Amélioration nécéssaire ! (ft Akira)

Amélioration nécessaire !

C’était l’éternelle ritournelle dans mon esprit, la même depuis des mois, depuis que Kyoshiro avait changé d’équipe au profit de Kaori, depuis que Sora et son dégoût pour ma faiblesse ne reprenne mon enseignement. C’était encore et toujours la même chose. Je n’étais pas assez fort. J’étais faible, beaucoup trop pour avoir un avenir dans ce village. Je ne représentais plus le moindre intérêt pour les miens, et même l’Hokage semblait se jouer de ma faiblesse. Y avait-il plus rude injustice ? Plus puissante forme d’échec ? Un clan que les Uchiha semblaient juger inférieur était dirigé par un homme qui ne me jugeait guère assez puissant pour demeurer au sein d’une équipe. Il m’envoyait au casse-pipe, face à l’expression de la réussite, de la puissance. Yume était véritablement une génie, Hako était contre toute attente en mesure de faire des miracles et moi… Je n’avançais pas. Alors perdu dans mes pensées, je fixais cette bûche devant moi, celle qui ne semblait plus assez puissante pour supporter ma colère, ma frustration. Qu’est-ce que je faisais là au juste ? Je n’en avais pas la moindre idée et alors que j’allais reculer pour rentrer chez grand-mère, une voix s’éleva dans mon dos. Il savait qui j’étais, il voulait apprendre le Raiton avec moi. Il proposait de m’apprendre quelque chose en retour, mais il avait besoin d’apprendre à faire des éclairs… C’était… Vague non ? Tellement limité comme demande lorsque l’on connaissait l’étendue de cette affinité…

Parlait-il du Raiju, ou d’Hiraishin ? Ou encore d’une technique plus puissante ? Me retournant donc vers lui, je le regardais un instant, il était plus jeune que moi, de quelques années même. On s’était croisé à l’académie, mais pas la même promotion. J’étais incapable de savoir son nom la maintenant, mais sa demande m’intriguait. « Comment tu sais que je pourrais t’aider ? », rare étaient les maîtres du Raiton à Konoha, ils n’étaient qu’une poignée et je suppose que le fait qu’exceptionnellement, il y ait un Uchiha ne maîtrisant pas le Katon devait être reconnaissable, important, mais là encore, j’avais besoin de savoir comment il pouvait savoir ça. Qui l’avait mis sur ma piste ? « Qui es-tu ? » demandais-je d’une voix un peu lointaine. J’avais du mal à revenir à la réalité, mes pensées étant encore trop épaisses et embrumait encore trop mon esprit. Je devais revenir à la réalité, d’une façon ou d’une autre.

Ne révélant toujours pas que je pouvais réellement l’aider, je simulais l’arrogance de mon clan pour mieux me préparer au pire. Avec les derniers événements, qu’on envoie un Genin pour me ridiculiser ne m’étonnerait même pas vraiment. C’était aussi probable de la part de mon clan que de Hako elle-même, « Et qu’est-ce qui te ferait croire que j’aurais quelque chose à apprendre de toi ? Tu te penses suffisamment supérieur à moi pour avoir un quelconque savoir à me transmettre ? » demandais-je tout simplement. Je m’en voulais toujours autant de porter cette casquette de connard, mais ne connaissant pas ses intentions, je ne pouvais pas me permettre d’être à nouveau poignardé et perdre encore un peu plus la confiance que j’avais en moi. Je devais découvrir ses intentions.

ft. Koutaishi

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J’étais sorti premier de l’académie, j’avais marqué les esprits, mais j’avais énormément travaillé pour ça et surtout, ce n’était pas sans conséquence aujourd’hui, j’avais prit du retard, j’étais plus lent. Ce qui m’étonnait, c’est que l’on est pu se rappeler de mon affinité alors que j’avais accepté de la développer que tardivement. J’en avais honte, elle n’était qu’une preuve de plus de ma faiblesse et là… On m’envoyait un gosse ? Ongaku Koutaishi pour être exacte. Il était étrange, il semblait même s’inquiéter, mais qui était-il pour me croire dans un état de disgrâce ? Lui faisant remarquer, il composa quelques Mudras qui me firent reculer un pied prêt à combattre avant qu’il ne fasse rien physiquement… J’avais alors pensé à un Genjustu, mais il me détrompa rapidement en parlant beaucoup trop fort pour que cela soit supportable à une distance aussi courte. C’était quoi cette merde ? Il voulait que je baisse ma garde, car il me savait méfiant. Comment ? La musique ne permettait pas une telle ouïe… Je ne comprenais à rien à ce bordel, mais cette technique, qu’on soit claire elle m’interpellait suffisamment tant elle était désagréable.

Il reprit à voix normale - ce qui était nettement plus appréciable. - qu’il voulait vraiment que je lui apprenne une technique de Raiton et pour une raison idiote en plus, mais il voulait m’apprendre tout ce qu’il pouvait si j’acceptais de lui apprendre quelque chose pour pardonner mon arrogance. Il ne me connaissait pas et il jugeait ? Certes j’en faisais de même, mais je ne me trompais que rarement. Il n’aimait pas qu’on souligne sa faiblesse, mais je n’aimais pas qu’on m’approche avec aussi peu de logique et de cohérence. Il me dérangeait un peu, je ne savais pas pleinement qui il était et ce lien à la musique était… Étrange, inexplicable. « Être de Konoha n’est pas une indication suffisante pour que je baisse ma garde, j’en ai eu la preuve. » soufflais-je avec froideur. Mon propre père s’en prenait à moi, mon propre Kage semblait vouloir me pousser à l’échec, alors comment concevoir les choses autrement ? Comment accepter de faire confiance à présent ? C’était impossible. Je ne le pouvais pas. « Je souligne un fait, qu’il soit de la faiblesse ou de la force, je m’en fiche. », ce n’était pas vraiment ça, si la menace était réelle je n’aurais pas agis ainsi. Je jouais avec cet avantage et il devait subir, désolé à lui.

« Quelle est la raison qui te pousse à me supplier alors que je n’ai de toute évidence aucune sympathie à t’offrir ? » alors que je ne voulais pas le faire. Oui il y avait une part de moi qui acceptait et était soulagé qu’on m’envoie quelqu’un, mais il venait de me prendre de court, alors comment m’assurer que ce soit réel ? Il n’y avait aucune autre façon que laisser faire le temps, que d’attendre et ça… Je ne pouvais rien faire contre ça. Je voulais toutefois qu’il me réponde, qu’il soit logique, cohérent, qu’il m’apporte une raison valable à cette humiliation qu’il pouvait s’infliger face à un inconnu. Nul ne faisait jamais rien sans raison, je le savais et la quête de la puissance n’était jamais sans motivation. La protection d’un proche, l’arrogance, le besoin de reconnaisse, la reconnaissance, la maturité, la violence, la peur… Quel était son vecteur à lui ?

ft. Koutaishi

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J’avouais que je me la pétais sans doute clairement, du moins mon masque d’Uchiha parfait le faisait pour moi, mais la vérité c’était bien que j’étais tétanisé par un sentiment d’incertitude, non pas envers lui, mais envers moi et cette protection, c’était la plus simple, la plus acceptable. Alors je ne réagis pas plus à ça, je me contentais de lui demander pourquoi il insistait alors que de toute évidence je n’en avais rien à faire. Sauf que sa réponse ne fut pas exactement celle que j’attendais… Il faisait ça pour des orphelins qui voulaient voir des éclair. Il se mettait à genoux pour faire plaisir à des enfants et… J’étais le connard qui le mettait à genoux… Soupirant alors je secouais la tête en lui disais un peu froidement, mais surtout maladroitement, « T’as pas à te mettre à genoux devant quelqu’un qui agis clairement comme un connard devant toi… » surtout pas, ça revenait à accepter que des connards continuent à nous traiter comme ça.

Attendant donc qu’il se soit remit sur pied, je finis par composer quelques mudras pour faire s’abattre un éclair sur moi, suivi d’une autre succession pour envoyer un éclair vers un arbre et enfin, je crée une lueur de foudre au bout de mes doigts. Je ne disais pas que le paratonnerre était agréable, mais le coup de jus était une punition nécessaire pour traiter mon comportement correctement. Je ne méritais pas mieux. Je méritais juste qu’on me traite comme l’imbécile que j’étais. M’éloignant d’un pas, je lui proposais, « J’ai ces trois-là qui pourrais faire l’affaire, mais pour le paratonnerre tu vas prendre des dégâts, alors que l’éclair et la lueur ça ne sera pas un problème… Si tu ne sais pas quoi choisir je peux t’apprendre les trois en échange de ce que tu m’as montré… Car oui j’ai aussi à apprendre de toi. Je suis loin d’être en droit de prendre les gens de haut… » j’avais loin d’avoir le niveau de toute façon. J’étais faible, inutile… J’étais mis à l’écart de mes proches, alors je n’avais aucun droit de me défouler sur lui.

