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Mission de Rang B - Les Sauvages

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Les sauvages

La kunoichi d'Uzushio accepta la chemise (un peu sale et puante après sa captivité) du jeune noble rosissant avec reconnaissance.
Ensuite, elle inspecta la geole, mais sans rien trouver de véritablement utile. C'était une prison, voire un garde-manger, pas un entrepot d'arme.
Elle trouva bien quelques jarre d'épices et de vin, mais rien de réellement utile. Quelques couteaux et hachette et découper, de piètre qualité et un peu trop tâchér d'ocre à son coups. Les marins valides s'en emparèrent néanmoins avec plaisir pour pouvoir un peu mieux se défendre.

Au début, le moral semblait bon, l'arrivée de la Sauveuse Shinobi aillant ragaillardit les troupes. Mais ce fut une véritable douche froide quand la kunoichi d'uzushio avoua ne pas avoir de plan précis.
"Hum... Ah oui, vous autres ninja êtes plus adeptes de l'improvisation que des tactiques soigneusement planifiées qui ne résistent pas toujours à la dure réalité." essaya d'encourager le fils du Seigneur de Tonami. Peut être songeait-il, un peu mélancolique, à sa splendide nef de guerre, ses troupes formaient pour combattre des pirates et qui désormais reposait par le fond (pour les chanceux, les autres s'était l'estomac des lézards géants et des barbares).
Mais bon, c'est pas comme s'ils avaient vraiment le choix, de toute manière. Autant mourrir les armes à la mains !

Voyant la soudaine perte de motivation des matelots, Haruka essaya de concoter un vague plan crédible (outre "on fonce en courant : elle n'avait pas confiance en ses jambes fatiguées et meurtris et l'autre salaud de Grand Pope à Plumes pouvait balancer de la glue).
Après avoir expliquées ses intentions (la mention d'éparpiller son haut troubla l'assemblée et fit de nouveau rougir le nobliaux), la kunoichi des Tourbillons se glissa discrétement vers l'entrée de la sombre batisse.

Un coup d'oeil lui apprit que à la pyramide maléfique, le Grand Prêtre arrangué ses troupes. Il faisait distribuer une boisson chaude, à l'odeur amère épouvantable.
De temps en temps, quelques retardataires sortaient de la nuit pour rejoindre l'assemblée.
Visiblement, il essayait de dégriser ses troupes et de les rassembler en équipe. Il comptait sans doute les envoyer traquer l'Uzumaki sous peu. Par chance, même s'il avait reconnu l'usage de clone, il n'avait pas vu où avait fuit l'originale dans la mêlée.
En tout cas, une fois dessouler, les sauvages seraient bien plus dangereux. Ils vivaient après tout dans cette jungle, sans doute regorgeant de bêtes féroces. Ce devait être de bons guerriers et chasseurs.

Mais pour l'instant, ils ne faisaient pas attention  à elle, tant qu'elle restait dans l'ombre accueillante de la porte de pierre de la prison.
L'ennui, c'est que pour fuir, il allait falloir traverser le village, et donc sans doute se faire voir. Le Grand-Prêtre avait une vue magnifique sur la place de celui-ci et les cannibales avaient rallumer les torches et braseros renversé pendant la bataille pour chauffer leur boisson médicinale.
Ils avaient aussi commencé à rassembler les cadavres de leurs camarades tombé au combat. Sans doute pour... mieux valait ne pas y penser.
Du coup, s'emparer de torches semblait assez difficile sans conflit ouvert.

Suivant de prêt la kunoichi, deux marins purent s'emparer de quelques défunts et leur barbotter leur maigre équipement primitif. Burinés par la mer, ils faisaient ainsi attifé deux sauvages plus crédible que la rouquine. Et ils avaient des armes plus méchante que les lances de bambous improvisés et les couteaux à découper.
Toutefois, ils ne feraient pas le poids face à un village entier de fanatique... Même si en les envoyant dans la troupe, ils causeraient sans doute pas mal de dégats par surprise, si le Grand Prêtre avait l'attention ailleurs. Mais ce serait les envoyer à une mort certaine.
Devait-elle en donner l'ordre ? En mentant ou en leur donnant un ordre ferme avec le soutien de Hiyake Ichirô, elle pouvait sans doute les sacrifier pour leur donner une diversion bien plus efficace que quelques bouts de bois enflammés...

Ensuite, se serait une course entre les survivants et les sauvages... Jouable, mais le Grand Prêtre restait une inconnu : elle  n'avait pas réellement pu jaugeait de sa vitesse. Mais en tout cas, il s'agissait d'un shinobi ou d'un ex-ninja expérimenté.
S'emparant d'une torche et d'un kunai, elle remarqua par ailleurs que la chemise empruntée se voyait fort bien en pleine nuit, surtout quand la lune cessait de jouer à cache-cache avec quelques nuages.
En tout cas, il fallait se décider vite : bientôt, le maître de cérémonie macabre aurait rassemblé ses légions et quelqu'un penserait bien à aller fouiller la prison...

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Bon... Les hommes avaient été refroidi par ce que je leur avais dit, mais bon, j'allais quand même pas leur mentir surtout qu'ils l'auraient découvert à un moment ou à un autre et que cela aurait été pire qu'ils le découvrent en pleine action. Et puis, ça ne signifiait pas que nos chances de survie étaient de zéro, loin de là. Nos chances de survie à tous avaient augmenté, les leurs étaient presque nulles avant que je n'arrive, les miennes aussi avaient augmentées. Et puis, le noble avait raison dans un sens, j'étais plus douée pour l'improvisation que pour la mise en place de tactique. De toute façon, il valait mieux compter sur son sens de l'improvisation plutôt que sur une stratégie, non ? Après tout, il était extrêmement rare qu'un plan se déroule sans accroc.

- Il en faut tellement peu pour qu'un plan tombe à l'eau que je préfères compter sur ma capacité d'adaptation et d'improvisation. Mais, même si nous n'avons pas de plan, maintenant, nos chances de survie ont doublées voire triplées.

J'observais les cannibales et le Grand Prêtre depuis l'ombre de la porte de la prison. Je savais pas quelle genre de boisson le prétendu ex-shinobi offrait aux cannibales, mais ça me semblait louche. Soit, il essayait de les dessaouler, soit il employait une sorte de drogue afin de les booster... Je ne savais pas s'il avait de quelconques connaissances en la matière, mais ce n'était pas à exclure, ce type était dangereux alors hors de question de négliger quoique ce soit pour le regretter plus tard... En tous cas, il y avait un point positif : notre sortie n'était pas bloquée et nous pouvions peut être même passer sans nous faire remarquer.

Avec le nouvel équipement de deux des hommes du groupe, ils pouvaient sans doute se faire passer pour des sauvages et causer pas mal de dégâts en attaquant par surprise. Néanmoins, les envoyer en plein milieu des ennemis revenait à les envoyer à la mort... Et si nous tombions dans une embuscade et que nous n'étions que cinq, les deux autres ayant été sacrifiés auparavant, nos chance de l'emporter allaient baisser. Après, je pouvais toujours employer un henge et me joindre à eux en espérant causer plus de dégâts et en sauver un, si possible...

Que pouvais-je bien faire dans cette situation ? Pour rejoindre le bateau au plus vite, il fallait couper par le village des cannibales qui se trouvait derrière la pyramide, or celle ci était entourée par les sauvages... Après, nous pouvions faire un détour et compter sur mes sens afin d'esquiver les barbares, néanmoins si le Grand Prêtre avait assez d'énergie pour invoquer une autre bestiole, nous risquions gros... Il ne fallait pas oublier que nous étions en territoire ennemi... Et puis, je ne devais pas oublier que les hommes m'accompagnant ne devaient pas être très rapide, ni que mes jambes étaient en assez mauvais état. La dernière solution était de sacrifier deux d'entre nous pour continuer à avancer... Ma mission était de ramener Ichirô sain et sauf et, si possible, d'éliminer la menace qu'était ce peuple de cannibales. Malheureusement, je n'avais pas beaucoup de temps devant moi... Je n'avais pas le luxe de réfléchir beaucoup plus longtemps, car plus j'attendais et plus mes possibilités se restreignaient.
La solution la moins dangereuse était de contourner en se servant de mes sens pour échapper à l'ennemi. La solution la plus dangereuse était d'affronter tous les cannibales. Il restait une autre solution, mais c'était quitte ou double. Rester dans la prison. C'était sûr que des cannibales viendraient à un moment ou à un autre, mais ils allaient certainement se diviser pour nous rechercher. Donc, nous n'allions affronter qu'un petit groupe s'ils venaient ici, un petit groupe que je pouvais gérer seule et éliminer en toute discrétion. Et s'ils se séparaient comme je l'espérais, le chef serait seul ou accompagné d'un tout petit groupe de cannibale, optimisant nos chances d'en finir avec lui et donc de gagner la bataille. C'était un des plans les plus dangereux, néanmoins, je me voyais mal partir sans lui avoir fait sa fête... Je fis signe aux hommes de reculer dans la prison, puis je leur expliquai ce que j'avais en tête.

