La nuit n'était pas encore tombée quand j'arrivais à la cité libre Yorokobi. Quelques jours plus tôt, j'avais reçu un appel à l'aide de la part du seigneur locale. J'avais envoyé une lettre à Tsuri Meyo, le Senkage d'Uzushio afin de lui demander de m'aider dans ma tâche. Le Senkage m'avait répondu positivement et envoyait deux de ses Kunoichi pour m'assister dans ma mission. Armée de mon arc, j'avais pris la route vers les plaines fertiles ou se situait la ville de Yorokobi. J'étais loin de m'imaginer un endroit pareil. ça ressemblait pas vraiment à l'idée que je m'en faisait. J'étais bien loin de mon île. Le continent avait toujours été un endroit étrange pour moi.
Visiblement j'étais attendue car à peine arrivée que le seigneur locale et son escorte m’accueillit avec déférence et sympathie. Le seigneur Osore Asatarô était un homme maigrichons et presque chauve. Ses rares cheveux gris laissait supposer de son âge avancé. Mais son regard était vif et ses gardes semblaient bien entrainés. Après les salutations d'usages, je fus emmenée dans un endroit privé afin que nous discutions de l'affaire qui était la raison de ma présence ici. L'endroit était un restaurant chic que l'homme avait privatisé afin de discuter en toute discrétion si tant est que nous puissions être discret. D'après lui j'étais la première arrivée et les autre n'allait pas tardé. On m'offrit un thé pour patienter. Je m'installais sur un énorme coussin puis saisis la tasse que l'on me servait, regardant pensivement les volutes de fumée qui s'en échappait.
Je ne savais que peu de choses de mes comparses si ce n'était leur noms. Tsukino Rin : une parfaite inconnue. Son nom ne me disait absolument rien et je n'avais pas en mémoire de clan Tsukino vivant à Uzushio. L'autre nom m'était déjà un peu plus familier. Uzumaki Katsumi. Je ne connaissais pas de Katsumi, mais j'avais déjà rencontré l'une des membre du célèbre clan roux d'Uzushio. Ma rencontre avec Haruka datait déjà de plusieurs mois. J'avais en un sens hâte de connaitre mes deux alliés et d'un autre côté j'étais terrorisée à l'idée de les rencontrer. Et si je n'étais pas assez représentative de mon clan ? Et si... Tant de questions qui se bousculaient dans ma tête alors que je ne percevait plus mon environnement. Le seigneur Osore Asatarô était assis à la même table que moi et semblait discuter avec ses hommes en attendant l'arrivé des Uzujins.
Mission:
Mission :
Jack mon ami…
Des meurtres sordides de « dames de compagnie » ont lieu dans le quartier des plaisirs de Yorokobi, une riche cité marchande d’Ishibashi. L’assassin agit avec une violence inouïe, éventrant ces pauvres femmes à la faveur de l’obscurité. Malgré les nombreuses patrouilles, les troupes de samouraïs du Seigneur Osore Asatarô n’ont pas réussi à capturer le coupable. La peur et la grogne montent dans les rues et le commerce jadis florissant de la cité commence à décliner. Découvrez qui est l’assassin et capturez-le. S’il résiste trop, débarrassez-vous-en.
Commanditaire : Osore Asatarô, Seigneur de la cité libre Yorokobi
"Tu es un crétin !" Tes cris avaient résonnaient dans toute la demeure, les nerfs à vifs alors que tu regardais ton époux, le bras encore couvert de bande et le torse avec. Il avait toujours était assez insouciant, inconscient et trop fonceur. Selon ses récits, il s'était fait cela en mission. Une escorte, des renégats décidés à récupérer les biens escortés, bref, la routine selon lui ... "Je te ferais dire que tu n'es pas mieux avec ta cicatrice ! J'aurais dit quoi à Sachi si tu n'étais pas revenu ?! Il a besoin d'une mère, ton fils ! Cesse de te mettre en danger !" Ouch, le point sensible, bouche bée, les yeux grands ouverts tandis que tu tendais le doigt vers le haut, comme un avertissement, hésitante. Sachi ... il dormait là. "D'un père aussi !" C'est tout ce que tu avais su rajouter, avant de finalement prendre la mouche et filer à l'extérieur de la maison familiale, ton petit frère étant venu en même temps, tu t'étais montrée bien trop agacé pour parler avec lui pour l'instant et, il était sans doute allait voir Hisame du coup. Quant à toi, tu avais rejoint le Temple Uzumaki, t'isolant là, quelques instants, assise par-terre, contre un mur. Tu aimais cet endroit. Certains vieux du clan disait que ce temple était sacré et devait pas être un moulin à vent, tu n'en as que faire ... le Temple Uzumaki, se doit d'être accessible à chaque Uzumaki, et, tandis que tu regardais ton reflet dans la lame d'un kunai, tu compris bien vite que cette cicatrice sur ton oeil allait changer bien des choses. "Edelweiss ..." ce seul mot sonnait comme une trahison à tes oreilles et tu avais bien vite été te débarrasser des livres de cette écrivaines de malheur.
Lorsque tu sortis du temps, on vint te prévenir que tu étais convoqué dans le bureau du Senkage. Evidemment, là-bas, il te toucha deux mots sur ton état, ta prise de risque et l'échec de la mission. Lui-même semblait considérer avoir mal évalué la situation et semble regretter de ne pas avoir envoyé plus de ninjas sur cette île de malheur. Enfin, il était toujours aussi pacifique et humain visiblement. Enfin bon, il te confia une autre mission, à toi, mais également à Rin, qui était aussi présente à tes côtés à ce moment-là. Suite au topo, vous deviez vous mettre en route sur le champ. Rin, ce n'était pas un soucis que de faire équipe avec elle. Dévouée comme elle l'était envers toi, ce serait un véritable cadeau des dieux. En sortant, tu donnais alors les premières consignes qui allaient de paires avec la mission ... vous ne deviez pas ressembler à des kunoichis, en aucun cas ! "Tu as entendue le topo de la mission comme moi. On va se faire passer pour ces filles "de plaisir". Donc, prends des vêtements en conséquence, on se changera quand on sera à proximité. Cache ton matériel aussi et ensuite, rejoins-moi au port."
Des consignes claires et précises. Tu fus la première à les suivre et Hisame comprit que tu repartais en mission, évidemment, cela avait apaisé les tensions au sein du couple et tu lui avais même promis une nuit de folie à ton retour histoire de le faire patienter, étreignant ensuite ton fils contre toi. Enfin, fin prête, tu rejoignis le port où Rin semblait déjà présente, visiblement tu avais prise plus de temps que ce que tu avais pensée. Passons. Grimpant sur le bateau, le trajet se déroula sans encombre en mer. En revanche, le trajet à pieds fut long et dura bien quelques jours avant que vous soyez à proximités. Une fois proche de la destination, toi et ta comparse aviez cherchés le premier endroit à l'abri des regards pour vous changer. Te concernant, tu étais vêtue d'un kimono pourpe, assez suggestif, mettant tes formes en valeurs, ton naginata parfaitement enroulé dans un tissu de soie violet, laissant tes cheveux lâches afin de paraître plus ... "sauvage". Patientant le temps que ta dévouée amie soit prête. Une fois toutes deux opérationnelles, vous aviez rejoints à votre tour le palais du Daimyô. Il pourrait prendre cela pour une insulte, certes, ou bien comme une précaution, après tout, qui se méfierait de deux "courtisanes", pénétrant dans le palais d'un seigneur local ? Il voulait juste passer du bon temps à son âge. C'est lui que cela regarde. Enfin, arrivant en présence de ce seigneur, une jeune fille semblait déjà là, sans aucun doute la cheffe du clan Gurain dont avait parlé le Senkage. Faisant une légère révérence par courtoisie. "Ravie de vous rencontrer Seigneur. Comptez donc sur nous pour faire le nécessaire. De plus, pardonnez nos accoutrement, ceci est une question de précaution." Allant alors t'asseoir au côté de la Gurain, se prénommant Yuuko, si ta mémoire ne te joue point de tour. "Mon nom est Katsumi." Dissimulant ton nom de clan, cela pourrait prévoir des surprises pour quiconque se montrerait un tantinet agressif à ton égard ou à celui des deux demoiselles avec qui tu allais devoir piéger le petit pervers qui se plaît à sévir dans la région. Enfin, ne révélant pas non plus ton grade, cela indiquerait sans doute approximativement ton niveau, et pourrait te porter préjudice. Méfiante ? Extrêmement. Tu avais déjà essuyée un échec, pas question d'en essuyer un second.
Le soleil frappait le carreau de la chambre à coucher. La fenêtre entre-ouverte, laissait s’introduire quelques rayons qui produisaient des faisceaux lumineux sur le drap. Une sensation agréable pour une belle journée d’été. Je m’étirais en douceur au côté d’un homme encore endormis. Profitant de cet instant d’inconscience, je caressais ses cheveux blancs en secret avec tendresse. Cela ne me ressemble tellement pas… La veille, on me prévenait que le Senkage souhaitait converser avec moi. Je me levais et filais à la douche pour me préparer. Surement une mission ! Une fois toute pimpante, lèvres colorées, je m’en allais rejoindre le chef du village.
Ici je retrouvais mon ancienne partenaire, Uzumaki Katsumi. Cela faisait pas mal de temps que je n’avais pas été envoyée en mission avec elle. Elle semblait… changée. Toujours ravissante, peut-être un peu plus farouche et sûr d’elle. Du moins, en apparence. Katsumi avait, par le passé, compté pour moi. Elle fait partie d’un des rares clans qui peut mériter mon respect. En tant que personne, je l’admirais. De par mon caractère, je n’avais pas souhaité suivre son histoire d’amour et encore moins celle de la naissance de son enfant. Avec le temps nous nous étions éloignées et cela ne m’affectait plus. Moi aussi j’avais grandis, j’avais trouvé un sens à ma vie, des objectifs à atteindre. Le Senkage expliquait en quoi consistait notre nouvelle mission. Des « dames de compagnie » seraient régulièrement attaquées et tuées dans la cité libre Yorokobi. Loin d’être féministe, mais juste en tant que femme, cette annonce me fit froid dans le dos. Je n’avais qu’une envie : retrouver cette personne et lui rendre la monnaie de sa pièce. Je voulais voir son visage se crisper de douleur lorsque j’allais faire couler son sang goute après goute. « […] Capturez-le » J’espère qu’il résistera…
Tu as entendu le topo de la mission comme moi. On va se faire passer pour ces filles "de plaisir". Donc, prends des vêtements en conséquence, on se changera quand on sera à proximité. Cache ton matériel aussi et ensuite, rejoins-moi au port.
Je décidais de répondre à ses « ordres » d’un simple hochement de tête. Un peu surprise du ton qu’elle employait, je m’étais dit qu’elle voulait prendre les choses en mains, comme à l’époque. Les ordres, je n’aimais plus ça, le temps où je m’écrasais était révolu. Cependant, je n’y voyais aucune objection, elle avait entièrement raison. Pour ce qui est du matériel, la partie la plus imposante se créée simplement avec mon Shõton. Pour ce qui est du reste, c’était facilement dissimulable. Ce qui m’intéressait le plus dans cette mission, en dehors du potentiel assassinat de l’homme, c’était la tenue que j’allais porter pour l’attirer ! Je rejoignais mon appartement à toute vitesse pour y sélectionner un kimono traditionnelle rouge avec une ceinture en tissu noir que je mettais dans un sac à dos plutôt classe, j’avoue. J’ajoutais à cela des artifices comme des baguettes à mettre dans les cheveux, du maquillage, vernis et compagnie. Et pour cacher mes quelques armes et poisons, j’étais déjà équipée d’une sacoche que j’accroche souvent à ma cuisse. Pour une fois qu’être sexy faisait partie d’une mission, je comptais bien en profiter.
La cité se trouvait loin de notre village. La mission allait prendre plusieurs jours, peut-être même des semaines en comptant le temps variable que nous allions mettre à attirer dans nos filets le tueur de ces dames. La première partie du voyage se faisait en bateau. Jusque-là rien d’extraordinaire si ce n’est l’ennuie et le paysage peu changeant. La suite était à pieds sur plusieurs jours. Je n’échangeais que très peu avec Katsumi. Il faut dire que j’ai du mal à faire semblant. Sa nouvelle vie de femme mariée et de maman ne m’intéressait malheureusement guère. Alors on allait au plus simple prévoyant quelques plans. En revanche, j’étais ravie de converser un peu sur les tenues que nous allions porter et secrètement, j’avais hâte de voir ce qu’elle donnait en combat. Peut-être de nouvelles techniques magnifiques à regarder… Vivement ! Je savais qu’on allait rejoindre une autre kunoichi, une certaine Gurain. Je connaissais peu de chose sur ce clan en dehors de leur proximité politique et commerciale avec Uzu. En arrivant non loin de la cité, Katsumi me proposa que nous nous changions afin de ne pas être repérées par le mystérieux assassin. Encore une fois, bonne idée, il serait dommage de se faire griller sans même avoir commencé la mission. Alors nous changions de tenues à l’abris des regards indiscrets avant de rejoindre le commanditaire de la mission ainsi que la fameuse Gurain.
Nous arrivions enfin dans ce qui s'approche le plus d'un palais à la rencontre de Osore Asatarô, Seigneur de la cité libre Yorokobi. Katsumi présenta ses excuses ainsi que sa personne. J'accompagnais celle-ci d'un léger hochement de tête afin de confirmer ses dires et montrer mon "respect". Bien que je m'en fichais royalement de cet homme et de ce qu'il pouvait bien penser de moi, je n'étais pas là pour ternir l'image d'Uzu et encore moins compromettre la mission. Après nous êtres installées, et que je me sois présentée à mon tour, je remarquais Gurain Yuuko qui semblait être perdue dans ses pensées. Si on ne m'avait pas mise au courant de sa participation, je n'aurai jamais crue qu'elle était une kunoichi tellement elle paraissait jeune et fragile dans sa tenue. Le moment d'en venir aux choses sérieuses, celui des explications était enfin arrivé. J'espérais que cet échange ne soit pas long et que le commanditaire, ou ses sbires, n'en profitent pas pour tenter quelconque approche.
Le Seigneur Osore Asatarô, dirigeant de la cité libre Yorokobi reçut les kunoichi venues de divers horizons dans une petite pièce de son luxueux manoir, véritable château festonné trônant sur une colline surplombant la ville. Paravent magnifiquement décoré, délicieuse composition d'ikebana, sublimes estampes et calligraphie de bon goût, kimono de prix même pour les moindres servants : tout semblait indiquer une incommensurable richesse. Vieux et sec, l'homme dirigeant cet endroit était probablement roué et sans pitié pour protéger sa fortune et ses terres, n'ayant d'ailleurs pas hésité à faire appel à des ninjas. Les kunoichi n’avaient pas intérêt à le décevoir : c’était visiblement un homme puissant et influant.
En arrivant en ville, les kunoichi avaient d'ailleurs pu constater qu'il s'agissait d'une cité marchand prospère, dotée de plusieurs quartiers dont certain avenants (et d'autres beaucoup moins), de temples qui semblait fréquenté et bien entretenue, de nombreux commerce et de haut muraille bien à même de repousser barbares et bandits. La ville était situé à un carrefour commercial, relié à un fleuve par divers canaux bien entretenues qui traversaient toute la ville et irriguaient en plus les champs alentours. Bref un lieu normalement idyllique. Pourtant, le bref traversé leur avait montré des regards fuyant, des murmures inquiets, une nervosité ambiante qui semblait croître. Quelques commerces, portant d'allure prospère, semblaient avoir été hâtivement fermés.
