Suite un quiproquo - ou plutôt une malveillance de sa coéquipière Aya - Hana se retrouve abandonner par son équie qui sont partie en mission sans elle...
feat Uzumaki Minato
Le sourire d'Hana venait toujours juste de s'effacer et la déception dans son regard était lisible. La jeune femme se tenait, sur le ponton du Desentsu - le navire principal de Rinkusu - avec un élégant paquet dans les mains. À le voir si bien emballé, il était évident qu'il s'agissait d'un cadeau pour le Capitaine... mais il était absent ou plutôt parti. Près de la rambarde, il y avait Dei qui se grattait la tête, gênée d'être celle qui venait visiblement de mettre les pieds dans le plat.
" Bah ma puce... il est parti Rink', avec les autres membres de ton équipe d'ailleurs. Il a dit qu'ils avaient une mission, qu'il devait livrer un truc à un clan du continent, je crois. Je pensais que tu serais avec eux. Euuuuh.... je... "
Aussitôt, l'Omura redressa la tête, affichant subitement son sourire le plus étincelant comme si elle venait de littéralement balayée sa déception.
" Ce n'est pas grave, Dei-san. Il a dû y avoir un quiproquo, c'est tout. Je suis sûre que le Capitaine ne m'aurait pas oublié. Haha! Ce n'est rien. "
Ce fut à cet instant, une peluche dans les bras, que Ko' arriva en demandant ce qu'il se passait. Dei tentait de lui faire des signes comme pour lui dire de ne pas poser la question. Elle se demandait si elle ne venait pas de faire une bêtise, même si elle trouvait assez curieux que Rinkusu eut laissé son élève en arrière. Mais elle supposait qu'il devait avoir ses raisons... Mais voir le visage si attristé d'Hana lui fit prendre la jeune femme en pitié.
" Comment ça ? Je croyais que tu étais malade ? J'ai entendu Aya-san dire que tu étais alitée. "
" Oh ! Aya-san a dit ça... oui... je... je me suis pas sentie bien, mais je me sure remise plus vite que prévue... Aya a sans doute cru bien faire... oui... sans doute. "
Pieux mensonges pour couvrir son équipière qui sans nul doute, pour ce coup-là, ne le méritait pas. Et dire que la jeune femme espérait toujours que leur relation pût s'améliorer. Malgré tout le poids de ses efforts, elle demeurait toujours victime de ses mesquineries. Luttant pour ne pas se laisser envahir par le chagrin, l'Omura afficha un large sourire pour ne pas inquiéter l'équipe du bateau.
" Bon. Comme je ne sais pas quand ils vont rentrer, je peux déposer ce paquet dans le bureau du Capitaine ? C'est un cadeau. J'espère que ça lui plaira. "
" Bien sûr Hana! Tu sais que tu es comme chez toi ici. "
Ko fit un signe à l'Omura de monter sur le bateau alors qu'à ses côtés, Dei semblait toujours aussi gênée. Il y en avait un qui allait recevoir sans doute un savon une fois rentrer... De son côté, la jeune Omura se contenta de déposer son présent, présent qu'elle avait méticuleusement choisi et fait faire sur mesure : un bracelet avec des maillons et une toute petite plaque où se trouvait des initiales entrelacées, le O de leur nom de famille et puis tout simplement le R et le H. Est-ce que cela lui ferait plaisir ? L'année dernière, ce fut un livre. Cette année, elle avait voulu quelque chose de plus personnel… mais quelle déception pour elle de ne pas passer cette fin d'année en sa compagnie et voir son visage s'illuminer à la vue de sa surprise. Tout ça... à cause d'Aya.
Alors qu'elle déposa présent, elle sentit soudainement un sentiment de colère monter en elle, une colère à l'égard de la Miyamoto. Elle ne comprenait pas pourquoi elle lui en voulait autant, elle ne comprenait pas pourquoi elle n'acceptait pas son amitié. Hana avait beau réfléchir, elle ne trouvait aucun motif valable pour cette rancune. Et là, c'était la goutte de trop. Si Aya voulait s'en prendre à elle directement, cela ne lui posait aucun problème, mais cette fois-ci, elle s'interposait entre elle et Rinkusu !
* Pauvre, pauvre petite Hana... ne comprends-tu pas ? Mais elle est jalouse... oui, jalouse de notre petite Hana... oui, oui... une perfide comme toutes les autres jalouses.... *
Étrange voix, étranges pensées dans son esprit, qui semblait participer à faire grossir ses émotions négatives. Voilà que la colère d'Hana grossissaient et grossissaient encore tandis que cette voix ne cessait de répéter inlassablement les mêmes mots venimeux.
