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Quand les choses changent !

Akakitsune Katsuya
Akakitsune Katsuya
Konoha no Jonin
Messages : 136
Date d'inscription : 04/04/2021
Localisation : Dans l'ombre

Fiche du Ninja
Grade & Rang: Jonin Rang B De Konoha
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Akakitsune Katsuya
Quand les choses changentPrénom & Prénom Toute la nuit cette simple phrase l’avait obsédée et l’empêcha de dormir sur ses deux oreilles. Katsuya avait eu beau interroger le messager, ce dernier, un ninja dont elle ignorait tout, s’était contenté d’éluder la question. S’il en connaissait les raisons, il n’en avait pas soufflé mot, mais une étrange expression lui balayait le visage, rendant la jeune femme encore plus perplexe…

Aux aurores, dans la maison familiale, tandis que sa mère adoptive, Saya préparait avec amour, une collation, propre à nourrir un régiment, avant d’ouvrir sa boutique de fleur, Katsuyu retournait toute la propriété, à la recherche d’un kunaï perdu.

Sa mère, observait en silence sa petite Suyu, sobriquet qu’elle avait choisi elle-même. La sonorité lui rappelait, sans nul doute, son propre prénom, tentative inconsciente de remplacer les liens du sang.

Intuitive, la matriarche savait pertinemment, que son petit miracle était perturbé. Docile et dévouée à ses parents, il s’agissait là pour l’adolescente, du seul modus operandi qu’avait trouvé son esprit pour apaiser sa contrariété et ses doutes, sans s’opposer de front à ses parents adoptifs, ses sauveurs les Akakitsune.

La raison, nul membre de la famille, ne l’ignorait, n’étant pas eux-mêmes shinobi, Suyu n’était pas autorisée à leurs divulguer, de quelconques informations, afin de les protéger. Cet état de fait, rendait difficiles les conversations anodines, n’arrangeant rien au comportement taciturne de leur fille. Toutes fois, ceux-ci se gardaient bien d’en converser, évitant scrupuleusement le conflit sans précédent, que de toute évidence, cette opposition inédite génèrerait.

Tandis que, pour une fois Saya se préparait à proférer quelques sages paroles, destinées à apaiser sa fille, son mari Daïsuke, choisit ce moment, pour faire une entrée maladroite et remarquée.

Une fois dans la pièce, le gougnafier ventripotent, se ruait déjà sur les victuailles disposées sur le plan de travail, se faisant immédiatement réprimander par son épouse, à coup de cuillère en bois. Même si ce rituel n’avait rien d’anormal, dans le quotidien de la donzelle, la chose persistait à l’amuser.

Derrière les reproches et inquiétudes continuels, de la matriarche, qui tenait sa maisonnée d’une main de fer, l’on pouvait ressentir cependant, toute l’affection et l’amour que la mère et l’épouse aimante prodiguait au siens.

De ce fait, Daïsuke feignait la brimade, se posant en victime, ce qui avait le don d’irriter sa compagne. Pourtant, ce subterfuge finissait irrémédiablement, par déclencher l’hilarité, à gorge déployée, de toute la famille. La kunoïchi profita de cet intermède comique, pour attraper son encas et filer en douce, devant le regard dépité, de sa mère, impuissante à adoucir les affres de son enfant. Ses vœux à passer une bonne journée s’éteignirent avec le vent, d’une porte claquée.

A peine quelques pas effectués dans la gadoue, qui avait été alors de la neige quelques jours auparavant, recouvrant chaque parcelle du village, que Katsuyu éprouvait des regrets. L’Akakitsune avait volontairement échappé aux sempiternels questionnements de sa mère adorée, se conformant aux souhaits de son mystérieux examinateur, responsable de sa future affectation et de son destin, au sein du village.

Dans son empressement à quitter la propriété, la kunoïchi, encore tourmentée, percuta un jeune citadin, qui se mit à pleurer aussitôt. Son sang, ne faisant qu’un tour elle apostropha, le pauvre marmot larmoyant, les quatre fers en l’air.

-Debout, kosu, tu n’as pas honte de te déshonorer ainsi ? Déclama t’elle décrescendo, tant les villageois la toisaient, d’un air réprobateur.

Contrit, d’une main leste, la kunoïchi, le regard rivé sur ses pieds, souleva le moufflet de terre, l’époussetât brièvement et repris son chemin, tête basse.

Deux claques sur les joues pour reprendre sa contenance, il n’y paraîtrait rien, pensa-t-elle. Ceci fait, les joues rougies, Suyu reprit cet air maussade, que l’on lui connaissait si bien et trébucha bien entendu sur le premier obstacle, sur son chemin, déclenchant l’hilarité du moufflet, qui s’était caché derrière sa mère.

Fulminant intérieurement d’être si maladroite, Suyu se rassura, en se confortant que lors de ses missions, cette épine dans le pied, lui laissait un peu de lest. Une histoire de concentration, supposa-t-elle, aux abords du vénérable édifice.
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