M’inclinant légèrement et malgré le fait que je sois toujours un peu éteint, je finis par prendre sur moi et dire, « Acceptes mes excuses, mes problèmes n’ont pas à me faire agir ainsi. » et si j’étais tombé contre quelqu’un d’autre que je l’aurais sans doute sentis passer. Par exemple Hako m’aurait déjà mis un coup de pied en plein visage pour m’apprendre le sens du mot respect. Lui avait au moins cette éducation. Comme quoi avoir des parents ne faisait pas tout.

ft. Koutaishi

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Ce gosse n'était vraiment pas rancunier, c'était même un peu perturbant. Il aurait d'ailleurs préféré que je ne me blesse pas pour lui montrer, tout comme il ne perdit pas vraiment de temps pour me montrer plus précisément sa technique. Elle n'avait pas l'air bien compliquée en effet, il suffisait principalement de manipuler son chakra pour l'envoyer quelque part dans son corps et plus exactement dans sa gorge ici. J'allais avoir besoin de quelques essais pour maîtriser réellement cette technique, mais je pensais pouvoir y arriver sans trop de difficulté. Enfin, du moins j'espérais, car mine de rien, me ridiculiser devant lui me dérangerait un peu. C'était un peu comme ses yeux ayant changé de couleur, ou cette capacité qu'il avait semble-t-il à percevoir les battements du cœur. Ce garçon était compliqué, particulier. Une fois que j'en aurais fini avec cette technique, je poserais quelques questions pour comprendre exactement qui il était. « Ou pour appuyer un genjutsu, ou une Kage bunshin. » soufflais-je donc en prenant une grande inspiration. Composant donc les mudras, j'envoyais mon chakra dans ma gorge, enfin du moins je crus car lorsque j'ouvris la bouche, le résultat ne fut pas celui attendu, « Essaie, essaie. », mais rien, juste ma voix.

Bon, c'était une nouvelle technique, je n'allais pas y arriver miraculeusement, mais j'espérais quand même mieux m'en sortir. Recomposant alors, j'essayais une nouvelle fois sauf que visiblement, je dus y aller un peu trop fort au vu de la douleur qui traversa mon larynx à cette tentative. Dire que cela faisait mal était un euphémisme, mais au moins je savais que quelle que soit la manipulation, ce n'était pas celle-là. Toussant alors, j'allais chercher ma gourde avec mes affaires pour boire un peu et essayer de retrouver un peu de voix justement. L'essai suivant ne fut pas douloureux, mais ma voix était simplement la mienne, quoi qu'elle fut un peu cassé. Ce n'était pas glorieux, mais pas anormal non plus. En fait, il me fallut une dizaine d'essais pour trouver le bon dosage et pour commencer à moduler ma voix et quelques essais de plus pour réussir à varier dans les aigus, comme dans les graves. J'allais peut-être éviter de modifier clairement ma voix en une voix de femme ici, avec ma chance Hako débarquerait au même moment et en ajouterait une couche sur le fait que je n'étais pas un vrai garçon. Ok je me posais des questions étranges, mais bon !

Mais bien au-delà de changer sa voix, cette technique avait aussi réussit à changer son intensité et c'était sur là que j'aurais plus de travail à faire. Il fallait que je réussisse à user de mon chakra comme d'un amplificateur, ou au contraire comme un coussin sur une bouche. Soupirant face à ma lenteur, j'avouais avoir du mal à contenir la colère envers moi-même lorsqu'il fut question d'accuser le coup de mes échecs. Ce n'était pas trop compliqué selon lui... Alors si j'échouais à faire aussi bien que lui... Comment le rassurer sur ma capacité à lui apprendre des choses, surtout qu'il était déjà en train de s'essayer au Raiju. Je devais me bouger.  Prenant une grande inspiration, je recommençais, plus déterminé, essayant de me convaincre que ce gosse ne m'en voudrait pas, qu'il ne me jugerait pas. Il connaissait, il ne serait pas faible et méchant, j'avais le droit à l'erreur et c'est pour ça que j'y arriverais !

Composant quelques mudras, je recommençais, encore et encore jusqu'à ce que ma voix prenne de l'amplitude, qu'elle semble raisonner dans la clairière pour frapper les arbres. Après j'avais comme une inspiration concernant cette technique, si je pouvais réussir à déporter la perception de ma voix, ne pouvais-je pas aussi la faire vivre et vibrer dans un clone ? Composant donc à la hâte un clone de foudre, je tentais de déporter ma voix sur lui. Bon ce n'était peut-être pas la meilleure idée, en fait c'était même grandement possible que je n'y arrive pas. J'avais eu une idée, une idée qu'il ne m'avait pas montré et pourtant, j'étais persuadé que c'était possible.  Et j'avais bien fait d'y croire, car finalement, le clone fut capable de parler et avec les mêmes capacités que moi. Soupirant un grand coup, je relevais les yeux vers le garçon pour lui demander, « On est bon là ? », j'étais à peu prêt sûr que oui, mais je voulais la confirmation. Faisant disparaître mon clone, je m'asseyais sur une bûche, je fixais le garçon, « Compresse un peu plus ton chakra pour que le Raiju parte comme une flèche. », lui conseillais-je alors.

ft. Koutaishi

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Impressionnant, c’était bien la première fois qu’on me qualifiait comme ça, mais je n’allais pas m’en plaindre, c’était presque rassurant, c’était agréable, une sorte de mélodie inconnue qui avait pourtant toutes ses chances de me plaire à long terme. Ne me reposant pas sur ça, je lui souris simplement, un peu gêné avant de lui conseiller une meilleure façon de faire pour la suite. Il semblait comprendre, il semblait même réussir à se calquer sur son propre art pour y arriver. Il n’avait pas la méthodologie la plus précise, la plus simple, mais elle n’était pas inefficace pour autant. La preuve, il venait de réussir et sans se blesser cette fois. Visiblement surpris par sa réussite, il sauta sur place avant de me sauter dans les bras ce qui eut pour effet de me tendre légèrement. Je n’avais pas l’habitude de ça. Vraiment pas et c’était pour le coup assez déplaisant. Voir un peu angoissant. Je ne recevais jamais d’affection, de geste d’amour, alors là… Oui, c’était vraiment pas mon truc. M’extirpant donc de ses bras non sans prendre quelques pincettes, je repris ma respiration avant de répondre, nerveux et gêné, « Ouais… C’était bien ! On passe à la suite maintenant. » et on oublie cette preuve d’affection gênante.

Lui présentant donc le Kagayaku qui était très clairement la plus simple et la moins dangereuse du lot, je reprenais sur de la théorie pour être sûr de bien me reprendre et oublier que les humains normaux étaient étranges. « On va passer à ça. » déclarais-je donc en faisant apparaître une lueur au bout de mes doigts, « Tu l’as presque faite en essayant de lancer un éclair, ça ne devrait pas être bien compliqué à refaire. » lui assurais-je pour essayer d’enterrer au loin ma réaction naturelle qui avait été de fuir le contact.

« L’idée ça va être d’envoyer du chakra dans tes doigts, plus exactement du Raiton, sauf qu’ici, au lieu de l’expulser, tu dois le faire rayonner autour de tes doigts, comme si tu voulais te garder au chaud. Un peu comme si tu plongeais ta main dans de l’eau chaude. », difficile d’être plus précis que ça pour le coup, il fallait à présent qu’il fasse vraiment attention, qu’il se concentre et que je puisse souffler.

ft. Koutaishi

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Il apprenait vite, réellement vite, c’était même suffisamment inattendu pour qu’un sourire peut-être sadique étire mes lèvres. Je n’avais pas pour ambition de devenir le tuteur de quiconque, seulement, je savais reconnaître quand quelqu’un pouvait, quand quelqu’un avait la capacité d’y arriver et c’était le cas de ce garçon. Il était bien plus doué que moi, ou il avait peut-être seulement la chance d’avoir quelqu’un qui croyait en ses capacités, je ne saurais dire. Mais les faits étaient là, il venait de réussir deux techniques certes basiques, mais qui se reposait si une maîtrise différente du chakra et qui pouvait faire de lui un shinobi hors pair. « J’ai envie de voir ce que tu peux faire face à quelque chose de plus compliqué, le temps que t’y arrive, on aura le temps de valider tes acquis. », même si je n’étais pas certain qu’il en ait réellement besoin, je ne le pousserais pas à bout, pas comme mon père pouvait le faire.

