Alors qu'ils se rendaient au sein du Désert du Vent à la recherche de remèdes rares, un petit groupe de civils a disparu. La femme d'un de ses aventuriers est venue se plaindre en disant que son mari aurait du rentrer trois jours plus tôt. Le groupe de marchands auquel appartiennent les disparu est également venu se plaindre. Alors, le chef du village a décidé d'agir en envoyant un ou plusieurs ninjas à leur recherche.
Commanditaire :Kazekage Récompense :130 ryôs
"Un débutant peut en cacher un autre..."
Bien malgré moi, j'étais devenu le baby-sitter attitré des petits genin. Pas de bol pour moi, ils étaient des petits et il fallait donc prendre soin d'eux comme de la prunelle de mes yeux. Bon... J'avais peut-être laissé Pippeline se battre toute seule contre un adulte, mais c'était pour voir son niveau. Tanuki n'est pas qui veut ! Heureusement, Hayato était avec moi. Ici, c'était un garçon a la dégaine étrange... Un physique assez uniforme qui fait tache au milieu du désert. Le garçon était tape-à-l'œil, mais sinon il n'avait rien de particulier d'autre... que des cartes. J'avais froncé les yeux devant cela, il était coquet ? On représentait Suna, bordel ! On n’était pas là pour se faire tirer la bonne aventure !
Adossé au mur d'enceinte du regroupement militariste, j'avais attendu mon petit camarade qui était arrivé bien vite. "Bon point, un gamin en retard ça la foutrait mal". Au-delà du choc de la première rencontre, je fis une rapide présentation :
- Moi, c'est Yukio, je suis du clan Nozomo. Tu peux penser ce que tu veux de mon clan, tu es sous ma responsabilité donc tu fais attention. Notre mission, si nous l'acceptons, et nous l'avons accepté, est de partir à la recherche de disparus dans un village du désert du Vent : Ils sont partis chercher des trucs et ne sont jamais revenu. La femme de l'un des types et les marchands dont font partie les disparus sont venus se plaindre, alors on est envoyé sur place pour faire des recherches. Cela fait trois jours : Dans les conditions du désert, on cherche maintenant autant des vivants que des cadavres. Faire le briefing de la mission, même si le petit avait déjà dû lire le parchemin, mettait les idées aux claires. Si on tombe sur une quelconque menace, je veux connaitre tes compétences : Je suis un sabreur, mais je peux aussi mobiliser du ninjutsu Katon et Fuuton pour me battre à distance moyenne. Toi, tu fais quoi ? Je laissais mon frêre se présenter.
Un nom clanique ? Je ne connaissais pas son nom : Juste Rokasu. Court et rapide, pas comme Pilipine. Partant des portes du village, nous progressions sans plus discuter. Je n'étais pas vraiment fan des amabilités : Si ça allait, ce qu'il avait mangé le matin, ... Malgré tout, il fallait poser quelques questions, rien que pour ne pas qu'une ambiance de malaise se forme :
- Comment tu te sens pour ta première mission hors du village ? Normalement, ce sera la routine.
Ma première affectation hors du village avait-été avec une équipe complète, l'objectif était de faire déguerpir des squatteurs civils dans une bicoque d'un village. Trois genins et un chuunin pour faire ça, c'était beaucoup trop, mais sortir des portes était une expérience grisante. Maintenant, dix ans plus tard, c'était la routine et je sortais quand je voulais... "Ce qu'on peut être excité pour un rien quand on est gosse." Il faut aussi dire que je sortais du giron des Nozomo, je découvrais de nouvelles personnes et remettait en cause le modèle ultra traditionaliste de mon clan. "Une relativisation qui ne m'a jamais quittée d'ailleurs". Un besoin de liberté, le jeune ressentait-il la même chose ?
- Regarde petit, le village de Ochiniwa. La petite marche dans le désert nous avait amené devant une bourgade bien sympathique, quoi que petite. On va aller parler à la femme du disparu, puis aux marchands pour avoir des pistes. Je ne peux pas te quitter des yeux, sinon on se serait séparé pour gagner du temps : On va d'abord voir la dame, pour au moins prévenir qu'on prend en charge la recherche.
D'un signe de tête, j'invitais le garçon à me suivre. L'arrivée de trois individus montrant ostensiblement les signes de Suna créèrent de l'animation dans la concentration d'habitants. C'était bien, on n’allait pas avoir à chercher des plombes pour trouver les informations :
- Je cherche la femme de l'un des disparus de votre patelin, nous sommes chargés de la recherche du groupe. Pour commencer, nous recherchons la moindre information susceptible de nous donner une piste pour chercher, le désert est grand et cela fait trois jours donc on se magne ! Si vous avez un truc à me dire, c'est le moment. Sinon, désignez-moi la donzelle. Les regards se tournèrent spontanément vers une femme replète, visiblement inquiète, car les poches sous ses yeux avaient elles-mêmes des poches. Ma façon de m'adresser à la foule l'avait un peu choqué, mais je me devais de gagner le plus de temps possible, car la vie des hommes en dépendait. Me tournant vers Rokasu, je lui désignais du menton notre témoin. Va lui parler pour trouver une piste, avec ta bouille, elle va fondre et ça lui fera du bien.
Il fallait bien que je le mette à contribution, sinon j'allais tout faire et à quoi bon ? Il faut le former le petit... Croisant les bras, je guettais les personnes devant moi.
- Je recherche aussi le groupe de marchands dont était membres les disparus. Les gens hésitaient à venir me voir, la réputation féroce de Suna précédait chacune de nos interventions.Je tapais dans mes mains pour un peu accélérer le mouvement. Vous voulez qu'ils crèvent, c'est ça ?
Je suis dans un bon mood aujourd’hui, j’aime chanter le matin alors que l’eau coule sur ma peau. L’art de la voyance m’avait permis tellement de choses dernièrement, mais il y a peu je me suis décidé à devenir un grand ninja, enfin grand… Je suis plutôt ni grand par la taille, ni grand par le talent de ninja. Je suis même plutôt nul, mais dans tous les cas, j’aime faire de mon mieux. Le talent de voyance, m’avait prédit aujourd’hui à ma séance de cartes que j’allais devoir partie en mission avec un duo de Ninjas. Il y avait une étrange histoire d’aura autour d’eux, leurs relations ne semblaient pas vraiment définissables selon les cartes. Une sorte d’histoire incestueuse masqué par un voile étrange, en tout cas Dame Fortune prévoyait un aventure des plus rocambolesques.
L’eau qui perle sur mon corps et moi dansant entre les gouttes d’eau. La journée était sous le symbole du Soleil ce qui voulait dire que c’était une journée très bonne qui semblait se prédire. ALLELUIA, mon corps criait, mon corps chantait et mon corps dansait. La la la, dans une mélodie un brin entraînante. Je sortais de l’eau pour m’habiller, il fallait que je me décide à partir pour cette mission. J’attrapais mes diverses poches de shuriken, puis mon énorme Shuriken fuma que je plaçais dans mon dos. Je posais mon jeu de carte de tarot dans mon un petit étui, de cette manière mon papy ne me laissait jamais seul. Papy, cette mission est pour toi. Tu me manques chaque jour un peu plus, j’espère que tu seras fier de moi. De plus, peut-être que je vais me faire des nouveaux amis aujourd’hui avec les frères incestueux, enfin j’espère qu’ils vont pas tenter de me faire du mal. Je suis quand même beau garçon… Je plaçais lentement mon bandeau au niveau de mon oeil photosensible. Je fixais maintenant un bandana au niveau de ma chevelure rousse afin de maintenir les cheveux dans un semblant d’organisation. (C’est tout l’art du fameux coiffé/décoiffé).
Je mettais un pardessus sur mes vêtements, une sorte de poncho permettant de couvrir l’ensemble de mon torse et évitant les coups de soleil. En effet, lorsqu’on est roux comme moi, on a tendance à cuire très vite au soleil et d’un les coups de soleils ce n’est pas très à la mode et de deux, les auréoles sous les bras…. BOF BOF… je suis meilleur que ça quand même. Le poncho permettrait de couvrir si les auréoles se mettent à apparaître…
Alors que j’arrivais sur le lieu de rendez-vous qu’on m’avait transmis avec le parchemin de mission, je me retrouvais au fameux duo aux moeurs étranges. L’astromancie ne ment jamais, c’est bien connu. Le chef de la mission se mit à parler, il avait un ton solennel, un brin ennuyeux… Où était le fun ? IL EST MORT LE FUN MOI JE VOUS LE DIS QUAND ON ENTEND SA VOIX… Il parlait de pensée suite à un clan appelé Nozomo, mes bras s’ouvrèrent dans un sentiment d’incompréhension. Je ne suis pas un clanique, donc je ne connais rien aux histoires des différents clans qui semblent extrêmement rabat-joie, ça casse mon groove.
Il expliquait le contexte de la mission, j’avais en effet lu le parchemin, mais une piqûre de rappel était toujours rafraichissante et intéressante par bien des aspects quoique un brin redondant et pédant, mais bon ça part d’une bonne intention. Il m’a simplement l’air un peu perdu comme chef d’équipe, mais il a une bonne tête je l’aime bien. Son frère quant à lui est un pure beau gosse, long cheveux, un visage d’une finesse délicate et intéressante, il est beau en tout point. Néanmoins, une chose me piquait un peu l’ego… il me demandait ce que je savais faire, comparer à lui et le fait qu’il soit sabreur et tout un tas d’autres choses, je ne suis rien du tout… Je répondais en mettant ma main dans les cheveux pour signifier ma gêne:
«- Enchanté messire Nozomo. Je vous avouerai que je connais pas votre clan, ne provenant pas d’un clan, je n’ai que faire de vos histoires un brin soporifique. Sinon, je ne suis pas très doué au combat, j’étais avant tout voyant jusque-là. Je suis possède quelques techniques avec des shurikens, des techniques de ninpo assez basique. Puis-je vous demander une chose ? Mes cartes m’ont montré que vous possédiez une relation un brin ambigüe, vous voulez bien être mes papas pour la mission? »
Je restais encore enfantin, je n’avais plus vraiment de famille et ce n’était pas évident. Je sortais mon énorme shuriken:
« - J’ai un gros Shuriken ça compte ? »
Par rapport à sa question concernant mon état d’esprit envers ma première mission hors des frontières de Suna. HUM, en vrai j’ai pas trop réfléchit à ça auparavant, maintenant qu’il le dis j’ai grave peur… AH BAH IL EST DOUE POUR RASSURER LES GENS LUI DIS DONC. On applaudit… Bref, fallait que je réponde:
« - Hum… je n’y avais pas pensé jusque là. Maintenant je stresse et c’est clairement de votre faute. Mais bon, l’avenir des cartes a dit que tout allait bien se passer. Donc NO STRESS… »
L’âme des cartes avait parlé et Dame Fortune me protégerait, car elle avait déjà filé le fil de notre destin. Les étoiles dans mes yeux, j’emboitais le pas des deux frères, j’avais hâte de pouvoir découvrir une nouvelle ville et un nouveau décor. La ville se découvrait devant nos yeux, par chance on était pas en avril, car on m’avait toujours dis qu’en Avril ne te découvre pas d’un fil. Blague pas drôle… Pardon. J’écoutais attentivement, mais je suis un brin trop excité par la découverte du village pour réellement écouter tous ses mots. Nous arrivâmes au niveau de la femme qu’on devait aider. Je laisses les deux ancêtres parler, parce que l’expérience et l’âge prédominait sur tellement de principes. Ah bah finalement non… Je devais m’occuper de l’interrogatoire de la demoiselle pour obtenir les informations qui serait intéressante pour découvrir des indices sur la position de notre victime. Il tapait dans les mains pour nous encourager, mais il a cru qu’on était des artistes, il avait une drôle de conception du leadership, mais je lui souriais pour lui faire comprendre que j’allais m’exécuter. Je m’approcher de la victime:
« - Bonjour excusez-moi de vous dérangez. Je vois que vous allez pas très bien, est-ce que je peux faire quelque chose pour vous rendre le sourire ? Je sais lire l’avenir dans les cartes, si ça peut vous aider ? Qu’en dites-vous ? »
La dame ne savait pas trop quoi faire, mais d’un autre côté, elle n’avait rien à perdre. Elle s’asseyait calmement et attendait que le petit Rokasu lui lise les cartes.
Depuis quelque temps Yukio prenait du galon et avait régulièrement en charge la protection des jeunes pousses sunajins. C’est ainsi qu’Hayato l’avait observé partir un matin en mission avec la jeune Pippuko. Une mission rondement menée selon son jeune frère, l’individu aurait été arrêté sans heurt et Pippuko ce serait d’ailleurs plutôt bien débrouillée. Seule ombre au tableau selon lui : L’utilisation en pleine ville d’un Genjutsu de zone par la jeune Serika… C’était donc, avec un grand sentiment de fierté, qu’Hayato avait accueilli son frère de retour dans leur appartement. Tout était parfait dans le meilleur des mondes et Hayato voyait déjà ses rêves de grandeur se construire progressivement. Bientôt Yukio serait prêt pour devenir un leader… Chef de clan, chef de groupe.
La vie semblait avoir repris son court normal. Hayato était alors affairé à son activité favorite, sur le terrain d’entraînement… Une sieste sous un palmier. Les yeux fermés, il roupillait paisiblement, les soucis derrière lui et le soleil venant lui lécher le visage. Une ombre était alors venue perturber cette scène idyllique. Rouvrant un œil Hayato dévisagea l’homme qui se tenait alors devant lui. Celui-ci lui tendait une missive, pourtant, il sembla à Hayato que l’individu n’était point un messager ordinaire. Ces traits étaient durs, son corps athlétique… Il avait en tout point l’apparence d’un ninja. Malheureusement, le contrejour l’empêcha d’observer directement son visage. Se redressant légèrement, il le découvrit enfin.
Un collègue… Enfin… Il partageait la même profession et le même poste. Un sunajin de la vieille, appartenant au clan des Serika. Proche du Kazekage, il était reconnu comme l’un de ses plus fidèles bras droits. Aucune émotion ne semblait s’échapper de lui. Il était simplement planté là, neutre, sans piper mot.
Houlà…
Portant la main à la missive, Hayato déroula le parchemin…
Alors que Yukio s’apprêtait à claquer la porte en route vers de nouvelles aventures, Hayato l’avait simplement suivie, sans nécessairement indiquer le pourquoi du comment. Après quelques minutes de marche dans la même direction, il s’en était finalement inquiété. Le jeune junin s’était préparé et avait maintes fois répété le discours qu’il devrait alors tenir.
Aussi le plus naturellement possible, lui avait-il répondu. "Je m’ennuie sévèrement ces derniers temps… Donc je me suis dit que j’allais vous accompagner. Tout est arrangé avec le bureau des missions, j’ai même réussi à négocier une petite augmentation de la prime… Rapport au fait de faire déplacer deux junins." Mimant un petit rire sournois, il continuait. "Je me suis dit que ça pourrait être intéressant pour toi de mener la barque. Aujourd’hui c’est toi le chef ! Je me contenterais d’obéir à tes ordres…" Marquant une petite pause, il lança finalement un petit regard plein de complicité. "Faut bien que je m’habitue si tu termines chef du clan… N’est-ce pas Ô mon roi." Exécutant une légère révérence, les deux frères avaient poursuivi leur chemin jusqu’à arriver aux portes du village. C’était ici que le rendez-vous avec le jeune génin avait été fixé.
