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Mission de Rang B - Les Sauvages

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Ordre de mission:

Les sauvages

Enfin... J'avais enfin reçu une mission... À vrai dire, je faisais beaucoup de missions, mais ces derniers temps, j'étais particulièrement énergique. J'étais si énergique que je ne pouvais plus tenir en place et que je passais mon temps à m'entraîner ou à effectuer des missions. Je ne savais pas d'où me venait cette énergie, c'était peut être ma motivation qui avait brusquement augmenté suite aux propos de l'Uzukage. Depuis que je l'avais entendu, j'avais encore plus envie d'être une shinobi puissante et respectée. De plus, son discours m'avait permis de voir plus loin, je ne désirais plus seulement faire bouger mon clan, mais je désirais que celui-ci me reconnaisse... Non, que le village me reconnaisse.

La mission que j'avais reçu était parfaitement adaptée à mes compétences... Retrouver le fils du seigneur de Tonami, qui avait été enlevé par des barbares, assurer sa protection et le ramener. Bien évidemment, il fallait aussi que je me débarrasse de ces sauvages si j'en avais l'occasion... Ce deuxième objectif risquait d'être bien plus difficile à remplir si l'on prenait en compte mes capacités, néanmoins, on m'avait confié cette mission et il était de mon devoir de prouver que l'on avait raison de me faire confiance. Je n'allais pas abandonner au premier obstacle rencontré ! Enfin, il ne fallait pas non plus que je m'enflamme trop et que je finisse par oublier mon objectif premier...

J'avais eu un après-midi et une nuit pour songer à un plan... Je m'étais triturée les méninges durant tout ce temps et j'avais songé à trois possibilités d'approche. Ma première idée était de demander à un navigateur en charge d'un navire marchand de modifier un peu son itinéraire pour passer à proximité des îles supposées abriter les sauvages et de m'accepter à bord. Mon plan numéro deux était de me rendre dans des quartiers malfamés pour me trouver un équipage de pirates ou d'autres crapules du genre. Cette deuxième idée avait deux avantages, le premier était de m'offrir un moyen de transport et le deuxième, de la main d'oeuvre pour affronter les sauvages. Cependant, m'allier à de pareils hommes pouvait avoir un impact sur ma réputation et celle du village... Ma dernière solution était de m'emparer d'une embarcation et de faire le voyage seule, sauf que c'était bien plus dangereux car je n'aurais alors aucun combattant à mes côtés et aucune couverture...

Quoiqu'il en soit, j'avais décidé de m'habiller en civile, tout en camouflant mes armes ainsi que mon bandeau shinobi sous les vêtements. J'avais commencé par faire le tour du port d'Uzushiogakure afin de repérer les bateaux marchands, puis je partis à la recherche des navigateurs auxquels je demandais de m'accepter à bord et de modifier leur itinéraire. Malheureusement, je n'obtenais pas la réponse attendue, seul un type a accepté de négocier avec moi...

- Est-ce que vous pourriez modifier votre itinéraire pour moi ?

"Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin, je n'ai pas de temps à perdre avec ces idioties."

- Je vous en prie, vous êtes mon dernier espoir !

"Combien ?"

- Hein ?

"Vous me proposer combien de Ryos ?"

- Quoi ?! Vous allez me faire payer ?!

"Evidemment."

- Laissez-moi un peu de temps pour y réfléchir.

Super ! J'étais en mission et on me demandait de payer pour pouvoir l'accomplir... Mais c'était du grand n'importe quoi ! J'hallucinais, mais quel rapace ce type ! Je gardais ce moyen comme dernier recourt, là, je me dirigeais vers les quartiers malfamés pour voir si je pouvais me dégoter quelques types et un bateau pour pouvoir enfin commencer mon travail.
Après quelques minutes de déambulation dans les rues, j'arrivais devant un bar en piteux état où j'entrai avant de m'installer au bar, à côté d'un vieux matelot.

- Savez-vous où je pourrais trouver quelques hommes courageux et un bateau pour une sorte de traque ?
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Le bouge dans laquelle était entrée l'Uzumaki était du dernier des sordides. Empuantit par le tabac et l'odeur du sel, de la sueur masculine et de l'alcool (voire du vomi et de la pisse de saoulard), sombre et malfamée, il n’était pas fréquenté par les matelots les plus rutilants du port.
Des hommes rudes, couturé de cicatrices et/ou à la gueule cassée la dévisagèrent depuis des alcôves enténébrées où l'on buvait beaucoup et jouait un peu aux cartes en se plaignant abondement des tours pendable de Dame Chance.
Quelques sifflets et propositions salaces ânonnées par des ivrognes fusèrent.
La shinobi put aussi remarquer quelques éclats métalliques de couteaux que l'on tirait nerveusement en douce. Y'avaient des nerveux dans cette populace de butor, qui avaient sans doute des choses à se reprocher...

Au comptoir, le maître des lieux, un rustre borgne taciturne d'âge moyen au teint basané par l'océan servait uniquement du tord-boyau.
L'œil expert de la kunoichi remarqua qu'à son entrée sa main s'était imperceptiblement approchée d'un puissant harpon habilement dissimulé sous le zinc.
Vu les dentitions d'énormes requins suspendu ça et là comme décoration, il devait en plus y être habile.

L'envoyée d'Uzushio remarqua aussi un homme d'âge mur, barbu, le visage tanné par le sel et le soleil, doté d'une musculature puissante de marin malgré son corps vieillissant.
Il était le seul au comptoir, à discuter avec le propriétaire du rade en égal. Tout en lui criait le capitaine de navire, chef d'une bande de rufians des mers.
Le vieux matelot renifla de mépris face à la demande de la rouquine, avant de s'envoyer une lampée d'un alcool qui aurait pu être utilisé pour décaper de la peinture.
"Ça s'pourrait. Mais pas pour toi, gamine..." maugréa-t-il. "Une traque, hein ? Pas vraiment évident sur l'océan... Laisses-moi deviner... Une vengeance ? Un capitaine pirate à occis tes parents ? Pauvre choupinette… Oublie ça ! Ou si t'as la thune, payes-toi un ninja d'Uzushio ! Sont plutôt efficaces, ces connards..."

Soudain, une silhouette sombre, très sombre sortis de l'ombre et interrompit le vieux matelot.
L'homme à la peau noire comme l'ébène, murmura rapidement quelque chose à l'oreille du vieillard, visiblement affolé. Il caressait nerveusement un pendentif barbare fait de bois peint et d'os, notamment un crâne de corneille.
Il ne quittait pas la kunoichi des yeux, tout en n'en menant visiblement pas large.

Ce qui chuchota au vieux marin l'estomaqua et le rendit lui aussi nerveux. Le rustre s'éloigna un tantinet de l'envoyée d'Uzushio, tout en essayant de glisser discrètement sa main vers une lourde machette érodée par le sel mais toujours tranchante qu'il portait à la ceinture.

"Mes excuses, l'alcool m'embrume les idées, j'voulais pas vous offenser..." grogna-t-il, nerveusement, à la surprise générale du rade. "Bon sang, chez vous autres c'est vrai que l'âge n'veux rien dire... La Corneille m'dit que vous en êtes et qu'vous luisez comme un feu de Saint-Elme dans l'monde des esprits... Que puis-je pour vous, shinobi ? Si quelqu'un à placer une prime sur ma gueule... Et bien, j'ai toujours sut que j'finirais dans une bagarre de taverne..."
A ces mots, on pu entendre crisser les armes qu’on sortait des fourreaux (certaines tombant même à terre, boire ou se battre, il faut parfois choisir). Visiblement, moult clients (si ce n’est tous) du bouge faisaient partis de l’équipage du vieux barbu et était assez fidèles (ou bêtes, ou fou,  ou alcoolisés) pour le défendre au besoin.

   
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Franchement, fallait que le gérant fasse quelque chose pour son établissement, parce que là, son état était vraiment pathétique et absolument pas attrayant. Même les égouts devaient être plus agréables que ça... M'enfin, qui étais-je pour juger de ce genre de chose, il y avait peut être des personnes dans ce monde pour apprécier cette porcherie et venir s'y détendre. Il fallait pas écarter ce genre de possibilité, il y avait un tas de personnes très différentes les unes des autres dans ce monde, alors devait bien y en avoir pour aimer cette décoration si spéciale qui faisait tout le "charme" de cet endroit.

Je ne savais pas si c'était une si bonne idée que cela de venir dans un tel établissement et je commençais même à regretter d'être venue lorsque j'aperçus l'animosité des clients qui se tenaient, pour la plupart, prêt à tirer une lame et se jeter à ma gorge si j'agissais d'une manière qui ne leur plaisait pas... J'étais sous pression en quelque sorte, je voyais clairement que je n'étais pas la bienvenue ici... En même temps, je faisais un peu tâche dans ce bar... Et puis, leur façon de me dévisager ne laissait pas le moindre doute quant à leurs intentions... J'allais devoir agir poliment et surtout, avec une grande diplomatie. Même si j'étais shinobi, ils devaient avoir certaines compétences et puis, ils avaient l'avantage du nombre, il valait donc mieux éviter le combat.

J'avais bien entendu choisi d'adresser la parole à celui qui semblait être un chef de navire, le boss de la montagne des singes en quelque sorte. Pourquoi j'avais choisi de parler au patron ? Tout simplement parce qu'une fois le leader dans la poche, les subalternes avaient tendance à suivre le mouvement même s'ils n'étaient pas forcément d'accord.

"Ça s'pourrait. Mais pas pour toi, gamine..." Une traque, hein ? Pas vraiment évident sur l'océan... Laisses-moi deviner... Une vengeance ? Un capitaine pirate à occis tes parents ? Pauvre choupinette… Oublie ça ! Ou si t'as la thune, payes-toi un ninja d'Uzushio ! Sont plutôt efficaces, ces connards..."

J'avais vraiment l'impression qu'il me prenait pour une idiote... Je savais que j'étais pas super impressionnante ni très âgée ni sage, mais j'attendais quand même un minimum de respect... Après réflexion, c'était stupide d'attendre un témoignage de respect dans cette zone où il traînait principalement des pirates et d'autres types peu fréquentables... C'était déjà assez peu glorieux de venir leur demander leur aide. Je lâchai un soupire lorsqu'un homme mystérieux fit son apparition pour chuchoter quelque chose à l'attention du vieux loup de mer.

"Mes excuses, l'alcool m'embrume les idées, j'voulais pas vous offenser... Bon sang, chez vous autres c'est vrai que l'âge n'veux rien dire... La Corneille m'dit que vous en êtes et qu'vous luisez comme un feu de Saint-Elme dans l'monde des esprits... Que puis-je pour vous, shinobi ? Si quelqu'un à placer une prime sur ma gueule... Et bien, j'ai toujours sut que j'finirais dans une bagarre de taverne..."

Je pouvais clairement entendre les clients dégainer des lames, néanmoins, je ne bougeais pas... Il était hors de question que je me montre agressive ou que je me montre faible, hésitante. Je devais leur montrer que j'avais des tripes sans pour autant me les mettre sur le dos, la situation était assez tendue pour que je me retienne de faire un commentaire déplacé. Au moins, j'avais touché le gros lot. Si ce matelot acceptait de m'aider, j'allais sans aucun doute recevoir le soutien des autres types du bar, ceux qui avaient dégainé, au moins.

- Pas besoin de vous excuser... Je savais qu'il y avait peu de chance que je sois bien reçue en venant ici, mais je suis en mission. Quand à la raison de ma présence, celle-ci n'est pas due à une quelconque prime sur votre tête... Je dois libérer quelqu'un pris en otage par les barbares des alentours de Tonami et en même temps me débarrasser de ces types.

Je marquais une pause de quelques secondes, observant les réactions de chacun et pesant mes mots avant de continuer en plongeant mon regard déterminé dans celui de mon interlocuteur. J'allais le convaincre de m'aider, il le fallait.

- J'aurais besoin d'un bateau pour me rendre sur place... Et d'un équipage... Je veux optimiser mes chances de réussite... S'il y a une confrontation frontale, j'aurais certainement besoin d'aide... De plus, c'est aussi dans votre intérêt. Ces sauvages sont dangereux pour tous, y compris votre équipage, ce qui nuit sans doute à votre commerce. Comme je suis shinobi, j'ai quelques compétences qui seront sans doute un atout indéniable dans cette lutte. C'est sans doute votre seule chance de montrer que vous régnez sur cette zone et puis, qui sait ce que vous pourrez dégoter sur leur navire.

Je détournais le regard quelques secondes avant de jeter un coup d'oeil par la fenêtre crasseuse, puis je me mis à sourire en regardant une nouvelle fois le capitaine.

- Je m'appelle Uzumaki Haruka... Je dois partir ce soir, j'ai quelques préparatifs à faire avant cela, je dois donc partir. Mais, j'attendrai votre réponse au port, au couché du soleil. Cela vous donne le temps d'y réfléchir, j'espère que vous allez accepter ma demande et que vous me rejoindrez là-bas.

Sur ces mots, je me levais et pris la direction de la sortie, saluant l'homme d'un geste de la main avant de m'en aller. Je pris la direction de ma demeure... Une fois arrivée, je me rendis dans la chambre de mes parents ou je laissais un mot afin de les avertir que j'étais partie en mission. Puis, j'allais dans ma chambre afin de vérifier que je n'avais rien laissé derrière moi. Après quoi, je partis à la recherche d'informations sur ces barbares. Finalement, je me rendis sur le lieu de rendez-vous et j'attendis...
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La kunoichi d'Uzushio expliqua à la bande de ruffian ce pourquoi elle était là.
Ils écoutèrent sans broncher, visiblement nerveux et échangeant des regards en coin. Le plus nerveux était l'homme à la peau sombre surnommée La Corneille. Il était visiblement terrorisé par l'Uzumaki et se penchait sur l'oreille de son chef, sans doute pour l'inciter à refuser ou à fuir.
Le vieux capitaine le chassa d'une main distraite, se grattant la barbe en réfléchissant à sa réponse.
Elle ne les recherchait pas spécifiquement. Elle n'en avait pas après leur vie.
Elle fit une tentative amusante et maladroite d'en appeler à leur fierté.

La shinobi fini par terminer son discours de recrutement et s'en alla en les saluant.
Pas de massacre. Ils avaient la vie sauve... Pour l'instant.
Le rhum et des alcools plus forts furent débouchés. Les lames (pas toutes, jamais toutes) furent rengainée.
Cela se mit à discuter et à crier, alors que le capitaine demeurait pensif.
Il se fichait pas mal (enfin, presque...) des sombres rumeurs qui venaient de Tonami. Bon, à part la Corneille, mais il était supersticieux en diable, même pour un marin.
La mer était grande, les ports nombreux et parfois accueillant même pour une bande de gibier de potence comme eux. Ils pouvaient sans soucis éviter cette zone soit-disant maudite.
Mais la ninja pouvait revenir en cas de refus et le prendre mal... Hummm...
Y'avait-il moyen de tirer quelque profil de la situation ?
Il lampa le tord-boyau dans son verre et prit sa décision.

Haruka n'apprit pas grand chose de plus en ville. Beaucoup de "on dit", "on raconte que". Visiblement le nombre de navire disparut autour de petites îles non loin de Tonami allait croissant.
Certains soupçonnaient des pirates particulièrement féroces, qui se vengeraient de l’intransigeante politique du Daimyo.
D'autre parlait de tribus féroces et à demi-oublié, anthropophage et qui mènerait les navires passant près de leur domaine à leur perte pour se ravitailler en... viande.
Enfin certain soupçonnait un culte de fanatiques d'un Biju ou de quelque divinité sordide, qui se feraient embauchés sur les navires avant de les mener à leur repaire pour commencer les sacrifices.
Il y en avait même pour invoquer le "pas de bol" et les caprices de la mer, montés en épingles par des marins superstitieux.
Beaucoup d'histoires animaient les tavernes, beaucoup de risibles (si on croyait les racontars des loups de mer accoudés aux bars, la moitié de la population d'Uzu aurait disparu en mer)... Mais toutefois le malaise était palpable. Il se passait réellement quelque-chose pas là-bas...

Le soleil s'abima dans la mer, aussi rouge que les cheveux de l'Uzumaki.
Un sifflement interpella la jeune femme. Un homme à la mine torve et aux bras musculeux lui fit signe de s'approcher d'un navire.
Ce dernier n'était ni le plus beau, ni le plus grand ni le mieux armé du port.
Cela se voyait qu'il avait vécus. Et il y avait un peu trop de grappin qui trainait pour un banal esquif de pèche ou un navire marchand. Il semblait d'ailleurs plus fin, plus taillé pour la vitesse, à mi-chemin entre le navire de guerre et le navire marchand.

Le vieux capitaine l'attendait sur le pont, songeur.
"Montez, j'veux pas rater la marée." maugréa-t-il en allumant une pipe malodorante. "On va vous conduire dans vos îles maudites. Mais à la moindre merde là-bas, nous on décampe. Nous ne sommes pas la marine d'notre estimée Seigneur, ni des joyeux bénévoles en quête de gloire."

Le navire s'ébranla, les entrainant vers une mer sombre et mystérieuse. Le capitaine conduisit la kunoichi dans sa cabine pour discuter, alors que l'équipage s'afférait. Il était visible que les rudes marins n'avaient guère envie de la croiser ou de la fréquenter, malgré son sexe.
"Vous faudra partager ce trou avec moi. Pas plus d'un ou deux jours, le temps d'arriver sur place." déclara le capitaine, désignant la pièce minuscule et enténébrée qui sentait le poisson, le tabac et l'alcool.
Par une décence incongrue ou en signe de respect, le vieil homme avait tendu un hamac pour la kunoichi, discrètement masqué par un paravent (manifestement volé) ornée d'estampe érotique.

"Déjà, vous allez m'appeler cap'tain Kizuato. J'insiste pour le capt'ain, faut tenir les hommes et ils vont grogner si vous me montrez pas un poil de respect..."
Il laissa le silence ce faire avant de poursuivre après avoir ouvert un cruchon de vin âpre.
"Bon. J'suis pas un idiot. J'ai aussi les esgourdes grandes ouvertes aux rumeurs des ports. Mon petit doigt m'dit que vous cherchez un gars d'importance. Y'en a pas tellement par ici qui peuvent se payer un shinobi d'Uzu pour ça... Du coup, ça pose comme qui dirait la question de notre rémunération."
Il agita la main devant la shinobi.
"Pas qu'on aime pas servir, mais... Il faut bien manger. Mais j'vais pas vous réclamer le moindre mon. La promesse d'un shinobi n'vaut pas grand chose, presque autant que la mienne et j'ai pas envie de m'réveiller avec un paiement en acier sous la gorge. Non, ce que j'voudrais, pour moi, mon navire et mon équipage c'est... Un pardon. L'oubli."
Il soupira.
"J'vous cache pas que dans ce ramassis de bon à rien et de feignant, y'en a qui ont écumait la mer depuis belle ruelle. Y'a du passif. La marine de notre honorable Daimyo se ferait une joie de nous voir disparaître, moi et mes hommes. J'aimerais que ça change et avec quelques mots de vous... J'pense que c'est possible. Alors, vendu ?"

   
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J'étais déçue de ma collecte d'informations, j'avais uniquement entendu des rumeurs ou des avis et aucun témoignage ne rejoignait un autre ou alors, il fallait le chercher le point commun... C'était pénible d'enquête pour n'obtenir aucune véritable information, mais une sorte de tension se faisait sentir... Au moins, cela prouvait qu'il y avait bien quelque chose bien que personne n'était d'accord à ce sujet. Enfin, de toute façon, je savais que le fils du seigneur avait disparu aux alentours de Tonami et que ce devait être un groupe de barbares à l'origine de ça. Cela m'aurait fait plaisir d'avoir d'avantages d'éléments, mais je n'avais pas le choix, il fallait que j'y ailles et que je règles ce problème au plus vite...

Arrivée au point de rendez-vous à l'heure convenue, un sifflement me parvint aux oreilles... Je m'approchai du bateau qu'il me montra, puis apercevant le vieux capitaine du bar, je me précipitai sur le navire qui me semblait à cheval entre le navire marchand et le navire de guerre. J'étais vraiment contente qu'il ait accepté ma requête, c'était très bon signe pour le reste de la mission, le vet tournait enfin en ma faveur.

"Montez, j'veux pas rater la marée. On va vous conduire dans vos îles maudites. Mais à la moindre merde là-bas, nous on décampe. Nous ne sommes pas la marine d'notre estimée Seigneur, ni des joyeux bénévoles en quête de gloire."

- Merci d'avoir accepté et je comprends votre position.

J'offrais un grand sourire à tous ces marins en guise de remerciement, je savais que cela ne valait pas grand chose mais c'était mieux que rien. La seule chose que je ne comprenais vraiment pas était le comportement de ces hommes avec moi... Je me rendis finalement dans la cabine du capitaine, il m'expliqua ensuite que j'allais devoir partager cet espace avec lui. C'était très généreux de sa part, d'autant plus qu'il m'avait laissé un hamac, bien que la décoration était particulière et que l'odeur restait assez désagréable. Enfin, je n'allais pas me plaindre, il faisait déjà pas mal d'efforts pour moi.

"Déjà, vous allez m'appeler cap'tain Kizuato. J'insiste pour le capt'ain, faut tenir les hommes et ils vont grogner si vous me montrez pas un poil de respect..."

Capitaine ? La politesse n'était pas forcément mon fort, ou plutôt, j'avais tendance à oublier les formules de politesse... Mais, s'il n'y avait que cette règle à suivre, cela n'allait pas me tuer de faire un petit effort.

- Oui, capitaine.

Un silence s'installa entre nous deux, c'était... Etrange... Oui, c'était bien ça le mot, étrange... Ou non, plutôt inhabituel... Cela me changeait du clan Uzumaki, là bas, c'était toujours bruyant. En même temps, on était pratiquement toujours en train de nous disputer pour un rien. Au moins, on ne s'y ennuyait jamais... Par conséquent, ce silence me gênait un peu, heureusement, le vieux loup de mer le brisa pour aborder un sujet sérieux, parlant rémunération. À ce moment là, j'eus peur qu'il me demande de l'argent comme l'autre crétin de navigateur, mais il me rassura lorsqu'il m'expliqua ce qu'il attendait de moi. Il ne me demandait rien de matériel et cela ne m'était pas quelque chose d'inaccessible bien que je n'avais aucune garantie que cela fonctionne. Il voulait être pardonné et oublié... S'il s'était fait des ennemis, ce n'était pas pour rien, mais j'étais du genre à penser qu'on pouvait changer et donc, être pardonné, qu'on en avait le droit. Je gardais le silence quelques instants, puis, je m'installais dans le hamac avant de répondre au capitaine en fixant le plafond.

- Vous savez, capitaine, je ne suis pas très importante... Je suis une simple kunoichi d'Uzushio Gakure, alors je n'ai pas beaucoup d'influence. Néanmoins, je demanderai à ce que l'on vous pardonne lorsque je livrerai mon rapport, évoquant votre aide précieuse. Sur ce,
je compte sur vous pour que le voyage se déroule sans encombre.


Le voyage et les choses sérieuses allaient enfin commencer, j'espérais que je n'allais pas avoir droit à de mauvaises surprises en cours de route. J'entendais par là une tempête ou une attaque de bandits qui n'avaient rien à voir avec ma mission actuelle. Je fermais les yeux, passant en mode senseur, il était hors de question que je dorme, mais je pouvais toujours me reposer de cette manière. Maintenant, je n'avais plus qu'à attendre que l'on atteigne notre destination.
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La "simple kunoichi" (ce qui équivalait à un statut à la fois plus craint et plus respecté auprès des puissants que vieux loups de mer qui a tâté de la contrebande et de la piraterie) avait plus ou moins acceptés le marché.
Plus ou moins, mais le capitaine savait que de toute manière c'était un pari. On ne pouvait pas réellement faire confiance à la parole d'un ninja... Mais il était joueur.

Elle s'installa dans le hamac qu'il avait installé et l'avait laissé gérer la suite des opérations. La rouquine lui avait même donné du capitaine, comme demandé.
Et elle ne semblait pas s'intéresser à la navigation, ni n'avait en apparence la moindre volonté de se mêler à son équipage de flibustier et de canailles.
Tant mieux.
La présence d'une femme les rendait déjà nerveux, mais en plus une kunoichi... Certains, comme la Corneille étaient emplit de superstitions.

Le capitaine avait lui aussi ses petites manies, avait prié un peu de temps en temps quand "ça passait trop près"... On ne pouvait pas vivre sur l'océan sans rencontrer des choses terrifiantes et mystérieuses, être victime de coups du sort ou du déchainement de la Nature. Ça encourager la religion.
Mais il n'était pas un froussard ou un cul-bénit et le vieux matelot savait qu'une bonne partie de ce que en croit croyez son gibier de potence d'équipage n'étaient que des racontars de bonnes femmes.

Lui même avait déjà fait 2-3 fois le coût de "l'île maudite" en répandant sciemment pareilles rumeurs d'endroits hantés. Idéal pour se poser dans une anse isolée sans être déranger, pour réparer le rafiot ou se faire oublier des autorités.
Il fallait espérer que c'était une histoire du même genre... Même si la Corneille et ses "intuitions" avait été long à convaincre.
Il connaissait vaguement le coin et avait chuchoté à mi-voix à propos de tribus de sauvages oubliés et d'empire cauchemardesques déchus.

Le voyage se passa relativement sans incident.
L'équipage était nerveux, de part la présence de la kunoichi aux cheveux de feu, mais aussi à cause de leur destination.
Au bout de quelques jours de navigation, le capitaine alla chercher la shinobi d'Uzushio. Il faisait nuit, mais une demi-lune brillait sur les flots.

"On approche." grommela-t-il. "Nous sommes dans l'archipel du Dos du Dragon. Tout un tas de p'tites îles volcaniques, parsemé de jungles épaisses et inexplorées. C'est traitreux, plein d'écueils... Et ça a une sale réputation."
Sous la lumière crépusculaire, leur esquif louvoyaient tout feux éteints entre les îlots, les récifs de corails, les barrières rocheuses d'un noir d'encre, les bancs de sable traîtres et autres hauts-fonds.
Passant sous des arches de pierre, contournant des pains de sucre, le bateaux s'approchait des grandes des îles du coin.
Le capitaine avait sciemment choisit une approche nocturne, confiant dans les talents de son navigateur et dans les sens de la Corneille.

"Là." souffla l'homme à la peau sombre et aux yeux perçant doigts tendus. De part ses sens, l'Uzumaki avait par ailleurs noté qu'il disposaiit d'autant de chakra qu'un shinobi. Cela pouvait expliquer ses dons de vigie : il devait lui aussi être un Senseur et/ou avoir des sens hors du commun.
Il avait repéré le long d'une grosse île, une forme sombre d'aspect non-naturel.
Après avoir jeté un coup d'œil en grommelant, le capitaine tendit sa longue-vue, une merveille or de prix, à la jeune kunoichi.

Empalé sur les récifs gardant férocement l'accès à la plage de sable blanc de l'île, on pouvait apercevoir un bateau échoué. L'Uzumaki put apercevoir sous la lumière lunaire un blason rappelant celui des Hiyake.

Le capitaine fit jeter l'ancre à bonne distance (il n'allait pas se risquer plus près sur ces flots traitres en pleine nuit), essayant de trouver un endroit derrière un amas de roc pour camoufler un peu son navire.
Il fit mettre une barque à la mer, où il embarqua avec quatre hommes de confiance (comprendre : très musclés, armés et sans scrupules), dont la Corneille.

L'embarcation accosta sans soucis sur l'île. La plage était déserte, luisant comme de l'argent sous la lune. Malgré la nuit, l'air étai lourd, humide, étouffant.
En bon boucanier, les marins amarrèrent l'embarcation dans un endroit discret, non loin de la mer, prêt à une retraire rapide en cas de danger.
Ensuite, ils se mirent en route vers l'épave, allumant discrètement une lampe-tempête.

Il s'agissait d'un puissant vaisseau, digne d'accueillir le fils d'un noble partis chasser le pirate. Les dégâts du navire pouvaient en partie s'expliquer par sa rencontre avec les hauts-fonds. En partie seulement. L'œil expert de la kunoichi, ainsi que des quelques marins descellèrent bien vite des traces de combat.
Il n'y avait par contre pas le moindre corps. Etrange.
Sous la faible lumière lunaire, les marins étaient de plus en plus nerveux. Il y avait quelque chose de perturbant qui flottait dans l'air. Comme s'ils étaient épiés.

"Capitaine... Shinobi." souffla alors la Corneille, avant de désigner des traces sur le bois.
Des traces de griffures gigantesques.
"Je ne connais pas de bête en mer capable de laisser ces traces..." murmura l'homme à la peau sombre, caressant nerveusement ses colifichets.
"Un ours ou un gros tigre ?" proposa le capitaine. "Qui serait sortis de la jungle ?"
"Il y en avait plusieurs."
Soudain, il se retourna.
"Quelque-chose... On nous observe. Là, vers les rochers !"

La Sensorialité toujours active de la kunoichi lui confirma bel et bien la présence d'un espion.
Le chakra qu'elle ressentait approchant était pour le moins... étrange. Ni réellement humain, ni véritablement animal.

En réponse à la nervosité de la Corneille, les flibustiers dégainèrent leurs lames. Le porteur de la lampe s'avança, peut rassurant mais ne voulant pas se débiner face à ses coéquipiers.
La faible lueur jaunâtre éclaira alors une grande anfractuosité entre les rochers noirs. Deux yeux jaunes, aux pupilles fendues,  luirent en réponse. Le marin poussa un cri de fillette.

Une espèce de lézard gigantesque, bien plus gros qu'un homme, s'avançait pesamment vers eux.
La surprise passée, les marins se mirent en posture de combat. Ce n'était après tout qu'une sorte de gros animal. Ils écumaient les mers depuis assez longtemps pour déjà avoir vu des gros lézards, des varans, se prélasser sur des rochers brulés par le soleil.
Ce n'était qu'une version un poil (un très très gros poil) plus grosse.
Et la bestiole paraissait si lente à trainer sa masse sur le sable et les rochers...

La Corneille et la kunoichi, quand à eux savait mieux à quoi s'attendre. Ce monstre avait le chakra d'un vrai shinobi !
Avant que la vigie n'ai eut le temps de crier un avertissement, le varan titanesque chargea à une vitesse impossible.
Un claquement sec de mâchoire. Un hurlement terrifiant. Le bras du marin qui tenait la lampe tempête disparut dans la gueule du monstre, qui le lui arracha sans effort, avant d'éventrer proprement (enfin, plutôt salement) le matelot agonisant.
La lumière disparut, ne laissant plus que la chiche lueur de la lune pour éclairer le groupe.
Le fait qu’elle ai éteint leur seule source de lumière était-elle volontaire ou simple coïncidence ? Y-avait-il un intellect malsain derrière ses yeux jaunes ou bien était-ce juste l’instinct ?
"Sssssssacriiiiffffffiiiissssse..." siffla alors la créature dans les ténèbres, cherchant sa prochaine proie et confirmant leurs craintes.

Au loin, dans la jungle épaisse, on aurait qu'on pouvait entendre la pulsation rythmique des tambours de guerre.


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Plusieurs jours... Ce fichu voyage avait duré plusieurs jours... Plusieurs jours durant lesquels je n'avais pas grand chose à faire excepté tourner en rond, méditer, essayer d'arranger mes vêtements afin de me donner un style totalement différent ou réfléchir à la mission, essayer de prédire le genre d'ennemis auxquels j'allais faire face ou préparer une stratégie pour récupérer le fis du seigneur de Tonami sans encombre... Je ne savais pas vraiment ce qu'avait pensé le capitaine de ma conduite, mais au moins, je restais loin de l'équipage qui apparemment ne me portaient pas dans leur coeur, évitant ainsi de les déstabiliser. À vrai dire, j'avais appréhendé durant tout le voyage le moment ou nous allions nous retrouver devant les êtres qui avaient enlevé Ichirô...

Finalement, le capitaine vint me voir en pleine nuit pour me prévenir que l'on arrivait à destination... J'étais toujours partagée entre crainte de l'inconnu, de l'échec et excitation provoquée par une mission importante, effectuée en partenariat avec des bandits. Je l'avais déjà remarqué auparavant, mais cet homme n'étais pas banal, ses sens étaient particulièrement développés un peu comme un senseur, son chakra était semblable à celui d'un shinobi. Au moins, j'avais eu de la chance en tombant sur lui... Avec sa longue-vue, je fus en mesure de voir un bateau avec un blason... Un blason qui me rappelait fortement celui des Hiyake... J'étais donc sur la bonne voie, c'était un bon point, cela me rassurait et me redonnait de l'énergie. C'en suivit quelques temps de préparation durant lesquels quatre hommes furent sélectionnés pour m'accompagner, dont le capitaine, puis on nous prépara une barque.

Une fois sur le sable de la plage, nous décidâmes d'inspecter au plus tôt le navire du noble qu'on venait délivrer. Un coup d'oeil rapide me suffit pour percevoir les traces d'un combat, néanmoins, je me sentais mal à l'aise... Il y avait quelque chose qui me dérangeait fortement et je n'arrivais pas à mettre le doigt sur cet élément. J'avais eu besoin d'une bonne minute de réflexion pour comprendre ce qui me dérangeait tant, l'absence de corps... Je n'aimais vraiment pas ça... La luminosité faible, le silence qui régnait et cette scène étrange que nous observions nous rendait nerveux...

"Capitaine... Shinobi. Je ne connais pas de bête en mer capable de laisser ces traces..."
"Un ours ou un gros tigre ?" "Qui serait sortis de la jungle ?"
"Il y en avait plusieurs."Quelque-chose... On nous observe. Là, vers les rochers !"

Je vérifiais aussitôt les propos de l'homme à l'aide de mes capacités sensorielles, puis je reculais de stupeur. Que pouvait être cette chose ? Ni vraiment humain, ni vraiment animal... Avec un chakra similaire à celui d'un ninja en plus... Le type à la lampe s'approcha de rocher et dévoila, avec la lumière, l'atrocité qui nous épiait. Ok... On faisait face à un ninja-lézard-géant... Il n'y avait qu'un point positif, il semblait lent. Semblait... Cette abomination aux yeux jaunes venait de se propulser à grande vitesse sur le type à la lampe pour lui arracher le bras avec une facilité déconcertante avant de l'éventrer... C'était monstrueux... La chose ne s'était pas contentée de tuer l'un de nous... Non... Elle avait aussi détruit la lampe, notre plus puissante source de lumière... Comment pareille créature pouvait exister ? Etait-elle dotée d'intelligence ? Sans doute... La surprise m'avait paralysé, mais hors de question de laisser ce géant-shinobi-lézard-mutant-cannibale nous tuer si facilement.

"Sssssssacriiiiffffffiiiissssse..."

Apparemment, cette erreur de la nature était dotée d'une certaine intelligence puisqu'elle pouvait parler, ce qui était un bon point. Cela signifiait que cette chose devait être capable de ressentir de la peur et de comprendre notre langage... Je ne savais pas si c'était une sorte d'invocation ou un véritable mutant, mais je comptais lui faire une petite démonstration de la puissance du clan Uzumaki. Je ne savais pas si j'allais réussir à le vaincre, mais si j'en étais capable, autant forcer cette abomination écailleuse à se soumettre à ma volonté. Je me positionnai devant les marins qui étaient toujours en vie, leur faisant signe de rester derrière moi, avant de m'avancer un peu plus vers la créature pour faire appel à l'une des techniques de mon clan, matérialisant ainsi des chaînes de chakra qui se dirigeaient vers l'être non-identifié et pourtant dangereux. Je voulais simplement lui assoner un puissant coup, hors de question de garder les chaînes matérialisées plus longtemps... Je ne voulais pas dépenser tout mon chakra au premier combat venu. Je ne savais pas si je l'avais touché, néanmoins cette attaque était plutôt difficile à esquiver, j'avais donc quelques espoirs. Malgré ça, je reculai d'un bond afin de mettre de la distance au cas où l'abject lézard se décidait à m'attaquer.


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L'arrivée meurtrière de la créature gigantesque avait semait la confusion et la terreur chez les marins.
Mais c'était des hommes rudes et sur la mer, on navigue toujours en compagnie de la mort.
Après s'être reculés pour mettre le plus de débris de navire entre eux et le lézard géant, les flibustiers dégainèrent leurs lames, prêt à défendre chèrement leur vie... Où à défaut, essayer de ne pas crever, le temps de trouver une ouverture pour filer à toutes jambes vers la barque.
La capitaine fit toutefois signe d'attendre, pour deux raisons.
La première était la vivacité de la bête, surprenante pour sa taille. A terre, ses hommes n'était pas non plus des foudres de guerre, pas sûr qu'ils arrivent à distancer le lézard sur son terrain... Et encore moi sûr qu'ils aient le temps de mettre la barcasse à l'eau. Et ça savait nager, ce truc ?
La seconde raison était celle qui les avaient conduit ici. Ils avaient une shinobi dans le groupe, très puissant, d'après la Corneille et ses instincts.
Qu'allait faire l'uzujin ? Pourrait-elle occire le monstre ?

La kunoichi leur fit d'ailleurs signe de rester derrière elle, alors qu'elle se préparait à engager la créature. Comme si elle pouvait leur donner des ordres !
Comme si ils allaient rester cacher derrière le jupon d'une femme ! D'une fillette même !
Bon, ok, une femme qui avait été transformé et entrainé depuis l'enfance à devenir une parfaite machine à tuer et qui maitrisait des pouvoirs obscurs, magiques et contre-nature...

Contrairement à ses habitudes de "prudence" (voire de lâcheté), la Corneille décida d'ouvrir les hostilités en premier, expédiant un poignard d'os vers la bête colossale.
L'arme parfaitement effilée valait bien un kunai, mais elle ne fit qu'érafler la peau épaisse et écailleuse du monstre.
Mais cette "diversion" offrit une ouverture parfaite pour la kunoichi, qui déclencha une des techniques secrètes de son clan.

Les Uzumaki possédaient une sagesse millénaire et aimaient étudier les bizarreries du monde (après tout, ils en étaient une).
A part les Bijû, le clan d'Uzushio à la longue vie avait compilé tout un tas de rapports, légendes et témoignages sur l'existence de créature étrange errant dans le monde et pouvant manier le chakra.
Ils savaient même que certain clan avaient réussie à entrainer des animaux à l'usage de l'art shinobi.
Et il se trouvait qu'ils avaient une arme parfaite pour lutter contre ce genre de chose.

Haruka fit jaillir de son corps une flopée de chaînes dorées et luisante de chakra, qui empalèrent la créature, l'expédiant douloureusement contre un récif.
Le lézard géant essaya bien d'esquiver l'assaut impromptu et bizarre, mais même sa vivacité surnaturelle ne fut pas suffisante.
L'extrémité des chaînes déchira ses écailles, lui arrachant littéralement des morceaux de chair.
Il beugla horriblement dans la nuit, en proie à une souffrance indicible.
Non seulement le métal dorée martyrisait son corps, mais il s'attaquait à la source même de son être, à ce qui l'ancrait dans ce monde : le chakra.

La jeune Uzumaki, prudente, décida de ne pas poursuivre son avantage, pour économiser ses forces et jauger la créature.
Cette dernière n'était plus que douleur et haine, sifflante et rugissante. Un humain ou même une bête doté d'un minimum de jugeote aurait fuit, essayant de profiter de sa vitesse surnaturelle et de la nuit pour s'éloigner de la kunoichi.
Mais le varan titanesque n'avait visiblement pas ce discernement.
"Blaaassssphhhèmmmmee !" mugit la créature géante couverte de sang, en chargeant la kunoichi à une vitesse stupéfiante malgré ses blessures, essayant de la projeter contre les débris du navires pour la coincer.
C'était un assaut vif et brutal, mais aussi probablement l'ultime effort de la bête affreusement blessée.
Après avoir chargée la kunoichi, le monstre lui expédia un puissant coup de queue dans ses jambes, pour la déstabiliser d’avantage et l‘expédier à terre.
Ensuite, profitant de sa taille gigantesque, il essaya de lui saisir la tête pour la broyer dans sa gueule.



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À vrai dire, j'avais sous estimé les hommes qui m'accompagnaient... Et là, je me rendais compte que j'avais fait le bon choix en leur demandant de m'accompagner. J'étais contente, non, rassurée de les avoir auprès de moi... J'étais cependant triste et frustrée de n'avoir pu sauver l'autre des crocs de l'animal. La Corneille avait réussi à me surprendre en lançant un poignard à la bestiole avant que je n'utilise mon jutsu, attirant l'attention de la créature. Je ne m'attendais pas à ce que mes chaînes réussissent à atteindre ce lézard mutant à cause de sa rapidité, mais j'avais réussi... Nous avions réussi... Mon attaque ne l'aurait surement pas atteint si le marin ne l'avait pas distrait.

- Merci de votre soutien.

Avant ce jour, je n'avais jamais été si heureuse d'appartenir au clan Uzumaki, les connaissances de ma famille et les techniques qu'avaient développé mes prédécesseurs m'avaient sauvée. Les cris du varan et l'efficacité de mon jutsu m'avaient confirmé mon hypothèse, à savoir que cette chose devait être une invocation ou un être de chakra créé ou invoqué par un shinobi. Cela signifiait qu'une personne se trouvait dans les alentours et était à l'origine de l'apparition de cet être, ce qui voulait aussi dire qu'il était probable qu'on appel une autre créature de ce genre... À cette idée, des frissons me parcouraient le dos...
La révélation de l'invocation, ou plutôt de la créature ninja, me poussa à m'interroger sur mon clan... L'existence de ces êtres était-elle la raison pour laquelle les anciens se préoccupaient peu des guerres entre village et de la politique ? Etait-ce la raison pour laquelle le clan me semblait immobile, voire mort ? Mes aînés étaient-ils en train d'étudier avec précision la nature de ces créatures ? Si oui, pour quelles raisons ? S'en protéger ? Les soumettre ? S'ils s'intéressaient vraiment aux invocations et autres créatures dressées pour manier les arts ninjas, je pouvais peut être les comprendre... C'était un sujet d'étude intéressant et il devait être vaste... En tous cas, cela avait le don d'attiser ma curiosité...

"Blaaassssphhhèmmmmee !"

Je m'étais complètement perdue dans mes pensées quand, le mugissement du lézard géant me ramena à la réalité, mais il était trop tard... La chose m'avait bondi dessus sans que je n'ai le temps de faire quoi que ce soit. Projetée contre je-ne-savais-trop-quoi, mon souffle fut coupé pendant deux-trois secondes, ce qui fut suffisant à l'animal pour m'assoner un coup afin de m'expédier ventre à terre. Ce fut à ce moment-là que je me repris, me retournant pour faire face à la bestiole et saisissant la première arme que à portée de main, un kunai, que je tentai de planter dans sa gueule avant d'essayer porter des coups de pieds à l'animal tandis que je protégeais mon visage avec mes bras de ce varan baveux qui devait surement essayer de me broyer la tête avec sa gueule.


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A la surpris des rudes marins (plus ou moins paniqués), la kunoichi les remercia après envoyé son attaque bizarre mais dévastatrice.
L'équipage ressentit un net regain de confiance en voyant le monstre préhistorique se tordre de douleur et hurler à l'agonie.
Les mains calleuses se firent plus fermes sur les sabres et machettes, prêt pour la curée, à la vengeance de leur camarade tombé.

Mais la petite phrase de sympathie adressée aux loups de mer, ainsi que l'étude de la créature particulièrement affecté par les techniques de son clan avaient distraites un bref instant la kunoishi d'Uzushio.
Le monstrueux lézard en profita immédiatement, se ruant vers l'Uzumaki de toute sa vivacité reptilienne.
La gigantesque s'abattit violemment sur la rouquine, l'expédiant à terre d'un coup de queue et lui enserrant la tête dans sa puissante mâchoire.

La jeune fille parvint à lever ses bras pour se protéger tant bien que mal de la morsure, évitant ainsi de finir dans l'estomac du montre.
Mais la pression était énorme, la masse de la créature surclassant celle de la kunoichi, dont même les muscles renforcés par le chakra avait du mal à lutter contre le poids de la bête et sa gueule vorace.
Elle larda la bestiole de coups de kunai désespéré, arrachant grognement et morceau de chair à la bête enragée. Du sang et de la bave immonde tombait en pluie sur elle alors que la gueule puante continuait à maintenir sa pression
Pourtant, n'était-elle pas en train de faiblir ?

Soudain, ce fut une explosion de cris et de jurons salés que l'on n'entendait habituellement que sur les docks les plus mal famé.
Tous les marins survivant s'étaient élancés à la rescousse de l'Uzumaki !
La Corneille et le capitaine savait que la kunoichi constituait leur meilleure arme pour fuir cet île maudite si par malheurs il y avait encore d'autres monstres reptiliens comme celui-ci près de leur barque.
Quand aux autres flibustiers, ils voulaient surtout venger leur camarade à moitié dévoré par la bête.

