Gintaro posa son livre sur une pile de manuels qu’il avait faite dans un coin de sa chambre. Il avait étudié son nouveau bouquin intitulé “sabres et techniques” toute la nuit. Il avait eu plein d’informations sur les rapières et était satisfait. Il s’écroula sur son futon s'emmitouflant dans ses couettes après avoir éjecté ses habits. Il s’agitait et n’arrivait pas à dormir. Il repensait à son dernier entraînement avec Sanada et tout ce qu’il avait appris. Il avait tellement appris, Gintaro voulait le remercier, mais comment ? Peut-être qu’il pourrait demander à sa mère de leur préparer du poisson ? Non, il voulait quelque chose de plus personnel qu’il trouverait par lui-même. Et c’est donc avec beaucoup de réflexion que notre jeune héros s’endormit.
Quelques jours plus tard, cette idée avait mûrit dans l’esprit de Gintaro et il cherchait désespérément le bon cadeau à offrir à son ami. Cette matinée, il aidait sa mère au magasin. Il déplaçait de lourds cartons et mettait des objets en vitrine. Gintaro avait toujours été fasciné par les objets que vendait sa mère, des bibelots rares, beaux et précieux qui avaient un certain vécu et généralement une histoire.
Prenons ce vase par exemple, il appartenait à un vieil homme qui habitait du côté du pays du feu. Asako avait raconté à Gintaro que l’homme avait lui-même fabriqué ce vase et l’avait transmis de génération en génération. Il avait résisté aux conflits, à la pluie et à la poussière. Il avait servi de cachette à des objets précieux. Ce qui en faisait un vase pas comme les autres. Gintaro le posa délicatement sur une des étagères et retourna farfouiller dans le carton des objets à exposer. Sa main heurta un objet long et fin. Il le retira des yeux et poussa un petit cri de surprise. Ça y est, il l’avait trouvé. Le cadeau parfait pour Sanada. Il avait trouvé un magnifique calumet de la mort qui tue.
-MAMAAAAANNNN, VIENS VOIR. Cria le jeune genin.
-Qu'est-ce qu’il se passe Gin-kun ?
-Maman j’ai une demande à te faire ! Puis-je s’il te plaît garder ce calumet ?
-Hum ça ce vend bien Gintaro ce genre d’objet. Dit-elle en le prenant gentiment des mains de ce dernier.
Elle jeta un coup d'œil à son fils qui lui faisait des yeux de biche.
-Bon ok, mais c’est tout Gin-kun, le reste va sur les étagères.
-Yes, merci maman ! Dit-il en prenant le calumet et en la serrant contre lui. Je me dépêche et je fonce l’offrir à Sanada.
-Ah c’était donc pour ça ? Dit-elle en soupirant. Aller, au boulot alors.
Gintaro passa la quatrième vitesse et finit sa dure besogne assez vite. Il prit le calumet et partit en direction de chez Sanada.
-À toute maman. Dit-il en sortant à toute vitesse du magasin.
Il courra jusqu’à arriver vers le bâtiment où logeait Sanada. Il habitait sur une petite terrasse avec des plantes partout et un hamac.
-SANADAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA. Cria doucement le jeune genin pour ne pas déranger le voisinage. Sanada ! Regarde, c'est pour toi ! Merci pour tout ce que tu fais pour moi ! Dit il en s’inclinant et en lui tendant le paquet.
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Masamune Sanada
Uzushio no Chunin
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Bien enfoncé au fond de son hamac, Sanada profitait d'un calumet parfumé avec un livre sur des légendes morbides de l'Isthme du gel pour compagnon. Il était en train de dévorer l'histoire d'une petite fille perdue dans un bois et poursuivie par un oni transformé en loup quand il aperçut Gintaro. Vivant sur le toit de son habitation dans un jardin luxuriant aménagé par ses soins et nourri de la pluie quotidiennement, le jeune homme avait l'habitude de voir apparaître ses amis ou bien des connaissances pour passer un moment.
Mais, depuis la mort de Haruka, il avait coupé le deuxième hamac, relique qu'il gardait pour la brûler lorsqu'il aurait assouvi sa vengeance, et de ce fait, il n'avait plus vraiment de place pour accueillir du monde.
Devant le présent offert par le garçon, Sanada fut sincèrement touché. Les cadeaux étaient rares dans leurs vies faites de missions et d'entraînements. En général, on s'offrait du sang et de la sueur pour toujours être plus affûté.
- Je te remercie Gin...Dit-il en ouvrant la boite rectangulaire.
Ce qu'il découvrit était au-delà de tout ce qu'il aurait pu imaginer. Lui, qui trimballait son vieux calumet depuis son arrivée au village, n'avait jamais vu une pipe aussi fine et bien ouvragée. Bien qu'ancien, le bois était parfaitement poli et agréable au toucher. Comme souvent, sur cette partie du Sekai, il venait de son île natale, Shima-Biizo, réputée pour sa consommation d'herbes au travers de cet instrument, une façon de se rapprocher des divins selon les croyances autochtones. Mais plus qu'un vulgaire calumet taillé pour être vendu dans un marché, celui-ci était une œuvre d'art. Des fines tresses de soie et de satin retenaient des perles de toutes beautés qui, assemblé dans un camaïeu de couleurs, partaient du blanc le plus pur, au laiteux, pour finir sur un gris argent et enfin, chose rarissime, une perle noire.
- Woh Gin ! je sais pas quoi dire ! Merci beaucoup ! Je vais l'essayer en chemin, je devais aller rendre visite à l'orphelinat que dirige Shun, tu veux venir ?
La première taffe fut un peu âpre, mais, quand le bois se réchauffa, la saveur était parfaitement sublimée par ce trésor. Jouant avec le clapet d'or qui servait à conserver la matière en pleine mer et par vent puissant, Sanada et Gintaro descendirent dans les rues encore bondées de la ville marchande.
Quand ils arrivèrent devant la bâtisse, le crépuscule arrosait les murs d'une couleur rougeâtre qui rappelait étrangement la couleur d'un sang séché.
Un silence qui tranchait avec l'animation des rues adjacentes régnait, le moindre de leur pas faisait craquer une branche sèche des arbres, morts en cette saison froide.
Le soldat des cinq avait la désagréable sensation d'être observé au-delà de la petite vallée qui séparait le quartier de l'orphelinat du marché flottant sur un bras de mer qui s'enfonçait dans les terres. Quand il tourna vivement le regard pour tenter de surprendre le curieux, il aperçut des feuillages en mouvement, signe que quelqu'un était là, mais aucun ninja en vue. Se sentant ridicule de ressentir une telle angoisse, il tenta de paraître le plus naturel du monde quand il frappa à la porte.
C'est à ce moment qu'il sentit une présence arrivée derrière eux, homme mal habillé, la cinquantaine, courait dans leur direction.
Figé, Sanada ne sut quoi faire ou dire. Mais, au dernier moment, alors qu'il allait les percuter, le vieil homme se détourna et partit en marchant comme si de rien n'était.
- Hé toi ! S'écria Sanada en tentant de rattraper le vieillard.
Celui-ci était pourtant déjà à l'angle de la rue. Il se retourna et lança un sourire édenté aux deux uzujuns.
- Bonne soirée ! Cria-t-il avant de disparaître dans un rire aigu et dérangeant.
Le fils de l'orage n'avait qu'une envie, que le directeur ouvre au plus vite. Mais, s'il croyait qu'ils allaient être en sécurité une fois à l'intérieur. Il se trompait lourdement.
La journée était étrange, la bâtisse était quelque peu embrumée. L’orphelinat semblait se porter bien par extérieure, mais quelque chose clochait, si le parquet avait d’habitude un drôle de bruit lorsqu’on marchait à certains endroits. Cependant, il y a certains endroits qui aujourd’hui semblait grincer un peu plus que d’habitude. Le directeur de l’orphelinat voulait faire l’appel, mais aujourd’hui était, une journée, étrange, car aucun enfant n’était présent dans la bâtisse. Ils étaient tous en voyage avec un des gérants de l’établissement. Cependant, deux autres gérants étaient présents avec lui. Un dont le prénom était Chang, il avait les cheveux violets et longs. Un autre avait les cheveux d’un rouge sang, Karna était un adolescent qui avait été adopté, il fut un temps. Puis une fois à l’âge adulte, il était revenu dans l’orphelinat pour aider à la manutention de cet endroit.
Soudain, on entendait des bruits dans l’ensemble de la bâtisse, c’était étrange… Il y avait une multitude de pas qui se faisaient entendre, le jeune directeur se mettait à crier dans la maison :
« - Karna c’est toi qui court partout? »
Le garçon se mit à répondre d’un air un peu inquiet :
«- Non, ce n’est pas moi. Chang ? » « - Non, plus j’étais persuadé que c’était l’un de vous deux. Ce n’est pas la première fois que j’en entends aujourd’hui… »
Soudainement, une sonnette se mit à sonner à tout-va. Les trois garçons se mirent à sursauter d’une manière assez prononcée, ils avaient clairement tous fais un bond d’au moins un mètre. L’homme au kimono noir qui était un artiste, s’approchait tout tremblant de la porte. Il ouvrait la porte d’un air peu sûr il fut quelque peu rassuré quand il entraperçut Sanada et ce qui semblait être Gintaro:
« - Que faites-vous là ? Vous tombez à pic, rentrez vite ! Il se passe pleins de trucs bizarres faut que je vous raconte tous ! »
Il reprenait sa respiration, afin de les écouter un peu :
« - On n'arrête pas d’entendre des bruits d’enfants, sauf qu’aujourd’hui il n’y pas d’enfants… »
Ennosuke Gintaro
Uzushio no Genin
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Sanada se releva de son hamac et attrapa le paquet de Gintaro.
- Je te remercie Gin … Dit-il en déchirant le papier du cadeau.
Gintaro vit une petite lueur dans les yeux de Sanada.
-Je l’ai trouvé au magasin de ma mère. Dit-il en souriant. On n’en a pas souvent alors je l’ai direct mit de côté pour toi. J’espère que ça te plait. C’est pour te remercier pour tout ce que t’as fait pour moi. C’est grâce à toi si je deviens de plus en plus fort, alors merci. Dit-il en s’inclinant.
- Woh Gin ! je sais pas quoi dire ! Merci beaucoup ! Je vais l'essayer en chemin, je devais aller rendre visite à l'orphelinat que dirige Shun, tu veux venir ?
-Hé hé. Ria-t-il fier de lui. Ça marche je viens, j’ai rien d’autre à faire et j’y suis jamais allé. Je me suis toujours demandé comment c’était à l’intérieur.
Les deux compères partirent en direction de l’orphelinat d’Uzushio afin de rendre visite à Shun. Sur le chemin, Sanada testa le nouveau calumet. Les rues étaient encore pleines de monde, ils passèrent par la rue marchande où les commerces commençait à fermer petit à petit.
-Dis Sanada ! Tu veux pas qu’on lui achète un truc à Shun ? Genre des fleurs ou à manger ? On peut pas arriver les mains vides et je suis sûr que ça lui fera plaisir. Dit-il en souriant. Qu’est-ce qu’il aime ?
Après lui avoir dit que Shun dessinait, les deux shinobis se ruèrent sur un magasin de fourniture qui allait fermer, demandant un set de pinceau flambant neuf au gérant du magasin. Une fois le cadeau acheté, ils reprirent leur route jusqu’à l’orphelinat. Le soleil commençait à descendre petit à petit et les rues devenaient désertes. Ils étaient arrivés devant la grande maison qui faisait froid dans le dos. Un silence de mort planait autour d’eux, il n’y avait plus âmes qui vive. Le soleil qui avait fusionné avec l’horizon dégageait une couleur rouge sang ultra dérangeante. Le moindre pas qu’effectuaient les deux shinobis résonnaient tout autour d’eux. L’ambiance était vraiment tendue et l’atmosphère électrique.
Gintaro entendit des pas rapides dans leur direction et vit Sanada se retourner d’un coup. Gintaro agrippa la garde de sa rapière et se retourna pour voir un vieux fou furieux leur courir dessus. Soudainement il s’arrêta et fit demi-tour en marchant.
- Hé toi ! Cria Sanada.
Il était déjà loin, il se retourna et leur souris avec le peu de dents qui lui restaient.
- Bonne soirée ! Cria-il en riant à gorge déployé.
Son rire raisonnait, il était aigu, bizarre et dérangeant. Gintaro et Sanada se rapprochèrent de la porte de l’orphelinat et sonnèrent. Un homme vêtu d’un kimono noir venait de leur ouvrir la porte d’un air inquiet. Il était grand et possédait de longs cheveux noirs, il avait un visage fin et des yeux perçants et marrons.
-Que faites-vous là ? Demanda-t-il. Vous tombez à pic, rentrez vite ! Il se passe pleins de trucs bizarres faut que je vous raconte tous ! Leur dit-il en les invitant à entrer.
Shun reprit sa respiration et
-On n'arrête pas d’entendre des bruits d’enfants, sauf qu’aujourd’hui il n’y pas d’enfants…
-Nous, on vient de croiser un vieux mec bizarre qui nous a couru dessus. Dit Gintaro en lançant un regard inquiet à la porte d’entrée.
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Masamune Sanada
Uzushio no Chunin
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Ça rampe sur le sol de bois. Le regard est figé sur les lattes qui défilent au sol. Ca entend des coups. Quelqu'un frappe à la porte. D'autres victimes ? Sans doute. Ça observe l'éphèbe qui ouvre la porte. L'œil collé au petit interstice voit tout.
La première chose qui frappa Sanada à son entrée fut l'atmosphère pesante qui régnait au sein de l'orphelinat. D'habitude, c'était sans aucun doute l'endroit le plus bruyant d'Uzushiogakure après le port. La vie explosait dans la joie et les cris des enfants qui avaient trouvé une famille de plusieurs dizaines de personnes.
Malgré les dires de Shun, Sanada n'entendait aucun bruit. En tournant le regard, il aperçut un point blanc dans un tout petit trou entre deux lattes près de l'escalier. La chose semblait le fixer. Un instant plus tard, elle avait disparu. Sanada sentait la sueur perler dans son dos quand une fenêtre s'ouvrit à la volée, laissant entrer un petit corbeau qui semblait boiteux.
L'animal coassa deux fois avant de repartir par le trou qui laissait un vent glacial s'engouffrer et siffler entre les murs qui semblaient observés les uzujins.
Déterminé à ne pas se laisser intimider par les £egoks, Sanada referma la fenêtre avec vigueur. La poignée fut tournée au moment où des rires s'élevèrent de l'étage.
Sans un regard vers les autres, il se précipita dans les escaliers pour tenter de surprendre les garnements qui leur jouaient un tour. Un mouvement furtif accompagna son arrivée devant une des chambres, mais il n'y avait rien. À peine un lit défait. Le soldat des Cinq s'en approcha et passa instinctivement ses doigts sur le drap. Ils étaient chauds, comme si quelqu'un avait dormi et venait de se réveiller.
Trop de choses paraissaient étranges pour que ce soit vrai. Quelqu'un était sûrement en train de leur jouer une mauvaise blague. NON, eux les ninjas accomplis n'allaient pas être terrassés par de vulgaires enfants...Qu'ils soient possédés par des £egoks ou pas.
Tiptoe Through The Tulips - Creepy Version:
Quand enfin, il allait reprendre ses esprits et canaliser sa peur d'enfant qui revenait au galop, une musique très étrange, lointaine, se fit entendre. Cette fois-ci, le son était continu, un peu strident, comme provenant d'un lointain royaume qui ne pouvait laisser passer toutes les notes. Le grésillement était désagréable, mais quand il retourna dans le couloir, il devint presque insoutenable. Le son provenait de la chambre d'à côté et avait maintenant atteint un volume tel qu'il n'entendit pas si ses camarades l'avaient rejoint ou non. Devant une petite table de chevet rose pâle, il regardait une scène minuscule de bois composé d'automates qui dansaient en rythme de la musique. Les minuscules sculptures de bois et de fils remuaient en se démembrant parfois partiellement, alors que la musique semblait littéralement les dépecer de leur peau de cuir tanné.Aussi fasciné qu'horrifié, le jeune homme ne pendait qu'à fuir, mais ses jambes semblaient incapable d'obéir à sa volonté.
Il voulut appeler à l'aide, ignorant même si ses amis étaient à ses côtés, il ne pouvait ni les appeler, ni même tourner la tête. Seul le spectacle comptait.
Les deux jeunes gens étaient rentrés dans l’édifice qu’était l’orphelinat. Le son des enfants s’était tut un instant, Karna et Chang semblaient tout deux occupés dans d’autres pièces. Gintaro et Sanada se retrouvaient à expliquer au Chunin qu’ils avaient croisés un étrange homme qui courait. Un instant Shun, semblait se souvenir d’un livre qui parlait d’une histoire pareille. Il passait sa main au niveau de son menton. Alors qu’un oiseau noir corbeau apparut dans le bâtiment, il se mit à repartir directement après. Le bruit des enfants apparaissaient de nouveau, alors que Sanada se mit à courir vers la provenance du bruit… Shun voulait le stopper par un avertissement, mais les mots s’étaient comme noyés dans sa gorge, il ne put rien dire… Il arrivait simplement à déglutir et avaler sa salive. Une musique venait d’apparaître et commençait à tourner en boucle dans le bâtiment, plusieurs gouttes commençaient à apparaître au niveau de sa tempe. L’effroi était présent, l’ambiance était tellement pesante.
Les jambes ne bougeaient pas, il n’avait pas pu suivre son ami, mais alors que son corps commençait à s’autoriser à suivre ses ordres. Il attrapait la main de Gintaro:
« - Viens avec moi! Faut que j’aille vérifier un truc. Chang, Karna retrouvez Sanada!! »
Les deux garçons ne répondaient pas, mais deux mouvements de chaises se succédèrent pour répondre aux propos du directeur de l’orphelinat. Il priait au fond de lui que c’était pour aller vérifier si Sanada allait bien, néanmoins un étrange bruit se faisait ressentir. La maison semblait elle-même bouger, les portes changeaient de place. Les murs bougeaient dans une sorte de ronde, est-ce qu’il rêvait ? Est-ce la fumée présente dans le calumet coutumier de Sanada qui avait pris d’assaut cette maison ?
Rien ne semblait normal, Shun avait avancé sans se rendre compte qu’il avait lâché la main du plus jeune. La moiteur de ses mains avaient du joué, mais lorsqu’il se retournait, il ne voyait plus le jeune garçon. Sa voix sortait dans une totale incompréhension:
«-Gintaro où es-tu ? »
Un cri énorme venait de se faire ressentir. Il pourrait le parier Chang, c’était la voix de Chang. Un simple cri, puis plus rien. Sanada ne semblait pas se manifester, Karna non plus. Gintaro ne devait pas être très loin. L’orphelin récupérait le livre qu’il était venu chercher, étrangement celui-ci se trouvait sur le sol grand ouvert. Pourtant, il ne l’avait pas ouvert depuis longtemps, c’est là qu’il compris… Le livre était vide… Si tout cela était vrai, Shun sentit que la galère venait à peine de commencer. Lorsqu’un rire diabolique commençait à se faire entendre. La voix de Shun se mit à tonner dans l’enceinte:
« - Les Gars faut qu’on se rassemble, si j’ai raison, on est dans la merde. On se retrouve à l’entrée! »
Alors qu’il sortait de la bibliothèque une sorte de rire enfantin et démoniaque se fit entendre sur le côté… Une sorte de clown venait d’apparaître:
« - Joue avec moi! »
Un énorme cri du chunin venait de sortir alors qu’il tombait à la renverse. La plus grande peur de l’éphèbe était devant lui.
Ennosuke Gintaro
Uzushio no Genin
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L’ambiance était malsaine dans cet orphelinat. Il était vide et il n’y avait pas d’enfant, pourtant ils avaient bien entendu des rires quand Sanada avait fermé la fenêtre proche d’eux. Les plus sceptiques d’entre eux auraient pu dire que c’était le grincement de la fenêtre, mais Gintaro aurait pu mettre sa main à couper que ce qu’ils avaient entendu était bel et bien un rire d’enfant. Le jeune homme tourna la tête en direction du bruit et lança un regard à Shun et Sanada. Sans crier garde, Sanada partit à la poursuite de “l’enfant”. Gintaro se retrouvait seul avec Shun. Il aurait voulu rejoindre Sanada, mais il ne pouvait plus bouger, tout se passait si vite et tout ça était étrange. Gintaro essayait de réfléchir à comment tout ça était arrivé. Soudain, Shun agrippa sa main, lui demanda de venir avec lui et ordonna aux deux types qui étaient avec eux de retrouver Sanada. Ses deux derniers s'exécutèrent et Shun tira Gintaro dans un couloir non loin de l’entrée. Malgré l’étrangeté de la situation, Shun était quelqu’un d’impressionnant, il gardait la tête froide et essayait …
-Oh ! Mais quoi ? Dit Gintaro regardant sa main qui n’était plus dans celle de Shun.
-Shun-san ? Appela Gintaro regardant autour de lui.
Il faisait maintenant face à une porte. Elle était en bois. Une porte ordinaire, banale, mais étrangement fascinante. Gintaro pouvait entendre des bruits de grattement derrière cette dernière, ainsi qu’un râle rauque. On aurait dit que quelqu’un avait du mal à respirer. Gintaro tendit sa main tremblante et attrapa la poignée. Il la tourna doucement et poussa la porte qui refusait de s’ouvrir. Il força et dut y mettre tout le poids de son corps. À sa grande surprise la pièce était vide. Il avança timidement en regardant dans tous les recoins, mais il ne trouva rien. Soudain, il vit le drap du lit au centre de la pièce bouger. Il se pencha doucement afin de vérifier sous le lit. Il posa les genoux à terre et colla sa tête contre le sol cherchant je ne sais quoi sous ce lit, mais, aussi étonnant que cela puisse être, il n’y avait rien.
*BAM* La porte se referma sur elle-même dans un bruit du tonnerre faisant sursauter Gintaro qui manqua un battement de cœur. Il se tenait la poitrine sentant son coeur battre la chamade et sortit de la pièce. Quelque chose de bizarre s'était passé pendant qu’il était dans la pièce. En sortant, il avait l’impression qu’elle avait bougé. Il n’était plus dans le même couloir que tout à l’heure. Gintaro se retourna et commença à arpenter les couloirs à la recherche de Sanada et Shun.
-Viens avec moi à l’orphelinat qu’il disait ! Cet endroit est plus que flippant, qu'est ce qui m'as prit d'accepter. SANADA ! SHUN ! Cria-t-il espérant que quelqu’un réponde.
Il s’arrêta net, persuadé que quelqu’un ou quelque chose venait de lui caresser le bras. Se tournant et retournant dans tous les sens afin de trouver qui ou quoi le suivait. Il continua sa route arrivant près d’un escalier qui devait amener à l’étage. Il grimpa quelque marche avant de se rendre compte que l’escalier s’allongeait. Il accéléra le pas afin de réussir à le grimper et y arriva tant bien que mal.
-Shun ? Sanada ? Demanda-t-il.
Il se retourna et vit une silhouette passer dans le fond du couloir. Il n’y avait personne d’autre qu'eux de toute façon non ? Gintaro courut dans la direction que l’ombre avait emprunté et arriva à une impasse.
-SANADAAAAA !! SHUUN !!! Hurla-t-il en espérant qu’ils l’entendent et le rejoignent.
Gintaro se sentait observé, mais par qui ou par quoi ?
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Masamune Sanada
Uzushio no Chunin
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Celui-ci est perdu. Sa respiration fait trembler son corps d'envie. Il n'y a rien de mieux qu'un cadavre pour se remplir la panse. Ça suit donc le jeune homme dans le couloir. Il appelle. Mais qui ? Ignore-t-il qu'il est seul, et que personne ne pourra le sortir de là ? Sûrement. Et ça le rend plus appétissant. Dommage qu'il ne soit pas mort. Encore.
Sanada, toujours assourdi par la musique qui retentissait, crut un instant entendre des personnes qui l'appelaient. Il allait répondre quand les meubles et les murs de la pièce semblèrent bouger, le déstabilisant au point qu'il chuta sur le lit.
Les bras écartés, le regard planté dans le plafond, il eut l'impression d'être projeté vers l'arrière. Cette force extraordinaire le maintenait bien enfoncé dans le matelas et ce qui effrayait le plus le jeune homme, c'était que cela n'avait rien de très désagréable, c'était même le contraire. Pourtant, dans sa chute immobile, la température refroidissait, le ton des murs changeait des traditionnelles feuilles de riz à un ensemble beaucoup plus coloré et géométrique. Quand le mouvement cessa enfin, il était dans une toute autre pièce. Sanada voulut se lever du lit, mais il était bien plus grand,plus haut aussi. Une fois au sol, il constata que tout était immense. Il s'approcha de la porte et dut se mettre sur la pointe des pieds pour actionner une sorte de mécanisme à l'aide d'une poignée ronde.
Avec crainte, il poussa la lourde porte pour dévoiler un simple couloir coloré. Juste devant lui, une petite charrette à quatre roues activées par des pédales l'invitait à prendre place sur le siège. Sans trop savoir pourquoi Sanada monta à bord de la chose et posa ses pieds pour commencer à mouliner. Le chariot se mit en route dans le dédale de couloirs qui ne semblaient pas si sordides que ça. Le chuunin regardait les portes défiler en comptant les numéros qui y étaient gravés en lettres d'or.
235...236...
Sanada arriva devant un virage qu'il prit rapidement.
237.
Soudain, ses pieds arrêtèrent leur ronde, le chariot se stoppa. Devant, lui, deux jumelles en kimono bleu clair se tenaient par la main. Le regard triste et mélancolique. Elles s'adressèrent à Sanada.
- Viens jouer avec nous.... Viens !
Les lumières s'éteignirent une seconde. Sanada paniqué, entama les mudras de lueur, une technique raiton qui permettait d'éclairer, mais avant qu'il puisse l'invoquer la luminosité revint avec plus de force encore, dévoilant une scène épouvantable.
Sur le sol, les deux jumelles semblaient éventrées, leurs entrailles gisant à côté de leur corps souillé par le sang. Un gigantesque couteau dans la main d'une jeune semblait être l'arme du crime. Le couteau s'agita comme par magie, lévitant au-dessus des cadavres pour pointer sa lame en direction du visage de l'androgyne.
Le couteau fila à une telle vitesse que Sanada dut se rendre intangible pour ne pas être décapité sur-le-champ. Il tenta de réactiver ses jambes pour faire demi-tour à bord du chariot, mais elles refusaient de lui obéir.
-SANADAAAAA !! SHUUN !!!
C'était la voix de Gintaro qui semblait provenir d'une porte.
- Gin ! Je suis là ! Dit Sanada en tentant d'ouvrir la porte, en vain.
Quand il se retourna pour voir si les jumelles avaient une clé près d'elles, il constata avec horreur qu'elles avaient disparu.
Un vrombissement lointain se fit entendre. De plus en plus fort, le bruit détonna dans le couloir, apportant avec lui une marée de sang.
Sanada se mit à pédaler le plus rapidement possible. Il fallait échapper à la noyade rouge, il fallait qu'il retrouve ses amis et une seule chose lui donnait un semblant d'espoir, il entendait leurs voix se rapprocher.
Ennosuke Gintaro
Uzushio no Genin
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Gintaro était paniqué, il regardait dans toutes les directions sans voir personne.
- Gin ! Je suis là !
Il fonça dans la direction de la voix de Sanada pour arriver devant une porte qui semblait bouger toute seule. Son ami devait être derrière. Il essaya de l’aider à l’ouvrir en forçant de son côté. La porte céda, mais Sanada n’était pas là. Il entendit encore une fois le soldat des cinq l’appeler, il se précipita du côté des cris et força de nouveau une porte qui semblait cacher son ami.
-Attend Sanada, recul ! Gintaro attendit quelques secondes que l’élu des dieux recule et défonça la porte à l’aide d’un éclair. Tu vas bien ? Demanda-t-il.
Le silence était retombé sur l'orphelinat. C’était beaucoup trop calme. Les deux acolytes se mirent à chercher le troisième larron arpentant les couloirs.
-Ce n'est pas normal, je l’ai entendu nous appeler. Tu crois qu’il lui est arrivé quelque chose ?
Disons-le, ce bâtiment était hanté, Gintaro ne croyait pas aux esprits et tout, mais là, il ne pouvait pas le nier. Des portes qui se ferment toutes seul, des voix, des apparitions, c’était effrayant. Gintaro voulait partir de cet endroit, mais il ne pouvait pas le faire sans Shun. S’il était blessé quelque part, Gintaro s’en voudrait toute sa vie.
-Voilà, c’est ici que je l’ai perdu de vue. Dit le jeune genin. En un battement de cils, je me suis retrouvé ailleurs. On ne devrait pas se séparer, ça ne nous a pas réussis jusqu’à présent. Je commence vraiment à …
Gintaro se stoppa net, sur l’épaule de Sanada, une main était apparue. Elle était fine et nécrosée. Gintaro eut un mouvement de recul et pointa la chose du doigt.
-T’as une...une …. main là. Balbutia Gintaro.
La panique était présente, mais dans tout ce chahut et brouhaha, Gintaro entendit une voix au loin les appeler. C’était Shun qui devait être à l’autre bout du bâtiment. Dans le couloir qui menait vers lui, les tapis prirent forme humaine.
-Merde. Dit-il en sortant un kunaï. Je t’ouvre la voie. Dit le jeune genin en lâchant plusieurs kunaï autour de lui les lançant grâce à son chakra raiton sur les monstres de tapis.
Les autres se retournèrent et approchèrent lentement du jeune homme qui les repoussa à coup de pied. Une fois de l’autre côté du couloir, les deux compères se réfugièrent dans une pièce.
-Sanada, faut qu’on parte d’ici, j’en peux plus c’est trop bizarre. Pourquoi est-on venu ici déjà ?
Soudain, quelqu’un ou quelque chose se mit à essayer d’enfoncer la porte de la pièce. Gintaro se jeta dessus essayant de la bloquer en collant son dos contre la porte et en ancrant ses pieds sur le sol.
Technique utilisée:
DORAIBA NO SURO 【Lancer conducteur】
DOMAINE :
Raiton - Shurikenjutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Moyenne
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L'utilisateur condense de électricité autour de lui, faisant léviter un kunai, shurikens, senbon avant de l'expulser à la vitesse de l'éclair. Pour ce lancer, la caractéristique de Chakra remplace celle de Force dans le calcul des dégâts, mais en dehors de cela, il s'agit d'une attaque normale. De plus, les projectiles ainsi propulsé percent les armures de rang D (rang C pour le Dôton). Nécessite des projectiles (senbons, shurikens, kunais).
CONSOMMATION DE CHAKRA :
Faible
Citation
Masamune Sanada
Uzushio no Chunin
Messages : 722
Date d'inscription : 11/01/2019
Fiche du Ninja Grade & Rang: Chuunin - Rang B - Arpendeur des Six Chemin du Cercle d'Or Ryos: 855 Expérience: (2671/1200)
L'œil voit à travers le petit trou du mur. La nourriture est là. Elle se débat, mais elle est tellement proche. Il faut manger. Manger pour vivre.
Poussant la porte de toutes ses forces avec son dos et ses fesses, Sanada n’en menait pas large. Pour autant, les choses semblaient beaucoup trop dramatiques pour que cela soit réel. Le village d’Uzushiogakure était une place fortifiée avec des shinobis de talent. Qu’une antre de l’horreur soit ainsi possible au milieu des habitations, et qui plus est, dans l’orphelinat même qui abritait des dizaines d’enfants, cela paraissait littéralement incroyable.
- Sympa la façon dont tu as lancé les projectiles sur les tapis. C’est quoi, tu charges le raiton et tu te sers de sa fugacité pour améliorer la vélocité de ton arme. C’est ça ? Retiens cette porte, je vais essayer.
Sanada se releva, et, malgré les coups qui faisaient presque voler les gonds à chaque fois, la lame foudroyante de Nantekotta semblait tenir bon.
Sortant quelques senbons, le jeune homme concentra un grande partie de chakra raiton dans son bras et laissa le mouvement aller.
Bien entendu, malgré sa maîtrise du chakra, le jeune homme ne parvint qu'à lancer les senbons tout en envoyant des étincelles qui ne pouvaient pas impressionner grand monde. Par chance, les aiguilles s'étaient plantées juste au-dessus de la tête de Gintaro.
- Bouge pas. Dit Sanada en retirant les aiguilles du bois. Et tiens bon. comme ça, on peut leur balancer une bonne salve de projectiles. Donne moi quelques minutes. Je vais y arriver.
Plus d’une heure plus tard. Gintaro tenait toujours bon. Sanada l’avait remplacé pendant quelques minutes pour que celui-ci se repose et lui montre la bonne manière d’utiliser l’énergie divine. Mais, malgré une bonne vingtaine d'essais, le soldat des Cinq n’y arrivait toujours pas.
Changeant de stratégie, il tenta de faire glisser de façon fluide le chakra raiton vers l’arme métallique, et donc conductrice. Quand Gintaro le faisait, cela paraissait naturel et très rapide. Le soldat des CInq était allé chercher trop loin une technique qui monopolisait le chakra raiton dans sa forme la plus primitive. Ses années d'entraînement à vouloir maîtriser la tempêtes et les éclairs complexes lui avaient fait oublier la base de la maîtrise du raiton.
Se concentrant pour de bon, le jeune homme ne chercha donc pas à théoriser comme il en avait l’habitude. S'emparant de ses aiguilles, il les lança naturellement, ajoutant une petite dose de chakra raiton brut. Le résultat fut impressionnant pour Sanada. Lui qui n’avait jamais joui d’une force surhumaine venait pourtant de jeter les senbons si puissament qu’ils s'étaient enfoncés profondément dans le bois pourtant massif qui les protégeaient encore de la chose qui tambourinait à un rythme bien moins soutenu qu’au début.
- Super ! J’ai tendance à tellement me pencher sur des techniques avancées que j’en oublie les bases. Je ne sais pas qui a développé cette technique, et comment elle est parvenue dans ton répertoire, mais c’est assurément un coup de force. Tu me permet quelques essais encore ? Dit-il face à un Gintaro rouge tomate.
C’est que Sanada avait un plan. Depuis plus d'une heure qu’ils étaient enfermés dans cette salle, il n’avait plus aucune nouvelle de Shun. Une chose inhabituelle pour celui qui devait les chercher en ce moment même. A moins que…
Sanada reprit calmement son entraînement impromptu. La scène aurait pu paraître comique si les deux shinobis n’étaient pas aussi interloqués et apeurés par la situation. Le soldat des Cinq devait cependant retrouver son calme pour pratiquer la technique correctement. Les bruits sourds de la chose qui voulait défoncer la porte ne se faisait entendre que quelque fois par minutes, comme si la bête monstrueuse fatiguait…
Le Soldat des Cinq lança un senbon renforcé par le chakra raiton qui se planta solidement dans la porte.
- Attends, je recommence.
Le deuxième essai fut un peu plus puissant, mais l’aiguille ne parvint toujours pas à l'objectif que s’était fixé son lanceur.
- Tiens bon Gin, celle-ci c'est la bonne ! Dit-il en lançant trois bonbons simultanément.
Les projectiles frappèrent le bois avec encore plus de force, s’enfonçant entièrement dans la porte qui craquait à chaque coup du monstre.
- Tu vas passer oui ! S'exclama le jeune homme en envoyant les derniers projectiles de son petit sac d’armes accroché à la ceinture.
Teintés d’une lueur bleuté, les piques traversèrent la porte sans mal, comme si le chêne massif avait été du beurre.
De l'autre côté de la porte, un énorme cri se fit entendre.
- Aghhhh ! Bordel ! Ça fait mal !
Sanada regarda Gin avec un sourire.
- J'en étais sûr ! Quelle mauvaise blague ! Shun ! Viens ici !
Gintaro et Sanada ouvrirent la porte de concert, découvrant tout l'orphelinat en train de rigoler devant leurs mines déconfites.
La main que Sanada avait senti sur l'épaule était en fait un petit garçon transformé en Henge. Heureusement que l’uzujin avait simplement jeté le membre sans le détruire ! Les tapis et tout le reste étaient sans aucun doute de la responsabilité de Shun, maître des illusions réputé du village.
Alors même que Sanada commençait à se détendre, un rat aussi maigre qu’une mante religieuse perça le mur et sauta sur lui.
Trop surpris pour réagir, le jeune homme regarda le rongeur s’emparer des poissons séchés qui pendaient sur sa sacoche et les dévorer sans ménagement. Rachitique comme il était, il le laissa manger sans trop lui en vouloir.
Les crocs dévorent la chair. C’est bon ! Tellement bon !
Pendant tout le reste de la soirée, les enfants et le duo s’allièrent pour faire passer une véritable nuit d’horreur à Shun. Mais ça, c’est une autre histoire.
Technique apprise:
DORAIBA NO SURO 【Lancer conducteur】
DOMAINE :
Raiton - Shurikenjutsu
RANG :
D
PORTÉE :
Moyenne
CHAMP D'ACTION :
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L'utilisateur condense de électricité autour de lui, faisant léviter un kunai, shurikens, senbon avant de l'expulser à la vitesse de l'éclair. Pour ce lancer, la caractéristique de Chakra remplace celle de Force dans le calcul des dégâts, mais en dehors de cela, il s'agit d'une attaque normale. De plus, les projectiles ainsi propulsé percent les armures de rang D (rang C pour le Dôton). Nécessite des projectiles (senbons, shurikens, kunais).
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