Un thé vert délicieux et servit de la (lente) manière la plus traditionnelle fut offert aux kunoichi. Asatarô balaya d'un simple geste de la main et d'un petit sourire derrière ses fines moustaches les excuses sur la tenue des uzujin. Il en avait vu d'autre et avait déjà été en contact avec toutes les couches de la société ou des ninjas aux accoutrements bizarres. Un seul bémol vint entacher la réunion : il fut (fermement) demander à Katsumi de déposer à l'armurerie son imposant naginata, arme plutôt gênante en intérieur.
"Merci d'avoir répondu à mon appel." commença le vieillard, regardant essentiellement Yuuko. Très traditionaliste, Osore Asatarô avait un fort sens de la hiérarchie. D'ailleurs, il aurait aimé éviter d'impliquer Uzushio, des rivaux commerciaux de sa région, mais bon... Si la cheffe du clan Gurain pensait que c'était une bonne idée. "Comme ma missive l'a indiqué, ma cité rencontre un problème... Des meurtres. De nombreux meurtres de jeunes femmes, sordides et cruels. Nous en sommes déjà à une dizaine de victimes."
Il soupira avant de faire une pose pour déguster son thé. "Au début, mes samouraïs et les gardes de la cités ne se sont pas affolés. Tous les crimes ont eut lieu dans le quartier des lanternes rouges. Comme vous vous en doutez, il s'y produit parfois esclandres et règlements de comptes... Mais l'affaire à vite pris de l'ampleur et les corps mutilés ont continué à s'empiler. Bien évidemment, j'ai doublé puis triplé les patrouilles. Mes samouraïs ont fait des décentes dans les tripots et autres lieux fréquentés par la pègre. Car, ne nous le cachons pas : ma cité est devenu riche aussi parce que parfois je sais détourner les yeux des travers humains. Mais jusqu'à présent, l'économie souterraine et ceux qui la dirige savaient se tenir. Nous avions en accord tacites : qu'ils plument de temps et temps les voyageurs dans les établissements de jeux ou se livrent à de petits trafics pour échapper aux taxes du Daimyo et je ne cherchais pas à en savoir trop. De temps en temps, nous pendions un sacripant qui prenait trop ses aises, mais jusqu'ici les rues de ma ville étaient plutôt sûre."
Son regard se durcit et il posa d'un claquement sec sa tasse vide sur la table. "Ce n'est plus le cas. Un monstre rôde dans les ténèbres et les brumes qui montent du canal. Les gens ont peurs et donc font n'importe quoi. Ou pire : fuit ma ville, la déclarant maudite ou hantée, ce qui la fait éviter des marchands. La pègre s'agitent et est aussi dépassé que moi et les gardes de la cité : pas d'indices, pas de témoin. Juste des corps mutilés. La colère et la peur enflent chaque jour : il faut impérativement y mettre un terme. Et voilà pourquoi vous êtes là."
Le Seigneur Osore claqua des doigts et un factotum fit coulissait une porte en papier de riz avant d'entrer dans la pièce. Sur un plateau laqué, un parchemin scellé qui fut tendu aux ninjas. "Voilà ce que mes troupes ont réussit à glaner comme renseignements…. C'est plutôt maigre : nous avons bien souvent des vols ou des rixes d'ivrognes, mais nous n'avions jamais été confrontés à ce genre de meurtres sanglants et sans raisons apparentes. Certains croient à un esprit, d'autres, plus expérimenté ce demande s'il ne s'agirait pas d'un ninja fou à la solde de quelques rivaux. Peut importe ! Il faut que ça cesse ! Ramener moi le ou les coupables. Ou leurs têtes !"
L'entretien touchait à sa fin : la colère du vieil homme était visible et mauvaise pour son cœur. Sur le parchemin se trouvait les noms de quelques unes des victimes, ainsi que le nom des principaux établissements de plaisir où elles officiaient. Une note indiquait qu'on avait retrouvé les corps à chaque fois dans les ruelles tortueuses du quartier des plaisirs ou ses abords immédiats et que toutes les victimes étaient de belles jeunes femmes. Toutes avaient apparemment été assassinées dans les rues, quand elles étaient seules. Ainsi, les kunoichi purent apprendre que Hiroko (19 ans, première victime) et Hachiko (21 ans) travaillaient au "Voile de Printemps" Eirin (16 ans), Ginko (22 ans) et Kae (18 ans, dernière victime en date, le soir dernier) quand à elles exerçaient leurs talent à "L'éventail aux étoiles".
Visiblement, il n'y avait pas le nom de toutes les victimes, le maître des lieux ayant parlé d'au moins une dizaine de corps… Mais il était probable qu'au début les gardes de la ville n'aient guère prêtés attention à la disparition de certaines prostituées. D'autant plus que toutes ne travaillaient sans doute pas dans des établissements plus ou moins prestigieux ayant pignon sur rue... D’après les autorités, il n’y avait jamais eut le moindre témoin. L'œil exercé d'archère de Yuuko nota toutefois un détail suspect sur le parchemin. On aurait dit qu'il avait été subtilement gratté, comme si une ligne en avait été effacée. Étrange, car ce n'était visiblement pas le genre du Seigneur Osore de faire des cachotteries alors que la tranquillité de sa ville était menacée...
J'avais due me séparer de mon arc en présence du seigneur Asatarô. Quel genre de manières étais-ce là ? Demander à la cheffe du clan des meilleurs archers du sekai de se séparer de son arc. C'est comme si je demandais à ce petit seigneur de se séparer de son bras droit pour venir me rendre visite. Sérieusement... Bon le thé était.... Passable ? Légèrement trop chaud à mon goût. Quelques minutes après mon arrivée, les kunoichi d'Uzushio arrivèrent à leur tour dans des tenus plutôt... Provocantes ? Aguicheuse est le mot juste. C'est alors que cette vérité me frappât tel une flèche en plein centre d'une cible. Ces deux femmes étaient magnifiques ! Je devais sembler bien infantile en comparaison à ces deux femmes d'un charme non négligeable. Uzumaki Katsumi était, comme je le pensais, rousse... Comme la plupart des Uzumaki. Son oeil gauche était orné d'une vilaine cicatrice qui faisait ressortir une certaine attitude sauvage et combattive. Tsukino Rin avait quant à elle des cheveux roses et portés des lunettes rondes lui donnant un air autoritaire. Oui définitivement je devais passer pour une gamine par rapport à elles.
Le seigneur Asatarô nous présentât la situation et les informations concernant l'affaire nous intéressant. Je trouvais étrange pour un seigneur de compter sur la pègre installée dans sa cité pour faire fructifier ses affaires. Enfin je suppose que chacun voit des avantages dans des choses différentes. Son factotum nous apportât un parchemin sur lequel était inscrit le nom des victimes présumées du meurtrier. Principalement des femmes d'âges compris entre 16 et 22 ans. Des femmes de mon âge donc... Un détail cependant retint mon attention. Un nom avait été effacé de cette liste. Le seigneur Asatarô aurait il quelque chose à nous cacher ? Je fus soudain prise d'un doute. Le vieil homme m'avait adressé cet appel à l'aide. Aussi il voulait que je me rende en ces lieux. Ce nom dissimulé pouvait il être le mien ? Avais-je été piégé ? Serais-je prise pour cible par cet assassin. Un second doute me saisit soudain. Le seigneur était il impliqué ? Où l'un des membres de son entourage ? Je gardais cette information pour moi... Du moins en présence du vieux seigneur qui nous quittât peu de temps après l'entretien.
Après m'être assurée que nous soyons seules mes consœurs kunoichis et moi-même, je me présentais dans les formes. "Merci mesdames d'avoir accepté de venir m'aider dans cette mission. Je me prénomme Yuuko. Je suis la chef du clan Gurain.... Mais je suppose que vous saviez déjà cela n'est-ce-pas ? Je suis heureuse de pouvoir travailler avec vous sur cette affaire. Mais mes émotions ne doivent pas nous gêner dans notre tache. Le Seigneur Asatarô m'a fournit une liste des victimes et l’établissement dans lequel elles officiaient.J'imagine que ce vieu renard d'Asatarô nous aura donné les informations dont ils dispose pour nous aider dans notre affaire." Je fixais très sérieusement les jeunes femmes espérant leur faire comprendre de manière sous-entendue que le vieil homme nous cachait des choses puis je repris. "Je pense que nous devrions commencer par récupérer nos armes et équipements avant de nous rendre dans l'un de ces établissements pour mener notre enquète qu'en dites vous ?"
HRP:
Santé : 100% Chakra 100%
Par sous-entendu, j'informe Rin et Katsumi de mes inquiétudes concernant cette affaire.
Cela était si prévisible : mensais-tu véritablement pouvoir entrer dans la demeure du maître des lieux, avec ton arme ? Soit, tu étais merveilleusement bien déguisée, mais, un naginata, mesurant bien les deux mètres, même enroulé dans de la soie, ça ne passait sûrement pas inaperçu et tu venais sans doute de t'en rendres compte, ou alors tu y croyais vraiment. Enfin, le résultat avait été que, au final, tu avais dû le laisser aux hommes du seigneur, autant dire que tu n'avais clairement pas confiance en eux.
Cela dit, ceci n'était guère le sujet du moment. Suite à tes présentations, tu avais donc pris grand soin d'écouter les paroles du vieil homme, qui, reconnut bien sincèrement, avoir appris à fermer les yeux sur certains méfaits de la pègre locale. Tu n'allais pas lui en tenir rigueur, certaines fois, il valait mieux ne rien voir et savoir en tirer profit. Néanmoins, ceci explique bien des choses : il se pourrait bien que la pègre file du mauvais coton contre le seigneur, cela serait-ce la cause de tout ces meurtres brutaux ? Après tout, il ne fallait éloigner aucune piste. Le vieillard mettant la liste entre les mains de la cheffe d'équipe, il paraissait logique qu'elle contienne les noms des victimes, mais, en regardant de près il semblait que le papier avait été gratté, comme pour effacer quelque chose. Une victime ? Ine preuve ? Pourquoi le seigneur aurait-il fait cela ? Tu y réfléchissais, et, mis à part peut-être une victime en lien direct avec lui, qui pourrait donc le rendre coupable … ? Ou bien, celui qui avait gratté était un de ces hommes et cet homme aurait donc retiré cette ligne pour la même raison ? Enfin, toi, tu ne voyais que cette raison, impliquant donc directement le seigneur et son entourage dans l'affaire. Cependant, tu ne voyais pas ce qui pourrait les pousser à faire une telle chose.
Enfin, Yuuko se présentant, tu soupirais en essayant de faire un maximum de bruits, faisant donc volontairement tomber un fauteuil avant de la regarder. [colle=Firebrick]« Vous en dîtes beaucoup trop Yuuko-san. »[/color] Relevant alors le fauteuil, tu t'étais ensuite également assurée du fait qu'il n'y est que vous, mais tu n'étais guère convaincue. Regardant donc tes deux partenaires, tu réfléchissais à tes mots. « Vous savez, la poule qui crie est souvent celle qui a pondue l'oeuf. »
Un regard sur la pièce, tu avais pu observer la présence d'une plume et d'un encrier. Prenant alors la liste des mains de Yuuko, tu restais discrète …
”Je pense que le coupable est une personne de l'entourage du seigneur ou le seigneur lui-même. Il en sait plus que ce qu'il laisse croire. Soyez discrète. Le mieux serait de se séparer et de rejoindre chacun un établissement, après avoir repris nos armes. Vous en penses quoi ?”
Le montrant alors à tes deux comparses, il fallait agir vite, certes, mais prudemment, tu étais persuadé que le seigneur en savait beaucoup et qu'il était loin d'être blanc comme neige dans cette affaire, il donnait l'impression de se préoccuper de ses terres et ses habitants mais … Comment le nom d'une victime avait pu être rayé ? Enfin, d'une victime, peut-être pas, mais, quelque chose était caché derrière ça et, c'était suspect. Cela dit, une fois que les deux avaient lu le texte, tu avais rayé le tout, par prudence.
Confortablement installée aux côtés de Gurain Yuuko et Uzumaki Katsumi, je faisais preuve de bonnes manières et de courtoisie face au Seigneur et de son assemblée. La richesse de la cité se lisait aisément dans la pièce où nous nous trouvions. C’était somptueux, peut-être même trop. Une personne modeste pourrait facilement s’y perdre et être déconcertée par tant d’artifices. Notre hôte nous avait tout de même bien accueilli, je goûtais le thé proposé et me laissait guider par les dires de notre commanditaire qui semblait préférer s’adresser à Gurain Yuuko qu’à nous. Encore une fois, cela m’était égal et m’arrangeait presque, car j’avais juste à être attentive à la discussion, aux faits et gestes de tout le monde. Derrière mes lunettes, je mettais mes compétences d’observatrice en place, j’étais prête à en apprendre davantage. Et puis, je savais que j'étais la mieux vêtues...
Alors j’enregistrais ce qui me paraissait être l’essentiel : Malgré la riche citée et la proximité du Seigneur avec la pègre, la situation le dépasse complètement. Il ne saurait dire quand est-ce que tout ceci a réellement débuté. Bien que les patrouilles aient été augmentés, les crimes persistent, toujours dans le même quartier, celui des Lanternes Rouges. Le plus triste serait que les meurtres ne l’affectent très peu. Il a décidé d’agir lorsque la ville a commencé à partiellement se vider. C’est sûr que pour une citée commerciale ce n’est pas terrible de perdre tous ses clients. Pareillement pour la pègre qui ne peut plus profiter des voyageurs.
Lorsqu’on apporta le parchemin scellé, nous pouvions y lire une maigre liste de noms, cinq pour être exacte. Bon, à première vue pas de quoi s’attarder, des numéros auraient fait l’affaire. J’enregistrais plutôt les lieux où ces jeunes femmes furent tristement mutilées. « Voile de Printemps », « L’éventail aux étoiles »… Quelque chose d’autre attira néanmoins mon attention, le visage de Gurain Yuuko semblait se décomposer en lisant le parchemin. N’avait-elle pas apprécié le thé ? Se sentait-elle attristée par cette liste de cadavres ? Ou avait-elle remarquée quelque chose qui m’échappait…
Une fois le Seigneur Asatarô en dehors de la pièce, Gurain Yuuko prit la parole afin de se présenter et d’exposer les premiers faits notables. Elle demandait à ce qu’on récupère nos affaires, personnellement j’avais déjà tout sur moi… Étrangement Katsumi s’agitait, ce n’était pas son genre. Mais qu’est-ce qu’elles ont à se comporter comme cela ? Là je me demandais si ce n’était pas réellement moi la cruche qui avait sauté un indice précis. Pourquoi elle parle d’une poule ? Katsumi utilisa la plume afin de rapidement écrire un mot sur le parchemin : « Je pense que le coupable est une personne de l'entourage du seigneur ou le seigneur lui-même. Il en sait plus que ce qu'il laisse croire. Soyez discrète. Le mieux serait de se séparer et de rejoindre chacun un établissement, après avoir repris nos armes. Vous en penses quoi ? »
J’étais surprise de la vitesse à laquelle elle réagissait. N’était-il pas un peu tôt pour incriminer le Seigneur ? D’autant plus que ce dernier est beaucoup plus perdant dans l’affaire. En effet, perdre des visiteurs, commerçants, clients ou peu importe ne va pas l’aider à garder sa richesse lui qui a l’air d’en être si fier. En revanche, qu’il ne nous dit pas tout, j’étais d’accord. Pour quelqu’un qui emploi autant de moyens, les résultats sont cruellement minces. A moins que, comme évoqué, il s’agisse d’un ninja d’un rang assez élevé pour ne laisser aucune trace… En tout cas, j’avais moi aussi mon mot à dire, mais j’avais assez confiance en Katsumi pour ne pas la contredire au risque d’être écouté par un tiers. J’attendrais dans ce cas que nous soyons réellement seules pour en discuter plus en profondeur. Il était impensable pour moi qu’on se sépare avant d’avoir mis à plat toutes nos connaissances sur cette affaire qui allait être complexe à résoudre… J’hochais donc la tête pour confirmer que nous devions quitter dans un premier temps ce lieu.
L'entretien avec leur commanditaire étant terminé, le trio de kunoichi put récupérer leurs armes et autres effets personnels. Visiblement le vieux Osore Asatarô en avait d'autre, à voir la queue de suppliant qui attendait dans les différentes salles du château. Marchands apeurés, responsables de guilde qui réclamait "des mesures", sans parler d'autres vautours venus essayer de tirer profil de la tragique situation dans laquelle était plongée la ville.
Bien que le seigneur de Yorokobi ne l'ai pas ouvertement proposé et qu'il ne souhaiterait sans doute pas qu'on étale le fait qu'il s'était abaissé à recourir aux services de ninja, si elles le désiraient, les kunoichi pourraient loger dans la citadelle. C'était un lieu sûr, aucun meurtres n'ayant été signalé dans ses environs et les kunoichi pourraient alors facilement enquêter sur ce qu'avait découvert Yuuko sur la liste des victimes. Par contre si les samouraïs Osore n'étaient apparemment pas de bons enquêteurs, ils savaient fort bien manier le sabre, l'arc (bien évidemment sans égaler un Gurain) et la lance. Accuser le Seigneur de la ville directement nécessitera des preuves en béton. Cependant, avec tant d'hommes d'armes, le tueur ne risquait pas de déranger leur sommeil si elles s'installaient au château, même s'il en était issu. Bien trop dangereux, avec des samouraïs à cran ! L'inconvénient était que le manoir du dirigeant de la ville n'était pas vraiment à coté des quartiers chauds où semblaient se concentrer les sordides assassinats.
Un soleil rouge sang s'enfonçait lentement à l'horizon, étirant les ombres et baignant la cité d'écarlate. Il faisait encore beau et chaud et en temps normal, la ville aurait été à la fête, riche en cris et en animations, les auberges pleines de noceur et de marchands fêtant leur bénéfice du jour. Mais un silence de plomb semblait s'être abattu sur la ville. Les regards des habitants étaient fuyant, le pas hâtif. Si les trois demoiselles ninjas le souhaitaient, elle n'aurait pas grand mal à trouver une auberge libre en ville pour passer la nuit, y comprit (et surtout) dans le quartier des plaisirs qui s'étiolait doucement sous l'indicible menace et les rumeurs.
Cependant, tout le monde ne cédait pas à la peur. La prospère cité marchande attirait encore du monde (ou des ignorants du massacres), y compris de bruyant matamores et des marins en goguettes qui faisait escale avant de remonter ou descendre le fleuve près de la cité et ses canaux. Le commerce était en berne et la joie de vive un peu forcée, mais la citée marchande continuait à brasser du monde et des richesses. Et ses visiteurs avaient besoin de détente : le lieu restait tout de même encore bien fréquenté… Pour le moment.
Une simple balade dans les rues apprit aussi aux kunoichi pourquoi il était si difficile aux samouraïs de traquer le tueur de jeunes femmes. La ville était un entrelacs anarchique de ruelles et de venelles sombres. Visiblement le bourg avait fortement grossit suite à l'arrêt des guerres shinobi, poussant comme un champignon sur un terreau fertile. Si les Osore avaient réussit à maintenir un plan de la cité vaguement cohérent dans les vieux quartiers et les endroits les plus bourgeois, il en allait autrement dans les zones récentes ou moins reluisante de la ville.
Le quartier des plaisirs étaient à mi-chemin : certaines rues, notamment celles suivant les canaux de la ville, semblaient pimpantes et faciles à suivre. C'est là qu'on trouvait l'établissement de plaisir le plus select de la ville, les Milles Saules, où opéraient de belle et splendide geisha (et d'autre demoiselle de compagnie offrant des services plus... terre à terre). On avait (hélas ?) planté quelques jardins et des cerisiers le long du canal, offrant certes une vue fort agréable, mais aussi un endroit où un fourbe assassin pour se tapir pour guetter ses proies ou échapper à la justice...
Dans les rues du quartier n'ayant pas une aussi belle vue se trouvait d'autres établissements et auberges, plus abordable, dont l’Éventail aux Etoiles, établissement de grande taille et extrêmement populaire, faisant à la foi auberge, salle de jeu et bien évidemment, bordel. Plus petit, mais de bonne réputation et se consacrant exclusivement à l'amour tarifié s'y trouve également le Voile de Printemps, dont on murmure qu'il a une bonne part de clientèle féminine. Mais dans cette zone tout n'était pas que dédier aux plaisir de la chair : on trouvait aussi un petit théâtre de Kabuki, le Masque Bleu et des auberges tout à fait "normales", comme le Chat Rieur (peu coûteuse, mais bruyante car face au théâtre) ou le discret et calme Pin Dressé.
Plus on s'éloignait du canal, plus on découvrait des zones plus sombres et moins reluisante, pleines de ruelles tortueuses où opéraient (le plus en périphérie) des "indépendantes", prostituées plus que dame de compagnie qui n'était pas rattaché à un établissement prestigieux, mais à des souteneurs de la pègre locale. On y trouvait également la Coupe du Cerisier, un bar un poil glauque aux serveuses peu farouches, très prisé des marins et marchands n'aimant pas "se prendre la tête".
Les kunoichi pouvaient se rendre dans ses établissements de luxure, comme clientes ou pour "chercher du travail" (des... places... s'étant tragiquement libérées). Elles pouvaient aussi s'installer dans une auberge plus normale, dans le quartier des plaisirs ou ailleurs et se faire passer pour des marchandes, des artistes ou ce qu'elles pouvaient imaginer de crédible. Il était également possible de loger dans un des temples de la ville (mais il faudrait s'imposer une vie monastique et vu les tenues actuelles des uzujin... Elles ne seraient sans doute pas très bien reçu).
Par ailleurs, il est possible de se rendre dans le temple principal de la ville, pour assister à la veillée funèbre en l'honneur de Kae et Hazuki, les deux victimes les plus récentes. Si le Seigneur Osore n'avait pas réussit à débusquer le tueur, il avait visiblement mit la main à la poche pour payer un enterrement décent aux dernières victimes...
Hé bien au moins nous avions le choix et le temps pour nos recherches. Visiblement, le quartier des plaisirs était divisé en lieux de moins en moins luxueux. Le plus "Luxueux" d'entre eux... où du moins le plus respectable était un établissement portant le nom des "Milles Saules" Je proposais à mes partenaires de m'occuper de cet endroit. Je regardais les environs composés de jardins et canaux me rappelant les îles Tenro d'une certaine façon. Certes, le paysage était jolie, mais j'avais une autre préoccupation : répérer d'éventuelles cachetes où ruelles permettant à quelqu'un de s'éclipser en toute discrétion. Aucune des victimes n'était originaire de cet établisement. Cela ne rendait pas ce lieu exempte de danger où de soupçons.
Vint un autre problème. Je n'avais clairement pas le physique pour me faire passer pour une Geisha... Trop plate... Comment allais-je faire pour m'infiltrer dans cet endroit ? L'Oiroke était une idée. Mais je voulais conserver mon chakra pour des situations plus critiques... Je choisit de commencer par une observation détaillée des environs. Mes partenaires étaient encore à mes côtés. Je leur intimait un signe discret pour leur signifier que je m'occupais de ce lieu. Une fois seule, je m'approchais de l'établissement de plaisir, songeant aux possibilités qui me permettrais de m'infiltrer sans que cela ait l'air louche. Une fenêtre ouverte sur le mur gauche de l'établissement m'offrait une entrée dans ce lieu. Mais si je me faisais repéré je m'attirerais des problèmes... Non Je devais songer à une autre stratégie.
J'envisageais un instant de m'offrir les services de l'une de ces demoiselles... Après tout, j'étais une cheffe de clan shinobi et ces dames devait bien savoir y faire avec les femmes... Non ! Il fallait que je reste professionnelle ! j'avais une mission. Du moins c'est ce que j'essayais de me dire pour me convaincre. Bon... Aller il faut se bouger un peu ! J'entre dans le bâtiment de plaisir. Un homme d'âge mur s'occupait de l'accueil des clients.
"Bonjour, je suis Gurain Yuuko, noble originaire des îles Tenro. J'ai été invitée dans votre cité et j'aimerais profiter d'un instant en compagnie de l'une de vos Geisha. Pas de question, ni de dérangement. Un entretien en privé... Je suis sure que vous proposez ce genre de service n'est-ce-pas. Le Seigneur Asataro m'a conseillé votre établissement et m'a assuré qu'il prendrait en compte les frais occasionnés. Vous lui enverrez la note s'il vous plait."
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
100%
Résumé : Après avoir observé les alentours, je me rends au Milles saules. Après quelques hésitations je rentre dans l'établissement et demande un moment avec l'une des Geisha en assurant que le seigneur Asataro prenait en charge les frais de la rencontre. Techniques utilisées :
Les choses semblaient si simple finalement, mais, cela était-il réellement le cas ? Regarde bien, au final, tout risquait d'être bien plus compliqué. Toi, et tes acolytes, deviez trouver un meurtrier qui s'en prend aux jeunes femmes du coin, aucuns hommes n'a été touché. Du moins, pas de morts masculines, ce qui semblait être révélateur. De plus, tu soupçonne le seigneur, certes mais ... avais-tu des preuves ? Des indications le ramenant à être le coupable ? Hormis des suppositions faites sur une liste, pas vraiment. En clair, vous n'aviez rien, juste un travail à effectuer dans les plus bref délais, en discrétion et de façon efficace. Quelle joie. Dire qu'Hisame devait sans doute encore t'attendre à la maison avec Sachi, à se faire un sang d'encre en imaginant les risques dans lesquels tu devais encore te fourrer.
Cela dit, revenons en à nos doux moutons. Vous aviez finalement convenues toutes les trois, de vous dispersez de façon à vous immiscer dans la vie du coin, faire office ... d'appât en effet. Cela pourrait s'avérer extrêmement dangereux, mais vous êtes toutes trois suffisamment débrouillarde pour vous en sortir en cas de problèmes ou au moins parvenir à filer si nécessaire. Evidemment, c'est donc seule que tu te retrouvais dans ce quartier. Il n'était pas foncièrement malsain, enfin, il était pas aussi prestigieux que celui où se trouvait le palais du seigneur et un autre "bordel", mais ... ce quartier était tout de même correct. Cela dit, restait un problème majeur : ton Naginata. Comment allais-tu pouvoir le dissimuler ? Le laisser dehors n'était pas vraiment la meilleure des idées, et il semblait peu probable pour que l'on te laisse entrer dans quelconque bâtiments avec ... à moins d'en voir une nécessité, soupirant alors, regardant à gauche puis à droite, t'assurant que personne ne t'observais avant de grimper sur les toits et d'y cacher ton arme ... redescendant, non loin de là, d'un air calme et assez sûre de toi, tu entrais dans ce qui semblait être une auberge ? Ou du moins, ça y ressemblait. L'éventail aux étoiles, ce lieu était visiblement plutôt grand, parfait si besoin de se battre, bien que tu en doutes. Il était plutôt rempli, sans doute le plus populaire : pas trop cher, abordable, agréable, de bonne réputation, il serait bête de s'en priver, en effet. Allant alors voir l'homme au comptoir, tu glissas une main sur ce dit comptoir, ton coude gauche dessus, et ta tête posée sur la main gauche avec un petit air aguicheur. "J'ai cru comprendre que ... vous embauchiez ?"
Ta main vint glisser sur la joue de l'homme alors que tu tentais de te montrer le plus convaincante possible, bien que, ce ne soit pas forcément ton truc : postuler comme Geisha, c'est pas vraiment le rêve d'une femme, n'est-ce pas ? On ne se prépare jamais à ce genre de chose et tu ne savais pas franchement comment ça se passait pour ce genre d'emploi, enfin, emploi, on se comprend. "Je serais intéressée. Le Seigneur m'a conseillé cet endroit pour un travail facile et qui paie bien, y'aurait-il moyen d'être embauchée ?" Espérant alors que cela suffirait, la pratique, tu préférais t'en passer, bien que, si cela était réellement nécessaire ... enfin bref ! Ton regard de braise le toisait, ta cicatrice te rendant plus sauvage que tu ne l'étais véritablement, peut-être que pour une fois, cette marque te serait utile ?
Récapitulatif:
Santé : 100% Chakra : 100%
Katsumi se sépare de Yuuko et Rin après être sortie du palais avec son naginata. Elle rejoint alors les quartiers plus simple et, après avoir caché son naginata sur les toits à proximité du bâtiment "l'éventail aux étoiles", elle y rentre et propose ses services auprès de l'homme tenant le bar.
Les trois jeunes femmes s'étaient séparées espérant glaner plus de renseignement ainsi. Un pari risqué dans une ville où un tueur psychopathe s'en prenait vicieusement à de jolies demoiselles... Mais, elles étaient toutes après tout la fines fleur des kunoichi du Sekai ! Nul doute qu'elles sauraient faire face à quelque hideux pervers...
Se présentant à l'établissement de plaisir le plus luxueux et ayant la meilleure réputation de la ville, la cheffe du clan Gurain se présenta comme une dame de haute naissance (ce qui n'était pas complètement faux), recommandé par le Seigneur Osore en personne. Le préposé à l'accueil, un homme d'âge mur aux cheveux argenté, fort bien mis de sa personne s'inclina poliment et fit entrée la jeune femme : Yuuko présentait bien. "Mais certainement, honorée cliente." susurra-t-il d'un ton en lui ouvrant le passage. "Les basses questions financières ne seront abordées que plus tard, chère Dame Gurain... Vous êtes avant tout ici pour passer une agréable soirée en compagnie de nos hôtes et hôtesses entièrement à votre service."
Mais derrière le masque d'exquise politesse, Yuuko décela un léger accent sur le nom de son clan et un regard étincelant de malice. Visiblement l'homme, qui se présenta comme Ginjîro, avait reconnu le nom du clan shinobi qui avait popularisé et disséminé l'art du kyujutsu dans le Sekai. Par contre, pas dit qu'il est remit Yuuko en tant que cheffe de clan. En tout cas, ses propos ne laissaient aucun doute : il ne mettrait pas le coût de la soirée sur la note du dirigeant suprême de la cité. Nul doute qu'un jeune garçon rapide et agile serait mandaté pour aller vérifier les dire de la kunoichi indépendante si elle persistait. Et si elle ne payait pas, elle allait au devant de graves ennuis : ce genre d'établissement prestigieux avait souvent les moyens d'assurer la coopération des clients récalcitrants... Et provoquer un esclandre ne servirait guère les intérêts de la mission. La Gurain se résigna donc à payer de sa poche la soirée. Et quitte à devoir débourser quelques ryô, elle décida de se faire plaisir et d'y aller à fond dans le faste.
Une fois qu'elle eut discrètement (ces choses là doivent se faire avec tact dans les établissements de luxe) assuré de sa solvabilité, Ginjirô l'introduisait dans une superbe maison de thé. L'air de rien, le factotum s'enquit des... préférences de Yuuko et ne sourcilla même pas quand elle demanda à être distraite par une geisha. Il conduisit la Gurain dans un petit salon isolé l'étage, qui avait une vue magnifique sur le canal tout proche, tout en ne pouvant être observé de la rue.
Chemin faisant, la cheffe du clan Gurain croisa "comme par hasard" de jolie jeune fille aux kimonos de luxe. Toutes étaient belles et à la prestance délicate. Un peu trop d'ailleurs : malgré le maquillage l'œil inquisiteur de la kunoichi nota des traits un poil trop tirés, des hésitations dans les mouvements des maiko les moins expérimentées. Stress dû à la situation en ville ? Ou autre chose ? Chaque fois, Ginjîro faisait une courbette et se débrouiller pour glisser le prénom de la demoiselle, afin que Yuuko puisse la mander selon ses désirs.
Il lui présenta également la propriétaire des lieux Dame Koubai, femme entre deux âges encore bien conservée dont la grâce indiquée qu'il s'agissait d'une ancienne geisha. Elle semblait tout de même un peu fatiguée, comme si elle n’avait pas beaucoup dormi récemment. Cette dernière promit à Yuuko de passer la voir au cours de la soirée "au moment opportun". En tout cas, de ce qu'avait vu la cheffe des Gurain, les Milles Saules n'avaient rien d'un bordel. Ici point de butors glissant une main aux fesses d'accortes serveuses. La clientèle (un peu parsemée en raison de la situation) était riche, élégamment vêtue et discrète (il existait visiblement au moins quatre entrée à l'établissement). Les lieux étaient propres, les filles (et les garçons) souriant et visiblement bien traité. Si le sake coulait à flot, il n'y avait pas de débordement visible.
L'auberge de luxe disposait également d'un cours intérieur avec un ravissant jardin, avec quelques arbres et un étang. Les filles semblaient logeait plus haut, dans les étages ou de dépendance attenante aux Milles Saules. Il y avait de nombreux commis en uniforme, ainsi que de très discret messieurs en élégants mais sobres kimono où l’œil experte d'une kunoichi repéra des armes dissimulés. De fait, en badinant avec les demoiselles qui vinrent lui servir à boire et la masser, Yuuko apprit qu'aucune travailleuse de l'établissement n'avait été menacées Cela était logique : vivants ici et disposant de serviteurs (voire de clients) pour satisfaire leurs caprices, elles n'avaient pas souvent l'occasion de sortir et d'arpenter des ruelles propices à une agression...
Après une cérémonie du thé exécuté de main de maître par une geisha nommée Tsubaki un repas somptueux fut servit à la cheffe des Gurain. Cette dernière exécuta une danse pour Yuuko, alors que trois gracieuses mais discrètes jeunes maiko l'accompagnaient au shamisen, au yôkin et au kokyû. L'ensemble était envoutant et vu la grâce et la sensualité que dégageait Tsubaki, nul doute que la nuit s'annonçait riche en merveille (elle lui fit comprendre d'ailleurs que cette option était disponible, avec évidemment un peu supplément). L'offre était néanmoins étonnante : un établissement luxueux comme celui-là n'avait pas coutume de proposer des services intimes à leur client dès le premier soir. Cela traduisait bien la baisse de fréquentation (et donc de ressources pécuniaires) à cause des meurtres.
Les demoiselles étant essentiellement là pour divertir Yuuko, difficile de les faire parler de sujets aussi abject que des meurtres. La cheffe du clan Gurain put quand même apprendre deux trois choses : déjà que les filles des Milles Saules ne se sentaient pas particulièrement menacée. Pour elles, le ou les tueurs ne s'en prenaient qu'aux prostitués, chose qu'elle n'était évidemment pas (sauf si on payait assez). Les victimes provenaient toute d'établissement bien moins select. Une des maiko, un poil plus inquiète, intervint néanmoins, évoquant la disparition tragique de "la sympathique Junkô, du restaurant d'okonomyaki"...
Après le repas, Dame Koubai vint trouvé la kunoichi, signal qui renvoya les maiko les moins expérimentés. Seul Tsubaki resta dans le magnifique petit salon, servant un alcool de prune à la Gurain, avant de fermer portes et fenêtre. Yuuko pouvait poser ses questions en toute discrétion à la geisha et à la matrone de l'établissement. Et, optionnellement, demander un "petit supplément" avec Tsubaki et une chambre pour la nuit...
De son coté, Katsumi avait décidé de se faire passer pour une fille de joie cherchant du travail. L'uzujin dissimula donc savamment son arme encombrante sur un toit (les civils n'avaient aucun moyen d'y accéder rapidement) avant de se présenter à L’Éventail aux Étoiles. Malgré l'ambiance sinistre qui s'était répandu dans la ville, l'établissement s'avéra loin d'être vide. De grande taille, sur deux étages, il faisait salle de jeu, auberge et maison de plaisir. Rires, paris et sake coulait à flot, mais c'était loin d'être un bouge infâme. Une galerie ouverte en faisait le tour à l'étage et quelques filles vêtues de manière aussi ostentatoire que la kunoichi adressait des œillades aux clients... Et dévisageait Katsumi, la jaugeant.
"ça s'pourrait bien." ricana l'homme au comptoir. "Le Seigneur, hein ? Pas la peine de mentir, ma douce ou de te prendre tes grands airs. Ici, on préfère la simplicité et la franchise. Ton nom ?" Il repoussa gentiment la main de Katsumi en lui faisant un clin d'oeil exagérement salace. "Et pas la peine d'essayer de me faire chavirer... Je joue pour l'autre camp, si tu vois ce que j'veux dire. Mon nom est Uchirô Tsuyoshi et je dirige ce prestigieux établissement. Bon, prestigieux, ça dépend des clients... Et oui, y'a du boulot, mais il est loin d'être si facile que ça. T'es marquée, mais plutôt mignonne, avec un p'tit coté sauvage... Y'en a qui aime ça."
Le propriétaire de L’Éventail aux Étoiles la conduisit dans une petite pièce, visiblement son bureau. Il fut clair, voir brutal : ici, il ne recrutait pas degeisha poudrée ou de simple serveuse de bar. L'établissement était une maison de plaisir, où l'affection était tarifiée. Certains clients venaient juste pour se distraire entourée de jolies filles et il fallait les pousser à la consommation. Et d'autres venaient avec plus d'argent et des idées précises en tête. Il fallait alors non seulement les faire consommer, mais aussi satisfaire leur désir à l'étage. Il y avait aussi les parieurs : en cas de forts gains, il était fortement recommandé de les invités à "fêter ça" et à récupérer la mise... Tsuyoshi garantissait le couvert, le gîte si un client voulait passer la nuit avec elle, autant de bain qu'elle voudrait (il insistait sur la propreté) et un salaire décent.
Katsumi étant une kunoichi et le patron un homme plutôt franc et ouvert, elle parvint à orienter la conversation sur les meurtres. L'affaire lui mis les larmes aux yeux. Il avait perdu trois de ses "petites" : Eirin, Ginko et Kae. De fait, il manquait cruellement de mains d'œuvre et était prêt à embaucher sans soucis l'uzujin. Il semblait regretter sincèrement de ne pas avoir pû protéger ses "filles", se lamentant sur son impuissance : si il y avait un service de sécurité (deux mastodontes aux biceps saillant et huilé : un à l'entrée et un dans la salle, généralement prêt des parieurs), il n'avait pas de personnel chargé de raccompagner ses employées chez elles, les chambre de l'auberge étant réservé aux clients et au "travail".
"Et pourtant j'paye ma taxe de protection !" s'emporta le patron de l'Éventail aux Étoiles. "Et tout ça est mauvais pour le commerce ! J'sais que ça s'agite en haut lieu et dans les bas fond, et si notre Seigneur Osore ne règle pas bientôt le souci, y'a des gens qui vont l'faire ça place et le sang va couler !" Tsuyoshi se calma aussi vite qu'il s'était énervé. Visiblement, c'était un sanguin. Il enjoignit donc Katsumi de toujours sortir accompagnée, si possible d'homme "n'ayant pas trop bu" ou de passer la nuit sur place "mais avec un client, tu vois, on n'a pas non plus des milliers de chambres libres..
Ensuite, Tsuyoshi lui fit le tour du propriétaire (les chambres étaient bien tenues, l’auberge disposant d’une chambrière âgée mais efficace et d’une bonne provision de linge propre) et lui présenta les autres employés. Il était visible que les filles étaient nerveuses, lançant des regards inquiets dans la rue. Elles faisaient visiblement tout pour attirer un client fortuné, afin de passer la nuit avec lui sur place, dans la sécurité de l’établissement. Et même si les meurtre avaient réduit leur nombre et celui des clients, il n’y aurait pas de place pour tout le monde cette nuit…
Les gens importants et riches ont bien d'étranges façons de se divertir. Sur les îles Tenro, les endroits similaires aux "Milles Saules" étaient extrêmement rares et ne se trouvaient qu'à proximité du château du Daimyo. Je n'avais encore jamais eut l'occasion de me rendre la cité seigneuriales des îles et encore moins dans un établissement de ce standing. Aussi tout cela me paraissait nouveau. Ginjiro, le préposé à l’accueil me menât dans l'établissement de plaisir. Un lieu immense. Si je profitais de la visite pour observer les jeunes femmes présentent uniquement pour mon plaisir visuel, j'en profitais pour faire une rapide topographie des lieux. Un établissement carré d'une taille imposante. L'intégralité du lieu s'organisait autour du jardin intérieur. Jardin qui était présenté de manière traditionnelle avec divers arbres, plans d'eaux, pontons, chemins et fontaines. Ginjiro me menât auprès de Dame Koubai, la propriétaire des lieux. Une femme d'une élégance indéniable, mais bien trop inaccessible pour moi, même si je ne doutais pas qu'elle aurait de nombreuses choses à m'apprendre dans de nombreux domaines.
Aprè cette rencontre, j'eus le loisir de passer un instant avec les enivrantes demoiselles des "Milles Saules". Leur compagnie me plaisait. J'eus même le droit a un massage de la part d'une certaine Yumi. Les discutions commencèrent. J'appris qu'un des nobles entourant le seigneur passait plus de temps ici que chez lui. Absolument aucune informations concernant le tueur. L'endroit devait être assez sécurisé pour dissuader un éventuel assassin. A moins que cette sécurité ne soit lié à autre chose. peut être étais-je légèrement paranoiaque où étais-ce mes habitudes martiales qui parlaient. Mais il y avait quelque chose de pas net avec cet établissement. Bien que dissimulées, les armes étaient présentes en un nombre un peu trop grand pour qu'il ne s'agisse que de simples sécurités à mon goût. Mais je n'eus guère plus de temps pour profiter des demoiselle, Ginjiro me conviât à participer à la "cérémonie du thé". Ne voulant pas injurier mes hôtes en m'y soustrayant, j'acceptais d'y participer.
Je fus ainsi mené dans une pièce en bordure du jardin dont la vue extérieure donnait sur le canal. Là, un Geisha du nom de Tsubaki executât une danse en mon honeur accompagnée par trois musicienne. je n'étais pas très au fait de la mode ne terme d'art. En réalité, le seul art que je pratiquais était l'archerie... Un domaine bien différent donc. Si l'ensemble était ravissant, je ne pouvais m'empécher de laisser mon esprit voguer à d'autres préoccupations. Le canal jouxtant l'établissement était un endroit parfait pour une agression discrète. Puis la cérémonie prit fin. Je fus rejointe par Damee Koubai aui aavit promit de venir me visiter dans la soirée. Les musiciennes nous laissèrent, seule Tsubaki restât parmis nous. J'eus dont le loisir de m'entretenir avec la propriétaire des lieux dans ce que je supposais être un instant de discrétion. Mais prudence est mère de suretée. Mon arc posé à côté de moi, je finissais mon thé alors que Tsubaki me remplit un verre d'alcool de prune. Je lui adressait un léger sourire avant de m'adresser à la propriétaire des lieux.
"Dame Koubai, je tiens à vous remercier pour cette soire. La tenue de votre établissement est irréprochable, bien que je sois un peu inexpérimentée dans ce genre de domaine, qu'il s'agisse des maisons de plaisir où des plaisirs charnels en générale d'ailleurs. Cependant, bien qu'un tel sujet soit passionnant et fascinant, d'autres questions me préoccupent. J'ai Ouïe dire que les alentours du quartiers des plaisirs n'étaient pas très sure ces derniers temps. Peut être pourriez-vous m'éclairer à ce sujet ? Auriez-vous quelque informations qui puisse satisfaire ma curiosité ? Ma requète quelque peu saugrenue j'en conviens est motivée par une enquète que je mène pour certaines instances judiciaires. J'admet que la qualité de votre service de sécurité ne laisse clairement pas à désirer. Mais une personne aussi importante que vous doit de toute évidence être inquiète par rapport à ces histoires de meurtres sordides non ?" Je bue le contenu du petit verre d'alcool de prune avant de reprendre. "Malgré toute l'attention que vous avez porté à rendre ma soirée plus agréable, j'aimerais vous demander d'excuser mon refus concernant la possibilité que vous m'offrez de passer la nuit en compagnie de Tsubaki. Si charmante soit-elle. Malgré que cela aurait été un plaisir pour moi, comme je vous l'ai indiqué, je suis avant tout ici pour un travail et non pour satisfaire ma curiosité."
J'attendais patiemment les réponses et réactions de Dame Koubai. Ces dernières m'indiqueraient comment agir pour la suite de cette nuit qui s’annonçait longue.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
100%
Résumé : Je profite dans un premier temps de ce que le lieu a à offrir en réalisant une rapide topographie et observant la sécurité. Puis après la cérémonie du thé, j'interroge Dame Koubai sur son ressentit par rapport aux meurtres et lui demande si elle dispose d'informations à me transmettre, lui révélant au passage la raison de ma venue dans l'établissement. Puis je refuse poliment l'offre de passer la soirée avec Tsubaki. Techniques utilisées :
Aucune
Chinoike Etsu
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Fiche du Ninja Grade & Rang: Rang B Ryos: 1188 Expérience: (1854/1200)
Afin que les Chinoike se révèlent une nouvelle fois au monde, il nous était nécessaire de nous faire connaître. Nous. Nos capacités et nos talents. Nous avions tout à prouver... une nouvelle fois. Si le monde avait été contre nous quinze ans plus tôt, il fallait à présent qu'il soit de notre côté. Je ne me faisais néanmoins aucune illusion. Notre clan était bien maigre, notre nom avait été oublié mais je comptais bien faire en sorte que l'on se rappela de nos yeux et de la terreur que l'on pouvait inspirer autrefois. Pour cela, il n'y avait pas de secrets : on devait vendre nos services pour faire connaître notre force et forger des alliances. En tant qu'intendante, il était de mon devoir de parcourir à la fois le sekaï pour jauger ceux qui seraient digne d'intérêt et d'être la première à montrer l'exemple à prêtant ma force. C'était pour cette raison que j'avais répondu à la demande Osore Asatarô, Seigneur de la cité libre Yorokobi. Il était question de mettre la main sur un meurtrier en série qui s'acharnait sur des femmes de joies dans sa ville. Pour un début, je me disais que cela devait être dans mes cordes, bien que la tâche ne serait pas aisée étant le monde que cette cité devait brasser.
Il me fallut plusieurs jours avant de gagner Yorokobi et pouvoir rencontrer le maître des lieux. Quand je pus me présenter à lui, je fis face à un homme d'âge avancé, un air grave et particulièrement soucieux de la situation qui devait - égoïstement - lui causer du tord à lui et sa réputation. Les affaires comme on disait... Je m'étais montrée cordiale, respectueuse du protocole, tout ce qui était nécessaire de faire afin de faire bonne impression. Le Seigneur Osore m'expliqua que les premiers shinobis qu'il avait engagé étaient déjà sur place. Toutes des femmes. Mais il ne semblait pas gêner que je me joignisse à elle à la dernière minute. Je ne lui fis donc pas perdre son temps et m'engagea rapidement dans l'enquête après que ce dernier m'eut communiqué les mêmes informations que mes " coéquipières ".
Tout semblait donc commencer par les quartiers des plaisirs. La question était : comment choisissait-il ses victimes? Pour celles-là plutôt qu'une autre? Qu'est-ce qu'elles avaient en commun? Toutes étaient jeunes, belles et prostituées. Leur première qualité pouvait les rendre plus docile ou plus envieuse de ce faire un nom dans le métier; la seconde pouvait peut-être attirer quelques jalousies; quant à la troisième, cela faisait d'elle des proies faciles à entrainer dehors sans attirer le moindre soupçon. Pragmatique et cérébrale, je m'étais dis qu'il fallait que je vise l'établissement qui jusque là n'avait pas été encore touché le "Milles Saules". Pourquoi? Parce que soit il pouvait peut-être être le lieu du prochain crime, soit parce qu'il était étrange que rien ne s'y soit encore produit. Après tout, peut-être que cela n'avait rien à voir avec ces femmes, que ce n'était que nuire à la concurrence? Si c'était le cas, cela revenait à jouer à un jeu dangereux. De la banale vengeance? Les meurtres étaient si sadiques que l'on pouvait y voir quelque chose de très personnel. Le doute était permis.
J'avais donc plusieurs choix qui se proposaient à moi : enquêter en me faisant passer pour une femme de joie et pénétrer ainsi dans les locaux, ou bien enquêter en demeurant à l'extérieur afin de repérer la moindre activité suspecte en faisait preuve de furtivité. J'avais - bien que cela me coûtait de le dire - toutes les qualités requises pour me faire passer pour une prostituée : j'étais jeune, plutôt bien faite et mon apparente fragilité attirait souvent les hommes qui aiment jouer les dominants. Répugnant. Mais peut-être que mes yeux rouges effrayeraient... De toute manière, qui ne tentait rien... Si je ne pouvais me faire engager, je pouvais toujours fouiner à l'extérieur.
Puisqu'il s'agissait d'un établissement de luxe, cela réclamait des manières et je devais adapter mon attitude en conséquence. Inutile pour moi de me montrer vulgaire ou débrayer. Mon apparence naturellement soignée m'accordait donc un avantage appréciable. Ce fut donc avec mon culot habituel que je me présentais à la recherche d'une place, n'importe laquelle qui pourrait me permettre de gagner quelques ryos. Je n'avais qu'à espérer que mon minois intéresse, même si ce n'était que pour faire du service à thé. J'aurais peut-être l'occasion de croiser une des jeunes femmes qui avaient été embauchée par le seigneur Osore...
Résumé:
Etsu prend part à la mission plus tardivement que les autres shinobis présentes. Elle a rencontré le seigneur Osore afin que ce dernier lui fournisse les mêmes renseignements que ces congénères. Elle tente de se faire embaucher au "Milles Saules", lieu où se trouve Yuuko en ce moment même. Si elle n'y parvient pas, elle choisira d'aller observer les alentours pour guetter une activité suspecte en mode furtif.
La soirée était délicieuse pour la cheffe du clan Gurain : de superbe et sensuelles jeunes femmes, des conversations toujours intéressantes qui la faisait se sentir à la fois importante mais détendue, des mets fins, de la bonne musique et un massage splendidement relaxant (et tentateur, tant les doigts de la geisha ) ... Si elle n'enquêtait pas sur d'horribles meurtres, Yuuko aurait passé un moment de rêve.
La matrone de l'établissement vint finalement déranger la kunoichi archère. Par politesse et parce que visiblement, en plus de satisfaire les désirs d'une riche cliente, elle avait reconnu le nom d'un clan ninja. Bien évidemment, cela ne serait pas abordé de manière frontale : ce serait malséant. Alors qu'était servi l'alcool de prune comme digestif au délicieux repas, Dame Koubai écouta religieusement les questions de la cheffe des Gurain. Elle s'inclina légèrement face aux compliments de la kunoichi, puis répondit diligemment à ses questions. Même derrière le masque de politesse, Yuuko ne décela aucun mensonge ou hésitation. "Les temps sont troublés en effet..." commença la responsable des Milles Saules d'un ton chagrin. "Même si par la grâce des Kami - et sans doute notre service de sécurité, des jeunes hommes forts compétents - notre petit havre de paix et de plaisir n'a pas été frappé par le malheur... Ce n'est pas le cas de... d'établissement moins prestigieux." C'était un mélange de mépris mais aussi de pitié. Visiblement Koubai, bien que fortement consciente du renom de son auberge et visiblement fière d'elle, était consternée et inquiète à propos des meurtres.
"Bien évidemment, je tremble pour mes filles..." continua la propriétaire de l'établissement de plaisir. "Mais je ne peux vous aider : nous sommes aussi perplexes que vous. Bien évidemment, dans des endroits moins... sécurisé et réputé, des rixes et débordement arrivent. Pas ici, naturellement. Mais la violence est généralement temporaire et vite maîtrisée. Les établissements de... moindres envergures sont souvent en accointance avec la pègre. Des gens que l'on évite de fâcher. Du coup, cette série d'événements sinistres est inhabituelle et inquiétante..."
Elle soupira et fit un signe discret à Tsubaki qui resservit la kunoichi Gurain. "J'aimerais vous aider, mais je n'ai pas vraiment d'informations à ce sujet. C'est... un autre monde." soupira-t-elle avec un geste las et élégant à la fois. "La majorité de mes filles sont logés sur place. Des servants leur procure tout le nécessaire et donc elles n'ont guère à se déplacer... Surtout en pleine nuit. J'espère que quelqu'un pourra faire cesser ces...exactions qui nuisent à la prospérité et la sécurité de la ville." Le quelqu'un était accompagné d'un discret coup de menton en direction de Yuuko, signifiant que la matrone se doutait de l'implication de la kunoichi. Et qu'elle ne lui en voulait pas de refuser les plaisirs offerts par Tsubaki, car elle était en mission.
"Et dire que ce monstre a emporté cette pauvre madame Hazuki..." souffla la dirigeante des Milles Saules, visiblement chagrinée. "Une jeune dame si distinguée et discrète..." Avisant que Yuuko ne la connaissait pas, elle, la tenancière baissa la voix sur le ton de la confidence. "Il s'agit d'une noble dame. Ce n'est pas son vrai nom, bien sûr et ses... nombreux amants... l'appelait plutôt Maitresse Hazuki. Elle leur offrait des... services particuliers à destination d'une clientèle blasée que nous ne proposons pas ici. Elle... officiait sur rendez-vous, à la discrète auberge du Pin dressé. Une femme particulière, mais qui savait vivre et avait conscience de sa féminité ! Elle me manque... Mais cela nous montre que ce barbare qui s'en prend aux jeunes filles ne cible pas que les plus pauvres. Voilà pourquoi j'ai peur pour mes filles..."
La conversation dériva, aussi la Gurain en profita aussi pour examiner l'établissement et sa sécurité. Il y avait de nombreux employés, dont des gardes. Discret et efficace, il était rarissime qu'ils quittent les filles des yeux... Sauf dans les pièces privatives (où souvent une geisha était accompagnée de ses apprenties) ou les chambres. La conversation polie de la propriétaire de lieux lui apprit que la maison de plaisir se doublait d'une auberge pour ses meilleures clients (on ne chassait pas les habitués). Pour l'instant visiblement, vu l'ambiance angoissante de la ville à raison des meurtres, il n'y avait pas beaucoup de clients "à demeures". Mais en la tenancière sembla étonnamment vague quand le sujet fut abordé et Tsubaki se raidit imperceptiblement. Protection de la vie privée de leur clientèle ou autre chose ? En tout cas, Yuuko n'en apprit guère plus : visiblement l'établissement de luxe semblait sûr et donc peu lié aux meurtres (du moins en apparence...).
Envoyée en renfort sur la mission suite à quelques manigances diplomatique du clan Gurain et du clan Chinoike (qui cherchait visiblement des alliés), Etsu se dirigeait vers les Milles Saules, où la fort peu discrète cheffe des Gurain avait été signalée (ayant notamment essayé de faire payer sa soirée par leur employeur). Outre l'enquête, la Maîtresse du Sang était porteuse d'une mauvaise nouvelle : les uzujin avaient été rappelées par leur Village Caché pour une urgence. Voilà donc que la jeune fille se retrouvait seule avec une inconnue pour essayer de coincer un (ou des) psychopathes amateurs de jeunes filles...
Bien misse de sa personne et plutôt mignonne, la Chinoike essaye de se faire embaucher par l'établissement de luxe. Hélas, on lui opposa une fin de non-recevoir : les Milles Saules avait déjà un personnel superbement compétent et trié sur le volet. Tout ici transpirait luxe et tradition : les geishas étaient entraînées depuis des années, voir y faisait leur apprentissage sous l'égide de leurs "grande sœurs". Difficile de s'immiscer dans pareil milieux, même si la kunoichi pouvait pour un temps singer leurs manières... L'ennui c'est qu’elle n’avait pas de références.
Même pour des tâches subalternes, les Milles saules préféraient compter sur des gens du cru, issus de familles au service de l'établissement depuis des générations. La tradition l'emportait même sur la compétence. Cependant, ils avaient une fierté à servir la luxueuse maison de plaisir. Le préposé fort poli qui reçut Etsu lui conseilla plutôt de s'adresser au Voile de Printemps ou "si vous êtes vraiment dans le besoin et peu regardante" à L'éventail aux étoiles. Le premier établissement était le concurrent direct des Milles saules, même s'il manquait de classe et la prostitution y était bien plus affichée. Quant au dernier, il s'agissait du plus gros établissement de détente de la ville, bien plus "populaire" et qui fait salle de jeu, auberge et maison de plaisir.
Reconduit à la porte, la Chinoike croisa dans la salle commune un homme d'âge mûr, aux beaux cheveux argenté agencé avec goût, grand, fin et sec, avec de long bras aux mains blanches de pianiste ou d'étrangleur. Il s'inclina poliment au passage. "Vous avez des yeux fascinant, mademoiselle..." complimenta-t-il Etsu d'une voix douce, presque susurrante. "Vous allez faire tourner des têtes ! Faîtes attention dehors : les rues ne sont plus aussi sûres que jadis..." Contrairement à de nombreux dragueurs, il n'insista pas, allant s'attabler dans un coin. Un endroit discret, d'où il pouvait surveiller toute la salle.
On le servit comme un habitué, mais les filles ne restaient pas. Parfois, une geisha ou une maiko allait le voir, seule, pour lui chuchoter des mots inaudibles même pour la kunoichi. Pour des spécialistes du divertissement parfois osé, voir des coucheries, les filles des Milles Saules avaient les joues un peu empourprées en lui parlant et semblait gênée en sa présence. Un souteneur ? Non, pas dans un établissement de ce genre.
Une question anodine à un serveur lui apprit le prénom de l'homme : Yushio. Par contre, le serviteur lui fit implicitement comprendre qu'il n'en dirait pas plus. Visiblement, l'homme était un client et avait droit au respect de sa vie privée... Même si on sentait une certaine gêne, voire une réticente à parler chez le servant... Etsu ne pouvait pas rester cependant. Pas sans consommer et c'était hors de prix. A moins de rejoindre Yuuko... Mais est-ce que la cheffe des Gurain accepterait qu'on la dérange dans sa soirée de débauche ? Visiblement, elle prenait du plaisir en mission, l'archère !
Avec ma petite enquête auprès de Madame Koubai, j'appris que cet établissement n'avait pas été touché par la série de meurtres en raison de son système de sécurité avancé. Visiblement la matrone s'inquiétait pour ses filles et semblait ne rien avoir à faire avec cette histoire. Je restais néanmoins perplexe. En tant que gérante de l'établissement le plus prestigieux de la cité, elle avait toute les raisons de court-circuiter les autres lieux de plaisirs d'une ville si grande... Et elle devait, celons ce que j'en avais compris, avoir les moyen d'employer un shinobi où un meurtrier pour atteindre un tel objectif. Je gardais cependant mes doutes pour moi. Je n'avais pas confiance en elle, malgré ses efforts pour me mettre à l'aise. Mais si elle était lié à cette affaire, elle n'était pas celle que je cherchais. Du moins je la voyais mal s'habiller chaque soir en assassin pour démembrer des jeunes femmes....
En quittant la salle privative, Je repérais un visage familier dans la multitude de personnes présentes dans le jardin intérieur. Ses yeux rouges sangs et cet air froids, il ne pouvait s'agir que d'Etsu Chinoike. Je l'avais brièvement rencontré lors de la réunion des clans indépendants chez les Nara. Que faisait-elle ici. Elle fût abordée par un homme. Mais j'étais trop loin pour comprendre ce qu'elle faisait là. Visiblement Ginjiro semblait chercher à la raccompagner. Avoir une tel alliée dans mon enquête ne serait pas du luxe. Il fallait que je ruse pour la garder avec moi. Réfléchit Yuuko....
J'avisais une Geisha qui se rendait à l'étage du lieu de plaisir visiblement pour se préparer. Mon idée ne m'enchantais pas, mais je n'avais guère d'autre choix que de tenter cette solution. Je demandais à Tsubaki, la geisha qui m'avait été attribuée pour la soirée de m'accompagner aux W.C. prétextant que l'alcool de prune m'était monté à la tête et que j'avais besoin de me rafraichir. Une fois aux toilettes des dames, je demandais à Tsubaki comment doit se comporter une geisha ici. Puis une fois ces informations obtenus, j’assommais la fille de manière à ce que cela ressemble plus à une chute qu'à une agression, puis utilisais la technique de la métamorphose supérieur, faisant bien attention à ce que personne ne soit présent au même instant. Puis après avoir enfermé Tsubaki dans l'un des cabinets, je quittais les toilettes sous les traits de la geisha repérée un peu plus tôt, hurlant que Tsubaki avait fait une mauvaise chute. Alors que l'agitation prenait dans le jardin, je m'approchais d'Etsu, la saisissant par le bras pur l'emmener un peu à l'écart. Là, je repris ma forme normale.
"Bonsoir Etsu, j'ai besoin de votre aide." Lui dis-je.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
100%
Résumé : J’assomme Tsubaki (merci force A) de manière à mettre en scène une mauvaise chute où un évanouissement, puis utilise le Dai Henge pour créer de l'agitation dans le lieu et rejoindre Etsu sous les traits d'une geisha random. Le Dai Henge prends fin une fois que j'ai retrouvé Etsu. Techniques utilisées :
Technique inventée
DAI HENGE 【TECHNIQUE DE TRANSFORMATION SUPÉRIEUR】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur utilise une version avancée du Henge no jutsu qui lui permet de prendre l'apparence d'objets, d'armes, d'animaux, d'éléments du décor (comme des rochers) ou de personnes de taille dépassant largement la sienne (sans pouvoir toutefois se changer en Bijuu) ou largement inférieure à la sienne (n'allant pas plus petit que cinq centimètres). La transformation est aussi plus réaliste, mais le poids de l'utilisateur reste inchangé, tout comme son odeur. Un ninja de rang supérieur ou égal à l'utilisateur pourra desceller la supercherie, s'il n'est pas distrait et recherche l'utilisateur.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible mais continue
Chinoike Etsu
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La chance ne fut pas de mon côté, mais pouvais-je en attendre autrement d'un établissement de ce standing? J'aurais même été déçue s'il m'avait accepté trop facilement car cela aurait signifié que leur réputation était biaisée. On me fit rapidement comprendre, et poliment, que je n'étais pas le genre de femme ayant le profil ou plutôt l'expérience d'ouvrière qualifiée pour les services que l'on proposait. Je ne m'en offusquais pas pour autant et je fis preuve d'humilité. Je n'avais aucun intérêt à faire une esclandre et j'affichais plutôt une mine faussement dépitée, tout en faisait preuve de compréhension. On me conseilla même deux autres établissements, le Voile de Printemps et L'éventail aux étoiles, qui semblaient se montrer moins sélectifs dans ces recrutements, mais ce n'était pas n'importe lesquels puisque les dernières victimes provenaient de ces deux endroits. Il m'était difficile de savoir si on m'indiquait ces lieux parce que l'on savait que le personnel manquait ou si une autre mauvaise pensée s'y dissimulait.... parce que l'on ne m'indiqua pas que des femmes de joies s'étaient faite assassiner récemment. Que la concurrence rendait les gens bien vilains.
Je me suis faite donc reconduire jusqu'à la salle commune, avant d'être abordée par un homme qui imposait naturellement de sa personne. Il était d'une rare élégance et il dénotait un peu par rapport au reste de la clientèle. Mais ce fut son comportement qui me surpris, son attitude vis à vis de moi et de sa remarque. Il semblait tiquer sur mes yeux et je ne pouvais jouer que les ingénues. Je rougis à son compliment mais il me fallait bien peser chacun de ses mots.
" Je vous remercie pour vos conseils. Je tâcherais de me montrer prudente. "
Je pris une voix douce et je le saluais en retour à la hauteur de son attention. Mais quand je me redressais, je ne pus m'empêcher de le suivre du regard. Il m'intriguait.. tout comme le comportement de chaque employé qui lui tournait atour. Il n'avait pas choisi n'importe quel siège, mais un endroit isolé qui lui donnait un bon point de vue sur tout ce qui entrait et sortait de ce lieu. Était-ce... lui? Un loup sous le masque d'un homme insoupçonnable? Je ne pus m'empêcher d'essayer d'en savoir un peu plus auprès d'un serveur qui ne me donna que son nom Yushio. Je sentis qu'il était gêné face à mes interrogations, et je compris rapidement que je ne pouvais me perdre d'en demander plus. Devrais-je tenter d'aborder Yushio? Personne ne semblait lui tenir compagnie, mais si même les femmes distinguées de cet établissement n'osaient pas, mes chances étaient faibles. Peut-être même que l'on aurait pris mon attitude comme vulgaire et des hommes de main m'auraient empêché de l'approcher. Mauvaise idée. Mais je ne pouvais m'empêcher de détacher mon regard de lui car mille questions me taraudaient. Bien évidemment, je ne devais arborer que le visage d'une jeune femme curieuse et touchée par son attention.
Je ne pus cependant demeurer ainsi trop longtemps, car bien rapidement, quelqu'un appela à l'aide car une employée semblait s'être évanouie. Tout le monde s'agita - peut-être un peu effrayée à l'idée que l'assassin ne rôda dans les environs - et je fus subitement prise à partie par une jeune femme qui m'attira loin de la foule. Aussi rapidement, cette dernière apparut sur ces traits véritables et je la reconnus immédiatement. Cette chevelure, ce regard, c'était la chef du clan des Gurain. Je me souvenais de notre rencontre lors de la réunion des indépendants.
" Votre présence ici me laisse croire que nous avons été missionnées pour la même chose. Je vais bien évidemment vous aider. "
Je lui parlais bien évidemment à voix basse et de telles manières à ce que l'on ne puisse pas lire sur mes lèvres. On ne se montrait jamais assez prudent. Mais alors que je me retrouvais en sa compagnie, je ne pus m'empêcher d'essayer de voir si le fameux Yushio avait bougé ou ne serait-ce que sourcillé. Etait-il toujours seulement là?
" Avez-vous vu l'homme qui m'a parlé toute à l'heure? Il m'a étrangement averti de me montrer prudente... peut-être sait-il des choses... ou bien... "
Je jetais un regard interrogateur vers Yuuko. Peut-être avait-elle des informations? Dans tous les cas, à deux et en coopérant, nous serions bien plus efficaces.
Résumé:
Etsu remercie l'intriguant Yushio de son conseil avisé, mais ne peut s'empêcher de l'observer en prenant un visage d'une jeune fille mutine. En réalité, elle s'interroge sur ce dernier avant que la diversion de Yuuko vienne à chambouler l'ambiance. Elle se laisse embarquer, s'arrange de ces trouvailles et lui explique ces soupçons.
Chinoike Hitagi
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Pourquoi cette mission-là plutôt qu’une autre ? Tout simplement parce que cette simple idée me répugnait, savoir des filles, pas plus vieilles que moi étaient assassiné me dégoutait profondément, une rage profonde remontait de mes entrailles. Ce n’était pas juste, ce qui n’est pas juste, moi, j’essaye de le rendre juste, parce qu’une vie équitable est la seule chose que tout le monde devrait avoir, que seul la justice puisse rendre un jugement… Je me battais pour la vengeance, je me battais pour la justice, je me battais pour le sang.
Je m’étais vue en ces filles, obligées de vendre leurs corps, de vendre leur amour. Qui peut affirmer que je ne serais pas moi-même devenue une fille de joie ? Personne, ce destin cruel peut toucher tout le monde, ainsi, cette série de meurtre était avant même que je ne sois employer pour la mission, une raison personnelle et suffisante pour que je mette tout en œuvre pour attraper l’assassin.
De plus, les intérêts de mon clan étaient ici, si je pouvais ne serait-ce que trouver des alliés, ou même faire gagner la renommée perdu, alors ce sera un succès, alors je n’aurai pas fait couler le sang en vain.
J’avais massacré une troupe de petit mercenaire qui sévissait pas trop loin de Yorokobi, une mission simple, mais effectuer efficacement, mon succès m’avait sans doute précédé, car à peine avais-je eu le temps de me reposer que je reçu une lettre du seigneur de la cité libre, il ne me fallut que quelque seconde pour faire mon choix, sois partir de ce pas pour résoudre cette affaire sordide.
Une fois dans la ville, un rapide entretien avec le seigneur me renseigna sur tout ce que j’avais besoin de savoir. Le nom des établissements et bien entendu le nombre de victime, leur âge… Je n’avais rien besoin de plus pour savoir où mes pas allait me mener : l’éventail aux étoiles, l’établissement ou allait les filles qui avait vraiment besoin d’argent, l’endroit le plus populaire, c’était là-bas que les rumeurs, les informations seront les plus nombreuses. Je me doutais que là-bas, j’y trouverai sans doute quelques réponses, car c’était ce dont j’avais besoin, des réponses ! Jamais je ne laisserai une autre de ces filles mourir de manière injuste, cela, je le jure sur le sang qui me parcoure les veines, sur ce sang qui a causé tant de mort…
Ainsi, dans la nuit noire, une cape sur les épaules et cachant mon visage, mon énorme sabre posé sur mes épaules, je rejoins l’établissement qui me semblait le plus à même de m’offrir des réponses. Ainsi, avec un sourire peut-être un peu trop cruel pour la mission qui m’attendait, mais j’avais si hâte, de retrouver l’enfoiré qui avait osez tuer toutes ces filles, retrouver le monstre qui a racourcis leur vie, les empêchant de jouir d’une vie agréable, d’avoir des enfants, de connaître l’amour… Je prenais cette mission si à cœur, car moi aussi ma vie m’a été retiré, je ne suis désormais plus que l’objet d’une haine plus ancienne que moi, mais une haine qui faisait partis intégrante de mon être.
J’étais devant l’enseigne de l’éventail aux étoiles, je rentrai dans l’aile consacré aux plaisirs charnels, il était l’heure d’aller voir dans ces établissements, je n’étais jamais rentré dans un lieu comme celui-ci, j’étais excitée comme une petite fille à qui on aurait promis un nouveau jouet ! Une fois rentrée, je demandai qu’on me mène à la personne qui dirigeait cet endroit, que j’étais à recherche d’un travail. J’étais prête à tout pour mettre au clair cette série de meurtre, j’étais même prête à jouer les prostitués pour ça. J’étais motivée à ne rien laisser au hasard !
Sous un prétexte fallacieux, la cheffe du clan Gurain se fit conduire par la geisha prénommée Tsubaki (sans nul doute un nom de scène) jusqu'à une salle d'eau pour "se rafraîchir". En chemin, la kunoichi archère posa quelques questions d'apparence innocente à sa compagne du soir, afin d'en savoir plus sur l'art des courtisanes tarifées. Le temps d'arriver aux toilettes des invités (on ne disait pas "clients"), elle n'apprit par contre pas grand-chose, mais sans doute assez pour donner le change au moins dans la démarche. L'endroit était à la hauteur du reste de l'établissement : propre et luxueux.
Promptement et violemment, la Gurain assomma la pauvre employée des Milles Saules et la plaça de façon à mettre en scène un évanouissement. En effet, du peu qu'elle avait appris et vu, une geisha était grâce et aisance. Elles avaient le pied délicats, mais sûr et Tsubaki étaient une experte formée à la danse et au service virtuose de nobles exigeants. De plus, de par l'habitude et l'entrainement, elles se devaient de bien tenir l'alcool. Une "chute" était donc fort peu probable. Chez une maiko débutante, à la rigueur... Mais pas chez une geisha du rang de Tsubaki.
Yuuko usa de ses arts ninjas pour prendre l'apparence d'une autre des geishas qu'elle avait croisé et sonner l'alarme. Les filles se précipitèrent (mais toujours avec grâce) pour voir ce qu'il en était. Les geishas en titre, plus âgées, lancèrent un drôle de regard à Yuuko déguisée. Visiblement, son affolement était mal vu. Cela n'était point bienséant de faire pareille esclandre... Mais vu l'atmosphère pesante et l'inquiétude qui régnait en ville, on lui passa cette faute de goût. Quelques-unes, parmi les plus jeunes (sans doute des apprentis, des maiko) crièrent d'aller chercher "le docteur". Voilà quelque-chose d'étrange : même un établissement aussi prestigieux ne pouvait se permettre d'avoir un praticien à plein temps. Un habitué ? En tout cas, Yuuko devait faire vite : si par malchance ce "docteur" était un moine (ou les Kami l'en préserve un ninja venu comme elle s'encanailler chez les geishas) maîtrisant l'Iroujutsu, il remettrait Tsubaki sur pied un peu trop vite.
La cheffe du clan Gurain quitta promptement (enfin, plutôt d'un pas lent et posé, comme il sied à la geisha qu'elle était censée incarnée) le lieu de l'esclandre. Dans l'escalier, elle croisa deux jeunes maiko qui pressait un homme entre deux-âge à la chevelure d'argent. Le même qui avait abordé sa connaissance Chinoike. "Doucement mes chatons, j'arrive, j'arrive..." maugréait l'homme avec un mince sourire aux lèvres. "Momo, va dans ma chambre me chercher ma trousse. Et dîtes au chef de préparer un bon repas bien revigorant et gras. Je vous l'ai déjà dit : certaines d'entre vous ne mangent pas assez..." "Oui, Omura-dono !" s'exclama une petite blonde aux formes déjà avantageuses, avant de se hâter (trahissant son statut d'apprentie) vers les étages. L'homme avait donc une chambre dans l'établissement... Et si ses affaires y étaient, depuis un moment. Chose étrange, les Milles Saules n'étaient pas vraiment une auberge, mais plus une maison de thé. On restait généralement une nuit, mais pas plus. Par contre, le nom entendu en douce troubla Yuuko. Un Omura. Faisait-il parti de ce célèbre clan de ninja médecin d'Uzushio ?
En tout cas, il ne sembla pas noté la transformation de la kunoichi archère, qu'il salua poliment d'un hochement de tête et d'un doux "Hitomo-chan". La Gurain connaissait désormais le nom de scène de celle qu'elle incarnait... Mais cela n'allait probablement guère lui servir. Rapidement, elle rejoignit sa connaissance du clan aux yeux de sang et l’entraîna à l’écart de l'agitation avant de reprendre son apparence. En tout cas, désormais les deux kunoichi s'accordèrent pour travailler ensemble sur cette mission.
Etsu avait surveillé discrètement du coin de l’œil l'homme qui l'avait mise en garde. Lors de l'esclandre, il n'avait pas sursauté, ni était troublé. Ses yeux s’étaient un peu durcis et il avait furtivement glisser ses mains sous son kimono, comme à la recherche d'une arme. Mais ensuite, les filles des Milles Saules étaient venues le chercher et il s'était détendu avant de les suivre, à la fois vaguement amusée et soupirant, comme quelqu'un qui vient de se retrouver charger d'une nouvelle corvée mais qui n'a rien contre en fait. Les maiko l'avait approchées sans la moindre hésitation ni la moindre once de peur, bien que visiblement un peu gênée de lui parler. Il était visible qu'elles lui faisaient une totale confiance, même si sa présence les mettait un peu (sans doute beaucoup pour percer leur entrainement de geisha) mal à l'aise.
Il fallait maintenant pour les deux kunoichi décider que faire : rester ou s'éclipser discrètement ? Car si Yushio était un Omura et un ninja-médecin, il allait promptement remettre Tsubaki sur pied et ne croirait pas un instant qu'elle avait fait une mauvaise chute ou qu'elle s'était évanouit toute seule... Et on se demanderait aussi où était passée la cheffe des Gurain.
Ailleurs dans la ville vivant sous l’angoisse d'un tueur en série, une autre Chinoike menait son enquête. Elle s'était dirigée vers l'Éventail aux Etoiles, l'établissement de "divertissements" le plus grand et le plus populaire de la cité, qui fait salle de jeu, auberge et maison de plaisir. Et comme la kunoichi aux yeux de sang s'y attendait, l'endroit était encore bien fréquenté, malgré l'ambiance mortifère du bourg. Un factotum la conduisit dans une petite pièce servant de bureau à Uchirô Tsuyoshi, le propriétaire des lieux, un homme finement musclé et qui présentait plutôt bien, même si on sentait à son phrasé sans fard qu'il était issu du peuple. Et il ne semblait pas particulièrement joyeux : visiblement, une nouvelle employée s'était faite la malle à peine embauchée.
Du coup, il manquait cruellement de personnel et l'offre de la Chinoike tombait à point nommée, même s'il restait méfiant. "Bon, je vais pas y aller par quatre chemin : vous êtes jeune, belle et élancée et je manque cruellement de demoiselle à même d'apporter du... réconfort à mes clients. Bon, appelons un chat un chat : c'est de la coucherie avec des gens souvent avinés. T'es ok avec ça ? J'imagine que t'as une histoire larmoyante derrière ça, mais j'demanderais rien. Et ici, je te promets que tu seras bien traitée, à l'inverse d'autres bouge en ville : je ne frappe pas mes filles. J'suis à jour avec ma taxe de protection et messieurs Ichiko et Katsuyo se feront un plaisir de botter le cul de ceux qui t'ennuies ou qui veulent pas payer. On vend de la baise, mais on le fait bien : t'auras des draps propres et un bain gratuit entre deux clients. Je tiens à la réputation de mon établissement, alors faudra pas rechigner et rester propre."
Il hésita, visiblement chagriné. "Bon... T'as sans doute entendu parler des meurtres." maugréa-t-il, visiblement en rogne. Le sujet lui faisait grincer des dents. "On a... perdu Eirin, Ginko et Kae aux mains de ce fou. J'espère que si la police du seigneur ne le choppe pas, les messieurs de la pègre lui feront sa fête. C'était de bonnes petites, à la vie pas facile. J'aurais aimé... pouvoir leur offrir plus. Mais on est une maison de plaisir, pas une véritable auberge. J'ai pas de quoi loger les filles, les chambres sont réservé au tu-sais-quoi et j'en ai pas assez. Du coup, essayes de te faire des amies et de te faire raccompagner à la fin de ton service. Quitte à prendre un client à domicile en plus. Un sûr, un gars de la ville. J'te donnerais des noms. D'habitude, j'tolère pas trop ce genre de chose, car ça peut dégénérer... Mais vu la situation... Bon, des questions ?"
HRP:
Hitagi, pour éviter la redite, considère que l'on te fait visiter l’Eventail aux Etoiles et que tu as toutes les infos donnés précédemment à feu-Katsumi.
Dans ma course en direction de la Chinoike, Je croisais l'homme que j'avais repéré plus tôt s'adressant à la kunoichi aux yeux de sang. Le nom que prononçât l'une des Meiko qui l'accompagnait prononçât un nom qui ne manquât pas de m'interpeller "Omura-dono"... Un Omura ? Ici ? était-il là à la demande de Leiko ? Mais je n'avais guère le temps de réfléchir plus à cela. Il fallait quitter l'endroit afin de ne pas éveiller d'avantages de soupçons.
Après avoir rejoint Etsu, celle-ci commençât à me donner des informations à voie basse concernant l'Omura croisé plus tôt. D'un signe de la main je fis comprendre à la Chinoike qu'il valait mieux sortir des Milles Saules pour partager ce que nous savions sur l'affaire. Avant de sortir j'utilisais le Kage bunshin pour créer un clone de moi même qui pourrait surveiller l'intérieur du bâtiment. En sortant, je n'oubliais pas de prendre la forme d'un chat grâce au Dai Henge pour passer inaperçu auprès des vigiles de l'établissement qui seraient rapidement à mes trousses quand le "docteur" comprendrait que Tsubaki ne s'était pas évanouie et que celle-ci révèlerait ma culpabilité dans cette affaire.
Une fois en extérieur, je grimpais sur un toit non loin profitant de l'obscurité pour me dissimuler. Une fois en hauteur je repris ma forme habituel. C'était décidément vraiment pratique cette transformation. Mais mes pensées étaient ailleurs. Pourquoi un Omura se trouvait ici ? J'étais au courant de la réputation pour le moins douteuse des Omura malgré la profonde amitié que je vouais à Leiko. Pensant à cela, j'attendais l'arrivée de la Chinoike sur le toit.
"J'ai croisé le type dont vous me parlier tout à l'heure alors que je vous rejoignais. L'une des Meiko qui l'accompagnait l'a appeler "Omura-dono". Je ne veux pas tirer de conclusions hâtive, mais les Omura n'ont pas la réputation d'être les plus respectueux de l'intégrité du corps humain. Même si il semble être un habitué, les filles travaillant ici semblaient prendre leur distance. ça fait beaucoup de coincidence quand on sait que les corps ont été mutilés. L'un de mes clones surveille l'intérieur du bâtiment. Si jamais il se passe quelque chose de suspect nous serons informés. Dis-je à la kunoichi aux yeux rouges quand elle m'eût rejoint.
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
71%
Résumé : Je convoque un Kage bunshin pour surveiller l'intérieur du bâtiment et ne pas éveiller plus de soupçons pour l'instant. Puis je me Henge en chat pour sortir des "Milles saules" en toute discrétion. Techniques utilisées :
KAGE BUNSHIN 【TECHNIQUE DU CLONAGE D'OMBRE】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
B
PORTÉE :
Personnel
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur crée un certain nombre de clones de lui-même. Ceux-ci lui sont strictement identiques et possèdent le même chakra, peuvent parler et même avoir une personnalité et sont solides. Les clones peuvent attaquer, aider à effectuer des techniques, voir utiliser des techniques de rang inférieur ou égal à celui de l'utilisateur (jusqu'au rang A), dont le coût en chakra est pris dans la réserve de l'utilisateur. Les techniques utilisées par les clones comptent dans la limite de techniques par tour de l'utilisateur. Les clones sont dissipés selon la volonté de l'utilisateur, après un temps déterminé par celui-ci ou après avoir subi une attaque assez appuyée. La mémoire du clone dissipé retourne alors à l'utilisateur. Seul un Senseur de rang strictement supérieur à l'utilisateur ou un utilisateur de Sharingan à 3 tomoe de rang strictement supérieur à l'utilisateur peut distinguer l'original d'un clone. Nombre de clones générés au maximum : Rang C : 1 Rang B : 2 Rang A : 4 Rang S : 8
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très forte
Technique inventée
DAI HENGE 【TECHNIQUE DE TRANSFORMATION SUPÉRIEUR】
DOMAINE :
Ninjutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
Personnel
DESCRIPTION :
L'utilisateur utilise une version avancée du Henge no jutsu qui lui permet de prendre l'apparence d'objets, d'armes, d'animaux, d'éléments du décor (comme des rochers) ou de personnes de taille dépassant largement la sienne (sans pouvoir toutefois se changer en Bijuu) ou largement inférieure à la sienne (n'allant pas plus petit que cinq centimètres). La transformation est aussi plus réaliste, mais le poids de l'utilisateur reste inchangé, tout comme son odeur. Un ninja de rang supérieur ou égal à l'utilisateur pourra desceller la supercherie, s'il n'est pas distrait et recherche l'utilisateur.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible mais continue
Chinoike Etsu
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J'avais dû mal à quitter du regard le fameux Yushio. Il présentait bien, il avait une bonne stature et visiblement il inspirait le respect à tous ceux qui lui adressaient la parole. Je n'arrivais pas à le cerner et à savoir s'il pouvait être réellement impliqué dans notre affaire ou non. Il se pouvait que ce n'était que mon imagination. Mais quand une esclandre éclata, son comportement me surprit encore. Il était d'un calme olympien et d'un sang-froid que je pourrais même lui envier. Cependant, quand il mit sa main dans son kimono, cela piqua ma curiosité. Que cachait-il? Je n'aurais pas ma réponse car des jeunes femmes vinrent le chercher pour l'emmener avec elle.
Moi, je me retrouvais seule... mais pas pour longtemps. Rapidement, je fus entrainée par Yuuko dans un coin à l'abri des attentions. Je ne pus n'avoir qu'un court échange avec elle, qui, comme moi, pensait qu'il était préférable que l'on quitta l'auberge. Silencieusement, je hochais de la tête pour lui confirmer mon accord.
Contrairement à ma camarade, je n'avais pas besoin d'avoir recours au moindre subterfuge pour sortir. J'avais demandé du travail, on m'avait indiqué que ce n'était pas possible. Je sortis sereinement de l'auberge de la même façon que j'y étais entrée, non pas sans jeter un dernier regard sur les clients agités. Quand je fus à l'extérieur, il me fallait rejoindre la jeune Gurain le plus discrètement possible. Je ne pressais donc pas le pas pour éveiller le moindre soupçon, mais je finis par disparaître au détour d'une rue plus éloignée du Mille Saules afin de retrouver ma complice sur un toit.
Là, je la retrouvais sous sa forme véritable et bien pensive. Il ne pouvait en être autrement. Je me questionnais tout autant sur cette affaire qui aurait pu être bien ordinaire. Mais peut-être était-ce seulement mon imagination? Pour moi, les hommes pouvaient être si facilement corruptibles et fous que mon imagination me faisait poser les mauvaises questions? Peut-être bien. Peut-être que j'avais eu des preuves devant les yeux mais que je ne les voyais pas.
J'écoutais donc attentivement toutes les informations de ma camarade archère qui me donna tous les détails qu'elle avait pu obtenir. Nous avionsmaintenant le nom supposé du médecin : Yushio Omura.
" Un Omura? Mmmm... Je ne connais ce clan que de réputation. Mais ne serait-ce pas trop évident? Quand il y a eu tout ce tintamarre à l'auberge, il n'a pas paniqué une seule seconde. Mais ce n'est pas tellement surprenant s'il s'agit d'un shinobi. Et si, lui aussi, avait été engagé? Dans tous les cas, il a failli sortir quelque chose de sa veste mais je n'ai pas pu voir ce qu'il en retournait. Dommage. "
Je me mis à réfléchir encore plus, et sans le savoir, je fronçais des sourcils.
" Vous savez ce qui m'agace le plus dans cette histoire? C'est qu'au final, nous n'avons que des noms de victimes. J'aimerais en savoir plus sur elles. Où on était trouvé les corps? Voir les marques pour déterminer les armes utilisées? Après tout, si on pouvait savoir avec quoi elles ont été torturées, on pourrait avancer? Y a-t-il seulement des témoins? Je suis certaine que Osore ne nous a pas tout dit. "
Je finis par me détendre et je me retournais vers la jeune femme avec un petit sourire.
" Je suppose qu'il va nous falloir attendre que cela se tasse un peu, et voir si votre clone nous rapporte quelques infos. Mais on peut toujours surveiller l'extérieur afin de voir si quelqu'un avec un comportement étrange en ressort. Après tout, toutes les jeunes femmes ont été agressées en dehors non? "
Résumé:
Etsu est sortie de l'auberge de la même façon qu'elle y était entrée pour ne pas éveiller de soupçon. Elle a rejoint Yuuko un peu plus loin, et est en sa compagnie pour échanger les informations qu'elles ont obtenus. Elle va proposer de garder un œil sur le périmètre afin de voir s'il y a une activité suspecte.
Chinoike Hitagi
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On me fit tout d’abord visité dans un premier temps tout l’établissement, de la salle de jeu jusqu’à la salle ou les filles étaient obligés de vendre leur corps, j’avais regardé chaque détail essayant de retenir aux mieux les plans du bâtiment, en chemin, nous rencontrâmes quelque homme avinés entrant dans les chambres, un sourire aux lèvres. Je ne pouvais pas montrer mon mécontentement, ni mon dégout pour ses pratiques, elles n’avaient pas le choix, nous sommes tous esclaves d’un destin plus ou moins cruel, à savoir si j’avais été plus chanceuse qu’elles. En plus, ressentir du dégout serait dénigré leur travails, elles qui travaillent si dur pour gagner une petite somme d’argent, ce ne serait pas juste pour elles, sachant que moi-même tuait contre de l’argent, qui étais-je pour les juger ? Personne car j’étais le même genre de fille, triste et malmené par l’existence.
Par la suite, je fus conduite dans le bureau d’un homme fin aux yeux triste, une infinis tristesse s’étendait dans ces prunelles, c’était là le directeur de l’établissement, Uchiro Tsuyoshi, celui qui s’enrichissait sur le corps de ces toutes ces filles, sans le sous, mais de toute évidence il respectait ses employés. Sa manière de parler, me permis rapidement de me faire une opinion sur sa classe… il était issue de la classe basse, cet homme s’était construit de A à Z, il devait connaître la difficulté de ne pas avoir d’argent, il était le même genre de personne que les filles qui travaillaient pour lui, c’était sans doute pour ça qu’il pouvait les respecter, ses mains n’étaient sans doute pas plus propre que celles des filles, en plus il me semblait être un homme de confiance, je me trompais peut-être, mais je pense sincèrement que je pouvais faire confiance à cet homme, qu’il n’était pas homme à sacrifier ces filles, d’un côté parce qu’il perdrait du personnelle, mais aussi parce que à sa façon, il les aimaient. Dans la suite de ses paroles, le fait qu’il connaissait le nom de chacune de ces filles mortes me plaça encore plus dans une situation de confiance envers l’homme. Il était innocent et peut être même celui qui souffrait le plus de cette situation. Et alors qu’il me demanda si j’avais des questions, je sus que si je voulais et préserver mon corps, je devais le prévenir que j’étais ici pour enquêter. Et même si il était le tueur, ce dont je doutais beaucoup, pourrait-il faire quelque chose contre moi ? Ainsi, ayant finis sa phrase, je m’inclinai devant lui et commença à parler :
« J’ai en effet une question, même bien plus qu’une, de plus ce que je vais désormais vous dire devra rester un secret entre vous et moi. Je suis une shinobi mandaté par le seigneur Osore pour enquêter sur ces meurtres. Je suis ici pour arrêter ce meurtrier et moi-même le crever. Ainsi, il serait agréable pour moi d’avoir plus d’information sur vos malheureuses filles, avait-elle un lien particulier, un corps semblable, une couleur de cheveux ? Chacune des informations que vous pourrez me donner me permettra d’arrêter ce taré au plus vite. »
Je fis ainsi une pause, releva les yeux vers lui pour montrer tout mon soutien vers cet homme qui souffrait affreusement, puis je repris :
« Mais à ce sujet, sur le fait de travailler en tant que prostitué, n’y voyez aucune animosité de ma part, mais je souhaiterai ne pas être obligé à jouer la fille de joie, j’apprécierai ne faire que semblant, j’apprécierai de ne pas perdre ma virginité ici. Mais, enfin si cela permettrai d’arrêter le meurtrier, alors je suis prête à quelques concessions, je suis prête à danser, à servir de l’alcool, à chanter, à me comporter comme une geisha. Mais, pour jouer la fille de joie pour l’instant, c’est non je ne ferai rien de tout cela. J’apprécierai ainsi que vous jouiez le jeu et que dans les faits, que je vive comme vos filles, que je les côtoie, mais que je ne sois pas obligez de vendre mon corps. A leur côté, j’aurais plus de chance d’apprendre peut-être plusieurs chose que vous ignorez. »
Je plongeai mes yeux dans les siens et termina ma tirade :
« Libre à vous désormais de m’accepter ou non. Bien évidemment, vous n’êtes pas obligez de me payer. Mais sachez que je suis sans doute la seule personne à même de sous retirer ce fardeau qu’est ce monstre qui tue des jeunes filles innocentes. Ainsi, votre coopération absolue me permettra de travailler plus facilement ! »
Je restai assise devant lui, une expression déterminé sur la face, un sourire sûr de moi. Si cet homme aimais réellement ces filles ou les respectaient, il accepterait surement de m’aider et m’offrir sa coopération. C’était là sans doute là, le réel début de ma mission, j’espérai réellement pouvoir attraper ce meurtrier, comme je l’avais déjà dit, c’était une affaire personnelle pour moi.
Usant de subtils subterfuge, la cheffe du clan Gurain parvint d'une souplesse féline à se glisser hors du prestigieux établissement de la ville en proie à l'agitation. Elle laissa un double d'elle-même faire figuration, du moins pour un temps : si l'homme aux cheveux gris s'avérait bel et bien un Omura, il remettrait sans doute sur pied la pauvre geisha en un tour de main. D'un coté, cela rassurait un peu Yuuko, qui n'allait pas être accusé de meurtre ou d'avoir transformer en légume une si belle dame par un coup un peu trop appuyé. De l'autre, son pauvre clone allait sans doute se faire lyncher s'il ne parvenait pas à fuir le service de sécurité. Et autant dire qu'elle ne serait plus jamais la bienvenue aux Milles Saules. Dommage, la soirée avait été délicieuse, tant en repas qu'en agréable compagnie douce et belle à regarder...
Etsu rejoignit prestement Yuuko. Nul n'avait fait attention à elle avec le chaos qu'avait semé l'archère. Là, elles purent faire un petit briefing et échanger leurs (maigres) informations. Yuuko surpris la Chinoike par ses déclarations, soupçonnant d'office celui qui était peut-être un shinobi du clan Omura. Alors que ce clan humanitariste, qui avait tant fait progressé la médecin et défricher l'art mystérieux de l'Iroujutsu, la cheffe des Gurain semblait leur attribué des motifs cachés et douter de leur probité. Etsu savait pertinemment qu'il s'agissait d'un clan ninja, donc qu'ils avaient sans le moindre doute quelques squelettes pas glorieux dans leur placard, mais soupçonner ainsi les "bons docteurs" du Sekai était intriguant.
La Chinoike exposa ses doutes et enragea un peu de n'avoir pas plus d'informations. Yuuko quand à elle, en avait un peu plus : lors de leur entretien, le Seigneur Osore avait mentionné une veillée funèbre dans le temple principal de la ville en l'honneur de Kae et Hazuki, les deux victimes les plus récentes. Qui se tenait ce soir. Qui devait même déjà être terminée ou presque, vu l'heure. Bien souvent, les corps (ou les cercueil fermés, si le spectacle était trop abominable) était exposé pour que la famille puisse faire un dernier adieu. Il y avait de forte chance que les deux filles soient enterrées le lendemain... Donc en faisant vite et en se glissant dans le temple, peut être qu'elles pourraient avoir des corps à examiner.
D'un autre coté, les deux kunoichi pouvaient aussi essayer de trouver des témoins. ce n'était pas gagné : si quelqu'un avait remarqué quoi que ce soit, il se serait sans doute empresser d'aller le balancer aux samouraï d'Osore. Ou à la pègre, qui n'aimait sans doute pas qu'on trucide les putes qui payaient leur "taxe". La nuit était tombé et les deux jeunes femmes purent voir pourquoi il n'y avait justement pas pléthore de témoin. Une brume épaisse était monté du canal, plongeant le quartier des plaisirs dans le brouillard... Mais... un brouillard qui n'était quand même pas à couper au couteau. Certes il noyait les silhouettes et étouffait vaguement les sons, mais pas au point de dissimuler un assassinat ou une agression. Avait-il été plus épais lors des meurtres ?
Au cœur des Milles Saules, le clone de Yuuko s'était fait servir un rafraîchissement par une jeune maiko qui s'excusa platement des "troubles". Ceux-ci se calmèrent bien vite, alors que le "docteur" faisait apparemment son office (difficile de s'approcher pour voir). Après un temps bien trop court au goût du double (et qui trahissait l'usage d'Iroujutsu ou de technique Omura), la fausse Yuuko put voir avancer en sa direction la matrone de l'établissement, encadrée par les deux mastodontes de la sécurité. Visiblement, Tsubaki s'était bien remise et avait parlé... Il était temps de dégarpir ou de se dissiper.
Pendant ce temps là, Hitagi négociait sa vertu à l'Éventail aux Étoiles. Décidant qu'elle avait autre chose à faire que de jouer à la prostituée, la jeune Chinoike se présenta en tant que ninja mandaté par le Seigneur de la ville afin de résoudre cette sordide affaire de meurtre. Uchirô Tsuyoshi se renfonça dans son fauteuil, mains jointe sous le menton et l'air grave. Il laissa continuer la kunoichi aux yeux pourpre sans l’interrompre. "Hmmm... J'vois. Il est bien que quelqu'un s'occupe de cet affaire. J'aurais eut les moyens de m'payer un ninja, je l'aurais peut-être fait..." déclara-t-il l'air sombre, avant de pousser un long soupire. "Hélas, je ne peux guère vous aider. Mes filles n'avaient rien de bien spécial ou de traits communs visibles. A part qu'elles étaient plutôt jeunes et belles. Eirin avait 16 ans, des cheveux long et noir bien lisse et une peau pâle qui la faisait passer pour la petite princesse de la maison. Des formes plutôt banale, voire légères. Mais vous savez comment sont certains mecs : ravis de trousser et souiller une innocente... Son père, un forgeron veuf, a eut un accident qui l'a privé d'un bras. Leur foyer n'était déjà pas bien riche et à part sa beauté... Et bien Eirin n'était pas la plus brillante des gamines. Pas de mariage en vue et je sais pourquoi : c'est pas ici qu'elle a perdu sa virginité et une faiseuse d'ange a été impliquée, si vous voyez ce que je veux dire..."
Il servit une liqueur de prune forte à la Chinoike, réfléchissant et continuant à présenter les disparues de son établissement, l’œil humide. "Ginoko était un vrai soleil de 22 étés. Des cheveux courts, cuivrés. Gironde. Un cul à damné à saint et des seins à l'avenant ! Toujours dynamique, alors qu'elle a pas eut une vie facile : elle a perdu toute sa famille dans un naufrage, avant d'être vendue comme esclave. C'est un gars de la pègre qui l'a racheté et me l'a amenée le temps qu'elle retombe sur ses pieds. Mais elle est restée, en fin de compte... Par contre, elle avait une sorte de poisse... ça nous faisait un peu marrer, et elle aussi, mais on l'envoyait se frotter aux gros gagnants des jeux... Bon sang, elle me manque cette gosse !"
Le tenancier de l'Éventail aux Étoiles leva à nouveau son verre en mémoire de la disparue. "Enfin, Kae... Cheveux noirs courts et bouclés, la peau sombre. A peine 18 ans mais un port de reine et des jambes d'une douceur exquise qui s'étiraient interminablement. Cultivée aussi. J'ai jamais su son histoire, elle était plutôt secrète, mais elle savait ce qu'elle voulait et n'hésitait pas à négocier ses tarifs de beauté exotique. Elle avait de l'avenir dans le métier, sans doute assez pour un jour se tirer de ce bouge ! Je l'ai envoyée se former à... aheum... la domination auprès de feu Maîtresse Hazuki. Bon sang ! Encore une autre étoile de la nuit qui disparaît !"
Après cette présentation des troupes décédés, Hitagi essaya de négocier avec le patron de l'établissement de plaisir. Celui-ci se renfrogna un peu. "Une kunoichi vierge ? Voilà qui n'est pas banal ! Et quel gâchis..." rigola-t-il, avant de revenir sérieux et de soupirer à nouveau. "Écoutez... J'aimerais vous aider et je suis prêt à coopérer au mieux avec votre enquête... Mais je sais pas combien de temps elle prendra. J'ai besoin de filles de joie, pas de serveuses. L'établissement n'est pas le plus pauvre, mais pas le plus riche de la ville. Et avec la réduction des fréquentations à cause des meurtres... Désolé, mais je ne peux vraiment pas vous offrir un travail de banale serveuse. Si vous voulez bosser ici, faudra écarter les cuisses. Même si j'vous paye pas, y'a des clients qui vont vous demander... Et passer assez de pognon, j'pourrais pas dire non. Et ça paraîtrait bizarre..."
Tsuyoshi rougit un peu malgré sa peau sombre et son commerce et évita de croiser le regard de la Chinoike. "Si vous le souhaitez, j'ai un jeune homme dévoué, gentil comme tout et plutôt beau garçon. Un spécialiste. Et un masseur du tonnerre... Vous n'êtes pas la première demoiselle à vouloir vendre ses charmes encore intacts. J'sais que certains établissement font l'commerce de pucelles, mais je trouve ça du dernier des vulgaires. J'préfère offrir aux filles au moins une expérience auprès de quelqu'un d'attentionné et de compréhensif. Surtout pour la première fois. Et il donne aussi certains... conseils."
Visiblement, le propriétaire de l'Éventail aux Étoiles ne pouvait pas faire plus. Il voulait coopérer de bonne grâce et répondre à toutes ses questions, mais il avait un établissement durement touché à faire tourner malgré tout. Il faudrait donc passer par la case coucherie pour espérer rester ici, et ça le désolait presque autant que la Chinoike. Tsuyoshi se frotta le menton et souffla une autre idée à la jeune femme aux yeux sanglants. "Sinon, vous pourriez toujours essayait au Takonôdori, un restaurant d'okonomiyaki du quartier..." proposa-t-il gentiment, ses yeux s'embuant à nouveau. "Ils ont perdue Junkô, leur serveuse. La pauvre enfant... C'était un véritable ange, une sainte. Non seulement elle trimait dur au restaurant, mais elle avait l'âme généreuse. Souvent, elle accommodait les restes et préparait avec des bento pour les... travailleuses de rue les moins fortunées."
Je n'étais pas à l'aise avec cette histoire. C'était peut être trop facile ? Un Omura ? Avec tout le respect et l'amitié que je porte envers Leiko... Que je connais depuis ma plus tendre enfance. J'ai beaucoup de respect envers les Omura, mais j'ai aussi eus vent d'histoires horribles concernant certains d'entre eux. Qu'aurait-elle fait à ma place ? Si un Gurain s'était montré suspect au cours de l'une de ses missions ? Qu'aurait fait ma mère ? Peut-être étais-je simplement trop hâtive ? Je n'avais aucune certitude concernant cet Omura. C'est pendant ma réflexion que je fus rejointe par Etsu. Amenant ainsi un terme prématuré à mes pensés. Nous échangeâmes nos informations et ma partenaire marquât un point, nous ne savions rien des victimes et de l'état de leur corps. Si ce n'est qu'elles sont toutes liés à un réseau de prostitution. Y avait-il une affaire plus sombre derrière tout cela ? Je n'étais pas une habituée des macchabées. Mais j'avais été mise au courant par Osore qu'une veillée funèbre devait avoir lieu. Avec de la chance, les corps étaient encore au temple.
"Etsu-san, je pense qu'il y a un moyen d'en savoir plus sur la mort des jeunes femmes... Du moins sur l'instrument de leur mort. Une veillée funèbre devait avoir lieux ce soir. Je sais que l'heure est avancée, mais les corps doivent encore être au temple. Peut être devrions nous y faire un tour... Je vous avoue être cependant surprise de votre présence, j'avais contacté Meyo-dono, le senkage d'Uzushio et deux de ses kunoichi m'avait rejointe. Mais elles semblent avoir disparus. Tachons de bien travailler ensemble."
A peine ai-je finis ma proposition que la connexion avec mon kage bunshin se rompt. Celui-ci après avoir consommé un verre à préféré disparaitre alors que dame Koubai s'approchait de lui visiblement furieuse... Je ne pourrais probablement jamais remettre les pieds ici. Bon j'aurais au moins profité du début de la soirée. J'avisais le temple un peu plus loin, quelques foulés sur les toits nous y mènerait. Je comptais le nombre de flèches dans mon carquois... Vingt. J'espérais ne pas y avoir recours. Mais nous verrons bien. Mes doutes et mes égares envers Leiko devaient-ils se mettre en travers de cette missions ? Je me disais que non. Mais le moment venu, serais-je capable de tirer si l'Omura s'avérait coupable ? Se risque était-il inconsidéré ? Non... Il y avait une autre option. Je me tournais de nouveau vers la Chinoike.
"Etsu-san, Puis-je vous soumettre une requette ? Serait-il possible, si cet Omura s'avère coupable, de ne pas le tuer ? Ma demande est peut être saugrenue et étrange, et je ne défendrais jamais les actions d'un meurtrier aussi abjecte. Mais le clan Gurain est et doit rester en bons termes avec Uzushio et spécifiquement le clan Omura... J'entretiens, comment dire... une relations... Particulière et privilégiée avec Omura Leiko, la chef de ce clan. Et si jamais notre homme est bien coupable, j'aimerais qu'il soit mené devant sa chef de clan pour répondre de ses actes. Je vous en demande peut être beaucoup. Mais cela compte beaucoup pour moi."
Récapitulatif combat:
Santé
100%
Chakra
71%
Résumé : introspéction et partage d'info. J'attends de savoir les réponces d'Etsu pour me diriger vers le temple. Techniques utilisées :
Techniques
Chinoike Etsu
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Il était rare pour les miens de jouer les détectives ou bien d'enquêter sur des assassinats. En tant que shinobis, nous étions plus amenés à être des exécutants, des bourreaux, en bien ou en mal d'ailleurs. Toutefois, je ne saurais pas dire pourquoi je trouvais à cette mission quelque chose de grisant. Cela me sortait de mon morne quotidien et me permettait de voir autre chose que les grottes glacées de ma région. Cette ville, où tout devait être si vivant avant que l'angoisse ne s'installa, devait être fascinante à observer malgré la corruption. En un sens, je pourrais même dire que j'avais hâte que nous puissions trouver les coupables pour que tout revienne en ordre.
Me recentrant sur la conversation que j'avais avec ma camarade, cette dernière m'informa qu'il serait peut-être possible d'en savoir un peu plus sur les victimes parce que l'une des veillées funèbres avait lieu dans la soirée même. Parfait. Je croisais les bras alors que je réfléchissais.
" Si vous êtes d'accord, je suggère que nous nous rendions au temple. Peut-être que nous n'y apprendrons rien mais je préfère néanmoins que l'on ne passe pas à côté de cette opportunité. Si on croise un prêtre, peut-être pourrait-il nous indiquer si des individus étranges se sont manifestés pour rendre hommage à nos victimes ou bien poser des questions à leurs propos. "
Dans la même conversation, Yuuko mentionna le fait qu'elle n'était pas au courant de ma présence.
" J'en suis désolée. Notre voyage a été plus long que prévu. Nous aurions dû nous retrouver avec vos camarades. D'ailleurs, une autre personne de mon clan fait également des investigations de son côté. Peut-être aurait-elle été plus chanceuse que nous. Nous pourrions d'ailleurs la retrouver plus tard après nos propres investigations. "
J'espérais que tout se passait bien pour ma compatriote. Hitagi était une femme pleine de ressource et en soit, je savais que je n'avais qu'à lui faire confiance. Mais que voulez-vous, tous les Chinoike étaient importants à mes yeux. Je ne souhaitais en perdre aucun.
Peut-être était-ce d'ailleurs dans ce même esprit que la jeune Gurain me fit sa requête, requête à laquelle je souris pour la rassurer.
" Bien évidemment. Je ne souhaiterais pas non plus me mettre en conflit avec ce clan et je suis certaine qu'il serait sans doute tout aussi sévèrement châtié par les siens s'il venait à compromettre leur réputation. Espérons qu'il ne soit pas un adversaire, mais un allié... ou une pièce qui ne soit pas dans notre jeu. "
Sur ces paroles, je proposais ensuite à la jeune femme que nous partions pour la veillée funèbre. Perdre plus de temps ici nous était inutile. J'emboîtais donc le pas en direction du temple avec ma camarade.
Résumé:
Etsu discute avec Yuuko sur leurs situations et émettent des hypothèses diverses. N'ayant aucune information probante, elles cherchent à avoir des indices plus concret et proposent de se rendre à la veillée funèbre de deux des victimes afin de pouvoir étudier la manière dont elles ont été assassinés, en espérant pouvoir en apprendre un peu plus. Sur la méthode ou simplement les victimes.
Chinoike Hitagi
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Je restai assise devant le gérant de l'éventail aux étoiles calmement pendant que celui-ci énonçait les le profil de ces filles disparues. Elles étaient toutes plutôt jeunes et possédait le profil classique de la jeune fille qui se prostitue parce qu'elle n'a pas les moyens et qu'elle ne peut guère faire autrement. Sachant que j'étais plutôt jeune, j'avais moi-même mes chances d'être prise en chasse par le mystérieux meurtrier… Il ne restait plus qu'à savoir si j'étais de taille pour lui faire face. Je déglutis péniblement, rien qu'à l'idée de pouvoir être prise pour cible par l'assassin.
Ensuite, le propriétaire rétorqua qu'il ne pouvait pas m'engager en tant que simple serveuse, que si je voulais travailler ici, je devrai mettre la main à la pâte et comme il l'a si bien dit, écarter les cuisses. Malgré cela, il se montra compatissant, prêt à m'offrir une première expérience avec quelqu'un de bien, selon ses dires. Mais malgré cela, je n'étais pas là pour prendre du plaisir ou gagner de l'argent en me prostituant, je suis ici pour tuer un assassin. Ainsi, lorsque le propriétaire évoqua le restant d'okonomiyaki, je su instantanément que ce serait ici la prochaine étape de ma traque. De plus, le profil de la jeune fille, les larmes aux yeux me donnèrent encore plus envie de résoudre cette affaire, je ne pouvais pas rester les bras croisés. Cette mission était déjà personnelle, mais le fait de rencontrer des proches des victimes me rendaient encore plus désireuse de tuer.
Je m'incline vers le propriétaire et m'excusa de ne pas pouvoir accepter son offre, que je n'avais pas le temps d'attendre longtemps que le meurtrier se montre hypothétiquement, ni que je n'avais pas envie de vendre mon corps, mais je le remerciai d'avoir pris ma requête en compte. En relevant le regard, je plongeai mes yeux dans les siens avant de promettre que je résoudrai cette enquête pour que plus jamais il n'y a de victime innocente !
Ainsi, je repartis, j'avais reçu des informations importantes, ce batard, qui qu'il soit, il préférait sans doute tuer des jeunes filles, environ mon âge ou celui d'Etsu, en parlant d'elle, j'espérais que tout se passait pour le mieux pour elle. S'il lui arrivait quelque chose, ma haine débordera sans doute au point critique et je doute que je puisse garder mon calme dans une situation de ce genre.
J'avais repensé à cela sur le chemin vers le restaurant, une fois en vue, je m'assis avant de commander quelque chose en hélant le chef, puis, je lui demandai si je pouvais lui poser quelque question, que j'étais ici pour résoudre les meurtres de jeunes femmes. Je lui posai les mêmes questions que celle du dirigeant de l'éventail aux étoiles, l'âge de la victime, si elle avait de la famille, des ennemis, où elle habitait. Puis, je demandai au chef s'il cherchait quelqu'un, j'étais prête à être serveuse pour avoir plus d'informations. Ainsi, je lui fis part de ma volonté à travailler ici !
Après avoir observé les alentours, je me rends au Milles saules.
Après quelques hésitations je rentre dans l'établissement et demande un moment avec l'une des Geisha en assurant que le seigneur Asataro prenait en charge les frais de la rencontre.
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