Hayato n’avait pu s’empêcher de travailler un peu son sujet… Aussi s’était-il intéressé au dossier du néophyte. Un tout jeune ninja reconverti, aux aptitudes de combat… Minimaliste. Plusieurs petites fiches faisaient état d’un comportement parfois un poil déviant. Trop décontracté pour le village, il avait même frôlé le jugement pour insubordination. Une tête brulée… c’était un défi intéressant. Yukio aurait peut-être plus de mal à le canaliser que l’obéissante Serika.
Le Kazekage ne fait pas les choses à moitié…
Et en effet… Le jeune garçon semblait… Plein d’énergies ! Sa touffe incandescente était apparue pile à l’heure convenue et Hayato avait observé en retrait les deux hommes converser. Dans un premier temps, le génin lui fit bonne impression… Mais rapidement il partit dans un délire de paternité avant de présenter tout fier son shuriken fuma. Première impression : Un gamin au tempérament marqué, joueur et insouciant. Il fallait le canaliser. Mais là n’était point sa mission, mais celle de son frère… En revanche, en bon membre d’équipe, Hayato se devait de présenter ses capacités.
"Je me présente également, je suis Nozomo Hayato. Je serais ici pour vous épauler en cas de besoin, je suis un adepte du combat à longue distance." Pour appuyer ses propos Hayato s’était saisi de son arc. "Mais je possède également quelques compétences en ninjutsu fûton et en taijutsu." Présentation sommaire et efficace, son frère connaissait de toute manière parfaitement ses compétences. Inutile donc de se fouler.
Les présentations faites, la petite troupe avait dépassé les portes du village en direction du désert. Une longue marche de quelques heures les séparait de leur objectif.
Le village d’Ochinawa est l’un de ses tous petits, minuscules, microscopiques… centre de vie trouvable çà et là dans le désert. Quelques habitations de terre et de glaise, venaient tout juste perturber le décor désertique environnant. Ici, se trouvaient cinq bâtiments. L’un était une réserve, originellement conçu pour abriter les vivres, il était au fil du temps devenu un entrepôt de stockage pour toutes ressources transitant par le village. Quelques lits de fortune y avaient été installés, indiquant aussi, qu’à l’occasion, il pouvait abriter des voyageurs. Un autre bâtiment, plus gros que les autres, servait à la fois de "mairie" et d’habitation pour l’humble chef du village. Enfin les trois autres petits monticules étaient des habitations rustiques, bien qu’en un certain sens, charmantes.
La petite troupe pénétrait tout juste dans le village que Yukio avait pris à partie la population leurs intimant de bouger leurs petites fesses ! Le temps était compté ! Ils avaient disparu depuis déjà 3 jours ! Hayato quant à lui se tenait encore en retrait, derrière son frère. Observateur de la scène, il notait soigneusement dans son esprit chaque intervention. Les regards avaient alors convergé vers une jeune femme éplorée et Yukio envoya le génin l’interroger.
Un homme âgé, qui se démarquait des autres, autant par son habillement que par sa prestance. C’était alors avancé vers Yukio, son visage semblait empreint d’inquiétude, mais dans l’immédiat c’était un certain agacement qui semblait le dominer.
Sans doute le chef du village…
"Oui, oui... Eh bien calmez-v-v-vous… Je me présente. Ba-ba-ba-BAKUYU ! Chef du village d’Ochinawa-wa… Bien que je puisse pa-parfaitement comprendre votre empressssssement… Vous pourriez tout de même même commencer par vous présenter aussi."
Sa remarque faite, le vieil homme semblait apaisé et rapidement l’inquiétude était redevenue sa principale émotion. Aussi, avançant vers Yukio et lui prenant les mains, la voix tremblante et les yeux injectés de larmes il avait continué.
"Mon f-f-f-f-f-fils… Mon fils Akira a disparu… I-I-Il faisait parti d’un grou-pe-pe-pe…"
Une femme à l’allure élégante, à la chevelure d’or parsemée de blanc et aux nombreux bijoux qui sublimaient une beauté passée était alors intervenue, déposant une main délicate sur l’épaule du pauvre vieillard. Hayato devina aisément que celle-ci devait-être sa femme… et l’observa alors susurrer quelques mots doux à son amant.
"FERME LA !"
Tempétueuse, elle avait alors asséné un coup sur le haut du crane du pauvre homme. Avant de le rejeter vers le domicile conjugal par un habile coup au derrière. Se retournant vers Yukio celle-ci lui avait alors fait un topo digne de ce nom.
"VOUS LA ! Ecoutez-moi bien ! Je me fous de savoir qui vous êtes, mais ramenez-moi mon fils. Nos réserves de nourriture sont attaquées par un mystérieux champignon. Lui et tous les autres hommes du village étaient partis à la recherche d’une herbe médicinale extrêmement rare ! Il y a trois jours, une partie de la troupe est revenue bredouille ! Ils sont là-bas ! "
Pointant du doigt vers un groupe de 4 gaillards d’âges divers, tournant les talons, qans même un regard en arrière la vieille femme s’en était allée vers son domicile, claquant bruyamment la porte elle avait laissé là les deux junins qui se regardèrent atterrés.
"Pas commode la dame… Je pen…"
Fermant la bouche Hayato retenait de toutes ses forces les mots qui allaient alors lui échapper. Les habitudes avaient la vie dure et il avait été sur le point de donner des instructions… Il lui semblait en effet avoir saisi, derrière l’inquiétude du premier et l’empressement du second. À quel point l’absence des hommes du village risquait d’être problématique… Privé de leurs bras et de remède, ne restait alors ici plus que des femmes, des enfants et des réserves pourris. Si la mission s’avérait être un échec… Le village risquerait de périr progressivement… Cependant, Hayato ne pouvait qu’espérer que son frère saisirait de lui-même le caractère urgent de la recherche…
De son côté, Rokasu qui s’était écarté des deux junins, se dirigeait nonchalamment vers la victime afin de lui proposer… Une partie de cartes ?
Les yeux encore injectés de larmes, une mine déplorable, la jeune femme semblait inconsolable. Sans doute avait-elle pleuré de manière continue durant les trois jours d’absence de son mari. Levant les yeux vers le bambin, ignorant totalement sa proposition de cartes, elle se jeta à ses pieds, implorante.
"S’il vous plait… Ramenez-le-moi… Nous avons quatre enfants… Je ne pourrais pas le faire seule. Je vous en conjure sauvez-le… c’est le désert… il l’a avalé, lui et d’autres hommes… nous l’avons injurié et il nous le fait payer…"
La tête aux pieds du joueur de cartes, elle reniflait bruyamment, s’essuyant régulièrement le nez sur l’habit du jeune garçon.
; color:black;">
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26
Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG B Ryos: 160 Expérience: (2847/1200)
J'avais les rennes de la mission, Hayato me regardait sans rien dire et je devais diriger le petit Rokasu dans la mission. Rien de bien compliqué, mais avoir le grand frère sur le dos : Scrutateur, calculateur... Et plein de mots en -eur, me faisais froid dans le dos. Le jugement des aînées était parfois dur à porter. Pourquoi cette attitude de la part du grand dadais ? S'habituer à suivre les ordres, un petit sourire c'était échappé malgré moi.
- Ouais ouais, suis bien mes ordres, jeune homme. Regarde l'expert. Je masquai mon malaise avec une petite blague. Je n'avais pas l'habitude d'être celui qui guidait des deux. Je suivais les ordres, je faisais ma part... La dernière fois que j'avais mené une mission à l'extérieur, eh bien... "On va essayer de pas faire buter mon frère, ni le garçon bizarre"
Pour revenir sur le petit, il avait l'air être une bonne tête de con : Il s'en foutait de mes explications, les trouvaient même "soporifiques". De plus, il parlait d'une relation ambiguë, j'avais jeté un œil à Hayato, envoyant un signal clair : "C'est qui ce trou du cul ?" Suna allait pas se développer avec une relève aussi misérable... Ne reportant pas mes pensées à l'oral, j'avais continué en répondant basiquement a ses questions :
- Oui... Oui. "On me fout un merdeux, c'est chaud"
Un diseur de bonne aventure, ninja maintenant... On manquait de personnel ? C'était quoi le problème ? En mon for intérieur, je me promettais d'aller me plaindre à la direction des missions. "Du grand n'importe quoi". Je devais faire de lui un shinobi ? Dur... Ma question sur son état d'esprit n'avait que produit une succession de syllabes et de consonnes qui m'avait encore plus frustré du comportement du lanceur de cartes.
Arrivé au village, ma petite annonce avait réuni les clampins. J'envoyai Rokasu faire un peu son beau parleur avec la chouineuse du coin, tout en le gardant sous les yeux, alors qu'un vieil homme débarquait pour me la faire boucler :
- Me présenter ? Vous avez mandaté qui ? Je suis un juunin de Suna, pardi ! Le vieux avait ensuite parlé de son fils Akira, partit et qu'il fallait le retrouver. "Je suis là pour ça, papy". C'est alors qu'une femme avait débarqué pour couper la parole au chef du village supposé, en lui mettant un petit coup et le repoussant vers une maison. Celle-ci me donna enfin des informations : Des témoins. Merci, on avance !
La vieille était allée rejoindre son mari, sûrement pour l'engueuler du temps perdu à be..be... begayer. Hayato se tourna vers moi pour me donner son impression sur le spectacle.
- Elle a fait vite, on a une piste pour attaquer les recherches. Je jetai un œil à mon genin qui se faisait prendre littéralement la jambe par la demoiselle, son pantalon devenant une espèce de mouchoir pour la morve sortante du nez de celle-ci. Va voir si le garçon a besoin d'aide pour calmer la dame, et ce que tu peux en tirer. Je vais parler aux quatre gus.
Laissant mon frère à son office, je me dirigeai vers les bonhommes désignaient par la .. Cheffesse ? "Elle tient la culotte dans le couple, c'est sûr". D'un pas décidé, j'allais à la rencontre de mon destin sous la forme de types allant de la puberté manifeste à un âge qui pourrait lui permettre d'aller à la retraite. Si on pouvait penser à aller à la retraite en étant un villageois... "Les ninjas ont une retraite ?" Ils avaient le physique de l'effort et des longs trajets, une partie de moi se demandait si les disparus n'avaient pas été assassinés : "Pourquoi ? Ils faisaient le bien pour le village ?"
- Vous avez dû m'entendre, si vous n'êtes pas sourd, alors il parait que vous avez des informations ? Une direction ? Une autre personne à qui parler histoire que je remonte la chaine des témoins ? La vie d'hommes est en jeu, donc j'aimerai autant ne pas arriver trop tard. Je veux savoir tout ce qui pourrait m'être utile.
Focalisé sur ma mission, je ne pensais pas au village, sa bouffe, ses vies : Je devais retrouver les disparus, la suite on verrait. "Je suis pas jardinier, je fais ce dont je suis doué". Ce qui se résumait à : Péter des gueules, jouer avec mon katana, faire du ninjutsu et... Suivre les ordres.
Il avait accepté d’être mon papa, un papa chiant et mou, mais j’avais un nouveau papa et puis vu qu’ils étaient à moitié incestueux entre eux. J’avais écopé d’un tonton et d’un beau-père par substitution… La mission semble être une mise en bouche et une récolte d’informations pas forcément très intéressante. La vieille que j’avais proposée de lui lire les cartes, semblait s’être effondrée dans une sorte de burnout sentimentale… Elle avait peur de ne pas pouvoir maintenir un réel contrôle sur ses enfants, en même temps il ne faut pas faire des enfants lorsqu'on n’est pas en état de les gérer seuls. Bordel, elle me donnait envie de lui secouer les puces de manière à pouvoir la secouer et la calmer qu’elle puisse nous donner quelques informations même sommaires.
Je me penchais pour l’aider à se relever, un immense sourire dessinait mon visage pour la rassurer:
«- Madame, ne vous inquiétez pas on est là pour ça. On fera en sorte d’essayer de vous le ramener. Le tirage de cartes pourrait nous aider dans cette quête, mais j’ai besoin de votre aide pour l’effectuer, seul votre lien indestructible pourrait me permettre de lier votre destin au sien et de savoir ce qu’il en est… Accepteriez-vous de m’aider ? »
De ma main droite j’essuyai ses larmes, elle semblait à bout de souffle. Pourvu que mes cartes me permissent de savoir réellement ce qui se passait, surtout que je ne suis pas le ninja le plus puissant pour me battre, il fallait au moins que je puisse servir à ça. La femme semblait étrangement avoir confiance en moi et m’adressait un simple sourire, pour accepter cette possibilité. Je lui fis un clin d’oeil:
«- Vous êtes beaucoup plus belle avec un sourire. Vous devez être forte pour vous et pour vos enfants. »
Je l’aidais à se relever pour l’asseoir à une table. Je me posais devant elle, chargeant un peu de chakra dans mes mains et dans mes cartes. Je l’avais toujours fait sans m’en rendre compte, puis je posais ma main sur la sienne pour lier son âme à mes cartes. Puis je posais lentement une ligne de cartes devant moi. Je lui sourirais et dis d’un ton amical:
« - Il faut que vous m’en désigniez 4. Ils me permettront d’interpréter votre avenir. »
Elle tremblait de toute part, la pauvre âme fragile. Elle me faisait penser à mon grand-père dans ses derniers jours, il tremblait de la même manière… Il fallait maintenant révéler les cartes choisies, pitié que je n’annonce pas de mauvaises nouvelles. La première était celle du Soleil, cette carte pouvait révéler différentes choses, mais dans un endroit comme le désert. La femme avait raison, le désert semblait être énervé… La deuxième carte semblait corréler avec la première, une histoire de jugement en rapport avec le soleil et le désert. La réponse pourrait donc se trouver dans le désert, les deux dernières sont l’amoureux et la roue de la fortune. Ils sont toujours vivants, cette carte le prouvait et elle n’avait pas pioché celle de la mort. La roue de la fortune signifiait que tout pouvait encore changer et que l’amour était toujours puissant et pouvait permettre de gagner cette bagarre. Ma voix se faisait rassurante:
« - Le tirage est bon madame, votre mari est toujours en vie. Il se trouve bel et bien dans le désert, mais la roue de la fortune nous accompagne pour les trouver. Je vous remercie, nous allons vous ramener l’être cher le plus vite possible. »
La femme explosait en larmes pour me remercier, elle souriait réellement pour la première fois de notre entrevue. Je me relevais la remerciant d’une simple courbette et je me rapprochais de papa balais dans le cul numéro un:
« - Notre cible est dans le désert. Le destin veut nous sourire et nous accompagner dans notre quête. On part quand papa et tonton il est prêt aussi ? »
Je souriais à toute dent, mais en même temps j’avais peur qu’ils ne fassent les vieux rabat-joie comme quoi la science de la cartomancie n’est pas suffisante…
Suivant les indications de la cheffesse, Yukio se dirigeait d’un pas décidé vers le groupe de survivants. Ceux-ci semblaient particulièrement mal en point. Le plus jeune, qui devait avoir environ une douzaine d’années était étendu sur le sol, un linge humide sur le front. Un jeune garçon, un peu plus âgé semblait prendre soin de lui. Ses nombreux coups de soleil et son regard vide portaient les stigmates d’une expérience traumatisante. Enfin, deux hommes, l’un âgé à la longue barbe poivre et sel, l’autre dans la force de l’âge, au corps particulièrement musculeux. Ce dernier, qui semblait être le chef de la petite troupe, avait en premier pris la parole.
"Nous étions sur le chemin du retour, lorsqu’une tempête de sable a éclaté… Nous avons immédiatement entrepris de nous accrocher les uns aux autres, mais il était déjà trop tard et nous avions perdu la moitié de la troupe. J’ai essayé de les retrouver en retournant sur mes pas, une fois la tempête calmée… Mais rien à faire, ils étaient introuvables…"
Malgré son apparence bourrue, l’émotion était visible sur son visage. Alors qu’il retenait avec difficulté quelques larmes, le vieil homme… À l’apparence sénile s’était écrié.
"C’EST LE DIEU DU DÉSERT QUI LES A AVALÉS ! IL NOUS PUNIT ! D’ABORD NOS RÉSERVES ET MAINTENANT NOS HOMMES ! IL NE SERA SATISFAIT QUE LORSQUE NOUS SERONS TOUS MOOOOOORT ! "
Le jeune garçon qui tenait encore debout était alors venu s’occuper du vieillard. Dans son regard, un mélange de peur et de honte. Tous ici, semblaient hésitants. Fallait-il croire en ces légendes ? Ou bien n’était-ce que le coup du sort ? Le doute s’était inscrit en eux.
Alors que la vieille était repartit aussi vite qu’elle était apparue, Yukio intima à son frère de surveiller le génin pendant qu’il irait interroger les témoins. Il était alors à deux doigts de lui rappeler que c’était son travail de surveiller le génin, pas le sien. Avant de se rappeler, qu’il faisait exactement la même chose avec Yukio, lorsqu’il était chef d’équipe…
Un truc familial que de laisser les marmots à l’autre… On n’est pas près d’avoir une descendance.
Alors qu’il s’approchait de la première victime, qui essuyait sa morve sur les bas du jeune garçon. Il entendit son protégé lui proposer de… tirer les cartes ? Il était visiblement persuadé que cela pourrait aider le groupe à trouver plus rapidement les disparus. Quelle drôle d’idée… Mais bon, la divination n’était sans doute pas la chose la plus étrange qui peuplait ce monde. Bien qu’un poil sceptique, Hayato ne pouvait pas nier la réalité des signes, d’autant qu’il reposait parfois lui-même son jugement sur eux. Dans la catégorie des bons points, le génin s’était montré rassurant. Arrivant à apaiser un peu la jeune femme, lui redonnant même le sourire. Dans la catégorie des mauvais points, il lui avait assuré que son mari était toujours en vie et qu’ils pourraient donc le sauver, en cas d’échec Hayato notait intérieurement qu’il l’enverrait lui-même annoncer la triste nouvelle à la jeune femme.
C’est par l’erreur qu’on apprend encore le mieux.
Enfin, dans la catégorie on s’en contre fou. Le tireur de cartes, assurait que la cible se trouvait dans le désert. Bien joué… Une drôle d’image était venue s’imprimer dans l’esprit du junin. Un homme portant des vêtements à carreaux, un chapeau bizarre, un monocle et une pipe. L’imagination était décidément parfois une puissance renversante… Le tirage terminé, le génin s’en était retourné en compagnie d’Hayato en direction du groupe. Laissant là, la jeune femme tout juste rassurée qui dans un mélange de rire et de sanglot s’adressait à eux.
"M…Merci jeune homme… Merci pour tout… Ramenez-le vite"
Rejoignant Yukio vers le groupe d’hommes, les deux sunajins semblaient arriver à brûle-pourpoint dans une conversation… riche. Hayato avait en effet entendu du coin de l’oreille les cris d’un vieillard, qu’il dévisageait alors. Il était embarqué par un enfant plus jeune vers l’arrière d’un bâtiment… La scène était… triste. Un village désolé, désemparé, à la limite de leurs forces. Voilà ce qu’il voyait ici.
Un homme musculeux qui regardait son frère, avait dans les yeux une profonde honte, alors qu’il s’adressait à Yukio.
"Nous revenions du village Minamibōsō, à la frontière entre le désert et les plaines rocheuses. Je ne sais pas du tout où ils ont pu atterrir… Ni même s’ils ont survécu…"
S’approchant de Yukio, il avait lourdement posé sa main sur son épaule.
"Je vous en conjure… Qu’ils soient vivants ou… Ramenez-les. Que l’on puisse leur offrir des funérailles dignes de ce nom…"
Face au désespoir des habitants… Hayato ne put plus se contenir. Avançant de quelques pas pour faire face au grand gaillard. Il lui posa quelques questions sur les herbes qu’ils devaient ramener afin de sauver le village de la famine.
"Eh bien… c’est eux qui avaient les herbes… Mais ça n’est pas important ! Nous survivrons… La priorité… ce sont nos hommes. "
Hochant du chef, Hayato recula, laissant les rennes à son frère. Il espérait au fond de lui, que celui-ci ne lui en voudrait pas trop d’être intervenu… Il lui était difficile de se placer autant en retrait et la détresse significative des villageois lui semblait tout autant inquiétante que le reste. Les hommes étaient peut-être déjà morts… Il fallait penser aux vivants.
; color:black;">
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26
Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG B Ryos: 160 Expérience: (2847/1200)
Des quatre hommes désignés par la mégère, trois étaient en état de parler. Le dernier, un jeune garçon, semblait souffrant. Un grand mec que je n'avais pas envie d'affronter au bras de fer prit la parole pour m'expliquer le déroulé de l'égarement du groupe : Une tempête de sable, perdu de vue et puis... Perdu tout court. L'homme parut s'en vouloir, il se tenait responsable de la situation ? Pas le temps d'approfondir ma réflexion que le plus vieux beugla sur le désert et sa volonté de tous les buter. La prestation me fit pousser un petit rire léger, sans doute indiscret vu la situation.
- Je ne pense pas que le désert a grand-chose à faire de nos vies, mais à l'occasion, je lui demanderai. Me retournant vers le plus clair des deux, je développai la prise d'information. Dites-moi où vous étiez, qu'on puisse démarrer quelque part dans le désert.
Le vieillard avait été pris en charge par l'infirmier bénévole du petit jeune allongé. "Les gens ici ont souffert, psychologiquement physiquement". Mon interlocuteur me désigna alors le village Minamibōsō, à la frontière entre le désert et les plaines rocheuses. Cette commune m'était inconnue, mais je savais vers quelle direction partir : C'était déjà une avancée, farfouiller dans le désert aurait été une tannée. Tracer une ligne droite jusqu'à la frontière et voir ce qui se passe ? Long et hasardeux. Se séparer pour couvrir plus de terrain ? Une tempête de sable et on se retrouvait dans la même situation que les types qu'on devait chercher. "Hmmm..." Encore une fois coupé dans le fil de mes pensées, c'était la main du grand type qui c'était posée sur mon épaule, me demandant de ramener le groupe : Vivant ou mort. Ils étaient ma mission, pour ce village, c'était des pères, des frères, des fils... Toute la notion de funéraille rentrait en jeu.
- Les enterraient pas trop vite, on verra quand on rentrera pour ce qu'il en est. Gardez espoir, ils ont pu trouver refuge quelque part pour se protéger de la tempête. Hayato s'était pointé avec le genin, pour poser des questions sur les herbes. "C'est pas notre mission, mais s’ils avaient ce bien rare, ils ont pu être attaqués. Nous sommes mandatés pour trouver vos amis, on va d'abord remplir cette partie puis s'occuper de votre problème de champignon. Peut-être même qu'ils ont encore les herbes sur eux.
Je jetai un œil à mes camarades, Hayato avait posé des questions alors qu'il devait surveiller, cela ne me faisait pas grand-chose : Sur le papier, c'était un "test", mais la vie de personnes étaient en jeu alors autant ne pas jouer à l'examinateur et utiliser tous nos neurones disponibles pour avancer. Au vu de mes informations, je devais les partager avec le groupe :
- Bon, on sait que nos types ont disparu dans une tempête de sable entre ici et la frontière avec les plaines rocheuses. Il fallait alors échafauder un plan d'action, pour les recherches. Ils n'ont pas réussi à me donner un point plus précis, alors on va faire avec : On va marcher un petit temps dans la direction des plaines rocheuses, vers le village de Minamibōsō. C'est une direction, on n’ira pas jusqu'à là-bas. On cherche des points pour s'abriter : Grotte, gros rocher, n'importe quoi qui vous pousserez à vous planquer en cas de tempête de sable. On reste ensemble, se séparer pourrais-être dangereux, surtout si on a un phénomène climatique qui intervient. Nous sommes les secours, donc faites gaffes : Que Suna n'envoie pas un autre groupe pour chercher ceux qui devaient chercher, à la base. Vigilant à l'état du village, malgré tout, je me retournai vers les quatre zigotos. Vous ! Je désignai l'infirmier qui avait à peine mué. Vous allez voir la femme du chef, elle a l 'air plus dynamique que son compagnon, et vous allez organiser un rationnement pour la nourriture. Je ne vais pas vous expliquer quoi faire, mais dans la juridiction de Suna on ne va pas vous laisser mourir de faim. Amenant mon regard sur l'homme aux muscles saillants. Je veux que vous me communiquiez les points d'intérêts autour de la zone où vous avez perdu les gens : Vous vous déplacez souvent dans cette grande litière, que ça serve. Pas la peine de vous stipuler que j'aimerais que ça soit rapide.
Je pris le temps d'écouter et de retenir les informations de l'homme, avant d'attaquer la marche en faisant signe à mon équipe de me suivre.
- Vous avez entendu ? À l'attaque, on va aller jouer les chercheurs de trésors. Faisant un petit clin d'œil à Rokasu. Peut-être qu'on trouvera des Kaigans ou Ichibi.
Blabla blabla blabla blabla… C’était en cet instant ce que j’entendais la plupart du temps quand les gens parlaient, on avait l’information principale grâce à mes cartes. Il fallait aller dans le désert, croire en Dame Fortune et la chance s’offrirait à nous pour nous permettre de trouver les hommes qu’ont cherchaient, mais si on se dépêchait pas, mon pouvoir de cartomancien serait inutile, puisque le destin ne peut fonctionner que très peu de temps. Une fenêtre si fine, il fallait s’activer pour faire en sorte de sauver tout le monde. Oh si ces deux frères pouvaient être moins mou du bulbe et un peu plus spontanée, on aurait foncé dans le désert afin de pouvoir retrouver notre priorité.
Néanmoins, les chefs semblaient plutôt partant pour faire parler les gens et gagner un peu d’avantages. Ils sont lents bordel, j’avais envie de faire pipi en plus… Je tapotais sur l’épaule de papa numéro 2:
« - Je vais faire pipi, je reviens. »
Je me retrouvais dans un petit coin de rue afin de vidanger la vessie et le reste du corps. J’en pouvais plus et ce sentiment d’extase que cela pouvait parfois procurer de simplement se laisser aller à un besoin primaire. Oh putain que ça fait du bien, puis si on part dans le désert qu’on y est depuis trop longtemps, ça peut être compliqué par la suite.
Yukio brother le plus mou et papa numéro 2 me fit un clin d’oeil pour parler du culte d’ichibi et des Kaigan, si je connaissais bien le culte d’ichibi, car le mysticisme et le côté religieux, j’aimais en apprendre dessus, mais les Kaigans jamais entendu parler. Mon visage se mit à devenir interrogatif:
«- C’est quoi un Kaigan? Une bête qui se mange? »
Puis nous allions partir enfin pour le désert. ENFIN PUTAIN ILS ONT DECIDE DE SE BOUGER LE CUL. Bravo le duo d’amoureux, la véritable bromance dans toute sa splendeur. On aller devenir des chasseurs de trésors, j’attrapais une casquette qui trainait et prit une pose particulière:
« - Je suis Prêt à la recherche des trésors. Appelez moi Indiana ROKASU! »
J’étais tout content, je sautillais sur place et de joie, j’avais hâte d’un peu d’action, puis bon j’étais sûr de gagner j’avais un gros shuriken avec moi et deux gardes du corps particuliers, Papa numéro 2 et Tonton beau papa, je sais toujours pas en fait… Leur relation me parait toujours très étrange, nous avançâmes en direction du désert où l’on venait d’arriver. La chaleur était titanesque, mais le vent semblait vouloir nous guider quelque part, j’étais naïf, mais en même temps j’aimais croire que chaque chose avait un intérêt dans ce monde. Je souriais et pris la main de papa numéro 2:
« - Dis tu crois que Ichibi est cute ? J’aimerai bien une grosse peluche pour me blottir dedans ? Sans barbe de préférence et sans balais dans le popotin comme tonton Hayato! »
La petite troupe avait écouté avec attention les villageois… enfin… sauf Rokasu qui avait visiblement préféré aller se vidanger directement sur les murs d’une des habitations du petit village. Hayato était sidéré par le manque d’intérêt et d’implication du jeune génin… Il avait la chance de pouvoir sortir des frontières du village en compagnie de deux junins et pourtant celui-ci semblait prendre le tout comme un jeu… Il allait rapidement devoir déchanter. Le monde extérieur et encore plus le désert, n’étaient pas des lieux adaptés pour un gamin impétueux…
À trop sautiller partout il va finir par subir une insolation… Yukio va sérieusement devoir le recadrer.
Après avoir dispensé quelques mots rassurants auprès des villageois, son jeune frère s’était finalement tourné vers Hayato et le jeune génin qui revenait tout juste de sa vidange. Il avait esquissé les bornes d’un plan d’action. Suivre le trajet des malheureux et y rechercher les points d’intérêt. Habitué à traverser le désert, nul doute qu’ils avaient cherché à trouver refuge là où ils le pouvaient. C’était logique et le plan semblait bon. Yukio insista ensuite sur l’importance de rester grouper, craignant une nouvelle tempête de sable. Hayato fit une petite moue, le sable n’était rien… en revanche un groupe de nomades peu scrupuleux ou encore quelques kaigans représentaient un bien plus grand risque selon lui. Dans tous les cas, il était en accord avec son plan.
Quittant le groupe Yukio s’était adressé de nouveau aux villageois, leur sommant d’organiser un rationnement en attendant leur retour. Se tournant en direction du désert, en direction de leur future étape, Hayato ne put retenir un petit sourire. Il était important qu’un chef d’équipe s’adapte et prenne en compte l’entièreté de sa mission… Même si parfois cela rimait avec heures supplémentaires. La réaction de Yukio avait donc été bonne et c’est donc un sentiment de fierté qui emplissait les tripes de l’archer Nozomo.