- On va rester là un moment et attendre que les sauvages se séparent. Je regardais les deux hommes déguisés en cannibale et les pointais du doigt. Je vais avoir besoin de vous. Je m'adressais ensuite à tout le monde. Ils ne m'ont pas vu fuir vers ici parce qu'ils ont été distrait par mes jutsu, ils vont donc être obligés de se séparer, néanmoins je suis sûre qu'un petit groupe va venir ici. Je les sentirai venir et les vaincrai rapidement, en silence. Après ça, le chef sera surement seul ou accompagné d'un ou deux hommes, mais ceux-ci ne constituent pas un danger. Je marquai une petite pause, regardant mes interlocuteurs droits dans les yeux en prenant une expression grave. Je veux tuer le prêtre. Si on le tue, les cannibales n'auront plus de chefs et nous laisserons tranquille, de plus, nous aurons vengé les morts. Je vous ai cité ses capacités, je pense que si vous m'aidez il sera aisé de le vendre. Ses réserves de chakra ne sont pas illimités. Il faut le forcer à utiliser ses jutsu et nous concentrer sur l'esquive.

Je me mordis la lèvre inférieure par nervosité. Je savais ce que je leur demandais. Je savais que ce n'était pas quelque chose de simple. Ils avaient tant souffert. Ils avaient peut être même été traumatisé par ce qui leur était arrivé. Mais j'avais besoin d'aide. Pour que tout marche, il fallait que tout le monde participe. Le prêtre n'était pas faible et je ne l'avais pas blessé, hélas, il m'avait affaibli avec le village de cannibales et ses invocations. Cependant, il n'allait pas pouvoir se protéger de mes assauts et des attaques de ces hommes s'ils puisaient dans leur rage...

- J'ai besoin de vous. Je suis une kunoichi, je suis donc puissante et j'ai été entraînée au combat, je peux donc faire face à cet homme mais mon corps a ses limites. J'ai besoin d'un soutien au combat. Même si vous n'avez pas forcément été entraîné au combat, vous pouvez toujours vous armer de votre courage et brandir une arme en puisant votre énergie dans votre rage, s'il est encerclé, il ne pourra pas se protéger de tout le monde. Je soupirai. Et si l'on reste sur la défensive et qu'on le force à utiliser des techniques ninja, il finira par tomber d'épuisement. J'ai besoin de vous. Vous ne devez pas me lâcher jusqu'à ce que l'on soit tous sorti de là. Je regardais une nouvelle fois les hommes avec l'équipement de sauvages. S'il y a plus de monde que prévu qui reste, vous m'attraperez et vous vous ferez passer pour des cannibales, comme ça on pourra s'approcher et une fois au milieu des cannibales restés, nous passerons à l'attaque pour en tuer le plus possible en profitant de la confusion.

Je me reculai dans la prison en faisant le moins de bruit possible et me concentrais sur mes sens, en particulier sur mon ouïe et mes capacités sensorielles afin de sentir arriver les cannibales.


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Alors que le Grand Prêtre des sauvages ralliait ses troupes, les dessoualés à l'aide de quelque breuvage astringent et au goût amer, puis les organisait de façon militaire et méthodique, trahissant son status d'ex-shinobi, Haruka décida de se replier.

Reculant dans l'inquiétante prison de pierre ornés de bas-reliefs dérangeant et puant les déjections humaines et le sang versé, la kunoichi d'Uzushio et les marins "libérés" dévisèrent d'un plan d'action.
Après la promesse de la liberté, après avoir presque sentit la caresse de l'air sur leur visage, devoir retourner dans cet antre du mal qui avait vu périr ignominieusement nombre des leurs porta un rude coup au moral des marins.

Même leur seigneur sembla douter malgré les discours de la kunoichi qui portait sa chemise.
Blessée, seule, elle ne leur apparaissait plus comme une machine à tuer inarrêtable. Mais malgré tout, ils obéirent en grommelant. Certains auraient préféré un tentative de fuite, quitte à risquer leur vie...
Mais si c'était là la façon de procéder des fourbes shinobi... Ils allaient essayer.
Pourtant, des regards nerveux s'échangeaient, qui n'échappèrent ni à l'uzujin, ni au jeune noble. La loyauté des hommes étaient vacillante et à la moindre erreur, ça serait la débandade et le chacun pour soi...
Seule la mort prochaine du Grand Prêtre, leur tourmenteur en chef et dirigeant suprèmes de cannibales leur donnait un maigre espoir et l'envie d'en découdre.

Usant de ses dons, la jônin Uzumaki put suivre les "manoeuvres" des sauvages. Visiblement, le Grand Prête avait bien pris les choses en mains et désormais les barbares mangeurs de chair humaine suivaient ses ordres à la perfection au lieu d'agir comme une foule indiscipliné. Ils seraient encore plus redoutable qu'avant !
Avait-elle trop attendue avant de tenter une percée, comme le craignaient les marins ?
Le sens de l'Uzumaki lui apprirent au moins une bonne nouvelle : une vingtaines de cannibales venaient de quitter sa zone de perception.
Ils devaient donc inspecter le pourtour du village, voir plus loin dans la forêt.
Seraient-ils assez habiles pour remonter de nuit ses traces jusqu'à la plage et la barque qui l'attendait ?
Au contraire, se rendraient-ils compte qu'aucune traces ne quittait le village ?

Le temps passa, lentement, angoissant.
Haruka savait que deux groupes de sauvages parcouraient sans relâche le village, l'un accompagné du prêlat, qui tournait autour de la zone où ils avaient combattut, sans doute à la recherche de traces à pister.
Il fallait espérer que la foule de fanatiques avaient trop piétinné l'herbe et la terre pour que les traqueurs indigènes ne puissent la suivre jusqu'ici...

Le second groupe de mangeur d'homme fouillait méticuleusement le village.
Cela fini par ne pas rater : ils gagnèrent la prison pour l'inspecter à son tour. Une colonne de primitifs en armes, peinturlurés pour la guerre pénétra dans la sombre et inquiétante batisse.
Ils avaient bien changé : plus d'armes improvisés, mais des lances affutés, des épées d'os tranchantes et des boucliers. Plus de regard fou et de bave aux lèvres. Il s'agissait désormais de guerriers décidaient, à la haine brulante mais sous contrôle.

Les affronter restait toutefois possible : la shinobi était bien plus puissante qu'eux en combat et le savait, ne ressentant aucun chakra digne d'être prit au sérieux.
Néanmoins, dans l'exiguité de la prison, cela restait risqué : elle n'était pas à l'abris d'un mauvais coups et ils étaient probable que des marins soient blessés (ou pire) dans la bataille avant qu'elle ne maitrise tout le groupe...
Le nobliaux se tourna vers elle en déglutissant nerveusement.
Fallait-il attaquer ? Fallait-il jouer la comédie de la shinobi capturée ?

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J'avais clairement su déceler la baisse de motivation suite à mes propos. Retourner dans cette prison où ils avaient dû voir et vivre des choses épouvantables ne devait clairement pas les ravir. Néanmoins, je n'avais pas envie d'avoir à sacrifier ces hommes et sortir risquait malheureusement de causer la perte d'un certain nombre d'entre-eux. Au moment où j'avais pris cette décision, j'étais sûre de moi, cependant, le doute commença à m'envahir lorsque j'aperçus leurs regards. Si cela ne se passait pas  exactement comme je l'avais prévu, ils risquaient d'agir de leur propre chef voire de nous trahir, le noble et moi... Ce n'était pas bon du tout, il fallait que j'arrive à leur prouver que me suivre était le meilleur choix possible. Je m'installais dans un coin de la prison, les jambes contre la poitrine, mes sens mystiques aux aguets...

Les cannibales semblaient s'être organisés afin d'optimiser leurs chances de me retrouver et de me tuer ou, au moins, me capturer... Cela ne m'arrangeait absolument pas. Cela n'allait clairement pas me faciliter la tâche... Par chance, une vingtaine de sauvages venaient de disparaître de ma zone de perception. Maintenant, nous faisions une course contre la montre... Les cannibales devaient être de bons chasseurs de part leur nature, ils allaient forcément trouver quelque chose... Soit, ils allaient remonter jusqu'au rivage et retrouver l'équipage qui nous attendait, soit ils allaient se rendre compte que je n'étais pas partie et allaient revenir prêter main forte aux autres. Donc tous les cas, ce n'était pas bon...

- Vingt cannibales se sont éloignés, il en reste le même nombre qui cherchent vers le village, ils sont avec le prêtre.

Je me levai et je m'approchais des hommes pour leur parler. Je me disais qu'il ne fallait pas exclure la possibilité que les cannibales viennent dans la prison, alors je décidais de préparer les hommes au combat en commençant par mettre au point différentes formations. Puis, je leur expliquais qu'après avoir vaincu nos visiteurs, nous allions prendre notre équipement, puis nous faire passer pour eux avant de rejoindre le prêtre et ses acolyte. Finalement, il ne nous resterait plus qu'à les attaquer et les éliminer en profitant de la surprise, puis, à nous tous, nous allions avoir l'opportunité de vaincre le prêtre, mais il nous faudrait nous dépêcher pour l'éliminer avant que les autres ne débarquent. Je rajoutais ensuite quelques mots, espérant les motiver.

- Vous n'avez pas vu mes capacités, vous ne savez pas à quoi vous attendre de moi, alors vous doutez... Néanmoins, nous ne sommes que deux à savoir nous battre et il n'y a que moi qui en fais ma vocation. Préférez vous vous fier à votre instinct de marin ou à une professionnelle qui a déjà fait face à des crises ? Faites moi confiance au moins pour cette fois et, après avoir observé le résultat, déterminez si je suis digne ou pas de vous guidez, si je peux vous offrir la chance de survivre et sortir de l'île.
Je m'approchai d'Ichirô, puis je posa ma main droite sur l'une de ses épaules, tout en le regardant droit dans les yeux. C'est dans les situations les plus désespérées que les shinobi dévoilent leur vraie puissance. N'ayez crainte, je vous protégerai.

Je me réinstalla dans un coin... J'attendais, toujours concentrée sur mes capacités sensorielles. Les groupes venaient de se séparer. L'un approchait. Je me levai soudainement, puis je fis signe à mes six "compagnons" de se positionner. Trois devaient se trouver à gauche de la "porte", séparant les couloirs à la salle où devaient se trouver les sortes de cages dans lesquels ils étaient sensés se trouver, et deux à sa droite, afin de ne pas être remarqués immédiatement et pour qu'ils puissent attaquer les cannibales depuis les côtés. Quant à moi, j'éteignis deux des trois torches présentes dans la prison. J'infusai du chakra dans mes pieds, puis je me positionnai au plafond, au niveau de l'entrée, essayant de me faire discrète, kunai à la main. Le noble, quant à lui, devait se positionner face à la porte d'entrée, mais à une distance de quelques mètres, prêt à en découdre. Il devait capter leur attention pour qu'ils ne fassent ni attention aux cinq sur les côtés, ni à moi, au plafond.

Dès qu'ils firent leur entrée dans la pièce, je tentais, depuis le plafond, de me hisser discrètement derrière eux afin d'égorger, d'un coup de kunai, le mastodonte situé à l'arrière du groupe. Néanmoins, je tentai de lui porter d'autres coups pour m'assurer qu'il ne se relève pas, puis je m'attaquais aux autres sans tarder, espérant que mes alliés ne soient pas blessés. Le but était clair, les encercler et les exterminer. Je devais les faire avancer et pénétrer entièrement dans la pièce, en en éliminant le plus possible, pour que les autres puissent les attaquer par tous les côtés.


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Utilisant ses dons sensoriels, la jônin en sale état pouvait suivre la progression des dévoreurs de chair humaines à portée.
Informer les prisonniers de leur séparation en petit groupe redonna un maigre espoir aux marins. L'Uzumaki pouvait sentir leur motivation défaillir : ils étaient tendus et étaient prêt à risquer une fuite éperdue dans la jungle, dans l'espoir d'échapper à leurs horribles tourmenteurs.
Néanmoins, la présence autoritaire et menaçante de la shinobi et du noble qu'elle était venue sauver suffisait pour le moment à les tenir. Si l'uzujin faisait mine de les sacrifier ou si le fils du Seigneur de Tonami décédé, nul doute que se serait la débandade et le chacun pour soit...

La rouquine essaya de rallier les hommes en vantant un peu ses capacités martiales. Il est vrai qu'elle pouvait sans mal occire ces sauvages : aucun n'utilisait de chakra à part le Grand Prêtre, ce qui lui donnait l'avantage malgré le fait que la force et la rapidité ne soit pas les points les plus développé de la jeune femme.
Elle restait une kunoichi redoutable et même mieux : une spécialiste de Taijutsu. Au corps à corps, elle n'aurait aucun soucis pour abattre un à un les guerriers barbares.
L'ennui, c'est le temps que ça prendrait et le peu de vaillance de ses troupes après l'emprisonnement et les actes abjects qu'ils avaient subit ou dont ils avaient été les témoins.

Elle devisa tout de même un plan et après avoir tenté de ragaillardir ses hommes, elle se prépara à l'assaut : une troupe de sauvage se dirigeait vers la sordide prison de pierre.
La kunoichi aux cheveux de feu se plaça au plafond, en embuscade. Cette démonstration d'art ninja typique sembla redonner confiance aux marins, qui obéirent.
Deux torches avaient été mouchées pour préparer le traquenard.

Les barbares pénètrent prudemment dans l'infâme bâtisse qui leur servait de prison et de... cellier.
Dans leur langue rustre, ils hélèrent les ténèbres. N'obtenant pas de réponse et n'avisant qu'une torche dans le lointain, ils avancèrent rapidement, boucliers dressé et lame en avant, voulant visiblement rallumer les torchèrent éteintes... Passant donc devant les marins et la kunoichi embusquée.

Haruka n'eut aucun mal à passer dans leur dos, aucun cannibale n'ayant la présence d'esprit de lever les yeux au plafond.
D'un geste souple, elle égorgea un des primitifs les plus massifs qui fermait la marche, avant de le larder de coups de poignards ninja afin d'être sûre qu'il ne se relève plus.
La surprise fut total et le sauvage mourût avant même de s'effondrer au sol dans un gargouillis sanglant.

Se fut le signal pour la curée : les marins, soudain regonflé par la mort impitoyable de l'un de leur tortionnaire chargèrent depuis leur cachette en hurlant.
Ce n'était pas des plus discrets, au grand dam de la kunoichi, mais pareille agitation lui permit d'être temporairement ignorer par les guerriers cannibales... Une erreur qui fut fatale à deux d'entre eux en quelques battements de cœur. Cela ramenait les chiffres des combattants à une quasi-égalité.
Dans la bataille, les torches des cannibales furent lâché et piétiné, plongeant la pièce dans la pénombre, à l'avantage des matelots. La rouée jônin d'Uzushio avait en effet sagement fait éteindre deux torches en avance, ce qui avait laissé le temps à leurs yeux de s'acclimater. Ainsi, les ex-prisonniers prirent peu à peu l'ascendant sur les primitifs surpris. D'autant plus que deux des marins s'étaient au préalable attifés comme des sauvages, ajoutant à la confusion.

Ce fut tout de même une mélée sanglante. La kunoichi Uzumaki, déchainée, expédiant dans la tombe deux autres primitifs, avant de pouvoir aider les ex-captifs.
Ichîro fit honneur à l'entrainement martial qu'il avait subit, achevant un autre mangeur de chair humaine.
Sous le poids du nombre, les sauvages furent décimés.
Mais ce ne fut pas sans mal à sans perte. Loin de la shinobi, un des marins n'eut pas de chance et se fit empaler par une lance. Un autre reçut un coup vil de massue qui lui brisa la jambe et lui arracha un cri de douleur. Le tumulte, les cris, le choc des armes...Et puis, le silence.

Les marins et la kunoichi avait vaincus : les guerriers du village de cannibales agonisaient dans leur sang.
Un homme était mort durant l'assaut, mais il était décédé le sourire aux lèvres, luttant pour sa vie, celle de ses camarades, pour la vengeance.
Un autre était en sale état : avec son bras brisé, il allait être un fardeau, incapable de se déplacer seul ou de combattre efficacement.
Tous les autres avaient également subit des blessures légères, estafilades sanglantes, plaies peu profondes, bleus et contusions. Néanmoins, l'adrénaline les portait.
Même Haruka avait été très légèrement touchée, ruinant au passage la chemise offerte par le jeune noble.

En tout cas, ce succès sembla ragaillardir les marins. Même s'ils avaient perdu un des leurs, ils avaient enfin pu se venger et terrasser une bonne poignée de leur ex-tortionnaire. Et voir la kunoichi en action, massacrant en un instant plusieurs sauvages, leur avait redonné courage. Stoïques, ils encaissèrent la mort de leur compatriote. Au moins, il était mort au combat et non sur un autel sacrificiel à des dieux impies ou pire encore, sur l'étal immonde d'un boucher amateur de chair humaine.
En tout cas, il fallait faire vite et profiter de cette ardeur combative avant qu'elle ne retombe et que les doutes reviennent empoisonner les esprits des ex-captifs.

Il fallait aussi régler le... problème du blessé. Celui-ci, les yeux humides, essayaient vainement de se tenir debout. Ses lèvres s'affolaient : il avait peur qu'on l'abandonne ici, dans cet antre du mal putride et ensanglanté.
Cela pourrait être une solution, sans doute la plus... efficace. L'homme était un poids mort. Seul l'Uzumaki ou Ichirô pourrait le porter efficacement sans trop nuire à leur déplacement... Et encore. La kunoichi n'était pas extrêmement forte physiquement et porter quelqu'un dans la jungle ne serait pas aisé.
Il pouvait aussi s'appuyer sur un autre marin, mais leur vitesse de déplacement serait ridicule... S'ils voulaient fuir le village, il leur faudrait alors une sacrée diversion s'ils ne voulaient pas se faire remarquer et attraper. Fallait-il prendre le risque de perdre deux personnes au lieu d'une ?
Cela, c'était à la kunoichi de décider...

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Et un de moins ! J'avais éliminé le mastodonte sans le moindre problème et ce, dès mon premier assaut. Par chance, les marins avaient décidé de suivre mes instructions, m'évitant ainsi de me retrouver seule face aux cannibales et leur faisant gagner en expérience. Oui, il fallait qu'ils gagnent un minimum d'expérience, ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà ça. Il fallait faire avec les moyens du bord. Nous étions dans de bonnes conditions pour l'emporter, seul le noble savait se battre et c'était pour cela qu'il était important que les autres prennent confiance et se battent même si c'était de façon instinctive et un peu désordonnée. Nous confronter au Grand Prêtre alors qu'ils ignoraient tout de l'art du combat était une mauvaise idée. Là, au moins, ils avaient droit à une sorte d'initiation et puis, du moment qu'ils suivaient mes directives, il n'allait pas y avoir de problème insurmontable.

Il ne me fallut pas longtemps avant de venir à bout de deux nouveaux cannibales, ceux-ci ayant été distrait par mes acolytes. Deux torches ne mirent pas longtemps à s'éteindre. Le destin des sauvages était scellé. L'obscurité était à notre avantage et deux d'entre nous étaient vêtus comme nos ennemis, les déstabilisant d'autant plus. Et encore deux barbares ajoutés sur la liste de mes victimes. Je fis un  véritable massacre. Ichirô, quant à lui, me démontra qu'il possédait bien quelques qualités en matière de combat, même s'il n'était pas en mesure d'utiliser le chakra. Nous n'avions pas mis bien longtemps à éliminer les adversaires, hélas nous avions à déplorer des pertes : l'un des marins avait été empalé et un autre avait la jambe cassé. J'observais les autres. Ils n'avaient que des blessures superficielles de ce que je pouvais voir, quant à moi, je n'avais été que très légèrement touché, ce n'était donc pas un problème.

Je m'accroupis quelques instants et joignis les mains, priant pour le salut de l'homme mort au combat. Puis, je me relevais, donnant de nouvelles directives : fouiller les ennemis à terre etse revêtir de leur équipement. La seule exception étant le blessé. Je pouvais clairement lire la crainte d'être abandonné dans ses yeux, c'était compréhensible, la logique aurait voulu que je l'abandonne. La réussite de la mission avant les alliés. Néanmoins, je craignais que l'abandonner puisse nuire au moral des autres et puis, j'étais persuadée que j'aurais regretté un tel choix. Il y avait plusieurs actions possibles : la fuite en passant par la forêt et en esquivant les ennemis grâce à ma sensorialité ou le combat en nous servant de notre équipement pour prendre les ennemis par surprise. Le repli stratégique semblait néanmoins être le meilleur choix, mais après il fallait penser au blessé : soit je le portais ou Ichirô le portait nous permettant ainsi de garder une certaine vitesse de déplacement, soit c'était les autres marins qui s'en chargeaient mais nous risquions de perdre pas mal de temps.
Je regardais le blessé et vins à ses côtés pour tenter de le rassurer.

- Tu n'as pas à t'inquiéter, on va s'en sortir tous ensemble. On ne va pas te laisser derrière et on va mettre une bonne raclée au cannibales, si on trouve des projectiles, on te les donnera pour que tu leur fasses passer un sale quart d'heure, toi-aussi.

Je lui fis un clin d'oeil, espérant paraître plus amicale que monstrueuse. J'étais bien consciente de la réputation de machine à tuer qu'avaient les shinobi. Je ne pouvais pas la contester. Je venais de leur faire une démonstration de force en tuant plusieurs sauvages en un temps record et pourtant, je n'étais pas connue pour ma rapidité. Je fouillais un cannibale, rapidement, puis je m'équipai à mon tour et pris son épée d'os.
Je repris le cours de ma réflexion. L'affrontement était risqué, il y avait des paramètres bien trop aléatoires tel que le risque qu'un marin nous abandonne ou que le blessé fasse tout capoter. Rien ne nous empêcher d'essayer, mais c'était trop dangereux surtout quand on savait qu'une vingtaine de cannibales pouvaient se trouver n'importe où... Résultat, j'optai pour le repli stratégique.

- Nous allons nous replier vers le bateau, puis nous demanderons la force des pirates avant de revenir éliminer le Grand Prêtre et ses sbires. Sachant que ces hommes m'ont aidé à vaincre un varan et que je doute que le prêtre puisse en invoquer un nouveau, nous avons toutes nos chances. Je me tournai vers le fils du seigneur de Tonami pour lui demander un petit service. Accepteriez-vous de porter le blessé ? J'aimerai si possible économiser mes force. Je fis signe aux hommes de me suivre, puis je montais les escaliers, m'arrêtant à la porte de sortie -et d'entrée- de la prison tout en leur expliquant comment allait se dérouler la suite des opérations. Nous allons passer par la forêt et contourner le village, je vais me servir de mes capacités sensorielles pour repérer les cannibales et les éviter ou les éliminer s'il n'y a aucun risque. Nous devrions rejoindre le rivage sans problème

J'observais les alentours et utilisais ma sensorialité afin d'essayer de voir ce qui se tramait et si nous pouvions passer. J'aurais bien aimé avoir l'occasion de créer des traces partant dans une fausse direction pour troubler les sauvages, mais je doutais en avoir le temps. Il fallait tenter le tout pour le tout. Et puis, maintenant, nous étions en groupe et déguisés en cannibales, nous rendant ainsi moins suspects...


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L'embuscade dans la prison enténébrée avait portée ses fruits et la kunoichi, aidée des prisonniers, avait réussit à vaincre la troupe de sauvage descendue inspecter les cachots.
Hélas, un des marins était passé de vie à trépas dans la mélée confuse et un autre s'avérait gravement blessé, risquant de ralentir la fuite de la troupe.

La shinobi d'Uzushio rassura l'estropié, demandant même au jeune noble de l'aider à la transporter.
"Bien sûr ! Jamais je n'abandonnerais l'un des miens dans pareil endroit !" s'enflamma aussitôt le fils du Seigneur de Tonami, avec tout l'honneur d'un samouraï.
La nouvelle, ainsi que leur première victoire redonna un peu de courage aux hommes, qui suivirent sans mot dire les plans de la kunoichi aux cheveux de feu.

Tous enfilèrent, avec plus ou moins de répugnance, les atours des cannibales. Cependant, si ce déguisement fonctionnerait à quelque distance ou face à des sauvages peu attentifs, il ne tromperait pas un observateur un peu doué ou le Grand Prêtre.

La jônin Uzumaki se glissa furtivement jusqu'à la surface, pour localiser les troupes ennemies.
Le chef des mangeurs de chair humaines était là haut, accompagné d'une troupe d'une dizaine d'homme qu'il houspillait. Visiblement, il fouillait le village.
Des autres sauvages, nul trace d'après les sens mystiques de la kunoichi d'Uzushio.

Guettant le moment où le sacrificateur et ses sbires entrait dans quelque ruine à inspecter, Haruka donna l'ordre à ses troupes de sortir.
Grâce à ses sens hors-normes, la kunoichi pût les guider promptement jusqu'à la forêt, quittant ce village maudit.
Les marins commençaient à respirer : enfin ils s'éloignaient des cannibales. Se fondant dans la forêt et usant des sens mystique de la ninja, ils purent s'enfoncer dans la jungle moite et ténébreuse.

Cependant, même porté par le jeune noble qu'elle devait sauver, le blessé s'avérait être un véritable poid mort.
Les fuyards devaient en effet progressait sous le couvert d'une jungle dense et hostile, se tapir dans les fourrée impénétrable et éviter les chemins où patrouillaient des fanatiques voulant leur peau.
Leur vitesse était risible, la tension montait. Ne serait-il pas plus simple d'abandonner le boulet ? Sauver leur vie au détriment de celle de leur camarade blessé, mourant peut être ?

Et puis, au détour d'un arbre, un éclat blanc sous la lune. La plage était en vue !
L'espoir s'envola et certaines des marins se mirent aussitôt à courir, ne prêtant plus la moindre attention aux alentours...
C'est alors que Haruka sentit la présence d'une patrouille qui arrivait juste derrière eux.
Un cri rauque s'éleva de la jungle, suivit de hurlement de rage. Visiblement, un des barbares avait la vue perçante et avait repéré le plus prompt des marins qui courait vers la plage.
Une course poursuite s'engagea : une dizaine de sauvages pistait désormais le groupe. L'un d'eux projeta une lance et avant que l'uzujin n'ai pu réagir, empala proprement l'idiot qui courrait tout seul sur le sable fin.

Au loin, on pouvait deviner une barcasse qui comme promit attendait l'Uzumaki.
Pourraient-ils l’atteindre à temps alors qu’ils transportaient un blessé ? Difficile à dire...
Et déjà, les pirates qui avaient entendus arriver la meute de cannibale, s'afféraient à mettre à l'eau l'embarcation. Ils n'avaient pas la moindre envie de rester à attendre le dernier instant, à portée de sagaies.
La kunoichi allait devoir choisir : faire volte-face et affronter la dizaine de cannibales hurlant (peut être avec l'aide des marins) ou abandonner le blessée (et peut être même d'autres hommes) afin de les ralentir et qu'elle puisse sauver le jeune noble, quitte à l'assommer pour le forcer à la suivre...

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"Bien sûr ! Jamais je n'abandonnerais l'un des miens dans pareil endroit !"

L'enthousiasme du noble et sa bonté d'âme me firent sourire malgré la situation complexe dans laquelle nous étions. C'était une bonne chose, le sourire était quelque chose d'important pour moi, pour mon frère aussi. Même dans les moments les plus difficiles, surtout là, il fallait sourire et se répéter "je vais m'en sortir, je vaincrai, il ne peut en être autrement" comme une formule magique. C'était ma formule, celle qui m'empêchait de perdre espoir. J'enfilais, comme mes camarades, l'équipement des cannibales tués. Cela me dégoûtait un peu, mais je n'y pouvais strictement rien, il fallait que je les porte. Si je voulais faire baisser nos chances d'être repérés, il fallait qu'on les mette.  

Le chef ennemi semblait donner des ordres aux dix barbares présents aux alentours. Apparemment, il était un peu énervé ou plutôt frustré de ne pas réussir à me mettre la main dessus. J'étais plutôt fière de lui être passée entre les doigts. Je comptais bien lui en faire baver à ce sale traître de shinobi ayant pactisé avec des tribus sauvages et dangereuses. Dès que j'en aurais l'occasion, ça c'était sûr, j'allais revenir vers lui pour lui arracher son titre de gouverneur de l'île.
Observant nos adversaires avec attention, j'attendis le moment où ils entrèrent dans des ruines pour sortir définitivement de la prison, en faisant signe aux autres de me suivre. Je me servis de mes sens mystiques pour nous permettre de rejoindre la forêt sans accro, tout en veillant à adapter ma vitesse à celle de mes compagnons. Ichirô-sama ne se plaignait pas de devoir porté le blessé, il s'acquittait de sa tâche dans le plus grand silence tandis que je me servais de mes sens pour nous faire esquiver les sentiers empruntés par des cannibales. L'atmosphère se voulait de plus en plus tendue, mais je gardais le silence, me contentant de donner le chemin à suivre.

Délivrance ! La plage était devant nous et, je pouvais voir se dessiner le bateau, un peu plus loin. Soudain, mes capacités sensorielles m'avertirent de la présence d'un groupe de cannibales, juste derrière nous. Avant que je ne puisse prévenir mes partenaires de la présence ennemie, l'un des marins s'élança sur la plage et se mit à courir. Il fut transpercé par une sagaie sans que je puisse réagir... Nous étions si prêts du but...
Soit je courais avec le noble et nous abandonnions le blessé et surement d'autres hommes, sachant que le fils du seigneur de Tonami serait certainement contre. Soit j'affrontais les cannibales pour faire gagner du temps aux autres en priant pour que les pirates m'attendent.

- Courrez !

Evidemment, les prises de risques étaient toujours pour moi. Hors de question de mettre en danger la personne que j'étais venue sauver ou de me la mettre sur le dos. Il était influent. Il fallait que je sois bien vue par lui pour mon village. Et puis, je n'avais pas envie d'avoir trop de morts sur la conscience. Les sauvages, cela passait car je ne les considérais pas comme des hommes, mais les marins c'était une autre affaire...
Je m'arrêtai, puis me retournai pour faire face aux autres crétins. Tant que le Grand Prêtre n'était pas là, j'avais des chances de survie en combattant seule. J'utilisai le Bunshin, créant trois clones, puis je fonçai sur mes opposants en faisant attention à leurs armes. J'avais lancé trois senbons et en avais discrètement mis deux dans ma bouche, puis m'approchant, j'avais dégainé l'épée d'os volé pour partir sur du corps à corps et tenter de frapper le cannibale le plus fort au niveau d'une de ses tempes...


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Le salut était (peut être) en vue : au bout de la plage de sable blanc, presque argenté sous la lumière de la lune qui jouait à cache-cache avec les nuages, on pouvait deviner une petite embarcation qui attendait les survivants.
Un des ex-captifs oublia toute prudence et sortis en courant de la forêt et se rua vers la barque...
Les sauvages remarquèrent immédiatement l'idiot à découvert et un prompt jet de sagaie lui retira ses espoirs de salvation et la vie.

Voyant débouler des sauvages cannibales en armes et peu amène, les pirates qui gardaient nerveusement la barcasse réagirent au quart de tour et commencèrent à pousser l'embarcation à l'eau pour rejoindre leur navire.
Attendre et se faire empaler par des lances ou charger par des mangeurs de chair humaine, des lézards géants ou les kami savaient quoi d'autre de cette île maudite ? Très peu pour eux ! Il avait donné assez de temps à la rouquine !

Sans plus attendre, Haruka ordonna aux marins survivants de courir pour rejoindre la barque du salut.
A fond, ils l'atteindraient peut être avant qu'elle ne s'en aille... Si elle pouvait ralentir assez les sauvages.

Créant quelques clones, la jônin d'Uzushio se rua à l'assaut du groupe de cannibales pour les gêner et les empêcher de cribler les marins de lances.
Un clone n'atteignit jamais le contact, justement empalé par une sagaie. L'autre sema la confusion chez l'ennemi, essayant de ne pas se faire toucher.
La véritable Uzumaki fit de même, utilisant ses compétences et son entrainement militaires pour contrarier un maximum d'ennemi et focaliser l'action sur elle.
Le plan marcha : les senbon trouvèrent leur cible, sans toutefois véritablement blesser les fanatiques. Mais cela les enragea et ils concentrèrent tous leur attention sur la jeune femme et son clone.
Elle localisa celui qui semblait le plus massif et musculeux et parvint à tromper sa garde, lui expédiant un coups puissant de l'épée d'os qu'elle avait dérobé.

Le coup porta, sonnant ou tuant l'ennemi, la jeune femme n'eut pas le temps de vérifier : les autres l'attaquèrent en meute et il ne fallut pas longtemps pour que les deux autres clones se fassent tailler en pièce.
L'absence de sang et de cri de douleur parut fruster encore plus les barbares glapissants.
Haruka profita de l'occasion pour en éventrer un, avant de tailler un second sourire sanglant sur la gorge d'un second cannibale.
D'un coup de boule bien sentis, elle brisa le nez d'un autre, l'expédiant à terre, sonnée pour le moment.

Malgré ces talents de shinobi, la jônin se battait désormais seule contre une demi-douzaine de sauvages fanatisé.
L'un d'eux n'hésita à se jeter sans la moindre protection sur elle, s'empalant volontairement sur l'épée d'os pour la lui arracher en mourant et permettre aux autres de la larder de coups.
Lances, massues, dagues d'obsidienne et d'os s'abattirent en pluie sur la jônin. L'un deux réussit même à la mordre sauvagement, arrachant un lambeau de chair de son bras. Sans son incroyable résilience du clan Uzumaki et sa science ninja du combat, elle aurait périt dans la bastonnade de fous furieux.
Ses vêtements étaient à nouveau en lambeau, et sa chair nue à nouveau révélée étaient couvertes de petites plaies, de bleues et horions.

La kunoichi éprouvée parvint néanmoins à s'extraire de la mêlée, même si elle était encerclée. Un des primitifs enragé sonna dans un cor, sans nul doute un appel de ralliement.
Du coin de l'oeil, elle vit les premiers ex-prisonniers faire jonction avec la barque, hélant les marins qui, généreusement, ralentirent et restèrent en eau peu profonde.

Malheureusement, deux des prisonniers se trainait encore sur la plage : le fils du Seigneur de Tonami, avec sa détermination chevaleresque aidait le blessé, véritable poids mort qui le ralentissait.
Il était encore à portée de sauvages déterminées... Pire encore, on sentait l'hésitation des occupants de la barque : n'allaient pas décider que cela ne valait pas le coût d'attendre les trainards ?

Alors qu'elle réfléchissait, un sauvage se jeta à nouveau sur la jônin, pour essayer de la plaquer à terre. S'il l'immobilisait, les autres pourraient se lancer à la poursuite d'Ichirô et du blessé.
Et même si l'Uzumaki esquivait la charge... Un choix s'offrait à elle : soit elle restait pour tous les combattre (elle gagnerait certainement, malgré les assauts suicidaires), gagnant du temps pour celui qu'elle était venue sauver et son compagnon, au risque de voir débouler des renforts ameuter par les cris et le cor, voire le grand Prêtre en personne. Ex-shinobi, il pouvait en effet sans doute se déplacer très vite dans la jungle qu'il connaissait par cœur...
Soit elle brisait là le combat et courrait vers le fils du Seigneur de Tonami, s'emparait de lui et lui seul, quitte à l'assommer pour le jeter dans la barque, sacrifiant le blessé.

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Je m'étais lancée dans un affrontement où numériquement parlant, l'ennemi avait l'avantage. Néanmoins, les enseignements que j'avais suivis me permirent de tuer quatre cannibales plutôt rapidement, même si, entre temps, j'avais perdu mon épée d'os qui, je devais l'avouer, m'avait été utile bien que de mauvais goût. Après quelques temps de lutte acharnée, je réussis à m'extirper de la mêlée pour respirer, je jetai un coup d'oeil en direction des marins et d'Ichirô pour vérifier s'ils n'étaient pas attaqués par un autre groupe de cannibales et où ils en étaient. En effet, je n'avais strictement pas envie de m'éterniser sur cette île et d'y mourir. Je voulais la quitter au plus tôt pour éviter que le noble ne trépasse et pour récupérer de mes blessures. Mais, je n'allais certainement pas oublier le Grand Prêtre pour qui je devais revenir, je devais remettre les pieds sur cette île pour lui donner une bonne correction et lui faire comprendre qu'il était allé trop loin.

Malheureusement, le fils du seigneur de Tonami n'était toujours pas arrivé à la barque, contrairement aux autres. Et cela, parce qu'il portait le blessé ! Si on l'abandonnait, tout serait plus simple, mais ce serait d'une cruauté que je ne saurais supporté. Dans un sens, c'était moi qui lui avait demandé ce service même si cela pouvait être vu comme dégradant pour un noble. Et puis, ses valeurs l'encourageaient à venir en aide aux plus faibles, ainsi je doutais qu'il accepte de l'abandonner et j'avais clairement pas envie de me regretter le fait de laisser pour mort un homme, sur une île, seul avec des cannibales. Mais, en même temps, un sauvage souffla dans un cor, invitant sans doute ses amis à se joindre à la fête. Hélas, je doutais pouvoir faire face à l'ex shinobi dans cet état et j'étais persuadée qu'il allait se ramener avec d'autres cannibales pour être sûre que je me sois fourrée dans un sacré pétrin...

Quelques secondes de réflexion, quelques secondes d'étirements et j'étais déjà repartie au combat. Dans le pire des cas, je pouvais toujours essayer d'épuiser le maître de l'île en me concentrant sur l'esquive de ses attaque. Mais, pour ça, fallait que les sbires cessent de se jeter sur moi pour tenter de m’immobiliser, ce qui n'était pas gagné. Je me servais des connaissances que j'avais amassé en Taijutsu et de la pratique que j'avais eu de cet art pour tenter de causer le plus de dégâts possible à mes opposants. Je couplais ces connaissances en matière de combat au corps à corps avec l'utilisation d'un kunai. Dès que j'aperçus que l'un des barbares s'approchait de moi, je crachais les deux senbons que j'avais caché dans ma bouche en espérant lui crever les yeux avec. Coup de pied, tacle, uppercut, tentative d'égorger l'adversaire... J'utilisais des approches différentes afin de déstabiliser l'ennemi et augmenter mes chances de l'emporter tout en essayant d'en finir rapidement...

Je voulais vaincre les sauvages restants au plus vite, pour rejoindre Ichirô et l'aider afin d'accélérer le rythme et partir au plus tôt. Priant pour que les autres n'aient pas le temps d'arriver, même si j'étais persuadée que le Prêtre, lui au moins, était capable de traverser la forêt en un temps record. J'avais plus qu'à espérer qu'il adapte sa vitesse à celle de ses troupes. J'avais lancé un regard noir aux hommes situés dans la barque qui semblaient s'impatienter en observant le noble porter l'autre. S'ils étaient si pressés que ça, ils n'avaient qu'à lui venir en aide. Mais en tous cas, ils n'avaient pas intérêt à partir sans le fils de leur seigneur. D'ailleurs, cela nous aurait bien aidé, si les brigands que j'avais "recruté" avaient décidé de venir nous aider pour partir au plus tôt, parce que là, j'avais bien l'impression qu'ils étaient en train de se la couler douce. Pendant l'affrontement, je me permettais de jeter quelques brefs coups d'oeil en direction du blessé et de son porteur, prête à foncer dès qu'ils arriveraient à la barque.



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Après avoir occis quelques uns des cannibales avec toute l'efficacité d'une jônin, l'envoyée d'Uzushio jeta un oeil à la situation.
L'homme dont elle devait assurer la sécurité et le rapatriement se trainait sur la plage, ralentit par un élan chevaleresque et son compagnon blessé.
La barque n'allait pas les attendre et déjà les marins, houspillé par les ex-prisonniers, commençait à ramer et à s'écarter du rivage.

Mais était les appels à l'aide du courageux Ichirô qui transbahutait un invalide ou l'un des rameurs croisa-t-il le regard de braise de l'Uzumaki pourtant lointaine (et promesse de milles morts et tortures s'ils l'abandonnaient là) ?
En tout cas, la barcasse ralentit, restant en eau peu profonde pour attendre le noble et son fardeau, voire peut être même l'Uzumaki.

Cette dernnière décida de se replonger dans la mêlée, peut être par désir de vengeance ou pour gagner du temps pour les autres ex-captifs.
Bien qu'ayant encore la supériorité numérique, nul doute que la jônin allait pouvoir se défaire des sauvages : ils étaient déjà nettement moins nombreux.
Un groupe de combattant normaux auraient été fortement refroidis par la facilité avec laquelle la kunoichi en avait abattu quatre en un rien de temps. Mais ils étaient fanatisés et, vu leur haleine infâme, peut être même drogués.

L'un d'eux s'élança sur l'Uzumaki, l'envoyant bouler au sol sur le sable fin. Il paya cette impudence de sa vie, Haruka lui ouvrant un deuxième sourire sous la gorge qui teinta de pourpre la plage.
Les autres se ruèrent sur elle et il fallut tout l'art de la patricienne de Taijutsu pour ne pas se faire submerger.
Ignorant les plaies et bosses mineures, elle occis un nouveau barbare après l'avoir balayé d'un coup de pied.
Aussitôt, elle se retourna pour cracher des senbon dissimulés dans la figure d'un autre assaillant. Il hurla, se tenant le visage et offrant ainsi une occasion parfaite pour la jônin.
D'un geste sec, elle empala son kunai sous sa gorge, gagnant le cerveau (si ces primitifs en avaient un).
L'homme agonisa dans une bave rosâtre.

Elle repoussa le corps, l'envoyant s'empêtrer contre un autre amateur de chair humaine. Celui-ci chût sur le sable meuble, déstabilisé par le poids du cadavre. L'Uzumaki bondit aussitôt et lui défonça le visage à coups de pieds rageurs, faisant jaillir sang et os. Bien qu'encore en vie, le sauvage n'était plus une menace, assommé sous le corps de son collègue.

Le dernier mécréant poussa un hurlement de rage, épée brandit, mais la jônin se baissa soudain, lui saisissant le bras au passage, avant de l'expédier à terre dans un magnifique retourné. A peine le sauvage eut-il rudement heurté le sol que la rousse fut sur lui, lui transperçant le crâne de on kunaï.
Voilà, les monstres étaient vaincus...

L'Uzumaki se redressa pour contempler son carnage et voir où en était la situation. Le blessé et le fils du Seigneur de Tonami entraient dans la mer et allait rejoindre la barque. Parfait.
La jônin allait s'autoriser un sourirent quand elle entendit une série de sifflement dans les air et des hurlements primaires en provenance de l'orée de la forêt.
Se retournant, elle vit sortir des bois une autre troupe de sauvageons, sans doute l'autre patrouille envoyé dans les bois à leur recherche et qui avait été attiré par le son de la corne.

Encore un peu loin, ils avaient expédié leur lance sur la jônin blasphématrice qui avait massacrée les leurs... Et sur les fuyards.
Il fut aisé pour l'uzujin d'esquiver le jet de sagaies. Mais par contre, Ichirô ne les avaient pas vu sortir des bois et encombré du blessé, il ne put esquiver un projectile.
Le fils du Seigneur de Tonomi s'effondra dans un hurlement, une lance traversant son épaule. Autour de lui, la mer se teinta de rouge...

Néanmoins, il était en vie : dans un effort surhumain, il se redressa, la sagaie encore ficher dans son corps. Il portait encore son compagnon agonisant, essayant encore de gagner la barque sans se noyer. En tout cas, il était gravement blessé et ne pourra plus se battre s’il était rejoins par les sauvages.
Dans le rafiot, les marins étaient dubitatif : certains voulaient l'aider, tendant une rame vers lui alors que d'autres voulaient fuir au plus vite avant que les sauvages ne leur lancent d'autres sagaies.

La kunoichi pouvait décider de les rejoindre : elle pouvait marcher sur l'eau et tirer Ichirô (et peut être même le blessé) de la mer. Peut être même pourrait-elle le soigner d’une manière ou d’une autre ou au moins stabilisé son état… Mais cela l'exposerait elle et les marins à une éventuelle nouvelle volée de projectiles.
Ou alors, elle pouvait engager le combat contre ce nouveau groupe de barbare, attirant l'attention sur elle pour permettre aux marins de repêcher Ichirô et de fuir tranquillement en barque… En espérant que Ichirô survive.
Il était alors probable qu’ils ne l’attendent pas, croyant à un sacrifice héroïque. Et nul ne savait si le chef de cannibales et d’autres renforts n'allaient pas arriver...

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Ces choses qui me faisaient face ne semblaient décidément pas humaines. J'avais beau démontrer encore et encore que ma puissance était plus élevée et que je n'éprouvais aucun scrupule à les tuer, ces misérables créatures revenaient à la charge. Le cerveau est-il trop petit pour leur permettre de comprendre que j'allais les tuer ? Non... Je faisais juste face à une bande de fanatiques surement drogués par leur chef.
J'avais choisi de me battre, n'était-ce que pour gagner quelques malheureuses secondes, pour Ichirô et pour notre compagnon blessé. Pour ne pas songer au pire, j'orientais toutes mes pensées vers ce combat, cette bataille. Je réunissais toutes mes connaissances en Taijutsu dans cet affrontement, j'en avais bien besoin si je voulais espérer en venir à bout. Je remerciais tous les professeurs que j'avais eu jusque là pour tout ce qu'ils avaient pu m'apprendre et qui me servait en ce jour funeste.

Je n'étais pas pour les morts inutiles. Rares étaient les belliqueux à Uzushio... J'avais déjà tué un certain nombre de personnes, d'ennemis, mais pas autant en une seule fois. C'était peut être pour ça que ces sons résonnaient tant dans ma tête. Les bruits de crânes transpercés, de gorges tranchées, de visages défoncés, de corps se heurtant les uns contre les autres... Cela me donnait la nausée... Après avoir contemplé le bain de sang dont j'étais à l'origine, je me retournais vers mes camarades et j'eus un soupire de soulagement lorsqu'un son me ramena à la dure réalité...
Un autre groupe de sauvages... Des sagaies fusaient dans tous les sens, heureusement mon corps et mon esprit, entraînés, parvinrent à esquiver les lancer. Malheureusement, je n'étais pas l'unique cible et Ichirô n'avait pas pu esquiver l'attaque, sans doute à cause du blessé... J'eus envie de me jeter sur les cannibales pour leur faire subir le même sort qu'à leurs frères à l'entente du hurlement de mon protéger. Mais, le voyant se relever tant bien que mal et tenter de rejoindre la barque sans abandonné l'autre poids, cette envie disparut de mon esprit.

Cette fois, je n'allais pas rester affronter ces êtres abominables. Non... Je devais être sûre que le fils du seigneur de Tonami s'en sortirait, ma priorité était sa sécurité et donc sa santé. Laissant de côté mes dons sensoriels, je me mis à courir vers les marins et le noble, puis je fis appel à une technique de Ninpô pour marcher sur l'eau. Saisissant le noble blessé, je tentais de le hisser jusqu'à la barque, en priant pour qu'aucun nouveau projectile ne nous touche, mais prête à me servir de mon corps comme bouclier.
Je ne voulais pas abandonner l'autre, mais la sécurité d'Ichirô avant tout... Tandis que je me dirigeais vers notre embarcation, je lui demandais, d'une voix grave, de me mordre le bras en lui expliquant que cela aurait des effets curatifs sur lui. Je me disais que de cette façon, j'économisais du temps, ce qui me permettrait peut être d'aller chercher l'autre que j'avais lamentablement laissé derrière.


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Même des sauvages déchainés et fanatique, probablement drogués, ne pouvaient rien face à la fureur d'une jônin du clan Uzumaki.
Au fur et à mesure qu'ils tombaient sous les coups de la rouquine, il lui était de plus en plus facile de les éliminer.
Malheureusement, cela prit un un peu trop de temps à la kunoichi et une autre troupe de cannibales jaillit de la forêt pour se lancer à leur poursuite.

Comble du malheur, un javelot particulièrement bien ajusté empala le jeune homme que l'uzujin était venue sauver.
A l'inverse de l'Uzumaki, Ichirô était ralentie par le blessé qu'il tentait de trainer jusqu'à la barque qui s'en allait déjà.
Pour Haruka, l'heure n'était plus à l'hésitation : sa vie, mais plus encore sa mission était en danger !
Puisant dans ses forces, la jônin s'élança en courant après avoir vaincus les barbares qui avaient osé la menacer.
Elle courrut à une vitesse folle sur la plage, esquivant les sagaies jetées par les renforts avides de chair humaine.

La kunoichi aux cheveux de feu n'était pas la plus rapide de son clan (ces collègues jônin la traitant même parfois de mollusque), mais dès qu'elle fut dans l'eau, il devint impossible pour les sauvages de la rattraper.
En effet, en bonne ninja d'Uzushio, elle savait marcher sur l'eau et n'était donc pas ralentie par la marée.
De plus, la voir ainsi chevaucher les vagues statufia un instant les primitifs : seul leur criant et révéré prêtre avait pareil capacité !

Profitant de cet instant de flottaison, Haruka empoigna sans ménagement Ichîro.
Déjà un rien affaiblis par sa captivité et les horreurs dont il avait été témoin, le jeune noble était mal en point.
La lance barbare faisait une saillie obscène sur son corps, mais elle n'avait pas touchée d’organe vital à première vue. La jônin ne vit pas non plus, et heureusement, de traces de poison.
Néanmoins, l'hideuse blessure était grave et le jeune homme ne tarderait pas à succomber sans soin rapide. Il n'arrivait déjà plus à nager et s'enfonçait dans l'onde, entrainé par le poids mort du blessé qui lui aussi peinait dans les flots chatoyant sous la lune.

La jônin prit une décision : la mission avant tout. Il tira à elle le fils du Seigneur de Tonami, le chargeant sur ses épaules.
La kunoichi rousse n'avait hélas pas la force de porter également le second blessé. Elle força donc Ichirô à le lâcher et gagna la barque qui fuyait déjà sous le déluge de lances.
L'homme abandonné hurla son désespoir et essaya tant bien que mal de nager vers l'embarcation... Mais celle-ci s'éloigner trop vite.
En s'agitant et en hélant les autres marins, l'ex-prisonnier attira l'attention des cannibales.
Un javelot bien placé mit fin à ses espoirs de fuite et à sa vie. Il s'enfonça dans l'onde sombre, les yeux plein de larmes encore fixé sur l'embarcation qui s'éloignait.
Au moins, il mourrait en mer et non dévorer par ces monstres...

Dès qu'elle eut déposé son fardeau dans la barcasse surchargé, Haruka put s'occuper du jeune noble mourant.
Il délirait et elle dût le forcer à la mordre pour que l'Uzumaki puisse utiliser la technique secrète de son clan.
Sans se soucier de la pudeur, l'uzujin déchira ces vétements déjà en lambeaux et banda tant bien que mal la blessure d'Ichîro.
Heureusement, tous les ninjas connaissaient les premiers secours. Allié aux pouvoirs régénératifs du clan Uzumaki, le jeune noble reprit des couleurs.
Bien qu'encore faible et un peu délirant, il remercia l'uzujin qui lui avait sauvé la vie. Cependant, ses yeux étaient sombres et remplit de tristesse.
Il avait vécu l'enfer et sa fuite même lui avait coûté et avait nécessité des sacrifices.

Haruka se retourna alors pour contempler la plage abominable. Impuissant, les sauvages les houspillaient et lançaient de moins en moins de projectiles. Ils étaient trop loin à présent : les pirates effrayés et les ex-prisonniers survivants souquaient fermes pour fuir l'île maudite.
L'un des primitifs détala, sans doute pour aller quérir leur Grand Prêtre ou d'autres renforts.
La jônin d'Uzushio se rappela qu'il pouvait manier le Suiton, un avantage certain pour les combats en mer. C'est probablement lui qui faisaient échouer les navires.
Sans parler de ces étranges lézards qui le servaient...

Il ne fallait pas rester là.
Bien vite, le navire pirate apparut, gigantesque forme noire qui allait leur offrir le salut.
Le capitaine et ses hommes aidèrent les ex-captifs éperdus de reconnaissance à embarquer au plus vite. L'Uzumaki meurtrie et épuisée savait qu'elle ne pourrait pas les convaincre d'attendre plus longtemps ou de monter une expédition punitive dans l'immédiat.
Sans mot dire, les loups de mer avaient déjà déployé la grand voile.
Bien que blessé, Hiyake Ichîro était sauf. La mission de la jônin était remplie et il était temps de rentrer à Uzushio.
Néanmoins, cette victoire était amère : malgré ses efforts, l'Uzumaki n'avait pas exterminé le culte cannibale. Elle l'avait juste gravement meurtri.
Il fallait espérait que cela suffise pour qu'il cesse ses exactions...


Récapitulatif combat:
   

 
Feat.
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Les sauvages

Je n'avais jamais été si heureuse qu'à ce moment où j'avais utilisé le jutsu pour marcher sur l'eau, les cannibales ne pouvaient me suivre, plus que ça, ils s'étaient immobilisés comme s'il n'y avait rien de plus choquant que cela à leurs yeux. J'en avais profité pour saisir Ichirô et le traîner jusqu'à la barque. Son état m'inquiétait, même si je ne pensais pas qu'un organe vital aie été touché. Il avait dû vivre tant de choses épouvantables sur cette île et, à cause de moi, il venait tout juste d'être grièvement blessé. En plus de cela, j'avais pris la décision d'abandonner l'autre homme... Le pire était sans doute de lui avoir donné l'espoir de pouvoir s'en sortir et de, si près du but, le laisser derrière nous, alors qu'il pouvait parfaitement nous voir nous éloigner, nous mettre à l'abri... Nous commençâmes à nous éloigner avec la barque, tandis que le laissé pour compte tentais vainement de nous rattraper. Les cannibales lui lancèrent un javelot, il fut touché et sombra dans les profondeurs de la mer... Je vis son regard, ses pleurs... Je me sentais coupable, affreusement coupable... Mais, j'avais une mission et c'était ma priorité...

Le noble était vraiment mal... Il délirait complètement... Etait-ce sa blessure ? Ce qu'il avait vécu sur l'île ? Le fait d'abandonner un camarade et de le voir sombrer -s'il avait été conscient de ce qu'il se passait- ? Il y avait surement un peu de tout. J'essayais de lui parler, sans effet... Je dus le forcer à me mordre pour pouvoir utiliser la technique qu'un membre de mon clan m'avait conseillé... Je fis usage des gestes de premier secours que l'on m'avait appris à l'académie et je bandai sa plaie grâce à un morceau de la chemise qu'il m'avait passé. Son état se stabilisa et il me remercia. Néanmoins, je pouvais clairement voir que cela n'avait pas été facile pour lui et qu'il avait était affaibli psychologiquement parlant. Je lui conseillai de se reposer, lui disant qu'il en avait bien besoin avec tout ce qu'il lui était arrivé.

Mon regard se posa sur la plage de l'île... Je pouvais toujours entendre les sons des crânes fracassés, des corps heurtant le sol, de mes kunais découpant la chaire des sauvages à l'apparence humaine. Je sentais que j'allais passé de sales nuits... Enfin, j'avais de la chance de ne pas avoir vécu ce que les ex-prisonniers avaient connu. Ils étaient forts pour avoir résisté à ça. D'ailleurs, ils ne regardaient même pas l'île que l'on fuyait, ils ramaient, sans se retourner... Tandis que les abominations de la nature semblaient mécontents, ayant laissé leurs captifs s'évader. Ils lançaient de moins en moins de sagaies. Nous étions trop loin pour eux... Seul le Prêtre aurait pu faire quelque chose, mais il n'était pas encore là... D'ailleurs, il fallait que je garde en tête tout ce que j'avais appris sur l'île... Il fallait que je rapporte le plus d'informations possible à mon kage. Il était hors de question de laisser ce monstre, ce traître shinobi, s'en sortir. Je fis donc un rapide récapitulatif de tout ce qui s'était passé et j'enregistrais cela dans un coin de ma tête.

Bientôt, les pirates nous accueillirent sur leur navire. Ils aidèrent tout le monde et déployèrent la grande voile pour prendre le large. Il était hors de question pour eux de retourner sur cette île maudite. J'étais d'accord. De toute façon, je n'aurais rien pu faire vu l'état dans lequel je me trouvais. Je demandai au capitaine s'il avait des vêtements à me prêter, je ne pouvais pas me présenter comme cela ni au Senkage, ni au seigneur de Tonami. Durant tout le trajet, je restais aux côtés d'Ichirô, de peur que sa blessure ne s'infecte ou qu'il ne se remette à délirer. Je devais rester avec lui jusqu'à la fin de cette mission. Il rentra chez lui, blessé mais en vie, et, comme promis, je demandai à ce que l'on accorde le pardon au vieux loup de mer qui m'avait accompagné jusqu'à l'île et qui avait ramené tous les survivants...

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Acte II -  Infestation