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Murder Party

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Re: Murder Party Jeu 18 Juil - 0:27
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Jack, mon ami...

La cheffe du clan Gurain et l'Intendante du clan Chinoike devisèrent un moment de leur plan.
Il manquait apparemment une kunoichi du clan aux yeux sanglant, mais cela n'avait pas l'air d'inquiéter Etsu. Les deux jeunes femmes décidèrent sans attendre de se rendre au temple local pour assister à la veillée funèbres en hommage aux dernières victimes du tueur en série...
Il était en plus de coutume d'exposer les corps. Ou du moins le cercueil contenant le défunt. L'un dans l'autre, les deux kunoichi aurait sans doute l'occasion d'examiner les restes des victimes...

La décision prisent, les deux dirigeantes (officielle et officieuse) de clan quittèrent le quartier des plaisirs.
Une brume était montée du canal, floutant les contours des bâtiments enténébrés et des rares passants qui hâtaient le pas.
Pourtant, la visibilité restait encore tolérable, au moins pour des ninjas habituées aux salles besognes dans l'ombre.

Il était déjà tard et le temps que les deux kunoichi se rendent au cimetière et son temple attenant, la vieillée funèbres étaient quasiment terminée.
Un prêtre mielleux reconduisait les derniers visiteurs, sans doute à la recherche de quelque aumône.
Un détail attira immédiatement le regard de Yuuko : les plaques annonçant le nom des victimes à l'entrée du temple.
L'une d'entre elle portant le nom indubitablement féminin de Zakuro Harumi, bien que sobre et écrit petit, était de fort bon goût. La calligraphie splendide et soignée trahissant un maître et non juste quelque moinillon affichant le nom d'une prostituée. Et ces choses là avait un certain coût.
De plus, la cheffe des Gurain n'avait jamais vu ce nom mentionné dans les documents ou discours du Seigneur Osore.
De plus, les gens endeuillés que raccompagnait le prélat étaient tous vêtus avec goût et sobriété, même s'ils semblaient gênés d'être là et essayer de sa faire discret. Certains semblaient même noble et la sébile du moine regorgeait de dons.

Il fut facile pour les kunoichi de se glisser à l'intérieur du temple (surtout pour Etsu, qui était un véritable fantôme), non gardé et dont le prélat en chef était occupé.
En effet, mieux valait s'y glisser nuitamment que demander la permission, quitte à s'y faire enfermer.
Car si elles voulaient examiner les corps, il fallait faire vite avant que les moines ne les emportent... Elles pourraient toujours ensuite questionner le prêtre pour obtenir le nom des endeuillés venus assister à la cérémonie pour les interroger plus tard au besoin.

A l'intérieur de la battisse enténébrée et aux fort relent d'encens, on constatait encore une disparité de traitement entre les deux disparues.
Malgré la petitesse du temple, on avait séparé les deux cercueils. Celui de Kae (pas de nom de famille), une jeune fille de 18 ans qui travaillait à L’Éventail aux Étoiles, l'établissement de plaisir le plus grand et populaire de la ville, était remisé dans la plus petite salle. Presque un débarras.
Il y avait quelques fleurs et aumônes, provenant majoritairement de noms masculins et de L’Éventail aux Étoiles.

Dans une salle bien plus grande se trouvait le cercueil de Zakuro Harumi sous le regard vigilant de statues gardiennes, qui croulait littéralement sous les fleurs et même poèmes calligraphiés et autres dons variés.
L'archère émérite du clan Gurain repéra un petit carton indiquant l'origine d'un splendide bouquet qu'on avait soigneusement (mais pas assez pour une shinobi) essayé de dissimuler.
S'en emparant, la kunoichi put y lire "à l'attention de ma très chère Maîtresse Hazuki".
Visiblement la défunte avait un pseudonyme (ou quelqu'un avait volé un bouquet ailleurs).

Les deux cercueils étaient scellés (chose étrange), mais rien qui n'arrêterait des kunoichi décidées.
Il ne leur fallut pas longtemps pour ouvrir les sarcophages et examiner les défuntes.
Visiblement, les prêtres avaient fait du mieux qu'ils pouvaient, mais... elles n'étaient pas présentables.

Les deux femmes avaient été sauvagement mutilés à l'arme blanche, au point de les défigurer et de larder les corps de blessures, coupures et entailles très profondes.
Hélas, aucune des deux kunoichi ne connaissait l'art mystérieux de l'Iroujutsu. Elles devraient donc s'en remettre à leur connaissance du champs de batailles.

Déjà, on pouvait noter de ce qui restait du visage sévère de Zakuro Harumi qu'elle était plus âgée que les autres victimes : il s'agissait d'une femme de plus de la vingtaine, voire approchant la trentaine.
Etsu, maniant sang et lames, considéra un instant les blessures des deux femmes. Il y avait quelque-chose d'anormal dans pareil acharnement...

Elles étaient trop méthodiques pour un fou furieux qui aurait pris du plaisir dans le carnage...
Mais beaucoup trop nombreuses pour un assassin professionnel comme un ninja. Même un amateur paniqué n'aurait pas donné autant de coups mortels et sanglants. Et justement, la plupart des coups étaient profonds et auraient suffit à occire les pauvres femmes mutilées. Il ne s'agissait donc pas de torture : les victimes avaient sans doute succombé dès le premier ou second coup.
A la rigueur, il pourrait s'agir d'un Chinoike renégat qui aurait eut besoin de faire couler beaucoup de sang frais... Ou alors quelqu'un avait voulu dissimuler quelque-chose avec cette opiniâtreté à mutiler les corps.

L’œil d'aigle de la meilleure archère du clan Gurain nota également un détail qui avait échappé à sa collègue aux yeux de sang.
Il y avait, en plus des nombreuses mutilations, une marque de morsure (ou quelque chose d'approchant) sur l'avant-bras de Kae.
Ayant l'expérience de la chasse, la Gurain nota qu'il s'agissait sans doute d'un chien de taille moyenne, voire petite ou d'un animal du même genre. La jeune fille avait sans doute levé le bras par réflexe quand la bête lui avait sauté à la gorge...
Intéressant : aucun rapport ou témoignage ne mentionnait la présence d'un animal, ni même des morsures.
Et c'était la seule trace (pour ce qu'elle pouvait en juger vu l'état des corps) : il ne s'agissait pas d'un chien errant qui l'aurait attaqué ou qui se serait repus du corps (il y aurait bien plus de morsures ou de déchirures).


Toujours dans le quartier des plaisir, Hitagi se faisait gentiment faire comprendre qu'il allait falloir mettre la main à la pâte (et bien plus que la main) si elle voulait rester et travailler à l’Éventail aux Étoiles.
Malgré les offres généreuses du patron, la jeune Chinoike n'avait pas envie de brader son corps ou d'offrir sa virginité à quelque inconnu...
Elle prit donc congé, un nouveau plan en tête : rejoindre le restaurant d'okonomyaki, dont la serveuse avait apparemment été victime du mystérieux tueur.

Ce qui était assez étrange d'ailleurs : jusqu'ici, la kunoichi du clan aux yeux sanglants n'avait entendu parlé que de meurtre de prostituées...
Hitagi se hâta donc dans les rues enténébrées jusqu'au restaurant Takonôdori, situé en bordure du quartier des plaisirs. Une brume suintait du canal, rendant la marche inquiétante au possible.
La kunoichi du clan Chinoike n'était pas une petite nature, mais à parcourir les ruelles désertes en pleine nuit, elle ne put s'empêcher de ressentir un petit frisson.

Ce fut presque avec soulagement qu'elle trouva le restaurant encore ouvert et avec quelques clients. Visiblement pour compenser le manque à gagner, l'établissement restait ouvert fort tard pour accueillir les derniers fêtards.
Le patron, Homare Izaya et sa femme Sachie répondirent sans faire de chichi. Visiblement, ils étaient fort remonté et triste d'avoir perdue la jeune Junkô, 19 ans. Fille d'un ami, ce n'était pas une prostituée, mais une jeune fille travailleuse venant d'un milieu peu fortuné et bien décidé à s'en sortir.
Elle avait même commencé à apprendre la cuisine auprès de Sachie et le vieux couples essayaient discrètement de lui trouver un mari dans l'espoir d'en faire leur successeur à la tête du restaurant un jour.

Junkô était très pieuse, consciente de la chance d'avoir une famille aimante et un travail certes pas extra-ordinaire mais qui la mettait à l’abri du besoin. Elle n'hésitait pas à faire la charité, apportant notamment les restes aux plus propres ou préparant des bento peu cher pour les "travailleuses" du quartier des plaisirs.

Izaya confessa, tout honteux et les larmes aux yeux qu'il avait justement engueulé "la petite" à ce propos, ne voulant pas qu'elle fréquente des "femmes de mauvaise vie".
Car bien qu'en bordure du quartier chaud et acceptant de clients sans doute venu pour ça, le restaurant se désolidarisait complètement du monde flottant et tenait à sa réputation.
Mais Junkô, comme d'habitude, n'en avait fait qu'à sa tête et était partie en pleine nuit pour porter à manger aux "travailleuses indépendantes", c'est à dire les prostituées de rues, les plus pauvres, sans établissement pour les "protéger".

Elle n'était jamais revenue.
On avait retrouvé quelques heures plus tard son corps horriblement mutilé dans une ruelle.
Ce qui enragea le patron, c'est qu'on avait soigneusement récuré le bento qu'elle transportait.
"Quel monstre peut s'offrir un casse-croûte à deux pas d'une demoiselle cruellement assassinée ? Quel assassin aurait le sang froid et la folie de prendre un repas à deux pas du corps de sa victime ?" explosa le tenancier en abattant son point rageur sur le comptoir, attirant l'attention des clients.

Sa femme le calma, et prit la suite pour les demandes de la jeune Chinoike.
Visiblement, la vieille dame peinait à servir, d'autant plus que le restaurant faisait aussi parfois des livraisons dans le quartier (cela avait bien évidemment cessé depuis la mort de Junkô).
Il y avait par exemple en salle un homme massif qui n'arrêtait pas de recommander et qui commençait à s'impatienter.
Du coup, elle accepta sans trop rechignée d'employer la shinobi. En fait, ses doutes concernaient surtout les livraisons : Hitagi était une belle jeune femme et avec ce tueur qui rodait...

Par contre, le restaurant ne disposait pas de logement, à part un minuscule appartement pour le vieux couple. De son vivant, Junkô rentrait chez son père tout les soirs. Hitagi ne pourrait sans doute pas passer la nuit là, sauf dormir de façon plutôt inconfortable dans le restaurant (si elle arrivait à en convaincre les propriétaires).

 
Feat.
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Re: Murder Party Mar 23 Juil - 23:05
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Murder Party


La Kunoichi aux yeux de sang et moi infiltrèrent le temple ou avait lieux la cérémonie de commémoration des deux jeunes femmes décédées la veille. Nous pouvions ainsi étudier les corps des victimes.... Bien qu'au final ceci ne nous avancerais pas beaucoup car dans mon cas, je n'avais aucune connaissances en chirurgie... Je remarquais néanmoins une morsure inquiétante. Une autre personne pourrait certainement mieux se débrouiller que moi sur ce genre de choses... Je pensais évidement à Leiko. En tant qu'Omura, elle était l'une des meilleure médecin que je connaissais.

J'informais la Chinoike de ma découverte, mais pas de mon idée de prévenir la chef des Omura. Puis je sortais dans la cours du temple, veillant à rester à l’abri des regards, je sifflais l'air d'un oiseau, les même dont nous nous servons, nous autres Gurain pour communiquer. Le mot était bref, mais équivoque :

"Leiko, Je te fais part ici de mes inquiétudes concernant une de mes missions et j'aimerais avoir ton expertise sur le sujet. Une série de meurtres de jeunes femmes. Tes compétences en chirurgie étant inégalables, j'aimerais que tu me remplace lors de cette mission. Ma partenaire est une Chinoike. Elle se trouve au temple de Yorokobi avec les corps des deux dernières victimes. Désolée, mais j'aimerais que tu me remplace sur ce coup. Avec toute mon amitié, Yuuko"


Puis je rejoignais Etsu à l'intérieur.

"Etsu, je suis désolée. Mais cette affaire est au delà de mes compétences. J'ai envoyé un message à une experte en la matière qui sera en mesure de me remplacer. Accepterais-tu de l'attendre ici en ma compagnie ? Je rentrerais à mon domaine après son arrivé. Je ne tiens pas à te mettre en danger plus que nous le sommes déjà..."

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Chinoike Etsu
Chinoike Etsu
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Re: Murder Party Sam 17 Aoû - 22:14
Chinoike Etsu
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Ce fut s'en tarder que moi et la jeune chef des Gurain se ragaillardirent pour partir en direction du temple. Je savais que cela pouvait paraître curieux mais j'étais persuadée que voir les corps pourraient me donner une idée, une piste aussi infimes soit-elles. Mais quelque chose me dérangeait dans cette histoire, comme si je passais à côté de quelques choses ou si on me disait pas tout. Me hâtant, je préférais ne pas soumettre ce pressentiment à ma camarade car je ne souhaitais pas l'influencer. Peut-être serait-elle capable de voir ce qui était invisible à ma vue ou à mon attention. Et parlant de vue, nous nous fîmes surprendre par une épaisse brume. C'était impressionnant comme si peu de chose pouvait rendre un endroit glauque à souhait. Des meurtres, des prostituées, de la brume...

Sur place, on put apercevoir l'un des prêtres du temple raccompagner quelques individus, peut-être de la famille venue rendre un dernier hommage. Je ne pouvais peut-être plus être considérée comme appartenant à une noble famille de mon clan mais je savais reconnaître des personnes qui possédaient des moyens. Je ne pouvais m'empêcher de tiquer sur l'élégante allure des visiteurs mais aussi leurs attitudes. J'aurais pu m'attendre à un peu plus de peines ou de manières dans ce sens mais.... j'y vis plus de gêne. Je regardais brièvement ma camarade, elle aussi semblait être intriguée par quelques détails mais nous ne pouvions discuter à l'endroit où nous nous tenions.

Très vite, nous pénétrâmes donc dans le temple et cherchions rapidement les salles où reposaient les corps. L'inégalité de traitement des deux jeunes femmes étaient flagrantes. Dans un autre temps, j'aurais sans doute pu m'attrister mais je n'avais pas le temps pour faire preuve de sentimentalisme.

" Dépêchons-nous de les examiner. Ne leur faisons pas offense trop longtemps. "

Nous descellâmes précautionneusement les deux cercueils avant de faire face aux restes des jeunes femmes.... et on pouvait y voir une forme d'acharnement. Pour avoir l'habitude de manipuler les lames et autres objets de jets coupants, il ne me fut pas difficile de constater les innombrables plaies à arme blanche. On ne pouvait d'ailleurs plus imaginer leur éventuelle beauté d'antan. Ce n'était pas anodin de s'en prendre à la figure d'une personne, ce n'était pas anodin de vouloir infliger autant de blessures.... et la première idée qui me vint m'effraya un peu. Un Chinoike aurait très bien pu faire une telle chose mais... pourquoi? Un des miens aurait donc sombrer dans la folie? J'espérais fortement que cela ne soit pas le cas. Il me fallait imaginer une autre option, une autre idée. Qu'est-ce qui pousserait quelqu'un à s'acharner ainsi?

" Toutes ces marques sont trop nombreuses et trop profondes pour être simplement l'attaque d'un dément. Ce n'est pas... fluide pour être une attaque naturelle. Il y a une réelle volonté dans cette acharnement et ces femmes... devaient sans doute déjà être mortes que notre coupable a continué à les mutiler. "

Cela ne présageait définitivement rien de bon. Ce fut dans le même élan que la jeune Gurain fit une remarque qui attira mon attention. Une morsure? Voilà qui était étrange. Est-ce que le coupable avait recours à un animal pour attirer ses proies? J'avais l'impression que le mystère s'épaississait de plus en plus que l'on avançait. Alors que je m'abandonnais à mes réflexions, Yuuko me quitta quelques instants pour revenir quelques minutes après. Là, elle m'annonça une nouvelle qui me décontenança. Abandonner la mission? Se faire remplacer si... soudainement? Je m'étonnais qu'elle s'avoua vaincu aussi rapidement mais en un sens, elle faisait part d'un surprenant recul sur elle-même pour se prétendre incapable d'aller jusqu'au bout ou en tout cas, qu'elle était prête à laisser quelqu'un d'autres de prendre sa place.

" C'est... très humble de ta part de reconnaître ainsi tes limites. Tu sembles pourtant posséder un grand sens de l'observation. Tes connaissances me semblaient précieuses mais si tu l'estimes ainsi. Je peux comprendre. "

A moitié pour dire vrai. Personnellement, j'étais beaucoup trop entêtée pour abandonner. C'était peut-être une preuve d'un manque de maturité de ma part, mais j'aimais aller au bout des choses. Sinon, je m'en sentais que trop frustrée.

" Si tu viens tout juste t'envoyer ton message à ta camarade, j'ai peur que son arrivée ne survienne que trop tard. Je ne souhaite pas non plus trop te retarder non plus. Je vais profiter du temps qui m'est imparti pour réfléchir à ce que tu as pu observer mais aussi interroger les prêtres. Ou en tout cas, tenter d'en savoir un peu plus sur cette... Harumi. "

Etsu leva la tête et sourit à la jeune femme.

