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Politique inter-clan || Traque, PV Yamanaka Ao||

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Yamanaka Sayuri
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Politique inter-clan || Traque, PV Yamanaka Ao|| - Page 2 Left_bar_bleue2076/2000Politique inter-clan || Traque, PV Yamanaka Ao|| - Page 2 Empty_bar_bleue  (2076/2000)
Il pleuvait, comme si le ciel pleurait le Kisho à qui le clan rendait hommage. C’était à croire que cet homme était quelque chose. Ou simplement au hasard. Chose sur quoi j’avais davantage tendance à croire … ça ou un utilisateur de Suiton, comme Kyoshiro, mais encore, se serait stupide. Le ciel ne pleurait pas, même si une âme poétique aurait bien aimé que ce soit le cas. La tristesse n’était pas omniprésente - je n’étais pas triste après tout et Ao non plus. Mais ce genre de réflexion ne me ressemblait pas, pourquoi m’y adonnais-je donc ? Depuis un certain temps, je n’avais plus exactement le contrôle sur tout ça … Je blâmais Kyoshiro de m’avoir changée dans ce sens. Il m’avait arraché la logique, donné des sentiments … C’était probablement ce qu’Eda avait dû vivre avec Jin … Elle avait perdu son ‘’Kyoshiro.’’ La raison avait pu lui échapper. Elle m’échapperait si c’était moi.

Plus notre enquête progressait, plus je tendais à croire à un triangle amoureux tordu dans lequel Itazura aurait joué un rôle actif, mais ce n’était que pure fabulation et puis, même si c’était le cas, ça ne changeait rien, car ça ne me menait pas à elle.

Mes tergiversations ne durèrent guère plus longtemps, car mon ami et équipier m’avait déjà rejointe dans notre chambre. Et ce qu’il me raconta me tira une mine mi-figue mi-raison. J’avais l’impression d’avoir le doigt sur quelque chose ou du moins, l’idée vague que ce que j’avais imaginé était possible. Je laissai donc l’idée en suspens.

« Peut-être que c’est Itazura qui a tué Jin. Peut-être qu’Eda voulait en fait se venger de lui et qu’elle n’avait pas le choix de quitter le clan ? Peut-être que Fukushu a quelque chose à voir avec cette vengeance ? Qui sait pour vrai. De toute façon, ça ne sert à rien de chercher pourquoi. Il ne nous faut que le où. »

Au ton de ma voix et à mon expression, il était clair que je n’accordais guère de réelle valeur à cette hypothèse et que je l’avais partagée simplement pour la mettre sur la table, au cas où. D’un côté, je devais avouer que je m’en battais un peu du pourquoi, surtout lorsqu’il menait à penser et ressentir à ce que cela voulait dire pour moi. De me confronter à une possibilité, un univers parallèle où j’aurais été dans cette situation. Je ne voulais que mettre la main sur elle et mener cette mission à termes.

En regardant, à l’extérieur, le sujet dévia bien rapidement sur ce qui se passait à l’extérieur, mais je n’avais pas réellement envie de me présenter dans la foule pleine d’émotions et de je ne savais quoi encore, malheureusement, il semblait que je n’avais pas réellement le choix, si nous voulions avoir une chance à quoi que se soit.

« Effectivement. Si tu y arrives, demande à ton petit-ami s’il sait quoi que ce soit sur Itazura. Nous n’avons pas le droit d’enquêter sur ce qui est caché derrière la lettre, même si on sait tous les deux que c’est lié. Alors, allons-y autrement. Je vais aller … essayer de discuter avec eux aussi. »

Je me gardai cependant de dire que si l’un d’eux osait me pleurer au visage, j’allais proprement lui dire de s’étouffer avec ses larmes, mais Ao le savait de toute façon. Je n’étais pas vraiment connue pour être compatissante … ou même simplement patiente.

Avant de sortir, je me changeais, optant pour des vêtements sobres, en respect de ce qui se passait, des vêtements qui ne me donnaient pas le même aura - celui d’être une prostituée qui te tuerait dans ton sommeil, ce que j’étais - mais plutôt quelque chose qui traduisait une certaine docilité, aucune dangerosité, voir même une certaine innocence. Aucun décolleté, rien d’indécent, aucune parcelle de peau inutile ou montrée dans une tentative de se rendre plus attirante … Rien de tout ce que je donnais habituellement. Après tout, j’étais une menteuse, une espionne, mes capacités allaient bien au-delà de simplement battre des paupières, sourire et intoxiquer mes ennemis à mort.

J’allai ensuite me faufiler dans la masse informe qui veillait l’un des leurs. J’étais nouvelle dans le coin et jouer cette carte était ma meilleure option. On me pardonnerait bien plus facilement de poser des questions.

« Excusez-moi … Je suis sincèrement désolée pour votre perte … Je sais que ça peut être difficile … »

J’avais approché l’un d’eux, une expression sympathisante au visage. Puis, j’avais lancé un regard en direction de la tombe avant de retourner mon regard clair sur celui que j’avais abordé.

« Je sais que ce n’est pas des plus délicats … mais qui était cet homme ? Pourquoi une si grosse veillée ? »

Évidemment, dans ma question, n’importe quel shinobi aurait compris que je sous-entendais qu’un ninja normal aurait certes des funérailles, mais rien à cette échelle. La mort d’un des nôtres, tristes pour ces proches, était bien trop commune pour lancé à tous ce genre de soirée funèbre - on en finirait plus de veiller nos morts à la longue.



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La pluie était présente en cette nuit de deuil. Combien de membre du Clan s'étaient retrouvés autour de cette stèle, face à ce qui fût un jour le lieu où tout se décidait ? Peut-être une centaine, voir peut-être tous les membres qui étaient présents. Noyé dans la masse, les Yamanaka, maître de l'esprit, peuvent voir la tristesse, la colère et la dévotion d'hommes et de femmes, liés par bien plus que le lien du sang. Ils étaient shinobi, certes, en mission ils étaient des êtres dénués de morales et de sentiments. Mais une fois chez eux, nuls n'auraient osé les reprendre sur ce qu'ils ressentaient. Encore moins l'Intendant Tetsuo, présent au devant de la foule avec à ses côtés la jeune cheffe. Tous deux habillés de couleurs sombres, comme la quasi-totalité des personnes présentent, ils priaient, dans le silence troublé, par l'eau qui continuait à tomber sur la scène.

Mais qui était Itazura ? Un chef d'équipe, certes, un ninja reconnu pour certains talents, mais l'homme derrière ? Avait-il de la famille proche ? Des amis ? Des ennemis ? Emmène-t-il avec lui nombres de secrets du Clan qui ne devaient, sous aucun prétexte être révélés ? Tout shinobi de ce monde emporte avec lui un bout de l'histoire de ce monde. Et tant de réponses auraient pu être donné aux Yamanaka par cet homme. Mais aujourd'hui, il n'est plus. Et tous les Kisho semblent avoir voulu se recueillir sur sa tombe. Etait-il si important que ça ? L'un des Maître de l'Esprit ne comprenait pas une pareille débauche de sentimentalisme pour des personnes aussi habitués à la mort. Avaient-ils, à force de vouloir aiguiser leurs esprits, oubliés ce que le cœur pouvait offrir ? Ou la question était, à une moindre mesure, plus légitime que l'on aurait pu le croire ?

« Il était l'un des meilleurs. Peut-être pas aussi bon qu'Eda ou Jin, mais il était l'un des nôtres et nous lui devons beaucoup... » Tels furent les seuls mots qui sortirent de la bouche du compagnon de l'Intendant. Très vite, sa tête se baissa pour y laisser échapper quelques larmes qui se mélangèrent à la pluie. Il y avait forcément de la tristesse, et beaucoup d'émotions, pour tout un tas de raison que nul n'aurait pu expliquer en cet instant, si ce n'était cet homme, à la longue chevelure sombre, coiffé par quelques bandages cramoisies. Sa tenue, savant mélange de rouge sombre et de noir, se mêler aux ténèbres avec la même aisance que ses pères. Son visage, caché par les pans de son manteau, ne laissaient entrevoir que ses yeux qui, avec la flamme des bougies, semblaient être teints d'un brun ondulant vers le rubis.

L'Araignée, vêtu de la plus belle des sobriétés, s'était avancé vers cet homme. Paisiblement, elle présenta ses condoléances. Des paroles, qui ne firent par bouger son vis à vis qui resta le regard figé vers la stèle, tandis qu'elle se laissait aller à d'autres questions. Un besoin de réponse qui ne fit pour autant pas bouger du regard le shinobi qui, après un léger soupire, laissa tinter sa voix suave et grave jusqu'aux oreilles de la Yamanaka.

« Il était l'un des nôtres. Et chez nous, ces termes ont un sens. »

Son regard se détourna alors, curieux sans doute de voir les traits de la jeune inconnue qui cherchait à abreuver sa curiosité. La regardant de bas en haut, il laissa échapper un autre soupire. Peut-être se sentait-il un peu mal de répondre aussi froidement à une pauvre âme qui pourtant, ne cherchait que quelques réponses.

« C'est un symbole. Nous ne veillons pas que la mort d'Itazura, car même si elle nous peine, il y a autre chose. Regardez les décombres derrières. »

Il lui laissa un moment pour s'apercevoir du chaos qui régnait derrière le petit autel. Cet enchevêtrement de pierre et de poussière qui fut un jour le Conseil des Kishos n'était, aujourd'hui, plus qu'un tas de roche. Car si les Yamanaka voyaient en cette veillé un simple hommage au disparu, il y avait, comme souvent dans ce monde, un autre aspect à concevoir.

« Ce qu'il s'est passé n'affecte pas qu'une vie. C'est un ensemble qui a été attaqué, le Clan lui-même avec pour cible, le lieu où toutes les décisions sont prises. Vous n'y voyez peut-être qu'un simple hommage à un mort, mais il s'agit en vérité de retrouver une certaine union. »

L'attention de l'homme se détourna vers la jeune femme, plongeant son regard dans le sien pendant quelques secondes avant qu'un léger sourire ne s'afficha.

« Je ne vous connais pas. Et à part des tueurs ou des mercenaires, nul ne vient dans ce domaine... Faites attention au chemin que vous décidez d'arpenter, vous pourriez vite comprendre que certaines choses ne sont là que pour masquer des évidences... »

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«Viens avec moi? On va aller à l’avant avec Tetsuo… je t’accompagne.»

Je m’y connais en protocole; les deux frères se doivent d’accompagner leur chef. Si je dois servir de remplacement pour celui qui ne peut être présent, je le ferai. L’épuisement se ressent, et je vois dans la mine défaite de tous ceux que je croise que ce moment est précieux; ce n’est pas le temps pour moi de faire de vagues. Une main de Bura se fait guider jusqu’à l’avant, où la cheffe et l’intendant sont assis, prêts à baigner dans le silence. Je m’installe aux côtés de Tetsuo un moment, juste assez longtemps pour partager avec lui un regard. Je joins mes mains dans les pans de mon kimono, partageant avec lui une courte prière silencieuse.

Lui aussi, il est moralement vidé.

Nos sourires sont restés un peu plus loin, et les yeux commencent à en avoir assez eux aussi. Je pose une main sur son épaule, sans dire un mot. Il ne doit pas savoir ce que je viens de faire, et tant mieux. «Parlez-moi… Pourquoi vous ne parlez pas...» Pourtant, les lèvres ne bougent pas. D’un esprit à l’autre, les mots se rendent toujours.

Ma main se retire de sur son épaule, et mes yeux lâchent les siens. C’est tout.

Je le laisse dans son incompréhension, dans son incertitude; était-ce un message divin? Un tour de magie? Le destin qui parle? Qu’importe.

Relevé, je laisse Bura s’asseoir à côté de ses chefs. Doucement, j’attrape sa main pour qu’il sache qu’au travers de cette épreuve difficile, il n’est pas seul.

***

«Comment tu t’en sors?»

Sans grands détails, Sayuri me fait comprendre qu’elle est quelque peu tiquée, mais que quelqu’un a bien voulu discuter avec elle. Quelqu’un de mystérieux. «Essaie d’avoir son nom? Ou de voir si on peut lui parler demain matin avant de quitter?»

J’en suis au point où je ne sais plus où enquêter, et je me dis que le mieux serait de suivre la piste interdite malgré tout. «Je propose de faire le point comme il faut avant de se coucher, qu’on ait mis sur la table tout ce qu’on a et qu’on choisisse ce qu’on fait et où on va.»


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J’en avais marre. Je perdais mon temps. La veillée était très définitivement en retard pour ce mort, puisque tous savaient déjà sa mort depuis assez longtemps, assez longtemps pour qu’Eda explose un bâtiment, déserte et tue des poursuivants engagés précédemment, que le tout soit écrit dans le Bingo Book et que tout ça se rende à mon clan … qui n’est très certainement pas leur voisin, considérant qu’il y ait tout un empire de samourais entre nous … Peut-être aimaient-ils simplement honorer leur mort de façon tardive ? Il n’empêchait que je trouvasse tout cela inutile, surtout maintenant quand, très visiblement, nous étions engagés pour capturer quelqu’un semblait lier à cette sordide histoire. Je devais aussi avouer tout ce cinéma me répugnait surtout considérant que celui assis à l’avant – Tetsuo – n’était pas réellement coopératif avec l’appréhension d’Eda.

J’avais offert tout ce que je pouvais, mais le clan Kisho ne semblait pas le vouloir. Pourquoi payer des assassins, si on ne voulait pas que les assassins effectuent leur travail ? Évidemment, c’était un cirque politique. Notre cible, la sœur de l’intendant, c’était clairement juste pour le spectacle, pour se faire bien paraître, car il ne désirait pas la capture de sa sœur. Le problème était que je n’allais pas échouer, pas pour ses faire paraître à lui en tout cas.

Tout était bien trop être-mêlé. Même l’inconnu qui se targuait d’être assez vif d’esprit pour me dire quelque chose que j’avais déjà envisager et qui se pensait apte à me conseiller me disait qu’il y avait anguille sous roche. Je lui souris simplement à la suite de ses quelques mots. J’avais déjà un millier d’hypothèses de mensonges de raison, de pourquoi, de comment. J’avais même envisagé qu’en fait Eda était peut-être même une innocente à qui on tentait de faire porter un chapeau, une victime de manipulation, une amante vorace qui s’était lassé d’un homme pour prendre son frère, qu’Itazura n’était pas mort, mais en cavale avec elle …

Mais en temps que moi-même, le passé de la femme je m’en foutais bien et encore plus de pour qui elle écartait les jambes. J’étais simplement passé par le clan Kisho pour faire une collecte rapide d’information et avoir une idée générale d’où chercher pour la trouver. Évidemment, j’aurais aimé commencer par inspecter l’endroit ou ses anciens poursuivants avaient était macabrement arrangé, mais ce n’était pas indiqué dans le Bingo Book et personne n’avait tenté de me donner cette information cruciale, pas même l’intendant qui nous payait pour réussir la capture. Si je pouvais avoir l’endroit ou ils étaient, j’étais confiante d’avoir une chance de la trouver. Tout être vivant laissait des traces, même moi.

J’avais mis la main sur une lettre, prometteuse pour mon enquête, mais Tetsuo s’était empressé de nier le lien entre ma traque et l’objet. Évidemment, je lui avais promis d’oublier le contenu s’il me donnait une piste à suivre, mais à l’heure actuelle, c’était encore la seule chose que je pouvais suivre. Je n’étais pas là en ennemie et pourtant, tous réagissaient ainsi. Évidemment, j’étais d’un autre clan, mais si c’était ça le problème, il aurait fallu engager des leurs, non ?

Toutes les tentatives que j’avais fait pour apprendre quoi que ce soit s’était soldée par un rien du tout. Celles d’Ao aussi. Du moins, pour ce qui était d’informations pertinentes. Si de savoir la situation qui avait mené à ça pouvait aider parfois à déduire ou chercher, malheureusement ce n’était pas le cas ici, car il me semblait presque plus ardu de chercher ces informations que de traquer quelqu’un par l’emprunte physique qu’il laissait en se déplaçant.

On nous avait menti depuis notre arrivée, entre autres lorsque nous avions demandé des informations sur son style de combat, son entrée au Bingo Book spécifiait certains points que ses amis les plus proches n’avait même pas essayer de préciser – sa passion pour les explosifs, ses pièges et tout cela – mais si seulement ce n’était que cela. L’entrée disait que la plupart du clan souhaitait la voir se faire capturer pour exercer vengeance, mais la réalité était : ‘’mais nous l’aimions’’ pour des gens voulant réparations ils semblaient un peu trop mous. Personne n’avait mentionner nos prédécesseurs autrement que ‘’morts’’ sans indication géographique, sans précision, sans nombre.

Mais à genre de comportement macabre – la jolie mise en place d’Eda pour faire peur – j’y lisais une femme effrayée ou au tempérament explosif – non je ne faisais aucunement référence à ses capacité shinobis – dans les deux cas, une femme émotionnelle. Ensuite, elle avait échoué sa tentative, je ne pouvais départager si c’était à cause de ses émotions, de sa nervosité devant un tel acte ou pire encore simplement parce qu’elle manquait cruellement de talent pour tuer. Dans tous les cas, je savais que je n’allais pas reproduire son erreur et qu’elle ne la ferait pas avec moi (à moins qu’elle soit incompétente).

En réalité, je n’avais pas plus d’information que cela. Le rouleau m’avait presque plus aidé à la traquer que ce que j’avais appris.

Je lançai un regard vers les décombres, puis vers mon interlocuteur. Mystérieux et entièrement louche … Si je n’étais pas directement à la veillée en l’honneur d’Itazura … je penserais presque que c’était lui … Enfin, si j’étais vivante et qu’on me veillait, j’y serais et personne ne le saurait et peut-être c’était le cas pour lui aussi.

«Que voulez-vous dire exactement ? »

Je voulais simplement prolonger la discussion, avoir une meilleure idée de mon interlocuteur. En réalité, des paroles comme les siennes coupler à son apparence douteuse … Je ne croyais pas aux coïncidences disons. Surtout qu’il avait décidé de m’approcher (ce qui était sincèrement plus que tous les autres qui m’avaient pris en aversion – avec raison et j’en étais fière.)

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Il était une fois, dans une lointaine contrée, un petit garçon qui n'avait de cesse de courir. Les villageois, le voyant partir à toute vitesse dans tous les sens lui demandèrent : « Petit enfant, pourquoi cours-tu ainsi ? » « Pour voir le plus de choses ! » répondit-il sereinement dans un sourire, repartant de plus belle à toute allure. Et le temps passa, inlassablement, et le petit garçon devenu jeune homme continuait à courir. Un jour, un renard passa par là et lui demanda : « Pourquoi cours-tu ainsi ? » et la réponse fût la même. « Pour voir le plus de choses ! » Et le temps passa encore, et toujours, tandis que le jeune homme devint un adulte qui n'avait de cesse de courir. Une nuit, la lune qui l'éclaira lui demanda : « Pourquoi cours-tu ainsi ? » « Pour voir le plus de choses ! » continuait-il à répondre. Et tandis que les saisons passèrent et que l'adulte devint un vieillard incapable de marcher, il finit par ne plus voir quoi que ce soit d'autre que la pauvre petite maison dans laquelle il habitait. Enfermé ainsi, il plongea son visage dans ses mains et pleura très fort. Et alors que son âme s'échappa dans le ciel, il rencontra un Kami qui lui demanda : « Pourquoi pleures-tu ? » « Parce que je n'ai pas assez couru et vu de choses ! » lui répondit-il. Amusé, l'être divin essuya ses larmes, lui affichant un large sourire tout en lui montrant le monde d'en bas. Émerveillé devant pareille spectacle, il resta là, dans l'inertie la plus totale, prenant le temps de contempler chaque détails du monde. Au bout d'un certain temps, le Kami revient et vit l'âme qui affichait un grand sourire. Amusé, il lui tapota l'épaule avant de s'installer à ses côtés. « Tu vois, il ne sert à rien de courir. Parfois, tout ce dont a besoin pour apprécier quelque chose, c'est de calmer son esprit et de prendre de la hauteur. »

Depuis combien de temps étaient-ils présent au domaine ? Vingt-quatre heures ? Peut-être moins. Mais dès leurs arrivés, les Yamanaka n'avaient eu de cesse de courir, cherchant, scrutant sous la moindre pierre le plus petit iota leur permettant d'atteindre leur cible. Et dans ce tumulte d'événements, des gens avaient perdu leur habitation, d'autres avaient plongé dans les abîmes les plus sombres, incapable de supporter tout ce qui venaient de leurs arriver. Certains, leur avait tendu la main, et n'avaient reçu pour réponse que vanité et suffisance. En prenant du recul, n'était-ce pas assez ? Il était étrange de penser que le Clan de l'Esprit était capable d'aussi peu d'empathie, au point d'user sans vergogne de leur art sur un Intendant en pleine cérémonie mortuaire. Un acte qui en soit, se voulait compatissant sans doute, mais qui au fond, était pour le moins déplacé au vu des derniers échanges reçu avec ce dernier.

Pour autant, nul ne fit de vague en cette nuitée. Trop de choses s'étaient passés en trop peu de temps. Il y avait eu l'explosion du Conseil, la mort d'Itazura et la désertion d'Eda qui s'était enchaîné. Puis il avait fallu recentrer les forces, mettre en place des recherches au sein du bâtiment détruit qui contenait nombres d'informations et d'artefacts important pour le Clan. Tout cela prenait du temps, encore plus de devoir rapatrier les siens pour se lancer à la poursuite de la fugitive. Une entreprise qui causa plus de désolation qu'autre chose, poussant l'Intendant à poser une prime sur la tête de sa propre sœur. Vous suffirait-il d'un jour, pour finir par vous décider à faire un tel act ? Et les mercenaires s'étaient enchaînés, grossissant la quantité de travail de tout le Clan et de l'Intendant, dont le seul véritable désir était d'honorer leur mort, mais qui alors, croulait sous les affaires courantes en plus de la restructuration de leur Domaine.

« Ce que je veux dire ? » il se mit à sourire. « C'est qu'il n'y a ici que des mercenaires et des assassins qui se connaissent tous. Et que des étrangères aux cheveux roses, même habillée sobrement, ne passe pas inaperçue. » il détourna son regard. « Et vu vos récents déboires, je me ferais toute petite si j'étais vous. » finit-il par lâcher en quittant l'assemblée, tournant le dos à l'Araignée qui pouvait s'apercevoir que plusieurs Kisho, tout autour d'elle, la regardait sans trop de sympathie.
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Aucun mouvement, aucune réponse. Jamais je ne me suis autant senti sapé, jamais je n’ai tant eu l’impression d’être entouré de coquilles vides. Les gens ne veulent pas parler, admettre, s’exposer ou même s’ouvrir ne serait-ce qu’un peu.

C’est peut-être qu’aucun d’eux n’est prêt à s’ouvrir, aussi, mais je ne peux me permettre de les forcer, même si je sais que certains en auraient besoin. C’est malheureux, mais il faut savoir s’avouer vaincu, et reculer.

Ainsi, j’attendrai que la cérémonie se termine, sans prendre plus de place et en restant à côté de l’homme avec qui je suis venu, me prouvant présent pour le supporter avec toute la ferveur qu’il me reste. C’est plus que décourageant, mais il est temps d’accepter que parfois les gens ne savent pas ou ne veulent pas leur bien.

Sayuri me partage le message – la menace voilée, surtout – de son inconnu, et comme je veux notre bien, je prends une décision pour nous deux. «...Bien. Nous quittons ce domaine pour ce soir. Je ne vais pas te laisser dormir au milieu de bêtes qui cherchent quelqu’un à juger coupable. T’as pas été une sainte, on le sait tous deux, mais à ce point c’est ridicule.»

La cérémonie se conclut enfin, je glisse à l’oreille de Bura quelques mots : «...accepterais-tu que je te raccompagne? Je pense qu’une petite marche de plus me ferait du bien, et je m’inquiète un peu de te laisser partir tout seul.»

Advenant qu’on accède à ma demande, je ferai avec Bura le chemin du retour en demandant à Sayuri de m’attendre – à la chambre ou non, mais ça serait bien que quelqu’un surveille nos affaires, histoire qu’on ne se fasse pas vandaliser –, disant que je ne devrais pas être très long. Sinon, ce n’est pas grave, je ne serai de retour que plus promptement.

Qu’importe; une fois dans la chambre avec ma collègue, je lui dis que «Pour ce soir, on oublie ça. Au pire on repassera demain matin, mais ce soir autant quitter et aller se trouver une auberge, histoire de bien dormir. Quoiqu’il en soit, je pense qu’en apprendre plus est impossible; j’ai envie de te dire qu’il vaut mieux partir sur ta première piste.»

Au pire, je rédigerai une petite note qui dira que nous sommes simplement partis sur une piste et que nous reviendrons quand nous l’auront exploré; comme ça si on ose essayer de nous expulser au lever du soleil ils la trouveront. Puis s’ils ne cherchent pas et se demandent où sont partis les deux monstres, ils sauront. Dans les deux cas, je me dis qu’ils seront satisfaits.


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La réponse de l’homme me fit soupirer. À quoi m’attendais-je ? J’avais la fâcheuse habitude penser au plus saugrenu des plans, oubliant parfois qu’il n’y avait rien derrière une phrase. J’avais bien trop l’habitude de calculer chaque mot, peser chaque geste, qu’avec chacun de mes soupirs venait un mensonge, un plan ou une intention qui servait ma mission. Parfois j’oubliais que les gens étaient simplement … eux … pour ne pas penser autre chose.

Je dus retenir un rire amer à son commentaire. Nos déboires comme si nous avions fait tant d’erreur. La seule que je me portais responsable étaient de ne pas avoir bien figuré que les maisons étaient bâties les unes sur les autres et que l’explosion. Mon mauvais caractère ? Ce n’était pas un déboire simplement le résultat de travailler avec des gens qui ne se montraient en rien coopératifs avec ce qu’ils avaient eux-mêmes demandé. Qu’importait. Je laissai l’homme aller, tournant mon regard vers l’avant de l’assemblée. Le bâtiment en ruine, mon équipier et son accompagnateur …

Je ne fis riens pour rattraper l’homme, j’en avais rien à faire au final.

Je vais fouiller les ruines. Je crois qu’ils n’auraient pas laisser grand-chose après leur propre fouille, mais ne sait-on jamais. Peut-être peux-tu laisser savoir que je vais fouiller l’endroit à l’intendant, il saura ce qu’il en retourne, au moins, si quelque chose d’autre explose. En vrai, je ne crois pas qu’on va trouver quoi que se soit, mais tu es le seul à qui on ose encore parler. Demande-leur la direction des corps, demande-leur s’ils ont des informations sur les dernières apparition d’Eda. J’en ai marre de perdre mon temps ici. Et s’ils ne disent rien, dis-leur que je vais remonter la piste de la lettre. Je n’en ai rien à faire. J’ai posé mes questions plus tôt et ils n’ont pas répondu. Je vais faire avec ce que j’ai. Des fragments d’indices et la lettre. C’est tout tant pis pour eux. J’arrête d’essayer. Ils l’auront morte leur petite garce si c’est ce qu’ils veulent.

Lorsque la veillée tira enfin à sa fin, j’allai donc faire ce que j’avais dit, inspecter les restes du bâtiment ou l’attaque avait eu lieu. Ne savait-on jamais peut-être y aurait-il un dernier indice. J’inspectai tout l’endroit avec la même minutie dont j’avais fait preuve au domicile de la femme plus tôt, même si cela devait me prendre toute la nuit. C’était après tout, la dernière chance que j’avais de trouver quoi que se soit au sein du clan.

J’avais plusieurs idées de comment faire pour la trouver si rien ne ressortait ce cette fouille. Il fallait simplement trouver celle qui piquerait d’avantage ma proie. Je n’allais pas la laisser me filler en les pattes, pas après qu’elle m’avait mise dans de si mauvaises dispositions.

Une fois ma fouille finie, je laissai savoir à mon équipier que j'attendrai le matin pour partir. s'il voulaient s'en prendre à moi dans mon sommeil, j'allais les attendre. J'étais probablement encore plus mortelle lorsqu'on venait me titiller dans mon sommeil de toute façon.

Lorsque le matin viendrait, Ao poseraient ses dernières questions et nous partirions à l’heure convenue par l'intendant, pas avant. J'allais rester aussi longtemps que permis, même si cela les rendait de mauvaise humeur.

Avant de dormir (s'il me restait le temps de le faire après ma fouille) j'installai une barrière de protection autour de notre chambre. Vous savez, au cas ou. J'aimais pas prendre de risques inutiles.


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« Shi...Fu....MI ! ROH ! Encore perdu ! On recommence... Shi...Fuuuuuu...MI ! RAHHHH MAIS COMMENT TU FAIS ! »
« Tu es juste nulle.... »
« Hey ! C'est pas vrai d'abord ! J'ai réussi à battre Bura et Zazu huit parties d'affilées la dernière fois ! »
« Normal, ils sont nuls... »
« Pffff... T'es vraiment pas marrant... »
« Et toi t'es nulle... »


La nuit fut des plus calmes dans le domaine Kisho. Les récents événements, avaient fini par épuiser toutes les âmes qui vivaient en son sein. Pour autant, certains membres du Clan serait prêt à parier en se levant en ce beau matin, avoir entendu des bruits de caillasses venant de l'ancien Conseil. Simple hallucination ? Sans doute, après tout, à part des ruines et de la poussière, il n'y avait plus rien là-bas. Peut-être était-ce encore un des membres de ce duo qui s'adonnaient à des recherches ? La seule certitude fut la perte de temps monumentale que cela fut pour cette pauvre âme qui rentra chez elle bien bredouille, n'ayant plus que quelques heures de repos avant de voir le soleil se coucher. De l'autre côté du village par contre, quelques membres du voisinage ne tarderaient pas à se plaindre du vacarme qu'il y eut une bonne partie de la nuit ! Par quels diableries était il possible de faire des travaux dans sa maison à une heure aussi tardive ? Bura et Zazu n'était certes, pas connus pour leur discrétions, mais de là à donner des coups de marteaux quasiment toute la nuit ? Si l'incertitude pesait dans le cœur de certains, la stupéfaction des plus curieux fut d'autant plus grande lorsque après la fin des « travaux », une ombre bleutée finit par sortir de la maison. Encore un qui n'allait pas dormir beaucoup...

Profitant de leur dernière nuit au domaine comme il leur plaisait (parfois sans avoir le choix, comme fit comprendre Bura à Ao en le tirant jusqu'à son lit), les premiers rayons du soleil commencèrent à s'annoncer à l'horizon. Et alors que l'astre diurne n'était pas encore présent, deux personnages pour le moins étranges s'avançaient jusqu'à l'auberge des Yamanaka. L'un des deux, était habillé d'un kimono aussi blanc qu'un nuage, agrémenté de motif noir très sobre alors qu'un immense chapeau tout aussi immaculé gisait sur sa tête, cachant son visage, lui même préservé par un masque à l'allure menaçante. De l'autre côté, il y avait une jeune femme, bien plus petite que son camarade, portant une veste sans manche à capuche et quelques habits qui semblaient, soit trop court, soit trop large pour elle, le tout agrémenté d'une petite poche de ceinture en cuir. Le duo était bel et bien armé, lui de deux nodaichi et d'un katana, elle d'une dague relativement longue et à la forme courbée.

« Je suis pas nulle ! Allez, pour la peine on refait une partie ! »
« Si tu veux... Mais vite, on arrive. »
« Ok alors... prêt ?... Shi-FUUUUUUUU.......MI ! ARGHHHHHHHHHH ! FAIS CHIER MERDE ! »
« Je t'ai dis que tu étais nulle... »
« Rah !!!... Tu l'emportera pas comme ça !...Bon, c'était quelle chambre déjà ? »
« On va pas aller les lever tout de même... »
« Tetsuo nous a dit de les virer à la première lueur du soleil ! »
« Le soleil n'est pas encore levé... »
« T'es sérieux là ? »
« Oui. Les ordres sont les ordres... »
« ...Très bien ! Mais dans ce cas on continue nos parties de Shifumi ! »
« Je vais aller les réveiller... »
« HEY ! Mais t'as dit que ! HEY ! »


S'avançant dans l'auberge, le duo marcha jusqu'à la réception où on leur désigna la chambre en question. D'un pas tranquille, ils montèrent à l'étage et se rendirent devant la porte, mais le guerrier ressemblant à un samouraï arrêta sa collègue soudainement.

« Attention... Du fuinjutsu... »
« Sérieux ? Mais c'est des gros malades, ils avaient peur de quoi ? »
« Je ne sais pas... »
« C'est dangereux ? »
« Non... »
« Ok cool ! »


Aussitôt, la jeune femme avança et déclencha la barrière sous l'oeil désespéré de son acolyte qui se fit un très lent facepalm alors qu'elle arrivait à hauteur de la porte, commençant à frapper comme une bourrine.

« HEY HO ! ON SE REVEILLE ! C'EST LE SERVICE D'ETAGE Y FAUT LIBERER LA CHAMBRE ! VOUS M'ENTENDEZ ?! ALLEZ ON SE MAGNE LE FION LA DEDANS ! »
« Tu pourrais être un peu plus douce... »
« Hey, j'suis shinobi moi, pas... Réveil matin ! »


Et ils continuèrent ainsi jusqu'à ce que les Yamanaka finissent par sortir de leur chambre, malgré l'épais brouillard qui n'était semble-t-il, pas assez opaque pour obstruer la voix aigu de la jeune femme qui semblait parler de plus en plus fort.

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Les avances sont indiscutablement refusées.

Ramener l’homme chez lui m’a fait plus que plaisir, mais quand j’ai allumé qu’il ne comptait pas me laisser partir sans un peu d’action, je lui ai vite fait comprendre que ça n’arriverait pas ce soir. Fatigué, mal à la tête, revenu d’une veillée funéraire, grosse journée au bureau… pardon chéri mais pas ce soir.

Puis, c’est louche pour quelqu’un de si près de sa famille, d’aller à une veillée funéraire et de vouloir s’envoyer en l’air vingt minutes après. Je ne suis pas là pour juger, mais je ne suis pas là pour me faire donner de leçon en Kenjutsu.

Ou en maniement de lance, si Karo s’est montré généreux. Enfin.

Pour ce soir, je l’invite à aller se détendre en solitaire, glissant au passage que «si on me donne le droit de rester un peu plus longtemps, demain soir pourrait très bien être ton moment.»

Et visiblement, c’est un moment tentant.

Puis, je suis reparti. Sûrement après avoir pris l’homme dans mes bras, un instant. Peut-être après avoir pris une bonne bouffée de son odeur en embrassant sa nuque. Sans doute en le laissant faire la même chose. Certainement après lui avoir soufflé à l’oreille un petit «amuse-toi bien.»

À voir; peut-être voudra-t-il tellement plus qu’une minute à respirer mon parfum qu’il se décidera à plaider ma cause? Je ne saurais dire, mais j’ai tant envie de rester pour mon enquête que pour un petit moment fougueux avec un vrai soldat.

***

Avant ma petite aventure, Sayuri m’avait partagé qu’elle ne comptait pas quitter les lieux ce soir. Je lui ai donc dit que j’irai poser mes questions demain, avant qu’on ne parte, mais que dans l’état des choses il me fallait du repos.

Alors j’ai dormi, laissant toute la tempête derrière moi. J’étais confiant de pouvoir sortir moult méthodes punitives si on osait m’attaquer, alors je me suis gardé de gaspiller plus d’énergie.

Sayuri est rentrée, et quand je me suis levé j’ai vu qu’il y avait un piège de sécurité sur la porte. J’aurais dormi plus, mais la faim m’a réveillé… peu de temps avant qu’on vienne bombarder la porte d’entrée.

J’ai eu le temps de m’habiller d’un petit quelque chose… un truc de nuit assez court pour faire ...beau mais assez long pour ne pas faire tout nu. En vérité j’ai les yeux dans le même trou et j’ai repris mon petit kimono de nuit.

Dommage, ce n’est pas Bura qui l’aura vu en premier.

J’ouvre, le brouillard s’étale et s’étend, sauvant ma dignité; honnêtement ce n’est pas ça qui va me gêner, surtout devant une gamine nasillarde. «Bon matin...»

Oh, j’ai l’air de mauvaise humeur. «C’est pas grave que vous veniez me faire sortir, je comprends, mais c’est le matin et on est dans une auberge; pourquoi il faut crier?»

J’ai vite identifié la petite conne, alors je l’ai ignorée; c’est à l’autre monsieur (particulièrement bien armé) à qui j’ai choisi de parler. «Venez-vous en tant qu’escorte ou..?»

Très simple; aggressif?

«Advenant que j’aie quelques autres questions, est-ce possible de m’entretenir une fois de plus avec votre intendant? Je suppose que c’est lui qui vous envoie.»

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Je fouillai les restes du bâtiment, mais c’était exactement comme je pensais : il ne restait plus rien. J’avais pourtant essayé tout de même en espérant avoir une certaine chance. Les résultats étaient donc attendus, mais toujours aussi décevants. Après m’avoir tenté à cette recherche, je rentrai à ma chambre. J’étais épuisée. La journée avait été longue, émotionnellement éreintante et j’avais toujours cette indiscernable sensation d’avoir perdu mon temps. C’était enrageant : une femme de ma réputation qui perdait son temps sur des détails triviaux. Quelque chose m’échappait, ça me rendait folle.