* Douce Hana... beaucoup trop gentille Hana... ne vois-tu pas ? Aya ne t'appréciera jamais, voyons... Aya est une vile Miyamoto... Aya est jalouse... Tu es tellement plus jolie qu'elle... elle est jalouse... elle est jalouse parce que Rinkusu te préfère à elle... peut-être qu'elle aime aussi Rinkusu ? Peut-être qu'elle veut te le voler ?.... Oh Pauvre Hana... Tu es trop faible pour réagir... tu es trop gentille... Douce Hana... Que vas-tu faire ?*
Tandis que l'Omura se tenait toujours dans la cabine du capitaine, elle sentit des larmes lui monter. Elle se boucha les oreilles comme si cela pouvait lui permettre de ne pas entendre ce que la vilaine voix lui disait.
" Non, non, non... c'est faux. Tais-toi. "
Sur ces paroles, Dei entra subitement dans le bureau de Rinkusu, s'étonnant de ne pas voir Hana en ressortir. Mais au moment où elle ouvrit la porte, l'Omura passa devant elle en courant, le visage triste où elle crut deviner une larme rouler sur sa joue. La maîtresse des canons du Densetsu se sentit subitement encore plus mal, mais ne chercha pas à rattraper la belle. Hana se montra... étonnamment rapide et qu'aurait-elle pu faire ?
En attendant, la jeune femme s'échappa, fuyant les quais et se mit à marcher sans trop regarder où ses pas l'emmenaient. Si sa peine était sincère, sa colère l'était tout autant. Mais à qui en voulait-elle vraiment ? Simplement Aya pour ses mensonges ? Rinkusu de ne pas avoir vérifié si elle était malade ? Gintaro de ne pas avoir eu de soupçon ? Toute son équipe pour être simplement partie sans lui laisser un petit mot ? Plus elle y pensait, plus elle avait le cœur lourd, plus son visage s'empourprait de fureur. Elle voulait... elle voulait casser quelque chose. Elle voulait s'énerver sur quelqu'un chose. Et la voix l'y encourageait.
* Jolie Hana... Douce Hana... Tu as le droit d'être en colère... oui tu as le droit... Il ne faut pas la contenir Hana... ma douce Hana... Brûlez... Oh oui... Brûle leur maison... oui Hana... Brûle, brûle, BRULE ! *
" NON ! "
Brusquement, l'Omura s'arrêta de courir et parut comme se réveiller d'un mauvais rêve. Ses yeux légèrement rougis par les larmes et les quelques passants qui passaient là la regardait avec étrangeté. Elle venait de hurler en pleine rue, un "non" vindicatif. Mais à qui ? Le savait-elle seulement ? Comprenait-elle seulement ? À ses yeux, il ne s'agissait que de sa mauvaise conscience, un murmure qu'elle ne devait pas écouter. D'ailleurs, cette voix s'était tue. Plus rien, hormis, la triste sire qu'était Hana. Comment était-elle arrivée là ? Elle ne s'était pas vue partir si loin. Gênée par la situation et les regards des promeneurs qui commençaient à faire des messes basses, la kunoichi tenta de chasser ses pleurs du revers de sa manche avant de chercher à se réfugier loin du centre-ville ou à minima, un lieu moins prisé par la foule. Mais elle était perdue, elle ne connaissait toujours pas aussi bien les avenues de son village.
L'Omura se mit à regarder un peu partout, luttant aussi pour se donner un peu de contenance. Elle avait honte, elle voulait disparaître. Elle avait honte de ses pensées, honte de ses doutes et honte de ses larmes. Etait-ce pour cela que ses camarades ne l'avaient pas emmené avec elle ? Leur faisait-elle honte aussi ? Peut-être que le mensonge d'Aya n'était pas le seul responsable ? Etait-elle une bonne kunoichi ? A cet instant, de bien mauvais souvenirs refirent surface : les reproches, la culpabilité, la déception. Maintenant, c'était la voix de sa mère qu'elle entendait, lui disant qu'elle le lui avait dit, qu'elle l'avait prévenu, qu'elle n'était pas faite pour être une shinobi, qu'elle était une petite écervelée, une effrontée égoïste qui n'écoutait jamais rien.
