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Politique inter-clan || Traque, PV Yamanaka Ao||

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Yamanaka Sayuri
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Yamanaka Sayuri
Vicieuse, sans âme, sans cœur, sans morale, inhumaine … On m’attribuait moult qualificatifs, mais, bien que je susse qu’on me les attribuait en espérant m’insulter, chacun de ces mots, chacune de ces insultes soulignait à quel point je faisais un travail exceptionnel, à quel point personne n’était sur le même pied que moi. Je voyais plus loin que la majorité, tout n’était qu’outil, rien n’était trop bas. Chaque action avait un but – ou presque. C’était pour ça qu’on m’évitait. Un geste, une conséquence. Je les calculais tout le temps, testais et expérimentais avec pour seul objectif de me rendre à but.

Cette fois-ci, c’était la même chose. J’avais demandé à mon équipier de me donner le droit de traquer un ennemi. Une déserteuse qui n’avait rien à voir avec moi. Mais pourquoi ? Voilà la question. Pourquoi ? Parce que je voulais les miens tremblent, qu’ils sachent qu’ils n’avaient aucune chance contre moi, contre la puissance de traque de mon équipier si jamais ils osaient trahir leur nom, leur sang, leur appartenance. J’avais choisi l’une de pire traque dans cet unique but. Je voulais que tous les Yamanaka le sache : si j’allais à leur trousse, j’étais capable de capturer plus fort, plus vicieux, plus odieux, plus monstrueux que n’importe quel d’entre eux. Peut-être même que nos ouailles qui s’étaient récemment égarées allaient revenir à leur sens. Si ce n’était pas le cas, j’allais me faire un plaisir de les ramener.

Donc, Ao et moi avions convenu d’y aller ensemble, juste tous les deux. Pas question d’amener Jinpachi et pas question de prendre Kirei à ses obligations une fois de plus. Surtout si je voulais faire valoir mon point. Je voulais que les Yamanaka aient peur de déserter, qu’ils sachent qu’on n’avait pas besoin d’être Kirei pour les rattraper.

Bref, nous avions donc décider de nous rendre d’abord chez les Kisho, récolter les informations importantes concernant notre cible. Ensuite, nous irions enquêter là où les corps de la dernière escouade à leur trousse avait été trouvé. Mais chaque chose en son temps.

À peine arrivée chez les Kisho que j’annonçais déjà la raison de ma venue à qui voulait l’entendre. Je gardais l’œil ouvert et demandait à mon équipier de faire autant. Si elle avait des alliés encore au sein de son clan, notre annonce ne passerait pas inaperçue et elle intéresserait à coup sûr les pauvres petits traîtres. Je comptais tenter de rester au moins pour la nuit, question de se voir s’ils existaient et s’ils allaient tenter de rejoindre leur amie. Après tout, ce qu’elle avait fait, je me doutais qu’elle n’avait pas eu la soudaine idée et qu’elle avait tout fait seule. Bref, je voulais provoquer ses amis à réagir. S’ils ne faisaient pas, tant pis, je poursuivrais mon enquête. Ce ne serait qu’un bonus que de les voir ramper vers leur fugitive pour l’informer que deux ô tellement méchants Yamanaka étaient à sa poursuite.

Lorsque l’on serait fin prêt à me recevoir et répondre à mes questions, j’ouvrirais le bal avec une seule questions :

« Qui est susceptible de l’avoir aidé ou de la connaître ? »

Et si la réponse ne me menait à personne et même si elle le faisait, j’enchaînerais avec une autre question :

« Puis-je voir ses affaires ? Me permettez-vous de fouiller sa demeure ? »
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La forteresse de leur clan me semblait plus imposante la dernière fois; c’est peut-être que je venais pour parler affaire et non pour infliger une bonne correction à un ex-membre… c’est certainement ça. D’une fois le messager, de l’autre le chasseur, je change d’approche comme personne, faisant preuve d’une grande versatilité.

Avant d’entrer, je pose une main sur l’épaule de Sayuri, m’assurant que le courant passe correctement et qu’elle puisse m’entendre. Si on en vient à se séparer, on aura au moins toujours un moyen de partager ce qu’on trouvera.

Advenant qu'on veuille vérifier mon identité, je répondrai aux questions sans grande réserve, et si on souhaite voir ce que je transporte, je laisserai la vérification se faire sans accroc.

J’ai juste eu le temps de mettre les pieds à l’intérieur avant que Sayuri ne se lance à la chasse; je comprends ce qu’elle veut faire et je vois bien comment elle veut approcher la chose. Je la laisse s’occuper de ça, je sais qu’elle veut surtout que sa présence soit un message pour quiconque restant lié à la fuyarde et que la veuve noire veut simplement laisser courir les misérables insectes… pour qu’ils tissent la toile à sa place.

De mon côté, c’est plus clair et moins tordu; «Pardonnez-moi, mais j’aurais une faveur à vous demander.» Alors que Sayuri pose ses questions à l’un des (je suppose) gardiens de l’endroit, j’en apostrophe un autre pour mieux me diriger. «Je ne dis pas ça pour me montrer présomptueux, mais j’aimerais m’entretenir avec l’un de vos mieux gradés. Je suis Ao Yamanaka, à titre d’intendant je sais que bien souvent les informations majeures sont gardées "cachées" par les dirigeants. Si je veux essayer de retrouver votre fugitive, il me faudrait une rencontre. Savez vous si votre intendant-e est disponible? Peut-être même votre chef, si ce n’est pas trop demander?»

C’est toujours comme ça; les moins gradés en savent le moins, les plus hauts gradés en savent le plus. Je ne compte pas perdre du temps à fouiller là où je ne risque pas de trouver. «Si on t’informe de quelque chose par rapport à sa maison, prends l’adresse et attends que je sois là – pas question de se faire sauter en ouvrant la porte. On pourrait s’essayer et demander ses rapports de mission pour voir s’il n’y aurait pas des lieux précis qui reviennent.»

Je continue en lui faisant part de mon propre doute.

«Franchement, après ce qu’on sait de quelques membres du clan, je ne serais pas surpris qu’Eda ait pour idée de rejoindre la nation du fer. Selon moi, c’est le plus probable, mais on doit vraiment en savoir plus avant que je me penche plus sur la question.»

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D'ombre et de lumière, tel était fait le cœur des hommes. De guerres et de paix, leurs âmes s'abreuvaient, alors que leurs cœurs, eux, s'endurcissaient pour devenir comme de la pierre, qui peu à peu sombrait dans les vices les plus sombres. Parmi eux, il y avait une engeance, ou du moins, une caste de guerriers qui, pour quelques ryos et parfois la gloire, s'adonnaient aux pires méfaits. À l'aveugle, sur simple contrat, ils étaient capable de mettre fin à des vies. Souvent sans honneur, toujours sans regret. Développant différents arts mystiques, chaque petit groupe détenant une partie de ce savoir ancestrale qui, d'après la légende, fut un jour unique, pour devenir milliers.

Notre histoire commence alors que deux ombres s'extirpent de leurs cocons. Leur but est simple, tout réside en deux mots. Kisho Eda. Ce qu'ils savent d'elle ? Rien encore, si ce n'est ce que le pauvre morceau de papier voulait bien leur apprendre. En soit, juste les bases. La Kunoichi était recherché pour traîtrise à son clan et tentative de meurtre. Des accusations graves pour n'importe quel shinobi du Sekai, mais encore plus pour un Kisho. Ce Clan de fier guerrier n'ont pourtant que deux règles, un code d'honneur simple et efficace, que tous suivaient pourtant à la lettre, du moins le croyaient-ils. D'un côté, il y avait l'honneur, celui de toujours honoré ses missions quel qu'en soit le prix. De l'autre, la fidélité à ses paires, indéfectible et constante même si cela devait les pousser à bafouer la règle précédente.

Alors pourquoi ? Pourquoi cette jeune femme, visiblement appréciée de tous avait agit de la sorte ? Tel était la question de ces hommes et ces femmes qui virent arriver un duo pour le moins singulier. Une femme dont la chevelure pouvait se perdre parmi la teinte des fleurs de cerisiers qui agrémentait la Cour dans laquelle ils venaient d'arriver. Et un homme, dont la prestance pour le moins singulière, ne manqua pas d'attirer les regards, sur certains aspects bleutés de sa personne. Ensemble, ils arrivèrent, se présentant rapidement aux gardes qui les fouillèrent avant de les mener vers les Capitaines Jumeaux, qui en voyant les deux énergumènes, ne purent s'empêcher un regard remplit de dédain.

La première à parler fut Sayuri. L'araignée Yamanaka commençait d'ores et déjà à tisser sa toile, laissant sa prestance et son aura de prédatrice jouer sur le mentale des membres du Clan qui semblaient avoir arrêter de vivre pour voir l'étrange scène qui se déroulait devant eux. Très vite, les questions fusaient, ne laissant guère de doute sur la détermination de la jeune femme, dont les questions ne furent pourtant, pas si bien accueilli que cela.

« Qui ? Pfff, mais tout le monde ma pauvre ! Eda était quelqu'un de très appréciée, connu par tous. L'élite parmi ce qui se faisait de mieux ! Personne n'a comprit. En tout cas, moi, je comprends pas. Quant au fait de l'aider... Personne, ça, c'est une certitude. »

Voilà qui n'est pas très concluant. Mais le contraire aurait-il été plus étonnant de la part de ces shinobi passés maître dans l'art de la furtivité et de la fourberie ? La kunoichi devait bien le savoir, elle qui maniait ces arcanes également, qu'il n'y avait pas plus simple à tromper que ceux que l'ont côtoie chaque jour. Mais alors que le Capitaine eût à peine le temps de finir sa phrase, jetant un œil à son alter ego, qu'il reçu une autre demande de la jeune femme. Une requête à laquelle il ne peut, malheureusement, pas accéder si facilement.

« Pas pour le moment. Des équipes sont déjà à l'oeuvre chez elle et au vu du personnage disons que... Cela prend du temps. Et vous comprendrez que cela pourrait être dérangeant pour le Clan que vous tombiez sur des choses qui ne vous regarde pas... Sans offense. »

Visiblement, ce Capitaine n'a pas l'air d'être enclin à faciliter les choses. Après tout, peux-tu seulement lui en vouloir ? Tout comme la veuve noire, ce dernier faisait simplement son travail, pensant avant tout au Clan et aux répercutions qu'un tel événement pourrait avoir sur la réputation des leurs.

Du côté de l'Intendant du peuple de l'esprit, c'est plus par les belles paroles et la diplomatie conventionnelle que ce dernier cherche des réponses. Et à l'image de la haute fonction dont il est le représentant, ses mots glissent tendrement à l'oreille du Capitaine Jumeaux lui faisant face qui, étrangement, porte un regard des plus mielleux sur le Yamanaka qui, de part son intelligence et peut-être sans doute, ce fameux don que les personnes de son rang possède, aura très vite comprit qu'au détour de quelques discussions, un bonus non négligeable pourrait lui être offert.

« Oh ne vous en faites pas, cela était déjà prévu... » dit-il en glissant une mèche de cheveux derrière son oreille, appuyant son regard dans celui de l'Intendant, jusqu'à ce que son frère vienne perturbé cette tension qui commence à être palpable.

« Bura, il est temps. »
« Oui... Tu as raison Zazu... Si vous voulez bien nous suivre... »

Guidés par les deux shinobis, vous parcourez la Cour du domaine, vous rendant directement vers ce que vous devinez être la maison du chef du Clan. Passant au travers de grande porte de bois à la teinte rougeâtre, vous arrivez dans un grand hall, où tout au bout, vous pouvez percevoir une sorte de trône, avec assit dessus, une jeune fille, qui ne devait pas avoir passé les treize ans. Cette dernière balance ses pieds, frappant ses talons sur l'immense siège qu'elle occupe vraisemblablement de son bon droit. Est-ce une blague ? Pendant un instant, on aurait pu le croire, cependant, arrivés à une dizaine de mètre de la jeune fille, les Capitaines vous arrêtent, se retournant face à vous, agissant comme une barrière... Juste au cas où.

Mais alors que la jeune fille veut commencer à s'exprimer, un homme surgit de nul part, la rejoignant pour au final se présenter entre vous et la demoiselle qui ne peut s'empêcher de montrer une certaine forme de déception. L'homme qui vous fait face est imposant, d'une musculature qui force le respect alors que des cicatrices parcours son corps et son visage, accentuant d'autant plus le charisme de ce personnage dont la voix rauque et solennel finit par briser le silence.

« Bienvenu à vous Yamanaka. Je suis Kisho Tetsuo, intendant du Clan Kisho et voici notre cheffe, Kisho Kaneda. Cependant, au vu de son jeune âge et de la situation, je vous remercie de vous adresser directement à moi. »

Le silence s'installa à nouveau pendant un certain temps durant lequel, le Jumeaux à la sexualité particulière, bouffait littéralement du regard Ao, tandis que l'autre, visiblement plus méfiant, toisait Sayuri en n’omettant pas de se rincer l'oeil sur les courbes de la kunoichi. Soudainement, l'Intendant Tetsuo reprit la parole.

« Je connais un peu votre réputation shinobis, et je suis satisfait de voir que notre demande vous soit parvenu, cependant, je dois vous mettre en garde. La personne que vous recherchez... est dangereuse. Vous n'êtes pas les premiers à vouloir lui faire face. »

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L’hostilité n’était pas rare à mon égard, après un certain temps on s’y faisait. Mais cette hostilité, elle prouvait sans nul doute que j’étais bien au-delà du normal. De leur regard chargé de dédain, de désir ou de haine, on ne me restait pas indifférent. J’avais à éveiller le pire chez mes interlocuteurs. Tête haute, trop haute même, je le savais, mais fallait remettre les insectes à leur place, mais je devais avouer que malgré la méfiance et le dédain que je pouvais percevoir, on restât tout de même dans les civilités, alors il fallait que j’en fasse tout autant. Lorsque l’on refusa ma requête j’opina doucement avant de répondre un poil plus froidement que la moyenne :

« Je comprends que vous avez vos problèmes et vos secrets que vous préfériez garder pour vous. Après tout, ne sommes-nous pas un clan ninja au même équivalent ? Malheureusement, sa maison pourrait contenir des informations cruciales pour la retrouver, alors je vais devoir m’en remettre à votre rapport lorsque votre propre enquête sera terminée. Si vous ne voulez pas me remettre un rapport de ce qui pourrait être pertinent, peut-être que vos équipes pourraient retirer le matériel sensible et me laisser enquêter. La décision vous revient. Après tout, se sont vos affaires et vos secrets. »

En vérité, je n’avais pas l’habitude de recevoir la coopération de mes clients, alors je planifiais déjà leur refus. Il fallait dire qu’en général, on n’aimait pas mes méthodes radicales. Enfin, radicales, on les qualifiait d’ainsi, mais je préférais le terme « rationnelles » ou même « intelligentes. » C’était d’ailleurs une des raisons pourquoi Ao était mon équipier favori. Il me laissait faire ce que je jugeais être le plus logique dans la situation, même si cela n’était pas nécessairement moral ou éthique – surpris que je connaisse le terme n’est-ce pas ?

Après une courte conversation, l’on nous mena à la cheffe de clan. Une enfant, une poupée contrôlée par son intendant, mais leur politique interne n’avait rien à voir avec moi. Heureusement, le système Yamanaka – fort supérieur grâce à cela – ne permettait pas ce genre d’erreur. Petites présentations faites et on sentait quand même les regards cupides des Kishos sur nos corps, Ao et moi. Je sentais leurs désirs charnels même dans leur méfiance. Les hommes étaient et resteront toujours des chiens affamés. De sang, de sexe et de pouvoir. Après, se sont ces trois choses là qui font tourner le monde. C’était les trois raisons les plus évidentes de l’existence même de notre voie.

Et puis, il fallait que le mec il ouvre la bouche, qu’il doute de mes capacités et de celles d’Ao, mais surtout de ma capacité à exécuté ce que j’entreprenais. Si je voulais d’abord rester dans la civilité et dans les politesses, il fallait que je corrigeasse cette saugrenue idée qu’il semblait s’être faite.

« Certes, mais ceux qui l’ont traquée avant moi, n’étaient justement pas moi. Vous pouvez considérer cette histoire clause, car vous avez devant vous ce que le Sekai a de mieux. »

Une voix pleine de confiance. Aucune peur, aucune hésitation. J’étais sans nulle doute ce que le Sekai avait de mieux à offrir, une ninja dans sa définition même. Je savais ce que je faisais et je n’allais pas laisser un ninja de seconde classe douter de ce que je faisais. Je combattais que lorsque je savais gagner et je savais toujours gagner. Je ne doutais jamais et ce n’était pas une menteuse, une traîtresse qui me ferait penser autrement.

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Nombreux sont ceux qui se permettent d’ainsi me toiser, et peu d’yeux s’aventurent sous mes robes avec autant d’insistance. S’il en trouvait l’opportunité, sans doute que monsieur m’aurait fait tâter de son bonus conséquent. Quel mal y a-t-il?

Perdre mon grade, salir ma réputation, avoir l’air un peu trop facile… Pourquoi pas.

«Ah, vraiment? Tant mieux...» Un ton léger auquel on vient de dérober tout souci. Je souris; il semblerait qu’on tente de me séduire, aujourd’hui. Il se permet de regarder, alors moi non plus je ne me prive pas; mes yeux se perdent plus bas, passent par sa nuque jusqu’aux pans des vêtements qui recouvrent sa poitrine.