Mais je remettrai tout cela à réflexion après mon réveil. Ne dit-on pas que la nuit porte conseil ?

Après les menaces que j’avais reçues durant la soirée, je n’avais aucune confiance en n’importe quel Kisho. J’étais, après tout, l’élève de mon maître et Ichizo était l’homme le plus paranoïaque que le Sekaï n’eut jamais porté.

Se serait donc de mentir que de prétendre me croire en sécurité. Après tout, depuis mon arrivée, on me disait que j’allais mourir et j’étais plutôt douée pour m’attirer les foudres de ceux qui croisaient mon chemin. J’avais donc appliqué une barrière de sécurité avant de fermer l’heure pour quelques courtes heures.

***

Ce qui me réveilla fut l’avertissement que me donna ma barrière, ne serait-ce qu’une fraction de seconde avant qu’une espèce de débile profonde ne s’égosilla à tenter de nous réveiller. Enfin … Tenter … Elle avait bien réussi son coup. J’étais encore plus de mauvaise humeur que la soirée précédente, ma patience tout même proportionnelle à mes heures de sommeil. Autant dire qu’elle n’était déjà aux valeurs négatives …

Si l’on m’avait demandé mon avis à ce moment-là, j’aurais sincèrement répondu : dommage qu’on ne nous attaque pas. J’avais envie de saigner quelqu’un à blanc pour oser me perturber ainsi. Malheureusement, je ne pouvais pas dire que c’était surprenant. On nous avait bel et bien averti de notre heure de départ. J’avais espéré (encore en vain) qu’on me laisserait jusqu’à mon réveil au moins …

Je murmurai donc à l’intention de mon équipier qui se mouvait déjà en direction de la porte avec toute la haine et la hargne dont j’avais la capacité :

Espèce de retardée.

Alors qu’Ao commençait à discuter avec les nouveaux arrivants, je me mis à ressembler mes affaires. Se faisant, mon esprit se retourna immédiatement vers notre problème : Eda.

J’essayais de ramener à mon esprit le plus de détails de la journée précédente et réalisai que tellement de choses s’étaient bousculées que j’en avait omises certaines qui étaient de plus cruciale. Nous savions déjà la position du massacre des chasseur de prime : l’orée de la forêt de Futami, au sud-ouest. Une direction qui concordait étrangement avec le chemin que prendrait une âme se rendant à la côte d’Omui. Non seulement cela, mais en plus, je ne pouvais m’empêcher de remarquer les silences de l’intendant que j’avais confondu pour un manque de coopération. Oui, confondu. Un silence était aussi une réponse. Chaque mot choisi dans une conversation l’était également. Il avait mentionné qu’il n’avait pas la liberté de parler. Lui, l’intendant. Toute la journée précédente, j’avais l’impression d’être à mi-chemin entre la vérité et le manque de coopération, mais à quel point avais-je pu me borner ainsi ?

J’avais élaboré dans mon esprit tellement de théories sans fondement … mais une seule faisait sens réellement. Itazura avait tué Jin. C’était une certitude qui s’installait de plus en plus fermement en moi. Pourquoi ? Pour tout.

Tout le monde insistait tellement sur le talent d’Eda. Si elle avait réellement voulu tuer la cheffe, l’enfant n’aurait eu aucune chance. Aucune. Eda était comme moi, dans son style de combat, comme dans plusieurs recoins de sa personnalité. De ce que j’avais déchiffré d’elle, elle était aussi intelligente que radicale. Si elle était passé à l’action, c’était avec la certitude de réussir. Alors, ça ne voulait dire qu’une seule et unique chose : depuis le début sa cible avait été Itazura. Elle n’avait pas manqué sa chance. C’était un acte vengeance. Si je ne pouvais deviner les détails précis de la situation, j’avais, en réalité, tout ce dont j’avais réellement besoin.

Je me sentais encore plus bête maintenant que j’y pensais.

Elle n’avait pas détruit les preuves, provoquait l’ennemi en tentant de l’intimider. Cette femme était une psychopathe. On lui avait pris tout ce qui comptait le plus pour elle. Si la même chose m’arrivait, comment réagirais-je ? Probablement de la même façon. Rien dans ce monde ne m’empêcherait d’anéantir celui ou celle qui me prendrait Kyoshiro … pas même mon clan.

Mes pensées s’éparpillaient plus je comprenais la situation. Le casse-tête prenait forme dans ma tête. Ce que j’avais malheureusement était beaucoup plus de l’ordre de l’hypothèse que n’importe quoi d’autre, car je n’avais rien de concret et pourtant, à y penser … C’était la seule chose qui maintenant faisait sens.

Itazura avait tué Jin et l’avait blâmé sur les enfants du vent qui étaient à la côte d’Omui. Pire que cela, Tetsuo le savait. Le pourquoi et le comment il savait cela, aucune idée, mais il le savait. La lettre que j’avais trouvé chez Eda avait été déjà remise à l’intendant. Eda, sa sœur, avait la parfaite position pour la trouver en cherchant des indices quant à la disparition de son fiancé. Il ne lui avait fallut que fouiller le bureau de son frère et voler la lettre lors d’un moment d’inattention de celui-ci. Pourquoi pensais-je cela ? La réaction de Tetsuo lorsque je lui avais mentionné la lettre et surtout ou je l’avais retrouvée. Il en connaissait l’existence, c’était certain. Il ne savait simplement pas que sa sœur avait mis la main dessus. Il l’avait découvert lorsque je la lui avais remise.

Pire encore. Tetsuo n’avait pas porté justice à Jin et cacher le crime d’Itazura. Il était prisonnier de la politique et stabilité de son clan. C’était pour cette raison qu’il avait besoin d’engager une aide extérieure. Évidemment, il avait dû espérer qu’avec les informations de bases – l’endroit du massacre des mercenaires et les capacités de sa sœur – nous aurions décidé de simplement remonter la piste jusqu’à la côte. Après tout, il devrait y avoir une piste physique de sa position. Mais Ao et moi étions des Yamanaka et avions un talent pour fourrer notre nez là ou il ne le fallait pas.

Les menaces n’étaient pas contre mon incompétence supposée, mais contre la vérité. Le clan Kisho ne pouvait prendre la réalité comme elle l’était. Ils étaient unis et soudés comme peu de clans pouvaient l’être. Tous étaient choqués et désemparés devant le crime d’Eda et gardaient leur discours de ‘’nous l’aimions’’ pour cette raison. Rien de tout ça ne faisait sens pour eux. La vérité ou le clan avait causé du tord à Eda ne pouvait être révélée et si cela se produisait … personne n’y croirait et si jamais on le croyait … Le clan tomberait dans un chaos qu’il ne pouvait pas se permettre.

Si Tetsuo aimait sincèrement sa sœur et qu’il savait qu’elle n’avait pas agit sans raison, s’il vantait tant ses talents et ne voulait pas vivre avec la connaissance qu’il l’avait mise à mort, c’était parce qu’au final, Eda était une victime. Elle était la victime de la politique, du manque de stabilité, de Baransu, du chaos qui en avait découlé et de tout le mal que les dernières années avaient porté à leur porte.

C’était tellement plus facile de se fâcher, de ne pas ressentir, d’étouffer tout ça. C’était tellement plus facile avant Kyoshiro et Seishiro.

Je ressentais quelque chose devant ce drame. Je n’aimais pas ça. Je voulais que ça disparaisse. J’espérais que ma colère de la journée précédente me reviendrait, mais si ce que j’avais hypothétisé était seulement à moitié vrai … Ce drame caressait avec tant d’insistance mon humanité – oui, j’étais humaine, difficile à croire, hein ? – que la colère se refusait à moi. Je ne pouvais plus en vouloir au Kisho car je comprenais. Avec l’intelligence venait la compréhension, avec la compréhension, la moralité. Je n’étais tellement pas faite pour ça.

On nous chassait du domaine, car Tetsuo savait que nous avions tout ce qu’il fallait pour terminer le travail. Ce n’était pas que le clan ne voulait pas coopérer, ce n’était pas qu’il ne désirait pas que nous la trouvions comme ma colère aveugle m’avait d’abord portée à croire, mais bien qu’il ne pût pas. Ceux qui savaient n’avaient en rien la capacité de transmettre l’information sans créer la panique, surtout si on se fiait à l’immense attention que le clan portait à cette histoire saugrenue et ceux qui désiraient aider ne pouvaient pas, car ils ne savaient pas la vérité.

Ao venait à peine de demander s’il pouvait voir l’intendant que j’éclatai d’un rire amer, probablement qu’on me prendrait pour une dégénérée encore, mais qu’est-ce que ça importait en vrai ? J’adorais jouer de ma réputation. Plus mauvaise elle était, mieux c’était pour moi. On me sous-estimerait et on ne s’attendrait pas à ce que je sois une si bonne kunoichi.

«Laisse tomber Ao. On a plus besoin de rien savoir. On est con. Tellement con. Pas autant que la criarde, mais quand même.»

D’un geste je remontai mes cheveux en un chignon lâche, simplement pour gagner le temps de les peigner, prit mon sac de voyage et ajoutai :

«Prends tes choses, nous descendons au sud-ouest. Dites à Tetsuo que ça nous aura pris quelques heures pour comprendre, mais qu’on a enfin compris. Je vais tenir ma promesse et sa sœur lui sera rendue vivante. Votre clan aura l'opportunité de choisir son destin. Du moins, je ferai tout en mon pouvoir pour que se soit le cas.

Je détestais cette histoire, j’étais maintenant émotionnellement investie et non pas seulement parce que je voulais montrer ma supériorité, mais parce que, quelque part dans mon cœur aigri, je voulais voir cette fille être absoute de ses péchés, si ma théorie était vraie. Comme je l’espérais. Pourquoi ? Parce que ça me donnait envie de croire qu’il y avait plus à la vie que la trahison.

J’attendis donc que mon équipier soit prêt à partir alors que nous quittions le domaine Kisho, je lui expliquai tout ce que j’avais compris, ou du moins imaginé. Je lui dis que je ne pouvais garantir que c’était à cent pourcent la vérité que j’avais tout compris, mais c’était finalement ce qui faisait le plus de sens qui expliquait tellement de choses, de réactions. Je partageai également mon soudain élan d’altruisme. Il savait que ce n’était pas dans mon habitude, mais il me connaissait, il avait lu l’entièreté de mon esprit. Il savait que ce genre de chose dormait quelque part au fond de moi. Ce besoin de croire en quelque chose, toujours plus en plus déçu par l’horrible réalité de ma situation. J’avais besoin de croire que cette histoire était vraie que je ne m’étais pas bercée d’un mensonge.

À cela s’expliquait également la direction qu’Ao et moi prendrions : la côte d’Omui et non la forêt sans fin de Futami, malgré que cette dernière fût le dernier endroit où nous avions la certitude de la présence d’Eda.

«Si ce que je pense est vrai, nous devons nous hâter de la retrouver à la côte d’Omui avant que les enfants du vent ne disparaissent. Si jamais elle est dans la forêt rien ne nous empêche d’aller la trouver plus tard. Si elle est à la côte, rien ne nous garantit que nous la retrouverons si nous faisons le détour. Nous avons gaspillé trop de temps. D’ailleurs, j’ai un plan pour la trouver. Elle se bat comme moi, enfin pas exactement, mais sa façon de faire et son précédé est le même. Elle veut piéger, embusquer. Elle cherchera à toujours avoir le premier coup. Donnons-le lui. Des clones prendront l’apparence de Bura et Zazu. Et tu feras ce que nous avons fait lors de l’enquête du Shinsei-gumi. Les rumeurs sont nos meilleures alliées. »

Je marquai une pause. Il savait ou j’allais avec ça. Il comprenait qu’en réalité, je voulais attirer la curiosité d’Eda. Peut importe si elle venait pour nous frapper, nous tuer, ou pour discuter. Elle viendrait en sachant que des Kisho ressemblant à des amis étaient là. Peut-être ne viendrait-elle pas suffisament près de nous pour que nous la repérions, mais elle nous repérerait. Qu’elle découvre ou non la supercherie, cela n’importait pas. Pas pour moi. Dans tous les cas elle serait forcée de réagir. Nous parler ou nous attaquer. Si elle attaquait ou parlait … cela ne m’importait pas. Elle croirait avoir l’initiative, ce que tous bons stratèges désirent dans une confrontation. Moi, je savais prendre mes précautions. J’étais toujours quelques coups d’avance.



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« AH BAH ENFIN !...hihihihi » La jeune femme se mit soudainement à ricaner alors que la porte s'ouvrit sur une jeune femme en tenue bleue, du moins, c'était ce qu'elle pensait à travers l'épaisse brume, avant de se rendre compte que la voix, bien que douce, était belle et bien celle d'un homme.

« Pardonnez ma collègue, elle a tendance à faire beaucoup de bruit... »
« Moi ? Du bruit ?! Tu devrais être ravis de pouvoir entendre ma douce voix ! Y'en a qui paierai pour ça ! »
« Hm... Bref, nous venons vous escorter en effet, sur ordre de l'Intendant Tetsuo... »
« Parler au chef ? Ah ! Même pas en rêve ma jolie ! C'est un direct à la porte sans passer par la case départ ! »
« La porte d'entrée du domaine EST le départ... »
« Hm... C'est pas faux... Bref, on s'en fou ! Il est temps d'y aller ! »

Mais alors que la joie très peu communicative de la jeune shinobi se répandait absolument pas comme une traînée de poudre, une remarque venant du fond de la chambre la stoppa nette alors que la main de son camarade se posa sur la sienne pour la bloquer dans son action.
« Laisse-moi. » murmura la jeune femme alors que la tension commençait à monter.
« Tetsuo a été clair, on les laisse passer. Reste calme... » lui répondit le samouraï alors qu'il s'inclina respectueusement avant de l'entraîner vers la porte de sortie.

« D'où elle me traite de conne celle-là ! Non mais tu vas voir dès qu'elle sort je vais ! »
« Tu ne feras rien du tout... »
« Ah tu crois ? Pourtant je vais ! »
Son regard croisa celui de son partenaire, la calmant directement alors qu'elle se mit à croiser les bras, visiblement agacée de ne pas pouvoir se la donner avec la Yamanaka. Pour autant, ils entendirent calmement que le duo sortes de l'auberge, leur emboîtant le pas jusqu'à la sortie, prenant grande note du message à délivrer à l'Intendant alors que la plus jeune des deux Kishos pestait dans son coin, n'écoutant qu'à peine la conversation à sens unique.

Ce fut donc dans le calme que le duo se dirigea vers la Côté d'Omui, sous la directive de l'Araignée qui semblait avoir compris quelque chose d'important. Leur pas les guidèrent à l'Orée Sud-Est de la Fôret sans fin de Futami, bien loin du domaine Kisho et de la dernière piste connu d'Eda. Un partie prit qui les menèrent à s'enfoncer dans les bois, suivant la route du Sud jusqu'au Plateau d'Arakura, faisant une escale non loin du domaine Sarutobi dans les Plaines Verdoyantes de Karawar sans vraiment qu'il y ait de soucis. De là, il n'y avait plus qu'à bifurquer vers le Sud-Ouest pour atteindre la Côte d'Omui. Une région très vaste, connu pour son désert aride et ses ruines éparpillées. Un ensemble assez grand pour pouvoir caché n'importe quelle organisation, ou fugitif, si t'en était que l'intuition de l'Araignée fut fondée. Restait donc à savoir, par où commencer les recherches ?

~

Alors que le duo Yamanaka parcourait les terres arides à des kilomètres de là, un homme à la chevelure sombre, coiffé par quelques bandages cramoisies s'avançait tranquillement vers un tas de cadavre commençant sa décomposition à l'Orée de la fôret sans fin de Futami. S'agenouillant prêt de ce qui fut un ancien mercenaire, il sortit d'un pan de son manteau un Kunaï et déplaça avec ce dernier le crâne pourrie du pauvre bougre qui avait cru pouvoir s'en prendre à Eda. Mais alors qu'il s'adonna à ses fouilles, un duo étrange fit son apparition, sans pour autant éveiller l'intérêt de l'homme à la tenue sombre teinté de rouge et de noir.

« Alors ? »
« Ils sont partit pour la Côte d'Omui... »
répondit le bretteur aux trois lames.
« Pfff, t'aurais dû me laisser la frapper l'autre pimbêche ! »

Continuant ses recherches alors que le duo continuait à se rendre la balle, l'homme au regard brun finit par tomber sur ce qu'il cherchait depuis le début. Se relevant parmi les dépouilles, il présenta une arme devant son visage, affichant un sourire des plus satisfait.

« C'est quoi ? » demanda la jeune femme en s'approchant.
« Ca ? » répondit l'homme à la voix suave et grave avec un léger sourire. « C'est un début de piste vers Eda... »

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Un voyage comme un autre.

Pour notre bien, même si j’ai accepté de suivre Sayuri dans son idée, j’ai fait clair qu’il me fallait du repos avant qu’on ne se rende sur place; malgré un pas rapide, j’ai quand même pris le temps de me refaire, suite à mon aventure chez les Kisho. Le voyage a pris quelques jours et qu’importe la hâte, il aurait été impossible de faire plus court.

On finit par arriver dans un village de la côte; une grosse place bien vivante où le monde afflue, un endroit fortement connu. «Il vaut mieux se lancer ici, comme ça les commérages pourraient bien facilement s’étaler.»

Notre but n’est pas d’attirer l’attention sur nous, mais de pousser Eda à s’exposer, à venir voir. Alors qu’on se trouve un endroit où s’installer pour les prochains jours – une auberge quelconque, rien de bien claquant –, je prends le temps d’analyser ce qui m’entoure, d’un coup qu’on trouve des traces de chakra, ou qu’on remarque la présence de quelques autres non-civils.

On se trouve une chambre, puis je me permets de revenir sur le plan de ma collègue.

«On ira faire un tour; manger ou trouver de quoi se divertir. J’en profiterai pour glisser quelques mots un peu partout; je peux te laisser préparer les appâts?» Je lui proposerai donc de former deux groupes; qu’on parte découvrir quelques coins de la ville et les explorer, pendant que des clônes déguisés se promènent un peu partout et enquêtent tranquillement. «On pourrait aussi leur donner quelques sous, qu’ils se trouvent un endroit où crécher.»

Je me dis que si Bura et Zazu mènent l’enquête, si on les voit chercher, qu’on les remarque… ça nous évitera d’avoir à nous exposer.

Je prends mon temps pour magasiner des trucs sans importance; je fais surtout mine d’acheter à manger et de regarder ce qui se fait comme magasin ou attraction touristique. Vraiment, rien de trop important. Je le fais pour répandre mes bonnes paroles, que les gens entendent des messes basses qui glissent des petites remarques. Je passe autour de quelques tavernes et salles de jeu, voire quelques salons de thé.

«On m’a dit que les mercenaires Kisho ont envoyé beaucoup de leurs membres dans la ville...»

«Il y a beaucoup d’agitation, tout d’un coup… vous avez entendu la nouvelle? Un clan ninja chasse les criminels dans la région...»

«On voit beaucoup de nouveaux visages ces temps-ci, il y a beaucoup de marchands sur les rues et masse d’arrivants et touristes.»

«Vraiment, on se fait souvent arrêter ces temps-ci… des types qui posent de drôles de questions.»

«Deux bozos se promènent et interrogent les gens. Des jumeaux, on dirait, avec des cheveux de platine...»

«Il paraît qu’on cherche une mercenaire qui a quitté l’enclave.»

Le potinage Yamanaka à son meilleur.

«Tu y crois toi à toutes ces histoires, Sayuri? Je commence à me dire qu’on est venues visiter tante Hanako quand il fallait pas… » Dis-je en m’avançant dans les rues, quelques sacs à la main. On a beaucoup marché aujourd’hui, dis donc.


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Se rendre avait pris quelques jours et évidemment, nous n’étions qu’humain malgré nos capacités hors du commun. Il nous avait fallu nous reposer la nuit comme toute personne normale. Bien sûr, de jour nous ne perdions pas de temps et étions plutôt rapides. Notre but restait tout de même de rattraper Eda avant qu’elle ne fuît.

Arrivé sur les lieux Ao proposa une nuance à mon plan et cette nuance était parfaite, après tout, elle était suggérée par mon équipier. Nos deux esprits ensemble parvenaient toujours à créer des plans quasi sans failles. Le nouveau plan permettait que mes clones personnifient plus efficacement Zazu et Bura. Je n’hésitai donc pas à faire les clones et leur faire prendre les apparences des Kishos. Ces doublures firent une enquête sans aucune discrétion particulière – du moins aucune que j’aurais personnellement faite si je voulais camoufler ma présence étant donné que mon but était d’attirer l’attention sur eux.

Le plan était simple, Une chambre serait prise par mes clones dans l’auberge sous le nom de Zazu et Bura alors qu’une autre serait prise sous celui d’Ao et moi-même dans le même établissement. La nuit je me faufilerait pour prendre la place des clones que je ferai disparaître. Je prendrais place d’un des deux frères, la couverture par-dessus la tête alors que dans l’autre lit, il y aurait un paquet d’oreillers pour imiter la silhouette d’une seconde personne dormante. Si jamais Eda voulait leur peau, elle m’attaquerait probablement ou viendrait voir ce qui se passe et j’aurais Ao à porter de main.

De jour, alors que mes clones enquêtaient, je me baladais avec Ao, prétendant être touriste dans la région alors qu’il répandait moults rumeurs sur la présence des Kishos et la raison de leur venue dans ces lieux.

«Je sais pas trop … ça sonne plus comme une chasse à la sorcière cette histoire. Enfin, j’espère que s’ils cherchent vraiment quelqu’un de mal ils vont l’attraper. Je n’aime pas vraiment l’idée que notre tante soit ici si c’est vrai tout ça.»

Je laissais Ao nous guider et mener la mascarade. Après tout c’était lui qui répandait les rumeurs. Bien sûr, je restais alerte, prête à réagir si l’un de mes clones se voyait détruit.


«Laisse tomber Ao. On a plus besoin de rien savoir. On est con. Tellement con. Pas autant que la criarde, mais quand même.»




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Acte II -  Infestation