À la recherche de l'arc, enfin, sa localisation !

Une minute, elle désire simplement un peu plus de temps pour allez savoir quoi. Sekiro ne comprend pas vraiment de quoi il en retourne, la jeune femme parlant de son Byakugan. Doucement, sa main s'enlève du manche de son arme alors qu'il perçoit un bout des croquis de Yume. Peut-être voit-elle en effet quelque chose dont il n'est pas capable ? Peu rassuré, il laisse cependant la jeune femme continuer son manège étrange, s'asseyant dans un coin, la regardant d'avantage, s'assurant que son comportement n'empire pas. Mais rien de plus ne se passe. Encore une fois, la Hyuga s'extasie devant des parois vides, continuant à dessiner sur son carnet alors que d'un coup, l'objet se referme, annonçant la fin du temps imparti.

Tranquillement, les deux jeunes gens remontent vers la surface, le jeune Loup se demandant bien pourquoi elle se fait autant de mal pour marquer ce chemin ? Péniblement, ils remontent le chemin sinueux, laissant derrière eux la chaleur étouffante de la caverne dont la température commence à redescendre à des chiffres plus appréciables. Peu à peu, une lumière verdâtre annonce la fin du chemin et l'entrée de la grotte, un soulagement pour le garçon qui retire le bout de tissus de son visage, s'arrêtant un instant en repensant à tout ce qu'il avait vécu en si peu de temps. Dans son esprit, quelque chose le dérange fortement, sans vraiment savoir quoi. Pour autant, l'image du doux visage de Yume dont les cheveux dansent au grès de la fine brise du soir suffit à chasser ses doutes.

Bien décidé à comprendre ce qu'il n'a pu partager avec sa camarade, Sekiro rejoint la shinobi, faisant un signe de tête vers le carnet, un léger sourire aux lèvres alors que son regard laisse transparaître une pointe de tristesse. « Je suis désolé pour en bas... J'ai eu peur l'espace d'un instant que la chaleur et le fait de descendre dans les profondeurs t'aient fait perdre la tête... » Faute avouée à demi-pardonnée ? Pointant du doigt le carnet une nouvelle fois, le garçon s'assit par terre, faisant signe à sa camarade de le rejoindre. « Vas y, montre moi ce que je n'ai pas su voir ? »

Y croit-il vraiment ? Tant de choses lui sont encore inconnu dans ce monde qui lui tend les bras. Des Shinobis, du Chakra, des yeux magiques, des Dragons. Tant de choses nouvelles qui peu à peu lui ouvrent les portes d'un univers pour lequel il a toujours eu tellement d'intérêt. Pour autant, une certaine fatigue commence à le prendre, lancinant dans un léger mal de crâne à l'arrière de sa tête tandis qu'il commence à écouter les découvertes de la jeune Hyuga. Un moment de partage, loin de l'inquiétude d'il y a quelques heures. Sans s'en rendre compte, le jeune loup bloque parfois sur le visage de la demoiselle, laissant son esprit s'imbiber du moindre trait de son visage, affichant un léger sourire avant de reprendre le cours de sa discussion et des découvertes de sa camarde.

« J'ai du mal à comprendre comment je n'ai pas pu voir ces choses... »

Récapitulatif combat:

         

La maîtrise du Chakra, une particularité génétique ? Tant de questions qui sommeillaient sans véritablement de réponses pour le jeune Loup qui reste figé face à la beauté de la jeune femme. Cependant, son esprit, bien que divaguant sur diverses choses, ne peut s'empêcher de revenir sur tout ce qui se passe depuis si peu de temps. Au final, il commence à douter, se demandant si tout ceci n'est possible que grâce à la présence de la jeune femme et qu'à un certains point, il ne lui est pas vraiment utile. Pour autant, son sourire suffit à chasser pendant un instant ses doutes, alors qu'elle commence à lui transmettre tout ce qu'elle a pu voir.

Epaté par la finesse des croquis, l'esprit du Loup s'adonne à la contemplation de ce nouveau chemin qui s'offre à eux. Bien sûr, la présence de l'arc suffit à attiser d'avantage la curiosité de Sekiro qui récupère un instant le carnet, plongeant à corps perdu dans les notes et autres transcriptions qu'a relevé sa camarade. Doucement, mais sûrement, tout commence à devenir plus clair pour lui. Mais alors que son regard se repose sur l'arc, sa pupille finit par croiser le chemin du dragon protecteur, cette simple vision suffisant à lui provoquer un mal de crâne des plus horribles. Visiblement peiné par la chaleur et l'explosion, le jeune homme se relève un instant, avançant vers la sortie de la cavité pour se plonger un peu plus dans les ténèbres alors qu'à l'horizon, l'aube se lève.

« J'ai eu peur l'espace d'un instant que la folie t'ai pris... Mais au final, ce n'était que la peur et l'inquiétude face à quelque chose que je ne comprenais pas... » Posant sa main sur sa tête, la douleur lancinante continue à lui marteler le crâne, alors qu'il entend les propos de la jeune femme. « Je vais y aller. Toi, restes là en attendant et tâche de te reposer... Je vais faire vite. » Sans attendre de réponse, le garçon commence à sortir de la grotte, continuant son chemin sur les routes sinueuses du Pic Creux, n'arrivant au Village qu'en milieu de la matinée, alors que la vie a déjà commencé au sein de celui-ci. Il n'est guère compliqué de trouver tout ce que désire la belle Hyuga. Pour autant, il n'arrête pas de penser à l'enchaînement de toutes ces péripéties, se demandant si au final, ils ne sont pas allé trop vite en besogne. Reprenant le cours de ses emplettes, Sekiro finit par passer devant le puits du village, contemplant une fois de plus le symbole qui l'orne, sans pour autant afficher la moindre once de joie.

« Pourquoi... »

La solution est là, devant lui et pourtant, il n'arrive à être en joie. Un mélange d'émotion qui lui provoque une nouvelle migraine alors qu'il se plie en deux au milieu de la place, tentant de retrouver un semblant de santé. Quelque chose au fond de lui est en train de le briser, sans pour autant comprendre de quoi il s'agit. Ce n'est qu'à la fin de l'après-midi qu'il finit par réapparaître en bas du Pic Creux, commençant son ascension jusqu'à la grotte les mains remplit d'objets en tout genre. Arrivant sans grande discrétion, il finit par jeter tout son barda sur le sol, essoufflé par la remontée avant de lancer sans vérifier la présence de la jeune femme.

« Je crois qu'on a tout ce que tu voulais ! Même si je pense qu'on ne devrait pas aller plus loin et que c'est trop dangereux... Mais je suppose que tu veux revoir la fresque n'est-ce pas ? »

Récapitulatif combat:

         

Il n'obtient aucune réponse, du moins, pas directement. À la place, la jeune femme s'approche de lui et la voir ainsi commence à le mettre mal à l'aise. Des pans de peaux encore visibles et le regard plongé sur lui, Sekiro ne sait trop comment se comporter malgré la fatigue et surtout la fièvre qui le ronge de l'intérieur. Sentant la main de Yume sur son front, il s'étonne de voir la douceur de cette dernière. Peut-être s'attendait-il à des mains plus rugueuses, plus assassines ? Il reste cependant là, se laissant porter par l'impulsion de le jeune femme qui finit par constater que quelque chose ne va pas.

Sans trop lui demander son avis, elle lui ordonne de se reposer et n'ayant pas envie de la contredire, et ce, encore moins au vu de leur promiscuité, l'homme s'exécute, quelque part un peu ravis de pouvoir se poser quelques instants. S'allongeant dos à la sortie de la caverne, il ne faut pas longtemps avant que son esprit ne tombe dans les limbes oniriques, se laissant porter par les divers stimuli ambiant, qui finisse par le plonger dans un doux rêve. Dans ce dernier, il se voit au bord d'une rivière, buvant à cette source pendant que quelqu'un semble jouer de la flûte un peu plus loin. L'air est doux, et le parfum des cerisiers en fleurs embaume l'espace autour de lui. Se redressant, le regard se pose sur l'horizon. En amont du cour d'eau, se dresse un petit village entouré de deux grandes falaises verdoyantes, avec en son centre un petit temple s'étalant sur plusieurs étages étroits. Le soleil perce au travers des parois mansardés tandis que le silence ne se voit brisé que par le sifflement de l'eau, le murmure de la brise et le chant des oiseaux.

Un moment de paix, qui plonge le visage du jeune Loup dans une quiétude inégalable. Comme plongé dans un vieux souvenir, il retrouve le chemin jusqu'au temple, arpentant les rues de ce village qui lui inspire cette douce sensation d'être à la maison. Les heures passent, le rêve continu et la chaleur cuisante du soleil finit par le réveiller. Face à lui, la jeune femme n'a pas bougé d'un pouce, regardant ses notes, cherchant la solution à ces énigmes qui se dressent devant elle. Bien sûr, il peut lui dire ce qu'il sait et ne lui a pas dit, pour autant, il sent que s'il fait ça, il a bien plus à perdre qu'autre choses. Et puis, la garder ainsi auprès de lui est-il un véritable mal ? Encore bercé par les bras de ses songes, il se laisse à croire à une possible histoire, remplit d'aventures et de merveilles aux côtés de la Hyuga. Rien de lubrique, juste l'espoir de pouvoir vivre une vie différente... Une larme se met à couler le long de sa joue à cette simple idée, sans trop savoir pourquoi.
Paisiblement, il se relève, récupérant cette dernière d'un coup de poignet rapide alors qu'il s'assit en tailleur, souriant à la jeune femme tandis que le soleil commence à se coucher.

« Un Clone ?... Tu veux dire que tu peux te cloner toi-même ? » Amusé par cette idée, le jeune homme se frotte les yeux, continuant à sourire alors que Yume lui explique être resté là pour veiller sur lui. Rougissant légèrement, il baisse les yeux, se sentant un peu coupable de ne pas lui donner une information qui pourrait la mener à son but. Pour autant, il se refuse à délier ses lèvres, cherchant à renouer le contact avec cette dernière, il commence à lui poser des questions.

« Tu as trouvé quelque chose d'intéressant ? Un début de piste ou quoi ? »

Récapitulatif combat:

         

« Quand il sera au village. » Cette simple pensée le laisse songeur, se demandant comment peut être la vie là-bas ? Se ferait-il des amis ? Apprendrait-il de nouvelles choses ? Sans doute. Pour autant, penser à tout cela ne manque pas de lui créer une déchirure au niveau du cœur. C'est comme s'il savait qu'au plus profond de lui-même, cela n'arriverai jamais. Une certitude enfouie qui ne l'empêche pas de sourire, même si ses traits trahissent une vérité qui commence à le ronger. Mots après mots, la jeune femme lui parle de son désarroi, n'ayant rien trouvé de probant lui permettant d'avancer sur sa piste. Un tourment qui ne manque pas de toucher en plein cœur le jeune loup qui la regarde sans dire un mot. Jusqu'au moment où elle lui explique que tant qu'elle ne trouve pas ce qu'elle cherche, elle ne pourra pas rentrer.

Cette simple phrase fait l'effet d'un électrochoc dans l'esprit du jeune homme qui commence à réfléchir. Son mutisme contre du temps passé ensemble ? La balance penche dans un sens égoïste qui ne manque pas d'augmenter sa culpabilité, croisant le regard de la demoiselle, il lui sourit une fois de plus, n'arrivant pas à cacher qu'en effet, il sait quelque chose. Elle finit par lui poser la fameuse question, celle qui lui pousse à se mordre la joue, secouant la tête tristement pour répondre à ses interrogations. Non, il ne sait rien, ou du moins, il ne veut pas lui en dire trop. Il a envie de passer plus de temps à ses côtés, et cette ambivalence le ronge de l'intérieur.

« Pourquoi tu dis ça ? » finit-il par lâcher en se rapprochant d'elle, s'asseyant à ses côtés. « Depuis que je t'ai rencontré, tu n'as pas arrêté d'aller et venir sans t'arrêter un instant. Tu cours après cette légende comme si ta vie en dépendait, mais... Ca fait des années, même, des décennies que cet artefact est tombé dans les légendes. Tu ne crois pas que si c'était si simple, quelqu'un l'aurait trouvé avant toi ? » Il arqua un sourcil, affichant un visage légèrement amusé. « Tu cherches à aller trop vite trop loin. Ce n'est pas comme ça qu'on atteint sa cible tu sais... » Doucement, il se relève, faisant face à la vallée qui s'offre devant eux et qui plonge doucement dans les ténèbres du soir. « Regarde plutôt comme c'est magnifique... Toutes les richesses que ce monde peut offrir sont là, devant toi. Il suffit de te poser un instant et d'arrêter de réfléchir. Les solutions viennent à ceux qui savent prendre le temps. » continue-t-il en lui souriant toujours.

« Tu veux qu'on retourne en bas tous les deux ? Ca m'embêterait d'avoir monté tout ce matériel pour rien ahah... Sinon on peut retourner au village et passer une vraie nuit dans un vrai lit ? Mais maison n'est pas loin si tu veux, on pourra s'y poser et... Tu pourras te changer aussi... »

Récapitulatif combat:

         

Finalement, sa décision est prise ne manquant pas d'offrir un large sourire au jeune Loup qui appose sa main sur son épaule l'espace d'un instant. Visiblement, sa voix lui est parvenu et la belle se décide enfin à prendre un peu de temps pour se remettre de toutes ces péripéties. Rechargeant tout le matériel, le duo commence doucement sa descente du Pic Creux, faisant bien attention de ne pas se vautrer lamentablement à cause d'une caillasse mal calé. La chance de leur côté, le chemin jusqu'au village se déroule sans aucune embûche. De ça et là, Sekiro en profite pour raconter quelques histoires n'ayant rien à voir avec l'Arc, démontrant à la jeune femme le puits de savoir qu'il peut être. Pour la première fois depuis longtemps, il lui est possible de partager toutes ses connaissances avec quelqu'un d'autre. Un fait qui ne manque pas de lui réchauffer le cœur, alors qu'il ne peut s'empêcher de voir que le visage de la douce Hyuga est moins joviale que la veille.

La culpabilité continue à le ronger, grattant derrière son crâne comme une bête désireuse de se frayer un chemin jusqu'à sa camarade pour tout lui dévoiler. Mais il n'en est pas question. Pas maintenant, et encore moins alors qu'il peut se permettre de passer une soirée tranquille avec la jeune femme. Paisiblement, ils atteignent le village, se rendant à l'auberge où ils se sont rencontrés, la belle aux yeux opales commandant une chambre pour deux, ce qui ne manque pas de faire rougir Sekiro. Déposant leurs affaires, le sommeil finit par avoir raison du garçon qui tombe sur le lit de fatigue. La douche attendra, même si la shinobi a raison sur le fait qu'ils puent tous deux.

C'est alors que la nuit se fait noir et que les habitations ne sont éclairés que par quelques torches, que Yume décide de sortir au dehors pour faire le point. Loin d'appliquer à la lettre les propos de son nouvel ami, elle se plonge une fois de plus à corps perdu dans les limbes de ses recherches, se tentant à quelques croquis des bâtiments aux alentours. Histoire d'avoir une marque de son passage ici ? Comme un vieil aventurier dont on découvre le journal des années plus tard. Est-ce cependant le hasard ? Ou la culpabilité de Sekiro qui permit à la Konohajin de tomber nez-à-nez avec le fameux puits qu'elle a déjà vu la veille ? Une fois de plus, elle se tente à regarder le symbole, regardant au fond du trou, jusqu'à user une fois de plus de son Byakugan. Cette fois-ci, nulle douleur lancinante ni apparition mystique. Juste le néant, ou la présence légère de quelques marques de chakra regroupés. La preuve d'une présence ? La seule manière pour la jeune femme de le savoir serait de s'y rendre. Mais le puits est vieux et les pierres menacent de s'effondrer au moindre choc trop violent. Est-ce une bonne idée de se jeter à corps perdu dans l'inconnu ? Ou valait-il pas mieux se poser un instant et repenser à tout ce qu'elle a déjà trouvé ?

Récapitulatif combat:

         

Comprenant que son empressement peut lui coûter bien plus que du temps, la jeune femme se décide à prendre un peu de repos. Quittant le puits orné du fameux symbole, elle se rend jusqu'à l'auberge, ouvrant la porte avec une pointe de déception dans son regard. Bien sûr, ses motivations sont pures et sa détermination admirable, pour autant, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Nombres de secrets méritent que l'on s'attarde dessus avant de dévoiler tout leurs potentiels.

Ne cherchant pas à se laisser abattre, la demoiselle se rend au comptoir, demandant quelques plats pour elle et son camarde. Toujours soucieuse de ses compagnons, la belle Hyuga s'empresse d'apporter de quoi réchauffer les cœurs. Mais alors que la porte de leur chambre s'ouvre, elle voit que Sekiro n'a pas attendu l'heure du repas pour rejoindre le pays des songes. Affichant un sourire tendre, cette dernière dépose les denrées sur la table basse, cherchant elle-même à trouver un peu de repos et quoi de mieux pour cela que de continuer ses recherches ?

Plongé dans ses découvertes, les pensées de la jeune femme se voit perturbé par quelques paroles à moitié inaudibles. Un temple, une forêt ? Le tout se mélange dans une soupe incompréhensible alors que le corps du Loup se met à se mouvoir. De petits mouvements, naissent de puissants spasmes, marquant l'horrible cauchemars qu'il est entrain de vivre. Soucieuse, Yume se lance vers le lit, cherchant à sortir son camarade de ses angoisses. Après quelques temps à insister, ce dernier se relève comme un mort-vivant lâchant un hurlement. Le souffle presque coupé, il a du mal à se calmer, cherchant un point d'ancrage autour de lui tandis qu'il ne reconnaît pas l'endroit où il se trouve.

Pourtant, lorsque son regard se pose sur la shinobi, son esprit semble s'apaiser peu à peu. La voix rassurante y aide pour beaucoup, tandis qu'il reprend tranquillement sa respiration, ressentant encore les émotions néfastes de son rêve.

« Je... J'étais dans un endroit étrange, il y avait d'autres gens avec moi... Et ils mourraient les uns après les autres... C'était... Horrible... J'avais comme l'impression d'être lié à eux... Je me suis enfui et... Et... Je sentais que quelque chose me poursuivait... Mais...je...je... »

Mais déjà le rêve commence à s'effacer, replongeant dans les méandres de son subconscient, laissant le garçon perturbé par tout ce qu'il a vécu, mais également épuisé. Tranquillement, il se repose dans son lit, refermant les yeux grâce à l'aide de la jeune Hyuga. Le reste de la nuit se passe sans incident.

Pour autant, le sommeil n'arrive pas à trouver la demoiselle qui continue ses recherches. Face à elle, la même fresque. Posant son esprit un moment, elle contemple ses dessins, se rendant compte soudainement d'un détail qu'elle n'a pas fait attention : tout est inversé. Au lieu de dessiner les motifs de gauche à droite, elle a fait tout son contraire, mélangeant quelques arabesques dans le tas ce qui, bien évidemment, ne va pas aider à sa compréhension. Déchirant les feuilles, elle cherche dans son esprit l'ordre, recréant sur une page vierge la même fresque mais dans le bon sens.

Instinctivement, tout commence avec le puits et le symbole qu'il orne. De ce lieu, commence un sentier jusqu'au hautes collines, menant à une forêt, qu'une homme traverse en tenant une cloche dans sa main. La suite, n'est autre que le temple, là où les moines prient en choeur autour d'un artefact, protéger par six symboles obscures, le tout sous le regard d'un puissant dragon. Une fois le tout remit dans l'ordre, les choses paraissent plus clairs pour la jeune femme. Toutes les étapes sont là, devant elle. Ne reste plus qu'à les trouver...

Cependant, une question reste en suspend... Que faire de Sekiro ?... Bien que son aide soit précieuse, la shinobi sait qu'en s'enfonçant un peu plus dans cet aventure, elle risque de mettre en danger son nouvel ami. Doit-elle le préserver de tout ça et s'enfuir sans un mot ? Ou au contraire, continuer avec lui, quitte à risquer sa vie ?

Récapitulatif combat:

         

L'hésitation se fait sentir dans le cœur de la jeune femme. Tant de questions, pour si peu de repos. Son esprit vole et s'agite sur tous les penchants et aboutissant de cette quête qui lui tiens tant à cœur. Est-ce vraiment une bonne idée de continuer ainsi ? Ou du moins avec ce jeune Loup qui semble si fragile ? La question continu à se poser, tandis que les heures de la nuit s'évadent peu à peu, laissant au soleil la gloire de commencer un nouveau jour. Maintenant que la Hyuga sait ce qu'elle doit chercher, tout devrait être plus rapide non ?

Les rêves apaisés de Sekiro finisse par s'échapper dans les rayons de l'astre diurne, réveillant le jeune homme dans une certaine sérénité. Sa première vision, est celle de la femme qui commence à prendre une certaine place en son cœur. Il ne peut s'empêcher de lui sourire, alors qu'il perçoit sa main posée sur son épaule. Est-ce elle qui l'a réveillé finalement ? Qu'importe. Aucun rêve ne vaut la beauté de Yume.

Pour autant, les premiers mots de la jeune femme finisse par mettre à mal le sourire du garçon. Comment est-ce possible qu'elle ait trouvé la voie ? Avait-il parlé durant son sommeil ? Ou est-ce à cause des fresques sur les murs ? C'était à ne rien y comprendre et le doux réveil se transforme alors en cauchemars. Pour autant, la suite de ses paroles adoucissent un peu la chose. Il est question d'inquiétudes envers lui, de promesses de magnifiques lendemain, de grandeur et d'une vie plus belle. Un va-et-vient d'émotions contraires qui le plonge dans le mutisme le plus total, laissant sa camarade se lever pour aller faire ces emplettes.

Seul dans la chambre, il regarde le plafond, se demandant si tout ceci n'est pas un peu trop pour lui. En moins de trois jours, les choses avaient changé drastiquement pour le jeune loup, faisant balancer son cœur entre, sa vie d'avant, et les promesses de la Hyuga. Pour autant, maintenant qu'il se pose un peu, quelque chose semble avoir changé dans sa conviction. Sans arriver à mettre le doigt dessus, il le sent, tout comme il sait que ce n'est qu'au bout de ce voyage qu'il aura la réponse à toutes ses questions.

Les heures défilent, et Sekiro en profite pour se préparer comme il se doit. Malgré tout, un tour par chez lui est nécessaire. Si bien qu'il quitte la chambre, retrouvant les chemins menant à la petite maison sur les hauteurs d'une colline surplombant une large vallée verdoyante. Un paysage qui s'étend jusqu'aux montagnes de l'Isthme où, par beau temps, on peut voir la pointe des cimes enneigés. Une vue imprenable, pour une petite maison sans prétention. Mécaniquement, il jette ses habits salies et puants par terre, retrouvant une bassine d'eau glacée où il vient y plonger sa tête. Frissonnant de froid, il en profite malgré tout pour se laver, profitant de ce moment pour se vider l'esprit. Une fois propre, il se dirige vers une malle et l'ouvre. Là, il se saisit de vêtements plus à même d'être adéquat pour l'aventure qui l'attends. C'est alors que son regard se pose sur une dague magnifique, dont la lame faite d'acier de Damas, se conjugue avec un manche en ébènes, striés par quelques pierres rougeoyantes. Un vestige de ses ancêtres, qu'il garde précieusement, mais qui aujourd'hui, retrouve son fourreau accroché à sa ceinture.

Paisiblement, il se prépare, sans songé au lendemain, puis il quitte sa bâtisse, refermant à double tour la porte et les volets. Allez savoir quand est-ce qu'il rentrera. Cette simple pensée le fait sourire. Une dernière fois, il regarde l'horizon, ce magnifique paysage vallonnées où les hautes collines surplombent les nuages, qui, jalousement, cachent les plus grandes merveilles de la région. Comme ce temple au Sud, connu pour sa cloche résonnant à chaque procession. Tout cela va lui manquer. Et sans se retourner, il reprend le chemin du village, se préservant du moindre mal, finissant par retrouver la chambre qu'ils avaient loué. Mais soudainement, il se rend compte qu'il est peut-être parti un peu trop longtemps... Et si la jeune femme avait cru qu'il s'était enfuit et a du coup continuer son chemin sans lui ? C'est vrai qu'il a prit son temps, puis avec l'aller-retour... Sa main se pose sur la porte, prêt à l'ouvrir. Il n'y a qu'une manière de savoir. Et si d'aventure, la jeune femme est toujours là, le Loup lui demandera simplement, par où elle désirs commencer.

Récapitulatif combat:

         

En revenant à l’auberge, Sekiro avait comme un pincement au cœur. Avait-il volontairement pris son temps dans ses préparatifs, afin de voir si son ensorcelante camarade ne l’abandonnerait pas, le laissant choir sur la touche telle l’insignifiante petite chose fragile, qui se faisait l’effet d’être, en comparaison à la baroudeuse Hyuga toujours prête à aller de l’avant.

Un autre mauvais pressentiment le turlupina sur le seuil de la porte, un sentiment sur lequel il ne parvenait pas à mettre le doigt, qui bourdonnait dans ses oreilles mais se dissipa aussitôt quand il eut l’enchantement de s’apercevoir que Yume-chan l’avait attendu. Entrant grand sourire dans la pièce, il la salua avec enthousiasme. Cependant cet entrain fut de courte durée. Lorsque sa compagne d’aventure lui apprit la piste qu’elle comptait suivre, il ressentit à nouveau ce bourdonnement dans ses oreilles, qui avait été les prémices des effroyables maux de tête précédent. Bien que le sentiment de culpabilité de n’avoir pas révéler toute la vérité à sa camarade semblait intense, cette douleur devait provenir d’autre part.

Un sourire et une question sur sa dague, le sortit de sa torpeur et les symptômes se dissipèrent immédiatement, sans qu’il ne s’en rende compte, tant le jeune homme avait à cœur de répondre à sa nouvelle amie.

-Ah euh cette vieillerie, je l’ai depuis toujours… Minora-t-il l’histoire du précieux vestige de ses ancêtres, effrontément. Je suis prêt, je te suis.

Sur le chemin Sekiro, contrairement à son habitude, semblait particulièrement mutique, ce qui n’échappa à l’attentive Hyugã. Il la gratifia d’un triste sourire en guise de réponse, et se demanda en son for intérieur s’il serait à la hauteur. Et ce mauvais présentiment qui venait tinter avec lancinance à ses oreilles, n’arrangeait rien à ses appréhensions. Fort heureusement la faune dense et luxuriante était un parfait prétexte à détourner la conversation.

Après quelques banalités échangées et la lande parcourue deux jours durant, la Hyuga décréta une nouvelle halte, plutôt bienvenue pour le non initié que Sekiro semblait être. Une fois reposés, les deux compagnons reprirent la route, en s’enfonçant dans la forêt dont émergeait une ambiance inquiétante. A nouveau Yume prit l’initiative de la prudence et incita son compagnon à grimper dans les arbres.

Au loin des éclats de voix humaine se firent entendre. Progressant en silence de branche en branche, l’équipée sauvage menée par la Konohajin se rapprocha de l’origine des bruits. Les toges uniformes et de couleur sobre, les incitèrent à penser qu’il s’agissait de moines, symbole de l’avancée de leur quête, mais leurs comportements détonnaient avec leur apparence. Sekiro pleutre ou extrêmement prudent, posa un doigt sur sa bouche et sembla proposer à sa camarade d’attendre avant d’agir…

Récapitulatif combat:

         

Si les précautions étaient nécessaires, la récompenses se fit attendre. Après plusieurs heures d’attente, un œil sur le cortège supposément religieux, Yume avait attendu patiemment qu’il se meut. Au loin, une silhouette titubante vers lequel les moines semblaient se diriger. En une fraction de seconde la situation sembla évoluer drastiquement. Comme un seul homme, les prétendues envoyées de Dieu se ruèrent sur l’individu visiblement imbibé.

Faute de moines, la troupe qu’avait épié nos deux compagnons, s’avéra des bandits de grands chemins. Du fait de la légende, de nombreux pieds nickelés en mal d’aventure avaient subi l’assaut de la horde grimé en moine. Cependant à force de rançonner les touristes en quête d’aventure, le bruit s’étaient répandues et la source s’étaient par la force des choses tarie. Aujourd’hui, l’ancienne meute sanguinaires n’était plus qu’un tas de loqueteux, capable d’effrayer uniquement les ivrognes bannis pour troubles à l’ordre public des villages environnants. Lorsque la Konohajin s’aperçut du stratagème, elle fondit sur les usurpateurs et les mirent hors d’état de nuire avant même que Sekuro sorte sa précieuse petite dague.

Après un savoureux interrogatoire, qui fit dresser les cheveux sur la tête de son jeune compagnon, Yume-chan obtint quelques menues informations avant de les relâcher avec avertissement qu’ils prirent très aux sérieux. Le véritable et unique moine déambulait dans la journée, au zénith de l’astre solaire. Selon leurs dires, à lui seul il avait chassé les plus fort d’entre eux, qui depuis avait quitté l’ancienne meute. Sekuro suggéra à sa partenaire une vraie nuit de sommeil à la belle étoile, qui se déroula sans heurt.
     
Ainsi que les brigands leur avaient confessé, à midi le Moine, une grande cloche à la main, se présenta sur les sentiers. De sa vue perçante, il sembla distinguer les deux aventuriers (même dissimulés), d’un sourire chaleureux en leur direction, l’homme pieux les enjoignit à les rejoindre. Tout chez lui transpirait la sérénité, la bienveillance et la spiritualité. Se fut donc d’autant plus flagrant, lorsqu’arrivé à sa hauteur, le vieil homme fronça les sourcils, en posant les yeux sur la dague de Sekuro.

-Où as-tu trouvé cet objet, mon enfant. Souffla-t-il doucement de sa voix de stentor.

Sekuro regarda un instant Yume, l’interrogeant presque des yeux de la marche à suivre. Puis, se décida, les yeux rivés sur le sol, de dévoiler sa vérité.

-Je ne peux rien vous dire d’autre que je l’ai depuis toujours… Je pense qu’il m’a été transmis par mes ancêtres mais aussi loin que je ne me souvienne, j’ai toujours été seul. Je ne sais pas quoi vous dire d’autre. Confessa Sekuro.

Le Moine fronça à nouveau les sourcils en regardant le jeune homme d’un air dubitatif.

Cet objet appartient au temple, mais il a disparu il y’a plus de cent ans, quelques temps avant que je rentre dans l’ordre… Mes vieux yeux ne sont plus ce qu’ils sont, je vous propose de m’accompagner au temple afin que nous vérifiions l’authenticité de cette merveilleuse relique et comprenions comment est-elle entrée en votre possession, si vous me le permettez. Accepter vous de me suivre ? Proposa calmement le saint homme  

Récapitulatif combat:

         

Lorsque la Hyugã se présenta, ainsi que son compagnon, les traits du vieil homme se radoucirent. La politesse de la jeune Konohajin ne sembla pas lui déplaire et lorsqu’elle proposa de l’escorter, le moine pourtant humble fut pris d’un rire, qu’il tenta vainement de dissimuler derrière les grands pans de ses longues manches.

-Je te remercie de ta sollicitude mon enfant, mais je suis encore capable de me défendre malgré mon grand âge. D’ailleurs les âmes égarées dont tu parles, ont autrefois tâté de mon bâton, malheureusement compte tenu de ma progression journalière, je ne peux être à deux endroits à la fois et nous manquons cruellement d’effectifs… La plupart de nos fidèles ont été envoyé en mission d’émissaire, tout comme moi ils propagent la bonne parole afin de grossir nos rangs et être à même de résoudre les problèmes de la région, sans faire appelle à une aide extérieure, d’autant que nous avons vœux de pauvreté… Mais je vous ennuie avec mes histoires, puis-je savoir d’où vous venez tous les deux et ce qui vous amène dans la région ?

(…)

Au bout d’une demi-journée de progression, le vieil homme n’avait pas ralenti la cadence, ce qui n’était pas le cas de Sekiro, haletant et à la traine. Le Saint Homme proposa alors une halte afin que le petit groupe se restaure. Le jeune loup, sans doute épris de culpabilité de ralentir l’équipe improvisé, compensait par sa verve retrouvée. Le duo de choc, put alors s’apercevoir que le bienveillant moine, éludé certaines des questions, principalement ce qui concernait le temple et sa fonction première.

Cependant Sekiro, qui ne pouvait s’empêcher de prendre pour lui, les regards de travers que jetait le moine sur sa précieuse Dague, commençait à devenir nerveux. Cet état de cause augmenta ce climat de méfiance du compagnon d’infortune de Yume, envers leur guide. La confiance s’ébranla drastiquement lorsque le moine leur demanda de se mettre un bandeau sur les yeux devant un large rocher mystérieux. Après quelques protestations, ils s’exécutèrent mais tandis que Yume ne pouvait entendre que des incantations, Sekiro brava l’interdit et jeta un coup d’œil pardessus le tissu sur ses yeux. Le moine s’en aperçut et entra dans une colère noire, tandis que la paroi de la roche s’enfonçait dans la terre, libérant un passage secret. Il ne s’en manqua de peu que le Moine s’en prenne à Sekiro mais devant les suppliques larmoyantes de ce dernier, l’homme pieux renonça. Pendant le reste de la progression, le moine resta silencieux, la Konohajin obtint que des grognements et des raclements de gorge à ses interrogations.

Enfin la lumière au bout du tunnel, leur indiqua qu’ils avaient franchi une montagne, qui leur aurait pris plusieurs jours à contourner. Si le temple qui apparaissait devant leurs yeux était semblable à celui qu’ils avaient découvert, pyrogravé dans la caverne, il paraissait en piteux état. A la fois délabré par le poids des ans, il portait également les stigmates d’une lointaine attaque, perpétré probablement des décennies auparavant.

Après une courte visite du temple, où à chaque pièce visitée s’ajouter un moine durant la procession, le vieil homme les conduisirent à la salle des archives. Les priant de le précéder, quand le duo franchir le seuil de la dernière pièce, les moines en cœur prononcèrent des mudra et un mur de pierre revêtit de sceaux, les enfermèrent dans la salle. En se retournant vers son compagnon, Yume s’aperçut qu’il était recroquevillé au sol, se tenant la tête en hurlant de douleur. La voix du moine sembla s’élever du plafond.

-Ainsi que je vous l’ai conté, cette dague a disparu cent ans auparavant… Si elle faisait partie d’un trésor millénaire, ce n’était pas sa fonction primaire, cet artefact est la seule et unique clef pour sortir de cette pièce, une fois notre enchantement proféré. Prouvez nous que cet objet n’ait pas été mal acquis, résolvez l’énigme du Dragon et vous serez libérés.  

Une fois la voix disparu, Sekiro sembla se calmer. Cependant épuisé par la douleur, le jeune homme pouvait à peine parler. Dans la pièce, alors que l’entrée s’était refermée, derrière eux un pan du mur avait disparu, révélant une arrière-salle dissimulée. Sur un autel de pierre, cinq stèles émergeaient doucement du sol. Une fois le mécanisme enclenché par la position finale, cinq symboles différents brilla avant de s’éteindre à l’unisson. Le peu quel en avait vu, ces symboles ne lui évoqué rien, cependant, en regardant ses notes, elle s’aperçut qu’ils avaient eux aussi été inversé et apparaissait sur six de ses croquis. Enfin, en s’approchant de Sekiro pour le relever, Yume constata que la pierre précieuses de la dague, aux nombres de six clignotaient régulièrement chacune leur tour.

Récapitulatif combat:

         

La bienveillante Yume commença par s’enquérir de l’état de santé de son camarade. Sekiro était mal en point et peinait à respirer, comme à la suite d’une longue maladie. Au moins, ses douleurs à la tête ne le faisaient plus hurler à la mort et bien qu’épuisé, il pouvait murmurait quelques bribes de mots à sa camarade.

-Je… koff koff… Je te… koff… jure… que j’ai rien… koff koff… volé.

Sekiro tendit alors le bras vers Yume, pour qu’elle l’aide à se redresser et s’adosser au mur, ce qui eut pour effet d’atténuer sa quinte de toux. Portant difficilement sa main à sa ceinture, il décrocha et lui tendit l’objet de convoitise de sa partenaire du jour

- Oui… vas-y prend la… Si ça peut nous faire sortir cet endroit de malade… Koff… Si ça ne te fait rien, je vais me reposer un peu ici…je compte sur toi. Susurra Sekiro à bout de force.

A ces mots, Sekiro perdit connaissance. Cependant, si Yume l’ausculte, elle peut s’apercevoir que ses constantes vitales sont bonne et qu’il est juste endormi, probablement épuisé par l’atroce douleur endurée.

Lorsque Yume s’empara de la dague et se dirigea vers l’arrière-salle, elle s’aperçut que les pierres précieuses cessèrent de clignoter. Heureusement, sa mémoire avait figé l’image et elle pouvait se souvenir du rythme des scintillements. D’abord une émeraude, ensuite un rubis, puis une opale, un saphir et enfin une améthyste. En revanche si l’enchantement de la dague s’était interrompu, les symboles sur les pierres réapparurent, le poignard à proximité, visiblement.  En faisant l’expérience de retourner prendre ses notes, elle constata en effet qu’à une certaine distance, les stèles s’éteignirent, mais cette fois sans que les pierres précieuses s’illuminent.

En observant les symboles, une fois la dague à nouveau à proximité, Yume se souvint qu’elle en avait vu au moins deux d’entre eux, dans la caverne, qu’elle les avait recopié dans son calepin.



Un regard minutieux, lui dévoila un troisième partiellement retranscrit car abîmé et se remémora que deux autres symboles avaient été complètement effacés par l’érosion du granit. En se servant de son Byakugan, son dojutsu lui révéla effectivement un mécanisme qui aurait la dimension de la dague, mais il s’avérait caché dans la pierre et seule, la résolution de l’énigme déclencherait le mécanisme, propre à le dévoiler, pour ne pas l'endommager.

Après quelques minutes, qui lui parurent des heures, à tourner en rond, Sekiro s’était enfin éveillé. Diminué, il ne pouvait que transmettre oralement, les idées qui lui venaient, malheureusement pour Yume, inutiles et vaines. A ce moment-là, la voix du vieux moine sembla à nouveau retentir dans toute la pièce.

-Yume-san, vous m’envoyez ravi d’essayer de résoudre l’énigme de la prophétie du Dragon et pour vous montrez que nous ne sommes pas des monstres, veuillez regardez à votre gauche de la pièce.

A ses mots, le saint homme psalmodia une sorte d’incantation similaire à celui de leur enfermement, seulement plus court et le mur dans la direction indiqué, s’éleva révélant une autre petite pièce où était disposé des denrées non périssables.

-Montrez que vous en êtes digne, résolvez l’énigme ainsi la prophétie sera accomplie et le dragon nous sera rendu… Je vous souhaite sincèrement bonne chance… Conclut le moine d’une voix étrangement bienveillante.

Récapitulatif combat:

         

Bien qu’il ait été parfaitement sincère, Sekiro était bien loin de se douter ce que renfermait son inconscient. Ces maux de tête réguliers traduisaient sa volonté consciente à reprendre le lien avec ses souvenirs enfouis. Toutefois, la douleur semblait l’en empêcher, comme si son « réceptacle mémoriel » demeurait insuffisant. De retour à lui, mais épuisé par le dernier épisode, il confia à sa camarade, lorsqu’elle faisait des allé retour pour s’enquérir de sa santé, que ces épisodes s’était intensifié depuis qu’il s’était approché du temple. Cependant, même si les vifs flashs d’images confuses devenaient plus longs, ne sachant comment les interpréter, il les gardera pour lui, songeant plutôt à reprendre des forces, profitant des victuailles proposées par les moines.

Pendant ce temps, la Hyuga affairée avec les différents symboles sur les stèles et leurs copies dans son carnet, tentait différentes combinaisons. Même si les symboles correspondaient, la jeune femme n’en comprenait pas encore l’essence, quand une idée lumineuse lui traversa l’esprit. Les gravures que la chunin avait pris pour vaguement floral, représentait en définitif les cinq éléments. Pour Yume les trois premiers étaient claires : la Terre, l’Air et l’Eau. D’autre part, en perçant la combinaison des couleurs à jours, la Konohajin pu déterminer l’ordre des trois premiers éléments à actionner. Puis, constater du même fait que s’ils étaient enclenchés dans le bonne ordre, les pierres précieuses de la dague restaient illuminées, rendant la suite de l’énigme qu’une simple formalité.

Mais alors que la Hyuga allait perçait la combinaison des stèles, au moment où trois pierres s’illuminèrent en miroir à leur stèles communes, un immense brasier accompagné du lumière intense, propre à aveuglé quiconque dans la pièce se déclencha derrière elle. Sekiro sentit son corps se soulevait, puis léviter. Ses yeux piqués par la lumière vive, peinait à se rouvrir. Regardant vers sa compagne d’aventure, cette dernière était recroquevillée pour se protéger les yeux. Son corps lui semblait à la fois lourd mais extrêmement mobile et surtout le pivert dans sa tête avait déserté vers de nouveau cieux. Mais c’était loin d’être sa plus grande surprise, en portant ses mains vers son visage, à la place Sekiro qui était enfin revenu à son état normal, découvrit des pattes et des griffes écailleuses.

Le flash intense se dissipa et la Hyuga pouvait à nouveau voir sans se cramer les rétines et à la place de Sekiro, Yume se tenait face à face à un dragon rouge qui lévitait dans la pièce, probablement d’un peu plus deux mètres, son ossature fluette laissait penser qu’il était encore jeune pour son espèce.

Récapitulatif combat:

         

Sekiro ignorait ce qui se produisait, mais passé la stupeur de se voir tout autre, les maillons d’ADN retrouvant leur enveloppe d’origine, pouvait enfin s’épanouir à leur aise et ainsi diffusé tout le chakra et la force vive à celui qui avait été cet humain chétif, le compagnon d’aventure d’une Hyuga.

Cette dernière pouvait s’apercevoir qu’à force que la clarté aveuglante et les flammes ardentes s’amenuisaient, les pierres précieuses étincelaient de plus belle.

A ce moment-là, les portes qui les avaient retenues prisonniers s’ouvrirent et le cortège s’avança prudemment. A leur tête celui qui les avait enfermés, se prosterna le premier, tandis que les autres remercièrent la Konohajin, d’avoir libérer le « protecteur ».

De son côté, la conscience de Sekiro l’humain, encore abasourdi parce qu’il venait de se dérouler, entrer en communion avec la mémoire éternelle du dragon qu’il avait toujours été. Ainsi, il se remémora de son rôle antédiluvien. Cet accord avec les hommes, que ses ancêtres avaient conclu depuis plus d’un millier d’année, afin de protéger la dague, la clef de l’Arc que des moines gardait, mais le reste demeurait encore confus pour lui.

En tant que gardien, son cœur fut occis par trois fois de n’avoir su, ainsi que ses aînés avant lui, remplir sa tâche et conservé l’arc tant convoité. Mais ses souvenirs d’homme, influé et plus précisément son inclinaison pour cette frêle brunette faite de chair, le troublait au plus haut point.

Comment une telle créature telle que lui avait pu un tant soit peu, accordé d’attention à cette vulgaire poupée de sang ? Des flashs de souvenir de la Konohajin s’occupant de lui, lui revint quand il plongea son regard dans celui de Yume. Cet instant volé eut pour effet d’apaiser sa colère et son trouble.

Les moines qui entouraient Sekiro commencèrent à psalmodier un rituel ancestral qui endormi en douceur ce dernier. Le prêtre en chef, s’approcha de l’étrangère, décidant qu’elle mérité certaines explications. Cependant, avant toutes choses, il devait s’assurer de ses intentions.

-Comme vous l’aurez compris, vous avez réussi l’épreuves, continuer de placer les stèles dans l’ordre et vous obtiendrez ce que vous êtes venu chercher. Mais permettez-moi une question, pourquoi cherchez vous cet arc mademoiselle… ? Votre nom m’échappe…

Récapitulatif combat: