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Le Jour de l'Amour (ou la Saint Valentin si vous êtes relou) | entraînement solitaire

Chinoike Hitagi
Chinoike Hitagi
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Le Jour de l'Amour (ou la Saint Valentin si vous êtes relou) | entraînement solitaire  Left_bar_bleue1615/1200Le Jour de l'Amour (ou la Saint Valentin si vous êtes relou) | entraînement solitaire  Empty_bar_bleue  (1615/1200)
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Le Jour de l'Amour!
Tout avait commencé lorsqu’un matin, je m’étais réveillée avec la tête de Mugi à quelques centimètres de mon visage, allongé dans mon lit, un air crétin sur le visage, qui voyant que j’étais réveillé déposa un baiser sur mon nez. Passé le choc initial de voir mon amant glissé dans mes couvertures alors qu’on n’avait pas dormi ensemble, je murmurai alors sévèrement :

« Qu’es ce tu viens faire là ? »

Le jeune homme avec ses longs cheveux bruns-roux, ses taches de rousseurs et désormais un léger postiche sur le menton, dénuda un grand sourire et déclara heureux, sans prendre en compte mon ton :

« C’est bientôt la fête des amoureux, t’as pas envie que je t’emmène quelque part pour t’échapper un peu de cette prison de glace ? »

Je fronçais légèrement les sourcils et sifflai :

« Mais on n’est toujours pas en couple, même si on baise ensemble… »

Le jeune homme leva les yeux au ciel et m’imita en grognant, je laissais faire, un peu fatiguée, mais surtout parce qu’il était devenu une part de mon quotidien, j’étais habituée à son flegme et à son côté je-m’en-foutiste, il passait son temps à se moquer de moi, mais je savais qu’il m’aimait, son dévouement à mon égard était presque flippant, mais je m’y étais habituée depuis notre captivité commune, cet amour, j’étais bien incapable de lui rendre en retour. Je ne pouvais pas lui rendre ses sentiments, parce que je ne possédais pas les mêmes. Je l’aimais bien, mais comme un ami, voir plus, vu que je m’étais offerte à lui, il était mon amant, mais je n’avais aucun sentiment romantique pour lui et pourtant, cela semblait lui convenir. Je ne voulais pas le blessé, mais je ne voulais pas non plus qu’il se fasse de fausses idées. Je n’étais pas un monstre sans cœur, je veillais à son bien-être autant qu’il veillait au mien.

Il déclara alors avec entrain :

« T’as jamais rêvé de passer du temps dans un Onsen à cette époque, imagine tous les trucs cool qu’on pourrait faire ! »

Le mouvement de vague par son sourcil me mit la puce à l’oreille sur ce dont il voulait dire par « truc cool », le pourpre me montait un peu aux joues alors qu’hésitante, parce que toujours un peu effarouchée par les discussions autour des plaisirs de la chaire. Même si j’étais capable de plusieurs choses, rien que dire les mots me donnait chaud et me rappelait l’ivresse des câlins et d’autres choses qu’un homme et une femme pouvaient faire ensemble. Je murmurai les yeux pleins d’étoile :

« Dans un Onsen, ça peut être effectivement sympa ! »

Mugi lâcha un petit rire, depuis que je lui avais demandé de prendre ma virginité, il ne cessait de me faire découvrir de nouvelles choses sur mon corps et le sien… Disons que j’apprenais plusieurs choses avec joie et que je faisais confiance à l’autre sur le pied qu’on pouvait se prendre. J’aimais apprendre des choses, surtout dans ce domaine, cela me permettait de faire baisser la pression et la colère en moi. Telle une soupape de sécurité, j’étais plus calme, plus mature, plus adulte. Je prenais en plus mon pied à chaque fois et je serai franchement conne de m’éloigner de ce qui me faisait du bien et m’éloignait à chaque fois de ma morne existence faite de sang et de combat. Je me laissais guider parce que j’avais confiance en lui. Il était presque mon maître pour la chose, en plus d’être quelqu’un sur qui je pouvais compter. A ses côtés, j’étais moins rageuse, agressive… Je pouvais dire sans peine qu’à ses côtés, j’étais plus proche de la jeune femme que de la kunoichi et cela me faisait du bien. Cela revêtait un soupçon de liberté pour moi et je le prenais toujours avec ivresse.

