[FLASHBACK - An 6] Maudits Pirates [PV Rinkusu]

Alors là honnêtement, la situation m'échappait un peu. Je parlais surtout de la conversation qui se déroulant avec Rinkusu et Tokagi. J'avais bien saisi qu'il y avait un passif entre ces deux-là, et voilà qu'il y avait une troisième roue qui s'annonçait. Moi, je me tenais toujours au même endroit, la clope au bec, maintenant mes fils de chakra sur la chaise et mon pied pas trop loin des roustons de notre homme saucissonné. J'étais à deux doigts de le relancer en arrière, manière de lui faire comprendre que j'aimais pas perdre mon temps en bavardage.

Mais le blondinet tentait de la jouer diplomate pour le faire parler encore plus. Et ce fut à cet instant-là qu'on comprit que la troisième roue, c'était la frangine de notre couillon, mais honnêtement.... qu'est-ce que j'en avais à cirer ? Ma cible, c'était Masahiro. Masahiro bossait avec Saburo. On devait leur démonter la gueule. Point. Il était pas question de sauvetage d'autant que ça me rapporterait rien et je faisais pas dans la charité.

J'observais les deux bonhommes jusqu'à finir ma cigarette que j'écrasais par terre, mais pendant que le petit pirate m'expliquait qui était la dénommée Kireina - dont je me foutais toujours autant. Mon attention, elle, fut retenue par Tokagi qui faisait la tronche comme un adolescent. Je pouvais pas m'empêcher de me dire que c'était un crétin, mais visiblement, un crétin qui avait de la chance puisque mon acolyte pensait que ça servait à rien de le torturer.

" Ça sert à rien si j'en avais quelque chose à faire de la frangine. "

Je pointais mes yeux dans deux de Tokagi dont j'avais attiré à nouveau l'attention.

" J'ai pas de famille, mais t'es aussi crétin que t'es mignon. Faudra que tu m'expliques à quoi tu servirais si t'étais crevé. Parce que admettons que tu nous aies rien dit parce que t'es flipette pour ta sœur, il en ferait quoi une fois que t'aurais sacrifié ta vie ? Tu penses vraiment que c'était le genre de gars qui l'aurait libéré ? Elle est devenue indirectement témoin de ses magouilles, donc c'est soit la mort, soit le bordel qui l'attend. "

Et techniquement, on était même pas garanti que c'était pas déjà le cas. Sur ces paroles, je finis par libérer mon pied de la chaise, mais aussi de mes liens de chakra. Je fis un petit claquement de doigts à l'intention de ma marionnette qui rétracta toutes ses lames. Aussitôt, elle se redressa et je me décidais à défaire les liens de Tokagi, avant de venir lui souffler à l'oreille quelques mots à son attention.

" T'es trop tendre, mon gars. "

C'était pas une qualité, du moins dans notre "métier"... même si j'étais pas certaine qu'être pirate était un vrai boulot. On allait pas débattre là-dessus. Par contre, j'étais une femme honnête qui passait pas par quatre chemins et je voulais mettre les choses au clair avec mon partenaire.

" Si tu me permets de dire les choses comme ça, ta dette ne concerne que toi. Ma mission, c'est de m'occuper de nos deux rigolos et je prendrais pas le risque de faire merder les choses pour une midinette. La fille sera de ta responsabilité. Pas la mienne.

On s'était peut-être bien amusé, mais là, il était temps de redevenir des professionnels. Je l'empêcherais pas de faire ce qu'il voulait. C'était un type libre et il avait des comptes à rendre à personne. Moi si. Je bossais pas pour ma tronche, j'avais un supérieur à qui je devais rendre des comptes. Pire que ça, ma cible était un type qui s'était foutu de la gueule d'un daimyo. Double pression. Double loose. Mon seul réconfort était la taille de la bourse pour faire le boulot. Du coup, quand il me tendit la main, j'avais pas l'intention de sceller une promesse que je pouvais pas tenir et de toute façon, ce fut le moment choisi pour des invités de pointer leurs miches.

" Fais chier. "

À peine eus-je temps de maugréer que le verre des fenêtres éclata. Là, une épaisse fumée commença à envahir les lieux, à la limite de l'étouffement. De la bonne merde qui commençait à piquer les yeux au passage.

" J'espère que vous êtes prêt les pirates ? "

Un simple petit avertissement avant que je me mis subitement à lancer une petite bourrasque. ma première idée était de repousser la fumée vers l'extérieur et me dégager un peu la vue, mais aussi repousser les types qui voudraient entrer. Nous battre à l'intérieur serait beaucoup trop merdique donc à nous de choisir le terrain. Dans la foulée, je sifflais Itori et ma marionnette se plaça devant moi, elle serait la première à sortir par la grande porte. S'il avait piégé ou s'ils étaient prêt à nous balancer des trucs, ma poupée se prendrait le tout dans la tronche... mais ça se paierait.

Récapitulatif attaques ennemies:

Récapitulatif combat Honoka: