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Les diamants sont éternels [Conquête rang B - Takeda Kyou & Shirogane Honoka]

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∞ feat Kyou & Honoka



Lorsque tombait la nuit dans le désert, il était généralement primordial de trouver un abri. Si, en journée, la chaleur pouvait crever le plafond, le mercure devenait incroyablement bas une fois le soleil couché. S’abriter était dès lors impératif, raison pour laquelle les peuples du désert avaient pour habitude de dormir dans des grottes. Il était alors simple de se réchauffer autour d’un bon feu, particulièrement pour des shinobis et leur manie intempestive de changer la nature de leur chakra pour contraindre les éléments. Ogawa n’était pas personnellement capable d’un tel exploit mais ce ne serait pas nécessaire en cette soirée car le petit groupe qu’il dirigeait avait eu la bonne idée de bien s’équiper pour le voyage.


Quelques bûches crépitaient au centre de la grotte et à l’extérieur demeurait un clone du jônin, chargé de monter la garde pour la soirée. Il estimait qu’ils ne risquaient pas grand-chose mais mieux valait être prudent. D’expérience, cela n’était jamais une mauvaise chose. Prenant place en tailleur sur la couverture avec laquelle il passerait la nuit, le quadragénaire sortit une petite flasque de sacoche. Sans l’ouvrir, il tapait du doigt contre son métal en regardant les deux femmes qui l’accompagnaient, ainsi que le cheval de la plus jeune. Drôle de situation.


« On sera mieux ici que dehors hein ? » dit-il à haute voix pour rompre le silence.


Cela faisait un jour déjà que le trio avait quitté Suna. La conquête de la Côte d’Omui continuait et l’équipe dirigée par le triumvir était chargée de libérer une mine du joug d’un cartel nommé Kumonosu. Rien de très palpitant mais la tâche était d’une grande importance pour Suna. S’assurer du soutien de la population était une tactique astucieuse et efficace quant à la conquête de la région. En tant qu’Akayuki, le shinobi saluait cette décision. Si Omui revenait au village caché du sable, les profits à venir seraient formidables. Cette seule raison était suffisante au vu de la faiblesse économique actuelle de Suna.


Dans sa tâche, Ogawa était accompagné de Shirogane Honoka, une chûnin membre de la team Kagayaku, dont il était devenu le chef peu de temps auparavant. Il la connaissait encore assez peu, pas assez pour que leur travail d’équipe soit optimal. La muette était accompagnée par la jeune Takeda Kyou. Allant partout avec son cheval de guerre, la genin avait une bien mauvaise réputation au village. Son passé était trouble et l’incorporation de son clan récente. Par le passé, Ogawa avait combattu des membres de sa famille et même si elle n’en savait rien il en avait tué un. Il ne lui faisait pas confiance et la garderait à l'œil pour la durée de la mission, d’autant plus que cela lui était expressément demandé par l’intendante. Ceci étant, il avait malgré tout la responsabilité de s’occuper d’elle et il ne laisserait rien lui arriver. Son honneur était en jeu.


« Nous arriverons à Kashik demain dans la soirée. Je préfère que nous n’allions pas trop vite afin de rester le plus discret possible. Une fois sur place nous devrons prendre contact avec un dignitaire de la famille Arabi, expliqua l’homme en se grattant le menton. Nous en apprendrons plus sur la situation, sur ce fameux cartel et cet homme dénommé Saji. Si vous avez des questions c’est le moment. Et quoiqu’il en soit, commença le triumvir en ouvrant sa flasque, c’est l’heure de la bouffe, hors de question que je vous laisse mourir de faim. »


Après avoir avalé une rasade de liqueur, il rangea le flacon de métal. Tout en grimaçant tant l’alcool était fort, il commença à présenter devant les femmes quelques rations qu’il sortit de son sac. Il avait pris soin d’emporter de quoi les nourrir pendant le voyage et il en était particulièrement fier. Il n’avait plus de famille dont il pouvait prendre soin et se rapatriait généralement sur ses équipiers. Un large sourire au visage, il les encourageait à se ruer sur la nourriture.
 



Récapitulatif :




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Ordre de mission:
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Takeda Kyou
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Les Diamants sont éternelles






~ feat. le charismatique Ogawa et la loquace Honoka   







Je commençais à croire que j’étais maudite ou que mon père voulait ma mort. Car cette fois-ci, ce n’était pas juste sur une mission que j’étais envoyée, mais bien sur la conquête du pays du vent…

On ne pouvait pas juste me laisser tranquille un peu ? Fermé les yeux et arrêter de regarder cette bonne poire de Kyou et la laisser souffler un peu ? Tout ça allait finir par me tuer et… bah je voulais pas mourir, j’avais encore plein de projet dans la vie, comme… comme arrêtée d’être une shinobi, c’était une bonne idée ça.

Je commençais à désespérer d’arrêter ce métier de merde au moment où je devenais de plus en plus forte. C’était paradoxal et malgré moi, je me retrouvais encore embrigadé dans une aventure non voulue. Ça commençait à faire un peu beaucoup là…

Enfin, j’avais eu l’occasion d’être salué par l’un des seuls être respectable de ce fichu village, le Kazekage lui-même, il me rappelait mon père et le trip, tyran sanglant et sanguinaire qui unissaient des peuples sous sa bannière, bah… bah je trouvais ça super cool. Et ce n’était pas le seul homme qui m’inspirait du respect, car j’avais été placée sous les ordres d’un Jonin expérimenté pour cette conquête, qui suait lui aussi le charisme viril. La barbe, les muscles… Il transpirait d’une classe virile et paternelle et… et j’aimais ça, les papas c’était toujours sympa, même quand ça vous envoyait en mission de conquête.

Je vidais mes poumons et me reconcentrait, après tout, avec la présence d’un bonhomme comme Akayuki Ogawa, rien ne devrait m’arriver, non ?

Nous nous étions arrêtés pour la nuit dans une grotte pour essayer de ne pas crever de froid dans le désert. Ce petit bivouac de fortune me rappelait le temps ou je n’étais pas enchaîné à un travail que je haïssais, avec des gens que je haïssais, dans un lieu que je haïssais… Vu comme ça, je n’aimais pas grand monde, mais c’était compréhensible, Suna, c’était absolument l’inverse d’où j’étais né et des plans de vies que j’avais eu. Du coup, fallait pas trop m’en vouloir d’avoir une haine viscérale pour ce lieu qui en plus, m’avait fauché plusieurs frères… Je n’oubliais pas, j’étais trop misérable pour oublier.

Ce fut plongé dans ces pensées vengeresses que bien entendu, je ne pourrais jamais assouvir parce que j’étais bien incapable de faire mal à un homme autrement que pour me défendre. Je n’étais définitivement pas une shinobi et il serait temps que tout le monde le comprenne. Ogawa brisa le silence en déclarant qu’on était quand même mieux ici que dehors. J’hochai la tête, fascinée par cette figure et répondis :

« C’est sûr, à l’époque où je vivais encore dans une yourte, un des hommes de mon père s’est endormi dehors pour une sieste, il ne s’est pas réveillé à temps, on l’a retrouvé mort congelé le lendemain… J’aurais pas envie de finir comme lui ! »

Il y avait en Ogawa, une certaine douceur et bienveillance que je n’avais encore jamais vu chez mon géniteur qui était lui, un peu plus dur et sévère. Voir quelqu’un qui veillait à mon bien être, cela me faisait plaisir et réchauffait mon cœur. Je répondais et je continuais de lui faire la conversation, trouvant quelque chose de sympathique dans cet homme.

Mais, nous n’étions pas seuls, car se serait oublié le membre le moins loquace de cette équipe, Shirogane Honoka qui n’avait pas dit le moindre mot depuis que nous étions partis, c’était peut-être explicable par le fait qu’elle était muette. Dur dur de répondre en étant muette. Je ne connaissais pas trop le chuunin, mais avec ses cigarettes et son lourd paquet, en plus de son appartenance au clan des marionnettistes, elle avait une allure un peu lugubre et ça me faisait peur… Enfin, j’avais peur de tout.

Sentant une légère nervosité de ma part, Marengo, mon meilleur ami, mon cheval, plaqua sa tête contre la mienne et souffla un coup, faisant voler de manière éparse ma longue tignasse brune que j’avais détaché de la tresse sévère qui les retenaient et de mon couvre-chef folklorique. J’avais beau ne plus être une nomade, je continuais de perpétuer tous les rites que je pouvais. Je flattais la gorge de mon animal alors qu’il reposa la tête et que sortant une pomme des plies de ma robe, la lui donna, non sans lui parler comme à un chien.

Le Jonin pris alors la parole et nous expliqua le plan d’action. Nous allions devoir être discret et prendre contact avec un dignitaire de la famille qui nous engageait. Il nous demanda si on avait des questions avant de manger. Je secouais la tête négativement, après tout, il nous fallait juste dézinguer le cartel et ça ne paraissait pas sorcier. Même si j’avais une crainte et j’y fis alors référence :

« Allons-nous vraiment ne pas attirer l’attention alors qu’il n’y a pas plus voyant qu’une cavalière, un manchot et une muette ? »

Je ne pensais pas me tromper, mais vu la troupe hétéroclite qu’on formait, on avait peu de chance de vraiment passer inaperçu. Enfin, moi ça passait encore, je ressemblais à n’importe quelle nomade de l’Est, mais les deux autres puaient l’étranger où presque. Enfin, ce n’était pas tant mon problème, je voulais juste survivre et pour cela, j’allais obéir à Ogawa, il devait savoir ce qu’il faisait… sinon, j’étais cuite. Bon, bah du coup je n’avais pas trop le choix.

Une fois cela fait, Ogawa, qui avait tout d’un bon père de famille sortis de la nourriture, expliquant qu’il ne voulait pas nous laisser mourir de faim. Mon ventre grogna un peu et je reconnus alors avoir faim. Je n’avais pas mangé depuis un moment et le repas du Jonin n’allait pas être optionnel pour moi. Je pris ses rations et le remercia avant d’engouffrer le tout avec appétit et murmura alors :

« Vous êtes un chef Monsieur Ogawa, c’était excellent ! »

Avec un homme aux allures de pères de famille, tout ne pouvait que se passer bien, non ? J’étais là et je n’avais plus trop le choix, j’allais devoir faire de mon mieux pour cette mission si je voulais rentrer en vie et j’espérais ne pas rentrer seule. J’allais collaborer du mieux que je pouvais avec Ogawa pour qu’il puisse me ramener en vie. Je devais désormais croire en moi et dans mon groupe !








 
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[MISSION CONQUETE] Les diamants sont éternelsft. Ogawa Akayuki & Tadeka Kyou


Drôle d'ambiance. Vraiment... singulière. Je pouvais pas trouver meilleur terme pour désigner le moment que je vivais. Je me retrouvais entourée de mon chef d'équipe, Ogawa Akayuki et d'une gamine avec un cheval répondant au nom de Kyou Takeda, autour d'un feu comme si on était en vacances... mais on était sur le départ d'une mission. Notre grand ponte n'avait pas trouvé meilleurs pigeons que nous pour s'occuper de malfrats qui pillaient les environs du Nord de la côte d'Omui, encore une histoire de mines et de voleurs. J'allais finir par croire que j'y étais abonnée.

Sur le principe, je n'avais strictement aucun problème avec l'ordre de mission. Je n'étais qu'un soldat parmi les autres. On avait un ordre, je m'exécutais. Là où j'avais les boules, c'était que cela n'allait strictement rien m'apporter, même pas un radis. Je faisais ça pour "la gloire de Suna". Comme si cette gloire allait me remplir les poches ou payer mes factures. Mais puisque nos grands intellectuels estimaient que notre expansion était une nécessité, soit. C'était pas mon job de penser. Est-ce que cela me vaudrait une promotion? Mmmmm.... je pouvais toujours rêver. Ce n'était pas comme si je courrais après cela de toute façon. Je refusais toujours de diriger la moindre équipe et mon opinion sur le sujet n'avait toujours pas changé. Je n'étais pas faite pour ça, je ne voulais pas être faite pour ça. J'avais déjà bien payé de ma chair le prix de diriger des shinobis. Et puis je trouvais ça chiant, fallait pas se mentir. J'aimais mon indépendance et puis j'étais trop mal placée pour m'occuper des autres alors que j'avais déjà bien du mal avec moi-même.

Ce qui me posait problème - même si c'était un grand mot - c'était plutôt la nature de notre équipe. Pour moi, tout sonnait... faux. Je ne saurais dire pourquoi, mais on était beaucoup trop mal assorti, et je vous parlais même pas du fait qu'entre Ogawa et moi, le courant ne passait pas. Je n'étais d'ailleurs pas plus aveugle sur le fait que je m'étais mal à l'aise la jeune kunoichi. Mais là, dans cette scène autour du camp, ça me filait le cafard et me blasait d'autant plus. Je me sentais clairement de trop ou comme dans une comédie. Ambiance bizarre je vous avais dit.

Je crois qu'on eut atteint le pompon quand le rouquin tenta de faire la conversation avec son grand sourire de marchand de tapis. J'étais sévère? Peut-être. Il était "peu-être" sincère envers la gamine, mais moi, je le ressentais comme de la pure hypocrisie. Je préférais limite qu'il fît la gueule, au moins-là, c'était sincère. M'enfin, je pouvais lui laisser le bénéfice du doute et imaginer que c'était une tentative pour détendre l'atmosphère.... mais ce qui me détendrait, c'était de fumer. J'avais pas oublié que l'Akayuki ne supportait pas ça et comme j'étais polie... je me retenais depuis un bon moment. Du coup, mon mutisme m'obligeait à demeurer dans la contemplation de cet instant, les entendant discuter entre eux pendant que je soupirais en rêvant de champ de tabac avec le regard qui se perdait dans le vide. Mon intérêt ne revint dans la partie que lorsque Ogawa donna les grandes lignes de la mission et l'objectif qu'il avait décidé pour la journée de demain.

J'avais pas grand-chose à dire sur son plan, ni d'objection. La gamine semblait ne pas en avoir non plus alors qu'elle tripotait son canasson. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder avec un peu d'étonnement jusqu'à où elle fit une remarque sur notre capacité à être discret. J'avais envie de dire que c'était l'hôpital qui se foutait de la charité. On en parlait de son cheval? Je ne voyais pas en quoi mon mutisme nous rendait moins discret, ni le fait que le rouquin soit manchot. Son compagnon, lui par contre, c'était le truc le plus voyant qu'il y avait entre nous. Je me passais de commenter, ne serait-ce que pour pas la froisser.

Je crois que pour moi, le coup de grâce vint au moment où l'Akayuki proposa de manger, et nous donna des rations qu'il avait emportées avec lui. Il était sérieux-là? Kyou s'empressa de se servir, agissant presque comme si elle fut sa fille. Y avait clairement un truc entre ces deux-là, mais or de question de me faire materner comme si j'avais quinze ans. Sans déconner, trente balais et il voulait me materner? Mes yeux roulèrent comme des billes, accompagnées d'un soupir lassé. Je préférais fouiller dans mes propres affaires pour prendre dans mes propres rations parce que je souffrais pas d'un syndrôme de "manque de papa". J'emportais le tout pour aller me diriger vers l'entrée de la grotte et les laisser entre eux. Visiblement, c'était mieux comme ça. C'était aussi pour moi l'occasion de m'en rouler une sans les faire chier, d'autant que je ne saurais pas quand je pourrais en profiter librement. Ce ne fut qu'une fois finie que je revins vers eux, je pris Itori qui était empaquetée et m'appuyais contre le mur de la grotte, je m'enroulais dans ma couverture, serrée contre mon pantin. Pour moi, elle était bien plus chaleureuse que ces deux-là.

Récapitulatif combat:

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Arrivée au domaine Arabi Ven 12 Mar - 4:04
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Arrivée au domaine Arabi



La restauration, c'est important. C'est par une froide nuit du désert que deux femmes et un borgne ont choisi de s'installer au sein d'une grotte. La basse température en ces heures vient, par souffle ou pas, s'immiscer sous chaque vêtement, caresser tout le haut du corps, parfois même chatouiller les pieds qui ne seraient pas assez bien couverts. Le Pays du vent n'a pas pour réputation d'être le plus accueillant de jour, que ce soit par son cagnard qui tape, ses bandits qui pillent ou ses tempêtes qui hurlent, mais la nuit n'est pas vraiment plus clémente. La lune éclaire de ses reflets la pierre et ce s caillouteux du reg. Car qui pense au désert pense au sable, mais l'étendue pierreuse couvre un large périmètre, par endroits plus grand que l'erg. Un sol dans lequel l'on ne s'enfonce pas lorsque l'on marche, mais un sol où survit peu de végétation.

L'abri de pierres est un répit pour les ninjas. Une anecdote lancé à la volée par la jeune cavalière vient confirmer le danger que représente la nuit. Le campement provisoire gardé par un homme-copie devient le théâtre d'une courte explication des opérations autour de ce feu qui crépite. Le bois brule, les buches brulent, mais pas Kyou d'en découdre, non, elle n'est pas à son aise. La femme muette, elle, ne dit mot, n'en suggère point non plus. La réunion stratégique n'est pas de très longue durée car elle n'est pas si stratégique. Le bois brûle et les lucioles de feu s'élèvent pour soudain disparaitre.

Alors que le ciel est noir, la grotte est chaude, tant au sens propre qu'au figuré, car la nourriture remplit et réchauffe les estomacs et le repas, cette réunion de personnes autour d'un plat, réchauffe un peu les coeurs. Mais pas celui d'Honoka qui, malgré les efforts de l'Akayuki, se met en retrait. L'archère gobe sa part aux côtés d'un Ogawa au gosier déjà rincé par quelques lampées. La marionnettiste, elle a choisi l'entrée de la grotte pour manger et sort une cigarette dont la fumée va s'élever et dont les volutes forment un calme spectacle de lumière dans un ciel noir éclairé par la lune.

Et puis l'on s'endort.

Le lendemain, c'est voyage et mine de rien, l'on progresse. L'on progresse jusqu'au nord de la Côte d'Omui. L'on arrive finalement dans la région de Kashik, une région pas fleurie mais rocheuse. Un peu plus au sud, il y a déjà plus de broussailles, mais ici, l'on voit les dernières vigognes. Puis, plus loin, la ville de Kodansha, petite bourgade dont un cavalier sort pour accueillir ce qui s'apparente à l'arrivée d'une cargaison de vin ou de saké. Pas loin, il semble y avoir une ville appelée Nagano. Et le domaine Arabi est bientôt visible, mais ça semble agité. En effet, le domaine est entouré d'un mur de deux mètres cinquante à priori et des hommes armés gardent l'entrée. Cinq hommes, dont deux munis de lances et trois de sabres. Ils regardent autour d'eux, puis fixent et n'ont pas l'air serein. Deux autres sabreurs arrivent vers le quintet, mais poursuivent leur route, main près du pommeau. Plus loin, l'on voit des hommes à chaque coin du mur qui semblent guetter. Ainsi est gardé le domaine Arabi, par des guetteurs, des hommes à chaque entrée et d'autres faisant leur ronde. Ils plissent les yeux, puis balayent les alentours du regard. Le domaine Arabi fait l'objet d'une garde visiblement aux aguets.

      
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∞ feat Kyou & Honoka



Le jônin haussa un sourcil en écoutant la remarque de la jeune fille. Elle n’avait pas tout à fait tort, du moins en théorie. En réalité, si l’on retirait la présence du cheval, il n’y avait pas forcément grand chose à déclarer. Bien des gens dans le sekai étaient hauts en couleur, plus que ce que l’on ne pensait à vrai dire. Un manchot n’avait rien de bien surprenant dans un monde ayant connu tant de guerres par le passé, quant à Honoka, en dépit de sa pâleur elle n’était pas si remarquable que ça. Le cheval n’était finalement qu’un moyen de transport commun, rien de bien perturbant si l’on y pensait vraiment, une majorité de civils ou de non-ninjas s’en servaient régulièrement.


« Le plus discret possible j’ai dis, pas des ombres. Tâchons juste de ne pas faire de vagues et tout ira très bien. » répondit l’homme en souriant.


De son côté, la muette resta silencieuse et en retrait. Après avoir refusé de manger ce que lui offrait Ogawa, elle s’isola du groupe pour fumer. Une moue déconfite, le triumvir la regarda avant de reporter son attention sur l'adolescente qui semblait s’être régalée. Au moins, il y en avait une qui semblait l’apprécier, ce n’était déjà pas si mal.


« Ravi que ça ait été à ton goût, petite. » annonça l’Akayuki avec joie.


De son unique main, il ébouriffa gentiment le crâne de Kyou avant de sortir de sa poche une petite friandise sucrée emballée dans du plastique. Il se la gardait pour la faim du repas, mais la reconnaissance de la jeune fille ayant raison de lui, il la lui offrit de bon cœur. Malgré tout, il trouvait la situation étrange. Quand il la regardait, il avait du mal à ne pas penser au clan dont elle était issue. Au travers de ses yeux, c’était son frère, qu’il avait tué, qu’il voyait. Ogawa n’aimait pas ça, même s’il tentait de s’en cacher au mieux.


Cigarette allumée et posée entre ses lèvres, la kunoichi mutilée restait toujours seule. D’un œil soucieux, le quadragénaire la contempla. Il sentait qu’elle ne l’aimait pas. De son côté également, il sentait que le courant ne passait pas bien entre eux mais il ignorait pourquoi. S’agissait-il de leur dernière mission en compagnie de la petite Tomei ? Non, elle était déjà distante à ce moment. La raison devait donc être antérieure. S’approchant, il posa un genou à ses côtés.


« Tu sais, je suis pas toujours doué avec les mots. Un comble pour un marchand tu ne trouves pas ? s’amusa-t-il.  Enfin c’est pas le sujet. Bref, si je t’ai offensé tu m’en vois désolé. Te couche pas trop tard, on a de la route à faire demain, faut que tu sois en forme. »


De sa main calleuse, Ogawa lui donna une tape amicale sur l’épaule avant de se relever puis s’éloigner. Si les choses pouvaient s’arranger entre eux il n’en serait que plus heureux, mais ignorant d’où venait vraiment le problème, la situation semblait tendue. Quelques minutes plus tard, le jônin allait se réfugier dans son couchage pour la nuit.


Alors que les rayons du soleil se levaient dans le désert, le groupe quitta sa grotte pour reprendre la route de Kashik. Après plusieurs heures de marche, ils arrivèrent à destination. Les sunajins passèrent d’abord Kodansha puis Nagano avant d’arriver aux abords du domaine Arabi. Le mur qui entourait l’endroit n'était pas très imposant, mais suffisamment haut pour décourager le tout venant. La sécurité, du moins à l'extérieur, était loin d’être stupéfiante mais avait le mérite d’exister. Il était évident que des shinobis n’auraient aucun mal à passer en force, la chose semblait plus compliquée pour de vulgaires bandits. Malheureusement, le cartel de Kumonosu n’était certainement pas composé que de vermines sans talent. Il y avait fort à parier que quelques ninjas renégats composaient leurs rangs. Avec son groupe, Ogawa avança vers l’entrée, lentement, de manière à ne pas rendre les gardes trop tendus.


« Bonjour à vous messieurs, quelle belle journée n’est-il pas ? dit-il laconique avec son sourire légendaire. Nous voudrions nous entretenir avec le chef de famille. Arabi-san doit nous attendre avec impatience, nous avons rendez-vous, expliqua Ogawa en sortant son bandeau de sa poche, si vous voyez ce que je veux dire. »


Pour l’heure, il n’y avait aucune raison de crier sur tous les toits que le groupe venait de Suna, mais il était malgré tout nécessaire d’entrer dans le domaine. Rien ne disait que des espions du cartel ne se trouvaient pas à l’intérieur mais il aurait été très surprenant qu’ils soient affectés à l’entrée. La chose était possible, mais une telle coïncidence aurait été risible. Pour le moment, le triumvir n’estimait pas qu’il y avait danger.

 



Récapitulatif :




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Takeda Kyou
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Les Diamants sont éternelles






~ feat. le charismatique Ogawa et la loquace Honoka   







La soirée se termina rapidement, sans que rien de réellement passionnant ne se passe. J’avais fait la conversation avec le chef de notre équipe. Honoka la muette fit ce qu’elle savait probablement le mieux faire, c’est-à-dire, ne rien répondre. Elle paraissait un peu plus lugubre au clair de lune à fumer du tabac, sa peau blafarde semblait presque bleue à la lumière sous cet angle. Mais, elle dégageait une certaine beauté mélancolique, quelque chose dans son regard était intense, si bien que je n’arrivais pas à soutenir son regard, parce que vis-à-vis de la force de son regard, j’étais bien ridicule et faible. J’aimais beaucoup scruter les femmes autour de moi, me comparer à elle, elles me rappelaient toute que ma place n’était pas ici, que ce n’était pas mon monde. Cela ne faisait que me démontrer et me rassurer sur mon inutilité, enfin, j’étais la seule à la voir mon inutilité, les autres voyaient autres choses en moi que j’étais bien incapable de percevoir en moi.

Cela étant dit, le côté lugubre de la marionnettiste m’effrayait un peu, ce qu’ils appelaient leur art m’effrayait autant qu’il me fascinait. Comme tout ce que je ne connaissais pas, je rejetais en bloc, éprouvant une fascination pour ce qui dépassait mon domaine de compréhension, qui se limitait à un arc et à chevaucher un cheval. La manière dont leur création était faite, bougeaient, c’était un travail d’artisan méticuleux et je ne pouvais qu’être admirative de ce talent, même si les créations au final semblaient émerger de mes pires cauchemars.

Je m’étais finalement couchée la tête posée sur le flanc de mon cheval, son odeur de douce paille, son puissant cœur battait sous mon oreille. En fermant les yeux, il me semblait être de retour à l’époque ou je n’étais qu’une nomade, libre comme l’air… Cette époque semble bien loin et avec elle, des souvenirs m’amenant bien des souffrances, car cela me rappelait une époque ou j’étais plus heureuse.
J’avais fait de belle rencontre dans ce village quand même, mais est-ce que ça compensait cette existence que je menais ? Probablement que non… sûrement pas même. Bien que ces derniers temps, tout cela soit moins pénible. Entre Ogawa qui se comportait comme un père avec moi, m’ébouriffant les cheveux et m’offrant quelques friandises comme jamais mon propre père m’en avait offert. Je recherchais cette tendresse et cette force paternelle, je m’en rendais compte, c’était pour cela que l’intérêt que je portais au Jonin était si grand. Et puis, il y avait la team Tanuki, elle n’était pas si mauvaise que ça, je m’y plaisais même plutôt bien dedans, il y avait Hayato, Pippuko et même cet énergumène de Yukio. Je finis par m’endormir une couverture sur moi, songeant qu’étrangement, la vie de shinobi était un peu moins effrayante.

Le lendemain, nous repartîmes rapidement, car une longue route nous attendait. Je pus ainsi laisser Marengo galoper moi dessus, je m’éloignais puis je revenais, comme un chien le ferait avec son maître, mais moi j’étais sur mon cheval. C’était un tel plaisir que de pouvoir galoper librement ou presque. Une fois, ma soif de galop un peu étancher, je vins me rattacher au groupe, jetant le pied à terre pour laisser à mon ami le temps de se reposer. Surtout que nous arrivions bientôt, devant les murs d’une forteresse, celle de notre employeur, nous étions attendus et je me taisais. Il valait mieux le laisser lui gérer, je ne me sentais pas à l’aise dans ce genre de situation et nous n’allions pas demander à Honoka d’aller faire un brin de causette non plus, je raffermis ma bride sur Marengo, pour l’empêcher qu’il ne bouge et tâcha de faire taire autant ma peur que celle de mon cheval, la présence de gardes nous stressaient beaucoup et je fis tout pour ne pas montrer ma peur.

Nous n’avions rien à craindre, mais ma nature craintive s’alertait quand même pour aucune raison. Si j’étais courageuse, ça se saurait forcément non ? je tâchais de faire fi de tout ça et posa mon front dans le cou de mon cheval, faisant mine de la calmer, mais surtout pour cacher ma mine peu rassurée.

J’avais beau trouver la vie de shinobi moins flippante, je restais la même peureuse.








 
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Shirogane Honoka
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[MISSION CONQUETE] Les diamants sont éternelsft. Ogawa Akayuki & Tadeka Kyou


Mal à l'aise. Je pensais que c'était sans doute la meilleure manière de définir ce que je ressentais quand Ogawa était dans les parages. Comme j'avais pu le dire auparavant, je ne l'expliquais pas, le courant passait pas. Il y avait un truc chez lui qui ne me plaisait pas, un truc d'instinct peut-être comme si je savais qu'il n'était pas clair... Mais j'étais sans doute la femme la moins bien placée pour juger de cette façon, je ne pouvais pas faire semblant non plus. Lorsqu'il passa me voir avant d'aller nous coucher, je ne daignais pas lever la tête. Je cherchais pas à lui manquer de respect, cela n'avait rien à voir, mais son monologue paternaliste me passait au-dessus de la tête. Peut-être finalement que je ne comprenais rien à ce type, comme il ne devait rien comprendre de moi. On pouvait pas plaire à tout le monde de toute façon, ça servait à rien d'y réfléchir. On avait pas d'atomes crochus, mais ça nous empêcherait sans doute pas de bosser. C'était le chef, j'obéissais. Point barre.