Plus bas? Peut-être un peu.

Les coins de mes lèvres s’élèvent un peu plus, puis mes yeux remontent. «Attends, laisse-moi arranger ça.» Un double sens tissé à voix basse qu’un doux mouvement attendait avec impatience; une main passe tout près de la joue du monsieur, puis un doigt vient replacer délicatement ces tifs insoumis. Fini?

Non.

D’un revers, il sent lentement danser sur sa joue, puis sa mâchoire, une jointure. Pendant un instant, ma main pendait à son menton, jusqu’à ce qu’on vienne couper court à mon moment. L’homme abordé par la veuve noire avait quelque chose à dire et est vite venu voler la vedette à mon vicieux vis-à-vis. Pas qu’il aurait pu réellement obtenir ce qu’il voulait de moi, soyons francs; je suis quelque peu maître dans l’art de la conversation, je sais que dire peu permet de faire beaucoup.

S’il en veut plus, il viendra me trouver; je suis difficile à manquer.

Suivre? «Avec plaisir.»

***

Ça s’est vite réglé; mis devant une enfant, je jubile intérieurement.

Je savais que le clan Kisho (et surtout leur intendante!) ne pouvait pas se permettre les paroles que nous avions échangées autrefois. C’est pire encore au moment où l’intendant se présente à moi; je m’abstiens de glousser tellement je suis satisfait de la tournure de ma rencontre avec les dirigeants. Je ne demanderai pas où est passée Benkei, je ne suis pas là pour nuire à notre neutralité commune.

«Merci, monsieur Tetsuo. Je suis Ao Yamanaka, pareillement intendant. Je comprends.» En guise de respect, je salue malgré tout la jeune fille en silence. Par principe il ne faut pas se montrer trop gourmand en regardant plus d’un morceau à la fois, mais c’est chose difficile en présence du Second Kisho.

Si Bura me dévore des yeux, moi je tente du mieux que je peux de ne pas montrer que je suis légèrement émoustillé à la vue et à l’écoute de cette figure d’autorité. Dommage que les mariages politiques coûtent une petite fortune, sinon je pense que j’en aurais fait la demande à mon chef en rentrant.

Son avertissement me surprend un tantinet, mais je comprends son inquiétude considérant l’état de ceux qui sont passés avant nous. Je n’ai moi-même pas le temps d’une interjection, ce genre de parlé ayant l’habitude de titiller Mademoiselle.

On la regarde en se disant que son kimono serait mieux au pied du lit, et la seconde d’après on tremble dans nos geta juste en l’entendant respirer. C’est comme ça; les gens ne se rendent jamais compte d’à quel point Sayuri est un danger, et elle se fait un plaisir malsain d’éclaircir toute mésentente.

Je la laisse faire, je veux voir ce que l’intendant et le voyeur trouveront à dire ou à regarder; plus personne ne voudrait la toucher après ça. La prétention de Sayuri est à la hauteur de son talent, mais elle est allée moins loin que ce à quoi je m’attendais.

«Pardon, je sais que cette réponse peut sembler un peu poussée, mais nous voulons vous assurer que la tâche sera accomplie. Sayuri est notre élément le plus solide et elle vous donne sa parole; n’ayez crainte, nous saurons ramener votre fugitive en état d’être interrogée.» Marquant une pause, je compose mes idées et pense à quelques questions qui seraient pertinentes soit pour chercher madame, soit pour nous préparer à l’affronter.

«J’aurais quelques questions sur Eda; pardon si certaines sont un peu invasives, vous n’êtes pas forcés de répondre à tout mais plus j’ai d’information, mieux c’est. D’abord; avant de quitter, faisait-elle partie d’une équipe, d’un groupe quelconque dont les membres seraient facilement joignables? A-t-elle des amis proches, des membres de famille ou quelconque fréquentation?»

S’il veut savoir pourquoi je demande, je répondrai simplement qu’au sujet de l’équipe, je pourrais savoir s’ils ont fait des missions à un endroit répété où il serait possible de la trouver. Concernant les amis et la famille, c’est pour en savoir plus sur elle, ou s’il y a des gens suspicieux dans son entourage.

«Puis, si elle a des ex-coéquipiers ou partenaires d’entrainement, j’aimerais beaucoup organiser une rencontre avec Sayuri pour… en savoir plus sur les capacités de madame. Pour nous préparer à l’affronter, il faut savoir quelles tactiques elle utilise; notre clan possède quelques talents pour faciliter cette assimilation, ainsi il serait facile de la contrer le moment venu. Autrement, je sais qu’une équipe de chasseurs de prime a été envoyée et a été vaincue; je m’attends à ce que vous me disiez qu’il s’agit de membres de votre grande famille. J’aimerais savoir s’il reste un – ou des – survivant qu’il serait possible d’interroger?»

En même temps, j’explique mon idée à Sayuri : «Pour faciliter les choses, je vais essayer de m’arranger pour que tu puisses partager des souvenirs avec des gens sensibles d’avoir des renseignements intéressants. Si c’est possible, on fouillera le plus qu’on peut. Je veux avant tout savoir comment elle se bat, comment elle s’y prend pour se dissimuler.»

J’ajoute une dernière chose à l’intention de Tetsuo; «Aussi; advenant que certains détails ou informations soient trop sensibles pour être partagés avec vos gardes – j’en doute, mais je mentionne quand même –, sachez que je n’ai pas de réticence à m’entretenir avec vous en privé, et que je suis prêt à garder confidentielle toute information en résultant.»

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Kisho Tetsuo fait parti de ces homme qui ont vécu la guerre. Cela se voit, se sent dans sa manière de bouger aussi bien que dans le charisme sanguinaire qui émane, aussi bien de son corps que de ses cicatrices. Pourtant, voilà des années qu'il a quitté les champs de batailles pour d'autres guerres plus vicieuses encore, si bien, qu'à force d'entendre sonner la douce mélodie du serpent, il a fini par apprendre comment les reconnaître et les différencier des jeunes loups trop confiant. Un léger rictus apparaît sur son visage lorsque Sayuri fini de parler. Une réaction qui n'est pas unanime alors que le Capitaine Jumeau lui faisant face, crache son dédain envers cette femme à travers un rire des plus méprisant.

Mais voilà qu'ils n'ont pas le temps de répondre, que l'Intendant du Clan Yamanaka, un homme plus sage selon les pensées de Tetsuo, commence à faire quelques demandes. L'Intendant Kisho apprécie sa pondération, bien plus qu'il n'apprécie ce qui lui semble être de l'arrogance concernant sa camarade à la chevelure rosée. Seulement, peux-t-on leurs en vouloir ? Si ce dernier n'avait entendu que quelques rumeurs sur le Clan de l'Esprit, très peu, avaient survécu à l'Araignée. Un fait qui cependant, marche également en ce qui concerne leurs cibles.

« Je considérerai cette histoire close, le jour où vous me ramènerez notre sœur vivante pour qu'elle puisse se faire juger. Jusqu'à lors, vos paroles ne sont que vent pour moi Maître Yamanaka. » Des paroles qui ne manquent pas de faire sourire le Capitaine Zazu, tandis que Bura ne réagit pas, trop concentré sur le bonbon sucré bleuté qui se pavane devant lui et de qui, il aimerait bien manger un morceau. « Je comprends bien vos intentions et votre assurance Intendant Ao, mais Eda a prit pour habitude de briser tout ce qu'il y a de plus solide... Cependant j'apprécie votre ferveur et en espère le mieux. » dit-il en s'inclinant, avant que le flot de question du Yamanaka ne le plonge dans le mutisme, prenant bien conscience de tous les désirs de ces chasseurs de primes pour qui, malgré les apparences, il possède un certain respect.

« Une équipe, pas vraiment. Les Kisho suivent un mode de fonctionnement particulier. Nous ne nous arrêtons pas à la formation de groupuscules prédéfinis, il n'est pas rare que les membres du Clan agissent aussi bien seul qu'avec des membres différents à chaque mission. Nous n'avons pas tendance à privilégier les groupes comme vous pouvez le faire, préférant garder une certaine... polyvalence. » Voilà qui, pour une oreille avisé, est source de biens belles informations concernant les capacités de la fugitive. Mais l'interrogatoire du Yamanaka ne s'arrête pas là et les réponses viennent naturellement. « Concernant les fréquentations, il y a son amant, Kisho Jin, dont vous trouverez la tombe sur la colline qui borde le domaine. Pour ses amis, j'aurais tendance à dire qu'étant une personne fortement apprécié par tous, tout le Clan serait susceptible de vous offrir des informations... » Vous sentez une certaine gêne dans les paroles de l'Intendant, comme s'il cherche s'il peut oui ou non vous divulguer ce qui, sans aucun doute, est la plus importante des informations.

« Bien... Pour faire simple. Eda est ma sœur. » Sous le coup de cette information, les yeux des deux gardes tombent vers le sol, la tristesse et l'agacement se lisant sur leurs visages, alors que Tetsuo se replace, le dos bien droit, ne voulant montrer aucun signe marquant que cette trahison va, pour lui, bien plus loin qu'il n'y paraît. « Concernant ses talents, ma sœur fait...faisait... partie de l'élite de notre Clan. Douée dans le sabotage, aussi bien que l'assassinat ou le terrorisme, rien ne lui échappait. Si dans le privée elle était une femme douce et joviale, dès qu'il s'agissait de professionnel, rien n'était capable de l'arrêter. » Malgré lui, l'homme ne peut cacher dans sa voix cette petite fierté que tout grand-frère possède lorsqu'il parle de sa petite sœur. Telle est la loi des liens fraternelles. « Je ne doute en aucun cas de vos talents Maîtresse Yamanaka, mais traquer ma sœur s'apparente plus à une chasse aux fantômes qu'à une véritable partie de chasse. Je ne connais pas vos aptitudes, mais s'il y a bien une chose que Eda maîtrisait plus que tout, c'était le don de disparaître. Ca, et celui de toujours avoir un coup d'avance sur ses victimes... »

Son attention se détourne de la jeune femme pour revenir vers l'Intendant. «  Concernant les chasseurs envoyés à sa poursuite, ils ne viennent pas de notre Clan. Ce fut des shinobis provenant d'un Clan Indépendant, peut-être même des Nukenin. Allez savoir, nous vivons dans un monde étrange... Mais non, si ce n'est leurs restent fumant et peut-être leurs têtes empalés sur des pics, il n'en resta aucun survivant. La seule chose que je peux vous dire, c'est qu'on les a retrouver à l'orée de la Forêt sans fin de Futami. Visiblement un message de Eda pour nous faire comprendre de ne pas la suivre... » Un léger rictus s'affiche pour disparaître aussi vite alors que son attention se porte vers les deux Yamanaka « Je n'ai rien à cacher concernant ma sœur et certainement pas à notre Clan. En ces temps de troubles, l'unité doit prévaloir et je ne saurais me cacher. J'ai foi en les Kisho et je sais que si ma sœur s'est tenté à  ces actes, c'est qu'il y a une raison... Cependant, Shinobi, sachez que nul ici ne s'opposera à votre enquête, je vous en fais la promesse. » dit-il en s'inclinant respectueusement, alors que Zazu, le plus méfiant des Capitaines Jumeaux, se retourne vers son supérieur. « Maître Tetsuo, les Yamanaka nous ont demandé tout à l'heure s'il était possible qu'il enquête dans les appartements de Eda. Bien évidemment, ne connaissant pas votre position, je me suis permis de refuser, cependant, aux vues de vos derniers mots... » La main de l'Intendant se leva, affichant un léger sourire à son subalterne le sommant de ne pas continuer. « Tu as bien fait, en temps normal c'est ce que j'aurais attendu de toi. » Il détourne son regard vers les chasseurs de primes. « Vous pouvez bien entendu vous rendre chez ma sœur. Zazu et Baru vous montreront le chemin, aussi, nous tâcherons de cesser notre enquête le temps que vous fassiez la vôtre... Cela vous convient-il ou avez-vous d'autres questions ? Ah ! J'allais oublier, une chambre vous a été réservé à l'auberge, un moindre mal pour compenser la longue route que vous avez dû faire. »

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Yamanaka Sayuri
Si l’envie de grincer des dents montait, je retins l’envie de faire valoir mon point devant témoin. Mieux valait ne pas se donner de raison de partir en guerre avant même la fin de la mission. Je décidai donc de ravaler les quelques paroles cinglantes qui se présentaient éhontément à mon esprit. Mais de sa réponse, je pus tout de même en tirer une information qui ne manquait pas d’être croustillante. La ramener vivante, non seulement était plus chérant, mais en plus, j’étais certaine que de rapporter la sœur de hauts gradés, malgré sa traîtrise, nous rapporterais probablement des faveurs ou simplement une bien meilleure réputation auprès des Kisho.

Un rapide regard à l’attention de mon équipier dans l’intention de confirmer ma pensée, puis je reposai mon attention sur la discussion. Moult révélations et bien sûr, provocation à mon égard. Personne n’était aussi talentueuse que moi pour disparaître et, ça, j’allais en faire un point d’honneur. Si elle était un fantôme, il restait d’elle tout de même une apparition. Évidemment, l’envie de faire valoir cette pensée vint me titiller, mais encore une fois, je gardai silence. Je n’allais tout de même pas étaler mon savoir faire dans l’unique but que l’on reconnaisse ma supériorité apparente. Non, j’allais agir, j’allais la trouver, la rendre à ses maîtres en chaînes, telle la chienne qu’elle aurait toujours dû être.

Si pourtant je gardais silence, tout de mon regard et ma posture montrait que je n’acceptais aucunement qu’on me réduise devant leur si chère traîtresse. L’envie de mettre un ou deux poisons sans qu’on le remarque dans l’air me donnait des frissons de plaisirs, mais j’avais de la retenue et n’en fis rien. La coopération était clé dans cette enquête.

Si bien sûr, j’avais un mal fou avec leurs doutes concernant nos capacités, je devais avouer qu’ils étaient tous même les clients les plus coopératifs qu’ils m’aient jamais été donné de voir. Ça changeait d’air et faisait un bien fou. Peut-être que lorsque cette histoire allait finie, ils comprendraient ce dont ils avaient à faire et pourrions nous travailler réellement de concert ? Quoi que l’avis d’Ao sur les Kisho étaient bien basses. Des histoires de Benkei et de Baransu si je me souvenais bien.

Poussant ses pensées plus loin dans mon esprit, je glissai mentalement à mon équipier :

Interroge les gens. On sait tous les deux que si ce n’est pas pour coucher avec eux, mieux vaut que je fasse les tâches qui me gardent le plus loin possible des discussions.

Ao étant Ao, il savait très bien que je voulais dire que mon caractère était probablement le plus difficile à surmonter dans l’instant et que je n’avais aucune envie de calmer le jeu. De toute façon, c’était lui l’intendant. Si je n’avais pas à jouer de la politique ou à prétendre en avoir quelque chose à faire, c’était mieux pour nous deux et pour la réussite de la mission.

Je vais à la maison d’Eda. Je verrai bien si j’y trouve quelque chose.

Évidemment, je ne dissimulai pas mon chakra. Plusieurs raisons étaient à l’origine de cette décision, mais la principale revenait au respect. J’étais tout de même une invitée sur leur territoire. De dissimuler ma présence et me balader en catimini n’allait certainement pas aider à gagner la confiance de qui que ce soit.

Je me rendis donc à la maison de ma cible et toquai à la porte. On m’avait informée qu’une équipe y était déjà, alors pour ne pas les surprendre je préférais faire un certain bruit … Si je n’avais pas de réponse, j’allais tout simplement entrer. Si j’en avais, alors je discuterai des trouvailles de ceux qui cherchaient avant moi.


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J’en apprends beaucoup en un court laps de temps, j’essaie de noter ce qu’il y a de plus important dans un coin de mon esprit; ses méthodes sont variées, difficile à arrêter donc mentalement solide, douée en assassinat et en dissimulation, avec toujours un coup d’avance… on parle d’une Sayuri. Manque de chance pour elle, mon travail est justement d’empêcher à ce qu’elle fasse le sien.

Je ne fais pas attention aux remarques faites à Sayuri, je sais que le mieux est de tenir ça mort et de laisser le talent parler pour lui-même. Plus, si Tetsuo me dit qu’Eda est de sa fratrie, je me dis qu’il adopte cette attitude sans le vouloir puisque ce serait discréditer sa sœur que de ne rien dire. Il semble, en toute vérité, encore choqué par la désertion soudaine de sa sœur. Je le comprends.

Futami, la forêt sans fin… C’est au sud-ouest d’ici, et pas à l’est… Elle va vers Suna?

On m’avait bien dit que Benkei s’était liée d’amitié avec quelques Sunajin, mais je ne voulais pas compter là-dessus. «Merci de collaborer et d’avoir répondu à tout. L’hospitalité est aussi très appréciée. J’aimerais rester encore un peu et laisser Sayuri fouiller la maison. Je ne devrais pas en avoir pour très longtemps, j’apprécierais que Baru m’attende et me fasse faire un tour juste après. Ça ne vous dérange pas?»

«C’est bon. Je vais finir avec mes questions puis aller voir la tombe, d’un coup que j’y trouve quelque chose. J’en doute, mais peut-être que, on sait jamais. J’irai interroger les autres après, puis je reviendrai.»

J’attends donc que Sayuri quitte les lieux pour finalement me rouvrir le bec.