Sabres et couteaux s'abattirent sur la peau écailleuse, d'abord sans grand effet. Puis le vieux corsaire beugla ses ordres et les matelots plongèrent plutôt leurs lames dans les plaies ouvertes par la technique de la ninja.
Lui-même expédia un revers de sabre dans la gueule de la créature puis dans ses yeux, faisant jaillir sang et humeurs visqueuses qui éclaboussèrent la jeune fille d'Uzushio.
Le cri de colère et de douleur du monstre paniqué et agonisant déchira la moiteur de la nuit tropicale.
Cela ne fit que ragaillardir les flibustiers qui accablèrent le lézard géant sous les coups de lames.
Et soudain, le monstre disparut en un nuage de fumée blanche, libérant l'Uzumaki de ses mâchoires et laissant les marins au comble de la surprise.

Pas de corps. Et d'après les sens mystiques de la kunoichi, plus la moindre trace de chakra de l'animal.
Il avait purement et simplement disparut, comme effacé du monde.
Troublé, les matelots firent le cercle, fouillant la nuit des yeux à la recherche du monstre disparu.
Etait-ce une sorte de technique ninja ? Un enfouissement ?
Et surtout, ce varan gigantesque était-il accompagné ?

La Corneille récupéra hâtivement la pauvre lanterne cabossé sur le corps de leur ami. Après quelques essais infructueux, il réussit à la rallumer. L’air lourd et presque poisseux sentait le sang.
"La Bête est partie. Elle est retournée dans le Monde Inférieur." murmura la vigie, caressant ses colifichets et autres amulettes de protection. "Quittons cet endroit maudit par les dieux !"

Sentiments que semblait partagé pas mal de marins. Il n'avait pas signé pour se faire dévorer par des lézards géants. Que la kunoichi se débrouille avec ça !
Le capitaine, toujours sabre au clair, jeta un œil à la rousse qui se remettait, couverte d'ichor et de bave.
"Ce serait p't'être une bonne idée..." commença-t-il. Il ne voulait pas qu'on mette en doute son courage et celui de ses hommes, mais il y avait des limites. "On a trouvé le bateau échoué. Combien vous pariez que son équipage a fini dans le ventre de cette bestiole ou, les kami nous en préservent, de ses semblables qui pourraient hanter la jungle. Je ne sais pas qui vous cherchait exactement, mais désormais ça ne doit plus être qu'une fiente de lézard."

Il toussota, nerveux. Après tout, il ne voulait pas fâcher une dangereuse shinobi.
Mais il ne voulait pas non plus risquer plus d'hommes.
"Ecoutez... Si vous voulez poursuivre les recherches, ce sera sans nous..." affirma-t-il, sa décision prise. "Mais on peut vous attendre jusqu'à demain matin. On vous file même la lampe. Et deux volontaires vous attendront sur la plage, la barque à l'eau."
Cris de protestation des "volontaires" potentiels, vite calmés par un regard impérieux et un claquement du plat de la lame du capitaine sur sa cuisse.
"Nous, on va préparer le navire pour le départ... Et préparer le corps de Hachiro pour des funérailles en mer." conclut-il fermement. "On lui dois bien ça..."
Rappelez le bon souvenir de leur camarade décédé par son expédition à la kunoichi était un peu vil, mais cela lui permettait d'asseoir son argument et, peut être de sauver sa vie et celle de son équipage.

Au-delà de la plage, dans la forêt, le rythme des tam-tams accélérait. Un shinobi avec des sens exceptionnel ou dotait d’un puissant dojutsu comme le Byakugan ou le Sharingan aurait pu desceller quelques lueurs au plus profond de la jungle.


   
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Cette satanée bestiole me donnait de fil à retordre, je m'étais protégée tant bien que mal de sa puissante mâchoire mais elle m'écrasait de son impressionnante masse... Je n'avais pas vu venir la bête alors, évidemment, j'avais un peu paniqué lorsqu'elle m'était arrivée dessus et je n'avais pas forcément adopté la réaction adéquate. Cette créature qui m'avait semblé détenir une certaine intelligence, me paraissait tout à coup monstrueuse, j'avais l'impression qu'elle avait perdu le contrôle, qu'elle avait suivi son instinct au détriment de son intelligence et de sa prudence. J'avais eu un geste désespéré, attaquant la gueule de l'animal à l'aide d'un kunai... J'eus dans la foulée un haut-le-coeur, recevant bave et sang du varan ninja en pleine figure... Je faiblissais face à la pression que le lézard cannibale exerçait sur mon corps plus petit que le sien et pourtant, qui était sans doute mieux entraîné...

Alors que je tentais de protéger mon visage de mon bras et que je réfléchissais à la meilleure stratégie pour me débarrasser de cette chose, les matelots vinrent à mon secours. Tout d'abord, leurs assauts furent inefficaces, néanmoins leur changement de stratégie porta ses fruits, m'éclaboussant de nouveau avec un mélange de substances visqueuses qui s'échappaient du corps du mutant. Mon repas allait vraiment finir par ressortir... C'était d'une répugnance sans limite... En plus, j'avais droit aux cris d'agonie de l'animal en plein dans les oreilles... Heureusement, la chose disparu dans un nuage de fumée et je ne détectait plus sa présence, elle devait être retournée d'où elle venait. Fallait donc que je remercie l'invocateur pour cette magnifique douche qu'il m'avait offert... C'était la première fois de ma vie que je me sentais aussi sale... Heureusement que j'étais pas une maniaque, car dans le cas contraire j'aurais piqué une de ces crises. Là, j'étais calme ou du moins, extérieurement calme... Intérieurement, je n'avais qu'une envie, tapisser le sable immaculé des entrailles du type qui avait invoqué le lézard mutant.

Je m'assis sur le sable,étirant mes muscles endoloris avant de me pour faire face aux matelots, tout en essayant de me concentrer sur autre chose que sur mon corps recouvert de liquides répugnants. Je n'étais pas prête d'oublier cette mission... La Corneille avait récupéré la lanterne et réussit à la rallumer... Un problème se posa à moi, les hommes qui m'avaient accompagné jusqu'ici ne voulaient plus me suivre, à cause de l'autre créature ninja. À vrai dire, cela ne me rassurait pas de me balader seule sur cette île, néanmoins je comprenais la crainte qui les possédait, ils n'avaient pas été formé comme moi et n'avaient aucunement accepté de mettre leurs vies en jeu. Je ne pouvais pas les forcer à me suivre excepté par la terreur, mais là n'était pas mon but... Je devais respecter leur volonté, en échange, ils allaient rester dans le coin pour moi, pour me raccompagner à bon port une fois que j'en aurais fini ici. C'était de ma faute si l'un des leurs était mort et je m'en voulais, mais il fallait que je reste professionnelle...

- Je comprends votre position, je ne compte pas mettre la vie de vos hommes en jeu. Je suis d'ailleurs désolée pour Hachiro, si j'avais été plus attentive, si j'avais réagi plus vite, il serait sans doute encore en vie... Je vais continuer mes recherches et je reviendrai avant demain matin, si je suis encore en vie, mais comme je suis résistante il ne devrait pas y avoir de problème.

Lors de l'engagement du combat avec la bête au chakra de ninja, j'avais entendu des tam-tams... Maintenant, le rythme des tam-tams avait accéléré... S'agissait-il d'un rituel qui était en train d'être exécuté et arrivait à une nouvelle phase ? J'en avais aucune idée, néanmoins, je comptais suivre ces instruments en restant prudente. Mais avant cela, je me jetai à la mer pour tenter de me débarrasser de ces liquides abominables qui recouvraient mon corps et mes vêtements. Je restais cinq bonnes minutes dans l'eau froide avant de m'enfoncer dans la jungle, la lanterne que l'on m'avait donné à la main, tout en courant afin d'éviter de perdre du temps. Mes sens étaient tous en alerte, cherchant le moindre élément potentiellement dangereux dans l'obscurité de la nuit, tandis que le son des tam-tams guidait mes pas.


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L'équipage de flibustiers et la kunoichi d'Uzushio avait finalement occis le monstre.
Enfin, peut-être : la créature mystérieuse avait disparue dans un nuage de fumée, privant les humains de leur revanche.

Après pareille rencontre, les marins n'étaient pas vraiment enthousiasme dans l'idée de poursuivre l'exploration de l'île maudite.
Leur capitaine et porte-parole le fit savoir, proposant un marché à l'Uzumaki.
Etonnamment, la rouquine accepta sans sourcillée, au grand soulagement des matelots.
Il l'attendrait donc, prêt à partir. Et pas trop longtemps.
Par contre, cela signifiait que la kunoichi devrait explorer l'île en comptant sur ces seuls talents.

Alors que ces marins souquaient ferme, l'un deux malheureusement à jamais enveloppé dans un drap provenant du bateau échoué, le capitaine eut de vague remords à l'idée de laisser cette jeune fille seule sur cette île infestés de dragons.
Puis il se rappela qu'elle était une sorte de machine à tuer. Elle s'en sortirait. Surement.

Une fois quelques ablutions faîte dans la mer, Haruka pût reprendre le cours de sa mission : retrouver Hiyake Ichirô, le fils du Seigneur de Tonami.
Sans être propres, les vêtements et les cheveux de la kunoichi n'étaient plus imbibés de sang étrange, de bave immonde ou de viscères de la bête. Ils ne puaient plus également, même si l'Uzumaki avait parfois encore l'impression de sentir l'haleine fétide du monstre sur elle.

Elle s'élança dans la jungle épaisse et moite, sans se soucier de ses vétements trempés (cela allait être fort désagréable avec le sel marin, une fois ceux-là secs).
La forêt tropicale aurait fortement ralentie un équipage humain, surtout la nuit, à la faible lueur de la lune et d'une lampe-tempête.
Mais cela ne fit que freiner la kunoichi, qui bondissait avec aisance d'arbre en arbre. Son expérience de shinobi lui permit de déceler un vague chemin dans la jungle, sans doute une sorte de piste.
Et, si elle en croyait ses oreilles, cela concordait avec le direction du bruit des tambours.

L'envoyée d'Uzushio fit aussi connaissance avec la faune locale, à son grand déplaisir. La jungle regorgeait de lézard, serpent, varan et autre reptiles dont sa lanterne accorchait parfois les yeux jaunes luisant dans le feuillage.
Heureusement toutefois, ses sens mystiques l'informèrent qu'il s'agissait d'animaux tout à fait normaux et n'ayant pas de chakra particulier. D'ailleurs, ils ne l'attaquèrent pas, se contentant de se lover dans les ténèbres ou de siffler de manière menaçante dans sa direction.

La piste montait dans la jungle et au bout d'un moment, l'Uzumaki pu même masquer sa lanterne.
Le chemin était désormais balisé de torches primitives qui faisaient danser des ombres inquiétantes dans la forêt. L'atmosphère était lourde, épaisse et le rythme des tam-tams lancinant, hypnotique.
Dissimulée derrière un arbre imposant, Haruka put apercevoir un village barbare.
Il était construit en demi-cercle, s'ouvrant sur un lac alimenté par une molle cascade venant des hauteurs de l'île. Il ne devait pas abriter plus d’une centaine d’âmes, même si c’était impossible de le confirmer avec sa sensorialité pour l’instant.
Une palissade de pieux de bois, dont certain garnis de crâne humain ou animaux, protégeait sommairement quelques huttes en torchis.

Mais il y avait quelques éléments étranges qui se détachaient de ce trou primitif.
La porte tout d'abord. Gigantesque, en pierre bleu-vert sombre sculptée et enserrée par des lianes, elle était aussi massive que celle d'Uzushi.
Deux sentinelles, minuscules, se tenait dans l'ombre de l'édifice monstrueux. Des hommes musclés, à la peau sombre mais décorait de peinture de guerre de couleur vive (un peu trop rouge à son goût), armée de boucliers et de sagaies.
ça et là dans le village, on remarquait aussi des blocs de roche cyclopéens de la même roche, visiblement anciens et taillés avec soin et des restes d'ancien murs, de constructions antiques qui devaient autrefois atteindre une taille imposante.

Le plus remarquable était bien sûr le temple pyramidal se dressant à demi dans l'eau du lac.
Il était aisément remarquable car en plus de sa taille monumentale, il était éclairé par moult brasero et torches : une cérémonie païenne était en court.
Visiblement, l'ensemble de la population du village ou presque y était rassemblé, festoyant bruyamment au rythme des tambours.
Il y avait apparemment une hiérarchie stricte : plus ou était important (au vus des peintures et des bijoux d'os et d'or arborés), plus ou avait le droit de monter haut sur la pyramide sacrée.

Soudain, le battement des tambours devint frénétique. Les sauvages formèrent une sorte de haie d'honneur jusqu'au sommet du temple. On tira un homme hurlant d'une des ruines pierreuse non loin de celle-ci.
Le malheureux, visiblement captif et blessé, se débattait comme un beau diable, agonisait ses bourreaux d'injures de marins.
Il fut trainé au sommet de la pyramide, jusqu'à un autel sombre que l'Uzumaki devina poisseux de sang malgré la distance.
Là, sortant des ténèbres, deux silhouettes entourèrent le captif, désormais sanglé sur la pierre.
Tous les autres sauvages se retirent un peu en contrebas. Le rythme des tam-tams pulsait, de plus en plus rapide menaçant.
La première silhouette était un homme avec un masque de pierre que la kunoichi devinait à peine mais surement horrible et menaçant. Il portait un collier de plumes et d'os et la lumière lunaire faisait briller moult colifichets et bracelets d'or et de métal.
Tout comme la lame tordues mais rutilante qu'il agitait en haranguant la foule.
Il avait tout d'un grand-prêtre de quelque cérémonie impie.
Après une ultime diatribe hurlait dans un langage que la ninja ne comprenait pas, il plongeait sa dague sacrificielle dans la poitrine de la malheureuse victime du soir.
Les tambours cessèrent instantanément, laissant le hurlement déchirant de la victime résonner dans l'air lourd de l'île tropicale.

La deuxième silhouette s'avança. Plus massive. Plus sauvage. Légèrement voutée. Haruka, prudemment placé en retrait, peinait à discerner les détails. Il ne lui semblait pas humain, même s'il marchait sur deux pieds.
L'étrange silhouette plongea un main dans la cage thoracique éventrée de la victime, lui arrachant à mains nu son cœur encore palpitant, avant de le lever bien haut sous les vivat de la foule.
La créature (impossible de la qualifier d'humain : Haruka était persuadée d'avoir vu des crocs et le battement d'une queue reptilienne) pressa l'organe, faisant gicler le sang, avant de l'engloutir dans sa gueule.
Enfin, le monstre poussa un rugissement terrifiant. Aussitôt de nouveaux cris de joie s'élevèrent. Les tam-tams reprirent leur rythme syncopé et les villageois se mirent à danser et à festoyer.
Le grand-prêtre tendit un doigt impérieux vers la ruine qui servait sans nul doute de prison aux sauvages.
Visiblement, les réjouissances n'étaient pas terminées et les Dieux avaient encore faim...

   
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Peur et excitation, ces deux émotions étaient dominantes au sein de mon coeur... C'étaient elles qui me faisaient avancer, tout en restant assez prudente... Les marins n'ayant pas envie de se mettre plus en danger avaient décidé de se rester en arrière, me laissant m'aventurer seule au sein de l'île. J'avais beau être une kunoichi, j'étais en terres inconnues avec un nombre d'ennemis indéterminé, je ne connaissais pas non plus leur puissance, j'étais donc dans une situation plutôt complexe... En plus, malgré la lanterne que je détenais, l'obscurité était importante et me gênait lorsque j'essayais d'identifier une créature qui se tenait non loin de moi. Mes capacités sensorielles me permettaient de déterminer si un être vivant était un animal, un civil ou un ninja, mais impossible de connaître plus de détails, or je craignais que de dangereuses créatures traînent dans les environs. Je voyais régulièrement les yeux jaunes luisant de quelques reptiles se poser sur moi... Je n'avais rien contre les reptiles, je préférais largement ces animaux à d'autres, néanmoins l'obscurité rendait leur regard effrayant. J'avais l'impression que cette traversée de la jungle avait duré une éternité, le souvenir de l'halène fétide du varan monstrueux me revenant régulièrement en tête, sans compter que je n'en voyais pas le bout.

Finalement, je finis par arriver à proximité d'un chemin éclairé par des torches, à proximité par ce que je m'étais dissimulée derrière un arbre afin de ne pas être repérée par les deux gardes protégeant ce qui me semblait être un village barbare. En tous cas, les habitants avaient vraiment mauvais goût pour décorer une palissade avec des crânes, en plus, ça ne m'inspirait vraiment rien de bon... L'entrée du village était matérialisée par une immense porte qui rivalisait sans aucun doute avec celle d'Uzushio. De ce que je pouvais voir depuis ma position, il avait quelques restes d'une civilisation antique qui se manifestaient au travers de restes de mur. J'étais persuadée que les anciens du clan pouvaient être intéressés à l'idée de les étudier, mais je n'étais pas là pour observer les traces d'une ancienne civilisation...

Je continuais d'observer les alentours avec attention... Il y avait un temple pyramidale qui attira mon regard grâce aux nombreuses torches qui servaient à l'éclairer, une fête semblait s'y dérouler... Je tentais de m'approcher discrètement de cet édifice afin de mieux observer ce qu'il s'y passait. Un homme hurlait... Il avait sans doute été capturé et torturé par ces sauvages... Maintenant, ces êtres sans coeur étaient probablement en train de l'amener sur un autel sacrificiel. Il avait beau se débattre, c'était inutile... Ses bourreaux l'avaient sanglés sur la pierre. Le rythme des tam-tams augmentait tandis qu'un homme portant un masque ainsi que de nombreux bijoux s'avança, il ressemblait fortement à un prêtre... Après s'être adressé à ses fidèles ou à son dieu, il poignarda le malheureux, soudain la musique s'interrompit pour laisser raisonner le hurlement de la pauvre victime. Une deuxième personne s'avança... Elle ne semblait pas totalement humaine... La créature arracha le coeur de l'homme avant de le presser pour ensuite s'en repaître. Je regardais la scène, horrifiée...

L'être qui se nourrit du coeur du pauvre homme ne devait décidément pas être humain... Il m'avait semblé apercevoir le battement d'une queue de reptile ainsi que des crocs... Peut être s'agissait-il d'une créature semblable à celle que j'avais combattu un peu plus tôt, ou alors, je cherchais à me persuader que ce ne pouvait pas être un humain... Cependant, le rugissement de la chose me poussa à penser que ma première pensée était la bonne... Cependant, ce monstre devait être plus dangereux ou au moins plus intelligent puisqu'il me semblait avoir plus de traits humains. J'avais envie de me ruer dessus et de lui arracher ce qu'il lui servait de dent avant de le remettre à sa place. Je brûlait intérieurement de rage... J'avais envie de hurler...

Cependant, je repris un temps soit peu le contrôle de mon esprit lorsque le prêtre montra du doigt des ruines... S'agissait-il d'une prison destinée aux futurs sacrifiés ? Sans doute... Mais je n'allais pas attendre qu'un deuxième homme soit exécuté devant mes yeux pour réagir. Cependant, je ne pouvais pas foncer dans le tas comme ça, si ?
Je fis rapidement l'inventaire de ce que j'avais sur moi... Il me restait quatre kunais, j'avais aussi dix senbons et un parchemin explosif. Les marins m'avaient donné une lanterne... Pour le reste, il s'agissait de mes vêtements. Au niveau de mon chakra, il m'en restait une bonne partie puisque j'avais été soutenu par les matelots et physiquement, ça pouvait aller, j'avais connu pire.

Je pouvais tenter de détourner l'attention des sauvages en faisant exploser la porte du village, ou le village lui-même, pour avoir l'opportunité de libérer les prisonniers et de m'attaquer au dévoreur de coeurs. Je pouvais aussi tenter de mettre le feu, néanmoins je craignais que les habitations n'y soient résistantes. Sinon, je pouvais foncer dans le tas et non seulement me mettre en danger, mais aussi mettre en danger les captifs. Les sauvages que je percevais à l'aide de mes capacités sensorielles ne représentaient pas un danger, mais on n'était jamais trop prudent. Sinon, je pouvais m'essayer au lancé de kunai pour tuer le prêtre et son acolyte avant de filer, je pouvais aussi tenter une prise d'otage si j'étais assez discrète. Y avait aussi la possibilité de tenter une infiltration bien que je ne parlais pas leur langue...

Je choisis finalement un plan qui n'avait rien à voir avec les autres ou du moins, qui s'en éloignait... J'avais décidé de retourner aux portes du village pour assommer les sentinelles et les fouiller avant de m'emparer de leur équipement. Je cachai un bouclier, la lanterne et une sagaie dans un arbre avant de me rendre à l'arrière du village, en veillant à ne pas être vue, avec une torche que j'avais saisis un peu plus tôt, pour mettre le feu à un autre arbre espérant que cela allait attirer l'attention. Je me rendis ensuite au temple avec une partie de l'équipement dérobé, tentant un lancé de javelot vers le prêtre dans le but d'interrompre la cérémonie, avec un peu de chance, j'allais le blesser ou le tuer.


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C'est sans mal que la kunoichi d'Uzushio se coula dans l'ombre pour assommer promptement les sentinelles gardant (plus ou moins symboliquement) la massive porte de pierre de ce village de primitif. Nul ne remarqua l'assaut vif et brutal : tout le village festoyait bruyamment après la sordide exécution du prisonnier.
De plus près, l'Uzumaki put admirer les bas-reliefs splendidement sculptés, sans nulle doute l'œuvre d'une civilisation ancienne et raffinée. Une œuvre magnifique, qui avait défié le temps... Mais qui était aussi un brin inquiétante.
Les sculptures antiques présentaient en effet moult scènes de sacrifices blasphématoires, de guerre sanglantes et beaucoup trop de motifs reptiliens et de dieux-lézard en colère à son goût.

La rouquine s'empara d'une partie de l'équipement puant des sauvages, en dissimulant un peu dans un arbre.
Cela lui ferait un déguisement sommaire, même si sa peau plus pâle que celle des indigènes ne tromperait pas quelqu'un d'attentif, même en pleine nuit.
Contournant le village, sa palissade et ses huttes, la jeune femme essaya de dégotter un arbre assez sec pour tenter de l'enflammer avec une torche dérobée au préalable.
Embraser un bout de jungle fut difficile et fit plus de fumée que de flammes, que personne ne sembla remarquer. Bon, maintenant, elle puait le brulé...
Laissant le timide début d'incendie dans l'espoir (vain) qu’ils s’étendent un peu malgré la moiteur ambiante et la végétation tropicale verdoyante, la kunoichi retourna au village maudit.

Personne n'avait remarqué son manège : nuitamment, la fumée rance qui s'élevait de son feu de joie se perdait dans les nuages.
Et il y avait déjà moult torches, brasero et, maintenant qu'elle s'approchait, foyer où cuisait de la nourriture, dont l'odeur la fit saliver (pour un temps).
De plus, l'attention des sauvages étaient tout à leur rituel et à leur fête barbare.
Avec horreur, l'Uzumaki put contempler ce qu'il advenait des restes du malheureux marins exécutés. Il fut promptement dénudé, puis vider et découper comme un gibier avant d'être mit à rôtir.
Soudain, elle saliva un peu moins.

En tout cas, avec son bouclier peinturluré et orné de plume et sa sagaie, personne ne faisait attention à elle. Ni à sa « diversion » d’ailleurs…  Et au vue des odeurs et du comportement des villageois, ce n'était guère étonnant. Visiblement, l'alcool coulait à flot et à voir les yeux fous de certains des sauvages, il n'y avait pas que du tabac dans les calumets...
Personne ne faisait attention à elle, tant qu'elle s'abstenait d'engager la conversation ou de s'approcher trop près des feux, qui auraient révéler sa couleur de peau et de cheveux fort peu locale.
La Sensorialité de la jeune femme l'avertit qu'en effet, le bâtiment de pierre (encore une fois ornés de statues reptiliennes brisées) abritait encore quelques personnes, immobiles. Il y avait de grande chance qu'il s'agisse de la prison du village.
Elle était d'ailleurs gardée par quatre gaillards musculeux portant de lourdes massues et des lames de pierre taillée. Il portait une tenue vaguement ornementé, sans doute un uniforme ou des insignes religieux... Il avait l'air un peu coincé, regrettant sans doute de ne pas pouvoir se joindre à l'orgie macabre, tout en étant fier de leur devoir de gardiens sacrés du... garde-manger.

La kunoichi aux cheveux rouges pût donc sans mal se faufiler vers la majestueuse pyramide de pierre.
Là, le grand-prêtre, près de son autel sacrificiel encore dégoulinant de sans, haranguait ses ouailles dans une langue inconnue et gutturale. Il avait des yeux de fous et ses gestes secs, notamment avec son couteau d'os tâché de carmin, semblait signifiait qu'il attendait qu'on lui apporte une nouvelle victime. Quelques marches plus bas, signe de leur moindre importance (mais bien au dessus de la plèbe qui ripaillait en bas), quelques vieux barbus aux tenues de bambous sale, plein d'ossement et de colifichets, discutaient âprement, désignant parfois la supposée prison de pierre. Il s'agissait sans doute de quelques sages ou conseillaient mystiques, essayant de se mettre d'accord sur le prochain prisonnier à sacrifier.
Derrière le grand-prêtre, dans l'ombre, se tenait une étrange silhouette à demi-humaine, silencieuse et froide.

Les sens mystique de l'Uzumaki l'avertirent du coté non-humain de la créature. Son chakra été... différend. Digne d'un shinobi, mais apparenté en une certaine façon au monstre qu'elle avait déjà affronté sur la plage.
Le grand-prêtre lui aussi avait un chakra plus développé que la normale et semblable à celui d'un ninja entrainé. Il était donc dangereux...

Du coup, l'uzujin s'en tint à son plan de base. Alors que personne ne l'avait encore remarqué, elle brandit soudain son javelot, avant de l'expédier de toutes ses forces vers le grand-prêtre au sommet de la pyramide.
Le projectile primitif siffla dans l'air, passant d'abord inaperçu en raison de la fête et de la harangue du prélat primitif.
Puis, en raison de la distance (la kunoichi avait mal jaugé la taille cyclopéenne du temple), le trait mollit.
Il fut balayé d'un coup de queue sec par la créature qui émergea des ténèbres pour protéger le grand prêtre.
Deux yeux aux pupilles fendues, assoiffés de sang se posèrent sur l'étrangère qui avait osé interrompre la cérémonie. Cet homme-lézard l’avait repéré sans mal dans la foule et tendait déjà ses griffes vers elle...
Les tambours, sifflets et flûtes se turent tous d'un coup. Le grand-prêtre restait figé, perplexe, dans un rictus de haine, coupé en plein oraison par l'attentat manqué.
Le silence total se fit.
Lentement, tout le village se retourna à la recherche de la blasphématrice, suivant des yeux les griffes de leur « dieu ».
Le sacrificateur tendit un long doigt sec vers l'Uzumaki et se mit à hurler à plein poumon.
Et ce n'était surement pas "Bienvenue".

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Je n'avais eu aucun problème pour assommer les deux sentinelles... J'eus donc l'opportunité de voir de plus près les sculpture lesquelles apparaissaient bien trop souvent les lézards... Je détestais pas les lézards, ça avait son charme... Sauf quand ta tête était prise dans sa gueule ou que tu te retrouvais éclaboussé par son sang et sa bave... Je préférais largement les reptiles aux canidés... Et puis, fallait le dire, les yeux des reptiles étaient magnifiques bien qu'un peu, voire très, effrayant. Je n'aurais eu aucun problème si je ne m'étais pas confrontée à des lézard mutants... En tous cas, cela valait le coup d'examiner les bas-reliefs avec plus de précision, j'avais d'ailleurs décidé de noter ça dans ma tête au cas où cela pouvait être intéressant pour le village.

Je découvris qu'essayer de mettre le feu à une jungle était stupide... Y avait plus de fumée que de feu et personne ne semblait avoir remarqué quoi que ce soit... Super la distraction ! C'était une perte de temps complète, néanmoins, je décidais de laisser mon petit feu, espérant qu'il se développerait un peu ou que les sauvages le remarqueraient. Je n'aimais vraiment pas ce village... Trop humide, lézards mutants et puis... Leur cuisine... Ça sentait super bon alors j'avais décidé de m'approcher un peu, j'avais même songé à piquer un morceau de viande... Jusqu'à ce que j'aperçus les restes du malheureux qui avait été sacrifié... J'eus encore le fois un haut-le-coeur à cette vue. Comment de tels barbares osaient-ils s'installer sur les terre du Pays des tourbillons ? Comment avions-nous pu fermé les yeux sur leurs agissement et leur existence même ?
C'était pas bien compliqué de s'infiltrer chez les cannibales, il m'avait suffit de porter les affaires que j'avais dérobé à un sauvage et de me balader en restant à une certaine distance des feux. En même temps, ils n'y allaient pas mollo sur l'alcool et même si je savais pas ce qu'ils fumaient, ça devait être de la bonne vue l'état dans lequel ils étaient. S'ils trouvaient leur bonheur sur l'île, cela pouvait être une bonne idée de fouiller et de développer un commerce qui se servirait de ses ressources.

Le bâtiment de pierre devait bien servir de prison aux futurs sacrifiés puisque je pouvais ressentir la présence de personnes immobiles à l'intérieur et qu'il y avait quatre gardes, soit deux fois plus qu'à la porte... Pour le moment, les sauvages ne semblaient pas prévoir un second sacrifice, le premier prisonnier n'ayant pas encore été dévoré et le prêtre étant encore à la pyramide. C'était une excellente nouvelle ! Si le fils du seigneur de Tonami se trouvait bien dans ce bâtiment de pierre, cela signifiait que j'allais pouvoir me battre sans mettre sa vie en danger. Après tout, il était hors de question que les sacrifices reprennent après ma sortie de l'île. J'allais les mâter ces cannibales et pour ça, il fallait que j'aille battre le boss de la montagne des singes... Mais le combat risquait d'être sanglant ou du moins, dangereux pour quelqu'un non-habitué à se battre, donc il valait mieux que les prisonniers restent en prison jusqu'à ce que j'en ai fini. Si je réussissais à vaincre le prêtre et la chose qui devait servir de divinité ou de demi-dieux, les sauvages n'allaient pas avoir d'autres choix que de s'incliner face à moi. Ils allaient peut être même me considérer comme une déité... C'était une expérience à tenter... Je n'allais pas refuser une chose pareille...

Le grand prêtre ressemblait vraiment à un dégénéré... En plus, il semblait vouloir enchaîner les sacrifices, ce qui ne m'arrangeait pas du tout... Alors, je paniquai. Je lançai la sagaie volée en direction de ce tordu. Bien sûr, la créature balaya le javelot d'un simple coup de queue... Super ! En même temps, mon approche n'était vraiment pas terrible...
Silence...
Je n'aimais vraiment pas ça... Tous les yeux étaient posés sur moi... Ça me changeait de mon clan où j'avais l'impression d'être ignorée, mais j'avais pas besoin qu'un village entier me regarde... Je voulais pas leur servir de ration de survie... Maintenant, j'allais avoir un village entier sur le dos... Au moins, ils allaient laisser les prisonniers tranquilles... C'était une bonne nouvelle, dans un sens... Autre bonne nouvelle, même si tout le monde était armé jusqu'aux dents, c'étaient tous des civils à l'exception près du prêtre et de sa chose. Le prêtre était le seul sauvage que j'avais vu qui avait le chakra d'un shinobi, ce qui signifiait qu'il devait être l'invocateur du lézard mutant, enfin des lézards mutants en comptant son garde du corps...
Oh ! Comme c'était gentil ! Le fou furieux me pointa du doigt avant de se mettre à crier un truc qui m'était incompréhensible...

Bon... C'était maintenant que les choses se corsaient... J'allais devoir affronter tout le village ainsi que les deux patrons, à moins que je ne m'occupe des boss avant que les autres arrivent... Déjà, je lançai le bouclier volé en direction des conseillers du grand prêtre, espérant les assommer ou les ralentir. Puis, je lançai un kunai avec deux senbon vers l'homme au chakra de shinobi, espérant que la créature le protégerait. Les senbon étant des aiguilles, j'espérais aussi que l'homme lézard ne les voit pas venir, même si mon but premier était de détourner l'attention. Je profitais donc de mon lancé d'armes ninja pour utiliser mes chaînes sur l'invocation.



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La cérémonie et la fête païenne avait été brutalement interromput par l'aggression de la shinobi d'Uzushio.
Outré par se blasphème et sur ordre de leur grand prêtre, c'est l'ensemble du village de sauvage qui se rua sur l'étrangère.
Elle lanaça le bouclier dérobé sur les vieux barbons qui décidait du prochain sacrifice, leur arrachant que des insultes en une langue gutturale (et la décision sur la prochaine victime : elle) et ajoutant encore au blasphème aux yeux de la foule déchainée.

Les coups du peuple primitif pleuvaient sur la ninja : poings, dagues d'os, massues improvisées, pierres, bâtons, torches embrasées, ustensiles de "cuisine" et même morceau de chair humaine cuite et à moitié dévorée.
Individuellement, aucun de ces sauvages n'étaient réellement dangereux pour une shinobi aussi entrainée que l'Uzumaki. Mais c'était une véritable foule fanatisée qu'elle affrontait, qui ne lui laissait aucun répit. Drogués et extatiques, hurlant de folie furieuses, ils ne semblaient pas se soucier de la douleur ou de leurs camarades qui tombaient sous les coups désespérés de la kunoichi.
Les barbares sanguinaires n'hésitaient pas à se sacrifier sans raison, à  se jeter sur elle pour l'agripper, la saisir et la mordre, dans le but de l'immobiliser ne serait-ce qu'un instant pour que les guerriers de la tribu la lardent de coups d’épées primitives mais efficaces.

L'Uzumaki manqua de se faire mettre en pièce par la foule déchaînée et dût concentrer toute son attention pour avancer et survivre. Ses vêtements furent mis en lambeau, sa peau se couvrit de plaies d'abord négligeable puis de plus en plus profondes et de bosses qui feraient de beaux bleus le lendemain. Si elle survivait jusque là !
Chaque seconde qui passait semblait accroître le nombre d'assaillant qui en voulait à sa vie et la gravité des blessures subis. Traverser cette
Le Haut-Prêtre du culte impie n'eut aucun mal à esquiver les senbon maladroitement lancé dans l'agitation. Celui-ci s'élança lui-aussi en hurlant vers la jeune fille, sa prochaine victime sacrificielle.

La shinobi d'Uzushio réussit pendant un bref instant à s'écarter suffisamment de la meute pour déclencher ses pouvoirs mystiques du clan Uzumaki.
Les chaînes luisant de chakra doré jaillirent en direction du monstrueux homme-lézard qui servait de garde du corps au Grand Prêtre. La créature hurla de douleur, voyant sa peau déchiqueté et brulée par l'attaque.
Toutefois, elle encaissa mieux que le varan géant que l'Uzumaki avait déjà affronté.
Blessé et couvert de sang, le monstre à demi-humain se rua vers la kunoichi en sifflant et engagea aussitôt le combat toute griffe dehors.
Mais cette attaque à priori sauvage n'était qu'une ruse : aussitôt qu'il fut à portée de la ninja, il lui décocha un puissant coup de queue dans les jambes pour l'envoyer au sol.
Là, la meute de cannibale pourrait la rouer de coups sans soucis...

Le prêtre s'était aussi approché, suivant son fidèle serviteur et psalmodiait de manière incohérente des paroles impies, de véritables incantations maléfiques qui troublaient même les sens mystiques de la jeune femme trahissant l’usage de chakra.
Elle se sentait désormais lasse, isolée sur cette île abandonné des dieux. A quoi bon lutter ? Elle n'était rien, personne dans son clan ne l'aimait, ne la remarquait. Sa disparition n'émouvrait personne.
De toute manière, qui savait si le noble qu'elle était stupidement venu sauver était encore en vie ? Il s'était peut être fait déjà dévorer... Et quel était la probabilité pour que les flibustiers qui l’avaient amenée l’attendent réellement ? De toute manière, elle était perdue, elle ne pouvait pas lutter contre autant de sauvages... Il fallait juste espérait que la fin soit rapide... Peut être si elle arrêtait de lutter, de bouger... si elle... fermait les yeux…


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Foncer dans le tas sans réfléchir n'était surement pas la solution idéale, loin de là... Comme je ne me préoccupais que des deux plus forts, les autres en profitaient évidemment pour m'agresser et même si leurs armes n'étaient pas très développées et que ce n'étaient que des civils, ils étaient très nombreux... Une cinquantaine de cannibales face à une demoiselle, pas très équitable, n'est-ce pas ? J'en avais repoussé quelques uns, mais ils étaient trop nombreux pour que je puisse en finir avec eux sans utiliser de jutsu, or je n'avais pas envie de de me vider de mon chakra avant d'affronter le Haut-Prêtre et son ami. Les ignorer avait été une grosse erreur... J'avais reçu de nombreuses blessures, bosses, plaies et vêtements en lambeaux. Je devais avoir l'air pitoyable... Ça ne pouvait plus continuer comme ça, je n'allais pas pouvoir tenir bien longtemps si je ne changeais pas d'approche.

Mes senbon n'avaient malheureusement pas touché leur cible... J'étais bien trop distraite par les sauvages qui m'attaquaient pour me concentrer sur un lancé d'armes shinobi quelconques. Satanés cannibales... Ils en avaient pas marre de me mordre ? La viande crue, c'était pas terrible... Et puis, leur repas les attendait déjà, rôti, un peu plus loin. En tous cas, l'homme de religion n'avait pas l'air d'apprécier mon jet de senbon, puisqu'il s'élança vers moi en hurlant dans une langue qui m'était incompréhensible...  Je réussis à créer une faille assez importante pour m'éloigner quelques instants des cannibales qui me collaient pour attaquer le gros lézard avec mes chaînes... La bestiole se mit à hurler et semblait réellement souffrir, néanmoins celle précédemment rencontrée m'avait semblé plus réceptive à mon Hiden... Mais, je n'allais pas me plaindre alors que l'animal démoniaque était en train de faiblir. Enfin... Il avait l'air un peu -ou beaucoup- en colère... Il me fonça dessus comme un enragé... Tiens ? J'avais une impression de déjà vu... Oui, c'était semblable à ce combat face à l'autre lézard... Ce qui m'avait mis en dangereuse posture la première fois avait été un coup de queue dans les jambes qui m'envoya au sol, je me méfiais donc tout particulièrement de cela... Et comme je m'y attendais, cette attaque ne tarda pas à arriver, j'esquivais donc le coup en bondissant au dessus de son membre avant de reculer de quelques mètres...

J'étais complètement encerclée... Le garde du prêtre était encore là et bien qu'affaibli, il restait dangereux... Quant à l'autre, le maître de cérémonie, il avançait lui aussi vers moi, suivant son fidèle serviteur... Il parlait... Non... Cela ressemblait plus à une incantation... Cela me troublait... Cet homme utilisait du chakra, il n'y avait aucun doute là dessus, cependant... Ce n'était pas du Ninjutsu... Du Taijutsu ? Du Genjutsu ? S'apprêtait-il à invoquer une nouvelle créature ? De toute façon, est-ce que cela avait un intérêt de savoir tout cela ? J'étais seule sur cette île... Je devais affronter une cinquantaine de cannibales et un lézard mutant... Il n'y avait personne pour me venir en aide... Les marins avaient dit qu'ils ne comptaient pas m'accompagner mais qu'ils m'attendraient sur le rivage, or rien ne les y obligeait, ils étaient sans doute déjà partis... Personne du village d'Uzushio ne risquait venir, j'étais jônin alors je devais pouvoir accomplir ce genre de mission seule... Et puis, qu'est-ce qui me disait que le fils du seigneur de Tonami n'avait pas été sacrifié avant mon arrivée ? Mes chances de victoire étaient trop faibles, j'allais juste souffrir inutilement... Je désactivai mon mode senseur et m'immobilisais. De toute façon, personne ne m'attendait, si ?

Je fermai les yeux.

Soudain, je pensai à Kuragari, celui avec qui j'avais fait les quatre cents coups, à Aoshi-jiji, chez qui j'allais dormir ou manger de temps à autre, et à ma famille... Mon grand frère qui s'était tant occupé de moi... Mon petit frère un peu casse pied et collant... La petite dernière qui tentait d'attirer notre attention... Ma monstrueuse mère et mon père surprotecteur... Eux, ils attendaient sans doute mon retour... Je ne me reconnaissais pas... Ce n'était pas dans mes habitudes d'abandonner si facilement... J'étais pitoyable... C'était pas comme ça qu'on risquait me regarder, m'écouter, me respecter... Si je devais mourir, autant le faire avec classe et de façon à ce que tout le monde se souvienne de moi... Mourir sur une île isolée du reste du monde, dévorée par des cannibales, cela n'avait rien de classe ou mémorable... Hors de question que je laisse ces satanés sauvages se repaître de ma chaire plus longtemps, il était temps de passer à la contre attaque et, ils ne risquaient pas apprécier... Ces pensées fatalistes ne me ressemblaient pas, ce n'était pas moi, ce n'était qu'une illusion, les incantations du prêtre m'avaient piégée dans une vulgaire illusion.

J'utilisai le Kai, puis alors que je m'apprêtai à servir de repas aux cannibales, je laissai "malencontreusement" tomber un parchemin explosif juste avant de faire appel à un Kawarimi, laissant ainsi les sauvage croquer le bouclier que j'avais lancé auparavant tandis que j'avais pris de la distance. Inutile de préciser que j'utilisai dans la foulée l'ordre "Katsu" pour générer une explosion, espérant toucher un maximum d'ennemis... C'était mon seul parchemin explosif, alors j'espérais ne pas l'avoir utilisé pour rien... Et en plus, j'étais dans un sale état alors combattre une cinquantaine d'ennemi pendant plus longtemps était hors de question. Les deux boss de la montagne des singes étaient de loin suffisants pour que je me fasse les griffes... J'allais les battre, récupérer le fils à papa et retrouver les marins à qui je comptais bien réquisitionner quelques vêtements...


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Ayant déjà combattue une autre sorte de lézaroïde, la rouée (et rousse) Uzumaki réussit à esquiver le coup de queue du monstre écumant de rage.
Mais le Grand Prêtre de ce culte démoniaque s'attaqua alors bien plus vicieusement à son esprit, minant son courage et sa détermination, la poussant à l'abandon face à la foule de cannibale en colère.
Il s'en fallut de fort peu pour que la jeune fille cède aux pulsions morbides et au doute. Elle avait même déjà coupé l'usage de ses sens pour fuir cette réalité abjecte.

Heureusement, ses souvenirs d'un autre temps, plus heureux réussirent à redonner quelques flammes à son tempérament, juste assez longtemps pour qu'elle réalise qu'elle était la proie d'un genjutsu vicieux.
L'envoyée d'Uzushio utilisa le Kai pour lutter contre l'illusion, avant de fuir prestement le combat d'un kawamiri, échangeant sa place avec une souche putride qui trainait non-loin.
La jeune femme avait également laissé tomber un parchemin explosif avant de s'évanouir sous les yeux stupéfaits des sauvages qui se jetaient sur elle.
D'un mudra, elle fit exploser son piège, envoyé ad patres quelques primitifs qui se voyaient déjà se repaissant de sa chair tendre.

La rouquine avait réussit à ce défaire des malédiction susurrait par le chef du culte, qui était visiblement un shinobi ou l'équivalent sur cette île maudite. Peut être un survivant de quelque guerre qui aurait échoué ici et conquit le village de sauvages, s'attribuant la place d'un Dieu ou d'un prophète ?
Toujours était-il que son genjutsu méphitique avait laissé ses marques sur l'esprit de la jeune femme... Même en l'ayant dissipé, elle en ressentait encore les effets pervers et déprimants.

Comble de l'horreur, le reptile humanoïde, couvert de sang ignoble suintant de ses plaies darda son regard jaune directement sur la jeune fille. Malgré le noir et la distance, malgré sa disparition surprise.
La créature leva une main griffus en direction de la kunoichi d'Uzushio et émit un sifflement impérieux, attirant l'attention de son maître sur l'Uzumaki.
Impossible donc de rester cacher.

Le lézard bondit vers elle, toutes griffes dehors et crachant sa haine.
Le Grand Prêtre darda lui aussi son regard sur la jeune fille, visiblement surpris qu'elle ai échappée à son emprise infernale.
Il se mit aussitôt à composer quelques mudra en courant vers elle lui aussi. Derrière son affreux masque de pierre et de plume, ses joues se gonflèrent.
"Suiton : Mizuame Nabara !" cria-t-il avant de souffler un liquide gluant sur la jeune fille dans el but de l'immobiliser dans une mare de mucus.
Cela permettrait à son fidèle homme-lézard de la larder de coups sans soucis. Et après lui, se serait au tour de la foule en furie qui arriverait pour la démembrer.
Le reste des villageois, encore sous le choc de l'explosion et probablement plus ou moins drogués et alcoolisés, réagirent moins vite, mais ils s'ébranlèrent en hurlant leur haine et en agitant moult armes pour la curée.
Quelques projectiles divers volèrent vers la ninja rousse aux vêtements en lambeaux : rocs, bols et même quelques hachettes de pierre ou d'os.
Mais c'est l'homme-lézard qui fut en premier sur elle, la lardant de coups de griffes puissants et rapides.



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J'étais heureuse d'avoir pu m'extirper de là, d'avoir échappé à leurs morsures, à leurs armes... J'avais beau avoir utilisé le Kai pour me défaire du Genjutsu de l'autre taré, des effets secondaires se faisaient ressentir et j'étais encore grandement déstabilisée... En tous cas, je n'étais pas un chat, je n'avais donc qu'une seule vie donc il fallait que je fasse attention à moi, à mes blessures, mais aussi à mon chakra... J'espérais donc qu'un maximum de cannibales aient été touchés par l'explosion, pour me laisser ainsi moins de chance de finir en repas pour ces sauvages. Enfin, il fallait que je me débarrasse du duo infernal pour pouvoir espérer un peu de tranquillité et peut être la victoire, parce qu'en enlevant la tête d'une bestiole, celle-ci meurt pour de bon et là, c'était eux deux la tête, eux l'élément dont il fallait se débarrasser.

Saleté de lézard mutant ! Créature infâme ! Sale harceleur ! J'avais même pas droit à une minute de calme, il était impossible de rester caché avec cette chose juste à côté... À peine m'étais-je posée que j'étais déjà repérée et que la chose avait donné ma position à ses petits copains... Super ! Maintenant, ce fichu religieux qui devait lui servir de maître décida d'utiliser du Ninjutsu... Me collant ainsi sur place, avec du mucus, pas très sexy comme technique... Impossible que ce type puisse être un simple sauvage ayant développé par ses propres moyens des techniques shinobi. Ce devait être un shinobi qui avait fait naufrage et avait pris le pouvoir, auquel cas cela signifiait que moi aussi je pouvais régner sur cette île si je le désirais vraiment puisque j'étais une kunoichi et que j'étais en train de me battre contre le dirigeant et son animal de compagnie. Perspective intéressante.

Quoiqu'il en soit, la créature profita de mon incapacité à me déplacer pour tenter une attaque, que j'esquivai à l'aide d'un nouveau Kawarimi, puis, j'enchaînai avec un Fuinjutsu dont mon clan avait le secret, espérant ainsi me débarrasser de l'invocation. Malheureusement, du mucus se trouvait sur le sol... Maintenant, j'en avais non seulement sur mes chaussures, mais aussi sur mes mains, super... J'enlevais rapidement mes chaussures, sans me préoccuper de si la bestiole était toujours là ou pas, puisque dans le pire des cas, j'étais persuadée qu'elle ne pourrait pas sortir. Bon, maintenant que je n'avais plus mes chaussures, je pouvais latter quelques sauvages... Et de préférence, sans me recevoir leurs projectiles... J'essayais donc de me rapprocher d'eux en esquivant les divers éléments qu'ils me lançaient dessus, ce qui était loin d'être une partie de plaisir. Une fois arrivée à côté d'un barbare, je lui mis assona un coup de pied, je l'égorgeai avec un kunai pour me saisir de sa torche que j'agitais afin de faire reculer les autres.


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Le jaillissement de liquide gluant surprit la kunoichi d'Uzushio, qui se retrouva couverte jusqu’aux cuisses de substance poisseuses semi-translucide.
Voyant charger la créature lézardoïde, la shinobi rousse exécuta promptement un nouveau kawarimi, ne voulant pas se faire dépecer par le monstre et par les sauvages affamés qui le suivaient.

De sa nouvelle position, l'Uzumaki exécuta promptement les mudra d'une technique ancestrale de son clan. Des lignes de calligraphie mystique se ruèrent vers l'homme-lézard, qui disparut dans un nuage de fumée.
Croyant s'être débarrassé de la créature, la rouquine ôta rapidement ses chaussures gluantes de liquide visqueux. Las, elle s'en était bêtement foutue sur les mains, à claquer le sol où gouttait l'abjecte substance collante...

Un sifflement la ramena à des préoccupations plus importantes. D'un coup d'oeil, elle constata qu'au centre de son cercle de Fuinjustu ne se trouvait nul lézard bipède.
La créature et ses sens hors-norme l'avait suivit et avait lui aussi utilisé une sorte shunshin. Il s'abattit sur elle par surprise et toutes griffes dehors pour lui arracher le peu de vêtements qui lui restait et creuser de prochain sillon dans sa chair (pas si) tendre.

Entendant les sifflements de sa créature immonde, le Grand Prêtre du culte impie repéra la kunoichi aux cheveux flamboyant. Il beugla ses ordres et la foule de fanatique reprit sa charge vers la future sacrifiée à leurs Dieux.
La shinobi d'Uzushio s'empara d'une torche en égorgeant son porteur et l'agita pour essayer de faire reculer les sauvages. Mais las, il ne s'agissait pas de fauves apeurés par le feu, mais de d'adorateur maléfique rendus fous par son blasphème. Ils se jetèrent sans même ralentir et la bave aux lèvres sur la torche et les kunaï, ne se souciant ni de la douleur, ni des blessures, ni de leur propre mort.
En plus des crocs de l'homme lézard,  ce fut pléthore de massues, dagues, épées d'os ou hachette de pierre qui s'abattirent sur la jeune femme.

Le Grand Prêtre des sauvages rejoignit à son tour la mêlée, en gloussant du plaisir anticipée qu'il aurait à se repaître du cœur encore palpitant que l'Uzumaki.
"Suiton : Suiben !" siffla-t-il derrière son masque,invoquant sans attendre un fouet aqueux qu'il lança à l'attaque de la kunoichi. L'avantage de cette arme venait des trajectoires imprévisibles des coups et du fiat qu'il pouvait les contrôler à loisir, évitant ainsi de blesser ses fidèles ou l'homme-lézard.
Et quand la shinobi aux cheveux de feu serait épuisée, il pourrait l'enserrer avec et l'immobiliser. Elle serait alors totalement à sa merci et à celle de ses hommes.
Cela faisait un moment qu'il n'avait point connu de femme étrangère... En plus, elles étaient délicieuses !

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J'étais tendue, très tendue et stressée par ce combat qui m'était véritablement défavorable... Tous mes sens étaient à l’affût, l'adrénaline parcourait mon corps. J'étais prête à bondir. Je jetai un coup d'oeil vers mon Fuinjutsu afin de me rassurer lorsque je vis que la créature n'était pas là... Non... C'était quand même pas possible qu'elle aie esquivé ça, si ? Des frissons parcoururent mon corps. Je roulai immédiatement sur le côté, sans prendre la peine de vérifier la présence d'une quelconque menace. J'avais eu raison. La bête était encore en vie. J'avais évité à mon corps d'être mis en pièce, cependant, de moins en moins de tissu recouvrait mon corps... Enfin, il valait mieux que je perde en vêtement qu'en chaire.

Sans perdre de temps, je me ruai sur le premier cannibale venu pour l'égorger avant de saisir sa torche pour menacer les autres... Bon, c'était décevant... Ces satanés fanatiques n'avaient strictement pas peur du feu...  Grr... Mes mains étaient engluées, ce qui risquait de me gêner... Je me servis du feu afin de faire disparaître cet insupportable mucus de mes mains, me brûlant par la même occasion... Ce n'était cependant pas le plus important, tout ce qui comptait était de me sortir de là... Je me servais de coups de pieds et de la torche pour me débarrasser d'un maximum de cannibale et je me défendais avec le cadavre de celui que j'avais égorgé. Une fois mes mains en état de faire des mudras, malgré la douleur, et un peu d'espace gagné, je tentai une nouvelle fois de renvoyer le lézard dans son monde.

Je m'éloignai ensuite du sceau, au cas où cela n'aurait pas fonctionné comme prévu, puis j'attrapai un nouveau cannibale que je tuai afin de l'utiliser comme nouveau bouclier. Tentant de parer le coup de fouet du prêtre. Je me demandais combien de cannibales il pouvait bien rester, ils m'épuisaient... Il y en avait beaucoup trop... Et pourquoi devaient-ils être armés ? Je repoussais quelques cannibales, tout en surveillant le prêtre, puis je créais des clones que je dispersais afin de distraire les cannibales pour foncer en direction du bâtiment de pierre, essayant de balayer les cannibales sur ma route. Finalement, je m'attaquais à la serrure avec un kunai... J'avais auparavant ressenti la présence de personnes ici, si je voulais m'en sortir, fallait que je fasse appel à d'autres personnes... Or, les pirates étaient trop loin, il ne me restait qu'à espérer l'aide des prisonniers...


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Désormais, l'Uzumaki luttait pour sa survie contre la horde de dévoreur de chair humaine (comprenant un homme-lézard).
Elle fauchait les sauvages, mais ceux-ci semblaient toujours si nombreux et déterminé à avoir sans peau, sans compte le prêtre au talent de shinobi et la créature armée de griffes et de crocs qui semblait la suivre partout.
Etait-ce sa quasi-nudité qui distrait un instant les barbares cannibales ? Toujours est-il que la jônin d'Uzushio entrevit brièvement une ouverture.
Après avoir libérées ses mains dans la douleur, elle utilisa un le corps d'un des barbares comme bouclier pour amortir les coups des autres et du chef du culte bestial.
Cela ne fit qu'enrager les autres, qui n'eurent aucune hésitation à larder de coups le corps encore chaud de leur compagnon. Sans et tripes jaillirent, éclaboussant l'assistance et la kunoichi aux cheveux rouges.

Néanmoins, ce déferlement de violence n'était plus totalement dirigé contre elle, ce qui laissa à l'uzujin un bref intervalle de temps pour laisser tomber son bouclier de chair balafrée et déployer à nouveau la technique ancestrale du clan Uzumaki.
Cette fois, l'homme-lézard, bien qu'ayant ressentit le chakra de la technique, ne pu l'éviter.
Au milieu du troupeau de mangeur d'hommes (ou de femmes), il n'avait plus le loisir d'esquiver, gêner par ses adorateurs même.
La calligraphie du Fuinjutsu se déploya avant qu'il n'ai pu s'éloigner. Aussitôt la créature disparut dans un hurlement, chassée de ce monde.

La disparition d'un "envoyé des Dieux" surprit l'assemblée de cannibales. Haruka en profita immédiatement pour en égorger un et se refaire un nouveau bouclier humain.
Bien que ça lui permis de limiter les dégâts, la faiblesse de cette tactique apparut bien vite à l'Uzumaki : passé la surprise, le Grand-Prêtre n'aurait aucun mal à se concentrer pour faire prendre des trajectoires tordus à son fois aqueux et contourner l'obstacle.
Se dissimulant derrière son cadavre par chance un brin adipeux, la rouquine décida donc de changer de tactique.
Elle invoqua promptement des clones d'elle-même, qui fuirent immédiatement dans toutes les directions.

Cela tira les sauvages de leur stupéfaction, qui se lancèrent la poursuite des doubles illusoires.
En pleine nuit, le Grand Prêtre ne put identifier à temps avec certitude la bonne Uzumaki.
Il hurla de haine, essayant vainement d'organiser le chaos de ses fanatiques qui s'égayaient au hasard.

Profitant de la diversion, la véritable jônin aux cheveux de braise ardente parvint jusqu'à la prison et, après avoir trucidé promptement les gardiens, se glissa à l'intérieur de l'antique bâtiments de pierre.
Dans l'affolement, nul ne l'avait vu.
Elle pu crocheter la serrure, visiblement récupérées sur quelque coffre de marin et s'engouffrer dans les ténèbres d'où montait des gémissements.
Au moins, elle était tranquille pour un temps...

La construction ancienne était imposante et bien qu'en ruine, dégagée une certaine majesté inquiétante. Elle s'enfonçait dans le sol profondément. Il y faisait sombre, avec ça et là quelques torchères pour éclairer.
L'ennui, c'est qu'elles mettaient également en évidence les sculptures inquiétantes de dieux lézards et autre bas-relief blasphématoire où le thème du sacrifice humain revenait un peu trop souvent au goût de l'Uzumaki.

Se frayant un chemin dans la ruine sinistre, elle fini par arriver aux cellules. Ce n'était que des cages de bambous qui fermaient des pièces séculaires éventrées par l'assaut du temps.
A l'intérieur, hirsutes, les yeux fous d'une demi-douzaine de marins. Autrefois arborant fièrement les couleurs de leur seigneur, il n'était plus qu'en haillons sanglants.
Certain gisait au sol, visiblement blessés. Voir... mutilés. Ils avaient sans doute connu l'assaut des sauvages et des lézards maudits de cette île du diable. Certains cannibales avait peu être même prélever un... en cas.
Niveau renfort... Ce n'était pas brillant. La majorité des marins étaient blessés, certains gravement. Il n'avait d'ailleurs pas d'arme.

En tout cas, ils reculèrent au fond des cages à l'arrivée de l'Uzumaki, craintifs. Jusqu'à présent, quand quelqu'un descendait ici, il perdait un compagnon.
Pourtant, l'un d'eux, un jeune homme au regard fier, pas encore brisé par la captivité et le massacre, osa lever les yeux vers l'envoyée d'Uzushio avec une petite lueur d'espoir.
Haruka le reconnut immédiatement : Hiyake Ichirô, le fils du Seigneur de Tonami.
A l’extérieur, des tam-tams se remirent à raisonner. Visiblement, il se passait quelque-chose. Peut être que le Grand-Prêtre rassemblait ses troupes qui s’étaient élancées stupidement à la poursuite des clones de la rouquine ?
Ou bien était-ce autre chose ?


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J'étais heureuse. En sale état, mais heureuse. Cette saleté de lézard avait disparu. Un danger de moins... À chaque fois que j'éliminais l'un de mes ennemis, j'avais envie de pleurer, j'avais envie de pleurer de plaisir. À chaque fois que j'en tuais un, je me disais que cette situation n'était peut être pas si désespérée que ça, je me disais que j'avais peut être une chance de m'en sortir. Je n'avais jamais été si désespérée et heureuse à la fois. C'était quelque chose d'étrange... Apprécier le fait de verser le sang de quelqu'un, c'était horrible... Même si, pour me faciliter la tâche, j'imaginais tous ces sauvages comme des bêtes assoiffées de sang, ils restaient humain et moi, je ressentais une certaine satisfaction à me débarrasser d'eux. J'avais l'impression de devenir, non, d'être une bête sauvage. Malgré ça, je continuais à me battre pour protéger ma vie, tuer les cannibales -des êtres qui, à mon goût, n'auraient jamais du exister- et tenter de me rapprocher de ce que je supposais être une prison.

Mon corps me faisait mal et j'étais affaiblie, mais l'adrénaline m'aidait à tenir le coup. Le prêtre qui avait été décontenancé par la disparition de son acolyte avait désormais retrouvé son calme et arrivait à me toucher avec son fouet aqueux. Maudit Ninjutsu affinitaire. J'arrivais à limiter les dégâts en me servant de cadavre comme bouclier et en en changeant quand ils devenaient trop abîmés, mais cela n'allait certainement pas faire avancer ma mission. Je fis un brusque changement de tactique, invoquant des clones et les envoyant dans toutes les directions. Par chance, cela eut l'effet escompté et les cannibales commencèrent à courir après mes doubles, même le prêtre ne su me reconnaître.

Je profitai de cette opportunité pour me rendre jusqu'à la prison, éliminer les gardes, crocheter la serrure, puis descendre... Ce n'était pas vraiment l'endroit le plus accueillant du monde... Il faisait sombre, mais des torches éclairaient les marches ainsi que les murs où étaient sculptés des lézards et des scènes de sacrifice humain... Cela n'avait rien de rassurant... J'avais d'abord crus que le prêtre contrôlait les lézards, mais je commençais à me demander si, en vérité, il ne s'agissait pas de l'inverse... Le stress n'avait pas disparu, je décidai même de recommencer à me fier à mes capacités sensorielles. J'accélérai le pas, arrivant finalement face aux cages qui retenaient prisonniers les hommes qui avaient été attaqué par les cannibales.

Les captifs étaient en sale état... Étendus sur le sol, blessés, voire mutilés... Ils faisaient peur à voir...  Ils avaient l'air terrifié, je n'osais même pas essayer d'imaginer ce qu'ils avaient pu subir. Avec ces types dans un tel état, je doutais pouvoir aller bien loin, ou du moins, les chances de survie de la plupart étaient faibles. Il n'y en avait qu'un... Seul un homme n'avait pas craqué psychologiquement parlant... Il s'agissait du fils du seigneur de Tonami. Comme quoi, même les fils de riches, même ceux qui n'étaient pas destinés à être shinobi ou samouraï pouvaient avoir des tripes. Je ressentis du respect en le voyant... Il avait du subir un sort abominable ou du moins, résister à la vue de ses camarades torturés, et il avait tenu bon... Je m'inclinai face à lui, puis j'essayai de détruire -enfin de couper- les cages de bambou.

Les tam-tam... Je pouvais de nouveau les entendre... Je n'avais pas confiance, cela ne sentait pas bon pour nous du tout... La dernière fois que je les avais entendu, c'était pendant le sacrifice d'un des captifs. Ils devaient surement être en route pour la prison afin de se débarrasser de tous les prisonniers et ainsi faire baisser les risques d'être vaincus... Ou peut être que les cannibales s'étaient tous dispersés et que le chef essayait de les rassembler... Il restait une dernière possibilité et sans doute la pire... Une nouvelle invocation de lézard... En y repensant, à notre arrivée sur l'île, nous pouvions entendre les tam-tam et un lézard nous avait agressé... Dans tous les cas, rester ici n'était pas forcément la meilleure idée qu'il soit, car il n'y avait qu'une entrée, ce qui pouvait nous condamner... Il fallait que je rejoigne les pirates qui m'avaient amenée ici, ils savaient se battre et pourraient donc m'aider à faire face aux sauvages... J'observais bien la pièce pour essayer de voir s'il n'y avait pas un objets quelconque pouvant m'être utile, puis je pris la parole en chuchotant, m'adressant d'abord à Hiyake Ichirô avant de parler à tous les hommes présents.

- Je suis navrée d'arrivée si tard, j'ai rencontré quelques difficultés... Je suis une kunoichi du clan Uzumaki, je viens d'Uzushio et j'ai été engagé par le seigneur de Tonami pour libérer son fils des griffes de ces sauvages. Comme vous pouvez le constater, je ne suis pas en super forme, j'ai affronter tout le village et les invocations du prêtre... Ils sont encore nombreux, même si j'en ai tué un bon nombre, j'espère donc que vous savez vous défendre car je ne pourrai pas être derrière tout le monde. S'il y a un médecin, un shinobi, un samouraï ou quelqu'un avec un quelconque talent, je vous prierai donc de me le signaler afin de pouvoir agir en conséquence.

Je marquai une pause, réfléchissant... Un médecin aurait été idéale, j'aurais pu récupérer un peu... Après, ce qui pouvait vraiment m'aider était la présence d'un ou deux shinobi, car même s'ils n'étaient pas très puissants, ils pouvaient avoir quelques tours dans leur sac utile pour nous faire gagner du temps et me permettre d'économiser mon chakra... Pour éviter de les envoyer à la mort, il fallait que je leur dégote des armes ou des boucliers... J'avais caché une sagaie et un bouclier dans un arbre, avec un peu de chance, j'allais pouvoir les récupérer sans trop m'exposer, sinon il restait les armes des gardiens de la prison ou les torches... C'était toujours utile, une torche.

- Aussi, si vous avez des objets en votre possession, je vous prierai de me les montrer, je pourrais peut être leur trouver une utilité quelconque. L'idéal serait que nous réussissions à rejoindre la plage, il y a des hommes là-bas qui sont armés et détiennent quelques compétences, ce sont eux qui m'ont accompagnée jusqu'ici. Si vous connaissez un chemin qui pourrait nous permettre d'échapper aux cannibales ou que vous avez un plan en tête, n'hésitez pas à le partager. Si nous voulons sortir de là tous ensemble, il va falloir coopérer.


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Alors qu'elle pénétrait dans les sombres et inquiétantes ruines antiques qui constituaient la prison de ce village barbare, Haruka réactiva ses sens mystiques.
Elle ne détecta pas le moindre chakra digne de shinobi, mais il y avait bel et bien des gens vivant en bas.
Et de ce quelle percevait du village, les cannibales semblaient d'être égaillés à la poursuite de ses clones, malgré la rage du Grand-Prêtre.
Il était probable que les tam-tams étaient là pour rassembler les troupes inutilement lancé à la poursuite des doubles illusoires... Ou bien s'agissait-il d'une nouvelle cérémonie ? Si oui, pourquoi, alors qu'ils avaient visiblement été attaqués ?

Ces interrogations en tête, la kunoichi meurtris et aux vétements en lambeaux se dirigea vers les prisonniers.
Aucune change ici de lever une troupe pouvant tenir tête aux cannibales (ou en tout cas, pas longtemps).
La majorité des captifs étaient blessés ou traumatisés.
Elle reconnut néanmoins celui qu'elle était sensée secourir, le fils du Seigneur de Tonami. Il paraissait encore assez frais pour se battre, même si il n'avait rien d'un shinobi. Noble, il devait être entrainé au maniement des armes...

L'espoir se ralluma un peu chez les hommes quand la kunoichi se présenta (et ce malgré son apparence plus que débraillée). La nouvelle de la mort des cannibales suscitant un désir de vengeance chez les captifs qui entrevoyait aussi pour la première fois une chance de retrouver leur liberté.
Les marins se lancèrent des regards hésitants après la demande l'envoyée d'Uzushio.
Visiblement, il n'y avait nul samouraï, moine ou shinobi parmi eux. Pas plus que le moindre médecin.
La mention d'un bateau et d'hommes armés raviva toutefois leur enthousiasme. S’ils n’étaient pas des guerriers, il s'agissait désormais de défendre leur vie et de fuir cette île. Entre se morfondre dans ces cages en attendant une mort horrible et tenter un va-tout, ils tenteraient.

"Dame shinobi, merci de votre aide..." balbutia Ichirô, essayant de retrouver une certaine contenance après la surprenante apparition de l'Uzumaki. Il n'était pas plus agée qu'elle et éviter visiblement de croiser son regard, voire même de regarder dans sa direction (et échouant souvent).
"Ces hommes sont mon équipage. Nous pensions chasser le pirate, mais nous sommes tomber dans un piège. Le vieux pêcheur expérimenté qui avait soit-disant entre-aperçut une rade de flibustier se cachant dans ces îles n'étaient que l'un de ces... sauvages. Je crois qu'il s'agit de leur prêtre. Ses fausses indications et ses sortilèges ont trompés mes marins et ont fait échouer ma nef. A peine le bateau immobilisé que ces barbares nous ont assaillit, avec l'aide de bêtes géantes ! Des varans d'une taille inimaginable et rusés comme des serpents ! Les samouraïs de mon escortes et mes hommes ont vaillamment combattus, donnant leur vie pour moi, mais... Voilà tous ceux qui restent. Je suis le seul ici sachant réellement manier l'épée."
Il toussota, le rouge aux joues, ses yeux n'arrêtant pas de s'égarer malgré lui sur la silhouette de la kunoichi.
"Et...hum... Comment dire...euh... Voudriez-vous ma chemise ?" demanda-t-il, fort gênée. "Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais...euh...On voit un de vos... vous savez..."

Une bref fouille d'inventaire et quelques questions permirent à la shinobi d'Uzushio de se rendre à l'évidence : bien que primitifs, les sauvages n'étaient pas complètements idiots.
Ils avaient soigneusement retiré tout équipement aux prisonniers et ne conservaient pas comme par miracle leurs effets à portée des cellules.
Il était fort probable que les armes des malheureux est été remise comme trophée aux guerriers de la tribu ou offert à leur dieux sanguinaires.
La prison ne contenait ni arme, ni armure, ni le moindre équipement utile.

Néanmoins, certain marins étaient ingénieux et habile de leur mains : à partir des restes des cages de bambous et en empruntant un kunai, ils taillèrent quelques épieux de bois.
Rien d'extraordinaire, mais cela leur permettrait de défendre chèrement leur vie.
"Vous avez un plan ?" osa finalement demander le fils du Seigneur de Tonami. "Nous ne sommes pas assez nombreux pour tenter une sortie en force, à mon avis... Et les gardes des cachots ne vont pas tarder à revenir. Peut être avec d'autres sauvages à votre recherche..."
Les tambours se turent soudain. Les sens mystiques de la kunoichi rousse lui indiquaient qu'en surface, il y avait visiblement un rassemblement. Le Grand-Prêtre avait dû finir par rassembler ses ouailles. Allait-il la chercher ou reprendre la cérémonie ?


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Mes sens, mystiques, m'avaient signalé qu'aucune personne présente dans la prison n'était dotée d'un chakra de shinobi, néanmoins, j'avais tout de même espéré. Je m'étais dit que parmi eux se trouvait peut être quelqu'un capable de camoufler son chakra, hélas, aucun d'entre eux ne semblait être doté de capacité de se genre, à en voir leur réaction. Et il ne semblait pas y avoir de médecin non plus... Je soufflai. Ce n'était pas de sitôt que j'allais pouvoir me reposer, moi qui espérais décharger mes épaules du poids qui reposait dessus, c'était bien loupé. Bon, au moins, mon petit discours semblaient avoir rendu espoir aux hommes dont le regard avait changé. Désormais, ils semblaient prêts à se battre pour leur vie, ce qui était déjà plutôt pas mal, car cela m'aurait dérangé de voir des personnes que je venais de libérer se laisser tuer par les cannibales. Et puis, j'étais sûre qu'ils avaient envie de se venger de ces barbares qui les avaient tant fait souffrir.

Le fils du Seigneur de Tonami me conta ce qu'il leur était arrivé, me confirmant alors que le Grand Prêtre n'était pas n'importe qui, il constituait une véritable menace... Il s'agissait peut-être d'un de ces shinobi sans foi ni lois que l'on croisait parfois, ceux liés à des organisations criminelles. En tous cas, il savait comment s'y prendre, ce n'était certainement pas un débutant... Il allait me poser pas mal de problèmes celui-là... Si j'étais plutôt douée pour mon âge et que j'avais grandi dans un clan plutôt puissant, il me manquais l'expérience du combat, chose que mon adversaire possédait en plus de ces lézards qu'il invoquait...

"Et...hum... Comment dire...euh... Voudriez-vous ma chemise ? Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais...euh...On voit un de vos... vous savez..."

À vrai dire, je n'avais pas vraiment porté attention à cela... Depuis mon arrivée sur cette île, tout c'était passé de travers -ou presque- et avec tout ce qui m'était arrivé,  je n'avais pas vraiment eu le temps de faire attention à mon accoutrement... Malheureusement, j'avais été trop occupée à penser à ma mission et à ma vie pour cela. Maintenant que je me trouvais face à des êtres humains -refusant de considérer les cannibales comme humains-, j'étais plutôt gênée, très gênée.

- Je vous remercie pour votre attention et c'est avec plaisir que j'accepte, Ichirô-sama.

Chemise en ma possession, je fis le tour du bâtiment à la recherche d'un quelconque objet utile... Heureusement, les marins étaient assez habiles de leurs mains et avaient su tailler le bambou pour se faire un début d'arme. Ce n'était certainement pas terrible pour combattre, mais c'était mieux que rien. Après, il restait toujours les torches qui étaient plutôt efficaces même si les cannibales ne semblaient pas en avoir peur. Alors que j'utilisais mes dons de senseur pour vérifier qu'il n'y avait personne dans les environs, je remarquai, pour mon plus grand malheur, qu'il y avait un regroupement à la surface et qu'en plus de ça, les tambours s'étaient arrêtés... Je doutais fortement que ce soit par hospitalité que les cannibales attendaient en haut.

"Vous avez un plan ? Nous ne sommes pas assez nombreux pour tenter une sortie en force, à mon avis... Et les gardes des cachots ne vont pas tarder à revenir. Peut être avec d'autres sauvages à votre recherche..."

Un plan... Oui, sans plan, nos chances de l'emporter étaient faibles, bien trop faibles... Nous étions en infériorité numérique et bien que nous soyons certainement plus intelligent que les cannibales, ceux-ci étaient en meilleure forme que nous. Je pouvais en prendre plusieurs à la fois, mais j'avais des doutes sur les capacités des autres... Apparemment, seul le noble savait manier les armes... Il fallait que l'on rejoigne le bateau et les brigands, mais le problème était de savoir comment... Sortir nous exposait à de grands dangers puisque nous allions devoir faire face à tous les cannibales en même temps, si nous sortions. Néanmoins, si nous restions, il serait impossible à tous les cannibales d'entrer en même temps, ce qui nous faciliterait la tâche niveau combat. Mais, nous encourions alors le risque d'être piégés dans ce bâtiment, après tout, les cannibales connaissaient mieux les lieux que nous...

- Je dois vous avouer que je n'ai pas vraiment de plan avec ce que j'ai sur moi, l'énergie qu'il me reste et le lieu dans lequel nous nous trouvons, il m'est difficile de mettre au point un plan digne de ce nom... Je connais quelques capacités du prêtre qui est le seul à pouvoir réellement rivaliser avec moi, c'est le plus dangereux de tous. Il peut plonger quelqu'un dans une illusion, invoquer des varans et manipuler l'eau à l'aide de son affinité élémentaire Suiton, il faut donc vous méfier de lui.

Je m'adossais à un mur pendant quelques secondes, réfléchissant... Il fallait que je me creuse les méninges, il fallait que je trouve une solution, et vite. Chaque minute perdue nous mettait un peu plus en difficulté. Dans tous les cas, nous allions être confrontés au danger, voire même à la mort... Il n'y avait pas de solution miracle... Casser un mur et fuir par là pouvait être une bonne solution, mais encore fallait-il casser ce fichu mur... Je regrettais soudainement de ne pas avoir conservé mon parchemin explosif...

Ils sont à la surface, je ressens leur présence. Par contre, j'aimerai bien savoir ce qu'ils fabriquent. S'ils nous bloquent, je pense que nous devrions tenter une percée. Je vais sortir et attaquer les sauvages afin de vous couvrir, pendant ce temps vous dépouillerez les gardiens qui devraient être à terre ainsi que les sauvages possédant des armes ou objets pouvant être utiles. Une fois que vous aurez fini, vous me crierez "Prêts !". L'un d'entre vous devra avoir récupéré le plus de torches possible, pendant le combat j'éparpillerai des morceaux de mon haut qui est actuellement en lambeau , celui qui aura les torches devra ensuite toutes les lancer en direction des cannibales. Normalement, ça devrait les distraire assez longtemps pour que l'on puisse fuir, enfin je l'espère... Si cela ne marche pas, j'utiliserai une technique shinobi. Pour le reste, j'espère que vous courrez vite.

Je saisis une torche et un kunai, puis je m'avançais silencieusement vers l'entrée afin d'essayer de voir ce qu'il se déroulait dehors...


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