Après quelques autres minutes, Yukio revint vers lui avec entre les mains une petite carte qui avait été griffonnée de quelques informations complémentaires par l’un des villageois. Ici une grotte, là une oasis, ou encore une zone à risques dans laquelle des tribus hostiles furent rencontrées. Les préparatifs étaient terminés… Gratifiant simplement son frère d'un rapide "Compris." Il était donc temps de partir en direction du désert et de son immensité !
Chercher une épine dans une botte de foin
La petite équipe de sauvetage avançait à bon rythme, le temps pouvait jouer contre eux ils devaient agir vite. Alors qu’ils s’aventuraient sur la grande litière, Rokasu questionnait les deux junins sur les kaigans. Il était surprenant qu’un sunajin n’ait jamais ouï quelques histoires à leur propos. Heureux d’observer ENFIN un peu de curiosité dans l’œil du génin Hayato s’était appliqué à lui répondre, le regard perdu en direction de l’infinité de sables qu’ils piétinaient alors. Il lui était plaisant de partager ses connaissances et il se surprit à ressentir un soudain début d’affection pour le jeune garçon…
Peut-être pas si stupide au final…
"Les kaigans sont l’un des clans les plus redoutables peuplant le désert. Sans pitié au combat, Suna n’a jamais su trouver d’accords avec eux… Le principal frein à toute négociation réside en leurs croyances… Problématique…" Tournant finalement le regard vers le jeune garçon, il découvrit alors Rokasu, casquette sur la tête qui prenait diverses positions stupides. Après un reniflement volontairement bruyant, Hayato avait poussé un long soupir…
Plus jamais je ne répondrais à ses questions… Sale gosse
L’attitude du génin était décidément problématique, totalement survolté, sautillant plus que marchant, n’écoutant que d’une oreille distraite ses supérieurs… Il était le parfait exemple du jeune à problème. Du genre qui allait mourir jeune et dans des souffrances inimaginables. Hayato pensa un temps le prévenir et l’encourager à raccrocher les shurikens. Mais ça n’était pas son rôle après tout… Puis, il était préférable d’attendre peut-être la fin de la mission… Peut-être pouvait il se montrer utile d’une manière ou d’une autre…
SERIEUSEMENT ?
Les yeux écarquillés, s’arrêtant même d’avancer durant une petite seconde, Hayato accusait le coup. Devant lui, une scène qu’il n’aurait pas pensé possible. Le tireur de cartes, après quelques bonds était venu loger sa main dans celle de Yukio… Portant la main contre son front, produisant un *clap* étonnamment bruyant, Hayato se retrouvait désemparé…
C’est vraiment un aspirant ninja ce gamin ?
Après quelques heures de marche sous un soleil tonitruant, la petite troupe arriva finalement à proximité de leur objectif. Selon la petite carte c’était ici que l’expédition avait été contrainte par la tempête de se séparer. Se plantant devant son frère, Hayato attendit ses ordres.
Faut bien que quelqu’un remplisse le rôle de subordonné… Avec un génin pareil… Mon pauvre Yukio
; color:black;">
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26
Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG B Ryos: 160 Expérience: (2847/1200)
Rokasu ne connaissait pas les Kaigans, me tapant le front du plat de ma main, je me demandais où avait grandi le jeune garçon car... Vraiment, il était con comme un balai. Hayato me fit une fleur en expliquant le peuple du désert et accessoirement ennemi de Suna. J'ajoutai :
- Ce sont des types qui peuvent changer leur corps en sable et le manipuler : Comme les Sérika, mais juste sur eux. On n'en a jamais rencontré, Hayato et moi, mais il y a un début à tout. J'avançai, sans songer à regarder derrière moi.
Ma dynamique fut coupée par le genin qui criait un nom rocambolesque : "Indiana" ? C'était dans le désert ? Son village d'origine ? Je me retournai enfin pour découvrir le débile avec une casquette, ses cheveux sortant de manière aléatoire, lui donne un aspect un peu fou qui s'associait à l'aura de connerie du garçon. Ma seule réponse fut un long soupir : On perdait du temps, tellement de temps. Je recommençai à avancer, sans regarder le garçon, mais les bruits étouffés de ses pas, de ses petits sauts et de sa respiration cadencée par les efforts pour être le plus inutile possible brouillé le silence du désert. "Ne le tarte pas... Ne le tarte pas..." J'avais presque réussis à faire abstraction de la présence, pourtant bruyante, de Rokasu quand je sentis un contact contre ma main. Baissant les yeux, je découvris le petit garçon qui m'avait littéralement choppé la main pour avancer à la même vitesse que moi et me décrire sa vision de Ichibi, une peluche pour se blottir dedans. J'écoutai à peine, trés géné par sa main étrange. "Il a la peau moite, c'est dégueulasse". À la mention du balai dans le cul de Hayato, je poussai un petit rire avant de lui demander, doucement :
- Rokasu, tu aimerais voler ? Comme un oiseau ? Je souris tendrement au garçon...
... Avant de serrer sa main de manière à la bloquer et de faire un grand pas en avant pour l'avoir dans mon dos et lever le bras. La scène était cocasse, sans doute, pour mon frère, qui me voyait devenir une catapulte pour le jeune genin qui vola au-dessus de moi. Projeté dans les airs. Au zénith du saut de l'aventurier précoce, je lui criai :
- Dis-nous ce que tu vois !! Je me retournai vers Hayato pour rigoler. J'en avais trop envie, putain !
Peu importe l'atterrissage du petit, je continuai en me marrant comme un phoque. Après quelques heures de marche, nous étions arrivés à peu près au point de séparation des marchands.Il n'y avait rien, le vent avait fait son office des traces : Du sable, du sable, des dunes de sables, rien d'autres... Selon la petite carte passée par le musclé du village, autour de nous il y avait une grotte, une oasis, mais aussi un clan pas super sympa. Regardant autour de moi, la carte entre les doigts, j'entendis Hayato s'approcher :
- Ah oui, c'est moi le patron, tu attends mes ordres. "Un chef aurait balancé son protégé dans le ciel ?" Une oasis, c'est pas l'abri privilégié dans le cas d'une tempête, donc je l'écarte de nos solutions : La grotte, s'ils se sont abrités, ou alors ils ont déambulé à l'aveugle et se sont retrouvés devant les autochtones.
Je soupirai, me grattant la tête. Fixant le désert, puis Rokasu et enfin Hayato, j'hésitai à la marche à suivre : deux solutions, dont une qui pouvait amener des combats. La vie était dure. Regardant la carte, espérant une réponse marquée directement sur la représentation du désert sous forme de figuré surfacique et ponctuel, peut-être du fuinjutsu marquant le passage des disparus... "Ce serait trop beau."
- Vu les trois jours passés, ils ont été retenus... Alors le plus probable, c'est les locaux agressifs. La pensée de possibles combats n'était pas pour me déplaire, mais il fallait protéger le gamin. Rokasu, tu restes derrière moi. Hayato, en queue de peloton. On va voir les hostiles, on privilégie la discussion, mais on accepte le combat s'il faut. Je me tournai vers le genin. Tu as de la chance, on va peut-être croiser des Kaigans.
Pointant une direction, suivant les aires d'influences de la carte, je repartis en marchant. Une main sur mon katana, je me préparai au pire.
Monsieur Balais dans le cul m’expliquait ce qu’étaient les Kaigans, même dans ses explications il était parfois pédant. Où est le fun dans tout ça ? C’est si chiant que ça d’être ninja ? Où est le groove dans tout ça ? Il me le cassait sévèrement… Mon pauvre groove, il souffrait beaucoup avec les jumeaux incestueux… Pitié que Dame Fortune me fasse avancer et qu’elle me donne de la joie et la force de supporter les deux gourous Nozomo… Je rigolais, car papa numéro 2 m’expliquait les techniques de Kaigan, un corps de sable, mes yeux se mirent à pétiller d’une joie sans vergogne:
« - Les Kaigans on peut faire des châteaux de sable avec leur corps ? Et en fait, il fait quoi votre clan ? Si tous les clans ont des pouvoirs étranges avec du sable, les Nozomo ils soufflent dessus pour aller plus vite ? Zomo pff Zomo… »
Il me serrait plus fort la main, oh ! mais c’est que papa numéro 2 prend son rôle à fond. J’étais trop content, ma foi j’étais le plus fier des enfants. Quand soudainement, il m’attrapait et me fit voler dans les airs, youhou mon papa me faisait faire l’avion quel homme génial. Il m’avait finalement adopté, alors que je volais dans les airs, mes larmes se mirent à couler le long de mes joues. J’étais heureux, depuis longtemps j’étais heureux. PAPY j’ai trouvé un nouveau PAPA. Je regardais partout et je fis un signe vers l’horizon:
« - OASIS là-bas!!! EAU EN VUE, EAU EN VUE PAPOUNET. I BELIEVE I CAN FLY, I BELIEVE I CAN TOUCH… The sand… Pas drôle… »
Nous nous retrouvâmes vers l’oasis, tonton balais dans le cul faisait le pied de grue en attendant les ordres du chef d’équipe. Bon le dur allait rentrer dans la mission, on pourrait rencontrer les châteaux de sable ambulant… Néanmoins, le stresse commençait à se pointer en bas de mon dos, mon ventre se tordait… OH OH OH… Respire, sinon je vais avoir envie d’aller aux toilettes encore… Surtout dans le désert, il n’est pas aisé… On peut potentiellement se battre, c’est dangereux, mais j’ai mon gros shuriken pour me battre… Je souriais et répondais:
« - A VOS ORDRES CAPITAINE FLAM! »
Il fallait se calmer et faire en sorte de réussir, il m’a dit de suivre et de fermer la ligne. Je me posais derrière le cul de Yukio et je restais à une distance très proche… Je cherchais dans mes cartes, et je me mis à piocher une au hasard, la Lune:
« - Il faut qu’on suive la Lune, on va réussir si on suit Dame Séléné! »
J’étais hyper joie, je suis sûr de moi. Les deux chefs vont m’écouter, ils ont foi en moi. J’étais maintenant dans leur famille maintenant. Un membre à part entière de cette nouvelle mafia. Nous allons retourner le monde, nous sommes le Gang Nozomo WESH.
C’est un oiseau ? C’est un genjutsu ? Non ! C’est Rokasu !
Celui-ci entamait une descente à pic après avoir été propulsé à quelques mètres de haut par Yukio. Quel drôle d’image, presque attendrissante… Du moins si katana-man avait assuré la réception du petit. Au lieu de cela, le tireur de cartes s’était péniblement écrasé dans le sable… En temps normal Hayato aurait sans doute reprit son frère, dans un premier temps contre la violence envers des génins et dans un second, parce qu’on avait vu plus discret. D’autant que le survolté à la chevelure de feu en avait profité pour brailler encore plus fort… Il approchait d’une zone à risques pourtant. Mais pour le coup… il le méritait bien. Voir, il trouvait que Yukio avait fait preuve d’un sacré self-contrôle. L’agacement du jeune junin était tel qu’il en venait à regretter de ne pas maîtriser quelques arcanes de genjutsu.
Six heures dans une pièce capitonnée vide de toutes distractions. Voilà ce dont a besoin notre ami aux narines blanches…
Arrivé à proximité des lieux, Hayato par réflexe et sans demander l’aval de son frère et chef ; s’était empressé de composer quelques mudras. Le chakra était venu se concentrer dans ses yeux, qui rapidement rayonnèrent d’une légère aura bleuté. Se tenant sur le haut d’une dune il avait observé les horizons. Son frère voulait partir à la rencontre des tribus hostiles… Mauvais plan selon Hayato. Il était plus prudent de commencer par les lieux sécurisés. Ils étaient peut-être coincés dans une grotte… Retenus par des blessés auprès d’une oasis… Le temps jouait contre eux et il aurait été prudent d’écarter ses possibilités dans un premier temps. Si les voyageurs avaient été capturés, les chances qu’ils soient morts ou vifs étaient d’environ 50%. Tenu en bonne santé pour assurer une monnaie d’échange, ou déjà sacrifié au nom d’il ne savait quel dieu.
Mais le jeune archer n’était pas là pour contester les ordres de son frère. Chaque commandant avait sa propre vision des choses et il devait respecter celle… agressive ; de son jeune frère.
Aurait-il agit de même si je n’avais pas été là ? Aurait-il envoyé un génin tout droit sorti de l’académie en direction d’une tribu sanguinaire ?
Écartant vivement ses réflexions, le jeune homme s’était focalisé sur son observation… Rien d’anormal… Si on oubliait la présence de trois nomades qui marchaient lascivement sur le haut d’une dune. Rien de bien dérangeant donc… Jusqu’au moment où l’un d’eux, grand et baraqué était venu flanquer une grosse baffe sur la joue d’un plus petit. À cette distance il était parfois difficile d’assurer à 100% sa focale, malgré la technique d’Hayato. Mais il en était pourtant persuadé… Des éclats de sables alors que le coup portait… Des kaigans ? Quittant précipitamment son monticule de sable, l’archer s’empressa de faire son rapport auprès du petit chef.
"De la roche à quelques kilomètres au nord-est, une oasis à quelques centaines de mètres à l’ouest et surtout… Je crois avoir repéré des kaigans à l’est. Je ne peux pas en être parfaitement sûr, mais il semblerait en tout cas. Ils sont trois, un d’entre eux semble particulièrement costaud… Sans doute une troupe d’éclaireurs qui s’assurent que personne ne traîne trop près de chez eux. "
Les prunelles de Yukio plantaient dans les siennes, ils devaient alors sembler converser en silence. Les combats ils savaient faire… Ce n’était pas quelques kaigans qui allaient nécessairement les inquiéter, mais ils avaient l’avantage du nombre. Sauf à laisser l’un d’entre eux à Rokasu. Quel chemin choisirait-il ? Que faire ? C’était à Yukio de le décider… Attaquer les 3 voyous sans autre forme de jugement ? S’avancer pour converser mais perdre ainsi l’avantage de la surprise ? Les ignorer et se rendre vers un autre point d’intérêt ? La décision de son frère prise et les ordres donnés, le jeune archer s’était exprimé simplement.
"C’est parti. "
Techniques utilisées:
Chakra : 75%
SURUDOI ME 【VUE AIGUISÉE】
DOMAINE :
Kyûjutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Personnelle
CHAMP D'ACTION :
L’utilisateur
DESCRIPTION :
L’utilisateur renforce son sens de la vue avec du chakra, lui permettant de voir avec grande précision sur une portée Moyenne pendant 1 tour. Les environs à cette distance lui sont aussi précis que s’il les observait à cinquante centimètre. Ceci améliore grandement sa visée à l'arc : sa prochaine technique de Kyujutsu est considérée comme supérieure d'un rang concernant son esquive uniquement.