Composant une succession de mudras, l’air se chargea en électricité, devenant besoin, dangereux même et puis, après quelques secondes à peine, la foudre se compressa et se forma dans ma main. Un chidori, rien de plus, rien de moins. J’avais peiné à y arriver, j’avais même perdu connaissance, mais qu’en serait-il pour lui ? Serait-il aussi imprudent, ou plus talentueux. Je doutais quand même qu’il soit plus efficace que moi pour le coup. Il était doué, certes, mais il manquait de résistance, ce qui était étonnamment possible. Alors sans attendre qu’il réagisse vraiment, je fondis sur lui, chirurgicalement, avec précision. Arrivant à son niveau, je le fauchais avec une jambe avant d'abattre mon poing hurlant à droite de son visage, directement dans ce sol qui craqua et s’affaissa sous l’impact. Le surplombant, le regard grave, j’observais chaque réaction jusqu’à me redresser et me reculer. « Tu peux continuer à faire des tours de passe-passe pour amuser la galerie, ou tu peux essayer de faire mieux. De surprendre, de tout claquer en une seconde pour prendre ton ennemie à contre-pied et prouver que tu es digne de la puissance de Raijin… » souriant alors, je complétais, « C’est un peu comme ça que le blaireau décérébré qui m’a appris ça me l’a présenté. », bon je ne devais pas trop m’attaquer à lui, il était plus fort et dans les faits, si Yuriko l’aimait, c’était bien, car il avait un minimum d’intérêt non ? Alors évitons de trop l’attaquer.

« T’es doué, bien plus que je ne l’ai été avec le Raiton. Je peux t’apprendre tout ce que je sais qui semble être de ton niveau, mais je peux aussi et surtout t’apprendre ça.. » continuais-je avec sérieux. « La prochaine étape, c’est le paratonnerre, une technique de bas rang, puis  une course de l’éclair, mais tu peux faire mieux, tu comprends le Raiton. », cette affinité lui était primaire, c’était évident, mais jusqu'où voudrait-il la pousser ? « Le Chidori que je viens d’utiliser sur toi est puissant, énergivore aussi, l’apprendre durera des jours, voir plus d’une semaine, je peux te l’apprendre, si tu acceptes de me confier ton éducation Raiton… D’égal à égal. », je m’enflammais peut-être, mais c’était de cette façon que je pourrais accepter l’importance qu’il me donnait. Je voulais qu’il croie en lui.

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Fronçant les sourcils, je connaissais cette mélodie, cette tendance à l’auto flagellation, ce manque de confiance si distinctif dont je souffrais autant que lui. Je maitrisais simplement davantage l’art de l’arrogance, je portais simplement avec plus d’aisance le masque de l’assurance alors qu’il n’en était rien. Je n’étais pas celui qu’il pensait être, et il n’était pas celui qu’il croyait être. « Et ? » demandais-je simplement alors qu’il finissait ces mots remplis de doute et de remise en question. Que pensait-il que je pourrais répondre à la bonne volonté qui ne voyait pas ce dont il était capable. « Je n’entrainerais pas quelqu’un qui est aveugle face à ses propres capacités. », car si nous étions deux à douter, comment pourrions nous marquer l’histoire ? Comment pourrions nous faire mieux que les autres ? Que ce monde ? Vouloir protéger les autres était une chose, mais douter de soi c’était se refuser cette réussite. « Tu n’es pas en mesure de voir ce que tu peux faire, tout comme tu doutes d’arriver à maîtriser plus difficile que ça. », je connaissais, je ne jugeais pas.

« Tu n’es pas certain de réussir à y arriver plus d’une fois par jour ? C’est déjà une fois de plus que bien d'autres. Une technique compliquée prend du temps, des jours, des semaines même, mais lorsque tu la maitrises, tu sais ce que tu gagnes ? », je ne le savais pas forcément moi-même, ou je ne l’avais toujours pas accepté car ma volonté n’était pas aussi pure que la sienne. « Cette génération que tu veux protéger, elle le saura lorsque tu sauras frapper fort et sans qu’on s’y attende. », surprendre pour défendre, être plus puissant qu’on l’était réellement. Être ce qu’on n'attendait pas de nous. Être unique. Différent.

« Tu veux relever des défis ou être exactement ce qu’on attend de toi ? », prendre des risques ça ne voulait rien dire, même ce raiton qui venait de l’électrocuter ne voulait rien dire. Il fallait qu’il se dépasse. « Ne cherche pas un professeur, cherche quelqu’un à surpasser. », et si possible plus sainement que moi avec mon père, mais c’était un autre sujet.