Sur ces entre-faits, je finis par me coucher auprès de ma marionnette, demeurant sur mes gardes où cas où jusqu'au lendemain matin. Il ne nous fallut que peu de temps pour remballer tout notre bordel de camping, la moindre des choses quand on était shinobi. Par contre, j'avouais que le coup du cheval me laissait un peu perplexe, comme sa cavalière. Quand je posais mes yeux sur la gamine, je ne voyais clairement pas une kunoichi, elle était trop propre, trop timide pour un métier comme celui-là. Comment on avait bu balancer une fleur fragile comme ça dans nos rangs ? C'était incompréhensible. Cette pensée n'était pas contre elle, bien au contraire. Elle méritait clairement une autre vie que celle-là... mais je savais que parfois, on ne choisissait pas.

Notre petit groupe hétéroclite parcoururent les plaines désertiques pour arriver finalement près du domaine des Arabi. Le truc était gardé comme une véritable forteresse, des types armés dans tous les coins et sur les gardes. On voyait clairement qu'ils étaient sur les dents et je ne pus m'empêcher de siffler comme si j'étais impressionnée de tout ce bordel. Je promenais mon regard sur tout ce bon monde, ne serait-ce que pour voir si un type se comportait plus bizarrement que les autres. Petits réflexes de shinobis. De toute façon, je n'étais pas celle qui allait taper la causette, que cela soit moi ou Kyou, notre grand ponte d'Ogawa serait celui qui mènerait l'interrogatoire. D'ailleurs, le grand manitou sortit son plus beau sourire pour tenter de nous faire entrer, bien que je supposasse que l'on devait être attendu à l'intérieur.

Je jetais un œil en arrière pour voir ce que faisait la petite, mais elle se tenait bizarrement aux côtés de son cheval, le visage dissimuler dans le cou de la bestiole. D'un pas tranquille, je m'avançais vers elle, tapotant du doigt son épaule pour attirer son attention sans l'effrayer. Je me saisis de mon carnet pour lui écrire quelques mots.

" Est-ce que ça va ? "

Je posais mes yeux mauves sur elle avec ce qui pourrait être un peu interprété comme de l'indifférence à cause de mes traits assez plats. Il fallait dire que je ne me déridais pas souvent.

" Si tu as le moindre problème, si tu penses noter quelque chose d'étrange, n'hésite pas à nous le dire. "

Je jetais un œil en arrière pour regarder Ogawa qui discutait avec les gardes.

" La présence du vieux semble te rassurer. Je te conseille de rester près de lui. "

Fallait pas croire que je n'avais pas noté que je la mettais mal à l'aise, raison de plus pour la pousser vers le vieux si elle se sentait mieux en sa présence. Si elle jouait les angoissées à mes côtés, elle ne ferait pas attention. Naturellement, je finis par m'éloigner de la gamine, notamment pour m'allumer une nouvelle cigarette, en fermant la marche du petit groupe. Ma fumée ferait chier personne.

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Ce cheval… Mer 5 Mai - 13:48
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Ce cheval…


De l'angle du mur, un sabreur apparait, portant la même tenue que les autres. Il longe la pierre avec sa mine sombre et son pas régulier, une main posée sur le manche de son katana, semblant prêt à dégainer et faire parler le fer. Il avance d'un bon pas mais s'arrête soudain brutalement, tourne la tête et ses pupilles balayent instantanément autour de lui. L'oeil vif de cet homme s'arrête sur les seules personnes étrangères à la garde : un homme, une femme et une fille. Puis ses yeux fixent les sabots qui de ce cheval qui avance vers lui, qui quitte l'entrée de la scène pour poser les pattes sur les planches et ouvrir ce nouvel acte qui, les Sunajins l'espèrent, ouvrira les portes d'un avenir plus prospère.

L'homme fait un geste de main à un groupe de ses collègues, celui qui se tient devant l'entrée et l'un d'eux fait un autre geste. Sort alors un homme trapu au rasage presque impeccable portant lui aussi l'uniforme sur le ventre duquel est cousue une pièce de cuir accueillant une étoile de bronze mate. À son épaisse ceinture est accroché un sabre apparemment classique. Pas ganté, pas casqué, il arrive à temps pour se faire remarquer par Ogawa comme étant la personne de référence du trio, mais tout comme les autres hommes, il fixe plutôt le cheval et plisse les yeux, soufflant légèrement des narines à sa vue. Le premier sabreur contourne lentement le trio, observant le pelage de Marengo ; il garde ses distances mais garde sa main gauche à portée de son arme, restant là, silencieux. Puis le vent. Puis Ogawa. Cette introduction ne semble pas convaincre du tout ! Jusqu'au bandeau. Le référent reconnait visiblement le symbole d'un village ninja et réfléchit brièvement. Il relève la tête, regarde le triumvir, puis ses collègues du coin de l'oeil et fait signe de laisser entrer le trio.


Capitaine Gama. Veuillez me suivre, s'il vous plait.




C'est tout. Aucun cérémonial, pas de protocole, il entre simplement dans le domaine des Arabi suivi des trois ninjas, traversant une grande cour décorée de nombreux cactus placés tantôt en rangs, tantôt en pièces uniques. Devant le groupe se dessine un palace de deux étages bâti dans un léger creux de la terre et autour duquel ont été construits de nombreux escaliers. La façade saumon du domaine Arabi est parsemée de bandes blanches et dessous de chaque fenêtre. Après avoir vu les arrivants, un homme s'empresser d'entrer dans le palais et alors que les ninjas sont à la moitié des escaliers, un bel homme de bleu vêtu sort entouré de deux imposants gardes armés de bisentos. Il ne sourit pas et semble soucieux. Ses gardes, quant à eux, le suivent de près et fixent les trois Sunajins sans cligner des yeux. Il est beau et porte des souliers noirs et un élégant vêtement mélangeant habilement le kimono par la longueur et l'amplitude et le complet par son épaisseur, son col et ses boutons. Ses gardes, eux, portent une armure protégeant le haut du corps et un casque masquant le visage. Ils arrivent à la hauteur des trois étrangers et attardent leurs yeux sur Kyou. Non, sur Marengo. Il intrigue.


Arabi Suriton, maitre de ce domaine. Capitaine, que me vaut cette visite imprévue ?



Monsieur, ces gens sont des ninjas du village caché de Suna. Ils veulent s'entretenir avec vous. Si vous voyez ce que je veux dire.



Mais le maitre du domaine continue d'observer l'animal, puis le capitaine fait de même. Il ne dit mot. Un léger vent souffle.


Capitaine… Ce cheval…




Il ne finit pas sa phrase.


J'ai pensé la même chose. Ippo ! Fais venir Tondo !




Je suis déjà là, capitaine ! Je rentre de course à l'instant. Monsieur Arabi, messieurs-dames, bonjour. Que me voulez-vous ? Enfin, je devine.



Monté sur un équidé, l'homme au cheveux de feu, le fameux Tondo, affiche une mine heureuse tout en caressant son animal. Il a remarqué, en arrivant, le beau Marengo et sort maintenant une paire de lunettes et s'approche, tout en gardant ses distances, puis analyse en silence le cheval sous le regard de son employeur et de Gama. Il se baisse, regarde le ventre, sourit, passe par derrière et conclut son observation.


Aucune crainte, monsieur. Votre pur-sang volé a certes la même silhouette, mais son pelage est légèrement plus foncé et a des légères taches sur le postérieur. Ce cheval n'est pas le votre. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je dois m'occuper de vos bêtes.




Vous pouvez disposer. Veuillez excuser notre attitude, mais nombreux chevaux de notre élevage nous ont été volés, dont mon pur-sang qui, pour un profane, ressemble à s'y méprendre au votre. Cette maudite bande des Loups de feu ne perd rien pour attendre ! Mais passons… vous semblez penser que j'ai besoin de l'aide de ninjas du village de Suna. Je n'ai jamais mandé vos autorités pour quoi que ce soit, je suis au regret de…



Sans vouloir vous offenser, monsieur… je vous suggère d'accepter cette main tendue. Aussi suspecte soit-elle.




Le visage d'Arabi Suriton s'assombrit. Il baisse doucement la tête et détourne le visage. Il se mord les doigts, mais revient à la discussion, non sans regarder dans le vide, comme cherchant une réponse. Mais rien ne vient.


Vous voulez ma confiance ? Au nord se trouvent nos mines, à quinze minutes de cheval. Mon frère Kon devrait arriver dans une heure par là-bas pour venir dans ce domaine, ici-même. Je crains pour sa vie. Protégez son arrivée. Je ne pourrai pas vous confier quoi que ce soit avant cela. Et évitez de vous approcher de Nagano et Kodansha, il ne faut pas que vous soyez repérés. Ces misérables ont des yeux et des oreilles partout.


Des hennissements se font entendre venant de ce qui doit être l'élevage. Tondo doit avoir commencé à s'occuper des animaux.

      
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... ... ...
砂瀑 の 忍者




∞ feat Kyou & Honoka



L’arrivée du petit groupe ne passa clairement pas inaperçue. Plus que tout le reste, c’était bien le cheval de la jeune Takeda qui attirait l’attention. Quelque chose le concernant semblait intriguer fortement les locaux mais Ogawa ne comprenait pas quoi. Bien vite, le capitaine de la garde, un dénommé Gama, fit son apparition. Grand, fort, carré et peu commode, il ne se montra pas particulièrement accueillant et lorgna à son tour sur le destrier sunajin. Qu’est-ce qui pouvait bien ainsi donc tous les intriguer de la sorte ? La réponse ne tarda pas à venir et le manchot s’en amusa en son for intérieur. Pourquoi avait-il fallu que la monture de Kyou soit à peu de chose près la même que celle du seigneur Arabi ? L’ironie était palpable mais fort heureusement le malentendu fut vite résolu. Le noble qui faisait face aux ninjas du désert n’était guère plus accommodant que son capitaine. Sans quitter son éternel sourire, Ogawa suivit le cours de la discussion qui ne lui plaisait que très moyennement. Vint finalement la demande de l’homme, ordonnant qu’on protège son frère pour obtenir sa confiance. Le manchot rigola brièvement de bon cœur et retira son chapeau de paille qu’il porta à sa poitrine.


« Malgré tout le respect que nous vous devons, seigneur Arabi, sachez que nous n’avons que faire de votre confiance. Seule celle de votre daimyo nous importe. Je sais parfaitement bien qui vous êtes et j’ai également connaissance des taxes fort peu élevées dont vous jouissez. Qu’arrivera-t-il lorsque vos petits tracas deviendront si grands que vous ne serez plus en mesure d’effectuer le travail qui vous a été donné par votre seigneur ? Le même qui justifie ces impôts dérisoires évidement. En effet, vous serez remplacés, et nous pourrons discuter avec votre successeur, qui sera peut-être plus enclin à nous faire confiance sans exiger quoique ce soit de notre part. VOUS avez bien plus besoin de nous que NOUS n’avons besoin de vous. Gardez cela en tête et nous allons merveilleusement bien nous entendre j’en suis persuadé. »


D’un geste habile, le rouquin fit tournoyer son chapeau sur son index avant de lentement le remettre sur son crâne. Malgré ses paroles acerbes, il gardait un air particulièrement amical et avenant. Comme si de rien était, il sourit de plus belle.


« En ce qui concerne votre frère, sachez que nous acceptons d’assurer sa protection. Il sera amené ici sain et sauf je vous en fais la promesse. Toutefois, sachez que nous vous rendons là un gros service, j’attendrai de votre part la même chose dans un futur plus ou moins proche. Nous travaillerons dans ce but, non pour obtenir votre confiance seule. Si le marché vous convient, nous partons immédiatement. »


L’éternel marchand qu’était Ogawa ne perdait pas le nord. Face à une si belle occasion, il aurait été stupide d’agir gratuitement. Le manchot ne comptait pas se faire exploiter par le seigneur Arabi. Comme il l’avait expliqué, l’homme était remplaçable et Suna ne comptait pas se plier devant les exigences d’un petit noble incapable de garantir la sécurité de ses propres terres. Ogawa accepterait de travailler avec lui, pas pour lui. Même si le Kazekage était plus mesuré que dans le passé et souhaitait conquérir la région en douceur, les sunajins n’allaient tout de même pas de devenir des esclaves contraint d’obéir aux souhaits du premier quidam avec un peu de pouvoir.

 



Récapitulatif :




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Takeda Kyou
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Les Diamants sont éternelles






~ feat. le charismatique Ogawa et la loquace Honoka   







Alors que je restais apeurée, restant la tête dans le coup de Marengo pour faire mine de le calmer, un soutien improbable vint à moi : Honoka. La marionnettiste tapota sur mon épaule, je me retournais alors doucement, essayant de faire fi de toutes les terreurs qui se battaient en moi et du malaise envers cette jeune femme muette qui se trimbalait avec cette énorme arme sur le dos. Elle me tendit un papier, qui me demandais comment ça allait. À cet instant précis, en voyant ses yeux se poser sur moi, j’eus terriblement honte de me sentir mal à l’aise à ces côtés car finalement… elle ne semblait pas être une artiste inhumaine. Ce petit mot qui s’inquiétait pour moi me réchauffa instantanément la poitrine et j’esquissais alors un petit sourire avant de murmurer :

« Ça pourrait aller mieux… mais ça pourrait être pire, je ne suis pas seule au moins. »

Honoka me donna un second papier, qui m’expliquait que si je voyais quelque chose, je ne devrais surtout pas hésiter de le dire à Ogawa ou même à elle. Je plaquais mes mains sur la poitrine et rassurée par le fait qu’Honoka ne semblait pas être une mauvaise personne, mais qu’elle s’inquiétait pour moi, je me sentais beaucoup plus en confiance, la terreur qui me terrassait s’évaporait peu à peu et je répondis toujours un petit sourire soulagé au visage :

« Je tâcherai de faire de mon mieux… »

Depuis quand je voulais faire de mon mieux moi ? Il fallait qu’on me porte un peu d’intérêt pour que les mots dépassent ma pensée… me voilà désormais vraiment embarquée dans cette mission… Quelle galère ! Mais, quelle joie de vraiment découvrir la Shirogane, mais quelle honte de mal l’avoir jugée, maintenant qu’on avait un peu « discuté », elle m’apparaissait plus accueillante et ne me mettait plus autant mal à l’aise. Surtout que semblant vraiment s’inquiéter pour moi, elle me conseilla de me rapprocher du manchot qui, il était vrai, me rappelait mon père et dont la présence me mettait en confiance…

Je me pliais légèrement en avant et murmurais :

« Merci de tes conseils… »

Dans une situation de terreur intense ou je n’étais pas à mon avantage, il suffisait d’une simple petite chose pour que j’ouvre mon cœur, pour que je fasse plus confiance aux autres… j’étais vraiment faible et simplette, mais j’étais incapable de réagir autrement. J’avais conscience de ces grosses faiblesses en moi, mais j’étais incapable d’y remédier. Du coup, voilà qu’Honoka semblait désormais étinceler à mes yeux, briller comme une grande sœur que je n’aurais jamais eue… voilà que j’avais presque des flashbacks de notre enfance commune, de toutes les épreuves et douleurs que nous avons dû affronter. Mais, rien de tout cela n’a eu lieu, je me faisais encore des films, comme toujours ! Je ne savais rien d’Honoka, autant qu’elle ne savait rien de moi.

Je serrais les rennes de Marengo et me rapprocha d’Ogawa, dont le rayonnement solaire et paternel me mettait effectivement à l’aise et me donnait l’impression d’être en sécurité. Même si rapidement, je vis les regards insistants des gardes avec qui Ogawa était en train de parler. Tous examinaient attentivement mon cheval et cela me déplaisait beaucoup, il y avait quelque chose dans leurs regards que je détestais. Je tâchais de faire bonne figure et levait la tête et commençait à arborer l’expression la plus hautaine que je pouvais, faisant fi de la peur qui recommençait à gronder dans mon bide. Tel un mantra, je me répétais :

Ogawa va te protéger, Ogawa va te protéger, Ogawa va te protéger, Ogawa va te protéger, Ogawa va te protéger, Ogawa va te protéger.

Finalement, nous entrâmes dans le domaine, non sans que cela semble un peu compliqué. Je déglutis, mais restais fier, tenant Marengo par les rennes. Nous avançâmes jusqu’à ce que quelqu’un d’autres vint à notre rencontre et se retrouva une fois de plus, plus fasciné par Marengo que par la présence de trois membres de Suna ici. Surtout que cette fois-ci, c’était même le seigneur de ce domaine, c’était à ne plus rien y comprendre ! Je claquais de la langue pour me donner de la prestance et faire croire que j’étais agacée, mais véritablement, j’étais juste terrifiée… personne ne touchait à mon cheval, PERSONNE ! IL ÉTAIT UNE PART DE MOI ! Et voilà qu’ils partaient dans une discussion autour de MON cheval. Je fronçais les sourcils et raffermis ma prise sur les rennes de Marengo… s’ils le voulaient, s’ils voulaient y toucher, il faudra me passer sur le corps ! Un troisième homme les rejoints et à chaque nouvel homme, ma nervosité contaminait Marengo, qui avait désormais du mal à garder son calme !

Surtout que le type qui venait d’arriver, lui-même sur un cheval, s’approcha un peu trop près à mon goût pour regarder mon coéquipier sous toutes les coutures ! Je me retins de virer rouge sous la colère et de laisser ma langue sifflée quelques mots malheureux. Mais, finalement, l’autre se détourna et rassura son seigneur sur le fait que MON cheval, n’était pas le sien ! Évidemment, c’était mon cheval, je le connaissais depuis des années, il était impossible qu’il appartienne à un autre, je m’en occupais depuis sa naissance, depuis qu’il était un petit poulain, je l’éduquais, le brossais, j’étais comme sa mère pour lui !

Être agacé ne me ressemblait guère, mais quand il s’agissait de mon cheval, les choses étaient différentes. Mais, j’étais soulagée de voir finalement, tout le monde arrêter de regarder mon beau cheval. C’était mieux comme ça, je n’aimais pas qu’on fixe mon cheval comme cela, lui non plus n’aimait pas et ma nervosité passée, il se calma. Pendant ce temps-là, le seigneur s’était excusé, mais je n’avais que faire de ses excuses, il m’avait fait peur ! Ce n’était pas parce qu’on lui avait volé de ses chevaux que forcément il devait se comporter comme un goujat !

Et voilà que commençait de la politique, que je ne comprenais pas, on venait offrir notre aide et on était désormais considéré comme ses valets ? Déjà qu’il ne semblait pas vouloir de notre aide au début, son chef de la garde l’avait poussé à accepter quand même. Je n’aimais pas la politique, ce n’était que de l’hypocrisie sans nom et de la manipulation ! Mais moi, j’étais une nomade, personne ne me contrôlait, sauf mon seigneur ! Je me tournais vers Ogawa pour voir comment il allait réagir ! Parce que c’était lui le marchand et on n’allait pas laisser Honoka parler, parce qu’elle ne savait pas… quant à moi… je n’étais bonne qu’à flatter et j’étais encore fâchée. Mais, mes tourments n’étaient pas terminés, car lorsqu’Ogawa pris la parole, mon cœur manqua un battement.

Le manchot venait de balancer ses quatre vérités au visage de l’homme et je blêmis alors, n’arrivant pas à garder une mine hautaine, ni agacée. Je fixais l’Akayuki sans rien dire, puis réprima un frisson, c’était lui le chef d’équipe, il fallait que j’aie confiance en lui, même si là c’était dur. Contredire un seigneur comme cela c’était… au-delà de mes forces à moi. Même si sur le fond, il avait raison. Mais, tout cela pour finalement quand même accepter sa requête.

Il semblerait que nous allions désormais devoir nous la jouer escortes. Je plissais les yeux et raffermis ma prise sur mon arc… je n’allais jamais revenir vivante de cette mission, je le sentais. La politique et le travail de shinobi me dépassait ! Mais, j’étais bien obligée de le faire.









 
Sphinx. pv 020

 

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Drôle de gamine que la petite Kyou. Quand je la vis me sourire, visiblement rassurée par la maigre attention que je lui témoignais, elle semblait retrouver un peu de couleur. Pas seule. En effet, elle pouvait compter sur le vieux roux pour la protéger. Techniquement moi aussi, même si je considérais que c'était pas mon boulot de jouer les gardes du corps pour un autre shinobi. Si elle voulait devenir plus forte dans ce métier, il fallait bien qu'elle apprît à compter un peu plus sur elle. La confiance en soi, tout ça tout ça. Bon. Il fallait aussi savoir compter sur ces coéquipiers, il y avait un juste milieu à trouver et cela ne s'acquerrait qu'avec l'expérience. Cela finirait bien par venir... du moins si elle espérait rester en vie le plus longtemps possible.

L'abandonnant ensuite à ses réflexions, je me perdis dans la mienne, la clope au bec. Je persistais à croire qu'on était la pire équipe que pouvait former Suna et plus je nous voyais déambuler ensemble sous l'escorte du grand ponte du domaine, plus ça me sautait aux yeux. Certes, à y regardant de plus loin, on pouvait se vanter d'avoir des styles de combats différents et donc un champ de ressources assez larges, mais niveau affinité.... c'était carrément la merde. On s'accordait pas vraiment, comme un instrument qui faisait que des fausses notes.

En tout cas, tout le charabia du vieux Ogawa avait réussi à nous faire passer sauf que l'accueil fut pas dès plus jovial. Suriton, le maître du domaine, semblait pas tellement chaud de notre venue et avait même failli accuser à demi-mot la gamine de lui avoir volé son cheval. Je ne pus m'empêcher de me dire qu'on était tombé sur un con parce que pardon mais... fallait vraiment qu'il nous prit pour des billes pour imaginer qu'on serait nous même assez débile pour débarquer chez lui avec un canasson qu'on aurait volé dans ces écuries. Sans compter que s'il avait éduqué son cheval, l'animal aurait réagi directement à un ordre de son maître. Pas besoin de faire venir un expert.

Enfin bon. Tout ça me gonflait. Je ne pus m'empêcher de me rouler une nouvelle clope et de tourner le dos à ce beau monde pour observer la zone. Je repérais les fameuses écuries et je me demandais comment les voleurs de chevaux s'étaient démerdés. Ils devaient être pas mal futé. Puis je tournais la tête de l'autre côté, et je me surpris à sourire quand je vis un énorme palmier. La forme de ses feuilles dessinaient une forme qui me faisaient penser à la coupe de cheveux de Yukio. C'était rigolo.

Mais bientôt, ce fut plus tellement le temps de la rigolade. L'Akayuki nous fit son grand numéro, le coup du grand mec souriant mais qui crachait du venin. Je l'aimais pas le rouquin, mais je ne pouvais pas nier qu'il savait causer savamment. Même si cela faisait des années que je ne parlais plus et quand bien même je ne me souvenais pas de toute mon expérience passée, je savais que j'étais pas du genre oratrice. J'avais toujours préféré les actes. C'était clair, net, précis, sans fioriture. Il n'y avait pas d'entourloupe ou de doute à avoir. Un soldat. Un shinobi. J'obéissais au Kazekage. Bon ici, c'était à Ogawa, même si ça m'emmerdait.

Une fois qu'il fit sa mise au point avec le seigneur d'Arabi en rappelant les règles de Suna, il semblait accepter le fait qu'on joua les escortes pour récupérer son frère donc.... on devait faire marche arrière ? Sans déconner. Je ne pus m'empêcher de soupirer avant de brusquement me mettre à siffler pour attirer l'attention sur moi. Là, d'un geste, je pointais mon doigt en direction de l'écurie. Comme je n'étais pas certaine que ces génies eurent compris ma demande, je pris mon calepin pour écrire quelques lignes.

" Pouvez-vous nous prêter deux chevaux ? On rejoindrait plus vite votre frère. "

Je supposais aussi que les chevaux porteraient la marque du domaine d'Arabi, une armoirie sur la scelle ou autre part. Le frangin pourrait ainsi moins nous casser les noix sur les justifications de notre présence ou se montrer moins agressifs à notre arrivée si on avait le symbole du frangin avec nous. Et puis... j'aurais pas à marcher.

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En chemin vers le frère Arabi


Des hauts murs. Des cactus. Et puis le soleil.

Arabi Suriton. Deux gardes du corps. Et puis Gama.

Akayuki Ogawa. Kyou sur Marengo. Puis une muette.

À la vue d'un cheval, l'on a regardé l'animal. Il a été examiné par un professionnel, au grand dam d'une archère mal à l'aise dont le claquement de langue n'aura eu aucun effet. Dans un silence général, le pelage de l'animal aura été analysé par des yeux profanes, puis un regard expert, des yeux intrigués et un silence complice. L'on se demande tous la même chose, mais le couperet tombe et la pression aussi. Le professionnel de se retirer et de laisser aux choses sérieuses l'occasion d'être exposées.

Ses yeux se plissent. Le regard se détourne. Puis alors qu'est joué ce qui est à ses yeux un pathétique spectacle, la kunoichi blonde s'en roule une. Une légère fumée s'évade de sa bouche en quelques nuages avant que ses yeux ne s'attardent plus attentivement sur ce qui l'entoure. Elle cligne des yeux en voyant, sur la droite, entre deux cactus, un début de labyrinthe fait de palmiers, de cactus fleuris et de murs de brique. Mais son intérêt principal est sur la gauche, derrière Gama, l'écurie, loin de toute porte et surveillée par trois lanciers. Elle cogite et tend l'oreille : la conversation est sur le point de quitter le thème de la bête dérobée, ce qui ne doit pas être pour déplaire à la jeune kunoichi. Un nouveau regard. Cette fois, Honoka devine que le vol a du avoir lieu en extérieur.

Mais le ton d'un Akayuki sort la Shirogane de sa "pause" et le Sunajin ne mâche pas ses mots, des mots qui pénètrent bien les oreilles du maitre Arabi, qui cligne des yeux de plus en plus vite et sourit maladroitement, trahissant une frustration qui fait avancer Gama, sur le point d'intervenir, mais d'un signe de main, Suriton fait comprendre à son capitaine qu'il souhaite laisser l'infirme terminer son propos.

Garder cela en tête… soit. Il est calme, lui aussi, mais ne sourit pas au tournoiement de chapeau.


Ninja, ne vous mêlez pas de politique ou d'économie. Vous jouez un jeu dangereux avec vos genres d'insinuations qui passent pour des menaces. Concernant votre prix, je resterai ouvert au dialogue. Je devine bien des sauveurs providentiels n'arrivent pas sans un agenda propre. Veillez cependant à ne pas jouer avec le feu, ninja. Escortez Taka et je me souviendrai de vous.


Il époussette son vêtement, mais une question de la Shirogane vient le surprendre.


Pour aller plus vite ? Je vous pensais aussi rapides que des montures et surtout plus discrets. Mais soit, si vous le voulez. Capitaine, faites le nécessaire pour ces ninjas. Et vous, ramenez mon frère.


C'est sur ces mots que les ninjas sont engagés pour une première mission d'escorte, de manière pacifique et plutôt rapidement, ce qui ne manquera pas de faire plaisir à l'archère. Suriton ne s'oppose pas à l'emprunt de montures dans le cadre d'un sauvetage et ce cher Tondo saura trouver les bêtes les plus rapides pour intervenir, mais le capitaine Gama expliquera bien que le chemin ne va pas en ligne droite et que certains virages pourraient ralentir des cavaliers là où le cliché du ninja leur permettrait de foncer à travers le décor composé de rochers.

Le chemin se fait sans accroc et voilà qu'approchent les rochers plus difficiles à pratiquer hors des sentiers si l'on n'est pas un cavalier ayant un bon niveau. La roche est haute, puis basse et creusée et les reliefs sont marqués. Puis des filets de protection contre les chutes de pierre ! Et des ponts de bois pour maintenir les blocs. Pas encore âme qui vive, mais un chantier n'est visiblement pas loin. Les plus hauts points sont hors de portée de vue, sauf pour une archère telle que Kyou si elle venait à se concentrer, mais à cheval, cela demanderait de faire un détour pour parvenir au haut des rochers.

Des hennissements se font entendre, il y a des équidés pas loin. Les ouvriers se feraient donc aider par des chevaux ? Ou sont-ce des chevaux externes aux travaux ? Plissant les yeux, entre deux rochers, Kyou voit un homme de loin, pas distinctement, qui un cheval semble parler. Une discussion apparement calme, mais elle n'aperçoit que cet homme devant un fond de rochers et de travailleurs. La bonne vue de Kyou devine que le chantier n'est plus loin et que là-bas se trouve au moins un homme monté sur un cheval et qui cause. Mais à cette distance, elle n'a aucune idée de ses propos.

      
Feat.


À Ogawa et Honoka:
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