«Je suis navré d’avoir à vous retenir aussi longtemps, mais les questions en soulèvent d’autres… Vous me dites que votre sœur a sûrement des raisons d’agir comme elle l’a fait; j’aimerais en savoir plus sur l’évènement et sur l’endroit – la salle de guerre, si j’ai bien compris? - où s’est passé l’attentat à la bombe. Est-ce qu’il y avait une occasion spéciale? À part ça, pouvez-vous me décrire un peu plus ses talents : est-ce qu’elle maitrise une – ou des – arme en particulier, est-elle adepte de techniques élémentaires, pratique-t-elle l’art des sceaux..? Je ne veux pas être trop inquisiteur, mais je vous avoue que mes propres compétences servent mieux quand je sais à quoi m’attendre.»

Il me reste une seule question, et c’est la plus délicate à poser; je suis humain, je ne suis pas sans coeur et ce genre de chose me parle beaucoup. «Finalement, j’aimerais en savoir plus sur Jin, surtout sur sa mort; quand, comment, dans quelles circonstances.»

***

Je finis par laisser Tetsuo tranquille après avoir amassé tout ce que je pouvais; c’était déjà aimable de sa part de nous recevoir et de répondre à nos questions sans faillir ou sans rouspéter; rares sont les contractants qui en font autant. Je dirai que c’est parce qu’il est mercenaire et shinobi, ainsi il sait mieux que les paysans et autres civils ce que représente l’appartenance au monde des ombres.

Enfin, tout ceci est vite mis de côté pour que je reprenne mon enquête; je commence par aller à la colline pour voir la tombe de l’ancien amant et je l’observe. Des choses écrites dessus, un papier caché dans une fissure peut-être? Une lettre en-dessous d’une pierre? Un mot gravé dans l’écorce d’un arbre en haut de la colline?

Plus sérieusement, je cherche quelque chose qui trahirait la sentimentalité d’Eda.

À part ça... Mettons tout sur le compte de l’intuition, il me vient l’idée de questionner mon garde du corps. J’avais vite compris que discuter plus longuement avec lui m’aiderait à en apprendre plus et que j’aurais sûrement droit à quelque avantage.

Je ne vais pas passer à côté; «Et toi, est-ce que tu sais quelque chose qu’on ne m’a pas appris aujourd’hui? Ça te dirait de me faire visiter un peu?»

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Visiblement piqué au vif par les propos de l'Intendant du Clan Kisho, l'Araignée Yamanaka se permet de rester dans son mutisme, tournant le dos au maître des lieux, se rendant directement vers les appartements de la fugitive, accompagné par le Capitaine Jumeaux qui ne peut s'empêcher de grincer des dents en voyant le manque de courtoisie de la kunoichi. Une fois sortie du Palais, ce dernier dépasse la jeune femme, lui faisant signe de le suivre en lui tournant le dos. Le Capitaine  Zazu n'est guère du genre à se laisser impressionner par d'autres shinobis, peuvent-ils être plus puissant ou plus dangereux que lui. Un trait de caractère qu'il partage avec ses pairs, ne fléchissant jamais devant l'adversité, ce qui explique comment ces guerriers arrivent toujours à leurs fins, aussi funestes peuvent-elles être.

Se baladant le long de plusieurs ruelles, Sayuri peut voir les regards se tourner vers elle. Habitué à une telle attention de par sa beauté, elle peut cependant percevoir qu'une pointe d'agacement se fait sentir dans l'expression des différentes personnes qu'elle vient à croiser. Si l'Intendant s'était rendu fort commode concernant les informations sur sa sœur, le fait d'avoir recourt à d'autres shinobis ne semble clairement pas faire l'unanimité. Pourtant, c'est sans encombre qu'ils arrivent en face de la bâtisse, son prédécesseur lui montrant la porte comme on montrerai un os à un chien.

« C'est là, faites ce que vous avez à faire, je vous attends dehors. »

Que n'est pas sa surprise de voir que la femme si assuré et peu courtoise se laisse aller au b.a-ba des bonnes manières en frappant à la porte, qui, après quelques secondes, vient à s'ouvrir sur une jeune femme, pas plus grande qu'un adolescent en devenir, dont les traits marqués par les batailles sillonnent pourtant le visage.

« Hum ?... »
« Kino, Tetsuo veut que vous arrêtiez votre enquête et laissiez la Yamanaka investir les lieux. Prenez donc congé, je vous ferais appeler une fois qu'elle aura fini. »
« Oh... » Visiblement, l'étonnement suscité par l'ordre de son supérieure ne sait pour autant cacher un certain soulagement. Refermant la porte quelques secondes, la voilà qui en ressort, accompagné de deux gorilles à la mine patibulaire. « Tant mieux ! Mieux vaut elle que moi ! » dit la jeune femme en partant, faisant fit des questions de l'Araignée par un « Débrouillez-vous ce n'est plus mon problème maintenant. » la laissant seule, face à ce qui peut être une piste des plus prometteuses.

Une fois rentré et la porte fermé, Sayuri peut se rendre compte que l'appartement est séparé en deux parties. D'un côté, un salon, où se trouve une cheminée ainsi qu'un bureau remplit de différent papiers ainsi que de divers éléments qui pourrait faire penser que la jeune femme avait un certain goût pour l'artisanat. Concernant la décoration, rien de très glorieux, si ce n'est une photo avec son frère ou avec son amant, mais rien qui n'en dit d'avantage sur sa localisation. Pour la deuxième partie, relevant plus d'une chambre à proprement parlé, l'Araignée peut affirmer que sa cible n'y a pas mit les pieds depuis un moment, ou du moins, ni a pas dormi au vu de l'épaisse couche de poussière qui s'est invité sur la totalité des meubles. Si quelque chose a été bougé ici, il est sûr que cela date de plusieurs semaines. Non, ce qui est intéressant par contre, c'est de voir comment, malgré une enquête qui semble durer depuis un certain temps, rien ne semble sans dessus-dessous. Une aubaine ? Sans doute. Car si la Yamanaka se laisse aller à son instinct, sans doute peut-elle trouver dans un tiroir du bureau, un faux-fond qui lui permettra de mettre la main sur une lettre intéressante concernant une mission au large de la Côte d'Omui. En la trouvant, elle pourrait aussi s'apercevoir d'un détail qu'elle ne pouvait voir en rentrant. Car au mur, se trouve un tableau qui, à contrario de l'ensemble des objets de la pièce, ne semble pas être installé correctement, comme si on l'avait bougé, peut-être par inadvertance ? Si jamais l'envie lui prenait de regarder derrière le fameux objet, elle découvrirai la porte d'une cache secrète, sous la forme d'une petite trappe s'ouvrant par la gauche, fermé par une petite serrure. Mais comment l'ouvrir ? Nulle doute que la jeune femme n'aurait pas besoin de clé pour cela...

~

Contrairement à sa camarade, l'Intendant Yamanaka fait quant à lui patte blanche, usant des mondanités nécessaire à une bonne entente entre les deux parties. Ce qui, ne dérange absolument par son hôte qui perçoit la chose d'un assez bon œil, s'inclinant respectueusement envers ce dernier avant de le rassurer sur le fait que tout ceci ne le dérange en aucun cas. Au contraire, voir avec quel professionnalisme le dénommé Ao s'évertue à mettre en lumière la totalité des événements le rassure quelque peu, trop habitué à voir des chasseurs de primes privilégiant l'instinct à la raison. C'est donc tout naturellement qu'il l'écoute, prenant conscience de sa demande, cherchant un instant dans sa mémoire pour ne pas omettre quelques informations qui auraient de l'importance.

« Cela s'est passé dans la salle du Conseil et non, il n'y avait aucun événement particulier, il n'est pas rare que nous nous regroupions pour traiter de divers problématiques lier au Clan. Je pense qu'en tant qu'Intendant, il doit en être de même par chez vous. La seule petite différence, était la présence de notre héritière à celle-ci. Bien heureusement, l'attentat a échoué, ne tuant qu'une seule personne, même si en soit, la perte d'un des nôtres n'est pas à prendre à la légère, nous sommes tout de même soulagé que cela n'ait pas eu lieu à la présence de Dame Kaneda. »

L'homme s'écarte un instant pour jeter un coup d'oeil à la jeune fille qui, toujours dans une certaine déception, écoute néanmoins avec insistance le discours des deux hommes, s'abreuvant à sa manière de quelques épopées plus intéressante que les devoirs qui l'incombent. « Hm... Je sais que ma sœur avait un don plus qu'acéré pour passer inaperçu après... Comme tout bon Kisho elle maîtrise les armes blanches, même si, de mémoire lorsque nous étions enfant, elle appréciait tout particulièrement les armes de jet. Concernant le reste je ne saurais vraiment vous dire. Je peux juste vous dire qu'il s'agit d'une personne doté une intelligence des moins communes et que la sous-estimer peut vous être fatale. Et qu'elle possède un certain don pour piéger ses victimes, ce qui ne fait que témoigner d'avantage de la chance que nous avons eu de ne déplorer qu'un seul décès durant cette explosion... »

Ses pensées semblent aller et venir, cherchant en sa mémoire un détail qui pourrait faire la différence, mais rien. Bien que frère et sœur, les deux jeunes gens ne se voyait plus beaucoup depuis un certain temps. Elle toujours sur le champ de bataille, tandis que lui oeuvrait aux côté de l'héritière du Clan. Au fond de lui, peut-être se dit-il que tout ceci aurait pu être évité s'il avait été plus présent pour sa sœur ? Très vite, il chasse ses pensées, aider par l'ultime question du Yamanaka qui ne manque pas de faire pincer la lèvre au Capitaine Bura, visiblement attristé de se remémorer cette perte. Tout comme Tetsuo qui, de part sa position tente de ne rien laisser transparaître.

« Jin... Et bien... Il a été tué au cours d'une mission au Sud, il y a plusieurs mois. Lorsque l'on nous a ramené le corps, ma sœur l'a très mal vécu. Ils étaient amants certes, mais leur passion allait bien au-delà de la simple emprise charnelle... Concernant la cause du décès, il était dû à un empoisonnement. À ce jour, personne ne sait pourquoi ni comment... »

Comprenant la position de son hôte mais aussi de la dureté de cet interrogatoire, l'Intendant Yamanaka remercia son vis-à-vis, s'inclinant respectueusement l'un envers l'autre avant que le maître de l'esprit ne prenne congé, accompagné par le Capitaine Jumeau qui, malgré son irrépressible envie de partager quelques moments agréables avec leur invité, se contente de le suivre, le menant à son bon vouloir jusqu'à la petite colline aux abords du Domaine, qui, en son sommet, offre une vue des plus imprenables sur l'endroit.

Pourtant, malgré le panorama des plus splendides, il règne en ces lieux une sensation de mélancolie profonde. Peut-être est-ce dû à l'arbre esseulé surplombant la pierre tombale, comme un gardien silencieux qui préserverai le repos du guerrier ? En tout cas, en s'avançant vers l'objet, Ao se rend vite compte qu'il y a un moment que personne n'est passé par là. La poussière était compréhensible, mais c'est surtout le tas de fleur desséché se trouvant sur la tombe qui démontre bien que nul âme n'a entretenu la tombe depuis un certain temps. Malgré cela, en s'approchant, il peut voir une petite photo, à moitié enterré par quelques feuillages, sur laquelle il voit une jeune femme dans les bras d'un beau jeune homme, tous deux affichant un sourire des plus sincères.

« C'est Eda et ça c'est Jin... Tu les aurais vu à l'époque... Il n'y avait pas plus charmant. »

Visiblement, le Capitaine semble touché par les souvenirs que refoulent ce petit bout d'histoire. Délicatement, l'Intendant se permet de lui poser quelques questions, se demandant à juste titre s'il n'a pas quelques informations à lui offrir en plus.

« Rien de plus non... À part qu'ils essayaient de fonder une famille... Eda et Jin étaient vraiment inséparables et, tout le monde les aimaient dans le village. La perte de Jin fut terrible pour nous tous, mais rien en comparaison de l'acte d'Eda... Personne n'a compris... Vraiment... » Visiblement, ce n'est pas auprès de ce dernier que l'Intendant arrivera à obtenir quoi que ce soit, ou du moins, peut-être pas en l'état. « Oh ? Bien entendu... On peut se tutoyer ? » Son teint rougit légèrement alors qu'il replace une mèche de cheveux derrière son oreille, offrant à Ao un sourire charmeur en plongeant son regard perçant dans le sien. « Tu voudrais voir quoi ? Si tu veux, je connais un petit restaurant sympa où on mange plutôt bien, sinon... si tu veux un endroit plus tranquille, j'en connais quelques uns... »

Visiblement, l'Intendant avait un choix cornélien devant lui. Continuer son investigation et mettre de côté quelques petits plaisirs ? Ou s'adonner à une petite permission bien venue ?

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Yamanaka Sayuri
Je préférais restée silencieuse devant la scène qui se déroulait devant moi. L’échange entre l’enfant et le capitaine ne me fit guère réagir et lorsqu’elle quitta, je me laissai donc aller à ma recherche. Fermant les yeux je réfléchit un instant à ce que je pouvais bien chercher en premier lieu. Si leur clan était encore choqué de sa désertion, c’était clair qu’ils gardaient un attachement pour Eda. Chose qui renforçait mon idée qu’il fallait qu’elle rentre en vie, malgré tout.

Cependant, il fallait que je fasse ce qu’ils n’avaient pas osé faire faire avant : fouiller sans prendre de pincette. Aux vues de la poussière, les enquêteurs avaient dû vouloir respecter l’intimité de leur cible, chose plutôt idiote qui ne portait aucun résultat. Cependant je ne pus m’empêcher de me demander ce qui arriverait si jamais c’était Ao qui qui désertait, je dus cesser ce train de pensé avant même de sincèrement l’étudier, je n’aimais pas la violence de mes propres idées. C’était bien suffisant pour moi. Il na fallait simplement pas que ça arrive.

J’envoyais ces sombres idées bien loin, me concentrant sur ma tâche. J’allais commencer par l’évident, faux-fond de tiroir, cachette dans le plancher ou les murs, dans les décorations, passages secrets et autres. D’abord à l’observation. Si un tiroir semblait plus profond de l’extérieur j’allais le vider, méthodiquement pour ne pas en emmêler ce qui pourrait être une preuve, puis au son, tapotant sur les surfaces à la recherche d’un son plus creux, indicateur d’une cachette. J’éventrai le matelas au cas où, les oreillers, également. C’était certes indélicat, mais c’était définitivement la meilleure façon de trouver quelque chose que de regarder la poussière s’accumuler. Partout où j’aurais moi-même cacher quelque chose, je fouillai. Les endroits les plus saugrenues, rien n’était assez sale ou assez étrange pour échapper à mon enquête. Je mis ma main dans tous les pots, dans tous les dé tiroirs, tous les racoins, tous les livres. J’étais impitoyable dans mon traitement de son appartement, au même titre que si elle avait été une Yamanaka en fuite. Si les Kishos allaient me détester pour ce traitement sauvage et pourtant efficace de l’enquête, tant pis. Je leur avais promis des résultats, mon égo était sur la ligne.

Au final, avec une fouille si méthodique, je finis par trouver le faux-fond et la lettre. Je ne perdis aucune seconde avant de la lire. La cote d’Omui … J’avais maintenant un peu plus de question pour le clan de la traitresse. Je devais savoir exactement ce qui l’en rapprochait. Fricoter tout près de Suna ne pouvait rien apporter de bon si on y allait les yeux fermés. Je rangeai donc la lettre dans un pan de mon kimono pour l’apporter à l’attention d’Ao. Évidemment, un indice ne suffisait pas à trouver ce que je cherchais. Non, il fallait plus. Une piste solide, une idée concrète de ce qu’elle faisait.

En bougeant un cadre qui semblait mal placé, je ne trouvai donc derrière une trappe dotée d’une serrure. N’ayant pas trouver la clé, je me décidai donc de crocheter le tout, senbon à la main je me mis à travailler. Si mon premier plan ne fonctionnait pas, j’allais recourir à des moyens plus agressifs.



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La seule fois que la cheffe se présente au conseil, il y a une bombe…

Je n’ose pas en dire plus, mais je crois comprendre ce qui s’est passé; Eda devait en vouloir à son clan d’avoir envoyé à la mort l’homme qu’elle aimait et a choisi de blesser sa famille comme elle venait d’être blessée. Ça sonne pourtant un peu faux…

C’est quand j’entends les mots endoloris du garde sur la colline que tout se met ensemble, et je commence à remettre en place la situation; ils voulaient fonder une famille, et visiblement la fratrie d’Eda et Tetsuo est très influente… advenant que la cheffe meure accidentellement, qui pourrait être l’enfant de succession? Non…

C’est de la vengeance. Retirer aux autres ce qu’on vient de nous-même nous voir enlevé.

La photo entre les mains, je joue et rejoue en boucle mes idées pour comprendre ce qui relie tout ce qu’on vient de me dire. J’arrête vite d’y penser; même si c’est de mon ressort en ce moment, je ne compte pas me retourner les méninges pour un puzzle où toutes les pièces s’emboîtent en tout sens.

«C’est triste…» Le destin a un don pour ruiner les plus belles histoires, je le sais bien. Je sais aussi qu’un bon synonyme de destin, c’est ninja; la voie du shinobi est obscure, autodestructrice aussi. «On tue, on détruit la vie des autres jusqu’à ce que quelqu’un soit assez bien payé pour vouloir et venir détruire la nôtre… pis des fois, quand tout est perdu, il nous reste juste une chose à faire; continuer ce qu’on faisait, détuire encore plus de choses. Être un ninja, c’est être une arme émotionnelle, et… franchement, des fois ça mène à ça.»

J’ai toujours refusé de croire que je tuais. Je me suis toujours dit que les autres faisaient des erreurs devant moi, et que c’est pour ça qu’ils mouraient. J’en ai poussé combien, en bas d’un ravin maquillé par de la vérité achetée avec un peu d’énergie vitale? Je sais même plus. Combien d’hommes ont croisé le chemin et la couche de la veuve noire? Assez pour que la vie n’ait plus de valeur.

«Oui, tu peux… Excuse-moi pour ça, des fois je dis des conneries.» Je chasse encore une fois mes mauvaises pensées et range la photo à sa place pour ne pas oublier de la rendre, puis j’envoie un autre message à Sayuri : «J’ai peut-être trouvé quelqu’un qui pourra plus m’en dire, je vais aller manger avec lui. On se retrouve à l’auberge quand on a fini?»

J’ai l’air de reprendre un peu de bonne humeur, «Ça me ferait plaisir d’aller manger un morceau avec toi. Je vais sûrement avoir quelques questions à poser aux gens que je rencontre en chemin; ne stresse pas si ça arrive, je vais joindre l’agréable à l’utile. Si tu es d’accord de m’aider, tu pourrais m’avertir si on tombe sur des gens qui étaient proches d’Eda?»

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Implacable et sûre d'elle, l'Araignée venait de faire son entrée dans les appartements de sa cible. Et si de prime abord, elle se laisse tenter par une simple observation, très vite, les propos de l'Intendant Kisho lui reviennent en tête. Et c'est mut par l'envie de prouver, une fois de plus, qu'elle est la meilleure, qu'elle se lance dans une inspection des plus intrusives de toutes les pièces. Si au départ, tout semble soigné, très vite, une certaine forme de barbarie ressort de la jeune femme, n'hésitant pas à déchirer ou jeter ce qui l'encombre pour accéder à tous les endroits qu'elle pense susceptible de contenir le moindre indice. Méthodique et efficace, rien n'échappe à son regard inquisiteur, si bien qu'après plusieurs minutes d'enquêtes, elle finit par tomber sur un tiroir contenant un faux-fond, avec, derrière, la fameuse lettre. Un rapport de mission sur la Cote d'Omui, mais dont certains éléments sont rayés, comme si l'on avait voulu effacer certains détails gênant. Cependant, l'oeil de la Yamanaka peut clairement décerner un nom. Itazura Kisho. Tout le reste ne contient qu'une succession de détails sur une mission devant rapporter gros, ainsi que la présence d'un coéquipier, mais rien ne semble désigner un quelconque élément sur Eda.

Consciente que l'avis de son camarade et allié serait des plus précieux, elle se permet de ranger ce document au chaud, en attendant de retrouver l'Intendant et qu'il puisse y jeter un coup d'oeil. Cependant, une si faible découverte n'est guère suffisant pour la jeune femme, qui, sans s'arrêter sur cette maigre découverte, continu son investigation, se rendant compte, par force d'expérience, de la présence du fameux tableau, mais surtout, de son manque de symétrie avec l'ensemble des objets et mobiliers de la pièce. Un détail qui ne manque pas d'attirer son attention, si bien qu'après avoir vérifier le cadre, elle le déplace, tombant sur ce qu'on peut appeler : le gros lot.

Un coffre caché à la vu de tous, muni d'une petite serrure qui, malgré son apparente complexité, ne représente aucun défi pour la Kunoichi, qui voit en cet obstacle, la clé de voûte lui permettant de remonter jusqu'à sa cible, et surtout, de faire se repentir ceux qui un jour ont pu douter d'elle. Retirant un de ses senbons de ses vêtements, elle commence à se mettre au travail, glissant l'objet dans l'interstice, jouant du mécanisme, se muant dans le plus grand des silences, écoutant, patiemment, le chant des métaux qui s'entrechoquent, pour finalement délivrer le cliquetis final, qui ne manquera sans doute pas de faire naître un petit sourire de satisfaction chez la jeune femme. Mais alors qu'elle pose sa main sur la poignée, elle reçoit une information télépathique par son ami, qui la prévient qu'il suit une autre piste, et qu'ils se rejoindrait un peu plus tard.

C'est alors, qu'elle se met à ouvrir la porte, bien décidé à en découvrir le contenu...

~

Il n'est guère étrange de voir comment toute cette affaire arrive à toucher l'Intendant du Clan de l'Esprit. Loin du sang-froid et de la cruauté de certains de ses semblables, il est avant tout un homme sensible, de par sa nature, le Mal n'est jamais une solution viable à ces yeux, le rendant ainsi, et malgré son statut de shinobi, humain. Cette même humanité qui le pousse à aller de l'avant, continuant à sa manière ses recherches, sans brusquer, ni incommoder le beau Capitaine qui lui sourit. Plus par affection, que par désir. Visiblement, que Ao veuille jouer la double carte de l'utile et de l'agréable semble lui convenir, si bien qu'il lui affiche un large sourire, avant de se tourner, lui présentant son bras à la manière d'un preux chevalier. Ce genre de chose est-elle bien vu chez les Kisho ? Si la question reste à se poser, nul doute qu'il aurait été de mauvais goût que de ne pas accepter l'invitation.

Mais certaines choses se doivent d'être faite avant de s'adonner à ce petit moment hors du temps. Ne perdant pas de vu l'objectif de tout ceci, le Yamanaka se décide à joindre son équipière par ce lien si particulier qui relit les personnes de sa caste. Une simple information, des plus anodines, qui pourtant, va changer le cours de cette mission. Car alors qu'il vient juste de prévenir sa partenaire et qu'il s'apprête de prendre le bras de son cavalier, un énorme fracas brise le silence.

D'un seul corps, les deux shinobis regardent à l'horizon, reconnaissant que trop bien ce bruit pour ne pas qu'il éveille l'inquiétude des deux hommes. Le visage de Bura se referme, laissant de côté toutes les promesses de la suite de cette belle journée. Les sourcils froncés, il regarde le village d'où l'immense explosion à lieu, regardant avec dégoût les flammes et l'immense nuage de fumée qui déjà s'extirpe de plusieurs habitations. Cependant, bien que la surprise de la détonation l'ait surpris, il ne semble guère troublé par cette dernière, comme si, au fond de lui, il savait qu'une telle chose devait arriver un jour.

« Eda... La détonation vient de chez Eda... » Soudain, son visage s'illumine d'une panique extrême, plongeant son regard dans celui du Yamanaka, dont l'esprit des plus avisés, comprendra bien ce que cela voulait dire concernant son équipière. « Mon frère !... Il est allé là-bas avec ta collègue ! Vite ! Pressons-nous ! » Sans attendre, l'homme se met à dévaler la colline, montrant la vivacité mais surtout la course ô combien furtive que les personnes de son Clan ont su maîtrisé au fils des années. Une démonstration de leurs talents dans un moment de panique, alors que l'angoisse commence à prendre le corps de l'Intendant. Une question subsistant, tournoyant dans son esprit et tourmentant ses pensées : Comment va Sayuri ?

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J’étais méticuleuse, concentrée, je cherchais dans le but de trouver. Évidemment, je n’avais pas oublié à qui j’avais affaire et ce qu’elle savait faire, mais il me fallait les informations pour progresser. Si ma recherche était de plus intrusives et qu’elle me donnerait la chance de trouver tout ce qu’il y avait à trouver, elle était loin d’être des plus délicate si peu que c’était sauvage. En réalité, je m’attendais à ce qu’un des Kishos me passe un savon une fois qu’il passerait derrière moi. Pourtant, j’étais prête à prendre le risque, car je voulais la récupérer, toucher la prime et lancer mon message : rien ni personne ne pouvait nous échapper.

Dans un faux-fond de tiroir, je récupérai une lettre contenant un nom et les détails d’une mission, mais ce n’était pas assez pour dire que ce que dont j'avais déniché valait le détour. Alors je continuai à chercher et fouiller, retourner et détruire tout ce que je pouvais voir qui pourrait potentiellement avoir une quelque utilité que se soit. Jusqu’à ce que je découvris un coffre. Coffre que je ne me gênai pas de crocheter. Une serrure complexe, mais pas suffisamment pour une kunoichi de mon calibre. Ce ne fut donc qu’au bout de quelques instant que je pus enfin l’ouvrir.

Ao m’indiqua suivre une autre piste, ce à quoi je répondis qu’il n’y avait pas de problème, que nous pouvions nous rejoindre à nos chambres pour discuter de tout ce qu’on avait pu acquérir comme informations chacun de notre côté.

Un peu distraite de cet échange, mais surtout fébrile de trouver une nouvelle piste, j’entrepris donc d’ouvrir le coffre. À peine eussé-je commencé à ouvrir la porte que je réalisai qu’il y avait quelque chose qui n’allait. Heureusement, j’avais un esprit affuté et j’étais aussi rapide qu’agile. J’étais le summum de ce qu’un ninja devait être … Je savais qu’il était trop tard pour cesser le mouvement, pour réfléchir à ce qui pouvait bien arriver, alors j’optais à la place de bouger plus rapidement. Quelques mudras me suffirent pour m’éclipser et me mettre à l’abris de l’explosion.

J’aurais aimé bien sûr m’en garder, mais le souffle, trop puissant détruit le mur derrière lequel j’avais réussi à prendre couvert. Les fragments de bois, le débris des meubles et de la maison d’Eda me frappèrent de plein fouet, déchirant mes vêtements et ma peau, le souffle de l’explosion me repoussa contre le mur opposé de la pièce, alors que je parvins à mettre mes bras devant mon visage pour me protéger, par réflexes.

Le bruit de la détonation avait été puissant. Il était certain que tout le clan Kisho l’avait entendu et probablement même Ao, où qui puisse être. Avant même qu’il ne puisse me dire quoi que se soit, je lui répondais déjà :

Ta gueule. Ça va. Continue ta recherche.

Il n’était pas question qu’il ne vienne me voir et qu’il se moque, même si ce n’était que dans sa tête, de moi. Ao était, après tout, le seul qui aurait pu trouver le piège avant que je ne le fasse détonner, mais c'était moi qui était là alors j'avais ouvert ce coffre sans vraiment trop y penser ... j'aurais probablement dû attendre Ao, malgré tout. Au moins, j’avais une piste.

Je me relevai un peu chancelante et inspectai mes blessures. Un beau merdier tout ça. J’arrachai d’entre deux de mes côtes un morceau de bois, déchirai un bout de mon kimono pour m’en faire un bandage avant de me traîner à l’extérieur de la maison en ruine.

« Ça va ? » demandais-je à Zazu.

Il était blessé lui aussi, un peu plus que moi, malgré qu’il fût à distance de l’explosion, mais rien qui n’allait le tuer. Je lui tendis donc une main pour l’aider à se mettre sur ses pieds.

« Où est l’infirmerie de ton clan, je vais t’y mener. »

Une fois que j’avais fait cela, je pourrais passer à la suite, c’était-à-dire, aller voir l’intendant pour le questionner sur la mission dont il était question dans la lettre.

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J’hésitais moi-même à tendre la main, incertain du message que ça pourrait envoyer aux autres membres de la famille mercenaire, mais voyant qu’on m’offre d’abord un peu de galanterie, j’accepte de m’accrocher à lui et de suivre.

Ce qui vient après me secoue mais ne me surprend pas autant qu’on le penserait; d’habitude, c’est moi qu’on emploie pour éviter les pièges. C’est malheureux et un peu inquiétant, mais les quelques mots qui me viennent à l’oreille confirment qu’il y a plus de peur que de mal.

Je me retiens de rire, et elle le sait; Sayuri voulait montrer qu’elle pouvait s’arranger de tout, et ça lui a littéralement pété au visage. En même temps, j’aurais dû insister un peu plus pour l’accompagner; j’aurais pu lui donner quelques pointeurs ou lui indiquer si je remarquais quelque chose.

Je contacte Sayuri et ce que je reçois comme réponse est digne d’un grand classique :

«Je sais que tu vas bien, mais j’ai besoin de savoir comment va ton garde.»

En résumé, j’obtiens la réponse «Bien. Je suis là. Continue ton travail.»

Je suis déjà certain que tout va bien se passer pour lui; même si Sayuri est réputée pour laisser en plan les collègues non-coopératifs, elle sait comment assurer la survie de quelqu’un. Autrement, je sais que je ne peux pas me présenter sur les lieux tout de suite et que je dois trouver un moyen d’arrêter mon garde dans sa course folle. «Attends!»

Je n’ai d’autre choix que de courir pour le rattraper; je suis moi-même assez rapide et malgré l’impressionnante démonstration d’agilité de sa part, je réussis à suivre le frère dévergondé et à lui crier que j’ai des nouvelles sur l’état de son frère.

«Sayuri me dit que la situation est sous contrôle et qu’ils vont passer ensemble à vos quartiers médicaux, pas besoin de s’inquiéter!» Je ne peux pourtant pas lui en dire plus, et je peux encore moins lui expliquer en détail comment je fais pour obtenir ce genre d’information; les secrets de mon clan sont bien gardés et aussi très compliqués à expliquer.

«Je peux t’assurer que ton frère va bien...»

Pourtant, ça ne semble pas l’arrêter… Bon. Suivons.

«Je vais aller voir à l’intérieur de la maison, le mieux pour toi serait d’attendre à votre infirmerie qu’ils arrivent.

***

J’ai à peine le temps d’arriver sur les lieux que je constate l’ampleur du chaos et je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi violent. Voyant la panique et les membres du clan tenter désespérément de sauver leurs congénères, je choisis sans trop réfléchir de m’en mêler en urgence.

Après quelques séries de mudras, je me retrouve devant huit copies de moi-même qui se porteront volontaires pour sauver des innocents en danger; je vois quelques maisons touchées par les flammes et les débris, et j’utilise hâtivement mes dons sensoriels pour localiser des potentiels blessés à l’intérieur de chaque habitation, envoyant mes sauveteurs en groupes de deux par personne à sauver. J’ai conscience de mon manque de force, alors je pallie par le nombre.

Au besoin, si je manque de main d’oeuvre pour l’une des habitations, j’avertirai des gens qui sont déjà sur place si je sens la présence de quelqu’un dans les décombres. Advenant que tout le monde soit sorti d'affaire, je laisserai les clone à disposition pour aider à transporter les blessés ou pour aider à éteindre les flammes.

Pendant que tout s’active, je cherche à aller retrouver mon jumeau, qui semble s’être précipité au chevet de son frère. Je ne sais pas trop quoi dire, alors je reste silencieux; je sens que la situation est plus que tendue, j'espère que ça ne jouera pas trop contre nous, et je préfère en dire le moins possible pour ne pas alimenter la colère probable des membres du clan.

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Poussière tu étais, poussière tu redeviendras. Une nouvelle fois, le domaine du Clan Kisho se voyait accablé par une autre explosion. Celle-ci, bien plus violente que la précédente, avait embrasé les habitations, dont les murs avaient été soufflé par la détonation. Et si le bruit assourdissant de l'explosion ne semblait pas peiner l'Araignée Yamanaka, pour le Capitaine, il en fut tout autrement. Autour de lui, tout semblait lointain, presque irréel, alors qu'un acouphène l'empêchait de discerner les cris et les ordres des membre de son clan, qui déjà, s'évertuaient à sauver ce qu'il pouvait. Mais dans l'amas de gravas et de poussière qui s'élevaient encore du centre de ce cataclysme, une jeune femme naquît, dont la tunique rose était percé à quelques endroits, de trous laissant sa peau à nue. Pourtant, là où beaucoup auraient pu voir un quelconque fantasme, le Capitaine, lui, n'y voyait que haine et rancoeur.

Très vite, elle s'approcha de lui, lui demandant comment il allait, lui tendant une main pour le tirer de son état léthargique. Mais la colère faisant, la jeune femme vit sa main frappé par celle de Bura, dont le visage se tuméfia d'une sévérité incroyable. Rien qui ne choquerai la jeune femme sans doute. Mais les faits étaient là, si bien qu'il se releva, puisant dans toute la détermination propre à son Clan, se retrouvant face à face avec celle qui avait été la cause de tout ça. Dans sa tête, il l'accusait de tout. Une cible facile ? Peut-être. Mais que pourrait-on attendre de ces personnes qui ont vu leurs maisons brûlés par deux fois ? Dans les deux cas, une femme était au centre de l'attention et cette fois-ci, le Capitaine Jumeau était bien décidé à ne pas laisser passer sa chance.

Il s'avança, son visage à quelques millimètres de celui de l'Araignée, exposant toute sa haine alors qu'il serrait le poing, pointant du doigt avec son autre main, l'immense tas de gravas, hurlant, ses quelques paroles.

« Vous êtes content de vous ?! Ah elle est belle la professionnelle ! Ce qui a de mieux mon cul ! Qu'une merdeuse de plus ! Allez vous-en ! On a pas besoin de vous ici ! Vous avez fait assez de mal comme ça ! TU ENTENDS ! DEGAGE ! »

Des larmes commençaient à gorger ses pupilles, il était sous le choc, en prise avec la sommes de tous les événements qui s'étaient déroulés depuis si peu de temps. D'abord son ami empoisonné, puis sa femme tentant un attentat contre le Conseil du Clan et maintenant ça ? Certes, il était entraîné, comme la Yamanaka, à faire face à toutes les éventualités et toutes les situations les plus extrêmes. Mais quand ces dernières vous touchaient personnellement ? L'explosion et les éclats de shrapnel présent dans son corps ne devait pas aider... Et dans son regard, il la voyait déjà morte.

« JE T'AI DIS DE DEGAGER ! T'ES SOURDE OU QUOI ! BARRES TOI ! »
« BURA ASSEZ ! »

Une voix se fit entendre derrière lui, celle de l'Intendant du Clan Kisho Tetsuo, qui venait d'arriver sur les lieux, sans doute alerté par l'explosion, comme tout âme qui vivait à quelques kilomètres du domaine. Le regard remplit de stupéfaction et d'horreur, il regardait les maisons brûler et son peuple s'affairait du mieux qu'il pouvait pour chercher quelques survivants enfouis et surtout, éteindre les flammes qui menaçaient les maisons aux alentours. Son regard se remplit d'une grande tristesse alors qu'il se tourna vers son Capitaine, lui demandant de lui expliquer ce qu'il s'était passé.

« C'est à cause d'elle ! Elle a déclenché un piège sans faire attention, madame je suis la plus forte ! Tu parles ! Retournes t'occuper de ta sale enge... »
« BURA ASSEZ !... » La voix de l'Intendant avait réussi à stopper les paroles du Capitaine, encore une fois, mais la rage que pouvait lire la jeune femme dans son regard n'était pas feinte.

Ce fut alors qu'une escouade de shinobi à la tenue bleue commença à s'affairer au sauvetage, laissant les deux Kisho dubitatifs quant à cette arrivée soudaine, alors que Zazu se jetait sur son frère, le prenant dans ses bras, visiblement rassuré que rien ne soit arrivé à son jumeaux. Le soutenant dans sa douleur, il chercha lui aussi à l'emmener à l'infirmerie mais rien n'y fait. La rage de l'homme ne le quitta pas, comme ses yeux remplit de colère ne quittèrent pas Sayuri.

Quand Ao eut fini d'aider le Clan, notamment grâce à ses dons de senseurs qui aidèrent à sauver pas moins de trois vies, il se rendit auprès de sa camarade et de l'Intendant dont le regard ne témoignait plus d'aucune amabilité concernant les Yamanaka. Directement, voyant l'Intendant à la tunique bleu arriver, il commença à parler.

« Cher Intendant, avant tout, je tiens à vous remercier pour votre aide, un geste que je n'oublierai pas de gratifier en tant voulu. Cependant, aux vues de ce que l'on m'a rapporté sur la cause de tout ceci, je vous serais grès de garder en vu, pour pas dire en laisse, tout élément perturbateur qui pourrait à nouveau tomber la tête la première dans un piège de ma sœur. » Son regard se tourna alors vers la Yamanaka. « Permettez-moi un conseil, avant tout autre paroles. Si vous pensez qu'en agissant comme vous l'avez fait, vous pensez pouvoir capturer ma sœur, je vous conseillerai vivement de rentrer chez vous afin de vous éviter quelconque malheurs. Eda ne tolérera aucune erreur... »

Mais alors que la tension est palpable, un nouveau shinobi arrive, saluant Tetsuo ainsi que les ninjas présent avant de faire un rapide rapport de la situation. Visiblement, et grâce à l'intervention d'Ao, aucun décès n'était à déplorer. Une nouvelle qui fit naître un large sourire sur le visage de l'Intendant dont les muscles se détendirent. Grâce à la rapidité fulgurante de son clan, et quelques utilisateurs de Suiton, l'incendie avait été maîtrisé et le calme revenait peu à peu.

Voulant éviter d'autres effusions de colères inutiles, l'Intendant congédia les Capitaines, faisant signe aux Yamanaka de le suivre jusqu'à la salle du Conseil, où ils pourraient discuter de leurs avancés, mais aussi et surtout, les préserver de la colère de Bura et des autres membres du Clan qui auraient vent de la cause de tout ceci.

Cette pièce, relativement petite au vu de sa fonction, n'est autre qu'un rectangle d'une vingtaine de mètres carrés, avec en son centre, une table épousant la même forme que la pièce, tandis que des fauteuils d'une manufacture divergent selon la personne assigné à cette place, aidait à désigner les différentes factions de cet ordre. Un langage bien inutile pour les Yamanaka, qui, apparemment, avaient une question à poser à Tetsuo sur un rapport que l'Araignée avait trouvé chez Eda.

« Bien. » dit l'Intendant en se saisissant du rapport. « Au moins vous avez su trouvé une piste avant de tout détruire... Alors... Tiens... Un rapport de mission concernant la Côte d'Omui et Kisho Itazu... » sa main vient à se placer sur sa bouche, comme si cela allait l'empêcher de montrer la surprise qui est la sienne. « Vous dites que vous avez eu ça chez Eda ?... » La question n'était que pure rhétorique, si bien qu'il continua silencieusement la lecture du parchemin.

« Mars de l'an 16. Côte d'Omui.

Kisho Itazura, Jonin du Clan, en mission spéciale.

Le but de la mission était de nous rendre sur la Côte d'Omui pour infiltrer un réseau clandestin de mercenaire, où nous pensions débusquer quelques Nukenin dont la tête était mis à prix. Nous avons passé plusieurs jours à chercher des pistes mais sans succès. Lorsque enfin, à l'aube du dixième jour, nous sommes tombé sur une discussion entre deux ninjas parlant d'un groupe nommé : « Les Enfants du Vent ».

Nous avons chercher à entrer en contacte avec ce groupuscule, prétextant être des traîtres à notre Clan. Il nous aura fallu du temps et la réalisation de plusieurs actes abjectes pour que ces derniers nous acceptent. Mais voilà qu'enfin, nous rentrons en contacte avec le chef des Enfants du Vent. L'entretiens se passe bien, et malgré que nous pouvons aujourd'hui reconnaître son visage, aucun nom ne nous a été donné. Nos nombreuses relances n'ont mené à rien. Ce dernier semble bien décidé à garder son identité secrète.

Après plusieurs mois, nous avons finalement été découvert. Une erreur qui sera fatale pour mon un membre de mon équipe, dont nous ne pouvons récupérer le corps au risque de finir comme lui. Ma priorité étant de faire un état des membres du groupe avant que ce dernier ne disparaisse dans la nature, je suis venu vous présenter mon rapport, espérant que nous puissions agir au plus vite avant qu'il ne soit trop tard.

Chef d'équipe Kisho Itazura. »


L'Intendant replia le rapport et le glissa dans une poche intérieure de son manteau, plongeant son regard sur les Yamanaka devant lui.

« Si vous l'avez lu, je vous demanderai d'oublier ce rapport et tout ce qu'il contient. Cette demande n'est pas négociable, tout ceci ne regardant que le Clan Kisho. »

Rentre alors un shinobi, le même que la dernière fois, saluant à nouveau Tetsuo et les shinobi présent avant d'annoncer que tout était plus calme maintenant, et que s'ils le voulaient, une enquête pouvait être réaliser sur les lieux du drame.

Si les Yamanaka décidaient de se rendre sur place, ils ne trouveraient sans doute pas grand chose si ce n'est un tas de cendre et de poussière mélangés à des gravas trempés, ainsi que quelques armes ayant trouvé fourreau dans quelques morceaux de bois ou de métal. Rien qui, a l'oeil nu, ne valait de toute manière la peine de s'y intéresser. Cependant, l'Intendant Kisho les invita à reprendre leurs investigations, mais à quelques conditions. Un. L'Intendant Ao était désormais responsable des agissements de sa subordonnée. Deux. Ils ne devaient en aucun cas se séparer, ni fouiller hors de la zone du sinistre. Trois. Ils avaient jusqu'à l'aube pour trouver une piste après quoi il leur demanderait de partir au petit matin.

Quel sera donc votre choix Yamanaka ?

Récapitulatif combat:
         
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Au final, le contenu de la lettre était en réalité plus que suffisant comme information à étudier, mais je décidai tout de même de fouiller encore plus cet appartement. Jusqu’à me faire exploser et exploser un pâté de maison.

Lorsque mon équipier me contacta pour me demander si j’allais bien, je lui répondis que oui que je n’avais pas de problème. Lorsqu’il me demanda pour le frère, je lui répondis que j’allais aller voir et en sortant je remarquai les demeures rongées par le feu, ce à quoi je lui dis :

Ramène-toi. Zazu semble pas si mal, mais les dégâts collatéraux sont graves.

Il semblait que j’étais une grosse attardée qui n’avait pas remarqué qu’il y avait d’autres maisons autour de celle d’Eda. Il semblait que j’avais été assez conne pour déclencher un piège que je n’aurais pas risqué d’essayer en temps normal si j’avais réalisé qu’il y avait des civils et le pire c’est que j’avais regardé les maisons brûler et les gens dans le problème sans même régir. Il semblerait que je suis allée voir le seul qui n’était pas vraiment en danger pour essayer de calmer les choses et qui avait visiblement l’air en colère. Peut-être était-il temps de prendre ma retraite, si je en remarquais plus ces détails évidents.

Et puis évidemment, en allant tenter de porter secours à celui qui avait pour mission de me garder à l’œil, je ne me pris une volée de mots insultants, de rengaines frustrées d’un homme à l’égo blessé. Il n’avait aucune raison de ma parler ainsi. Il connaissait plus que moi à qui nous avions à faire et il avait opter pour attendre dehors. Il voulait me blâmer de tous les maux qui assaillaient à ce moment le voisinage précédemment calme. Je n’allais pas le laisser faire. Aussitôt que je vis qu'il reprenait son souffle pour continuer sa tirade mal placée, je sortis de mon kimono une fiole verte que je fracassais au sol. Après tout, son intendant lui avait dit de la fermer et j’étais du même avis que l’intendant. Je voulais qu’il se la ferme et c’était exactement ce que mon poison allait faire, la lui boucler quelques instants.

Mais je n’étais pas une idiote. Je savais que la situation était compliquée et que des civils qui n’avait rien à faire avec cette histoire. Je fis donc la même chose que mon équipier, déployant des clones pour aller fouiller les demeures en flammes

Une fois nos sauvetages terminés, nous furent, Ao et moi, intercepter par l’intendant qui, lui non plus n’hésita pas à tout me mettre sur le dos. Alors je e devais d’être clair avec lui et de lui dire ce que je pensais de la situation et que même si c’était moi qui avais déclenchée l’explosion, ce n’était aucunement de mon erreur, mais de celle de ses soi-disant équipes de recherches qui devait être là avant moi.

« Je ne vais pas m’excuser pour quelque chose qui n’est pas ma faute. On m’avait dit qu’il y avait déjà des équipes sur place pour fouiller. Rien n’avait été touché. L’unique personne sur place n’a pas non plus communiqué que la raison de cette possible absence de progrès dans ses recherches était la possibilité d’un piège qui détruirait la moitié d’un quartier. À la place elle n’a que dit que ce n’était pas son travail. Alors qu’elle, elle connaissait Eda et savait avec plus de précision ce que cette femme fait. Alors non, je ne prends pas le blâme pour cette explosion. »

Et je ne me gardai pas de réagir à son invitation à quitter cette traque. Après tout, c’était sa décision si je restais ou non et ce n’était pas moi qui allais perdre quoi que ce soit si nous ne retrouvions pas leur petite terroriste.

« Si vous voulez toujours que je parte, je peux partir. C’est vous qui perdez dans cette histoire. »

Évidemment, lorsque je donnai la lettre à l’intendant, il ne se gêna pas pour me lancer de nouvelles piques auxquelles je ne restai pas non plus de marbre. Ce n’était pas ma faute si ses hommes ne travaillaient pas parce qu’ils avaient tous le béguin pou cette folle.

« Oui, je l’ai trouvé parce que moi j’ai cherché. Votre équipe composée d’une seule personne qui ne faisait rien du tout n’était pas foutu de vérifier un faux-fond de tiroir qui est l’astuce le plus classique pour cacher une lettre. Alors dis-moi qu’est-ce qu’elle faisait ton équipe de recherche avant que j’arrive ? »

Évidemment, une fois qu’il eu lu le rapport, monsieur voulais que je l’ignore, que je l’oubli, mais c’était ma seule piste, la seule qui me permettrai de retrouver la fugitive. Je décidais donc de lui remettre au visage des paroles que j’avais dit avant même de partir pour la demeure d’Eda, soi celles qui impliquaient de retirer tout le matériel sensible qu’ils ne voulaient que je visse. Or, même si j’avais bien précisé ces paroles ce rapport m’avait été extrêmement facile à trouver sur les lieux. Quelqu’un n’avait donc pas fait son travail et ce n’était pas moi.

« C’est ma tâche de la trouver et c’est la seule vraie information que j’ai sur elle qui peut me mener à elle. Et je vous ai d’ailleurs demander de faire disparaître tout document trop sensible à ma vue avant d’y aller et ce rapport était toujours sur les lieux lorsque je suis arrivée. »


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J’avais entendu des cris remplis d’injures en me mettant à la tâche, comprennant donc que Zazu lui en veut particulièrement; reste à savoir ce qui a fait exploser cet homme ainsi. Plus tard.

J’ai fait ce que j’ai pu avec le temps que j’avais, et je ne regrette pas l’épuisement secondaire qui vient avec l’énorme dépense énergétique que je viens de m’infliger. Quand je finis par être en état, je constate la présence de Tetsuo, ce qui me surprend. Je suis resté silencieux malgré tout, comprennant que la situation est hors du commun et qu’il est facile pour eux de nous blamer pour les retombées.

Les mots sont bien entendus quand l’intendant parle, et la réponse est claire, un peu sèche : «Compris.» Autrement, je ne cherche pas à arrêter Sayuri dans ses propos; je n’étais pas là, et Tetsuo non plus. Qu’il sache son point de vue sur l’accident : ça lui donnera la chance de juger de la situation comme il le souhaite – il entend comme moi que mon élément a été déployé et n’a reçu la coopération de personne, signe de mauvaise foi –, je ne compte pas m’éterniser là-dessus, surtout sachant que tout le monde est sauf.

La poussière retombe et je vois même l’intendant sourire de presque toutes ses dents, la nervosité et l’inquiétude pour l’avenir des siens le quittant après la bonne nouvelle. Même si c’est vrai que la situation a dérapé, nous avons bien rattrapé le coup.

Arrivé dans la salle de conseil, je regarde derrière moi la porte et je choisis de faire attention à ce que je dirai pour la suite des choses, me doutant que des oreilles mal avisées tourneront sûrement autour.

Surprenamment, rien. Je resterai néanmoins sur mes gardes.

Je laisse Sayuri s’expliquer avec Tetsuo, choisissant encore une fois de tenir ma langue; je sais déjà ce que j’ai à faire avant la fin de cette rencontre. Après le passage du messager, je me permets de sortir de dans mon kimono un petit parchemin et de quoi rédiger quelque chose à l’attention du Second.

«Je lui demande une rencontre, Sayuri. Je vais prétendre de t’exclure, faire semblant de me détacher pour qu’ils se montrent plus ouverts. Je comprends que c’est lourd et déplaisant, mais de ce que je comprends, les personnes qui ont des réponses sont celles qui ne t’apprécient pas. Je suis ton équipier et je compte te trouver ces réponses; crois-moi, tu les auras toutes.»

Après ce message télépathique transmis, je m’affaire à rédiger deux messages; le premier est pour Tetsuo.

D’une fine plume sortent des mots francs, seulement pour ses yeux :

"Pardonnez cette rudesse, mais je suis pour l’instant indisposé à parler de vive voix. Cette situation me peine et je partage cette amertume qui semble ne pas vouloir vous lâcher un instant, vous et votre famille. Désolé de mon insistance manifeste, mais je réitère ma demande; je souhaite m’entretenir avec vous en privé, seul à seul, même sans ma partenaire. Sachez que je comprends qu’elle peut se montrer difficile, mais que j’apprécie grandement votre patience et je respecte votre magnanimité. Malheureusement, je ne peux mettre de côté ce rapport, ainsi je vous redemande de considérer ma démarche. Coopérons, je vous assure de garder secret tout ce que vous auriez à dire. Si vous acceptez, venez me chercher dans trois heures à la chambre de l’auberge et ayez un endroit discret et sécure."

Je prends encore un moment pour rédiger quelque chose à l’attention de quelqu’un d’autre, puis je remets à Tetsuo sa missive. J’attends qu’il lise et me fasse signe si oui ou non il compte me rencontrer.

Dans tous les cas, je le salue silencieusement et quitte en demandant à Sayuri de m’accompagner, direction l’infirmerie. Je trouve sans difficulté les frères jumeaux et je demande quelque chose à Sayuri avant de m’approcher : «Peux-tu m’attendre à l’entrée? Je ne serai pas long. Je veux éviter de mettre l’autre en colère.»

J’arrive à la porte; je ne serais pas surpris d’entendre des mauvais mots sur ma collègue, voire sur moi, voire sur nous deux, mais j’en fais abstraction si tel est le cas. Je cogne, patientant jusqu’à ce qu’on vienne ouvrir. Si Bura, le gentil jumeau, vient à ouvrir la porte je le saluerai poliment, gardant malgré tout une distance en comparaison à ce que nous avions ensemble plus tôt; je suis là pour travailler et même si je veux me montrer cordial, je tiens à être vu correctement et à faire comprendre que je ne suis pas là pour fricoter ou flirter.

Je lui montrerai que j’ai un papier à remettre à son frère. «… Vous m’autorisez?»

Si on me laisse entrer, j’irai remettre ma missive à Zazu en main propre, sans trop échanger de mots; tout ce qu’il faut est dans le papier. J’attendrai néanmoins une réponse, verbale ou visuelle – peu importe – avant de quitter. Autrement, je la laisserai à Bura en précisant qu’elle est destinée à son frère seulement, qu’il est prié de ne pas la lire lui-même.

"Même si cette missive n’excuse rien, j’ai jugé nécessaire de la rédiger et de m’assurer qu’elle vous soit remise. Je comprends votre réticence et votre attitude face à notre présence, et j’honore votre franchise. Advenant qu’on m’autorise à rester après la nuit, j’aimerais vous rencontrer, seul à seul, pour discuter. Je me doute que ça ne vous enchante pas, mais je vous promets de ne pas gaspiller votre temps. Comprennant aussi la situation avec ma collègue, sachez qu’elle ne sera pas présente; je ne souhaite pas envenimer les choses et je veux m'assurer que vous sachiez que cette demande est personnelle et ne vient que de moi. Si vous acceptez, pourriez-vous passer me récupérer à ma chambre, disons vers les sept heures du matin?"

***

Je finis de fouiller chez Eda en compagnie de Sayuri, laissant le reste des membres du clan Kisho vérifier que l’incendie ne reparte pas, ne trouvant pratiquement rien d’intéressant; rouleaux de stockage a moitié détruits par les flammes, des composés métalliques et un ou deux bouquins, ainsi que du nécessaire pour écrire et peindre.

Même en essayant de trouver des traces de chakra avec mes capacités sensorielles, je me retrouve bredouille. J’espérais retrouver le coffre fort que Sayuri a tenté d’ouvrir, on ne sait jamais si une protection ou un sceau avait trouvé le moyen de protéger le contenu…

À part ça, je communique discrètement avec mon allié, laissant les autres gens fouiller et faire leurs tâches pathétiques. À dire vrai, ça me révulse de savoir que mon équipière paie pour l’incompétence d’une autre. Je compte ne laisser aucune chance au clan Kisho de dire quoi que ce soit d’autre.

«J’ai découvert qu’elle a perdu son amoureux, qu’il a été tué lors d’une mission dans le sud. Il a été empoisonné. Concernant Eda et l’attentat, ça s’est passé dans la salle de conseil – ça explique le petit local, l’autre a probablement été détruit – et la particularité de la rencontre était la première fois que la cheffe de clan était présente. De ton côté, peux-tu me parler de la lettre?»

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Politique Inter-Clan



Kisho Tetsuo n'était pas devenu Intendant simplement parce qu'il s'agissait d'un combattant et shinobi hors du commun, mais surtout pour sa sagesse et sa pondération. Des qualités qui lui permettaient, même en prises à des têtes brûlés, de garder un calme et une sérénité que les membres de son Clan quant à eux, ne possédaient pas vraiment. Et il lui fallut prendre énormément sur lui, en écoutant les propos de la kunoichi, dont la langue aussi acérée que ses armes, ne manquèrent pas de pointer les différentes fautes propre aux Kisho dans ce malheureux événement. Ne quittant pas l'Araignée des yeux, prenant en compte ce qu'elle avait à dire, il s'approcha d'elle, laissant un léger rictus lui déformer la lèvre.

« Je ferais en sorte d'oublier le manque protocolaire, l'attaque sur mon surbordonné, ainsi que l'irrespect dont vous venez de faire preuve en me tutoyant car, je pense avant tout, que vous n'avez pas compris ce que je vous ai dis depuis que vous êtes arrivé. » Il regarda l'Intendant Yamanaka, récupérant un bout de papier qu'il venait de griffonner. Le lisant à la hâte, avant de sourire d'avantage, regardant le duo avec une pointe d'amusement avant de replonger son attention sur Sayuri. « Lorsque je vous ai dis qu'elle était l'élite de notre Clan, douée dans le sabotage, le terrorisme et l'assassinat, qu'elle avait fait exploser le Conseil et qu'elle avait toujours un coup d'avance, ce n'était pas pour vous blesser dans votre ego. Je n'ai que faire de ce que vous pouvez penser, ou croire à l'heure actuelle. Ce n'est que par respect pour votre Clan, que je vous le répète encore une fois. Si vous continuez à être aussi sûre de vous et à ne pas prendre le temps de réfléchir avant d'agir, connaissant ma sœur, ce n'est pas une explosion du genre qui vous attend, mais la mort. Et, malgré que votre destin personnellement m'indiffère, j'ai vu assez de cadavre dans ma vie pour ne pas souhaiter que vous finissiez comme les derniers chasseurs de primes que j'ai rencontré. »

Il n'y avait, aucune animosité dans son discours, aucune pointe de méchanceté ni d'ironie. Si la Yamanaka ouvrait l'oreille, elle aurait pu voir simplement un frère inquiété des futures agissements de sa sœur et un combattant qui avait vu assez de mort et de souffrance dans sa vie, pour ne plus en souhaiter à qui que ce soit. Finalement, il se retourna vers Ao, le visage peiné et fatigué par tout ce qui venait de se passer, si bien qu'il tendit à nouveau la missive, la voix résigné.

« Je vous remercie pour ces mots et j'en comprends le sens, cependant, je ne pense pouvoir vous apporter plus de réponses que je n'ai pu déjà en donner. Je saisis vos doutes, et suit quelque part assez admiratif que dans un tel moment vous pensiez à cela, mais je vous le répète, cette histoire, ce que vous avez trouver chez Eda, ne vous mènera en aucun cas à elle, mais à des disconvenus entre nos deux clans que je souhaiterai éviter... »

Comprenant sa peine et pas respect pour l'homme, Ao s'inclina et gardant toujours le silence, finit par partir avec à sa suite sa camarade. Les voyant ainsi partir, Tetsuo se mit à souffler, passant ses mains sur son visage alors que quelques larmes venaient à se glisser aux bords de ses yeux. Une fois encore, il avait dû subir la folie de sa sœur et sans les Yamanaka, peut-être que les morts seraient plus nombreux. Plus il y pensait, plus il se demandait, pourquoi ? S'affalant sur son fauteuil, il devait se faire à l'idée. Cette femme n'était plus celle avec qui il avait grandit, et quant à lui, si jamais le duo arrivait à ses fins, il devra vivre avec le fait d'avoir orchestré l'assassinat de sa propre sœur...

~

Malgré les récents événements, l'Infirmerie Kisho n'avait pas à déplorer nombres de blessés. Pourtant, parmi les victimes de ce nouvel attentat, se trouvait un Capitaine, dont la bouche était entravée par un poison, l'empêchant de vociférer toute la haine qu'il pouvait ressentir pour cette femme. Une colère, qui prenait naissance dans tout ce qui s'était passé ces derniers mois. D'abord, la mort d'un ami, puis la descente aux enfers d'une femme qu'ils appréciaient tous, avant que le pire n'arrive. Et si cela n'avait pas été suffisant, il fallait aujourd'hui qu'il vive à nouveau cette explosion. Et comme la précédente, il avait été aux premières loges pour en subir la détonation. Car si l'on ne dit qu'il y avait qu'une seule victime, on parlait uniquement des morts. Zazu lui, était présent, à quelques mètres d'une mort certaine lorsque la détonation eut lieu. Un choc qui l'avait perturbé plus qu'il ne voulait bien l'avouer. Car après tout, guerrier ou nous, il y avait une limite à ce que tout homme pouvait supporter.

Mais lorsque la porte s'ouvrit, il n'y eut que la colère, de voir à nouveau cet homme, qui, malgré lui, se voyait assimilé à cette femme qu'il haïssait tant. Sanglé à son lit pour ne pas se faire de mal à lui-même comme aux autres, c'est son frère Bura qui vint à la rencontre de l'Intendant, le poussant dans le couloir en refermant la porte derrière lui. Échangeant brièvement avec le Yamanaka, le plus atypique des jumeaux récupéra la missive, promettant qu'il la confierait à son frère. Au vu du contenu du message, le Yamanaka n'avait pas besoin d'attendre outre mesure une réponse du destinataire, si bien qu'il partit, avec à ses côtés l'Araignée, vers ce qui restait de l'ancien appartement d'Eda.

Là-bas, il ne restait plus grand chose. Ce qui fut il n'y a pas si longtemps un déluge de flamme et de poussière était désormais noyé sous des torrents d'eaux. Une malchance pour le duo, qui, usant de leurs capacités télépathiques, échangèrent en silence, regardant si, au détour d'une inattention, l'explosion n'avait pas épargné quelconque piste à suivre. L'Intendant usa même de ses dons sensorielles pour essayer de trouver une signature, même infime, qui lui permettrait d'en découvrir plus sur la cible. Mais ce que la bombe n'avait pas soufflé, les flammes et l'eau l'avaient détruit. Si seulement il avait été présent avant, peut-être qu'il aurait pu trouver quelque chose ?

Le bon côté, fut la maladresse d'un des pauvres Kisho qui tomba en avant après avoir buté dans un morceau de porte, visiblement, un vestige du coffre. Si le Yamanaka s'en approchait, il pourrait s'apercevoir d'une petite inscription gravé dans le métal. Un message pour quiconque aurait l'opportunité de le lire.

« 私を探さないで »
Il était peut-être temps pour le duo de retourner à leurs chambres, ou d'aller manger un bout ? Ou iraient-ils s'enquérir d'une autre piste ? L'un dans l'autre, alors qu'ils se laissaient aller à quelques réflexions, le clocher du village se mit à sonner sept coups consécutifs.

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Yamanaka Sayuri
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Politique inter-clan || Traque, PV Yamanaka Ao|| Left_bar_bleue2076/2000Politique inter-clan || Traque, PV Yamanaka Ao|| Empty_bar_bleue  (2076/2000)
On m’avait accusé d’avoir causé ce fiasco, je m’étais défendue. J’avais pointé toutes les raisons qui prouvaient qu’au moins la faute était partagée entre les équipes Kisho et moi. Certes, j’avais ouvert ce coffre, provoqué l’explosion au final, mais s’ils avaient fait leur travail adéquatement, se ne serait jamais arrivé. Je n’insistai pourtant pas après avoir dit ce que j’avais sur l’esprit quant à tout cela.

L’intendant Kisho n’avait rien à dire face à mes accusations puisqu’au elles se vérifiaient toutes, elles étaient la vérité. L’orgueil des siens atteinte, il avait répliqué en m’envoyant la balle, accusant mes propres fautes, fautes que je ne niai pas. Ça aussi c’était vrai. Je restai donc en silence sous son discours, mais mes yeux ne baissèrent jamais, supportèrent à chaque seconde le poids de son regard.  Je n’avais aucunement honte. Sans un mot de plus de ma part, il déversa son venin et je ne fis rien pour l’en empêcher. C’était un homme blessé, un homme qui peinait à gérer la douleur de la trahison de son sang. Si je pouvais rester de marbre face à cela, si en réalité j’avais depuis longtemps appris à étouffer ces trop plein qui souvent faisaient perdre la raison, lui ne semblait pas y parvenir. La douleur que causait la disparition de sa sœur était …

Si je voulais des réponses, c’était la seule façon de faire. Apathique, cruelle, manipulatrice, je savais que c’était exactement ce que j’étais, mais jamais pour le simple plaisir. À voir les visages tordus par la douleur … je ne gagnais strictement rien.

Je vis Ao se lever et s’incliner. Il me demanda de lui suivre de l’attendre à l’infirmerie, mais je secouai la tête.

« Je vais rester. Si vous me permettez, Tetsuo-sama, j’ai besoin de vous parler. »

J’avais parlé à voix haute et planté mes iris bleues dans celles de l’homme assis devant moi. Je savais qu’il ne me portait pas dans son cœur, mais j’allais devoir tenter le tout pour le tout, si je voulais une chance de terminer cela sr une bonne note.

Je te rejoins plus tard.

Cette pensée, je l’envoyai à mon équipier, laissant entre ses mains la suite de ce qui pourrait bien arriver. Pour ma part … Pour ma part, j’allais discuter. Essayer du moins.

« Je sais que ce n’est pas une situation facile. Je sais surtout que vous ne me portez pas dans votre cœur. »

Des faits, je ne disais que des faits. Une voix calme, à limite du monotone. Toute trace d’émotion étant consciemment retenue, effacée. Je me devais de me montrer en retrait et capable de réfléchir avec une tête froide. Il fallait qu’il comprenne que j’allais parler froidement de chose qui normalement ne devrais pas l’être. Si je n’exprimais pas grand-chose d’autre que la colère, la suffisance et la confiance en mes habileté, j’étais tout de même capable de comprendre que certaines émotions ne pouvaient facilement être tue et qu’elles gagnaient par-dessus même ceux à la tête la plus froide.

« Mais, pour réussir, j’ai besoin que nous discutions un instant. »

Il avait tellement répété connaître sa sœur, il avait tellement dit un millier des choses que je n’avais pas voulu gratter simplement par ce que je m’étais dit que ce n’était pas à moi de savoir cela. Je m’étais dit qu’on me donnerait les informations que j’avais besoin, mais ce n’était pas le cas. Beaucoup de secrets étaient gardés et, bien que je fusse parmi la première à détester qui que se soit qui tenterait de creuser dans les miens, j’avais besoin de creuser dans les siens pour la retrouver.

J’avais besoin de gagner la confiance de Tetsuo, ou au moins suffisamment de respect pour qu’il me dise ce qu’il me manquait.

« Je ne suis pas ici pour vous rendre la vie difficile ou pour échouer. Je suis consciente que nous ne voyons pas les choses du même œil, alors faîtes-moi voir les choses à votre façon. Vous la connaissez, vous n’avez cesser de nous le dire, mais il nous manque trop d’informations. Vous me dites que cette lettre n’a rien à voir, je vous crois, vous la connaissez, pas moi. Si vous voulez que j’oublie, je vais le faire, mais je n’ai rien d’autre sur quoi chercher. »

Je fis une petite pause. Je ne devais pas les accuser de ne pas nous avoir donner les informations, mais d’un autre côté, c’était également exactement ce que je devais faire. J’inspirai un bon coup. Ce n’était qu’un frère inquiet pour sa sœur. S’il ne parlait pas, c’était probablement pour elle.

« Je compte vous la ramener vivante. Du moins, je vais faire tout en mon pouvoir pour qu’elle vous revienne ainsi. Vous avez, des toute façon, besoin de vos réponses à vous et ce n’est pas une morte qui pourra vous les donner. »

C’était certes peu délicat dit ainsi, mais l’intention y était, au moins. Avant d’exiger des informations, il fallait être capable de montrer ce que j’allais en faire. Ma réponse était que si je pouvais, j’allais la leur ramener en vie. C’était à eux de décider comment gérer sa trahison. Si elle était aussi aimé qu’on ne nous l’avait présentée, il y aurait probablement une façon de la faire pardonner ou je ne savais trop quoi.

« Si je veux vous la ramener, j’ai besoin d’informations, de pistes. Vous êtes son frère, la seule personne réellement près d’elle, car je doute que tout le clan savait ce qui se passait derrière les portes close de sa maison. Je doute que tout le monde soit capable de me dire avec la même certitude que vous que cette lettre n’a rien à voir avec sa fuite. Je ne peux demander qu’à vous, car vous êtes la seule personne qui la connaissait réellement. Si ce que je vous demande est trop pour vous, dites-moi si quelqu’un d’autre peut répondre et j’irai embêter cette personne. »

J’étais un kunoichi, un assassin sans cœur et sa foi la plupart du temps, mais cela ne m’empêchait pas de comprendre les émotions des autres. La plupart du temps, cela dit, je préférais simplement ignorer tout ça. C’était plus facile de cette façon, ça rendait le poids un peu moins lourd lorsque nos cibles ne restaient que des cibles et qu’elles perdaient toutes leur humanité. Je ne pouvais, malheureusement, pas procéder ainsi chez les Kisho, pour Eda.

Je soupirai un bon coup, j’avais dit ce que j’avais à dire et je ne pensais plus avoir autre chose à ajouter. Si ce n’était pas suffisant, je ne pouvais faire davantage. Je ne lui avais pas réellement donner le temps de me répondre de tout mon monologue, car je voulais qu’avant qu’il ne me rejette ou qu’il ne me réponde, il ait en tête l’entièreté de ce que je cherchais à lui communiquer. Maintenant, c’était le dernier clou, la dernière phrase, celle qui montrait que j’avais fini de parler et que la balle était entièrement dans son camps désormais.

« Sur ce, je ne vous retiendrai pas. La journée a été difficile. Je reste à votre disposition si jamais vous en avez besoin. »

Puis je me levai à mon tour. Évidemment, je faisais tout pour que mes mouvements soient un peu plus lents et si jamais l’envie de me retenir lui venait, j’allais immédiatement me rassoir, prête à écouter ce qu’il avait à dire. S’il ne me retenait pas, j’espérais que mes mots allaient faire un chemin jusqu’à son esprit, qu’ils le feraient réfléchir et décider de s’ouvrir à nous.


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C’est devant le morceau de métal strié que ça commence. L’envie de réussir est là, mais les impasses se montrent le bout du nez, l’une après l’autre. D’abord, j’essuie un refus de la part de Tetsuo; Sayuri me dit que les émotions flanchent, mais je ne peux pas me permettre une troisième tentative.

Finalement, Sayuri est retournée le voir pour tenter sa chance et montrer plus de fermeté que moi; même si je sais aligner de beaux mots, je n’ai pas le même sang froid que Sayuri. J’ai essayé, et les réponses m’ont été refusées. Pour elle, ce sera sans doute quitte ou double, mais je me rends de plus en plus compte que nous n’avons pas le choix.

À l’infirmerie, j’ai entendu la panique de vingt patients… sortir du corps et du coeur d’un seul homme.

Je me suis rendu compte très vite de son état quand Bura m’a fait sortir de la chambre : ce n’est pas qu’il ne veut pas, mais la douleur et la haine qui animent son frère sont trop grandes pour lui éviter d’aggraver ses blessures.

«Je ne sais pas si vous avez vérifié ce qu’il s’est pris quand il est arrivé ici, et je ne peux pas vous révéler ce que c’est – je ne saurais pas vraiment l’expliquer, pour être honnête – mais je peux t’assurer que ce n’est rien de dangereux...» Je parle bien sûr du poison : je sais que c’est une attaque vicieuse de la part de mon amie, mais je la respecte – je ne sais pas ce qu’il a dit, mais il l’a sûrement cherché. Enfin.

«… Écoute, Bura. Je sais qu’il s’est passé quelque chose de gros et que je ne dois plus être très apprécié, mais… j’aimerais que tu m’aides.» Pas de flirt, pas de message subtil; je lui dis ça d’un ton assez résigné vu que je suis moi-même un peu abattu par la situation. «Je planifie de retourner sur place pour regarder si je ne pourrais pas trouver d’autres pistes, mais je m’attends à ce que rien ne ressorte de ma recherche. On a été mis devant un ultimatum, et je crains ne pas pouvoir m’y tenir; nous avons jusqu’à demain matin, mais je ne saurais pas exactement où chercher jusque là…»

Je me mords les lèvres, je pèse le pour et le contre de mon idée avant de la laisser sortir; je m’écarte de l’objectif premier de mon travail, sauf que je ne me vois pas laisser les choses comme elles sont. Quand je fais les choses, j’ai tout mon temps, et je compte agir comme si j’avais tout mon temps.

«Je te demande beaucoup; j’ai besoin de plus de temps. Crois-tu que tu pourrais en gagner pour moi?»

Une autre seconde à réfléchir, puis j’ajoute quelques mots, loin d’être creux;
«Mon intervention de tout à l’heure m’a épuisé, mais il me reste assez de réserves pour faire quelque chose. Quelque chose qui compterait pour beaucoup, et quelque chose que je veux faire pour ton frère et toi.»

«C’est dur de voir ton frère dans cet état, en train de paniquer et de n’avoir aucun moyen d’échapper à son propre esprit. Je le sais… c’est dur, même pour moi...» S’il en a besoin, mon épaule est là et je lui offrirai, tant qu’il accepte de m’écouter. «J’ai un moyen de calmer sa crise. Je ne veux pas qu’il passe la nuit dans cet état, juste à l’entendre je comprends qu’il ne vit pas que de la douleur physique; il en a gros sur le coeur, et si je peux vous apporter un peu de réconfort, même si je dois quitter après, je veux faire ça pour vous.»

Je me préparerai après à quitter les lieux, réconfortant encore un peu le jumeau s’il en voit le besoin.
«Je vais aller voir sur les lieux, puis je vais repasser. En même temps, je me préparerai mentalement pour vous rendre ce service… si tu veux. Si tu acceptes, je veux que tu fasses quelque chose pour ton frère en attendant, pour le préparer lui aussi; tiens-lui la main, fais-lui comprendre qu’il n’est pas tout seul. C’est important, Bura.»

Puis, on en revient au moment où je fouille les restes de la maison : plus vraiment de toit, plus trop de murs non plus, mais les mots « Ne partez pas à ma recherche » me donnent justement envie de faire l’inverse. Je ne saurais dire si c’est une provocation, un avertissement, ou plutôt une demande désespérée…

Il me reste une dernière option de recherche; plus de haut, plus de côtés, plus de devant ou de derrière… il resterait en-dessous. Au travers des débris, je cherche pour voir s’il n’y aurait pas une trappe, une ouverture vers un sous-sol, quelque chose dans le genre…

Mais cette fois, je fais attention; pas question d'ouvrir quoi que ce soit avant de vérifier. Pas d'autre explosion, pas de geste brusque ou inconsidéré.



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Tant d'émotions en si peu de temps. À peine arrivés les Yamanaka avaient pu emmagasiné un certains lots d'informations importante concernant leurs cibles, pour autant, cela ne leur suffisaient pas. Il en voulait plus, ne voulant rien laisser au hasard dans cette traque d'une des plus éminentes shinobi du Clan Kisho. Et ce fut pour cette raison, que l'Araignée, malgré la demande de l'Intendant, décida de rester, désirant jouer la carte de l'émotion auprès de l'homme qui souffla légèrement en voyant la jeune femme revenir vers lui. Pour autant, assit dans son fauteuil la tête retenu par sa main, il écouta cette dernière, prenant chacun des mots qu'elle prononçait, se terrant dans le plus respectueux des silences, jusqu'à ce qu'elle ait fini, laissant l'homme dans un moment en suspend du temps, attendant, espérant sans doute que sa tentative pour l'attendrir et le toucher atteigne son but. Pour réponse, elle n'eut qu'un soupire, alors qu'elle passa la porte du Conseil, laissant l'Intendant seul avec ses pensées.

~

« Je te remercie... Je... vais essayer de voir avec lui pour qu'il se laisse faire quand tu reviendras... »

Telles furent les paroles du beau Bura, laissant l'Intendant Yamanaka partir le temps de finir son investigation sur ce que fut un jour l'appartement d'Eda. Des vestiges, il n'en trouva pas grand chose, si ce n'est un pauvre mot, gravé sur un coin de la porte du coffre piégée. Une menace ? Une demande ? Les mots, hélas, ne savent témoigner des plus profonds sentiments. Pour autant, cela n'entama en rien la motivation d'Ao, qui continua son investigation dans les ruines, cherchant désormais au sol, s'il ne trouvait pas une aspérité, quelque chose qui pourrait le mener à une piste, une cave ou qu'importait. Mais rien. Tout ne fut qu'une perte de temps, le rapprochant de plus en plus de sa promesse envers le Capitaine Jumeau de calmer sa douleur. Y arriverait-il pour autant ? L'âme de l'intendant était des plus pures et ses mots, plus que son investigation, avait fini par apporter certains fruits, alors qu'en arrivant à l'infirmerie, Bura l'invita dans la chambre de son frère.

Ce dernier était allongé, le buste sur-élevé et le regard noir, ne quittant pas des yeux le shinobi, vérifiant si jamais devait apparaître l'Araignée, qu'il eut l'angle nécessaire pour lui faire payer ce qu'elle lui avait fait. Le Jumeau le plus atypique se saisit alors de la main de son frère, captant son attention, lui offrant un sourire qui calma que très légèrement l'homme qui détourna son attention vers l'Intendant Yamanaka.

« Je ne veux pas de vous ici... Mais mon frère tiens à ce que je vous laisse faire. Entendez moi bien Yamanaka. Si quoi que ce soit d'étrange m'arrive, sachez que je saurais revenir d'entre les morts pour vous détruire vous, la femme qui vous accompagne, et tout votre Clan. »

Qu'allez-vous faire Yamanaka ?

19h34.

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Pas tant surprenant, pour tout dire.

Du côté de Sayuri, pas de chance non plus.

Il reste dans les ruines à fouiller les maisons rasées tout autour, mais un certain doute vient sonner quelques mots sensés; on ne laisserait sûrement pas ça se faire, puis ils trouveront bien en se mettant à la reconstruction. Au pire, s’y pencher demain très tôt nous donnerait de quoi à faire avant qu’on ne soit sortis de force.

À part ça, je me dis que celui qui cache des réponses est celui qui se permet de crier; je sais que c’est rare qu’on ait à écouter ceux qui beuglent, mais parfois les réponses se cachent dans les bouches les plus sales.

Si ce n’était que de moi, je pense que je lui aurais planté un kunai directement entre les deux yeux; cette menace ne mérite que ça. Malgré cet écart, je ne me retourne pas et je choisis de rester, me disant que c’est le traumatisme qui parle et que mes pensées ne viennent que de mon impatience. Certains mots sont complètement vides et inutiles, d’autres encore sont blessants; c’est pour ça que je m’abstiens souvent de parler.

Les mots ont une force, et elle grandit avec leur nombre; choisir les bons mots peut facilement sauver des vies. Voyons donc jusqu’à quels mots je dois me rendre pour faire céder le coeur du gardien.
«Vous êtes déjà plus calme. C’est... Bien.» La voix n’est plus vraiment la même, Bura s’en rendra peut-être compte. Celle de notre plus grand confident, peut-être d’une maman qui tend les bras à son enfant, peut-être la voix du premier et véritable amour? Je ne saurais dire, mais… «ne t’en fais pas, je suis là pour te voir sourire, pas pour te fâcher.»

Quelques pas en avant, les yeux pleins d’or et de bonheur croisent le fer avec ce regard empli de fureur…  pas pour longtemps. «Attends, je vais m’asseoir près de toi… » Ton nom se cramponne à mes lèvres, essaie encore et toujours de sortir; ma plus belle chanson, sur le bout de la langue… pas tout de suite. «Tu peux te détendre, tu sais… » Une jambe se pose sur ton lit, timidement; une cuisse te frôle en douce, en criminelle. Un petit sourire aussi, pourquoi pas.

«Tu as passé une mauvaise journée, pas vrai? Tu peux te détendre et mettre tout ça de côté, tout va bien… Regarde, ton frère est ici aussi…» J’ai conscience de ce que je fais; mon Zazu est un homme blessé qui ne sait pas calmer son grand coeur. Un coeur en lambeaux qui lui fait dire des bêtises, des choses qu’il ne pense pas…

«Tu ne pensais pas vraiment ce que tu me disais, hein..? Tu ne veux pas vraiment me blesser, rassure-moi...» C’est là que je vérifie si mon idée fonctionne; s’il répond favorablement, je me permettrai de caresser longuement sa joue du revers de quelques doigts, ajoutant quelques mots : «qu’est-ce qui t’a mis dans cet état… Parle-moi, Zazu, parle-moi de ce que tu ressens, dis-moi ce qui te fait mal comme ça, je te promets qu’après ça ira mieux...»Si ça ne fonctionne pas, je me retirerai. Autrement, je lancerai un regard discret à Bura en détournant un peu à côté de lui les yeux, pour lui signaler de rester en retrait et regarder, sans trop parler. Je lui chuchotterai même de ne pas s’en faire : «ton frère est entre de bonnes mains.»


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Il n’y avait rien de plus à dire ou à faire avec cet homme. S’il ne me donnait pas les informations, je pouvais partir la tête en paix en me disant que de toute façon, ce clan n’était pas réellement à la recherche de leur fugitive, si jamais ils détenaient les informations de cette façon. Au moins, il m’avait écouté, même si l’absence de réponse de sa part m’avait … déçue ? Non, contrariée. C’était frustrant de savoir qu’il gardait pour lui les pièces les plus essentielles de notre traque et qu’il n’était en aucun cas prêt à les partager. Tant pis.

Je me rendis donc immédiatement à la chambre qui m’avait été attitrée. Après tout, je n’avais plus droit de circuler sans Ao et tenter de parler au reste du clan ne ferait que m’attiser encore plus leurs foudres. D’ailleurs, c’était la raison pour laquelle je n’avais pas rejoint mon équipier. Il était parti interroger la personne qui devait le plus me haïr ici et ma présence n’aurait que causer plus de disputes, de cris et de désaccord. Je pouvais être d’un manque de tact flagrant, mais je n’étais pas conne, je n’allais sciemment rendre notre mission plus difficile. Un soupire franchit mes lèvres, alors que je me laissai tomber sur le lit.

Je détestais ne servir à rien et je ne servais à rien sur ce coup. L’idée de partir me traversa l’esprit. Sincèrement, Ao était équiper pour abattre la fugitive lui-même s’il la trouvait. Ma présence ne rendait la tâche qu’un peu plus facile, mais il était tout autant un ninja d’élite du clan que je l’étais …

Je chassai cette idée. Si je partais pour apaiser mon égo, Ao allait certainement trouver une façon de me le faire payer. J’allais devoir rester dans cette chambre jusqu’à l’illumination, ou jusqu’à ce que mon équipier trouve seul la solution. Brillant. Vraiment.

Je n’avais rien d’autre à faire que réfléchir, alors c’était ce que j’allais faire : réfléchir. Tourner et retourner dans mon esprit les indices – inexistants si je me fiais à l’intendant – de cette traque.

D’abord, tout le monde l’aimait et personne ne s’attendait à ce qu’elle déserte, mais c’était quelque chose de typique chez les déserteurs. Soi ils étaient fins manipulateurs, soi ils n’avaient pas exactement prévu de trahir les leurs. Bien sûr, il y avait la catégorie de ceux qu’on suspectait d’emblée, mais Eda n’en faisait pas partie.

Lorsque nous avions demandé des informations sur ses relations interpersonnelles, les capitaines Kishos avaient très peu habilement détourné en ne révélant aucunement que notre cible avait des amis ou des proches. La réponse : Tout le monde l’aimait. Vague. Elle n’avait donc soit personne suffisamment près d’elle pour la comprendre, soit on avait tenté de nous mentir. Dans les deux cas, ça ne nous aidait aucunement.

Elle avait un frère qui disait la connaitre, mais qui refusait de nous aider, malgré qu’il commanditât la traque et malgré qu’on l’eût assuré à plus d’une reprise qu’on la lui ramènerait vivante. Peut-être que la réalité était tout autre et que son jeu du frère abandonné et blessé n’était que mensonge et qu’à vrai dire il la voulait morte ? Il fallait toujours s’attendre au pire, c’était donc une possibilité. Peut-être cachait-il quelque chose de plus profond, peut-être voulait-il enterrer l’histoire dans la lettre, une erreur qu’il avait faite ? Encore une fois, les Kishos ne nous donnaient aucune réelle aide de ce côté.

Par contre, on nous avait parler de son amant mort et de ses talents sans hésitation, mais encore-là, il était difficile de trouver quoi que ce soit de bien précis auprès d’un mort. J’avais donc imaginé qu’elle avait trahi pour le venger. Alors était-ce une erreur Kisho qui avait provoqué la mort de son amant ? Peut-être.

Eda était une psychopathe. Au lieu de détruire les preuves, elle les avait piégées. Un appât pour peu importe qui elle voulait réellement éliminer ? Encore une fois, une hypothèse, mais rien pour la soutenir. Quoi qu’Ao eût trouvé un morceau de métal avec un titre à connotation romantique – ou défaitiste ? – La piste de ce qui avait causé la mort de Jin étant la raison de sa trahison pouvait donc tenir la route, mais encore-là, on ne faisait que nous le mentionner, personne ne nous en parlait.

Si tu arrives à le glisser, pose des questions sur Jin. Est-ce qu’Eda montrait un ressentiment vis-à-vis du clan pour la mort de Jin ? Qui était le capitaine de la mission qui a causé la perte de son amant. Je ne sais pas si ça va nous aider ou non, mais ça barrerait au moins une théorie …

Et puis, il y avait la lettre, la seule vraie piste et la seule qu’on nous interdisait de suivre. On nous affirmait que cette lettre n’avait rien à voir, mais si c’était réellement le cas, qu’est-ce qui faisait que l’intendant pouvait l’affirmer avec autant d’assurance ? À la place de nous offrir la piste qu’il avait, celle qui nullifiait toute possibilité que cette lettre eut un rôle dans l’histoire que nous avions devant nous, il avait préféré aboyer et menacer d’une possible retombée politique entre nos clans. Il cachait quelque chose, mais quel shinobis ne le faisait pas ? Le problème, c’était qu’il n’offrait rien pour détourner notre attention de la lettre, renforçant seulement ma certitude que ce n’était pas par hasard … Mais si on nous interdisait d’étudier cette piste, nous ne pouvions le faire, pas question de provoquer un scandale pour rien. Après tout, c’était leur déserteuse, pas la nôtre et qu’elle soit attrapée ou non, je n’en avais pas grand-chose à faire.



Résumé:
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Politique Inter-Clan



Aussi cruelle pu être la vie de Shinobi, nul ne pouvait réellement comprendre ce qui attisait ainsi la colère du Capitaine Jumeau Zazu. Certes, il avait connu la déception, la trahison, la mort et la destruction au sein même de ce qu'il considérait comme la terre sainte dans laquelle il avait continué à grandir avec son frère. Pourtant, tout semblait déraisonné dans son comportement. Etait-ce dû à la folie qui doucement le guettait ? Ou tout simplement, une façon pour lui de se protéger de ce qui pourrait encore un peu plus mettre à mal son monde ? S'il y avait bien un Clan capable de venir saisir les racines de ce problème, c'était bien les Yamanaka. Véritables virtuoses lorsqu'il s'agit de l'esprit humain, les différentes connaissances et pratiques de cette famille de shinobi pouvait, aisément tordre le moindre des cadenas psychiques de leurs victimes, s'insinuant jusqu'aux confins de leur conscience pour en extirper ce qui pouvait leurs servir.

Pour autant, était-ce vraiment là l'intention de l'Intendant ? Il en avait dit le contraire et pourtant, à bien regarder, nombreux sont ceux qui se serait posé la question. Faisait-il vraiment cela pour le bien des deux frères ? Ou venait-il simplement de plonger, tel un vampire, sur une proie bien trop facile qui lui permettrait d'obtenir, sans doute, quelques informations de plus concernant la traque de ce duo mortel ? Seul l'avenir nous le dira. Mais si de prima bord, l'esprit du Capitaine avait voulu lutter sur ce qui semblait être de l'hypnose, très vite, les serrures s'ouvrirent, laissant place à une quiétude qui prit peu à peu Zazu et Bura, les plongeant dans une sorte de transe, où la voix d'Ao faisait office de chef d'orchestre.

Doucement, il le fit plonger dans le creux de cette arcane shinobi, détendant l'atmosphère, se permettant de l'approcher, tout en apaisant les esprits les plus flamboyant qui aurait pu mettre fin à cette mascarade. Non. Tout allait bien pour le Capitaine dont le regard commença à se détendre. Les rides formées par la colère s'estompèrent, laissant la beauté de son visage transparaître au Yamanaka qui continuait à apaiser la bête, le poussant, peu à peu, sans que quiconque ne s'en rende vraiment compte vers la raison de toute cette haine. Simple question pour détendre les tensions ? Ou vilenie dissimulée ? Des larmes commencèrent à couler le long des joues du pauvre homme qui déjà, était bien trop enfoncé dans la toile de cette autre araignée à la voix suave.

« Je... non... je ne veux pas vraiment... j'ai juste... mal... J'en peux plus de tout ça... »

La langue commença à se délier alors que les larmes se transformaient en sanglots apaisants pour le pauvre esprit torturé qui avait tout simplement besoin de laisser aller. Tandis que sa langue doucement, se délier de plus en plus.

« C'est..c'est... c'est beaucoup trop à supporter... On était ami. Et elle a... ils ont... »

La pression est trop forte alors que le Capitaine sombre dans les bras de l'Intendant Yamanaka, laissant déverser ses larmes et peut-être un peu de liquide nasale sur le pauvre kimono du jeune homme. Une petite perte, pour un grand apaisement.

« D'abord Jin qui disparaît, ensuite son frère, puis Eda et l'explosion, ça fait trop pour moi. C'était mes amis vous savez ? Mais maintenant je suis seul. J'me sens si seul... Pourquoi ils nous ont tous laissés ? Pourquoi... »

Les sanglots continuaient, montant en crescendo alors que l'étreinte de l'homme se fait de plus en plus fortes pour finalement s'adoucir à mesure que la technique prend de l'ampleur en son esprit. Petit à petit, pas après pas, le calme revient chez l'homme qui se redresse, essuyant ses larmes et peut-être un peu de morve avec sa manche, avant de regarder Ao et de lui adresser un petit sourire un peu honteux, mais sincère.

« Je suis désolé... D'avoir été méchant avec vous et votre amie... C'est juste que, j'ai perdu beaucoup d'amis et je sais plus trop à qui je peux faire confiance... Dans notre Clan, on est pas supposé se tirer dans les pattes au contraire. Même opposé sur une mission, la règle c'est avant tout d'être solidaire envers les autres. Alors je comprends pas... Comment nous en sommes arrivés là... »

« Tu sais bien... Tout a commencé avec la mort de Jin. »
« Oui... c'est vrai... Sa mort nous a laissé un grand vide dans nos cœurs... Mort empoisonné par un ennemi vous vous rendez compte ? Lui qui était un si brillant combattant... Le meilleur d'entre nous tous... Une chance qu'Itazura ait survécu pour nous le dire... Mais suite à ça, Fukushu, son frère et mon meilleur ami est parti à la recherche de son corps laissé là-bas... Et il en est mort... Puis maintenant Eda qui nous trahis et tente de tuer notre cheffe... Plus j'y pense, plus je me demande si j'aurais pas dû faire quelque chose pour elle... Mais à chaque fois que j'allais la voir, elle me disait que ça allait... Peut-être me mentait-elle... Je n'en sais rien...»

La main de Bura se posa sur celle de son frère, créant un magnifique sourire sur les deux visages dont les yeux pétillaient d'amour et d'affections. Doucement, Zazu força un peu sur sa prise avant de détourner son attention sur l'Intendant.

« Je vous remercie... Et je vous présente encore mes plus humbles excuses pour tout ça... »

Ce fut alors que la porte s'ouvrit à nouveau, avec dans l'ouverture, une jeune femme, visiblement une kunoichi médecin qui regarde la scène d'un air songeur. Tranquillement, elle s'avança, s'adressant aussi bien au frère jumeau qu'au Yamanaka.

« Veuillez m'excusez messieurs, mais je vais vous demander de sortir. Ce monsieur a besoin de repos et les heures de visites sont terminés, si vous voulez bien vous diriger vers la sortie. »

Escorté directement vers la sortie, l'Intendant aura tout de même prit conscience de certains éléments bien que la question à savoir si cela servira vraiment à l'enquête demeurait encore. Aux portes de l'infirmerie du Clan, de nombreux doutes restaient en suspends. Etait-il temps de se regrouper pour réfléchir à la meilleure piste à suivre ? Ce qui était sûr, c'était que le soleil venait de se coucher sur le Domaine, plongeant les habitations dans une certaine torpeur, alors que quelques torches illuminaient les ruelles où l'Intendant se retrouva seul.

~

De son côté, l'Araignée Yamanaka véritable tournait en rond, mettant en avant les différents éléments de cette enquête pour le moins singulière. La frustration de ne pouvoir aider son compagnon était forte, mais ne l'empêchait pas pour autant de répondre à l'appel. Après tout, quelle kunoichi serait-elle si elle venait à s'en aller juste parce que les choses n'allaient pas dans son sens ? Avec l'expérience, elle avait aussi apprit que parfois, les choses ne vont pas dans la direction que l'on souhaite et que pourtant, ce n'était pas parfois pour le pire. Reculer pour mieux sauter. Prendre du recul sur une situation pour voir les choses dans son ensemble, au calme, loin de l'action pour un peu de réflexion. Et ces dernières, bien qu'encore un peu chaotique et soumit à nombres d’énigmes, la poussèrent à une réflexion des plus logiques. Il y avait beaucoup trop de théories et pas assez de pistes conséquentes à suivre, aussi, elle fit par à son camarade de quelques questions qui très vite, trouvèrent une réponse.

Jin était mort empoisonné durant une mission où un certain Itazura était son compagnon. Un nom qui, malgré sa banalité, ne cessait de tournoyer dans sa tête, comme une sensation de déjà-vu, sans vraiment réussir à mettre le doigt sur quand et comment elle avait pu entendre ce prénom. Et ce fut là, dans un éclair de génie qu'elle comprit ce qui pouvait lier tout ceci. Jin, Itazura, Eda, le Clan et son funeste destin. Tout était lié et prenait doucement sens dans l'esprit de la jeune femme qui se mit à tout connecter, voyant devant elle la toile de cette trame romanesque qui avait peut-être, sans doute, poussée la jeune femme a commettre cet acte horrible ! Mais bien que la kunoichi pouvait maintenant voir l'étendue de l'histoire, elle pouvait aussi se rendre compte que tout ceci, expliquait peut-être le pourquoi, mais n'offrait aucune piste véritable à suivre... La frustration reprenait, tandis que dehors, il commençait à pleuvoir. Pourtant, bien que le Domaine soit normalement à cette heure-ci, plongé dans le noir, des petites lumières commençaient à jaillir par la fenêtre de l'auberge. D'un simple coup d'oeil, la Kunoichi, comme l'Intendant, pouvaient voir des Kishos, tenant en leurs mains une simple bougies, se rapprochant paisiblement des ruines de ce que fut le conseil, y déposant le petit objet lumineux sous une petite construction de bois ressemblant à un autel. Et si jamais, les deux shinobis se rapprochaient de ce petit sanctuaire improvisé, il pourrait lire sur la petite stèle entouré de bougies. 

« 安らかに眠る。板倉喜翔 »


21h06.

Récapitulatif combat:
         
Parchemin de Traque:
Feat.
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À chacun sa méthode, comme on dit.

Parler sert à bien peu, surtout quand on ne sait pas ce qu’on dit. Revenir d’entre les morts? Nous détruire, moi et mon clan? On en a fait tomber de bien plus forts, nous avons modelé des guerres et éteint des nations; ce petit prétentieux s’en est permis un peu trop, et il en est vite venu à se mordre la langue en s’étouffant avec sa propre morve. C’est ça, quand on préfère parler. On tombe sur ceux qui nous forceront à le faire, jusqu’à ce que notre coeur ressorte par notre bouche, et on pleure à la personne qu’on voulait tuer. Ça lui apprendra à menacer les Yamanaka.

Et encore, il est chanceux. Sayuri, si elle avait été à ma place, l’aurait probablement égorgé sans autre forme de procès… mais je suis gentil, j’ai un coeur tendre et je me contente de peu. Qu’il verse ses larmes, ça lui fera du bien. Quand sa vie reprendra, qu’il se sera rendu compte de son erreur, je suis certain qu’il trouvera la force de s’excuser de ses propos déplacés, et peut-être qu’il trouvera au fond de son coeur une place pour moi, comme le bon ami du peuple qu’il sait déjà que je suis.

Une main caresse la tête du capitaine, le rebord d’une cuisse accueille son visage. Un beau visage qui savait sourire, mais qui a été ravagé par la colère et la rage, puis réduit à sa plus simple expression de bambin pleurnichard. Bambin que je comprends et que je choisis de réconforter, car c’est moi-même qui l’ait exposé à la dure vérité. Je sais déconstruire un homme, c’est pour ça qu’aucun d’eux ne veut m’approcher. Aucun ne peut se rendre compte que ma plus grande illusion, mon plus gros mensonge, c’est que mon apparence n’est pas trompeuse; je suis un homme, moi aussi, et beaucoup me voient soit comme cette femme chétive ou cette espèce de pseudo-chef aux pouvoirs plus qu’effrayants.

Pourtant, je ne suis ni l’un ni l’autre. Je ne fais pas peur, et je ne suis pas une femme. C’est pour ça que comme eux, comme ce clan patriarcal au possible, je ne comprends pas Eda. Une main vient creuser dans les cheveux lisses de l’un des seconds, apportant avec elle quelques paroles qui se voulaient réconfortantes : «ça fait mal, je le sais. La mort fait on travail au hasard, et parfois on ne comprend tellement pas ce qu’elle fait qu’on croit que le sort s’acharne sur nous. Des fois, d’autres se perdent sur le chemin de la vie, mais sache qu’il y a beaucoup de gens autour de toi qui sont contents de t’avoir, sur qui tu peux compter...» N’est-il pas, Bura?

Le calme finit par revenir, et j’entends finalement les quelques mots que je voulais. On s’est excusé, et même si je n’ai pas eu à répondre, je suis convaincu que mon propre sourire a su délivrer mon message. Je préfère écouter et me concentrer sur ce qu’ils ont à me dire, que je puisse bien faire mon travail quand je quitterai. J’apprends donc qu’il y a en réalité deux morts; Jin et son frère Fukushu, et Itazura – le nom sur la missive de Sayuri – est le plus impliqué.

Il suppose les mensonges d’Eda, et je lui donnerais raison; les hommes ne sont pas les meilleurs menteurs, c’est connu. Le monde leur est favorable, alors que les femmes mentent souvent pour survivre, portent des fardeaux bien plus lourds de par leur statut. Je n’en suis pas une, c’est vrai, mais on parle à quelqu’un qui a appris à en être une pour faire son travail, quelqu’un qui marche en équilibre sur la ligne fine.

Les hommes sont honnêtes, mais cons, et ils cherchent à être appréciés d’un monde cruel. Les femmes sont des menteuses, savantes mais cruelles, qui ne peuvent bien souvent qu’abuser de la stupidité d’un monde qui veut les étouffer. Imaginez trouver quelqu’un qui vous permet de trouver votre équilibre, d’abandonner vos stigmates psychologiques et qu’on vous l’enlève. Une fois brisé, que faites-vous?

«Ne t’excuse pas pour ça… des fois, on perd le contrôle et on ne sait plus ce qu’on fait, mais il y a toujours le pardon si on est sincère. Fais-moi plaisir quand même; ce soir, quand tu vas t’endormir, réapprends à vivre. Penses à ce que tu as maintenant, et revois ce qui compte pour toi. On doit quitter, mais sache que j’aimerais te revoir demain, au moins pour m’assurer que tout aille bien.»

Je suis donc la dame, accompagné du jumeau Bura. Je me racle la gorge, effaçant les traces restantes de mon petit tour de magie :«pardon, mes méthodes m’usent un petit peu la voix, parfois… Alors? Est-ce que toi aussi tu te sens mieux? J’imagine que passer un moment comme ça avec ton frère t’a rassuré, malgré son état?»

En discutant un peu plus avec lui, il me révèle une information plus qu’importante; je reviens toujours sur les points que je veux, et je n’ai pas hésité à le faire cette fois-ci encore. J’avais une petite suspicion concernant les deux morts, et Bura vient me dire qu’en réalité… un cadavre manque à l’appel.

Celui de Fukushu, qui est parti à la recherche du corps de son frère Jin.

L’alarme sonne, et je commence à voir ce qui s’est passé, mais je ne peux pas trop en dire. Malgré tout… «Veux-tu passer un peu de temps avec moi? Je dois rentrer voir Sayuri, mais j’aimerais bien que tu me raccompagnes, et je n’ai rien contre te laisser entrer.»

J’ai mes raisons de lui demander; d’abord, il semblerait qu’un évènement particulier vienne briser la tranquillité des rues plus on s’approche du quartier central, puis j’ai bien compris qu’il me faudrait poser à monsieur quelques autres questions au courant de la soirée, et enfin… j’aime bien l’idée que s’il est gentil, je pourrais bien vouloir qu’on me tienne chaud pendant la nuit. «J’aurai juste besoin de voir mon amie seule à seule un petit moment avant, pour discuter, je te promets que ça ne sera pas trop long.»

***

Une fois rentré et installé, j’ai laissé mon invité dans le hall de l’auberge avant de rejoindre la chambre qu’on nous avait laissé. J’ai pris le temps de regarder un peu de quoi ça avait l’air; un peu froid, mais bien mieux que bien d’autres trous qu’on a eu à endurer. «J’en ai appris beaucoup; prépare-toi, je te fais le résumé de ce que j’ai.»

Je lui explique sans grands détails ma rencontre avec Zazu, et ce que je lui ai fait. Ce qui ressort de toute mon aventure est ceci : «Quand je suis allé voir à la maison, j’ai retrouvé un bout du coffre que tu as voulu ouvrir; dessus, il y avait un message avec plein de sentiments différents derrière. 私を探さないで»

Traductions difficiles; d’un côté, on peut comprendre « Ne me cherchez pas ».

D’un autre, on peut aussi comprendre « Ne me laisse jamais partir ».

Je continue de détailler ce que j’ai appris :

«Le nom de l’homme sur ta lettre : c’est un survivant de la mission où Jin est mort, et j’aurais tendance à penser que c’est lui le capitaine de mission. Les frères m’ont dit que Jin est mort là-bas, et que son corps a été ramené. Pourtant, celui qui a été le chercher, c’est le frère de Jin : Fukushu. Je ne sais pas s’il est mort puisqu’on m’a dit qu’il n’est pas revenu et que son corps n’a jamais été ramené. Zazu a dit que Fukushu est mort, mais… son corps n’a pas été ramené?»

Puis, je lui fais part de mon appréhension : «Je pense que les deux, Eda et Fukushu, ont quitté ensemble le clan. Je ne sais pas trop ce qu’il y avait dans ta lettre, mais ça a forcément rapport. Ce que j’ai besoin de savoir, c’est où et qui est Itazura; c’est probablement lui qui a les réponses.»

J’admets ensuite à Sayuri que j’ai récupéré Bura en sortant de l’hopital, vu qu’il m’avait dit pour la dépouille non-ramenée de Fukushu.

En voyant toute la situation dehors, je finis par dire que «je pense qu’on devrait jeter un œil sur place. Si tu veux m’accompagner, ça serait le mieux, on ne sait pas ce sur quoi on tomberait là-bas. Je vais partir tout de suite avec Baru.»

D’un coup de télépathie, je lui admets que «je ne sais pas si c’est mieux pour toi de te montrer comme ça ou s’il vaut mieux que tu y ailles avec discrétion, mais quoiqu’il arrive, je te dirai ce que je trouve sur place. N’hésite pas à faire pareil.»

***

Arrivé sur les lieux, je comprends finalement ce à quoi j’ai affaire;

«… c’est une veillée funéraire pour Itazura. Je pense que c’est lui qui est mort lors de l’attentat d’Eda. Enfin… mort

Car clairement, il ne peut pas être mort; les coincidences, c’est bien joli, mais s’il est vraiment mort ça en revient à dire que l’attentat ne visait pas la cheffe, mais lui. Ce que je refuse de croire, car la seule fois où la petite s’est présentée à une rencontre, le pire s’est produit. Pourquoi la bombe d’Eda a été mal réglée et la seule personne au courant de ses motifs potentiels est morte?

En voyant ça, je me dis que ça ne sert plus à rien d’être ici. Suite à la mort de Jin, trois des gros poissons du clan Kisho se sont fait la malle, c’est tout ce que j’accepte de croire; soit ce que Sayuri a lu est une fausse piste – ce dont Tetsuo se doute... ou pas – soit c’est leur vraie destination.

«Demain matin, il va falloir parler avec Tetsuo, avant qu’on se fasse peut-être jeter dehors. Cette histoire ne pue pas assez à mon goût, il va falloir des explications.»

Étant donné la nature de la cérémonie, je ne me permets pas d’inspecter la pierre tombale pour ne pas manquer de respect au clan, mais je me permets malgré tout d’employer mes sens mystiques pour voir s’il n’y aurait pas une anomalie, un petit quelque chose de suspect.


Santé
100%
Chakra
23%



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