Découper un cactus n'était pas chose simple, non que cette tâche manquait de piquant mais c'était rudement dur de tailler la chair de ces végétaux...
Pourquoi je me retrouvais en plein désert, le katana à la main, en train de me battre littéralement avec un objet inanimé ? Très simple, j'avais soif... et le maté commençait à m'ennuyer alors j'ai voulu tester le jus de cactus. Celui-ci est une excellente source de vitamine C, de vitamines B, de fer, de calcium, de bêta-carotène, de magnésium, de nombreux acides aminés et d’autres phytonutriments. Il est également extrêmement faible en calories.
Sauf que, à Suna, un village dans le désert, il n'y a pas de jus de cactus en vente... Alors, je suis parti faire mon bonhomme de chemin, pour faire un peu d'artisanat. Au bout d'une heure, j'avais enfin trouvé une structure piquante qui n'attendait que ça pour se faire tailler, alors j'ai armé mon bras et frappé... La lame resta planté à l'intérieur de l'écorce, je dus forcer pour libérer enfin mon arme.
- Nan, mais même un cactus me résiste ? Après Kalida, c'était un objet qui résistait à mes coups. Je doutais sérieusement de ma force à cet instant... et de l'aiguisage de ma lame. Relevant la tête, un peu frustré par cette résistance, je repris de taillader furieusement le cactus sauf que mes attaques n'avaient que peu d'effets.
"Il résiste au soleil cuisant et à ma lame ? C'est dingue".
Ma stratégie dura une bonne demi-heure, temps que j'avais consacré à me fatiguer pour un résultat proche du néant. J'avais toujours soif. "La honte".
Pris d'une honte et d'une grande colère, comme ils disent quelque part, je reculai pour former des mudras à bonne distance de ma cible et produisit un flux d'incendie qui enserra le cactus puis le brûla intensément.
- Voilà ! Goûte à mon Hirashiri toi !
Ma joie m'empêchai de sentir que j'étais observé...