Si l'utilisateur dispose de la Capacité Vision Sur-développée, le coût en chakra est réduit d'un cran.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE
- RANG :
B La portée de la vision devient Grande. De plus, la prochaine technique de Kyujutsu de l'utilisateur est désormais considérée comme supérieure d'un rang concernant son esquive OU ses dégats.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
- RANG :
A La portée de la vision devient Énorme. De plus, la prochaine technique de Kyujutsu de l'utilisateur est désormais considérée comme supérieure d'un rang concernant son esquive et ses dégats OU verra son coût en chakra réduit d'un rang supplémentaire. Par contre, il devient très difficile, en observant des détails, de se concentrer sur ses environs immédiats : la prochaine technique de corps à corps ciblant l'utilisateur ne pourra pas être esquivée sans technique.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Forte
; color:black;">
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26
Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG B Ryos: 160 Expérience: (2847/1200)
- Tu devrais lever la tête, il n’y a pas la Lune... Mais à force de me coller au train, tu vas finir par voir mon cul. Incroyable que ce gamin puisse être genin, alors qu'il me suivait comme mon ombre : En combat, il me gênerait plus qu'autre chose.
Le repoussant rapidement de la main, j'entendais Hayato qui se ramenait pour me donner le résultat de son observation : Sacré jutsu que de pouvoir affiner sa vue avec du chakra, à long terme il y avait des répercussions sur la vision ? C'était inconnu pour moi, mais l'idée qu'utiliser le chakra pour amplifier les muscles ou la vue allait conduire à la cécité des utilisateurs ou au handicap ne me plaisait guère... "On n’a jamais rien sans rien, le corps n'est pas adapté à ce type d'effort... Il y a sûrement des conséquences". La jeunesse me préservait de celles-ci, mais qui sait ce qu'allait me réserver les trente prochaines années ? "Si je survis jusqu'à là". Soupirant, je dégageai cette idée pour me concentrer sur la mission.
"Un jour après l'autre Yukio, un jour après l'autre."
Des kaigans à l’est. Trois, dont un qui semblait particulièrement costaud aux yeux de mon frère. Il postula que c'était doute une troupe d’éclaireurs qui s’assuraient que personne ne traînait trop près de leur repaire. Je me grattai la joue en réfléchissant, un mauvais mouvement et on pouvait se retrouver avec une meute de ces sauvages sur les bras... Excitant, si on n’avait pas un marmot également. Hayato me scrutait, il attendait ma réaction et surtout mon plan. Il devait me juger en silence, qu'aurait-il fait lui ? Sans doute que depuis le début nos décisions étaient différentes. Chacun nos points de vue... Après tout, c'était moi qui avais perdu des gens, pas lui.
- Voici le plan, je vais aller leur parler. On n'a peut-être pas à se battre, je veux juste savoir s'ils ont des types : Prisonniers ou blessé qu'ils ont soignés. On pourrait postuler que ce sont les ravisseurs... Mais rien n'est sûr. Je décrochai mon bandeau frontal pour le confier à Hayato. Pas de Suna, pas de problèmes ? Je ricanai. Si c'était aussi simple... Je m'étirai, prêt à l'effort martial si besoin. Diplomate, oui, mais un tueur quand même. Mets-toi en position pour attaquer, si besoin, surveilles mes arrières et le petit. Un hochement de tête vers Hayato pour lui faire comprendre que ma décision était prise, quoi qu'il en pense. Je commençai à marcher, mais une idée me vint : Il fallait occuper Rokasu aussi, sinon il allait faire de la merde. Me retournant, je déclarai : Rokasu, sors ton gros shuriken et surveilles les arrières de Hayato, tu es notre coéquipier. On protège nos camarades, c'est compris ? Un clin d'œil au petit et je recommençai à marcher.
"J'ai vraiment des idées à la con parfois, on pourrait chercher tranquillement les grottes, mais je veux toujours aller me frotter aux hostiles..." Ce genre de comportement avait conduit à la mort de chuunin. "Je ne ferai plus cette erreur". Moi d'abord, si je courais vers ma perte, tant pis. Arrivé à quelques mètres de mes braves kaigans, une dizaine de mètres pour ne pas paraitre hostile, je levais les bras au ciel en criant :
- Bonjour ! Je suis un marchand, je cherche mes camarades qui se sont perdu il y a trois jours ! Auriez-vous des informations, mes braves ? Il y a une récompense à la clé ! "Sois aimable, innocent, non-hostile" Je me rapprochai de quelques pas, en montrant fièrement mon sourire le plus sympathique.
Le balais dans le cul ne semblait pas s’envoler, alors que le chef de la mission semblait faire une allusion à Dame Sélené, d’une manière un brin blasphématoire… Il devrait avoir honte, car d’un rien la colère des Dieux pouvaient s’abattre sur lui, surtout celle qui trônait dans le ciel, une fois son frère endormi. Je souriais, car d’un autre côté monsieur devrait avoir un joli popotin, je n’en avais jamais vu à part le mien et celui de mon grand-père dans ses derniers jours où j’étais obligé de l’aider à aller faire ses besoins.
Nous arrivâmes vers un potentiel danger, trois potentiels Kaigan… Bordel, on allait devoir combattre, okay j’avais un gros shuriken, mais j’étais pas forcément le plus doué des combattants, même si mon humour était sûrement ma plus grande force. En attendant, les deux jonins devraient être capable de faire tout le combat seuls. Personne n’était plus fort que Papa et tonton Balais dans le cul, j’en suis certain vu comment il m’avait fais volé tel un oiseau dans l’air. Je sortais mon énorme shuriken, tiens chaque arme devait avoir un nom, je regardais tonton balais dans le cul:
« - En honneur de ta candeur et ton sérieux inflexible. Mon gros shuriken je vais l’appeler Balais, car il va finir dans le cul des méchants. »
J’étais tout content de lui faire cet hommage, mais d’un coup je me disais qu’il n’aimerait pas tellement, mais la vérité était que je commençais à baliser fortement… Un combat contre un clan qui semblait connu, vu que lorsqu’ils m’en avaient parlé la première fois, il semblerait que ce clan soit une part présente dans l’anamnèse de notre village. Histoire du village que je connaissais que très peu, en effet la perte de mémoire de mon parent avait fait que j’avais pas mal de trou dans mon éducation et surtout sur l’histoire de ce village dans lequel je siégeais.
Papa numéro 2 parlait avec les éclaireurs, il pensait qu’on pouvait éviter le combat. Je pris une grande respiration, ça serait pas mal si on pouvait éviter de faire des combats avec des gros pas beau méchant trop fort. Par contre, la façon dont il abordait la chose, me disait que ça pouvait peut-être nous porter préjudice. Sans connaître promettre récompense pécuniaire, pouvait parfois froisser le plus pur des innocents. Surtout qu’on assimilait l’argent de cette manière au mercenariat à la prostitution ou pire l’assassinat. Moi j’aurais plutôt proposé la vertu de Hayato, sait-on jamais, les balais ça peut peut-être se retirer d’une certaine manière. Dans ma tête je vis mon image de mon corps effectuer un geste de « Who Knows? ».
Parfois je me demandais ce que je faisais ici… Quelle idée de vouloir devenir Ninja ? Franchement, je me demande bien ce qui m’a pris de faire ça….
Genoux à terre, sortant tout juste de ma couche, j’effectuais comme à mon habitude quelques prières. Le clan était particulièrement inquiet et déjà au-dehors j’entendais chacun et chacune qui s’affairaient bruyamment. Les cliquetis des armes se confondaient avec les pas de courses, dans une folie contrôlée, mélange d’excitation et de crainte. Quelques jours plus tôt, le désert avait été parcouru par une immense tempête de sable… Était-ce annonciateur du retour de notre dieu ? Ou bien nous faisait-il part de sa colère ?
Nos plus éminents confrères eux-mêmes ne surent nous donner une réponse claire… Soucieux de démêler le vrai du faux, nous avions été envoyés aux quatre coins du désert à la recherche de la sainte divinité. Tournant un regard vers ma couche, j’observai interdit un instant, l’une de mes plus tendres épouses… Mère de quatre de mes enfants. Je quittai la tente le cœur lourd en direction de la placette. Là-bas m’attendaient déjà mes collègues.
Dès que la tempête avait cessé, nous commencions à écumer notre bien-aimé frère. Je me sentais toujours apaisé lorsque je le parcourais… Les pieds nus, à même mon élément, je me sentais enfin complet. Cette fois-ci nous étions partis vers le nord… Loin de notre petit village. Non loin des frontières invisibles qui séparaient le désert des plaines rocheuses, notre petite troupe avait fait une drôle de découverte. Dans le sable, des morceaux de vêtements… des bouts de caisse… Tout portait à croire qu’une caravane avait subi de plein fouets la tempête. Notre dieu avait décidé que les marcheurs devaient être jugés et son jugement fut implacable.
Nous avions parcouru le désert durant de longues heures sans ne rien trouver de plus et finalement, alors que le soleil avait dépassé son zénith, nous rebroussions chemin. Il était alors apparu devant nous, un homme aux habits simples et à l’apparence négligée, qui portait un katana à sa ceinture. Machinalement j’avais recherché en lui quelques signes distinctifs d’appartenance à un groupe… rien. Il se présenta à nous comme un marchand recherchant ses collègues et nous proposa une récompense si nous l’aidions.
Mes frères s’étaient alors tournés vers moi, attendant ma réponse ou mon ordre d’attaque. Il semblait seul et son katana me laissait présager qu’il n’était pas un simple marchand. Je m’approchai de lui lentement… De toute ma grandeur, je le jaugeais de bas en haut. Il semblait bien entrainé et habitué au désert… Je mis rapidement ses éléments en rapport avec les décombres que nous avions trouvés plus tôt… Était-il un de leurs camarades ? Ou bien…
Notre peuple depuis des années était pourchassé par les sunajins… Incapable de comprendre et de respecter nos croyances, ils se pensaient supérieur à nous en tout point. Comment des êtres refusant la toute-puissance de notre divinité pouvaient-ils ainsi prospérer ? La réponse m’échappait complétement… Ô toi, dieu des dieux… Maître du désert… Apporte-moi la réponse… Qui est cet homme devant moi ? Dilatant mes narines afin d’humer son odeur, je lui avais posé une simple question…
Caché au loin par les dunes, Hayato, toujours en compagnie de Rokasu, observait au loin son frère qui s’éloignait. Profitant de la puissance de ses yeux renforcée par le chakra, il parcourra le paysage et focalisa son attention sur l’attitude des étrangers. Ils étaient habillés sommairement, des vêtements amples, trouvables parmi toutes les tribus nomades du désert. La voix nasillarde de Rokasu l’avait tiré de son observation. Exerçant un grand effort pour retrouver une focale adaptée à une distance bien moins grande, il soupira en voyant le jeune génin parler à son shuriken…
"Attendons de voir si une solution pacifique est envisageable… Et si jamais nous devions combattre, reste à bonne distance…. Voire… Trouve un abri. Si nous venions à perdre, tu devras alors retrouver le chemin du village seul et prévenir les autorités. C’est compris ?"
Son visage était dur, il voulait bien faire comprendre les enjeux au jeune garçon. Ils n’étaient pas là en balade, le danger était partout et nulle part à la fois. Il lui fallait apprendre à se responsabiliser… S’il était incapable d’accepter l’autorité il n’avait rien à faire ici. Qu’il retourne à ses cartes et à la divination… C’était peut-être préférable de toute manière ? La naïveté du petit roux lui semblait bien trop grande pour affronter un univers aussi impitoyable… Une vie simple, faite de plaisirs simples était sans doute préférable pour lui…
Quittant ses réflexions sur l’avenir d’un enfant qu’il ne connaissait que depuis quelques heures, Hayato reprit son poste. Une sueur froide vint alors lui caresser la nuque… Alors que son attention avait été détournée, il n’avait pas veillé sur son frère qui se retrouvait maintenant nez à nez avec ce qui semblait être le plus dangereux des individus. Bientôt, les deux autres nomades encerclèrent Yukio…
Ils veulent l’intimider ?
Le corps d’Hayato avait voulu réagir… mais il se refréna. Les mains serrées sur son arc, le moindre mouvement suspect aurait déclenché les hostilités… Une seconde… deux secondes… trois secondes… Un mouvement de main… Un dos qui se tend… Des postures qui se figent… Une main vers un katana… Un coup de poing porté vers Yukio…
La flèche siffla et vint traverser le corps d’un des malheureux, arrachant par la même occasion une gerbe de sable. Le regard empli de colère Hayato accourait vers l’ennemie… Dans sa course folle, une nouvelle flèche vers le second individus. Ne restait alors plus que le plus baraqué du lot. Mais la présence de Yukio à seulement quelques centimètres de lui, rendait l’attaque trop dangereuse. Le souffle court Hayato hurlait.
"YUKIO ÉCARTES TOI !"
Quelques mudras qui furent suivi d’un souffle lancé vers les cieux. Bientôt la colère d’Hayato se cristalliserait en une gigantesque tornade qui balaierait la zone. C’était sa faute… Il avait baissé sa garde… Pourtant, c’était eux qui en paieraient le prix. Tombant genoux à terre, le jeune archer était désormais réduit au rôle de spectateur. Il assista impuissant au nouveau coup porté vers son frère, par le dernier adversaire encore capable de réagir dans l’immédiat.
Merde… Le petit…
Tournant la tête il cherchait Rokasu. Allait-il se cacher ? Ou bien combattre avec eux ?
Action du tour:
Santé : 100%; Chakra : 32% Que d'actions les amis ! Malheureusement il semblerait que nos amis Kaigan ne soient pas très jouasse. Aussi après quelques explications ont-ils décidé de passer à l'attaque. Un premier coup est porté à Yukio, le reste je te laisse le soin de le décrire.
Hayato quant à lui utilise 3 techniques en un temps record (pas touche à son frère).
Dans un premier temps il tire une flèche sur l'adversaire de gauche (-5%)
GENSO SHOGAKKÔ 【TIR ÉLÉMENTAIRE】
DOMAINE :
Kyûjutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Grande
CHAMP D'ACTION :
Spécial
DESCRIPTION :
L’utilisateur imprègne son prochain tir de chakra élémentaire. À l’utilisation, l’utilisateur doit choisir un élément de chakra dont il a choisi le domaine de ninjutsu correspondant (s’il n’a pas le domaine de ninjutsu affinitaire, il peut choisir son affinité primaire). Les effets de cette technique dépendent de la nature de chakra utilisée, comme indiqué : - Fûton : Le tir est bien plus rapide que d’habitude, et perce les défenses souples comme les armures légères (rang C ou moins) ou le bois. Il inflige des dégâts élevé est s'avère difficile à esquiver sans technique.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
Il envoie ensuite une seconde flèche de vent sur l'adversaire de droite. Laissant Yukio en 1c1. (-5%)
GENSO SHOGAKKÔ 【TIR ÉLÉMENTAIRE】
DOMAINE :
Kyûjutsu
RANG :
C
PORTÉE :
Grande
CHAMP D'ACTION :
Spécial
DESCRIPTION :
L’utilisateur imprègne son prochain tir de chakra élémentaire. À l’utilisation, l’utilisateur doit choisir un élément de chakra dont il a choisi le domaine de ninjutsu correspondant (s’il n’a pas le domaine de ninjutsu affinitaire, il peut choisir son affinité primaire). Les effets de cette technique dépendent de la nature de chakra utilisée, comme indiqué : - Fûton : Le tir est bien plus rapide que d’habitude, et perce les défenses souples comme les armures légères (rang C ou moins) ou le bois. Il inflige des dégâts élevé est s'avère difficile à esquiver sans technique.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Moyenne
Les deux adversaires touchés ne sont pas K.O, mais l'embuscade et la surprise nous donne un avantage.
Dans un dernier temps Hayato projette vague de vent vers les cieux, annonciateur d'une technique dévastatrice qui tombera au prochain tour. (-33%)
FÛTON : TATSU NO ÔSHIGOTO 【LA GRANDE TÂCHE DU DRAGON】
DOMAINE :
Ninjutsu Affinitaire
RANG :
A
PORTÉE :
Grande
CHAMP D'ACTION :
Faible
DESCRIPTION :
L'utilisateur lance une vague de vent dans le ciel, ce qui provoque une tornade géante qui descend ensuite sur la cible. Cette technique peut être mise en place en tant que feinte car elle a une activation retardée (dans ce cas, la tornade descendra sur l'adversaire au tour suivant). La technique modifie les conditions météorologiques temporairement. Les nuages d'orage que crée l'attaque se dissipent immédiatement dès que la tornade commence à s'abattre sur l'adversaire. Celui-ci subit des dégâts Très Elevés et ne peut se libérer de la tornade sans technique pendant 1 tour. Une technique Katon ciblant l'ennemi emprisonné dans la tornade verra ses dégats augmenté d'un rang.
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Très Forte
; color:black;">
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26
Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG B Ryos: 160 Expérience: (2847/1200)
- Suis-je un ninja ? J'ai dit que j'étais un marchand, qu'est-ce qui vous laisse penser que je suis un ninja ? Un regard rapide porté à mon arme me fit lever les sourcils. Oh ! Ça ! Un bien bel achat ! Me laissant encercler, je gardai le sourire.
Ils voulaient m'intimider ? La blague, je n'étais nullement impressionné par eux. Le gros dur était devant moi, alors que ses subalternes voulaient me refaire les flancs. Une technique de lâche... Les Kaigan et les Nozomo ont en commun des tactiques ? Mon ricanement interpella le gros dur qui laissa un petit signe à l'un de ses potes pour ... Me frapper ?
- C'est gentil à vous, mais je vais trouver ma route, seul... Vous êtes un peu trop vulgaire. Alors que j'agrippai mon sabre, L'un des sauvages se jeta sur moi. Son poing atteint durement ma joue, je reculai alors que lui s'effondrait. Une flèche se scratchant au sol après avoir... traversé ? Le type. "C'est pas trop tôt !"
Je dénudai ma lame en me protégeant du gros lourd face à moi, alors qu'un autre s'effondrait, pour autant je voyais bien le premier lascar se relever : Une flèche ne suffisait pas, un bon coup de sabre était nécessaire parfois. En garde simple devant la brute, qui avait tenté de me frapper avant que je ne le repousse, il paniquait devant les coups venus de loin. Souriant, je ne pus que lui décrocher un humble conseil :
- Touche-moi, tu verras que je ne suis pas tout seul ! Avant de m'élancer sur lui. Le temps que le menu fretin se relève, j'allais en finir avec le gros dindon. D'un geste maitrisé, je concentrai mon chakra dans mes jambes pour multiplier ma vitesse et m'élancer sur le tas de muscle.
Tellement rapide, je me dédoublai… Enfin, en apparence puisque le premier Yukio se dissipa bien vite. Le second, le vrai, étant dans le dos de mon adversaire alors que celui-ci connu une large entaille dans le torse. Du sang ? Du sable ? Je ne pus bien voir car mon attention fut dirigé vers une voix alertée qui s'écriait de me faire la malle...
- Quoi ? Le Kaigan fut sur moi, se tenant la blessure d'une main, il me sauta dessus pour m'administrer des coups de coudes et de poings avec son bras restant. Mon attention portée sur autre chose que mon adversaire me desservit : Subissant le premier coup, j'esquivai le deuxième.
Mon attention était portée sur l'avertissement de Hayato, crier alors qu'on était en bonne situation ne présageait rien de bon. Focalisé de nouveau sur mon ennemi, je devais rejoindre mon groupe. Ma tactique de passer la brute en force pour laisser le dos des Kaigan vulnérable à Hayato me desservait, puisque ma fuite était maintenant problématisée par... Les kaigan. "On ne peut jamais être tranquille, mais dans un combat simple". Laissant le "chef" exécuter une nouvelle approche, j'esquivai le coup avec une roue sur le côté pour encore une fois passer dans son dos, non sans donner de mon petit commentaire :
- On a vu mieux comme défense. La gymnastique dans le sable n'était pas aisée et ma réception fut laborieuse, mais j'embrayai sur une course vers la dernière position connue de Hayato et Rokasu. "Faites qu'ils ne soient pas attaqués par le reste de la bande".
Devant moi, deux Kaigan, les minions du gros lascar : L'un était relevé et voulait me stopper, ne comprenant pas pourquoi je prenais la fuite, l'autre se relevait à peine. Fonçant sur le plus affaibli, en position de vulnérabilité, je pris appui sur son dos pour sauter. Le ramenant à manger de l'élément qui le composait. Mon bond me conduisit sur le dernier défenseur que je cueillis avec un coup de genoux dans la poitrine pour planter mon katana droit dans son visage.
- Je vous laisse un souvenir ! Pouvais-je tuer un Kaigan juste en le poignardant ? Aucune idée, et je n'attendis pas pour vérifier. Merci pour les informations ! Un sourire et quelques mudras m'amènent à cracher un gros nuage de cendre sur la troupe. Ma fuite n'allait en être que plus aisé !
Tapant mon meilleur sprint vers la dune de mes camarades, je vis bien vite la raison du cri de Hayato : Me barrer de la zone était une évidence. "Il a l'ouragan facile". Tournant la tête, un aîné Nozomo à genoux me fit un peu pitié. Je trottinai jusqu'à lui :
- Tu ne fais pas les choses à moitié, on doit sauver des gens à la suite d'une tempête de sable, pas en créer de nouvelles ! Hilare, je tendis la main au grand dadais pour le relever. Tu es extrême comme garçon. Du regard, je guettais la présence de Rokasu.
EUH…. EUH… WHAT!? J’ai rien compris de ce qui se passait… Je ne comprenais rien, on devait être pacifique, puis on me disait que c’était potentiellement un risque et que si je devais pas combattre, je devais fuir pour aller chercher de l’aide. Courir, okey c’était dans mes cordes, mais abandonner les gens, j’avais pas envie de perdre ma nouvelle famille. Je serrais fort mon shuriken « balais » pour être prêt à taper des culs, mais avant que je puisse tenter de faire un truc… Tonton balais dans le cul semblait étrangement énervé, le côté pacifisme avait été très rapidement balayer d’un revers de la main. Il s’était attelé à lancer une volée de flèche chargé d’un étrange chakra, puis il semblait essayer de préparer un truc bizarre. Dans le ciel semblait se créer une sorte tempête… On était dans un désert, c’était vraiment une bonne idée de créer une sorte de tornade qui allait envoyé tout le sable dans une sorte de tempête de sable et qui ferait un gros signal de détresse voire pire, gênerait notre vision. Fin bon, je ne suis rien et voilà qu’aujourd’hui je serais le gardien du désert de cette nuit. Et puis, j’étais surtout un simple petit garçon qui n’avait aucun mot à dire sur les stratégies, mais alors que Yukio revenait pour dire que son frère avait été extrêmement dangereux et qu’il n’y allait pas dans la douceur, mon visage s’arquait dans une certaine interrogation:
« - Du coup moi je dois faire quoi? J’ai pas compris ? Vu que la paix semble s’être fait balayer d’un coup de vent, on attend que la tornade créer un sirocco de sable ? J’ai vraiment l’impression d’être inutile encore plus qu’avant. OH JE SAIS! Balancez moi dans le tornade et je m’en servirais pour balancer des shurikens de partout? LES 1000 COUPS DE SHURIKEN DU DIEU BALAIS. »
OUAIS JE SUIS LE MEILLEUR. LE ROI EST MORT VIVE ROKASU! OUAIS OUAIS, je suis le meilleur c’est sur. Ce plan était une pure merveille, je serais connu comme le plus grand des stratèges de tous les ninjas, je vois l’avenir ils se presseront tous devant ma porte pour que je leur enseigne comment devenir un aussi talentueux stratège et surtout pour faire en sorte de créer des utilisations de techniques super géniale.
C’est pour ça que papy souhaitait que je devienne un ninja, il savait que je serais le plus grand génie parmi les ninjas et que je révolutionnerais le monde. Puis, je les regardais d’un air un peu abstrait:
«- Quoique en fait je risque de peut-être mourir en faisant ça ? Vous en pensez quoi? »
En fait… je suis un génie, mais mon corps n’est pas encore à la hauteur de mon génie, je risque de trop facilement mourir… J’ai besoin de faire un peu plus de sports pour devenir un homme capable de suivre les prétentions de mon cerveau.
L’homme qui se tenait devant moi, était resté étrangement calme alors que nous l’encerclions. Ce katana ne me disait définitivement rien qui vaille. Il prétexta que ce n’était qu’un achat, sans plus d’explication… Pendant ce temps, j’humais son odeur. Le désert et la vie que l’on y menait, laissaient des traces indélébiles sur les hommes. Une alimentation pauvre et peu variée, une peau en contact permanent avec le soleil et une hydratation sommaire. Apportaient un fumet particulier que je ne saurais qualifier en d’autres termes. Mais une chose était sûre… Ce n’était pas un nomade, ni un habitant du désert. Son attitude toute en désinvolture, son sourire narquois qui nous narguait…
N’avait-il donc pas conscience que le châtiment divin tomberait bientôt sur son âme damnée ? D’un petit geste, j’intimai à Gundaï d’entamer la procédure. Peut-être que l’homme au sabre avait alors réalisé sa situation, puisqu’il essaya de nous fausser compagnie. Et dans un geste malencontreux avait déclenché une avalanche de violence… Portant la main à son Katana, il reçut immédiatement un coup de poing. Bien, voilà qui devrait lui apprendre à ne pas se précipiter. Pourtant, Gundaï s’effondra dans le même temps, et je pus voir dans sa chute son flanc être couvert d’un mélange de sable et de sang. Comment avait-il fait ? J’avais pourtant porté toute mon attention sur le katana, il n’avait pas bouché d’un pouce… Un bruit filant résonna alors sur mon côté gauche… Mon deuxième compagnon de route s’écroula à son tour… Au loin je dévisageais la menace… Un deuxième homme équipé d’un arc courait à toutes jambes dans notre direction… Regardant encore, je pus même distinguer une autre silhouette, plus petite.
Combien était-il ? Était-ce un piège ? Et ce bandeau… Plus de doute possible : Des Sunajins. Je sentis mes gènes bouillonner, mon chakra s’accumulait en grande quantité dans l’ensemble de mon corps. Signe de ma mutation… Bientôt je ne serais plus qu’une bête de sable avaleuse d’homme. J’allais leur faire goûter aux souffrances du désert. Il ne me fallait que seize secondes, au terme des seize secondes, mon pouvoir éveillé, je romprais leurs os. L’épéiste avait réagi au quart de tour et déjà était passé dans mon dos, m’entaillant au passage l’épaule… Tout devenait sombre je perdais peu à peu le contrôle de mon esprit. L’avais-je frappé d’un coup de coude ? Avait-il réellement rebroussé chemin pour courir vers ses amis ? Une seule image était restée gravée en mon esprit. Gundaï, un sabre lui traversant le crâne gisait à terre imprégnant le sable alentour de son sang. Plus que jamais désormais il faisait partie du désert… Reposes en paix mon frère, laisse-moi apporter ta vengeance. Tout à coup je me retrouvais au cœur d’un nuage de braises et de cendres… Encore une indigne technique ninja ? Les cafards ne se reproduisaient que trop vite, Shukaku pourquoi les laisses-tu marcher ainsi sur ton sable ? Pourquoi ne punis-tu pas ses âmes impies ? Ma transformation n’était qu’à quelques secondes de son éclosion et déjà triomphant je levais haut mes bras et mon regard.
"Ô toi ! Mon dieu ! Prête-moi ta puissance !"
Trois secondes… Deux secondes… Une seconde… Puis plus rien.
Un cataclysme semblait s’être abattu, Shukaku m’avait-il entendu ? Mon corps semblait meurtri et je ne pouvais me mouvoir… Usant de toutes mes forces, je parvins finalement à bouger ma tête vers la droite, puis vers la gauche. Mes compagnons avaient disparu, tout comme mes adversaires… Le désert était impitoyable et chaque prêt exigeait un rendu. Aussi, une larme commença à perler sur mon visage ensablé, un sourire chargé de peine je contemplais le ciel… Merci, mes frères.
Les kaigans de tout temps furent les ennemies indéfectibles de Suna, leurs croyances sanguinaires semées dans le désert peur et désolation. Refusant toute allégeance autre qu’à leur divinité, il était impossible pour les deux partis de s’accorder. La scène à laquelle nous venons d’assister, n’était finalement ni plus ni moins que l’affrontement de deux égos. Un Senshi ambitieux et des prêtres jalousant leurs pouvoirs. Par le biais de leurs pions s’étaient aujourd’hui entretués. Hayato en avait parfaitement conscience et pourtant… Il n’avait aucun regret.
Sa tornade couplée aux braises de son frère déclencha au cœur du désert un cataclysme ravageant. Le sable et la cendre se mélangèrent en un cocktail mortel auquel nul être n’aurait pu résister. Couché au sol, tenant d’une main le génin qui stupidement se demandait s’il pouvait aller faire un tour dans la tornade, de l’autre, Hayato tenait le vêtement de son frère. Si la tempête devenait hors de contrôle il ne fallait pas qu’ils soient divisés. Ils attendirent ainsi quelques secondes… Puis le calme revint aussi vite que la colère du grand frère s’était abattue. Encore exténué par le drain de chakra qu’avait réclamé un tel enchaînement, Hayato se releva tout en s’appuyant sur son frère. Il ne restait guère grand-chose du paysage. Pourtant, au cœur de ce qui avait dû être une spirale de feu, un corps gisait encore en état … convenable.
Marchant prudemment, ils constatèrent que celui-ci était le plus robuste des kaigans. Il était en très mauvais état et ne semblait plus pouvoir se mouvoir. Sur ses joues perlaient quelques larmes, pourtant il affichait un sourire béat en observant le ciel.
La chaleur l’a rendu fou ?
Arrivant derrière lui, les deux frères se penchèrent, faisant ainsi remarquer leur présence à l’homme bienheureux. Ses traits s’étaient transformés… Le souffle encore court, Hayato l’interrogea.
"Du coup ? Maintenant, on peut parler ?"
; color:black;">
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26
Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG B Ryos: 160 Expérience: (2847/1200)
Stupidement, je me dis en adéquation avec cette pensée que j'avais un peu été au milieu, durant le dernier combat "amical", même si l'ajout des cendres était un complément indispensable pour souffrir le plus possible : Balloté, percuté, ensablé et maintenant brulé... Les kaigans méritaient-t-ils un tel déchainement de violence ? Pas forcément, mais qui pourrait nous le reprocher ? Leurs familles ? Encore fallait-il qu'ils s'y retrouvent dans les entremêlements causés par la polygamie. "Il doit y avoir des dégâts à un moment, c'est pas possible." Des enfants débarquaient sans doute avec des malformations... Autre qu'être Kaigan. Pugnacement, la question de la découverte des pouvoirs liés au sable me titilla :
- Vous pensez qu'ils jouent a cache-cache dans le sable ? Ricanant, sans attendre de réponse, je tirai ma troupe vers l'épicentre de la tempête. Hayato était fatigué par sa technique, alors je le portai à moitié. Heureusement que tu n’es pas très musclé, j'aurai du mal sinon. Mon frère était aussi intelligent que maigre, comme quoi ... Un utilisateur du taijutsu n'avait pas besoin de beaucoup de choses.
Nous marchions lentement jusqu'aux corps, sur les trois seuls un type avait survécu. Les autres... Disons qu'ils étaient en bonne voie pour devenir du verre. Le survivant bien heureux, en tout cas, il devait le penser après ce déferlement de violence, était le plus robuste des kaigans. Il était en très mauvais état, étalé au sol avec des larmes aux yeux... De douleur ? De tristesse ? Non, pas de tristesse. Il souriait vers le ciel. Arrivant prés de lui, Hayato tenta une approche : On pouvait discuter maintenant ? Je ricanai encore plus fort, il n'était pas en état de parler. À l'écoute de ces quelques mots, le type se retourna... Enfin, sa tête, pour nous dévisager d'une expression choquée. Il ne pipa mot.
- Bon, je peux te promettre une chose : On peut refaire ce type de truc, sur toi, encore, ou sur ton village. On n'a rien contre vous, mais on a des types a cherché alors il faudrait que tu nous dises fissa ce que tu sais sur des marchands disparus il y a trois jours durant une tempête de sable. Je lâchai mon frère pour me rapprocher du malheureux. Selon la qualité de tes infos, je pourrais te donner une mort rapide, par contre si tu veux jouer les fortes têtes... Disons que je trouverai d'autres sources d'informations. Je laissais courir mes doigts sur le torse sableux de l'homme. Tu as des enfants ? Des femmes ? Un beau mec comme toi doit en avoir des tas. Une grande, grande, grande famille. Je lui souris paisiblement. Tu aimerais que je passe les voir ? On doit avoir plein de trucs à se dire.
Les yeux écarquillés, la brute balbutia quelques mots : Il n'en savait rien, il n'avait pas vu de types étrangers à son patelin avant nous. Il avait l'air sincère, mais je devais m'en assurer... J'étais en mission après tout. Sortant mon tantô, je chauffai la lame avec du chakra Katon pour l'appliquer sur les brûlures déjà vivaces du sauvage, celui-ci grogna de douleur.
- Ah pardon ! Je pensais que ça cautérisait, même les brulures ! Tu sais, avec votre pouvoir, je me demandais si vous pouviez devenir du verre... À Suna, on a un clan qui fait ce genre de chose. Tu veux qu'on le découvre ? Je fais du Katon, et toi tu es un peu un avatar du Doton. Prêt pour une expérience ? Un nouveau sourire, face à la panique dans les yeux du bougre. Je me tournai vers ma troupe : Il sait rien. D'un geste sec, je plantai mon arme courte dans le cœur comme on achève un animal. Dans ma tête, c'était peu ou prou la même chose. Bon, on écarte la piste des Kaigan. On va vérifier les grottes environnantes : Ils ont dû trouver un abri dedans. J'essuyais mon tantô plein de sang et de sable sur mon pantalon.
Le regard posé sur Rokasu, je prenais acte que sa première mission avait tourné en combat brutal et il venait d'assister à un interrogatoire un peu malsain et brutale. Soupirant, j'étais devenu l'objet de la colère de Suna, mais également une bête de sang-froid n'hésitant pas un seul instant pour torturer et mettre à mort sans un regard en arrière. "Un jour, il faudra payer pour ça." La conscience pas aussi propre que ma lame, je pris un temps pour lui parler :
- Il y a des gens avec qui on peut dialoguer pour trouver des informations, d'autres où il faut employer des moyens plus violent. Pour ce mec... Je pointai du doigt le cadavre tout frais. Il fallait ce type de moyen, on ne pouvait pas faire autrement. C'était inutile, car il ne savait rien, mais une autre fois cela servira. Remettant mon arme dans mon dos, je me rapprochai du tireur de carte. Prends garde à la nature de ton travail, parce que c'est un travail. Te laisse pas bouffer par ça... Je le laissai réfléchir au sens de mes mots, moi-même cela me paraissait nébuleux.
Devenir totalement l'objet ? Dépersonnalisé, le ninja faisait son travail et c'était tout. La responsabilité allait à l'employeur ? Le kazekage ? Ou alors faire marcher un peu sa conscience et sa morale... Et être un mauvais ninja ? "J'ai décidé d'être un bon ninja, au risque de devenir un exécrable être humain".
Si j'en étais encore un.
D'un geste de la main, je donnai la direction du sommet d'une dune : Je me rappelai à peu près de la direction pointée par Hayato concernant les grottes : Prochain arrêt, la pierre et les ténèbres.
On m’ignorait, en effet j’étais pourtant la dose qui ferait que sans moi la mission serait d’un ennui mortel. J’étais à la fois l’antidote au venin qui parcourait le coeur de mes camarades, quel sacré venin, si tonton balais dans le cul avait quelque chose de plus pur, papa numéro 2 s’était montré particulièrement cruel. Un instant, cette image me renvoyait au décès de celui qui avait bercé ma vie, mais également à la potentielle mort de mon père et de ma mère… S’ils étaient mort de la même manière c’était extrêmement étrange… Mon coeur se perçait d’une sorte de peine immense, voyons Rokasu ne te laisse pas avoir par ce genre de sentiments, tu dois sourire, tu dois garder la force de te battre dans ce monde qui depuis des années ne semblaient pas réellement vouloir de toi. D’une sorte de chasse d’eau imaginaire, j’envoyais toute cette souffrance dans les tréfonds de mon esprit. Il n’était pas question que je puisse pleurer, que je puisse souffrir en pleine mission. J’étais avec deux personnes qui me jugeaient, qui allait m’apprendre à devenir plus fort. Je devais continuer, je devais avancer, un pas devant l’autre, un pas devant l’autre comme disait mon grand-père. Hors de question que je me laisse aller à ce genre de chose. Il fallait que je me reprenne, je souriais et m’approchait du corps de l’homme qui venait de mourir:
«- Je vais vous offrir un bel endroit où reposer, votre corps étant fait de sable, je devrais pouvoir faire un petit château avec votre corps de manière à vous laissez reposer en paix dans le château de votre vie. »
D’un geste rapide j’essayais de faire un château, mais le corps n’était pas aussi friable que j’avais pensé. Je forçais un peu pour faire au moins une petite tour:
« - Repose en paix. »
Je me tournais vers mes deux camarades et me remis en marche. Il était temps que je brille un peu dans cette mission, balais (shuriken fuma) dans ma main, il n’était pas encore ouvert, mais il permettait de pouvoir s’en servir de lame, si besoin. Je ne possédais pas un nombre énorme de techniques, mais je pourrais faire en sorte d’en utiliser quelques unes pour surprendre et dans un dernier temps asséner la lame de mon shuriken dans un cul pour leur botter le cul…. ATTENTION JE SUIS LE GRAND BOTTEUR DE CUL. TREMBLEZ PAUVRES FOU. LES INCESTUEUX ET LE GRAND BOTTEUR DE CUL BIENTOT SUR VOS ECRANS.
Maintenu par son frère, Hayato avait péniblement rejoint l’homme amorphe qui gisait au sol. Les kaigans représentaient une menace trop importante pour la jouer fine, d’autant en présence d’un jeune génin. Aussi le corps d’Hayato avait réagi de manière instinctive, était-ce bien utile ? Il se le demandait désormais…
Pas très costaud ceux-là…
Les traits de l’illuminé, après s’être ampli d’une profonde surprise semblaient s’être éteints. Le laissant là, le regard dans le vide et les larmes coulants, sans ne provoquer la moindre expression faciale. Sans doute aurait-il pu paraître misérable et attendrir bien des cœurs… Mais par malheur, il se retrouvait entre les mains de deux Nozomo.
Après sa rapide intervention qui n’avait servi qu’à attirer l’attention du condamné, Hayato se lassa choir sur le sable, observant ainsi son frère dans son interrogatoire. Les menaces et la torture étaient des outils comme les autres pour parvenir à ses fins. Même si d’ordinaire, Hayato s’en passait volontiers, ici, dans une mission demandant une certaine rapidité, il ne pouvait pas en vouloir à son frère d’y recourir. Le monde shinobi était un monde sale… Dans lequel chacun jouait toutes ses cartes pour dominer l’autre physiquement et psychologiquement. La menace de Yukio n’était pas particulièrement subtile. D’autant qu’avec un peu de jugeotte, notre ami ensablé aurait pu aisément se rendre compte qu’en aucun cas la petite troupe aurait pu se permettre d’attaquer un village entier.
Malgré l’interrogatoire, le kaigan ne partagea aucune information intéressante, ceux à quoi Yukio conclut qu’il ne savait rien de l’affaire. Avant de planter son sabre directement dans son cœur. Tendant la main pour arrêter le geste de son frère, Hayato avait agi trop tardivement… L’homme, du moins ce qui en restait était déjà mort. Quid des informations pouvant être capitale : Plan contre Suna ? Emplacement et effectifs des forces de son culte ? Observation des compétences génétiques kaigans…
On aurait dû le ramener au village vivant et le livrer aux services secret…
Devait-il ramener le corps ? Bien que son état soit pitoyable, il restait une source d’information sur patte. Alors que Yukio intimait la prochaine direction : La grotte. Hayato se releva péniblement pour avancer vers le malheureux. Des brûlures, des entailles… Son corps était parcourus par de multiples sévices, ils n’avaient décidément pas fait dans la dentelle. Rokasu avait accompagné Hayato et s’était alors agenouillé, respectueusement. Sans doute observait-il là son premier cadavre, même s’il n’avait pas activement participé au massacre, il restait l’un des responsables… Quels genres de pensées pouvaient l’habiter alors ?
Dans un geste étonnamment paternaliste, Hayato posa une main compatissante dans la touffe du rouquin. Celui-ci s’appliquait alors à… Faire des pâtés de sable avec le corps de la victime ? D’un geste précis, l’archer retira sa main pour la reposer violemment contre le crâne du garçon. Avant de l’éjecter à quelques mètres du corps.
"Imbécile !"
Il n’avait pas réussi à mieux formuler ses impressions, tant il avait été surpris. Voilà maintenant que le corps présentait des stigmates supplémentaires de manière complétement inutile… Qu’avait donc le génin dans le crâne ?! Toujours en rogne, Hayato avança vers le jeune garçon prépubère… Un enfant dans un monde d’adultes… Comment lui reprocher de n’être pas conscient des choses ? Après un soupir lourd de sens, s’agenouillant pour faire face à l’enfant survolté. Hayato essaya de se montrer pédagogue.
"Comme tu as pu le voir… un shinobi doit savoir se montrer sans cœur pour vaincre son adversaire ou parvenir à remplir sa mission… Cependant, en dehors de notre rôle de shinobi, nous devons rester des hommes… Nous ignorions tout de notre adversaire, tout ce que nous savons c’est que nous étions opposés. Aussi, il faut savoir montrer un minimum de respect une fois la victoire acquise… "
Pour appuyer ses dernières paroles, l’enseignant improvisé asséna un petit coup poing serré sur le front du garçon. Revenant vers le corps qui présentait désormais un petit monticule de sable en son centre. Hayato le soupesa.
"On va le récupérer pour le ramener au village. Je crains que les autres corps ne se soient dispersés, mais celui-ci est encore dans un état… convenable…"
Sans attendre la validation de son frère, Hayato empoigna le corps et le déposa sur son épaule. Il était plutôt lourd le bougre. Mais le corps entraîné d’Hayato parviendrait sans peine à le traîner sur quelques kilomètres.
"La grotte… Ou du moins la roche, se trouve à quelques kilomètres au nord-est. Je te suis."
Donner la mort n’était jamais un moment appréciable… Bien que cela n’eût été la première fois pour le jeune homme. Chaque vie qu’il retirait lui semblait être un fardeau de plus à porter sur ses épaules… À l’image du corps de chair et de sable qui rendit sa traversée, bien plus fastidieuse.
; color:black;">
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26
Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG B Ryos: 160 Expérience: (2847/1200)
Arrivé au sommet de la dune, je me retournai pour contempler mes hommes : Ils n'étaient pas là. Rokasu était agenouillé près du corps et Hayato se rapprochait de lui. Je m'asseyais dans le sable pour observer : Mon frère qui frappait le crane du genin, ils étaient de dos alors je n’en voyais pas plus. Mon imagination faisait le reste : Que faisait le jeune garçon ? Il priait ? Il rendait hommage ? Si proche de la mystification, il devait croire dans les âmes ou une connerie du genre. D'une main paresseuse, je m'essuyais la sueur du front. "Il fait chaud bordel".
L'aîné des frères Nozomo s'agenouilla ensuite pour parler, j'étais bien sûr trop loin pour entendre quoi que ce soit... Mais je me doutais que ça devait être bien gavant. Je connaissais les morales à rallonge du frangin. Le pauvre Rokasu, il subissait un peu de ce dont je souffrais depuis ma naissance : Un frère chiant. Bien vite, un nouveau coup surgit. "C'est un peu trop Hayato, là". Le petit était pas un cadeau, mais quand même... Le battre n'était pas une solution, il y avait des moyens plus marrant de lui donner une leçon ou pour soulager cette envie de violence : le jeter dans les airs, par exemple. Bientôt, Hayato se releva pour prendre le cadavre sur son dos. Se retournant, il me fixa la direction et la distance en criant : "En avant, mes petits soldats".
J'attendais qu'ils me rejoignent sur la Dune, le frangin portait sa lourde charge alors que Rokasu avait sorti son shuriken fuma... Pourquoi ? Aucune idée. Une petite marche nous attendait, rien de bien terrible pour nous, mais avec le poids supplémentaire du sac de sable... J'entendais douloureusement souffler l'aîné.
- Tu veux que je t'aide ? C'était plus par politesse que par vrai souci d'aider, je n’avais pas envie d'agripper ce corps sableux et encore bien trop chaud à mon goût. On ne transpirait pas assez ?
Devant nous, des dunes et des dunes et des dunes. J'avais l'impression que cela ne finissait jamais. C'était un peu le cas... Le pays du vent était surtout le pays du sable et du vide. Peuplé d'animaux peu engageant, de sauvages et d'un grand Tanuki furibond, selon les légendes. Toute la superficie de la litière était hostile.
Toute ? Non ! Un village d’irréductibles Sunajin résistait encore et toujours à l’envahisseur. Un rempart pour la civilisation... Enfin, c'était ce qu'on disait.
Bien vite, une forme apparut à notre horizon : Une roche, grande et sombre. Elle coupait terriblement avec le plat bleu accroché au plat blanc. Une tache dans le paysage, rassurant. Je ne savais pas que voir une manifestation géologique pouvait me donner autant de baume au cœur... "Le sexe, c'est bien, mais voir un gros caillou en plein désert, c'est mieux." Je ricanai à cette pensée.
- On arrive. J'accélérais la marche, on touchait au but, non ? Ou alors on allait faire encore choux blanc.
Bien vite, le sable où l'on s'enfonçait laissa sa place à un reg, un désert de pierres dont la surface caillouteuse était débarrassée des éléments fins par le vent. L'adjectif de notre pays prenait enfin sens. Seules restées les concentrations lourdes : Les petits rochers et ce gros machin. Comme un doigt d'honneur au soleil, la roche qui était une montagne au milieu de nulle part, faisait bien une centaine de mètres de large. La surface lisse laissait entrevoir quelques craquelures : Pouvions-nous monter pour avoir une meilleure vue ? À quoi bon, il n'y avait rien aux environs. Il fallait entrevoir l'autre piste : Pouvait-elle servir d'abri ?
- On cherche une entrée : Petite ou grande, même une craquelure pouvant laisser passer un homme. On reste ensemble puisque s’il y a un abri, il y a des choses qui s'abritent. Avec un peu de chance, ce sont nos hommes, avec un peu moins, ce sont des coyotes ou des fennecs. Je ne me faisais pas de soucis pour Hayato, même si ses bras et son dos étaient occupés, il pouvait utiliser encore de manière minimale ses jambes. Il était solide. Rokasu pouvait prendre peur devant une attaque surprise, autant prévenir que guérir.
Quelques pas, frôlant d'une main la roche, je dressai un plan B dans ma tête, au cas-où. S'ils n'étaient pas là, où étaient-ils ? La dernière piste était l'oasis, mais l'idée de s'abriter derrière un palmier en pleine tempête me semblait un peu conne. En parallèle, j'imaginai que depuis le temps, ils étaient morts de faim ou mangés par quelque chose. "Trois jours sans signes de vie, quand même..." Mes yeux perdus dans le vague de mes pensées, la sensation d'une prise sous mes doigts me ramena à la réalité : Une ouverture, d'un bon mètre de diamètre, permettait de s'aventurer à l'intérieur de l'expression rocheuse. Bien sûr, c'était une supputation : Cela pouvait être un cul-de-sac, dans les ténèbres du goulot face à moi, cela pouvait être un couloir comme rien du tout.
- Il y a un truc, c'est trop petit pour un gros animal, mais un fennec peut se faufiler dedans. Je me projetai à l'intérieur, en faisant un signe à mes compagnons. Allaient-ils me suivre ? Probable, c'était la seule piste. À l'intérieur, le fin couloir de quelques mètres devint un large corridor... Enfin, large... On pouvait avancer à deux hommes côtes à côtes, quoi. C'est prometteur.
Sortant mon Katana, j'associai du chakra Katon à ma lame pour lui faire émettre une douce lumière : Bien peu, mais c'était déjà ça.
De what ? MAIS tonton balais dans le cul est d’un rabat-joie mortel… Il venait de péter un câble, car j’avais voulu rendre hommage en faisant un édifice de sable sur leurs corps. BORDEL, mais il essayait même pas de me comprendre et il mettait une légère tape dans la tête, mon corps avait été bousculé.Mon bandeau se retrouvait à tomber à cause de sa tapote et mon oeil vint s’ouvrir de stupeur. Le Soleil me brûlait la rétine. Il me disait qu’on devait respecté les gens, mon corps se levait d’un bond:
« - Tu ne comprends vraiment rien, on n’a simplement pas la même manière de rendre hommage. Je voulais exprimer leur beauté, sa grandeur d’avoir voulu resté jusqu’au bout imperméable même avec le spectre de la mort au-dessus de sa tête. Le château de sable était le symbole de cette imperméabilité à la peur de la mort. Tu comprends juste rien à la beauté de l’art, certes c’est du sable qui compose leur corps, mais c’était simplement un hommage. Emmène le corps où tu veux, en attendant, ce n’est pas moi qui a jeté une tornade, alors qu’ils avaient simplement peur. Sale coincé du cul!»
Je croisais mes bras d’un air vexé, il avait clairement fait en sorte que je me retrouvais dans une position fâcheuse. Il était désagréable, on devait continuer à aller dans une grotte, mais en fait je ne voulais pas, car il avait osé retirer mon bandeau et je me retrouvais quasiment aveugle et avec une forte migraine par sa faute. Je m’asseyais en tailleur bras croisé et je tonnais d’une voix sarcastique:
« - Vu que je suis un imbécile, je ne sais pas marcher, donc je vais rester là et vous laissez faire le boulot. Je bouge plus. »
J’en voulais à tonton Balais dans le cul, surtout que mon oeil me faisait un mal de chien. Je reposais mon bandeau sur mon oeil extrêmement clair. Un jonin qui se permettait de blesser un genin, il devrait avoir honte. Néanmoins, j’étais décidé à ne plus bouger mes fesses tant que l’autre jonin efféminé ne s’était pas excusé. Il devrait avoir honte, je suis que narcissisme et puissance. Mon intellect était simplement incompris, ma façon de voir les choses était beaucoup trop incomprise. Je suis pourtant extrêmement respectueux dans ma façon d’être et surtout avec le repos des âmes et le côté mystique. Il parlait simplement de chose qui ne comprenait pas. Il voulait faire le génie, mais finalement j’étais déçu et choquer de sa façon d’agir. Je me mis à pleurer de rage, car je me sentais impuissant. Qu’est ce que je faisais là ? Franchement, j’ai plus de famille… J’ai plus rien et maintenant je me fais blesser par un homme qui semblait si bien parti… Les sentiments me faisaient perdre pieds et toute vraisemblance, un torrent de pensées dans ma tête. Rien ne semblait avoir de sens et tout se mélangeait de tellement de manières…
Pouvons-nous devenir shinobi par choix ? Cette question que d’ordinaire Hayato aurait repoussée d’un revers de main, l’avait assailli alors qu’il regardait incrédule la réaction du rouquin. Un enfant naïf, bien loin de toutes les considérations habituelles d’un soldat de l’ombre. Jamais les deux frères n’avaient réellement eu le choix, ils avaient été arrachés à leur famille et dès lors, conditionné pour devenir des assassins. Mais le petit rouquin lui, il avait encore le choix. Il pouvait décider de devenir qui il le voulait. Pourquoi avait-il choisi cette voie ? Semée d’embûches, de peines et de morts.
De la peine ? Du remords ? De l’incompréhension ? Hayato n’avait pas su mettre un terme exact sur son ressenti immédiat. L’enfant était encore trop naïf pour ce monde, pas suffisamment endurcie… Que faisait-il là bon sang ? Pourquoi n’était-il pas resté le gamin qui tire la bonne aventure aux passants ? Et voilà qu’il ne voulait plus avancer… La mission n’était pas encore réalisée et il était hors de question d’abandonner un génin seul hors du village… Devait-il s’excuser ? Ou bien le contraindre ? Un flash nébuleux, provoqué par de multiples souvenirs de son enfance. La contrainte… c’est ce qui avait été utilisé par les Nozomo avec eux. Non, il ne reproduirait pas le même schéma.
Approchant du gamin, le cadavre toujours sur l’épaule, il se mit à genoux pour s’adresser à lui. "Rester ici ?" Le jeune homme marqua une pause pour regarder les environs. "Notre affrontement a peut-être alerté certaines personnes… Il ne vaut mieux pas s’attarder ici…" Revenant sur le jeune garçon et constatant sa gêne à l’œil, il continua. "Excuse moi pour ton bandeau…" Des excuses maladroites, mais sincères. Même si cela n’avait duré que quelques secondes, le jeune junin avait pu constater l’anormalité. "Je me suis emporté parce que tu as abimé un cadavre qui pourrait contenir des informations utiles au village. Tu comprends ? Écoutes, nous sommes en mission et nous devons avancer, que tu le veuilles ou non. Donc je te laisse le choix, tu me suis ou je te porte sur ma deuxième épaule ?" La demande était accompagnée d’un petit geste de la tête vers l’épaule vide, le tout saupoudré d’un sourire.
Quittant enfin la scène de crime, Hayato en compagnie de Rokasu, à ses côtés ou sur ses épaules retourna auprès de son frère. Il accepta volontiers sa proposition, le cadavre pesait tout de même son poids et ils s’étaient donc relayés le long du trajet. Arrivé enfin à proximité des roches, il avait déposé l’entièreté de sa peine. Cadavre, comme potentiel enfant. Écoutant son frère, il commençait d’ores et déjà son inspection. Voyant le génin désœuvré, il s’approcha de lui, encore soucieux de la scène précédente. "Ça va petit ?", se remettant de nouveau à genoux, il continua. "Tu as quoi à l’œil exactement ? C’est douloureux ?" Son intérêt était réel, mais il espérait également réussir à créer un certain lien avec le jeune garçon. Il fallait le canaliser… Le maîtriser. Il avait espéré que son frère s’en chargerait, mais visiblement la lourde tâche devait lui revenir.
Tant qu’on n’est pas au village, je dois le protéger… après… on verra.
Les cris de Yukio attirèrent finalement l’attention du junin, qui encouragea Rokasu à lui emboiter le pas. Trouvant la petite entrée, il s’y engouffra. Comment savoir ce qu’ils trouveraient dans pareils terriers ? Quelques animaux ? Quelques plantes et champignons peut-être ? Fallait-il vraiment espérer y trouver les rescapés ? Difficile de le déterminer… Profitant de la lumière offerte par son frère, Hayato inspecta rapidement le sol de la caverne. Des pas, humains probablement, – il était difficiles de le déterminer avec si peu de lumière- en tout cas quelque chose de vivant. "Il y a eu du passage récemment… La poussière a été retournée… On avance ?" Question rhétorique... Ils n’allaient de toute manière pas rebrousser chemin.
Continuant le long des parois d’abord étroites puis, à mesure des mètres de plus en plus élargies. Une drôle de sensation vint chatouiller le groupe… Au sol, une brume mystérieuse s’étalait désormais et celle-ci rendait chaque pas imprudent. Épaisse et laiteuse elle ne laissait pas la chance d’apprécier le sol. Aussi, c’était tout en prudence que le groupe avait dû continuer son exploration. Plus le groupe s’enfonçait, plus la brume devenait épaisse et surtout, montée.
Quelque chose cloche…
"J’ai la tête qui tourne… ahahah"
Pourquoi avait-il ri ? Bonne question…
; color:black;">
Nozomo Yukio
Suna no Jonin
Messages : 631
Date d'inscription : 09/12/2020
Age : 26
Fiche du Ninja Grade & Rang: JOUNIN - RANG B Ryos: 160 Expérience: (2847/1200)
Scrutant la pénombre devant moi, je concevais les paroles de mon frère : Des pas ? Je baissai vivement les yeux pour confirmer l'analyse de mon frère. Des gens étaient venus par là. Me baissant, j'essayai de compter le nombre par les tailles différentes de semelles : Quatre ou cinq, la poussière retournée couvrait une partie, je ne pouvais apprécier pleinement le nombre.
- Un groupe. À la question du plan : Avancer ou reculer, je me tournai vers lui. C'est la meilleure piste qu'on a pu avoir aujourd'hui, on va suivre. Réfléchissant deux secondes, je continuai. Rokasu, mets-toi entre Hayato et moi. Pas de parchemin explosif, on ne veut pas que ça s'effondre sur nous.
Nous avancions, dans les ténèbres, mon arme chauffée ne pouvait que produire une faible lumière et quiconque se trouvant à plus de deux mètres de moi était totalement invisible. Le danger pouvait être partout, comme nulle part puisque les parois créaient de l'écho : La moindre respiration devenait un murmure, à part si l'ennemi était un squelette ou un mort-vivant, il n'y avait rien.
Rien, à part la brume.
Par terre, une brume inquiétante s’étalait un peu partout, suivant l'air brassé par les compères. Elle cachait le sol, chaque pas pouvait trouver un obstacle sur sa route pour faire tomber les imprudents. Ralentissant considérablement notre avancée, la mélasse gazeuse s'élevait d'autant plus. La source de cet effroyable production était donc au bout du chemin ? "Un sortilège ? De la magie ?" La force du ninjutsu venait du chakra, une énergie quantifiable même si très mystérieuse : Combinant l'énergie physique et psychique, elle pouvait produire des miracles comme devenir un élément ou maudire quelqu'un. Je n'avais jamais entendu parler d'un fuinjutsu basé sur de la brume... Peut-être une technique suiton ? Une idée me frappa alors :
- Hayato, Rokasu, faites un kaï pour vérifier s’il n’y a pas un genjutsu ! Pour toute réponse, mon frère parla de sa tête qui tournait, en rigolant ensuite. Je ne connaissais que très peu de genjutsu, ce n'était pas mon domaine, même si je savais en produire des basiques pour me défendre. Tu vas bien ? Ma voix était pâteuse, lente et monocorde.
Un genjutsu ?!
Vite, je mobilisai ma main libre pour former un signe du mouton et concentrer mon chakra. Fermant les yeux, je priais pour que ce soit une illusion... Un poison aux effets hilarant et paralysant ne pouvait être contré dans un cadre si fermé. Quels débiles de se fourrer dans ce genre d'endroits ! Rouvrant les yeux, je remarquai toujours la brume à mes pieds, dansant au milieu de mes chevilles pour s'enrouler vers mon tibia. Me retournant, je regardai Hayato : Il rigolait, lui donnant l'air moins chiant, mais il n'avait pas l'air de souffrir. Baissant les yeux sur Rokasu, je lui demandai :
- Et toi alors ? Tu vas bien ? Tu ressens quoi ? M'enquérant de la réponse, je retournai face aux ténèbres du tunnel. Bon, ce n'est pas une illusion. Il faut avancer ! J'étais inquiet, mais ma bouche ne pouvait s'empêcher de faire un rictus.
Mon corps me trahissait ? Aucune douleur, tout allait bien. Juste cette impression de flottement très léger et cette envie de rire, que je réprimais le plus possible, à la différence de mon ainé. "Pas de genjutsu, pas de douleurs, alors quoi ?" Dans ma tête, je me faisais la liste de la faune du désert : Aucun ne pouvait créer de la brume ou produire chez quelqu'un ce type d'effets. Je n'avais pas essayé tous les venins du sekaï, mais j'étais sûr de ne pas m'être fait piquer. "Nous trois on aurait été piqué sans s'en rendre compte ?"
D'un coup, je fus pris d'un fou rire... La situation était drôle, on déambulait dans un trou sombre alors que la seule source de lumière était un gros couteau tout chaud. Putain, ce que c'était drôle... Vraiment ? Mon katana s'éteignait, je n'arrivai plus à concentrer suffisamment mon énergie dans la technique. Vaguement, je remettais mon arme dans son fourreau sans me couper, tellement je rigolais, pour prendre la main de Rokasu.
- Attrape celle de Hayato, AHAH. On va avancer... Dans le noir... Ahaha. Je n'arrive plus à concentrer mon chakra.
Dans mon esprit, un vague dialogue : - Il va faire tout noir ! - Ta gueule !