" Ne t'inquiète pas pour moi. Tant que je reste sur mes gardes, cela devrait aller. De plus, je suis plutôt une femme discrète et retord. Et je ne suis pas venue seule. "

Je pensais bien évidemment à Hitagi. Il était préférable que j'aille d'ailleurs expressément la rejoindre. Mais avant toute chose, je désirais questionner les hommes du temple sur les victimes ou plutôt, ceux qui sont venus leur rendre un dernier hommage. S'il s'agissait d'un proche ou de quelqu'un qui leur portait un intérêt, un coupable avait toujours la fâcheuse tendance à ne pas être trop loin. Peut-être que les religieux avaient remarqué une personne posant des questions étranges ou ayant une attitude qui sortait de l'ordinaire, voir peut-être un individu qui en faisait beaucoup trop. Si j'arrivais à obtenir un nom, j'aurais peut-être quelqu'un à interroger demain. Une fois cela fait, j'irais rejoindre ma comparse. Je n'aimais pas trop l'idée de la laisser toute seule trop longtemps. Elle était plutôt... sanguine.


Résumé:

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Chinoike Hitagi
Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Lun 26 Aoû - 13:49
Chinoike Hitagi
Murder Party!

Les deux propriétaires du restaurant, un petit vieux et une petite m’acceptèrent sans trop rechigner, faut qu’avec la mort de Junko, leur serveuse, les deux vieillards avait dû arrêter les livraisons.  C’était et une perte professionnel et une perte personnelle, car à peine cinq minutes après avoir commencé à leur parler, je pus savoir que les deux-là aimait Junko, sa mort les avaient probablement chamboulé. Après tout, ce n’était qu’une jeune fille, comme moi ! J’eu le droit en parlant avec eux à plusieurs informations, qui me paraissait pertinente, bien qu’allant assez de soi. En premier, l’absence de respect du tueur face à ses victimes, le vieux l’avait dit, qui boufferait un casse-croute à deux pas d’un cadavre. En second, ce ne se sont pas des meurtres accidentels, si on en croît l’horrible mutilation dont les cadavres ont été les victimes. C’est vrai, je n’ai pas encore vue les cadavres, il y aurait probablement des indices sur ceux-ci, sur la manière dont toute les filles ont été tuée ! Je rassurai la gérante du restaurant sur les dangers qui m’attendaient, je lui expliquai que j’étais une fille pleine de ressource et que je n’avais pas peur des dangers de cette ville, que la probabilité que je sois attaqué était trop faible. En vérité, j’espérais que je serai attaqué, que je puisse me défendre et buter cet enfoiré. Mais, le fait était là, qu’elle assassin tuerait deux fois d’affilé l’employé du même magasin ? Personne ne devrait être assez stupide pour faire cela !

Je réfléchissais jusqu’à en avoir mal à la tête, je n’étais guère quelqu’un faite pour réfléchir longtemps, j’étais une femme d’action, je préférais laisser la réflexion et les stratégies aux personnes plus douées, dans mon cas, je déléguais cette tâche assez aisément à Etsu. Ah, Etsu, comme j’aimerai la revoir. Elle savait que j’étais dans cette ville, je lui avais envoyé rapidement un message pour la prévenir, nous avions aussi convenue que nous nous retrouvions, mais je ne l’avais pas encore vue! Je me sentirai plus en confiance en celle qui est presque une sœur pour moi. Mais, Etsu n’est visiblement pas là pour l’instant. Lorsque les gérants m’indiquèrent que je n’allais pas pouvoir dormir, je répondis que cela ne faisait rien et que j’allais probablement trouver un endroit pour dormir dans cette ville, sans réellement de problème.

Et là, cela fit-tilt dans mon esprit, je devais aller chercher une auberge ! Trouvé une auberge serait probablement la meilleure excuse que j’avais pour aller là où était les corps des victimes. Ainsi, l’air de rien, je posai ma question, pour savoir, à titre purement informatif ou se trouvait les corps des victimes. Je prétextai que je puisse savoir ou ma famille pourrait venir me chercher si j’avais le malheur de rencontrer le tueur. Puis, une fois ma réponse, je partis à la recherche de mon auberge. En fait, je me dirigeai vers le temple, pour aller examiner les cadavres et essayer d’y voir certains signes, ou trait qui pourrait me rapprocher de la vérité ! Mais, il était clair que l’investigation n’était pas réellement mon fort. Enfin, j’étais ici, essayons d’être utile au maximum !


kyro. ldd 017

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Re: Murder Party Sam 31 Aoû - 0:07
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Jack, mon ami...

Après avoir fait part de ses observations, Yuuko décida que cette histoire la dépassait complètement.
La cheffe du clan Gurain avertit donc son alliée et convoqua un des fidèles faucon messager du clan pour lui demander d'aller porter un message pour quérir des renforts.
Etsu se retrouva donc seule et entouré de cadavre dans ce temple obscur.
N'ayant pas de connaissance poussée en médecine (savoir tuer lui suffisait) les corps n'en apprendrait pas plus à la kunoichi aux yeux pourpres.
Elle décida donc d'aller interroger un peu plus en avant les moines gardant les lieux, après que ses derniers eut fait la quêtes et raccompagnés leurs visiteurs.

Voir jaillir des ténébres une Chinoike aux yeux luisant suffit à mettre sur les genoux et pousser un petit cri aigu au père supérieur.
Visiblement les bonzes étaient plus que nerveux, choses compréhensibles avec les horreurs qui frappaient la ville.
De fait, Etsu fut certaines qu'ils lui diraient la vérité.
Hélas, il n'avait remarqué aucun comportement suspect, ni même aucune personne qu'il ne connaissait pas durant les cérémonies.
Vu que le temple gardait l'unique cimetière de la ville, les moines purent lui fournir le nom de toutes les victimes du tueur, dans l'ordre de leur décès.
Et la liste étaient longue... Hiroko, Ai, Eirin, Itoe, Junkô, Fumika, Mami, Ginko, Hachiko, Zakuro Harumi, et Kae.
Cela corroborait la liste qu'avait donné à Yuuko le Seigneur Osore Asatâro, à l'étrange execption du nom de Zakuro Harumi, qui n'y était nullement mentionné.

En pressant un peu les moinillons, Etsu fini par leur arracher une rumeur : apparemment, Zakuro Harumi, agée de 28 ans, était la femme délaissé d'un noble ennuyeux. Sous le pseudonyme de "Maîtresse Hazuki", elle louait une chambre dans une auberge discrète du quartier chaud, le Pin dressé, où elle assouvissait les fantasmes de soumissions d'un clientèle huppée.
L'adjoint du prieur en chef semblait étonnamment rouge et bien renseigné en évoquant ce fait...
Vu les offrandes funéraire de goût et de coût, la kunoichi du clan Chinoike se douta bien qu'il s'agissait d'une personnalité estimée... Et même si la dame vendait ses charmes, elle dénotait dans la listes des victimes de basse exaction.
Nul doute que le Seigneur Osore et son mari avait voulu protéger sa réputation en passant sous silence les causes de sa mort...

En cuisinant davantage les prêtres, Etsu put d'ailleurs confirmer que les assassinats semblaient suivre le même modèle. Les moines avaient dû à chaque fois présenter des cercueils fermés, tant les victimes avaient été mutilées à l'armes blanche avec un acharnement pervers.
Les bonzes n'étaient cependant pas des experts médicaux-légaux et leur descriptions n'étaient donc qu'approximative et ne pouvaient pas permettre de tirer la moindre conclusion sur le maniaques qui faisaient ça.
Si la Chinoike voulait en savoir plus, il faudrait se munir d'une pelle : les corps avait été majoritairement enterré dans une fosse commune au lieu d'être incinéré.
En tout cas sa cible semblaient claire : les belles et jeunes demoiselles qui vendaient leurs charmes.

Sauf que le prieur en chef se lamenta sur la perte de la douce Junkô. Apparemment la jeune fille était une sorte de figure angélique, toujours prête à aider son prochain. Elle travaillait certes en bordure du quartier des plaisir, mais dans un simple restaurant d'okonomyaki et n'avait jamais fait commerce de ses charmes.
Prenant congé des religieux, Etsu s'élança dans les ténèbres nocturne, se demandant où pouvaient être Hitagi et ce qu'elle avait appris. Et quand arriverait les renforts promis par Yuuko...
Au coeur de la nuit, une brume inquiétante (mais parfaitement normale pour la saison) sourdant du canal, les rues éclaboussée de rouge des lanternes du quartier chaud semblaient désertes et angoissantes...

Hitagi s'était dégotée un métier : la voilà qui s'était faite embauchée dans le restaurant Takonôdori, en remplacement malheureux de leur étoile locale, la belle et douce Junkô.
La koinichi aux yeux carmin dû faire un peu le service : malgré le désaveu du quartier (voir de la ville) suite aux meurtres, l'endroit restait vaguement populaire.
Bon marché, aux portions généreuses et goûtues, l'établissement était prospère mais sans classe. Les noctambules s'y arrêtaient pour prendre un dernier repas après une soirée de débauche ou se caler l'estomac avant d'aller parier (ou plus si affinité) dans les établissements de plaisir à deux pas.
Cependant, la clientèle se raréfiait chaque jour et seul la vieillesse des propriétaires expliquait qu'ils fut débordés ce soir.
ça et leur client fétiche : avec étonnement, Hitagi s'aperçut que le poussah qui n'arrêtait pas de re-commander portait le bandeau ornée de la feuille de Konoha autour de ses puissants biceps et il se présenta volontiers comme Akimichi Kumon.

C'était aussi un lieu idéal pour glaner quelques rumeurs, l'endroit regorgeant d'habitués.
C'est ainsi que la kunoichi put apprendre qu'on avait "une fois de plus" tabassé "Suzumi", qui travaillait au petit théâtre du Masque Bleu, situé dans le quartier des plaisirs et dans lequel les clients, vaguement gênés, s'empressaient de jurer ne jamais avoir mis les pieds.
Le sake servit par le patron délia encore un peu les langues, parlant d'un homme encapuchonné de noir qui aurait été justement vu rodant non loin du théâtre.
Certain disaient même qu'ils s'agissait du tueur ou d'une sorte de croque-mort, racontant qu'on l'avait vu transporter une boite de taille humaine...

Le restaurant fini par fermé et Hitagi fut libre d'aller chercher une auberge ou d'enquêter plus avant en s'intéressant aux corps des victimes (on lui avait appris que la cérémonie religieuse avant leur funérailles avait eut lieu ce soir).
Le grassouillet Akimichi lui enjoignit la prudence en partant de son coté, en direction du quartier des plaisirs, mais (malheureusement ?) pas du même coté que la Chinoike.
"Soyez prudente dans ce quartier de débauche, jeune fille." lui lança-t-il en la saluant d'un hochement de tête qui fit trembler son double-menton. "La nuit n'est pas sûre... Je vous aurez bien raccompagné, mais on m'attends ailleurs. Promettez-moi de courir jusqu'à chez vous !"

Il avait été facile pour Hitagi d'obtenir l'adresse du lieu où avait été enterré les victimes : un seul temple se chargeait des morts dans la ville.
Il lui fallait traverser le quartier rouge et le canal. Rien d'extraordinaire, en temps normal, surtout pour une kunoichi aux yeux de sang.
Mais la nuit enténébrés les ruelles, où les lanternes dansantes jetait des lueurs inquiétantes. Un brouillard léger mais tenace s'était levé du canal, nimbant les lieux d'un voile ouaté qui étouffait les sons et gênait la vue.

La Chinoike s'élança tout de même dans les ténèbres, souhaitant rejoindre au plus vite sa camarade.
Hitagi pressa le pas pour sortir aux plus vites des ruelles sinueuses et anxiogènes du quartier des plaisir. A cette heure, il n'y avait plus personne dans les rues.
Au bout d'un petit moment, la kunoichi aux yeux ardents constata une anomalie.
Cela faisait plusieurs fois qu'elle tournait et retournait dans diverses ruelles vide... Et le temple qu'elle entre-apercevait dans le lointain, sur une colline de l'autre rive ne semblait pas le moins du monde se rapprocher.
Et cette enseigne d'un magasin de poterie fermé à cette heure-ci... Ne l'avait-elle pas déjà vue ?

Alors que la jeune femme s'interrogeait et ralentissait, le brouillard se fit soudain beaucoup plus épais, engloutissant la rue et les maigres lumières.
C'était anormal ! La brume ne pouvait pas s'être intensifié ainsi d'un seul coup ! Du ninjutsu était à l’œuvre !
Soudain, des ricanements horribles éclatèrent devant, derrière, tout autour d'elle. Éraillé, sournois, vils et presque animal, les rires montaient de la brume, partout autour d'elle. Un ou plusieurs maniaques rôdaient dans le brouillard et leurs intentions n'avaient rien d'amicales.
Hitagi sut qu'elle avait tenté le diable en supposant que le tueur ne frapperait pas deux fois au même endroit...
Devait-elle rester et combattre ? Ou tenter de s'échapper de la nasse de brume du démon ?

Récapitulatif:
   



 
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Chinoike Etsu
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Re: Murder Party Dim 8 Sep - 14:32
Chinoike Etsu
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Suivant ma seule intuition et après que j'eus été séparée de Yuuko, je m'employais à interroger les prêtres du temple dans ce lieu qui sentait la mort. Par mégarde, je surpris involontairement le père supérieur, ou en tout cas, bien plus que désiré. Il y avait quelque chose de grisant dans l'idée que je pouvais susciter l'angoisse mais bon. Je n'étais pas là pour mon égo et la terreur se trouvait en un autre lieu. Le religieux me répéta alors la liste des victimes, dont celle qui attirait les foules. La fameuse Harumi qui n'était pas citée dans l'énumération du seigneur de la ville. Un oubli volontaire? Si je me contentais d'observer ses offrandes, il était évident que cette dernière était une cible d'un autre niveau social comparé aux autres femmes. L'argent aurait-il suffi à acheter le silence de tous?

Je me montrais plus insistante et bien plus pressante auprès du religieux. N'étant pas originaire des environs, il me fallait tout savoir, le moindre murmure, la moindre rumeur, la moindre chose étrange. Ce fut ainsi que je découvris l'autre visage de la noble Harumi : une maîtresse sado-masochiste? Si je fus étonnée, je me montrais rapidement plus "blasée" face à autant de dépravation. Ce prêtre en savait beaucoup trop pour être propre sur lui et le regard que je lui jetais devais l'enfoncer dans sa gêne. Le nom du Pin dressé me parla également. On m'avait indiqué que c'était l'un des établissements les plus discrets et cela prenait tout son sens avec l'information que je venais d'apprendre. Mais n'était-ce pas curieux que l'une des victimes s'amusait à rabaisser des pauvres diables et qu'elle finisse dans un état aussi lamentable? Une cruelle ironie.

Voir le corps des autres victimes? Seule, mes yeux ne suffiraient pas. Il m'aurait fallu un médecin capable de pointer ce qui ne collait pas au tableau. De plus, je ne me sentais pas le cœur de creuser ce soir là. Peut-être devrais-je m'intéresser un peu plus à l'établissement du Pin dressé et de ses réelles activités. Mais c'était beaucoup trop tard pour que je m'y pris maintenant et de l'aide ne serait pas de refus dans ma charge. Avec de la chance, je pourrais bientôt compter sur l'appui que m'avais visiblement promis Yuuko. Mais en attendant, il me fallait rejoindre rapidement ma jeune camarade.

Saluant les prêtres et les remerciant pour les informations qu'ils me fournirent, je quittais les lieux aussi discrètement que j'y étais arrivée. La nuit me paraissait encore plus lugubre et plus sombre que quelques instants plus tôt et les ruelles... un bien étrange parfum flottait dans l'air. Pour cette raison, je préférais ne pas déambuler négligemment à la vue de tous et préféra continuer mon périple comme un chat sur les toits.

Grace à mon sens de la discrétion et mes capacités shinobis, je grimpai sans mal sur les toits où je pouvais au moins avoir une vue dégagée de la ville. Certes, la perspective était totalement différente à ces mètres de hauteurs mais au moins, je savais où je mettais les pieds. Mon but? Trouver ma camarade. Comment savoir où elle se trouvait? Elle avait les mêmes renseignements que moi et donc les mêmes lieux que moi à vérifier. Je pouvais déjà éliminer le "Mille saules" pour y être allée - et étrangement, j'eus une pensée pour le médecin Omura que j'y avais croisé. Un homme comme lui aurait pu m'aider... Un autre bordel, donc? Il fallait qu'elle reprenne la direction du quartier des plaisirs et que je traversa en espérant croiser mon amie.

Mais voilà, du haut de mes toits, je ne pus que constater que la brume s'était élevée. On ne distinguait que peu de chose en contrebas, parfois des formes floues et mouvantes qui laissaient imaginer un passant.... jusqu'à ce que cela s'épaissit encore plus, que cela se densifia même anormalement. Sur mes gardes et l'esprit vigilent, j'observais d'en haut, je tendais l'oreille... il y avait quelque chose qui n'était pas loin.... un frisson me parcourut.... Hitagi... il fallait que je la retrouve.


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Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Lun 23 Sep - 18:47
Chinoike Hitagi
Murder Party!

L'Enfoiré ! J'allais le tuer ce petit bâtard. Comme si j'allais me laisser marcher dessus comme cela ? J'avais été choqué de me rendre compte que je m'étais perdue, même la peur qui m'avait fait frissonner dans la rue était loin. J'étais tout bonnement enrager. Etre victime de l'assassin, moi. Frapper deux fois d'affiler la même profession, le même endroit, ce n'est pas une coïncidence, j'en suis persuadée. Je me dois de réfléchir. Réfléchis, réfléchis, réfléchis. Je secoue la tête, je n'arrive à rien, cette brume, ces ricanements, tout m'empêche de visualiser ce que je peux faire dans cette situation. Je serrai les poings et me mordis la lèvre inférieure, je ne tarde pas à sentir le gout de mon propre sang sur ma langue. Ce contact familier me calma légèrement. Je regarde autour de moi, rien, je ne peux rien distinguer. Merde alors, si seulement j'avais fait comme le gros là de Konoha m'avait di…

Je me fige, tous les morceaux du puzzle se sont assemblés en moi. Je savais qui était en train de m'attaquer. C'était évident. Je dégainai mon sabre, lâchant mon fourreau, celui tomba par terre avec un petit bruit, puis, bandant mes muscles, je levai la longue épée avec faciliter. Je n'étais pas femme à me laisser tuer sans rien faire. Je devais me battre surtout si j'avais trouvé l'enfoiré qui m'avait mis dans cette situation. Je n'étais pas stupide, je savais pertinemment que le brume et les ricanements étaient l'œuvre d'un Ninja. Celui qui s'attaquait à moi était même probablement l'assassin, celui-qui avaient tué toutes les jeunes filles avant moi. Pour traduire, un bon gros fils de pute. Et maintenant il essayait de me tuer moi ? Il est probablement puissant que moi, au vu du nombre effarent de victime qu'il a fait, mais je ne peux pas laisser passer cela !

Je gonflais mes paumons et me met à hurler à plein poumons :

« Dis-donc, toi là ! Je sais que t'es là avec ton bide énorme. Tu croyais que je n'allais pas comprendre ? Si, j'ai compris ! Toi, l'autre Akimichi, t'es de Konoha avec ton double menton et tes doigts boudiné ? T'es tellement énorme que je parie que t'as besoin d'une carte pour trouver ton cul ! En plus t'as buté Kae pour bouffer son bentô ! T'as vraiment aucune race ! »

J'étais persuadée que l'autre Akimichi avec son double menton était le coupable. Avec son appétit de gros porc plus le fait que l'assassin est tué Kae et qu'il ait mangé le repas de la serveuse à côté de son corps mort. Les Akimichi étaient réputés pour leur taille et leur appétit. De plus, attaquer deux fois au même endroit, je suis persuadée que c'est l'autre. Je ne vais pas rester impuissante, ça, je vous le jure.

Pendant que j'avais gueulé, j'en avais profité pour imprégner ma lame de chakra, j'étais prête à me débrouiller. Cette brume me gênait, je devais la faire disparaître. Une fois imprégné au maximum de mon chakra Raiton, je balançai ma lame par terre avec toute la puissance dont j'étais capable. Les pavés se brisèrent sous l'impact tandis que l'onde de choc dissipa en partis la brume, j'avais réussi ! Autant vous dire que j'étais heureuse d'avoir en partis dissipé la brume. J'étais toujours perdue, mais ça, c'était probablement un autre problème. Malgré tout, le bruit assourdissant dû à mon coup, semblable à un coup de tonnerre avait bien résonné dans la rue. Je me baissai pour rattraper mon fourreau, puis commença à reculer calmement. Je ne savais pas où et quand l'ennemi allait frapper, je tournai sur moi-même, mais c'était peine perdu, c'était la nuit, je n'y voyais rien. Saleté adversaire.

Avec un peu de chance, le vacarme créer par mon attaque fera venir quelqu’un, j’avais probablement besoin d'un allié dans ces circonstances. Mais quelles étaient mes chances de trouver un allié dans cet enfer nocturne ? Quasiment aucune… Merde alors ! Il ne me restait plus qu'à attende et prier.

Ce n'était probablement pas la chose que j'avais le plus envie de faire. L'adrénaline se dissipe, je me sens faible, j'ai froid… J'ai peur. S'il vous plait, aidez-moi !

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Re: Murder Party Dim 6 Oct - 18:55
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Alors qu'Etsu bondissait de toit en toit en toute discrétion sous une lune gibbeuse, elle constata que le quartier des plaisirs s'avérait à présent plongé dans une brume légère montée du fleuve.
De quoi rendre la moindre ruelle, le moindre recoin sombre un peu plus inquiétant, mais rien qui ne puisse gêner une kunoichi.
Normalement.

Soudain, un éclair de lumière et un coup de tonnerre, accompagné d'un bruit lointain de pavés qu'on fracasse.
Vu l'absence d'orage, la déflagration intrigua immédiatement la Chinoike.
Plissant des yeux pour percer l'obscurité, Estu chercha l'origine du bruit qui avait déchiré le silence ouaté de la nuit.
Et justement, l'absence de lumière d'un quartier l'intrigua.
Dans une petite zone, la brume y semblait étrangement bien plus dense, au moins de masqué même les lampions des gargottes locales.
Et le son tonitruant venait de là...

Seuls des rires distordus et venant de toutes les directions répondirent aux accusions lancées par Hitagi.
Couvrant sa lame de chakra, la kunoichi aux yeux de sang se prépara à défendre sa vie contre un ninja, sans nul doute l'assassin de ces pauvres filles.
Impossible de savoir d'où aller provenir l'attaque, avec cette brume épaisse et ses ricanements discordants...
Aussi la jeune fille recula avant d'abattre violemment son arme surchargé de chakra sur le sol.
Au moins, ça ferait peut être réfléchir son assaillant.

L'impact terrible fendit de sol dans un bruit tonitruant et l'onde de choc souleva la brume autour d'elle, sans toutefois complètement dissiper le brouillard à couper au couteau. Les rires cessèrent aussitôt.
Hitagi eut alors une étrange surprise : nul trace de quel massif Akimichi, mais le courant d'air révéla la présence d'un étrange... canidé ? félidé ? La jeune kunoichi n'en avait aucune idée, n'ayant jamais vu pareil animal au pelage tacheté et aux crocs ouvert dans un étrange sourire malveillant.
Visiblement l'onde de choc de sa technique avait jeté à terre la créature, qui se releva péniblement et la toisa haineusement.

Ce qui troubla le plus la Chinoike fut le regard de la bête, bien loin de l'animal, où luisait une intelligence malveillante derrière des yeux jaunes inquisiteurs.
La... créature semblait réellement sourire et se moquer d'elle.
Et la kunoichi aux pupilles écarlates ne fut pas au bout de ses surprises, car après un rire démoniaque (bien que différent de ceux entendu dans la brume... Y avait réellement plusieurs assaillants ?), le fauve lui gronda des mots parfaitement intelligibles.
"Désagréable, désagréable... Bruyante humaine... Qui sait, qui sait, qui sait qui tue, qui mutile... Mais il faudra poser la question à tes dieux, proie !" ricana la créature d'un ton rauque, alors qu'elle reculait lentement dans les ténèbres et le couvert de la brume pour n'être plus que deux yeux jaunes luisant de malévolence. "Qui sait, qui sait ce qui rode dans les ténèbres et veut ton sang, ton âme...Narakumi !"  

Alors que la créature lançait sa terrible illusion, un monstre bien à l’abri composait hâtivement quelques mudras, un terrible sourire aux lèvres tout en sortant son matériel,.
Puis, il s'avança, prêt à se repaître de sa nouvelle proie et de son corps si parfait. Un corps dont il avait besoin ! Mais il convenait de proprement la découper avant !
"Sôshôryu !" s'exclama le nouvel assaillant perdu dans la brume en activant ses parchemins. Aussitôt une pluie de lame fendit le brouillard pour doucher d'acier la ruelle et la jeune Chinoike.
Le cliquetis du métal s'abattant en pluie mortelle fut entendu par Etsu, qui put s'orienter vers les lieux du combats malgré le brouillard et les ténèbres...
Mais arriverait-elle à temps pour sauver sa partenaire ?

Récapitulatif:
   



 
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Re: Murder Party Mer 9 Oct - 1:19
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J'avançais furtivement sur les toits tout en demeurant alerte car le danger pouvait survenir de n'importe où et à tout moment. La brume qui s'élevait dans la nuit aurait pu être une alliée si j'avais été celle qui était en chasse seulement là... on était les proies. Toutes les jeunes femmes étaient des proies potentielles, et pour une raison obscure, j'avais peur que ma camarade en eut devenue une. Il existait des intuitions qui ne sortaient de nul part et qui vous laissait habiter par l'angoisse. Notre clan avait déjà beaucoup versé son sang et avait perdu beaucoup trop de shinobis de valeurs. Je refusais catégoriquement de perdre quelqu'un d'autres.

Je me dépêchais et pressa le pas jusqu'à ce que j'entendis le bruit d'une déflagration. Devant moi, au loin, j'avais cru entrapercevoir un immense éclair alors que le temps n'était clairement pas à l'orage. Une technique de raiton? Mais l'instant fut bref et instantané et la nuit me replongea dans l'obscurité. Trop d'obscurité d'ailleurs pour une ville qui vivait beaucoup là nuit. Autant il m'était possible de considérer qu'il n'y avait pas foule dans les rues en cette période troublée, autant ne pas noter d'éclairage en raison justement des évènements m'étonnait. Et à m'y reprendre à plusieurs fois, je me rendis compte que la brume semblait étonnamment dense au devant. Il y avait forcément quelque chose là bas.

Je me précipitais dans cette direction tout en essayant de faire preuve de la plus grande discrétion dont je disposais. Je ne saurais dire en combien de temps je parvins à destination mais plus je m'avançais, plus il me sembla entendre un rire. Il me glaça étonnamment le sang et ne présageait rien de bon.... et j'avais en effet raison. En contrebas de ma position, dans le jeu de brouillard et d'ombre, je compris qu'un combat avait bel et bien commencé, et je crus un instant reconnaitre la silhouette de mon amie Hitagi. Mais avec quoi était-elle prise? Qui affrontait-elle?

Il me fut impossible de ne pas prendre part au combat. Rapidement, je distingua une voix masculine qui fit appel à une technique dont je connaissais la réputation. Voilà quelqu'un qui maîtrisait le même domaine que moi. Peut-être pourrais-je ainsi me montrer efficace, peut-être réussirais-je à obtenir enfin des réponses à toute cette affaire. En attendant, il nous faudra survivre.

" ENBU : NI NO DAN!"

Sortant alors de l'ombre, je cherchai à contrer la technique de mon opposant tout en montrant que l'on était guère prête à se laisser faire cette nuit. Foi de Chinoike, je ne laisserais pas Hitagi périr. Nous n'avions pas survécu après tant d'année pour mourir ici entre les mains de déments.

" Monstre de peu de foi! Ainsi vous avez la lâcheté des faibles! Cacher donc votre visage dans la brume tant que vous le pourrez, nous sommes venues révéler au monde la réalité de vos traits. "

Étrangement, à cet instant, les images des pauvres femmes du temple me vint à l'esprit. Leurs visages éteints et maladroitement reconstruits, les marques... pourquoi? Pourquoi un tel acharnement sur des créatures qui n'étaient pas apte à se défendre? Était-ce donc ce qui nous attendrait si on échouait?


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Re: Murder Party Mer 16 Oct - 20:09
Chinoike Hitagi
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Rien ne m’aurait préparé à la vision qui se dévoila à moi. Je frémis et un frisson glisse le long de mon échine. Je m’étais préparée à voir émerger le shinobi large comme une barrique et gros comme un porc, mais ce qui sortis de la brume, étalé à moitié par terre... Je n’étais pas prête pour ça. Bordel c’est quoi ça ? En dirait la fusion entre un homme, un loup et autre chose, un gros chat ? L’image des yeux globuleux jaune de l’infâme animale s’imprima dans mon esprit, en même temps que la bestiole se releva, son regard était mauvais, pervertis par une haine vicieuse… Je… je crois qu’elle n’a pas trop aimé mon attaque… Je… je l’ai énervé et je vais probablement en payer les pots cassé, putain, que je suis conne moi. Qu’est-ce que je peux faire dans cette situation, hein, quoi ?

Le sourire de la bête m’énerva plus qu’il ne m’inspirait de la peur, paradoxalement, j’étais déjà) si effrayer que ma haine s’élevai, pour combattre ma peur, j’allais me battre, me protéger, dans un acte d’insoumission, j’étais bien partie pour lui défoncer sa petite gueule de chien narquois. Si elle pensait que j’allais chouiner, elle se trompait, mais alors très lourdement, elle me prend une victime, je ne suis pas femme à me laisser faire ! Quitte à y laisser des plumes ! J’étais tellement concentré que je faillis ne pas entendre un nouveau rire. Ils étaient plusieurs ? Impossible, je refusais d’y croire, surtout parce que je serai bien incapable de gérer deux adversaires en même temps !

Enfin, lorsque ce que je n’avais pris que pour une vulgaire créature se mis à former ce qui ressemblait à des mots, je compris que j’avais à faire à une créature intelligente et pas une simple bestiole comme l’avait été ma première idée. Mon sang pulsait dans mes veines à une vitesse dingue, je sentais ma haine croitre, ma volonté à me battre aussi. Je me sentais faible dans cette brume ou je ne voyais rien et encore plus quand cet étrange sentiment de nausée de pris lorsque je suivis les yeux de la bête disparaître dans la brume et que des feuilles solitaires se mettent à tourner autour de moi. Je les suivis du regard avant d’entendre le clapotement.

C’est à peine j’entendis le cliquetis d’acier à mes oreilles, que je m’effondrai par terre, les yeux écarquillés devant l’image qui était apparus dans la brume, amené par un clapotement affreux. Cette silhouette chancelante, cette barbe ivoire, cette peau fripée et infiniment trop clair, toutes les lignes bleues qui dansaient sous sa peau. Ces yeux aux allures méchantes, cette bouche déformé dans un rictus de mécontentement, ces lèvres trop bleues. Cette épée sortant de son dos, ces aiguilles enfoncées dans ses orbites, dans ses joues, ces lacérations sur son corps mis-à-nus, la chair à moitié infectée par des vers dansant dans cette viande avarié, verte et suintante de pus. Le clapotement régulier du sang qui tombait sur le sol, la large mare carmine devenait à chaque pas plus important, avant que le pauvre être s’écrase misérablement à mes pieds. A chaque pas, mes yeux s’étaient écarquillée, ma poitrine s’était resserré, mes larmes avaient coulée. Devant moi, mo aïeul meurtris par je ne sais quoi. Je ressentis comme une déchirure au fond de ma poitrine, tandis qu’un large filet de bile coulait sur le sol, par les spasmes incontrôlable de ma détresse et de mon angoisse, signe de mon dégout et de ma détresse. Je sentais mon cœur battre à mille à l’heure. Je restai immobile, je ne sais pas combien de temps. Pourquoi mon grand-père était-il ici ? Pourquoi ? Pourquoi lui avoir fait subir un tel traitement, pourquoi ?

Je relève les yeux haineux, à la recherche de qui à pus faire cela ! QUI A ATTAQUER MON ENFOIRE DE VIOC ? JAMAIS JE LEUR PARDONNERAI A CES FILS DE PUTE ! Je saute sur mes pieds, l’écume aux lèvres, la poignée de mon sabre plus que jamais dans ma main, tellement que mes jointures blanchir jusqu’à l’extrême. Une haine sans pareil, si vive au fond de mon cœur s’élevait, couplé à une nausée puissantes, qui me torturait les tripes jusqu’à l’extrême !

J’étais si perturbée par ma haine que je ne remarquai même pas la personne qui venait de me protéger d’une violente attaque, j’étais si absorbée par ma haine que mon intendante resta invisible à mes yeux… Elle qui était désormais probablement la seule à pouvoir me calmer, mais aussi celle qui si je le remarquai me ferait tomber en sanglot. Je me devais de rester forte, mon esprit était certes focalisé sur cette infâme bête, qui était probablement l’enfoiré qui avait osé maltraiter mon vieux. Mes sens étaient tous portée vers la brume.

Essayant de me souvenir au mieux d’où il était apparus et disparu, je levai mon sabre et le balançai dans la brume, dans l’espoir fou de buter cette saloperie, pour me venger ! J’espérai sincèrement crever ce batard !

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Re: Murder Party Lun 21 Oct - 20:37
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Alors que la jeune Chinoike avait en partie levé la voile de la mystérieuse brume du tueur, elle ne découvrit point quelque sournois ninja ou Akimichi adipeux et cannibale (ou alors très très bien déguisé) mais une bête vicieuse.
Et le fauve semblait étonnamment capable de parler le langage humain ! En plus de rire comme un psychopathe...
L'assassin ne serait-il qu'une sorte de bête féroce ? Un banal carnassier ? Non, cette chose n'avait rien de normal, elle le sentait...

Hélas, avant que la bouillante Hitagi n'exécute la créature moqueuse d'un coup de lame, le brouillard l'enlaça à nouveau... Pour la plonger dans une terrible vision de son grand-père soumis à d'effroyable sévices et blessure.
Ébranlée, la kunoichi aux yeux pourpre chargea dans la brume, sans attendre le terrible sifflement d'une pluie de lames qui s'abattait à toutes vitesse dans la ruelle enténébrée.

Le destin sourit à la jeune fille qui fonçait tête baissée.
D'un toit jaillit son Intendante qui dans un tourbillon frénétique, opposa sa propre pluie de kunaï en barrage.
le métal cliqueta contre le métal, le sol et les murs se couvrirent de projectiles déviée.
Hélas, Hitagi avait un point trop avancé dans sa charge meurtrière : malgré la protection de son aînée, quelques lames lui balafrèrent le corps...

Etsu atterrit alors souplement dans la ruelle, prête au combat.
De nouveau, la brume avait été en partie levée, révélant la hyène au sourire étrangement rieur. Mais un brin d'inquiétude dansait désormais dans les yeux jaune du fauve ricanant. Il faut dire que la créature s'était vu éraflée la couenne par quelques kunaï perdus...
Grâce à l'autre Chinoike et son tourbillon, Hitagi localisa la bête et bondit sabre au clair.

Surprise que son camouflage lui ai été retiré, le fauve ne pu esquiver et glapit de douleur quand la lame de la kunoichi aux yeux couleur de sang mordit sa chair.
Cela saignait. On pouvait donc le tuer !
"Petite gaaaarce !" siffla le monstre en jetant un coup d’œil nerveux à l'autre kunoichi qui venait d'atterrir dans la ruelle. Immédiatement, la créature rompit le corps à corps en profitant de la brume qui retombait.
Hélas, cette dernière commençait peu à peu à s'effilocher...
Cela sentait mauvais. Ces femmes n'avaient rien de commun avec les prostituées habituelles.
Elles avaient même contré la technique de son maître...

"Oui, oui, douce serait ta mort..." poursuivit la hyène de sa voix à la fois grondante et vicieuse. "Mais tu as appelé du renfort, petit gibier. Bien joué, bien joué... Une armée, voilà ce qu'il me faut. Venez à moi, les amies pour la danse du carnage ! Kasumi Jusha !"
De l'obscurité et de la brume sortirent alors un grand nombre de fauve identique au premier, les babines écumantes, l’œil fou et une mâchoires pleines de dents qui semblait se moquer des kunoichi.
Dans un joyeux charivari plein de rire maléfique, les hyènes (simulées) se rependirent dans la ruelle, prêt à attaquer.

L'originale se glissa en silence derrière l'un de ses doubles invoquées.
Le plan n'était pas de vaincre ces deux femmes avec son tour de passe-passe, mais de les ralentir suffisamment.
Dans les brumes, son maître attendait, analysant la situation.
Replis ou une poursuite de l'attaque ? C'était à lui de décider.
Mais pour l'instant, la Hyène ne put résister à l'envie de croquer un peu dans la chair tendre de ces humaines : profitant d'une charge de ses doubles, elle se faufila derrière Etsu pour la mordre sauvagement.

Toujours dissimulé au plus profond de la brume, le tueur réfléchissait.
Il avait déjà pris ses précautions au cas où les kunoichi dissiperait sa protection de fumée, mais il ne fallait pas traîner. Sa créature ne pourrait pas jouer au plus malin longtemps avec les deux femmes.
Des ninjas !
C'était bien sa veine ! Alors qu'il était si près, si près !
Il aurait dû se douter que ses... prélèvements finiraient par contrarier les autorités locales... Tromper les gardes, les samouraïs et même les bandes que la pègre avait envoyé sur ses traces n'avait pas présenté la moindre difficulté. Mais des kunoichi, c'était autre chose.

Il devait se retirer, se montrer prudent avant d'en savoir plus sur elles. Simple mercenaire de passage ou les avait-on embauché pour remonter sa trace et prendre sa tête ? Si oui: qui ? La ville, son Seigneur ou un ancien ennemi ?
Dans les brumes qui commençait à s'affaisser, l'assassin de prostitué sourit en entendant sa créature invoquer un de ses tours pendable... Elle était si utile et si sacrifiable, malgré le pacte qui les liait.

Mais elle ne valait pas un véritable shinobi.
Donc, mieux valait éviter la bagarre pour le moment et attendre un moment plus opportun. Mais leur corps divin maniait le chakra ! Ô qu'il avait envie de leurs cœurs ! Il le fallait !
Mais il lui fallait tester la puissance réelle de ses adversaires avant de pouvoir jouer avec leur chairs splendides...
Tirant un parchemin de sa besace, il le brandit bien haut.

Cela ennuierait probablement son... partenaire, mais après tout, il n'était qu'un serviteur sacrifiable et à moitié fou.
"Bakuryugeki !" siffla à mi-voix le meurtrier en déroulant le parchemin en direction des deux Chinoike. Un énorme dragon de feu en jaillit aussitôt pour se précipiter vers les deux jeunes femmes avant d'exploser en pluie de feu.
L'assassin se coula dans l'ombre d'une ruelle transversale avant que l'onde de choc et la chaleur ne dissipe sa brume.
Hélas, la vague de destruction annihila au passage les hyènes fictives et brûla le véritable fauve qui hurla à la trahison avant de disparaître bruyamment dans un nuage de fumée.
Le tueur ne put s’empêcher de jeter un œil depuis sa cachette et voir le résultat de son attaque. Il doutait qu'elle soit capable de tuer d'un coup des kunoichi, mais sait on jamais...
Quel dommage d'incinérer leur si belle peau ! Mais ce n'était pas ça qui l'intéressait. Le... contenu... était bien plus important.


Récapitulatif:
   



 
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Re: Murder Party Sam 26 Oct - 19:30
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Il n'y avait pas pire que combat de l'ombre, de ne pas savoir d'où pouvait venir l'attaque. Je disais cela en connaissance de cause puisque après tout, j'usais de temps à autre de sournoiserie pour arriver à mes fins. Mais là, cette satanée brume était une gêne sans nom. Pourtant mon inquiétude se tourna vite vers ma jeune amie qui ne paraissait pas me voir. Alors que j'avais utilisé de ma danse de kunaïs, elle avait continué à foncer droit devant la hyène aux yeux jaunes. A ma grande peine, cela la blessa mais... ce n'était pas grand chose pour une Chinoike. Rien qu'elle ne pourrait surmonter et utiliser à l'encontre de nos ennemis. N'était-ce pas l'adage de notre clan? Notre sang versé sera votre lame.

Mais je ne pouvais pas laisser retomber mon attention et je savais que Hitagi n'en était pas moins une kunoichi. Elle saurait répliquer et se défendre. Et après tout, après notre enquête, on avait enfin réussi à faire sortir de l'ombre deux des créatures immondes responsables du carnage de ses pauvres prostituées, ce n'était pas pour les laisser filer si facilement.

Notre principal problème était que la hyène prenait tout le devant de la scène. Son "maître"... où était-il? Il se planquait bien évidemment mais ma tâche était de l'attraper lui. C'était évidemment que la bête n'était pas à la tête de l'affaire, aussi bizarre soit-elle. Je ne devais pas me laisser déconcentrer.... sauf que la créature se multiplia. Quelle saleté! Je ne pus m'empêcher de maugréer.

" Montre-toi donc Jack! Tu préfères laisser ton chien faire le sale boulot! "

C'était frustrant alors que mes yeux sanguins prospectèrent tout autour de moi. Je cherchais sa silhouette de fourbe, un regard, un bruit, un tout petit rien qui me trahirait sa position. Mais je fis preuve de négligence parce que je ne vis pas la "vraie" hyène se faufiler derrière moi. Ce ne fut qu'au prix d'une violente douleur à la jambe que je compris que je m'étais faite à voir comme une bleue.

" HAAAA! "

Je ne retins pas mon cri mais ce n'était pas celui d'une défaite annoncée. Le sang était mon arme, elle le paierait. Alors que je sentis encore ses dents enfoncées dans la chair, je pliais légèrement le genou face à la douleur. Certes, nous étions habituées à faire face à la douleur des lames, mais celle des crocs d'une hyène, c'était un autre niveau.

Mais alors que je me relevai, je m'apprêtai à répliquer, activant le don de naissance qui était le mien.

" KETSURYÛGAN ! "

Mes yeux rougirent de plus belles, s'injectant de sang et semblait briller d'une toute nouvelle férocité. Comptant sur Hitagi pour s'occuper des "clones", je me focalisais toujours à chercher l'homme qui tirait les ficelles dans l'ombre. Ce ne fut qu'à un bref instant où j'entendis une voix et une lumière jaillir brusquement. Un dragon de flamme surgit dans ma direction et celle de ma camarade.

" HITAGI!!!! ATTENTION! "

Je pris les jambes à mon coup pour éviter de subir de trop la déflagration mais l'attaque avait été rapide, assez pour pouvoir sentir l'odeur de brûler de mes vêtements, quelques mèches de cheveux et puis tout simplement ma chair. Mais cependant, dans mon malheur, j'avais pu discerner sa position grâce à la naissance des flammes de son attaque.

" Je te laisserais pas filer! "

A ces paroles et plus déterminée que jamais, je me ruais dans sa direction. Au même moment, dans la course, j'activais une nouvelle attaque.

" Ketsuryū ! "

Je dirigeais ainsi une nuée d'épines de sang dans sa direction. Il allait saigner pour moi ce vaurien.


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Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Lun 4 Nov - 17:15
Chinoike Hitagi
Murder Party!
J’étais lancée, plus rien n’existait en dehors de moi et ma rage, ardente, brûlant mes tripes, corrosive, un poids désagréable qui me donnait envie de vomir, de cracher. Ma mâchoire était crispé, mes dents grinchaient, plus aucune étincelle de lucidité n’éclaire mes pensée, seule une âpre suite d’instincts et de pensées brèves fusent à toute vitesse, je suis esclave de ces pensées, elles dictent mes actes. Je suis si concentré que je ne sens pas la morsure de plusieurs lames sur ma peau, je continue de charger, ignorant le sang qui commence à couler sur ma peau. Grâce au ciel, la brume fus dispersé à endroit par je ne sais qu’elle miracle, mais ce n’était pas ça le plus important, c’est que je pus distinguer la bête et lui enfoncé ma lame. Un sourire malsain décorait mon visage, mes lèvres étaient distordues en une grimace grotesque. Voir ma lame enfoncé dans la fourrure de l’autre, sentir son sang couler le long de ma lame, observer la haine dans ses prunelles jaunes, tout cela est un plaisir incroyable, un plaisir né de ma vengeance et de ma rancœur. Je mentirai si je disais que l’entendre m’insulter ne m’avait pas plus, le voir me détester était grisant… C’était bien là les seules pensées qui traversaient ma psyché, mais c’était moi, ces pensées me ressemblaient incroyablement, c’est à cela que ressemble Hitagi, peut-être pas la vision la plus glorieuse, ni la plus méliorative, mais Hitagi à cette instant, c’est une haine incroyable contenu dans un cœur qui souffre, qui n’en peut plus, qui se nourrit de sentiment négatif. A ce moment-là, je souffrais très probablement autant que je jouissais de la douleur que j’infligeais, encore une fois, tant de sentiments paradoxaux se battaient en moi avec une force que je n’avais jamais ressentis, une force nouvelle. J’étais en train de m’enfoncer dans une animalité et cela me plaisait…

La bête disparu et je rageai, de ne pas avoir pu l’attraper et l’achever, mais la bonne nouvelle, c’est que la brume disparaissait, bientôt, elle ne sera plus là, bientôt il ne pourra plus se cacher, bientôt, je pourrai le prendre en cible, bientôt il mourra, bientôt, je vais triompher de cette ordure.  J’étais tellement concentré à regarder dans la brume, à essayer d’apercevoir ce fauve que je ne fis pas attention aux paroles, plus proches des grognements qu’il poussa. Encore une fois, j’étais prisonnière de moi-même. Même la vue de mon grand-père décédé avait disparu, seule la haine tenace restait !

L’apparition de dizaine de fauve semblable ne m’aida pas à me calmer, car poussait un grand cri de rage, soulevant ma lame, je me mis à frapper toutes ces immondes bestioles, tout en elle me dégoutait, la bave qui tombait de leur gueule, leurs yeux dénué d’intelligence, leur tempérament belliqueux, je détestais tout en eux, incapable de voir que j’avais devant moi le propre reflet de mon état, je ne valais pas mieux que ces bêtes que je frappais de ma lame. Mais aucune ne mourrait, aucun sang ne coulait, aucune chaire ne se déchirait, pourquoi ? J’étais bien incapable de comprendre ce qui se passait, je regardais partout, mes yeux virevoltant de partout, dans l’incompréhension la plus complète. Mais, je continuais à me battre, frappant dans le vide, les bêtes qui se ruait sûr moi. Mon esprit était en train de se disloquer complètement dans l’incompréhension et la douleur.

Bientôt, ma lame se baissa, plus aucun de mes muscles ne bougeait… Je n’esquissai plus le moindre mouvement, mes prunelles étaient perdu dans le vide, plus aucune sensation ne rassurait ma tête, je ne ressentais plus rien. J’étais donc mort ? J’étais donc décédée ? Même le contact chaud de mon propre sang, de mes blessures ayant mis ma chair à vif, même cela j’étais bien incapable de le ressentir. Mon esprit marchait de plus en plus lentement, de plus en plus fermé. Les pensées et les instincts qui le faisaient tenir debout quelque seconde auparavant quittent eux aussi les vestiges de ma raison… Seul un grand océan rouge vif perdure, un océan de douleur, toute mes pensées triste,  enfermé au plus profond de moi resurgissent, avec un tel réalisme que je suis de plus en plus amorphe. Mes jambes cessent de me porter, je glisse sur le sol, je n’ai plus rien, ni famille, ni amis. Je n’ai jamais connus mes parents et voilà que maintenant mon grand-père meure ? La vie est trop injuste, la vie est cruelle, qu’elle sent donner à mon existence s’il n’y a rien dedans. Autant tout laisser tomber, au moins, je ne souffrirai plus, au moins, je serai en paix, au moins, plus ne pourras me gêner. Je ne sens même plus mon cœur… Je dois être morte, tout est terminé… Adieu enfoiré d’existence.

«  HITAGI!!!! ATTENTION! »

Mon sang ne fait qu’un tour ! Que s’est-il passé ? Combien de temps suis-je resté au sol ? C’est la voix d’Etsu, elle est là ? Etsu est là ? Celle qui se rapproche la plus de ma famille est là ? Comment puis-je mourir ? Comment puis-je l’abandonné elle ? Tant de question dont je ne peux offrir aucune réponse, mais juste un geste. L’arcane secrète de la famille Joestar. La fuite. Dans un effort surhumain, je me relève et ai à peine le temps de faire trois pas qu’une explosion se produit,  me brûlant en partis l’épaule gauche et mon omoplate. Ça fait un mal de chien putain, je sens plusieurs cloques explosées au contact de ma peau. L’effet ? La douleur me ramène à moi, bien que j’ai une sale haine qui le fait remonter la bile, j’ai regagné un peu de lucidité, putain, je ne sais pas ce qui m’est arrivé. Je me retourne, les yeux vecteur d’une colère immense et d’une lucidité comme je n’en avais jamais eu. Un rapide constat des lieux me permis de me rendre compte que la bête avait disparu, le corps de mon grand-père aussi, emportant tout le sang avec, mais ce n’était pas possible, car les tâches de sang de là où j’avais charcuté la hyène était là aussi. Bordel, qu’est-ce que c’était que ça ? Tout n’avait donc été qu’une illusion ? J’ai été prise dans cette illusion de batard ? J’vous jure, si j’attrape le coupable, j’vais le cuisiner, j’vais pas laisser ça impunis ! Ca je le jure, je vais la laisser impunis ! J’aime pas trop qu’on se foute de ma gueule ! Surtout quand ça touche à ma famille !

Je me mets à suivre Etsu sans hésiter ! Bon dieu que ça fait du bien de la voir ici ! Sans elle, je… je serai probablement crever. Je, je lui serai éternellement reconnaissante (plus que je le suis déjà). Je ne réfléchis pas, je la suis ! Je la vois préparer une technique, je me concentre sur là où elle regarde ! Puis, psalmodiant :

« Ketsurygan ! »

Puis, enchaînant directement avec les mots qu’Etsu avait elle-même prononcé quelque seconde avant moi :

« Flots Sanguin ! »

Je réitérai l’opération une seconde fois :

« Flots Sanguin ! »

Je n’étais pas prête à laisser l’autre partir, c’est désormais une affaire personnelle ! Bon d’accord, c’était déjà une affaire personnelle avant, désormais ça l’est d’autant plus, que je suis de un enragée et de deux que je me suis jamais sentis aussi lucide de toute ma vie. Je sens vivante, je suis aux côté d’Etsu, je me sens en sécurité, sa présence ma sauver de l’enfer vers lequel je me destinais toute seule. C’est probablement à ce moment-là, que je me suis réellement rendu compte d’à qu’elle point, Etsu était importante pour moi ! Elle ma catalysait, elle me maîtrisait, j’étais son arme, mais j’étais heureuse d’être son arme, dans ces moment-là, je me sentais incroyablement plus à ma place que depuis le début de mon existence !  Je pris pour que le statu quo perdure, c’est dans ce statu quo que je m’épanouis ! Merci Etsu !

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Re: Murder Party Ven 8 Nov - 20:24
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Jack, mon ami...

Au cœur de la nuit sombre, quelques rues attenantes aux quartiers des plaisirs s'étaient changé en cauchemars.
D'étranges fauves ricanants jaillissaient des brumes, visiblement aux ordres de l'assassin de prostituée.
Perturbée par la meute de fauves au regard quasi-humain, Etsu se laisser piéger et les dents d'un carnassier mordirent cruellement sa chair.
L'intendante des Chinoike décrocha la bête à coups de pieds pour se libérer. Son sang répendue brillait sous la lune, mais impossible de contre-attaquer sur le monstre quadrupède, qui s'était déjà foutus dans la masse de ses pseudo-congénères.
De son coté, Hitagi ne savait pas non plus où donner de la tête. Brumes et illusions, le meurtrier jouait avec elles...

Lueur dans le brouillard. Grondement. Explosion.
Une dragon de feu venait de s'abattre sur le champs de bataille, réduisant en flaque gluante les fausses Hyène et jetant à terre les deux kunoichi.
Étrangement, plus trace de la bête fauve. Incinérée ? S'étant esquiver à l'aide d'une technique ? Après tout, l'animal avait fait montre d'étranges pouvoirs, en plus du don de la parole... Un ninja métamorphosé ? Un esprit ? Une sorte bizarre d'Inuzuka ?
Mais pour l'instant, l'heure était à la vengeance contre celui qui avaite ssayé de les oblitérer.
Jurant, Etsu se redressa aussitôt et activa son terrifiant dôjutsu, se ruant vers l'angle de la ruelle d'où elle croyait avoir vu jaillir la forme ignée.
Portée par la haine sa jeune condisciple se releva elle aussi et ses pupilles virèrent au rouge carmin.

Elles tournèrent au coin de la rue, révélant une haute silhouette longiligne qui s'enfuyait promptement.
Si le brouillard convoqué par l'assassin s'était finalement décidé, il restait encore quelques brumes naturelle issus du canal.
Il fallut un petit instant aux kunoichi pour réaliser que la taille du fuyard était visiblement dû à un objet qu'il transportait sur son dos.
Une boîte ? Un énorme rouleau de parchemin ? Un... cercueil ?

En tout cas, les Chinoike ne pouvait décemment pas laisser fuir le meurtrier.
Etsu le somma de s'arrêter, ce qui étrangement le fit se retournait. Impossible de voir son visage, mais un sourire de carnassier luisait sous la lune.
Dans un bel ensemble les deux kunoichi usèrent de leur pupilles pour guider des fils de sang rendus tranchant par leur art secret vers l'assassin.

Mais leur opposant avait de la ressource et n'était pas stupide. Ceux qui avaient pu survivre à son assaut ne pouvait être que des ninjas.
Il claqua au sol une bombe fumigène juste avant que les aiguilles de sang ne lacèrent son corps, serrant les dents face à la douleur alors qu'une nuage épais le dérobait de nouveau à la vue des kunoichi.
La tactique surpris un instant Estu : elle aurait cru qu'il se battrait, surtout qu'elle avait eut le temps de constaté que sa vitesse n'égalait pas cette de la Chinoike. Ce n'était donc qu'un lâche ?
Pourquoi sans cesse se dérober ?

De son coté, l'assassin camouflée dans son nuage finissait de composer quelques mudras.
"Suiton : Haran Bashô !" souffla le tueur de prostituées,  convoquant une énorme trompe d'eau qui s'abattit autour de lui et déferla dans la ruelle en direction des deux kunoichi.
Les maisons en bois tremblèrent quand un véritable déluge s'abattit dans la rue. A son extrémité, le torrent défonça même les murs des habitations, ce qui ne manqua pas d’entraîner un concert de cris et de hurlements paniqués,
L'assassin ne maintient guère sa cataracte : elle n'avait pour but que de repousser au loin les kunoichi et de préparer sa fuite.
Et de nettoyer le sang répandu : le meurtrier rusé avait reconnu les pupilles carmin du clan Chinoike.
En silence, il s'esquiva, comptant sur le chaos qu'il venait de créer. ..

Récapitulatif:
   



 
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Re: Murder Party Mar 12 Nov - 0:01
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Il n'était clairement pas plus rapide que moi, clairement pas. En le poursuivant dans le dédale des rues de la ville avec à ma suite ma jeune amie Hitagi, j'étais persuadée de pouvoir le rattraper, persuadée qu'il agirait comme un homme. N'avait-il pas massacré de nombreuses femmes? Ne jouait-il pas les boucher? Et là, il fuyait comme un lâche? Pour où? Et puis, qu'est-ce que c'était que son machin sur le dos?

Toujours dans ma course folle, je tentais de conserver toute ma lucidité bien qu'elle était mise à mal par toute cette action. Je repensais aux victimes et cherchaient à me rappeler si des choses peu naturelles avaient été faites - plus que les marques - sur le corps des pauvres filles. Cependant je n'étais pas médecin et celui que m'avait recommandé Yuuko n'était pas arrivé à temps et ne le serait probablement jamais. Si j'abandonnais, si je lâchais maintenant, tout espoir d'avoir des réponses serait vain. Le meurtrier saurait que nous étions là, il serait plus prudent, plus préparé, plus mesquin. On ne devait rien lâcher.

" Lâche! "

A peine eus-je le temps de prononcer ces mots que ce fourbe lança une bombe fumigène pour nous faire perdre sa trace. Hors de question de perdre sa piste, j'étais beaucoup trop têtue pour cela. J'aurais pu foncer tête baissée dans la fumée mais je préférais la jouer plus stratégique. Il voulait nous doubler? Bien. Je ne le voyais pas mais il ne me voyait pas non plus, alors je profitais de son attaque pour la retourner contre lui.

Je ne prendrais pas les ruelles, je retournais sur les toits avec mes capacités naturelles à la discrétion. Jouons les fourbes après tout puisque tel était la règle du jeu. Pour Hitagi, je ne m'en inquiétais pas. Si je le surprenais par les hauteurs, elle pourrait toujours le prendre en étau en contrebas.

D'un bond de cabris, je m'échappais de la route principale. J'espérais avoir une meilleure vision de lui, lui et son énorme coffre sur le dos. J'étais aussi rapide qu'il n'était plus réellement discret et pourtant.... c'était une saleté d'anguille. Il paraissait toujours avoir un tour de passe-passe en réserve. Il devenait de plus en plus méprisable à mes yeux.

Est-ce que j'allais me contenter de si peu? Non. J'allais me battre. En moins de temps qu'il en fallut et brisant ma furtivité pour le prendre par surprise, je restais en position de dominante sur mes toits pour le prendre par dessus. Là, j'activais ma technique de manipulation des lames et lança à sa poursuite cinq kunaïs. Il aimait les lames? Moi aussi.

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Re: Murder Party Mar 12 Nov - 21:51
Chinoike Hitagi
Murder Party!
Je suivais Etsu comme son ombre, au milieu des routes pavées, je ne la quittais pas d'une semelle ! Je courrai dans ses pas, je tentais même d'augmenter le rythme autant que mon corps me le permettait. Mais, j'avais été mise à rude épreuve, maintenant que j'avais regagné une bonne partie de ma lucidité, je me rendais compte que j'avais souffert un peu… Je ne pouvais pas ignorer toutes les coupures ou le sang à peine coaguler coulait presque de nouveau sous la concentration de mes muscles dans ma course. Et cela, c'était sans compter les cloques sur une petite partie de mon corps. De plus, j'avais déjà bien puisé dans mes réserves de chakra, je commençais à ressentir une certaine fatigue, clairement, si le combat s'éternisait, je ne ferai pas long feu, cette mission était dure, peut-être même trop dur pour moi… Dans ses conditions non optimales, je savais que j'étais dans une situation périlleuse, trop périlleuse pour moi probablement…

J'essayais de ne pas me décourager, quitte à me mordre la lèvre de douleur, je continuerai à courir, peu importe ma faiblesse ! Je me dois d'être là, pour aider Etsu et l'accompagner, seule, elle n'a aucune chance, mais à deux, nous avons une chance, l'union fait la force, je dois croire en-nous ! Au détour d'une rue, dans une petite brume, j'aperçu sa silhouette, difficile de rater sa silhouette à vrai dire, car il portait une boite sur le dos, une boite assez grande et j'étais bien incapable de savoir ce que c'était. Il se tourna pour nous narguer, exhibant son grand sourire carnassier et je découvris enfin le véritable adversaire, enfin autant que je pus voir de loin, la bête de tout à l'heure n'était qu'un sous-fifre, voilà le grand patron, l'enfoiré coupable de tous les meurtres, un être abject, que je me dois de combattre, pour la justice !

Au moment où nous lançâmes nos épines de sang, alors qu'Etsu lui hurla dessus qu'il n'était qu'un lâche, notre fuyard disparu dans un nuage de fumée. Avec incrédulité, je fonçai dans la brume où il était quelque seconde auparavant… Ou avait-il bien pus passé ? À peine eu-je le temps de retourner pour vérifier qu'Etsu me suivais bien que celle-ci aussi avait disparu. Je restai quelque seconde interdite, le regard dans le vide ! Qu'est-ce qu'ils avaient tous à disparaître comme ça et me laisser seule à chaque fois ! Mais, je n'étais pas vraiment en colère, à part contre notre proie bien entendu. À mon sens, la disparition d'Etsu était plus préoccupante, je me posais mille questions. Avait-elle été capturée ? Etait-elle morte ? Non, elle est une shinobi émérite, elle ne peut pas avoir été vaincu par une feinte grossière, elle sait ce qu'elle fait, je me dois d'assurer, de montrer à tous, que moi aussi je gère ! J'avais peur pour elle, une colère sourde remontait du plus profond de mon bide, je frémissais d'une excitation malsaine, je voulais le tuer, je voulais mettre fin à ses crimes, je le voulais, je le voulais du plus profond de mon cœur ! Je vous en supplie, dieu colérique, aidez-nous !

Et alors que j'allais continuer à avancer, longeant le mur pour essayer de ne pas me perdre dans la brume, un énorme bruit d'eau se fit entendre, ce qui me força à stopper ma marche et à peine une seconde plus tard, un torrent déchaîna déferla dans la rue, me fauchant, ne me laissant que le temps de dégainer mon sabre et de l'enfoncer dans le sol, après bien avoir été portée par le courant sur une vingtaine de mètres en quelque seconde. Tout s'était passé si rapidement, je n'avais pas vraiment eu le temps de réagir !

Rapidement, le courant se tarit et je fus de nouveau libre de mes mouvements… Que pouvais-je faire désormais. Il avait eu le temps de m'empêcher de bouger durant un petit moment, le temps de bien pouvoir prendre de l'avance. De colère, je crachai par terre, de ma salive imbibé de sang. Putain ! C'est pas possible, pourquoi les missions compliquées ne se passaient jamais bien ? À l'heure qu'il était, il s'était probablement barré l'autre ! Je rageais, j'étais vraiment incapable sur ce coup-là, je me sentais inutile, je n'avais aucun moyen de faire quelque chose, à part courir et attaquer à l'aveugle !

Joignant mes mains et recommençant à courir, pour espérer le rattraper dans un espoir futile et ridicule je pense, mais je me devais de donner tout ce que j'avais, même si c'était perdu d'avance… Je psalmodiai en même temps que chacun de mes pas faisait souffrir mon corps, mes plaies saignaient encore assez abondamment… Au moins, pas besoin de me taillader, puis, je sifflai avec colère :

« Ketsuryu ! »

J'avais clairement la haine qu'il nous échappe ! C'était un assassin, on ne pouvait pas le laisser partir, pour les jeunes filles qui vivent ici, pour l'honneur de mon clan, je me devais de faire des sacrifices, y compris si cela entame une partie de ma vie, je dois le faire, pour le clan ! Je regardais le flot d'épine de sang disparaître au fond de la rue et suivre le chemin de la route… Je doutais encore une fois de cette action, mais je devais persister, je… je le dois… je… j'ai mal ! Enfoiré d'assassin, tu me le paieras, je le jure sur mon nom !



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Re: Murder Party Sam 16 Nov - 12:27
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Jack, mon ami...

Le meurtrier semblait étrangement vouloir rompre le combat à tout prix.
Visiblement, ce lâche assassin n'aimait guère quand ses proies lui résistaient... Surtout quand il s'agissait de kunoichi.
Il se camoufla une fois de plus dans la fumée, les brumes naturelle issus du canal tout proche ne suffisant plus à dissimuler sa haute silhouette et son lourd chargement.
A peine fut-il voiler par la bombe fumigène que le tueur de prostituée contre-attaqua par une terrifiante déferlante s'abattant autour de lui et dévastant la rue.

Etsu avait réussit juste à temps à sauter sur un toit proche et même si les fondations de la petite maison tremblèrent au passage du torrent, elle était en sécurité.
Mais contrairement à l'Intendante des Chinoike, Hitagi n'avait pas eut le temps de bondir hors de portée.
La soudaine cascade la renversa et l'emporta, jusqu'à la faire s'écraser douloureusement au bout de la rue.
Pire encore : la puissance des vagues ébranla les murs et certaines habitations flanchèrent sous l'impact des flots déchaînés.

Jusqu'alors soigneusement claquemurés chez eux ou endormis, les habitants du quartier se réveillèrent, certain appelant à l'aide sous les décombres.
Pour la première fois depuis de début de cette sinistre histoire, l'assassin avait révélé à tous ces pouvoirs de shinobi.
Et s'il n'avait pas ravagé la cité comme le Monstre des Flots de Yuzuru (apparemment un psychopathe de Suna), il venait d'infliger des dégâts considérables à une partie du quartier bordant le district des plaisirs...

Son sang bouillant de rage, trempée et glacée, Hitagi ne se laissa pas abattre.
Elle se releva et couru dans la ruelle détrempée et jonchée de débris dès que le torrent se tarit.
Jaillissant de ses blessures, son sang guidé par le Ketsuryûgan et la haine s'abattit au hasard dans le nuage de fumée en une pluie d'aiguille carmins.
Impossible de visé, la kunoichi enragée comptait sur la chance, tout en se ruant vers la fumée qui allait bien vite se dissiper...

Du haut des toit, Etsu trônait, cherchant l'ennemi de ses yeux sanglants, des kunai flottant autour d'elle, prêt à frapper.
Elle vit sa jeune compatriote faucher de ses flots sanguin le brouillard artificielle pour débusquer le tueur.
Mais s'y trouvait-il encore ?
L'Intendante des Chinoike avait une bonne vue, comme tout les ninja... Mais il faisait nuit, sans compte les restes de brumes montée du canal.
Si elle n'était pas aussi impénétrable que le brouillard convoqué par l'assassin pour masquer ses assauts, elle noyait le contour de la ville et des gens, allongeant les zones d'ombres.

Pas de fuyard. Pas de bruit de course précipité, pas de grande et maigre silhouette portant une lourde caisse en train de se carapater en douce.
Du moins, pour ce qu'elle pouvait en juger. Si l'assassin disposait du même entraînement qu'elle et s'avérait être un expert en dissimulation, le terrain était à son avantage.
En plus, sa terrifiante inondation avait visiblement réveillé le quartier : des gens commençaient à sortir dans les rues, à se pencher aux fenêtres. Et pour ceux dont les maisons avaient été dévastées ou inondé, à réclamer de l'aide.
Cri de rage, pleur de désespoir. Certain avait leur famille piégée sous des murs effondré ou dans des maisons désormais bien branlantes.

Au loin, la kunoichi tapis dans l'ombre entendit les coup de sifflet de la garde. Elle pouvait déjà en voir les maigres lampions qui se frayait un chemin dans les ruelles jusqu'au lieu du combat.
Les renforts... Ou les accusateurs. Il était visible qu'un duel entre ninja avait eu lieux ici : cataracte d'eau au milieu d'une rue, pluie de kunai et autres lames, explosions...
Les deux Chinoike devraient faire attention à ne pas se retrouver accuser des exactions du tueur de tapineuses...

Le nuage de fumée artificiel avait fini par se dissiper, révélant évidemment l'absence du meurtrier. Hitagi enrageait quand son pied heurta un gros cylindre abandonné là dans la boue.
Etsu avisa immédiatement qu'en contrebas sa jeune acolyte avait trouvé quelque-chose.
Un grand rouleau de stockage, encore dans son étui. La lanière qui le reliait à son propriétaire avait été tranché, soit par une de leur armes, soit par le flot sanguin déchaînée par la fougueuse Hitagi.
Les Chinoike avait désormais une des possessions prisée du tueur. Peut être y trouverait-elle un indice sur son identité ?
Mais il pouvait tout aussi bien s'agir d'un piège. Qui pouvait savoir ce que contenait le parchemin de stockage d'un ninja ennemi ?
Ce dernier intrigua d'ailleurs Etsu : le rouleau n'était pas des plus discret et ne correspondait pas à la boîte qu'elle avait cru deviné sur le dos de l'assassin. D'ailleurs, elle ne se souvenait pas d'avoir noter la présence d'un tel rouleau sur la silhouette entraperçu dans les brumes... Etrange.

Les coups de sifflet furieux de la police se rapprochaient, la milice locale étant particulièrement à cran en raison de son échecs à arrêter le massacreur de prostituée. Pas étonnant : leur opposant était visiblement un ninja, et quelqu'un de prudent, usant d'illusion et de subterfuge pour commettre ses sanglants méfaits.
Bizarre d'ailleurs : vu l'état des corps, Etsu se serait plutôt attendu à un fou déchaîné, le genre jashiniste malade qui, la bave au lèvres, prendrait son pied à découper et lacérer ses victimes en ricanant.
Pour le ricanement, elles avaient été servit : quel avait été cet étrange animal parlant et railleur ?
Clairement un complice du tueur. Un autre ninja, métamorphosé ? La bête ne ressemblait pourtant pas vraiment à un des compagnons des Inuzuka...
En tout cas, quelqu'un dans la milice avait décidé d'envoyer tout le monde : le quartier allait bientôt grouiller de gardes et de samouraï surexcité.
Et toujours aucune trace de l'assassin...

Que devaient faire les kunoichi : rester ici pour aider les blessés, au risque de se faire accuser par la milice ? Ouvrir le gros parchemin de stockage sur place ou ailleurs ? Essayer malgré tout de retrouver la piste de l'assassin dans les rues détrempée, malgré la nuit et le léger brouillard ? Ou aller panser leur blessure et prendre du repos avant de concocter un plan pour attraper le meurtrier ? Il était peu probable que celui-ci remette ça cette nuit, vu la présence policière et l'agitation du quartier : ce lâche ne s'en prenait visiblement qu'aux demoiselles isolées...

Récapitulatif:
   



 
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Re: Murder Party Sam 16 Nov - 17:12
Chinoike Etsu
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Murder Party



Ce n'était qu'une fois sur les hauteurs que je pouvais m'estimer heureuse de pas avoir pris la vague en pleine face. Il fallait dire que je n'avais pas la robustesse d'Hitagi, j'étais une kunoichi qui basait son jeu sur la rapidité d'action et non la force brute. Réfléchir et agir en suite. Mon amie elle... c'était plutôt le contraire, une sanguine dans le sens littéral du terme. Si je m'écoutais basiquement, je me serais directement retournée vers elle pour aller l'aider, mais ce serait la sous-estimée. De plus, dans le cadre de notre mission, nous étions totalement conscience que notre priorité était l'assassin que nous avions devant les yeux... enfin devant les yeux, c'était vite dit.

Je guettais sur mon toit, le moindre signe de Jack, et j'essayais de faire abstraction des cris d'angoisse et de peur qui naissaient tout autour de moi, alors que le quartier se réveillait sous la force de l'inondation soudaine. Mais rien. Pas un chat. Le fourbe était peut-être un être qui maniait la furtivité au même titre que moi, raison pour laquelle il était aussi difficile de le débusquer. Il fallait aussi convenir qu'il profitait du terrain et de sa brume, ses ruelles nombreuses et petites, sans compter l'obscurité de la nuit.

" Et merde. "

Je tapais du pied face à ma frustration. Il était inutile de courir dans tous les sens pour rien, et en plus, je pouvais voir que des soldats ne tarderaient pas à débarquer. On ne pouvait pas rester sans rien faire et sans rien dire. En contrebas, j'entendais Hitagi qui se trouvait dans la même situation que moi. Frustrée. Agacée. Mais sa colère était plus visible que moi qui cherchait vainement à la dissimuler. Je rangeais mes kunaïs et interpella mon amie.

" On l'a perdu Hitagi. Inutile pour nous de courir après un fantôme. "

Mais je voyais un truc étrange sur le sol, un truc dans lequel la jeune Chinoike avait tapé dedans. J'avais pas souvenir d'avoir vu l'assassin avec un machin pareil autour de la taille. D'un bon, je descendis, finissant mes pieds dans une flaque avant de faire un signe de main à ma camarade.

" Embarque le parchemin mais ne l'ouvre pas. Nous l'inspecterons dans un endroit plus calme et isolé des habitations. "

Sur ces mots, je jetais un œil tout autour de moi. Cette rue était chaotique. L'attaque avait été puissante, un vrai shinobi, ni plus ni moins. Et sa créature qui parlait? C'était de plus en plus bizarre et de plus en plus suspect. Pire, plus je réfléchissais, plus j'avais l'impression que le voile s'épaississait. Pourquoi un shinobi s'amuserait-il à décortiquer des jeunes femmes? A moins qu'il ne travaillait pour quelqu'un d'autres? Il avait rapidement pris la fuite, un lâche. Mais les lâches, ça ne pouvait pas vivre si longtemps s'il n'était pas protégé par quelqu'un d'autre non?

Je jetais un dernier coup d’œil au niveau de sa dernière position connue, comme si j'espérais qu'un nouvelle indice s'y trouvait. Je bouillonnais de l'intérieur, littéralement. Seulement, nous ne pouvions pas rester là mais je ne me sentais pas le cœur d'abandonner non plus les habitants innocents. Nous confronter à la milice? Même si je savais que je pouvais toujours leur dresser sous le nez mon ordre de mission, il n'était peut-être pas au courant que nous avions été engagé pour enquêter. Ils seraient capable de très mal le prendre ou bien de vouloir faire du zèle en nous arrêtant. Le temps qu'ils vérifient la véracité de nos propos, peut-être qu'une autre jeune femme pourrait se faire avoir. C'est la raison qui l'emporta donc sur ma décision.

" Hitagi, on s'en va. La milice de la ville arrive. Elle s'occupera des blessés. Ne perdons pas de temps. Partons. "

Un signe de tête à ma camarade, et on reprit la route. Il fallait qu'on quitta le lieu du tumulte pour réfléchir à tête reposée et inspecter le parchemin trouvé.

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Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Lun 18 Nov - 14:51
Chinoike Hitagi
Murder Party!
Bien entendu, mon attaque n’avais pas marché, elle s’était perdue dans les dédales noirs des rues. Je maugréais en suivant la route, mais rapidement, il s’avéra que je l’avais perdue, que nous avions perdu la bataille, il s’était enfuie, il savait à quoi nous ressemblions, il savait désormais que nous étions à sa recherche. C’était une défaite, une cuisante défaite totale ! La main droite posé contre le mur, je commençai a pesté, à donner des coups dans le mur. Il était tout à fait impossible que nous l’ayons laissé filer, ce n’était pas juste, j’avais donné le meilleur de moi-même. Etsu avait donné le meilleur d’elle-même et pour quelle résultat ? Se faire blesser ? Vider complètement ses réserves de chakra ? J’avais été dominée avec une telle facilité, il s’était amusé avec nous, il m’avait ridiculisé. Je tapais du pied sur le sol, éclaboussant mon pantalon, encore, encore. Je levais la tête vers la voute céleste d’un noir infinis, éclairé par seulement quelque étoiles, puis lâcha toute mes tripes dans un hurlement de déception, de colère et de haine pure :

« ENFOIRE, J’VAIS TE RETROUVER ! NE CROIS PAS T’EN TIRE À SI BON COMPTE ! »

Je vibrais de haine, mon souffle était de plus en plus rapide, saccadé, faible. Je tournai en rond, faisant les cent-pas en maugréant et rageant de plus belle. J’étais détrempée, blessée, fatiguée et emplis d’une rage insatiable. Quelle journée de merde ! Je t’en donnerai de l’assassinat, monstre de mes deux… Je vais te retrouver et tu vas comprendre ta douleur ! Mais, je ne pouvais guère continuer à m’apitoyer de manière égoïste sur mon sors, je me devais de retrouver Etsu. Séparée, nous étions bien trop faibles, enfin, j’étais probablement trop faible toute seule. Ou étais-tu donc Etsu ? Ne me laisse pas seule, ne me laisse pas abandonné… Je commençais à m’inquiéter, tout avait bien pus arriver. Avait-elle réussis à attraper notre assassin ? Peu probable à mon avis, mais peut-être avait-elle été blessé. Non, non, je refuse de le croire, je dois avoir confiance en elle, mais ma peur remonte de manière sporadique, je n’arrive pas à penser à autre chose, je suis en partis piéger dans le cercle de mes pensées, dès qu’elle disparait, dès qu’Etsu disparait, je me sens plus faible, je me sens à découvert... Je restai à marcher en rond, attendant le retour de mon intendante et cela malgré les cris des personnes coincés dans leur maison, malgré les sifflets de la milice qui semblait se rapprocher. Je dois cependant avouer que notre cible avait foutu un bon gros bordel, ses capacités de destruction sont… si grandes. C’est un adversaire émérite et sa capture ne me rendra que plus fière… Encore faut-il que nous l’attrapions, bien entendu et ça… c’est malheureusement pas gagner !

Je fauchai dans une espèce de cylindre en bois, un parchemin ? En tout-cas, cela ne ressemblait pas à quelque chose qu’on laissait en plan dans une rue comme ça. En plus, la lanière en cuir avait été sectionné nette, cela ne pouvait être que la trace d’une arme blanche, ce n’étais pas accidentelle. C’est probablement Etsu qui a réussis à toucher notre salaud et lui retirer cela… Au moins celle-ci aura eu un minimum plus de succès que moi. Satané mission putain !

C’est à cet instant qu’Etsu apparus ! Je fus si heureuse de la revoir que je faillis lui sauter dans les bras, mais je me retins, ce n’était pas le comportement qui siérait à une shinobi. Bref, Etsu confirma mes craintes, l’autre s’était tiré. Elle continua en remarquant le rouleau dans lequel j’avais tapé quelque seconde auparavant, me demanda de le prendre, mais de ne pas l’ouvrir. Obéissant à ses ordres, je soulevai le rouleau, le plaça sous mon bras, rangea la lame de mon sabre dans son fourreau puis le replaça dans mon dos. Le retour de mon intendante me permis de me rendre compte de mon état global, autant vous dire que j’avais pas mal morflé, c’était probablement la première fois que je morflais autant et j’affrontais un ninja de ce calibre, ce n’était pas glorieux, j’avais des plaies partout, sur l’omoplate, les bras et puis j’avais brûlé une grosse partie de mon chakra. J’allais probablement pas reprendre mon maximum avant quelque temps… Je désactiva mon ketsurygan, pour empêcher qu’il ne dévore plus mes réserves amoindris. Bref, après mon examen plus ou moins finis, Etsu qui avait regardé la rue dévastée de fond en comble se tourna vers moi et puis me donna ses ordres. Nous partions, nous allions continuer notre route, ainsi, je suivis celle qui était comme une sœur pour moi, sans un bruit, mais avec une démarche un peu claudicante et une fatigue assez entamée. Je rêvai d’un lit, d’un repas chaud, de bandage et d’un bain chaud. J’espérais sincèrement pouvoir me reposer un minimum…

Sur le chemin, je me tournai vers Etsu et déclara :

« Nous devrions nous arrêter dans une auberge au moins pour la nuit, pour nous reposer et panser nos blessures, j’ai un peu morflé moi. Notre salaud n’est pas assez stupide pour réattaquer deux fois la même nuit de suite, surtout qu’il a craché les attaques, il doit lui aussi être fatigué ! Il faut que nous nous reposions, enfin, moi j’veux me reposer… »

Je restai dans le sillage d’Etsu, attendant son choix. C’était elle la boss, moi, j’obéissais !



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Re: Murder Party Sam 23 Nov - 19:33
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Jack, mon ami...

Malédiction !
Plus glissante qu'une anguille, en plus de manier le Suiton, leur cible semblait avoir disparu.
Rien ne répondit aux hurlements de rage de la bouillante Hitagi. La jeune Chinoike récupéra tout de même dans la boue un grand rouleau de stockage qui appartenait sans nul doute au meurtrier.

Avisant la situation, la sage Estu décida de se retirer avec sa coéquipière.
Nul doute que le tueur de prostituées était un shinobi disposant d'étonnantes ressources bien vicieuses pour couvrir ses traces.
Outre le fait qu'elles ne sachent pas où il était passé, rien n’excluait un nouveau piège. Arpenter les rues au hasard en pleine nuit pourraient les conduire dans une nouvelle embuscade.
Et rester sur place aurait pu attirer trop de question des forces de l'ordre déjà à cran de la ville.
L'intendante des Chinoike donna l'ordre de remplit : l'assassin s'en sortait pour l'instant, mais les deux kunoichi aux yeux de sang avait déjà mieux cerné sa personnalité de vil lâche et ses méthodes d'action.
Bientôt, elle se remettrait en chasse...

Pour l'instant, il leur fallait reprendre des forces et s'éloigner des lieux du combat, tant pour éviter des samouraïs ou une populace un rien trop enflammée par l’inondation désastreuse du quartier qu'un éventuel retour du meurtrier ou de ses curieux alliés à quatres pattes.
Cependant, l'énorme rouleau de stockage intrigua les deux kunoichi.

Après s'être rapidement faufilé dans des ruelles sombre et humide, fuyant la scène de crime et abandonnant les citadins captifs des maison effronté à leur sort, les Chinoike pénétrèrent dans un petite ruelle tranquille se terminant en cul de sac.
L'impasse était déserte et le quartier éloignée des troubles. Pas une âme en vue et des maisons endormie, aux volets clos.
C'était l'occasion de jeter un œil sur la trouvaille d'Hitagi.

Le rouleau de parchemin était préservé dans un étui de bois solide, témoin de son important.
Hélas, tant celui-ci que le grand parchemin de stockage était plutôt standard dans le monde shinobi. Pas d'indication d'un Village Caché ou d'un clan particulier.
Pas de protection ou de piège à première vu.
Profitant d'un passage de la lune entre les nuages, les Chinoike déroulèrent le rouleau et déclenchèrent la libération de son contenu.

Malgré la chiche lumière de l'astre nocturne, il leur fallut qu'un bref instant pour comprendre  l'horreur de ce qui venait de se matérialiser sous leurs yeux.
L'odeur ô combien familière du sang frais les avait immédiatement renseigné sur ce qui s'étalait devant elle...
Un cœur humain, poisseux de sang. Un œil arraché. Des doigts tranchés. Différents organes, tous luisant de sang frais. Des muscles entiers soigneusement prélevés.

Il ne fallait pas être grand clerc pour deviner la pour deviner où avait été extrait ces macabres trophées. Des jeune femme cruellement assassinée et mutilée.
Leur tuer de prostituée était-il un collectionneur fou et morbide ?
Pour Etsu, qui avait pu voir le cadavre de deux victimes de l'assassin, cela ne collait pas. Et pas avec sa manière de combattre, tout en dérobade et prudence...
Les organes et bout de corps étaient... Trop bien classés, trop bien arrangés dans le parchemin de stockage.

Etsu se demanda si justement les horribles et trop nombreuses mutilations des corps n'avaient pas eut pour but de justement masquer les... prélèvements.
Ce n'était pas là la collection d'un dépeceur maniaque fou furieux ou d'un cinglé qui s'amusait à faire des colliers d'oreilles de ses ennemis. On ressentait un espèce de but, de détermination froide et sans pitié.
Mais lequel ? L'Intendante des Chinoike n'en savait rien et regretta de ne pas s'y connaître plus en médecine. Un spécialiste de l'Iroujutsu aurait peut-être pu en tirer davantage. Mais le seul qu'elle connaissait était l'Omura longeant aux Milles Saules... Et rien n'indiquait qu'il ne fut pas le tueur.
L'aspect "prélèvement d'échantillons" au contraire en faisait d'office un suspect...

Hitagi, toujours rageuse d'avoir vu son combat interrompu, se rappelait d'une des rumeurs entendues dans le restaurant d'okonomiyaki.
Outre le fait d'y avoir croisé juste avant son agression un énorme Akimichi dont la voracité (et peut-être l'immoralité) pouvait expliquer le bento vidé à coté du corps de Junkô, la Chinoike se remémora un ragot des habitués à propos d'une étrange silhouette élancée portant une espèce de grande boite sur son dos, comme un croque-mort qui roderait prêt du théâtre du quartier des plaisir.
La description semblait coïncider avec la silhouette que les deux kunoichi avait entre-aperçut dans les brumes...

Cependant, vu leur état, il fallait remettre leurs investigations au lendemain.
Ecoeurées malgré leur entraînement de ninja, les Chinoike réactivèrent le parchemin de stockage pour remballer ces horribles pièces à convictions.
Après la violence de leur combat, il était peu probable que l'assassin se fasse remarquer de sitôt. Et elle devait mettre au point un plan pour la suite et récupérer leurs forces...
Les Chinoike mire donc le cap vers une discrète auberge.

L'établissement était sans prétention, voire un peu miteux, mais sa pauvreté garantissait que quelques pièces glissée au propriétaire le rendrait sourd et aveugle.
N'étant pas dans le quartier chaud, elles ne seraient pas dérangé par la milice qui s’affairait inutilement, ni probablement par le tueur.
Néanmoins, les deux Chinoike étaient prudente : il existait de nombreuse technique dans le monde ninja qui permettait de discrètement remonter une piste ou suivre quelqu'un.
Elles décidèrent donc de monter la garde à tour de rôle, afin de se prémunir d'un éventuel retour vengeur de l'assassin...
Là, elle purent récupérer des forces, même si Hitagi n'aurait pas été contre la présence d'un véritable médecin ou mieux, d'un praticien de l'Iroujutsu.


Non loin du quartier des plaisir, les forces de l'ordre avaient terminé leur travail.
Une fois de plus, elles étaient bredouilles... Il y avait visiblement eut un combat shinobi en ces lieux : kunaï éparpillés, bois roussie, une rue détrempée et des maisons en partie effondrée par une déferlante sortie de nulle part.
Cela avait-il un report avec ces sinistres assassina de prostituées ? Impossible à dire et le peuple grondait devant leur incompétence...
D'autant plus que l'incident nocturne avait fait quelques morts et des blessés, malgré la diligence des sauveteurs...
Las, les samouraïs et volontaires de la milices décidèrent de rentrer chez eux, ne laissant que quelques plantons dans les ruelles boueuses...

Une large flaque se troubla, alors qu'un garde baillait non-loin.
Silencieusement, un terrifiante silhouette en émergea en silence. Dégainant un kunaï, elle assaillit par surprise le malheureux milicien, l'égorgeant pour la peine.
Le tueur souffla d'épuisement et de rage, abandonnant le corps. En plus, il était mâle, donc inutile !
L'assassin examina ses blessures. Maudites kunoichi !
Bon, il aurait dû se douter que son... œuvre... n'allait pas rester sans réaction, mais il ne s'attendait pas à ce que le Seigneur Osore engage des shiboni !
Car, vu ce qu'elle lui avait crier comme insultes, nul doute qu'elle était là pour lui.

Que savaient-elles ? Connaissait-elles son identité malgré ses déguisements et ses brumes ? S'était-il s'agit d'une piège pour le débusquer ou d'une coïncidence ? Quel était la part de spéculations dans ce qu'elle avait déclamé ?
Non, non, elles ne savaient rien. L'une d'elle l'avait appelé "Jaku", probablement en rapport avec un mythique assassin de la littérature...
En tout cas, le tuer savait à qui il avait affaire : des Chinoike et puissante avec ça. Il avait reconnu ces yeux répugnants, luisant comme le sang.

Soudain, il réalisa qu'il était bien trop léger.
Non ! NON !
Son Grand Oeuvre ! Son rouleau de stockage ! Comment avait-il pu se le faire dérober !
"Elles... Ce sont elles..." grinça-t-il alors qu'un sourire ignoble barrait son visage. " Si près du but ! Elles vont me payer ça..."
Mais pour l'instant, il devait se retirer, soigner ses blessures et retrouver des forces. Maintenant, l'assassin savait qu'on le traquait. Son meilleur allié allait se montrer réticent à revenir, mais il affronté désormais deux kunoichi n'ayant pas froid aux yeux. Il lui faudrait peut-être d'autres serviteurs...
Il ne fuirait pas. Il ne pouvait pas tant qu'il n'avait pas récupéré son bien et achevé sa terrible tâche.
Et déjà, l'aube d'un plan machiavélique se levait dans son esprit...


Récapitulatif:
   



 
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Re: Murder Party Dim 1 Déc - 16:48
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Je n'aimais pas l'idée de laisser des civils blessés derrière moi et je ne me faisais pas d'illusion sur le sort de quelques uns. Mais leur vie était scellée, malgré moi. Même si j'avais été de bonne volonté, il aurait fallu un médecin compétent pour les sauver tous. Je n'en possédais pas les qualités et mon rôle était de trouver un assassin. C'était dans des moments pareils que mon rôle prenait tout son sens, dans les choix difficiles. Je fis donc signe à ma jeune camarade que nous partions sans demander notre reste et je cherchais à trouver un lieu calme, loin du tumulte. Sur le chemin, elle m'indiqua qu'elle était épuisée et je comprenais tout à fait sa situation. Il fallait dire qu'elle s'était bien démenée.

" Tu t'es bien battue Hitagi. Tu mérites du repos. Mais avant cette délivrance, j'aimerais au moins savoir ce que contient ce parchemin. Une fois cela fait, tu pourras te reposer tranquillement, je veillerais sur toi. "

La voix était douce, une manière pour moi de l'encourager à tenir encore un peu afin que nous obtenions un peu plus de réponse. Bien vite, je finis par être attirée par le coin d'une rue où tout semblait éteint. Pas de monde dans la rue, toutes les fenêtres fermées. On aurait presque pu croire que le quartier avait été condamné tellement le calme y était profond.

" Arrêtons-nous ici. "

Je fis un signe de tête pour montrer la direction à prendre et une fois au sol, je fis un signe de main à la jeune femme pour qu'elle me donna le parchemin. J'observais méticuleusement le boîtier pour y chercher le moindre indice mais comme on pouvait s'en douter de la part d'un homme prudent, il n'y avait rien qui puisse nous indiquer la provenance de l'objet.

" Recule un peu. Je vais l'ouvrir. Si c'est piégé, je ne veux pas que tu sois inutilement blessée. "

C'était aussi mon devoir. Les risques, je devais les prendre, surtout quand cela venait directement de ma décision. Lorsque j'estimais qu'elle fut à bonne distance, j'ouvris le tout pour découvrir sous l'éclairage de la lune toute l'horreur de son contenu. En tant normal, n'importe qui aurait flancher devant l'odeur mais aussi devant ce que cela renfermait. Mais nous étions des femmes Chinoike qui étions - malheureusement?- habituées à faire face à ce genre de chose.

" Répugnant. "

C'était le seul mot que cela m'évoquait. Il était évidemment que toutes ces entrailles appartenaient aux victimes de cette ville, toutes ces femmes... dépouillées de leurs organes. Voilà donc ce qui manquait à leur cadavre. Si seulement j'avais pu être accompagnée d'un médecin, sans doute m'en aurait-il dit bien plus sur le sujet, et déjà dans le temple quand j'étais partie observer les dépouilles des dernières prostituées. En tout cas, certaines pièces du puzzle prenaient place.

" Avant de te retrouver, je me suis rendue dans le temple où était présentée le corps de deux des défuntes. Elles étaient particulièrement mutilées et aucun prêtre ne m'a parlé d'organes disparus. Ils n'ont visiblement pas cherché plus loin et se sont contentés des marques brutales et superficielles de leurs dépouilles pour en déduire leurs morts. On veut clairement nous faire croire que l'on a affaire à un fou mais... regarde... "

Aucun des organes étaient en double. Un seul cœur. Assez de doigts pour former une main. Des muscles littéralement découpés avec chirurgie. Si on était assez morbide et si on les replaçait, on pourrait presque reformer un nouveau corps. Sordide. Tout était trop propre.

" Je ne sais pas ce que souhaite en faire notre tueur, mais ce n'est pas pris au hasard. Il y a des tas de proies faibles potentielles mais c'est toujours des jeunes femmes qu'ils visent. Et maintenant ça.... "

Une chose était sure, il n'allait pas aimer que l'on est emporté tout cela. Rapidement, je fis les signes nécessaires pour remballer toute cette macabre découverte qui devenait insoutenable au fur et à mesure. Je repliais le parchemin et le retendis à Hitagi.

" Bien. Il est temps de se trouver une auberge. "

Quittant rapidement les quartiers chauds, je visais un endroit calme et perdu, le genre d'endroit où on ne viendrait pas forcément nous chercher mais surtout où on ne posait pas de questions. Il me fut facile de glisser une pièce à l'aubergiste pour lui faire comprendre qu'on voulait demeurer tranquille et je fis le choix de ne réserver qu'une chambre unique. Une fois en haut, je souris à Hitagi.

" Tu es en plus piteux état que moi. Je propose que tu te reposes en premier. Nous ferons un tour de garde toutes les deux heures si cela te convient. "

Je lui laissais donc le lit, je me contentais d'une chaise que je postais près de la fenêtre de la chambre. J'observais sereinement la ville, mais je tenais dans mes mains un kunaï que je pouvais lancer à tout moment en direction de la porte si quelqu'un venait à entrer. Prudence était mère de sûreté, bien qu'il eut été improbable que l'assassin ne nous tomba si vite dessus.... mais nous possédions son parchemin. On était certaine de le rencontrer à nouveau et on pouvait même tenter de le piéger à notre tour.

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Re: Murder Party Lun 2 Déc - 17:44
Chinoike Hitagi
Murder Party!
Je serrai les dents le plus fort possible, pour essayer de ne pas ressentir la douleur omniprésente en moi. J’avais bien morflé, plus que d’habitude, j’avais pris beaucoup de risque et j’en payais le prix maintenant, que j’étais stupide merde ! Bref, je ne pouvais pas vraiment m’apitoyer sur mon sort, c’était mon comportement qui m’avait mené à cette douleur, j’étais seule fautive de ma douleur. Il aurait été malpoli de ma part de me plaindre plus auprès d’Etsu, je ne pouvais pas être un boulet, je ne pouvais pas être une victime, je me devais d’être forte pour le clan, aussi difficile que cela puisse paraitre à cet instant, je me devais de ne pas être un poids ! Si Etsu se décarcassait, je devais aussi me décarcasser, peu importe les conséquences. Nous devions fuir la scène de bataille, c’est tout, alors je n’étais pas en position de geindre, je lui avais déjà demandé si nous pouvions nous reposer, je ne pouvais pas en plus lui demander de ralentir le pas, nous avions d’autre chat à fouetter, Etsu avait d’autre chat à fouetter, comme par exemple se rouleau que je me trimbalais.

Malgré tout, Etsu se tourna vers moi et m’enchanta par ses paroles, nous allions aller nous reposer. J’étais si heureuse, parce qu’honnêtement, je n’en pouvais presque plus, j’avais encore quelque force, même encore une belle partie de mes forces, mais celle-ci avaient été largement amenuisées, me reposer était le seul moyen pour moi de pouvoir ensuite reprendre l’affrontement, car encore une fois, ce n’était pas terminé, l’acte 1 s’était achevé, l’acte 2 allait commencer et je prédisais que celui-ci allait être le dernier, soit nous mourrions, soit nous survivrions et le tuerions, telle était le futur que je prédisais quant au combat que nous venions de livré. Mais, avant de me donner le droit de me reposer, Etsu voulait d’abord savoir ce que contenait le parchemin, quel secret follement excitant ce parchemin peut bien contenir ? J’étais tout aussi curieuse qu’Etsu, mais je n’avais juste pas vraiment la force, ni le courage de l’ouvrir, je ne voulais pas tomber dans un piège inopiné, j’avais déjà assez morflé comme cela sans en rajouter.

Finalement, nous nous arrêtâmes dans un quartier calme, sans aucun bruit. Sur les ordres d’Etsu, je lui donnai l’étui du parchemin , puis recula jusqu’à m’adosser au mur d’une maison, déchirant ma tunique, je commençai à panser mes plaie un minimum, je voulais au minimum gêner l’hémorragie, manquerai plus que je crève d’anémie. Je me sentais toute flottante, probablement à cause de la douleur et de la fatigue, à moins que cela ne soit le fait du respect qu’Etsu me témoignait, sa voix douce quand elle me parlait, sa manière de me rassurer et de ma pousser à continuer, à m’encourager, tout cela me plaisait, je me sentais plus forte, moins faible encore une fois, à ses côtés, j’avais l’impression que tout était possible, y compris cette tâche qui il y a encore quelque temps me paraissait impossible, battre l’assassin, en y repensant, elle était venue me sauver, le fait même qu’elle risque sa vie pour moi, pour m’aider, cette sensation d’appartenir à une famille, ce sentiment, je le chérissais du plus profond de mon être…

Mes pensées furent stopper par l’odeur du sang avant même de voir. On n’apprend pas à une Chinoike à reconnaitre l’odeur du sang, bien qu’omniprésente  dans ma bouche et sur ma peau, j’étais capable de sentir que ce n’était pas l’odeur de mon sang, ce sang-là était plus vieux, plus oxydé, dans ma tête, l’image d’un sang noir en croute apparus à mes yeux. La vision d’un sang malade suite à de vieilles blessures. Instinctivement, je me plaçais ma main là où étaient mes blessures les plus graves pour vérifier que ce n’était pas moi. Voyant que ce n’était pas un piège, surtout par les paroles d’Etsu pour définir ce qui était devant, je me rapprochai, je pus apercevoir sur le parchemin, des restes humains, coupé avec une précision chirurgicale. Moi qui magnait une épée, je voyais bien que ce n’était pas des coupes au hasard, c’était là le travail d’un professionnel. La vision du macchabé ne m’évoqua qu’une vague tristesse, j’avais déjà taillé des corps, je savais à quoi cela ressemblait, sans que cela puisse me tirer un jet de bile, juste une colère amer et intense, ce n’était là que des restes de jeunes femmes sans défenses, si nous échouons, nous irons regarnir sa collection, cette idée m’est autant insupportable pour moi comme pour Etsu, je refusais catégoriquement de voir l’une de nous deux subir ce traitement.

Etsu m’appris alors qu’avant de venir, elle était allé voir plusieurs corps au temple, l’endroit où je me dirigeais avant de rencontrer notre tueur somme-toute. J’apprenais alors que les corps avaient été mutilés de manière horrible. Comme venait de le dire Etsu, ce qui était devant nous n’était pas le travail d’un boucher, c’était l’œuvre d’un habile meurtrier. Je ne pus qu’acquiescer :

« Effectivement, ce n’est pas le travail d’une brute, c’est un pro qui a fait ça… »

Cela ne pouvait pas être des coïncidences, même moi je m’en rendais compte, tout cela ne collait pas, on essayait de nous détourner, c’était sûr, il y avait un truc derrière, mais j’étais néanmoins incapable de comprendre quoi… La fatigue et la douleur n’améliorait pas ma réflexion l’adrénaline était bien loin, je me sentais lourde… Bref, je fis aussi part de mes maigres trouvailles à Etsu :

« J’ai appris quelque petit truc aussi, comme par exemple que l’assassin attaque systématiquement des jeunes femmes seules, la plupart du temps des prostitués. On raconte qu’une de ses victimes aurait été tuée alors qu’elle transportait de la nourriture et qu’on aurait retrouvé son bento vide, le tueur à trouver le moyen de manger à côté du corps massacré… J’ai aussi vu un ninja de Konoha avec un bide énorme et adepte des prostitués, je pensais que c’était lui, mais la silhouette ne correspond pas vraiment… Je suis un peu perdue »

Etsu renferma le parchemin, puis me le retendis alors qu’enfin, nous allions nous diriger vers l’auberge, j’en rêvais avec ferveur. Je lâchai même un soupir de soulagement à cette annonce, encore une fois, je n’en pouvais plus. J’étais presque somnolente et je ne faisais même pas attention ou m’emmenait Etsu, j’avais une confiance absolus en elle, si bien que je vis à peine le chemin qui nous mena dans une auberge, dans quel bâtiment nous étions et pourquoi l’aubergiste ne caftera sur mon état. Puis, une fois en haut, dans la chambre, mon intendante se tourna vers moi et me proposa de dormir, j’étais si ivre et grisée par cette nouvelle que je me permis d’enlacer Etsu avant de me rapprocher du lit. Je posai alors tous mes vêtements, me pansa au mieux avec ce que j’avais, puis me coucha dans le pieu avec pour seule tenue que mes sous-vêtements. Je serrai dans mes bras mon sabre, je ne voulais pas le quitter, son contact froid contre ma peau me réconfortait. Je finis par dire à moitié endormis :

« Réveille-moi quand tu voudras pioncer... »

Je n’étais même pas sûr de terminer cette phrase que déjà je sombrais dans un sommeil sans rêve.



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Chinoike Etsu
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Re: Murder Party Dim 22 Déc - 0:33
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Notre affaire se corsait au fur et à mesure. Plus on apprenait de choses, plus j'avais l'impression que tout s'obscurcissait, notamment les desseins de l'assassin. Mes approches personnelles m'avaient fait découvrir quelques points communs entre les victimes, outre le fait qu'elles vendaient toutes leurs charmes d'une manière ou d'une autre, elles avaient toutes plus ou moins le même âge, le même profil.... bien que la victime que m'évoquait Hitagi échappait de par sa profession à ma première idée de profil, sans compter les suspicions qui furent les siennes.

" Un shinobi de Konoha, dis-tu? Avec un ventre énorme? Mmmm... Un Akimichi peut-être. "

Je fronçais les sourcils. Je n'aimais pas cela du tout pour la simple raison que le Kage de Konoha était un homme de ce clan. Si par malheur, l'un d'entre eux était dans le coup, les choses pourraient très facilement mal tournées. Certes, si le Kage de Konoha avait un peu de valeur, il ne soutiendrait pas un de ses hommes qui tâchait l'honneur de son clan..... d'un autre côté, il pourrait aussi jouer la carte de la diffamation et étouffer l'affaire. Konoha était assez puissante pour ça... sans compter qu'ils avaient dans leurs rangs les Uchiha. Des fourbes.