Je secouai alors la tête en riant à mon tour en murmurant :

« Bon, d’accord, allons aux Onsen ! »

Mugi sauta presque de joie comme un enfant. Il savait me faire rire sincèrement sans me poser la question du regard des autres, ni de savoir si ce bref moment de joie ne disparaîtrait pas un instant plus tard. J’étais toujours aux anges. Je me levais alors en trombe, ressentant d’un coup le froid sur ma poitrine nue. Je m’habillais à la hâte et remarquai que dans un coin de la pièce, le sac de Mugi était déjà prêt. Je secouai la tête, à moitié dépitée, à moitié amusée. Il avait tout prévu et c’était à la fois mignon et flippant. Habillée à la hâte et attrapant mon sac, non sans attraper mon tantô que je plaçais sur ma poitrine par réflexe. Je laissais cependant derrière moi mon nodachi, pour ne pas attirer l’attention, cela faisait partie des changements en moi, j’étais moins paranoïaque, plus sûre de moi. La nouvelle Hitagi, l’adulte était une version de moi que je préférais tellement.

Je laissais un mot derrière mis, écrit à la hâte de mon écriture tremblante :

Partis à un Onsen avec Mugi, ne pas me chercher.

Et sans un regard en arrière, je disparus avec joie derrière mon amant.

* * * * *

L’auberge était à flanc de montagne et tout simplement magnifique. Ce n’était certes pas incroyable, c’était rustique et probablement un peu ringard et démodé, mais le lieu avait un certain charme, d’autant plus que c’était Mugi qui payait. Plus je le regardais, moins je trouvais qu’il avait l’air d’un shinobi. Moi, j’avais une certaine dureté en moi qui m’empêchait de complètement sortir de mon rôle de kunoichi. Quoique, j’avais troqué mes vêtements de guerrière pour une tenue un peu plus décontractée.

A peine rentrée dans notre chambre, que déjà, je laissais tomber pantalon, chemise pour porter un yukata, qui me permettait d’être bien plus à l’aise et d’être prête plus rapidement pour toutes sortes de caresses. Nous avions un bassin d’eau chaude pour nous deux et un passage rapide aux bains me permit de me laver, avant de sauter dans l’eau brûlante et de laisser mon corps noueux se reposer. Quelques instants, le corps musclé comme un lévrier de Mugi me rejoint et pour le remercier de ce moment agréable, je lâchais un baiser sur ses lèvres, non sans les mordre. Le grand sourire qu’il me lança était équivoque, il aimait toujours autant cela. Nous laissions alors nos corps prendre le relais, sachant que chacune de nos fibres respectives se désiraient.

Cette vie d’oisiveté qui commençait n’était pas déplaisante, car elle se résumait à dormir, manger, profiter du bain chaud, du sauna et s’envoyer en l’air. Le rêve, rien ne me rappelait mon quotidien de shinobi. Passant mes journées en kimono, j’étais une jeune femme normale et seule ma grande taille, mes muscles prééminents et toujours ces cicatrices telles des ravines sur ma peau démontrait que je n’étais pas qu’une jeune femme, mais bien une machine à tuer éduquée pour venger les miens.

Je passais du bon temps comme je n’en avais jamais passé. J’étais quelqu’un de différente, à croire que la gamine que j’avais été n’avait jamais existé, que tout n’avait été qu’un rêve et que, enfin, je m’étais réveillée. Oh, tout n’était pas parfait dans cette vie, il persistait certaines choses de l’ancienne Hitagi, dont un penchant immodéré et incontrôlable pour la colère. Quelque chose sur lequel je devrais travailler, mais dont je m’en sentais encore incapable. La colère faisait partie de moi, c’était mon moteur pour avancer et je ne pouvais pas imaginer ma vie sans la haine et la colère qui me permettait de tenir debout malgré les blessures. Cependant, je savais que c’était un gros danger qui m’empêchait souvent d’avoir le contrôle de moi-même et pouvait être gênant. Viendra un jour où je devrais apprendre à la maîtriser, à apprendre toutes ces ficelles et en tirer le maximum. Mais, ce n’était de toute évidence pas encore pour aujourd’hui.

J’avais Mugi avec moi et cela pouvait sembler drôle à dire, mais avec lui, je me sentais capable de réussir plus de chose, peut-être parce qu’il avait été là quand j’avais eu besoin de quelqu’un, qu’il m’avait prodigué de bons conseils. Son emprise positive sur moi était infinis et j’en étais heureuse. J’étais une meilleure personne que je ne l’avais jamais été et cela me rendait fière.

Un matin, deux jours avant la fin de notre séjour, Mugi déclara :

« Il est commun de s’offrir quelque chose en cette période. Et parce que je n’ai aucun bien qui puisse t’intéresser, que dirais-tu que je t’apprenne une technique ? »

Encore à moitié endormie, je m’étais levée de mon futon en trombe et avant soulevé le jeune homme à quelques centimètres du sol en riant et déposa un langoureux baiser sur ses lèvres en souriant :

« T’es vraiment le meilleur ! »

Et ce fut à ce moment-là que je restais interdite quelque seconde, persuadé ou presque qu’il m’apprendrait une technique au poignard comme il en a tellement. Mais, celui-ci déclara alors :

« Je vais t’apprendre du Genjutsu »

J’ouvris de grands yeux et lâcha alors un rire en me pliant en deux :

« Du genjutsu ? Moi ? On aura tout vu ! »

Mais, Mugi semblait tout à fait sérieux et secoua la tête et repris de manière sévère :

« Non, non, ce n’est pas une blague, soit un peu sérieuse ! J’ai la technique parfaite pour toi ! »

J’avais beau être sceptique, même plus que sceptique, ce con avait capté mon attention et j’étais curieuse. Quelle technique voulait-il apprendre à une conne comme moi ? Et puis comment s’y prendre ? J’y pigeais rien moi à ses histoires d’illusion. S’il y avait bien quelqu’un d’imperméable à tout ça, c’était bien moi. C’était dingue à concevoir.

Le roux voyait bien mon embarras et mon incompréhension et déclara avec entrain :

« Ton truc à toi, à part couper les gens, c’est d’encaisser leur attaque, n’est-ce pas ? »

Je secouais la tête en avant. Et Mugi qui souriait désormais repris :

« Sais-tu ce que ressent quelqu’un lorsque son attaque ne fait rien ? »

J’haussai les épaules et tentai :

« J’pense de l’incompréhension et de la peur ! »

L’autre s’exclama alors, visiblement content de ma réponse :

« Absolument ! Et si t’arrives à faire croire que ses attaques ne marchent pas sur toi, il sera forcément déstabilisé et se sera ta chance ! Cette technique est parfaite pour toi, parce que tu es aussi forte qu’une barrique et aussi résistante que l’acier ! Tu ne devrais avoir aucun mal à cacher ta douleur. »

Pour l’instant, tout ce qu’il me racontait avait du sens et me paraissait cohérent, mais une question restait en suspens cependant pour moi :

« Mais comment on fait pour produire une illusion ? »

Mugi lâcha un petit rire et dégainant un kunai sortis de je ne sais où, se donna un coup sur la main, mais aucune douleur ne fut perçue sur son visage, ni même la moindre trace de sang sur sa main. C’était comme s’il n’avait rien ressenti, aucune blessure. Pourtant j’avais vu la lame tranchée sa main, le sang devrait couler. Je m’approchais de lui rapidement et attrapai son kunai avant de dénuder son avant-bras et de laisser une légère estafilade sur son bras. Mais cette fois-ci, rien, sa peau semblait intacte.

Je reculai de quelques pas en soufflant, les yeux écarquillés. Ce n’était à mes yeux, rien de plus que de la magie. Levant son bras devant moi, Mugi claqua des doigts et je vis alors le sang coulé de sa main et de son avant-bras. Pourtant, quelques instants auparavant, il n’y avait rien.

« Putain, c’est dingue ce truc… Mais, tu m’as toujours pas dit comment on produit une illusion, moi j’y connais rien. »

Mugi commença à tapoter sur son crâne et commença alors :

« Il ne peut pas y avoir illusion sans imagination. C’est le cœur même du Genjutsu, sans cela, impossible d’espérer maîtriser une illusion, même la plus basique. »

Je comprenais sans comprendre ce qu’il m’en racontait, tout cela me paraissait si abstrait. Boosté mes muscles avec du chakra, cogner fort, solidifier mon sang, tout cela m’était familier, mais créer des illusions, l’imagination, c’était juste une vaste blague à mes yeux. Ce n’était pas avec ces histoires d’imagination qu’il allait réussir à me faire piger le truc, c’était incompréhensible et ma mine soucieuse ne laissait aucun doute sur le fait que je ne pigeais rien.

C’était un sacré défi de vouloir m’apprendre quelque chose qui semblait être en dehors de ma nature. Mais, Mugi semblait être confiant et cela me faisait rire. Il était si sûr de lui, s’en était paradoxal qu’il croit plus en moi que moi en moi-même. Mais, enfin, vu tout ses efforts pour me faire comprendre et parce que je trouvais drôle, voir même hilarant que la plus conne du clan réussisse à maîtriser un truc aussi abstrait, j’étais prête à bien des efforts, ça me faisait bien marrer.

Je m’asseyais donc sur le sol pour écouter comment Mugi voulait que je m’y prenne, moi j’étais goguenarde :

« Ecoute, ça parait sorcier, mais c’est pas si dur. Disons qu’il faut voir ça comme un henge permanent que tu imposes à la vue des autres par un regard sur ton corps. Tu comprends ? »

Parler de henge me paraissait un peu plus familier que ses histoires d’imagination ou je ne sais quelle connerie d’illusioniste. Mais, je n’avais toujours aucune putain d’idée de comment faire. Je n’étais pas une magicienne moi. J’haussai alors les épaules et soufflait :

« Je pige pour l’idée de henge, pour le reste, aucune idée ! »

Mais, Mugi semblait gardé espoir. Il en avait bien du courage, car moi j’aurais abandonné depuis bien longtemps. Mais, j’aimais bien la persistance du jeune homme quand il s’agissait de moi, il n’abandonnait jamais et sa fidélité, telle celle d’un chien faisait plaisir à voir. C’était probablement la qualité que j’appréciais le plus.

C’était même ma qualité dont j’étais le plus fière, autant que Mugi m’était fidèle comme un chien, je l’étais comme une chienne au clan et donc a Mugi. En tant que cousin, amis et surtout amant, je tenais à lui. Enfin, bref, tout cela pour dire que j’étais heureuse que Mugi prenne du temps pour moi.

« En fait, la technique est plutôt simple. Nous dégageons tous une certaine quantité de chakra de manière infime. En augmentant un peu la quantité de chakra, tu as moyen de modifier les perceptions des autres en imprimant dans ta signature de chakra, l’information que tu souhaites envoyer. Dans notre cas, ton invulnérabilité, où ton absence de blessure. »

Pour la première fois depuis le début de cet entraînement plus qu’improbable, il me semblait comprendre un peu mieux où ne pas être tout à fait paumée. De ce fait, un sourire se dessina sur mes lèvres alors que mes sourcils s’arquèrent de surprise :

« Putain, je crois que j’ai plus où moins piger le truc. »

J’étais choquée et Mugi lui semblait fier de moi. Enfin, rien n’était joué, je pouvais très bien me tromper et dans-ce cas-ci, ce ne serait pas impossible tant le mot « novice » était une effroyable atténuation de la réalité.

Je me laissais alors tomber à genou et me concentrais sur comment expirer cette quantité de chakra et qu’elle envoie une information voulue. Dans les faits, cela ne devrait pas être plus compliqué de forcer mon énergie intérieure à crépiter tel des éclairs. Je commençais donc à méditer, voyant toujours plus cela comme un jeu que comme quelque chose de sérieux, bien que, j’étais moins sceptique et, car la maîtrise de cette technique ne me semblait pas stupide et impossible.

Mais, la réelle difficulté commençait réellement, car il me fallut bien la journée entière pour maîtriser ce tour pour infuser l’information de ma forme dans le chakra, pour qu’il touche ensuite la vue des autres. Nombre de fois, pour vérifier la réussite, je dus m’entailler le doigt et me rendre compte de l’échec cuisant de la chose. Si le genjutsu avait été si simple, alors cela ferait belle lurette que je serai devenu un maître dans la matière.

Enfin, bref, je n’avais pas abandonné, car très démagogue, Mugi n’avait pas arrêté de me donner des conseils, de me permettre de ne pas perdre espoir. Je le remarquai maintenant, mais j’étais bien plus douce en ce moment, bien plus en phase avec moi-même. La petite fille colérique s’éloignait de plus en plus.

Je finis cependant par maîtriser le truc après un énième essai et après une journée d’entraînement.

Concentrée, je joignis mes mains et me replia sur moi-même. Je malaxais alors le chakra en moi, puis commença à l’expulser calmement par les pores de ma peau. Non sans intérieurement avoir invoqué l’information : Hitagi sans blessures, Hitagi sans blessures, Hitagi sans blessures. L’image de moi-même en pleine santé, sans la moindre blessure ouverte, aussi forte et en forme imprégné dans mon chakra.

Je rouvris les yeux et attrapant le kunai à côté de moi, donna un coup vif sur mon avant-bras et alors… rien ne se passa. Aucune goutte de sang, pas la moindre trace. Rien. Mugi qui avait vu la scène se laissa aller à un sourire et alors que ma concentration se troublait, l’estafilade sanguinolente s’imposa à ma vue. Et je lâchai alors un rire de soulagement, choquée.

Je me tournais vers le roux et murmura :

« Putain, j’y croyais pas au début, mais bien joué ! Merci encore ! »

Il me fallait encore travailler la chose pour être sûre de réussir à maintenir cela sous une douleur plus intense, mais j’avais réussi à maîtriser le mécanisme et c’était suffisant ! C’était une belle victoire ! Et je la devais à Mugi.

Chacun de nous deux vaqua à nos occupations, jusqu’au repas du soir, où le jeune homme semblait un peu triste. Cela me paraissait un peu étrange et je me décidais de le faire enrager un peu pour détendre l’atmosphère et savoir de quoi en il en retournait. Après l’avoir un peu charrié sur son air renfrogné, il avoua :

« Je t’ai fait un cadeau, mais toi, tu ne m’as rien offert ! »

Il semblait vraiment triste et le voir comme ça me rendit moi aussi triste. Mais, il se trompait fortement, j’avais un cadeau pour lui. Je partis alors d’un rire alors que je me relevais. Il me regarda, interloqué et murmura avec douceur :

« Tu t’trompes si tu crois que je n’ai aucun cadeau pour toi ! »

J’attrapai alors l’obi tenant mon yukata et le tirant d’un coup, me permit d’ouvrir mon kimono. J’avais disposé sur ma poitrine un joli ruban rouge et rougissante, parce qu’évidemment, j’étais gênée, balbutia:

« C’est moi ton cadeau ! Tu pourras tout me faire ! »

L’autre se mit alors à sourire alors qu’il commençait à scruter mon corps avec envie, songeant sûrement à ce qu’il avait envie de faire. Moi, je me taisais un peu. Il m’avait offert quelque chose, mais je m’offrais à lui… C’était comme cela que ça marchait entre nous et ça ne me déplaisait pas. Je priais pour que cela ne change pas

La suite devrait rester plutôt sous silence… je suppose...



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