Prostrée, sa mémoire commençait à tourner en boucle, acculant son esprit, laissant entrouvrir une brèche, un passage pour l'Autre, jusqu'à....
Période troublée visiblement. Beaucoup de gens manquaient a l'appel, pour une fois que je voulais discuter avec Rinkusu de la prochaine mission concernant Kyubi il n'était pas dans son bureau. J'ai cherché partout et on ma simplement dit qu'il était parti dans une mission officielle. J'avais commencé à chercher ses élèves pour leur demander si il en savait plus, surtout sur son possible retour pour que je puisse estimer et occuper le temps qu'il me restait avant qu'il ne revienne. Mais visiblement ses genins eux aussi étaient absent, parti avec lui visiblement. Je renseignait au moins sur leur nom et leurs photos histoire de les saluer si je les voyais. Rinkusu avait 3 genins, cela me faisais un petit choc au vu de son nouvel emploi d'intendant du village. Uzuchio avait réussi à faire un deuil que j'ai mis plus d'un an à faire, a me demander si elle était si importante au fond. Ses genins étaient deux claniques et un illustre inconnu. Ennosuke Gintaro, Omura Hana et Miyamoto Aya. Je prenais le temps d'imprimer le nom de ces trois là ainsi que leurs visages et fit volte face, je suppose qu'il ne me restait qu'a étudier les nouveaux parchemins ramenés des ruines de temples déterrés récemment. Il allait être bientôt l'heure d'un petit déjeuner ou d'un déjeuner et je voulais m'acheter quelque chose a grignoter avant de rentrer travailler.
Les commerçants ne m'avaient pas trop oubliés eux, et à part faire une fixette sur mes cicatrices ou mon bras, ils étaient plutôt sympathiques. Je redécouvrais les joies de manger sur le pouce et voir faire la cuisine devant soi. A l'aide d'un sac j'emportais un échantillon de chaque chose que je voulais manger. Déjà des Onigiris:
Spoiler:
avec quelques saveurs différentes. Je passais mon temps à en manger visiblement... Puis deux taiyaki, leurs formes m'intriguaient
Spoiler:
. Ensuite vint le tour de quelque chose de particulier, un pain empli de curry
Spoiler:
. Ça avais l'air chaud alors le vendeur me la bien emballé puisque je ne le mangeais pas sur place. Pour terminer je voulais un truc plus... Sucré, je crois. Alors quand je me suis rendu dans une échoppe qui faisait des dangos ils n'en restait plus que des "spéciaux" mais bon j'en prenais quand même pour essayer. A vrai dire je ne me rappelais de pas grand chose, ni même de ce que j'adorais manger mais les médecins sont persuadés qu'en tenant des expériences cette mémoire pourrait se débloquer.
Au moment ou je m'éloignais pour retourner à ma chambre de bonne fournie par les autorités de Uzuchio, en attendant que l'affaire Uzumaki se décante, une jeune fille me percuta. Je l’avais déjà vue, elle avais l'air attristée en témoigne les rougeurs autour de ses yeux. Par réflexe je plaçais une de mes mains dans son dos pour éviter qu'elle ne tombe à la renverse. [spoiler] "Vous n'avez rien mademoiselle Omura ?"
Spoiler:
Je la relâchais assez rapidement et regardais la zone derrière elle pour voir si quelqu'un la suivait. Elle était sensé être en mission elle aussi... Qu'es qu'elle pouvait faire là? Au vu de ses larmes elle ne devait pas être préparé à la nouvelle.
"Minato Uzumaki, chuunin. Enchanté de faire la connaissance de l'apprentie de la nouvelle perle."
J'avais eu du mal a articuler les trois derniers mots mais peu importe elle avais les infos que je voulais. Autant être sympa avec elle ? Je sais pas faire arrêter une fille de pleurer personnellement. Alors j'eus une idée et fouillais dans mon sac et lui tendais un dango special.
Spoiler:
.
"Les sucreries apaisent le cœur à ce qu'il parait. Personnellement je penses que c’est juste une raison de plus de s'empiffrer mais bon... On peux essayer."
Au moins j'aurais essayé et puis si ça marchais pas je mangerais un peu plus. au final je restais gagnant. Et pas parce que j'avais faim,non mais parce que ça coutait un bras.
Omura Hana
Uzushio no Genin
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Suite à un quiproquo - ou plutôt une malveillance de sa coéquipière Aya - Hana se retrouve abandonner par son équipe qui sont partie en mission sans elle...
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La déception était une chose terrible, tout comme la vérité pouvait être des plus cruelle avec les naïfs comme l'Omura. Comment ne pouvait-elle pas être touchée alors qu'elle faisait tant d'effort ? Pourquoi ne parvenait-on pas à l'aimer comme elle était ? Qu'avait-elle fait de si terrible pour être si peu appréciée ? C'était à ne rien comprendre. Cependant, son besoin d'attention et de reconnaissance était une faiblesse pour un esprit aussi fragile que le sien, un serpent pouvait si aisément s'y faufiler. Mais ce jour-là, la chance permit d'empêcher que le pire arrivât... ou pas ?
Alors que Hana déambulait tristement dans les rues, voilà qu'elle eut heurté avec maladresse un jeune homme au visage un tantinet familier. Mais son esprit était beaucoup trop embrumé pour mettre les choses en place, elle se contenta de porter son regard attristé sur le prévenant inconnu pour qui elle n'était pas une étrangère.
" Oh ?! Veuillez m'excuser. "
Reniflant légèrement pour étouffer un sanglot, elle sentit la main chaleureuse de l'uzujin qui l'aidait à reprendre un peu de tenue. Il fallait dire que dans sa fuite, elle n'aurait pas manqué de chuter sans ce geste bienveillant à son égard. Essuyant encore les larmes qui roulaient sur ses joues, elle tenta de faire bonne figure en offrant une révérence distinguée lorsqu'il se présenta.
" Hana Omura. Enchantée, Minato-san. "
La voix de la demoiselle demeurait un tantinet chevrotante, mais lorsqu'elle entendit le chunin la reconnaître comme "l'apprentie de la nouvelle perle" et de la façon curieuse dont il annonça cela, elle sentit à nouveau ses pleurs remontés... et un peu de colère à vrai dire.
" Je... je ne suis pas une apprentie. Je suis une genin. Une vraie de vrai. "
Vraie de vrai. Une shinobi... qui pleurait comme une enfant abandonnée. Elle savait pertinemment que la situation était tout à fait ridicule et que de se savoir piquer dans son égo pour une si petite chose était risible. Pourtant, elle y tenait à ce bandeau, elle tenait à cette liberté nouvellement acquise, et elle tenait à ne pas être tout juste considérer... comme l'apprentie de Rinkusu. Elle ambitionnait à tellement plus, peut-être pouvait-elle même prétendre qu'il n'y avait pas plus Omura que ce trait de caractère-là.
Cependant, Hana serait toujours Hana. Frustrée de ne pas être en compagnie de ses coéquipiers, agacée par les mensonges qui ne lui permirent pas d'être en mission, et irritée de ne pas avoir vu un seul d'entre eux venir vérifier si elle eut été vraiment "malade", elle ne s'était jamais sentie aussi seule ou plutôt, elle avait le sentiment de l'être à nouveau. Combattant vainement sa peine, Minato réussit toutefois à subitement faire apparaître un petit sourire sur son visage.
Lorsque ses yeux se posèrent sur les mignonnes figurines du dango, elle se saisit délicatement du bâtonnet. Les têtes des oursons étaient assez amusantes, mais elle n'avait pas d'appétit.
" Merci, Minato-san. C'est très aimable de votre part. "
Toutefois, la jeune femme ne fit pas l'affront de repousser le généreux présent, elle le garda avec elle jusqu'à ce que l'envie lui vint de croquer un bout d'oreille de la sucrerie.
" Je suis vraiment désolée de vous avoir bousculé. J'avais... la tête ailleurs. Mais... nous nous sommes déjà rencontrée ? "
L'Omura porta son attention sur l'Uzumaki avec incrédulité.
" Je... je ne suis pas une apprentie. Je suis une genin. Une vraie de vrai. "
Je fronçais les sourcils sans vraiment m'en rendre compte. La jeune fille ne se rendait pas compte de la chance qu'elle avait visiblement, a côté de ça elle faisait visiblement la distinction entre les deux. "Eh bien, les deux vont de pair. A vrai dire être dans l’équipe de la perle reflète autant votre potentiel que votre force actuelle Omura-San. Il serait bien maladroit de ma part de prétendre le contraire."
Je pensais ce que je disais sans vraiment montrer mon admiration, pourtant présente, pour son clan. tout ses membres avaient une facette cachée, noire et sombre. Ils étaient du côté des ténèbres pour que les autres puissent rester dans la lumière d'une certaine façon.
" Merci, Minato-san. C'est très aimable de votre part. "
"Eh bien, je reviens de loin mais je me souviens que je n'aime pas voir les jeunes dames les larmes aux yeux. Et puis cette boutique ne vendait que ça alors... Quelque part c'est a moi de vous remercier. Vous me rendez service"
J'essayais d'être le plus expressif possible pour lui redonner confiance en esquissant un sourire. Mais mon cœur n'y était pas vraiment, pas du tout a cause de Hana mais peut être parce que j’étais affecté par mes propres paroles. Je me souvenais du moment ou elle pouvait pleurer...C'était...
" Je suis vraiment désolée de vous avoir bousculé. J'avais... la tête ailleurs. Mais... nous nous sommes déjà rencontrée ? "
Sans vraiment s'en rendre compte j'avais mené quelques pas dans une direction et elle m'avais suivi comme si je savais ou j'allais.La mon air de surprise fut bien plus visible sur mon visage.Je m'éclaircissais la voix: "Heum,oui mais ce n'est pas grave. Je suis assez discret, les gens ne me remarque pas vraiment. Pour ne rien vous cacher je cherchais la perle, dans ma naïveté je pensais que vous sauriez ou le trouver alors j'ai posé des questions a droite et a gauche. On m'a indiqué a quoi vous ressembliez et votre nom plus celui de vos coéquipiers.
J'eus un coup d’œil vers la jeune fille pour redémarrer en trombe ma phrase pour éviter qu'elle ne pleure encore: "J'ai de la chance que vous soyez toujours là. A vrai dire même si la perle n'est pas là au moins je peux rencontrer une nouvelle genin pour moi. Tout l'est a vrai dire.Nouveau"
Je me dirigeais vers un petit banc assez isolé, c'était une des rues qui montait assez discrètement vers les quartiers résidentiels riches et vers le domaine des clans. Il était peu fréquenté et la rue était encadré par des arbres aux fleurs roses et aux feuilles qui jaunissait au fur et a mesure que l’année se terminait. L'automne arrivait cela ferais deja bientôt deux ans. Je me secouais un peu en montrant de la tête un banc: "Je reviens d'assez loin. J'ai acheté tout un tas de cochonneries. Voyez vous, j'ai oublié beaucoup de choses alors je voulais me remettre en bouche certains souvenirs si vous voyez ce que je veux dire haha..."
Je riais mais assez doucement. "Si vous voulez je peux partager? "Un estomac plein de bonnes choses ne peux qu'être heureux", selon moi. Ça et mon auguste présence favorisant l'hilarité bien sur..."
Je penchais la tête sur le côté en lui souriant m’empêchant de rire à ma propre vanne. Elle était si petite, les femmes avaient toujours eu l'air si petites ? Elle devais avoir entre...13 et 16 ans je suppose. Ou alors Mitsuha était vraiment toute petite... Ou était ce moi qui avais trop grandi pendant que je ne regardais pas ? de toutes façon ces choses là ne se demandent pas vraiment. Après tout c'était une héritière du savoir de son clan, quelqu'un qui dans quelques années serait mon patron ou notre informateur. Il fallait que je fasses bonne impression et pourtant je semblait un peu négligé. Je portais un haut assez moulant noir ainsi que ma veste habituelle, je portais mes cicatrices aussi bien que mes cheveux étaient peu rassemblé. Ajoutez cela ma coupe bicolore et voila que j'ai l'air de rien devant une princesse Omura.
Telle une grenouille sur étant doté de nénuphar et de lotus. Une tache quoi.
Omura Hana
Uzushio no Genin
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feat Uzumaki Minato
Aux yeux d'Hana, Minato était un garçon plutôt étrange. Ces raisonnements lui étaient étranges. Et puis, pourquoi nommait-il son cher Rinkusu "la perle" ? Cela n'avait aucun sens pour elle, mais peut-être le connaissait-il assez pour lui donner un petit sobriquet ? Même si l'appellation lui évoquait vaguement quelque chose, elle ne fit absolument pas le rapprochement avec la fonction de l'intendance, ce qui valut un regard empli de curiosité, derrière les rougeurs causées par les larmes.
Oubliant rapidement ce petit détail, elle tenta de sourire à nouveau, surtout lorsque le chunin lui eut offert une brochette sucrée et son lot d'explication. Bien qu'elle ne comprit que peu en quelle mesure cela lui valait la gratitude de Minato, Hana se mit à acquiescer bêtement.
" Dans ce cas-là, je suis heureuse de vous rendre service. "
De fil en aiguille et tout au long de la conversation, la jeune femme s'était mise à suivre son aîné sans trop réfléchir. Il était après tout d'une agréable compagnie et puisqu'elle sentait son cœur toujours irrité, il lui paraissait bon de rester aux côtés de quelqu'un de calme pour lui permettre de tempérer ses émotions. Après tout, elle avait cessé de pleurer, n'était-ce pas un bon signe ?
Mais voilà, ce potentiel nouvel ami semblait être à la poursuite des mêmes personnes qu'elle-même : le reste de son équipe. La seule évocation de ses derniers plongea à nouveau la demoiselle dans la déprime, et bien que cette fois-ci, elle ne parut plus assez chagrinée pour pleurer, son désappointement lui, devenait plus... palpable.
" Vous cherchiez Rinkusu-senseï aussi... Oh ! Ils sont vraiment tous partis sans rien dire. "
Hana se mit à froncer des sourcils alors qu'un banc se présenta à eux sur leur chemin. Sans attendre quoique se soit, l'Omura s'y assit légèrement courroucé, tout en marmonnant dans sa barbe.
" Oh vraiment ! En quoi cette mission était si pressée... Pourquoi ne sont-ils pas venus me voir avant de partir... zut, zut, zut. "
Ce fut les mots doux de Minato qui sortirent la belle de ses songes, et elle parut un peu gênée de ne pas avoir trop écoutée ce qu'il avait raconté. Par contre, elle avait retenu qu'il désirait partager un repas avec elle. Voilà qui était plus que plaisant. N'était-ce pas une chose que l'on faisait entre ami ? Voilà une chose particulièrement enthousiasmante pour Hana... ou plutôt l'aurait été bien plus si elle n'était pas obnubilé par son sentiment de trahison.
" Oh ! Oui, cela me ferait très plaisir de partager cela avec vous. Mais... je ne voudrais pas vous piquer de la nourriture, surtout si vous venez de loin, Minato-san. J'ai déjà eu la chance de pouvoir goûter à de nombreuses choses d'ici, et même d'ailleurs. Mes parents ont un goût très raffiné, ils leur ont arrivé de faire importer des plats faits à des kilomètres d'ici vous savez. "
La chance d'une vie de famille bourgeoise, chance dont Hana ne se rendait pas réellement compte. Tous les privilèges dont elle avait bénéficié lui semblaient terrible de normalité, pour la simple raison qu'elle n'avait connu que ça. Bien entendu, elle n'ignorait pas que certains pouvaient souffrir de faim ou vivaient dans des conditions plus précaires.
" Mais dites-moi, pourquoi cherchez-vous Rinkusu-senseï ? C'est pour une mission ? Parce que je viens d'apprendre qu'il est parti justement pour l'une d'elle et avec tous les autres membres de mon équipe, et sans moi !"
L'Omura fronça à nouveau des sourcils et serra les poings.
" Ils sont partis !!!! Comme ça, sans m'avertir et sans venir me voir ! C'est honteux ! Oh ! Je suis en colère ! Si vous saviez comme je suis en colère ! "
Mais alors qu'elle exprima sa petite fureur, le bâton de ses dangos se cassa sous sa poigne.
La jeune fille souriais, un bon point. Nice job minato! Comme quoi certaines choses ne s'oubliaient pas facilement.Mais visiblement elle ne semblait pas percevoir la corrélation entre l'appellation "perle" et l'intendant. En témoigne ses nombreuses réponses assez alarmantes. Je n'y fis pas mention avant que la fureur de l'omura se déchaine sur le pauvre village de Uzuchio. " Vous cherchiez Rinkusu-senseï aussi... Oh ! Ils sont vraiment tous partis sans rien dire. Oh vraiment ! En quoi cette mission était si pressée... Pourquoi ne sont-ils pas venus me voir avant de partir... zut, zut, zut. "
Que de mots tourmentés dans la bouche de la jeune Omura. Mais pourtant cela me faisait sourire, son air candide et sa retenue légendaire comparé au sentiments qu'elle exprimait. Je n'avais jamais connu personne qui disait si bien les choses les plus accablante. En général ils lâchaient un juron par-ci, une malédiction par là. Je voyait un petit oisillon qui criais a gorge déployée. Donc j'étais comme ça? J'avais une tendresse envers les âmes pures? Les demoiselles en détresse ? En tout cas je ressentais du véritable amusement et de la tendresse en la regardant. Minato tu as vraiment un problème. Après avoir écouté ma proposition de nourriture gratuite elle l'accepta:
" Oh ! Oui, cela me ferait très plaisir de partager cela avec vous. Mais... je ne voudrais pas vous piquer de la nourriture, surtout si vous venez de loin, Minato-san. J'ai déjà eu la chance de pouvoir goûter à de nombreuses choses d'ici, et même d'ailleurs. Mes parents ont un goût très raffiné, ils leur ont arrivé de faire importer des plats faits à des kilomètres d'ici vous savez. " "Eh bien, ce n'est pas très raffiné j'en ai bien peur. Pourtant ça nourrit et ça a tendance à calmer les envies de meurtres tout en chassant les idées noires. Essayez vous verrez. En tout cas cela marche pour moi.Et c'est bien meilleur que les racines. Croyez moi."
Je commençais a sortir un pain au curry encore chaud du sac et après avoir posé celui ci a coté de moi je mordais dans le pain. La saveur me fis fermer les yeux un instant.
" Mais dites-moi, pourquoi cherchez-vous Rinkusu-senseï ? C'est pour une mission ? Parce que je viens d'apprendre qu'il est parti justement pour l'une d'elle et avec tous les autres membres de mon équipe, et sans moi !" Ils sont partis !!!! Comme ça, sans m'avertir et sans venir me voir ! C'est honteux ! Oh ! Je suis en colère ! Si vous saviez comme je suis en colère ! "
Un petit crac sourd et les ours se retrouvèrent en train de tomber, j'attrapais de justesses les rescapés ursins et les remis a leur propriétaire. J'enchainais sans faire de commentaires l'air un peu rêveur:
-C'est assez simple. Je tiens a lui faire part des recherches que je mène. De plus je dois régulariser une situation houleuse. Il est la "perle" donc l'intendant du village c'est normal que je me présente pour montrer que je vais bien. Je suis allé en prison a mon retour de voyage. J'étais loin d'ici. Dans une grande foret.
Je lui jetais un coup d’œil. Je voulais savoir si je lui faisait peur maintenant qu'elle savait ça...Mais je continuais en mordant dans mon pain au curry.
-Je connaissais l'ancien intendant. C'était mon sensei aussi. J'ai été blessé la ou mon sensei a perdu la vie. Je suis remis de mes blessures que depuis peu.
Je lui pointait mes cicatrices.
-J’espère que cela ne vous effraie pas. Enfin vous auriez raison, ce n'est pas très joli a regarder. Bref, je sais ce que ça fait de se sentir abandonné. Dites-vous que vous avez de la chance. C'est temporaire. Il y a surement une bonne raison a tout cela.Ils reviendront et vous ne finirez pas comme moi. La plupart des gens avec lesquels j'ai grandi ici sont morts ou disparus. Junko-sensei est la seule que je connais ici désormais.
Je m'attendais à ce qu'elle parte. Lui avoué que j'étais allé en prison ou ma situation précaire était généralement la fin de toute conversation au village. Mais je m'étais juré de ne plus mentir sur ce qui m'amenait ici ou mon rôle dans tout ça. Je n'avais pas envie de le cacher a contrario des démons qui me possédaient ou m’obsédaient. Puis je tournais la tête vers elle: -Veillez sur vos camarades quand il reviendront. Profitez en ! Enfin après avoir exprimé tout votre ressentiment envers eux. Si quelque chose ne va pas il faut le dire bien sur. Enfin je ne voudrait pas abuser mlle omura, je ne suis pas très bon en conseils.
Je marquais une pause et je m'inclinais:
- Veuillez m'excusez j'ai trop parlé Mlle Omura. Je ne désirais pas me victimiser ou vous importuner. Mangez.
Je lui tendais le sac.
Omura Hana
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feat Uzumaki Minato
La colère était un sentiment qu'Hana ne faisait que frôler, aussi loin que se portait sa conscience, elle n'avait pas souvenir d'avoir déjà éprouvé aussi vivement cette émotion. Ou peut-être une fois, lorsqu'elle était montée sur le navire de Rinkusu et que ce dernier était transformée en une femme plantureuse qu'elle ne connaissait pas. Mais cette colère-là était de la jalousie. De la pure et simple jalousie. Celle qu'elle ressentait présentement était... différente. Si elle devait l'analyser, sans nul doute que cela se rapprochait le plus de la déception, mais ce n'était pas la première fois qu'elle goûtait avec amertume au mécontentement. Ce qui signifiait qu'il y avait quelque chose de plus profond et de plus sombre.
Alors pourquoi ? La maîtresse des ombres de son comportement était l'Autre. Elle se nourrissait des angoisses et des frustrations d'Hana, elle emmagasinait ses envies agressives pour lui permettre de mentalement se décharger de tout ce qui pourrait nuire à sa réputation. L'Autre était tout ce qu'elle n'était pas, celle qui n'avait aucune limite, de dire ou de faire, elle n'était pas la bienveillance, elle n'émanait pas de chaleur humaine. Elle était le loup et Hana l'agneau. Hana était aussi douce que l'Autre pouvait être vicieuse. Mais voilà que la généreuse Omura se mettait à éprouver de la colère ? Fallait-il y voir un signe ou bien un simple hasard ?
Mais en attendant d'avoir un jour la réponse, Hana restait Hana. Pour le moment. Elle remercia, un peu gênée, Minato de lui avoir cueilli si promptement les dangos avant leur chute. Pour la peine, elle se contenta simplement de les manger religieusement avant qu'une autre maladresse de sa part n'intervint. L'apprentie shinobi écouta son aîné, acquiesçant de brefs mouvements de tête ses paroles pour prouver qu'elle écoutait. Elle ne lui fit aucun affront, ni de l'interrompre, ni même de tiquer sur ses propos où il mentionna un passage dans les geôles. Dans la tête de la jeune femme, s'il était dehors et libre, c'était qu'il avait payé sa dette à la société ou bien innocenté. Pourquoi s'attarder sur un tel détail ?
" Mmm ? Effrayée ? Non. Pas du tout. Vous êtes un beau jeune homme, Minato-san, même avec vos cicatrices. Vous avez de la chance. Il y a des hommes à qui cela ne va pas du tout. Et puis, si cela devait vous gêner, je suis sûre qu'un médecin de mon clan pourrait faire quelque chose pour vous et faire disparaître tout cela. "
La franchise d'Hana n'avait aucun filtre, et malheureusement, son sens de l'honnêteté pouvait se révéler être le pire de ses défauts ou tout du moins, celui qui la conduisait à se placer dans les pires situations. Un comble pour une kunoichi. Combien de fois lui avait-on répété de se mordre la langue avant de parler ? Beaucoup trop de fois, surtout sa chère mère qui se désolait dès qu'elle ouvrait la bouche, confondant bêtise, insolence et sincérité.
" Mmmm... je ne distingue pas où est ma chance, mais si vous le dites, c'est que vous avez sans doute raison. Mais je suis toujours en colère... même s'ils reviennent. "
L'Omura afficha une mine un peu plus bougonne. Minato avait beau faire preuve de résilience et chercher à temporiser la situation, cela n'était pas encore du goût d'Hana.
" Je... je vous remercie de votre sollicitude. Je suppose qu'il serait plus sage pour moi de leur dire que je ne suis pas contente mais... si je fais cela, je vais mettre en porte à faux une autre personne. "
Bien mal connaître Hana serait de croire qu'elle n'avait pas conscience qu'elle impliquerait quelque juste châtiment à sa coéquipière menteuse en dévoilant la vérité. Mais il fallait dire que de toutes les brimades d'Aya Miyamoto, celle-là lui paraissait la pire. Si c'était une façon de l'exclure de l'équipe, c'était aussi une manière de l'éloigner du Capitaine. Hana était prête à pardonner pour l'un, mais pas pour l'autre. Cependant, sa colère se heurtait à un dilemme plus terrible.
" Je ne suis généralement pas le genre à me plaindre vous savez. J'ai toujours appris à obéir. Aux ordres, à la bienséance. Toujours. "
La jeune femme jeta un petit regard vers le sachet de nourriture, elle choisit à nouveau des dangos.
" Seulement si je me plains... je vais passer pour une enfant que je ne suis pas. J'ai... j'ai conscience que parfois, je peux agir par caprice. J'ai toujours eu ce que je voulais. Si je me plains de leur absence, cela paraîtrait bien ridicule parce que leur départ sans venir me voir vient d'un mensonge. Si je pointe du doigt ce mensonge, alors je ne serais plus une enfant capricieuse, mais une rapporteuse. "
La jeune femme leva son regard en direction de l'Uzumaki, ses yeux commençaient à nouveau à se voiler comme si des larmes ne tarderaient pas à venir, encore.
" Je suis ridicule, n'est-ce pas ? Tout le monde le pense, je le sais. "
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