Toutefois, ce trop plein d'informations ne pouvait être correctement étudié à la vue de notre fatigue alors nous avions tôt fait de trouver une auberge tranquille. Une fois là bas, je proposais naturellement à Hitagi de faire des tours de garde et naturellement, je me commençais en premier. Elle me surprit cependant en me prenant dans ces bras comme pour me remercier, me faisait quelque peu rougir face à cette attention.

" C'est... c'est normal. Repose-toi. "

Je n'eus cependant pas le temps de rajouter quoique se soit qu'elle somnola avec une capacité sidérante. Si seulement je pouvais avoir la chance d'avoir un sommeil si facile et paisible. Malheureusement, depuis mon enfance, mes nuits étaient faites d'odieux cauchemars, bien qu'ils s'étaient espacés avec le temps. Je n'en demeurais pourtant toujours pas maîtresse de mes nuits. Dans les plus jeunes années, Buntaro m'avait dit qu'ils étaient si intenses qu'ils devaient me donner quelques calmants, tout en restant à côté de moi.  Aujourd'hui, il pouvait dormir dans la chambre à côté mais n'était jamais loin.

Au bout de deux heures, ce fut un peu avec regret que je réveillais Hitagi. Cela me faisait de la peine parce qu'elle paraissait si bien dormir que j'en eus un peu mal au cœur. Seulement, je devais dormir également, ne serait-ce qu'un peu. Je ne pourrais pas la protéger si je ne récupérais pas à mon tour. Deux heures plus tard, nous effectuons un nouveau tour jusqu'à ce que nous puissions dormir à peu près quatre heures chacune.

Il était déjà près de dix heures du matin quand on se décida pour quitter l'auberge et reprendre notre enquête. Mais avant de partir, nous devions prendre un petit déjeuner et une fois en bas et servis par l'aubergiste, je proposais quelque chose à Hitagi pour la suite des évènements.

" Hitagi, j'aimerais que nous nous rendions quelques part aujourd'hui. Je voudrais retourner dans l'établissement des quartiers chics que l'on appelle le Mille Saules. "

Me raclant légèrement la gorge, je repris.

" Lorsque je suis arrivée, je me suis rendue en premier lieu là bas. Une des victimes étaient une de leur travailleuse mais le plus surprenant est que j'y ai croisé un médecin. Un Omura. D'après les rumeurs, les Omura sont des shinobis de Uzu et... on raconte beaucoup de chose sur eux. Cependant, il m'a brièvement mis en garde sur les dangers de la ville et je suis quasi certaine qu'il a compris que j'étais une Chinoike. "

Mes yeux devinrent plus sévères.

" Nous rendre là-bas peut être un risque. Il pourrai très bien correspondre à l'assassin. Si ce n'est pas le cas, il pourrait au contraire nous aider... en espérant qu'il accepte. Néanmoins, je ne prendrais pas le risque de t'emmener là bas si tu ne le souhaites pas. Je pourrais m'y rendre seule. Si tu me revoies pas, tu auras peu-être le nom de notre assassin. "

Je ne souhaitais pas l'exposer plus au danger mais si l'Omura pouvait être de notre côté, peu-être accepterait-il de la soigner. Si au contraire il était notre suspect, alors...

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Chinoike Hitagi
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Re: Murder Party Ven 10 Jan - 16:49
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Finalement, après une période qui me parus seulement l’espace d’une poignée de seconde, Etsu vint me réveiller et ce fus à contrecœur que je quittai la douce étreinte de mes bras et de mon délicieux sommeil. Mais, je me devais d’être juste, très juste, si j’avais dormis, mon aînée y avait aussi le droit, elle avait aussi utilisé de ces réserves de chakra, bien que de loin, j’eusse été celle qui avait le plus souffert. Je m’extirpais donc du lit pour laisser la place à mon intendante. Celle-ci  m’apprise que j’avais dormis environ deux heures, elle m’indiqua de la réveiller dans deux heures pour alterner de nouveau les rôles, en attendant, je me devais de m’occuper de garder. Ainsi, m’asseyant en tailleur au milieu de la pièce, la lame du sabre dénudée, dans le noir complet, encore tiré par le sommeil et ses doigts gracile, je demeurais là, immobile, seule avec moi-même. J’avis profiter de mes premières minutes de tour de grade pour changer mes pansements fait à la va vite hier, pour empêcher la septicémie et l’anémie, pour ne pas aggraver mon cas, cela ne me pris pas cependant beaucoup de temps. Pour combattre la fatigue, je n’allais avoir d’autre choix que de réfléchir et me concentrer. Je n’avais aucune maitrise particulière pour sentir le chakra, j’avais déjà quelque difficulté à maîtriser le mien dans certains cas, alors sentir celui des autres, j’en étais bien parfaitement incapable, ce dont j’étais néanmoins capable, c’était d’écouter. Bon, il est clair que mon ouï n’est pas plus fine qu’une autre, mais en me concentrant, je dois probablement être capable d’entendre si quelqu’un de trop zélé s’approchait de nous. Finalement, durant les deux heures de mon tour de garde, rien ne se passa, notre assassin ne ressortis pas de sa cachette et la ville nocturne resta silencieuse, si on en oubliait les échos lointains de la catastrophe. Et ainsi, rhabillant ma lame, je finis par réveiller mon intendante, mettant ainsi fin au tango de ses respirations qui m’avait tant fasciné durant ma  méditation nocturne, j’avais essayé de tout mettre à plat dans ma tête, mais je n’avais rien réussis à faire. Et donc, alors qu’elle me redonnait ma place primairement acquise, me replongeant dans les draps, ramenant vers moi l’oreiller, le plaquant sur mon visage, sentant l’odeur de celle que je considérais comme une sœur pour moi, je finis par me rendormir en position de chien de bataille, toujours mon sabre entre les bras.

Finalement, encore deux heures plus tard, je fus réveiller, cette fois définitivement, je me sentais requinqué, nettement plus en forme. Je laissai de nouveau la place à mon intendante. Je changeai de nouveau mes bandages faits à partir de mes ruines de tuniques de la veille. C’est à ce moment-ci que je me rendis compte que j’étais presque nue et qu’après le sommeil d’Etsu, je n’allais guère pouvoir aller continuer la traque de cette manière. Je fis donc envoyer un message à l’aubergiste pour qu’il me dégotte des vêtements masculin à peu près à ma taille. Et c’est juste avant la fin des deux heures de sommeil de mon aîné et ma demande se vis enfin accomplis et que je pus enfin me rhabiller convenablement. Portant désormais, un vieux pantalon en toile, retenu à la ceinture par une corde, mes grosse bottent en cuir, qui dieu merci avait survécu aux affrontements, soit au feu et à l’eau. Je portais une  tunique bleu délavé un peu trop large et en dessous, un débardeur blanc cassé, lui aussi délavé et reprisé. Pour finir le tout, un large obi bleu foncé, lui aussi tout aussi miteux que les autres vêlements, entourait mes hanches, empêchant ma tunique d’être trop ouverte et fermant définitivement ma veste. C’était aussi l’endroit parfait pour ranger mon sabre lorsque nous repartiront. C’était néanmoins suffisant pour moi, qu’importe le style quand je t’étais habillée et que je pouvais me battre c’était bien assez.

Je réveillai donc mon intendante aux alentours de dix heures du matin, personnellement prête à repartir. Mais, avant cela, nous descendîmes pour aller manger, en y repensant, depuis que j’étais arrivé dans cette ville, je n’avais probablement pas mangé, même pas un petit bout au restaurant ou j’avais été engagée. Tant pis pour eux, je ne comptais pas rester là-bas, je comptais arrêter le meurtrier, c’est tout. Bref, en clair, j’avais la dalle et manger et coup n’allait pas me faire de mal. Une fois servis par l’aubergiste qui regarda avec amusement ma tenue, alors que j’engouffrais la nourriture, buvant régulièrement pour bien tout faire descendre dans mon estomacs, Etsu pris la parole. Lorsqu’elle commença à parler, posa toute la nourriture que j’avais dans les mains pour bien écouter le plan d’action. A priori, elle souhaitant retourner dans un de ces établissements privée du quartier des plaisirs, les Cents Saules, un truc du genre. Elle m’apprit y avoir rencontré un médecin ninja issus d’un village, différent du village caché des Feuilles. Presque plus inquiétant, le médecin avait probablement cerné l’identité de ma camarade. Je ne savais pas trop quoi répondre, généralement, ce n’était pas moi qui faisait les choix, moi je suivais. Mais, on parlait en partis de ma santé, il était logique que j’avais quelques mots à dire concernant cela. Je me devais de faire un choix, c’était plutôt compliqué, car on ne pouvait pas faire confiance au premier venu.  Mais, je changeai rapidement d’avis lorsqu’Etsu proposa de s’y rendre seule, je faillis m’étouffer avec la nourriture que je picorais dans mon assiette. Il était hors de question que je la laisse partir seule. Mettant ma main sur celle de mon intendante et plongeant mes prunelles dans ses yeux avec une sévérité qui ne me ressemblais pas, puis murmura presque avec autorité :

« On a déjà été séparée une fois durant cette mission et si tu ne m’avais pas retrouvé, j’aurais probablement été tuée. Je ne prendre le risque de te laisser y aller seule, pour moi comme pour toi. Je viens avoir toi, c’est décidé ! Hors de question qu’on se sépare, j’suis bien catégorique ! Et puis, j’ai bien morflé, s’il peut m’soigner, bah, ça m’arrangerait bien !»

Enfournant le reste de nourriture dans ma bouche, bus une bouteille entière de jus de pomme, me tapa sur le torse pour bien tout faire descendre dans mon ventre, puis me relevant de ma chaise, attrapa mon sabre, le rangea dans ma ceinture, je me dirigeai vers la porte, puis me retournant pour attendre Etsu, déclara avec ferveur :

« Bon, ben, c’est partis allons voir Môsieur le docteur !»



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Re: Murder Party Dim 12 Jan - 18:10
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Jack, mon ami...

Le mystérieux tueurs de prostituées semblaient avoir décidé de laisser les kunoichi tranquilles. Ou alors, leurs précautions et leur combat l'avait échaudés.
En tout cas, les deux Chinoike purent donc panser sommairement leurs blessures et se reposer avant de faire le point pour poursuivre leur enquête, mettant en commun leurs informations.
Après avoir récupérée, les deux jeunes femmes décidèrent de retourner ensemble aux Milles Saules, l'établissement luxueux du quartier rouge.
Si aucune victime n'en provenait, Etsu y avait croisé un ninja d'Uzushio, un médecin du clan Omura.
Outre le fait de pouvoir peut-être soigner Hitagi, interroger un praticien pourrait peut-être leur fournir des pistes sur le tueur...

La matinée s'achevait à peine mais par chance les Milles Saules était un établissement assurant un service quasiment continu.
Même si on était loin de l'animation des soirées, il était possible d'y déjeuner, certains clients y passant la nuit.
Néanmoins, quelques regards de la part du personnel et des badauds jugèrent les deux kunoichi. Les premiers parce que cela signifiait plus de travail, les seconds parce qu'il était étonnant que deux demoiselles se rendent dans ce lieu sulfureux en plein jour.
Serrant les dents pour afficher un sourire engageant, Etsu nota que les serviteurs de l'auberge étaient tendu, suite à l'esclandre de la journée précédente où une de leur geisha avait été agressée.
Certains se demandaient même si le fameux tueur ne leur avait pas rendu une visite...

Les deux Chinoike purent prendre un thé et quelques confiseries hors de prix pendant qu'une jeune fille allait prévenir le docteur Omura.
Cela leur permit de glaner quelques nouvelles rumeurs : visiblement leur affrontement était sur toute les lèvres.
Et il y avait eut des morts, suite aux vagues dévastatrices que l'assassin leur avait balancé, balayant certaines maisons aux fondations branlante.
Vu les pluies de kunaï, les explosions et les raz de marée, l'implication de shinobi était plus ou moins soupçonnée.

La machine à ragot allait bon train : était-ce lié aux meurtres des catins ? La pègre, sentant ses profits menacés, avait-elle embauché des assassins de l'ombre pour régler le problème ? On ressortait les rumeurs à propos d'un spectre, d'un shinigami qui hanterait les ruelles sombres prêt du théâtre "Le masque bleu", dont d'ailleurs des représentations avaient été annulée, suite à un problème avec leur principale vedette...
Par ailleurs, il y avait plus de patrouille dans les rues, même si la populace semblait d'accord pour les trouver inutiles. Un milicien avait d'ailleurs été apparemment égorgé dans une ruelle inondée...
Il se murmurait aussi qu'un puissant "enquêteur indépendant" avait offert ses services aux samouraïs pour traquer l'assassin.
Le Seigneur Osore avait d'ailleurs fait fermer les portes de la ville, ajoutant à l'angoisse et à la colère des citadins et visiteurs.

Une jeune maiko revint, escortant un grand homme entre deux âge, fin et sec et aux long doigts d'étrangleurs. Un petit sourire ourlé ses lèvres fines.
Il commanda d'une voix douce un thé rare et assortiment de douceurs coûteuse... Que visiblement il entendait se faire offrir, n'esquissant pas le moindre geste pour payer.
La servante s'inclina pour prendre congé alors que l'Omura aux longs cheveux d'argent s'installait avec les deux kunoichi dans un mouvement souple. ses yeux pétillaient de malice, même s'il semblait las et fatigué.
"Deux demoiselles aux yeux de rubis, dès l'aube ! Me voilà gâter ! Omura Yoshio, pour vous servir..." lança-t-il d'un ton amusé en sirotant son thé. Détendu, il ne  semblait pas le moins du monde menaçant... Ou nerveux.

Levant un sourcil, il lança un coup de menton appuyé à Hitagi.
"Ces bandages sont signe d'un amateurisme ridicule. Il faut les changer." affirma-t-il d'un ton soudain plus sec. D'un geste impérieux, il rappela la maiko et lui demanda d'aller chercher sa mallette dans sa chambre.
Visiblement, il logeait là, et depuis un moment.
"Et j'imagine que vous n'êtes pas venue me trouver juste pour m'offrir le thé... Et il est trop tôt pour... autre chose, d'autant plus que vous ne semblez guère être des fêtardes délurées venues vous distraire..."

La servante des Milles Saules revint avec l'attirail du praticien et sur son ordre, dressèrent également un paravent isolant les ninja du reste de l'assemblée.
"Déshabillez-vous, que je jette un œil." lança le docteur Omura à Hitagi. "Parce que je suis un homme bon qui aime les splendeurs féminines, je vais désinfecter et nettoyer ça..."
C'était évidemment dangereux : si l'homme était leur tueur, il aurait tout à fait l'occasion d'empoisonner la Chinoike ou d'aggraver ses blessures.
Le sourire du médecin s'étira, ses yeux luisant soudain d’intérêt et d'avidité. Brièvement ses mains s'ornèrent de la lueur verdâtre traditionnellement associés aux techniques d'Iroujutsu.
"Bien sûr, il ne s'agit que de soins sommaires... Si vous souhaitez que j'utilise des moyens plus... efficace, il vous en coûtera.  Le clan Omura ne fait pas dans la charité..."

Si Etsu et Hitagi décidaient de faire confiance au médecin Omura, elles pouvaient donc soit se contenter de soins sommaire, soit lui demander d'user de son art shinobi. Ce dernier serait payant. Service ou autres, l'Omura exigerait un paiement. Et il ne cachait pas être fasciné par les yeux des deux kunoichi...
Mais bien évidemment, l'Intendante du clan Chinoike ne pouvait pas donner d'information (ou pire) sur leur mystérieux dôjutsu ou leurs talents secrets.
Il faudrait donc trouver quelque-chose pour contenter le bon docteur...

Cette partie de la salle était calme, isolée et réservée jusqu'au repas de midi (que l'Omura comptait bien se faire offrir). Elles pouvaient discuter tranquillement, hors de vue et en toute discrétion.
Les Chinoike pouvait le questionner à loisir, mais le menacer serait difficile, le personnel étant tout de même à portée de voix et des patrouilles passant de temps en temps dans la rue non-loin.
Peut-être pourraient-elles mentionner l'état des corps, voire lui montrait l'horrible contenu du massif parchemin de stockage... Ceci, si elles lui faisaient suffisamment confiance, bien sûr.

En tout cas, il était clair qu'il se posait en homme neutre. Si ces services médicaux étaient négociables, il n'avait rien d'un altruiste. Et s'il regrettait les tueries de prostituées, il n'était pas là pour enquêter dessus ou aider les deux kunoichi dans leur mission. Ce n'était visiblement pas un homme qui prenait des risques et il tenait à son petit confort.
Après avoir longuement discuté l'Omura (qui aimait joué au séducteur en plus, même s'il s'agissait plus d'un amusement qu'autre chose), les deux Chinoike pourraient reprendre leur enquête.
C'est alors qu'un petit homme chauve et bedonnant aborda Hitagi dans la rue.
"Eh ! Excusez moi mam’zelle !" l'apostropha l'importun sans gêne. "Vous seriez pas la nouvelle serveuse du Takonôdori ? J'crois vous avoir vu hier... Vous savez pourquoi c'est fermé aujourd'hui ?"

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