahara Denya
Suna no Jonin
Messages : 650
Date d'inscription : 13/12/2017
Localisation : À Suna

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jônin - rang B - Arsenal Ambulant - Intendante de Suna
Ryos: 9571
Expérience:
Le monstre des bois, le retour Left_bar_bleue2034/1200Le monstre des bois, le retour Empty_bar_bleue  (2034/1200)
Le meilleur des mondes Ven 27 Avr - 19:16
Sahara Denya

Akuma Kameyo &


Sahara Denya

Le meilleur des mondes





Tout se déroulait pour le mieux dans le meilleur des mondes.Mon expérience du jour n'était pas l'image que je me faisais du meilleur des mondes et le rapport que j'allais tirer de ma visite non-officielle sur la côte d'Omui n'allait pas dépeindre un séjour des plus merveilleux. Si je savais d'avance la présence de mer, l'existence d'une forêt riche comme celle d'Isshin allait être une excellente nouvelle en haut lieu.

Mais, car il y avait un mais, qu'une mystérieuse personne en voulût à la population locale était plutôt problématique. Le bénéfice de la conquête était-il à la hauteur du désavantage que constituait l'apparition d'un nouvel ennemi ? Car oui, j'ignorais si le meurtre auquel j'avais assisté était un cas isolé ou si une plus grande menace planait sur l'endroit. Cependant, Suna disposait d'un atout en la personne de Kayaba Akihiko. Cet home disposait d'une liste de contacts fournie et peste ! J'avais été obligée de me taire ! Me taire et observer.

Kokkai, dont je ne savais rien, m'avait paralysée par sa posture et il y avait trop de paramètres inconnus m'empêchant de l'arrêter, à quoi s'ajoutait mon illégitimité : j'étais en terre étrangère. Son rôle avait été celui de personnage principal, j'avais presque fait office de personnage secondaire. Elle avait entamé le premier acte et je m'étais continuellement calée sur son rythme. N'était-ce toutefois pas ce que je souhaitais ? La voir agir et ainsi obtenir plus d'éléments ?

Il était une fois moi, Sahara Denya, qui courais dans es bois à la poursuite d'une kunoichi. J'avais du retard et c'était parfait. Je restais focalisée sur ce qui se passait devant moi avant de m'arrêter et donner un violent coup de pied à un tronc. Il ne réagit pas évidemment. La policière restait trop lente, malgré son intention de ne pas être vue par sa cible. Cette policière, c'était moi. Un second coup de pied. L'arbre était toujours là. Moi aussi. Lever de jambe, prise d'élan... non, pas de troisième frappe. Il fallait voir où allaient me mener les traces dans le sable. Une minute passa. Puis deux. J'étais accroupie. Une troisième minute passa. Je pris une profonde respiration, me redressai et regarda mon chemin tout tracé. Et puis un dernier coup de pied sur la route, de tout ce que je pouvais donner pour un simple tronc. Des feuilles tombèrent, alors un sourire se dessina sur mon visage. Je pris mon souffle et me focalisai à nouveau uniquement sur ma destination, reprenant ma route. Je courus, courut droit devant moi jusqu'à arriver à la lisière de la forêt d'Isshin et arriver face à une étendue de sable vierge de tous pas. Personne n'avait posé le pied ici. Ou alors un souffle avait recouvert les marques sur le sable. Ou alors peut-être à gauche ou à droite ? Où avait-elle pu se rendre ? Il me fallait voir plus à l'est et parcourir la frontière du bois. Rien. À l'ouest ? Rien non plus. Je n'avais toutefois pas entièrement contourné le bois et mes jambes s'empressèrent. Mon oeil attentif balaya la zone, mais ses pieds nus n'avaient foulé les plaines désertiques dans les minutes précédentes. Je repris ma course dans le sens inverse. Qu'avais-je raté ? Pourquoi l'étendue qui me faisait face semblait verge de tout voyage ?

KOKKAI ? Où étais-tu, sale tueuse sauvage, déchet brutal du monde ninja ? Où étais-tu partie ? Je te cherchais, mais je revins au point de départ. J'étais arrivée par ici et ma monture m'attendait. Personne. Pas signe de vie humaine. Le bois, moi, ma monture et rien. Comment ? Comment avais-je pu la manquer ? Je ne comprenais pas, secouai la tête, me tapotai la joue. Non, je ne comprenais vraiment pas. J'avais véritablement perdu. C'était un échec total dans ma recherche.

De la poussière. De la poussière d'un jaune oranger à perte de vue. Derrière moi, un bois vide, rempli d'un cadavre. J'y retournai timidement, constatai un véritable carnage. Plusieurs personnes avaient du être victimes de cette furie. Une furie absente. Je ressortis du bois d'Isshin et fixai mon destrier. Je m'approchai de lui et posai ma main sur son coup. Il était doux et ferme et sa présence me réconforta un peu. Légèrement. Ma main caressait l'animal qui semblait me regarder. Mon bras vint enlacer son cou. Avais-je échoué dans quelque mission que ce fût ? Non : ma venue était le fait de mon souhait. L'animal et moi restâmes là encore quelques minutes puis je le montai. C'était le vague à l'âme que je regardais derrière moi tandis que je quittais la côte. Kokkai, je me demandais vraiment où tu te trouvais à présent.







FIN








Code repris à MISS AMAZING et Aburame Hako.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Autres Régions :: Sud-Ouest :: Plaines désertiques-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation