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Délit de faciès [Ft : Akakatsuki Katsuya]

Aburame Kougen
Aburame Kougen
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Aburame Kougen


 
Délit de faciès
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Katsuya Killjoy

 
Depuis un peu plus d’une heure, le soleil avait commencé à vaciller, au-dessus du village de Konoha, jusqu’à laisser la place à une lune timide, qui prenait son tour de garde, pour veiller sur les habitants. Quelques lueurs commençaient à se faire voir, dans les rues où la vie continuait paisiblement son train-train, les ninjas et les civils se rassemblant après une dure journée de travail, pour boire un canon, main dans la main. Les accolades et les rires étaient monnaie courante, dans les quartiers populaires, ce qui n’était pas chose si courante, en ces temps difficiles. Les voisins s’entraidaient, s’invitaient, se félicitaient, se chariaient. Oui, il faisait bon vivre, au doux village de la feuille, oui ! A distance raisonnable, une âme esseulée observait le spectacle des torches et de la camaraderie, avec une certaine nostalgie, mêlée de convoitise coupable, en finissant sans trop d’entrain un flanc maison, au goût piteux.

Perché en haut d’un arbre suffisamment haut, dans les parties boisées, Kougen regardait la vie au village, à laquelle il n’avait jamais vraiment appartenu, assailli par des sentiments qu’il analysait difficilement. Plusieurs fois, il s’était dit que le problème devait venir de lui, car c’était le seul dénominateur commun qu’il avait pu trouver, après de nombreuses années de pratiques et les diverses crasses qu’avait pu lui réserver son entourage. Depuis son retour à son hameau natal, il avait fait de nombreux efforts, pour tenter de paraître plus avenant et casser l’image diabolisée que traînait son nom. Allant à l’encontre de ses propres goûts, il avait changé sa garde-robe, composée majoritairement de vêtements de toile amples, unies et sombres, qui lui permettait de se recouvrir presque intégralement, en faveur de tenues plus classiques. Une veste à capuche et un pantalon standard chez ses confrères. Uni et noir également, mais bien plus abordable et décontracté ! De ce qu’il en savait, ça correspondait à ce que portaient tous les “jeunes branchés”, qu’il avait parfois stalké, pour essayer de comprendre ce qui lui faisait défaut. Il faisait également de gros efforts pour soigner ses approches, ayant fini par comprendre que trop d’entrain pouvait mettre les gens mal à l’aise, pour une raison qui lui échappait encore totalement. Enfin, il s’était appliqué à mettre les gens à l’aise, en travaillant son sourire, comme le lui avait appris un jonin, plus ouvert que ses confrères.

Et pourtant, le résultat était toujours le même. Des gens apeurés, des cris, des pleurs, des cailloux. La solitude. Toutefois, il n’était pas question pour le jeune homme de se laisser abattre ! Apaisant ses démangeaisons à grands raclements d’ongles, il frappa ses joues creuses du plat de ses paumes, se gratta de nouveau pour gérer la réaction déplaisante que cela avait manifesté, puis, se leva d’un bond, sur la branche qui l’accueillait jusqu’à présent !


Il avait beau avoir un regard extrêmement las et cerné de toute part, il n’en était pas moins déterminé ! Se lamenter sur son sort ne l’aiderait à rien, il fallait qu’il passe à l’action. D’un mouvement du pouce, il essuya de ses lèvres les restes du dessert, rouvrant au passage une de ses plaies, qui se mit à saigner sans qu’il ne s’en rende compte. Les pupilles fatiguées de l’Aburame examinèrent les bâtisses en contrebas, afin de débusquer un lieu où il pourrait trouver du monde, pour tenter une nouvelle démarche, fort de ses expériences passées. Kougen voyait ses échecs (indénombrables) comme autant d’outils pour se parfaire.

« C’est pas en s’appitoyant sur notre sort qu’on va trouver des amis, pas vrai ? » Demanda-t-il rhétoriquement à ses insectes.

De son perchoir, l’adolescent avait une bonne vue sur la zone d’entraînement, qui lui parut être un bon endroit pour commencer. Il pouvait y voir quelques silhouettes, mais à l’exception de celles-ci, l’endroit était relativement désert, maintenant que les ombres commençaient à s’étendre, sur le territoire shinobi. A l’aide d’une série de bonds décidés, il s’élança vers l’endroit qu’il avait repéré, s’arrêtant à une distance de sécurité pour se camoufler, avant de continuer à avancer. Courageux mais pas téméraire, en ce qui concernait les liens sociaux. Avant de se jeter à l’eau, il lui fallait étudier les cibles.

Il s’agissait de quelques enfants, sans doute encore à l’académie, qui s’entraînaient au lancer d’armes de jet. Ce n’était pas réellement son fort, car son essaim lui avait toujours semblé plus efficace et fiable que de simples bouts de métal, mais il avait peut-être un moyen de briser la glace… Alors que les gamins pratiquaient un savant mélange de critiques et d’éloges, sur leurs lancers respectifs, Kougen se rapprocha encore, jusqu’à n’être qu’à quelques mètres dans le dos du petit groupe, tandis qu’un revêtement noir se déployait au niveau de sa main droite, prenant peu à peu de l’ampleur. Ses insectes prenaient peu à peu la forme d’un shuriken fuma, qu’il lança en direction des cibles utilisées par ses futurs copains en bas âge. Le projectile Aburame se faufila entre deux des mômes avant d’aller s’éclater en une masse grouillante sur les mannequins de bois. En plein dans le mille. Les quatre pauvres écoliers s’écartèrent en toute hâte, pris de peur par ce qui ressemblait à un assaut soudain, trébuchant les uns sur les autres, le cœur battant la chamade à l’unisson. Un à un, ils remarquèrent la horde de bestioles qui pullulaient avant de descendre de leur plateforme improvisée, en les faisant pâlir à vue d'œil. Un froid glacial s’insinua dans leurs colonnes vertébrales, comme la manifestation d’un instinct de survie, déclenché chez une proie, épiée par son prédateur, depuis son angle mort.


Là, ils tombèrent nez à nez avec une apparition qui leur hérissa le poil, les faisant reculer en rampant, malgré la petite masse sombre qui continuait de se rapprocher. Kougen, les traits épuisés par de nombreuses insomnies et les ravages que laissaient ses petits soldats personnels, posa ses yeux rouge sang, sur ses nouvelles connaissances. Sa tenue épousait les ombres environnantes et semblait même les amplifier, lui donnant l’apparence d’un spectre, dont on ne voyait que les reflets de sa peau pâle, au sortir de ses manches et encadrée par sa capuche. Sa gueule se déforma en un rictus carnassier, dévoilant ses dents scintillantes, espacées par sa grimace sinistre.

« Plutôt cool, pas vrai les enfants ? » Siffla-t-il, de sa voix râpeuse, après avoir tenté, en vain, de s’éclaircir la voix.

Sourire ? Check. Démonstration stylée ? Check. Entrée fracassante ? Check. Réplique décontractée ? Check. S’il en savait au moins à moitié autant qu’il le pensait, au sujet des enfants, son opération était une réussite impeccable. Son professeur serait fier de lui !

« Aaaaaaaaah ! Un Yokai ! » S’exclama un premier, avant de se redresser sur ses jambes branlantes, pour les prendre à son cou.
« Baban nous abait dit de bas draîner avec vous le zoaaaaaaar ! » Scandèrent deux jumelles qui lui emboitèrent le pas, dans un mélange de cris et de larmes.  
« Cou-cou-courage, fuyons ! » Proposa le petit Josuke, qui avait mis un temps à suivre le mouvement.
« Hum… D’accord. » S'étonna Kougen, un peu déçu.

La réaction était bien loin de ce à quoi il s’était attendu, en dépit de ses expériences passées, mais il ne se démontait pas, car c’était tout de même l’une des intéractions les plus positives qu’il avait pu avoir et ce, depuis un certain temps. Un pas en avant, pour le chuunin qu’il était : Ne pas arriver brusquement dans le dos des gens en balançant une attaque ? Check. Pour la prochaine fois, au moins. Arquant un sourcil, il remarqua que les fuyards avaient laissé en plan la plupart de leur matériel. Décidément, la chance lui souriait, car c’était le prétexte parfait pour essayer d’obtenir une deuxième chance !

Après avoir récupéré sa nuée, l’Aburame prit une légère inspiration, avant de se mettre à courir comme un dératé, à la poursuite d’enfants effrayés qui tentaient de lui échapper. Le tout avec les mains et les poches pleines de kunais et autres shurikens, pointés ostensiblement vers ceux qu’il coursait.

« Attendez-moi les enfants, j’arriiiive !  Hurlait-il avec son ton d’outre-tombe, en agitant énergiquement ses mains armées.

Comment diable pouvait-il avoir du mal à s’intégrer ?
 
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Akakitsune Katsuya
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Akakitsune Katsuya
Un drôle de volatileKougen & Katsu

Cela faisait trois jours, que l’Akakitsune n’était pas rentrée à Konoha. Sa mission pour l’ANBU s’était avérée plus pénible que prévu. Trois jours à patauger dans la boue, à cause d’une fuite, mais sa cible était éliminée. Son agent de liaison entendrait parler du pays. En cet instant, cela devait être ce qui la motivait pour rentrer tambour battant.

Aux portes du village, à sa grande surprise l’attendait sa mère adoptive Saya et Yueï. A leurs sourires béats, elle comprit. Suyu avait oublié son propre anniversaire, elle avait enfin dix-sept ans depuis hier. Depuis combien de temps pouvaient-elle être aux portes ? s’inquiétait-elle tout à coup. Bien entendu, elle n’en saurait rien. Les trois femmes bras dessus, bras dessous rentrèrent ensemble à la demeure familiale. A la maison quand l’enfant prodigue franchit les portes, son père après des embrassades légèrement crispantes pour cette dernière, se mit aux fourneaux. La soirée se déroula gentiment. Yueï offrit des sembon à son ancienne partenaire, tandis que ses parents comme chaque année, se conformant à son désir, lui offrit des vêtements sombres. Ravie, Katsuya les enfila directement et eut le droit à un verre de saké, qui clôt définitivement la soirée.  

***

Enfin une journée de congé bien mérité et la passer à s’entraîner, quoi de plus normal. Ce qui sortait de l’ordinaire, en revanche, c’était sa partenaire. Akira étant beaucoup sollicité pour des missions, le jeune homme était bien moins disponible. Peu à peu, une autre personne s’imposait de plus en plus, comme choix évident. Katsuya passait dorénavant, régulièrement du temps avec l’influente intendante. Si les deux femmes n’avaient pas toujours les mêmes idées, cela ne les empêchait pas de les échanger. A l’instar de la Nidaime, la Kamiko avait une oreille attentive et s’avérait plus disponible. La comparaison s’arrêtait là, le bras droit de l’Hokage avait le tempérament bien plus volcanique et fougueux, que cette dernière. A la fois tranchée quant à ses positions et également, mâtiné d’un certain sens de la diplomatie, dû à sa fonction de commerçante, à la tête de l’empire du tissu, dans le pays du Feu.

Dire que l’intendante était multiple était un euphémisme. Si Katsuya n’était pas dupe de certaines de ses mises en scène ou de ses manigances, sans en connaître les desseins véritables, elle ne pouvait s’empêcher d’être fascinée par cette femme de pouvoir. S’entraîner avec elle, était une bonne manière de mieux la cerner et percer à jour, le masque qu’elle revêtait. Peut-être ne se fendrait-il jamais ? s’interrogea-t-elle, en savourant le thé de son échoppe préférée. Suyu lui avait proposé de l’y emmener, mais l’intendante avait invoqué des affaires en cours, qui ne souffriraient pas plus de retard. Depuis quand un thé se refusait-il... Après tout ce serait peut-être pour une prochaine fois. Se raisonna-t-elle.

A ce moment-là, des cris stridents d’enfants, la sortirent de sa profonde réflexion. Redressant la tête, Katsuya vit un bambin courir en hurlant, suivi peu après par deux jumelles, qui pleuraient en cœur. Interpelée par la scène, la jõnin se leva et passa la tête, en relevant la bordure de tissu du magasin de thé, afin de voir ce qu’il se tramait. A sa grande surprise un autre marmot courrait après les autres, suivi d’un hurluberlu gesticulant avec des objets contendants. Le dernier gamin la dépassa et leurs yeux se croisèrent. A ce moment-là, elle le reconnut, c’était le garnement braillard* qui l’avait heurté le jour de la remise de son masque des ANBU. Stressée par la réunion au sommet qui l’attendait, Suyu lui avait hurlé dessus, avant de le lever de terre d’une main leste et reprit son chemin, sous les pleurs du petit. Ce dernier la reconnue également et hurlant de plus belle il détalla encore plus vite.

-Halte-là ! Souffla doucement la jõnin très sereine, d’un geste de la main.

Au moment où le contrevenant était censé freiner des quatre fers, le gérant du bar, pourtant habitué à la jeune femme, venait se demander s’il allait être payé. Cette distraction lui offrait-il l'opportunité de passer entre "ses mailles du filet". Quoiqu’il en soit, vu sa dégaine et son attitude, elle comptait bien s’assurer des intentions de cet individu étrange, aux goûts vestimentaires très sûrs.  


* Extrait de "Quand les choses changent"

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Aburame Kougen
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Pris au jeu de la course, Kougen laissait un peu de marge aux enfants, se refusant à atteindre ses pics de vitesse ou à utiliser son chakra pour les rattraper plus facilement, ce qu’il considérait comme un avantage déloyal. Après tout, il avait subi un entraînement bien plus long et rude qu’eux, il aurait été bien malpoli de ne pas leur laisser une chance, surtout qu’il commençait réellement à y prendre goût ! L’air frais sur son visage et les cris d’amusement des gamins, après lesquels il courait, comme un dératé ! Cette sensation de vitesse et de chasse lui rappelait sa jeunesse, avec tendresse, même si, à l’époque, les rôles avaient plutôt tendance à être inversés. C’était plutôt lui, seul, qui se faisait pourchasser par une ribambelle de marmots, aux âges disparates, qui appréciaient particulièrement mélanger les plaisirs, essayant de le rattraper mais aussi de le lapider à distance, pendant la course ! Il avait bien essayé de leur dire que cette partie du jeu ne lui plaisait absolument pas, mais ils n’avaient jamais eu l’air très disposés à l’écouter, jusqu’à ce que Neguko ne vienne à la rescousse pour les effrayer… Aaaah, les souvenirs de jeunesse ! Songea-t-il, alors que le vent nocturne lui déstructurait encore plus sa tignasse, qui dansait comme un spectre ressortant des ombres, débarassée de la capuche sombre.

Bien sûr, il savait qu’il les effrayait, mais s’imaginait qu’après les avoir rattrapés et leur avoir rendu les affaires oubliées, le quiproquo serait résolu et qu’ils en rigoleraient tous gaiement. Peut-être qu’ils le trouveraient cool, d’avoir pu les suivre de la sorte. Lorsqu’il était petit, il avait oublié une seule fois ses armes, suite à un entraînement dans les bois et son oncle lui avait fait passer un sale quart d’heure. La punition s’avéra  d’ailleurs être rudement efficace, puisque Kougen ne perdit plus jamais rien après ça, pour s’éviter une nouvelle taulée. Peut-être les parents des fuyards étaient du même genre et, malgré le risque flagrant que ses actions soient mal interprétées, il lui aurait été incapable de se pardonner, s’il devait devenir la cause d’un tel traitement. Tout ça à cause de son manque de tact ! Son optimisme, absolument démesuré, visualisait tout de même de fortes probabilités, pour que tout se résolve dans l’entente la plus complète.

C’est donc plein de confiance, avec un rictus à déterrer les morts et les yeux grands ouverts, injectés de sang et mis en exergue par les cavernes sombres, qu’étaient ses orbites voutées, que l’adolescent arriva au niveau d’une parfaite inconnue, au sortir d’une échoppe à laquelle il ne prêta aucune attention. Balançant ses bras fins au rythme de sa course, dans un mouvement mécanique et rigide, il agitait ostensiblement les armes blanches, qui rayonnaient au clair de lune. Kougen avait la mâchoire pendante et un filet de sang ténu suintait, sur un des coins de sa lèvre ouverte, étirée bien au-delà de sa capacité, par l’amusement dans lequel il était plongé. Il faillit ignorer les propos de la jeune femme, plutôt habitué qu’on ne s’adresse pas directement à lui, avant de se rendre compte qu’elle essayait probablement de l’aider dans sa démarche ! Il la dépassa donc avec un très bref hochement de tête, en guise de remerciement tacite, avant de prendre un peu plus de vitesse, afin de s’éloigner à toute allure.


« Halte-là, les enfants, on vous a dit ! » Grogna-t-il de sa voix rêche, à moitié hilare.

Comblant de plus en plus la distance avec les pauvres apeurés, il lança dans leur direction deux de ses propres kunais, pour ne pas éparpiller les leurs, en faisant bien attention que ceux-ci se plantent non loin de leurs pieds ou dans des obstacles environnants, pour attirer leur attention sans pour autant les mettre en danger. Bien entendu, ils accélèrent encore davantage la cadence, en hurlant de plus belle.

« Le Yokai va nous attrapeeeer ! » S’époumonna celui en tête de file, avec la voix d’un vieux fumeur compulsif, tant il avait donné de la voix.
« J’te dis que c’est un Shinigami mais tu m’écoutes jamaiiiis ! » Geignit Josuke, dont la morve et les larmes formaient une répugnante mélasse sur son visage, déformé par la peur.
« J’ai un cadeau pour vouuuuuus ! » Grinça Kougen, sur le même ton engagé que la vieille porte usée d’un hôpital psychiatrique à l’abandon, construit sur les ruines d’un vieux cimetière indien.

Il ne lui désormais plus que quelques mètres, avant de leur mettre la main dessus, ce qui renforça encore plus l’amplitude de son sourire, maintenant qu’il touchait enfin au but. L’Aburame tendit la main en avant, une nuée de Kikaichuu lui fourmillant du bout de la manche, recouvrant entièrement sa peau, gagnant en ampleur à vue d'œil, devenant une épaisse masse noire, plus grosse encore que la tête de son utilisateur.

« J’ai gagné ! » Jubila-t-il, alors que son essaim vrombissait d’anticipation.


 
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Akakitsune Katsuya
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Akakitsune Katsuya
Une course effrénéeKougen & Katsuya


Quelle gourde ! S’écria-t-elle. Dans sa hâte, la jõnin vêtue de ses habits neufs et dans l’idée de ne pas en abîmer les poches, avait laissé son porte-monnaie dans son baluchon, là où elle était attablée précédemment. Quant au tenancier, grommelant au sujet des ardoises que leur avaient laissés des chunin partis en mission, ne comptait pas la laisser filer comme le vent. A ce moment-là, coincée entre deux fronts, l’Akakitsune eut le sentiment de distinguer du coin de l’œil, une chose étrange. Le poursuivant des gamins, un rictus étrange indéfinissable aux lèvres, semblait lui avoir fait un signe de tête. Mais il est débile, ou quoi ? Cependant, elle n’eût pas le temps de se concentrer sur cette impression, tant le restaurateur se montrait insistant.  

En honorant sa dette aussi vite que possible, Katsuya avait perdu de précieuses minutes. A l’extérieur du restaurant, l’agitation des villageois ne lui permettait pas de voir au-delà de ce rideau de fer humain. Tandis que Suyu supposait qu’avec ce genre d’individu, un membre du Keisatsu en prendrait la charge et qu’une bonne frousse à ce garnement, lui ferait les pieds, une femme évoqua deux kunaï lancés. A quelques mètres, en traversant la foule la jõnin s’aperçut qu’elle disait vrai. Bon l’affaire semblait plus pressante, même cet horrible vaurien, ne méritait pas d’être blessé.

La jõnin finit de transpercer la foule, de part en part et s’élança dans la direction, qu’ils avaient supposément pris. Après quelques minutes de courses, malgré les villageois qui gentiment lui indiquaient la direction à suivre, elle avait néanmoins quelques peu perdu leurs traces. En sautant sur un toit avoisinant, Katsuya pu distinguer le cortège hurlant défilant tambour battant. A ce moment-là, sa vision se brouilla, sans qu’elle ne sût pourquoi. L’image d’elle-même petite s’imposa brièvement à elle. Celle-là même que Katsuya avait conté à la Nidaime. Cette dernière lui conseillait de s’attacher au détail de ce supposé flashback d’avant son arrivé à Konoha, mais bien que cela ne pourrait que la faire progresser, ce n’était certainement pas le moment approprié.  

Cette inattention, qui n’avait duré qu’un instant, lui fit tout de même, perdre de vue les enfants et leur poursuivant. Scrutant les lieux à la ronde de son perchoir, la jõnin aperçut le marché couvert du centre-ville. Cela ne pouvait être que la piste à suivre. En effet, revenue sur le plancher des vaches, la kunoïchi distingua au loin la curieuse poursuite dont l’hurluberlu armé gagnait du terrain. Visiblement personne avait su ou pu les stopper, il était temps d’agir. En y réfléchissant, au fur et à mesure qu’elle comblait la distance, la scène lui semblait étrange. Quel individu pouvait courir après des gamins de la sorte et ce en plein centre-ville ? Bien que l’heure soit tardive, il n’était pas assez tard pour que les ruelles encore grouillantes du village, deviennent inquiétantes. Alors quoi ? un déséquilibré ?. Après la tentative avortée de la compromission de Konoha, l’ANBU se tenait sur ses gardes. Si le potentiel forcené se sentait acculé, il pourrait attenter à la sécurité des enfants.

Si l’Akakitsune s’était suffisamment entraînée, comme elle le déplorait en cet instant, avec sa technique de furtivité elle l’aurait cueilli sans mal. Mais le contrevenant allait à trop vive allure, pour qu’elle maintienne cette technique. Katsuya y remédierait plus tard. Pour l'instant, sa seule option était de le raisonner, mais pour cela il fallait le rattraper. Heureusement pour les enfants, du fait de leur taille, ils passaient sous les étables des stands vide du marché. Leur course imprévisible et les éléments du décors étaient d'une grande aide pour eux. La jõnin pour éviter les embuches, prit la voie des airs, par l’intermédiaire des piliers soutenant la voûte du préau. Ainsi, à la sortie de toutes cette petite ribambelle du marché, Suyu avait réduit la distance.

Le fauteur de troubles devait être plus qu’a 4 ou 5 mètres de sa portée. Sans décélérait, la jõnin composa les mudra du Tourbillon Divin et lorsque cela lui permit, à la manière d’un escabeau, de s’élever dans les airs, elle interrompit sa technique. Au paroxysme de son élan, Suyu l’acrobate, entama un triple saut périlleux, qui la propulsa entre le poursuivant en noir et les enfants. En faisant volte-face, la jõnin composa d’autre mudra, pour utiliser cette fois la Spirale de Vent. KAZE SUPAIRARU était l’une de ses attaques les plus rapides, en insufflant du vent de la paume de sa main, Katsuya était capable de créer un tourbillon dévastateur. Cependant, en effectuant des boules plus petites, la kunoïchi pouvait les utiliser comme des tirs de suppression, obligeant sa cible à se replier et chercher un abri. En faisant des sphères microscopiques, elle n’eut qu’à les souffler devant ses pieds, pour créer une mini-déflagration, qui le ferait même s’il avait une armure, reculer de quelques pas.

-J’ai dit halte jeune homme ! Souffla doucement Katsuya à la grande asperge gesticulante.

En plantant son regard dans le siens, la jõnin eut plus le loisir de le «contempler». L’homme avait l’air possédé. Ses yeux exorbités et injectés de sang, son rictus horrifique et ses plaies suintantes probablement des démangeaisons aux vues des stries réguliers, faisaient froid dans le dos. Pourtant, le plus curieux, était que celle qui était incapable de discerner les émotions d'autrui, voyait distinctement l'euphorie de son suspect exempt de colère. Il n’est pas piqué des hannetons, celui-là ! Pensa-t-elle, cherchant le meilleur moyen de communiquer avec le curieux bonhomme. Sa main était recouvert d'une masse noire et grouillante. Il s'agissait d'un ninja, un Aburame pardessus le marché, la jõnin allait devoir être prudente et la diplomatie chère à l'Hokage, s'avérait la meilleure voie à suivre.

-Salut je m'appelle Katsuya, on va discuter calmement, si tu veux bien, comment t'appelles-tu ? Reprit calmement la kunoïchi en jetant un regard pardessus son épaule, pour constater que les enfants avaient fui sans demander leurs restes.  

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Acte II -  Infestation